Métiers de la Santé et du Social

Transcription

MIDI-PYRÉNÉES
métiers
de la santé et du
social
Les
Se former en
Midi-Pyrénées
ÉDITION
2013
Les métiers de la santé et du social
Sommaire
Présentation du schéma régional des formations
sanitaires et sociales
L’évolution des formations en Midi-Pyrénées dans les
domaines sanitaire et social
- Le contexte, les missions de la Région ..............................p.04
- Les axes stratégiques du schéma......................................p.04
- Les professions sociales en Midi-Pyrénées .......................p.05
- L’évolution de la formation initiale ......................................p. 05
- La formation tout au long de la vie .....................................p. 05
- De nouvelles modalités de validation des diplômes
(VAE, apprentissage)................................................................p.05
Les professions sociales en Midi-Pyrénées
- Etat des lieux........................................................................p.06 - La filière animation..............................................................p.24
Animateur socio-culturel.........................................................p.24
- formations polyvalentes.....................................................p.07
- La filière éducative : ............................................................p.09 - La filière aide et intervention à domicile............................p.28
Aide médico-psychologique .................................................p.09
Educateur de jeunes enfants .................................................p.11
Educateur spécialisé ...............................................................p.13
Educateur technique spécialisé.............................................p.15
Moniteur-éducateur ................................................................p.17
Assistant familial......................................................................p.27
Assistant maternel...................................................................p.28
Auxiliaire de vie sociale/ Aide à domicile.............................p.29
Technicien d’intervention sociale et familiale ......................p.32
- La filière direction et encadrement....................................p.33
Directeur d’établissements sociaux et médico-sociaux....p.33
Responsable de services éducatifs.......................................p.35
- La filière sociale................................................................... p.19
Assistant de service social......................................................p.19
Conseiller en économie sociale et familiale........................p.20
Conseiller conjugal et familial................................................p.22
Médiateur familial ...................................................................p.23
Les professions sanitaires en Midi-Pyrénées
- Etat des lieux........................................................................p.36 - La filière assistance technique médicale..........................p.58
Ambulancier ............................................................................p.58
Assistant dentaire ...................................................................p.60
Manipulateur en électroradiologie médicale .....................p.61
Préparateur en pharmacie hospitalière ..............................p.62
Technicien en analyses biomédicales..................................p.64
- La filière paramédicale/soin..............................................p.37
Aide-soignant ..........................................................................p.37
Auxiliaire de puériculture........................................................p.39
Infirmier .....................................................................................p.41
Puériculteur...............................................................................p.43
- La filière rééducation...........................................................p.44 - La filière médicale et pharmaceutique..............................p.66
Diététicien .................................................................................p.44
Ergothérapeute ........................................................................p.46
Masseur-kinésithérapeute ....................................................p.47
Orthophoniste ..........................................................................p.48
Orthoptiste.................................................................................p.49
Ostéopathe...............................................................................p.50
Pédicure-podologue...............................................................p.51
Psychomotricien.......................................................................p.52
Chirurgien-dentitste.................................................................p.66
Maïeuticien/Sage-femme......................................................p.68
Médecin....................................................................................p.70
Pharmacien..............................................................................p.72
- Encadrement, administration, service...............................p.74
Cadre de santé.........................................................................p.74
Secrétaire médical...................................................................p.75
Visiteur médical........................................................................p.77
- La filière appareillage.........................................................p.53
Audioprothésiste .....................................................................p.53
Opticien-lunetier ......................................................................p.54
Orthoprothésiste ......................................................................p.55
Prothésiste dentaire ................................................................p.57
- Index, ressources, cio......................................................p.79
Sont mentionnées dans ces fiches les formations publiques et privés sous contrat.
Pour plus d’information consulter le site www.onisep.fr
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Les métiers de la Santé et du Social - 2013 - Onisep Midi-Pyrénées
Présentation
du schéma régional des formations
sanitaires et sociales
Le contexte, les missions de la Région
Une évolution dans la gestion des formations sanitaires et sociales a vu le jour. Précédemment, c’est
l’Etat qui organisait ces formations. Dorénavant, la Région prend en charge la majorité d’entre elles sur
son territoire. Pour mieux y répondre, elle met en place un schéma régional des formations sanitaires et
sociales. Les demandes de la population évoluent et les besoins en emplois sont nombreux. Dans ce
contexte, la question de la qualification et des compétences constitue un enjeu majeur.
Les axes stratégiques du schéma
Parce que les secteurs sanitaire et social rencontrent de nombreuses similitudes, le schéma régional
des formations regroupe ces deux domaines. Il est articulé autour de six axes stratégiques communs :
- axe n°1 : développer la formation pour répondre aux besoins d’emplois dans le secteur social, médico-social
et sanitaire.
Le vieillissement de la population, le chômage et la précarité accentuent la demande de soin et d’aide. Associée aux départs à la retraite et à des difficultés
de recrutement dans certaines professions, cette demande se traduit par des besoins en emplois. Les métiers du sanitaire et social exigent des compétences
spécifiques et nécessitent de développer les formations adéquates.
- axe n°2 : promouvoir la formation professionnelle tout au long de la vie.
En raison de nombreux recrutements à venir et des évolutions des compétences professionnelles, la question de la formation doit être aussi abordée dans une
perspective de formation tout au long de la vie.
- axe n°3 : intégrer les formations sanitaires et sociales comme un enjeu d’aménagement du territoire.
L’existence conjointe d’un lieu de formation et d’un lieu de stage crée une dynamique qui favorise l’installation de professionnels de la santé et du social.
- axe n°4 : développer les liens entre les formations sanitaires et sociales.
Parce que les besoins des personnes changent, les emplois connaissent eux aussi des évolutions. Les métiers du secteur sanitaire et social sont de plus en plus
complémentaires et nécessitent de développer des liens entre eux.
- axe n°5 : construire un système d’observation permettant une meilleure analyse des besoins emploi - formation.
La mise en place d’outils communs à tous les partenaires concernés par les formations sanitaires et sociales permettra d’établir un diagnostic commun sur l’emploi,
les métiers du secteur, les systèmes de formation et l’insertion professionnelle. Cette analyse est essentielle pour organiser les formations au niveau régional.
- axe n°6 : mettre en place un système de pilotage régional des formations sanitaires et sociales.
La Région veille, à travers le schéma, à assurer une cohérence d’ensemble de ces formations à un niveau régional. L’objectif est de répondre au plus près
aux besoins en emplois en organisant les formations adéquates.
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L’évolution
des formations
en Midi-Pyrénées
La formation initiale
Ce document présente pour chaque métier les
formations initiales proposées en Midi Pyrénées.
Certains métiers ne sont pas accessibles comme
« premier emploi ».
dans le domaine
sanitaire et social
Cependant nous en avons décrit quelques uns soit ils sont connus et très demandés – soit ils
donnent à imaginer des possibilités d’évolution
professionnelle.
L’évolution de la formation initiale dans les années à venir est à surveiller dans 3 directions :
- l’apprentissage : cette modalité de formation s’est ouverte en Midi Pyrénées vers des métiers nouveaux : infirmier, éducateur spécialisé par exemple . Il s’est développé au niveau des CAP mais aussi au
niveau des licences pro.
- La mise en place du système européen LMD dans les Universités. Ce schéma de formation atteint maintenant le domaine de la santé. Progressivement de nombreux métiers médicaux vont évoluer vers une
formation calquée sur ce schéma.
- En même temps l’évolution des pratiques et des systèmes sociaux et médicaux réclame de nouvelles
formations (on parle par exemple d’intermédiaires médecin infirmier ? ) ou au moins l’évolution de certains métiers ( dans le domaine ophtalmo par exemple) – à suivre
La formation tout au long de la vie – formation continue
Les besoins de la société en formation tout au long de la vie ne cessent de croître : évolution des compétences, augmentation des besoins dans les secteurs social et santé, gestion des ressources humaines…
Les dispositifs pour la formation continue et les nombreux organismes prestataires de formations sont
répertoriés par un établissement dépendant de la Région Midi Pyrénées : le CARIF/OREF
www.cariforef-mp.asso.fr
- formations financées et autres formations
Toutes les actions de formation ont un coût et sont donc payantes. Cependant beaucoup sont financées
par l’Etat (Pôle emploi par exemple) et surtout par la Région. Vous trouvez sur le site du CARIF les listes
de toutes ces formations , financées ou pas.
- la VAE – validation des acquis de l’expérience
C’est une récente voie d’accès à la certification. Le prétendant à une VAE doit justifier d’une expérience
professionnelle d’au moins 3 ans- activités salariées, non salariées ou bénévoles, en rapport avec le titre
visé. Elle a été mise en place par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 - toutes informations
sur le site du CARIF
Pour plus d’information consulter le site www.onisep.fr
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Les professions sociales
en Midi-Pyrénées
Etat des lieux
Dans l’ensemble, le marché du travail est
plutôt favorable. Toutefois, le département
de la Haute-Garonne étant très demandé, le
recrutement y est plus difficile que dans les
autres départements. Organisées en filière,
les professions sociales se répartissent en
cinq catégories :
La filière éducative :
Elle concerne près de 8000 personnes. Elles exercent en tant qu’aide médico-psychologique, éducateur
de jeunes enfants, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé et moniteur-éducateur.
La filière sociale :
Elle représente dans la région près de 3000 emplois. Ce sont les professions d’assistant de service
social, de conseiller en économie sociale et familiale, de conseiller conjugal et familial et de médiateur
familial.
La filière animation :
Elle est composée d’animateurs socio-culturels. Actuellement, il est difficile d’évaluer leur nombre exact
en raison de la diversité des qualifications et des statuts.
La filière aide et intervention à domicile :
Elle comprend 9000 assistants familiaux salariés (13000 en nombre d’agréments), des assistants maternels,
13000 auxiliaires de vie sociale et aides à domicile et 350 techniciens d’intervention sociale et familiale.
La filière direction et encadrement :
Elle est constituée des professions de directeur d’établissements sociaux et médico-sociaux et de chef
de services éducatifs.
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Formations polyvalentes
CAP Assistant technique en milieu
familial et collectif
seul ou en équipe et réalise tout ou partie des activités suivantes : entretien des espaces de vie,
entretien du linge et des vêtements, préparation des repas, service.
Il travaille dans le respect des consignes d’hygiène et de sécurité. Il travaille dans l’esprit de l’accompagnement des personnes, du respect et du service rendu. Il peut évoluer vers les métiers d’assistant maternel,
assistant familial auxiliaire de vie...
CAP agricole services en milieu rural
Même profil que le précédent – débouchés semblables
Lieux de préparation : Naucelle, Mane, Rieumes, Saint Gaudens, Cologne, Pavie, Le Montat, Terrou, Montauban, Moissac.
CAP petite enfance
Formation à l’accueil et à la garde des jeunes enfants. Par ses activités il contribue à l’éducation de l’enfant : jeux, repas, hygiène…
Il l’aide à acquérir son autonomie : vestimentaire, alimentaire, motrice. Il participe à son développement affectif et intellectuel.
En outre il assure l’entretien courant des locaux et équipements. Il peut travailler en école maternelle, en crèche, en haltegarderie, en centre de vacances. Pour la fonction d’ATSEM – agent territorial spécialisé des écoles maternelles s’adresser
aux mairies.
Formations à temps plein – 1 an
Lycée professionnel Reffye
Lycée professionnel privé Sainte Cécile
76 avenue Joffre65000 Tarbes cedex
1 avenue du Breuil 81000 Albi
Tél : 05 62 34 21 40
Tél : 05 63 46 16 66
Formations en apprentissage (2 ans)
MFREO
MFREO
MFREO Bel Aspet
MFREO
LA Bourdette
32430 Cologne
46120 Terrou
Route de Lisle sur Tarn
81600 Gaillac
La Roque 81440 Peyregoux
05 65 40 38 78
Tél : 05 62 06 87 33
Tél : 05 63 82 20 20
Tél : 05 63 81 21 50
Bac Pro accompagnement, soins et services à la personne
(voir aussi le nouveau Bac Pro services aux personnes et aux territoires du Ministère de l’Agriculture)
Il propose 2 options : A, à domicile - B, en structure
Il est préparé dans le public et le privé, à Saint Girons, Decazeville, Rodez, Saint Gaudens, Toulouse, Auch, Cahors, Figeac, Bagnères
de Bigorre, Tarbes, Albi, Carmaux, Castres, Montauban.
Bigorre, Tarbes, Carmaux, Castres, Montauban.
Liste établissements privés en attente.
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polyvalentes
Lieux de préparation : Saint Girons, Saint Gaudens, Toulouse, Lectoure, Cahors, Figeac, Bagnères de Bigorre, Tarbes, Albi, Mazamet
Formations
Il exerce dans les services techniques de structures collectives publiques ou privées( maisons de
retrite par exemple) , ou chez des particuliers par l’intermédiaire d’un organisme prestataire. Il travaille
Bac Pro services de proximité et vie locale
Forme des intervenants de proximité qui oeuvrent à l’amélioration des relations entre les citoyens et aussi entre les usagers et une
structure : quartiers, transports, habitat….
Formations
polyvalentes
Spécialités : activités de soutien et aide à l’intégration à Toulouse et St Girons + Socialisation et développement de la citoyenneté
à H. Boucher.
Lycée professionnel François Camel
Lycée professionnel Hélène Boucher
28 rue Jules Ferry BP 108
09201 Saint Girons cedex
rue louis Lafforgue
31011 Toulouse cedex 6
Tél : 05 61 04 05 00
Tél : 05 34 45 24 00
BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social – SP3S
Le titulaire de ce BTS est l’interlocuteur privilégié de l’usager. Il analyse ses besoins, lui propose des prestations et des services
adaptés, assure la gestion de son dossier. Il travaille en étroite collaboration avec les professionnels de la santé, les travailleurs
sociaux et les partenaires institutionnels, en tant que gestionnaire conseil, assistant médical, ou conseiller d’action sociale.
Ses employeurs peuvent être les mutuelles, structures de soins, centres d’action sociale, services de protection de la jeunesse,
entreprises d’aide à la personne…
Lycée technique Jolimont
Lycée privé Oratoire Sainte Marie
Lycée privé Sainte Cécile
Lycée Antoine Bourdelle
Avenue de Jolimont
31079 cedex 05
50 rue Victor Hugo
32000 Auch
1 avenue du Breuil
81000 Albi
3 boulevard Edouard Herriot BP 373
82003 Montauban cedex
Tél : 05 34 25 52 55
Tél : 05 62 05 03 25
Tél : 05 63 16 46 66
Tél : 05 63 92 63 00
DUT aide et assistance au monitoring et au maintien à domicile – 2A2M
Formation pluri technologique et pluri disciplinaire en lien direct avec les professionnels du Service à la Personne. Elle répond
à un besoin émergent de la société en apportant la qualification et les compétences requises en matière de domotique et
d’environnement humain nécessaires au maintien à domicile.
Elle débouche sur un large éventail d’emplois : télé assistance, prêt, gestion et maintenance de matériel bio-médical,
organisation et management d’équipes d’intervention à domicile...
IUT Toulouse Le Mirail
1 place Georges Brassens BP 60073
31703 Blagnac cedex
Tél : 05 62 74 75 75
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Aide médico-psychologique
- goût du contact humain
- intérêt pour les problèmes que rencontrent les personnes handicapées ou dépendantes
- capacité d’écoute, patience
- intérêt pour les actes de la vie quotidienne (toilette, repas…)
- bonne santé et résistance physique
- bon équilibre psychologique
La formation
Le Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique (DEAMP)
C’est un diplôme de niveau V. Il prépare à une fonction d’accompagnement et d’aide dans la vie quotidienne auprès de personnes en situation de handicap ou dont la situation nécessite une aide au développement ou au maintien de l’autonomie sur
le plan physique, psychique ou social.
Ce diplôme est accessible par la VAE.
Durée
- De 12 à 24 mois : 495 heures d’enseignement théorique et 840 heures de formation pratique.
Conditions d’accès
Les candidats (18 ans minimum) sont soumis à des épreuves de sélection qui comprennent :
- une épreuve écrite d’admissibilité, d’une durée d’1h30 maximum : questionnaire d’actualité comportant dix questions
- une épreuve orale d’admission : entretien (20 minutes) sur la base d’un texte remis au candidat
Les candidats peuvent être dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité sous certaines conditions de diplômes.
Contenu de la formation
L’enseignement théorique comprend 6 domaines de formation : connaissance de la personne ; accompagnement éducatif et aide individualisée aux personnes dans les
actes de la vie quotidienne ; animation de la vie sociale et relationnelle ; soutien médico-psychologique ; participation à la mise en place et au suivi du projet personnalisé ;
communication professionnelle et vie institutionnelle.
Pour les candidats effectuant la totalité du parcours de formation, l’enseignement pratique se déroule sous la forme de 2 stages, d’une durée de 12 semaines chacun. Les
candidats en situation d’emploi d’aide médico-psychologique n’effectuent qu’un stage de 140 heures (4 semaines) hors structure employeur auprès d’un public différent.
Allègements de formation et de côut
Des dispenses et allègements de formation sont prévus pour les titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, du diplôme d’Etat d’Aide-soignant, du diplôme d’Etat
d’auxiliaire de puériculture, du BEP carrières sanitaires et sociales, du BEPA option service aux personnes, du CAP petite enfance, du BAPAAT (diplôme de l’animation),
du diplôme d’Etat d’assistant familial, du titre professionnel assistant de vie, du CAPA services en milieu rural.
La Région Midi Pyrénées propose des aides importantes pour les prises en charge des frais de scolarité.
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filière éducative
Les qualités et capacités liées à l’emploi
La
L’aide médico-psychologique (AMP) travaille auprès de personnes handicapées (enfants, adolescents
et adultes), âgées ou dépendantes. Il donne les soins de la vie courante (coucher, lever, toilette, habillage
et déshabillage, repas, déplacements...). Il est également chargé d’une fonction éducative : au travers
d’activités manuelles, de jeux, de promenades, il stimule les patients pour développer leurs compétences intellectuelles et motrices.
L’AMP travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire (médecin, assistant de services sociaux, éducateur spécialisé…) sous la responsabilité d’un travailleur social ou paramédical. Son rôle se situe
souvent à la frontière du médical et du social.
L’aide médico-psychologique assure régulièrement des gardes la nuit et le week-end. Il intervient partout où des personnes ont besoin d’une présence et d’un accompagnement individualisé du fait de la gravité
de leur handicap ou de leur état de dépendance : hôpitaux généraux et psychiatriques, maisons d’accueil spécialisé, instituts
médico-éducatifs, établissements et services d’aide par le travail (anciennement «centre d’aide par le travail»), maisons de retraite
médicalisées...
Lieux de formation
Institut Saint-Simon :
Institut de formation, recherche,animation, sanitaire et social IFRASS
2 bis rue Emile Pelletier BP 44777
Site de Toulouse
Avenue du Général De Croutte
31100 TOULOUSE
Tél : 05 34 63 89 00 - www.ifrass.net
Tél. : 05 61 19 09 49
Site d’Albi
Le Prestil
81990 Le Séquestre
MFREO
La
filière éducative
Tél. : 05 63 43 57 76
35 avenue de Couserans
31260 Mane
Site de Tarbes
IUT - 1 rue Lautréamont - BP 1624
65016 Tarbes
Tél : 05 61 90 50 84 - www.mfr-mane.fr
Tél. : 05 62 44 42 67
Les débouchés et les salaires
Ces professionnels peuvent travailler dans le secteur associatif, les communes et le secteur hospitalier.
Les maisons d’accueil spécialisé, les foyers d’accueil spécialisé mais aussi les unités de prise en charge des personnes atteintes
de la maladie d’Alzheimer, d’accueil de jour ou d’accueil temporaire et les établissements d’hébergement des personnes âgées
(EHPA) sont les principaux employeurs des aides médico-psychologiques.
Les nouveaux besoins, liés au vieillissement de la population et à la prise en charge de publics de plus en plus dépendants,
expliquent le recours croissant de ces professionnels dans la région.
Le salaire de départ varie selon que l’AMP travaille dans le secteur public ou privé.
Dans le premier cas, il s’élève à 1 125 euros brut par mois ; dans le second, à environ 1 374 euros. À cela s’ajoutent diverses primes
de nuit ou de week-end. En fin de carrière, le salaire d’un AMP peut atteindre 1 677 euros.
Les perspectives de carrière
Les aides médico-psychologiques peuvent entamer une autre formation du secteur social en bénéficiant d’allègements de
formation : le diplôme d’Etat de moniteur-éducateur, le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé, le diplôme d’Etat de technicien(ne)
d’intervention sociale et familiale.
Les titulaires du DEAMP bénéficient de dispenses de certains domaines de formation et d’épreuves de sélection relatifs au
diplôme d’Etat d’aide-soignant.
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Éducateur - trice de jeunes enfants
- dynamisme, sens des responsabilités
- sens de l’observation
- patience et disponibilité
- aptitudes artistiques et habileté manuelle
- bonne résistance physique et mentale face à l’agitation et au bruit
La formation
Le diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE)
C’est un diplôme de niveau III. Il est accessible par la VAE.
Durée
- Trois ans : 1500 heures d’enseignement théorique et 2100 heures de formation pratique.
Les candidats doivent être :
- Titulaires soit du baccalauréat ou d’un titre admis en dispense pour la poursuite des études dans les universités, soit du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), soit d’un diplôme
de travail social ou du secteur paramédical au moins de niveau IV, soit du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, soit du certificat d’aptitude professionnelle «petite enfance», soit
du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique ou du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale et avoir exercé pendant 3 ans dans le champ de la petite enfance, ou avoir réussi l’examen
de niveau organisé par la DRJSCS(voir paragraphe examen de niveau de la DRJSCS, page 16),
Et
Etre admis aux épreuves de sélection qui comprennent :
- une épreuve écrite d’admissibilité permettant de vérifier les capacités d’analyse, de synthèse et les aptitudes à l’expression écrite
- une épreuve orale d’admission destinée à apprécier l’aptitude et la motivation du candidat à l’exercice de la profession
La formation est basée sur le principe de l’alternance alliant séquence théorique et formation pratique (stages). La formation théorique se structure en quatre domaines
de formation : accueil et accompagnement du jeune enfant et de sa famille ; action éducative en direction du jeune enfant ; communication professionnelle ; dynamiques
institutionnelles, inter-institutionnelles et partenariales.
La formation pratique, en lien avec les enseignements théoriques, se déroule sous la forme de cinq stages d’une durée totale cumulée de 60 semaines.
Allègements de formation
Des allègements de formation peuvent être accordés aux personnes titulaires d’au moins une licence ou d’un titre équivalent, du diplôme universitaire de technologie
(DUT) mention carrières sociales, du diplôme d’Etat d’infirmier ou de puériculteur.
Des allègements sont également possibles pour les personnes titulaires d’un diplôme Bac + 2, du diplôme d’Etat de moniteur éducateur, du diplôme d’Etat de technicien
de l’intervention sociale et familiale, du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture.
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filière éducative
La
C’est un spécialiste de la petite enfance. A travers des activités ludiques et éducatives, l’éducateur
amène les jeunes enfants âgés de 0 à 7 ans à développer leurs capacités intellectuelles, affectives et
artistiques. Ainsi, il contribue à leur éveil et leur permet d’apprendre à vivre en groupe. Attentif aux
problèmes de santé ou de comportement que peuvent rencontrer les enfants, il a aussi un rôle de
prévention.
Une majorité d’éducateurs de jeunes enfants intervient en crèche ou halte garderie. Un plus petit
nombre d’entre eux travaille en foyer (auprès d’enfants séparés de leur famille), en hôpitaux (auprès
d’enfants malades), en centres spécialisés (auprès d’enfants handicapés) ou en centres de loisirs.
Tout en conservant une certaine autonomie dans l’organisation de ses activités, l’éducateur de jeunes
enfants travaille en équipe avec tous ceux qui participent au développement de ces enfants.
Le partenariat est aussi un aspect important de sa mission et il collabore souvent avec d’autres structures qui
sont concernées par la petite enfance. Le travail avec la famille est aussi très important.
Lieux de formation
IFRASS - Pôle petite enfance
Institut Saint-Simon
2 bis rue Emile Pelletier - BP 44777
31047 TOULOUSE CEDEX 1
31100 TOULOUSE
Tél. : 05 34 63 89 00 - Web : www.ifrass.net
Tél. : 05 61 19 09 49 - Web : www.institutsaintsimon.com
La
filière éducative
Les collectivités territoriales, les associations et les structures privées sont les principaux employeurs d’éducateurs de jeunes
enfants. Les besoins en emplois sont en augmentation.
Des débouchés sont possibles dans les crèches, les services de la protection maternelle et infantile (PMI), les centres de loisirs
associés à l’école et les relais d’assistantes maternelles, des postes de direction ou de co-direction dans les structures de la petite
enfance. Par ailleurs, des postes peuvent être proposés dans des établissements spécialisés : centre médico-psycho-pédagogique,
institut médico-éducatif, foyer de l’enfance, centre d’accueil de jeunes mères ou foyers maternels, etc.
Le salaire varie légèrement selon qu’il exerce dans le secteur public ou privé. De 1 400 euros brut en début de carrière, leur
rémunération mensuelle peut atteindre 2 300 euros en fin de parcours.
L’éducateur de jeunes enfants a la possibilité de préparer le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé en bénéficiant d’allègements
de formation.
Avec quelques années d’expérience et une formation complémentaire, il peut diriger une halte-garderie, une crèche, un jardin
d’enfants, un service éducatif ou un établissement.
Il peut aussi poursuivre une formation supérieure pour préparer le diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS), le certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES) ou le certificat d’aptitude aux
fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS).
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Éducateur - trice spécialisé-e
- intérêt pour les problèmes sociaux et humains
- solide équilibre personnel, affectif et émotionnel
- capacité à travailler en équipe
- sens des responsabilités, et des réalités
La formation
Le Diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES)
Le DEES est un diplôme de niveau III. Il peut être obtenu par la validation des acquis de l’expérience. Dans la région, cette
formation est aussi accessible par apprentissage.
Durée
- Trois ans : 1450 heures de formation théorique + 2100 h de formation pratique (60 semaines).
- Soit être titulaire du baccalauréat ou d’un titre équivalent, soit du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), soit d’un diplôme, certificat ou titre homologué
inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au moins de niveau IV, soit d’un diplôme d’Etat de travail social ou paramédical sanctionnant une formation
professionnelle de 2 ans, soit du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique ou diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale et avoir exercé 5 ans dans l’emploi correspondant,
soit avoir subi avec succès l’examen de niveau organisé par la DRJSCS (voir paragraphe examen de niveau de la DRJSCS, page 16),
Et
- Etre admis aux épreuves de sélection. Ces épreuves sont destinées à apprécier l’aptitude à suivre la formation, à révéler les motivations, la maturité affective, le contrôle
de soi, la capacité d’adaptation et d’analyse et l’aptitude à travailler en équipe.
L’enseignement théorique est organisé en 4 domaines de formation : l’accompagnement social et éducatif spécialisé, la conception et la conduite de projet spécialisé,
la communication professionnelle en travail social, l’implication dans les dynamiques partenariales institutionnelles et interinstitutionnelles. La formation pratique se
déroule sous forme de stages.
Des allègements de formation peuvent être accordés aux personnes titulaires d’au moins une licence ou d’un titre équivalent, d’un DUT mention carrières sociales, d’une
attestation de réussite à la formation dispensée par le centre national de formation et d’étude de la protection judiciaire de la jeunesse, du diplôme d’Etat d’infirmier ou de
puériculteur.
Des allégements de formation sont également possibles pour les personnes titulaires d’un diplôme Bac + 2, du diplôme d’Etat de moniteur-éducateur, de technicien
d’ntervention sociale et familiale, d’aide médico-psychologique ou d’auxiliaire de vie sociale avec 5 ans d’exercice.
13
filière éducative
La
Par le soutien qu’il apporte et par les projets qu’il met en place, l’éducateur spécialisé aide les
personnes en difficulté à retrouver ou préserver leur autonomie. Auprès d’enfants, d’adolescents ou
auprès d’adultes qui présentent des déficiences physiques ou psychiques, des troubles du comportement ou des difficultés d’insertion, le travail de l’éducateur consiste à favoriser leur insertion
sociale.
L’éducateur spécialisé est confronté à de multiples formes d’inadaptation : difficultés sociales,
délinquance, toxicomanie, déficiences intellectuelles, handicaps… Son rôle d’aide et de soutien
se fait en liaison avec d’autres professionnels. Les lieux et les manières d’intervenir peuvent être très
diversifiés : suivi éducatif d’adolescents, aide à la réinsertion de personnes sortant de prison, travail avec
les jeunes d’un quartier défavorisé. Il met également en place des actions de prévention.
Il est de plus en plus souvent amené à travailler dans le cadre de projets de développement local. L’éducateur spécialisé peut
travailler en internat et faire des nuits. Il peut aussi exercer en milieu ouvert, c’est à dire qu’il se déplace dans les familles ou
dans la rue afin d’intervenir auprès des jeunes tout en les laissant dans un environnement familier. Dans tous les cas, le travail
implique un engagement personnel et une grande disponibilité.
Lieux de formation
CRFMS - ERASME
1244 rue de l’occitanie
31670 LABÈGE
Tél. : 05 61 19 27 60
Institut St Simon :
IFRASS
Antenne de Toulouse
31100 TOULOUSE
Tél. : 05 61 19 09 49
Tél. : 05 34 63 89 00
accessible aussi par apprentissage
Antenne d’Albi - Prestil
81990 LE SEQUESTRE
La
filière éducative
Tél. : 05 63 43 57 76
accessible aussi par apprentissage
Les emplois d’éducateurs spécialisés progressent lentement dans la région. Le métier se caractérise de plus en plus par le
développement des fonctions de coordination ou de conduite de projet, notamment pour ceux qui interviennent dans les
services des conseils généraux ou dans le cadre de la politique de la ville.
D’une manière générale, le recrutement des éducateurs spécialisés est plus difficile que pour les autres travailleurs sociaux
de la filière éducative. Toutefois, les jeunes diplômés formés à la conduite de projet, à l’organisation et à l’encadrement d’une
équipe ou les professionnels de terrain expérimentés qui souhaitent intervenir auprès d’un public difficile constituent des
profils recherchés. Majoritairement, les éducateurs spécialisés travaillent dans le secteur privé associatif.
Les salaires diffèrent selon le secteur d’activité. Dans le public, le salaire brut atteint 1 333 euros en début de carrière et 2 315
euros en fin de carrière, primes non comprises. Dans la convention collective de l’enfance inadaptée figurent des salaires brut,
primes non comprises, de 1 505 euros en début de carrière et de 2 614 euros en fin de carrière.
Avec de l’expérience professionnelle et une formation complémentaire, l’éducateur spécialisé peut exercer des fonctions de
chef de service ou de directeur d’établissements sociaux.
Autre possibilité, poursuivre une formation supérieure en vue de préparer le diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS), le
certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES) ou le certificat
d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’Intervention sociale (CAFERUIS).
Une formation particulière lui permet d’exercer comme médiateur familial, délégué à la tutelle ou conseiller conjugal et familial.
14
Éducateur - trice technique spécialisé-e
- intérêt pour le travail en équipe
- être compétent dans un métier précis
- intérêt et capacité pour la transmission des savoirs
La formation
Le Diplôme d’Etat d’Educateur Technique Spécialisé (DEETS)
C’est un diplôme de niveau III. Il prépare le futur professionnel à intervenir auprès des personnes présentant un handicap ou
des difficultés d’ordre social ou économique. Il est accessible par la VAE.
Durée
La formation se déroule sur 3 ans et comporte 1200 heures d’enseignement théorique et 15 mois de stage pratique.
- soit être titulaire d’un diplôme, certificat ou titre professionnel de niveau IV homologué ou enregistré au RNCP, sans condition d’expérience professionnelle préalable
- soit posséder un diplôme, certificat ou titre de niveau V homologué ou inscrit au RNCP et justifier de trois années d’expérience professionnelle, et en situation d’emploi de
moniteur d’atelier ou d’éducateur technique spécialisé.
- et être admis aux épreuves de sélection permettant d’apprécier les connaissances professionnelles et les aptitudes à la fonction éducative auprès des personnes en
situation d’exclusion ou handicapées.
Les enseignements théoriques sont répartis en 7 unités de formation : pédagogie générale et relations humaines ; approche des handicaps et des inadaptations ; éducation technique, pédagogie adaptée et formation professionnelle ; vie collective, partenariat ; organisation de l’atelier ou du lieu de travail et gestion de la production ; droit,
économie et société ; approfondissement.
La formation pratique comprend un stage long en situation professionnelle de 9 mois et 2 stages de découverte d’au moins 2 mois chacun. Les stages doivent être
effectués dans au moins 2 établissements distincts accueillant les publics présentant un handicap ou des difficultés d’ordre social ou économique de nature différente.
Des allègements de formation peuvent être accordés aux personnes titulaires d’un diplôme de niveau III du travail social ; aux titulaires d’une licence ou d’un titre admis
en équivalence par l’enseignement supérieur, d’un titre supérieur ou d’un diplôme de niveau I ou II ; aux titulaires du diplôme d’instituteur ou du diplôme d’études supérieures d’instituteur ; aux titulaires du certificat de cadre infirmier de secteur psychiatrique, aux titulaires du certificat d’aptitude à l’éducation des enfants et adolescents
déficients ou inadaptés ; aux titulaires du certificat d’aptitude aux actions pédagogiques spécialisées d’adaptation et d’intégration scolaires ; aux candidats disposant
d’une attestation de réussite à la formation dispensée par le Centre National de Formation et d’Etudes de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ; aux candidats ayant suivi
une formation complète d’éducateur technique spécialisé sans avoir pu se présenter trois fois dans les délais impartis aux épreuves du diplôme.
Les personnes titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique sanctionnant au moins 2 années d’études après le baccalauréat ou du diplôme d’infirmier
psychiatrique peuvent aussi bénéficier d’allégement de formation.
Lieu de formation
Institut St Simon - Avenue du Général De Croutte - 31100 TOULOUSE - Tél. : 05 61 19 09 49
15
filière éducative
La
A la fois éducateur et spécialiste d’un domaine technique (mécanique, menuiserie, peinture,
horticulture, maçonnerie, couture...), l’éducateur technique spécialisé à pour rôle de favoriser
l’épanouissement, l’autonomie et l’insertion socioprofessionnelle de personnes en situation
d’exclusion ou handicapées. La prise en charge éducative des personnes dont il s’occupe s’effectue
à travers l’encadrement d’une activité technique (par exemple la mécanique).
Par des attitudes éducatives et thérapeutiques appropriées, par une pédagogie adaptée à l’initiation
gestuelle, au préapprentissage et à l’apprentissage, il contribue à restructurer la personnalité de la
personne handicapée. Il l’aide aussi à rétablir une communication avec autrui et à s’insérer dans un
milieu professionnel.
Les emplois d’éducateur technique spécialisé stagnent actuellement dans la région. Néanmoins, des départs à la retraite pourraient
être importants dans les années à venir.
Les lieux d’exercice du métier d’éducateur technique spécialisé sont diversifiés : les établissements et services d’aide par le travail
(anciennement centre d’aide par le travail), les ateliers protégés, les centres de rééducation, les hôpitaux, les entreprises d’insertion, les
centres d’adaptation à la vie active. Ce sont essentiellement les associations et le secteur hospitalier qui recrutent ces éducateurs.
La
filière éducative
Les salaires bruts dans la fonction publique (primes non comprises) varient de 1 358 euros en début de carrière à 2 268 euros en fin de
carrière. De 1529 euros à 2685 euros dans le secteur privé.
Avec quelques années d’expérience et une formation complémentaire, l’éducateur technique spécialisé peut assurer la
responsabilité d’un service ou diriger un établissement.
Il peut également poursuivre une formation supérieure en vue de préparer le diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS), le
certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES), ou le certificat
d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS).
L’examen de niveau de la DRJSCS
L’examen de niveau pour les formations d’assistant de service social, d’éducateur de jeunes enfants et d’éducateur
spécialisé est organisé par la DRJSCS. Il permet d’évaluer le niveau de formation générale des candidats non bacheliers qui désirent accéder aux
épreuves d’admission dans un des centres de formation. Les candidats ayant passé avec succès les épreuves de l’examen reçoivent une attestation
de réussite d’une validité permanente et nationale, délivrée par le directeur régional des affaires sanitaires et sociales au nom du préfet de Région.
Inscriptions (se renseigner dès septembre) :
Pour les professions sociales :DRJSCS 5 rue du pont montaudran Toulouse 05 34 41 73 00
Préparation à l’examen de niveau par l’enseignement à distance - CNED
BP 60200 - 86980 CHASSENEUIL CEDEX - Tél. : 05 49 49 94 94 - www.cned.fr
CNESS - 1 cité Bergère - 75009 PARIS - Tél. : 01 53 34 14 73 - www.aforts.com
L’inscription se prend une année avant la date d’entrée en formation, généralement avant début octobre. Le dépôt des dossiers se fait à la DRJSCS. La date
des épreuves est fixée par la DRJSCS. Celles-ci débutent généralement en décembre.
- Soit être âgé de 20 ans à la date de la clôture des inscriptions à l’examen et justifier à la même date de 24 mois d’activité professionnelle effective ayant donné lieu à
cotisation à la Sécurité Sociale
- Soit être âgé de 24 ans au moins à la date de clôture des inscriptions à l’examen
- Soit justifier d’un diplôme étranger non homologué habilitant à exercer la profession d’assistant de service social dans le pays où il a été délivré
Sont assimilés de plein droit à une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale et pour la durée correspondante :
- le service national
- toute période consacrée à l’éducation d’un enfant
- l’inscription à l’Agence Nationale pour l’Emploi
- la participation à un dispositif de formation professionnelle
Epreuves de l’examen de niveau
- Rédaction en 3 heures d’un exposé sur une question d’ordre général (coefficient 2)
- Etude en 4 heures d’un texte argumentatif (coefficient 2)
- Questionnaire d’1h30 portant sur des thèmes liés à l’actualité économique, politique, sociale et culturelle (coefficient 1).
16
Moniteur - trice / éducateur - trice
- équilibre personnel, affectif et émotionnel
- sens et goût du contact, de l’écoute, et intérêt pour les problèmes humains et sociaux
- sens des réalités et de l’organisation, goût pour le travail en équipe
La formation
Le Diplôme d’Etat de Moniteur Educateur (DEME)
C’est un diplôme de niveau IV. Il peut être obtenu par la VAE.
Durée
- Deux ans : 950 heures de cours théorique + 980 h de formation pratique (28 semaines de stage).
Aucun diplôme n’est exigé. Chaque établissement de formation organise des épreuves de sélection comprenant :
- une épreuve écrite destinée à apprécier le niveau de formation générale du candidat
- des épreuves orales permettant d’apprécier les motivations, la maturité, le contrôle de soi, les capacités d’adaptation et d’organisation, ainsi que l’aptitude à travailler
en équipe.
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité les candidats titulaires d’un diplôme, certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire national des certifications
professionnelles au moins au niveau IV, du baccalauréat, du diplôme d’Etat de technicien d’intervention sociale et familiale, d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant familial,
d’aide médico-psychologique, du BEATEP spécialité activité sociale et vie locale ou BPJEPS animation sociale ou de la mention complémentaire «aide à domicile».
L’enseignement théorique se structure en 4 domaines de formation : l’accompagnement social et éducatif spécialisé, la participation à l’élaboration et à la conduite
de projet éducatif spécialisé, le travail en équipe pluriprofessionnelle et l’implication dans les dynamiques institutionnelles. La formation participe à l’acquisition des
compétences dans chacun des domaines de formation et se déroule sur une période de 28 semaines.
Des allègements de formation peuvent être accordés aux personnes titulaires du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique, de technicien de l’intervention sociale
et familiale, d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant familial, du brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire ou BPJEPS animation sociale, de la mention
complémentaire «aide à domicile», du baccalauréat professionnel «services de proximité et vie locale» ou «services en milieu rural»
Des allègements de formation théorique ou de stages complémentaires peuvent être accordés aux candidats titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
17
filière éducative
La
Répondre à différents problèmes d’inadaptation ou de dépendance liés à l’isolement, à l’exclusion
sociale, à la précarité ou à la vieillesse. Telle est la mission du moniteur-éducateur qui apporte
assistance aux personnes dépendantes dans les actes élémentaires de la vie quotidienne.
Auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en difficulté, de personnes âgées en situation de
dépendance, ce professionnel apporte soutien et attention.
Le moniteur-éducateur s’occupe de personnes qui rencontrent des handicaps moteurs, mentaux
ou sensoriels, des difficultés sociales ou qui sont atteints de troubles du comportement. Attentif à
leur épanouis sement, le moniteur-éducateur amène les personnes dont il s’occupe à développer leurs
capacités d’adaptation et les aide à accomplir les gestes de la vie quotidienne. Son action s’insère dans
un travail d’équipe, et complète celle des éducateurs spécialisés.
En principe, le rôle du moniteur-éducateur est bien défini. Dans la pratique, il assume souvent des responsabilités identiques
à celles de l’éducateur spécialisé mais contrairement à lui, le moniteur éducateur exerce rarement en milieu ouvert (en
dehors des établissements spécialisés).
Lieux de formation
IFRASS
CRFMS - ERASME
1244 rue de l’occitanie
31670 LABEGE
Tél. : 05 34 63 89 00
Tél. : 05 61 19 27 60
La
filière éducative
Le marché du travail se caractérise actuellement par un recrutement favorable de ces professionnels. Les moniteurs éducateurs
exercent surtout leur activité dans les établissements et services tels que les internats, foyers, externats, établissements
et services d’aide par le travail (anciennement centre d’aide par le travail), maisons d’accueil spécialisé, instituts médico-éducatifs. La
majorité d’entre eux travaillent dans le secteur privé ou associatif.
Les salaires des moniteurs dans la fonction publique vont de 1 220 euros brut par mois en début de carrière à 2 006 euros
en fin de parcours, hors primes. Les salaires fixés par la convention collective de l’enfance inadaptée sont respectivement de
1 460 euros et 2 307 euros, également hors primes.
Les moniteurs éducateurs peuvent entamer une autre formation du secteur social en bénéficiant d’allègements de formation : le
diplôme d’Etat d’Educateur Spécialisé (DEES), le diplôme d’Etat de Technicien de l’Intervention Sociale et Familiale (DETISF),
le Diplôme d’Etat d’Educateur Technique Spécialisé (DEETS), le diplôme d’Etat de la jeunesse de l’éducation populaire et du
sport (DEJEPS).
18
Assistant-e de service social
- bonne résistance physique, maturité et équilibre psychologique,
- bonne culture générale,
- intérêt pour les problèmes humains et sociaux,
- intérêt pour les tâches administratives,
- aptitudes à la communication, au travail en équipe, disponibilité.
La formation
Le diplôme d’Etat d’assistant(e) de service social (DEASS)
Le DEASS est un diplôme de niveau III. Ce diplôme peut être obtenu par la validation des acquis de l’expérience.
Durée
La formation préparant au diplôme d’Etat d’assistant de service social est dispensée, de manière continue ou discontinue, en 3 ans, soit 3 530 heures (1 740 heures de
formation théorique et 1 790 heures de formation pratique).
- Etre titulaire soit du baccalauréat, soit du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), soit de l’un des titres ou diplômes admis pour poursuivre des études dans
les universités, soit d’un diplôme du secteur paramédical ou social à un niveau au moins égal au niveau IV, soit passer avec succès l’examen de niveau organisé par la
direction régionale des affaires sanitaires et sociales (voir paragraphe examen de niveau de la DRJSCS, page 16).
- Et être admis aux épreuves de sélection qui comprennent :
- une épreuve écrite d’admissibilité qui vérifie les capacités d’analyse et de synthèse des candidats
- deux épreuves d’admission (épreuves orales) qui apprécient l’aptitude et la motivation des futurs élèves à l’exercice de la profession.
La formation théorique est constituée d’une unité de formation principale (théorie et pratique de l’intervention en service social) et de 7 unités de formation : philosophie de l’action, éthique ; droit ; législation et politiques sociales ; sociologie, anthropologie, ethnologie ; psychologie, sciences de l’éducation, sciences de l’information,
communication ; économie, démographie ; santé.
Les candidats titulaires d’un diplôme en travail social de niveau III bénéficient d’allègement de formation. Les candidats justifiant d’un diplôme, certificat ou titre de niveau
au moins égal au niveau III, homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, peuvent bénéficier, sur leur demande, d’allègements
d’unités de formation.
Les emplois d’assistant de service social sont en augmentation depuis quelques années. Cette évolution s’explique par les besoins importants dans le domaine de l’aide
apportée aux familles. Il est recherché une plus grande polyvalence chez les assistant(e)s de service social. Ces professionnels doivent être capables d’intervenir dans
le cadre de mesures sociales ou de protection juridique. La moitié travaille dans les conseils généraux. L’autre moitié dans les établissements scolaires, les hôpitaux, les
prisons, les caisses d’allocation familiale.
Le salaire brut mensuel hors primes d’un ASS se situe, dans le secteur public, aux environs de 1 333 euros en début de carrière (1 505 euros dans le privé) et de 2 315
euros en fin de carrière (2 614 euros dans le privé).
Après 3 ans de pratique professionnelle, il est possible de préparer le diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS) pour encadrer des équipes et gérer des services sociaux.
Trois années d’encadrement sont nécessaires pour se présenter au certificat d’aptitude à la fonction de directeur d’établissement social (CAFDES) ou au certificat d’aptitude
aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS) qui mènent à des postes de direction.
19
filière sociale
La
L’assistant de service social aide les individus, les familles, à faire face aux problèmes qu’ils
rencontrent dans leur vie quotidienne (travail, maladie, logement, budget...). Il en recherche les
causes, établit un bilan et propose des solutions pour y remédier. Il informe les personnes en
difficulté sur leurs droits, les oriente vers les services compétents et les accompagne dans leurs
démarches. Il les aide à développer leur autonomie et leur participation active à la vie sociale.
L’assistant social peut aussi être amené à encadrer des groupes de professionnels et de bénévoles,
à participer au développement social de quartiers ou de collectivités, à jouer un rôle de médiation.
Pour cela, l’assistant de service social est appelé à se déplacer souvent. Il entretient tout un réseau
de relations avec d’autres travailleurs sociaux, des magistrats, des médecins, de nombreux services
administratifs, et éventuellement des chefs d’entreprises ou des élus... Son activité revêt des aspects
différents selon le milieu où il exerce : administrations de l’action sanitaire et sociale (plus d’un tiers), prisons,
associations, hôpitaux, entreprises...
La
filière sociale
Conseiller-e en économie sociale et familiale
Le conseiller en économie sociale et familiale (ESF) aide les individus, les familles et les groupes à
résoudre leurs problèmes de vie quotidienne par l’information, le conseil et l’organisation de formation.
Par son action, il contribue à la prévention de l’exclusion sociale. Ses domaines d’intervention
concernent la vie sociale et collective, la vie familiale, la santé et l’hygiène, la consommation. Ses
compétences techniques et pratiques l’amènent à jouer un rôle de plus en plus important dans
le champ de l’insertion socioprofessionnelle. Le conseiller en ESF travaille en collaboration avec
les autres travailleurs sociaux. Le conseiller en économie sociale et familiale a une grande liberté
dans l’organisation de son travail. Ses interventions fréquentes en soirée et le week-end entraînent
cependant des horaires irréguliers.
- sens des contacts humains et de l’écoute, disponibilité,
- capacités d’adaptation et d’ouverture d’esprit,
- intérêt pour les problèmes économiques et sociaux, pour les aspects techniques et pratiques de la vie quotidienne.
Les formations
La formation de ce professionnel se fait en deux temps. Il lui faut d’abord préparer le BTS, puis suivre une année d’études spécialisées en économie sociale et familiale.
Le BTS Economie sociale et familiale (ESF)
Le BTS ESF est un diplôme de niveau III délivré par le Ministère de l’Education nationale. Ce diplôme est accessible par la validation des acquis d’expérience (VAE). Il peut aussi se préparer par apprentissage.
Durée
- Deux ans dont 8 semaines de stage.
- Etre titulaire du baccalauréat de préférence sciences et technologie de la santé et du social (ST2S, ex SMS) ou justifier au 1er octobre de l’année de l’examen de 3 ans
d’activités professionnelles dans une profession ayant trait à l’économie sociale et familiale.
- Elle est composée de cours de cadre politique et juridique de l’action sociale et de la vie quotidienne, d’économie et gestion, de sciences humaines (psychologie et sociologie),
de méthodologie du travail social, de physique - chimie, de biologie appliquée à la santé, d’alimentation théorique et pratique, de sciences et technologies de l’habitat et de
l’environnement, d’habillement - ameublement, d’arts appliqués, d’actions professionnelles, de langue vivante étrangère.
Lieux de formation
Lycée Marie Curie
4 rue Georges Ledormeur BP 9301
65930 TARBES CEDEX 9
Tél. : 05 62 44 56 56
Institut Limayrac
(établissement privé sous contrat)
50 rue de Limayrac BP 5204
Tél. : 05 61 36 08 08
20
CFA privé régional des Maisons Familiales
et Rurales
823 avenue de la Fédarié
81600 BRENS
- Tél. : 05 63 57 05 15
Le Diplôme de Conseiller en économie sociale et familiale
Durée
Une année au cours de laquelle les enseignements de BTS sont approfondis. L’enseignement théorique est d’une durée de 480 h et la formation pratique est de 360 h
(stages).
Etre titulaire du BTS Economie Sociale et Familiale, ou du DUT Carrières sociales, ou des DE d’Assistant de service social, d’Educateur spécialisé, d’Educateur technique
spécialisé, d’Educateur de Jeunes enfants – ou candidats ayant une validation partielle du DE CESF par la VAE.
Lycée Marie Curie
Institut Limayrac
4 rue Georges Ledormeur BP 9301
65930 TARBES CEDEX 9
(établissement privé sous contrat)
50 rue de Limayrac BP 5204
Tél. : 05 62 44 56 56
Tél. : 05 61 36 08 08
CFA privé régional des Maisons Familiales
et Rurales
823 avenue de la Fédarié
81600 BRENS
Tél. : 05 63 57 05 15
Le conseiller peut travailler dans les organismes sociaux ou éducatifs, les services sociaux du secteur public ou privé, les
établissements collectifs (hôpital, maison de retraite).
Les conditions d’insertion sont assez difficiles actuellement. Suite aux vieillissements de la population et à la future réforme
des tutelles, les besoins en emplois pourraient être plus importants.
Dans le secteur public, le salaire brut est de 1 333 euros en début de carrière et de 2 315 euros en fin de carrière. Dans les caisses
d’allocations familiales, il se situe entre 1 823 euros et 2 705 euros. Dans le secteur privé, les rémunérations sont très variables.
Après 3 ans de pratique professionnelle, les travailleurs sociaux de niveau bac + 2 peuvent également préparer le diplôme
d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS) pour encadrer des équipes et gérer des services sociaux. Trois années d’encadrement sont
nécessaires pour se présenter au certificat d’aptitude à la fonction de directeur d’établissement social (CAFDES) ou au certificat
d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS).
Les conseiller(e)s en économie sociale et familiale peuvent suivre une formation particulière leur permettant d’exercer comme
médiateur familial, délégué à la tutelle, ou encore conseiller conjugal et familial. Quelques-uns s’orientent également vers
l’enseignement en préparant des concours de l’Education nationale.
21
filière sociale
Lieux de formation
La
Le programme est consacré à la sociologie, psychologie et pédagogie, économie, action sociale et institutions, économie sociale et familiale appliquée aux situations de
la vie quotidienne, modes d’intervention du conseiller en économie sociale et familiale.
Conseiller-ère conjugal-e et familial-e
(profession non intégrée dans le schéma régional des formations sanitaires et sociales)
La
filière sociale
Le conseiller conjugal et familial reçoit des personnes et des couples, parfois des familles qui
souhaitent être aidés dans leur vie personnelle, leur vie de couple ou leur vie familiale.
Attentif aux difficultés exprimées, le conseiller conjugal accueille, écoute, informe et aide à la
réflexion.
Il guide les personnes vers la découverte de leurs propres solutions.
De l’écoute, une absence de jugement, un sens relationnel important mais aussi une certaine maturité de caractère : ce travail oblige à entendre des choses difficiles. Le
conseiller conjugal et familial est tenu au secret professionnel.
La formation
L’attestation de qualification au conseil conjugal et familial
Obligatoire pour exercer le métier.
Durée
- Elle comprend 400 h de cours théoriques et 2 stages de 40 h.
- Etre titulaire d’un diplôme d’Etat professionnel ou universitaire dans le domaine médical, paramédical, social, éducatif, juridique, psychologique ou d’animation.
Les candidats sont ensuite sélectionnés après un entretien de motivation et d’évaluation des aptitudes.
- C’est une formation à l’écoute et à l’accompagnement. Elle concerne les dimensions personnelles et surtout interpersonnelles. Elle est pluridisciplinaire : communication,
sexologie, droit matrimonial et familial, santé,...
Lieux de formation
Association «couples et familles»
2 rue St Jean - 31000 TOULOUSE
Tél. : 05 61 14 24 99
Les débouchés
Ce professionnel exerce dans les centres de planification familiale, de consultation conjugale, les hôpitaux (maternité), les centres
sociaux, les services de PMI. Il peut exercer aussi en libéral.
22
Médiateur - trice familial-e
Le médiateur familial intervient auprès des personnes qui rencontrent
une situation de rupture ou de séparation.
Il favorise la reconstruction des liens familiaux et aide à la recherche
de solutions qui répondent aux besoins de chacun des membres de
la famille.
La
Le médiateur familial doit être neutre.
Il doit respecter le principe de confidentialité. Il ne peut témoigner en justice et ne transmet aucun rapport au juge, ni à qui
que ce soit.
L’impartialité fait également partie de ses qualités.
La formation
Le diplôme d’État de médiateur familial
Un diplôme d’Etat de niveau II a été créé pour exercer cette profession. En région Midi-Pyrénées, le diplôme d’Etat de médiateur
familial peut être obtenu par la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Durée
- La formation dure 3 ans maximum : 560 heures dont 70 heures de stages.
- Il faut justifier d’un diplôme national de niveau III dans le secteur social ou de la santé, ou d’un diplôme national de niveau II dans les secteurs juridique, sociologique
ou psychologique, ou être titulaire d’un diplôme national de niveau III, et avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 années dans le domaine social, sanitaire,
éducatif, juridique.
Le candidat doit ensuite satisfaire aux épreuves d’admission.
La formation théorique comprend 5 unités de formation qui portent sur : le processus de médiation et l’intégration des techniques de médiation, le droit, la psychologie,
la sociologie et la méthodologie d’élaboration du mémoire.
Lieux de formation
Institut régional de Formation Sanitaire et Sociale
Institut St Simon
Institut d’Etudes de la Famille
La formation théorique comprend 5 unités de formation qui portent sur : le processus de médiation et l’intégration des techniques de médiation, le droit, la psychologie,
Croix Rouge Française
Avenue du général De Croutte
la sociologie et la méthodologie d’élaboration du mémoire.
71 chemin des Capelles
31100 TOULOUSE
31300
LieuxTOULOUSE
de formation
- Tél. : 05 61 31 56 34
- www.irfss.croix-rouge.fr
28 rue de la pomme
31000 TOULOUSE
- Tél. : 05 61 19 09 49
- Tél. : 05 61 52 31 34
- www.irfces.com
- www.institut-famille.com
Les débouchés
Le médiateur familial exerce dans des structures diverses : associations à caractère social ou familial, services publiques (CAF...).
Il peut aussi travailler en libéral.
23
filière sociale
Capacités et qualités liées à l’emploi
La
filière animation
Animateur - trice socio-culturel-le
Étymologiquement, animateur signifie celui qui amène à la vie . Et c’est bien la fonction première de
l’animateur que de donner vie à des projets afin de favoriser l’épanouissement des enfants, adolescents,
adultes ou personnes âgées auprès desquels il travaille. Il intervient au sein de groupes, tout en
prenant en considération les potentialités de chacun, par le biais d’activités sportives, culturelles,
sociales, artistiques ou récréatives (ateliers de théâtre, rencontres-débats...). Il peut aussi sensibiliser
son public aux questions relatives à l’urbanisme et à l’environnement. L’animateur de quartier, quant
à lui, organise des réunions avec les habitants : il les informe sur les mesures sociales, participe à
des actions d’alphabétisation, conseille les personnes en difficulté et les dirige vers d’autres travailleurs
sociaux. Son objectif est double : en mobilisant les individus autour d’une activité, il les responsabilise
et les incite à devenir autonomes d’une part, il développe les échanges et retisse les liens de la communauté
d’autre part. En cela, l’animateur est un acteur du développement et de la cohésion sociale.
- goût du contact
- esprit créatif, imaginatif
- sens des responsabilités, de l’organisation, prise d’initiatives
- compétences artistiques, culturelles ou sportives
Les formations
1 – Les formations assurées par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) carrières sociales, option animation sociale et socioculturelle
La licence Pro Intervention sociale – animation (1 an) peut faire suite au DUT
Le DUT est un diplôme de niveau III. Il est accessible par la VAE.
Durée
- Il se prépare en deux ans dans un Institut Universitaire de Technologie (IUT) rattaché à une université.
- La formation est ouverte aux titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre admis en équivalence. L’entrée se fait sur sélection : examen du dossier scolaire, entretien de
motivation, tests. Le BAFA est fortement recommandé.
- La formation est répartie sur 4 semestres. Les étudiants sont inscrits sous le régime du contrôle continu.
- L’enseignement prépare les étudiants aux fonctions de technicien supérieur du travail social tout en leur offrant la possibilité de poursuivre leurs études vers une licence
professionnelle ou un cycle universitaire suivant leur projet personnel élaboré dés la première année de formation.
La formation est basée sur un enseignement modulaire qui comprend un cœur de compétences et des modules complémentaires conformément au projet personnel
de l’étudiant.
Lieu de formation
IUT de Figeac
Université Toulouse II le Mirail (pour la licence pro)
Avenue de Nayrac - 46100 FIGEAC
5 allée Antonio Machado - 31058 Toulouse cedex 9
Tél. : 05 65 50 30 60
Tél. : 05 65 50 46 28
2 – Les formations assurées par le Ministère de la Santé, de la jeunesse et des sports
Avant d’envisager une formation professionnelle, l’obtention d’un diplôme à finalité non professionnelle tel que le Brevet d’Aptitude à l’Animation Socio-Educative (BASE), le
Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animation (BAFA) ou le Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur (BAFD) est fortement recommandée (se renseigner auprès de la DDJS).
Les formations professionnelles
Le Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien (BAPAAT)
Diplôme homologué au niveau V, le BAPAAT représente le premier niveau de qualification pour l’animation et l’encadrement des activités sportives et culturelles. Il est
accessible par la VAE.
Durée
- 1500 à 2000 heures d’enseignements généraux, technologiques et professionnels.
24
- Il faut être âgé de 16 ans minimum. Il n’y a pas de condition préalable de diplôme, mais un bon niveau de pratique personnelle est nécessaire.
- Elle se déroule en alternance, entre le centre de formation et le lieu d’activité professionnelle.
- Trois options sont proposées : loisirs du jeune et de l’enfant, loisirs tout public dans les sites et structures d’accueil collectives ou loisirs de pleine nature. La formation
comprend des cours sur la sécurité, l’hygiène, la santé, la réglementation…
Lieux de formation
Le BPJEPS remplace le BEATEP. Ce diplôme de niveau IV prépare aux métiers d’animateur. La spécialité « animation culturelle » s’oriente vers la conception des projets
d’animation culturelle, la conduite d’actions d’animation, l’accompagnement culturel…
Il peut être obtenu par la VAE.
Durée
- 600 h de formations théoriques et 600 h de formations pratiques.
- Le candidat doit constituer un dossier comportant : un récapitulatif de ses expériences bénévoles et /ou professionnelles en matière d’animation, un descriptif de sa
pratique personnelle dans un support technique d’activité culturelle et une lettre présentant ses motivations pour le métier d’animateur culturel.
Ce dossier sera présenté à l’occasion d’un entretien mis en place par l’organisme de formation.
Elle comprend 10 unités capitalisables : la communication dans les situations de la vie professionnelle, la prise en compte des publics pour préparer une action éducative,
la préparation d’un projet et son évolution, le fonctionnement de la structure et la gestion de l’activité, la préparation d’une action d’animation culturelle, l’encadrement
d’un groupe, la conduite d’une action d’animation culturelle, la mobilisation des connaissances et la maîtrise des outils nécessaires à la mise en œuvre d’une action
d’animation culturelle et l’adaptation à l’emploi.
Lieux de formation
Se renseigner auprès des Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports (DDJS) ou sur internet :
www.drdjs-midi-pyrenees.jeunesse-sports.gouv.fr
Le Brevet Professionnel de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS) spécialité «animation sociale»
La spécialité « animation sociale » s’oriente vers la conception d’un projet d’animation sociale et le fonctionnement de la structure, l’encadrement des activités d’animation
sociale et la prise en compte de tout type de public dans une pratique d’animation sociale.
Il est accessible par la VAE.
Durée
- 600 h de formations théoriques et 600 h de formations pratiques.
- Le candidat à l’entrée en formation doit posséder une expérience d’une durée au moins égale à 6 mois dans le domaine de l’animation à l’exception des personnes titulaires
du brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEP), du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), d’aide-soignant (DEAS),
d’aide médico-psychologique (DEAMP), du CAP «petite enfance», du BEP carrières sanitaires et sociales (CSS) ou du BEPA «services aux personnes».
Le candidat doit constituer un dossier comportant : un récapitulatif de ses expériences bénévoles et /ou professionnelles en matière d’animation et une lettre présentant ses
motivations pour le métier d’animateur social.
Ce dossier sera présenté à l’occasion d’un entretien mis en place par l’organisme de formation.
Elle comprend 10 unités capitalisables : la communication dans les situations de la vie professionnelle, la prise en compte des publics pour préparer une action éducative,
la préparation d’un projet et son évolution, le fonctionnement de la structure et la gestion de l’activité, la préparation d’une action d’animation, l’encadrement d’un groupe,
la conduite d’une action d’animation, la mobilisation des connaissances et la maîtrise des outils nécessaires à la mise en œuvre d’une action d’animation visant l’expression
et le développement de la relation sociale, l’insertion sociale ou le maintien de l’autonomie de la personne et l’adaptation à l’emploi.
Lieux de formation
25
filière animation
Le Brevet Professionnel de l’Education populaire et du Sport (BPJEPS) spécialité «animation culturelle»
La
www.drdjs-midi-pyrenees.jeunesse-sports.gouv.fr.
Les animateurs se retrouvent souvent dans une situation de travail précaire, à temps partiel la plupart du temps. L’embauche
dans les secteurs associatifs et touristiques se fait d’une manière saisonnière. La fonction publique offre des emplois plus stables.
En règle générale, les animateurs cumulent plusieurs activités. Dans la région, même si les besoins sont très forts notamment
dans le secteur des personnes âgées, le recrutement reste difficile.
Selon le type d’emploi, les salaires oscillent entre 1 329 et 1 505 euros en début de carrière et entre 2 219 et 2 614 euros en fin
de carrière.
La
filière animation
L’animateur a la possibilité d’évoluer vers des fonctions d’encadrement, de coordination et de direction. En région Midi-Pyrénées,
plusieurs formations existent et préparent à des métiers tels que responsable de secteur ou de service, adjoint de direction,
animateur coordonnateur et directeur.
Le Diplôme d’Etudes Universitaires Scientifiques et Techniques «médiations sociales et documentaires» (DEUST)
Le DEUST est un diplôme de niveau III. Il se destine à tous les étudiants qui souhaitent acquérir une double formation (universitaire et professionnelle). Ce diplôme
prépare à des métiers d’animation à responsabilité d’encadrement dans le secteur privé et public. Il s’agit par exemple de professions telles que responsable de secteur
ou de service, adjoint de direction dans une maison de jeunesse, dans un centre social, responsable de structure d’animation de type centre de loisirs sans hébergements
(CLSH), centre de loisirs associé aux écoles (CLAE), maison de quartier, responsable d’animation dans des établissements du secteur sanitaire et social. Il peut aussi préparer
au métier d’animateur dans des associations d’insertion.
- Le DEUST est organisé en unités d’enseignement  (21 UE) : champs de l’animation, médiation, méthodologie, cadres juridiques, pratiques de l’animation, techniques de
l’animation, gestion, comptabilité, législation, connaissance des institutions, développement de projet…
Lieu de formation
Université Toulouse 2 - Le Mirail
Département des Sciences de l’Education et de la Formation
5 allée Antonio Machado
Tél. : 05 61 50 46 28
Le Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport spécialité «animation socio-éducative ou culturelle», mention «développement de projets, territoires et réseaux» (DEJEPS)
Le DEJEPS est un diplôme d’Etat homologué au niveau III. Il remplace le DEFA. Ce diplôme prépare à des fonctions d’expertise technique et de direction dans les domaines
d’activités physiques, sportives, socio-éducatives ou culturelles. L’animateur coordonnateur exerce son activité d’encadrement auprès des publics spécifiques (par exemple,
il peut accompagner des personnes dans la conduite de leurs projets). Il encadre aussi des activités de perfectionnement et de formation (par exemple, actions
de formation, de tutorat).
- Elle est composée de 4 unités capitalisables : la conception d’un projet d’action, la coordination dans la mise en œuvre d’un projet d’action, la conduite des démarches
pédagogiques dans une perspective socio-éducative et l’animation dans le champs d’activité.
Lieux de formation
Se renseigner auprès des Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports (DDJS) ou sur Internet :
Le Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport spécialité
«animation socio-éducative ou culturelle», mention «direction de structure et de projet» (DESJEPS)
Il remplace le diplôme d’Etat de directeur de projet d’animation et de développement (DEDPAD).
Le DESJEPS est un diplôme d’Etat homologué au niveau II. Il prépare à des fonctions d’expertise technique et de direction dans les domaines d’activités physiques, sportives,
socio-éducatives ou culturelles.
Le directeur encadre les animateurs qui s’occupent de la formation de formateurs. Il encadre des activités de formation (par exemple, il organise et coordonne la mise
en œuvre d’actions de formation de formateurs). Puis, il conçoit le projet de la structure dont il s’occupe et la dirige.
- La formation comprend 4 unités capitalisables : la construction de la stratégie d’une organisation du secteur, la gestion des ressources humaines et financières de
l’organisation du secteur, la direction d’un projet de développement et l’organisation de la sécurité dans le champs d’activité.
Lieux de formation
Se renseigner auprès des Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports (DDJS) ou sur Internet : www.drdjs-midi-pyrenees.jeunesse-sports.gouv.fr
26
La
Assistant-e familial-e
La formation
Le diplôme d’Etat d’assistant familial (DEAF)
C’est un Diplôme de niveau V. En région Midi-Pyrénées, il n’est pas accessible par la VAE. Toutefois, ce diplôme est ouvert à la
VAE dans d’autres régions.
Un agrément est nécessaire pour exercer la profession d’assistant familial.
- Avant de s’engager à la formation du diplôme d’Etat, l’assistant familial doit suivre un stage préparatoire de 60 heures dans les deux mois qui précédent l’accueil du
premier enfant.
- Il reçoit ensuite une formation spécifique en cours d’emploi : il bénéficie, dans un délai de 3 ans après son premier contrat de travail, d’une formation en alternance de
240 heures (18 à 24 mois).
La formation comprend 3 domaines de compétences : accueil et intégration de l’enfant ou de l’adolescent dans sa famille d’accueil (140h) ; accompagnement éducatif
(60h) ; communication professionnelle (40h).
Sont dispensés de suivre cette formation, les titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, d’éducateur de jeunes enfants, d’éducateur spécialisé, de puériculteur.
Lieu de la formation
IRFSS Croix Rouge
Centre de formation de l’Essor
Le Prestil
81990 LE SEQUESTRE
1 bis rue Lavazière
81000 ALBI
1 rue Lautréamont – BP 1624
65016 TARBES
36 rue des canaris
32000 AUCH
Tél. : 05 63 43 57 76
Tél. : 05 63 43 72 50
Tél. : 05 62 44 42 67
Tél. : 05 62 61 10 89
Les besoins en emplois sont importants dans la région.
Les assistants familiaux sont généralement employés soit par les conseils généraux, soit par des établissements sanitaires,
sociaux ou paramédicaux, ou encore par des associations ou fondations privées habilitées.
L’assistant familial est rénuméré selon l’un des trois types d’acceuil prévu par la loi : l’accueil permanent (supérieur à 15 jours),
l’accueil intermittent (inférieur à 15 jours) ou l’accueil d’urgence (de 15 jours à un mois).
27
filière aide et intervention à domicile
L’assistant familial accueille de manière permanente à son domicile et dans sa famille des mineurs
ou des jeunes majeurs, placés sur décision principalement de l’aide sociale à l’enfance.
Lorsque les parents sont dans l’incapacité de s’occuper de leurs enfants, l’assistant familial apporte
les soins qui sont nécessaires au développement physique, intellectuel et affectif du ou des jeunes
dont il s’occupe.
Un agrément est nécessaire pour exercer la profession d’assistant familial.
La
Assistant-e maternel-le
Chez lui ou dans une crèche familiale, les assistants maternels sont chargés d’assurer le bien-être
de l’enfant. Ils participent également à son éveil.
La plupart d’entre eux les accueillent de manière non permanente la journée pendant que les
parents travaillent, chez eux ou dans une crèche familiale.
Ils peuvent aussi recevoir des mineurs en placement loin de leur famille et en ont la charge à temps
plein, jour et nuit.
La formation
Une formation d’une durée de 120 heures.
Un agrément et une formation sont obligatoires. Pour exercer, l’assistant maternel doit être agréé par le Conseil Général du
département – service de la protection maternelle et infantile - après une enquête (hygiène, salubrité, moralité) renouvelée tous
les cinq ans. Cet agrément n’est accordé qu’après la validation d’une formation. Une formation préalable à l’accueil du premier
enfant est obligatoire, gérée par le département (il est donc inutile de contacter l’un des centres de formation agréés)
La formation est constituée de 7 domaines de compétence : l’identification des besoins des enfants, l’installation et la sécurisation des espaces de vie, les soins d’hygiène
corporelle et le confort, le développement et la socialisation, l’organisation d’activité, les relations professionnelles et l’adaptation à une situation non prévue.
- Des dispenses de formation peuvent être accordées notamment aux titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ou du CAP «petite enfance».
Lieu de la formation
Avenue du général De Croutte
31100 TOULOUSE CEDEX
Tél. : 05 61 19 09 49
Indépendants, ils travaillent en relation avec des particuliers (parents). Ils peuvent aussi exercer au sein d’une crêche familiale.
Ils ont également la possibilité de travailler dans le cadre de placements familiaux spécialisés ou de l’aide sociale à l’enfance.
Le salaire est variable selon l’employeur.
28
Il les assiste en leur apportant une aide professionnelle dans l’accomplissement des tâches et
activités de la vie quotidienne y compris les loisirs. Il permet ainsi leur maintien à domicile et
préserve leur autonomie en évitant la rupture des liens sociaux.
- capacités relationnelles : communication, écoute, respect, patience
- capacité à travailler en autonomie
- équilibre et maturité pour s’adapter à des personnes en difficulté et à des environnements familiaux divers
- capacités d’organisation,
- de la rigueur,
- bonne résistance physique (mobilisation de personnes, port de charges, tâches ménagères), dynamisme…
Les formations
Le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS)
Le DEAVS est un diplôme de niveau V. Il prépare à une fonction d’accompagnement social et de soutien auprès d’un public
fragile dans leur vie quotidienne. Il remplace le certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile (CAFAD). Ce diplôme peut
être obtenu par la validation des acquis de l’expérience. Il peut aussi se préparer par apprentissage.
Durée
- 9 à 36 mois. La durée de l’enseignement théorique est de 504h et celle de la formation pratique est de 560h (3 stages d’une durée cumulée de 16 semaines).
Le candidat doit être âgé de 18 ans au moins. Aucun diplôme n’est exigé. Néanmoins, il faut satisfaire à un examen d’évaluation des pré-requis qui comprend :
- une épreuve écrite (questionnaire d’actualité sur des problèmes sociaux), d’une durée d’1h30
- un entretien avec un jury
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité les titulaires de l’un des titres ou diplômes suivants : le diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique, d’assistant
familial, d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’assistant de vie, le titre professionnel d’assistant de vie aux familles, le certificat employé familial polyvalent
suivi du certificat de qualification professionnelle assistant de vie, le BEP carrière sanitaire et sociale, le CAP petite enfance, le CAP employé technique de collectivité, le
CAP assistant technique en milieu familial ou collectif, le brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien (BAPAAT), le BEPA services aux personnes et
le CAPA services en milieu rural. Les titulaires de l’un de ces diplômes peuvent aussi bénéficier d’allègement de formation.
La formation théorique repose sur 6 domaines de formation : connaissance de la personne, accompagnement et aide individualisée dans les actes essentiels de la vie
quotidienne, accompagnement dans la vie sociale et relationnelle, accompagnement et aide dans les actes ordinaires de la vie quotidienne, participation à la mise en
œuvre au suivi et à l’évaluation du projet individualisé et communication professionnelle et vie institutionnelle. La formation pratique comprend 3 périodes de stage.
29
L’auxiliaire de vie sociale a un rôle de soutien et d’accompagnement social. Il intervient au domicile
auprès des familles, enfants, personnes malades, âgées ou handicapées.
La
Auxiliaire de vie sociale/aide à domicile
Lieux de formation
Centres de formation agréés DEAVS en Midi - Pyrénées
La
09 - Ariège
«Par VAE seulement»
IFSI - Centre hospitalier
10 rue St Vincent
09100 PAMIERS
Tél. : 05 61 60 90 96
12 - Aveyron
GRETA Sud Aveyron
13 rue J. Moulin - BP 415
12104 MILLAU CEDEX
Tél. : 05 65 61 46 00
Centre de Formation DEAVS
Lycée privé F. Marty - 12200 MONTEILS
Tél. : 05 65 29 63 70
Atout formation
4 rue Planard - 12000 RODEZ
Tél. : 05 65 68 88 28
31 - Haute-Garonne
Institut de Formation permanent Limayrac
50 rue de Limayrac - BP 5204
Tél. : 05 61 36 08 20
Maison Familiale Rurale
35 avenue de Couserans - 31260 MANE
Tél. : 05 61 90 50 84
Greta Garonne
3 rue Daste - 31300 TOULOUSE
Tél: 05 61 77 26 84
Greta
34 chemin des Izards
31200 Toulouse
46 - Lot
Lycée agricole et viticole Lacoste
Centre de Formation DEAVS
46090 LE MONTAT
Tél. : 05 65 21 03 67
Tél : 05 61 47 34 27
IRFSS Croix Rouge
71 chemin des capelles
31300 Toulouse
Tél. : 05 61 31 56 70
ADRAR Formation
Parc technologique du canal rue Irène Joliot
Curie
31520 RAMONVILLE ST AGNE
Tél : 05 62 19 20 80
65 - Hautes-Pyrénées
IFSI - Centre Hospitalier
Boulevard de Lattre de Tassigny
65013 TARBES CEDEX
Tél. : 05 62 51 50 65
81 - Tarn
MFREO
Place du lavoir
81 BRENS
Tél. : 05 63 57 55 09
32 - Gers
Centre de Formation de l’ESSOR -DEAVS
6 place du Foirail
32120 MAUVEZIN
Maison Familiale Rurale - La Roque
81440 PEYREGOUX
Tél. : 05 63 82 20 20
Tél. : 05 62 06 78 89
ESSOR
36 rue des canaris
32000 Auch
Tél. : 05 62 61 10 89
(formation par apprentissage)
La mention complémentaire (MC) d’aide à domicile
La MC aide à domicile et le diplôme d’état auxiliaire de vie sociale sont des diplômes équivalents.
La formation est dispensée par des établissements d’enseignement public ou privé sous contrat ou des établissements publics de formation continue.
Durée
- 576 heures en établissement ou en centre de formation et 16 semaines en milieu professionnel.
L’accès en formation est ouvert, après examen de leur dossier, aux candidats titulaires du BEP carrières sanitaires et sociales, du BEP bioservices, dominante agent technique
d’alimentation, du BEPA services aux personnes, du CAPA services en milieu rural, du CAPA employé familial, du CAP petite enfance, du CAP assistant technique en milieux
familial et collectif, du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique, d’auxiliaire de puériculture, du titre professionnel assistant de vie, employé familial polyvalent, du
brevet d’aptitude professionnel d’assistant animateur technicien.
Contenu de formation
La formation est composée de cours de sciences médico-sociale, de physiopathologie, de techniques de services à l’usager à domicile et de technologies du logement.
Lieux de formation
Lycée privé Louis Querbès
Lycée professionnel F. Camel
Lycée professionnel Pardailhan
29 rue Maurice Bompard
12000 RODEZ
28, rue J. Ferry - B.P 108
09201 ST GIRONS Cedex
Chemin de Baron – B.P 376
32008 AUCH Cedex
Tél. : 05 65 75 53 98
Tél. : 05 61 04 05 00
30
Tél. :05 62 61 42 50
Le certificat de formation professionnelle «assistant(e) de vie aux familles»
Titre professionnel de niveau V (BEP-CAP) de l’association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA).
Il est accessible par la VAE.
- 24 semaines soit 840 h dont 8 semaines de stage.
- avoir un niveau 6ème - 5ème ou équivalent,
- être admis aux épreuves de sélection : questionnaire général de candidature + tests + entretien.
La formation comprend 3 modules :
- Module 1 : assister les personnes dans la réalisation de leurs tâches domestiques
- Module 2 : assurer la garde active des enfants et des bébés à (leur) domicile
- Module 3 : assister les personnes dans la réalisation des actes de leur vie quotidienne
Lieux de formation
31 - Haute-Garonne
81 - Tarn
Centre AFPA
73 rue Saint Jean
31130 Balma
Centre AFPA
Rue des 3 buissons
81012 ALBI
Tél : 05 62 12 81 00
Tél. : 05 63 78 15 00
31 - Haute-Garonne
82 - Tarn et Garonne
70 allées des Demoiselles
Centre AFPA
325 avenue de Montech
82017 MONTAUBAN
Tél. : 05 61 14 71 20
Tel : 05 63 66 20 45
Pour plus d’informations sur cette formation ainsi que sur les lieux et dates de préparation, consulter le site : www.afpa.fr
Les professions de l’aide à domicile sont en forte croissance en raison des besoins importants liés au vieillissement de la population et du choix du maintien à domicile. Une part importante de ces emplois est à temps partiel.
L’auxiliaire de vie sociale peut évoluer vers le secteur des personnes âgées en établissement, qui offre des emplois plus structurés, le plus souvent à temps complet.
Les salaires et la carrière sont déterminés soit par des textes réglementaires pour le secteur public, soit par des conventions
collectives pour le secteur privé. Exemples de salaires bruts (primes non comprises) : de 1 167 euros en début de carrière à 1 558
euros en fin de carrière dans la fonction publique territoriale, et de 1 475 euros en début de carrière à 1985 euros en fin de
carrière dans le secteur privé.
Les auxiliaires de vie sociale peuvent suivre une formation conduisant au diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et
familiale en bénéficiant d’allègement de formation important. Il est également possible de préparer le diplôme d’Etat d’aidesoignant et d’ambulancier avec une dispense d’une partie de la formation et de la totalité des épreuves de sélection.
31
Durée
La
L’assistant(e) de vie apporte une aide professionnalisée à domicile. Il est employé le plus souvent sous contrat à temps partiel par
un particulier, une association, une entreprise ou une institution spécialisée. Ses horaires peuvent être variables et décalés : il
peut ainsi être amené à travailler la nuit, le week-end.
La
Technicien-ne d’intervention sociale et familiale
Le technicien d’intervention sociale et familiale apporte un soutien aux personnes qui ont besoin
d’aide à un moment donné de leur existence : décès d’un parent, hospitalisation, naissance, longue
maladie, handicap.
Il soulage et épaule la famille en assumant les taches de la vie quotidienne (par exemple, l’entretien
du logement, la préparation des repas). A travers son intervention, le technicien d’intervention
sociale et familiale contribue à rendre les personnes qu’il aide plus autonomes.
- bon équilibre psychologique
- sens de l’organisation, rapidité, prise d’initiatives
- sens des relations humaines, disponibilité, écoute, respect, discrétion
- diplomatie, pédagogie
La formation
Le Diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale (DEFTISF)
Il s’agit d’un diplôme de niveau IV. Il est accessible par la VAE.
Durée
- De 18 à 24 mois : 950 heures de formation théorique et 1155 heures de formation pratique.
Pour accéder à la formation aucun diplôme n’est exigé. Seulement, les candidats doivent réussir les épreuves de sélection qui comprennent :
- une épreuve écrite d’admissibilité, d’une durée de 2 heures, qui permet de vérifier le niveau de culture générale et les aptitudes à l’expression écrite des candidats
- une épreuve orale d’admission, d’une durée de 20 minutes, qui permet d’évaluer les capacités et la motivation des candidats
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité les titulaires d’un diplôme, certificat ou titre classé au moins au niveau IV (bac ou équivalent).
L’enseignement théorique est composé de 6 domaines de formation : conduite du projet d’aide à la personne ; communication professionnelle et travail en réseau ;
réalisation des actes de la vie quotidienne ; transmission des savoirs et techniques nécessaires à l’autonomie des personnes dans leur vie quotidienne ; contribution au
développement de la dynamique familiale ; accompagnement social vers l’insertion.
La formation pratique se déroule sous forme de 4 stages d’une durée cumulée de 33 semaines (1155 heures). Ces stages doivent être réalisés sur au moins 2 sites qualifiants différents : l’un des sites retenus doit permettre au stagiaire d’intervenir au domicile des personnes aidées. Les candidats en situation d’emploi de technicien de
l’intervention sociale et familiale effectuent au moins 1 stage hors structure employeur auprès d’un public différent.
Allégements de formation
Des dispenses de formation sont possibles pour les titulaires du diplôme d’Etat de moniteur-éducateur, d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant familial, d’aide médicopsychologique, du titre «assistant de vie», du brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEP) spécialité «activité sociale et vie
locale» ou brevet professionnel de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) «animation sociale», du baccalauréat professionnel «services en milieu rural» ou «services
de proximité et vie locale».
Lieux de formation
Institut régional de Formation Sanitaire et Sociale
Institut Limayrac (en partenariat avec les instituts St Simon et Erasme)
Croix Rouge Française - 71 chemin des Capelles
31300 TOULOUSE
50 rue de Limayrac - BP 5204
Tél. : 05 61 31 56 34
Tél. : 05 61 36 08 20 - www.limayrac.fr
En raison des besoins croissants liés au vieillissement de la population et au choix du maintien à domicile, les professions de l’aide
à domicile sont en forte croissance dans la région. Les débouchés se situent essentiellement dans le secteur associatif et les
collectivités locales. Les salaires sont compris entre 1 115 et 1 642 euros brut par mois (primes non comprises) dans la fonction
publique territoriale, et entre 1 270 et 1 622 euros (primes non comprises) dans la convention collective de l’ADMR (Association des services
à domicile en milieu rural).
Les techniciens de l’intervention sociale et familiale peuvent également suivre une formation particulière leur permettant
d’exercer comme délégué à la tutelle ou encore comme conseiller conjugal et familial.
32
Directeur - trice d’établissements sociaux et médico-sociaux
Il veille également à son personnel. La gestion financière et administrative de la structure fait aussi
partie de ses fonctions.
Le directeur doit posséder différentes qualités telles que : la créativité, le sens du travail en équipe, l’aptitude à la négociation,
le sens de l’organisation, le sens de la communication, une capacité à décider.
Les formations
Le Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Directeur d’Etablissement ou de Service d’intervention sociale (CAFDES)
C’est un diplôme de niveau I. En région Midi-Pyrénées, il n’est pas accessible par la VAE mais il peut l’être dans d’autres régions.
Durée
Elle s’étend sur une période maximale de 30 mois :
- 700 heures de formation théorique,
- 510 heures de formations pratiques (stages).
- Etre titulaire d’un diplôme, certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au moins au niveau II, être titulaire d’un
diplôme national ou diplôme visé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sanctionnant un niveau de formation correspondant au moins à trois
d’études supérieures, être titulaire d’un diplôme mentionné au code de la santé publique homologué ou inscrit au répertoire national des certifications professionnelles
au niveau III et justifier d’une expérience professionnelle d’un an dans une fonction d’encadrement ou de trois ans dans le champ de l’action sanitaire, sociale ou médicosociale ou être en fonction de directeur d’établissement ou de service dans le champ de l’action sanitaire, sociale ou médico-sociale.
Et réussir les épreuves de sélection comprenant une épreuve écrite et une épreuve orale.
L’enseignement théorique est composé de quatre domaines de formation : élaboration et conduite stratégique d’un projet d’établissement ou de service, management
et gestion des ressources humaines, gestion économique, financière et logistique d’un établissement ou d’un service et expertise de l’intervention sanitaire et sociale
sur un territoire.
Lieu de formation
Centre régional pour la Formation et le Perfectionnement aux Fonctions de Direction
50 Boulevard Deltour
31500 TOULOUSE
Tél. : 05 61 80 42 07 - www.crfpfd.free.fr
33
filière direction et encadrement
Il a la responsabilité des actions pédagogiques, sociales, médico-psycho-éducatives ou techniques
que l’établissement propose. Le directeur réalise un projet d’établissement ou de service. Une fois
ce projet construit, il s’occupe de sa mise en œuvre.
La
Le directeur exerce ses fonctions dans les établissements qui accueillent des mineurs protégés,
handicapés ou présentant des troubles du comportement, des mères avec leurs enfants en
difficulté, des adultes handicapés ou en difficulté.
Le Master Administration des entreprises spécialité gestion de l’entreprise sociale et de santé
Diplôme de niveau I, il prépare en un an à des fonctions de responsable d’établissement ou de service social, médico-social ou
de santé, de cadre expert d’action sociale auprès des collectivités territoriales, des administrations ou des organismes gestionnaires,
ou de responsable de service administratif, financier ou du personnel.
La
Ce diplôme s’adresse aux titulaires d’une maîtrise (ou M2) de sciences de gestion, maîtrises (ou M2) de droit, de sciences économiques, d’administration économique
et sociale, de sociologie, de psychologie sociale, ou d’un diplôme jugé équivalent. Il est également accessible aux titulaires d’un DU responsable des établissements
sanitaires et sociaux.
Il accueille également des professionnels titulaires du CAFDES, et des professionnels expérimentés après validation des acquis (VAE).
La formation comprend des unités d’enseignement en environnement économique et social, environnement juridique, comptabilité, management financier, techniques
quantitatives de gestion...
Lieu de formation
Université Toulouse 1 Sciences Sociales 2 rue du Doyen Gabriel Marty
31042 TOULOUSE CEDEX9
Tél. : 05 61 63 35 00
Le Diplôme D’Etat d’Ingénierie Sociale (DEIS)
Il remplace le diplôme supérieur en travail social (DSTS).
Ce diplôme est reconnu au niveau I (bac + 5). Il est délivré conjointement par le Ministère de l’Economie, des finances et de l’emploi et le Ministère de l’Enseignement
supérieur et de la recherche. Il est articulé avec le Master Professionnel sociologie «Intervention sociale et changement».
Le DEIS prépare à des fonctions d’expertise, de conseil, de développement et d’évaluation destinées aux domaines des politiques sociales et de l’intervention sociale. Il peut
aussi préparer à des fonctions de direction. Ce diplôme est accessible par la VAE.
Durée
- La formation d’une durée de 1085 heures est organisée en alternance sur 3 années universitaires.
Ce diplôme est destiné à des professionnels qui ont une expérience confirmée dans l’intervention sanitaire et sociale et qui souhaitent s’engager dans des fonctions d’encadrement au sens plus large. Le candidat doit être titulaire d’un diplôme de niveau III, II ou I et justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans dans l’intervention sociale
et passer avec succès un entretien de sélection.
Le tronc commun DEIS et Master Professionnel présente 3 domaines de formation : production de connaissances ; conception et conduite d’action ; communication et
ressources humaines. 700 h d’enseignement théorique et 175 h de formation pratique (5 semaines de stage).
Le directeur peut exercer ses fonctions dans des établissements et services qui accueillent des personnes en difficultés sociale
ou familiale. Avec le CAFDES, le directeur exerce en établissement social ou médico-social privé. Même s’il débouche plutôt
sur des activités telles que chargé de mission, chef de projet…le DEIS peut amener son titulaire à exercer des fonctions de
direction dans des établissements privés.
Pour exercer en établissement public, le directeur doit réussir un concours de la fonction publique hospitalière. La formation
se déroule à Rennes à l’école nationale de la santé publique (ENSP).
Cette profession va rencontrer prochainement des départs à la retraite importants.
D’un point de vue qualitatif, ce métier évolue. En plus d’être le responsable de la structure, le directeur est de plus en plus amené
à créer et piloter le projet d’établissement ou de service, et à relayer la politique institutionnelle.
Les salaires mensuel se situent entre 3066 euros (en début de carrière) à 3924 euros (en fin de carrière).
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Responsable de services éducatifs
Il peut aussi mettre en place une opération pour évaluer l’efficacité et la qualité de ses actions.
Ce responsable se trouve placé entre la direction et l’équipe de professionnels de l’établissement.
Le chef de service doit posséder différentes qualités telles que : la créativité, l’autorité, le sens de l’organisation et de la communication, une capacité à prendre des décisions et à trouver des solutions, à prendre du recul, de la rigueur et une résistance
au stress.
La formation
Le Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Encadrement et de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale (CAFERUIS)
C’est un diplôme de niveau II. Il peut-être obtenu par la VAE.
Durée
- 400 heures d’enseignement théorique et 420 heures de formation pratique sur une amplitude de 24 mois.
Les candidats qui souhaitent suivre cette formation doivent être titulaires d’un diplôme de travail social au moins de niveau III, d’un diplôme homologué ou inscrit au
répertoire national des certifications professionnelles au moins de niveau II, d’un diplôme d’auxiliaire médical de niveau III et justifier de deux ans d’expérience professionnelle, d’un diplôme correspondant à deux ans d’études supérieures et justifier de trois ans d’expérience professionnelle dans les secteurs de l’action sociale et médicosociale ou dans une fonction d’encadrement ou d’un diplôme de niveau IV du travail social et justifier de quatre ans d’expérience professionnelle dans les établissements
et services sociaux et médico-sociaux. Et dans tous les cas, les candidats doivent satisfaire aux épreuves de sélection organisées par chaque établissement de formation.
L’enseignement théorique comprend quatre unités de formation :
- conception et conduite de projets : 90 heures
- expertise technique : 150 heures
- management d’équipe : 100 heures
- gestion administrative et budgétaire : 60 heures
La formation pratique se déroule sous la forme d’un stage effectué auprès d’un professionnel qui exerce des fonctions d’encadrement dans un établissement ou service
social ou médico-social..
Lieu de formation
Centre régional de Formation et de Perfectionnement aux Fonctions de Direction (CRFPFD)
50 boulevard Deltour - 31500 TOULOUSE - Tél. : 05 61 80 42 07
Avec le CAFERUIS, le chef de service peut aussi bien travailler dans un établissement social ou médico-social, qu’il soit public
ou privé. Cette profession va rencontrer prochainement des départs à la retraite importants.
Le rôle du chef de service a évolué. Il contribue à l’élaboration des projets de service et participe de plus en plus à des missions
d’évaluation des actions mises en place. Aujourd’hui, les employeurs recherchent d’avantage des managers qui soient capables
d’assurer l’encadrement d’une équipe. En début de carrière, le salaire mensuel est de 2713 euros. Il est de 3473 euros en fin de
carrière.
35
En lien avec le projet de service, il pilote des actions à caractère social en direction du public qui
peuvent en bénéficier.
La
Le chef de service éducatif s’occupe de l’encadrement d’une équipe de professionnels qui exercent
dans un établissement social ou médico-social.
Les professions de la santé
Les professions sanitaires
en Midi-Pyrénées
Etat des lieux
Les emplois du sanitaire se sont
beaucoup développés dans la région.
En raison des besoins croissants liés
au vieillissement de la population,
cette augmentation devrait se poursuivre dans les années à venir.
Organisées en filière, les professions de la santé sont regroupées en six catégories :
- la filière paramédicale et soin :
Elle est composée de 45000 professionnels dans la région, soit plus de la moitié des effectifs du
secteur sanitaire. Ce sont des aides-soignants (de 15 à 17000), auxiliaires de puériculture (1500),
infirmiers (25 000), et des puéricultrices (1000).
- la filière de la rééducation :
Elle comprend les diététiciens, les ergothérapeutes, les masseurs-kinésithérapeutes, les orthophonistes,
les orthoptistes, les pédicures-podologues et les psychomotriciens ainsi que les ostéopathes.
Le nombre de ces professionnels ne dépasse pas le millier de praticiens à l’exception des masseurskinésithérapeutes qui sont au nombre de 3200.
- la filière de l’appareillage :
Elle est composée d’audioprothésistes, d’opticiens-lunetiers, d’orthoprothésistes et de prothésistes
dentaires.
- la filière de l’assistance médicale et technique :
Elle comprend des ambulanciers, des assistants dentaires, des manipulateurs en électroradiologie
médicale (1100), des préparateurs en pharmacie (officine ou hôpital) et des techniciens en analyses
biomédicales.
- la filière médicale et pharmaceutique : 
Elle est composée de chirurgiens dentistes, maïeuticiens/sages-femmes (740 professionnels), médecins et
pharmaciens.
- la filière de l’encadrement, administration et service :
Elle comprend des cadres de la santé (1600), des secrétaires et des visiteurs médicaux.
36
Aide-soignant-e
La formation
Le diplôme d’Etat d’aide-soignant - Obligatoire pour exercer la profession. Ce diplôme peut être obtenu par la VAE.
Durée
- 10 mois.
Les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins à la date de leur entrée en formation. Aucune dispense d’âge n’est accordée.
Aucun diplôme n’est exigé. Pour être admis, il faut réussir les épreuves de sélection qui comprennent une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.
Les titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP), d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), d’aide médico-psychologique (DEAMP), de la mention compémentaire (MC)
«aide à domicile», et du titre professionnel «assistant de vie aux familles» sont dispensés des épreuves de sélection.
L’épreuve d’admissibilité se décompose en 2 parties :
- un texte de culture générale qui porte sur un sujet d’actualité d’ordre sanitaire et social et destiné à évaluer les capacités de compréhension et d’expression écrite du candidat
- une série de 10 questions à réponses courtes, qui a pour objectif de tester les connaissances du candidat dans le domaine de la biologie humaine ainsi que ses aptitudes numériques.
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité : les candidats titulaires d’un titre ou diplôme homologué au minimum au niveau IV, d’un titre ou diplôme du secteur
sanitaire et social homologué au minimum au niveau V, ou d’un titre ou diplôme étranger leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où
il a été obtenu. Les étudiants ayant suivi une 1ère année d’études conduisant au diplôme d’état d’infirmier et n’ayant pas été admis en 2ème année sont aussi dispensés
de l’épreuve d’admissibilité.
L’épreuve orale d’admission consiste en un entretien de 20 minutes avec un jury, précédé de 10 minutes de préparation. Elle se décompose en 2 parties :
- présentation d’un exposé à partir d’un thème relevant du domaine sanitaire et social et réponse à des questions
- discussion avec le jury sur la connaissance et l’intérêt du candidat pour la profession d’aide-soignant
La formation comporte 41 semaines d’enseignement théorique et clinique : 17 semaines en institut de formation et 24 semaines en stage.
Au programme, huit unités de formation dispensées sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés et de travaux de groupe :
- accompagner une personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne en tenant compte de ses besoins et de son degré d’autonomie, apprécier l’état clinique d’une personne, réaliser
des soins adaptés, utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l’installation et la mobilisation des personnes, établir une communication adaptée
à la personne et à son entourage, utiliser les techniques d’entretien des locaux et du matériel spécifique aux établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, rechercher, traiter et
transmettre les informations pour assurer la continuité des soins, organiser son travail au sein d’une équipe pluriprofessionnelle.
Six stages en milieu professionnel complètent la formation.
Les titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, d’auxiliaire de vie sociale, d’aide médico-psychologique, d’ambulancier, de la mention complémentaire «aide
à domicile» ou du titre professionnel d’assistant de vie aux familles sont dispensés de certaines unités de formation.
37
soin
Le métier demande également une capacité à réagir rapidement et efficacement face à une situation d’urgence, de supporter
des situations émotionnelles difficiles et répétitives, de se conformer à des normes strictes d’hygiène et de respecter la confidentialité des dossiers.
/
Exercer le métier d’aide-soignant demande d’avoir le goût des relations humaines, le goût de l’ordre, de la méthode et de
l’hygiène, de la compassion, de l’écoute, de la disponibilité, l’esprit d’équipe. Il faut aussi disposer d’une bonne résistance
physique, car le métier s’effectue en station debout et il faut pouvoir déplacer ou changer de position les malades (la profession
est déconseillée aux personnes souffrant de maladies ou de déviations de la colonne vertébrale).
filière paramédicale
distribution des médicaments, remplacement de perfusions, prise de pouls et de la température).
Le soutien psychologique du patient est également important.
Proche des malades, l’aide-soignant peut donner aux infirmiers des informations précises sur l’état
physique et moral des patients. Une grande majorité des aides-soignants travaillent dans un hôpital ou
une clinique, les autres travaillant en centre d’accueil pour personnes âgées ou pratiquant des soins à domicile
auprès de personnes malades, handicapées ou âgées. Les horaires sont variables et peuvent changer d’un jour à l’autre
ou d’une semaine à l’autre. La nécessité d’effectuer des gardes (pour ne jamais laisser les malades seuls) explique qu’au
moins la moitié des aides-soignants travaillent régulièrement ou occasionnellement le soir, parfois même le dimanche et
plus rarement de nuit.
La
L‘Aide-soignant occupe une place primordiale dans la structure hospitalière car il est le professionnel
de santé le plus proche du patient. Il travaille en collaboration et sous la responsabilité de l’infirmier.
Il accueille le malade à son entrée à l’hôpital et l’installe. Il assure son hygiène et son confort
(toilette, repas, habillage…), entretient son lieu de vie (changement de la literie, rangement et nettoyage des chambres) et peut également participer aux soins médicaux (aide pour les pansements,
Lieux de formation
09 - ARIEGE
La
/
soin
Centre Hospitalier - IFSI
10 rue Saint Vincent
09100 Pamiers
Tél. : 05 61 60 90 96
www.chi-val-ariege.fr
12 - AVEYRON
Ecole d’aides-soignants
22bis, rue de la Condamine
12100 Millau
Tél. : 05 65 60 39 30 fax 88 79
Ecole d’aides-soignants - IFSI
Route de Copenhague
ZAC de Bourran
12027 Rodez cedex 9
Tél. : 05 65 75 11 80
www.ch-rodez.fr
65 - HAUTES-PYRENEES
IFAS Croix Rouge
71, chemin des Capelles
31300 Toulouse
CH de Bigorre – IFSI -IFAS
Boulevard de Lattre de Tassigny
- BP 1330
65013 Tarbes cedex 9
Tél. : 05 61 31 56 12
www.croix-rouge.frr
Tél. : 05 62 51 50 65
IFAS hôpital Purpan
330, avenue de Grande-Bretagne
31059 Toulouse Cedex 9
LP Reffye
76 Boulevard Maréchal Joffre
- BP 1616
65026 Tarbes cedex
Tél. : 05 61 77 24 25
www.chu-toulouse.fr
Possibilité de préparation du
concours par l’enseignement à
distance
IFRASS - Pôle santé
2bis, rue Emile Pelletier - BP 44777
Tél. : 05 34 63 89 00 - www.ifrass.net
IFAS du lycée des métiers H. Boucher
1, rue Lucien Lafforgue - BP 15
31901 Toulouse Cedex
Tél. : 05 34 45 24 00
Tél. : 05 63 83 30 59
82 - TARN-ET-GARONNE
IFSI – IFAS Centre Hospitalier
100, rue Léon Cladel
82013 Montauban
Tél. : 05 63 92 80 32 fax 82 84
Tél : 05 62 34 21 40
Institut de formation d’aides-soignants
Centre hospitalier
644, route de Toulouse
65300 Lannemezan
IFAS Comminges Pyrénées
351 av St Plancard BP 183
31806 Saint-Gaudens cedex
Tél. : 05 61 89 80 00
Tél. : 05 62 99 55 55
www.ch-lannemezan.fr
32 - GERS
31 - HAUTE-GARONNE
IFAS centre Hospitalier
1, place Vialas
81500 Lavaur
IFSI –IFAS du Gers
Allée marie Clarac - BP 382
32008 Auch
81 - TARN
IFSI – IFAS centre hospitalier
Rue des trois Tarn
81000 Albi
Tél. : 05 62 61 31 51 fax 37 13
Tél. : 05 63 77 36 77 fax 36 76
46 - LOT
IFSI - IFAS
351, rue Saint-Géry
46000 Cahors
IFSI – IFAS CHIC Castres Mazamet
Boulevard Maréchal Foch
81100 Castres
Tél. : 05 65 20 50 14
www.ch-cahors.fr
Tél. : 05 63 71 60 50 fax 64 95
En Midi-Pyrénées, les aides-soignants travaillent dans des établissements hospitaliers et d’hébergement des personnes âgées.
Le marché du travail est favorable notamment pour ceux ou celles qui souhaitent travailler en maison de retraite. Toutefois, le recrutement de ces professionnels dans
les hôpitaux semble plus difficile.
La rémunération n’est pas la même dans les structures publiques et privées. Dans le public, le salaire brut mensuel d’une débutante est de 1 446 euros, primes et indemnités
non comprises. En fin de carrière, il atteint 1 850 euros.
Après une expérience professionnelle de trois ans dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’aide-soignant peut se présenter au concours de recrutement des instituts
de formation en soins infirmiers (IFSI) afin de préparer le diplôme d’Etat d’infirmier. Ils peuvent également préparer le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS)
et d’ambulancier. Ils sont alors dispensés des épreuves d’entrée dans les centres de formation.
Le diplôme d’Etat d’aide-soignant permet également d’être dispensé de toutes ou d’une partie des épreuves organisées pour l’accès à la formation de technicien de
l’intervention sociale et familiale (TISF) et d’aide médico-psychologique. Compte tenu du tronc commun dans leur formation, il existe aussi une passerelle vers le métier
d’auxiliaire de puériculture.
38
Auxiliaire de puériculture
Le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture
Durée
- 12 mois dont 28 semaines de stages et 17 semaines de cours théoriques.
Les personnes titulaires du certificat d’aptitude aux fonctions d’auxiliaire de puériculture ou du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture sont titulaires du diplôme d’Etat
d’auxiliaire de puériculture. Ce diplôme peut être obtenu par la VAE.
Les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins à la date de leur entrée en formation.
Pour accéder à la formation, le candidat doit réussir les épreuves de sélection. Aucun diplôme n’est exigé.
Les candidats titulaires du diplôme d’Etat d’Aide-soignant, d’auxiliaire de vie sociale ou de la mention complémentaire aide à domicile sont dispensés d’épreuves de
sélection.
Les épreuves de sélection comprennent deux épreuves d’admissibilité et une épreuve d’admission.
L’épreuve écrite d’admissibilité consiste en :
- une épreuve de culture générale en lien avec le domaine sanitaire et social et qui évalue les capacités de compréhension et d’expression écrite du candidat
- une seconde épreuve qui vérifie les connaissances du candidat dans le domaine de la biologie humaine ainsi que ses aptitudes numériques
- un test qui évalue l’attention, le raisonnement logique et les capacités d’organisation des candidats
Sont dispensés de l’épreuve de culture générale : les candidats titulaires d’un titre ou diplôme homologué au minimum au niveau IV, d’un titre ou diplôme du secteur
sanitaire ou social homologué au minimum au niveau V, d’un titre ou diplôme étranger leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où
il a été obtenu ainsi que les étudiants ayant suivi une 1ère année d’études conduisant au diplôme d’état d’infirmier et n’ayant pas été admis en 2ème année.
L’épreuve orale d’admission consiste en un entretien de 20 minutes sur un thème relevant du domaine sanitaire et social et sur la motivation du candidat.
39
soin
La formation
/
Pour exercer le métier d’auxiliaire de puériculture, il est fortement recommandé d’avoir le sens des responsabilités, d’être
rigoureux, disponible et patient, d’avoir des capacités d’initiative, l’esprit d’équipe ainsi qu’une bonne résistance physique et
un certain équilibre personnel. Il faut également être capable d’anticiper les comportements et les réactions de l’enfant, de
respecter rigoureusement des horaires (prise des repas, repos des nourrissons) et de réagir à l’événement avec calme et maîtrise de soi.
La
L’auxiliaire de puériculture contribue à l’épanouissement physique, affectif et mental des nouveau-nés
et des jeunes enfants, qu’ils soient bien portants, malades ou handicapés. Il travaille sous la responsabilité d’un puériculteur, d’un infirmier ou d’un maïeuticien (sage-femme).
L’auxiliaire de puériculture a des activités différentes selon les lieux où il exerce. En maternité, il
s’occupe de la toilette, du change, des biberons et assure une surveillance médicale du nouveau-né
(pesée, mesure…). Il peut conseiller les mères pour les soins les plus simples et il est présent lors de
la visite du pédiatre.
Il assure aussi l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé. Dans un centre de protection
maternelle et infantile (PMI), l’auxiliaire assiste aux consultations.
Il pèse, mesure les bébés, tient les dossiers à jour. Il aide aussi à assurer la propreté du matériel et des locaux. Il effectue des
visites dans les familles avec le puériculteur, informe les parents notamment sur l’alimentation. Dans les structures de garde (en
crèche, halte-garderie, pouponnière ou maison d’enfant) l’auxiliaire assure des activités liées à l’hygiène, l’alimentation et l’éducation
(apprentissage de la marche, de la propreté, organisation de jeux éducatifs). Il change les enfants, fait manger les plus petits, surveille le
repas des plus grands. Il donne des soins simples (gouttes dans les yeux, le nez…).
Lors de la visite du médecin, il fait les pesées. En pouponnière et maison d’enfants, il se charge de la toilette. La relation avec les
parents est ici très importante. Les horaires sont parfois contraignants. En hôpital, l’organisation du service oblige l’auxiliaire de
puériculture à travailler tantôt de jour, tantôt de nuit, dimanches et jours fériés compris. Des roulements d’équipes sont établis.
En crèche, halte-garderie, maison d’enfants ou au centre de protection maternelle et infantile, les horaires sont plus réguliers.
La
/
soin
La formation comporte 41 semaines d’enseignement théorique et clinique, en institut et en stage.
L’enseignement en institut comprend 8 modules dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés et de travaux de groupe. Six stages en milieu professionnel
complètent la formation.
Sont dispensés de certains modules de formation, les titulaires du diplôme d’Etat d’Aide-soignant, du diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale ou de la mention complémentaire aide à domicile.
Lieux de formation
12 - AVEYRON
31 - HAUTE-GARONNE
31 - HAUTE-GARONNE
Ecole d’auxiliaire de puériculture - IFSI
Route de Copenhague – ZAC de BOURRAN
12027 Rodez Cedex 9
IFRASS - Pôle santé
2 bis, rue Emile Pelletier
BP 447777
Lycée des métiers H. Boucher
1, rue Lucien Lafforgue - BP 15
Tél. : 05 65 75 11 80
Tél. : 05 34 63 89 00
Mél. : [email protected]
Web : www.ifrass.fr
Tél. : 05 34 45 24 00
65 – HAUTES - PYRENEES
Centre hospitalier
- BP 1330
65013 Tarbes cedx 9
tél : 05 65 54 54 54
Dans la région, les auxiliaires de puériculture travaillent essentiellement dans les structures de la petite enfance. Le marché
du travail est plutôt favorable pour ces professionnels qui recherchent un emploi dans les hôpitaux. Dans les structures de la
petite enfance, les offres d’emploi sont plus rares.
Les salaires restent assez faibles. Dans la fonction publique, une débutante perçoit une rémunération brute mensuelle, primes
et indemnités non comprises, d’environ 1 450 euros (1 850 euros en fin de carrière).
Après trois ans d’exercice professionnel, les auxiliaires de puériculture peuvent se présenter au concours de recrutement des
instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) pour préparer le diplôme d’Etat d’infirmier. Ils peuvent aussi se présenter au
concours de sélection des écoles d’éducateurs de jeunes enfants.
Il leur est également possible de préparer le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, d’aide-soignant et d’ambulancier en étant
dispensés des épreuves d’entrée dans les centres de formation et en bénéficiant d’allégement de formations.
Le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture permet également d’être dispensé de toutes ou d’une partie des épreuves organisées
pour l’accès à la formation de technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF), d’éducateur de jeunes enfants, d’aide
médico-psychologique.
40
Infirmier-ière
Devenir infirmier demande d’avoir le sens de l’observation et de la communication, d’être capable d’analyser les situations,
de s’organiser. Autres capacités demandées : le sens des responsabilités, l’aptitude à travailler en équipe, à prendre des décisions
rapides et efficaces, la rigueur, l’écoute, la capacité à supporter des situations émotionnelles difficiles et répétitives et la patience.
La formation
Le diplôme d’Etat d’infirmier : Préparé par les Instituts de formations en soins infirmiers (IFSI), ce diplôme est obligatoire pour
exercer la profession. En région Midi-Pyrénées, cette formation est aussi accessible par apprentissage.
Durée
- 3 ans.
- avoir 17 ans au moins au 31 décembre de l’année du concours
- être scolarisé en terminale et sous réserve de l’obtention du bac, ou, titulaire du baccalauréat, ou, d’un titre équivalent (diplôme d’accès aux études universitaires par
exemple) ou d’un diplôme homologué au minimum au niveau IV ou titulaire du diplôme d’état d’aide médico psychologique prolongé de 3 ans d’exercice professionnel.
Les personnes qui ne sont pas titulaires de l’un de ces diplômes mais qui justifient de 3 années d’expérience dans le secteur hospitalier et médico-social ou de 5
années dans une autre activité professionnelle peuvent présenter un dossier à la ARS (agence régionale de santée : 05 34 30 26 45) afin de faire valider leurs acquis
professionnels par un jury
- réussir le concours d’entrée qui comprend deux épreuves écrites d’admissibilité (culture générale, tests psychotechniques) et une épreuve d’admission (entretien
destiné à apprécier l’aptitude du candidat à suivre la formation, ses motivations et son projet professionnel)
Enfin, des places sont réservées (15 %), via un concours spécifique, aux aides-soignants et aux auxiliaires de puériculture diplômés, qui exercent leur profession depuis plus de 3
ans. Ces candidats ne sont pas dans l’obligation de faire valider leurs acquis professionnels.
Les études sont organisées sous forme de modules.
La formation théorique comprend des modules de sciences humaines ; anatomie, physiologie, pharmacologie ; législation, éthique et déontologie, responsabilité,
organisation du travail ; santé publique ; soins infirmiers face aux différents types de pathologies et de patients (affections cardio-vasculaires, affections respiratoires,
troubles psychiatriques, maladies infectieuses, pédiatrie, personnes âgées…) ; hygiène…
La formation s’appuie sur de nombreux stages en milieu hospitalier et extra-hospitalier (près de 50 % du temps de formation).
Aujourd’hui, le redoublement de l’une des trois années de formation est possible, ce qui n’était pas le cas précédemment.
41
soin
/
de l’état du patient afin d’ajuster au mieux le traitement prescrit.
Il travaille avec l’ensemble du corps médical et paramédical. Au-delà des soins hospitaliers, le
personnel infirmier contribue au soutien moral des malades et de leurs familles. L’infirmier établit des
plannings de soins, en fonction des prescriptions du médecin. A cette fin, il prend contact avec d’autres
services pour obtenir les rendez-vous nécessaires à la mise en œuvre du traitement (examens radiologiques, bilans sanguins). Il
s’occupe également des formalités d’admission des patients. Il rédige les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier
de soins et met à jour le cahier de liaison de l’équipe soignante, ce qui permet d’assurer un suivi personnalisé et continu du
patient.
A l’hôpital, ses horaires sont irréguliers (permanence le week-end, alternance travail de jour et travail de nuit). Au sein des
institutions publiques, des entreprises et des services de protection maternelle et infantile, l’infirmier a surtout un rôle de prévention. Ses horaires sont plus réguliers. Le secteur libéral attire de plus en plus d’infirmiers qui abandonnent le salariat pour
exercer à leur propre compte, soit 15% de la profession. Ses horaires de travail peuvent être lourds et atteindre jusqu’à 50 heures
par semaine.
Il peut aussi être amené à animer des groupes de travail autour de différents thèmes (approche globale du malade, nouvelles
thérapeutiques) ou à encadrer des actions de formation auprès des aides-soignants et des agents hospitaliers. En entreprise,
dans les centres de soins ou en milieu scolaire les horaires sont plus réguliers.
tion des médicaments, gestion du bien-être et de l’hygiène du malade, pose de perfusions, prises
de sang) et fait le lien entre le malade et le milieu hospitalier. Il est chargé de surveiller l’évolution
La
L‘infirmier, sur prescription ou conseil médical, accomplit les actes et donne les soins qui sont
nécessaires au patient. Il participe à différentes actions, notamment en matière de prévention,
d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement. A l’hôpital, maillon essentiel de l’équipe
médicale, l’infirmier apporte son aide à l’élaboration d’un diagnostic, procède aux soins (distribu-
Lieux de formation
La
/
soin
Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI)
09 - ARIEGE
31 - HAUTE-GARONNE
81 - TARN
Centre hospitalier - IFSI
5 rue de la première armée
09100 Pamiers
Centre hospitalier Marchant
134, route d’Espagne - BP 6575
Centre hospitalier
Rue des Trois Tarn
81013 Albi Cedex
Tél. : 05.34 01 09 20 fax 09 28
Tél. : 05.61.43.77.27
Tél. : 05.63.77.36.77
www.chi-val-ariege.fr
12 - AVEYRON
Centre hospitalier
22 bis, rue de la Condamine
12100 Millau
Tél. : 05.65.60.39.30
31 - HAUTE-GARONNE
81 - TARN
Croix Rouge Française (formation par apprentissage)
71, Chemin des Capelles
31300 Toulouse
Fondation Bon Sauveur d’Alby
1, rue de Lavazière
81025 Albi Cedex 9
81 - TARN
12 - AVEYRON
32- GERS
Centre hospitalier
Route de Copenhague
ZAC de BOURRAN
12027 Rodez Cedex 9
IFSI du Gers
Allée marie Clarac - BP 382
32008 Auch Cedex
Tél. : 05.65.75 11 80
31 - HAUTE-GARONNE
Centre hospitalier Régional de Rangueil
1, avenue du Professeur Jean Poulhes
TSA 50032
Tél. : 05.61.32.25.45
Tél. : 05.63.48.49.48
Tél. : 05.61.31.56.52
IFSI – CHIC Castres Mazamet
BP 417
81108 Castres Cedex
Tél. : 05.63.71.60.50 fax 64 95
Tél. : 05.62.61.31.51
46 - LOT
82 - TARN-ET-GARONNE
Centre hospitalier
351, rue Saint Géry
46000 Cahors
Tél. : 05.65.20.50.14
IFSI - Centre Hospitalier
100 rue Léon Cladel BP 765
82013 Montauban Cedex
65 - HAUTES-PYRENEES
Tél. : 05.63.92.80.32 fax 82 84
www.ch-montauban.fr
Centre hospitalier de Bigorre - IFSI - BP 1330
65013 Tarbes Cedex 9
Tél. : 05.62.51.50.65
Les infirmiers peuvent travailler en établissement hospitalier, en entreprise, dans les centres de soin, les établissements scolaires
ou en libéral.
L’activité salariée est majoritaire puisqu’elle concerne près de 85 % des professionnels.
Aujourd’hui, un infirmier débute à 1 415 euros brut par mois, primes et indemnités non comprises, dans le secteur public, et peut
espérer gagner environ 2 500 euros en fin de carrière. Dans le secteur privé, les salaires varient selon les conventions collectives.
La situation du marché du travail est paradoxale. Dans le bassin de Toulouse, le recrutement est plus difficile. Les zones rurales
connaissent une demande bien moins importante et offrent plus de possibilités d’emploi.
Les perspectives de carrières
Après deux années minimum d’expérience professionnelle, les infirmiers peuvent se spécialiser en préparant le diplôme d’Etat
d’infirmier anesthésiste (en 2 ans), ou le diplôme d’Etat d’infirmier de bloc opératoire (en 18 mois).
Les infirmiers peuvent également préparer le diplôme d’Etat de puéricultrice en un an.
Après quatre années d’expérience professionnelle, il est possible de préparer une formation de cadre de santé via un concours.
Cette formation offre la possibilité d’occuper un poste d’encadrement dans un service ou d’être formateur dans une école
paramédicale.
Noter que le diplôme d’infirmier donne l’équivalence d’une licence LMD
42
Puériculteur - trice
La
Le puériculteur est un infirmier ou un maïeuticien (sage-femme) spécialisé qui contribue au développement et au maintien de la santé de l’enfant dans sa famille, en milieu hospitalier ou dans les
structures d’accueil. Les tâches qu’il a à accomplir sont nombreuses : soins apportés à l’enfant,
composition des menus, surveillance médicale, soins infirmiers...Le puériculteur s’occupe aussi de
la formation des assistants maternels. Il a aussi une mission d’information auprès des parents. En
secteur hospitalier, le puériculteur collabore avec le pédiatre et relaye le maïeuticien (sage-femme).
C’est lui qui est chargé de veiller sur les nouveau-nés. Il conseille aussi les jeunes mamans.
En pédiatrie ou en chirurgie infantile, il effectue des soins médicaux. Dans un service de protection
maternelle et infantile (PMI), le puériculteur travaille en équipe avec des médecins, des maïeuticiens
(sages-femmes), des infirmiers et des auxiliaires de puériculture. Il a un rôle de prévention, de protection et
d’éducation auprès des familles. Auprès des enfants signalés par l’hôpital, par le service de l’aide sociale à
l’enfance ou par les services judiciaires de protection de l’enfance, il assure des visites de suivi à domicile. Dans les crèches et
haltes-garderies, il anime et encadre une équipe de professionnels (éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture,
assistants maternels) autour d’un projet éducatif en y associant les parents.
A l’hôpital, les horaires peuvent être contraignants, comme pour les infirmiers (nuits, week-ends par roulement). Les puériculteurs
de PMI ont moins de contraintes, mais sont tenus de répondre aux urgences en se déplaçant. En structure d’accueil (crèches,
haltes-garderies) leurs horaires de travail sont plus réguliers, mais ils terminent parfois tard le soir en fonction des heures de
fermeture. Le plus souvent, les puériculteurs sont des puéricultrices mais la profession est également ouverte aux hommes.
/
La formation
Le diplôme d’Etat de puériculteur est obligatoire pour exercer cette profession.
Durée
- 1 an.
L’accès est ouvert aux titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier ou du diplôme d’Etat de sage-femme, ou d’une attestation d’inscription en dernière année d’études conduisant
à l’un de ces diplômes. L’admission se fait sur concours. Les candidats sont soumis à 2 épreuves écritent d’admissibilité : une épreuve de plusieurs questions et un test
psychotechnique. Une fois admis à ces évaluations, les candidats passent une épreuve d’admission : épreuve orale qui consiste en un exposé et d’une discussion avec le
jury, portant sur l’étude d’une situation en rapport avec l’exercice professionnel d’infirmier.
La formation comporte des enseignements théoriques et pratiques, des travaux dirigés et d’évaluation (l’enfant et la santé, sociologie de la famille, rôle et fonctions de
la puéricultrice…) ainsi que des stages cliniques dans des structures d’accueil, des maternités, des services de néonatalogie, pédiatrie et protection maternelle et infantile.
Lieu de formation
IFRASS
2 bis, rue Emile Pelletier - BP 44777 - 31047 Toulouse Cedex 1
Tél. : 05 34 63 89 00 - Web : www.ifrass.net
Ils peuvent travailler dans un établissement hospitalier, dans un service de protection maternelle infantile, dans les crèches et
haltes garderie. Dans la région, en raison d’une demande croissante et d’un sous-effectif de ces professionnels, des puériculteurs
sont recherchés dans le secteur de la petite enfance et de la protection maternelle infantile. Les salaires varient selon la fonction
exercée et le type de structure. Dans la fonction publique hospitalière, le salaire mensuel brut, hors primes et indemnités, est
d’environ 1 600 euros en début de carrière, et de 2 700 euros en fin de carrière. La rémunération d’un puériculteur ayant la
responsabilité d’une structure d’accueil et occupant un poste de cadre atteint 2 500 euros.
Après cinq années d’activité, le puériculteur peut devenir directeur de centre d’accueil (crèche, pouponnière…). Il peut aussi passer
un examen pour entrer dans une école de cadre de santé, après quatre ans d’exercice professionnel.
En hôpital, il pourra devenir alors surveillant ou surveillant-chef.
43
soin
Le puériculteur doit être patient, attentif et observateur. Il doit comprendre les enfants et tout mettre en œuvre pour leur permettre de se développer harmonieusement. Il doit également savoir parler aux parents, les écouter, leur donner des conseils.
Comme il travaille en équipe, il doit savoir dialoguer avec les autres. Une bonne santé, physique et nerveuse, est enfin nécessaire,
afin de pouvoir supporter des situations émotionnelles difficiles et répétitives.
La
filière rééducation
Diététicien-ne
Spécialiste de la nutrition, le diététicien veille à la qualité et à l’équilibre alimentaire des personnes
selon leur état de santé, leur mode de vie et leur âge.
Son travail varie en fonction des personnes qu’il a en charge et du secteur dans lequel il exerce. Un rôle
qui peut-être, selon les cas, curatif, préventif ou informatif. Dans le domaine du soin et de la prévention,
le diététicien est le plus souvent rattaché à un hôpital, une maison de convalescence, une clinique. Il
compose alors des menus adaptés à l’état de santé de chacun, tout en tenant compte des goûts et
des attentes des personnes.
En libéral, le diététicien reçoit à son cabinet les patients que lui envoie le médecin, ou des personnes
qui viennent consulter d’elles-mêmes pour régler un problème de surpoids, d’obésité, de maigreur, de diabète.
Au sein d’une collectivité (cantines scolaires, restaurants d’entreprise, foyers et résidences pour personnes âgées), le diététicien
veille à la qualité nutritionnelle et hygiénique des repas, applique la législation en matière d’alimentation et participe à la prévention
des intoxications alimentaires.
Dans des industries agroalimentaires et pharmaceutiques, le diététicien peut occuper des postes de responsable d’un service
consommateur, de conseiller pour la conception de nouveaux produits alimentaires ou de produits diététiques. Il peut également
participer à des travaux de recherche (analyse des facteurs qui provoquent l’apparition et l’évolution de maladies, programmes
d’études en diététique et régimes).
Il faut savoir travailler en équipe car les collaborations avec d’autres professionnels sont nombreuses. Le tact, le sens de la
pédagogie, de l’écoute, de la créativité et des qualités d’animateur et de gestionnaire constituent des atouts importants.
Les formations
Le BTS diététique
Il permet d’accéder à la profession de diététicien. Dans la région, ce diplôme est accessible par la VAE.
Conditions d’accès au BTS diététique
Les candidats doivent être titulaires d’un baccalauréat (ou le présenter en juin) de préférence sciences et technologies de laboratoire (STL), sciences et technologie de
la santé et du social (ST2S).
Les études durent deux ans et comprennent des cours théoriques, des travaux pratiques et des stages sur le terrain. Les matières enseignées sont : le français, les sciences
humaines, la biochimie, la biologie, la nutrition, l’alimentation, les bases physiopathologiques de la nutrition, les techniques culinaires, l’économie et la gestion, ainsi qu’une
langue vivante étrangère. Vingt semaines de stage accompagnent la formation théorique et les travaux pratiques.
Lieu de formation
Lycée technologique privé Limayrac
50, rue de Limayrac - BP 5204
Tél. : 05.61.36.08.08 - www.limayrac.fr
Formation complémentaire en diététique post BTS-DUT dans le même établissement.
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Le DUT génie biologique option diététique
Autre formation préparant au métier de diététicien, ce DUT n’est pas proposé dans la région Midi-Pyrénées.
Ce diplôme existe dans les académies de Bordeaux et Montpellier.
Durée
- 2 ans.
Condition d’accès
Au programme : mathématiques appliquées et statistiques, physique générale, physique appliquée, sciences de l’alimentation, gestion, qualité, communication...
Lieux de formation
Dans l’académie de Bordeaux
Université Bordeaux 4
avenue Léon Duguit
33608 Pessac cedex
Tél. : 05 56 84 85 86
IUT Bordeaux 4
Dans l’académie de Montpellier
Rue Doyen Jajugie
24019 Périgueux cedex
Université Montpellier 2
Tél. : 05 53 02 58 58 fax 58 71
www.perigueux.u-bordeaux4.fr
99 avenue d’Occitanie
34296 Montpellier Cedex 05
Tél. : 04 99 58 50 81 fax 51 53
www univ-montp2.fr
Le diététicien peut travailler en établissement de soins, dans les entreprises agroalimentaires et les laboratoires pharmaceutiques. Il peut aussi s’installer en libéral. Le plus souvent, les diététiciens assurent des vacations à l’hôpital tout en recevant
une clientèle en cabinet privé.
Dans la région, le marché du travail est plutôt favorable : ces professionnels sont surtout recherchés en zone rurale.
Dans le secteur public, un diététicien débute avec un salaire mensuel brut de 1 415 euros, primes et indemnités non comprises.
En fin de carrière, la rémunération atteint 2 497 euros net par mois. Les salaires sont généralement un peu plus élevés dans le
privé.
Les diététiciens peuvent s’orienter vers les métiers de l’enseignement (enseignement de l’économie sociale et familiale dans les lycées, en
BTS diététique ou en DUT génie biologique option diététique).
Après quatre ans d’exercice de la profession, le diététicien peut préparer en un an le diplôme de cadre de santé qui lui permet
d’occuper un poste à responsabilité dans un service ou d’être formateur dans certaines écoles paramédicales.
45
La
Etre titulaire d’un baccalauréat technologique sciences et technologies de laboratoire (STL), sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV, ex STPA STAE) ou
sciences et technologies de la santé et du social (ST2S, ex SMS).
La
Ergothérapeute
L’ergothérapie s’adresse à des personnes qui souffrent d’un handicap moteur, sensoriel ou
neuropsychologique. A partir d’activités artistiques ou manuelles, l’ergothérapeute va aider
l’individu à récupérer ou acquérir une meilleure autonomie individuelle, sociale et professionnelle
par un travail centré sur les fonctions corporelles défaillantes. L’objectif de ce travail de rééducation
est de lui faciliter les gestes de la vie quotidienne.
Ce professionnel a aussi un rôle de conseil. En vu d’améliorer l’autonomie de la personne dans son
environnement quotidien, l’ergothérapeute apporte une aide technique notamment sur l’aménagement
du mobilier, l’habillage, l’hygiène, la communication…
Une aptitude à travailler en équipe, le sens de l’écoute, de l’imagination, du tact, de la patience et un intérêt pour les activités artistiques et manuelles sont des qualités
essentielles à l’exercice de ce métier.
La formation
Le diplôme d’Etat d’ergothérapeute
Obligatoire pour exercer cette profession. En région Midi-Pyrénées, il n’existe pas d’institut de formation en ergothérapie. Les instituts les plus proches se trouvent à
Bordeaux et à Montpellier.
Durée
- 3 ans.
Les candidats doivent être âgés d’au moins 17 ans au 31 décembre de l’année des épreuves d’admission. Ils doivent être titulaires du baccalauréat ou d’un titre équivalent,
d’une attestation de réussite à l’examen spécial en université, ou d’un diplôme d’accès aux études universitaires ou d’une expérience professionnelle de cinq ans ayant
donné lieu à cotisation sociale.
Les candidats doivent ensuite réussir l’examen d’entrée qui comporte trois épreuves : des tests psychotechniques, une contraction de texte et une épreuve portant sur le
programme de biologie et physique de première et terminale scientifique. Certains instituts recrutent des candidats ayant effectué au préalable une première année de
médecine. C’est le cas de l’institut de Bordeaux.
Les sages-femmes, les masseurs-kinésithérapeutes, les infirmiers et les psychomotriciens peuvent accéder directement en seconde année s’ils réussissent une épreuve
particulière.
Au programme de ces trois années de formation : anatomie, psychologie, psychiatrie, pathologie, technologie de l’ergothérapie et techniques manuelles de base (vannerie,
tissage, poterie...). Les étudiants effectuent dix mois de stage dans des structures sanitaires et médico-sociales.
Lieux de formation
Institut de Formation en Ergothérapie de Bordeaux
Rue Francisco Ferrer
Institut de Formation en Ergothérapie de Montpellier
(établissement privé sous tutelle du Ministère de la Santé, de la jeunesse et des sports)
33 076 Bordeaux
1672, rue de Saint Priest - Parc Euromédecine
34 097 Montpellier
Tél. : 05 56 79 54 39
Le L1 santé à Bordeaux 2 validé est nécessaire à l’admission.
Tél. : 04 67 10 79 99 - www.ergotherapiemontpellier.com
Les ergothérapeutes exercent dans des hôpitaux publics ou privés, généraux ou spécialisés dans les services de neurologie, traumatologie, rhumatologie ou pédiatrie.
Ils travaillent aussi dans les centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle pour adultes et pour enfants, dans les centres de postcure, dans les établissements
pour personnes âgées, dans les hôpitaux psychiatriques et dans le cadre de la médecine du travail.
En dehors du secteur paramédical, les ergothérapeutes peuvent travailler avec des spécialistes en design industriel, en ergonomie, avec des consultants en marketing ou
encore des urbanistes pour réfléchir à une meilleure prise en compte des personnes handicapées dans l’espace public. Leurs compétences peuvent être aussi sollicitées
dans la conception de produits industriels à usage domestique (ascenseurs, sanitaires) et dans le cadre d’une expertise d’assurance pour évaluer un préjudice subi et
déterminer les indemnités des personnes handicapées après un accident.
Dans la région, le marché du travail est plutôt favorable : ces professionnels sont surtout recherchés en zone rurale. A l’hôpital, un ergothérapeute débute sa carrière avec
un salaire mensuel brut, primes et indemnités non comprises, d’environ 1 415 euros, pour arriver à 2 500 euros environ en fin de carrière. Les salaires sont légèrement
supérieurs dans le secteur privé.
Après une expérience professionnelle de quatre ans, l’ergothérapeute peut préparer en un an le diplôme de cadre de santé. Cette formation permet d’occuper un poste
d’encadrement dans un service ou d’être formateur dans un institut de formation. Il peut aussi préparer un concours en vue de devenir directeur d’un établissement
hospitalier, social, médico-social.
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Masseur-euse / .kinésithérapeute
Le masseur-kinésithérapeute doit avoir une bonne résistance physique. Les qualités relationnelles telle que l’écoute, la mise en confiance sont importantes. C’est un
métier pour lequel il faut être disponible : les cabinets restent ouverts tard dans la soirée pour recevoir les clients après leurs heures de travail.
La formation
Le diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute
Il est obligatoire pour excercer la profession.
En Midi-Pyrénées, l’admission en Institut de formation de masseur-kinésithérapeute (trois ans d’études) n’est possible qu’après la première année commune aux études de
santé(PACES – L1 santé), suite à un classement au concours. Dans ces conditions, le diplôme d’Etat se prépare donc en 4 ans. Pour la rentrée 2011 l’Université recommande
de s’inscrire à la fois en L1 et à l’école de kinésithérapie. Les épreuves de classement en PACES portent sur les modules de physique - biophysique, de chimie, de biologie
moléculaire, d’anatomie, d’histologie - cytologie, de sciences humaines et sociales, de biochimie, de biologie cellulaire - génétique - biotechnologie, d’embryologie
humaine, biologie du développement et de la reproduction et de physiologie.
La formation en institut de formation de masseur-kinésithérapeute est très orientée sur la pratique. Les stages occupent à peu près la moitié du temps de formation.
Les cours théoriques portent sur l’anatomie, la physiologie humaine, la masso-kinésithérapie, les activités physiques et sportives, la pathologie, la psychosociologie. La
technologie des appareils utilisés et les différentes techniques de masso-kinésithérapie font l’objet d’un enseignement approfondi (rééducation en traumatologie et
orthopédie, en neurologie, en rhumatologie).
Lieux de formation
Le L1 santé - première année commune aux études de santé (PACES) :
Faculté de médecine site de Rangueil - Scolarité 1er cycle
Faculté de médecine site des Maraîchers
35, chemin des Maraîchers
133, route de Narbonne
Tél. : 05 62 25 68 00
Tél. : 05 62 88 90 00
Le diplôme d’Etat de masseur - kinésithérapeute
Institut de formation en masso-kinésithérapie
Faculté de médecine site de Purpan
Place du Docteur Baylac - TSA 40031
37, allées Jules Guesde
Tél. : 05 61 77 24 73 - Web : www.chu-toulouse.fr
Tél. : 05 61 14 59 07
En raison de l’augmentation des besoins des malades et des convalescents, le marché du travail des masseurs-kinésithérapeutes
est favorable dans la région, surtout en zone rurale. Ce professionnel peut exercer en cabinet libéral. Il peut aussi être salarié et
travailler dans les établissements hospitaliers publics ou privés, les dispensaires, les établissements thermaux, les établissements
de rééducation fonctionnelle. Enfin, il peut exercer en partie à titre salarié et en partie à titre libéral. Dans le secteur public, le
salaire mensuel brut, primes et indemnités non comprises, s’élève à environ 1 400 euros en début de carrière, et à 2 400 euros
en fin de carrière. Il est d’environ 1 500 euros dans le privé, mais peut aller jusqu’à 2 750 euros.
Les masseurs-kinésithérapeutes ont la possibilité de compléter leur formation par des diplômes universitaires ou par des stages
dans le cadre de la formation continue : kinésithérapie du sport, kinésithérapie respiratoire et cardiologique, rééducation en
urogynécologie, ostéopathie. Après une expérience professionnelle de quatre ans, le masseur-kinésithérapeute peut préparer
en un an le diplôme de cadre de santé. Cette formation lui permet d’occuper un poste d’encadrement dans un service ou d’être
formateur dans une école paramédicale.
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La
Le masseur-kinésithérapeute se consacre à la rééducation des personnes souffrant de traumatismes
divers (accidents de la route, du sport, du travail), de maux de dos (lombalgie, scoliose), de paralysies,
de troubles neurologiques, de difficultés respiratoires ou circulatoires. Il intervient auprès de patients
de tout âge.
Après consultation des documents concernant le patient (dossier médical, ordonnances, radiographies) et examen clinique, il décide des méthodes et moyens à appliquer pour la rééducation.
A l’aide d’appareils ou d’objets (ballons, haltères, poulies), il fait exécuter au patient des mouvements
nécessaires à la rééducation. Le masseur-kinésithérapeute peut pratiquer des massages pour soulager
la douleur. Dans un but de prévention thérapeutique, il donne aux personnes des conseils d’hygiène et de
maintien. Il collabore aussi avec les médecins et, dans le cadre hospitalier, avec l’équipe soignante, en particulier
avec l’ergothérapeute. Le masseur-kinésithérapeute travaille en général en station debout prolongée.
Orthophoniste
La
L’orthophoniste prend en charge les troubles du langage oral (troubles de l’articulation des sons,
de la prononciation des mots, de l’organisation grammaticale des phrases) et du langage
écrit (difficultés d’apprentissage de la lecture, de l’orthographe, de l’écriture, du langage mathématique). C’est un travail de rééducation qui fait souvent appel à des activités très ludiques parfois
inventées par l’orthophoniste lui-même.
Il peut agir auprès d’enfants atteints de surdité, soigner le bégaiement, les anomalies de la voix
ou de la déglutition, ou bien participer à la prise en charge des troubles associés à certains handicaps.
L’orthophoniste soigne également des adultes privés de leurs facultés d’expression ou de compréhension ou qui connaissent des troubles de la voix (enseignants, chanteurs). Le vieillissement de la population le conduit plus fréquemment qu’avant à s’occuper des pathologies du langage chez la personne âgée. Ce professionnel
intervient sur prescription d’un médecin indiquant la nature du traitement et le nombre de séances nécessaires.
L’orthophoniste doit être capable d’utiliser des connaissances issues de nombreuses disciplines : linguistique, neurologie,
psychologie, phonétique… Patient, il doit avoir une élocution et une orthographe parfaites, ainsi que de grandes qualités
relationnelles.
La formation
Le certificat de capacité d’orthophoniste
Obligatoire pour exercer ce métier.
Durée
- 4 ans.
L’accès est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat (littéraire de préférence) ou du diplôme d’accès aux études universitaires, ou d’un titre admis en équivalence.
L’admission se fait sur concours. Les candidats sont soumis à une première série d’épreuves en orthographe lexicale, orthographe grammaticale, langage culture, mathématiques et logique. S’ils sont admissibles, ils subissent une deuxième série d’épreuves en contraction de texte, dictée et un entretien oral.
La formation comporte des enseignements généraux, professionnels et pratiques.
Elle comprend 4 volets :
- acquisition de connaissances fondamentales : sciences du langage, neuropsychologie, oto-rhino-laryngologie, psychiatrie, pharmacologie, économie de la santé, législation, connaissance
du système scolaire…
- enseignement de matières spécifiques : présentation des différentes techniques de rééducation (troubles de la voix, du bégaiement, de la dyslexie… )
- mémoire de recherche
- stages : les stages sont mis en place dès la 1re année de formation. Ils s’effectuent dans divers services hospitaliers, dans des centres de rééducation ou auprès d’un orthophoniste en
cabinet libéral. Les stages occupent plus de 40 % du temps total de formation.
Lieu de formation
Université Paul Sabatier
- Faculté de Médecine Secrétariat des techniques de réadaptation
Tel. : 05 62 88 90 42 - www.ups-tlse.fr
L‘orthophoniste peut exercer à titre libéral, en cabinet privé. Il peut aussi être salarié en travaillant dans les services hospitaliers (services de pédiatrie, de neurologie, de
psychiatrie) ou dans des centres spécialisés (centres médico-psychopédagogiques, centres d’accueil de personnes handicapées). Certains orthophonistes ont
une activité mixte (temps partiel salarié associé à une activité en cabinet libéral). Dans la région, le marché du travail est plutôt favorable : ces professionnels sont
surtout recherchés en zone rurale.En exercice libéral, le salaire mensuel brut moyen d’une jeune orthophoniste est d’environ 1 600 euros.
Après une expérience professionnelle de quatre ans, il est possible de préparer en un an le diplôme de cadre de santé. Cette formation permet d’occuper un poste
d’encadrement dans un service ou d’être formateur dans un institut de formation. Les titulaires du certificat de capacité d’orthophoniste peuvent également obtenir des
équivalences pour passer d’autres diplômes sociaux ou paramédicaux. Ils sont par exemple dispensés de la 1ère année de la formation de psychomotricien (après réussite à
un examen portant sur le programme de cette 1ère année).
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Orthoptiste
Patient, il doit aussi savoir être à l’écoute et s’adapter à des personnes d’âges très différents (du nourrisson au 4ème âge). Il lui est nécessaire d’actualiser ses connaissances
(congrès, lecture de journaux, livres techniques, journées de formation...).
La formation
Le certificat de capacité d’orthoptiste
Obligatoire pour exercer la profession.
Durée
- 3 ans.
L’accès est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat ou du diplôme d’accès aux études universitaires ou d’un titre admis en équivalence. Les candidats à la formation
doivent réussir l’examen d’admission organisé annuellement par l’université responsable de la formation.
Cet examen comporte deux épreuves écrites (sciences de la vie et physique portant sur le programme de la classe de terminale scientifique) et une épreuve orale
dont l’objectif est d’évaluer les connaissances générales des candidats ainsi que leurs aptitudes psychophysiques.
Un contrôle de la vision binoculaire des candidats peut être demandé.
Les trois années de formation comportent un enseignement théorique et pratique ainsi que des stages hospitaliers dans un service d’ophtalmologie. Le programme de la
formation porte sur l’anatomie, la physiologie de l’œil, la pathologie et l’instrumentation, auxquelles s’ajoutent les méthodes d’examen de la vision et les techniques de
rééducation. Des démonstrations d’appareils, d’examens et des séances de rééducation des malades ont lieu régulièrement. En outre, un programme de psychologie est
organisé sur les trois années (évolution affective de l’enfant, psychologie de l’enfant inadapté, notions de psychologie pratique à l’usage des orthoptistes). Un examen
d’évaluation est organisé à la fin de chaque année.
Lieu de formation
Université Paul Sabatier - Faculté de Médecine
Secrétariat des techniques de réadaptation
Tel. : 05 62 88 90 42 - www.ups-tlse.fr
L’orthoptiste peut exercer en cabinet libéral ou être salarié dans les hôpitaux, les établissements d’accueil de personnes handicapées, les centres de soins ou les cabinets
médicaux. Dans la région, le marché du travail est plutôt favorable : ces professionnels sont davantage recherchés en zone rurale.
Dans le secteur hospitalier, un débutant perçoit un salaire mensuel brut, primes et indemnités non comprises, d’environ 1 600 euros.
En libéral, les rémunérations dépendent du nombre d’actes effectués.
Après une expérience professionnelle de quatre ans, les orthoptistes peuvent préparer en un an le diplôme de cadre de santé.
Cette formation leur permet d’occuper un poste d’encadrement dans un service ou d’être formateur dans une école paramédicale.
49
La
L’orthoptiste contribue à soigner les troubles de la vision à travers la rééducation. Les séances
proprement dites visent à rétablir ou améliorer l’équilibre ou l’efficacité de la vision par des
exercices : le patient apprend ainsi à maîtriser son regard et à utiliser au mieux ses capacités visuelles.
L’orthoptiste propose également des techniques de rééducation qui permettent d’atténuer le
handicap des personnes malvoyantes. Il apprend au patient à utiliser au mieux ses capacités
visuelles disponibles (travail sur l’orientation du regard, sur la localisation visuelle…). Il peut aussi
intervenir auprès de personnes atteintes d’un handicap moteur en leur apprenant à contrôler leurs
mouvements visuels.
Ce professionnel travaille souvent sur prescription médicale et en collaboration avec les médecins
(ophtalmologistes principalement, mais aussi pédiatres ou généralistes). Il exerce en liaison avec d’autres
professionnels paramédicaux et avec les opticiens qui se chargent de l’équipement optique. Parmi ses patients, beaucoup sont
des enfants. La majorité des orthoptistes exercent en cabinet libéral. Les horaires de travail en cabinet libéral sont parfois lourds
car il faut s’adapter aux besoins des patients et à leur disponibilité.
La
Ostéopathe
L’ostéopathe est capable de traiter de nombreux troubles (d’origine intestinale, cérébrale, crânienne,
migraines, articulations …) par des manipulations, des massages ponctuels et des étirements.
Après un entretien avec le patient l’ostéopathe le palpe pour repérer les zones à traiter – zones
de blocage, de tensions des tissus du corps. Il effectue ensuite des manipulations lentes, jamais
violentes – poussée, traction, rotation – afin de replacer le corps le mieux possible.
Exerçant le plus souvent à titre libéral, il soigne les sportifs, les nourrissons, les adolescents…
Certains gestes ne peuvent être pratiqués que sur prescription médicale. On constate un nombre
d’emplois en hausse dans certains clubs sportifs, maisons de retraite , hôpitaux.
Il doit savoir être à l’écoute du patient afin de comprendre son fonctionnement dans sa globalité (par exemple, une douleur du dos
peut provenir d’une articulation lointaine). Mais surtout ce sont ses mains qui lui permettront d’établir un diagnostic, puis de soigner
le patient : habileté, sensibilité, maîtrise du geste. Bien sûr les connaissances approfondies en biologie sont indispensables.
La formation
La pratique de l’ostéopathie n’est reconnue en France que depuis 2002 et le diplôme n’est officiellement déclaré que depuis 2007.
Durée
- 3 ans minimum - «mais en fait les écoles ne délivrent le diplôme qu’après 5 ou 6 ans d’études»
L’accès est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat après examen d’admission à l’école et entretien.
Le programme de la formation porte sur les domaines suivants : physio-pathologie et pharmacologie, appareil locomoteur, fonctions normales et pathologies, système
nerveux central et périphérique, appareil ostéo-articulaire, appareils cardio-vasculaire et respiratoire, psycho-sociologie et aspects règlementaires.
Lieu de formation
Conservatoire Supérieur Ostéopathique Français (CSOF)
Les écoles sont agréées par arrêté au journal officiel
14 place Marnac
31520 Ramonville Saint Agne
Institut Toulousain d’Ostéopathie (ITO)
Village d’entreprises Bât 2
BP 67802 - 31678 Labège cedex
Tél. : 05 62 24 36 08 ou 05 62 17 59 27 - www.cso-toulouse.fr
Tél. : 05 62 24 38 97 fax : 05 62 24 32 49 - www.ito.fr
L’ostéopathe exerce essentiellement en cabinet libéral. Il peut être salarié dans les hôpitaux, les établissements d’accueil de
personnes âgées, handicapées, les centres de soins ou les cabinets médicaux. Dans la région, le marché du travail est plutôt
favorable : ces professionnels sont de plus en plus recherchés.
Les revenus observés se situent entre 3000 et 60000 euros bruts par mois.
50
Pédicure-podologue
Pour exercer cette profession, il faut avoir des gestes sûrs et précis, une grande habileté manuelle et beaucoup de minutie. Il est
indispensable d’avoir une bonne vue (travail de précision) et une bonne résistance physique : les positions de travail sont souvent
fatigantes. Le pédicure doit aussi faire preuve de qualités relationnelles, de patience et de disponibilité. Il doit respecter des
règles d’hygiène strictes.
La formation
Le diplôme d’Etat de pédicure-podologue
Durée
- 3 ans.
L’admission se fait sur concours ouvert aux titulaires du baccalauréat (de préférence scientifique) ou d’un titre admis en équivalence (dont le diplôme d’accès aux
études universitaires) ou aux candidats justifiant de cinq ans d’activité professionnelle. Ils sont soumis à une épreuve écrite de biologie de 2 heures (s’appuyant sur le
programme des classes de première et de terminale scientifiques) et éventuellement à une épreuve complémentaire sous forme d’entretien.
La formation comprend des enseignements théoriques et pratiques. L’enseignement pratique et les stages (à l’hôpital, en maison de retraite) représentent plus de la
moitié du programme.
Les enseignements principaux portent sur l’anatomie et la physiologie des membres inférieurs, la pathologie statique du pied, les soins en pédicurie, l’appareillage :
travail des matériaux, technologie de la chaussure, confection de semelles et orthèses.
Lieu de formation
Institut de formation en Pédicurie-Podologie
Place du Docteur Baylac TSA 40031
Tél. : 05 61 77 22 40 - www.chu-toulouse.fr
La majorité de ces professionnels exerce en libéral. Les rares salariés travaillent dans le secteur hospitalier public ou privé. Dans
la région, le marché du travail est favorable selon la zone géographique. Ces professionnels sont surtout recherchés en zone
rurale. Le revenu mensuel brut d’un pédicure-podologue installé en libéral est compris entre 1 900 et 2 700 euros, en moyenne.
Le métier de pédicure-podologue est varié et il offre des spécialisations vers la réflexologie, l’ostéopathie du pied, la podologie
des enfants ou du sport, la diabétologie. Après une expérience professionnelle de quatre ans, le pédicure-podologue peut
préparer en un an le diplôme de cadre de santé. Cette formation lui permet d’occuper un poste d’encadrement dans un service
hospitalier, ou d’être formateur dans une école paramédicale.
51
La
Le pédicure-podologue traite les maladies du pied et des orteils, d’origine rhumatismale ou
fonctionnelle. Il agit sur les troubles des appuis plantaires et leurs conséquences. Pour prévenir et
soigner ces maladies, il prescrit, fabrique et applique l’appareillage qui convient.
Il effectue également les soins d’hygiène et d’entretiens courants des ongles de pied, il traite
certaines lésions et la plupart des problèmes de peau. Il peut appliquer et prescrire des médicaments à usage externe. Le pédicure-podologue peut dépister certains troubles relevant d’une
thérapeutique médicale : arthrite, fracture, troubles circulatoires.
Il oriente alors son patient vers d’autres spécialistes, médecins ou chirurgiens. L’exercice de la podologie
exige des connaissances approfondies en anatomie, l’utilisation de l’informatique l’aide à compléter son
diagnostic et à optimiser son intervention.
C’est une profession qui demande de la mobilité. En effet, le pédicure-podologue doit partager son temps entre les consultations
au cabinet, les visites à domicile, la fabrication des semelles orthopédiques et la gestion du cabinet.
La
Psychomotricien-ne
Il traite des troubles du mouvement et du geste dont peuvent souffrir les enfants, les adolescents,
les adultes et les personnes âgées. Ce sont des troubles de type bégaiement, tic, trouble de l’orientation et du comportement. Ce spécialiste des troubles psychomoteurs aide le patient à retrouver
une harmonie corporelle, un bien-être et à supprimer un handicap.
Il intervient en séance de rééducation individuelle ou collective, sur prescription médicale, en
adaptant les techniques employées au patient. Il utilise des techniques qui font intervenir le corps :
techniques d’expression gestuelle, relaxation, activités rythmiques de jeu, de coordination…
Ceci en utilisant un matériel varié : cerceaux, ballons, jeux de société, instruments de percussion, pâte à
modeler, puzzle… Le psychomotricien peut travailler dans des structures spécialisées ou en libéral.
L’efficacité de la rééducation passe en grande partie par la relation établie entre le psychomotricien et le patient.
Autres capacités nécessaires à l’exercice du métier : des capacités de compréhension, disponibilité à autrui, observation,
imagination et sens de la pédagogie.
La formation
Le diplôme d’Etat de psychomotricien
Durée
- 3 ans.
L’accès est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat ou du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), ou d’un titre admis en équivalence.
L’admission se fait sur concours : les candidats sont soumis à une épreuve écrite de biologie de 2 heures (portant sur le programme de la classe de 1ère et terminale
scientifiques) ainsi qu’à une épreuve de contraction de texte d’une durée de 2 heures également. Une épreuve complémentaire sous forme de tests psychotechniques
ou d’entretien peut éventuellement être organisée.
Les trois années de formation comportent des enseignements théoriques, théorico-cliniques (études de cas) et pratiques (stages).
Le programme de la première année est orienté vers le fonctionnement de la personne en bonne santé à tous les âges de la vie. La seconde année a pour objet l’initiation
aux méthodes cliniques de soin. La dernière année est orientée vers le processus de professionnalisation.
Lieu de formation
Institut de Psychomotricité - Faculté de Médecine Toulouse Rangueil
Secrétariat des techniques de réadaptation
Tél. : 05 62 88 90 42 fax 90 98 - www.ups-tlse.frr
Le psychomotricien peut travailler en tant que salarié dans le domaine de l’enfance ou de l’adolescence inadaptée, dans des
centres spécialisés, des établissements hospitaliers, des services médico-pédagogiques ou des hôpitaux psychiatriques.
Certains services font de plus en plus appel aux psychomotriciens : services de gériatrie, de soins palliatifs, d’accueil des
prématurés, d’accueil de patients souffrant des maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. En libéral, le psychomotricien a sa propre
clientèle et travaille en collaboration avec les psychiatres, pédiatres, psychologues et les enseignants (l’exercice libéral ne concerne
que 7 % des psychomotriciens). Dans la région, le marché du travail est plutôt favorable : ces professionnels sont surtout recherchés
en zone rurale.
Les salaires mensuels, hors primes et indemnités, sont d’environ 1 415 euros brut en début de carrière et d’environ 2 500 euros
en fin de carrière. En libéral, la rémunération dépend de l’importance de la clientèle reçue au cabinet.
Les titulaires du diplôme d’Etat de psychomotricien sont dispensés de l’examen d’entrée et de la première année dans les écoles
de masseur-kinésithérapeute ou d’ergothérapeute, sous réserve qu’ils réussissent l’examen de passage en deuxième année.
Après une expérience professionnelle de quatre ans, le psychomotricien hospitalier peut également préparer en un an le
diplôme de cadre de santé. Cette formation lui permet d’occuper un poste d’encadrement dans un service ou d’être formateur
dans une école paramédicale.
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Audioprothésiste
Communication, patience, minutie, précision, imagination et sens de l’esthétique, autant de qualités que l’audioprothésiste
doit avoir face à une clientèle inquiète et qui communique difficilement. Autre aptitude de ce professionnel, l’utilisation et la
connaissance de l’informatique qui est nécessaire à la fabrication de prothèse. Enfin, puisqu’il est aussi question de vente la
fibre commerciale constitue une qualité non négligeable.
La formation
Le diplôme d’Etat d’audioprothésiste
Obligatoire pour exercer le métier. Il n’existe pas en région Midi-Pyrénées de centre de formation d’audioprothésiste. Le centre le plus proche se situe à Montpellier.
Durée
- 3 ans.
Le concours est ouvert aux candidats titulaires d’un baccalauréat, de préférence scientifique (S) ou d’un titre admis en dispense ou en équivalence du baccalauréat en
vue de la poursuite d’études dans les universités. Le concours comporte des épreuves écrites de physique, mathématiques et biologie qui correspondent au programme
de terminale S. Les candidats admis à l’écrit passent ensuite une épreuve orale de culture générale et d’aptitudes psychotechniques.
Les études qui préparent au diplôme d’Etat durent trois ans. Elles comportent des enseignements théoriques, des enseignements dirigés, des enseignements pratiques,
des stages et la soutenance d’un mémoire de recherche.
En première année, on étudie les mathématiques et l’informatique, l’acoustique, l’électronique analogique, la biophysique, l’anatomie, la physiologie, la pathologie du
système auditif, l’audiologie et l’audioprothèse et les sciences humaines et sociales.
En deuxième année, on étudie l’électronique numérique, le traitement du signal, l’électronique appliquée, l’électroacoustique, la psychoacoustique, l’acoustique musicale,
la biophysique, l’audiologie et otologie, l’audioprothèse ainsi que la linguistique et phonétique.
En troisième année, les cours s’articulent autours de l’audiologie et otologie, l’audioprothèse, la gestion et comptabilité, les sciences humaines et sociales et l’acoustique
du bâtiment.
Au cours de ces trois années, les étudiants réalisent des travaux pratiques. Les lieux de stages varient selon l’année d’étude. Stage d’initiation professionnelle auprès d’un
audioprothésiste, stage en institution de gérontologie et stage hospitalier en première année ; stage professionnel auprès d’un audioprothésiste et en entreprise auprès
d’un fabricant d’aides auditives en deuxième année ; et stage professionnel auprès d’un audioprothésiste en troisième année.
Lieu de formation
Centre de formation d’audioprothésistes
UFR pharmacie
15 avenue C. Flahault BP 14491 - 34093 Montpellier cedex 5 Tél. : 04 67 54 80 00 fax 80 39 - www.univ-montp1.fr
Les audioprothésistes travaillent essentiellement dans le secteur privé, soit individuellement, soit au sein de sociétés regroupant deux ou trois personnes. Ils peuvent également
être salariés d’un centre d’audioprothèses. Un petit nombre d’entre eux exercent dans des instituts spécialisés pour l’appareillage de l’enfant et de la rééducation. En
région Midi-Pyrénées, ils exercent essentiellement dans des points de vente d’appareillage. Les salaires mensuels sont compris, pour un débutant, entre 1 600 et 2 400
euros brut. Les rémunérations d’un professionnel indépendant varient selon le nombre d’actes effectués (entre 3 000 et 5 000 euros brut par mois).
Les audioprothésistes peuvent se spécialiser en suivant un diplôme d’université «techniques audioprothétiques» à la faculté de pharmacie de Montpellier, un diplôme
d’université «prothèse implantée» ou «audiophonologie de l’enfant» à la faculté de médecine Saint-Antoine à Paris.
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filière appareillage
C’est l’heure des premiers réglages et des tests permettant de vérifier l’efficacité de l’aide auditive. Pour
un maximum d’efficacité, l’audioprothésiste informe et conseille le patient sur l’entretien et l’utilisation
de l’appareil. Après une période d’adaptation, il le revoit régulièrement pour suivre l’évolution de son audition, régler des problèmes de confort et contrôler l’appareillage d’un point de vue technique (nettoyage, changement des piles…). Les horaires de
travail sont réguliers. L’audioprothésiste travaille principalement avec une clientèle âgée de plus de 50 ans, mais aussi avec des
enfants malentendants.
La
Aider les personnes qui entendent mal à retrouver une vie normale, telle est la mission de l’audioprothésiste. Ce spécialiste de la prothèse auditive intervient sur prescription d’un médecin
spécialiste. Au cours de la première visite, l’audioprothésiste mesure le seuil auditif du patient
en réalisant un examen technique. Grâce à des appareils spécialisés, il évalue la gêne subie par
le patient avant de lui présenter les différents appareils et leurs particularités (utilisation, entretien, prix…). Après la prise de l’empreinte du conduit auditif, il procède à la fabrication et à la
mise au point de l’appareil auditif. Dans un deuxième temps, le patient revient au cabinet pour être
appareillé avec la prothèse choisie.
La
Opticien-ne - lunetier-ière
Technicien et commerçant, l’opticien-lunetier réalise, adapte et vend, sur prescription médicale, des
lunettes et des lentilles à une clientèle variée. L’opticien effectue le montage des verres de lunettes
en atelier selon les corrections prescrites par le médecin ophtalmologiste.
Il conseille le client sur le choix des lunettes ou des lentilles. Puis, il l’informe sur les montures
conformes à la morphologie de son visage et au type de correction prévu et sur les qualités des
différents verres disponibles.
Il assure également le service après-vente et les éventuelles réparations. L’aspect commercial est
primordial dans la profession. L’opticien peut exercer comme salarié ou gérant dans un centre d’optique-lunetterie ou alors se mettre à son propre compte. Il lui est donc essentiel de bien savoir gérer et
animer son point de vente.
L’opticien-lunetier doit être attentif et disponible pour répondre aux attentes des clients. Il a besoin pour cela d’un certain sens
de l’esthétique. Des qualités de précision et de soin, le goût des contacts commerciaux et la rigueur dans la gestion de son point
de vente seront des atouts tout aussi importants.
La formation
Le BTS opticien-lunetier et le Bac Pro optique lunetterie
L’exercice de la profession d’opticien-lunetier est strictement réservé aux titulaires du brevet de technicien supérieur (BTS). Il
permet d’ouvrir une officine. Par contre le bac pro peut être une 1ère étape de la formation . Il permet aussi de travailler comme
employé dans une officine.
Le BTS se prépare dans des lycées d’enseignement général et technologique.
En région Midi-Pyrénées, ce diplôme est aussi accessible par la VAE et par apprentissage.
Durée
- 2 ans.pour le BTS
- 3 ans pour le bac pro
L’accès au BTS est ouvert aux titulaires d’un baccalauréat, de préférence sciences et technologies industrielles (STI, en cours de rénovation) spécialité génie optique ou
sciences et technologies de laboratoire (STL) spécialité physique de laboratoire et de procédés industriels ou scientifique (S).
Le Bac pro est après la 3ème en apprentissage.
Au programme, des matières scientifiques (mathématiques, physique...) et un enseignement pratique et technique.
Pour s’adapter aux évolutions du métier, les enseignements concernant la vente, la communication et la gestion de magasin ont été renforcés. Un stage de quatre à six
semaines est inclu dans la formation.
Lieu de formation
CFA/EPLE Anne Veaute
46 boulevard Magenta - BP 182
Ecole supérieure des métiers (pour Bac Pro)
81104 Castres Cedex
chemin de la Pyramide
Tél. : 05 63 59 13 88 fax 12 59 - www.cfa-en-tam.fr
31600 Muret
Tél : 05 62 11 60 60
Le LP offre également la possibilité de préparer le BTS par apprentissage rattaché au
CFA municipal de la ville de Castres
Tél. : 05 63 72 26 98
Cette profession est exercée très majoritairement en ville. Les opticiens-lunetiers travaillent essentiellement dans le secteur privé en tant que gérant de société ou en
tant que salarié dans des points de vente et centres mutualistes. Il existe aussi quelques emplois dans le secteur hospitalier.
En région Midi-Pyrénées, ils travaillent essentiellement dans des points de vente des chaînes d’optique. Un jeune diplômé perçoit un salaire mensuel brut compris entre
1 200 et 1 650 euros, selon ses responsabilités et l’importance du magasin. Après plusieurs années d’expérience, la rémunération est comprise entre 1 800 et 2 300 euros.
Des formations post-BTS, de plus en plus nombreuses, sont offertes aux étudiants ou aux professionnels qui souhaitent renforcer leur formation ou se spécialiser (en optométrie,
contactologie, gestion commerciale).
Après quatre années d’expérience professionnelle, l’opticien-lunetier peut préparer en un an le diplôme de cadre de santé qui permet d’accéder à des postes d’encadrement
ou d’enseignement.
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Orthoprothésiste
L’orthoprothésiste doit faire preuve d’une grande habileté pour travailler les différents matériaux. Pour prendre en compte
l’esthétique de la prothèse, il est indispensable d’avoir du goût, une bonne vision des volumes et des proportions.
Il doit avoir le sens du dialogue pour coopérer dans de bonnes conditions avec l’équipe médicale et posséder des connaissances
médicales et anatomiques. Enfin, il doit se tenir au courant de toutes les évolutions technologiques.
Les formations
Le CAP orthoprothésiste
Il se prépare en 2 ans après la classe de 3ème dans un lycée professionnel ou par apprentissage, en CFA. Il est aussi accessible
par la VAE.
Les élèves étudient les matériaux, leurs propriétés physico-chimiques et leurs compatibilités.
Ils acquièrent des connaissances en anatomie. Ils appréhendent le handicap et ses conséquences, les problèmes de l’insertion
sociale, familiale et professionnelle. Une grande partie du programme est consacrée à l’apprentissage de la fabrication des
prothèses et orthèses.
Le DT prothésiste-orthésiste
En deux ans dans un Lycée professionnel après les CAP orthoprothésiste, podo-orthésiste ou après les BEP métiers de la mode
et des industries connexes, métiers de la production mécanique informatisée.
Peuvent aussi être admis les élèves ayant suivi une classe de première STI (sciences et technologies industrielles), spécialité génie
mécanique option matériaux souples et les candidats justifiant de deux années d’expérience professionnelle.
Le programme du diplôme de technicien reprend la formation reçue au niveau du CAP mais de façon plus approfondie. A cela,
s’ajoutent des cours sur le fonctionnement de l’entreprise ainsi que des cours de gestion.
Le BTS prothésiste-orthésiste
Il se prépare en trois ans et est accessible aux titulaires du DT prothésiste-orthésiste, du bac scientifique (S) ou technologique
«sciences et technologies industrielles» (STI, en cours de rénovation), spécialité génie mécanique. Dans la région, le BTS est accessible
par apprentissage. Il peut être également obtenu par la VAE.
- La formation comprend des enseignements de sciences appliquées (physique, mécanique, résistance des matériaux, chimie…), des enseignements médicaux, des
enseignements technologiques (technologie des métaux, des plastiques, du bois, des cuirs…).
- Les connaissances relatives aux techniques de la profession occupent une place importante (prise de mesures, moulages, fabrication, retouches et adaptation des
appareils…). Des cours de législation et de gestion complètent ces enseignements, ainsi que de nombreux stages en centres de rééducation, en ateliers de fabrication
ou en centres hospitaliers.
Le certificat de technicien supérieur Orthopédiste-Orthésiste (titre inscrit au RNCP niveau III)
C’est une formation délivrée au titre de la formation continue.
- Elle dure 10 mois avec 2 périodes en entreprise. Il faut le niveau bac + 2 ou 3 ans d’expérience professionnelle dans ce domaine ou un domaine connexe
55
La
Le travail de l’orthoprothésiste consiste à concevoir, fabriquer ou adapter des prothèses (appareils
remplaçant un membre amputé ou absent) et des orthèses (appareils de maintien corrigeant une
déficience osseuse, musculaire ou neurologique). La phase de conception suppose une bonne
communication avec la personne handicapée et l’équipe médicale.
L’orthoprothésiste doit, à partir de la prescription médicale, s’entretenir longuement avec le patient
pour comprendre sa situation particulière sur le plan physique et psychologique afin de déterminer
de manière précise le type d’appareillage qui pourrait correspondre à son mode de vie, ses activités et
ses loisirs. Ensemble, ils étudient l’aspect fonctionnel et esthétique de l’appareillage.
Selon sa qualification, les compétences de l’orthoprothésiste vont de la fabrication seule à la conception, et
à la mise en place de l’appareil sur le patient.
Titulaire d’un CAP orthoprothésiste, l’ouvrier qualifié intervient en atelier et fabrique la prothèse.
Diplômé d’un diplôme de technicien (DT) prothésiste-orthésiste, il exerce une fonction de technicien responsable d’atelier. S’il est
titulaire du BTS prothésiste-orthésiste, il travaille en tant que technicien supérieur et adapte la prothèse au patient.
Lieux de formation
Le CAP Orthoprothésiste
Le BTS prothésiste-orthésiste (par apprentissage)
CFA/EPLE Anne Veaute
46, boulevard Magenta - BP 182
81104 Castres Cedex
CFA municipal de la ville de Castres
81104 Castres Cedex
Tél. : 05 63 72 26 98
Tél. : 05 63 59 08 53 - Web: http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lpveaute-castres
La
Par apprentissage : CFA municipal de la ville de Castres
Le titre de TS Orthopédiste-Orthésiste
81104 Castres Cedex
Espace de formation interprofessionnelle (EFIP)
Espace du Brand Balcon 2 rue Gaston Houlès
81200 Mazamet
Tél. : 05 63 59 13 88 fax 12 59 - www.cfa-en-tarn.fr
Adresse courrier : EFIP – 40 allée Alphonse Juin
Le DT prothésiste-orthésiste
– BP 30217 – 81100 Castres
Lycée professionnel Anne Veaute
81104 Castres Cedex
Contact Tél. : 05 63 51 47 47
Tél. : 05 63 59 08 53
Web: http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lp-veaute-castres
La majorité des orthoprothésistes exercent essentiellement dans les entreprises de fabrication de prothèses ou d’orthèses,
dans les centres de rééducation, d’appareillages, les organismes humanitaires, plus rarement dans les hôpitaux. Ils peuvent
aussi exercer à leur compte comme auxiliaires médicaux.
Les salaires des orthoprothésistes sont variables en fonction de leur qualification de départ, de la taille et de l’organisation
de l’entreprise dans laquelle ils exercent. Dans une entreprise privée, un technicien débutant perçoit un salaire mensuel brut
proche du Smic. Un titulaire du BTS gagne plus : entre 1 120 et 1 450 euros.
Les titulaires du CAP ont la possibilité de préparer le DT (diplôme de technicien). De la même façon, les titulaires du DT peuvent,
avec un bon dossier, envisager une admission en BTS.
Les techniciens titulaires du BTS prothésiste-orthésiste peuvent évoluer vers des fonctions de direction dans leur entreprise,
ou s’installer à leur compte.
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Prothésiste dentaire
Les gestes du prothésiste dentaire doivent être d’une grande précision. Une grande habileté, des qualités d’attention, de patience
et de minutie s’avèrent indispensables. La sélection et l’adaptation des teintes, l’appréciation des reliefs de la prothèse nécessitent
une bonne acuité visuelle, une bonne vision des couleurs et un goût de l’esthétique. Cette profession requiert aussi un esprit
ouvert aux nouvelles technologies en raison de l’évolution permanente des techniques et de leur haut degré de technicité.
La formation
Le Bac Pro prothése dentaire
Formation minimum exigée pour exercer la profession, il permet à son titulaire d’occuper un poste d’ouvrier dans un laboratoire.
- Il peut aussi se préparer par apprentissage (en 3 ans) et est également accessible par la VAE.
Durée
- 3 ans.
après une classe de 3ème dans un Lycée professionnel. Il est nécessaire de prendre contact avec l’établissement courant mars.
A côté des matières d’enseignement général, les élèves étudient l’anatomie et la morphologie dentaire, la biologie, les différents matériaux (caractéristiques physiques,
chimiques, mécaniques…), les matériaux de prise d’empreinte, de moulage, de modelage. Les techniques de fabrication des prothèses ont une place importante au cours
de la scolarité. La formation comprend aussi des cours de gestion, sur le fonctionnement de l’entreprise, les règles d’hygiène et la sécurité dans le travail.
Lieux de formation
Lycée professionnel P. Mendès France
CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Garonne
Rue du collège - BP 27
65500 Vic-en-Bigorre
Chemin de la Pyramide BP 25 31600 Muret
Tél. : 05 62 11 60 60 fax 69 59 - Web: www.cm-toulouse.fr
Le CFA assure la filière complète de formation : Bac pro, BP, BTM, BTMS.
Tél. : 05 62 31 69 00 - Web : http://lp.vic.free.fr
Ecole dentaire française – école privée hors contrat
20 rue saint Antoine du T 31000 Toulouse
Tél. : 05 62 11 23 36 26
La grande majorité des prothésistes exercent dans des laboratoires artisanaux ou industriels. D’autres travaillent dans des centres de santé, des mutuelles, des hôpitaux
et, plus rarement, dans des cabinets dentaires. Il est également possible de créer son propre laboratoire. Des débouchés, plus rares, sont possibles dans les entreprises de
distribution et de fabrication de produits dentaires. Les salaires varient en fonction du niveau de qualification et des responsabilités exercées : un prothésiste dentaire
titulaire du CAP qui débute perçoit le Smic ; un chef de laboratoire peut gagner jusqu’à 2 200 euros brut par mois.
Le prothésiste dentaire peut évoluer vers un poste de chef de laboratoire en préparant le brevet technique des métiers (BTM) prothésiste dentaire.
57
La
A partir des empreintes du patient, le prothésiste dentaire conçoit, fabrique et répare les prothèses
dentaires fixes et amovibles de même que des appareils d’orthodontie. Il réalise d’abord une maquette
en cire de la prothèse à réaliser. La fabrication proprement dite consiste à travailler de la cire ou
des matières plastiques malléables. Après la fabrication, il reste les finitions : ponçage, meulage et
polissage à l’aide de machines et de matériaux abrasifs et coloration par application au pinceau de
poudres et de porcelaine.
Un autre aspect du travail du prothésiste est la réparation ou la modification des appareils. Chaque
prothèse dentaire est un travail spécifique et de nombreuses techniques doivent être maîtrisées selon
les types de travaux et les matériaux utilisés. Cela oblige le prothésiste dentaire à adapter régulièrement
ses connaissances.
La robotique et les techniques informatiques assistées par ordinateur vont modifier progressivement l’exercice quotidien de ce
secteur d’activité. Les prothésistes dentaires exercent le plus souvent dans des laboratoires indépendants. Dans les laboratoires
industriels, le travail est souvent organisé par postes spécialisés (plâtrier, céramiste, polisseur…). Les horaires sont réguliers avec
parfois des dépassements en cas de quantité importante de commandes.
La
filière assistance technique et médicale
Ambulancier-ière
Transporter les blessés, les malades, les personnes âgées ou handicapées vers les hôpitaux, les
cliniques, les centres de traitement ou les maisons de retraite. Assurer le transfert des patients
de la structure de soins vers leur domicile dès leur sortie. Telles sont les fonctions et missions du
conducteur ambulancier. Lors de toute prise en charge, ce professionnel aide le malade à monter
dans l’ambulance, veille à l’installer dans la position la plus adaptée à son état. Il surveille son
état durant le trajet et doit être capable de réaliser les gestes élémentaires de sauvetage en cas de
situation d’urgence. L’ambulancier remplit certaines tâches administratives : feuille de surveillance,
facturations…
C’est également lui qui assume, en milieu hospitalier, les formalités d’admission et de sortie du
malade. Il doit savoir conduire à grande vitesse et connaître la ville ou la région dans laquelle il intervient
afin d’établir l’itinéraire le plus rapide. Il est responsable de l’entretien de son véhicule et du matériel médical
qui s’y trouve. Ses lieux d’exercice sont divers : hôpitaux, SAMU, entreprises… L’ambulancier peut être appelé de nuit comme
de jour, samedi, dimanche et jours fériés. Dans un service d’urgence, la permanence s’effectue à plusieurs, par roulement.
Sens des relations humaines (dévouement, prévenance, discrétion, disponibilité), contrôle de soi, sens des responsabilités, une bonne
résistance physique et nerveuse. Ces qualités sont nécessaires à l’exercice du métier.
L’ambulancier doit être capable de s’adapter à la diversité des situations, de réagir rapidement en présence d’un événement
soudain et de se concentrer sur la conduite.
La formation
Le diplôme d’Etat d’ambulancier
Durée
- 630 heures d’enseignement théorique et clinique, en institut et en stage compose la formation.
Les candidats doivent réussir les épreuves de sélection. Aucun diplôme n’est exigé.
Pour s’y présenter, le candidat doit :
- être préinscrit dans la formation
- disposer d’un permis de conduire conforme à la réglementation en vigueur et en état de validité
- fournir l’attestation délivrée par le préfet après examen médical vérifiant l’aptitude à conduire une ambulance
- fournir un certificat médical de non contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé (absence de problèmes locomoteurs, psychiques, d’handicap visuel, auditif ….)
- fournir un certificat médical de vaccinations conforme à la réglementation en vigueur
- fournir l’attestation, en cours de validité, de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 1 (AGFSU) ou être titulaire de l’aptitude aux fonctions de premier secours (AFPS)
Les personnes titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant de vie aux familles sont dispensées d’épreuves
de sélection.
Les épreuves de sélection s’organisent en une épreuve d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.
L’épreuve d’admissibilité comprend :
- un stage d’orientation professionnelle : il a lieu dans un service hospitalier en charge du transport sanitaire ou dans une entreprise de transport sanitaire habilitée,
pendant une durée de 140 heures. A l’issue du stage, le responsable du service ou de l’entreprise remet au candidat une attestation de suivi de stage. Celle-ci est remise
aux examinateurs lors de l’épreuve orale.
- une épreuve écrite qui porte sur un sujet de français et d’arithmétique. Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité : les candidats titulaires d’un titre ou diplôme
homologué au niveau IV, les candidats titulaires d’un titre ou diplôme du secteur sanitaire et social homologué au minimum au niveau V, les candidats titulaires d’un
titre ou diplôme étranger leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où il a été obtenu, les candidats ayant été admis en formation
d’auxiliaires médicaux, les auxiliaires ambulanciers ayant exercé, à la date des épreuves, pendant un mois minimum en continu ou discontinu, durant les trois dernières
années et remplissant l’une des quatre conditions précédentes.
A partir d’un texte, l’épreuve orale d’admission évalue la capacité du candidat à comprendre des consignes, à ordonner ses idées pour argumenter de façon cohérente et
à s’exprimer. Le candidat s’entretient ensuite avec le jury sur sa motivation et son projet professionnel.
L’enseignement en institut comprend 8 modules, dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de séances d’apprentissage
pratique et gestuel.
L’enseignement en stage est réalisé en milieu professionnel dans le secteur sanitaire, en établissement de santé et en entreprise de transport sanitaire.
Des allègements de formation sont possibles pour les personnes titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’auxiliaire de vie sociale,
d’assistant de vie aux famille.
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Lieu de formation
Institut de formation d’ambulancier
La
2 place des toiles
1200 Rodez
05 65 02 53 07 fax 05 65 78 04 25
Centre de formation d’ambulanciers
Croix Rouge Française
71, chemin des Capelles
31300 Toulouse
Tél. : 05 61 31 56 18
CFA transport logistique AFT IFTIM
72 rue Edmond Rostand
31038 Toulouse
Et
4 rue Lavoisier
31140 Launaguet
Tél : 05 61 99 53 23
Institut de formation d’ambulancier
Rue Module .n°12 – Bastillac sud
65000 Tarbes
05 62 93 52 29 fax 05 62 44 17 69
www.croix-rouge.fr
En région Midi-Pyrénées, les ambulanciers travaillent dans les hôpitaux où ils sont recrutés sur concours (fonction publique hospitalière), dans une entreprise de transport ou en libéral. Les besoins en emplois sont nombreux dans la région. Dans le privé, les
salaires sont proches du SMIC en début de carrière. Ils sont très variables selon les entreprises et il faut souvent y rajouter les
heures supplémentaires. Dans la fonction publique, les salaires débutent à 1295 euros et évoluent jusqu’à 1724 euros en fin
de carrière.
Dans le secteur libéral, après quelques années d’exercice, le conducteur ambulancier peut devenir régulateur. Sa fonction
consistera à recevoir les appels, coordonner les demandes et établir le planning des courses.
Un ambulancier expérimenté peut également se mettre à son compte et devenir chef d’entreprise.
Les ambulanciers de la fonction publique hospitalière peuvent suivre une formation complémentaire en vue de devenir conducteur ambulancier de service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR).
Les titulaires du diplôme d’Etat d’ambulancier peuvent préparer le diplôme d’Etat d’aide-soignant en bénéficiant d’allégement
de formation.
59
La
Assistant-e dentaire
L’assistant dentaire est le collaborateur du chirurgien-dentiste ou du médecin stomatologiste. On
le retrouve dans presque tous les cabinets dentaires. Ses tâches sont diverses : il est à la fois
réceptionniste, secrétaire et instrumentiste. Il assiste le dentiste dans son travail, prépare, nettoie
et range le matériel et développe les radios.
Ses activités demandent de respecter des normes d’hygiène et de sécurité (manipulation des
produits employés, précautions à prendre vis-à-vis des patients, port d’une tenue professionnelle...).
L’assistant dentaire assure l’accueil des patients, répond au téléphone et fixe les rendez-vous. Il prépare,
constitue, actualise et classe les fichiers des dossiers médicaux.
Il tape le courrier, assure la liaison avec le laboratoire de prothèse dentaire, gère les stocks de fournitures et de médicaments et
renouvelle les commandes. Il effectue également l’entretien du mobilier et des locaux (cabinet, salle d’attente, hall...) en dehors
des heures d’ouverture. Les horaires de travail sont réguliers mais décalés (heure du déjeuner, tard le soir, ouverture du cabinet
le samedi).
L’activité d’un assistant dentaire fait appel au goût pour le travail en équipe, à une grande précision des gestes ainsi qu’à de
bonnes capacités d’organisation. Ce professionnel doit être capable de s’adapter à des publics différents, de gérer les priorités
(rendez-vous urgents) et de se conformer à des règles de discrétion professionnelle.
Les formations
Le certificat de qualification d’assistant dentaire
Il s’agit d’un certificat homologué au niveau IV délivré par la commission nationale de qualification des assistants en odonto-stomatologie (CNQAOS). La formation se
déroule dans le cadre d’un contrat de professionnalisation (pour les 18/25 ans et les plus de 26 ans si demandeur d’emploi) ou dans le cadre d’une période de professionnalisation (destinée aux personnes ayant une qualification insuffisante, ou 20 ans d’activité professionnelle, ou âgé au moins de 45 ans avec un an
minimum de présence au cabinet, ou aux femmes qui reprennent leur activité professionnelle après un congé maternité ou parental).
Durée
- La durée de la formation est de 18 mois (500 h). La formation théorique organisée par le centre régional de la CNQAOS est de 260 heures. La formation pratique d’une durée de 240
heures est assurée par le chirurgien-dentiste employeur.
- être âgé de 18 ans
- être titulaire au minimum du brevet des collèges (ou DNB) ou justifier d’un diplôme de niveau V
- être employé par un chirurgien-dentiste qui assurera la formation pratique
Dix modules structurent la formation : organisation des rendez-vous et accueil, manipulation et stérilisation de l’instrumentation, radiologie, maîtrise des outils informatiques et d’un logiciel professionnel, montage et suivi de dossiers de prise en charge et des feuilles de soins, rôle de l’assistant(e) au fauteuil, assistance aux travaux
prothétiques, suivi administratif des travaux prothétiques, gestion des stocks, gestes de première urgence.
Lieu de formation
Formation CNQAOS
Agora – Ecole d’assistante dentaire
Comfort Hôtel - 5 avenue des Crêtes
31520 Ramonville St Agne
– privée hors contrat
42 rue de Metz - 31000 Toulouse
Tél : 06 16 09 34 89
contact Madame Parant - www.cnqaos.asso.fr
Tél : 05 61 25 31 93
L’assistant dentaire exerce son activité dans les cabinets dentaires, individuels ou de groupe, dans les centres de soins tels que
les cabinets mutualistes, les centres municipaux, les cabinets d’entreprises, les établissements hospitaliers.
L’assistant dentaire qualifié débute sa carrière avec un salaire brut minimum de 1 250 euros. S’il effectue des tâches de
secrétariat, l’assistant dentaire bénéficie d’une prime équivalente à 10 % du salaire minimal de base de l’assistant dentaire
qualifié.
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En radiothérapie, le manipulateur utilise les rayonnements pour soigner des patients. Il irradie les cellules malades de rayons
ionisants, au moyen d’appareils dont il assure les réglages. Il travaille dans les centres anticancéreux au sein d’équipes très spécialisées. En médecine nucléaire, il administre des produits radioactifs au patient afin d’observer le fonctionnement de certains
organes. Les conditions de travail varient selon leur lieu d’exercice. Dans le secteur hospitalier, il faut assurer un service de garde
durant les nuits, week-ends et jours fériés. Dans les cabinets de radiologie, le manipulateur peut être conduit à travailler tard le soir.
Des qualités d’écoute et d’attention sont nécessaires pour établir un climat de confiance et rassurer les patients. Une grande
faculté d’adaptation, un réel esprit scientifique du fait de l’évolution constante des moyens technologiques, des méthodes
d’investigation et de traitement, le sens des responsabilités et de la rigueur constituent des atouts professionnels.
La formation
Diplôme d’État de manipulateur d’électroradiologie médicale
Diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique
Durée
- La formation est de 3 ans, soit 4444 heures (1550h d’enseignement théorique et pratique et 2894 h de stages).
- être âgé de 17 ans révolus au 31 décembre de l’année du concours
- être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent (les élèves de terminales peuvent s’inscrire, l’admission définitive s’effectuant sous réserve de l’obtention du baccalauréat)
ou bien justifier de 5 ans d’expérience professionnelle.
Pour le DTS bacs S, STL, ST2S
- réussir le concours d’entrée qui comporte deux épreuves écrites en biologie et physique-chimie (programme de première et terminale scientifique). Les écoles peuvent
organiser une épreuve supplémentaire : entretien, tests psychotechniques, contraction de texte.
Sur dossier scolaire pour le DTS
- présentation d’un dossier médical compatible avec la profession
Les stages occupent les deux tiers du temps de formation. Les cours consacrés aux techniques de radiologie et d’exploration en imagerie médicale font largement appel
à la physique, la biophysique, l’électricité… La formation aborde également les techniques de soins, l’hygiène hospitalière, les situations d’urgence et de secourisme,
les notions de santé publique.
Lieu de formation
Institut de formation de manipulateur d’électroradiologie médicale Lycée privé Charles Carnus - sous contrat - DTS
– Diplôme d’état
Place du Docteur Baylac 31059 Toulouse Cedex 9
Tél. : 05.61.77.24.69 - Web : www.chu-toulouse.fr
Avenue de Saint Pierre Bourran
12000 Rodez
Tél. : 05.65 73 37 00 / 03
En région Midi-Pyrénées, ils exercent au sein d’un hôpital dans les services d’imagerie médicale ou en cabinet radiologique. Les besoins en emplois sont importants dans la
région. Dans le service public, le salaire brut mensuel, primes et indemnités non comprises, est d’environ 1 400 euros en début de carrière, et de 2 500 euros en fin de parcours.
Après une expérience professionnelle de quatre ans, le manipulateur en électroradiologie médicale peut préparer en un an le diplôme de cadre de santé. Cette formation
lui permet d’occuper un poste d’encadrement dans un service ou d’être formateur dans une école paramédicale.
61
Le manipulateur en électroradiologie médicale effectue les préparatifs nécessaires à l’application
de radiations ionisantes. Dans le cadre d’un diagnostic ou d’un traitement médical, il procède à
l’exposition du patient à ces radiations : rayons X, scanner, échographie, imagerie par résonance
magnétique (IRM). Il veille à bien l’installer et lui explique les étapes de l’examen. Le manipulateur
n’est pas seulement un technicien.
Quel que soit le domaine d’intervention, il doit rassurer le patient face à des appareillages complexes. Ce professionnel intervient dans trois principaux domaines. En imagerie médicale et radiodiagnostic, le manipulateur prépare la salle d’examen (appareillage, matériel), accueille et installe le
patient, réalise l’examen radiologique (radiologie osseuse, scanner) et communique ensuite les résultats
au médecin radiologue.
La
Manipulateur-trice en électroradiologie médicale
La
Préparateur-trice en pharmacie /officine et hôpital
Le préparateur en pharmacie seconde le pharmacien. Son sens du contact lui permet d’écouter et
de conseiller le client. Il connaît la posologie du produit (dosage, mode d’administration) et traduit
les doses prescrites sur l’ordonnance en nombre de boîtes. Il réalise encore quelques préparations
de produits, pommades et crèmes, sur prescription médicale. Il participe à la gestion des stocks.
En milieu hospitalier, le préparateur délivre les médicaments aux différents services et non directement aux malades. Il participe à la gestion, l’approvisionnement, la délivrance des médicaments
et autres produits de santé, la réalisation des préparations, la répartition des produits officinaux.
Son activité peut s’étendre à la préparation des dispositifs médicaux stériles ainsi qu’à la préparation
des médicaments radio pharmaceutiques et anticancéreux. Il est soumis au secret professionnel. 8 %
des préparateurs en pharmacie exercent à l’hôpital. Les autres travaillent en officines (pharmacies).
Le préparateur doit être attentif, soigneux, et avoir les sens des responsabilités. L’utilisation des outils bureautiques et la connaissance des règles et procédures de sécurité et d’hygiène font partie de ses compétences. Il doit savoir créer une relation de
confiance avec le patient et avec son entourage. Le préparateur doit être capable de recenser, sélectionner et archiver les
sources professionnelles et réglementaires.
La formation
Le BP de préparateur en pharmacie est obligatoire
Le diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière est obligatoire pour exercer en milieu hospitalier.
D’une manière générale, ce diplôme est accessible par la voie de la formation initiale, de l’apprentissage, de la formation professionnelle continue et par la VAE. Chaque
voie de formation a un mode de recrutement qui lui est propre.
Durée
- 42 semaines avec 1360 heures d’enseignement dont 660 heures théoriques et 700 heures de stages ou de périodes pratiques.
Au préalable, le candidat doit être titulaire du brevet professionnel (BP) «préparateur en pharmacie».
Pour accéder à cette formation par la voie de la formation initiale, le candidat doit réussir les épreuves de sélection organisées par les centres de formation. Ces épreuves
regroupent une épreuve écrite d’admissibilité, qui porte sur une question de l’actualité sanitaire en relation avec l’organisation pharmaceutique hospitalière. Elle est
suivie d’une épreuve orale d’admission sous la forme d’un exposé et d’un échange avec le jury sur la motivation du candidat, ses aptitudes, son projet professionnel.
L’enseignement en centre de formation comprend huit modules sous forme de cours, travaux dirigés, travaux de groupe et travaux pratiques.
Les enseignements sont dispensés par des pharmaciens et biologistes hospitaliers, des préparateurs en pharmacie hospitalière cadres de santé, des directeurs d’établissements hospitaliers et des personnels universitaires.
Lieux de formation
BP de Préparateur en pharmacie
CFA de la pharmacie
1 chemin Carosse
31400 Toulouse
05 62 71 85 62
62
Centres de formation le plus proche de la région
Institut des métiers de la santé
CFA des employés et préparateurs en pharmacie d’Aquitaine
Tél. : 05 56 91 68 72
Tél. : 05 57 65 65 62
Centre de formation des préparateurs en pharmacie hospitalière
1146 avenue du Père Soulas
34159 Montpellier cedex 5
04 67 33 88 11 - www.chu-montpellier.fr
Ces professionnels travaillent dans la fonction publique hospitalière. Leur salaire débutent à 1363 euros et peuvent atteindre
2332 euros.
Après 4 ans d’expérience professionnelle, ils peuvent devenir préparateur hospitalier cadre de santé et occuper un poste
d’encadrement ou de formateur auprès d’étudiants préparateurs en pharmacie hospitalière. Après 3 ans de services en tant
que cadre de santé, il leur est possible d’évoluer vers un poste de préparateur en pharmacie hospitalière cadre supérieur de
santé. Autre possibilité, le métier de directeur des soins qui est accessible par concours.
63
avenue du Haut-Lévêque
33 604 Pessac cedex
La
57, cours Pasteur
33 000 Bordeaux
Centre de formation des préparateurs en pharmacie hospitalière - Hôpital Xavier Arnozan
La
Technicien-ne en analyses biomédicales
Le technicien en analyses biomédicales (ou «laborantin») réalise des analyses destinées à
confirmer ou infirmer un diagnostic, à faciliter le traitement et la prévention des maladies. Sous la
responsabilité d’un médecin, il procède à des analyses très diverses et prépare les instruments et
substances. Il transmet les résultats obtenus au responsable du laboratoire chargé de les interpréter.
Il travaille soit manuellement, soit à l’aide d’appareils automatisés. C’est lui également qui entretient le matériel et vérifie son bon fonctionnement.
Ses fonctions professionnelles varient selon le lieu d’exercice de son activité. Dans les laboratoires
privés, on lui demande d’être davantage polyvalent : mise en route, surveillance des préparations,
relevé des résultats, prélèvements, secrétariat.
Au sein des hôpitaux publics, il assure parfois le suivi thérapeutique du patient, en liaison avec l’équipe soignante, et peut intervenir sur des recherches ou des examens très spécialisés.
Le technicien de laboratoire travaille en équipe, sous le contrôle d’un responsable (médecin, pharmacien, chercheur). Les horaires
sont réguliers en laboratoire privé, plus irréguliers à l’hôpital où il doit assurer des services de garde la nuit, le dimanche et les
jours fériés.
Adresse, méthode, précision et sens des responsabilités sont indispensables. Le sens de l’observation et l’esprit critique sont
des qualités importantes lors de l’analyse d’un résultat ou pour le bon fonctionnement des appareils. Ce métier demande également une attention soutenue et de la résistance physique : position debout prolongée, manipulation de produits dangereux
et contact permanent avec les microbes et des produits toxiques.
Les formations
En Midi-Pyrénées, plusieurs formations mènent à ce métier. Il s’agit de BTS et BTSA, tous accessibles par la VAE.
Le BTS analyses de biologie médicales
Conditions d’accès 
- Etre titulaire de préférence du bac technologique sciences et technologies de laboratoire (STL) ou sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV).
Contenu de la formation 
Au programme, des enseignements généraux (expression française, anglais, mathématiques et sciences physiques et chimiques) et des enseignements professionnels
(biochimie et technologies d’analyse, biochimie et biologie cellulaire et moléculaire, microbiologie et technologies d’analyse, microbiologie et biologie
cellulaire et moléculaire, sciences et technologies bio industrielles, informatique appliquée et législation, droit du travail, santé, sécurité).
Le BTS biotechnologie
- Etre titulaire de préférence du bac technologique sciences et technologies de laboratoire (STL) ou sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV).
Au programme, des enseignements généraux (français, anglais, mathématiques, informatique, économie et gestion, sciences physiques, langue vivante
étrangère facultative) et des enseignements professionnels (biochimie, génie biologique et technologie d’analyse, biologie cellulaire et moléculaire et
microbiologie).
Le BTSA analyses agricoles biologiques et biotechnologiques
Etre titulaire de préférence du bac technologique sciences et technologies de laboratoire (STL) ou sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV), sciences
et technologies industrielles (STI, en cours de rénovation) spécialité génie énergétique, du brevet de technicien agricole (BTA) ou du bac pro bio-industries de transformation.
Au programme : français, documentation, langue vivante, éducation socioculturelle, éducation physique et sportive, mathématiques, biologie-écologie, physique-chimie,
sciences économiques, sociales et de gestion, chimie, biochimie, microbiologie et biotechnologies.
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Lieux de formation
BTSA Analyses agricoles biologiques et biotechnologies
Lycée agricole de Rodez
La Roque
12033 Rodez Cedex
Tél. : 05 34 25 52 55
Tél. : 05 65 77 75 00
Lycée agricole de Toulouse-Auzeville
BTS Bioanalyses et contrôles
2, route de Narbonne - BP 47
31326 Castanet Cedex
Lycée privé Saliège
3, rue Bernanos - BP 30
31131 Balma Cedex
Tél. : 05 61 00 30 70
Tél. : 05 61 24 78 40
BTS Biotechnologie
Lycée de Decazeville
Avenue Léo Lagrange
12300 Decazeville
Tél. : 05 65 43 61 61
Les techniciens de laboratoire exercent dans les centres de recherche ou laboratoires industriels, dans les laboratoires privés.
Certains travaillent dans la fonction publique hospitalière. Actuellement, le recrutement de ces professionnels est faible dans
la région.
En milieu hospitalier, les salaires débutent à 1411 euros et peuvent atteindre 2414 euros en fin de carrière.
Après 5 ans de pratique professionnelle, le technicien peut préparer le diplôme de cadre de santé.
D’autres formations, diplômantes ou non, lui sont également accessibles : diplôme de cadre de laboratoire d’analyses de biologie
médicale ; spécialisation en biotechnologie médicale, en histologie ou en microscopie électronique ; obtention de certificats
d’études spécialisées en immunologie, instrumentation de laboratoire, microbiologie industrielle…
65
Lycée Jolimont
44, chemin Cassaing
La
BTS Analyses de biologie médicales
La
filière médicale et pharmaceutique
Chirurgien-ne / dentiste
Spécialiste des maladies des dents et des gencives, le chirurgien-dentiste pose un diagnostic,
effectue des radiographies, réalise les soins et prescrit des médicaments. On s’adresse à lui pour
corriger une mauvaise implantation des dents ou pour ajuster l’articulation des mâchoires.
Dans ce cas, il pose des appareils dentaires et suit ses patients sur une longue durée pour contrôler
les résultats. Certains dentistes se spécialisent dans cette activité : ce sont les orthodontistes.
Professionnel des soins, le dentiste est aussi chirurgien : extraction de dents, pose de couronnes et
parfois de prothèse complète. En cabinet ou à l’hôpital, le chirurgien-dentiste peut mener des opérations
plus lourdes. Enfin, le conseil en matière d’hygiène bucco-dentaire ou d’alimentation fait aussi partie de ses
fonctions.
Un chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. Rigueur, précision du geste et habileté manuelle sont
indispensables dans ce métier. Des qualités relationnelles sont nécessaires pour rassurer le patient.
La curiosité, l’envie d’approfondir ses compétences sont des atouts importants dans cette profession : de nombreux dentistes
continuent en effet à se former pendant leur activité, en chirurgie buccale, en parodontologie... Ils doivent aussi s’adapter
à l’évolution des techniques et des appareils de soins.
La formation
Le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire
durée
- De 6 à 9 ans.
- Etre titulaire du baccalauréat (scientifique de préférence) ou du diplôme d’accès aux études universitaires, ou d’un titre admis en équivalence. Les étudiants doivent réussir le
concours en fin de première année commune aux études de santé pour continuer leurs études de chirurgie dentaire.
- Les études d’odontologie se déroulent en trois étapes.
Le L1 santé - première année commune aux études de santé (1 an) - PACES
Au programme, des enseignements théoriques (physique, chimie, biochimie, biologie moléculaire, sciences humaines et sociales), dirigés et pratiques.
Des épreuves de classement sont organisées à la fin de l’année en vue d’admettre un nombre limité d’étudiants (numerus clausus). En cas d’échec, un seul redoublement
est autorisé.
La 2ème année du premier cycle et la 1ère année du deuxième cycle (2ème et 3ème années)
Les études de chirurgie dentaire ne commencent vraiment qu’en deuxième année.
Les enseignements généraux abordent la biologie, l’anatomie, la pharmacologie… et sont complétés par des disciplines odontologiques. S’y ajoutent des travaux en
laboratoire et des stages cliniques de participation aux fonctions hospitalières.
En 1ère année du deuxième cycle, l’enseignement approfondit les matières abordées l’année précédente. Les étudiants effectuent également des stages cliniques.
La 2ème année et la 3ème année du deuxième cycle (4ème et 5ème années)
A ce niveau, les enseignements cliniques ou stages constituent la moitié du volume horaire total des enseignements. L’étudiant commence à réaliser des actes sur des
patients. A la fin du cycle, les étudiants obtiennent un diplôme de fin de 2ème cycle d’études odontologiques et qui correspond à l’obtention des crédits européens.
Le troisième cycle
- Le cycle court (1 an) : cette année prépare à l’exercice de la profession. Tous les étudiants accomplissent un stage actif d’initiation à la vie professionnelle chez un chirurgien-dentiste appelé
«maître de stage agréé».
Le diplôme d’état de docteur en chirurgie dentaire est délivré aux étudiants ayant validé l’ensemble des enseignements des 3 cycles et soutenu leur thèse avec succès.
- Le cycle long ou internat (3 ans) : il est accessible par concours à la fin de la 5ème année et permet d’obtenir, outre le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire, une attestation
d’études approfondies de chirurgie dentaire. Il prépare les étudiants à une carrière hospitalo-universitaire.
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Lieux de formation
Le L1 Santée - 1ère année commune aux études de santé (PACES)
- Tél : 05 62 25 68 00
Les études de chirurgies dentaires
Tél : 05 62 88 90 00
Faculté de chirurgie dentaire
Tél : 05 62 17 29 29 - Web : www.ups-tlse.fr
Tél : 05 61 14 59 07
On compte 40 904 praticiens en exercice en France. La profession estime que les chiffres actuels du numerus clausus (977 places
pour 2007) ne suffiront pas à compenser la vague de départs à la retraite qui s’annonce. À leurs débuts, les jeunes ont l’assurance
de trouver du travail sans problème. Avant de se lancer en solo, ils choisissent souvent d’exercer chez un confrère.
Quant aux salaires de la profession, ils varient beaucoup d’un cabinet à l’autre. Le revenu mensuel net se situe en moyenne
autour de 6640 euros.
Les chirurgiens-dentistes peuvent continuer à se former par le biais de la formation continue et suivre avec précision toutes les
avancées technologiques significatives pour leur profession.
67
La
35, chemin des Maraîchers - 31400 Toulouse Cedex 4
Faculté de médecine site de Rangueil – scolarité
La
Maïeuticien-ne/ Sage-femme
Avant l’accouchement, la sage-femme ou maïeuticien pratique les actes nécessaires au diagnostic
et à la surveillance de la grossesse, à la préparation à l’accouchement. Ensuite, vient le moment de
l’accouchement qu’elle surveille et accompagne. Après la naissance, elle donne les soins qui sont
nécessaires au nouveau né. Et en cas de complication, elle fait appel au médecin, au chirurgien
ou au gynécologue-obstétricien.
L’accompagnement psychologique des futures mères fait également partie de ses fonctions. Elle
a aussi un rôle d’information et de conseil auprès des mères de famille sur la contraception et sur
l’hygiène et l’alimentation du bébé.
Dans un centre de protection maternelle infantile ou de planification familiale, la sage-femme a plutôt
un rôle de communication et de prévention. Ce métier, bien qu’il soit pratiqué par beaucoup de femmes, est
ouvert aux hommes.
Dotée de compétences scientifiques et médicales, la sage-femme possède aussi un excellent sens relationnel. C’est un métier
d’aide et de soutien, qui suppose notamment une bonne résistance physique et psychologique.
Un grand sens des responsabilités est indispensable.
La formation
Le diplôme d’Etat de sage-femme
Durée
- 5 ans : 1 an à l’université en L1 santé – 1ère année commune aux études de santé (PACES) , et 4 années dans une école spécialisée agréée et rattachée à la maternité
d’un centre hospitalier.
- Etre titulaire du baccalauréat scientifique (S) de préférence ou d’un diplôme équivalent.
Le L1 - 1ère année commune aux études de santé: une année préparatoire au concours d’entrée 
Au programme, des enseignements théoriques (physique, chimie, biochimie, biologie moléculaire, sciences humaines et sociales), dirigés et pratiques.
- Des épreuves de classement sont organisées à la fin de l’année en vue d’admettre un nombre limité d’étudiants (numerus clausus). En cas d’échec, un seul redoublement est autorisé.
- Un étudiant ne peut s’inscrire en PACES que 2 fois dans une faculté de médecine.
Après la première année de médecine : la formation en quatre ans (2 phases de 2 ans)
La première phase (1ère et 2ème année)
La première phase met l’accent sur la connaissance de la physiologie et vise à donner aux étudiants une maîtrise de l’obstétrique normale.
- Au programme, des enseignements théoriques (27 semaines) répartis en deux groupes. Les matières du premier groupe sont directement liées à l’exercice de la profession (obstétrique, gynécologie, pédiatrie…).
Celles du deuxième groupe sont plus générales et permettent l’acquisition d’une culture médicale (anatomie, santé publique, pathologie et démarche clinique…).
- A l’enseignement théorique s’ajoutent des enseignements cliniques (54 semaines) sous forme de stages dans les services de médecine, de maternité, de chirurgie, de gynécologie
obstétrique, de pédiatrie et de néonatalogie.
La deuxième phase (3ème et 4ème année)
L’enseignement est aussi réparti en deux groupes.
Il vise à permettre aux futures sages-femmes de reconnaître immédiatement la pathologie. Enseignement théorique (24 semaines) et enseignement clinique (51 semaines)
sont au programme de ces 2 années. Gynécologie et obstétrique deviennent les matières prédominantes.
68
Lieux de formation
Le L1 Santé- 1ère année commune aux études de santé (PACES)
35 chemin des Maraîchers - 31400 Toulouse Cedex 4
- Tél : 05 61 14 59 07
Les études de sage-femme
Tél : 05 62 88 90 00
Ecole de sages-femmes - Hôpital La Grave
Place Lange - TSA 60033
Université Paul Sabatier - Toulouse III
Tél : 05 61 77 80 29 - Web : www.chu-toulouse.fr
Tél : 05 61 14 59 07
Les besoins en emplois de maïeuticiens (sages femmes) sont de plus en plus importants dans la région. La majorité d’entre eux travaillent à l’hôpital ou en clinique. Ils
débutent souvent par des remplacements ou des gardes à durée déterminée. 10 % d’entre eux se consacrent uniquement à une activité libérale.
Un maïeuticien qui exerce à l’hôpital débute à 1 577 euros brut par mois et peut espérer gagner 3 323 euros en fin de carrière. Le travail de nuit, les dimanches ou les jours
fériés donnent lieu à des primes complémentaires.
Les maïeuticiens ont la possibilité d’évoluer vers des métiers du paramédical en tant qu’ergothérapeute, masseur-kinésithérapeute ou infirmier.
Ils peuvent préparer un diplôme universitaire (échographie, rééducation périnéale…) ou s’engager dans des formations spécialisées (sophrologie, acupuncture…).
Le diplôme de cadre sage-femme leur permet d’exercer des fonctions d’encadrement ou d’enseignement.
69
Faculté de médecine Rangueil
La
Université Paul Sabatier - Toulouse III
La
Médecin
Dans son cabinet ou en visite à domicile, le médecin reçoit des personnes de tous âges, des
enfants aux personnes âgées. Il prend en charge la santé du patient sur le plan physique et
psychologique, en collaboration avec les autres professions médicales (spécialistes) et/ou
paramédical. Thérapeute, mais aussi confident, il agit dans le respect du secret professionnel, de
la vie humaine et de la dignité de la personne, conformément à un code de déontologie.
En plus de leurs consultations au cabinet, les médecins généralistes peuvent assurer des vacations à
l’hôpital ou dans des centres de santé. Dans ce métier, on ne compte pas son temps de travail, surtout
quand on gère son propre cabinet. S’ajoutent des gardes la nuit ou le week-end, surtout en début de carrière.
À la campagne, le médecin a également des journées bien remplies, les domiciles des malades étant parfois éloignés de
son cabinet.
Les médecins ont pour vocation d’aider les autres. C’est un métier aux lourdes responsabilités. Une grande capacité d’écoute
et le sens de la psychologie sont essentiels. Confronté à des situations difficiles, il doit être capable de maîtriser ses émotions.
Disponibilité, résistance physique et grande capacité de travail sont indispensables.
Par ailleurs, une actualisation permanente des connaissances est nécessaire devant l’évolution rapide des données de la science
et des thérapeutiques.
La formation
Le diplôme d’Etat de docteur en médecine
Durée
- 9 ans pour un médecin généraliste et 11 ans pour un médecin spécialiste.
Pour être admis à s’inscrire en première année du premier cycle, les candidats doivent être titulaires du baccalauréat (S fortement conseillé) ou du DAEU (Diplôme
d’accès aux études universitaires). A la fin de la première année commune aux études de santé (PACES).
Les étudiants passent un concours, seule condition pour accéder en 2ème année. Puis, à la fin du deuxième cycle d’études médicales ils passent un autre concours : celui
de l’internat, seule possibilité pour continuer leurs études.
- Quatre étapes.
Le L1 Santé - 1ère annéecommune aux études de santé : une année préparatoire au concours d’entrée 
- Au programme, des enseignements théoriques (physique, chimie, biochimie, biologie moléculaire, sciences humaines et sociales), dirigés et pratiques.
- Des épreuves de classement sont organisées à la fin de l’année en vue d’admettre un nombre limité d’étudiants (numerus clausus). En cas d’échec, un seul redoublement est autorisé.
- Un étudiant ne peut s’inscrire en PACES que 2 fois dans une faculté de médecine.
Deux années d’enseignement bioclinique et sémiologique
Les disciplines fondamentales et les enseignements optionnels sont dans la continuité de ceux étudiés en 1ère année. Les étudiants accomplissent des stages cliniques
d’initiation aux fonctions hospitalières.
Trois années d’enseignement clinique – externat
Ces années sont consacrées à l’enseignement des processus pathologiques, de leur thérapeutique et de leur prévention, ainsi qu’à l’enseignement des systèmes de santé, de
l’évaluation des pratiques de soins, de la déontologie et de la responsabilité médicale. Les étudiants effectuent des stages pratiques en milieu hospitalier avec un total
de 36 gardes.
La formation clinique comporte un stage chez un ou des médecins généralistes appelés «maîtres de stage agrées». L’étudiant accompagne son maître de stage lors de
visite à domicile ou lors d’interventions dans d’autres structures.
A l’issue de ce cycle, les étudiants obtiennent un diplôme de fin de deuxième cycle.
Un 3ème cycle (l’internat)
Tous les étudiants en médecine passent désormais le concours de l’internat. La médecine générale devient ainsi une spécialité à part entière. Pour les médecins généralistes,
les études en internat durent trois ans.
Le diplôme d’État de docteur en médecine est validé après la soutenance d’une thèse, à la fin de l’internat.
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Lieux de formation
Faculté de médecine de Toulouse site des Maraîchers
- Tel.: 05 62 25 68 00 - Web: www.ups-tlse.fr
Faculté de médecine de Toulouse site de Rangueil
Tel : 05 62 88 90 00
Les médecins généralistes ont la possibilité de s’installer en libéral en ouvrant ou en reprenant un cabinet. Ils peuvent aussi être salariés en travaillant dans les hôpitaux,
les administrations ou les collectivités territoriales.
Départs à la retraite, pénurie dans certaines régions, les perspectives d’emploi sont favorables aux futures générations de médecins. On compte en moyenne 163 généralistes pour 100 000 habitants. Mais il existe de forts contrastes d’une région à l’autre. Ainsi, il est plus facile de s’installer à la campagne ou dans certaines banlieues que
dans les grandes villes. En début de carrière, les jeunes médecins commencent souvent par faire des remplacements.
Il faut compter environ trois ans avant de pouvoir s’installer en libéral. Côté salaires, les revenus d’un généraliste varient suivant son statut, ses honoraires (fixes ou libres),
sa localisation... Le revenu moyen de la profession est estimé à 5 300 euros net par mois avec des écarts importants d’un médecin à l’autre.
Après quelques années en libéral, certains praticiens changent d’activité et se tournent vers la médecine de contrôle et de prévention. Ils sont alors médecins scolaires,
médecins conseils de la sécurité sociale ou médecins du travail
71
Tel : 05 61 14 59 07
La
Faculté de médecine de Toulouse site de Purpan
La
Pharmacien -ne
Selon les lieux où il travaille, le pharmacien exerce des fonctions différentes. Dans une pharmacie
(appelée «officine»), il délivre les médicaments, sur ordonnance ou en vente libre. Son rôle de conseil
est important. Attentif au bon usage des produits, il vérifie chaque prescription médicale.
Relais entre le médecin et le patient, il explique la façon de prendre un traitement et les indications à
respecter. Il achète les produits, gère les stocks, tient sa comptabilité et surveille son chiffre d’affaires.
S’il travaille à l’hôpital, le pharmacien achète, stocke et fournit aux infirmiers les traitements et les
matériels stériles destinés aux malades. Il réalise aussi des préparations spécifiques.
Il dose et contrôle les produits et suit les protocoles d’expérimentation élaborés avec les médecins. Il contribue enfin à évaluer
l’efficacité et les effets secondaires des médicaments. Quant au pharmacien spécialisé en biologie, il exerce dans un laboratoire
d’analyses médicales privé ou à l’hôpital. En lien avec les techniciens et les biologistes, il effectue toutes sortes d’examens
(analyses de sang, recherches de bactéries ou d’allergies...).
Autre orientation possible : l’industrie pharmaceutique. Avant de lancer un médicament sur le marché, les laboratoires font en
effet appel à des pharmaciens pour définir la composition et la fiabilité du produit et concevoir une stratégie de vente. D’autres
professionnels, spécialisés dans la recherche, collaborent aux programmes d’organismes tels que le CNRS ou l’INSERM. Certains
exercent à l’université ou en centres hospitalo-universitaires en tant qu’enseignant-chercheur. Des pharmaciens conseil travaillent
aussi dans des organismes de santé publique (affaires sanitaires et sociales, agence de sécurité sanitaire…), dans la police,
l’armée, les pompiers et l’humanitaire.
Seul habilité à délivrer des médicaments, le pharmacien a un sens aigu des responsabilités. Inscrit à l’Ordre des pharmaciens, il
est responsable devant la loi de la qualité de ses services. Il doit posséder non seulement des compétences scientifiques, mais
aussi commerciales et de gestion. Il doit en outre avoir le sens de l’écoute et du dialogue. De la rigueur, de la précision et des
qualités d’observation se révèlent indispensables pour exercer ce métier.
La formation
Le diplôme d’État de docteur en pharmacie
Durée
- 6 ou 9 ans.
Etre titulaire du baccalauréat scientifique (S) de préférence, d’un titre admis en dispense ou du diplôme d’accès aux études universitaires.
La formation est organisée en 3 cycles de 2 ans chacun dans le cas d’un cycle court. Deux cycles de deux ans et un cycle de cinq ans dans le cas d’un cursus long. La 1ère est
année est commune aux études de santé (PACES) et consacrée au concours, seule condition pour accéder à la deuxième année.
Le premier cycle (1ère et 2ème année)
Au programme de la première année, 6 modules composés de cours de physique, chimie, biologie, mathématiques, génétique générale... En cours d’année, l’étudiant peut
s’entraîner et s’évaluer grâce à un concours blanc.
Le nombre d’étudiants autorisés à poursuivre en 2ème année est fixé réglementairement chaque année (numerus clausus).
Un seul redoublement est autorisé.
La 2ème année constitue la formation commune de base où les travaux pratiques occupent une place importante. Avant de débuter la 3ème année, l’étudiant devra
effectuer un stage de 6 semaines en officine.
72
Le deuxième cycle (3ème et 4ème année)
La 1ère année de ce cycle (5ème année) est une année hospitalo-universitaire commune aux cycles court et au cycle long où l’étudiant met en pratique les connaissances
acquises en faisant un mi-temps en service hospitalier. Il se familiarise avec la prescription de médicaments, le suivi thérapeutique et a également un contact avec les
malades et le personnel soignant.
- Le cycle court (1 an) : les étudiants qui optent pour cette 6ème année s’orientent vers l’officine ou l’industrie. Elle comporte un stage de 6 mois à temps plein accompli dans un établissement
pharmaceutique, industriel et commercial ou encore dans une pharmacie centrale des hôpitaux.
Les étudiants devront soutenir leur thèse pour obtenir le diplôme d’Etat de docteur en pharmacie.
- Le cycle long : il dure 4 ans après la 5ème année hospitalo-universitaire. Il est accessible aux étudiants ayant réussi le concours de l’internat.
L’internat débouche, comme le cycle court sur le diplôme d’Etat de docteur en pharmacie, mais aussi sur un diplôme d’études spécialisées (DES) qui détermine le secteur
d’activité du futur pharmacien (biologiste, pharmacien hospitalier ou dans l’industrie, chercheur ou encore enseignant).
Lieu de formation
L1 santé - 1ère année commune aux études de santé (PACES)
Sites de Rangueil, site de Purpan , site des Maraîchers Université Toulouse III Rangueil
Faculté des sciences pharmaceutiques
- Tél : 05 62 25 68 00 - Web: www.pharmacie.ups-tlse.fr
Suivant sa spécialité, le pharmacien exerce dans différentes structures.
En officine, beaucoup de jeunes débutent en tant qu’assistants. Ils sont alors salariés, à temps partiel ou à plein temps.
À l’hôpital, ce professionnel de la santé travaille en étroite liaison avec les médecins et les équipes soignantes. Travail de nuit et astreintes font alors partie de son cadre
de travail.
Chez un fabricant de produits pharmaceutiques, il collabore avec différents spécialistes : biologistes, ingénieurs chimistes et médecins pour créer le médicament ; service
marketing et visiteurs médicaux pour la promotion des produits.
À la tête d’une pharmacie, il emploie des assistants et des préparateurs chargés de gérer les stocks. Son rythme de travail est alors soutenu, y compris les week-ends et
les jours fériés.
Côté salaires, les rémunérations varient selon l’activité. Dans une officine, un assistant débute aux alentours de 2 000 euros brut par mois. Dans un laboratoire d’analyses,
les salaires mensuels d’embauche sont d’environ 3 000 euros brut.
Les pharmaciens peuvent s’associer et devenir propriétaires d’une officine. Les pharmaciens biologistes ont la possibilité d’évoluer en rachetant un laboratoire d’analyses
médicales.
73
Le troisième cycle
La
Au programme, une formation commune avec un enseignement en chimie, sciences de la vie, santé publique et environnement, sciences du médicament...
En complèment, une formation optionnelle qui permet aux étudiants d’approfondir les connaissances de base dans les disciplines de leur choix et les prépare progressivement
à un exercice professionnel particulier ou à une carrière de recherche.
A l’issue de ce cycle d’études, l’étudiant choisit entre la filière officine, industrie (cycle court) et la filière internat (cycle long).
encadrement, administration, service
Cadre de santé
Les cadres de santé sont des professionnels de santé qui appartiennent à l’une des 13 professions
paramédicales de la fonction publique hospitalière. Ils participent à la formation d’élèves et
étudiants.
Dans les instituts de formation et écoles, ces cadres interviennent en qualité de formateur. Ils font
également partiE du jury pour le recrutement des candidats.
D’autres interviennent dans des établissements de soins et ont une mission d’encadrement d’une
équipe soignante. Ils coordonnent et optimisent les prestations de soins et les activités paramédicales. Les cadres peuvent avoir aussi une mission d’expertise dans le domaine de la santé (sécurité
sanitaire, qualité des soins).
Capacité d’organisation, d’animation, de communication, de l’autorité ainsi que la connaissance et l’utilisation de l’outil
informatique sont des qualités nécessaires à l’exercice de se métier.
La formation
Le diplôme de cadre de santé
Durée
- 42 semaines.
Pour passer le concours d’entrée, les candidats doivent être titulaires d’un diplôme, certificat ou titre permettant d’exercer l’une des 13 professions paramédicales (issues
de la filière infirmière, rééducation et médico-technique) et doivent avoir exercé au moins quatre ans.
La première épreuve de sélection comprend une épreuve écrite relative au domaine sanitaire ou social.
Une fois celle-ci réussie, le candidat passe une épreuve orale : entretien de motivation.
Elle comprend 6 modules :
- initiation à la fonction de cadre
- santé publique
- analyse de pratiques
- initiation à la recherche
- fonction d’encadrement
- approfondissement des fonctions d’encadrement ou de formations professionnelles
Les stages font également partie de la formation.
Lieu de formation
Institut Régional de formation des cadres de santé ( IFCS )
330 avenus de Grande Bretagne - 31059 Toulouse cedex 9
Tél : 05 61 77 24 57
Les débouchés
Les cadres de santé exercent en milieu hospitalier ou extrahospitalier, en secteur public ou privé, et dans des instituts de
formation.
En région Midi-Pyrénées, leur nombre diminue et les établissements qui les emploient font état d’un grand nombre de postes
vacants.
Les cadres de santé peuvent évoluer vers des postes de directeur des soins et des activités paramédicales ou de directeur
d’institut de formation des soins.
74
La
Que ce soit au téléphone pour une demande de rendez-vous ou au cabinet lors d’une consultation,
le secrétaire médical est le premier interlocuteur du patient. Il filtre les demandes, oriente en cas
d’urgence, accueille en salle d’attente ou en service hospitalier. Toujours avec le souci de mettre
en confiance. Il répond à l’angoisse ou à l’impatience en restant compréhensif.
Rompue à la frappe sous dictaphone et à la saisie informatique rapide, le secrétaire médical
prépare au quotidien les comptes rendus des consultations, des examens ou des interventions
chirurgicales. Il tient à jour les dossiers médicaux, les classe et les archive.
gestion courante du cabinet médical est aussi de son ressort (plannings, factures, comptabilité courante,
commandes de fournitures et de matériels).
Sens de l’organisation, adaptabilité et bonne connaissance du domaine médical sont des qualités indispensables à l’exercice
de ce métier. Par ailleurs, la discrétion est essentielle car le secrétaire médical est, comme le médecin, soumis au secret professionnel.
Le métier demande de l’autonomie, d’être capable de prendre des initiatives, de recueillir et traiter des informations avec
rigueur et méthode.
Les formations
Il n’existe pas de diplôme d’Etat pour exercer le métier de secrétaire médical. Toutefois, le baccalauréat technologique «sciences
et technologies de la santé et du social» (ST2S) constitue une bonne base et peut être complété par des formations spécifiques.
Le baccalauréat technologique «sciences et technologies de la santé et du social» (ST2S)
Durée
- 2 ans.
Après une classe de 2nd GT.
- Au programme : français, philosophie, sciences physiques et chimiques, mathématiques, LV 1, histoire-géographie, EPS, sciences et techniques sanitaires et sociales,
biologie et physiopathologie humaines.
Le certificat de secrétaire médico-sociale
Organisé par les écoles de la Croix-Rouge. L’école la plus proche se trouve à Montpellier.
Durée
- La formation dure une année.
- Elle s’adresse aux bacheliers, mais aussi aux diplômés de niveau brevet, BEP, CAP qui ont 3 ans d’expérience dans le secteur médico-social ou 5 ans d’expérience dans un autre domaine.
- 790 h d’enseignement théoriques et 490 h de stages obligatoires.
75
Secrétaire médical-e
Le baccalauréat ST2S
05 34 25 52 55 fax 52 50
Lycée privé Sainte-Marie-de-Nevers
Lycée du Couserans
10, rue du Périgord
Esplanade P. Mendès France - BP 113
09200 Saint-Girons
Lycée de Decazeville
Avenue Léo Lagrange
12300 Decazeville
Lycée Jean Jaurès
Lycée privé Sainte-Marie des Champs
81400 Carmaux
169, avenue J. Rieux - BP 5868
Lycée Maréchal Soult
Tél : 05 63 80 22 00
81207 Mazamet cedex
Tél. : 05 62 47 76 50
Tél. : 05 65 43 61 61
1, avenue du Breuil
81000 Albi
Tél. : 05 63 46 16 66
Tél. : 05 61 23 13 14
Tél. : 05 61 96 25 50
Lycée privé Sainte-Cécile
Tél : 05 63 97 56 56
Lycée privé Oratoire Sainte-Marie
Lycée privé Louis Querbes
50 bis, rue V. Hugo - BP 61
32002 Auch Cedex
29, rue M. Bompard - BP 5612
12000 Rodez Cedex
Lycée François Mitterrand
82201 cedex Moissac
Tél. : 05 62 05 03 25
Tél. : 05 65 77 14 81
Tél : 05 63 04 05 83
Lycée général Joseph Saverne
Lycée privé Saint-Gabriel
Lycée Bourdelle
32600 L’Isle Jourdain
23, rue Lamartine - BP 281
12402 Saint-Affrique Cedex
3, boulevard E. Herriot - BP 373
82003 Montauban Cedex
Tél. : 05 62 07 62 72
Tél. : 05 63 92 63 00
Lycée Clément Marot
Tél. : 05 65 98 18 00
59, rue des Augustins - BP 285
46005 Cahors Cedex
Lycée Pierre d’Aragon
14, avenue H. Peyrusse - BP 316
31605 Muret Cedex
Ecole de secrétariat médicosocial de la Croix-Rouge
Tél. : 05 65 35 25 17
Lycée privé Jeanne-d’Arc
Tél. : 05 34 46 35 55
SEGT du lycée professionnel Hélène Boucher
1, rue L. Lafforgue - BP 15
(la plus proche de l’académie de Toulouse)
51, boulevard Colonel Teulié
46100 Figeac
Ecole privée sous tutelle du ministère de la
Santé, de la jeunesse et des sports
2 place Henri Dunant
Parc d’activité de la tuilerie
34790 Grabels
Tél. : 05 65 34 23 72
Lycée Marie Curie
Tél. : 05 34 45 24 00
Rue G. Ledormeur - BP 9301
65930 Tarbes Cedex
Lycée Jolimont
44 chemin Cassaing BP 55205
Tel : 04 67 52 47 34
Tél. : 05 62 44 56 56
Le secrétaire médical exerce sa profession dans le secteur public ou privé. Il peut travailler dans le domaine médical (cabinet du médecin, laboratoire, hôpital, clinique),
dans un service social (caisse d’allocations familiales, d’assuran ce maladie) ou encore au sein de structures médico-sociales (dispensaire, centre de protection
maternelle et infantile, maison de retraite).
La plupart des emplois se situent en hôpitaux ou en cliniques et sont accessibles par concours de la fonction publique hospitalière. Dans le secteur public, le salaire d’un
secrétaire médical débutant est proche du SMIC, et peut atteindre les 1372 euros en fin de carrière. Dans le secteur privé, les rémunérations sont généralement plus élevées.
Gérer l’information médicale d’un établissement de santé en devenant technicien de l’information médicale est une possibilité d’évolution pour le secrétaire médical. La
préparation du concours d’attaché est aussi envisageable.
Autre possibilité d’évolution, devenir coordonnateur de secrétariats de services médicaux et d’accueil en préparant le BTS SP3S, nouveau diplôme dans le domaine
sanitaire et social.
Le Brevet de Technicien Supérieur «Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social (BTS SP3S)
Organisée sur deux ans, il est accessible aux bacheliers titulaires du baccalauréat ST2S (ex SMS), aux autres bacheliers de la filière générale, technologique et professionnelle,
aux titulaires d’un titre ou diplôme équivalent.
En plus des débouchés possibles dans le domaine de l’administration, il permettrait à son titulaire d’occuper des fonctions de gestion, d’organisation en proximité avec les
professionnels de la santé ou les travailleurs sociaux. Les compétences auxquelles il prépare offriraient la possibilité d’exercer une mission d’information et d’aide auprès
d’un public demandeur de soin ou d’aide. Au sein de structures publiques ou privées (ex : organismes de protection sociale, établissements et services sanitaires,
sociaux…), le titulaire de ce BTS pourrait être employé en tant que gestionnaire-conseil, responsable de secteur en service d’aide à domicile, assistant aux délégués à la
tutelle, assistant médical dans les centres de lutte contre le cancer, conseiller d’action sociale dans les organismes de protection sociale complémentaire…
Lieux de formation 
Lycée Jolimont 
Lycée oratoire sainte Marie
Lycée Antoine Bourdelle 
Lycée privé Sainte Cécile
Chemin Cassaing 31 Toulouse
32002 Auch cedex
3 boulevard Edouard Herriot – BP
373 - 82003 Montauban cedex
1 avenue du Breuil - 81000 Albi
Tél : 05 34 25 52 55
Tél : 05 62 05 03 25
Tél : 05 63 92 63 00
76
Tél : 05 63 46 16 66
Le visiteur médical est l’intermédiaire entre le laboratoire et le médecin.
Salarié d’un laboratoire pharmaceutique ou d’une société prestataire (entreprise qui met ses
propres réseaux à la disposition des laboratoires), le visiteur médical est responsable d’un secteur
géographique donné.
Sa mission consiste essentiellement à transmettre aux professionnels de santé une information de
qualité sur les spécialités pharmaceutiques commercialisées par l’entreprise qui l’emploie. Il présente
les produits de façon détaillée (composition, indication et contre-indication, mode d’emploi, effets secondaires), l’objectif principal étant d’inciter les médecins à la prescription des médicaments conçus et fabriqués par l’entreprise qu’il
représente. Responsable de la gestion de son secteur géographique (parfois étendu à plusieurs départements) et de son fichier
clientèle, le visiteur médical se déplace en permanence et ne compte pas ses heures de travail. Il a une certaine liberté dans
l’organisation de son emploi du temps, néanmoins, les contraintes du milieu médical lui imposent certains horaires.
Sens de l’initiative et autonomie, ténacité, qualités de communication sont indispensables à l’exercice de la profession. Il faut
avoir également le sens de l’organisation, de la méthode, un esprit d’analyse et de synthèse et un bon niveau de culture générale.
Les formations
L’accès à la profession est réglementé. Seuls les candidats ayant suivi une formation spécifique reconnue par le CPNVM (Comité
professionnel national de la visite médicale) peuvent être employés en tant que visiteur médical.
La licence professionnelle santé spécialité visiteur médical (formation par apprentissage)
Durée
- Une année.
- Etre titulaire d’un bac+2 validé et être âgé de moins de 26 ans.
Le titre professionnel «visiteur médical»
Durée
- 950 heures en centre de formation (cours+TP+TD) et un stage pratique en entreprise de 420 heures
- Cette formation s’adresse à des candidats âgés de 22 ans minimum et qui ont obtenu un bac + 2.
77
Visiteur-euse médical-e
Au programme, 7 modules :
- connaissances scientifiques, médicales
- connaissances réglementaires et économiques du médicament
- communiquer et convaincre
- marketing pharmaceutique
- outils de traitement de l’information
- planifier et organiser son activité en visite médicale
- analyser et suivre son activité.
Lieux de formation
Licence Professionnelle Santé spécialité Visiteur Médical
Titre homologué de visiteur médical
Institut universitaire de technologie
GEMS - Entiore
Avenue Georges Pompidou
81104Castres
Quint-Fonsegrives
31130 BALMA
Tél : 05 62 57 65 86
Renseignements :Université Paul Sabatier- Mission formation continue et
apprentissage
Tél. : 05 61 55 66 30
La situation de l’emploi reste favorable malgré des disparités régionales. Les laboratoires sont en effet concentrés en Île-de-France (15 % des emplois), Rhône-Alpes,
Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais.
- À noter qu’il est plus facile de débuter en région parisienne et dans nord de la France que dans le Sud.
Le salaire est d’environ 1 770 euros brut/mois sans les primes d’intéressement aux bénéfices.
Après quelques années, un professionnel peut devenir délégué auprès des médecins spécialistes à l’hôpital. Il peut aussi gravir les échelons et devenir directeur régional
pour encadrer une équipe de visiteurs médicaux ou encore évoluer dans l’entreprise vers le marketing ou la publicité.
78
Index
A
E
Aide médico-psychologique........................................... 09
Aide-soignant-e............................................................. 37
Ambulancier-ière........................................................... 58
Animateur - trice socio-culturel-le.................................. 24
Assistant-e dentaire....................................................... 60
Assistant-e de service social........................................... 19
Assistant-e familial-e.................................................... 27
Assistant-e maternel-le................................................. 28
Audioprothésiste........................................................... 53
Auxiliaire de puériculture.............................................. 39
Auxiliaire de vie sociale/aide à domicile......................... 29
Éducateur - trice de jeunes enfants................................
Éducateur - trice spécialisé-e.........................................
Éducateur - trice technique spécialisé-e.........................
Ergothérapeute.............................................................
B
Bac Pro 3 ans accompagnement, soins et services à la
personne...................................................................... 08
BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social
– SP3S.......................................................................... 08
C
Cadre de santé.............................................................. 74
CAP petite enfance.......................................................... 8
Chirurgien-ne / dentiste................................................ 66
Conseiller-e en économie sociale et familiale................. 20
Conseiller-ère conjugal-e et familial-e.......................... 22
D
Diététicien-ne............................................................... 44
Directeur - trice d’établissements sociaux et médicosociaux......................................................................... 33
DUT aide et assistance au monitoring et au maintien à
domicile – 2A2M........................................................... 08
O
11
13
15
46
F
Filière aide et intervention à domicile............................ 28
Filière animation........................................................... 26
Filière de l’appareillage................................................. 59
Filière de la rééducation................................................ 44
Filière de l’assistance médicale et technique.................. 58
Filière de l’encadrement, administration et service..........74
Filière direction et encadrement.................................... 33
Filière éducative............................................................ 09
Filière médicale et pharmaceutique............................... 66
Filière paramédicale et soin........................................... 37
Filière sociale..................................................................09
Formations polyvalentes............................................... 07
I
Opticien-ne - lunetier-ière............................................
Orthophoniste..............................................................
Orthoprothésiste...........................................................
Orthoptiste...................................................................
Ostéopathe...................................................................
54
48
55
49
50
P
Pédicure-podologue......................................................
Pharmacien -ne............................................................
Préparateur-trice en pharmacie /officite et hôpital........
Professions sanitaires....................................................
Professions sociales.......................................................
Prothésiste dentaire......................................................
Psychomotricien-ne......................................................
Puériculteur - trice........................................................
51
72
62
36
06
57
52
43
R
Responsable de services éducatifs................................. 35
Ressources.................................................................... 79
Infirmier-ière................................................................ 41
S
L
Secrétaire médical-e..................................................... 75
Le contexte.....................................................................
Les axes..........................................................................
L’évolution......................................................................
Licence professionnelle intervention sociale....................
5
5
6
9
T
Technicien-ne d’intervention sociale et familiale........... 32
Technicien-ne en analyses biomédicales........................ 64
V
M
Maïeuticien-ne/ Sage-femme.......................................
Manipulateur-trice en électroradiologie médicale.........
Masseur-euse / kinésithérapeute..................................
Médecin........................................................................
Médiateur - trice familial-e...........................................
Moniteur - trice / éducateur - trice.................................
68
61
47
70
23
17
Visiteur-euse médical-e................................................ 77
Ressources
www.metiers.santesolidarites.gouv.fr
www.ensp.fr
www.chu-bordeaux.fr
(portail santé-solidarités)
(Ecole Nationale de la Santé Publique)
(formations réalisées sur le site du CHRU de Bordeaux)
www.legifrance.gouv.fr
www.univ-tlse2.fr
www.cnqaos.asso.fr
(service public de la diffusion du droit)
(site de l’université toulouse2)
http://midipy.sante.gouv.fr
www.cadredesante.com
(centre de formation de perfectionnement et de qualification des assistant(es)
et d’aides dentaires)
(DRASS de Midi-Pyrénées)
(association des cadres de santé)
www.eduscol.education.fr
www.anfe.asso.fr
(diplômes délivrés par le Ministère de l’Education nationale)
(association nationale des ergothérapeutes)
www.iutfigeac.com
http://languedoc-roussillon.sante.gouv.fr
(site de l’IUT de Figeac)
(site de la DRASS de Montpellier)
www.cncp.gouv.fr
www.cariforef-mp.asso.fr
(répertoire national des certifications professionnelles)
(certifications accessibles par la VAE en Midi-Pyrénées)
www.vaesup-mip.info
www.onisep.fr
(recherche de diplômes accessibles par la VAE des établissements d’enseignement supérieur de Midi-Pyrénées)
(Office National d’Informations sur les Enseignements et les Professions)
Publication Régionale de l’ONISEP
www.midi-pyrenees.jeunesse-sports.gouv.fr
www.franceaudition.com
(portail de l’audition)
«après la 3ème»
Académie de Toulouse, rentrée 2011
(diplômes délivrés par le Ministère de la Santé, de la jeunesse et des sports)
www.oriadisvae.fr
(titre professionnel délivré par le Ministère de l’économie, des finances et
de l’emploi)
www.iae-toulouse.fr
(Institut d’Administration des Entreprises de Toulouse)
www.chu-toulouse.fr
(école et institut de formation du CHU de Toulouse)
www.pharmacie.ups-tlse.fr
(faculté de pharmacie de Toulouse)
www.infirmier.com
(site sur la profession d’infirmier)
http://www.cpnvm.com
(site du comité professionnel national de la visite médicale)
Publication Régionale de l’ONISEP
www.cis.gouv.fr
(centre d’information sur la surdité d’Aquitaine)
«après le bac général et technologique»
www.wk-pharma.fr
Publication Régionale ONISEP
(portail métier dédié aux professionnels de l’officine française)
www.anpph.fr
(association nationale des préparateurs en pharmacie hospitalière)
«l’Apprentissage en Midi-Pyrénée»
Document de la région Midi-Pyrénées :
Schéma régional des Formations Sanitaires et Sociales
79
Ministère de l’Éducation nationale
Ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche
Office national d’information sur les enseignements et les professions
DELEGATION REGIONALE DE MIDI-PYRENEES
58, allées Jean-Jaurès - 31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 17 82 10
Internet : http://www.onisep.fr/toulouse
Directeur délégué : Eric Dupuy
Rédactrice en chef : Hélène Homs
Chargé Rédaction : Danièle Oudin, Sadek Mahdi
Relecture : Sandrine Debrus
Conception graphique et mise en page : Marina Krief
Le kiosque : LEGT/LP/ Collège
Dépôt légal : Novembre 2007
Mise à jour : octobre 2012
Reproduction, même partielle, interdite
sans accord préalable de l’ONISEP.

Métiers de la Santé et du Social

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