Rapport final bilan de l`expérience

Transcription

Rapport final bilan de l`expérience
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Rapport final
bilan de
l’expérience
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Clément Labbé
Le rapport final constitue le bilan de l’expérience Humacité.
Il a pour objectif d’amener l’étudiant à analyser les apports
personnels et professionnels, la prise de recul qui en résulte
et la cohérence avec son propre projet personnel et
professionnel.
ADEDVI - ASSOCIATION DES ENFANTS DES VILLAGES D'INDONESIE INDONESIA – BALI – TAMPASKIRING
Représenté by BUJANA SANDIE Fondatrice et Présidente ADEDVI
GROUPE SUP DE CO LA ROCHELLE - PROGRAMME BACHELOR BUSINESS
12 SEPTEMBRE 2011 – 25 JANVIER 2011
2011 - 2012
Table des
Matières
Introduction
Page 1
Partie I : Missions et réalisations
Page 2
Partie II : Obstacles et difficultés
Page 4
Partie III : Répercussion de mon engagement
Page 5
Partie IV : Analyse de l’expérience
Page 6
Conclusion
Page 7
Bibliographie & Webographie
Page 8
Annexes
Page 9
" Humacité est l’école de la responsabilité et
Introduction
de l’ouverture, fondée sur l’implication, la
solidarité et la rencontre de l’autre.
"!
Fiche Signalétique
Nom: ADEDVI - ASSOCIATION DES ENFANTS DES VILLAGES D'INDONÉSIE (YAYASAN
YPAD)
Adresse: TK Sandie Kresna Br. Tegal Suci 80552 Tampaksiring – Bali - Indonésie
Code Postal: 80552
Tél: (0) (361) 90 20 39
Site web: www.adedvi.fr
Activité: 46
SIRET: W6-24-00-1149
Missions: Mes missions ont consisté à superviser les enfants d’une école maternelle,
dessins, initiation à l’anglais, balades, activités sportives, ludiques etc... Aider les
professeurs dans leurs missions quotidiennes, donner des cours d’anglais aux plus grands.
Contacts:
- Pak Hamid SUDHARMAN ([email protected]) (0) (361) 90 20 39 - Directeur de
l’association et professeur de maternelle.
- Sandie BUJANA ([email protected]) 09 52 76 89 86 - Fondatrice et Présidente ADEDVI
France.
Acteurs:
- Sandie et Nyoman BUJANA : Fondateurs (vivent actuellement en France)
- Hamid SUDHARMAN : Directeur de l’école et professeur de maternelle
- Ni Wayan Yuti Ari et Ibu Desak Manis Yunis : Professeurs de maternelle
- Kana, Wati et Nina : Elèves professeurs à la maternelle
- Ibu Made Jero ARTINI : Assistante maternelle (Comptable)
- Pak Dewa Nyoman TRYIASA : Responsable du programme sponsoring
- Wayan MARDANA et Gung TATIK : Professeurs d’anglais
- Pak Deknik et Pak Ketut Yulanto : Comptables
Modes de fonctionnement de l’organisation: Les cours se déroulent uniquement le
matin. La matinée est divisée en deux parties. De 7h45 à 9h45 pour les plus grands
(Classes A et B1) et de 10h à midi pour les plus petits (Classes B2 et B3). Il y a seulement
deux salles de classes avec environ 30 enfants par classe. Donc une centaine d’enfants de
4 à 6 ans sont inscrits dans l’établissement.
!"Source : Power Point Humacité 2011 Groupe Sup de Co La Rochelle!
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
!"Sources : Site Internet de l’association (http://www.adedvi.fr) & Convention de stage 09.03.12!
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" J’avais envie d’aider, j’ai appris la
tolérance et l’ouverture. "
Partie I
Missions et
réalisations
Lors de cette expérience de 5 mois, mes missions ont été très variées et diverses. Mes
missions quotidiennes ont été d’encadrer des enfants de maternelle de 4 à 6 ans. Cela
passait par l’appel le matin, l’apprentissage des nombres, de la date, des mois, du
coloriage, de l’alphabet. Une fois par semaine, une initiation à l’anglais était dispensée par
mes soins, couleurs et compter de 1 à 10. Tout cela se fait de façon ludique afin que les
enfants puissent retenir et assimiler toutes ces informations nouvelles. Également, tous les
vendredi, activités physiques ou pratiques étaient dispensées, suivies d’une balade afin
que les enfants puissent découvrir la faune et la flore qui les entourent. Une fois par mois, je
me rendais dans une école primaire avec des enfants plus grands afin d’assister un
professeur d’anglais : prononciation, chansons, exercices et corrections. En tout, 3 classes
d’enfants de 8 à 12 ans ayant tous soif d’apprendre et de découvrir une autre culture que la
leur.
Mes missions annexes ont été la maintenance de l’école : rangement par catégorie et
langue, de la bibliothèque de l’école, afin que l’accès aux ouvrages soit plus facile pour tout
le monde, peinture, ménage, décoration etc.
Organisation de la semaine du goût afin de préparer les enfants à la venue de AnneCharlotte et Martin, un couple d’une société Bio qui avait pour but de faire découvrir des
produits sains, tels que des fruits séchés et mixés. Notre mission a donc été, en amont, de
faire comprendre aux enfants ce qu’est la malnutrition via une pyramide alimentaire.
J’ai également eu la responsabilité de collecter les rapports d’enfants parrainés* du second
trimestre de l’année 2011. L’association ADEDVI, en plus d’avoir sa propre maternelle qui
dispense des cours aux enfants qui n’ont pas les moyens d’accéder à l’éducation publique
qui est très chère, sponsorise plusieurs enfants. Ces enfants de la maternelle à l’université
reçoivent via les donations des familles, en majorité françaises et belges, du matériel
scolaire, des uniformes et les fonds nécessaires au financement de leurs études. Ces
dernières sont donc assurées grâce aux familles marraines jusqu’aux études supérieures.
Cette mission a consisté à collecter une photo, une lettre destinée aux familles, les bulletins
de notes et d’absences d’environ une centaine d’enfants. Ensuite, pour éviter des frais
postaux exorbitants, j’ai ramené le tout en France. Les documents ont ensuite été traduits
puis envoyés aux familles qui sponsorisent les enfants.
* Voir annexe III
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Partie I
Missions et
réalisations
Toujours très proche des professeurs et enfants, une forte complicité s’est installée
rapidement, et bien souvent mes après-midi se déroulaient en compagnie des professeurs
dans leurs jobs, religion ou activités annexes : pharmacie, warung*, temple, sponsoring. Il
convient de préciser que la plupart des professeurs de l’école maternelle de Tampaksiring
ont tous un métier annexe, voir plusieurs.
Par exemple, Nina, jeune professeur de 21 ans travaille à l’école de 7h45 à 12h du lundi au
vendredi, tient une pharmacie tous les après-midi de 14h à 21h et étudie à l’université le
samedi et le dimanche.
Kana, un garçon de 19 ans étudie les mathématiques à l’université située à 1h30 de route en
scooter de son domicile. En outre, il assure une présence le matin à l’association, l’après
midi à sa boutique de souvenirs et de 16h à 20h à l’université.
Sans sponsor, ces deux exemples qui sont loin d’être les seuls, sont obligés de travailler
durement pour quelques heures d’études par jour.
J’étais donc souvent avec ces jeunes l’après midi, une implication très forte qui m’a permis
une entente particulièrement bonne. J’ai par exemple participé aux travaux nécessaires à
l’ouverture de la boutique du directeur de l’école. Originaire de l’ile de Java, il vit dans
l’école et la dirige, mais n’a pas les moyens d’ouvrir un commerce. Lorsque son père est
décédé, il a reçu un peu d’argent qui lui a permis d’acheter une petite boutique en ruine
afin d’y ouvrir son commerce de couture, réparation et création de vêtements pour enfants ;
c’est lui qui réalise la plupart des uniformes des enfants de la maternelle. Nous avons donc
ensemble, sur notre temps libre, pris du temps pour chiner, pour trouver du mobilier à
moindre prix, poncer puis repeindre les murs, décorer, trouver un nom, etc. Des moments
forts en complicité et parfois très drôles qui nous ont énormément rapproché. A titre
d’exemple, je pense en particulier au moment où l’on a dû transporter une table de plus de
2 mètres de long à deux sur un scooter pendant 1h30 de route pas toujours très carrossable!
C’est cette forte complicité qui a favorisé ma bonne intégration parmi la population locale.
Le salut et le sourire des gens dans la rue, leur convivialité lorsque j’étais assis à même le
sol pour manger un plat local avec les mains resteront pour moi des moments d’amitié que
je ne pourrai pas oublier.
* Warung = Petite entreprise familiale - souvent un caractère occasionnel boutique, généralement un café Un warung est
une partie essentielle de la vie quotidienne en Indonésie. Source : en.wikipedia.org/wiki/Warung
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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Partie II
Obstacles et
difficultés
Durant ces 5 mois d’expérience, je n’ai pas rencontré de réels obstacles. En revanche
comme tout étudiant à l’étranger, j’ai été confronté à la barrière de la langue. J’ai remédié à
cela par une forte implication et l’apprentissage de la langue, commencé avant même le
départ. Je suis aujourd’hui devenu quasiment bilingue Indonésien. Cela m’a permis très
rapidement d’échanger et de partager avec les acteurs de l’association, les enfants, la
population. J’ai également été confronté à une culture totalement différente de la mienne, à
un environnement incomparable à notre modèle Européen ainsi qu’à des populations qui
n’ont pas le même niveau de vie. Très curieux de nature, je me suis adapté, j’ai été le plus
humble possible de façon à découvrir cette culture et cette population sans à priori, d’un
point de vue le plus neutre possible.
En revanche, la semaine du goût a été un échec total, malgré que cela ne soit pas en lien
direct avec mes missions, projets. Cela n’a pas fonctionné. Peut-être car les grandes
multinationales telles Danone ont réussi à supplanter le goût pour les produits locaux et
naturels. Le Fanta orange devient un jus de fruit à l'orange, et ce qui est emballé est
forcément meilleur que le petit gâteau à la banane enveloppé d'une feuille de bananier ! Il
faut faire moderne ! Ce qui a aussi été notre cas en Europe dans les années 60-70 et ce n'est
que dans les années 90 que le goût retrouvé pour les produits locaux et naturels est revenu
petit à petit.
Notre manière de consommer est aussi déterminée par les médias et par ce que le
gouvernement veut bien nous faire faire; et si on analyse le fait que manger sain est devenu
une préoccupation gouvernementale (semaine du goût; spots publicitaires, campagnes à
l'école, documents sur les chaînes publiques de télévision sur l'obésité ou la « malbouffe» ;
et toutes ces émissions culinaires vantant des produits du terroir), on s'aperçoit que notre
comportement alimentaire est aussi dicté par de nombreux facteurs extérieurs. Ce n'est pas
encore le cas pour l'Indonésie, mais cela viendra... C’est pourquoi cette semaine fut un vrai
« flop », les enfants n’ont pas aimé le gout original des produits, préférant leur barre
chocolatée au goûter et une boisson sucrée.
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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Partie III
Répercussion
de mon
engagement
La répercussion de mon engagement sur les autres n’a pas pu être observée lors de la
mission, mais elle sera effective je l’espère sur le long terme. Avec le recul, on réalise que
nos taches quotidiennes apportent beaucoup à la population et notamment aux enfants avec
qui nous sommes en contact permanent.
Grâce à notre engagement, nous apportons notre savoir faire, des méthodes de travail, une
culture différente et cela permet à l’école de se développer, de donner un enseignement
plus riche et plus diversifié aux enfants. Nous contribuons donc à une meilleure éducation
des enfants, qui leur permettra par la suite de poursuivre des études, de sortir de leur
village et peut-être même de se rendre en Europe un jour.
A titre personnel, les répercussions sont multiples, des compétences humaines et
professionnelles se sont développées. Bien sûr il y a aussi des répercussions physiques et
financières : le fait de réaliser ma mission en Asie, a engendré des frais de voyage et
logement importants. Sur le plan physique, j’ai perdu beaucoup de poids en raison de la
pauvreté culinaire et du fait que je suis tombé gravement malade les 3 dernières semaines
de ma mission.
Mais toutes ces répercussions que l’on pourrait qualifier de « dérangeantes » sont un petit
mal pour un grand bien. A coté de ce que cette mission a pu m’apporter, à coté de ce que
j’ai pu vivre, partager avec ces enfants, le bonheur de les aider est beaucoup plus fort que
les quelques désagréments que j’ai pu connaître. Car cette mission, je ne l’oublierai jamais
et si c’était à refaire, c’est sans hésiter que je repartirais.
!"Source : Power Point Humacité 2011 Groupe Sup de Co La Rochelle
!
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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" Une occasion unique de mieux se
connaître et de relativiser son existence.
"
Partie IV
Analyse de
l’expérience
Au cours de cette mission humacité, j’ai pu, entre autre, développer 3 axes majeurs :
J’ai découvert une nouvelle culture, une nouvelle langue, un mode de vie complétement
différent de celui auquel j’ai pu être confronté auparavant. J’ai du m’adapter, apprendre.
Cela a développé ma curiosité et aiguisé mon adaptabilité à des situations auxquelles je
n’étais pas forcément préparé. C’est un milieu différent sur plusieurs plans : richesse,
religion et croyance, mode vie. Il faut être patient et apprendre à découvrir son prochain.
Evidement parfois nos points de vues divergent, nous ne sommes pas d’accord. C’est un
droit et les Indonésiens le comprennent, l’acceptent très bien. Le fait est que la notion de
respect et la démarche volontaire de découvrir leur mode de vie, religion etc…, est déjà
pour eux quelque chose de très respectable. Tout au long de ma mission, des valeurs
humaines essentielles m’ont sauté aux yeux, notamment la solidarité, l’humilité, la
compassion et la joie de vivre.
Cinq mois loin de sa famille, de ses amis même pour quelqu’un qui a une forte capacité
d’adaptation ce n’est pas tout les jours faciles. Humacité c’est un accélérateur de maturité.
La soif de curiosité, de découvrir s’aiguise. On devient plus humble, et lorsque l’on est
confronté à la pauvreté, on prend un fort recul sur notre mode de vie, sur nos actions
quotidiennes, sur la chance que l’on a.
Ce type de projet permet de développer des capacités d’initiative, flexibilité, créativité et
autonomie. Autant d’atouts, car aujourd’hui les entreprises sont à la recherche de
collaborateurs capables de rebondir et de se remettre en cause. A profils comparables, une
mission comme Humacité, fait la différence.
Manager, c’est comprendre pourquoi les autres sont différents, et les écouter pour mieux
les faire adhérer à son projet. Ce projet dégage pour moi de vraies valeurs humaines,
indispensables dans notre vie quotidienne et pour la vie en entreprise.
!"Source : Power Point Humacité 2011 Groupe Sup de Co La Rochelle!
!
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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Conclusion
Mon projet humacité 2011 aura donc été pour moi une expérience très enrichissante, tant au
niveau professionnel, que personnel et humain.
Ce qui me réjouit, c’est que tout ce que m’a apporté cette mission est la contrepartie du
temps et de la force que j’ai consacré aux enfants mais aussi à tout ceux que j’ai côtoyés.
J’ai tiré énormément d’enseignements personnels lors de ma mission :
- la relativité : on peut être pauvre et malade mais heureux et souriant. Par conséquent, on
relativise nos petits malheurs.
- l’ouverture d’esprit et la tolérance : j’ai accepté que tout soit radicalement différent dans
ce pays, j’ai oublié mes repères et je me suis contenté de peu. J’ai partagé et beaucoup
reçu.
- la patience : l’Indonésie est le pays de l’attente et de l’incertitude (quand le bus va-t-il
passer, et passera t-il d’ailleurs ?)
- la débrouillardise : c’est toujours l’aventure.
Chaque moment a été inoubliable ! Des émotions, des regards, des sourires gravés dans
mon cœur. Et puis les premières fois : première journée, premier cours, premiers rires. Et
les dernières : derniers instants, les larmes des enfants, les promesses de revenir, les « au
revoir » et l’espoir alors de leur avoir transmis un maximum pour changer leur destin.
!"Source : Power Point Humacité 2011 Groupe Sup de Co La Rochelle!
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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Bibliographie
Webographie
o Guide du Routard Bali, Lombok 2011/2012
o Lonely Planet Bali et Lombok, Edition 2011
o Petit Futé Bali, Edition 2012 + 1 DVD
o Power Point Humacité 2011 Groupe Sup de Co La Rochelle « Book
Humacité »
o Site Internet Groupe Sup de Co La Rochelle :
- Web Tv :
http://www.esc-larochelle.fr/Web-Tv/Humacite/Humacite
- Rubrique nos partis pris :
http://www.esc-larochelle.fr/Programmes/Nos-partis-prispedagogiques/Humacite/Humacite
o Site Internet Association des Enfants des Villages d’Indonésie :
http://www.adedvi.fr/
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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" Ce projet, c’était à la fois donner son
Annexes
temps à ceux qui en ont besoin et sortir de
son cocon.
"
Annexe 1 : Curriculum vitae
Page 9
Annexe 2 : Photos missions clés
Page 10
Annexe 3 : Carte d’identité de l’association
Page 11
Annexe 4 : Contacts
Page 12
Annexe 5 : Remerciements
Page 12
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
9
+
Annexe 1
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Annexe 2
Photos
missions clés
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L’Association des Enfants des Villages
d’Indonésie (ADEDVI) débuta par la volonté
des enfants du village d’avoir accès à plus de
savoirs et connaissances, c’est-à-dire ils
voulaient tout simplement apprendre ce qu’ils
ne retrouvaient pas à l’école du quartier.
L’association débuta alors en 1999 lorsque
quelques-uns de ces enfants du village de
Tampaksiring (dans le centre de l'île de Bali en
Indonésie) saisirent l’opportunité d’avoir une
étrangère vivant au sein de leur communauté.
Cette étrangère s’appelait Sandie, était de
nationalité française et avait obtenu un Master
de l’Université de Londres (S.O.A.S.). Elle
parlait plutôt bien l’indonésien et comprenait un
peu du dialecte balinais. Elle était totalement
intégrée dans le village, vivait là avec son mari
Balinais. Les enfants du village la connaissaient
depuis des années. Dès qu’elle décida de
s’installer définitivement dans le village, les
enfants commencèrent à affluer chez elle pour
leurs devoirs et avoir des leçons en anglais et
français. D’un groupe de 5 enfants, cela devint
rapidement 10, 15, 20 jusqu’à dépasser les 50
enfants ! Sandie devait établir un emploi du
temps et les enfants furent divisés en groupe.
Cependant, elle eut bientôt des difficultés à
gérer tant d’enfants dont le nombre ne cessait
de grandir… Elle mit des annonces dans le
journal Bali Advertiser et, bientôt des expatriés
et des bénévoles Indonésiens se présentèrent
pour enseigner l’anglais et le japonais.
A présent, grâce aux dons de particuliers, de
clubs et d'une subvention municipale, venant
de France et d'ailleurs, l’association emploie
une dizaine
de
personnels
éducatifs
Indonésiens mais compte toujours sur le
bénévolat - expatriés ou touristes à Bali - et
jeunes recherchant un stage en milieu éducatif.
Annexe 3
Carte
d’identité de
l’association
La Maternelle fut créée en 2000 grâce à
quelques mamans réunies autour de Sandie
pour offrir un "autre" éveil à leurs petits.
Avec beaucoup de bon sens, leur
enthousiasme et leur désir d'offrir le meilleur
pour leurs enfants, elles sont à l'initiative de
notre maternelle actuelle. Une grand-maman
de Jakarta vint aussi offrir de son temps pour
encadrer les petits sur la terrasse de la
maison de Sandie et Nyoman.
En 2001, quatre jeunes professeursstagiaires (école Montessori) des Pays-Bas
vinrent en stage à l'association avec comme
projet la mise en place d'une maternelle
structurée. Pari gagné! Elles formèrent Pak
Hamid, le premier instituteur, qui venait
de Bandung (Java) et qui est maintenant
directeur de l'association à Bali. La
maternelle a une orientation Montessori,
mais utilise le programme national
Indonésien, et surtout fait la part belle au
bon sens et à l'initiative de son équipe
pédagogique. L'Indonésien est la langue de
communication.
En 2009, la maternelle '"T.K. Sandie Kresna"
a été reconnue officiellement par le
gouvernement Indonésien. Elle a été
nommée "maternelle N°1 de la région" par
son coût réduit, abordable (rp 21.000
soit 1.70 euros par mois et rp 400.000 soit 30
euros environ pour toute leur scolarité en
maternelle, comprenant les uniformes), et
adaptables pour toutes les familles, et par
la qualité de son matériel et surtout de son
équipe pédagogique, soudée, enthousiaste
et dévouée à la cause des enfants du village.
!"Source : http://www.adedvi.fr/presentation!
!
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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Annexe 4
Contacts
ADEDVI
Association des Enfants des Villages d'Indonésie
15, rue de la bergerie
62360 CONDETTE
www.adedvi.fr
- Pak Hamid SUDHARMAN ([email protected]) (0) (361) 90 20 39 - Directeur de
l’association et professeur de maternelle.
- Sandie BUJANA ([email protected]) 09 52 76 89 86 - Fondatrice et Présidente ADEDVI
France.
Un grand merci tout d’abord à l’association ADEDVI et à sa
présidente Sandie Bujana, sans qui, cette expérience
n’aurait été possible.
Annexe 5
Remerciements
Mes remerciements les plus sincères, ainsi que tout mon
soutien, à toute l’équipe pédagogique de l’association, pour
tout ce qu’ils ont fait pour moi, leur gentillesse, conseils et
tous ces moments incroyables partagés durant ces 5 mois.
Je remercie également Mémé Bucu, Dewa, Jero et tout ceux qui m’ont accueilli et se sont
occupés de moi pendant cette expérience.
Une grande reconnaissance à mes parents sans qui tout cela n’aurait pas été possible, le
groupe Sup de Co La Rochelle, enfin mes amis et ma famille qui m’ont conforté dans mon
choix.
A tous, merci d'avoir accepté de partager cette aventure avec moi.
Terima kasih banyak, selamat sukses, sampai jumpa lagi !
Merci beaucoup, bon succès, à très bientôt ! (Bahasa Indonésien)
Clément Labbé – Rapport Humacité 2011 - 2012
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