Multiplicateur de semences céréalières

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FICHE TECHNIQUE
Intitulé du métier ou de l’activité :
Codification NAA : AA01.11
Codification Artisanat : /
Codification ONS : 01.11
Codification CNRC : 101 109
Codification Agriculture : 03
Inscription de l’activité : Chambre de l’agriculture ou CNRC
Type d’autorisation : l’activité de multiplication de semences est soumise à un
régime d’agrément préalable.
DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
Réglementation en vigueur :
 Loi n°87-17 du 1 er août 1987, relative à la protection phytosanitaire ;
 Loi n° 05-03 du 06 février 2005, relative aux semences, aux plants et à la
protection de l’obtention végétale ;
 Loi n° 08-16 du 3 août 2008, portant orientation agricole ;
 Loi n°10-03 du 15 aout 2010 fixant les conditions et les modalités
d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat, modifiant la
loi n°87-19 du 8 décembre 1987 déterminant le mode d’exploitation des
terres agricoles du domaine national et fixant les droits et obligations des
producteurs
 Décret exécutif n°96-63 du 7 Ramadhan 1416 correspondant au 27 janvier
1996, définissant les activités agricoles et fixant les conditions et les
modalités de reconnaissance de la qualité d'agriculteur.
 Décret exécutif n° 10-326 du 23 décembre 2010, fixant les modalités de
mise en œuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres
agricoles du domaine privé de l’Etat
 Arrêté du 26 décembre 2000 modifiant l’arrêté du 25 mai 1996 fixant les
modalités d’inscription des agriculteurs de tenue des registre y afférents et
le modèle de la carte professionnelle d’agriculteur, p12 JORA N°6 du 2101-2001.
 Circulaire interministérielle (MICL-MADR) n°108 du 28 février 2011, relative
à la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage.
 Décret exécutif n°2007-100 du 29 Mars 2007, fixant les conditions
ANSEJ Multiplicateur de semences céréalières
un multiplicateur de semences céréalières est un métier important pour la
filière agriculture. Son rôle consiste à multiplier une variété d'une espèce
(maïs, blé,...) à partir de semences dites semences de base.
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d’agrément pour l’exercice des activités de production, de multiplication ou
de vente en gros et demi-gros des semences et plants ainsi que les
modalités de son octroi ;
 Décret Exécutif n° 93-284 du 09 Joumada Ethania 1414 Correspondant au
23 Novembre 1993, fixant la réglementation relative aux semences et
plants.
 Arrêté du 03 Octobre 1995 Fixant le règlement technique général relatif à la
production, au contrôle et à la certification des semences et plants .
Formation de base et aptitudes requises :
 Diplôme (s) : certificat d’aptitude professionnelle CAP en culture
maraichères ;
Ou
 Diplôme des instituts spécialisés dans le domaine de l’agriculture ;
Ou
 Ingénieur en agronomie ;
Liste des équipements:
 Faucheuse (servant à séparer les grains de leurs enveloppes et de leurs
tiges) ;
 Charrue (pour labourer la terre) ;
 Epandeur du (fumier, engrais) ;
 Cultivateur pour préparer la terre avant le semence ;
 Semoir servant à brasser et à distribuer les graines sur le sol ;
 Tracteur ;
 Remorque ;
 Citerne ;
 Chariot ;
 Pulvérisateur d’insecticide ;
 Kit goute à goutte ;
 Compresseur ;
 Pompe ;
Accessoires :
 Matériel d’entretien et matériel contre l’incendie
 Equipements de protection individuelle : chaussures de sécurité, gants,
masques anti-Produit toxiques, ...
* Le montant de l’investissement ne doit pas dépasser dix (10) millions de
dinars.
PRODUCTION
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Matériaux utilisés:
 Semences de base ;
 Traitements contre les parasites ;
 Engrais ;
 Fumier ;
 Terreau ;
 Sacs d’emballage.
Processus de production
Les étapes qui suivent résument les tâches réalisées par la micro-entreprise
exerçant l’activité de multiplicateur de semences céréalières, et les règle de
culture défini y afférents
Isolement de la parcelle :
Chaque parcelle de multiplication doit être isolée de tout champ d’une autre
variété ou d’une même variété.
Etat cultural :
La culture de multiplication doit être convenablement établie et entretenue
comme suit :
 Préparation du sol,
 Semis,
 Fertilisation,
 contrôle des mauvaises herbes ….
Son état cultural doit permettre d’assurer correctement les notations de
contrôle.
Epuration :
Une épuration peut être effectuée pour éliminer des plantes aberrantes ou
douteuses.
Toute plante atteinte de maladie, telles que le charbon, caries, …, doit être
arrachée de telle sorte qu’elle ne puisse contaminer les plante saines.
Vérification du précédent cultural :
La parcelle de multiplication ne doit pas avoir porté de céréales de la même
espèce au cours de l’année précédente.
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Détourage
Avant la récolte de la parcelle de multiplication, un détourage doit être
effectué par le passage d’un tour de la moissonneuse batteuse, et le produit
de ce passage doit être éliminé du lot de semences.
Préparation du sol :
La préparation de sol se fera par un ou plusieurs déchaumages avant le
labour.
Le déchaumage
Il est réalisé juste après la récolte du précédent ou après la destruction de
l’engrais vert. L’opération peut être renouvelée à plusieurs reprises. Elle
permet également de réaliser un compostage de surface de la matière
organique fraîche, réduisant ainsi les risques dû aux divers parasites du sol.
semis
les doses de semis peuvent être majorées de 10 % jusqu’à 20 %. Il est
conseillé d’augmenter la dose de semis, même en condition normales
d’installation de la culture, compte tenu de la destruction de plantules due
essentiellement aux dégâts de limaces, oiseaux, escargots.
Fertilisation
Si besoin, une fertilisation est apportée. Des engrais organiques simples ou
composés peuvent être apportés. La dynamique de minéralisation des
matières organiques varie en fonction du type de fertilisant utilisé, de
température et dans une moindre mesure, de l’humidité du sol.
Désherbage
Ce poste se résonne également dans le cadre de la rotation : il faut avoir
éliminé le plus possible de vivaces avant le semis. Les interventions se font
soit au printemps soit durant l’été, avant la mise en place de la culture.
Le labour :
Il permet d’incorporer les différentes substances présentes et d’ameublir le
sol. De préférence peut profond et avec une charrue étroite.
Récolte :
La récolte est une étape décisive pour la qualité germinative du lot de
semences. Certaines espèces comme le blé dur est en effet très fragile et
très sensible au battage lors de la récolte. La réussite du chantier de récolte
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est conditionnée par l’utilisation d’une machine correctement équipée et bien
réglée. Il faut ensuite récolter des semences pas trop sèches (humidité
optimale comprise entre 13 et 15°c.
 Semences de qualité : la production de semences de qualité va tout à
fait dans ce sens. En effet, si des semences sont propres et saines,
elles permettent d'éviter des désherbages et des traitements sur les
cultures qui en seront issues.
Les agriculteurs-multiplicateurs de semences prennent donc toutes les
mesures pour éviter que leurs récoltes de semences ne soient
contaminées par des maladies.
La qualité des semences est bien entendu déterminante pour la qualité
des futures récoltes.
 Pour garantir la pureté des lots :
 Le nettoyage de la machine est indispensable : en sortie de
parcelle, après vidange ;
 Nettoyage des bennes et appareils de manutention
 Choisir des parcelles isolées pour éviter des croisements
accidentels avec d'autres plantes, qui donneraient naissance à
des graines non conformes à la variété multipliée.
 Pour chaque espèce, l'agriculteur doit suivre des règles précises en
fonction de son mode de croisement (par le vent, les insectes...).
 La multiplication de semences est encadrée par un règlement
technique officiel qui détermine des règles de qualité : origine des
semences mères, isolement de la parcelle, cultures précédentes, état
sanitaire de la culture, épurations en cas de présence de plantes
indésirables, conditions de récolte...
 Précautions à prendre contre les maladies :
 Utiliser des semences de base indemnes
de
Remarques
 La classification des semences : les semences sont classées dans
les catégories suivantes :
 Semences de pré-base et de base ;
 Semences homologués ;
 Semences standards.
toute
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contamination ;
 Favoriser la dégradation des résidus de cultures par des travaux
superficiels du sol avant labour pour limiter la prolifération de
champignons pathogènes.
 Eviter toute déstructuration du sol qui entraine l’asphyxie des
racines, source d’affaiblissement des plantes et de
développement des champignons.
Produits finis
 céréales (blé, orge, maïs...).
IMPORTANT
1. Etre propriétaire des terres ou d’un élevage assurant lui-même et sous
sa responsabilité la direction le contrôle et la surveillance des tâches
de gestion. Toute fois, le propriétaire peut déléguer la gestion à une
tierce personne en qualité de gérant placé sous son autorité et sous sa
responsabilité ;
2. Etre titulaire d’un contrat de location ou de jouissance passé avec un
propriétaire, que la location ou la jouissance soit stipulée en espèce ou
en nature.
 Le régime fiscal des agriculteurs
La fiscalité algérienne a accordé des avantages conséquents au secteur
agricole tant en ce qui concerne la TVA que pour ce qui est de l’impôt sur le
revenu.
En effet, l’activité agricole située hors du champ d’application de la TVA
bénéficie en matière d’impôts directs d’une fiscalité simplifiée et allégée.
 Définition de l’agriculteur :
L’agriculteur est une personne physique qui exerce à titre continu et habituel
des activités agricoles et qui remplit les conditions suivantes :
 Le mode d’imposition des revenus agricoles
Pour la détermination du revenu agricole deux paramètres sont retenus : les
tarifs et les charges.
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 La base d’imposition de l’activité agricole
Les tarifs et les charges sont fixés en fonction : d’une part, du rendement
moyen à l’hectare qui correspond à la moyenne pondérée obtenue à partir
d’un minimum et d’un maximum ; d’autres part, des charges à l’hectare. La
base d’imposition est égale à la différence entre le rendement moyen à
l’hectare et les charges retenues, multipliée par la superficie.

Des exonérations fiscales permanentes sur l’IRG, l’IBS et la taxe
foncière sont accordées aux agriculteurs
-
Une attestation provisoire certifiant l’accord de principe pour l’établissement
d’une carte professionnelle d’agriculteur est accordée par les chambres
d’agriculture de wilaya aux jeunes promoteurs sur la base de l’attestation
d’éligibilité délivrée par l’ANSEJ.
-
Une fois que le promoteur a démarré son activité agricole, il lui appartient
de s’inscrire
à la chambre de l’agriculture afin d’obtenir sa carte
d’agriculteur.
 Les promoteurs souhaitant investir dans le secteur agricole dans le cadre
du dispositif ANSEJ ont la possibilité de bénéficier de la concession des
terres agricoles.
L’acte de concession est l’acte par lequel l’Etat consent, à une personne
physique, le droit d’exploiter des terres agricoles du domaine privé de
l’Etat ainsi que les biens superficiaires (les biens rattachés à l’exploitation
agricole notamment les constructions, les infrastructures hydrauliques) y
rattachés.
La concession des terres agricoles est octroyée pour une durée de 40
ans renouvelable à la demande du concessionnaire.
 Les produits manipulés sont fréquemment toxiques ou allergisants
(herbicides, insecticides…), donc le port d’équipements de protection
individuelle est indispensable : chaussures de sécurité, gants, masques
anti-Produit toxiques, ...

La procédure d’établissement de la carte d’agriculteur pour les
porteurs de projets dans le cadre du dispositif ANSEJ est arrêtée comme
suit :
 La multiplication de semences de céréales obéit à des règles de
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production qui sont contenues dans les règlements techniques de la
production, du contrôle et de la certification des semences édités par
l’autorité nationale phytotecnique
 L’ensemble des parcelles utilisées pour la production et la multiplication
des semences, doit faire l’objet d’une déclaration annuelle à l’autorité
nationale phytotechnique et doit être maintenue en bon état
phytotechnique.
EMPLOIS
Nombre d’emplois à créer : trois (03) emplois au minimum au démarrage.

Le fonds de roulement est calculé sur la base des frais suivants :
 Frais des matières premières (engrais, traitements contre les
parasites, graines) ;
 Eau, électricité ;
 Main d’œuvre et transport.
 Le promoteur souhaitant investir dans cette activité doit pouvoir
répondre aux cinq questions suivantes :

I Quoi ? : Quels sont les produits fournis ?
a.
Quelles sont les forces de vos produits ? Et leurs faiblesses ?
b.
Quelle importance attribuez-vous à la gestion de la qualité ?
c.
Qu'avez-vous prévu pour faire évoluer vos produits ?
II A qui ? Qui sont mes clients ?
a.
Qui sont les principaux clients potentiels ? Et où se trouvent-ils?
b.
Quelles sont vos principales cibles ? (critères géographiques,
démographiques, autres.)
III Concurrence ? Quels seront mes concurrents et leurs
caractéristiques ?
a.
Y a t il des effets de monopole?
b.
Quels sont les caractéristiques de vos concurrents en terme : de qualité
de produit, prix pratiqué, leur politique commerciale ?
RECOMMANDATIONS PARTICULIERES POUR LE BUSINESS PLAN
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c.
Sur quel argument allez-vous vous appuyez pour vous différenciez par
rapport à vos concurrents ?
IV Comment ? Comment le client potentiel va-t-il connaître mon
produit ?
a.
Quels moyens publicitaires (affiches, mailing, flyers, annonces, etc.) et
de promotion utilisez-vous ?
b.
Quelle est votre politique de commerciale (directe, indirecte, intensive,
personnalisée, etc.) ?
c.
Comment pensez- vous stimuler vos clients ?
V A quel prix ? Comment ai –je fixé mon prix, est-il concurrentiel ?
LIENS UTILES
Pour toute information utile à l’activité, pour tout conseil, s’adresser à la
Chambre de l’Agriculture, l’ONTA Office National des Terres Agricoles
et à la Direction des Services Agricoles de la wilaya d’implantation de
l’activité.
D’autres institutions sont susceptibles d’apporter un appui telles que :
 Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural
Adresse
: 12, Avenue Colonel Amirouche. Alger
Tél
: 021.71.17.12
Fax
: 021.74.51.29
 Ministère de la Formation et de l'Enseignement Professionnel
Adresse : Rue des frères Aîssou Ben Aknoun, Alger.
Tél : 021 91 15 03 / 021 91 16 42
Fax : 021 91 22 66
E-mail : [email protected]
a. A quel prix proposez-vous vos produits ?
b. Quelle est votre stratégie en matière de prix ?
c. Comment procédez-vous pour différencier vos prix ?
 Caisse Nationale de Mutualité Agricole CNMA
Adresse : 24 Boulevard Victor Hugo Alger
Tél : 021 74 33 28 / 021 74 35 31
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Fax : 021 73 34 97
Site web : www cnma.dz
 Institut de Technologie Moyen Agricole Spécialisé (ITMAS)
(Spécialité : Cultures Maraîchères, Horticulture Ornementale
et
Paysagisme)
Adresse : Heuraoua -Ain Taya (Alger)
Tél : 021-86-32-36
Fax : 021-86-72-04
 Chambre Nationale de l’Agriculture (CNA)
Adresse : palais des expositions Pins maritimes El Mohammedia
Alger
Tél
: 021 21 00 39
 Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC)
Adresse : 01, rue Hassan Badi BP 16 El Harrach Alger
Tél
: 021 52 44 31 / 32
Fax
: 021 52 35 29
Site web : http://itgc.entreprises-dz.com
 Banque Algérienne de développement Rural (BADR)
Adresse :17 Boulevard Colonel Amirouche Alger
Tél
: 021 71 13 26 Fax : 021 94 33 67
Site-web : www.badr-bank.net
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