plan pour l`industrie africaine du cuir

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plan pour l`industrie africaine du cuir
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FONDS COMMUN POUR LES PRODUITS DE
BASE
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Copyright © Fonds commun pour les produits de base 2004
Le présent rapport ne peut être reproduit, enregistré dans une base de données ou transmis
sous quelque forme ou par quelque autre moyen que ce soit sans autorisation écrite préalable
du Fonds commun pour les produits de base; il est cependant possible d'en extraire des parties
aux fins de commentaires ou d'examen à condition que le Fonds commun pour les produits de
base soit dûment reconnu comme en étant l'origine.
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L’industrie africaine du cuir est un important secteur stratégique pour le
développement économique et industriel de nombreux pays africains. Une abondante
base de ressources renouvelable lui vient de la vaste population de vaches, moutons et
chèvres présente en Afrique. Le secteur est à coefficient élevé de main-d’oeuvre et
constitue une importante source d’emplois tout au long de la chaîne
d’approvisionnement. Cependant, il doit surmonter de gros obstacles pour réaliser ce
potentiel. Le principal problème réside dans la collecte et la transformation de ses
riches approvisionnements en cuirs et peaux. La pratique prédominante consiste à
élever les animaux pour leur viande et non pour leurs cuirs et peaux. La disponibilité
de ces derniers pour la transformation est fonction, dès lors, du taux de consommation
de viande.
Le Fonds commun pour les produits de base, qui finance déjà des projets visant la
collecte accrue, la meilleure conservation, le relèvement de la qualité et une
transformation plus efficace des cuirs et peaux, a reconnu la nécessité d’une analyse
globale et intégrée des problèmes auxquels se heurte l’industrie africaine du cuir, et
s’est uni à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO), au Centre du commerce international (CCI) et a l’Organisation des Nations
Unies pour le développement industriel le développement industriel (ONUDI) en vue
de préparer ce guide pour le développement, l’investissement et le commerce relatifs
à l’industrie du cuir en Afrique. Le Fonds commun et l’UNIDO ont financé les études
à chaque stade de la chaîne d’approvisionnement du cuir pour identifier les
principales contraintes et possibilités. Les résultats de ces études ont ensuite été
analysés par un groupe d’experts à la première foire-exposition du cuir en Afrique
« Meet in Africa 2002 » (qui s’est tenu à Tunis, Tunisie, du 7 au 9 octobre 2002). Ce
Plan pour l’industrie africaine du cuir est le fruit de ces études.
Le Plan est conçu à l’intention des organismes de développement, des responsables
des politiques, des industriels, des financiers, des investisseurs, des négociants et des
agriculteurs et vise à fournir de nouvelles possibilités de valoriser les cuirs et peaux et
de les exploiter commercialement et, par là même, de contribuer au développement
économique et industriel de l’Afrique.
Le Fonds commun et l’UNIDO souhaitent exprimer leur gratitude pour les
contributions des autres organismes intergouvernementaux qui ont oeuvré à la
réussite du plan : la FAO, qui a accueilli le secrétariat du Sous-Groupe
intergouvernemental des cuirs et peaux, et le CCI, qui a organisé la manifestation
« Meet in Africa 2002 ». Nous espérons que cette coopération contribuera à renforcer
les partenariats publics-privés pour le développement de l’industrie africaine du cuir.
Enfin, les avis techniques et les informations fournis par les experts, consultants et
institutions ont été grandement appréciés.
Dr. Rolf Boehnke
Directeur principal
Fonds commun pour les produits de
base
Dr. Carlos A. Magariños
Directeur général
Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel
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• La position du marché des cuirs et peaux, du cuir préparé et des articles en cuir
africains.
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Tendances et exigences actuelles de l’industrie mondiale du cuir et des politiques
commerciales des pays importateurs.
64
• Mécanismes permettant aux entreprises africaines de participer à la chaîne
d’approvisionnement mondiale du cuir.
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• Initiatives visant à appuyer la participation des entreprises africaines à la chaîne
mondiale d’approvisionnement du cuir.
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• Recommandations.
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Section 1:
• Macropolitiques visant à accroître les rentrées d’investissements directs étrangers
dans les pays africains.
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Recommandations
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Section 2 :
• Renforcement du système financier favorisant la chaîne d’approvisionnement
africaine du cuir.
80
Recommandations
85
Section 3 :
• Les possibilités d’un commerce électronique du cuir et des produits dérivés. 86
• Recommandations
89
Section 4 :
• L’étalonnage comme outil pour connaître la position des matières premières, du
cuir et des produits dérivés africains sur le marché mondial.
90
Recommandations.
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Appendices
Appendice 1: Résumé des mesures à prendre pour améliorer la commercialisation
intérieure et le commerce extérieur des cuirs et peaux bruts.
99
Appendice 2: Identification et contrôle des défauts des peaux en Ethiopie.
101
Appendice 3: Classification de certains défauts présents dans les cuirs et peaux et
solutions pour les éliminer.
105
Appendice 4: Publications de l’ISO sur les cuirs et peaux, les cuirs préparés et les
articles en cuir.
108
Appendice 5: Organisations contactées pour le rapport « Exigences du marché pour
les importateurs de cuirs et peaux africains ».
110
Appendice 6: Activités d’organisations choisies oeuvrant dans des domaines liés à la
chaîne d’approvisionnement du cuir.
115
Appendice 7: Exemples de programmes et projets visant à encourager l’adoption du
commerce électronique par les petites et moyennes entreprises.
116
Appendice 8: Exigences relatives aux importations de cuirs et peaux.
121
Appendice 9: Liste des participants africains invités à la foire-exposition ‘Meet in
Africa 2002’, Tunis 6-13 octobre 2002.
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NICs
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OEM
PPP
PR
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SMEs
SSA
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TNCs
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Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
African Federation of Leather and Allied Industries
Associazione Nazionale Costruttori Macchine dell’area pelle
Business-to-business
Computer aided design
Computer aided manufacturing
Centre de promotion des exportations (Tunisie)
Common Fund for Commodities
Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe
Confederation of National Associations of Tanners and Dressers of the European Union
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Electronic data exchange
Conception et fabrication assistées par ordinateur
Export Processing Zone
Eastern and Southern African Leather Industries Association
Effluent treatment plant
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Nations Unies)
Foreign direct investment
Produit intérieur brut
Système généralisé de préférences
Human resources development
International Agricultural Trade Research Consortium
The International Council of Hides, Skins & Leather Traders'Associations
Conseil international des tanneurs
Information and communication technology
International Livestock Research Institute
Fonds monétaire international
Information Service for the European Footwear Industry
Organisation internationale de normalisation
Information technology
Centre du commerce international
Leather Association of Tanzania
Leather and Leather Products Institute
Ministry of Agriculture
Manufacturing value added
Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique
Organisation non gouvernementale
Newly Industrialized countries
Original brand manufacturing
Organisation de coopération et de développement économiques
Original equipment manufacturing
Partenariats publics-privés
Public relations
Recherche et développement
Regional Africa Leather and Footwear Industry Scheme
Small and medium sized companies
Sub-Saharan Africa
Training and Technical Assistance
Tanzanian Institute for Leather Technology
Trans-national companies
Training and Production Centre for the Shoe Industry
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
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Schéma 1.1 La chaîne d’approvisionnement du cuir et des produits dérivés
RECUPERATION DES CUIRS ET PEAUX
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Chaussur
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Autres
Politiques concernant le
tannage et la fabrication:
Crédit et investissement pour
la modernisation des usines et
la promotion des exportations,
protection de l’environnement
et incitations à titre de
récompense
Politiques de récupération
des cuirs et peaux:
Elevage, lutte contre les
maladies, promotion de
l’élevage
commercial,système de
tarification primant la qualité,
normes d’abattage et
protection de
l’environnement
Commerce
Produits
tirés du cuir
Politiques de
commercialisation:
Développement des
marchés, intégration sousrégionale, centres de
soutien à la
commercialisation, OMC,
NOPADA conditions
d’importation.
Réseaux de soutien de l’investissement et de l’innovation
Services industriels, infrastructures matérielles et de télécommunication, mécanismes comme la sous-traitance, la coentreprise, la promotion des investissements directs
étrangers, le commerce électronique et l’étalonnage
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Etapes de la production de cuir
La production de cuir préparé à partir des cuirs et peaux comporte le traitement de matières premières,
à savoir la conversion du cuir ou de la peau bruts, un matériel putrescible, en cuir préparé, un matériel
stable. Ce matériel est obtenu à travers les différents stades de traitement et de transformation décrits
aux points 1 – 4. Les opérations de production d’une tannerie peuvent être groupées en quatre
grandes catégories, bien que celles relatives à chaque catégorie puissent varier en fonction de la
matière première utilisée et des articles finals à produire.
1. Emmagasinage des cuirs et peaux et opérations de tannage. Au moment de la livraison, les
cuirs et peaux peuvent être triés, parés, séchés (lorsque la matière première ne peut être transformée
immédiatement) et emmagasinés en attendant le travail de rivière. Les opérations suivantes sont
réalisées normalement: trempage, épilage, chaulage, écharnage (opération mécanique visant
l’élimination du matériel organique en excès) et refendage (le refendage mécanique règle l’épaisseur
des cuirs et peaux, les divisant horizontalement en une couche superficielle (fleur) et, si le cuir est
suffisamment épais, en une couche de chair (croûte)).
2. Opérations de tannage. Les opérations suivantes sont normalement réalisées dans une tannerie :
déchaulage, confitage, picklage et tannage. Une fois effectué le picklage pour réduire le pH de la peau
avant le tannage, les peaux picklées, par exemple, les peaux de moutons, peuvent être
commercialisées.
Au cours du processus de tannage la fibre collagène est stabilisée par les agents de tannage de telle
sorte que la peau (la matière première) devient imputrescible. Les deux principales catégories d’agents
de tannage sont minéraux (sels de chrome trivalent) et végétaux ( (quebracho et mimosa).
Les cuirs et peaux tannés, une fois convertis en un matériel imputrescible appelé cuir, sont
commercialisables comme produits intermédiaires (bleu humide). Cependant, si le cuir est destiné à
être utilisé pour des fabrications industrielles, il faudra prévoir des traitements ultérieurs et un
finissage.
3. Opérations après tannage : elles comprennent normalement l’élimination des acides encore
présents dans le cuir du fait de l’opération de tannage. En fonction du type de cuir à produire, le cuir
est retanné (pour en améliorer le toucher et la main), teint à l’aide de teintures hydrosolubles (pour
obtenir une couleur régulière sur l’ensemble de la surface du cuir ou de la peau), nourri (les cuirs
doivent être lubrifiés pour obtenir leurs caractéristiques originelles et restituer les matières grasses
perdues pendant les opérations antérieures) et finalement séché. Après le séchage, on peut donner au
cuir la dénomination de cuir en croûte qui peut être commercialisé comme produit intermédiaire.
Les opérations effectuées hors du travail de rivière, du tannage et des opérations après tannage sont
souvent appelées travail humide car elles sont entreprises dans des tonneaux remplis d’eau auxquels
sont ajoutés les produits chimiques nécessaires pour obtenir les réactions voulues. A la suite des
opérations après tannage le cuir est séché. En général, les cuirs et peaux sont commercialisés à l’état
salé ou, de plus en plus souvent, à l’état intermédiaire, notamment en bleu humide pour les peaux de
bovins et en picklé pour les peaux de moutons.
4. Opérations de finissage. L’art du finissage est de donner au cuir un fini aussi léger que possible
pour ne pas masquer ses caractéristiques, tels que son aspect et son aptitude à respirer. Le but du
travail est de traiter la surface supérieure (fleur) pour lui donner l’aspect final désiré. Par application de
couches de fond (ou enduction) pour bloquer les pores avant l’application de vraies couches de
finissage, le satinage, l’impression (par pression d’une plaque grainée chauffée ou par un système de
rouleau) et le repassage (pressage avec une plaque lisse chauffée pour donner une surface aussi lisse
et satinée que possible) le cuir aura, suivant la demande de la mode, un aspect brillant ou mat, à
couleur unique ou marbré, lisse ou rugueux. Le principal objectif du finissage est de relever
l’apparence du cuir et de répondre aux qualités demandées en ce qui concerne la couleur, le glaçage
et la main, entre autres.
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BOVINS
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Figure 1.3. PART RÉGIONALE DANS LA PRODUCTION MONDIALE DE CUIRS DE MOUTONS ET CHÉVRES
Autres pays dév
1999 prel
Océanie (pays dév)
1995
Ex-URSS
1990
Europe
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Figure 1.4. PART RÉGIONALE DANS LA PRODUCTION MONDIALE DE CHAUSSURES EN CUIR
1999 prel
Autres pays dév
Océanie (pays dév)
1995
Ex-URSS
1990
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Tableau 1.1 Caractéristiques choisies de la chaîne d’approvisionnement
africaine du cuir : 1984-fin des années 1990
Pourcentage africain du total
Remarques
mondial
Bovins,
20% des ressources
En raison principalement de contraintes
moutons et
mondiales inhérentes à l’élevage, au faible taux de
chèvres
14,9% de production
récupération des cuirs et peaux, à de
de cuirs et peaux.
mauvaises techniques de manutention et au
manque d’incitations dans les systèmes
Bovins
10% des ressources
d’achat, etc..
mondiales 4,5% de la production
de cuirs.
Exportations
Baisse de 4% à 2%.
Récupération insuffisante des cuirs et
de cuirs et
peaux, restrictions frappant les exportations,
peaux
et accroissements de la capacité locale de
tannage.
Importations
Augmentation de
C’est une tendance dans les pays en
de cuirs de
4,1% à 5,1%
développement due au passage de la
bovins
production de cuir des pays développés aux
pays en développement.
Capacité de
Baisse de 9,2% à
Croissance marquée en Extrême-Orient et
tannage
6,8%
en Amérique latine qui explique la baisse
relative en Afrique, malgré l’augmentation
de 42% de la capacité de tannage africaine.
Fabrication
La fabrication de chaussures s’accroît
de
lentement et ne satisfait pas entièrement la
chaussures
demande locale ; 73,3% de pénétration des
importations notamment d’Asie (Chine
principalement)
Source: (FAO 2002)
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Tableau 3.1 Importance relative des différents facteurs influençant la qualité des cuirs
et peaux dans les quatre pays objet de l’étude de cas
Pays et produit
Degré d’importance du problème par principale
catégorie
Défauts dus aux
Défauts dus aux
Défauts
pratiques d’élevage,
pratiques
postérieurs à
marquage par
d’abattage,
l’abattage,
exemple
coupures durant
putréfaction,
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par exemple
exemple
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Tableau 3.2 Programme intégré visant à revitaliser le secteur du cuir en Tanzanie : le plan d’action recommandé par une équipe de travail locale.
Problème
Causes
Mesures à prendre (éléments du programme)
1. Mauvaise qualité
des cuirs et peaux.
Mauvaises pratiques d’élevage et maladies.
Marquage inadapté.
Manque d’abattoirs et d’outils appropriés.
Mauvaises pratiques et faibles compétences
en matière d’abattage
Mauvaises techniques d’entreposage et de
conservation.
Améliorer les services de vulgarisation et la lutte contre les
maladies.
Améliorer les services de vulgarisation et la mise en vigueur
de la loi.
Améliorer les abattoirs conformément à la loi.
Promouvoir/améliorer les abattoirs.
Imposer une taxe à l’exportation pour l’établissement d’un
fonds de développement du cuir.
Assurer la création de capacités et la formation.
Assurer l’éducation et la mise en vigueur de la loi
appropriée.
Réviser les lois existantes.
Fournir une assistance technique et réadapter les fabriques.
Réviser les tarifs sur les intrants importés.
Passer soigneusement en revue les investisseurs et
analyser leurs conditions.
Imposer une taxe à l’exportation pour l’établissement d’un
fonds de développement du cuir.
Sensibiliser les gens à l’usage des prêts bancaires
disponibles, par exemple le crédit à l’exportation.
Introduire des plans, des fonds de contrats de
marchandises, etc. comme au point 1) ci-dessus.
Se procurer des crédits à investir dans le secteur du cuir et
encourager le processus d’industrialisation (ONUDI).
Etablir un fonds de développement du cuir.
Fournir des incitations pour attirer les investisseurs adaptés.
Sensibiliser la communauté à la gestion du financement
(formation).
Encourager les partenariats.
Manque de connaissances et de
compétences en matière de classement.
Loi relative aux cuirs et peaux surannée.
2. Faible capacité
d’utilisation des
tanneries.
Techniques obsolètes et usure du matériel.
Tarifs élevés frappant les intrants importés
Manque d’investisseurs engagés.
Manque de fonds de roulement.
Manque de cuirs de bonne qualité.
Manque de compétences industrielles.
3. Manque de
capital.
Manque d’incitations.
Coût élevé du financement.
Manque de connaissances en matière de
gestion des financements.
44
Ressources
nécessaires
Personnel
Crédits
Outils
Calendrier
Court terme
Long terme
Personnel
Crédits
Equipement et
outils
Court terme
Moyen terme
Long terme
Personnel
technique
Crédits
Court terme
Moyen terme
Long terme
4. Concurrence entre les
produits locaux et les
produits importés.
5. Faiblesse de la LAT.
6. Absence de personnel
technique.
Libéralisation du commerce.
Faible qualité du cuir fini
Faible capacité d’utilisation des
tanneries.
Leadership inefficace
Manque de ressources financières
Manque de membres engagés.
Mauvais fonctionnement du TILT.
Manque de crédits.
Réviser les tarifs pour les articles en cuir importés.
Fournir des incitations aux producteurs locaux
comme pour le problème (2) .
Etablir des usines de teinture du cuir.
Réviser la constitution de la LAT, effectuer de
nouvelles élections.
Améliorer les ressources financières.
Entreprendre un programme de sensibilisation à
l’intention de la LAT.
Etablir un fonds de développement du cuir.
Revitaliser le TILT pour la valorisation des
ressources humaines.
Le TILT comme centre de production et de
formation.
Mettre en oeuvre le rapport Kiruthi/Calabro.
Mobiliser des crédits pour la valorisation des
ressources humaines.
Etablir un mécanisme de coordination.
Encourager la participation des parties prenantes.
7. Manque de coordination Divers ministères participant à ce
secteur.
dans la formulation des
politiques.
(LAT: Leather Association of Tanzania, TILT: Tanzanian Institute for Leather Technology)
45
Personnel
Crédits
Court terme
Moyen terme
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Dans le cadre du programme régional pour l’industrie du cuir et de la chaussure (RALFIS) de l’ONUDI,
des activités ont été entreprises pour appuyer l’implantation d’installations bien conçues pour le traitement
des effluents et/ou la remise en état d’installations existantes, ainsi que la formation d’opérateurs qualifiés
dans ce domaine.
•
Trente-cinq tanneries ont été aidées soit par l’établissement intégral et l’amélioration de leurs
installations soit par la construction de nouvelles, le recrutement d’experts et la fourniture de matériel
et de services de suivi.
•
Le programme a coopéré avec les universités et les organismes s’occupant de l’environnement pour
l’établissement de normes nationales relatives aux effluents des tanneries.
•
Des technologies plus propres ont été adoptées et appliquées, représentant une initiative
particulièrement importante. Diverses techniques plus propres ont été introduites dans onze
tanneries de la région. Chacune a choisi un type d’essai directement lié à ses besoins de production.
Les techniques choisies ont été mises à l’épreuve dans les tanneries afin d’en comparer
l’applicabilité, l’efficacité, l’impact sur l’environnement et les coûts respectifs.
•
Le travail de vulgarisation se fondait sur la démonstration des techniques dans les installations
existantes permettant ainsi aux bénéficiaires de les assimiler. Il s’agissait de « démontrer » aux fins
de transférer les techniques, et de diffuser les résultats obtenus dans les différentes installations par
le biais de séminaires régionaux et de démonstrations pratiques sur place.
Principaux résultats:
•
Absorption élevée de chrome : En introduisant un produit auxiliaire qui augmente l’absorption de
chrome et en respectant certains paramètres, comme le temps, la température, le pH, etc., il a été
possible d’augmenter l’absorption jusqu’à 95%-98%.
•
Epilage exigeant de faibles pourcentages de soufre : En ajoutant des produits auxiliaires le projet a
démontré que les tanneries pouvaient réduire la quantité de sulfure de sodium offerte de 50 à 90%,
atténuant l’odeur et améliorant la demande chimique d’oxygène. Le coût supplémentaire pour la
tannerie serait de 6%.
•
Les autres techniques testées et démontrées étaient les suivantes:
o Un processus en une seule étape pouvant neutraliser, retanner et lubrifier les dessus de
chaussure.
o Le remplacement des sels d’ammonium par le CO² dans les opérations de déchaulage
conventionnelles et le traitement en blanc humide du cuir pour obtenir des cuirs dépourvus de
chrome.
•
Un nouveau programme d’affinement des techniques conventionnelles de tannage dans l’industrie du
cuir en Afrique orientale et australe est en cours de mise en oeuvre et vise à:
o Introduire de nouvelles techniques plus propres de production du cuir.
o Affiner les techniques conventionnelles de transformation du cuir au niveau de la tannerie. Cet
élément du programme est promu par des vérifications environnementales concernant la
réduction des déchets, la diminution de l’usage et de l’élimination des produits chimiques,
comme le chrome et le soufre, et les économies d’électricité et d’eau. Les améliorations
environnementales obtenues dans les différentes tanneries seront évaluées par une analyse
coûts-avantages.
Source: UNIDO Regional Africa Leather and Footwear Industry Scheme (RALFIS) Terminal Report, 2001.
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Infrastructures pour la valorisation des ressources humaines: Des organismes et
institutions de formation ont été établis grâce à des dons reçus par l’entremise de
programmes de coopération et ont été appuyés par des programmes d’investissement
réguliers. Cependant, l’infrastructure préposée à la formation et l’assistance technique
dans la chaîne d’approvisionnement du cuir souffrent de graves lacunes tant au niveau
des installations que des services
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Il y a 18 institutions de formation actives dans l’ensemble de l’Afrique, dont chacune
a besoin d’assistance technique et de modernisation. Leur répartition géographique
par rapport au nombre d’entreprises de production est montrée au tableau 5.1.
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Tableau 5.1.-.Répartition des fabriques industrielles et des centres de formation
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Source: Cipriani (2002)
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Certification et contrôle de la qualité.
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Services technologiques et organisationnels.
•
Innovations et transfert technologique (R et D).
•
Formation professionnelle.
•
Télématique, banques de données et communication.
Un centre aurait besoin de l’équipement, des installations et des compétences suivantes:
•
Un laboratoire physique, mécanique et chimique pour les tests de la qualité relié à des laboratoires
étrangers de haute technologie.
•
Des installations de production pilotes pour fournir une formation professionnelle, une assistance
technique et le transfert de technologies.
•
Un département de R et D relié aux centres de recherche étrangers les plus importants.
•
Un centre de formation professionnelle avec des classes et des installations de base.
•
Un laboratoire CFAO pour fournir des services aux clients en matière de rationalisation de la
conception et de la production afin de répondre à la demande, et de respecter les normes.
•
Des consultants techniques qualifiés ayant eu une expérience préalable en matière de structure de la
production et de fonctionnement des services dans les principaux lieux de production européens.
Les centres seraient à même d’aider les entreprises à appliquer les directives de qualité du commerce de
détail, comme celles indiquées ci-dessous, et fournir un soutien à l’établissement de circuits d’exportation.
•
Critères de sélection des fournisseurs.
•
Normes de performance du produit tirées des normes de qualité.
•
Normes ou règles relatives à l’organisation des dates et moments de livraison de la production.
•
Codes moraux, de sécurité et de travail.
•
Questions environnementales comme celles établies par l’éco-étiquetage et la Norme de gestion et
d’audit écologiques.
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Les groupes d’entreprises desservies par les centres devraient accepter de mettre en oeuvre la gestion de
la qualité totale. Les gestionnaires, le personnel de surveillance et les travailleurs devraient comprendre et
appliquer les principes suivants:
•
La qualité devrait être inscrite dans le cadre élargi de la structure organisationnelle de l’entreprise :
dans la gestion globale de l’entreprise ; dans tous les secteurs de la gestion et de la
commercialisation de la production; et comme un souci tant des départements que des employés
individuels.
•
La gestion moderne de la qualité transcende l’amélioration des caractéristiques des produits et
services d’une entreprise : le changement d’attitude d’une entreprise vis-à-vis de la qualité deviendra
l’un de ses points forts stratégiques cruciaux.
•
La gestion de la qualité totale entraîne l’accroissement de la productivité et la réduction des coûts
grâce au renforcement de l’efficacité de toutes les opérations de l’entreprise, et rehausse son image,
la compétitivité de son marché et ses gains.
•
Le leadership devrait rechercher l’excellence – c’est le but de la qualité totale, un but qui ne peut être
atteint que par un processus dynamique d’amélioration permanente.
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Kenya
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0,5
Malawi
2
2
0,4
Maurice
3
1,0
0
Maroc
24
5
3,8
13
16
Mozambique
6,2
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1,9
Nigéria
22,0
Sénégal
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Afrique du Sud
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49
38,7
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Togo
23,1
Tunisie
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Zimbabwe
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1
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Autres
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Hong Kong exporte une grande quantité et variété d’articles chaussants dont un important pourcentage est
fabriqué en Chine et réexporté. La plupart des mécanismes utilisés dans le monde pour participer à la
chaîne de valeur mondiale de ces articles, examinés dans les sections précédentes, opèrent à Hong-Kong:
•
Les fabricants de chaussures vendent directement à des importateurs/grossistes étrangers ou
directement à des bureaux d’achat (comme JC Penny, Sears, Macys, Wal-Mart et Kmart).
•
Un grand nombre de sociétés produisent sous les labels privés de grands magasins, boutiques,
chaînes de détaillants de chaussures et magasins de vente par correspondance en Amérique du Nord
et en Europe occidentale.
•
Les sociétés commerciales ou de Taiwan exportent directement, principalement à destination des
marchés des Etats-Unis.
•
Les sociétés commerciales achètent en Chine et réexportent par le biais de leurs bureaux à HongKong.
•
Les sociétés de Hong-Kong (dont un grand nombre bénéficient d’investissements en provenance de
Taiwan) produisent, exportent et distribuent sous contrat dans le monde entier des marques connues
(Bass, Clarks, Fred Perry, Avia, Converse, Adidas, Nike, L A Gear, Reebok et d’autres).
•
Certaines sociétés opèrent sous licence pour produire et distribuer des marques étrangères sur les
marchés chinois et de Hong-Kong.
Faits récents
Plus de 80% des fabricants locaux ont transféré une grande partie de leur production en Chine, ne laissant
qu’une capacité limitée à Hong-Kong pour satisfaire des commandes urgentes ou limités. En outre, nombre
d’entre elles ont des placements considérables dans des lignes de production en expansion en Chine.
Certaines usines chinoises sont désormais capables de produire un million de paires de chaussures par
an. De nouvelles occasions commerciales sont nées lors de la restructuration de l’industrie. Bien que les
chaussures de plastique/caoutchouc et de tissu continuent à absorber une large part des exportations
totales, des chaussures à plus forte valeur ajoutée, comme les chaussures habillées en cuir pour femmes,
ont absorbé progressivement une part croissante du marché. Pour ce segment, les fabricants de HongKong ont renforcé leurs méthodes d’assurance de la qualité et adopté des modèles chic suivant
étroitement les dernières tendances de la mode.
Taiwan est un autre grand investisseur étranger en Chine. A l’heure actuelle, plus de 90% de ses fabriques
de chaussures (plus de 1 000 sociétés) ont établi des usines en Chine, notamment à Fujian. Avec l’appui
local d’une forte industrie des matières plastiques et une bonne recherche technologique sur la fabrication
locale de chaussures, Taiwan est bien placée pour produire des chaussures en caoutchouc et en cuir
artificiel.
La coopération entre Hong-Kong, Taiwan et la Chine est considérée comme une excellente combinaison
de ressources pouvant assurer une expansion ultérieure du marché. Grâce à son accès facile à
l’information sur les marchés internationaux, y compris les dernières tendances du marché concernant le
développement du produit, l’achat de fournitures et les accords de livraison et de paiement, Hong-Kong
joue un rôle important dans la gestion de la production et de la qualité des chaussures chinoises. Elle
fournit le savoir-faire technique et assure la liaison avec les marchés étrangers, alors que Taiwan fournit le
capital et la contrepartie chinoise offre non seulement les travailleurs et les installations nécessaires pour
établir les lignes de production, mais aussi les liens nécessaires pour desservir les marchés intérieurs
chinois.
Source: www.company.com/hkencyc/hkepage1.htm, janvier 2001.
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De nombreux marchés des pays développés sont saturés. Les producteurs ont cherché à maintenir leur
part du marché en promouvant des produits ayant une identité locale. Cette initiative a conféré une valeur
économique à la revitalisation du patrimoine culturel du pays, considéré jusqu’à présent comme un
investissement social seulement. Les produits, les styles et les utilisations liés au patrimoine culturel de
chaque pays pourraient constituer un important instrument de croissance pour les petites et moyennes
industries. Les spécialistes européens de la commercialisation estiment que c’est la façon dont l’Afrique
pourrait trouver une voie indépendante de développement et de commercialisation dans l’industrie du cuir
et de la chaussure, en transmettant à leurs produits les couleurs, les formes et les styles de leur culture.
Ensuite, si le premier stade de promotion par le biais du “centre de développement compétitif” décrit au
tableau 6.2 est surmonté, une pénétration efficace pourrait se réaliser dans le marché mondial par la
planification et la création des capacités pour des lignes de produits “Fabriqués en Afrique”. Le
développement de ces capacités devrait être entrepris une fois acquises la qualité et la fiabilité de base
nécessaires pour participer aux marchés mondiaux. Les activités futures de ce centre devraient donc
tendre progressivement à soutenir la création et le développement de produits ayant des valeurs culturelles
locales.
La promotion de productions novatrices et différentes exige naturellement des mesures de soutien de la
part du gouvernement, des institutions financières, des associations de producteurs et du secteur privé,
pour faciliter l’octroi de crédit servant à constituer un fonds de roulement à des taux d’intérêt acceptables,
l’accélération des procédures commerciales et l’amélioration des systèmes d’information, y compris les
infrastructures de base pour le commerce électronique.
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Le cas de la fabrique de chaussures de Ras Dashein à Addis-Abeba, Ethiopie, pourrait montrer comment
dont une petite ou moyenne entreprise peut devenir compétitive grâce à une assistance technique
intégrée et à des connaissances sur les possibilités d’exportation.
Pour aider la société, l’ONUDI a adopté une approche intégrée comprenant le développement du produit,
une structure de l’usine, des méthodes de production et un matériel améliorés, la revalorisation des
compétences et la participation de la société aux foires internationales du cuir. La formation en matière
technique et de gestion a encouragé la société à se développer ultérieurement, ce qui a considérablement
amélioré le flux et le volume de la production et l’homogénéité de la qualité. L’achat de nouveau matériel a
permis l’expansion de la production et l’amélioration de la qualité. La participation à des foires du cuir
étrangères a donné à l’entrepreneur l’occasion de connaître les marché étrangers et les possibilités
d’exportation.
Par voie de conséquence, entre 1995 et 1998, la société a reçu des commandes d’exportation pour
40 000 paires de chaussures d’une valeur de 500 000 dollars EU. Des semelles destinées à l’exportation
ont aussi été commandées. La stratégie de l’ « extension » introduite par l’ONUDI, où l’assistance
technique intégrée et du nouveau matériel ont permis à une entreprise de s’étendre pour réaliser
pleinement ses potentialités sans construire une nouvelle usine, a donné des résultats spectaculaires.
Depuis 1998, la société a construit une annexe à la fabrique afin d’accroître sa capacité de production.
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opérations
par la
transformati
on des
ressources
locales
avec les
intrants et
l’infrastructu
re
appropriés.
Disponibilité de ressources
naturelles, de main-d’oeuvre
non spécialisée à faible coût
et de travailleurs
spécialisés, et qualité de
l’infrastructure.
Les pays africains ont
d’abondantes ressources
animales mais la qualité du
transport et des
télécommunications est faible et
en voie de dégradation.
Expansion
par la
réduction
des coûts.
Productivité de la maind’oeuvre, coût des
ressources et des intrants,
possibilités d’expansion par
la participation à des
mécanismes d’intégration
régionale, efficacité des
échanges moyennant des
accords régionaux.
En quête
d’efficacité
On trouve davantage de maind’oeuvre spécialisée au Nigéria,
en Tunisie et au Sénégal que
dans les autres pays (Forum
économique mondial dans
Salazar 2002).
Un certain nombre d’accords
régionaux et sous-régionaux ont
été signés par les pays
pertinents avec différents
niveaux de transactions intragroupe.
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Les sources de financement et leurs exigences
Pour le banquier, la chaîne d’approvisionnement du cuir comprend quatre composantes
distinctes au plan de la production. Ces composantes, présentées dans le tableau 7.2, ont
différents profils de risque dont il faudra tenir compte avant l’octroi de crédits. Les
investisseurs potentiels doivent comprendre la dynamique de la chaîne
d’approvisionnement du cuir pour prendre des décisions financières viables et durables.
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Tableau 7.2 - Financement exigé par les petites et moyennes entreprises de la chaîne
d’approvisionnement africaine du cuir pour moderniser leur production et accroître leur
compétitivité.
Eléments de la
chaîne
Financement nécessaire pour:
Sources de financement
Elevage et gestion de
l’élevage.
Elevage commercial.
Banques agricoles avec le soutien
de la Banque mondiale, du FIDA,
de la BAD et de la FAO.
Collecte,
conservation et
classement des cuirs
et peaux bruts.
L’investissement étranger n’est
normalement pas nécessaire. Le
financement pour le développement
sert à la recherche et à l’exécution
par le biais de la vulgarisation.
Technologies et équipement
importés pour la production et la
lutte contre la pollution.
Fonds commun pour les produits
Tannage.
Fabrication d’articles
en cuir (chaussures,
en particulier).
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BAD (département du secteur
privé), SFI, PTA Bank, banques de
développement nationales,
44
banques commerciales , Banque
sud-africaine de développement.
Achat de matériel et de technologie
pour la conception et la production ;
investissements et financement à
long terme ;
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les possibilités de créer des marchés virtuels à divers points de la chaîne
d’approvisionnement du cuir. Ils intéresseraient :
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Figure 7.1 Marchés virtuels dans la chaîne d’approvisionnement de
l’industrie du cuir
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sport
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Déchets
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Autres
articles
articles
Pratiques de commerce électronique dans l’industrie du cuir dans
les pays développés
Dans les pays développés eux-mêmes, l’industrie du cuir adopte une approche plutôt
traditionnelle, et n’a appliqué jusqu’à présent que de rares pratiques de commerce
électronique. Les sociétés du secteur semblent s’être familiarisées avec le courrier
électronique et nombre d’entre elles ont des sites web du type brochure, mais rares sont
celles qui utilisent des formes plus perfectionnées de commerce électronique. Dans l'Union
européenne, l’usage de la technologie de l’information et de la communication varie à
différents stades de l’approvisionnement:
• Dans l’ensemble, le secteur du tannage est celui qui utilise le moins cette technologie.
Une enquête menée sur l’adoption du commerce électronique dans l’industrie du
tannage au Royaume-Uni n’a signalé qu’une faible utilisation de la technologie de
l’information et de la communication au-delà de quelques sites web simples qui
fournissent des informations sur la société et les produits, et l’utilisation intensive du
courrier électronique pour les communications. La même enquête signalait un usage très
limité de l’échange électronique de données ces dernières années, et suggérait que
l’industrie n’était pas prête à adopter des pratiques électroniques à grande échelle dans le
court à moyen terme.
• Dans le commerce entre entreprises, il a été difficile d’identifier une application
systématique de ces technologies, sinon par les biais de marchés de tiers.
• Au stade du commerce de détail, un certain nombre de sociétés ont leur propres sites
web, dont certains se limitent à fournir des détails sur les produits alors que d’autres
effectuent l’achat en ligne. Même les petites entreprises n’ayant que deux ou trois points
de vente emploient des programmes d’ordinateur pour la gestion de détail.
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Pays-Bas. L’étalonnage a été appliqué en 1995 aux Pays-Bas pour évaluer la compétitivité de l’économie
hollandaise.47 Les résultats généraux ont mis en évidence la nécessité de créer une structure économique
moderne, de moderniser certaines des politiques en matière d’éducation, d’améliorer la fonction du marché du
travail et de renforcer l’environnement des entreprises.
Malaisie. Le Conseil national de la productivité de Malaisie a réalisé l’étalonnage de la productivité du secteur
manufacturier en 1996, en utilisant la Corée, la Province de Taiwan, Hong-Kong et Singapour comme
référence.48 L’une des solutions proposées pour améliorer la compétitivité du secteur manufacturier malaisien
consistait dans la création d’un service d’étalonnage de la qualité et de la productivité que la Société nationale
malaisienne de productivité offrirait à des groupes d’entreprises dans des secteurs particuliers. Il existe
désormais un modèle malaisien d’étalonnage.
Pakistan. Le modèle malaisien d’étalonnage a été appliqué au Pakistan dans le secteur du filage avec la
participation de 14 filatures. Les paramètres d’une filature pakistanaise type ont été établis en 2002. Ses
caractéristiques seront utilisées par les filatures locales pour évaluer leur performance. Les résultats obtenus
seront analysés par le Conseil national de la productivité. Une fois identifiées les lacunes, des stratégies
correctives seront recommandées pour améliorer la compétitivité du secteur.49
Tableau 7.3 - Résultats de l’étalonnage dans la chaîne d’approvisionnement du cui
Facteurs
Afrique
Disponibilité de cuirs et peaux bruts
KENYA
Bonne
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Bonne
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relatifs
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Difficile
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Pays développé
Facile
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Faible
Elevé
Sophistication technologique des
installations et du matériel
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Faiblemoyenne
Très élevé
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Limitées
Limitées
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Limité
Limité
Très élevé
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Assez
récente
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Assez
récente
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Mauvaise
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Sujet
But
Description
Améliorer la
commercialisation intérieure et
le commerce extérieur des
cuirs et peaux bruts.
Indicateurs
Accroissements
du volume ou de
la valeur de la
production et/ou
du commerce
des cuirs et
peaux.
Vérification
Statistiques et
enquêtes
nationales.
Objectif
Réduire les défauts dans les
cuirs et peaux.
Réduction des
défauts et
amélioration de
la qualité
(déterminées
par les
tanneurs).
Statistiques ou
enquêtes
nationales mais
surtout rétroaction
des tanneurs.
Résultat
Quantités accrues de cuirs et
peaux de meilleure qualité.
Cuirs et peaux
plus nombreux,
de plus grande
taille et de
meilleure
qualité.
Statistiques ou
enquêtes
nationales, mais
surtout rétroaction
des tanneurs.
Activités
Mise au point et maintien de
méthodes améliorées de
conservation, d’entreposage
et de distribution des cuirs et
peaux par les commerçants –
grâce à l’enseignement, la
formation et la vulgarisation.
Mise au point et maintien de
techniques d’abattage
améliorées aux abattoirs et,
par la suite, sur les dalles
d’abattage – grâce à
l’enseignement, la formation
et la vulgarisation.
Mise au point et maintien de
techniques améliorées
d’élevage et de lutte contre les
maladies par les agriculteurs
et les marchands de bétail.
Réduction des
dommages aux
cuirs et peaux
attribuables à
des erreurs
après l’abattage.
Rétroaction des
tanneurs.
Réduction des
dommages aux
cuirs et peaux
attribuables à
des erreurs
pendant
l’abattage.
Réduction des
dommages aux
cuirs et peaux
attribuables à
des erreurs
après l’abattage.
Rétroaction des
tanneurs et, dans
une moindre
mesure, des
marchands de
cuirs et peaux.
Les défauts en cours
d’abattage peuvent
être corrigés par des
interventions à
court/moyen terme et
à faible coût.
Rétroaction des
tanneurs.
Les défauts préalables
à l’abattage causent le
plus de dommages
aux cuirs et peaux,
mais ne peuvent être
corrigés que par des
interventions à long
terme et coûteuses.
La connaissance du
commerce des cuirs et
peaux est essentielle à
leur exploitation
commerciale durable.
Etablissement et maintien de
sources de renseignements à
jour sur les marchés.
Meilleures
connaissances
générales sur la
situation
économique des
99
Enquêtes menées
par de parties
prenantes
pertinentes.
Hypothèses
La production, le
commerce et la
transformation des
cuirs et peaux
resteront sans nul
doute importants dans
les économies de
nombreux pays en
développement –
malgré les variations
de la demande
mondiale.
La réduction des
défauts et les
améliorations de la
qualité valoriseront les
matériels bruts et
semi-transformés, et
augmenteront les
bénéfices pour les
producteurs et
transformateurs.
Indépendamment des
variations de la
demande mondiale,
les prix pour des
quantités majeures de
cuirs et peaux de
meilleure qualité sont
plus élevés qu’ils
n’auraient été
autrement.
Les défauts après
abattage sont les plus
faciles à corriger par
des interventions à
court terme et à faible
coût.
Facilité d’accès facile au
microfinancement pour les
entrepreneurs.
Développement de l’élevage.
cuirs et peaux,
et
connaissances
plus spécifiques
sur les mérites
de différents
types et leur
valeur.
Prédominance
d’entrepreneurs
oeuvrant dans le
domaine du
commerce des
cuirs et peaux
Augmentation
de la
productivité des
animaux.
100
Examen du
secteur.
Statistiques ou
enquêtes
nationales.
De nombreux cuirs et
peaux sont collectés
en petites quantités
dans des zones
souvent très
dispersées, par des
personnes n’ayant
qu’un accès limité au
crédit (servant au
fonds de roulement,
etc.).
A terme, la production
d’une quantité accrue
de cuirs et peaux de
plus grande taille et de
meilleure qualité n’est
limitée que par la
faible productivité de
nombreux animaux
dans les pays en
développement.
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Tableau 17. Résultats d’examens de peaux traitées expérimentalement en Ethiopie
Tableau 17a. Dénombrement des poux
Groupe traité
Durée (jours)
0
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0
66
68
16
90
0
2
1
14
120
22
17
73
96
Tableaux 17b. Dénombrement des cas d’ekek
Groupe traité
Durée (jours)
0
30
Diazinon
0
Amitraz
0
Tonte
0
Aucun (contrôle)
25
14
60
0
0
1
17
90
0
2
1
27
120
0
1
3
31
Tableau 17c. Classement des cuirs semi-transformés
Groupe traité
Durée (jours)
0
30
Diazinon
3,0
Amitraz
2,3
Tonte
3,3
Aucun (contrôle)
5,5
6,3
60
1,2
1,3
1,0
4,7
90
1,8
2,7
3,3
6,2
120
1,0
1,2
1,7
4,7
60
90
3,8
3,9
4,3
2,8
120
Diazinon
Amitraz
Tonte
Aucun (contrôle)
30
0
1
9
15
25
Tableau 17d. Gain de poids
Groupe traité
Durée (jours)
0
Diazinon
0,0
Amitraz
0,0
Tonte
0,0
Aucun (contrôle)
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Origine
Préalables à
l’abattage
Catégorie
Facteurs
intrinsèques
Type
Race
Bactérien
Fongique
Parasitique
Exemples
Nervures dans les
peaux des moutons
mérinos attribuées au
poids de la toison et
causant des rides.
Epaisseur exagérée
des cuirs des taureaux
donnant une surface où
prédominent les fibres
papillaires orientées
verticalement.
Marques de croissance
sur les cuirs des bovins
âgés attribuées aux
rides dues à l’âge.
Sensibilité à des
facteurs physiques ou
chimiques des peaux
d’animaux à croissance
rapide attribuée à
l’ « immaturité » de la
protéine cutanée.
Divers défauts liés à
l’âge attribués aux
animaux à croissance
lente élevés dans des
ranches.
Résidus chimiques
(hormones, pesticides,
etc.) attribués à des
traitements
prophylactiques et
palliatifs inadaptés.
Divers défauts comme
les marques laissées
par le joug attribués à
l’utilisation des animaux
pour des « objectifs
non commerciaux ».
Prédominance de fibres
verticales de collagène
dans les cuirs de races
comme les Hereford.
Maladie de la peau
bosselée.
Streptothricose cutanée
Dermatomycose
Gale
Allergies
Hyperkératose
Dommages
extérieurs
Marquage, tonte,
cautérisation,
scarification, abcès,
harnais, aiguillon, etc..
Sexe
Age
Elevage
Intensif
Extensif
Commercial
Subsistance
Maladies
Génétique
Viral
Physique/mécaniqu
e
GH
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105
Contrôle/Correction
Aucun51
Aucun
Aucun.
Légères révisions des
opérations de tannage.
Aucun.
Utilisation des
médicaments approuvés
seulement.
Utilisation de harnais
corrects et bien ajustés.
Aucun.
Vaccination
Antibiotiques
Fongicides
Insecticides variés (ou
acaricides) ou
interventions physiques
comme la tonte.
Exposition réduite aux
allergènes.
Marquage correctement
localisé. Utilisation de
matériel et de techniques
de tonte, etc. corrects.
Variés
Opérations en
cours
d’abattage
Abattage
Saignements
Irritations dues à l’urine
et aux fèces
Veines apparentes
Habillage
Déchirures
Forme incorrecte
Dommages
dus à
l’écorchement
Manutention
Coupures et
perforations
Entreposage
Chauffage
Autolyse
Détérioration
généralisée des cuirs et
peaux attribuée à des
composantes
autodestructrices du
cuir et de la peau.
Caractérise les
matériels conservés par
des méthodes
physiques ou chimiques
(autres que le séchage
et le salage).
Défauts divers
(surchauffe,
contamination, fissures,
abrasions, etc.)
attribués au séchage au
sol.
Croûtage des cuirs,
attribué à l’excès de
séchage des couches
superficielles soumises
à des températures
élevées et une faible
humidité.
Putréfaction attribuée à
un séchage prolongé
pendant des périodes
de basses températures
et d’humidité élevée.
Physique/mécaniqu
e
Opérations
après
abattage
Conservation
Séchage
Salage
Opérations
après
abattage
Entreposage
Ravageurs
Moisissures
106
Abrasions
Putréfaction attribuée à
des retards dans
l’application initiale de
sel.
Putréfaction attribuée à
l’application insuffisante
de sel.
Putréfaction attribuée à
l’activité de bactéries
résistantes au sel sans
applications de biocides
supplémentaires.
Taches attribuées à
l’usage de sels
inadaptés.
Consistance réduite des
cuirs et peaux attribuée
à l’infestation d’insectes
(dermestidés et
rongeurs (rats)).
Dommages attribués à
Méthodes d’élevage
correctes.
Saignement correct.
Adhésion à des lignes de
découpe types.
Utilisation d’outils et de
techniques appropriés.
Manutention correcte des
animaux et des cuirs et
peaux.
Entreposage correct des
cuirs et peaux
Minimisation de
l’entreposage à des
températures élevées.
Utilisation de techniques
autres que le séchage à
même le sol (séchage
en suspension, salage,
etc..).
Contrôle de la vitesse du
vent (courants d’air) à
l’aide de hangars de
séchage.
Trempage préliminaire
dans un désinfectant
pour assurer une
protection à court terme
jusqu’à la fin du séchage
du cuir ou de la peau.
Application prompte et
correcte de sel.
Application de quantités
suffisantes de sel.
Addition de bactéricides
auxiliaires dans le sel
utilisé pour la
conservation.
Usage correct du sel.
Lutte contre les insectes
et les ravageurs.
Utilisation d’entrepôts
Transport
Abrasions
Contamination
et adultération
107
l’entreposage dans des
lieux humides.
Dommages à la fleur
attribués à un
emballage et une
manutention incorrects
des cuirs et peaux.
Accumulation de ‘corps
étrangers’ de divers
types.
adaptés, emploi de
fongicides au besoin.
Emballage correct des
cuirs et peaux.
Utilisation d’entrepôts
adaptés.
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Fax + 216 1 792452
E-mail:
[email protected]
African Hide Trading
Dale King
Marketing Director
1, Studebaker Street
Markman Industrial
PO Box 2526
Port Elizabeth
Afrique du Sud
Tél + 27 41 4057000
Fax + 27 41 4611498
E-mail [email protected]
American Leather Chemists Association (Journal)
Texas Tech University
Box 45300
Lubbock
Texas 79409-5300
E.-U.A.
Tél + 1 806 7427296
Fax + 1 806 7427298
Web http://[email protected]
Asociación de la Indústria de la Piel para el
Comercio Exterior (Leather Industry Association
of Spain for Foreign Trade, ACEXPIEL)
Valencia, 359 3e
08009 Barcelone
Tél + 34 3 459 33 96
Fax + 34 3 458 50 61
E-mail [email protected]
Asociación Española de Comercio Exterior de
Empresarios Fabricantes de Curtidos
(FECUREX)
Hernán Cortés, 4-3e
46004 Valencia
Tél + 34 6 3510153
Fax + 34 6 3510081
Bomar Conoceria S.p.A.
Alesandro Bomar
56024 Ponte a Egola
Via Pannocchia, 7
Pise Italie
Tél + 39 0571 49392
Fax + 39 0571 498870
Web www.bomar-spa.com
E-mail [email protected]
British Leather Confederation
Kings Park Road
Moulton Park
Northampton NN3 6JD
Royaume-Uni
Tél + 44 1604 679952
Fax + 44 1604 679998
Web http:www.bleathertech.com
British School of Leather Technology
University College Northampton
Park Campus
Boughton Green Road
Northampton NN2 7AL
Royaume-Uni
Tél + 44 1604 735500
Fax + 44 1604 721625
Web http://www.nene.ac.uk
Common Fund for Commodities
Willemshuis
Stadhouderskade 55
1072 AB Amsterdam
Pays-Bas
Tél + 31 20 5754949
Fax + 31 20 6760231
Web http://www.common-fund.org
Compassion in World Farming Ltd (CIWF)
Charles House
5A Charles Street
Petersfield
Hampshire
Royaume-Uni
E-mail [email protected]
110
Conceria Nuova Impala s.r.l.
Mauro Vannuccci
Via Liguria, 22a
56029 Santa Croce sull’Arno
Italie
Tél + 39 0571 30485
Fax + 39 0571 35608
Web www.nuovaimpala.com
E-mail [email protected]
Confederation of National Associations of
Tanners and Dressers of the European Union
(COTANCE)
Rue Belliard 3
B-1040 Bruxelles
Belgique
Tél + 32 2 5127703
Fax + 32 2 5129157
Web http://www.cotance.com
Email [email protected]
Consultative Group on International Agricultural
Research (CGIAR)
CGIAR Secretariat
The World Bank
MSN G6-601
1818 H Street NW
Washington, DC 20433 E.-U.A.
Tél + 202 473-8951
Fax +202 473-8110
E-mail [email protected]
Web http://www.cgiar.org
Dermatech International Ltd
Bill Mather
Turnberry House
1404/1410, High Road
Whetstone
Londres N20 9BH
Royaume-Uni
Tél + 44 20 83437272
Fax + 44 20 83437288
E-mail [email protected]
East Hides Ltd
Charlie Clarke
136/144, Golders Green Road
Londres NW11 8HB
Royaume-Uni
Tél + 44 20 84557797
Fax + 44 20 82019269
Web http://www.easthides.com
E-mail [email protected]
Eastern and Southern Africa Leather Industries
Association (ESALIA)
No. 13, Connaught Apartments
Lantana Road off Rhapta Road
Westlands, Nairobi.
PO Box 1391
00606 Nairobi, Kenya
Tél: 254 20 4446490-1
Fax: 254 20 4445344
Email: [email protected]
www.africaleather.com
Ermos International Corp
Ernesto R Moos
PO Box 671, 6612 Ascona
Suisse
Tél + 41 91 7851400/Fax 1401
E-mail [email protected]
European Confederation of the Footwear Industry
(CEC)
Rue F. Bossaerts 53,
1030 Bruxelles
Belgique
Tél: 0032 / 2 / 736 58 10/
Food and Agriculture Organisation of the United
Nations
Shakib Mbabaali
Brian Moir
Peter Steele
Viale delle Terme di Caracalla
00100 Rome
Italie
Tél + 39 06 57053615
Fax + 39 06 57053152
http://www.fao.org
Federation Francaise de la Tannerie – Megisserie
(FFTM)
Mr P.Batigne, Président
rue de Provence, 122
F- 75008 Paris
France
Tél + 33 1 45 22 96 45
Fax + 33 1 42 93 37 44
Web http://www.leatherfrance.com
111
General Agreement on Tariffs and Trade (GATT)
(Remplacé par l’OMC en 1995)
Genesis Ecotec s.r.l.
Gustavo A Defeo
Managing Director
Via Lombardia, 43
56029 Santa Croce sull’Arno
Italie
Tél + 39 0571 360608
Fax + 39 0571 360641
E-mail [email protected]
GERIC
European Leather Research Centres
Web:
http://www.euroleather.com/cotance/engeric.html
International Agricultural Trade Research
Consortium (IATRC)
University of Minnesota
Department of Applied Economics
231-G Classroom-Office Building
1994 Buford Ave.
St. Paul, MN 55108-6040
International Council of Hides, Skins and Leather
Traders Associations (ICHSLTA)
Douglas House, Douglas Road
Melrose, Roxburghshire
TD6 9QT Scotland
Royaume-Uni
Tél + 44 1896 822233
Fax + 44 1896 823344
Web http://www.ichslta.org
International Council of Tanners (ICT)
PO Box 501
Wellington 7654
RSA
Fax + 27 21 864 1272
E-mail [email protected]
International Fund for Animal Welfare (IFAW)
International Headquarters
411 Main Street
P.O. Box 193
Yarmouth Port, MA 02675
Tél + 1 508 744 2000
Fax + 1 508 744 2009
E-mail [email protected]
Web www.ifaw.org
International Labour Office (ILO)
4, route des Morrillons
CH-1211
Genève 22
Suisse
Tél + 41 22 7996111
Fax + 41 22 7988685
Web http://www.ilo.org
International Livestock Research Institute (ILRI)
Simeon Ehui
Coordinator
Livestock Policy Analysis Programme
PO Box 5689
Addis-Abeba
ETHIOPIE
Tél + 251 1 463495
Fax + 251 1 461252
E-mail [email protected]
Web http://www.cgiar.org/ilri/
International Organisation for Standardisation
(ISO)
Case Postale 56
CH-1211
Genève 20
Suisse
Tél + 41 22 7490111
Fax + 41 22 7333430
Web http://www.iso.ch
International Trade Centre (ITC),
(UNCTAD/WTO)
Johanna de Paredes
Palais de Nations
1211 Genève 10
Suisse
Tél + 41 22 7300111
Fax + 41 22 7334439
Web http://www.intracen.org
E-mail [email protected]
Italprogetti Engineering s.r.l.
Sergio Dani
Sales Manager
Lugarno Paccinotti, 59a
56020 San Romano
Italie
LMC International
14, George Street
Oxford
Tél + 44 1865 791737
Fax + 44 1865 725485
European Network for the Leather Industry,
TANNET
Web www.euroleather.com
112
Tél + 39 0571 450477
Fax + 39 0571 450301
E-mail [email protected]
LeatherXchange
Tél + 34 93 4777755
Fax + 34 93 4777760
E-mail [email protected]
National Association of Italian Manufacturers
Footwear, Leathergoods and Tanning Machinery
(ASSOMAC)
Mario Pucci
4a, Via Matteotti
27029 Vigevano
Italie
Tél + 39 0381 78883
Fax + 39 0381 88602
Web http://www.assomac.it
E-mail [email protected]
Maxi s.r.l.
Andrea Luchi
Via Lazio, 42
51018 Pieve a Nievole
Italie
Tél + 39 0572 802285
Fax + 39 0572 951308
E-mail [email protected]
Natural Resources International (NRI)
Park House
Bradbourne Lane
Aylesford
Kent
ME20 6SN
Royaume-Uni
Tél + 44 1732 878686/7
Fax + 44 1732 220498/9
Web http://www.nrinternational.co.uk
Office Malien du Betail & de la Viande Ibrahim
Diane
Managing Director
PO Box 1382
Bamako
Mali
Tél + 223 223858
Fax + 223 224979
People for the Ethical Treatment of Animals
(PETA)
501 Front St.
Norfolk, VA 23510
Tél.: 757-622-PETA (7382)
Fax: 757-622-0457
Web :
http://www.peta-online.org/about/contact.html
Pittards plc
John Moriarty
Sherborne Road
Yeovil
Somerset
Royaume-Uni
Tél + 44 1935 474321
Fax + 44 1935 427145
Web http://www.pittardsleather.com
E-mail [email protected]
Pluripell s.r.l.
Patrizio Cioni
PO Box 99
Via della Pace, 3
56024, Ponte a Egola
Pise
Italie
Tél + 39 0571 485085
Fax + 39 0571 499333
E-mail [email protected]
Societe Tan Aliz
Mahanmadou Ouedraogo
Managing Director
1, Succursale
PO Box 01
611 Ouagadougou
Burkina Faso
Tél + 226 356130
Fax + 226 356019
E-mail [email protected]
Society of Leather Technologist and Chemists
(Journal)
38, Roseholme Road
Northampton
NN1 4TQ
Royaume-Uni
Tél/Fax 44 1604 635932
Web http://www.sltc.org
South African Skin Hide and Leather Council
Mr Dave Sweetnam
LIRI Technologies, Prince Alfred Street,
Grahamstown
PO Box 185, Grahamstown, 6140
Afrique du Sud
Tél + 27 46 622 7310
Fax + 27 46 622 6517
Cell: 083 657 1212
E-mail [email protected]
113
Stam Bolas & Son
Stam S Bolas
4, Alkaiou Street
11528 Athènes
Grèce
Tél + 301 07754335
Fax + 301 07782001
E-mail [email protected]
Syndicat de la Tannerie Française
Président Mr. Prêtre
Délégué Général Mr. Jean-Marc Bonneville
122, rue de Provence
75008 Paris
Tél + 33 1 45 22 96 45
Fax + 33 1 42 93 37 44
E-mail [email protected]
Syndicat Général des Cuirs et Peaux
Président : Mr. Leconte
Bourse de Commerce
2 Rue de Viarmes
75040 Paris Cedex 01
Tél + 33 1 45 08 08 54
Fax + 33 1 40 39 97 31
United Nations Economic Commission for Africa
(UNECA)
P.O. Box 3001
Addis-Abeba
Ethiopie
Tél + 251 1 517200
Fax + 251 1 510365
Union Nazionale Commercio Pelli Grezze
Dr Renzo Restani
Palazzo S/1, Strada 7
Via Milanofiori
20089 Rozzano
Milan
Italie
Tél + 39 02 8243293
Fax + 39 02 8243358
E-mail [email protected]
Unione Nazionale Industria Conciaria (UNIC)
President : Mr. G. Valter Peretti
Director: Dr. Mercogliano
Via Brisa 3
I - 20123 Milan
Italie
Tél + 39 02 80 10 26
Fax + 39 02 86 00 32
E-mail [email protected]
United Nations Conference on Trade and
Development (UNCTAD)
Palais des Nations
CH-1211
Genève 10
Suisse
Tél + 41 22 9071234
Fax + 41 22 9070043
Web http://www.unctad.org
United Nations Environment Programme
PO Box 30552
Nairobi
Kenya
Tél + 254 2 621234
Fax + 254 2 623927
Web http://www.unep.org
United Nations Industrial Development
Organisation (UNIDO)
Aurelia Calabro in Bellamoli
Vienna International Centre
PO Box 300
A-1400 Vienne
Autriche
Tél + 43 1 26026
Fax + 43 1 2692669
E-mail [email protected]
Web http://www.unido.org
World Leather (magazine)
36, Crosby Road North
Liverpool
L22 0QN
Royaume-Uni
Tél + 44 151 928 9288
Fax + 44 151928 4190
Web http://www.worldleather.co.uk
World Trade Organisation (ancien GATT jusqu’en
1995)
Centre William Rappard
154 Rue de Lausanne
CH-1211
Genève 21
Suisse
Tél + 41 22 7 395111 main office
Tél + 41 22 7 395007 information
Fax + 41 22 7 395458 information
Web http://www.wto.org
114
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Applications potentielles du commerce et de la production électroniques aux
petites et moyennes entreprises dans l’industrie du cuir
Domaine
Applications stratégiques
Avantages/ Conditions
1. Commerce
électronique
Redéfinir les segments- cibles.
Trouver de nouveaux intermédiaires.
2. Echange
d’informations sur le
marché
Communiquer avec des clients et parties
prenantes actuels et potentiels.
Introduit la société dans des segments
plus étroits. Permet aux acheteurs
d’intervenir au niveau des caractéristiques
et de la conception du produit.
Accroît la visibilité dans les portails et les
marchés virtuels. Cependant, il faudra
clarifier la capacité des entreprises
clientes d’utiliser des systèmes
électroniques.
Le site web doit être promu par les circuits
traditionnels et la société doit s’assurer
que les moteurs de recherche du site sont
indiqués.
Utiliser Internet pour diffuser des
informations aux clients et participer aux
portails et aux catalogues en ligne.
Utiliser comme catalogue interactif des
bases de données relatives à des
modèles de chaussures pour faciliter les
négociations entre le producteur et les
détaillants qui commandent le modèle.
3.Amélioration de la
production et de la
qualité assistée par
ordinateur
SHOEPRIS présente une nouvelle
collection de chaussures sur marché.
Réduit les coûts de la livraison
d’échantillons.
Collecter des données sur les visiteurs
du site.
Utiliser la base de données pour
apprendre à connaître les
caractéristiques des clients.
Permet de connaître les caractéristiques
des clients et utilise l’information pour
viser de petits groupes de clients.
Améliorer l’accès aux matières
premières et aux intrants. Conception du
produit assisté par ordinateur. CFAO
pour la conception et la fabrication de
semelles sur mesure. Introduire des
systèmes souples pour la fabrication de
chaussures au sein de la chaîne
d’approvisionnement par la mise un
place d’un système prototype de
planification et contrôle.
Le système est suffisamment souple pour
répondre aux variations de la demande, et
assez puissant pour effectuer toutes les
fonctions nécessaires, tout en étant à la
portée des petites et moyennes
entreprises.
Utiliser un système spécialisé pour la
coupe du cuir dans la fabrication de
chaussures.
Créer un système de mappage des
défauts dans la tannerie afin de détecter
les failles dans le cuir et d’en dresser
une carte avant d’appliquer la couche de
finissage.
Utiliser l’Internet pour raccourcir la
chaîne d’approvisionnement dans la
distribution des marchandises.
120
Permet le mappage complet d’une peau
avant la coupe. Peut servir à former les
coupeurs.
Permet de rendre disponibles les produits
dans le monde entier sans disposer d’un
réseau de distribution mondial.
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54
Si un chargement, par exemple, est abandonné dans un entrepôt, les acheteurs devraient en être
informés, même si la solution au problème n’a pas encore été trouvée.
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123
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124
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Tableau A8.1 Différences de prix basées sur la conservation
Mode
conservation
Frais
Salé-humide
Salé-sec
Sec-par
suspension
=
de
Prix
($EU/kg)
1,50
1,86
2,50
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Pays
Noms des
participants
invités
Adresse de courrier
électronique
Algérie
M. Kara Nour
Eddine
[email protected]
S.I.F.C.A
Route Nationale
No.1, Khraicia
(Birtouta), Alger,
Algérie
Algérie
M. Benyounes
Ahcene
leather_Industry@hotmail. 21321231605
com
1 Rue Kaddour
Rahim Hussein Dey,
Alger, Algérie
Bénin
M. Marouf Albert
Balogoun
Botswana
M. Kennedy
Mmopi
Téléphone
267314236
126
Adresse
& 0
Titre et société
Ont
participé
Oui
Chairman, General
Manager, Leather
Industry SPA
Oui
Cotonou 03 BP 2084
Oui
P.O Box 2414
Managing Director,
Gaborone, Botswana Kgalagadi Gameskin
Oui
Burkina Faso
M. Ido Bossou
[email protected]
226306688
Ministère des
Hides and Skins
ressources animales, Expert
Secrétariat général,
Director of Livestock
Production B.P. 7026
Ouagadougou 03
Burkina Faso
Non
Burundi
M. Bede Bedetse
[email protected]
257228537
Buragene Nr. 16 P.O. General Manager,
Box 1244 Bujumbura AFRITAN
Burundi
Oui
Cameroun
M. Joseph
Nkwamou
[email protected]
2373370281
P.O. Box 5702
Douala Cameroun
General Manager,
SABELLE S.A.
Oui
Egypte
M. Mohammed
Maher Abou ElKhair
[email protected]
2027942416
8 Le- Tolombat St.,
Apt. 4 Garden City,
Le Caire, Egypte
Managing Director,
IDRAC+LTD
Oui
Erythrée
M. Semere Petros [email protected]
2911186742
8/10 – Idghet Street,
P.O. Box 1491
Asmara, Erythrée
General Manager &
Chairman of Eritrean
Leather Association
Oui
Ethiopie
M. Mulugeta
Atsebeha
[email protected] 251 1156144
Wereda 16, Kebele
25, P.O. Box 12898,
Addis-Abeba,
Ethiopie
Chairman of
Ethiopian Tanners
Association
Oui
Côte d’Ivoire
M. Paul Klote
[email protected]
06 B.P. 6579, Abidjan
127
Oui
Kenya
M. Peter Mburu
Gakwa
[email protected]
2545700229
Kenya
Mme Muthoni
Muturi
[email protected] 2542446490/1
Libye
M. El Hadi
Abdulla Lawaiyeb
Malawi
M. Christopher
Cyprian Kachiza
Mali
P.O. Box 205
Kiambu, Kenya
Managing Director,
Joapet Enterprises
Ltd.
Oui
ESALIA Secrétariat, Coordinator
P.O. Box 1391 Code ESALIA
00606 Nairobi, Kenya
Oui
21851650643
Rata Hoes Factory,
General Manager,
Al Rabdba Area, P.O. RATA SHOES
Box 373 Misurata,
FACTORY
Libye
Oui
[email protected]
2651774089
Oui
M. Ibrahim Diane
[email protected]
2232223858
Ministry of
Commerce and
Industry
PO Box 30366,
Lilongwe 3
Malawi
Avenue de la Liberte
Porte 1992, BP 1382
Bamako, Mali
Maroc
M. Mohamed
Aloulou
Fax: 212 23 32 47 22
21223324514/1
5
CADITAZI,
Mohammedia,
Mohammedia/Moroc
Directeur central
adjoint du groupe
Oui
Namibie
M. Kevin
Dawidow
[email protected]
61215003
P.O. Box 20098
Windhoek, Namibie
Chairperson Leather
Association,
NAKARA
Oui
128
Director of Industry,
Ministry of
Commerce and
Industry
Directeur général
Oui
adjoint, Office malien
du bétail et de la
viande (OMBEVI)
Niger
Mme Arkiza
Rabiatou
Mindaoudou
[email protected]
227725153
Lux-Development
S.A., Avenue des
Nations, B.P.13254
Niamey, Niger
Reponsable
Oui
Marketing,
Programme du
Developpement et de
l'
Artisant/Niger
Nigéria
M. Ebemezer
Akanu Ebiam
[email protected]
8046104095
P.O. Box 2075, 11
Oyinkan, Ikoyi,
Lagos, Nigéria
National President,
Nigerian Association
of Leather Products
Industries
Nigéria
Mme Ibezim
Justina Oluchi
[email protected]
Nigéria
M. Kandeh K.
Yumkella
[email protected]
23412672852
P.O. Box 2075, 11
OyinkanIkoyi, Lagos,
Nigéria
Représentant de
Oui
l’ONUDI, P.O. Box
2075, 11 Oyinkan
Abayomi Drive, Ikoyi,
Lagos, Nigéria
Rwanda
Mme Annoncée
Kuradusenge
[email protected]
250574725
Ministère du
commerce, de
l'
Industrie et du
tourisme B.P. 73
Kigali, Rwanda
Promotion des
Investissements,
Ministère du
commerce, de
l'
industrie et du
tourisme
Oui
Sénégal
M. Lamine Gueye [email protected];
2218219125
[email protected]
37 Avenue Pasteur,
B.P 67 Dakar,
Sénégal
PROTET PAPEL
Oui
Oui
P.O. Box 2075, 11
P.O. Box 2075, 11
Oui
Oyinkan, Ikoyi, Lagos Oyinkan Abayomi
Nigéria
Drive, Lagos, Nigeria
129
M. Andre Pelser
[email protected]
271218649315
Mossop Western
Managing Director,
Leathers, P.O. Box
MOSSOP Western
501, Wellington,
Leathers
Afrique du Sud, 7654
Non
Soudan
M. Amir M. El
Kobani
[email protected]
471717/16
Afrotan, P.O. Box
1103 Kharthoum,
Soudan
General Manager
AFROTANS &
Chairman Leather+
Footwear Chamber
Non
Tanzanie
M. Elibariki Mmari [email protected]
255744481070
Station Road, P.O.
Box 2781 Mwanza,
Tanzanie
Managing Director,
JAE Tanzania Ltd
Oui
Tchad
M. Esperabe Jean [email protected]
Marc
235297959
B.P. 484 Njamena,
Tchad
Directeur général,
ESPERABE PEAUX
EXPORT
Oui
Tunisie
M. Mohamed Ben [email protected]
Abdallah
Ouganda
M. Emmanuel
Mwebe
[email protected]
25641222551
Zambie
M. Chris Spyron
[email protected]
2601221580
Afrique du Sud
130
Centre national du
cuir et de la
chaussure, 17 Rue
du cuir - Z. I Sidi
Rezig 2033 Tunis,
Tunisie
Uma Showaraound
Lugogo,
P.O. Box 1307
Kampala, Ouganda
Lumumba Road
P.O Box 32822
Lusaka, Zambie
Oui
General Manager,
Uganda Leather and
Allied Industries
Association
Oui
Managing Director,
KEMBE Group
Oui
Zimbabwe
M. Beverly Jack
[email protected]
26391254873
P.O. BOX UA 406,
Kwame Nkrumah
Avenue, Harare,
Zimbabwe
Executive Director,
Oui
Leather and Allied
Industries Federation
of Zimbabwe
Suède
M. Juhani Berg
[email protected]
4641460588
Noeteboda 134, 277
45 St. Olof, Suède,
Finlande
Senior H/S Leather
Oui
and Leather Products
Expert
Autriche
Mme. Aurelia
Calabro
[email protected]
431260265381
Wagramestrasse,
P.O. Box 300,
A-1400 Vienne
Industrial
Oui
Development Officer,
PTC/AGRUNIDO
ALFAI
M. Hechmi Cherif
Fax: +216 71 799 270
17, Rue
Abderrahman Djaziri
12002 Tunis, Tunisie
Oui
ESALIA
M. Samuel
Kiruthu
[email protected]
ESALIA Secrétariat
P.O. Box 1391Code
00606 Nairobi, Kenya
Oui
131
132