immobilière - Notaires de France
Transcription
immobilière - Notaires de France
Note de conjoncture immobilière N° 24 - JUILLET 2014 INDICES NOTAIRES-INSEE APPARTEMENTS ANCIENS Valeur de l’indice (CVS) 2013 T4 2014 T1 France métropolitaine 111,1 Ile-de-France Province Variation* 3 mois MAISONS ANCIENNES Valeur de l’indice (CVS) Variation* 3 mois (CVS) 1 an 2013 T4 2014 T1 111,4 0,2% -1,2% 102,3 102,1 -0,2% -2,0% 118,9 119,7 0,7% -1,2% 107,4 106,4 -0,9% -2,3% 103,9 103,8 -0,2% -1,1% 101,2 101,1 -0,1% -1,9% (CVS) 1 an * Variation 3 mois : évolution entre 2013T4 et 2014T1 * Variation 1 an : évolution entre 2013T1 et 2014T1. Dans l’ancien, un marché encore désorienté Analyse LE MARCHÉ DE L’ANCIEN En prix Selon l’indice Notaires-INSEE, au premier trimestre 2014, les prix des logements anciens en France ont baissé sur un an de 1,7%. Par rapport au trimestre précédent, selon les données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS), la stabilité prévaut (+0,2%); les prix des appartements augmentent de 0,2% et ceux des maisons baissent dans les mêmes proportions (-0,2%). En Île-de-France, au premier trimestre 2014, les prix des appartements anciens baissent de 1,2% et ceux des maisons de 2,3%. Sur un trimestre, et à l’opposé du trimestre précédent, les appartements s’apprécient de 0,7% tandis que le prix des maisons recule de 0,9%. En province, les prix baissent aussi sur un an, dans une proportion moindre qu’en Ilede-France, mais de façon plus marquée, là aussi, pour les maisons (-1,9%) que pour les appartements (-1,1%). Sur un trimestre, les prix des maisons comme ceux des appartements sont quasi stables (-0,2% et -0,1% respectivement). Si l’on observe l’évolution sur un an des prix médians des transactions au niveau des départements, la tendance reste, comme le trimestre précédent, incertaine, la majorité des évolutions se situant entre -5% et +5%. D’un trimestre sur l’autre, les évolutions changent de sens pour un grand nombre de départements. Au niveau des plus grandes villes de province (les 14 villes à plus de 200 ventes par trimestre), sept d’entre elles voient les prix de leurs appartements baisser (Saint-Etienne, Lille, Nice, Rennes, Grenoble, Nantes et Toulouse), cinq enregistrent des prix stables (Dijon, Montpellier, Marseille, Toulon et Lyon) et deux des prix en hausse (Strasbourg et Bordeaux). En maisons, parmi les agglomérations de province les plus importantes (les 12 qui comptent plus de 200 ventes par trimestre), la tendance est hétérogène avec quatre baisses : Béthune, Valenciennes, Nice et DouaiLens, quatre cas de stabilité : Lyon, Rouen, Bordeaux et Lille, et autant de hausses : Toulon, Toulouse, Marseille-Aix-en-Provence et Nantes. En synthèse, la tendance de fond qui semble se dessiner est une baisse modérée des prix, avec de forts contrastes locaux, mais elle demeure incertaine. Les marchés restent désorientés, comme en témoignent les faibles variations à la hausse ou à la baisse d’un trimestre à l’autre. Focus 1 mois Le délai supplémentaire pour signer une promesse de vente depuis la loi Alur. Les indicateurs avancés, dont la fiabilité s’améliore régulièrement, laissent attendre une légère hausse entre juin et août. Au niveau des communes et des agglomérations, les évolutions devraient rester disparates, sans tendance franchement marquée. En Ile-de-France, les indicateurs avancés sur les avant-contrats laissent anticiper des prix de vente d’appartements quasi stables à l’été 2014 à Paris et dans les Hauts-de-Seine et une légère remontée des prix des maisons en Grande Couronne. En volume A fin mars 2014, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois écoulés est estimé à 740 000 en France métropolitaine, en hausse de 12% sur un an, en partie due à l’augmentation des droits d’enregistrement. La reprise des ventes de logements dans l’ancien est un peu moins forte en Ile-de-France (+9%) ; elle bénéficie aussi bien au marché des appartements qu’à celui des maisons. On reste cependant encore loin des niveaux habituellement attendus en Ile-de-France. On assiste depuis plusieurs trimestres à une augmentation de la durée de détention. Cette hausse s’est accélérée au premier trimestre : les niveaux atteints en province (10 ans et demi en moyenne pour un appartement et 12 ans pour une maison) sont les plus hauts depuis plus de dix ans et supérieurs de près de 2 ans à ce qu’ils étaient il y a cinq ou six ans. Note de conjoncture immobilière N° 24 - JUILLET 2014 (Analyse) des logements proposés à la vente en fin de trimestre diminue légèrement par rapport à l’an passé (- 0,9 %), il atteint 101 300 logements. ». LE MARCHÉ DU NEUF Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA de mai 2014, « jamais depuis la fin des années 40, les taux des crédits immobiliers n’étaient descendus aussi bas ». Selon la base de données Sit@del2 (extrait de la note n°528 de juin 2014 du CGDD), « Le nombre de logements autorisés, en données CVS lissées, baisse de 2,2 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Celui des logements mis en chantier baisse de 2,7 % sur les trois derniers mois. » Le nombre des autorisations délivrées au cours des douze derniers mois (de juin 2013 à mai 2014) diminue sur un an de 20,7% et celui des mises en chantier de 8,5% pour s’établir à 312 066 unités. L’individuel pur est en recul de 13,7%. Pour ce qui est du marché de la maison individuelle en diffus, selon Markémétron2 (extrait de la note de mars 2014), « Sur les douze derniers mois, les ventes brutes de maisons individuelles en diffus s’élèveraient à environ 110 200 unités et seraient en baisse d’environ - 9% par rapport aux 12 mois précédents. Sur le 1er trimestre de l’année, le nombre de ventes est en hausse de + 8% environ par rapport au 1er trimestre de l’année 2013.». Selon l’enquête ECLN du CGDD1 (extraits de la note n°521 de mai 2014) sur le marché de la promotion immobilière, « Au premier trimestre 2014, les ventes de logements neufs diminuent de 5 % par rapport au premier trimestre de l’année 2013. La baisse est modérée dans le collectif (- 1,7 %) mais marquée dans l’individuel (- 30,8 %). Afin de contenir les stocks élevés dans ce contexte de faible niveau des ventes, le nombre de logements mis en vente est en forte baisse (- 31,5 %). Ainsi, le niveau de l’encours 1 2 Le crédit Selon les données de la Banque de France, la production de crédits nouveaux à l’habitat a augmenté de 2,8% entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre de 2014. En glissement annuel, la progression atteint 41,5%. Les taux d’intérêt sont en baisse. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA de mai 2014, « jamais depuis la fin des années 40, les taux des crédits immobiliers n’étaient descendus aussi bas ». Commissariat Général au Développement Durable. Indicateur des ventes de maisons individuelles en diffus réalisé par Caron Marketing. PRIX AU M2 MÉDIAN DES APPARTEMENTS ANCIENS AU 1ER TRIMESTRE 2014 Rennes 2 270 € -3,3 % Évolution sur un an : 1er janvier 2014 au 31 mars 2014 / 1er janvier 2013 au 1er mars 2013 Lille 2 910 € -5,3 % Caen 1 970 € 0,6 % Amiens 2 150 € -2,8 % Rouen 2 090 € -8,6 % La Réunion 2 030€ -11,2 % Évolution annuelle du prix au m2 Inférieure à 0 % De 0 % à 5 % 5 % et plus ClermontFerrand 1 650 € -5,7 % Bordeaux 3 090 € 12,2 % Bayonne 2 520 € -5,1 % Note de conjoncture immobilière Nîmes 1 570 € -5,5 % Strasbourg 2 270 € 2,0 % Mulhouse 1 090 € -2,1 % Besançon 1 610 € -4,3 % Dijon 2 000 € -0,7 % Saint-Étienne 1 010 € -6,8 % Poitiers 1 500 € 0,0 % Lyon 3 290 € 0,9 % Grenoble 2 240 € -3,2 % Nice 3 460 € -3,6 % Toulon 2 190 € -0,2 % Toulouse 2 470€ -1,3 % ns = non significatif (le volume de ventes ne permet pas de calculer des statistiques pertinentes) Source : Bases immobilières des Notaires de France (les prix en Île-de-France sont une valorisation des indices notaires–INSEE du 1er trimestre 2014). N° 24 - JUILLET 2014 Orléans 1 930 € -0,1 % Nantes 2 500 € -1,7 % Limoges 1 160 € 0,0 % Nancy 1 920 € 3,8 % Paris 8 160 € -1,6 % Tours 2 210 € 6,4 % La Guyane La Guadeloupe La Martinique NS Reims 1930 € -1,2 % Metz 1 800 € 8,3 % Montpellier 2 530 € -0,6 % Marseille 2 420 € -0,5 % Haute-Corse 2 310 € 6,4 % Corse-du-Sud 2 900 € -2,4 % Perspectives : un retour à la confiance ? Le marché de l’immobilier ancien: vers une reprise ? Depuis plusieurs trimestres, nous lisons « bulle immobilière », « vers une chute des prix », « un blocage », « attention à la remontée des taux », « attentisme du marché », voire « déflation »... Un regain de dynamique en termes de volume est cependant constaté sur les derniers mois et pourrait se poursuivre jusqu’à la fin 2014. Se loger est un besoin fondamental. La densification concourt certainement au maintien des prix. La demande est encouragée à se concentrer de plus en plus au sein des métropoles au nom du développement durable. L’augmentation des zones protégées et la nouvelle réglementation des zones humides concourent ainsi à la densification. En revanche, l’évolution des prix et des volumes dans des secteurs en exode connaissent une décroissance significative. Le marché du neuf : en pleine souffrance. Le volume des ventes chute car les prix ne peuvent pas baisser, du moins à court terme, au regard notamment de l’augmentation des Évolution sur un an : 1er janvier 2014 au 31 mars 2014 / 1er janvier 2013 au 1er mars 2013 les statistiques pour les maisons concernent l’ensemble de l’agglomération (ville centre + banlieue) Rouen 164 984 € -0,6 % Caen 191 250 € -2,9 % Tours 195 000 € -1,8 % Angers 195 000 € 2,6 % Inférieure à 0 % De 0 % à 5 % 5 % et plus Lille 175 000 € 0,0 % Amiens 150 000 € 0,3 % Chartres 180 000 € -10,0 % Châteauroux 114 000 € -11,5 % Poitiers 155 000 € 1,3 % Limoges 136 000 € -6,2 % Bordeaux 250 000 € 0,0 % Montauban 155 000 € 3,3 % Toulouse 262 388 € 2,9 % ns = non significatif (le volume de ventes ne permet pas de calculer des statistiques pertinentes) Source : Bases immobilières des Notaires de France (les prix en Île-de-France sont une valorisation des indices notaires–INSEE du 1er trimestre 2014). Reims 195 250 € -7,0 % Metz 183 450 € 5,3 % Île-de-France 294 400 € -2,3 % Orléans 191 885 € 0,5 % Nantes 251 000 € 6,8 % La Réunion 185 000 € 4,8 % Évolution annuelle du prix de vente Une stabilité de la législation fiscale et de la réglementation liée au droit de l’immobilier seraient favorable à un climat de confiance C’est une loi positive sur l’aménagement du territoire, mais une loi qui alourdit considérablement le travail d’élaboration des avant-contrats et qui fait revivre les ambitions controversées de la loi de 1989 sur les rapports locatifs. Surtout, l’encadrement des loyers ne pourrait-il pas entraîner un effet contre- Le Havre 165 000 € -0,6 % La Guyane La Guadeloupe La Martinique NS Tentons de garder confiance. L’immobilier ancien résiste. Les acteurs de l’immobilier neuf sont en train de se rebâtir un avenir plus serein. Le temps de l’observation et de l’écoute doit se terminer, la mise en place de réelles mesures d’actions sont attendues. Des solutions existent ! Dans les faits, nos concitoyens réclament une stabilité de la législation fiscale et de la réglementation liée au droit de l’immobilier pour retrouver un climat de confiance. Quel impact de la loi ALUR sur le marché ? PRIX DE VENTE MÉDIAN DES MAISONS ANCIENNES AU 1ER TRIMESTRE 2014 Brest 158 000 € -4,7 % productif ? Doit-on attendre les conséquences de cette loi avant de réunir les professionnels de l’immobilier autour de la table ? coûts de construction, et le demande des investisseurs reste faible. Contrairement à celui de l’ancien, le marché du neuf bénéficiait de dispositifs attractifs, qui ont été « rabotés » année après année. Ce secteur souffre par surcroît d’un empilement de réglementations. Quand le bâtiment va mal... Pour un investisseur privé, tout cela réduit, voire annule, sa motivation, bien souvent alimentée par une perspective de rendement. Un grand nombre de primoaccédants sont désormais exclus par le niveau de prix pratiqué dès lors qu’ils ont perdu l’accès au PTZ+. Or, la baisse des taux ne suffit pas à combler cette perte de solvabilité. Les nouvelles annonces du gouvernement sur ce sujet permettront-elles de relancer le marché de l’immobilier neuf ? Nîmes 202 500 € 12,3 % Troyes 130 000 € -8,5 % Saint-Étienne 177 000 € -2,7 % Nancy 179 100 € -1,6 % Dijon 205 000 € -6,8 % Lyon 301 500 € -1,0 % Grenoble 305 740 € -0,4 % Toulon 341 150 € 1,8 % Montpellier 300 000 € 4,5 % Marseille / Aix-en-Provence 311 250 € 5,5 % Haute-Corse NS Corse-du-Sud NS Note de conjoncture immobilière N° 24 - JUILLET 2014 Prix de l’immobilier dans les communes du littoral français Faire le tour des côtes françaises pour tenter d’analyser l’évolution des prix dans ce secteur particulier montre des disparités importantes selon les régions. Il s’agit en effet d’un marché hétérogène, composé très majoritairement, pour certaines communes de résidences secondaires et pour d’autres villes, moins touristiques, d’un marché plus traditionnel de résidences principales. Dans les grandes régions touristiques françaises, dont la réputation dépasse le cadre national, le prix médian au m2 de bon nombre de communes est souvent supérieur à 4.000 Euros, dépassant même les 5.000 Euros à Bandol ou au Lavandou. Si les stations de la Côte-d’Azur restent en tête de ce classement, les villes réputées du littoral atlantique sont aussi concernées : Biarritz (4.459 Euros), Arcachon (4.883 Euros), Trouville (4.074 euros) ou Le Touquet-Paris-Plage (4.114 Euros), sont des exemples qui confirment un niveau de prix élevé et souvent largement supérieur à celui de métropoles de plus grande importance, mais éloignées de la mer. D’autres communes, au parc immobilier plus diversifié, affichent un prix médian compris entre 3.000 et 4.000 Euros. C’est le cas par exemple pour Nice (3.564 Euros), Vallauris (3.539 Euros), Palavasles-Flots (3.886 Euros) ou La Rochelle (3.471 Euros). Enfin certaines communes de littoral sans vocation touristique marquée (villes industrielles, ports) présentent des niveaux de prix médian au m2 nettement inférieur : 10 communes restent en dessous du seuil de 2.000 Euros au m2. Ainsi Dunkerque affiche un prix médian au m2 à 1.650 Euros, Saint-Nazaire est à 1.789 Euros et Narbonne à 1.803 Euros. La clientèle de ces villes, plus régionale, recherche avant tout de l’habitation principale et l’effet « résidence secondaire » ne se fait pas ressentir. communes décrochent, mais beaucoup sont concernées par une baisse plus maîtrisée, entre -2 et -5 % (Cagnes-sur-Mer, Gruissan, Pornichet, Sète). Cependant certaines villégiatures conservent un fort dynamisme (Capbreton avec + 17,2% ou Trouville-sur-Mer avec + 13 ,3%). prix depuis les dix dernières années reste positive, ce qui n’est plus forcément le cas à 5 ans pour un certain nombre de communes comme par exemple La Baule dont l’évolution à dix ans est de 30% d’augmentation mais une baisse de 14,7% à 5 ans ou Saint-Raphaël, dont l’évolution à dix ans est de 40,1% d’augmentation mais une baisse à 5 ans de 5%. Ce phénomène de baisse devrait permettre, dans certains cas, le retour d’acteurs locaux sur des marchés dont ils avaient été exclus, du fait de la forte hausse des prix. De façon générale, on note que l’évolution des PRIX AU M2 DES APPARTEMENTS ANCIENS Le Havre 1830 € / -5,1 % Le-TouquetParis-Plage 4110 € / -5,5 % Cabourg 3080 € / -2,7 % Saint-Brieuc 1110 € / 5,9 % Évolution des prix au m2 médian sur un an Villers-sur-Mer 2820 € / -3,1 % Saint-Malo 2760 € / 8,2 % plus de 4000 € Lorient 1570 € / -1,2 % Les Sablesd’Olonne 3430 € / -1,5 % 3000 € à 4000 € La Baule -Escoublac 4400 € / 0,4 % 2500 € à 3000 € 2000 € à 2500 € moins de 2000 € La Rochelle 3470 € / -5,1 % Royan 2760 € / -5,2 % Arcachon 4880 € / 7,4 % Anglet 3090 € / -7,8 % Sète 2270 € / -4,3 % Agde 3000 € / -0,2 % Antibes 3960 € / -6,9 % La GrandeMotte 3670 € / -2,5 % La Ciotat 3250 € / -5,0 % Narbonne 1800 € / 0,2 % Hyères 3370 € / -4,3 % Sanary-sur-Mer 4260 € / -1,6 % Leucate 2500 € / -1,4 % Evolution Saint-Cyprien 2890 € / -4,1 % Canet-enRoussillon 2740 € / 0,9 % RocquebruneCap-Martin 5440 € / 2,1 % Bandol 5080 € / -5,1 % Le Grau-du-roi 3910 € / 3,7 % Gruissan 2690 € / -4,1 % Menton 4700 € / 2,4 % Toulon 2130 € / -0,8 % Six-fours-lesPlages 3930 € / -3,9 % La Seyne-surMer 2790 € / -4,5 % Comme dans le reste de la France, le tassement des prix est sensible sur le littoral : on note une baisse des prix médians sur un an dans près des trois-quarts des communes analysées. Certaines Définitions Prix corrigés des variations saisonnières (CVS) Prix médians Indices Notaires-INSEE De même que la méthode de calcul des indices permet de gommer les effets de structure, la correction des variations saisonnières vise à corriger ceux des fluctuations saisonnières. Elle a pour but de rendre comparables les évolutions entre deux trimestres consécutifs sans que l’interprétation soit perturbée par la saisonnalité. Par exemple, chaque année, les prix des logements sont tirés vers le haut au troisième trimestre, en particulier ceux des maisons, en raison de la demande des familles marquée par le calendrier scolaire. Les indices Notaires-INSEE ne sont disponibles que sur des zones géographiques où le nombre de mutations est suffisamment important. A des niveaux plus détaillés, nous utilisons les prix médians. Le prix médian est tel que 50% des transactions ont été conclues à un prix inférieur et autant à un prix supérieur. Il représente le « milieu » du marché, mieux que la moyenne, plus sensible aux valeurs extrêmes. La méthode de calcul des indices NotairesINSEE repose sur des modèles économétriques qui décomposent le prix d’un logement selon ses principales caractéristiques (localisation, taille, confort, etc.) de façon à s’affranchir au mieux des effets de structure susceptibles de faire varier les prix des transactions d’un trimestre sur l’autre. Retrouvez l’intégralité des notes de conjoncture immobilière sur www.notaires.fr Contact : Andrée Sénès, Administrateur en charge du développement - Direction Formation et Développement - Conseil supérieur du notariat. Comité éditorial : Bruno Delabre, Thierry Thomas, Vincent Chauveau, Andrée Sénès et Claude Taffin, Directeur scientifique de DINAMIC. Édition : Conseil supérieur du Notariat - 60 bd de La Tour-Maubourg - 75007 Paris - Tél. 01.44.90.30.00 - www.notaires.fr Conception et réalisation : Bureau de Création - ISSN : 2100-241X. Mise en page : Alexis Fressard - Conseil en communication Note de conjoncture N° 24 -JUILLET 2014 immobilière