assemblée annuelle

24 FÉVRIER 2011
N°08
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Producteurs de porcs chez Detry,
un symbole .............................................2
Lars Hoelgaard au Congrès
de la FWA .................................................3
L’Union des Agricultrices Wallonnes vous invite à participer à son
Congrès de la FWA, entre
ASSEMBLÉE ANNUELLE
célébration et questionnement ....4-5
Contrôle APL: conformité
le vendredi 4 mars 2011 dès 9h30
ou non-conformité de l’exploitation
................................................................... 6
A l’Espace Senghor de la Faculté Gembloux AgroBioTech (ULG)
Entrée et parking- Avenue de la Faculté, à Gembloux
Lait: une croissance saine
Le programme:
au coeur du débat .................................7
Concours de coq de Cristal 2011:
appel aux producteurs wallons ....... 8
UAW .................................................... 9-12
Europinions .......................................... 13
Encore et toujours la volatilité
CONGRES UAW
des cours agricoles.............................20
9h30 : Accueil Café
10h : Introduction par Mme Anne-Marie Tasiaux,
présidente nationale de l’UAW ainsi que
les vices-présidentes : Mesdames Marianne
Streel, Christine Gonay et Geneviève
Dupont.
10h10 : Film « Je mange, donc je suis » de Vincent
Bruno
10h45 : Interventions de :
- Mr Gaetan Vanloqueren. Conseiller
d’Olivier de Schutter rapporteur spécial
auprès de l’ONU pour le droit à l’alimentation.
- Mr Jean-Pierre Corbeau. Professeur
émérite de Sociologie de l’Alimentation.
Université de Tours (France)
- Mme Sabine Laruelle.
Ministre fédérale de l’Agriculture
- Monsieur Benoît Lutgen.
Ministre régional de l’Agriculture.
12h05 : Le point de vue de l’UAW par Madame
Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale
de l’UAW
12h15 : Débat et conclusions par Monsieur Yves
Somville. Secrétaire général adjoint de la
FWA.
L’assemblée sera suivie d’un buffet du terroir
auquel vous êtes chaleureusement convié(e)
s. Nous vous demandons de bien vouloir vous
inscrire auprès de votre présidente de section
locale ou au bureau des coordinatrices de l’UAW
à Gembloux.
Par téléphone: 081/60.00.60 ou par mail
[email protected] pour le vendredi 25 février 2011.
PAF: 5 euros
Cette assemblée est organisée grâce au soutien :
de la Communauté Française de Belgique
• du Ministère de l’Agriculture
et de la Ruralité de la Région Wallonne
• de l’APAQ-W
Haute dépendance de l’Afrique du Nord en importations céréalières
Le Maroc, l’Algérie, la Lybie, la Tunisie et l’Egypte, en proie à de graves
turbulences politiques, d’origine essentiellement économique, se révèlent
particulièrement dépendants en importations de céréales. En cause : une
démographie galopante conjuguée à des limitations au plant des hausses de
productivité.
«L’accroissement de la population en Afrique
du nord, parallèlement à une raréfaction des ressources, notamment hydriques, a toujours poussé les paysans du sud de la Méditerranée à faire
preuve d’ingéniosité afin de s’adapter », a expliqué Sébastien Abis, administrateur et analyste
politique au Ciheam, un centre d’études agronomiques méditerranéennes. Il a d’ailleurs signalé
que si la population urbaine d’Afrique du nord
était croissante, les ruraux de la zone sont numériquement en forte hausse aussi. Cependant,
ces paysans, parfois loin des centres urbains,
n’ont pas accès aux marchés urbains tournés
vers une économie globalisée. Ceci entraîne un
sous-investissement dans ces agricultures, qui
ne peuvent profiter des opportunités de marché
au niveau national et donc n’accroissent plus, ou
faiblement, leurs rendements.
Consommation de blé
en hausse constante
Depuis 2004, l’Afrique du nord représente
2 à 3% de la production mondiale de blé avec
de fortes disparités entre les pays. Si le Maroc
ou l’Egypte produisent 50% des céréales qu’ils
consomment, selon les années, le chiffre tombe
à 10% pour l’Algérie ou la Libye.
La zone a vu sa consommation de blé passer
de 32,3 millions de tonnes (Mt) en 2004/2005 à
plus de 40,1Mt sur 2010/2011. Soit une hausse
de 24% de la consommation de blé en Afrique
du nord, contre une croissance mondiale de 9%
des consommations, un différentiel de vitesse
flagrant selon l’analyste du Ciheam. « Avec 6%
de la consommation mondiale de blé, l’Afrique
du nord consomme deux fois plus de blé qu’elle
n’en produit sur les dernières années », souligne
le Ciheam. Ainsi, ces pays représentent une part
moyenne annuelle de 16 à 19% du total mondial
des importations de blé. Au total, l’Afrique du
nord importait 16,4 millions de tonnes de blé en
2006/2007 et 22,3 millions de tonnes en 210/2011.
Au passage, un analyste souligne aussi la
hausse des besoins de la zone en maïs en raison
du développement de l’élevage de gros ruminant
dans ces pays.
L’Afrique du nord compterait ainsi pour 12% en
moyenne des importations mondiales de maïs
en raison des difficultés à produire cette culture
sous irrigation dans ces régions…
«Cette année, les budgets publics nord-africains consacrés à l’amortissement des chocs de
prix pour rendre accessible l’alimentation au
plus grand nombre pourraient être à nouveau
difficiles à gérer ». Au niveau des pays les réactions divergent. L’Egypte, qui est le premier importateur mondial de blé (autour des 10,3Mt sur
2009/2010), a expliqué par l’intermédiaire de
son office public d’achat, que les 5 à 6Mt de blé
importées par l’Etat seront toujours contractées
sur le marché mondial, au plus offrant.
Au final, tous s’accordent sur la nécessité de
produire plus en Europe, mais aussi dans les
pays importateurs, afin d’apaiser les tensions actuelles et futures sur les marchés des grains.
SYNDICAL
Producteurs de porcs chez Detry:
comme un symbole
Hausse des prix de la production, volatilité des prix des matières premières et
sentiment d’abandon: les producteurs de porcs sont pris à la gorge. Dans un
élan où se mêlent colère et désarroi, une vingtaine d’entre eux, à l’initiative de
la FWA, avait donné rendez-vous aux dirigeants de la FEBEV le 14 février chez
Detry, à Aubel. Radiographie d’un secteur qui s’enfonce dans le rouge…
Marie-France Vienne
Cela fait trois ans que la houle rythme l’existence des producteurs. Seulement, les coups de
tabac se sont transformés en véritable tempête
en 2011 avec des prix de revient qui se sont embrasés; envolé le prix des céréales, celui du mazout, de l’électricité. Des coûts que les éleveurs
ne peuvent répercuter puisque le prix de vente
n’a pas augmenté. Bien au contraire, il s’est
même accentué avec la crise de la dioxine qui a
secoué l’Allemagne. «La situation est devenue
intenable», soupire Benoît Renkens, Président
du Groupe de Travail Porcs de la FWA. «Les prix
n’ont pas diminué en grande surface, donc cela
veut dire que chacun a ses marges au niveau
de la différence, mais qui en profite? Ce n’est
Des éleveurs de porcs devant chez Detry
pas l’éleveur, nous travaillons à perte. Quand
un animal sort de nos fermes, c’est comme si
l’on mettait 25 à 30 € dans la citerne», poursuit
Benoît Renkens. D’où le cri d’alarme de la profession qui réclame une solution et la mise en
place d’un observatoire des prix. Une demande
restée jusqu’ici lettre morte. Autre souci, autre
demande de la part des éleveurs: la difficulté,
en Belgique, de comparer les prix avec ceux des
voisins européens. Les éleveurs prônent la mise
en place d’une mercuriale belge ainsi que la mise
sur pied, au niveau des abattoirs, d’un système
commun quant au niveau de la classification, et
ce, afin d’avoir un outil de comparaison.
Haro sur l’Allemagne
Du côté de la Febev, par la voix de Patrick
Schifflers et de Thierry Smagghe, on est conscient
de la profondeur du problème. «On survivra ensemble ou on ne survivra pas» lâche tout de go
Thierry Smagghe qui rappelle que la Febev et
les abattoirs ont organisé plusieurs réunions
afin d’endiguer la chute des prix. Et de rappeler
que le porc est un marché mondial et qu’au niveau européen, il gravite autour de la puissante
Allemagne. La Belgique, qui produit un bon 230%
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Échange entre des éleveurs de porcs et des représentants de la Febev
de ses besoins, doit donc exporter. Mais elle ne
produit qu’environ 3,5 % de tous les porcs en
Europe. C’est dire si la solution dépasse nos frontières. Les regards se tournent à nouveau vers
l’Allemagne qui polarise quelques rancoeurs, à
commencer par la main d’œuvre souvent issue
de l’ex-Union soviétique, embauchée outre-Rhin
à 4 € de l’heure et qui peut travailler sans charge
sociale alors que le coût de cette main d’œuvre
varie entre 25 et 30 € de l’heure chez nous. D’où
une concurrence déloyale pour la Belgique et
quelques autres voisins européens. Or, la main
d’œuvre au niveau de la transformation est
un facteur justement très important: «quand
on sait que l’on autorise ce dumping social en
Allemagne et qu’on le cite même en exemple
de bonne gestion sans que cela ne pose de problème au niveau européen, on se rend compte
qu’il y a deux poids deux mesures» réagit Patrick
Schifflers. Mais existe-t-il une volonté européenne de régler ce type de problème? Rien ne
semble moins sûr.
Le problème touche la filière dans son ensemble, «mais ne pensez pas que la répercussion des coûts est quelque chose d’aisé pour le
secteur de la transformation. C’est aussi une
problématique. On l’a vu à l’export et au niveau
du marché national, la négociation est toujours
relativement complexe car la concurrence existe
à chaque étape. On est dans un secteur qui est un
peu en surproduction, ce qui ne simplifie rien».
Bref, aucune solution évidente ne se dessine.
Par contre, Patrick Schifflers note que les distributeurs, lors de la crise de la dioxine, ont joué le
jeu et n’ont pas baissé leur prix d’achat et acheté
moins cher. Ils ont bien au contraire été attentifs
au fait d’acheter belge. Ce qui lui a fait dire qu’au
sein de la chaîne, on a des acteurs responsables.
La spéculation, le dumping social, la crise de
la dioxine: l’Europe, qui a un rôle central à jouer,
est manifestement sortie de la danse. Le secteur
prend l’eau et pourrait bientôt boire la tasse.
Ainsi, de moins en moins de jeunes se lancent ou
reprennent le flambeau. En Europe, environ 7%
d’agriculteurs ont moins de 35 ans. Qu’en sera-til dans 20 ans s’inquiète Vincent Onghena, vicePrésident national de la FJA.
Local plutôt que global?
Et si l’avenir se déclinait en mode local? Pour
Patrick Schifflers, il est en effet important d’avoir
une production et une distribution orientées
vers un marché local, surtout compte tenu des
aléas et des crises internationales que l’on peut
rencontrer à tout moment avec des marchés qui
se ferment du jour au lendemain. Dépendre de
marchés étrangers fragilise clairement. Il est nécessaire de développer une réflexion en termes
d’agriculture de proximité avec une nécessité
de sensibilisation du consommateur. Il y a un
message à faire passer au consommateur belge
pour faire en sorte qu’il participe à la pérennité
de l’agriculture locale dans son intérêt quant à
la qualité et à la logique de consommer des produits élaborés près de chez soi.
Le prix des aliments menace à nouveau de
flamber. Les chiens aboient, la caravane passe. Et
les producteurs sont toujours en rade.
Assemblée Annuelle FJA
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2 Pleinchamp -
24 FÉVRIER 2011
I N V I TAT I O N
Le lundi 7 mars de 19h30 à 22h à l’Espace Senghor, Passage des Déportés 2 à 5030 Gembloux
Le jeudi 17 mars de 13h30 à 16h à la Ferme du Reposoir, Chemin du Ruisseau 4 à 7540 Kain.
Introduction par la Fédération des Jeunes Agriculteurs
Comparaison des différentes formules d’emploi (administration, coûts,…) par un juriste Acerta
Intervention d’un spécialiste en fiscalité agricole et en assurance
Témoignage d’un(e) agriculteur(trice)
Merci de confirmer votre présence au plus tard une semaine avant la date de la conférence à l’Agri-Business de
CBC Soit par téléphone au 0800/920.20, soit par fax au 081/23.51.69 ou par e-mail à [email protected]
EDITO
Selon Lars Hoelgaard, «l’important n’est pas
le prix de vente mais les coûts de production!»
Culotté le représentant de la DG AGRI pour lancer une telle ineptie lors
du congrès annuel de la FWA, devant un parterre de plusieurs centaines
d’agriculteurs! Mais une telle déclaration a le mérite de la clarté.
Yves Somville
On lira dans les pages suivantes notre compte
rendu du Congrès de la FWA le 16 février à
Gembloux. Mais épinglons d’abord un fait qui
nous a particulièrement irrité.
Interpellé par des éleveurs de porcs qui souhaitaient faire part de leur situation économique
dramatique qu’ils vivent depuis de longs mois,
Lars Hoelgaard dit comprendre les producteurs.
Il ne partage toutefois pas leur point de vue
lorsqu’ils dénoncent le niveau excessivement
bas des prix de vente à la ferme ainsi qu’au stade
consommateurs.
Pour lui, le problème fondamental est la hauteur des coûts de production, en liaison avec le
renchérissement du prix des céréales. Une telle
déclaration méritait à elle seule un débat et est
étonnante dans la bouche d’un expert comme
Lars Hoelgaard. Car s’il est manifeste que le marasme porcin est amplifié avec les prix élevés des
céréales, les difficultés du secteur ne datent pas
d’hier. Quand les céréales se négociaient sous les
100 euros la tonne, le marché porcin connaissait
déjà des difficultés.
Avec sa phrase, Lars Hoelgaard sous entendrait-il que les céréaliers dégagent désormais
une marge trop importante? Pourquoi cette
critique des marges intra agricoles et aucune
référence aux marges des maillons situés en
aval du maillon de la production? D’autant plus
étonnant que dans le rapport du Groupe de
Travail à Haut Niveau sur le Lait, les experts européens reconnaissaient qu’«il y a un problème
de répartition du prix d’un bout à l’autre de la
chaîne, qui affecte particulièrement les prix départ exploitation.» Et dans la Communication
de la Commission sur le futur de la PAC, dans le
chapitre «mesures de marché», on y lit: «Enfin,
l’amélioration du fonctionnement de la chaîne
d’approvisionnement alimentaire est nécessaire. Les perspectives à long terme du secteur
agricole ne s’amélioreront pas si les agriculteurs
n’arrivent pas à inverser la baisse tendancielle de
leur part dans la valeur ajoutée totale de la filière
agroalimentaire. En effet, celle-ci a diminué de
29% en 2000 à 24 % en 2005, alors que, sur cette
même période, les parts respectives des secteurs
de l’industrie agroalimentaire, de la distribution
et du secteur du détail ont toutes progressé.» Cet
extrait illustre à suffisance que le responsable
du problème général de l’agriculture est bien la
pression que l’aval exerce dessus, refusant de répercuter au consommateur un juste «prix agricole» qui tiendrait compte justement de l’augmentation des coûts de production au stade premier de la chaîne. Pourtant, lorsque d’autres facteurs comme l’énergie, la main d’œuvre ou tout
autre élément qui influence le coût de la filière
«hors maillon agricole» progressent, la répercus-
Lars Hoelgaard
sion sur le consommateur est immédiate….
Il ne faut pas être devin pour se dire que cela
n’aura qu’un temps. Le monde globalisé d’aujourd’hui, n’est plus celui d’il y a 20 ans. Et la
fonction de «sécurité alimentaire» de l’agriculture européenne sera de plus en plus importante
demain. Perturbations climatiques dans diverses
régions du monde, croissance démographique
et demande en hausse des pays émergents, ces
trois considérations parmi d’autres, devraient
faire prendre conscience à nos décideurs de
l’importance d’une agriculture productive dynamique.
Bien entendu la maîtrise des coûts de production reste importante au sein de nos fermes, et
notre service de Conseils à la gestion est là pour
le démontrer; mais cette maîtrise à ses limites. Si
on y ajoute le fait que l’on demande à nos agriculteurs de produire des «biens publics» qui ne
sont pas rémunérés par le marché….
Enfin, nos responsables devraient parfois faire
preuve d’humilité et observer ce qui se passe
ailleurs. Ainsi, le gouvernement chinois souhaitant subvenir aux besoins domestiques du
pays, vient de débloquer un budget significatif
pour combattre la sécheresse et augmenter la
production agricole. Le plan d’urgence prévoit
notamment de stimuler la production de riz en
le payant plus cher à la récolte, afin d’encourager les paysans à en produire davantage. Alors
Monsieur. Hoelgaard, «le problème n’est-il vraiment qu’un problème de coûts de production?»
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24 FÉVRIER 2011
- Pleinchamp 3
ACTUALITÉS
Congrès FWA: entre célébration et questionnement
Ils sont venus, ils étaient quasiment tous là pour fêter les dix ans de la FWA et
se rassembler autour de thématiques qui font vibrer le secteur: la PAC post2013 et son lot d’incertitudes, la crise du porc et les prix de certaines matières
premières qui boutent le feu à d’autres pans de l’agriculture. Des ministres, un
Européen et une invitée surprise ont animé la matinée du 16 février.
Marie-France Vienne
Saveur particulière pour ce début d’année
puisque la FWA fête ses dix ans d’existence. C’est
en effet le 4 janvier 2001, déjà à l’Espace Senghor de
Gembloux, que les agriculteurs membres des deux
syndicats historiques wallons, l’Alliance Agricole
belge et l’Entente Syndicale UPA-Udef ainsi que
tous les agriculteurs wallons adhérents, signaient
la charte fondatrice de la FWA. Une Fédération qui,
insiste le Président René Ladouce, a pour mission
et a à cœur de défendre l’intérêt de l’ensemble des
trop important du premier pilier qui pourrait
éloigner d’un objectif de sécurité alimentaire,
autre priorité de la Fédération.
Enfin, la FWA constate que le secteur de la
production primaire est de plus en plus livré à
lui-même pour la valorisation de ses produits.
La FWA, au sein de l’Agrofront, mène d’ailleurs
depuis deux ans une réflexion qui porte sur le
rôle des organisations de producteurs et sur la
possibilité de conclure des accords individuels ou
collectifs au nom des producteurs avec les acheteurs directs et les autres partenaires de la filière,
y compris la grande distribution.
La FWA estime que la Commission européenne devra absolument revoir les proportions
de la production agricole pouvant faire l’objet
d’accords contractuels en Wallonie mais aussi
dans l’espace européen. Vu l’importance de la
filière bovine en région wallonne, la commission
Productions Animales de la FWA estime qu’il est
essentiel pour l’avenir de la race Blanc Bleu de
maintenir le couplage des vaches allaitantes.
pas un problème de prix mais de coûts», selon
Lars Hoelgaard.
Nom de code: Nina
Des propos rassurants? Peut-être, mais sans
doute trop quand on connaît la situation des
éleveurs de porcs, littéralement aux abois et justement sortis du bois à l’issue de l’intervention
de Lars Hoelgaard. Avec des charges d’exploitation sans cesse tirées vers le haut, de plus en
plus de contraintes et de règlements et soumis
à une flambée du prix des aliments qui représentent plus de 60% du prix de revient, les éleveurs
sont en effet contraints de vendre leurs porcs
à 1 € dès lors qu’il leur en coûte 1,30 € pour les
élever. Bref, cela fait plusieurs mois que les éleveurs travaillent à perte. A la tribune, et par les
voix de Benoît Renkens, Président du Groupe de
travail Porc de la FWA et de Benedict Franken,
les éleveurs demandent que le Groupe de Haut
Niveau européen réfléchisse en urgence à des
mécanismes de rééquilibrage structurel des relations commerciales de la filière porcine. Car,
Inquiétude et incertitude:
un défi pour l’Europe
finalement, quand le prix du baril de pétrole
augmente, la répercussion ne se voit-elle pas à
Conseiller hors-classe auprès de DG-Agri de la pompe? Autre pierre d’achoppement et non
la Commission européenne, Lars Hoelgaard a des moindres, la volatilité du prix des matières
tion de la Commission européenne guère encline dressé un tableau de la crise financière qui a premières. Abandonnés, les cochons wallons?
à renouer avec les outils de gestion de marchés considérablement affaibli le dollar avec comme Oui, à l’image de «Nina», une petite femelle
porcelet sortie de son carton pour s’accrocher,
permettant de lutter efficacement contre la volati- conséquence un euro très fort.
Certes,
cela
pénalise
le
secteur
agricole.
Sans
un peu apeurée quand même, au veston de Lars
lité des prix. La crise que traverse le secteur porcin,
Hoelgaard.
toutefois
rien,
à
ses
yeux,
de
bien
alarmant
avec la flambée des prix des céréales, en est actuellement le triste miroir. Comment peut-on pérenniser le secteur sans un minimum de perspectives
et de stabilité?
D’ores et déjà, la FWA rappelle quelques priorités, comme le maintien d’un budget européen
Lars Hoelgaard interpellé par des éleveurs porcins
dans la perspective de 2020: pour ce qui est de
la consommation de viande en Europe, tout indique qu’elle devrait être très stable d’ici 2020. La
consommation de viande porcine? Elle est bien
trois fois plus élevée que la viande ovine, mais
Le président René Ladouce
c’est bien évidemment une question de prix.
agriculteurs de la région wallonne, toujours prête consacré à la PAC et en particulier le maintien
Quant au secteur laitier, la production reste à
qu’elle est à réagir et à mener ses actions de façon du premier pilier fort. Le rééquilibrage des aides environ 7% en-dessous des quotas. Pas de situaproactive ainsi que de construire l’avenir de la pro- directes qui doit se faire selon une période tran- tion catastrophique en vue pour Lars Hoelgaard
fession en concertation avec les pouvoirs publics. sitoire la plus longue possible et tenir compte du
Un congrès placé sur fond de crises qui ont se- pilier I et du pilier II et non du seul pilier I. Ce réécoué le secteur en 2008-2009 et la profonde ré- quilibrage doit également tenir compte des réaforme de la PAC qui est à nos portes.
lités historiques de même que des paramètres
Réforme en gestation qui suscite déjà des in- socio-économiques de chaque état membre. La
quiétudes, notamment à travers la communica- FWA ne préconise pas en outre un verdissement
Mal emPACqueté …
La PAC nouvelle est bientôt arrivée qu’elle ressemble davantage à un vieux serpent de mer. Oui,
la réforme de la PAC a fait l’objet de nombreux débats et échanges depuis la Présidence française et
le Conseil des Ministres de l’Agriculture d’Annecy
en septembre 2008.
Oui, le travail de la Présidence belge a été des
POUR UNE FÉCONDITÉ Seau 25kg
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Le ministre Lutgen
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CONTIENT:
- 500 mg/kg Bcarotène - 1500 mg/kg vitamine E
Avec fermeture Calypac pour une parfaite conservation du ßcarotène.
085/84.60.36
Nicolas LEROY 0478/54.65.24
Damien GREGOIRE 0473/52.33.96
4 Pleinchamp -
24 FÉVRIER 2011
Mathieu DECOSTER 0498/97.97.60
William LAMBERT 0497/55.35.06
quand on évoque la suppression de ces mêmes
fameux quotas le 31 mars 2015: l’augmentation
de la production verra également une augmentation de la consommation, principalement hors
de l’Union européenne. Et de rappeler qu’en
Europe, la production laitière correspond environ à 120 % des besoins, d’où la nécessité d’exporter afin d’avoir un secteur dynamique avec de la
valeur ajoutée. Dans le secteur porcin comme finalement pour l’agriculture en général, «ce n’est
plus constructifs comme l’a souligné Sabine
Laruelle, Ministre fédérale de l’Agriculture, qui
s’est félicitée des débats du Sommet européen de
La Hulpe de septembre 2010: maintien d’une PAC
forte au bénéfice des agriculteurs et des citoyens,
maintien de deux piliers avec davantage de cohérence et de transparence entre ceux-ci, un premier
pilier financé exclusivement par des moyens européens, un second pilier plus flexible pour tenir
compte des spécificités régionales ou territoriales.
Une Ministre néanmoins bien consciente
quant aux inquiétudes liées à la volatilité des
prix et à l’impossibilité pour les agriculteurs de
répercuter vers l’aval la hausse des prix de production comme peuvent le faire les acteurs de la
transformation ou de la distribution.
Une inquiétude relayée par Benoît Lutgen,
Ministre régional de l’Agriculture qui n’a pas
hésité à fustiger la spéculation criminelle sur les
en difficultés grâce à des avances de paiement
d’aide, des crédits de trésorerie, la prime à l’herbe
… En 2011, la part wallonne des aides versées aux
agriculteurs – sans prendre en compte la part
européenne – a augmenté de 10 millions d’euros
pour atteindre un record de 70 millions d’euros.
Parmi les priorités de Benoît Lutgen figurent la
facilitation de la transmission des exploitations
agricoles, l’investissement dans la recherche et
Le secrétaire Général Yvan Hayez
afin de valoriser leur potentiel. Au total, 10 ATP
font l’objet d’un subside. Pour un montant global d’investissements de 6,7 millions d’euros, des
aides en capital à hauteur de 3,2 millions d’euros
ont été accordées. Le ministre a enfin encouragé
le développement des filières courtes et les projets
permettant aux agriculteurs d’aller vers l’autonomie énergétique.
La ministre Laruelle
matières premières. Garantir une indépendance
alimentaire et un revenu pour les agriculteurs,
tel devrait être l’objectif d’une PAC qui ne soit pas
définie par l’OMC.
Et la Wallonie?
Retour vers le futur
Peu ou prou de réponses ou réponses floues
face à un questionnement concret. Qu’elle est
loin la fille du roi de Tyr qui enflamma les cœurs.
La déesse Europe laisse désormais sur sa faim et
suscite l’ire quand elle adopte une posture défensive et renonce à la régulation des marchés:
c’est une démission, s’insurge Yvan Hayez en
conclusion du Congrès. La verdurisation? Un alibi
poursuit le Secrétaire général.
99986461 0810 sle
L’agriculture familiale, terreau d’espoir? C’est
le souhait du Ministre Lutgen qui a rappelé s’être
attaché au cours des 12 derniers mois à développer
de nouvelles aides pour soutenir les agriculteurs
l’innovation ou encore le soutien aux agriculteurs
qui souhaitent lancer une activité de transformation ou de commercialisation de leurs produits.
Pour ce faire, le ministre rappelle qu’il a mis sur
pied des halls relais agricoles qui permettent de
«tester» une activité sans investir encore dans un
projet immobilier.
Et de souligner d’autre part le succès des ATP
(Ateliers de Travail Partagés) qui suscitent la coopération entre les acteurs économiques ruraux
Qu’ils sont loin également les fondements du
Traité de Rome, qui, dans son article 39 parlait
d’assurer un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment par le relèvement du
revenu individuel de ceux qui travaillent dans
l’agriculture, et de stabilisation des marchés.
On y prônait également des règles communes
en matière de concurrence. On se souvient tout
d’un coup d’un temps que les moins de 45 ans ne
peuvent plus connaître mais auquel il conviendrait de se référer.
A l’heure actuelle, on ne peut qu’espérer un
budget à la hauteur des ambitions de la PAC
post-2013 et une période de transition suffisamment longue que pour ne pas fragiliser encore
davantage les agriculteurs. La profession de
FWA, elle reste inchangée: accompagner les agriculteurs et les soutenir sur tous les fronts.
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‡ )DFLOH HW SUpFLV j O·HPSORL JUkFH j OD PHVXUHWWH HW
j OD IRUPXODWLRQ JUDQXOpH
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et 40%7KH
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8992/B,VRQW
50% flupyrsulfuron-methyle
WG. L’ovale DuPont,
The miracles RX
of science™
sont desFRPPHUFLDOHV
marques déposéesGH
ou 'X3RQW
des marques
de DuPont
ou de ses sociétés affiliées.
GHV PDUTXHV
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GH VHV VRFLpWpV
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24 FÉVRIER 2011
- Pleinchamp 5
ENVIRONNEMENT
Contrôle APL: conformité
ou non-conformité de l’exploitation
Vous êtes l’un des 357 agriculteurs contrôlés dans le cadre de la campagne
APL 2010. Dans ce cas, vous avez reçu un courrier de l’Administration vous
informant de la conformité ou non de votre exploitation. Pourquoi un tel délai
entre le contrôle et l’information de conformité? Quelles sont les dispositions
à prendre en cas de non-conformité ? Quel service Nitrawal peut-il vous
apporter?
Jean Marot & Christian Hick
Chaque année, 3 % des agriculteurs ayant plus
de 20% de leur exploitation en zone vulnérable
sont contrôlés dans le cadre de la campagne
officielle de suivi de l’Azote Potentiellement
Lessivable (APL). Les agriculteurs déclarés non
conformes en 2008 et/ou 2009, actuellement en
programme de suivi, sont également contrôlés.
Cette année, vous étiez 271 agriculteurs sélectionnés pour un premier contrôle et 86 au sein
du programme de suivi.
Vous avez été contrôlés? Dans l’affirmative,
des échantillons de terre ont été prélevés dans
trois de vos parcelles. Ceux-ci ont été analysés
et les résultats vous ont été transmis vous informant de la quantité d’azote présent dans vos
parcelles à la date de l’échantillonnage. Depuis,
vous attendez de connaître la conformité ou non
de vos parcelles d’une part, de votre exploitation
d’autre part.
Dans notre article du 14 octobre dernier, nous
vous informions des éléments auxquels il fallait
être attentif lors de l’échantillonnage. Voici un
second article abordant la procédure post échantillonnage. Il est en effet important de rester attentif à certains éléments.
Un mois, deux mois, trois mois…
pourquoi tout ce temps?
Contrôlé au mois de novembre 2010, vous recevez vos résultats d’analyse dans les jours qui suivent. Pourquoi ne vous informe-t-on de la confor-
Pour toute question relative
au contrôle APL, n’hésitez pas à
contacter l’un des Centres d’action de Nitrawal:
Centre d’action Nord (Brabant wallon, Nord
de la Province de Namur et Est du Hainaut):
081/62 73 13
Centre d’action Est (Province de Liège):
085/84 58 57
Centre d’action Sud (Province du
Luxembourg, Province de Namur et botte du
Hainaut): 071/68 55 53
Centre d’action Ouest (Hainaut Occidental):
069/67 15 51
En outre, la fiche APL du classeur Eau-Nitrate
page 16bis du chapitre jaune (fiche disponible
sur demande ou sur www.nitrawal.be) aborde
la problématique.
mité de votre exploitation qu’aujourd’hui?
Pour rappel, de nombreux facteurs peuvent
influencer la teneur en « azote potentiellement
lessivable » dans le sol au mois de novembre (la
culture, la présence ou non d’une culture intermédiaire piège à nitrate, l’apport de matières organiques ou encore les conditions climatiques).
Afin de tenir compte de certains facteurs,
chaque année, des APL de référence sont déterminés pour 8 classes de cultures (betteraves,
céréales avec CIPAN, chicorées et céréales sans
CIPAN, maïs, pommes de terre, colza, légumes
et prairies). Pour ce faire, début novembre et début décembre, des analyses de concentration en
azote nitrique du sol sont réalisées dans plus de
200 parcelles de 34 exploitations de référence
situées sur l’ensemble de la Wallonie. Ces analyses permettent de déterminer l’évolution de
la concentration en azote dans le sol durant le
mois de novembre et décembre. Sur cette base
et moyennant la prise en compte d’une certaine
tolérance, des droites d’APL de référence sont déterminées.
Le traitement de ces résultats nécessite environ un mois. Les APL de référence sont donc disponibles à la mi-janvier. Les données liées aux
contrôles des 357 agriculteurs doivent également
être traitées et comparées aux APL de référence.
Ce n’est qu’à ce moment que l’Administration est
en mesure de vous informer de la conformité de
votre exploitation.
Vous êtes conformes!
Deux, voire trois, de vos parcelles se révèlent
être conformes, votre exploitation est conforme.
La procédure s’arrête ici. Ces résultats signifient
qu’aucun excès notable d’azote n’a été constaté
dans les parcelles échantillonnées. Attention,
cette conformité ne vous protège ni d’une sélection en 2011, fruit d’un échantillonnage aléatoire,
ni d’un quelconque autre contrôle.
d’observation de minimum deux ans visant à réduire les quantités d’azote présentes dans votre
sol à l’automne.
N’hésitez pas à lire attentivement le courrier de l’Administration reçu ce mois et de le
confronter aux résultats d’analyses fournis par
le laboratoire. Une erreur est vite arrivée. Dans
l’affirmative, il est important de la signaler rapidement.
Programme d’observation?
Pendant ce programme, chaque année, trois
nouveaux APL sont réalisés sur vos parcelles et
une évaluation de votre conformité est effectuée. Pour sortir du programme d’observation,
il vous faut obtenir une évaluation positive,
c’est à dire au minimum 2 APL conformes sur
les 3, pendant deux années consécutives. Si par
contre, durant le programme d’observation à
3 reprises, vous êtes non conformes, vous vous
exposerez à une amende pouvant aller jusqu’à
120 € par ha de SAU déclaré à la PAC.
Durant le programme d’observation, le coût
des analyses sera à votre charge à l’exception
du coût de celles réalisées l’année de sortie du
programme d’observation.
L’encadrement de Nitrawal
A votre demande, Nitrawal peut vous fournir
une aide et un conseil avisé dans la fertilisation
de vos parcelles. Cet appui technique, entièrement gratuit, a pour objectif d’améliorer les résultats de vos APL tout en conservant un rendement optimum. N’hésitez donc pas à les contacter dès que possible. De cette façon, les conseils
de Nitrawal pourront vous être utiles dès le printemps 2011. Ne perdez pas de vue que vos APL se
jouent notamment en calculant au mieux votre
fertilisation.
Fertilisation on-line
Depuis le début de l’année, Nitrawal dispose
sur son site internet, d’un outil interactif vous
permettant de calculer le complément d’azote
minéral à apporter à vos cultures et vos prairies
en tenant compte de différents facteurs (caractéristiques du sol, historique phytotechnique,
profil …). Ce module a été mis au point en collaboration avec le CIPF, l’IRBAB, Fourrages-Mieux,
Agra-Ost et le Centre de Michamps. N’hésitez
pas à l’utiliser gratuitement sur
www.nitrawal.be.
Licence de transport:
pour qui et comment?
La Fédération des Jeunes Agriculteurs et la Fédération Wallonne de
l’Agriculture organisent dans leurs locaux à Gembloux un cours de
préparation, qui sera immédiatement suivi de l’examen officiel afin d’obtenir
la licence de transport.
voir repasser un examen si d’ici quelques années
vous vous diversifiez. Les frais d’examen sont de
Toute personne qui transporte plus d’un ani- 100 euros, à verser à l’avance sur le compte du
mal sur plus de 50 km à des fins commerciales consortium.
Vous êtes non conformes!
(vers un acheteur, vers l’abattoir…). Sont donc
Préparation
Deux, voire trois, de vos parcelles se révèlent exemptés les transports vers les prairies ou vers
non conformes, votre exploitation est alors non un deuxième site d’exploitation.
Le syllabus et les questions d’examens se trouconforme. Ces résultats révèlent des quantités
Toute personne qui transporte les animaux
vent sur le site Internet de l’Arsia (www.arsia.be).
d’azote dans le sol plus importantes que l’APL dont il n’est pas le propriétaire.
Vous pouvez dès lors vous préparer à l’examen,
de référence ne l’autorise. Cette non-conformité
Toute personne qui effectue des transports
et ensuite vous pré-inscrire pour passer les exan’entraîne pas une pénalité directe. Elle vous internationaux, en ce compris les exploitants
mens qui se déroulent régulièrement à Ciney.
oblige par contre à rentrer dans un programme transfrontaliers qui ont des prairies en France, en
La FJA et la FWA vous proposent un cours de
Allemagne, aux Pays-Bas…
préparation (révision des questions d’examens
et de la matière) dans ses locaux à Gembloux le
Examen
8 avril, qui sera suivi, le jour-même, de l’examen
officiel organisé par le consortium.
Cet examen est organisé par le consortium
«Arsia, DGZ, KULeuven, K.H. Kempen». Il s’agit Inscription
d’un examen écrit, qui consiste en une partie
UNE GAMME COMPLÈTE de spécialités pour AMÉLIORER LA FÉCONDITÉ de votre cheptel
de connaissances générales (15 questions) et
La FJA et la FWA proposent à leurs membres
• NUTRILOR CAROTÈNE (granulés) • NUTRIBLOC CAROTÈNE (seau support SEROLAC)
ensuite, vous devez choisir au moins une partie d’assister au cours de préparation le 8 avril de
• NUTRILOR OLIGOVIT (micro-granulés) • OLIGOVIT LIQUIDE (cure vitamines)
spécifique à une espèce: bovins, porcs, moutons/ 13h à 15h, qui sera suivi de l’examen officiel, à
chèvres, chevaux et volailles/oiseaux coureurs la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité à
LE PLUS
(10 questions pour chaque partie) et éventuel- Gembloux. Pour passer l’examen vous devez
CONCENTRÉ
en poudre
lement pour le transport de longue durée (5 absolument vous pré-inscrire auprès de Céline
cure 4000 ßcarotène + 10.000 vitamine E + selenium + iode
questions). Vous devez obtenir au moins 9/15 au Lemaire au 081/627.423. Voici les informations
NOUVELLE TENEUR EN SÉLÉNIUM RUMINO-PROTÉGÉ ET SE. ORGANIQUE
module général, 6/10 pour un module spécifique nécessaires à cette pré-inscription: données
à une espèce et 3/5 pour le transport de longue concernant le transporteur (numéro d’enregis®
durée. Vous pouvez donc réussir un module spé- trement du transporteur, nom, adresse, numéro
cifique mais pas l’autre. Nous vous conseillons de téléphone), les données concernant le chaufNicolas LEROY: 0478/54.65.24 • Mathieu DECOSTER: 0498/97.97.60
Damien GREGOIRE: 0473/52.33.96 • William LAMBERT: 0497/55.35.06
de passer l’ensemble des modules, le tarif est feur/accompagnateur (n° de registre national,
identique, et cela vous permettra de ne pas de- date de naissance, nom, adresse et téléphone).
CURE 10 JOURS - 50g/jour
MAXFERTIL
NUTRILOR Tél. 085/84.60.36
6 Pleinchamp -
24 FÉVRIER 2011
99987129/0811jht
PROBLÈMES D’INFÉCONDITÉ ?
AVORTEMENTS EMBRYONNAIRES ?
Qui doit posséder une licence?
ELEVAGE
Lait: croissance saine au cœur du débat
Jusqu’où peut-on raisonnablement envisager l’agrandissement des troupeaux
laitiers dans le contexte actuel et futur? C’est pour tenter de répondre à cette
question et à celles qui y sont immanquablement liées que l’AWE a récemment
mis sur pied un symposium sur le thème de la croissance saine.
Quels sont les défis et opportunités actuels du
secteur laitier? La volatilité du prix du lait, est-ce
une réalité persistante? L’agrandissement des troupeaux laitiers a-t-il une limite? Quel esprit d’entreprise adopter dans une exploitation en croissance?
Comment gérer la santé des animaux dans une
grande exploitation?
Ce sont là quelques-unes des questions que se posent certains éleveurs laitiers qui s’interrogent sur
l’évolution de leur troupeau. Pour tenter d’apporter
des éléments de réponse, L’Association Wallonne de
l’Elevage, associée pour la circonstance à quatre partenaires privés du secteur de la banque, de l’équipement de traite, de l’alimentation et du médicament,
a récemment organisé un symposium qui s’est successivement tenu au Roeulx, à Eupen et à Harzé.
Les débats étaient animés par deux intervenants
de choix, Jean-François Verdenal , président de EDF
(European Dairy Famers) et Bonny Van Ranst, vétérinaire –éleveur.
Traire dans la nouvelle réalité
A partir de sa propre expérience, Jean-François
Verdenal, éleveur en Lorraine (EARL de la Tourette),
a présenté sa vision de l’avenir mais aussi le rôle de
l’EDF.
EDF (www.dairyfarmer.net) est un club d’éleveurs
de vaches laitières dont l’objectif est d’échanger leurs
expériences et connaissances en tenant compte des
contraintes et facilités de chaque pays en Europe. Le
point commun de chaque pays est la volatilité des
prix. Selon Jean-François Verdenal, l’éleveur de demain devra transformer la crise en opportunité et
s’adapter davantage au monde agricole perpétuellement en changement.
Pour ce jeune éleveur, les exploitations agricoles
familiales sont des entreprises agricoles à part entière. Il a émis trois facteurs de réussite pour rester
éleveur dans le futur:
- Etre un éleveur proche de ses vaches quelque soit
la taille du troupeau. Il est essentiel selon lui d’avoir
en permanence un œil dans l’exploitation pour pouvoir discuter avec son vétérinaire, son conseiller bancaire, ses fournisseurs,…
- Etre un entrepreneur qui maîtrise les relations
humaines, sa gestion financière, ses coûts de production et émet une véritable stratégie.
- Etre Innovateur – avoir une flexibilité dans son
équipement et sa production.
«Tous pays et régions ont des opportunités à saisir malgré leurs difficultés. C’est l’homme qui fait la
différence. La maîtrise des coûts et la dimension de
l’éleveur sont les facteurs de réussite de demain.»
conclut-il.
Croissance Saine
Bonny Van Ranst, orateur très connu et apprécié
pour son franc parler, a complété les propos de l’éleveur par quelques notions vétérinaires à ne pas oublier dans une croissance saine.
La clé de la réussite s’appuie sur les notions fondamentales de l’élevage, qui sont autant vraies
dans une petite que dans une grande exploitation:
la maîtrise de la fertilité, de la santé mammaire, de
l’alimentation entre autres sont cruciales.
La base d’une exploitation laitière doit se gérer à
plusieurs niveaux.
Dans le court terme, il est primordial, quelle que
soit la taille de son troupeau, de suivre son exploitation au quotidien. La clé reste donc toujours l’éleveur
au milieu de ses animaux, quelle que soit la taille
du troupeau. Sur base de son expérience de suivi de
troupeau de toute taille, de 60 à 8000 vaches, le Dr
Van Ranst explique qu’une personne est nécessaire
par 60 vaches! Dans les plus grands troupeaux, des
outils informatiques doivent être utilisés, du type
PDA, pour pouvoir à tout moment connaître l’historique d’un animal.
Dans un délai plus long, la fertilité et l’état corporel
des animaux (Body Score Condition) doivent être surveillés. En race Holstein de nombreux problèmes de
fertilité et de retour en chaleur sont les conséquences
d’un animal en mauvaise condition. Pour le Dr Van
Ranst, il est essentiel de faire vêler ses vaches le plus
tôt possible (24 mois) et de revenir à un intervalle
vêlage- vêlage d’un an, même si les animaux ont
toujours une production satisfaisante. Cela permet
de conserver l’état de forme de ses animaux, d’optimaliser sa production laitière ainsi que l’efficacité de
conversion des aliments. Les deux grands problèmes
pour y arriver sont:
- La détection des chaleurs des femelles hautes
productrices: certaines n’expriment leurs chaleurs
que 3 heures par jour, et pendant la nuit. Une solution présentée par le Dr Van Ranst pour améliorer la
fertilité réside dans les processus de synchronisation.
- Les pertes embryonnaires: pour les réduire, il faut
absolument suivre de près l’état d’embonpoint de
ses vaches. Des vaches trop grasses qui maigriront
trop en début de lactation auront des embryons de
moins bonne qualité, et in fine une augmentation
des mortalités embryonnaires.
La connaissance de son taux de renouvellement
du troupeau doit également être maîtrisée, pour atteindre un objectif de 20-25%. Cela permet à la fois de
diminuer le nombre de génisses à élever, mais aussi
d’améliorer sa moyenne de production grâce à une
proportion plus grande d’animaux de stade de lactation supérieur.
Sur le long terme, il faut raisonner sur la durabilité de ses animaux par la sélection génétique et les
aménagements d’étable. En matière de fertilité par
exemple, la génétique a selon lui été trop souvent négligée: une vache d’aujourd’hui n’est plus la même
qu’il y a 10 ou 20 ans! L’éleveur doit connaître ses
animaux et faire les bons choix d’accouplement sur
base des index. Pour réussir le management de transition, plusieurs indicateurs sont donc à prendre en
compte: la fertilité, la santé mammaire et la gestion
au moment du tarissement, l’alimentation (suivi de
la consommation de matière sèche), la production
laitière et le taux cellulaire, la gestion d’un registre
des traitements et des maladies. Le contrôle des performances et le suivi de gestion sont donc cruciaux
dans une exploitation!
Selon Bonny Van Ranst, le cadre de la production
laitière en croissance doit s’envisager dans le futur
en fonction des facteurs ci-dessous :
En tant que producteur laitier, il faut offrir un lait
de haute qualité à un prix bas. Les marges sont donc
très étroites. Malheureusement, la seule solution
pour le producteur, c’est de s’adapter. Une sélection
génétique des vaches avec un potentiel élevé pour
la production laitière sera nécessaire pour rester
compétitif. Ce type de vaches demande encore plus
de suivi au niveau du management, du confort de la
vache, du bien-être animal et du contrôle des maladies. Des programmes de guidance sont nécessaires
car ils assurent une traçabilité complète des animaux, de l’alimentation, de l’utilisation des médicaments, etc.
La formation et la qualification des éleveurs devront à l’avenir être renforcées pour élever des vaches
hautes productrices.
La gestion du temps devient incontournable dans
les exploitations en croissance.
Conclusion de la journée
Josi Flaba, Directeur du développement et de la
vulgarisation de la Direction Générale de l’agriculture a tiré les conclusions de la journée;
Il a souligné la qualité des orateurs de la journée et
les points importants à retenir.
L’éleveur de demain devra travailler sur la longévité de ses animaux et détenir des performances
techniques de bon niveau. «Les écoles ont certainement un rôle important à jouer», insiste M. Flaba.
L’éleveur de demain doit être un vrai manager. Il doit
gérer avec rigueur les performances zootechniques
et économiques de son troupeau, organiser son travail, mettre en concurrence ses fournisseurs pour
compresser ses coûts et enfin utiliser judicieusement
l’encadrement semi-public ou privé.
Les organisateurs sont à votre disposition pour
vous faire parvenir les présentations des orateurs et
répondre à vos questions. Tél: 083/23 06 69
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24 FÉVRIER 2011
- Pleinchamp 7
ACTUALITÉS
«Concours Coq de Cristal 2011»:
appel aux producteurs wallons!
Le concours des produits de bouches agricoles et artisanaux intitulé
«Concours Coq de Cristal 2011» revient! Il sera à nouveau organisé cette année
conjointement par l’APAQ-W (Agence wallonne pour la Promotion d’une
Agriculture de Qualité) et l’ACW (Accueil Champêtre en Wallonie).
Ce concours vise avant tout la promotion des
produits de bouche issus d’entreprises artisanales (càd occupant cinq personnes au maximum); les produits visés comprennent les produits fermiers, artisanaux ou de terroir et non les
recettes. Les organisateurs souhaitent mettre à
l’honneur des productions peu ou pas transformées et valoriser ainsi le savoir-faire de petits
producteurs fermiers. Cette année, une catégorie
sera également ouverte aux artisans bouchers: la
noix de jambon fumée
Le concours portera
sur 9 catégories de produits
Produits à base de Lait cru
fromage pâte demi dure non aromatisée
fromage frais de chèvre au thym et au miel
yaourt entier nature
beurre non salé
Produits à base de viande
côte de porc
noix de jambon fumée
(catégorie ouverte à tous les artisans bouchers)
Autres produits
blanc de poulet
fraise de pleine terre
miel de printemps
Participer à ce concours est une excellente
opportunité promotionnelle pour vos produits;
en effet, une grande campagne de communication sera organisée à l’issue de cette édition 2011:
conférence de presse, identification des produits
lauréats, parutions dans les média (presse, TV,
sites internet,…) et présences des produits primés à de nombreuses foires et salons en 2011.
Tentez votre chance!!
Le règlement de ce concours et les modalités
d’inscription (date limite 25 mars) peuvent être
obtenus soit:
Auprès de l’APAQ-W par téléphone au
081/331.700 par fax au 081/30.54.37, par émail:
[email protected] ou encore sur le site internet:
www.apaqw.be
Auprès d’ACW par téléphone 081/627.458 par
fax au 081/62.74.50 ou par émail: [email protected] Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès de l’APAQ-W ou
d’ACW.
Langue bleue:
libre de vacciner ou pas
La campagne de vaccination obligatoire contre la langue bleue a été clôturée
officiellement le 31 décembre 2010. Les éleveurs qui le souhaitent peuvent
toutefois poursuivre la vaccination, mais à présent sur base volontaire. Si c’est
votre cas, votre vétérinaire devra alors acheter le vaccin via le circuit habituel
des médicaments vétérinaires.
N° de lot
L360798
L364054
L364055
L360692
L364056
L361727
Péremption
09/03/2011
09/03/2011
27/07/2011 1
09/03/2011
27/07/2011
14/04/2011
En attendant le nouveau vaccin, l’Afsca fait
savoir qu’elle dispose encore d’une quantité très
limitée de vaccins. Il s’agit en fait de vaccins qui
étaient destinés à la campagne 2010 mais qui
n’ont pas été utilisés. Jusqu’à épuisement des
stocks, l’Afsca continuera à mettre ces vaccins
gratuitement à la disposition des détenteurs de
bétail, par le biais de leurs vétérinaires.
Si votre vétérinaire administre ce vaccin gratuit à vos animaux, il vous facturera – comme les
années précédentes - uniquement les honoraires
pour l’administration.
Afin d’éviter tout malentendu, le tableau ci-
8 Pleinchamp -
Flacon
10 doses
10 doses
0 doses
50 doses
50 doses
100 doses
joint reprend les numéros de lot et les dates de
péremption des vaccins mis à disposition gratuitement :
Vu que le stock de ce vaccin gratuit auquel
votre vétérinaire a droit est hélas restreint, il vous
est conseillé, si vous envisager de poursuivre la
vaccination, de contacter votre vétérinaire le
plus rapidement possible. Il s’assurera alors de la
disponibilité du vaccin auprès de son grossisterépartiteur.
Pour rappel, en 2011 aucune indemnité n’est
prévue pour l’administration.
AMICALE DES
R E T R A I T É S D E L A F WA
Brabant Wallon
Du mercredi 22 au mercredi 29 juin
Voyage d’été à la découverte de la Bretagne et des
Côtes d’Armor.
Jour 1: Gembloux/Perros-Guirec – jour 2: La Côte de
Granit Rose – jour 3: Le Pays de Léon/Roscoff – jour 4 :
Perros-Guirec – Les 7 Iles – jour 5: La Côte des Ajoncs et
l’Archipel de Bréhat – jour 6: Dinan et la Côte d’Emeraude – jour 7: Patrimoine historique des Côtes d’Armor – jour 8: Perros-Guirec/Gembloux Prix du voyage:
1030 € (boissons comprises). Supplément chambre
individuelle: 155 €. Nombre de places limité – acompte
de 500 € à l’inscription. Réduction de 25 €/pers pour les
membres d’AVA. Réduction de 20 € pour les membres
de la FWA de l’ARFWA Brabant Wallon. Inscription et
programme complet auprès de Norbert MULLIER au
067/554.305. Paiement de 500 € par personne à titre
d’acompte au compte de l’ASBL Amicale des Aînés du
Brabant Wallon, av du Monde 43/3 à 1400 Nivelles,
n°103-1149895-28 pour le 1er mars 2011.
Vendredi 25 février
14/2
15/2
16/2
A 13h30, jeux de cartes et goûter aux tartes au hall
Manifagri à Wavre.
Dimanche 6 mars
Dîner annuel à 12h15 à la Commanderie de
Vaillampont à Nivelles. Menu: apéro, soufflé de homard, de saumon frais et scampis, tournedos de Coucou
de Malines, sauce Rossini et médaille de foie gras, Brie
sur fond de salade folle, Omelette norvégienne meringuée, café et vins compris. Paf 47 €/personne. Pour les
membres de l’association ou de la FWA, une réduction
de 5 € est accordée.
Inscription: à partir du 1er février, il suffit d’avertir
Norbert Mullier par tél entre 18 et 19h au n°067/554.305
et de verser sa participation au compte n°103-114989528 de l’Amicale des Aînés du Brabant wallon, avenue
du Monde 43/3 à 1400 Nivelles ou auprès d’Etienne
Plasman après 19h au 0474/544.336. Clôture des inscriptions le 27 février.
Tournai Mouscron
Lundi 28 février
A 14h, en la salle Roc St-Pierre à Antoing, conférence
«Mésententes et stéréotypes dans la communication» par Benoît Lanno, chargé de communication au
Cabinet de la Vice-Première Ministre, Madame Milquet.
Inscription avant le 25/02 chez Suzanne au 069/225.851
ou Monique au 069/647.943. Paf 6 euros.
17/2
18/2
Gand– ILVO: comité d’accompagnement
Steenkerque-contrat de rivière Senne: zones
inondables
Gembloux-FWA: concertation sociale en
agriculture et horticulture
Gembloux-FWA/Codiplan: cotisations G037
Aubel-Detry: actions producteurs de porcs
Barvaux-FWA: viande et climat
Gembloux-CETA: conférence
Namur-Parlement wallon: audition sur les
sentiers
Liège-DNF: grand hamster
Gembloux-NTF: Natura 2000
Bruxelles-SPF santé publique: étude sur les
flux de carbone
Gembloux-Nitrawal: GT communication
Ciney-FWA: cours B PGDA
Ostiches-UAW: contrat de mariage et transmission d’entreprise
Namur-DGARNE: GT hydrocarbures-conditions mazout
Bruxelles-AFSCA: comité de suivi pommes
de terre
Leuven-Boerenbond: préparation rencontre
concertation chaîne alimentaire
Gembloux-FWA: assemblée annuelle
Gouvy-administration communale: séance
d’étude sur le photovoltaïque
Bruxelles-CESE: plénière et réunion préparatoire G20
Gembloux-RTBF et Canal C: interviews sur
crise porcine
Liège-CESRW: commission environnement,
ruralité et agriculture
Antheit-Greenotec: colza et agriculture de
conservation des sols
Bruxelles-AFSCA: rencontre secteur
Villers-sur Lesse-rencontre comité des riverains
Marloie-DNF: contacts Natura 2000
Hargimont- visite fermes Natura 2000
Bruxelles-AFSCA: concertation distributeurs
chaîne alimentaire
Gembloux-Nitrawal: cellule de coordination
Gembloux-Naturawal: comité de projet
Tournai-section régionale FWA: aides ISA et
stages
Bruxelles-conseil national de la coopération
Gembloux-Nitrawal: montage film Canal
Zoom
Bruxelles-NUA: émission RTBF
Bruxelles-SPF: PRRS-maladies du secteur
porcin
Marche-Proqual: conseil d’administration
Ath Soignies Mons
Jeudi 17 mars
A 12h30, dîner annuel à la salle Le Gravier, route d’Ath
Lessines 222 à 7822 Isières. Menu: les petites bulles et
leurs accompagnements, crème d’asperges, panaché
de poisson sur fondu de poireau à la crème, filet de porc
à la gueuze et moutarde jardinière et pommes croquettes, crêpes Comédie Française et nectar de Brésil
et ses douceurs. Prix 45 euros par personne. Inscription
pour le 12 mars chez Marcelle Laitem au 068/552.338,
Oda Vandenbroucke au 068/551.263 et versement de la
somme due au compte CBC 732-0031437-60 des Seniors
de la FWA, 13 rue de la Dendrelette à 7830 Gondregnies
(le virement faisant foi de l’inscription).
Jeudi 19 mai
Pèlerinage à Notre-Dame de la Cavé
Namur
Jeudi 10 mars
Le jeu de cartes mensuel à Ciney se fera le jeudi 10
mars en raison du dîner annuel.
Jeudi 17 mars
A 12h, dîner annuel à la salle Le Mazamet à Anthée.
Menu 5 services et café, boissons comprises pour 45
euros. Inscription pour le 10 mars au plus tard chez N
Floymont au 082/223.391, A Pestiaux au 081/210.899 ou
G Janssens au 071/713.642
Du lundi 20 au lundi 27 juin
Voyage annuel: «Venise et les lacs italiens».
Jour 1: départ vers le Lac Majeur; jour 2: les îles
Boromées; jour 3: en route vers Venise; jour 4: visite de
Venise avec guide, 2 groupes avec itinéraire au choix,
possibilité de soirée facultative; jour 5: les îles de la
Lagune (Murano, Torcello, Burano); jour 6: le Lac de
Garde et Sirmione, Verone; jour 7: le Lac de Garde avec
repas sur bateau; jour 8: retour vers la Belgique. Prix de
base pour 30 personnes 945 euros. Rens & inscriptions
chez les responsables. Rappel: il reste encore quelques
cotisations en suspens.
24 FÉVRIER 2011
Fait pour vous par
le Service d’Etudes
Echéancier
du 1er au 28 février
Transfert de droits à la prime à la vache allaitante – campagne 2011:
renvoyer les formulaires, dûment complétés et accompagnés des pièces justificatives exigées, sous pli recommandé, ou remis contre récépissé, auprès de la direction
extérieure du Département des aides de la
DGO Agriculture, Ressources naturelles et
Environnement.
28 février
Leasing des quotas laitiers
date limite pour l’introduction d’une demande de location de quota laitier
Chronique
syndicale à la radio
Le mardi 1er mars après le flash de
20h - Sur «La Première»
Pierre Maquet de la Filière porcine wallonne, nous entretiendra sur le thème: Quel
avenir pour le secteur du porc?
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Février 2011
N°120
Edito
par Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale UAW
Alimentation : qui a perdu la raison ?
Comment en revenir à la raison pour pouvoir nourrir ce monde ? C’est l’un des
grands défis du futur. Il est temps de réagir. A nous producteurs agricoles, au
sortir de la guerre, on nous a dit il faut produire plus. Quelques années plus
tard, nous avions largement rempli notre mission, et on nous a à nouveau
demandé de changer d’optique, car il y avait trop de stocks. On nous a dit
de produire moins, nous l’avons fait, à nouveau. Mais notre flexibilité a des
limites, nous travaillons avec du vivant et il faut du temps pour s’adapter !
On ne peut pas fermer le robinet du pis de la vache du jour au lendemain, ni
doubler nos rendements ! Aussi, s’il faut que nous remplissions cette mission de
nourrir de plus en plus d’être humains, il faudra s’y préparer, et nous placer
dans des conditions qui nous permettent de le faire en gagnant notre vie,
nous, comme nos confrères paysans du sud !
On nous dit qu’il faut savoir vendre avant de
produire. Je crois que l’on doit agir vite pour changer notre fusil d’épaule et ne plus attendre que l’on
nous impose des prix. Mais comment faire, concrètement ? Nous restons les petits poucets de la filière, comme tous les producteurs de matières premières, et notre pouvoir est limité. Il est si simple,
pour ceux qui nous achètent nos produits, de nous
menacer d’aller s’approvisionner ailleurs, moins
cher, si nous n’acceptions pas leurs conditions.
Mais à côté de ça, on nous dit que nos produits
doivent être durables. Qu’est ce que la durabilité ?
Les produits issus de pays non européens avec
lesquels nous sommes en concurrence, le sont-ils
, eux, durables ? Il nous semble qu’en terme de durabilité, nous avons fait d’énormes progrès, de très
gros efforts, nous avons pris conscience de l’importance de la gestion durable de nos ressources.
L’agriculture a fait ses preuves. Les autres secteurs
peuvent-ils en dire autant ?
On nous conseille de faire des produits du terroir, pour maîtriser notre commercialisation, fixer
nos prix, empocher la plus-value… C’est bien, mais
les consommateurs en majorité font leurs courses
au moins cher dans les grandes surfaces. Peut-on
le leur reprocher ? Je ne crois pas… Ce n’est facile
pour personne ! On nous encourage à manger plus
de fruits et de légumes de saison, mais on trouve
dans les rayons des fraises et des asperges à Noël !
Les choses ont bien changé depuis nos grands
parents !
En 1950, les ménages dépensaient 50% de leur
revenu pour se nourrir.
Ce n’était plus que 20% dans les années 80, et
12% maintenant.
Alors comment devrons-nous faire pour faire
face à ces changements constants de consommation et nous assurer un revenu décent ? Le consommateur a fait un choix, il fait face aux nombreuses
tentations d’une société de consommation qui a
déplacé ses priorités de l’essentiel vers des choses
sans doute plus accessoires. Aujourd’hui, qui peut
encore imaginer vivre sans télévision ? Sans GSM ?
Le consommateur devra aussi être conscient de
l’impact de ses choix. Choisir, c’est renoncer. Est-il
prêt à renoncer à certaines choses pour pouvoir
financer une alimentation de qualité et en quantité ? Est-il conscient que notre production locale
implique des coûts plus importants, car elle est
d’une qualité irréprochable ? On ne peut pas avoir
du DIOR au prix de C&A, on le sait pour ce qui
concerne les vêtements, peut-être est-il temps de
réaliser que c’est vrai aussi pour l’alimentation !
Dans ce domaine, nous avons indiscutablement
un rôle à jouer vis-à-vis du consommateur : il faut
le conscientiser, et l’informer. Les consommateurs
doivent être nos partenaires, pas nos adversaires !.
Tous ces sujets seront au cœur des débats de
notre assemblée annuelle. Nous débattrons de la
manière dont nous voulons développer et vendre
nos matières premières. Comment éviter la volatilité des prix et avoir un revenu, ce sont des questions essentielles….
Venez nombreux, nous vous attendons le 4
mars à l’espace Senghor !
L’Union des Agricultrices Wallonnes vous invite à participer à son
ASSEMBLÉE ANNUELLE
le vendredi 4 mars 2011 dès 9h30
A l’Espace Senghor de la Faculté Gembloux AgroBioTech (ULG) - Entrée et parking- Avenue de la Faculté, à Gembloux
12h05 : Le point de vue de l’UAW par Madame Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale de l’UAW
12h15 : Débat et conclusions par Monsieur Yves Somville. Secrétaire
général adjoint de la FWA.
9h30 : Accueil Café
10h : Introduction par Mme Anne-Marie Tasiaux, présidente nationale de L’assemblée sera suivie d’un buffet du terroir auquel vous êtes chal’UAW ainsi que les vices-présidentes : Mesdames Marianne Streel, leureusement convié(e)s. Nous vous demandons de bien vouloir vous
inscrire auprès de votre présidente de section locale ou au bureau des
Christine Gonay et Geneviève Dupont.
coordinatrices de l’UAW à Gembloux.
10h10 : Film « Je mange, donc je suis » de Vincent Bruno
Par téléphone : 081/60.00.60 ou par mail [email protected] pour le vendredi
10h45 : Interventions de :
- Mr Gaetan Vanloqueren. Conseiller d’Olivier de Schutter rappor- 25 février 2011.
teur spécial auprès de l’ONU pour le droit à l’alimentation.
- Mr Jean-Pierre Corbeau. Professeur émérite de Sociologie de
PAF: 5 euros
l’Alimentation. Université de Tours (France)
Cette assemblée est organisée grâce au soutien :
- Mme Sabine Laruelle. Ministre fédérale de l’Agriculture
de la Communauté Française de Belgique • du Ministère de l’Agriculture
- Monsieur Benoît Lutgen. Ministre régional de l’Agriculture.
et de la Ruralité de la Région Wallonne • de l’APAQ-W
CONGRES UAW
Le programme:
Cette page a pu être publiée grâce au soutien
du Ministère de la Communauté Française de Belgique.
24 février 2011 1
par Françoise Bodson, coordinatrice UAW Liège
Ce 1ier février, lors d’une Assemblée Provinciale placée sur le thème
de la nutrition, les agricultrices liégeoises ont élu leur nouvelle
représentante.
Veronic Stas, nouvelle présidente
des UAW de la Province de Liège
et Christine Gonay, vice-présidente
UAW entourées de l’ancienne
et la nouvelle trésorière provinciale,
Jacqueline Diet (à gauche)
et Anne-Marie Gilliquet (à droite)
Suite au départ à la retraite de
Jacqueline Diet et de l’élection de
Christine Gonay au poste de vice-présidente de l’UAW, le comité de l’UAW province de Liège avait besoin de relève ! C’est
chose faite ! Véronic Stas a ainsi été désignée par les agricultrices liégeoises pour
endosser le rôle de présidente provinciale.
Du côté de la trésorerie de la section provinciale, Anne-Marie Gilliquet a accepté
de reprendre le flambeau de Jacqueline
pour la gestion des finances. Nous pouvons les féliciter toutes les deux et déjà les
remercier d’avoir pris ces engagements.
La réunion s’est prolongée par une
conférence d’Anne-Marie Leemans, diététicienne à la clinique Saint-Luc à Bouge,
sur les bases d’une alimentation équilibrée. Beurre, lait, viande, … il ne se passe
pas un jour sans que ces produits agricoles de base ne soient accusés d’être
mauvais pour la santé. Sans langue de
bois, notre oratrice a pris le temps de répondre aux multiples questions posées
par les agricultrices, de dénoncer les clichés et de rectifier les informations erronées. Une chose est sûre, la discussion
avec notre spécialiste nous a à nouveau
rassuré sur la place que tenait toujours
ces produits dans une alimentation équilibrée. Manger de tout, avec parcimonie et
en respectant ses besoins, bouger : voici
sans doute les clés d’une bonne santé!
Les bases d’une alimentation
équilibrée, incluant nos produits agricoles de base expliquées par notre oratrice du
jour, Anne- Marie Leemans
Transmission de l’exploitation :
Comment assurer la continuité
de mon exploitation et préserver
l’équilibre familial ?
Mouvement
Echo des Provinces: Liège
Passage de flambeaux
Par Marie-Pierre Even, Coordinatrice UAW
Cette question vous vous l’êtes sûrement déjà posée mille fois? A priori, elle
paraît pour certain insoluble. L’UAW vous
propose de prendre à cœur et à corps ce
problème et d’y réfléchir de manière très
pragmatique. A partir du mois de Mars
jusqu’en Octobre 2011, nous viendrons à
votre rencontre afin de réfléchir ensemble
aux différentes difficultés auxquelles
vous êtes confrontés ainsi que les solutions qui pourraient être apportées. Afin
que cela soit représentatif de l’ensemble
de la question, nous prendrons en compte
les avis de toutes et tous, parents et enfants. Ce travail sera âpre, mais indispensable, sans vous nous n’avancerons pas.
Afin que ce soit le plus agréable, nous vous
concoctons une animation ludique et interactive qui vous étonnera. N’hésitez pas,
dès lors, à nous contacter si vous désirez y
participer ou nous apporter votre témoignage. Personne de contact : Marie-Pierre
EVEN - 081/627.494
L’UAW en bref...
Mettre en valeur nos spécialités fromagères
par Anne-Marie Gilliquet, présidente de la section UAW de Herve-Aubel
Ce mardi 15 février, la section UAW de HerveAubel se réunissait. Le thème choisi était :
«Plateau de fromages, mode d’emploi, confidences de la fromagère».
Bien que quelque peu septiques sur ce qu’on
pouvait nous raconter pendant 2 heures sur ce
thème, nous étions tout de même une vingtaine
à y participer. Nous n’avons pas été déçues car
Madame Fabienne Effertz a le don de mettre
tous nos sens en éveil…
Notre hôte Madame Fabienne Effertz a séjourné quelques temps en Suisse pour garder
des troupeaux de vaches et de chèvres. Là, elle
a aussi fabriqué et affiné différents fromages.
2
24 février 2011
Cette passionnée a également suivi des cours
permettant la découpe et la décoration de plateaux de fromages alléchants. Depuis 20 ans, les
clients de son magasin à Fléron profitent donc
de ses conseils et de son savoir-faire.
Nous sommes ressorties de cette réunion
enrichies de judicieux conseils pour dresser
efficacement un plateau de fromages : tenir
compte du contexte du repas, bien placer les fromages sur le plateau en respectant les familles,
les couleurs..., décorer celui-ci avec quelques
fruits (mais pas n’importe lesquels...), comment
les découper....
Nous avons passé une après-midi de plaisir
de l’oeil, de l’odorat (hé oui), du goût (bonjour
les prothèses dentaires quand il fallait écraser le
fromage au palais pour mieux définir le goût) et
du toucher également.
Pour terminer notre après-midi, nous avons
bien sûr dégusté un peu de tous ces fromages
accompagnés de pain que notre précieuse secrétaire Marie-José n’avait pas oublié.
Nous pourrons mettre en pratique les acquis
de cette après-midi «fromages» mais nous serons loin derrière notre professeur pour réaliser
de beaux plateaux.
Mouvement
La gestion du temps ou comment utiliser
son temps de manière efficiente?
Par Marie-Pierre Even Coordinatrice UAW
Il paraît que la plus grande richesse de
notre époque est le temps. On manque
souvent tous de temps. Du temps pour
travailler et réaliser toutes les obligations
que notre métier nous incombe (techniques, administratives, financières...),
mais également du temps pour pouvoir
gérer les différentes activités familiales
(faire le ménage, faire les courses, s’aménager du temps libre, s’occuper des enfants,...). Des fois, on a tellement l’impression qu’on court, qu’on se sent débordé
face aux plus petites choses : téléphoner
pour prendre un rendez-vous chez un
médecin, se faire un casse-croûte pour le
midi, déjeuner, gérer son courrier... Très
nécessaires ni prioritaires? Chercher la
perfection ou le tout-faire, cela implique
de nombreux sacrifices et n’apporte pas
forcément une meilleure satisfaction,
bien au contraire. Ne dit-on pas que la
perfection est l’ennemi du bien?
Vous ne changez rien et, petit à petit,
chaque chose que l’on vous rajoutera deviendra de plus en plus lourde à gérer et à
régler. Ce n’est pas une fatalité, n’oubliez
pas de prendre soin de vous.
Une mauvaise organisation est une
chaîne sans fin: vous ne savez pas tout
accomplir comme vous aimeriez, d’autres
choses se rajoutent, vous êtes, alors, encore plus débordés...Pour finir, vous avez
l’impression de vous noyer dans tout ce
que vous devriez faire.
Vous n’utiliserez pas tous les outils à la
gestion du temps. On a tous des prédispositions et des difficultés qui se situent
à des niveaux différents. Certains se
sentent très à l’aise pour visualiser l’ensemble des tâches à effectuer, d’autres le
sont plus pour les classer dans le temps.
De plus, beaucoup de techniques peuvent facilement se transposer dans des
situations très différentes. Sans oublier,
que nous développons chacun nos petits
trucs qui fonctionnent.
Quelques astuces simples :
Certaines activités doivent se faire
à des moments que vous n’avez pas
la possibilité de choisir. Planifiez-les
dès le départ et estimez le temps
nécessaire
souvent, on se sent désarmé et on rêve
secrètement que les journées durent plus
de 24 heures afin de pouvoir tout boucler.
Il est évident que les journées dureront
toujours 24 heures et que les semaines
compteront toujours 7 jours. On ne peut
pas allonger les journées, mais on peut
apprendre à mieux gérer le temps qui
nous est disponible. A partir de ce constat
immuable, il faut bien se résoudre à réfléchir à une autre manière de voir les
choses..Trois possibilités s’offrent à vous :
Vous avez besoin de réorganiser votre
temps pour mieux le gérer. Depuis
quelques années, des outils pratiques
et personnalisables ont été étudiés.
Beaucoup d’hommes d’affaires ou de politiciens les ont adoptés afin d’être plus
performants dans leurs vies professionnelles et de trouver un meilleur équilibre
entre leurs vies privée et professionnelle.
Vous êtes réellement débordé, on vous
en demande de trop ! Deux solutions
possibles: Première alternative: Vous déléguez. Y-a-t-il quelqu’un qui peut vous
aider à reprendre certaines activités dont
vous vous occupiez jusque là? Un membre
de votre famille? Un bénévole? Un professionnel qui prendra certaines choses en
main?... Deuxième alternative: Vous apprenez à dire « non » Il n’est pas toujours
nécessaire de dire oui à tout. Il est important de classer les priorités de certaines
tâches en termes d’échéances, mais
également leurs pertinences. Combien
d’activités faites-vous qui ne sont pas
1) Il est important de se fixer des objectifs. Ils doivent être clairs, précis, mesurables et réalistes.
Clairs: Énoncez vos objectifs en utilisant des termes simples et faciles à comprendre.
Précis : ne restez pas flou dans les
termes que vous utilisez. Évitez les « jamais », « toujours », « parfois », « souvent », « généralement », « a priori »...
Mesurables : vos objectifs doivent être
construits à partir de critères d’évaluation qui soient observables.
Réalistes : n’ayez pas vos yeux plus
grands que votre ventre. Le temps file
vite. De plus, prévoyez du temps pour gérer les imprévus.
concentration pour remplir certaines formalités, préférez des moments où vous
êtes seul(e)s ou des moments plus calmes
(soirée, tôt le matin...). Par contre, n’oubliez pas d’agencer votre horaire en fonction de votre facilité à joindre les interlocuteurs que vous devez atteindre. Évitez
ainsi les prises de rendez-vous durant le
temps de midi ou en soirée. Pour le reste,
faites vous confiance :la personne qui
vous connait le mieux, c’est évidemment
vous-mêmes. Si le bruit ne vous dérange
pas, bien au contraire, il vous stimule,
pourquoi arrêteriez-vous de travailler
près du bruit? Si vous aimez travailler
dans votre cuisine plutôt que dans un
bureau pour les tâches administratives,
et bien pourquoi pas? Si vous vous y sentez mieux, personne ne vous imposera
de changer votre comportement, surtout
si cela ne dérange personne de votre entourage. Il est important de bien se sentir
dans ce que l’on fait, mais également à
l’endroit où l’on le fait.
4) Prenez l’habitude de commencer vos
travaux à l’heure sans perdre de temps,
surtout si vous devez attendre quelqu’un
qui doit vous rejoindre pour vous aider.
De plus apprenez à terminer une entrevue ou une conversation (téléphonique
ou autre). Apprenez à dire « au revoir »
lorsqu’il n’y a plus rien à dire.
Retrouvez ces astuces et bien
d’autres méthodes de gestion du
temps, lors de notre nouvelle formation sur la gestion du temps proposée
par l’UAW et ce, sur simple demande.
Nous aborderons avec vous :
Comment définir ses priorités?
Comment gérer les nouvelles informations entrantes?
Comment créer un planning à partir
d’un objectif?
Comment prévoir et gérer les
risques ainsi que les imprévus?
Quelques outils pour mieux se
connaître comme gestionnaire
Comment évaluer sa gestion du
temps?
Quelques principes de base en gestion du temps: loi de Pareto
2) Utilisez un planning ou un agenda. Il
est plus facile de gérer son temps quand
on a une vision claire de tout ce qu’il faut
réaliser et dans quels délais. L’outil idéal
est donc bien le planning ou un agenda.
Pour éviter les doubles emplois, notez-y
tout ce qui touche à votre activité professionnelle mais également à votre vie privée. Par manque de place ou par souci de
clarté, vous pouvez utiliser deux agendas,
un privé et un professionnel en y spécifiant quelques mots clefs concernant vos
occupations privées dans celui professionnel et vice versa.
3) Gérez vos impératifs aux moments
qui vous semblent les plus appropriés.
Certaines activités doivent se faire à des
moments que vous n’avez pas la possibilité de choisir. Planifiez-les dès le départ
et estimez le temps nécessaire. Si c’est
une tâche répétitive, vous estimerez au
mieux sa durée. Si vous avez besoin de
24 février 2011 3
4
L’UAW vous
a représenté
L’UAW en bref...
Adepte des réseaux sociaux ?
L’Union des Agricultrices Wallonnes a désormais sa page sur le célèbre réseau social
FACEBOOK ! N’hésitez pas à vous faire « amis »
avec nous pour découvrir les activités des agricultrices de l’UAW en photos, déposer vos commentaires, lancer des sujets de discussion, recevoir des informations et rencontrer d’autres
agricultrices!
Pour nous retrouver : si vous êtes déjà inscrite sur ce site, tapez « UAW agricultrices »
dans l’outil de recherche du site www.facebook.com, si ce n’est pas le cas tapez « UAW
agricultrices » + « Facebook » dans votre navigateur Internet.
Concours Photos «Ma ferme»
Comme vous avez pu le voir dans nos précédentes éditions, un concours photo a
été organisé au niveau de l’UAW. Ce concours photo sur le thème ‘Ma ferme, lieux de
vie et de productions alimentaires’ a rencontré un franc succès.
Un jury de présélection a voté pour une photo par photographe.
Ces photos seront visibles pour la première fois lors du congrès de l’UAW ce vendredi 04 mars 2011 à l’Espace Senghor.
Toutes les personnes participant à ce congrès recevront à leur arrivée un bulletin
de vote qui leur permettra de choisir trois photos. Le seul critère que nous imposons
est : le respect du thème. N’oubliez donc pas de voter et de déposer votre bulletin dans
l’urne qui se trouvera au bar.
Envie de parler? Besoin d’aide?
Nous sommes à vos côtés
et vous proposons gratuitement :
contact :
Avec le soutien de
Agenda mars 2011
➜ une aide au classement de papiers
➜ un accompagnement de la profession
➜ une écoute pour rompre l’isolement
JEUDI 24 FEVRIER 2011
UAW GENAPPE NIVELLES
réunion sur le classement de papier reportée au 31 mars.
UAW ANDENNE
13H30 JALLET, salle les houlottes. ‘Peinture
décorative sur objet en bois’ par Marianne
Rasquin.
SAMEDI 26 FEVRIER 2011
UAW FWA FLEURUS
19H30 WANFERCEE BAULET – Salle
Paroissiale, rue de la Closière, 48. Souper
annuel: menu 5 services. Réservations souhaitées pour le 19 février auprès de Fleurus
Consult 071/81 11 67 – I Kairet 0473/86 22 86
– Ch Francotte 0473/29 81 31 – M Scherpereel
après 19H 081/63 43 17. Ambiance musicale
assurée.
MARDI 01 MARS 2011
UAW – FWA REGIONALE DE THUIN
BEAUMONT CHIMAY BINCHE
20H00 THIRIMONT – salle communale. ‘Les
aspects phyto et les conditions d’utilisation’
par Jean Marot du Service d’Etude de la FWA.
MERCREDI 02 MARS 2011
UAW EGHEZEE
19H30 LEUZE à la salle L’Esderel. ‘Art floral’.
Inscription chez Marianne Monjoie 0475/40
12 07.
VENDREDI 04 MARS 2011
UAW NATIONALE
CONGRES UAW
SAMEDI 05 MARS 2011
UAW-FWA GEMBLOUX NAMUR NORD
FOSSES
19H30 WANFERCEE BAULET - Château
Posson rue Poëte Michel, 97. Souper traditionnel: menu 5 services PAF 55 euros (boissons
comprises). Réservations souhaitées pour
le 1° mars chez Véronique Brahy 071/71 38 19
– 0473/97 01 16 – [email protected]
ou Bureau Delchambre 071/71 14 78 – 081/62
73 05. Paiement sur le compte BE44 1030 1214
2145.
24 février 2011
UAW FWA NAMUR SUD
19H30 ASSESSE – restaurant ‘Le bouche à
oreille’ (anciennement ‘la truite d’argent’)
Chaussée de Marche 89. Souper annuel.
Menu 5 services + café (boissons et vins compris) PAF 45 euros. Réservation indispensable pour le 28/02 chez Marie-Claire Crevits
083/65 55 92. Précisez le nom+nombre+plat
principal (filet d’agneau ou brochette de
boeuf) + paiement sur le compte de Namur
Sud 103-0127516-29 avec communication :
nom+nombre.
MERCREDI 09 MARS 2011
UAW BOUSSU DOUR
19H30 THULIN – salle Roi Baudouin. ‘Le Jin
Shin Jyutsu ou l’art de se connaître et s’aider
soi-même’ par Mme Régine Birger et Mr JeanMarc Jacobs.
JEUDI 10 MARS 2011
UAW PLOEGSTEERT COMINES WARNETON
13H30 PLOEGSTEERT 20 rue de Messines.
‘Les verrines’ par Nicolas Deken.
UAW ENGHIEN SILLY LENS
19H30 LOMBISE -Salle Communale.
‘Transmission des entreprises et des terres
agricoles à 0%’ par C Leborne, conseillère fiscale à la FWA
VENDREDI 11 MARS 2011
UAW HERVE AUBEL
13H00 HERVE IPH avenue Reine Astrid.
‘Démonstration culinaire de nos produits de
terroir’ par Me Christain Lacroix. PAF 5 euros.
DIMANCHE 13 MARS 2011
UAW FRAMERIES
12H00 MAIRIEUX (France) , ‘Aux 3 entêtés’
route de Mons, 64. Dîner annuel: menu 6 services (boissons comprises) + apéritif + café.
PAF 38 euros. Paiement avant le 01 mars uniquement sur le compte 104-3238333-35 UAW
Frameries, rue E Lefebure, 12C – 7120 Haulchin.
Réservation le plus vite possible chez Mme
Segaert 065/56 83 20 – Mme Delbeke 065/58
61 25.
Union des Agricultrices Wallonnes
Brigitte Huet : 081/ 62 74 95
Jacqueline Diet : 087/67 40 20
LUNDI 14 MARS 2011
UAW SOIGNIES
19H30 SOIGNIES, salle St Vincent, rue
Chanoine Scarmure, 15. ‘Bien manger pour
bien vieillir’par Mme Delphine BLONDEL.
Inscriptions souhaitées (car remise de documents) chez ML Siraux 067/33 33 69 avant le
vendredi 04/03/11.
UAW JODOIGNE
13H45 JODOIGNE, salle ‘Le Coconico’, Grand
Place, 21. Parking aisé en face du Match. ‘Trucs
et astuces de nos grands-mère, pour mieux
gérer notre environnement et éviter le gaspillage’ par Myriam Lambillon.
MARDI 15 MARS 2011
UAW ATH FRASNES
10H00 FRASNES - Gîte du Grand Rieu. ‘Soupe
chaude ou froide: valorisons les légumes de la
ferme’ par Lies Helsloot. Sur inscription pour le
05 mars 2011: Rita Boutry 0473/52 26 6- : Carine
Nachtergaele 068/64 50 42
UAW PHILIPPEVILLE COUVIN FLORENNES
WALCOURT
13H30 PHILIPPEVILLE, Foyer socio-culturel,
rue des religieuses. ‘Le don d’organes’.
UAW BOUSSU DOUR
19H30 THULIN – salle Roi Baudouin. formation’CLassement de papiers’ - 1° partie
- ‘Partage du Savoir ‘Mon bureau ami ou ennemi?’ et ‘Bien classer ses papiers, c’est éviter
les difficultés!’ par Myriam Lambillon coordinatrice UAW. Inscriptions obligatoires chez
Thérèse Delmotte 065/65 05 85 – Ingrid Pype
065/75 01 18.
JEUDI 17 MARS 2011
UAW MONT ST GUIBERT
Escapade shopping à Maasmechelen
Village.
UAW REGIONALE TOURNAI
heure et lieu à préciser. ! Risque de déplacement de date. ‘Etiquettage des produits alimentaires’ par un diététicien du CRIOC.
DIMANCHE 20 MARS 2011
UAW MOUSCRON
11H00 PECQ à la salle paroissiale sur la Place
de Pecq. Apéritif de Printemps. Possibilité de
petite restauration.
26/01
Leuven CBL réunion detravail sur la durabilité
– secteur laitier.
27/01
Gembloux R W D R
Réseau
Wallon
Développement Durable – réunion
de travail sur énergies renouvelables
en agriculture
01/02
Rocourt assemblée provinciale de Liège + élection de la présidente provinciale
03/02
Gembloux Bureau UAW
07/02
Gembloux réunion préparation allocution pour
le congrès UAW
Gembloux UAW commission viande: Promotion
de la viande
09/02
Les Avins et Heure réunion sécurité +protocole
– Préparation visite Princesse
10/02
Mons Hainaut Développement – Assemblée
provinciale
16/02
Gembloux Congrès FWA
17/02
Namur RWAD réunion de travail: plan d’action du projet territoire
22/02
Paris
SIMA conférence ‘Femme et agriculture’ – intervention UAW
Nivelles Journée Provinciale du Brabant Wallon
23/02
Gembloux Présentation du livre blanc
24/02
Les Avins / Heure Visite-Etude de S.A.R. La
Princesse Mathilde ‘Le
travail des femmes dans
les fermes’ en présence du
Bureau national UAW et du
Comité Directeur UAW
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UAW ETALLE
13H30 VILLERS/SEMOIS – salle paroissiale.
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éviter le gaspillage en cuisine et patisserie’
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Inscription chez Odette Annet 061/27 81 31
Prochaine date de parution le 24 mars 2011
Vos articles et dates agenda pour le 17 mars 2011 au plus tard
EUROPINIONS
Suspension de taxes
d’importation sur des céréales
Accord UE-Mercosur:
De Gucht à bride abattue
Cette semaine devrait être publié au JO des Communautés européennes un
règlement faisant suite à la proposition de la Commission européenne visant
à «suspendre certaines taxes d’importation sur les céréales». Une mesure, bien
que modeste, qui est la bienvenue dans la mesure où son but est de contribuer
à alléger la pression sur le marché européen des aliments pour animaux.
Parmi les accords commerciaux les plus périlleux pour l’agriculture européenne
figure incontestablement la perspective d’un accord de libre-échange avec les
pays d’Amérique latine dits du «Mercosur». Or, le Commissaire européen au
Commerce semble s’y ruer tête baissée. Rappelons qu’un tel accord se solderait
inévitablement par des importations quasi libres de droits de nombre de
produits agricoles, notamment d’élevage.
tant que le transport à destination de l’Union ait
débuté au plus tard le 30juin 2011, les opérateurs
seront autorisés à effectuer la mise en libre pratique
des céréales sous le régime suspensif proposé.
Quelques précisions techniques
Les régimes de taxation subsistant sur les importations de céréales le sont en fonction de contingents. La suspension proposée par la Commission
concerne les contingents tarifaires actuellement
appliqués aux importations de blé tendre de qualité moyenne et basse et d’orge fourragère, dont les
droits préférentiels respectifs de 12€/t et de 16€/t
seront réduits à zéro pour les quantités autorisées
par le contingent.
Dacian Ciolos, membre de la Commission chargé
de l’agriculture et du développement rural, s’est exprimé en ces termes: «Je souhaite que cette proposition contribue à réduire les tensions sur les marchés
européens des céréales. Les prix restant élevés sur
les marchés mondiaux et européens, nous avons le
devoir de faire ce qui est en notre pouvoir pour améliorer la situation jusqu’à la fin de la campagne de
commercialisation.»
Les prévisions concernant les marchés céréaliers mondiaux pour 2010/2011 laissent entrevoir le
maintien de prix élevés, avec des stocks de clôture
pour les céréales au niveau mondial qui seraient inférieurs de 62 millions de tonnes à ce qu’ils étaient
à la fin de la campagne de commercialisation précédente.
Afin de ne pas pénaliser les opérateurs dont les céréales sont en cours d’acheminement dans l’Union,
le délai de transport sera pris en compte. Pour au-
Selon les règles de l’OMC, l’Union européenne dispose de droits consolidés pour toutes les céréales.
Toutefois, les droits appliqués sont différents. Le
droit est déterminé en fonction de la différence
entre, d’une part, le prix d’intervention effectif de
l’UE pour les céréales multiplié par1,55 et, d’autre
part, un prix à l’importation représentatif pour les
céréales à Rotterdam.
Le droit en résultant est de 0 pour le blé dur et
le blé tendre de haute qualité depuis le début de
la campagne de commercialisation actuelle (20102011). Le droit applicable au maïs est fixé à 0€/t depuis le 17 août 2010, de même que celui applicable
au sorgho et au seigle (depuis le 19 octobre 2010).
Pour les autres céréales, l’UE a ouvert un certain
nombre de contingents tarifaires, c’est-à-dire des
contingents d’importation assortis de droits nettement inférieurs au droit normal. Pour le blé tendre
de qualité moyenne et basse, un contingent tarifaire erga omnes [ouvert à tous] annuel de 2 989 240
tonnes est ouvert, assorti d’un droit à l’importation
de 12€/t, incluant, d’une part, un contingent de 572
000 tonnes réservé aux importations originaires
des États-Unis et, d’autre part, un contingent de 38
853 tonnes réservé aux importations en provenance
du Canada. Les 2 378 387 tonnes restantes sont
subdivisées en quatre tranches égales de 594 597
tonnes, ouvertes à d’autres pays tiers à raison d’une
par trimestre.
Pour l’orge fourragère, un contingent tarifaire
annuel de 306 215 tonnes est ouvert, assorti d’un
droit de 16€/t.
Pour mémoire, d’autres contingents existent,
notamment un contingent de 50000tonnes d’orge
de brasserie assorti d’un droit de 8€/t. En 2006, un
contingent à droit nul de 242074tonnes de maïs,
subdivisé en deux tranches égales ouvertes à tous
les pays tiers, a été institué.
« Je crois fermement en un accord commercial
entre l’UE et le Mercosur. Le moment est venu, et
je suis convaincu qu’on peut y parvenir », a déclaré
Karel De Gucht, Commissaire européen au commerce, en visite au Paraguay et en Uruguay.
«Un accord de libre-échange équilibré et ambitieux entre l’UE et le Mercosur pourrait apporter
d’importants avantages économiques aux deux
parties et contribuer à la relance économique »,
estime Karel De Gucht. Le Commissaire européen
au commerce, en déplacement du 7 au 9 février au
Paraguay et en Uruguay, a affirmé, à Montevideo: «
Nous sommes en conditions de parvenir à un accord,
cela ne sera pas facile évidemment, mais je crois que
le moment est bien plus propice qu’il y a quelques
années, pour des raisons économiques mais aussi
politiques ». « Nous marchons d’un pas ferme, sûr
et même inhabituel en termes de négociations com-
merciales, qui en général demandent beaucoup de
temps », a-t-il ajouté.
Créé en 1991, le Mercosur regroupe le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay (qui en assure actuellement la présidence tournante), le Venezuela
étant sur le point d’y adhérer.
L’UE a entamé des négociations pour la conclusion d’un accord de libre-échange avec le Mercosur
en 1995. Ces pourparlers ont été suspendus en 2004
sans qu’un accord ait été conclu. La Commission
européenne a décidé de les relancer en mai 2010.
Depuis, trois cycles de négociations ont eu lieu, le prochain étant prévu en mars à Bruxelles et le suivant
début mai au Paraguay. Un sommet du Mercosur est
prévu en juin à Asuncion.
Le PE se penche sur le problème
des antibiotiques dans l’élevage
Environ 50 % des antibiotiques prescrits dans l’UE le sont pour les animaux
d’élevage, ce qui nécessite « une approche bien coordonnée» du problème,
selon la commission de l’agriculture du Parlement européen, qui a adopté le 7
février une question orale sur ce sujet destinée à la Commission européenne.
Etant donné que la résistance aux antibiotiques est identique pour les humains
et les animaux et qu’il est impossible pour un élevage moderne de se passer
d’antibiotiques, « le secteur européen de l’agriculture est confronté à un
problème gigantesque », affirment les députés.
La commission de l’agriculture du Parlement européen discutera le mois prochain d’un projet de
résolution sur le thème de la résistance aux antibiotiques qui devrait être débattu et adopté lors de
la session plénière de mai. Dans un rapport adopté
début mai 2010 sur l’évaluation du plan d’action
communautaire pour la protection et le bien-être
des animaux au cours de la période 2006-2010, les
députés s’étaient félicités de la « réduction sensible
» d’antibiotiques donnés aux animaux dans les
Etats membres, suite à leur interdiction dans l’UE
comme facteurs de croissance. Ils avaient demandé
à la Commission européenne et aux Vingt-sept de «
traiter de manière responsable le problème de plus
en plus préoccupant que représente la résistance des
animaux aux antibiotiques ». Le Parlement européen
avait aussi invité la Commission à « recueillir et analyser des données sur l’utilisation de médicaments
pour les animaux, y compris les antibiotiques, pour
veiller à ce que ces produits soient utilisés efficacement ». La question orale posée par les députés «agricoles» en vue de l’adoption de la résolution demande
à la Commission : où en est la collecte et l’analyse de
ces données ; de quelle manière elle compte organiser son travail interne sur ce sujet (coopération entre
les services chargés de l’agriculture et de la santé et
les agences concernées); de quelle manière le problème de la résistance aux antibiotiques sera abordé
au travers de prochaines initiatives, stratégies ou
propositions législatives.
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24 FÉVRIER 2011
- Pleinchamp 13
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MARCHÉS
BBB culard:
La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne 400-500kg: PN/PR:
BBB culard:
de droite indique, entre parenthèses, les cotations
pleines:
du marché précédent. Sauf indication contraire, les
Vaches:
prix s’entendent hors TVA.
810-1060
350-550
1050-1335
1160-1760
(810-1060)
(350-550)
(1050-1335)
(1160-1760)
moyennes, PN/PR:
180-580
(180-580)
mixtes cat.II:
580-730
(580-730)
mixtes cat. I:
830-1030
(830-1030)
cul de poulain 2 à 4 ans:
990-2190
(990-2190)
âgées:
840-2140
(840-2140)
Taureaux:
ordinaires: 180-250kg:
190-445
(190-445)
250-320kg:
420-515
(420-515)
320-370kg:
455-575
(455-575)
370kg et +:
540-680
(540-680)
assimilés: 180-250kg:
610-765
(610-765)
250-320kg:
740-890
(740-890)
320-370kg:
640-1040
(640-1040)
370kg et +:
990-1190
(990-1190)
C.d.p.: 180-250kg:
815-965
(815-965)
250-320kg:
965-1115
(965-1115)
320-370kg:
1115-1215
(1115-1215)
370kg et +:
1240-1365
(1240-1365)
b) Bétail de boucherie
Vaches
prix au kg
fabrication:
0,80-1,00
(0,80-1,00)
50%:
1,05-1,25
(1,05-1,25)
55%:
1,25-1,45
(1,25-1,45)
assimilés:
2,15-2,40
(2,15-2,40)
cul de poulain
2,60-2,80
(2,60-2,80)
Taureaux
55%:
1,60-1,80
(1,60-1,80)
60%:
1,85-2,05
(1,85-2,05)
assimilés
2,70-2,90
(2,70-2,90)
cul de poulain
2,90-3,40
(2,90-3,40)
Tendance: stationnaire. Prochain marché le 25/02/11.
BATTICE
19/02/2011
Nombre de bovidés: 481
Catégorie boucherie:
prix au kg
Taureaux
cul de poulain.:
2,60-3,10
(2,60-3,10)
assimilés:
2,40-2,70
(2,40-2,70)
bonne conformation
1,60-2,10
(1,60-2,10)
60%:
1,50-1,70
(1,50-1,70)
poids lourds:
1,35-1,55
(1,35-1,55)
prix à la pièce
Vaches
bonne conformation:
750-900
(750-900)
1ère catégorie 45%:
575-725
(575-725)
2ème catégorie 40%:
250-400
(250-400)
de fabrication:
150-250
(150-250)
prix au kg
Génisses
cul de poulain.:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilées.:
2,30-2,60
(2,30-2,60)
bonne conformation:
700-850
(700-850)
ordinaires:
325-525
(325-525)
Taureaux: stationnaire.
Catégorie commerce
prix à la pièce
vaches cul de poulain -5 ans:
1250-1850
(1250-1850)
vaches cul de poulain +5 ans: 1300-1600
(1300-1600)
bonnes vaches ordinaires:
650-850
(650-850)
vaches ordinaires:
300-500
(300-500)
veaux cul de poulain:
475-775
(475-775)
veaux Blanc Bleu:
310-400
(310-400)
veaux Bleus Holstein:
135-210
(135-210)
veaux rouges:
80-135
(80-135)
veaux noirs bonne qualité:
50-110
(50-110)
veaux noirs moyenne qualité:
0-50
(0-50)
Stationnaire. Veaux: en baisse, surtout les bleus.
BASTOGNE
16/02/2011
Nombre: 212
Taureaux ordinaires:
1,00-1,40
Taureaux cul de poulain âgés:
1,60-2,10
Vaches ordinaires:
200-375
Vaches bonne conformation:
425-525
Vaches cul de poulain:
1050-1300
Vaches cdp âgées:
700-775
Génisses ordinaires:
300-400
Génisses cul de poulain:
600-750
Taureaux cul de poulain :
700-1050
Taureaux 6 à 10 mois:
300-400
Jeune veaux:
50-300
Stationnaire. Prochain marché le 23/02/11.
CINEY
18/02/2011
Nombre d’animaux exposés: 2714. Bétail maigre et de boucherie: 2681; chevaux/ poneys: 33
Prix du bétail bovin hors TVA et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre
Veaux
prix à la pièce
Pie noir:
0-120
(0-120)
Pie rouge:
40-140
(40-140)
BBB ordinaire:
100-350
(100-350)
Cul de poulain mâle:
600-820
(600-820)
Cul de poulain femelle:
475-725
(475-725)
Génisses:
180-250kg: PN/PR:
160-260
(160-260)
BBB culard:
500-700
(500-700)
250-400kg: PN/PR:
310-410
(310-410)
Prix au kg
(1,00-1,40)
(1,60-2,10)
Prix à la pièce
(200-375)
(425-525)
(1050-1300)
(700-775)
(300-400)
(600-750)
(700-1050)
(300-400)
(50-300)
16/02/2011
Nombre: 1361
Taureaux
Prix au kg sur pied
c. d. poulain <24 m & 650 kg:
3,09-3,22
(3,14-3,27)
c. d. poulain >24 m & 650 kg:
2,58-2,83
(2,58-2,83)
assimilés:
2,29-2,54
(2,29-2,54)
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! Sem. du 07 au 13 février 2011
Taureaux A - S2
479,22
A - S3
442,68
A - E2
410,69
A - E3
392,17
A - U2
344,93
A - U3
319,35
A - R2
296,65
A - R3
267,57
A - O2
255,68
A - O3
242,22
Vaches
D - R2
279,80
D - R3
262,06
D - O2
238,96
D - O3
230,88
D - O4
231,78
D - P2
201,43
D - P3
191,09
Génisses E - U2
359,00
E - U3
338,00
E - R2
281,00
E - R3
270,50
(479,83)
(443,51)
(411,08)
(392,37)
(342,16)
(317,31)
(295,65)
(266,48)
(255,40)
(241,79)
(279,30)
(260,94)
(236,54)
(228,13)
(230,05)
(200,07)
(189,77)
(358,50)
(338,00)
(280,50)
(270,00)
PRODUITS LAITIERS
16/02/2011
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière
Prix par 100 kg
beurre
389,37
(370,78)
poudre de lait écrémé
277,55
(247,98)
poudre de lait entier
342,44
(321,53)
cheddar
352,50
(346,50)
BIRB
Semaine du 07 au 13 février 2011
Porcelets 23kg + supp
39,50
(36,50)
porcs carcasses 100kg
130,20
(123,10)
SAINT-TROND
17/02/2011
porcelets 20-23kg (€/pièce)
27-30
truies carcasses (€/kg)
0,66-0,92
(26-29)
(0,66-0,92)
16/02/2011
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
0,40-0,42
brunes (1,8 à 2,0 kg):
0,16-0,18
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,12-0,14
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
0,91-0,93
• Lapins:
2,00
(0,37-0,39)
(0,16-0,18)
(0,12-0,14)
(0,89-0,91)
(2,15)
KRUISHOUTEM -OEUFS
22/02/2011
Prix par 100 pièces
#/ # (
(
+
#/ (
/ (
# (
+
# (
+
# (
# (
+
# (
# (
+
# (
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+
Oeufs de poules élevées en batterie
(
/ (
+
",& "*!& ' $&-'"!' $,' *' *,'' * $*' -"*& &"! " $"'. 16 Pleinchamp -
24 FÉVRIER 2011
blancs
6,32 (6,07)
5,08 (4,83)
4,63 (4,32)
4,17 (3,78)
3,80 (3,34)
3,32 (2,92)
2,84 (2,47)
2,53 (2,20)
bruns
6,61 (6,56)
5,37 (5,32)
4,88 (4,72)
4,36 (4,09)
3,75 (3,45)
3,35 (2,94)
2,74 (2,38)
2,44 (2,11)
6,82 (6,57)
5,13 (4,82)
4,30 (3,84)
3,14 (2,77)
7,11 (7,06)
5,38 (5,22)
4,25 (3,95)
3,04 (2,68)
BRUXELLES
Sem du 10 au 16 février 2011
Prix livré usine €/tonne
Blé panifiable
277,00
(272,00)
Blé fourrager
250,00
(250,00)
Escourgeon fourr
222,00
(223,00)
SYNAGRA
22/02/11
Prix indicatifs des céréales payés aux producteurs, communiqués
par l’association des négociants en céréales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine.
Prix culture en €/tonne
blé fourrager
223,00
(226,50)
blé meunerie 12/35/220
232,00
(238,50)
escourgeon fourrager
192,50
(198,00)
maïs indigène
217,50
(221,00)
maïs humide 30%
150,50
(153,50)
(+ ou - € /T /% humidité)
4,50
(4,50)
MATIERES PREMIERES
ALIMENTATION BETAIL
16/02/2011
Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm France
231
Luzerne 18% pellets 6mm France
234
Tourteau Tournesol 28% Argentine
206
Tourteau colza 34% Belgique
242
Tourteau soja 43% Argentine
368
Tourteau soja 44% Hollande
359
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 380
Tourteau colza 49lin 40% Belgique
390
Tourteau lin 40% Belgique
405
Glutenfeed maïs 22% EU
225
Manioc Thaïlande
249
Mélasse cannes
197
(233)
(234)
(205)
(254)
(375)
(366)
(410)
(395)
(405)
(223)
(249)
(197)
CHICAGO
15/02/2011
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne.
Froment
840,25
228,26
(235,31)
Maïs
690,50
201,38
(194,69)
Tourteau Soja
366,60
299,18
(311,88)
INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX
DEINZE - VOLAILLES
" "
!!
!
Oeufs de poules élevées au sol
Prix producteurs
Cat. 0: +77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,050 g
Cat.5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
CARCASSES DE GROS BOVINS
BRUGES
"*& ' ! *" ! ,! ! %"
bonne conformation:
1,69-1,94
(1,69-1,94)
60%:
1,44-1,53
(1,44-1,53)
55%:
1,35-1,40
(1,35-1,40)
Holstein:
1,13-1,28
(1,13-1,28)
Vaches
cul de poulain:
2,73-2,93
(2,73-2,93)
assimilées:
2,30-2,40
(2,30-2,40)
bonne conformation:
1,85-2,10
(1,85-2,10)
55%:
1,17-1,42
(1,12-1,37)
50%:
1,02-1,17
(0,97-1,12)
fabrication:
0,85-1,00
(0,80-0,95)
Génisses
cul de poulain:
2,75-3,05
(2,75-3,05)
assimilées:
2,48-2,63
(2,48-2,63)
bonne conformation:
1,60-2,00
(1,60-2,00)
ordinaires:
1,05-1,25
(1,05-1,25)
Prix cdp - de 24 mois en baisse. Hausse des prix des vaches de
50-55% et fabrication.
Prix producteurs
Cat.0: 77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,50 g
Cat. 5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
blancs
5,81 (5,24)
4,57 (4,00)
4,31 (3,78)
4,04 (3,55)
3,70 (3,24)
3,17 (2,77)
2,69 (2,32)
2,38 (2,05)
bruns
5,80 (5,26)
4,56 (4,02)
4,40 (3,88)
4,08 (3,59)
3,71 (3,25)
3,20 (2,79)
2,59 (2,23)
2,29 (1,96)
6,31 (5,74)
4,81 (4,28)
4,20 (3,74)
2,99 (2,62)
6,30 (5,76)
4,90 (4,38)
4,21 (3,75)
2,89 (2,53)
10/02/2011
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés
mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif Rotterdam:
588
(591)
Graines Arg. Cif Rotterdam:
594
(599)
Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam:
461
(458)
Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam:
462
(465)
Colza
Graines Europe “00” Cif Hambourg: 680
(698)
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
299
(312)
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
780
(785)
Tourteaux 36% Allemagne:
535
(522)
POMMES DE TERRE
22/02/2011
Bintje: Marché calme et en train de se stabiliser. L’industrie se
concentre sur ses contrats et achats préalables, avec quelques
compléments sur le libre. L’export reprend doucement vers la
Russie, mais il y a aussi des expéditions sur la péninsule ibérique
et la Roumanie. Prix pour la qualité fritable et/ou exportable :
entre 20,00 et 22,00 €/100 kg (tout venant, vrac, départ, 35 mm
+, hors TVA) selon la qualité et la destination. On nous signale
une transaction à prix plus élevés pour l’export vers la Russie. La
plupart des transactions se font au niveau inférieur de la fourchette.
Plant de Bintje: Marché calme et en légère baisse. Bintje, classe
A, rendu mars 2011, par 5 tonnes, en sacs, hTVA:
- calibre 28-35 mm: 62,00 - 65,00 €/100 kg;
- calibre 35-45 mm: 42,00- 45,00 €/100kg.
AGENDA
Nous rappelons que les réunions des sections locales, régionales ou provinciales sont réservées aux membres FWA en ordre de cotisation.
MARDI 1 MARS
SR BEAUMONT THUIN: à 20h, à la salle communale de Thirimont. «Les aspects
phyto et conditions d’utilisation» par Jean Marot, Conseiller au Service d’Etudes
de la FWA
JEUDI 3 MARS
SR VERVIERS: à 20h à la Salle Charlemagne d’Henri-Chapelle. Séance d’information «Les aides à l’installation et à l’investissement en agriculture» par
Isabelle Jaumotte, Conseillère au Service d’Etudes de la FWA, et «La formation
agricole et les stages: un passage obligé pour les aides?» par Grégory Etienne,
Secrétaire Général de la FJA.
SR TOURNAI: à 20h, à la Ferme du Reposoir à Kain, séance d’étude «La transmission des entreprises agricoles à 0%» par Christine Le Borne, Conseillère au
Service d’Etudes de la FWA
SAMEDI 5 MARS
SL GEMBLOUX NAMUR-NORD FOSSES & UAW: à 19h30 au Château Posson,
Posson rue Poëte Michel, 97 à Wanfercée-Baulet. Souper traditionnel: menu
5 services PAF 55 euros (boissons comprises). Réservations souhaitées pour le
1° mars chez Véronique Brahy 071/71 38 19 – 0473/97 01 16 – brahy-janssens@
skynet.be ou Bureau Delchambre 071/71 14 78 – 081/62 73 05. Paiement sur le
compte BE44 1030 1214 2145.
SL NAMUR SUD & UAW: à 19h30 au Restaurant «Le bouche à oreille» (anciennement «La truite d’argent»), Chaussée de Marche 89 à Assesse. Souper annuel.
Menu 5 services + café (boissons et vins compris) PAF 45 euros. Réservation indispensable pour le 28 février chez Marie-Claire Crevits 083/65.55.92. Précisez
le nom + nombre + plat principal (filet d’agneau ou brochette de bœuf) + paiement sur le compte de Namur Sud 103-0127516-29 avec communication: nom
+ nombre.
LUNDI 7 MARS
SR LIBRAMONT-CHEVIGNY : «Conditionnalité : les contrôles et conseils» par
Fabien Lambeaux de l’unité de contrôle à la DGARNE de Libramont, à 19h30 à
l’Institut St-Joseph de Libramont, rue Bonance 11.
JEUDI 10 MARS
SL MERBES BEAUMONT – CHIMAY – CHARLEROI FLEURUS: Permanences formalités administratives pour le 31/3 de 14 à 16h, à Familleureux, aux Caves Fiers
à Bras, Place de l’Eglise. Tél. 064/541.657
MERCREDI 16 MARS
SL MERBES BEAUMONT – CHIMAY – CHARLEROI FLEURUS: Permanences formalités administratives pour le 31/3 de 14 à 16h à Pont-à-Celles, Café Jordan,
Place de l’Eglise. Tél. 071/844.869
JEUDI 17 MARS
SL MERBES BEAUMONT – CHIMAY – CHARLEROI FLEURUS: Permanences formalités administratives pour le 31/3 de 14 à 16h, à Familleureux, aux Caves Fiers
à Bras, Place de l’Eglise. Tél. 064/541.657
LUNDI 21 MARS
SR LIBRAMONT-CHEVIGNY: «Fertilisation optimale : fumier, compost, fumure
équilibrée, oligo-éléments» par Pierre Luxen d’Agra-Ost, à 19h30 à l’Institut StJoseph de Libramont, rue Bonance 11
MERCREDI 24 MARS
SL MERBES BEAUMONT – CHIMAY – CHARLEROI FLEURUS: Permanences formalités administratives pour le 31/3 de 14 à 16h à Pont-à-Celles, Café Jordan,
Place de l’Eglise. ! Le 9/03 est remplacé par le 24/03.Tél. 071/844.869
VENDREDI 8 AVRIL
FWA & FJA: Cours «Préparation à l’examen pour l’obtention de la licence de
transport d’animaux» par Alain de Bruyn, Conseiller au Service d’Etudes de la
FWA, et Céline Lemaire, Coordinatrice FJA, suivi de l’examen officiel. Pour les
membres FJA ou FWA uniquement. A la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité,
Chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux. Pour passer l’examen, préinscription
obligatoire auprès de Céline Lemaire au 081/627.423.
FEDERATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
JEUDI 24 FEVRIER
FJA NATIONALE: Assemblée annuelle de la FJA à l’Espace Senghor de
Gembloux dès 19h. «S’associer en agriculture! Et pourquoi pas vous?» De la production à la commercialisation, il existe des possibilités pour les agriculteurs
de travailler en commun. Sous quelles formes? Avec quels avantages et quelles
difficultés? Coup d’œil sur des exemples concrets.
SAMEDI 26 FEVRIER
FJA NAMUR-SUD: Soirée Année 80’à la Ferme du Grand Manil à SaintGermain. Sono DJ Jos et Manu. (voir encart)
FJA SILLY: «Eiffel Party» DJ Be.C & DJ Gregg. A la Vanerie (salle de sport – tennis), Chaussée de Ghislenghien 124 à 7830 Silly. (voir encart)
FJA NIVELLES-GENAPPE: Soirée «Simpsons» chez M. & Mme Delferrière,
Chaussée de Nivelles à 1461 Haut-Ittre. (voir encart)
MARDI 1 MARS
FJA ARDENNES LIEGEOISES : «Les dégâts de gibiers: législation, démarches
administratives, évaluation des dégâts, indemnisation des agriculteurs» par
Anne-Sophie Janssens, juriste à la FWA et Jérôme Widar de l’ASBL FourragesMieux, à 20h à la Maison des éleveurs de Herve, rue de la Clef 41.
VENDREDI 4 MARS
FJA PROVINCIALE DU BRABANT: Election du Comité provincial à 20h à la maison de l’Agriculture et de la Ruralité, chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux.
VENDREDI 11 MARS
FJA NATIONALE: Election du Bureau National de la FJA à 20h à la maison de
l’Agriculture et de la Ruralité, Chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux.
VENDREDI 18 MARS
FJA PROVINCE DE LIEGE : Conférence «L’IBR concrètement (obtention d’un
statut, plan de vaccination...) et les maladies immergentes» par Marc Lomba,
Directeur de l’ARSIA,au café «Le Parc», rue du centre 16 à Sprimont.
VENDREDI 8 AVRIL
NATIONAL: Cours «Préparation à l’examen pour l’obtention de la licence de
transport d’animaux» par Alain de Bruyn, Conseiller au Service d’Etude de la
FWA, et Céline Lemaire, Coordinatrice FJA, suivi de l’examen officiel. Pour les
membres FJA ou FWA uniquement. A la Maison de l’Agriculture et de la Ruralité,
Chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux. Pour passer l’examen, préinscription
obligatoire auprès de Céline Lemaire au 081/627.423.
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
Voir pages de l’UAW
DIVERS
JEUDI 24 FEVRIER
DINANT: de 13h30 à 16h, formation sur la fertilisation. Présentation d’un outil
d’aide au raisonnement de la fertilisation azotée des prairies et des cultures
La FJA de Silly
Les AGROS du graduat de Ciney
« Eiffel Party »
Soirée
A le plaisir de vous inviter à sa
Samedi 26 février 2011
DJ Be.C & DJ Gregg
A la Vanerie (salle de sport – tennis)
Chaussée de Ghislenghien 124 à 7830 Silly
Le comité décline toute responsabilité en cas de vol et/ou
d’accident
La FJA de Nivelles-Genappe
Ont le plaisir de vous inviter à leur
Vendredi 4 mars 2011
A la Ferme du Grand Manil à Saint-Germain
Soirée animée par la Sono Dot Com
Soirée forfaitaire : 15 euros filles – 18 euros garçons
Le comité se réserve le droit d’entrée et décline toutes
responsabilités en cas de vols, pertes ou accidents
développé par Nitrawal. Inscription (obligatoire) chez Nitrawal, 071/68.55.53.
VENDREDI 25 FEVRIER
MONS-HAUT-PAYS: à 6 h, place de Thulin, déplacement au Sia à Paris
(Porte de Versailles) organisé par le comice de Mons Haut-Pays. Paf: 20 euros.
Inscriptions chez A. Descamps (065/457.200) ou V. Petillon (065/759.441)
SAMEDI 26 FEVRIER
LENS: à 6h, place de Lens, déplacement au Sia à Paris (Porte de Versailles)
organisé par le comice de Lens. Paf: 20 euros. Inscriptions avant le 18/2 au
068/657.788.
CLAVIER: à 13h aux ets. Brichart à Ochain, concours et expertises de taureaux
BBB des AREDB du Condroz, Hannut et Loncin.
LUNDI 28 FEVRIER
NIVELLES: à 19h30, restaurant de Vaillampont, avenue de Vaillampont, 1 assemblée générale du comice de Nivelles-Genappe. Thèmes: l’érosion des terres
agricoles par le Prof. Dimitiri Xanthoulis (Gembloux ABT) et la transmission de
l’entreprise agricole par Maître Etienne Beguin
ETALLE: à 20h, au Cercle St-Blaise, le Comice d’Etalle et de Virton en collaboration avec les services de la FWS, de la DGARNE ainsi que CUESTAS asbl et le
groupe porteur «Parc Naturel de Gaume» organisent une soirée d’information
à l’intention du monde agricole sur la création d’un Parc Naturel de Gaume.
AUBEL:à 20h30 au Café Pasteger, place Nicolaye, 31, assemblée générale du
Service de Remplacement Agricole de la Région herbagère, suivi d’une assiette
aubeloise.
MARDI 1er MARS
STAVELOT: à 9h45, salle de Masta, journée d’étude de l’AREDB de StavelotVielsalm et de la DGARNE. Thème: La Pac après 2013».
NIVELLES: à 19h30, à la Commanderie de Vaillampont à Thines, «Conseil de
printemps en culture de maïs» organisée par le CIPF
NIVELLES: à 18h15, Ferme du Bois d’Arpes, chaussée de Mons, 30, assemblée
générale de la FIWAP. Thèmes: la conservation des pommes de terre en conditions difficiles et la sélection variétale, réalité, enjeux et perspectives + repas
sandwiches (réservation souhaitée par fax: 081/61.23.89 ou mail: info@fiwap.
be)
THULIN: à 20h, salle Roi Baudouin, assemblée générale du service de remplacement agricole de Mons-Quiévrain – Haut-Pays
MERCREDI 2 MARS
CINEY: à 13h, expertise taureaux BBB au marché couvert. Organisée par l’AREDB du Condroz
GOZIN-BEAURAING: séance d’info à la salle des Fêtes. «Maïs 2011» par JF Oost
& M Mary, Ing au CIPF. Info 083/230.753
JEUDI 3 MARS
WARCHIN: à 10h30 au manège de la Frissonnerie, expertise de taureaux et
concours de femelles de la régionale des éleveurs du Tournaisis.
FROIDCHAPELLE: à 13h30, salle des fêtes, assemblée générale de la régionales des éleveurs de Chimay. «Médicaments et guidance vétérinaire par le Dr
Vermaut, UPC du Hainaut
VENDREDI 4 MARS
LIBRAMONT: de 9 à 17h, au CRA-W, rue de Serpont, 100, dans le cadre du
projet Vetabio, séminaire sur la gestion des sols en prairie en agriculture.
Exposé en salle le matin, explications pratiques dans les prairies l’après-midi.
Organisation: CEB, CRA-W et Fourrages Mieux. Renseignements et inscriptions:
CEB, 081/390.699
CINEY: à 16h, au Centre de zootechnie, assemblée générale du Groupement
Wallon des Producteurs de Plants de Pommes de Terre. Thèmes: l’arrachage en
2 phases pour limiter la dispersion des pourritures bactériennes et la maîtrise
des infections virales.
DIMANCHE 6 MARS
LAMAIN: Ferme de la Grande Barre, journée de détente et de promenade
organisée par l’APIC (Association Pour l’Intégrité des Campagnes de Blandain,
Hertain, Lamain et Marquain). Nombreuses activités. Renseignements:
069/22.59.36
LUNDI 7 MARS
GEMBLOUX: de 19h30 à 22h à l’Espace Senghor, «Besoin de main d’œuvre,
saisonnière ou permanente? Comparaison des coûts, déductions fiscales….».
Inscriptions: Agri-Business de CBC, 0800/920.20 ou [email protected]
MERCREDI 9 MARS
MONS: à 13h30, dans les locaux d’Hainaut Développement, Boulevard
Initialis, 22, assemblée générale de la Chambre provinciale d’agriculture du
Hainaut. «La transmission des entreprises et des terres agricoles à 0 %» par
Christine Le Borne, Conseillère au Service d’Etudes de la FWA
Les agences du Crédit Agricole
de Fexhe, Hannut, Rocourt, Verlaine et Waremme
ont le plaisir de vous inviter à la conférence :
99987131/0811jht
FEDERATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
A le plaisir de vous inviter
« Objectif Rentabilité : Quid après 2013 ?
Analyse des Marchés Agricoles. »
A sa
Le Mardi 01 Mars 2011 à la « Ferme de Hepsée »
Rue de Hepsée 9 à 4537 VERLAINE (parcours fleché).
Samedi 26 février 2011
Soirée « Simpsons »
Chez Monsieur et Madame Delferrière
Hangar situé à la sortie Ittre du Ring Ouest
de Bruxelles
A côté des établissements Mestagh
(Chaussée de Nivelles 37 à 1461 Haut-Ittre)
Membres : Filles 12 euros – Garçons 15 euros
Non membres : Filles 15 euros – Garçons 18 euros
Possibilité de se faire membre 2011 10 euros pour 1
an ou 25 euros pour 3 ans
Sono : XS
Le comité se réserve le droit d’entrée et décline
toute responsabilité en cas de vols ou d’accident.
Interdit aux moins de 16 ans
PROGRAMME :
10h00 : Accueil
10h30 : Exposés :
• Mr Michel MATHIEU, Responsable du CGTA : « Evolution des coûts de production et
du revenu en grandes cultures. »
• Mr Alain MASURE , Dir. Service d’études de la FWA : « Les grandes orientations de la
PAC après 2013. »
• Prof. Philippe BURNY , Unité d’Economie et développement rural de Gembloux AgroBio Tech, Université de Liège : « Offre et demande agricole demain : à la recherche de
l’impossible équilibre. »
• Mr Pierre Yves VIEILVOYE & Mr Jacques COLMANT- MIDOL , Cellule Private Banking
du Crédit Agricole : « Fonds de placement Amundi Agricole ».
12 h 30 : Clôture des exposés suivie d’un buffet campagnard,
offert par le Crédit Agricole.
Renseignements (confirmation souhaitée, dans le mesure de vos possibilités):
Ag Fexhe-L-H-C : T : 04/250.23.06
Mail : [email protected]
Ag Hannut :
T : 019/63.03.23
Mail : [email protected]
Ag Rocourt :
T : 04/226.30.30
Mail : [email protected]
Ag Verlaine :
T : 04/259.50.94
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24 FÉVRIER 2011 -
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Les frais de participation s’élèvent à 60 eur/personne
(inscription, brochure et café).
Toutefois, pour les agriculteurs s’inscrivant via la FWA,
l’inscription est gratuite.
Pour bénéficier de ces conditions,
retournez le présent bulletin d’inscription à la FWA,
par courrier (chaussée de Namur 47 à 5030 Gembloux), fax (081/600.446)
ou e-mail ([email protected]), pour le 25 février au plus tard.
0$56
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18 Pleinchamp -
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Réponse au bureau
du journal
Facture
Total :
24 FÉVRIER 2011
4,00 €
2,50 €
€
- Pleinchamp 19
INTERNATIONAL
Encore et toujours la volatilité
des cours agricoles
La présidence française du G20 a fait de la lutte contre la volatilité des prix
des matières premières son cheval de bataille. Parmi ces matières premières,
les denrées agricoles de base, dont les cours continuent à suivre une courbe
ascendante. Un phénomène que l’on aurait tort de négliger car nombre
d’observateurs considèrent par exemple que les présidents Moubarak et Ben
Ali seraient encore en place sans la flambée du cours des céréales qui a rendu
le prix du pain inabordable. L’occasion de rappeler que les thèmes examinés
au G20, pour lointains et rébarbatifs qu’ils paraissent, concernent tous les
citoyens.
Richard Cydzik
L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la FAO, publie chaque mois
un indice mesurant l’évolution des cours des denrées de base agricoles. Ceci à partir d’un panier
constitué d’une cinquantaine de produits, comme
le lait, les viandes, les céréales, le sucre… L’indice de
janvier a atteint le sommet de 230,7 points, soit le
plus haut niveau depuis sa création en 1990, mais
dépassant aussi le «maximum» de juin 2008,
soit 228,1 points - donc de l’époque des fameuses
«émeutes de la faim». A l’exception du riz, épargné depuis le début, il ne semble y avoir guère de
signe que cette tendance va s’infléchir, la demande
restant plus élevée que l’offre et les stocks demeurant maigres. On relève notamment des achats
considérables (céréales, huiles, matières grasses…)
de la part des pays d’Afrique du Nord, en proie à de
graves troubles internes, et qui veulent parer à tout
risque de pénurie.
Prévision de tensions persistantes
Plusieurs experts, notamment le célèbre prévisionniste Philippe Chalmin, (Université Paris
Dauphine) sont d’avis que ces tensions vont se
poursuivre jusqu’aux prochaines récoltes dans l’hémisphère Nord, en juillet donc.
C’est dans ce contexte que, à l’initiative du président français Sarkozy, le G20 a inscrit la volatilité
des matières premières – notamment agricoles –
parmi ses priorités.
Le G20 rassemble des pays qui représentent plus
de 80% du PIB (produit intérieur brut) de la planète.
Il n’a pas officiellement de pouvoir coercitif, mais
il est toutefois évident que, chacun plaidant en faveur d’un minimum de gouvernance économique
mondiale pour éviter le chaos sur le globe, c’est de
toute évidence à partir d’un consensus au G20 que
ce dernier but pourra être atteint. Le G20 est présidé
par la France jusqu’en novembre prochain.
Changement climatique et
spéculation : principales menaces
pour la sécurité alimentaire
Le changement climatique et la spéculation sur les marchés des produits de
base sont les principaux facteurs qui compromettent la sécurité alimentaire,
tant dans l’UE qu’à l’extérieur, soulignent les eurodéputés dans une résolution
adoptée la semaine passée , au mécontentement visible de la Commission
européenne. Ils demandent des mesures urgentes pour lutter contre la
manipulation des prix des denrées alimentaires et assurer le maintien de la
production alimentaire dans l’UE.
La fréquence et l’ampleur accrues des phénomènes climatiques tels que les sécheresses, les inondations, les incendies et les tempêtes, diminuent les
ressources naturelles et les rendements agricoles
dans le monde. La gestion des sols et de l’eau devrait
faire l’objet d’une attention particulière afin de prévenir la perte de terres arables, suggèrent les députés. Ils demandent également à la Commission de
surveiller la mise en œuvre nationale des mesures
d’atténuation du changement climatique.
Lutter contre la spéculation
«Il n’est pas acceptable que «la faim des uns soit
exploitée au profit des autres», soulignent les députés
en critiquant la spéculation abusive qui compromet la
sécurité alimentaire. Cette spéculation touche les denrées alimentaires, les matières premières agricoles et
le marché de l’énergie. La résolution appelle le G20 à
assurer la convergence des réglementations relatives
aux marchés en impliquant également des pays qui
n’en font pas partie, afin qu’ils puissent lutter contre
la manipulation des prix des denrées alimentaires.
En particulier, les députés invitent la Commission
à envisager la possibilité de donner à la nouvelle l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF); davantage de pouvoirs afin d’éviter les abus sur les marchés des produits de base. Les transactions concernant
les denrées alimentaires (produits dérivés) devraient
être limitées aux investisseurs qui sont réellement
liés aux marchés agricoles, estiment les députés. En
outre le Parlement invite les gouvernements natio-
20 Pleinchamp -
24 FÉVRIER 2011
Le G20 cible les problèmes
Les Ministres des Finances du G20 se sont réunis
à Paris vendredi et samedi derniers. Les thèmes y
abordés peuvent apparaître peu «appétissants»,
ils n’en sont pas moins essentiels. Cinq priorités
ont été identifiées pour leurs travaux: à côté de la
volatilité des matières premières, la lutte contre les
grands déséquilibres macro-économiques (déficits
publics, excédents commerciaux «structurels»…),
la réforme du système monétaire international, la
régulation financière (alors que les transactions
spéculatives reprennent de plus belle…).
Mais en introduisant les travaux (la veille de
l’ouverture du Salon agricole de Paris), le Président
français a réinsisté sur la nécessité de lutter contre
la volatilité, spécialement des cours agricoles. «On
ne conteste pas le marché, mais un marché qui n’a
pas de règle n’est pas un marché. En matière agricole, la volatilité risque de menacer la croissance et
de provoquer de nouvelles émeutes de la faim. Il est
important dès lors de réguler les marchés physiques
(et des dérivés financiers en rapport), d’ériger la
transparence sur les marchés physiques, de renforcer les outils de sécurité (stocks…).»
Cela étant dit, rien ne garantit que le G20 aboutisse à un accord, sinon a minima. En matière agricole, un pays comme le Brésil étant opposé à toute
forme de régulation. Pareil pour la Chine en ce qui
concerne les ajustements monétaires, etc.
L’enceinte du G20 aura en tout état de cause
permis au moins d’identifier clairement les problèmes, de souligner leur gravité, ainsi que les désastres auxquels ils peuvent mener en l’absence
de mesures adéquates. La crise de 2008 pourrait
apparaître anecdotique par rapport à celle qui se
préparerait alors.
Une résolution déterminée du PE
Parallèlement, les débats préparatoires à la réforme de la Pac se multiplient et gagnent en intensité. Le Congrès de la FWA du 16 février à Gembloux fut
l’occasion de l’évoquer. De même pour la session plénière du Parlement européen qui se tenait la semaine
dernière à Strasbourg. Celle-ci a permis de réaffirmer
combien une Pac 2014-2020 stable et forte avec des
filets de sécurité consistants est indispensable, voire
essentielle, ces temps où la volatilité devient hélas la
règle. Le Ministre français de l’agriculture y a déclaré
que nous ne voulons pas que le budget de la Pac post2013 perde un seul eurocent. A l’initiative de tous les
groupes politiques, le Parlement européen a voté une
résolution proclamant une solution globale au problème de la sécurité alimentaire. Au grand dam de
la Commission qui considère que la spéculation ne
constitue pas un facteur majeur d’instabilité, les parlementaires ont fortement soutenu que le changement climatique et les bouleversements qu’il induit
pour les productions agricoles, ainsi que la spéculation qui amplifie ces derniers, constituent les principaux facteurs qui compromettent la sécurité alimentaire, tant dans l’Union européenne qu’ailleurs dans
le monde. Il est décidément toujours réconfortant de
constater que certaines voix lucides et raisonnables
parviennent à se faire entendre dans un environnement où l’inertie ambiante semble de plus en plus
acceptée avec résignation et fatalisme…
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naux, conformément aux recommandations de la
FAO, à ne pas adopter de mesures de restriction des
exportations, étant donné «qu’elles provoquent une
plus grande incertitude sur les marchés et qu’elles perturbent les marchés mondiaux, et qu’elles ont donc le
potentiel de continuer à faire augmenter les prix à
l’échelle mondiale».
Aider les agriculteurs de l’UE …
Pour garantir la sécurité alimentaire dans l’UE,
une politique agricole commune forte est nécessaire,
stipule le texte approuvé. La baisse de revenus des
agriculteurs, en raison de la hausse des coûts de production -induite par des normes plus élevées de santé,
d’environnement et de bien-être des animaux - doit
être traitée d’urgence afin de s’assurer qu’il restera
des agriculteurs à l’avenir dans l’UE, soulignent les
députés. Les outils d’intervention du marché, tels que
les stocks d’intervention et stratégiques, doivent faire
partie de la politique commune, ajoutent-ils.
…et ceux des pays en développement
L’agriculture étant un secteur économique clé dans
les pays en développement, les députés demandent
d’augmenter le montant de l’aide financière vers ce
secteur en vue de soutenir l’introduction de pratiques
agricoles plus efficaces et plus durables. En outre, la
propriété foncière devrait être encouragée en tant
qu’outil permettant de réduire la pauvreté et de garantir la sécurité alimentaire, ajoutent-ils.
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