Un Protocole Standard pour la Collecte de Données

Transcription

Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Un Protocole Standard
pour la Collecte de
Données Ethnobotaniques
et les Variables SocioEconomiques sur les Palmiers
à Travers les Tropiques
R. Cámara-Leret, N. Paniagua-Zambrana, and M.J. Macía
(French translation by T. Randrianarivony and H. Rajaonera)
Research
Traduite de la version anglaise:
Cámara-Leret, R., N. Paniagua-Zambrana & M.J. Macía. 2012.
A standard protocol for gathering palm ethnobotanical data
and socioeconomic variables across the tropics. Pp. 41–72 in
Medicinal Plants and the Legacy of Richard E. Schultes. Edited
by B. Ponman & R.W. Bussmann. William L. Brown Center,
Missouri Botanical Garden, St. Louis, Misssouri, U.S.A.
Resume
Ce document décrit le protocole pour la collecte
d’informations sur l’ethnobotanique des palmiers et les aspects socio-économiques variables dans les communautés rurales intertropiques. Les étapes à suivre lors de la
conduite des travaux de terrain sur une étude ethnobotanique quantitative sont présentées chronologiquement
comme suit: (1) la préparation de la sélection sur l’étude
des communautés, (2) des matériaux et des permis, (3)
les travaux de planification à l’échelle communautaire, (4)
recensement de la communauté, (5) sélection des informateurs, (6) types d’entrevue pour recueillir des données
ethnobotaniques et les variables socio-économiques, et
(7) en retour, information pour les communautés. Bien
que ce protocole ait été développé et testé dans le nordouest d’Amérique du Sud, il peut être utilisé pour comparer les modes d’utilisation de palmier dans n’importe quels
pays, écorégion, habitat, homme et usages des catégories collectives un peu partout sous les tropiques.
Abstract
This paper describes a protocol for collecting information on palm ethnobotany and related socioeconomic variables in rural communities across the trop-
ics. The steps to follow when conducting quantitative
ethnobotanical fieldwork are presented chronologically: (1) selection of study communities, (2) preparation of materials and permits, (3) planning work at
the community, (4) community census, (5) selection
of informants, (6) types of interviews for gathering
Correspondence
Translators:
Tabita Randrianarivony and H. Rajaonera Missouri Botanical
Garden, Africa and Madagascar, P.O. Box 299, St. Louis,
Missouri 63166-0299, U.S.A.
[email protected]
Original authors:
Rodrigo Cámara-Leret, Manuel J. Macía, Departamento de
Biología, Área de Botánica, Universidad Autónoma de
Madrid, Calle Darwin 2, ES– 28049 Madrid, SPAIN.
[email protected]
Narel Paniagua-Zambrana, Herbario Nacional de Bolivia,
Universidad Mayor de San Andrés, Campus Universitario, Cota Cota Calle 27, Casilla 10077-Correo Central,
La Paz, BOLIVIA.
Ethnobotany Research & Applications 14:081-110 (2015)
Published: 21 January 2015
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
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Ethnobotany Research & Applications
ethnobotanical data and socioeconomic variables,
and (7) returning information to the communities.
Although this protocol was developed and tested in
northwestern South America, it can be used for comparing palm use patterns in any country, ecoregion,
habitat, human group, and use categories across the
tropics.
Introduction
Pendant les dernières décennies, des ethnobotanistes
ont élargi des méthodes et les objectifs de la discipline
aboutissant à une modification allant de l’ethnobotanique
purement descriptive à plus d’approches quantitatives
(Carneiro 1978, Collins et al. 2006, Galeano 2000, Johns
et al. 1990, Macía et al. 2001, Phillips & Gentry 1993, Phillips et al. 1994, Prance et al. 1987, Reyes-García et al.
2007, Trotter & Logan 1986, Vandebroek 2010). Dans le
cadre du projet PALMS (www.fp7-palms.org), nous avons
conçu et testé (supérieur à 2000 entrevues) pendant près
de deux ans de travaux de terrain dans le nord-ouest de
l’Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou et Bolivie)
le protocole que nous présentons dans le présent document pour la collecte de données ethnobotaniques de
palmiers et de variables socio-économiques.
Bien que de nombreux articles et livres traitant de la méthodologie existent (e.g., Alexiades 1996, Höft et al. 1999,
Martin 1995, Reyes-García et al. 2007), nous avons choisi de diffuser ce protocole pour son intérêt précis sur un
groupe spécifique de plantes: Arecaceae. À notre connaissance, il s’agit d’une première initiative régionale dans
l’ethnobotanique quantitative des palmiers (couvrant plusieurs pays, écorégions et des groupes humains). Par conséquent, nous proposons d’extrapoler cette même méthodologie à d’autres domaines pour permettre des comparaisons globales des modes d’utilisation des palmiers.
Les palmiers constituent un groupe de plantes idéal pour
l’étude ethnobotanique car ils sont facilement reconnaissables par les gens dans le monde entier. Il y a beaucoup des espèces utiles, et elles sont écologiquement très
importantes (Balslev et al. 2011, de la Torre et al. 2009,
Henderson et al. 1995, Macía 2004). Les études ethnobotaniques quantitatives sur les palmiers sont rares et ont
surtout mis l’accent sur des sujets tels que les relations
entre l’utilisation des palmiers, la diversité de palmiers et
l’abondance (et Byg et al. 2006, de la Torre et al. 2009),
les facteurs socioéconomiques (Byg & Balslev 2001a,
2001b, Paniagua-Zambrana et al. 2007), les caractéristiques écologiques et morphologiques des palmiers (Byg
et al. 2006, de la Torre et al. 2009), la culture et la gestion du palmier (Byg & Balslev 2006) et les catégories et
sous-catégories d’utilisation, les écorégions, les pays et
les groupes ethniques dans le nord-ouest d’Amérique du
Sud (Macía et al. 2011).
La compilation des informations sur l’utilisation des systèmes de gestion de bases de données a produit des ouvrages de référence importants (Balick & Beck 1990) et
des révisions quantitatives (Macía et al. 2011), fournissant
une base solide pour mettre en exergue les besoins de recherche dans l’avenir.
Les travaux de terrain pour l’étude ethnobotanique des
palmiers ont été facilités par l’existence des guides de terrain (Dransfield et al. 2006, Galeano & Bernal 2010, Henderson et al. 1995), et au cours des entretiens, l’utilisation
de photographies a été recommandée (Nguyen 2003,
Thomas et al. 2007), malgré les contraintes qui existent
sur les limitations des taxa. Depuis que le premier guide
de terrain des palmiers tropicaux a été publié (Knapp et
al. 2002, Wallace 1853), il y a eu beaucoup de grands
progrès sur la taxonomie du palmier. Dans le Néotropicale, la taxonomie des palmiers est suffisamment bien
comprise (Galeano & Bernal 2010, Henderson 1995,
Henderson 2011, Henderson et al. 1995, Lorenzi 2010,
Pintaud et al. 2008), bien que de nouvelles espèces sont
encore décrites (Henderson 2005, 2011, Lorenzi et al.
2010). Pour certaines régions d’Afrique, l’étude de la flore
des palmiers a été bien menée (Dransfield 1986, Sunderland 2007, Tuley 1995). Les palmiers de Madagascar ont
été récemment sujets d’une monographie (Dransfield et
al. 2006), mais de nouvelles espèces de palmiers sont
encore découvertes (Dransfield et al. 2008b, Rakotoarinivo 2008, Rakotoarinivo et al. 2007). Les études taxonomiques sont encore en retard en Asie, ce qui est probablement dû à la diversité élevée des espèces. L’Asie du
Sud est apparemment mieux comprise, avec un guide
récemment publié de ses espèces (Henderson 2009). La
flore des palmiers Malaisiennes est la plus riche dans le
monde avec 992 espèces estimées à 50 genres (Dransfield et al. 2008a), pourtant il n’y a pas de traitement à
jour et moderne de la taxonomie. C’est souvent le cas au
niveau des pays. L’Indonésie, e.g., possède 477 espèces
de palmiers connues (Johnson 1991), mais une analyse
détaillée sur la flore n’existe que pour le rotin de Bornéo
(Dransfield & Patel 2005). De même, au niveau des îles,
seulement un générique de Guide de terrain sur les palmiers de la Nouvelle-Guinée a été publié (Baker & Dransfield 2006). Considérant la diversité spécifique sans égale
des espèces asiatiques et sa riche diversité ethnique par
rapport à celles de la Région néotropicale (l’île de Nouvelle Guinée, à elle seule, héberge plus de différents
groupes ethniques), les études ethnobotaniques des
palmiers sont nécessaires pour la plupart des pays et des
régions. Comme la suggestion de nombreux ethnobotanistes, les études comparatives et leur reproduction dans
différentes parties du monde peuvent garantir à identifier les similitudes et les différences d’utilisation des ressources végétales et pour le développement d’une théorie bien formulée pour l’étude ethnobotanique (Albuquerque & Hanazaki 2009). Dans le nord-ouest de l’Amérique
du Sud, les priorités des recherches ethnobotaniques
des palmiers ont été mises en évidence par Macía et al.
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Cámara-Leret et al. - Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
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(2011). En Asie, l’étude ethnobotanique comparative des
palmiers est pratiquement inexistante (mais voir Johnson
1991, 2011), et aucune revue bibliographique complète
n’existe aussi dans le style néo-tropical de palmiers outre
que les rotins utilisés ailleurs (Dransfield & Manokaran
1993, Wulijarni-Soitjipto & Danimihardja 1995). Pour les
raisons énumérées ci-dessus, nous présentons un protocole avec l’objectif de contribuer à une approche plus
profonde et unique de recherche ethnobotanique sur les
modes d’utilisation des palmiers dans les tropiques. A titre
d’exemple, sur la base de notre travail dans le nord-ouest
d’Amérique du Sud (Paniagua-Zambrana et al. 2010),
parmi les buts et des questions de recherche qui peuvent
être abordés sont les suivants:
la communauté, (5) la sélection d’informant, (6) les types
d’entretiens et collectes de données ethnobotaniques et
(7) le retour des informations aux communautés.
1) Décrire, en comparant, la diversité des palmiers utiles
et leurs modes d’utilisation dans les forêts tropicales humides à différentes échelles:
• Pays: e.g., Colombie, l’Équateur, le Pérou et la Bolivie
• Écorégions: e.g., l’Amazonie, les Andes et les côtes
pacifiques humides (Chocó)
• Habitats: e.g., Amazones terre ferme et en forêts non
datées, la forêt montagnarde humide, et les forêts
des Chocó
• Les groupes humains: e.g., les autochtones, afroaméricaines, métis et des colons (coloscopie)
• Utiliser des catégories et sous-catégories
La population des Palmiers varient d’une écorégion à
une autre (Bjorholm et al. 2005) et d’un type de forêt à
un autre (Kristiansen et al. 2011). Dans le nord-ouest de
l’Amérique du Sud, pour comprendre comment la connaissance ethnobotanique et l’utilisation de palmiers sont
liées aux traits écologiques des palmiers (composition floristique, abondance individu , la morphologie des espèces,
et la phylogénie) et à des facteurs socio-économiques (informant, âge, sexe, statut, appartenance ethnique), les
communautés se trouvant à proximité de trois écorégions
cibles ont été retenues: (1) Amazonie terre ferme, plaine
inondée et les forêts marécageuses, (2) forêts humides
de montagne des Andes et (3) forêts des Chocó. Dans
chaque écorégion, au moins une localité a été sélectionnée où deux différents groupes ethniques partagent la
même flore des palmiers.
2) Analyser les facteurs déterminants de la distribution et
la transmission des connaissances pour les utilisations
des palmiers dans une perspective écologique, socioéconomique, culturelle et historique.
3) Étudier la relation entre les modèles de consommation
de palmiers et leurs morphologies, écologies, et les caractéristiques phylogénétiques.
4) Déterminer si les caractéristiques de palmiers utilisés
sont liées à leur diversité et à leur abondance dans les
forêts proches de village, à l’aide des inventaires quantitatifs.
5) Évaluer l’influence de l’accessibilité aux zones centres
urbaines et les débouchés corrolaires à l’utilisation des
palmiers.
6) Évaluer le degré de gestion, de culture et la commercialisation de palmiers et les produits des palmiers.
Protocole
Les étapes à suivre, lors de la conduite de travaux de
terrain pour une étude ethnobotanique quantitative, sont
présentées chronologiquement comme suit et comprennent: (1) la sélection des communautés pour l’étude, (2)
la préparation des matériaux et du permis, (3) la planification au niveau des communautés, (4) le recensement de
1. Sélection des communautés
Compte tenu de la compilation de la connaissance ethnobotanique des palmiers dans les différentes éco-régions,
les types de forêts et de différents groupes ethniques à
des divers degrés d’accessibilité, nous proposons une
taille d’échantillon et de protocole en tenant compte de
tous ces critères, à l’échelle locale et générale:
A - Écorégions et types de forêt
Pour comparer les données ethnobotaniques avec des
paramètres écologiques, les données d’un transect pour
les palmiers ont été recueillies dans tous les domaines
cibles. Une description détaillée de protocole sur la façon
de mener des transects de palmier se trouve dans Balslev
et al. (2010).
B - Origine ethnique
Interculturelles ou intercommunautaires, les comparaisons ethnobotaniques sont souhaitables, mais encore
rares (Benz et al. 2000) et celles axées sur les palmiers
sont pratiquement inexistantes (e.g., de la Torre et al.
2009). A titre d’exemple, dans le nord-ouest de l’Amérique
du Sud, on ne peut compter que seulement 49% de
l’Amazonien, et 29% des Andéens, groupes autochtones,
des informations ethnobotaniques des palmiers et même
ces informations sont préliminaires pour de nombreuses
ethnies (Macía et al. 2011). Pour comparer les utilisations
des palmiers entre les différents groupes dans chaque
localité étudiée, on avait pour but de travailler avec les
communautés où un groupe est dominant. Dans notre exemple du nord-ouest de l’Amérique du Sud, les groupes
ethniques suivants ont été étudiés: (1) indigène, (2) AfroAméricain, (3) métis, (4) décanteur (colonoscopie) et (5)
mixte (cœxistences de groupes ethniques).
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C - Accessibilité
Des études antérieures ont montré qu’il y a moins d’accès
aux marchés et aux grandes villes, liés à une très faible intégration des marchés, à l’insuffisance des services gouvernementaux et des infrastructures (écoles, santé, associés électricité, téléphone) tout ceci associé à une plus
grande préservation des connaissances ethnobotaniques
locales (Benz et al. 2000, Byg & Balslev 2001a, 2004, Byg
et al. 2007, Crepaldi & Peixoto 2010, de la Torre et al.
2012). Pour comparer la corrélation entre l’accessibilité
et les connaissances ethnobotaniques à travers les quatre pays du nord-ouest de l’Amérique du Sud et pour tester les conclusions qui ont été émises précédemment,
nous avons choisi plusieurs communautés ethniques,
où chaque groupe a été dominant sur la base de la différentielle de la proximité des villes ou sur les marchés.
L’accessibilité a été considérée comme la combinaison de
(1) la distance entre les communautés dans les grandes
villes et les villes (en kilomètres) et (2) le type de transport
(voir Annexe 1).
D - Taille de l’échantillon
Pour comparer les connaissances écologiques locales
entre les genres et les groupes d’âge tels que suggérés
par les chercheurs précédents (Begossi 1996, Begossi
et al. 2002, Caniago & Siebert 1998, Reyes-García et al.
2007), nous avons interviewé (dans la plupart des localités dans la mesure du possible) au moins 87 informants
issus des cinq catégories d’âge par localité (voir le Tableau 1 pour la distribution tranche d’âge et les genres).
Pour atteindre le nombre d’informateurs prévu, nous
avons eu l’occasion de travailler dans une seule communauté, mais dans d’autres cas, nous avons dû visiter autant de communautés que nécessaire (toutes du même
groupe ethnique) pour répondre à cette figure. Dans notre
recherche, une grande taille d’échantillon a été choisie
car l’efficacité de la taille de l’échantillon est une condition préalable pour déterminer les facteurs qui expliquent
l’utilisation et la connaissance des plantes au niveau régional et pour une inclinaison plus significative pour les
tests statistiques (Albuquerque & Hanazaki 2009).
2. Préparation du matériel de travail
et des permis avant le terrain
Avant de procéder à la recherche ethnobotanique, l’étape
primordiale est d’obtenir tous les permis de recherche et
les autorisations pertinentes des institutions officielles et
des communautés où l’étude doit avoir lieu, et d’établir la
reconnaissance et le consentement préalables des autorités et communautés concernées.
Pour faciliter le travail de terrain, les matériels suivants
doivent être préparés avant le départ:
•
•
•
•
•
Des copies de la description du projet, de la recherche et des permis de collecte et les permis de correspondance avec des entités et les organisations
communautaires / leaders communautaires
Liste des noms et des coordonnées des dirigeants
communautaires et d’autres personnes importantes
de la zone d’étude choisie
Liste des espèces de palmiers à trouver dans la zone
avec leurs noms vernaculaires en langages différents
Questionnaires imprimés comme lignes directrices
pour la collecte des données ethnobotaniques et socio-économiques (Annexes 1–7)
Un guide de terrain avec les photographies en couleur des palmes est fortement recommandé. Voir Annexe 8 pour la liste des plus importants palmiers tropicaux dans les guides de terrain
3. Planification du travail dans les communautés
A - Arrivée dans la communauté
Une fois dans la communauté, les chercheurs doivent
contacter, premièrement, le(s) responsable(s) local (aux)
pour expliquer la portée de la recherche et les activités
prévues lors de la visite des chercheurs, afin de définir un
temps pour organiser une réunion avec tous les membres
de la communauté, une condition préalable à l’obtention
des consentements des informants. Cette réunion doit
être menée à une heure appropriée pour s’assurer que
tous les membres de la communauté soient présents.
L’instauration de la confiance mutuelle entre les chercheurs et les membres de la communauté est un processus
qui demande du temps. Avant de débuter les entretiens
ethnobotaniques, il est important de reconnaître et de
se familiariser avec les activités quotidiennes et avec les
gens qui vivent dans la communauté. Pour cette raison,
cette période est consacrée à des activités complémentaires telles que la collecte des informations générales sur
les contextes socio-économique et historique de la communauté avec le(s) dirigeant(s) local (aux), et les réunions
Tableau 1. Répartition par localité du nombre d’informateurs en ce qui concerne les catégories de genre et de l’âge.
Age
Genre
18–30 ans
31–40 ans
41–50 ans
51–60 ans
> 60 ans
Homme
8
9
9
9
9
Femme
8
9
9
9
9
TOTAL
16
18
18
18
18
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Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
supplémentaires (si elles sont demandées) après avoir
obtenu le consentement des premiers concernés où le
travail de recherche est planifié.
Le développement de ces activités d’une manière adéquate permettra une plus grande possibilité dans la phase
de travail suivante et l’une des plus importantes, les entretiens ethnobotaniques et la collecte de spécimens de
palmiers.
B - Entretien avec le(s) chef(s) local (aux)
Cet entretien peut être fait (au moins en partie) le jour de
l’arrivée dans la communauté. En cas de contraintes de
temps, il est important de programmer cette activité comme une priorité, car il doit être fait avant toutes les autres
tâches.
Activités au cours de l’interview: (1) Collecte des informations socio-économiques et historiques de la communauté (questionnaire en Annexe 1); (2) Avoir un aperçu sur la
vie quotidienne des membres de la communauté afin de
planifier une interview plus efficace; (3) Elaboration d’une
carte synthétique de la communauté, avec une localisation approximative des maisons (à utiliser comme support
de recensement pour un exemple voir les Annexes 1 et
2); (4) Dessiner une carte de végétation simple montrant
les différents types de forêts (pour planifier les travaux de
terrain avec les informateurs experts); (5) Les noms des
membres qui possèdent de très bonnes connaissances
sur les utilisations de palmiers, (à considérer et proposer
comme informateurs experts possibles lors de la réunions
communautaires).
C - Rencontre et présentation de la recherche à la communauté
Lors de la réunion, les chercheurs doivent encore expliquer les objectifs, la méthodologie et les résultats de la
recherche à tous les membres de la communauté d’une
façon simple. En outre, les détails de toutes les activités
qui seront développées dans le communauté doivent être
fournis, notamment: (1) les entretiens avec les dirigeants
communautaires; (2) recensement; (3) la sélection des informateurs, en général et les experts; (4) travaux de terrain avec un informateur expert; (5) la collecte de matériels botaniques; (6) entrevues au sein de la communauté
et emploi du temps de visites dans les différentes maisons; (7) les questions économiques; (8) résultats de la
recherche pour la communauté et les collaborateurs.
Après la réunion, le consentement préalable des personnes informées sur les activités devrait être établi et
signé, concernant le partage équitable des bénéfices résultant de la recherche, à l’instar de la Convention de la
Diversité Biologique, articles 8j et 15 (www.cbd.int) et son
futur protocole sur l’accès aux ressources génétiques et
le partage des bénéfices. En outre, la législation nationale
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sur l’accès au matériel génétique, les connaissances traditionnelles et le partage des bénéfices doit être remplie.
Si la communauté ne souhaite pas participer à la recherche, sa décision doit être respectée.
4. Recensement de la communauté
Il est recommandé d’élaborer un plan de. recensement
de la communauté et d’une carte de ladite communauté avec l’aide d’un leader communautaire ou d’ autre(s)
membre(s) (y compris les enfants) qui peuvent faciliter les
conversations et aider à obtenir des noms corrects des
membres qui habitent chaque maison, même si ceux-ci
sont absents. Cette activité constitue une première opportunité pour faire connaissance avec les populations
locales, pour les deux parties de nouer des amitiés (et
gagner plus de confiance mutuelle) pour le chercheur, de
gagner l’information importante nécessaire pour sélectionner les personnes à interroger. Toutes les maisons
sont à visiter et les informations recueillies au moyen du
questionnaire (fourni dans l’Annexe 2).
Dans le cas de travail dans les villes ou dans les grandes
agglomérations avec de nombreux habitants et de maisons, le recensement de la communauté peut être trop
complexe et prend du temps pour le compléter, de ce fait,
il faut donc s’y préparer.
5. Sélection des informateurs
Pour une documentation ethnobotanique complète des
palmiers dans les collectivités, notre stratégie d’interview
se repose sur deux types d’informant: (1) Sept informateurs experts, choisis essentiellement par les membres de
la communauté pour leur plus grande connaissance de la
forêt autour la communauté, les espèces de palmier, leur
utilisation, le traitement les récoltes et la gestion; (2) Quatre-vingt informateurs généraux, choisis par le chercheurs
afin d’obtenir des renseignements sur la façon d’utiliser
les connaissances sur les palmiers sont variés au sein
des membres de la communauté. Ce type d’approche utilisant différents types d’informateurs a été recommandé
précédemment (Davis & Wagner 2003, Ruelle & Kassam
2011, Vandebroek 2010).
A - Informateurs experts
Reconnaissant la nécessité d’employer une approche
méthodologique systématique pour l’identification des informateurs experts (Davis & Wagner 2003), ceux-ci sont
choisis en fonction des informations fournies par la communauté, Chef(s) de la communauté, rencontres et entretiens avec des membres de la communauté (Crepaldi
& Peixoto 2010). Les informateurs experts ont généralement plus de 35 ans, parce qu’ils sont plus expérimentés,
et la participation des femmes est encouragée.
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Travailler avec l’informateur expert consiste à entreprendre de trois tâches fondamentales: (1) la visite de différents types de forêts avoisinant les communautés pour
la recherche de toutes les espèces de palmiers présentes, dans le site d’étude; (2) la collecte des spécimens
de palmiers et; (3) l’interview de(s) l’informateur(s) expert
(s) (voir le questionnaire à l’Annexe 4). Le temps suggéré
pour travailler avec chaque informateur expert est dune
demi-journée à une journée en fonction de la diversité de
palmiers dans la localité et de la connaissance ethnobotanique de l’informateur expert.
Sept experts accompagnent les chercheurs pendant
des jours pour documenter autant de noms vernaculaires que possible pendant le travail sur terrain. L’utilisation
des noms vernaculaires est la base pour l’interview de la
majorité des informateurs. Des efforts doivent être faits
au cours de la randonnée dans la forêt avec l’expert (s)
pour s’assurer que ces noms correspondent bien avec
les espèces de palmiers existantes. Les noms vernaculaires peuvent être enregistrés à l’aide d’un enregistreur
et transcrit, plus tard, par les enseignants bilingues pour
le retour à la communauté. Il est recommandé de consacrer du temps suffisant pour recueillir des doublons de
spécimens botaniques afin d’en distribuer aux herbiers
nationaux et internationaux et aux spécialistes des palmiers. Les détails sur la préparation spécimens de palmiers sont disponibles dans Dransfield (1986) et Balslev et
al. (2010). Pendant la randonnée dans la forêt, toutes les
données à partir du questionnaire (Annexe 4) devront être
complétées pour toutes les espèces trouvées, mais aussi pour celles que l’informateur affirme se trouvant dans
d’autres régions.
B - Informateurs
Pour leur sélection, les informations recueillies lors du recensement de la population dans la communauté avant
l’entrevue sont utilisées. Il est également très recommandé de travailler avec un guide local qui faciliterait
l’identification et l’interview les informants dans la communauté. Selon la taille de la collectivité, une personne de
chaque famille est sélectionnée, en essayant d’interroger
au moins 80% des familles qui vivent dans une communauté. Si le nombre minimum d’entretiens requis n’est pas
rempli dans une collectivité, la fourchette de distribution
des informateurs par genre et par âge serait issue de plusieurs collectivités, en fonction de la taille de la population.
Pour évaluer les différences entre la connaissance des
genres sur l’utilisation des palmiers, une proportion de
50% de femmes et 50% hommes dans une localisation
donnée (ou communauté) a été ciblée. Cependant, il est
important de noter que dans certaines localités, ces proportions sont difficiles à obtenir (e.g., les informateurs experts sont souvent des hommes, insuffisance de nombre
de femme de plus de 61 ans dans une localité, etc.). La
relation entre l’âge de l’informateur et la connaissance
sur l’utilisation de palmiers a été étudiée pour analyser
la transmission de connaissances ethnobotaniques de
palmier entre les générations, cette dernière regroupant
cinq catégories (Tableau 1). Des efforts sont déployés
pour atteindre un même regroupement des informateurs
selon les catégories d’âge.
6. Types d’entretiens et collectes des
données ethnobotaniques
Les aspects généraux suivants devraient être considérés
lors des entretiens:
• La personne interrogée doit être informée que
l’enquête sera écrite ou enregistrée, et que
l’information recueillie est privée et juste pour des fins
scientifiques.
• Pour comparer les connaissances individuelles des
informateurs, nous vous suggérons de travailler dans
le calme où les entretiens doivent être réalisés avec
une seule personne à la fois, en évitant la présence
d’autres personnes autour. Pourtant, ce cas idéal
n’est pas toujours atteint et nous reconnaissons la
difficulté de travailler avec un seul informateur, en
particulier avec les groupes ethniques où il est culturellement interdit aux femmes de discuter avec des
étrangers. Ainsi, parfois, il pourrait être plus réaliste
d’interroger un couple, et à travers des questions
comparatives afin d’évaluer les différences de connaissance entre les informateurs.
• Les entretiens doivent se faire dans un endroit où
l’informateur se sent à l’aise, généralement chez lui,
dans sa maison.
• Il est important de ne pas précipiter les réponses au
cours les interviews, même si le temps est limité,
mais également de diriger l’entretien et d’éviter différents sujets autres que l’ethnobotanique des palmiers.
• La sensibilité et le respect sont toujours importants,
d’autant plus quand les informateurs sont timides ou
se sentent mal à l’aise avec certaines questions ou
bien ils n’ont pas de réponses aux questions.
• Dans le cas où les intervieweurs ont besoin d’un traducteur, celui-ci doit être compétent et maîtrise bien
les deux langues.
Pour recueillir les informations ethnobotaniques et les
variables socio-économiques des informateurs, deux
types d’entretiens sont utilisés (Alexiades 1996, Cunningham 2001, Martin 1995):
A - Des entretiens structurés
Des entrevues structurées sont basées sur un nombre
fixe de questions standardisées à poser, à tous les informateurs. Cette méthodologie permet un plus grand contrôle des réponses reçues. Ces interviews sont réalisées
avec: (1) le chef communauté pour obtenir des informa-
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
Cámara-Leret et al. - Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
tions socio-économiques et historiques de la communauté (Annexe 2) et (2) avec tous les informateurs (experts et communs) pour la collecte d’information socioéconomique personnelle (Annexe 3).
B - Entretiens semi-structurés
Les entretiens semi-structurés sont composés d’une liste
des questionnaires ouverts, afin d’obtenir une plus grande
variété de réponses par rapport au cas précédent. Ces
interviews ont en plus un grand degré de flexibilité, certaines questions nouvelles peuvent surgir à partir des
réponses des informateurs. A la fin des entrevues, toutes
les questions posées doivent avoir des réponses. Ces
entretiens peuvent être utilisés avec les informateurs experts et communs.
Pour obtenir des informations auprès des experts et des
informateurs communs sur les utilisations et les produits
des espèces végétales ciblées, les usages selon chaque
partie des plantes sont regroupés en 10 différentes catégories et sous-catégories ethnobotaniques (Annexe 5).
Une utilisation de palmiers est définie dans Macía et al.
(2011): l’utilisation associée à une catégorie d’utilisation et
une sous-utilisation d’une partie spécifiquement des plantes (Annexe 6).
Ces types d’entretiens sont développés dans différentes
phases:
1. Le travail de terrain
Avec chacun des informateurs experts, toutes les
espèces de palmiers dans les types de végétations
entourant différentes communautés sont visitées au
cours des randonnées dans la forêt, et il est hautement recommandé de collecter les différentes espèces rencontrées (voir l’article 5A.).
2. Travailler chez les informateurs experts
Une deuxième entrevue dirigée est menée pour poser des questions sur l’existence et l’utilisation des
espèces de palmiers qui poussent dans tous les domaines-cibles. Pour notre test dans les forêts tropicales humides de la Colombie, l’Équateur, du Pérou,
et de la Bolivia (Annexe 7); cette liste des espèces
est basée sur une révision bibliographique des utilisations et de la distribution des palmiers (Macía et
al. 2011). Beaucoup d’espèces communes auront
déjà été trouvées pendant les travaux de terrain avec
les informateurs experts, et les questions devraient
se concentrer seulement sur les espèces restantes. Deux niveaux de priorité sont proposés pour
l’enregistrement de l’information, basés sur la probabilité de trouver des espèces sur le terrain: (1) Haute
priorité: espèces abondantes et remarquables, fac-
87
iles à reconnaître dans la forêt et qui ont une vaste
gamme d’utilisations ou un certain usage exceptionnel; (2) Priorité moyenne: espèces qui peuvent être
localement abondantes, mais sont moins fréquentes dans les forêts et ont une plus petite gamme
d’utilisations. En définissant les niveaux de priorités, il
est possible d’évaluer les relations entre la disponibilité locale et la perception locale de l’importance de
la ressource, en contraste avec les résultats en plus
larges échelles des précédentes études ethnobotaniques (Byg et al. 2006, de la Torre et al. 2009, Galeano 2000, Macía et al. 2001, Phillips & Gentry 1993).
3. Révision
Une fois que les entretiens sur terrain sont conclus
avec tous les informateurs experts, certains d’entre
eux peuvent être interrogés à nouveau afin d’obtenir
les informations ethnobotaniques sur les espèces de
palmiers non rencontrées pendant le travail sur le terrain. L’objectif global est de partager avec tous les
informateurs experts les informations sur toutes les
espèces de palmiers qui existent dans la région.
4. Travailler chez les informateurs communs
Lorsque tous les experts ont été interrogés, les informateurs communs, on rend visite dans les ménages
respectifs des ceux-ci en posant des questions sur les
palmiers utiles en faisant référence la liste obtenue
avec les experts. Cette liste peut être complétée avec
des photographies soumises aux personnes interrogées (Foster et al. 2004, Galeano & Bernal 2010) ou
des parties végétatives de l’espèce (feuilles, fruits,
graines) si elles sont disponibles. Les informateurs
communs seront interviewés sur toutes les espèces
de palmiers qui poussent près du village, bien que le
questionnaire soit simplifié en respectant celui soumis aux experts. Si l’un des informateurs communs
montre une profonde connaissance, on peut alors le
considérer comme un expert informateur et on peut
l’interroger davantage pour plus de détails a l’aide du
questionnaire des experts. En outre, à la fin du questionnaire, il est possible que les informateurs soient
interrogés sur l’existence et l’utilisation des espèces
de palmiers de haute priorité (espèce de plus en plus
communes dans les forêts de Colombie, l’Équateur,
le Pérou et la Bolivie) et de priorité moyenne (seulement si elles sont présentes dans les forêts proches
de la communauté) (Annexe 7), si elles n’ont pas été
mentionnées.
C - Des entrevues informelles
Toutes les conversations informelles qui peuvent survenir pendant interviews (pendant les réunions communautaires, élaboration du recensement, etc.) sont regroupées
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
88
Ethnobotany Research & Applications
dans cette catégorie. Il est recommandé que les informations provenant de ces conversations soient enregistrées
dans les cahiers de notes de terrain, en mentionnant le
nom de l’informateur.
7. Restitutions auprès des communautés
Une fois que les travaux sont terminés dans les communautés, les informations ethnobotaniques enregistrées
devraient être partagées, d’une façon appropriée, avec la
communauté. La façon de restituer les informations, initialement convenue lors des réunions communautaires,
est susceptible d’être modifiée quand les membres de
la communauté et les informateurs se sont familiarisés
beaucoup plus avec l’approche de l’étude au cours des
travaux de terrain. La forme finale et la restitution des résultats de la recherche à la Communauté doivent être discutées et définies pendant la dernière réunion villageoise.
Remerciements
Les auteurs remercient H. Balslev et R. Bussmann de
leurs précieux commentaires pour améliorer le manuscrit.
Notre gratitude va à W. Baker, J. Dransfield, M. et K. Balick
Herrera Hurtado pour leur contribution à l’amélioration de
la liste des guides de travaux. Cette recherche en cours
fait partie des impacts de la récolte Palm dans PALMS
Forêts Tropicales, projet financé par l’Union Européenne
dans le cadre du 7e programme-cadre (subvention n°
212631).
Littérature Citée
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92
Ethnobotany Research & Applications
Annexe 1. Questionnaire socio-économique et communautaire historique. Peut être rempli avec le chef local(s).
INFORMATION GENERALE SUR LA COMMUNAUTE
Date: jr/ms/année pays/province/village
Nom du chef villageoisposition
TAILLE DE LA COMMUNAUTE (*) ces informations peuvent être remplies en détail lorsqu’il y a suffisamment
d’informant lors du recensement villageois
Nb familleNb masculins
nb garçons (<18ans)
Nb habitantNb féminins nb filles (<18 ans)
HISTORIQUE ET DECOUVERTE DES GROUPES ETHNIQUES
Date de la fondation du village
Principale activités de production
Découverte des groupes ethniques: groupe ethnique présent dans le village, estimation des proportions
groupe ethnique (%E) estimation de proportion des groupes ethniques qui parlent leur native langue (%S)
1
%E
%S
2
%E
%S
3
%E
%S
4
%E
%S
n
%E
%S
SERVICE DE BASE DISPONIBLE DANS LE VILLAGE
Education
Primaire Secondaire
Année/Nb étudiant etc.
Année/Nb étudiant etc.
Médicale
Centre de sante
Hôpital
Personnel de santé communale
Guérisseur traditionnel
Autre
Source lumière Source d’eau potable
Autre ligne
Robinet pub. imbuvable Générateur personnel
Robinet pub. potable
Générateur publique Robinet interne non potable
Panneau solaire
Robinet interne potable Bougie/lampe pétrole
Puits
Gaz
Rivière/ruisseaux
Autre
Autre
Système d’égout
Système sanitaire
Oui
Toilette
Non
Latrine
Autre Fosse sceptique autre
Source combustion pour la cuisson
Eglise / Mosquée / Temple
Gaz
Oui
Bois de chauffe Non
Charbon
Autre
Autre
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
Cámara-Leret et al. - Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
Service de communication
Radio
Téléphone publique
Téléphone portable TV/DVD
Autre
Marché et autre source d’approvisionnement
Marché: permanent
hebdomadaire
mensuel
Marché villageois: oui non nombre
Produit vendu: INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
Type d’outil dans le village et quantité
Tracteur ____
Charrue herse ____ Tronçonneuse ____
Type de transport dans le village et quantité
Camion ____ Automobile ____ Motocyclette Canot ____ Moteur hors bord ____ Autre
Types d’animaux dans le village et quantités
Vache ____ Cheval ____ Mule ____
Poulet ____ Canard ____ Autre ____
Porc ____
____
Autre ____
Bicyclette ____
____
Type de cultures dans le village __________________________________________________
ACCESSIBILITE (distance enregistrée en Km pour déplacement terrestre et en heurs pour déplacement fluvial)
Ville/marché /piste type de transport
distance
Ville/marché /piste type de transport
distance
Ville/marché /piste type de transport
distance
Ville/marché /piste type de transport
distance
Ville/marché /piste type de transport
distance
Ville/marché /piste type de transport
distance
TERRAIN
Type de possession des terrains ____________________________________________________
Surface communale (ha) _______ Surface habitée (ha) ________
Surface forêt (ha)_______
Type de forêt trouvée dans la communauté____________________________________________
CARTE DE LA COMMUNAUTE (avec localisation des villages)
CARTE DE LA COMMUNAUTE (avec type de végétation)
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Ethnobotany Research & Applications
Annexe 2. Communauté questionnaire du recensement. Toutes les questions qui devront être comblées pour chaque
ménage visité.
RECENSEMENT DE LA COMMUNAUTE
Les renseignements fournis par la personne interrogée:
•
Nombre de familles dans chaque maison. Si plus d’une famille se présente, établir les relations entre eux.
•
Nombre de personnes dans chaque famille, le sexe et l’âge de plus des plus de 18 ans.
Autres informations enregistrées par le chercheur:
• Nombre de maison de recensement
• Matériaux utilisés dans la construction:
• Seuls les matériaux locaux
• Seul le matériel externe
• Matériau local et externe
• Les Palmiers et du matériel local utilisé pour:
• Chaume
• Murs
• Planchers
• Matériau de construction (poteaux, poutres, etc.)
• État Maison:
• Très bon état
• Défauts mineurs
• Défauts majeurs
• Mauvais état
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95
Annexe 3. Information socio économique des informants.
Num Informant: ______________
Date: jr/ms/année _____________
Village/num maison __________________________________
PROFIL PERSONNEL
Nom:_________________________
Fonction dans le village________________________________
Masculin _____ Féminin______
Age _____
Mariée célibataire _____ Veuf nb des enfants _____Nb pers par ménage _____
Lieu de naissance __________________________ Groupe ethnique _____________________________
Temps de résidence dans le village Nom village résidé avant et période de résidence dans l’ancien village ______________________________
Année dans école _______
Année éduction supérieure _______
Autre _______
Langue parlée (P), lire (L), écrire (E)
Langues
P
L
1.
E
Langues
P
L
E
3.
2.
4.
Principale occupation________________________________________________
Principale source de revenue __________________________________________
INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
Source lumière Source d’eau potable
Autre ligne
Robinet pub. imbuvable
Générateur personnel
Robinet pub. potable
Générateur publique Robinet interne non potable
Panneau solaire
Robinet interne potable
Bougie/lampe pétrole
Puits
Gaz
Rivière/ruisseaux
Autre
Autre
Système sanitaire
Toilette
Latrine
Fosse sceptique autre
Source combustion pour la cuisson
Types d’animaux et quantités
Gaz
Vache
Bois de chauffe
Cheval
Charbon
Porc
AutreVolailles
Autre Type de cultures ou plantation (en ha ou en m2) __________________________________________________
___________________________________________________________________________________________
Outils et ustensiles (et quantité)
Tracteur
Charrue
Pelle Pioche Machette Hache Herse
Fusil de chasse
Flèche
Sagaie
Sarbacane
Autre
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Ethnobotany Research & Applications
Moyen de transport en possession de chaque famille (et quantité)
Camion _________
Bicyclette ____________ Autre _____
Automobile ______
Canot _______________
Motocyclette _____
Moteur hors bord ______
Nombre de marché et épicerie (city, ville, autre communauté)
Place
Fréquence (hebdomadaire, mensuel, etc.) ______________
Produit acheté Produit vendu
Place
Produit acheté
Produit vendu
Fréquence (hebdomadaire, mensuel, etc.) ______________
Place
Produit acheté
Produit vendu
Fréquence (hebdomadaire, mensuel, etc.) ______________
INFORMATION SUR L’UTILISATION
Perception de la qualité des espèces pour une certaine catégorie d’usage
Alimentation humaine
1.
2.
3.
4.
5.
Huiles
1.
2.
3.
4.
5.
Toiture
1.
2.
3.
4.
5.
Murs
1.
2.
3.
4.
5.
Structure
1.
2.
3.
4.
5.
Marché local
1.
2.
3.
4.
5.
Marché régional
1.
2.
3.
4.
5.
Parmi les espèces connues et utilisées, qui est ou qui sont la (les) plus importantes ? Pourquoi ? _____________
__________________________________________________________________________________________
Transmission de connaissance
Est-ce que la connaissance sur l’utilisation des palmiers est transmise dans la communauté ? Pourquoi ?
Oui _____
Non _____
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Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
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Annexe 4. Questionnaire utilisé pour Palm informateurs généraux et experts. Options dans les questions techniques
de collecte et de systèmes de gestion sont fondés sur Bernal et al. (2011).
QUESTIONNAIRE SUR L’UTILISATION DES PALMIERS - INFORMATEUR GENERAUX
1. Vernaculaire (locale) nom(s) des palmiers
Langue de nom vernaculaire et la signification du nom
2. Y at-il différentes variétés de l’espèce? Comment sont-elles différenciées?
3. Quelles sont les utilisations de cette espèce? À titre de référence utiliser les catégories et sous-catégories
d’utilisation dans l’annexe 5, pour les parties des plantes utilisées à l’annexe 6.
Quels sont les produits obtenus?
Quelle est la partie utiliser pour chaque produit? (précisez si possible les noms locaux des produits)
Quelle est la fréquence d’utilisation? Est-ce: (a) actuellement ou (b) antérieurement? S’il s’agit d’une utilisation
antérieure, à quand remonte la dernière fois qu’il a été utilisé?
Où est la ressource collectée? (a) Les systèmes agro forestiers, (b) de Jardin / cour, (c) La forêt primaire, (d)
Plantations, e) Stand des palmiers, (f) Prairies, (g) de Forêt secondaire.
Quelles sont les techniques de récolte? (a) Destructif: abattage nécessaire, (b) Destructif: inutile d’abattage, (c)
Contrôle non destructif: escalade, (d) Contrôle non destructif: la récolte des palmiers cespiteux (abattage des
troncs peu ou pas), (e) Contrôle non destructif: faible récolte direct des palmiers (jeune aussi, semi-adultes) ou
sans tronc, (f) Non destructifs: récolte (collection) sur le sol, (g) Non destructifs: mais sans information.
4. L’abondance de l’espèce dans les 10 dernières années: (a) Même, (b) Augmenté, (c) Diminué.
5. Utilisation de l’espèce dans les 10 dernières années: (a) Même, (b) Augmenté, (c) Diminué.
6. Commercialisation: Type de produit / marché de type: (L) locale, (R) régional, (N) national, (E) exportation /
fréquence (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, etc.) / Quantité / Prix
QUESTIONNAIRE SUR L’UTILISATION DES PALMIERS - INFORMATEUR EXPERT
1. Vernaculaire (locale) nom(s) des palmiers
Langue de nom vernaculaire et la signification du nom
2. Y at-il différentes variétés de l’espèce? Comment sont-elles différenciées?
3. Quelles sont les utilisations de cette espèce? À titre de référence utiliser les catégories et sous-catégories
d’utilisation dans l’annexe 5, pour les parties des plantes utilisées à l’annexe 6.
Quels sont les produits obtenus?
Quelle est la partie utiliser pour chaque produit? (précisez si possible les noms locaux des produits)
Quand est ce que la ressource est collectée? Selon l’âge de la plante: (a) un semis, (b) jeune, (c) semi adulte, (d)
adulte, (d) Indistinct.
Quelles sont les caractéristiques du traitement? (a) Sans traitement, l’utilisation directe, (b) avec traitement
(décrire). Pour l’emploi médicinal, indiquez des informations sur la préparation, l’administration et les contreindications (s’il y en a).
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Ethnobotany Research & Applications
Quelle est la fréquence d’utilisation? Est-ce: (a) actuellement ou (b) antérieurement? S’il s’agit d’une utilisation
antérieure, à quand remonte la dernière fois qu’il a été utilisé?
Où est la ressource collectée? (a) Les systèmes agro forestiers, (b) de Jardin / cour, (c) La forêt primaire, (d)
Plantations, e) Stand des palmiers, (f) Prairies, (g) de Forêt secondaire.
Quelles sont les techniques de récolte? (a) Destructif: abattage nécessaire, (b) Destructif: inutile d’abattage, (c)
Contrôle non destructif: escalade, (d) Contrôle non destructif: la récolte des palmiers cespiteux (abattage des
troncs peu ou pas), (e) Contrôle non destructif: faible récolte direct des palmiers (jeune aussi, semi-adultes) ou
sans tronc, (f) Non destructifs: récolte (collection) sur le sol, (g) Non destructifs: mais sans information.
Y at-il un système de gestion? (a) Culture, (b) Les zones d’enrichissement de la récolte avec la dispersion des
graines ou des plantules, (c) Fertilisation, (d) L’utilisation du feu (pour accroître la présence des palmiers), (e)
Rotation de la zone de récolte, (f) Laisser les palmiers lorsque la forêt est coupée, (g) La récolte sélective par âge,
taille et / ou le genre, (h) La restriction saisonnière (phases de la lune, la phénologie ou le climat), (i) Individus ou
zones laissées en tant que banques des semences, (j) L’élagage, (k) Transplantation, (l) Défrichement d’autres
arbustes, d’arbres et de lianes (élimination des plantes compétitive), (m) Ils ont une étude formelle (plan de gestion,
e.g.).
4. Comment est-il distribué dans les environs du village? (a) Abondant, (b) modérée (commune), (c) Rare, (d) Cultivé,
(e) Autre (précisez).
5. L’abondance de l’espèce dans les 10 dernières années: (a) Même, (b) Augmenté, (c) Diminué.
6. Utilisation de l’espèce dans les 10 dernières années: (a) Même, (b) Augmenté, (c) Diminué.
7. Commercialisation: Type de produit / marché de type: (L) locale, (R) régional, (N) national, (E) exportation /
fréquence (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, etc.) / Quantité / Prix
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Cámara-Leret et al. - Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
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Annexe 5. Catégorie et sous catégorie des utilisations 4.
Catégorie utilisation
Sous catégorie utilisation
Description
Alimentation animale
Appâts poisson
Appâts pour la pêche
Fourrage
Nourriture pour les animaux domestiques
Attraction faune sauvage
Palmiers qui fournissent de la nourriture pour les mammifères
et dont l’emplacement constitue des zones préférentielles
pour la chasse
Pont
Matériaux des ponts des cours d’eau
Maison
Maisons et autres types de constructions, comme des camps
temporaires, chantiers des animaux
Toit
Toiture des maisons et autres constructions
Transport
Canots, radeaux, pagaies et d’autres matériaux de
scellement
Autre
Utilisation non classée dans les sous-catégories précédentes,
e.g., tiges utilisées comme postes de lignes téléphoniques et
des caniveaux pour le transport de l’eau
Vêtement et accessoires
Articles d’habillement et accessoires tels que les chapeaux
Cosmétique
Produits de beauté, y compris les parfums, huiles,
shampooings et autres produits de soins capillaires
Colorants
Teinture de matériaux divers (légumes) et et peinture du
corps
Parure personnelle
Colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bracelets, pectoraux,
bracelets de cheville
Recréation
Instruments de musique, jouets, cendres comme additifs à la
consommation de tabac et feuilles de cocaïnes
Rituelle
Utilisations liées à des aspects mythiques et religieux, y
compris les festivals et les fêtes, la construction de cercueils,
pour chasser les animaux redoutés, la sorcellerie
Autre
Utilisations non classées dans les sous catégories
Agroforesterie
Palmiers qui font partie des systèmes agro forestiers avec
des différents degrés de gestion
Clôture
Délimitation des propriétés et barrières
Ornementale
Utilisation des palmiers pour l’ornementation
Amélioration du sol
Engrais, protecteurs édaphiques et agents contre l’érosion
des sols
Bois de chauffe
Bois pour les feux
Allume feu
Inhibiteur combustion
Eclairage
Lampe, torche, bougie
Autre
Utilisation pas classée dans les sous-catégories précédentes,
e.g., les canots imperméable à l’eau.
Boissons
Elaboration des boissons fermentées ou non fermentées
Aliment
Comestible, avec peu de préparation généralement
Additif alimentaire
Ingrédients utilisées dans la préparation des aliments
Huile alimentaire
Graisse comestible
Construction
Utilisation culturelle
Utilisation
environnementale
Combustible
Alimentation humaine
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Ethnobotany Research & Applications
Catégorie utilisation
Sous catégorie utilisation
Description
Médicinales et
vétérinaires
Cardiovasculaire et
système sanguin
Anémie, problèmes et maladies cardiovasculaires, maladies
cardiaques, varice, hypertension, hémorroïdes
Maladies et troubles
culturelles
Maladies ou troubles d’origine magico-religieuse reconnue
par une culture spécifique, comme mal Aire («mauvais air»),
(«explosion»)
Santé dentaire
Carie, douleurs, obturations, hygiène dentaire
Système digestif
Carminatif, coliques, flatulences, vomissement, indigestion,
ulcères purgatives gastriques, ulcères purgatives
intestinales, diarrhée, laxatifs, foie et trouble vésiculaire et
l’hépatite
Système endocrinien
Diabète
Maladies générales
Symptômes non spécifiques des maladies générales telles
que douleurs du corps, malaise général, faiblesse, maux de
tête, fièvre
Infections et infestations
Paludisme, leishmaniose, rougeole, vermifuge, poux, puces,
aoûtats, gale
Système métabolique
et nutrition
Perte de poids, obésité
Système musculosquelettique
Rhumatisme,
lumbago
Système Nerveux et Mental
Migraine, troubles mentaux, épilepsie, paralysie, troubles
nerveuses
Empoisonnement
Morsures de serpents, piqûres de scorpion, des raies, des
araignées, des insectes
Grossesse, naissance
et puerpéralité
Gestation, hémorragie, accouchement, post-natal, lactation,
avortée, post-partum
Système reproducteur et
santé de la reproduction
Menstruation, la fertilité, les maladies vénériennes, la
prostate, l’impuissance, la ménopause, aphrodisiaques,
contraceptifs
Système respiratoire
Grippe, froid, perte de la voix, bronchite, pneumonie,
expectorant, toux
Système sensorielles
Infections oculaires, cataractes, perte de la vue ou de
l’odorat, surdité, infection de l’oreille
Peau et du tissu
sous-cutané
Acné, furoncles, eczéma, brûlures, des épines collées sur
la peau
Système urinaire
Diurétique, calculs rénaux, incontinence urinaire, infections
urinaires, cystite
Vétérinaire
Traitements des maladies ou infections pour des animaux
domestiques
Non spécifiée
Usage médicinal ou ayant des propriétés pharmacologiques,
mais avec suffisamment d’informations pour attribuer l’une
des sous-catégories décrites
Autres
Utilisations non classée dans les sous-catégories
précédentes, e.g., tumeurs, cancer, anesthésique
Pêche
Ichtyo-toxique
Chasse
Poison pour la chasse
Toxique
rebondissements,
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fractures,
sciatique,
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Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
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Catégorie utilisation
Sous catégorie utilisation
Description
Ustensiles et outils
Ustensiles domestiques
Paniers, éventails, hamacs, sacs, meubles domestiques,
rafraîchissement de l’air
Outils de chasse
et de pêche
Arcs, flèches, sarbacanes, harpons, filets de pêche, pièges
Outils de travail
Outils agricoles ou domestiques comme filateurs, machettes
et lubrifiants de ces matériaux
Cordes
Fabrication de corde, mouillages
Emballages
Emballages pour les matières et les aliments
Autres
Ustensiles et outils a utilisations non classée dans les souscatégories précédentes, e.g., insectifuges
Divers
Utilisation non classée dans les catégories précédentes.
Utilisation indirecte de palmiers: les larves d’insectes
se nourrissant de pourriture des tiges utilisées comme
nourriture, médicaments ou appât
Autres utilisations
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Ethnobotany Research & Applications
Annexe 6. Partie des palmiers mentionnés dans la description d’utilisation par les informateurs au cours des entretiens.
- Plante entière
- Racine: adventive, souterraine
- Tiges
- Épines (tige)
- Feuilles
- Gaine de la feuille
- Pétiole
- Lamina (feuille)
- Rachis (feuille)
- Nouvelle feuille (jeune feuille non ouverte)
- Cœur Palm
- Bractée pédonculaire
- Inflorescences
- Fleurs
- Infrutescence
- Fruits: exo, méso, endocarpe
- Endosperme
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
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Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
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Annexe 7. Liste des espèces de palmiers utiles communs croissante dans les forêts amazoniennes de Colombie,
Équateur, Pérou y Bolivie (basé sur Macía et al. 2011) auprès duquel des renseignements ethnobotanique sera inscrit
sur tous les informateurs dans les domaines les espèces existent.
Species
Priorité de l’enregistrement des
renseignements sur l’utilisation
Description
Astrocaryum sect. huicungo
Astrocaryum chambira Burret
Astrocaryum standleyanum
L.H. Bailey
Attalea butyracea (Mutis
ex L.f) Wess. Boer
Bactris gasipaes Kunth
Ceroxylon spp.
Euterpe precatoria Mart.
Élevé
Ces espèces seront invités à
tous les informateurs ( experts et
général) dans tous les sites d’étude
Moyen
Ces espèces seront invités
à tous informateurs que se
ils se trouvent dans la forêt
ou dans la communauté.
Geonoma deversa (Poit.) Kunth
Geonoma macrostachys Mart.
Iriartea deltoidea Ruiz & Pav.
Mauritia flexuosa L.f.
Oenocarpus bataua Mart.
Phytelephas macrocarpa Ruiz & Pav.
Socratea exorrhiza (Mart.) H.Wendl.
Attalea maripa (Aubl.) Mart.
Bactris acanthocarpa Mart.
Bactris concinna Mart.
Bactris maraja Mart.
Chamaedorea pinnatifrons
(Jacq.) Oerst.
Cocos nucifera L.
Desmoncus mitis Mart.
Desmoncus polyacanthos Mart.
Geonoma maxima (Poit.) Kunth
Geonoma stricta (Poit.) Kunth
Mauritiella armata (Mart.) Burret
Oenocarpus mapora H.Karst.
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
104
Ethnobotany Research & Applications
Annexe 8. Guides de palmiers troopicales et listes de contrôle. Les références sont classées par région géographique.
Pour chaque région c’est d’abord la référence générale, suivie par les guides restants pour ordre alphabétique par
pays. Les références du payes sont classées par ordre chronologique, du plus récent au plus ancien.
CARAÏBES:
Régional:
Henderson, A., G. Galeano & R. Bernal. 1995. Field Guide to the Palms of the Americas. Princeton University Press,
Princeton, New Jersey, U.S.A.
Read, R.W. 1979. Palmae. Pp. 320–368 en Flora of the Lesser Antilles: Leeward and windward islands. Volume
3. Monocotyledoneae. Edité par R.A. Howard. Arnold Arboretum, Harvard University, Jamaica Plain, Massachusetts,
U.S.A.
Antigua-et-Barbuda: Consulter les références Régional
Bahamas: Consulter les références Régional
Barbade: Consulter les références Régional
Cuba:
Leiva S., A. 2001. Cuba y Sus Palmas. Instituto Cubano del Libro. Editorial Gente Nueva, La Habana, Cuba.
Moya Lopez, C.E. & A.T. Leiva Sanchez. 2000. Checklist of the palms of Cuba, with notes on their ecology, distribution
and conservation. Palms 44(2):69–84. www.palms.org/palmsjournal/2000/vol44n2p69-84.pdf
Dominique:
James, A. 2009. Notes on the uses of Dominica’s native palms. Palms 53(2):61–67. www.palms.org/palmsjournal/2009/
v53n2p61-67.pdf
République Dominicaine:
Hoppe, J. 1998. Palms of the Dominican Republic. Fundación Manuel de Jesus Tavares Portes, Santo Domingo,
Dominican Republic.
Grenade: Consulter les références Régional
Guadeloupe et Martinique:
Fournet, J. 1978. Flore Illustrée des Phanerogames de Guadeloupe et Martinique. Institut National de la Recherche
Agronomique, Paris, France.
Haïti: Consulter les références Régional
Jamaïque: Consulter les références Régional
Puerto Rico: Consulter les références Régional
Saint-Kitts-et-Nevis: Consulter les références Régional
Saint Lucia: Consulter les références Régional
Saint-Vincent-et-les Grenadines: Consulter les références Régional
Trinité-et-Tobago:
Comeau, P.L., Y.S. Comeau & W. Johnson. 2003. The Palm Book of Trinidad and Tobago, including the Lesser Antilles.
The International Palm Society, Austin, Texas, U.S.A.
MESOAMERICA:
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
Cámara-Leret et al. - Un Protocole Standard pour la Collecte de Données
Ethnobotaniques et les Variables Socio-Economiques sur les Palmiers
105
Régional:
Henderson, A., G. Galeano & R. Bernal. 1995. Field Guide to the Palms of the Americas. Princeton University Press,
Princeton, New Jersey, U.S.A.
Belize:
Brewer, S.W. 1999. The palms of Belize: Species richness and a key based on vegetative characters. Palms 43(3):109–
113. www.palms.org/palmsjournal/1999/vol43n3p109-113.pdf
Costa Rica:
Grayum, M.H. 2003. Arecaceae. Pp. 201–293 en Manual de plantas de Costa Rica. Vol. II. Gimnospermas y
monocotiledóneas (Agavaceae-Musaceae). Edité par B.H. Hammel, M.H. Grayum, C. Herrera & N. Zamora.
Monographs in Systematic Botany from the Missouri Botanical Garden 92:1–694.
El Salvador: Consulter les références Régional
Guatemala: Consulter les références Régional
Standley, P. & J. Steyermark. 1958. Palmae. Flora of Guatemala. Fieldiana, Botany 24:196–299.
Honduras: Consulter les références Régional
Mexique:
Quero, H.J. 1992. Las Palmas Silvestres de la Península de Yucatán. Universidad Nacional Autónoma de México,
Mexico City, Mexico.
Quero, H.J. & J.S. Flores. 2004. Arecaceae de la Península de Yucatá́ n. Etnoflora Yucatanense 23:1–111.
Nicaragua:
Read, R.W., A. Henderson, C. Ulloa Ulloa & R. Evans. 2001. Arecaceae. Pp. 192–229 en Flora de Nicaragua. Volume
1 (Acanthaceae—Euphorbiaceae). Edité par W.D. Stevens, C. Ulloa Ulloa, A. Pool & O.M. Montiel. Missouri Botanical
Garden Press, Saint Louis, Missouri, U.S.A.
Panama:
Correa, M.D., C. Galdames & M.S. de Stapf. 2004. Catálogo de las Plantas Vasculares de Panamá. Quebecor World
Bogotá S.A., Bogotá, Colombia.
SOUTH AMERICA
Régional:
Henderson, A. 1995. The Palms of the Amazon. Oxford University Press, New York, U.S.A.
Henderson, A., G. Galeano & R. Bernal. 1995. Field Guide to the Palms of the Americas. Princeton University Press,
Princeton, New Jersey, U.S.A.
Bolivie:
Moraes, M. 2004. Flora de Palmeras de Bolivia. Herbario Nacional de Bolivia, La Paz, Bolivia.
Brésil:
Lorenzi, H., H.M. Souza, J.T.M. Costa & E. Ferreira. 2004. Palmeiras Brasileiras e Exoticas Cultivadas. Volume 2.
Instituto Plantarum, Nova Odessa, São Paulo, Brazil.
Lorenzi, H., L. Noblick, F. Kahn & E. Ferreira. 2010. Flora Brasileira (Arecaceae). Instituto Plantarum, Nova Odessa,
São Paulo, Brazil.
Miranda, I.P.A. & A. Rabelo. 2008. Guia de Identificaçao das Palmeiras de Porto Trombetas – PA. Instituto Nacional de
Pesquisas da Amazônia, Manaus, Amazonas, Brazil.
Chili:
Grau, J. 2006. Palms of Chile: A detailed investigation of the two endemic palms and a review of introduced species.
http://dx.doi.org/10.17348/era.14.0.081-110
106
Ethnobotany Research & Applications
Ediciones OIKOS, Santiago, Chile.
Colombie:
Galeano, G. & R. Bernal. 2010. Palmas de Colombia. Guía de Campo. Universidad Nacional de Colombia, Instituto de
Ciencias Naturales, Bogotá, Colombia.
Equateur:
Borchsenius, F., H. Borgtoft Pedersen & H. Balslev. 1998. Manual of the Palms of Ecuador. AAU Reports. Department
of Systematic Botany, University of Aarhus, Aarhus, Denmark.
Guyane française: Consulter les références Régional
Guyane: Consulter les références Régional
Paraguay:
Hahn, W.H. 1990. A Synopsis of the Palmae of Paraguay. M.S. thesis, Cornell University, Ithaca, New York, U.S.A.
Pérou:
Kahn, F. & F. Moussa. 1994. Las Palmeras del Perú. Instituto Francés de Estudios Andinos, Lima, Peru.
Surinam:
Wessels Boer, J.G. 1965. The Indigenous Palms of Suriname. E.J. Brill, Leiden, Netherlands.
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Braun, A. & F. Deslascio Chitty. 1987. Palmas Autóctonas de Venezuela. Litopar C.A., Caracas, Venezuela.
Hoyos, J. & A. Braun. 2001. Palmas en Venezuela – Autóctonas y exóticas. Sociedad de Ciencias Naturales Lasalle,
Caracas, Venezuela.
AFRICA & MADAGASCAR
Régional:
Dransfield, J. 1986. Palmae. Pp. 1–60 en Flora of Tropical East Africa. Edité par R.M. Polhill. A.A. Balkema, Rotterdam,
Netherlands.
Dransfield, J. 2010. Arecaceae. En Flora Zambesiaca: 13(2) Eriospermaceae, Dracaenaceae, Arecaceae (Palmae),
Pontederiaceae, Bromeliaceae, Mayacaceae. Edité par J. Timberlake. Kew Publishing, Royal Botanic Gardens, Kew,
Richmond, Surrey, U.K. .
Moore Jr., H.E. & L.J. Gueho. 1984. Palmiers. Pp. 1–34 en Flore des Mascareignes. Volume 189. Edité par J. Bosser,
T.H. Cadet, L.J. Gueho & W. Marais. The Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, Surrey, U.K.
Russell, T.A. 1968. Palmae. Pp. 159–169 en Flora of West Tropical Africa 3(1). Edité par J. Hutchinson. Royal Botanic
Gardens Kew, Crown Agents, London, U.K.
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