dossier général de présen

Transcription

Un téléphérique urbain...
une petite montagne fortifiée...
un grand domaine
de découvertes !
DOSSIER GÉNÉRAL DE PRÉSENTATION
février 2009
La Bastille de Grenoble
Petite montagne fortifiée,
grand domaine de découvertes...
Sommaire
• Avant-Propos
Un site modèle en matière d’accessibilité en Rhône-Alpes
• Présentation de la Régie du Téléphérique
• La Bastille, un site unique
p. 7
Un patrimoine militaire
p. 8
Un patrimoine touristique et industriel
p. 9
Un patrimoine naturel
• La Bastille, un site valorisé, un lieu vivant
p. 13
p. 15
L’état des lieux avant 2003
p. 15
2003, la «révolution» de la Bastille
p. 17
• L’accessibilité physique
p. 18
• L’accessibilité culturelle et sociale p. 21
• Le développement de produits et services touristiques
p. 28
• La Bastille, un développement reconnu, des projets d’envergure
Des investissements massifs de 2003 à 2008
p. 33
Un programme important en 2009-2010 p. 34
Des résultats concrets
en terme de fréquentation et de retombées économiques p. 36
• CONCLUSION
janvier 2009 • Présentation générale du projet Bastille • Régie du Téléphérique - Quai Stéphane Jay - 38000 Grenoble Tél. : 04 76 44 89 65 • www.bastille-grenoble.com
p. 3
• Avant-Propos
Un site modèle en matière d’accessibilité en Rhône-Alpes
Un concept fort
L’aménagement global du site de la Bastille est en cours depuis 5 ans.
Précédé d’un temps de débat et de consultation, il est réalisé en collaboration avec
les acteurs de la vie locale : ville de Grenoble, Conseil général de l’Isère, Conseil
régional Rhône-Alpes, METRO - et soutenu par le mécénat, sous l’impulsion de la
Banque Populaire des Alpes.
La vocation touristique de ce programme de valorisation est multiple : patrimoniale,
culturelle, ludique et sportive.
Il concilie trois aspects fondamentaux du développement et de la qualité de vie :
L’équité sociale, en proposant à l’ensemble de la population de l’agglomération un
accès physique, intellectuel et culturel.
La durabilité environnementale, par le choix des matériaux, et le recours aux
énergies renouvelables.
La performance économique, en prenant en compte systématiquement l’exploitation
future dans le financement des aménagements.
Une offre touristique innovante
Une des particularités est de proposer dans un espace restreint et remarquable, une
multitude d’activités, payantes ou non, à des populations d’origines et d’attentes
différentes : habitants de l’Isère, touristes, entreprises, scolaires …
La reconversion de cette impressionnante construction militaire suppose des
équipements d’accueil performants. Elle passe aussi par une restitution du savoir à
travers des moyens de médiations innovants, afin de donner du sens aux différentes
composantes du site.
Un projet reconnu et soutenu
Accompagnement grâce
au mécénat : une première !
Contrat d’Objectif Territoire
Adapté, initié par la région
Rhône-Alpes en 2003
Participation au projet ALCOTRA,
dans le cadre
du programme de coopération
transfrontalier européen
p. 5
• Présentation de la Régie du Téléphérique
Une régie ? Oui mais un EPIC !
Depuis 1984, sur délibération du conseil municipal de Grenoble,
la Régie prend la forme juridique d’un EPIC (Établissement public à
caractère industriel et commercial).
Un EPIC est une structure publique. L’équilibre de ses comptes doit
dépendre de l’exploitation commerciale.
Les investissements commerciaux (remontée mécanique, restaurants... )
sont financés par les fonds propres de la Régie.
Seuls les investissements à vocation publique (aménagement
du territoire...) sont financés par des subventions publiques
issues des différentes collectivités territoriales.
La Régie est administrée par un conseil d’administration dont la majorité
des membres est issue du conseil municipal et désignée par le maire.
Son comptable est public, nommé par le préfet, et son directeur est l’ordonnateur
des dépenses.
Ses employés relèvent du droit privé des entreprises.
Ses compétences sont :
- l’exploitation du téléphérique, son entretien selon les normes
de sécurité relatives au transport des personnes ;
- l’aménagement et le développement des activités touristiques
à vocations sportive, ludique, culturelle et artistique sur le site ;
- la gestion des concessions des activités commerciales
et culturelles ;
- l’aménagement des espaces publics et commerciaux du site.
Le tout dans le respect des grands principes
de l’accessibilité
et suivant le programme proposé à la ville.
p. 6
• La Bastille : un site unique
Le départ du téléphérique est situé dans l’hyper-centre piéton de Grenoble, à
proximité d’un arrêt de tramway,
de deux parkings couverts, et à 10 mn de la gare SNCF...
La petite montagne fortifiée de Grenoble, au carrefour de trois vallées, est desservie
par un des premiers téléphérique urbain au monde.
En quelques minutes, de jour comme de nuit, dans les airs, les célèbres «bulles»
élèvent ses visiteurs entre ciel et terre, du centre de la ville jusqu’au cœur des
fortifications.
Ce site enfin accessible à tous, aménagé pour accueillir poussettes et personnes à
mobilité réduite, est d’abord le privilège des Grenoblois. Hiver comme été, de jour
comme de nuit, ils sont invités à venir et revenir profiter d’un espace de loisirs et
de nature à proximité immédiate de la ville.
p. 7
La Bastille, un site unique
Un patrimoine militaire
L’histoire de la ville s’inscrit sur ce site, depuis plus de 2 000 ans,
de la crypte Saint-Laurent à la tour Rabot, en passant par le Musée dauphinois.
À l’extrême sud du parc naturel de la Chartreuse,
la Bastille est un puissant rocher calcaire transformé en place forte au fil
des siècles et marqué par les personnalités de Lesdiguières, Vauban et Haxo.
Lieu de mémoire : vingt siècles de présence humaine
La montée Chalemont, ancienne voie romaine, est le témoignage d’une présence
depuis 43 avant J.C. Elle nous emmène au couvent de Sainte-Marie d’en Haut, édifié
en 1622, qui accueille depuis 1967 le Musée Dauphinois. Les amateurs de voyage
dans l’Antiquité et le haut Moyen âge doivent pousser la porte de l’église SaintLaurent (VIe siècle) pour visiter la crypte Saint Oyand et descendre dans un site
funéraire unique en Europe.
Plus contemporain et de facture moderne, le mémorial des Troupes alpines culmine
au sommet du mont Jalla à 635 m.
Les fortifications : la trace des militaires
Impressionnante construction militaire édifiée entre 1823 et 1848, sur les directives
du général Haxo, ce dispositif de fortifications remarquablement conservé, a été
conçu pour parer une attaque provenant du Dûché de Savoie par la Chartreuse.
La Bastille déroule ses remparts, ses casemates et ses escaliers sur près de 300
mètres de dénivelé.
Sa forteresse sommitale, un donjon encadré de deux branches fortifiées, est
accessible par des chemins, le long de remparts et d’escaliers majestueux, ponctués
de bastions, de galeries et de grottes.
Ensemble de deux enceintes
fortifiées – le donjon espace
de défense et, en contrebas,
la citadelle du Rabot,
lieu de vie des soldats –
la Bastille n’a connu
l’épreuve du feu
qu’au XXe siècle.
p. 8
Un patrimoine touristique et industriel
Ville parlementaire, gantière et militaire à la fin du XIXe siècle, Grenoble
développe d’autres activités économiques liées à la production d’énergie
et à la découverte de la montagne dès le premier quart du XXe siècle.
L’amélioration des voies de communication et le progrès des moyens de transport
font de la capitale dauphinoise une étape sur la Route des Alpes et des stations.
L’effacement des contraintes militaires ainsi que l’évolution des esprits favorisent
l’émergence d’une possibilité : « monter à la Bastille », jusque-là réservée aux
militaires.
En 1934, par la volonté de Paul Michoud, vice-président de la Chambre d’industrie
touristique, de Paul Mistral, maire de Grenoble et de son successeur Léon Martin,
un téléphérique à vocation touristique est construit sur les pentes de la montagne
au départ de la rive gauche de l’Isère.
« La Bastille (...) donnerait à la ville une promenade de toute beauté où,
après le travail, notre population laborieuse (...) pourrait aller respirer l’air pur
et jouir d’un panorama incomparable » : telle est pour Paul Mistral,
maire de Grenoble (1919–1932), la vocation d’un projet qui doit, selon Paul
Michoud, vice président du syndicat d’initiative de l’époque, « ...doter la
capitale des Alpes françaises d’un attrait de premièr ordre qui entraînera une
publicité intense en faveur de notre ville comme étant un centre touristique ».
Près de 13 millions de
personnes ont été transportées
depuis la mise en service
du téléphérique en 1934.
Le site de la Bastille
est devenu un lieu de
promenade privilégié pour les
Grenoblois et les touristes.
p. 9
Des cabines aux bulles,
symboles du Grenoble moderne
1934 - L es première cabines, dodécagonales, sont signées par l’entreprise allemande
Bleichert. Leur capacité est de 15 personnes, il y avait un cabinier dans
chacune des 2 cabines.
1951 - F orme rectangulaire et angles arrondis pour la seconde génération de
cabines qui peuvent transporter 21 voyageurs. Il y avait encore un cabinier
dans chacune des 2 cabines.
1976 - «
Made in Grenoble » grâce à l’ingénieur Denis Creissels et à l’entreprise
Pomagalski, les bulles d’aluminium et de plexiglas partent à l’ascension de la
Bastille depuis la nouvelle gare inférieure, de verre et de lumière, inaugurée
la même année. Aujourd’hui, les cabines sont au nombre de 4 (par train) en
hiver et de 5 (par train) en été, chaque cabine accueille 6 passagers, soit
24 ou 30 personnes par rotation. La vitesse de déplacement varie de 1 à 6
mètres seconde, soit environ 5 minutes de trajet. La structure béton de la
gare est soumise à une force de 150 tonnes.
Avec aujourd’hui, une fréquentation de l’ordre
de 300 000 usagers par an et plus de 4 000 heures d’ouverture annuelle,
ce téléphérique affiche des performances exceptionnelles.
Les gares
1934 - L’architecte Jean Benoit signe les plans des deux gares. Elles sont de style
radicalement différent en fonction de leur environnement : le volume de la
gare inférieure est allégé par une voûte surplombant le quai Stéphane-Jay, à
l’image des arches des ponts, tandis que la gare supérieure se veut massive
à l’image des édifices militaires.
1976 - L e Groupe 6 implante la nouvelle gare inférieure à l’intersection du quai
Stéphane-Jay et de la rue Hector Berlioz. Une construction compacte
et fonctionnelle, dotée d’un pilier central qui supporte tous les
éléments techniques et coiffée d’une superstructure métallique vitrée.
2005 -Pour améliorer l’accessibilité à tous, les gares sont aménagées : par le
cabinet Felix-Faure, Macary et Page.. Celle du haut au cours de l’hiver 2005,
puis celle du bas au cours de l’hiver 2008.
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Les caractéristiques techniques
du téléphérique de Grenoble
262 mètres de dénivelé pour une longueur totale
de 673 mètres ponctués par un pylône de 23 mètres de haut
au niveau du rempart : voici la performance technique
du système mis en place en 1934 !
Aujourd’hui, le téléphérique bicâble unidirectionnel est télépulsé, cela signifie que
les cabines sont liées par des attaches fixes au câble tracteur et qu’elles roulent,
toujours dans le même sens, sur les câbles porteurs. Le cable tracteur est entraîné
par un moteur électrique en courant continue de 254CV, situé en gare basse.
Les câbles porteurs sont au nombre de deux et ont un diamètre de 42 mm et
servent de chemin de roulement aux cabines, par l’intermédiaire d’un chariot sur
lequel sont articulés deux boggies munis de deux galets. Leur tension est assurée
en station supérieure à l’aide de 2 contrepoids, (46 tonnes de béton pour chaque
contrepoids porteur). Ces câbles ont un point de rupture certifié à 150 tonnes par
contrepoids.
Véritable boucle de 1300 mètres qui s’enroule sur la poulie motrice, le câble tracteur
est tendu par un contrepoids de 24,4 tonnes, amarré aussi en gare supérieure.
Ces 3 contrepoids sont des monstres de béton, véritable cœur du mécanisme, et
datent en partie de 1934 ; animés d’un mouvement régulier et aérien, ils seront
prochainement mis en valeur et rendus visibles au public.
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Les normes et la sécurité
La qualité des services proposés
par la Régie du Téléphérique ne peut être dissociée
d’une veille constante de la fiabilité
et de la disponiblilté de son équipement,
répondant aux normes pour le transport des personnes.
L’exploitation de cet
établissement public à caractère
industriel et commercial (EPIC)
et les efforts déployés en faveur
de la qualité ont été couronnés
en mars 2003 par la certification
NF EN ISO 9001 : 2000.
Cette certification a depuis été
renouvelée chaque année.
Le téléphérique est ausculté quotidiennement par l’ensemble des équipes
techniques. Le moindre dysfonctionnement constaté fait l’objet d’une procédure de
non-conformité, suivie d’une action corrective et préventive immédiate.
Le remplacement dans les plus brefs délais de toute pièce susceptible de générer
un facteur de risque ou d’inconfort pour le public est, en effet, un impératif auquel
les techniciens du téléphérique répondent avec rapidité, précision et efficacité.
Comme tous les équipements de remontées mécaniques, le téléphérique fait l’objet
annuellement d’un important contrôle de sécurité par les organismes agréés
auprès du Bureau Interdépartemental des Remontées Mécaniques de Transport
Guidé, le BIRMTG 38.
À l’issue de ces visites, qui nécessitent la fermeture du téléphérique de trois à cinq
semaines au mois de janvier, le BIRMTG 38 renouvelle l’autorisation d’exploitation
pour un an.
Les investissements et les frais d’entretien directement liés à l’exploitation sont
de l’ordre de 130 000 € annuels depuis 5 ans.
Le respect de cet engagement qualitatif assure aux usagers le plaisir d’un voyage
en toute quiétude vers ce site exceptionnel.
Chaque année un exercice de sauvetage est pratiqué, de jour ou de nuit, pour
simuler toutes les pannes possibles, et l’évacuation de passagers est testée,
aous différents moyens (canot, évécuation à la verticale, roulette commando,
hélicoptère...).
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Un patrimoine naturel
La Bastille, un espace naturel riche et préservé
La Bastille est aussi un lieu connu et parcouru de longue date
par les naturalistes. Exposée plein sud, sa végétation combine espèces alpines
et méridionales qui abritent une grande variété d’oiseaux
et d’insectes. Elle figure dans l’inventaire des sites naturels remarquables,
dans le prolongement des versants méridionaux de la Chartreuse.
« Plus on monte vers le sommet, plus on descend vers le sud de la France. »
Grâce à son exposition septentrionale, la Bastille abrite une étonnante végétation
combinant 200 espèces alpines et méditerranéennes. Classés zone naturelle
d’intérêt écologique, floristique et faunistique, les pentes et buissons de la Bastille,
du mont Jalla et du mont Rachais forment une des « colonies méridionales » les
plus riches des environs de Grenoble.
Campanule, fusain, genévrier, jasmin buissonnant, orchidées, linaire
à feuille d’origan, pistachier, violette des rochers... le dernier
inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique fait état de plus
de 30 espèces dont les noms évoquent d’entêtants parfums.
La diversité des milieux (coteaux, prés secs, escarpements et falaises) accueille
également des insectes telle la mante religieuse ; des papillons dont le rare Zygène
de Gobert ou le Bleu nacré d’Espagne ; des oiseaux comme le Grand-duc d’Europe
ou la pie-grièche écorcheur ou encore des mammifères, comme le lièvre d’Europe,
le renard ou le hérisson...
Les Balades en familles
Si la montée en téléphérique au-dessus de l’Isère et des toits du quartier SaintLaurent est déjà une aventure, la carte du site fait l’inventaire des richesses à
découvrir et des invitations à la balade sur des sentiers balisés, en pleine nature.,
Partir depuis l’hyper centre pour de petites promenades ou de grandes randonnées...
de quelques minutes à plusieurs jours, sans prendre la voiture...
Vus du sommet, les panoramas
qui se déroulent autour de nous
sont exceptionnels et la vue
sur les Alpes est remarquable,
de jour comme de nuit !
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plan général des aménagements réalisés et en cours.
Bélvédère Vauban
Sentier d’interprétation
Parcours aériens et
Centre d’Art contemporain
Terrasse des Géologues
Boutique
de souvenirs
Ilôts sur la verticalité
Plan relief
Centre d’interprétation
des fortifications
Salle Lesdiguières
et sa teRrasse
WC
Snack
Place
Tournadre
Gare supérieure
Centre d’interprétation
du téléphérique
Salle DuTRIEVOZ
Restaurant
du Téléférique
et sa teRrasse
Musée des Troupes
de montagnes
Poudrière
Amphithéâtre
de verdure
La Bastille, un site valorisé, un lieu vivant ouvert à tous
La mission de réhabilitation a pour fondement, dés la formulation du projet,
de rendre le site accessible. Ce fut la condition de sa mise en valeur.
L’état des lieux avant 2003
Au début des années 2000, la Bastille accueille près de 450 000 visiteurs annuels,
dont environ 200 000 utilisent le téléphérique.
Une telle fréquentation nécessite un entretien continuel, et malgré une multitude
de projets proposés depuis plus de 40 ans (et qui n’ont jamais vu le jour !), le site
de la Bastille, laissé à l’abandon faute de porteur de projet, s’est retrouvé peu à
peu en péril.
Un fort à l’abandon, muré et désuet
La remontée mécanique a plus de vingt-cinq années de service à son actif.
La sécurité du site est à revoir entièrement, les garde-corps sont obsolètes et
dessoudés.
Il n’existe pas d’évacuation des eaux usées : les WC publics sont connectés à une
fosse septique (et accueillent pourtant potentiellement 450 000 visiteurs !).
La circulation des personnes à mobilité réduite est impossible.
La signalisation est inexistante.
Aucune activité n’est proposée, en dehors du restaurant et de la boutique de
souvenirs.
Les accès aux casemates sont murés pour éviter les intrusions.
Les câbles électriques ou téléphoniques se sont accumulés au fil du temps.
La végétation est enracinée dans les pierres.
Les murs ne sont pas entretenus...
Triste état des lieux pour un tel site d’exception...
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La Bastille, un site VALORIsé
2003 : La révolution de la Bastille !
Depuis 2003, la Régie du Téléphérique avec l’appui de la Ville de
Grenoble porte le projet de réhabilitation et de valorisation du site,
il s’agit dorénavant, d’ouvrir à tous, la forteresse par essence inaccessible !
Le constat est simple : ce puissant rocher fortifié, au cœur de la cité, offre un
caractère insolite et unique. Porte des Alpes, symbole de Grenoble, cette forteresse
et son téléphérique sont une composante majeure du patrimoine grenoblois.
Il s’agit bien là d’une exception touristique qui peut toucher et associer l’habitant,
l’usager et le visiteur.
La mise en œuvre du projet s’articule autour de trois axes de développement :
- l’accessibilité physique,
- l’accessibilité culturelle,
- le développement de produits et services touristiques.
• L’accessibilité physique :
Mise en conformité des réseaux
Avant tout autre aménagement, il convenait d’assainir
le site par l’installation du raccordement au circuit des eaux usées
de la ville, afin de supprimer toutes les fosses septiques.
En même temps, le circuit d’adduction de l’eau potable
depuis l’agglomération a été refait totalement.
Lors de ces travaux une décharge sauvage datant du début du restaurant, en 1936,
a été mise à jour dans le fossé Est.
L’aménagement des toilettes publiques, sous le restaurant peut commencer. Elles
sont équipées de points d’eau, et adaptées pour les personnes en fauteuil.
La ville participe activement aux travaux de protection contre l’incendie du site,
avec l’implantation de citernes de réserve sur le glacis au Nord du fort, vers le parc
naturel régional de Chartreuse, et sur le Mont Jalla.
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À l’époque, seuls le téléphérique et le restaurant étaient
accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Les travaux de mise en accessibilité du fort se sont déroulés de 2005 à 2007.
La première phase a consisté en l’installation d’un ascenseur et de deux passerelles
à la sortie de la gare supérieure du téléphérique.
La gare, est entièrement réaménagée l’architecture contemporaine, associe des
matériaux actuels comme l’acier Corten, aux vieilles pierres.
La terrasse des Géologues, est requalifiée dans le prolongement, de la passerelle
pendant la réfection de la gare supérieure.
L’exploitation du site,
et l’accès du public
n’ont pas été interrompus
durant les travaux !
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AVANT...
APRÈS...
La salle des gardes est transformée
en une sandwicherie avec un comptoir
adapté aux personnes en fauteuil...
En janvier 2005, les travaux dans les casemates
ouest sont réalisés, et notamment, la création
d’une rampe pour accéder à la première salle en
fauteuil jusqu’à un balcon dominant la deuxième.
Ces travaux permettent l’accueil d’un centre
d’art contemporain dans ces salles jusqu’alors
fermées au public.
La salle des contrepoids est aménagée,
et va devenir le centre d’interprétation du
téléphérique.
La terrasse Lesdiguière est dotée d’un plancher
en accès direct par l’ascenceur, et offre une
entrée originale dans le fort, tout en garantissant
l’étanchéité de la sandwicherie.
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En 2006-2007 :
Un deuxième ascenseur aérien et vertigineux perfore le toit du restaurant et offre
ainsi l’accès pour tous au belvédère Vauban et à la place ombragée, dite place
Haxo
L’aménagement du parvis de la caserne, devant la boutique de souvenir est complété
par l’installation de toilettes supplémentaires pour les personnes en fauteuil à ce
niveau.
Fin 2007, le revêtement complet de la place Tournadre est posé facilitant la
circulation des personnes à mobilité réduite ; celles-ci peuvent désormais accéder
une très large partie du site sommital, ainsi qu’à l’intérieur de certaines casemates.
Ce revêtement de sol, similiaire à celui de parvis de la gare du bas, et à la place
d’Agier, offre une homogénéité et procure un confort indéniable pour les usagers
du site.
Un plancher de plein air permanent est installé pour accueillir les concerts et les
animations tout au long de l’année, ce plancher sert aussi de solarium !
Hiver 2008 : la création en gare basse d’une liaison directe avec le
Jardin de Ville et le centre historique de Grenoble.
Un nouvel ascenseur accolé à la façade ouest de la gare est mis
en service et permet un accès plus confortable aux personnes à
mobilité réduite. L’accès piéton, réorganisé par l’aménagement d’un
nouvel escalier qui s’enroule autour de l’ascenseur et permet à tous
d’accéder au téléphérique depuis un parvis entièrement réservé aux
piétons.
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• L’accessibilité culturelle et sociale :
Une programmation annuelle et régulière, imaginée
et proposée par la Régie du Téléphérique anime le site
et offre aux visiteurs une nouvelle forme de découverte
de la fortification.
Elle s’adresse en priorité aux habitants de l’agglomération.
C’est un formidable moyen de leur permettre de se réapproprier leur Bastille...
- L e Lundi de Pâques : une chasse aux œufs est offerte par la Régie du Téléphérique
à plus de 300 enfants qui participent à cette chasse au trésor dans l’enceinte
des fortifications,
- L e troisième dimanche de mai : la journée Fort Bastille Aventure, à l’assaut de la
fortification, un parcours parsemé d’épreuves intellectuelles et sportives ! (jeu
de piste, tyrolienne, tir à l’arc...) en famille, à partir de 8 ans. 250 enfants sont
attendus et encadrés par des moniteurs.
- Juin 2009, premier festival de fanfare : Fort en Son, pendant le week-end du 13-14
juin, la Bastille va résonner aux rythmes de plusieurs fanfares évoluant dans la
fortification.
- L e 14 juillet : un bal est offert avant d’observer le feu d’artifice de la Ville de
Grenoble, avec la nouvelle piste de danse, surplombant la vallée !
- T out l’été, en partenariat avec l’Office de tourisme, la visite contée et théâtralisée
de Barnabé. « Dernière ronde à la Bastille » entraîne chaque mercredi soir, 80
spectateurs dans le dédale des fortifications, à l’écoute de l’incroyable histoire
de Barnabé.
-D
ébut septembre, la fête de la Bastille, le vendredi qui suit la rentrée scolaire:
seule date où le téléphérique est offert à tous, des magiciens, des bulles de
savon, des concerts... de 17h à 1h du matin, plus de 3500 personnes chaque
année !
- le week-end des arts vivants, des troupes de théâtre amateurs ou professionnelles,
choisissent les espaces où les comédiens vont se produire devant le public à
l’affût...
- les journées du patrimoine et la découverte des patrimoines fortifié et industriel,
de la mécanique aux vieilles pierres !
- 2 journées citoyennes du nettoyage du fort : mi mai et mi octobre. Les bénévoles
œuvrent à ramasser les détritus, avant et après l’été !
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Le Centre d’Art Bastille
L’installation de l’association LIA qui gère le Centre d’Art Bastille
a pour ambition d’offrir une approche nouvelle de l’art
contemporain : accessible et pédagogique.
Au cœur du donjon, ce Centre d’Art ose une approche didactique de l’art contemporain
et propose ainsi une nouvelle forme de découverte insolite dans ces casemates.
Le CAB joue la carte de l’accessibilité : grâce à une large plage d’ouverture, une
programmation variée d’artistes reconnus, et un accueil personnalisé du public.
Il propose une programmation d’artistes d’envergure internationale de la scène
plastique contemporaine.
En réseau avec les FRAC, les musées, les galeries, les centres d’arts, son
fonctionnement est régi par une association de type loi 1901, reconnue d’intérêt
générale « l’association LIA - Lieu d’Images et d’Art ». Son fonctionnement est
indépendant et autonome, ses financements proviennent de fonds publics et de
mécénat de particuliers et d’entreprises.
Le visiteur est sollicité pour faire un don symbolique de un euro à l’entrée, en
contrepartie de la médiation.
Une équipe de médiateurs en stage professionnalisant guide chaque visiteur à la
rencontre des œuvres exposées.
Des rendez-vous sous forme d’ateliers pédagogiques sont mis en place.
Le CAB confirme que l’art contemporain peut-être à la portée de tous, il suffit juste
de se laisser mener... le 50 OOOe visiteur a été accueilli en septembre 2008, soit
2 ans après son ouverture.
p. 21
Des artistes s’installent à la Bastille
Parce que l’accessibilité à la culture implique un engagement artistique concret,
la Régie invite les créateurs à investir le fort, que ce soit avec des
installations pérennes ou éphémères, des concerts, des expositions...
Ainsi, le Corps Blanc de Jérôme Mesnager s’est posé une douzaine de fois dans
le fort, au sommet de la Bastille. Ode à la liberté, universellement reconnues, ces
silhouettes élancées nous convient à un moment de contemplation.
Des expositions, des concerts...
Le site de la Bastille s’ouvre à toute forme de création,
les partenariats avec les réseaux culturels, scientifiques, sportifs se multiplient !
Quelques exemples d’une programmation éclectique :
Monstration : Johann Le Guillerm, artiste circassien a proposé une exposition dans
la salle Lesdiguières lors du festival des « Rencontres I ».
La Bastille dans les Étoiles, une exposition scientifique née de la rencontre de
l’équipe de la Régie du Téléphérique avec des astrophysiciens qui organisaient un
congrès mondial à Grenoble...
Le Panorama olympique, est une exposition émouvante qui présente l’impact des
JO de Grenoble de 1968 sur la cité, et l’impact sur le paysage, clairement visible
depuis la Bastille.
De plus, la Bastille accueille
des performances musicales
des concerts en plein air ;
mais aussi des soirées
électroniques, des
soirées étudiantes ...
Les festivals de l’agglomération
sont tous prêts à se produire
dans la forteresse !
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Le sentier d’interprétation
Ce «sentier» présente les dimensions historiques et techniques
de la fortification, du téléphérique, des montagnes et de la ville de Grenoble.
Il s’agit de définir et d’organiser un sentier d’interprétation du site
de la Bastille mettant en valeur les nombreuses composantes qui le caractérisent.
...
DE
URS
RÉALISATION
EN CO
Pour profiter d’une visite « idéale » de la Bastille, avec la narration de l’histoire
des lieux, l’explication didactique et pédagogique des panoramas, la Régie met en
place des outils multilingues, et adaptés aux différents niveaux de lecture :
• Les livres parleurs : l’histoire du fort et de sa conquête
• Les 5 îlots d’interprétation sur le Belvédère Vauban : la géomorphologie, l’urbanisme,
les jeux olymiques, l’industrie et les nanotechnologies.
• Le parcours géologique le long des chemins de la Bastille.
Un volet pédagogique, contenant des outils d’interprétations est conçu à destination
du public scolaire, pour que les enfants préparent leur sortie, ainsi que des outils
ludiques de type « chasse au trésor » pour les enfants en visite familiale, ou dans
le cadre d’un anniversaire...
Ce sentier d’interprétation est complété par une signalétique
qui comporte des plaques patrimoniales, des plaques d’orientation, et des
plaques didactiques sur les personnages historiques
qui ont donné leur nom aux différentes places de la Bastille..
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Le Centre d’Interprétation du Téléphérique (CIT)
C’est un équipement culturel de proximité qui a pour vocation d’informer
et de sensibiliser les publics sur ce moyen de transport par câble, l’architecture
et le patrimoine mécanique du téléphérique de la Bastille.
La curiosité des visiteurs sera ainsi assouvie : l’historique de l’installation, les
aspects techniques, la mécanique, les chiffres liés au téléphérique (le nombre
de cabines, la longueur du câble, le poids limite accepté dans les bulles, le
fonctionnement des contrepoids...)
Cette
exposition
permanente
comportera
des
supports
visuels
multilingues, ainsi qu’une présentation vidéo d’un documentaire sur les métiers
du téléphérique. Les explications techniques du téléphérique seront schématisées,
et une maquette dotée d’un panneau de commande électrique est à l’étude.
Ce CIT servira également de lieu de rencontre avec le personnel du téléphérique
lors d’occasions particulières telles que les journées du patrimoine, ou pour
l’accueil de groupes scolaires sur rendez-vous.
Par ailleurs, une commande d’œuvre a été faite auprès de la Fondation de France
dans le cadre du programme des nouveaux commanditaires. Il s’agit de mettre
en valeur les mouvements des masses de béton que sont les contrepoids du
téléphérique. La Régie en concertation avec ses employés, est le commanditaire
de l’œuvre.
Une salle dans laquelle seront présentés au grand public,
en libre accès, l’histoire
et les souvenirs liés à la mécanique de téléphérique,
le travail des techniciens ainsi valorisés,
et un aperçu des autres téléphériques urbains du monde
entier pour que Grenoble fasse écho aux villes telles
que Rio de Janeiro, Barcelone, ou Cape Town !
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DE REALISATION
p. 24
Le Centre d’Interprétation des Fortifications - le plan relief
La Régie du Téléphérique Grenoble Bastille souhaite faire réaliser une copie
de la maquette du plan relief de Grenoble datant de 1848 (actuellement
conservée dans les sous-sols des Invalides) et l’exposer au public.
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À L’ÉT
Pour cette installation, une partie du fort actuellement murée (les salles et la
coursive de tir à l’est du cavalier casematé) seront rénovées et ainsi ouvertes au
public
Ce plan-relief trouvera ainsi sa place dans le Centre d’Interprétation de l’histoire
des fortifications, en résonance au musée des Troupes de montagne.
Depuis le fort de la Bastille, le visiteur jouit d’un panorama englobant la totalité
de l’agglomération, permettant de visualiser de fait les fortifications alentours.
Ce centre d’interprétation des fortifications, prenant l’exemple de Grenoble (des
premiers remparts édifiés par les Romains, en passant par Lesdiguières, le projet
de Vauban, les réalisations d’Haxo jusqu’aux forts initiés par Séré de Rivières)
fournira au public les clés d’une lecture attractive et approfondie du savoir-faire
des bâtisseurs à la stratégie militaire actuelle.
Rénovation de la Poudrière
Le bâtiment situé en contrebas du restaurant est à l’abandon, son toit s’effondre.
Par définition, cette Poudrière est un lieu sain, et le projet est de le rénover, afin de
le transformer en salle d’exposition. Grenoble manque de salle de petite capacité,
qui pourrait accueillir les expositions des associations de proximité.
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À L’ÉT
Le mode de gestion de cette salle sera basé sur la mutualisation des moyens,
financiers et humains et s’appuiera sur le très dense réseau associatif
grenoblois.
La salle Dutrievoz
La demande d’organisation de soirée privée est en constante progression.
Les soirées electro, techno, fête d’étudiantes, soirées de gala, de mariages, etc., sont
particulièrment réussies à la Bastille. L’accès est sécurisé grace au téléphérique, et
le bruit ne perturbe aucun voisinage.
Une salle festive aux normes et adaptée à ce type d’événement va être aménagée.
D’une jauge de 30 à 500 places elle pourra accueillir une programmation
bi-mensuelle de type café-concert, et permettre à la jeune scène locale de pouvoir
se produire et se confronter au public, dans une ambiance atypique.
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REALISATION
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REALISATION
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Le musée des Troupes de montagne
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En 2007, la Bastille a été retenue
par le ministère de la Défense, pour accueillir
le nouveau musée des Troupes de montagne.
Ce corps d’armée est établi à Grenoble depuis 1888. Il s’agit d’exposer là les
patrimoines matériel et immatériel des Troupes de montagne, profondément
inscrites dans l’histoire de Grenoble et du département depuis leur création.
L’ambition est de créer un lieu de culture, de rencontres et d’échanges entre le
monde civil et le monde militaire. En proposant une rencontre privilégiée avec
l’histoire et la culture de ces Troupes de montagne à travers un parcours captivant,
à la portée de tous les publics.
Par la mise en valeur d’une collection historique, ethnographique et artistique,
cet espace muséographique répondra pleinement au questionnement de nos
concitoyens sur l’armée d’aujourd’hui et son rôle dans la cité.
Outil d’intégration à la citoyenneté, ce futur musée trouvera également sa place,
non loin du mémorial dédié aux soldats de montagne, au coté de celui de la
Résistance, comme témoignage d’une page de notre histoire.
p. 26
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RÉALISÉ Le développement de produits et services touristiques
La requalification de l’offre touristique
Plus de 45 nationalités visitent chaque année la Bastille et son téléphérique !
Web cam, site internet et communication multilingue,
Le site internet est équipé de la seule webcam de Grenoble qui fonctionne de
jour comme de nuit. Située au sommet de la gare du téléphérique, elle pointe sur
l’agglomération et donne à voir l’ascension des cabines en temps réel ! Elle est
consultée plus de 250 fois par jour en moyenne !
Richement illustré, et documenté, le site bilingue est optimisé pour les mal voyants.
Il reçoit la visite de plus de 15 000 visiteurs chaque mois, et est doté d’une
newsletter. Il est en cours d’adaptation pour les mal-voyants
LES SUpports de communication largement diffusés
Tous les supports de communication papier à destination du public sont édités
en plusieurs langues, et diffusés dans les campings, les hôtels et les offices de
tourisme de la région. Cette année, plus de 120000 dépliants 6 volets, disponibles
en 5 langues vont être distribués.
Le beau livre
À l’occasion du 30e anniversaire des « Bulles », inaugurées le 18 septembre 1976,
et de la nature des travaux de mise en accessibilité du donjon de la Bastille à tous,
la Régie du téléphérique et les Affiches de Grenoble se sont associées pour rendre
hommage à ce symbole de la capitale des Alpes à travers un beau livre :
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Les aménagements du restaurant
Afin de développer le tourisme d’agrément et d’affaire, le restaurant du Téléférique
a été totalement réaménagé avec une architecture aérienne et transparente. Sa
nouvelle terrasse recouverte de bois, vaste de 350 m2, est la plus grande terrasse
de Grenoble. Elle donne une dimension extraordinaire aux panoramas.
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L’aménagement de la boutique,
La boutique de souvenirs de la Bastille propose désormais tous les jours de l’année
un vaste choix de produits labellisés et de spécialités locales.
Outils pédagogiques à destination des scolaires
Près de 10 000 scolaires viennent en visite à la Bastille dans le cadre de sorties
organisées. Afin de leur permettre d’appréhender, quels que soient leurs niveaux,
la diversité des approches de la Bastille, la régie et l’association « Histoire de »
créent des outils pédagogiques spécifiques avec différents thèmes.
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R
L’amphitéâtre de verdure,
Le service des espaces vert de la Ville aménage dans l’érableraie, en contrebas du
restaurant, un amphitéâtre de verdure et une zone de pique-nique. A terme, des
jeux pour enfants vont y trouver leur place.
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LeS parcours aérienS
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Ce projet répond à une volonté de pratique d’activités de loisirs sportifs
de plein air en milieu urbain. Véritable labyrinthe entre fortification
et nature, « l’accro Bastille » invitera un large public à découvrir,
sous un nouvel angle, un secteur jusque là inexploré du fort.
Dans le fossé situé entre le cavalier casematé et le glacis, un projet de parcours
aériens est à l’étude. Tyroliennes, pont de singe, passerelles, via ferrata,
filets à grimper, murs à escalader, etc. Tout est conçu pour le public avide de
sensations !
Ce projet agrémentés « d’ateliers » et d’espaces de découvertes à forte contenance
culturelle se situe au-delà d’un simple parcours acrobatique sportif car, avec sa
composante instructive, il s’ouvrira à tous les niveaux de pratiques physiques et
nécessitera des niveaux engagements différents. Certains de ces parcours seront
accessibles aux personnes handicapées.
Autour de ces parcours aériens seront aménagés des espaces consacrés à la
conquête “aérienne” et “souterraine” de la montagne (alpinisme et spéléologie),
à travers des personnages comme Lionel Terray (né sur les pentes de la Bastille)
ou Ferdinand Petzl (précurseur de la spéléologie moderne) et l’évolution des
techniques et matériel de progression verticale dans toutes les conditions...
Ouverture : été 2009 et début 2010
Ce parcours prendra en compte les spécificités de cette petite
montagne fortifiée et respectera le projet initial d’accessibilité,
et ce dans le plus grand respect du patrimoine.
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LI
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RÉA
Création de l’offre pour le tourisme d’affaire :
Conventions d’entreprises, journées de travail, repas de gala,
séminaires, journées « d’incentive » sportives, soirées ou nuits
festives... toutes les formules sont possibles : avec ses
équipements rénovés, la Bastille s’inscrit aujourd’hui comme
le centre de réception incontournable à Grenoble.
Dans le Fort :
• La salle Lesdiguières de 250 m2 avec des voûtes remarquables et une vaste
terrasse extérieure. Sa capacité d’accueil est de 140 personnes assises et près de
300 personnes debout pour un cocktail, une soirée, un événement. Cette salle est
équipée en Wifi, et va être confortablement aménagée à l’horizon 2009.
• L’ensemble fortifié avec ses remparts, ses coursives, ses places est un véritable
terrain de jeu propice à toute opération spéciale à vocation d’aventure et de défis
ou, tout simplement, une découverte paisible des fortifications...
Avec les visites théâtralisées, aux visites guidées, ou aux chasses au trésor, la
fortification se dévoile et offre des moments inoubliables pour tous les événéments
d’entreprise...
Au Restaurant du Téléférique,
Grâce à la qualité de sa restauration, à sa situation
exceptionnelle surplombant la ville et sa grande capacité
d’accueil, ce restaurant est aujourd’hui un établissement
de référence en matière d’organisation de repas de gala.
• Une capacité d’accueil de 180 places assises à l’intérieur
• Plus de 300 places assises avec la terrasse panoramique couverte de 350 m2 face
aux Alpes.
• 3 salles de réunions sont attenantes au restaurant : lumineuses, vitrées sur un
panorama exceptionnel, directement accessibles depuis l’arrivée du téléphérique,
capacité de 30 à 40 places assises chacune, équipées pour des réunions et des
séminaires, avec sanitaires, accès internet,aménagement modulable (U, carré,
conférence,...), service de boissons, collation, repas.
p. 30
La Bastille, des projets d’envergure :
Un développement reconnu,
2005 : Prix «Vivre ensemble la cité» du conseil régional de Rhône-Alpes
2006 : P
rix régional pour l’aménagement du territoire
remis par la Banque populaire
Le prochain objectif pour la Régie est de se voir attribuer le label
régional «Tourisme et handicap». Les réalisations en cours et en projet
sont en effet importantes en nombre et en contenu. Elles s’inscrivent
pleinement dans la continuité de la démarche engagée depuis 2003.
Des investissements massifs de 2003 à 2008
• 680 000 euros sur la machine, sur les fonds propres de la Régie.
C’est ainsi que le téléphérique dispose aujourd’hui, d’un moteur,
d’un réducteur, d’un câble tracteur, des câbles de tension des
porteurs, des trains de galets neufs et d’un système informatique
innovant. Les infrastructures auxiliaires, tels que les pylônes
et bâtiments, ont également été rénovées et sécurisées.
Avril 2009 : le téléphérique
a 75 ans. Les « Bulles »,
ouvertes le 30 juillet 1976,
totalisent 120 000 heures
de bons et loyaux services
et ont déjà transporté 7
millions de voyageurs !
• 5 70 000 euros pour la rénovation et la création des espaces commerciaux (le
restaurant du téléférique avec son agrandissement et sa terrasse, salles de
séminaires, la restauration rapide,...).
• 6 0 000 euros pour la création d’espaces culturels avec notamment l’ouverture du
centre d’art contemporain.
• 1 ,2 million d’euros pour la mise en accessibilité du site sommital et son
embellissement.
S’agissant d’espaces publics, ces travaux ont été soutenus par de nombreuses
aides des collectivité locales et d’entreprises privées :
- la Régie du Téléphérique pour 150 000 €,
- la Ville de Grenoble pour 400 000 €,
- la région Rhône-Alpes dans le cadre du contrat d’objectif adapté pour
152 000 € et dans le cadre de l’aide aux investissements touristiques structurants
pour 180 000 ,€
- le Conseil général de l’Isère pour 150 000 €,
- la Métro pour 50 000 € sur l’accessibilité et pour 350 000 € pour la
réalisation du réseau d’assainissement,
- la Banque populaire des Alpes pour 100 000 € et Gaz et Electricité de
Grenoble pour 30 000 € sous forme de mécénat.
Par ailleurs, et sous maîtrise
d’ouvrage de la ville, pour
l’entretien des fortifications
et la sécurisation du site,
le service des espaces verts
a investi 250 000 € par an
pendant quatre ans soit un
total de 1 million d’euros.
p. 31
La Bastille, des projets
d’envergure
Un programme important en 2009-2010.
Coût estimé en hors taxes.
Embellissement des bâtiments situés à proximité de la gare supérieure du
téléphérique et plan lumière associé.
Fin des travaux en 2009
Le montant est de l’ordre de 80 000 euros.
Création des tables et des îlots d’interprétation avec une mise en valeur du
patrimoine naturel, fortifié et industriel ; outils pédagogiques en direction du grand
public et des scolaires associés à ce parcours.
L’installation de ces équipements et de la signalétique globale est prévue pour le
début du mois de juillet 2009, les outils pédagogiques pour la rentrée scolaire.
Le coût est estimé à 200 000 euros pour l’ensemble.
Réalisation du musée des Troupes de montagne et sa mise en accessibilité en
collaboration avec le ministère de la défense. L’ouverture de ce musée est prévue
pour le début du mois de juillet 2009.
Le coût est estimé à 500 000 euros pour l’infrastructure, l’accessibilité et la mise
aux normes, et 450 000 € pris en charge par le Ministère de la Défense (300K€)
pour la muséographie et 100 K€ pour l’étanchéité.
Aménagement et mise aux normes de la salle Lesdiguières afin d’accueillir autant
de spectacles, de soirées festives, que d’expositions temporaires dans de bonnes
conditions.
Réalisation des travaux concomitants à ceux du musée des Troupes de montagne,
soit finalisés en mars 2009..
Le coût des travaux est envisagé à 90 000 euros.
Aménagement de la dernière salle du Centre d’Art, pour y faire une salle d’atelier
pédagogique, mais aussi une salle d’exposition supplémentaire accessibles aux
PMR par le sentier.
Réalisation envisagée pour la fin de l’année 2009.
Le coût estimatif est de 40 000 euros.
p. 32
Réalisation de parcours aériens dans la fortification. Ce dispositif innovant
mettra en scène la fortification et certains de ses ateliers seront accessibles aux
personnes handicapées. Comme pour les autres espaces « commerciaux » du site,
cet équipement devrait être exploité son forme de concession avec un partenaire
privé.
L’ouverture au public est envisagée pour partie l’été 2009.
L’investissement est de l’ordre de 300 000 €.
Travaux de mise en accessibilité de la gare basse. Dans la continuité de
l’aménagement du cœur de la ville, la gare basse va s’inscrire dans un nouveau
parvis exclusivement réservé aux piétons. L’accessibilité aux personnes handicapées
sera grandement améliorée. Les travaux devraient être terminés début 2009.
Les financements sont globalement acquis (collectivités locales: ville, CG 38, Région
Rhône-Alpes, Métro, mécénat Banque Rhône-Alpes...).
Le coût d’objectif de cette opération est de 313 000 €.
Aménagement de la salle des contrepoids, pour l’ouverture du centre d’interprétation
du téléphérique,
L’ouverture est à envisager pour l’automne 2009.
Le coût estimatif est de 45 000 €.
Aménagement de la salle festive, pour les soirées festives, les événements familiaux,
les soirées de gala et un programme récurrent de type café-concert.
L’ouverture est souhaitée pour le début 2010.
Le coût est estimé à 450 000 €.
Installation de la copie du plan-relief de la ville et de la Bastille de 1850, dans le
cavalier casematé,
L’installation est souhaitée en 2011
Le montant est estimé à 400 000 €.
Aménagement de la Poudrière, en salle d’exposition temporaire.
Les travaux sont à prévoir début 2011.
Le montant est estimé à 250 000 €.
Parallèlement, pour l’ouverture, la sécurisation du fort, la valorisation et la
requalification des espaces adjacents, (travaux qui seront réalisés sous les
directives d’un cabinet de paysagiste architecte parisien, le cabinet OSTY),
la Ville de Grenoble investira 200 000 euros
p. 33
La Bastille, des projets
D’envergure
DES RÉSULTATS CONCRETS
Fréquentation du téléphérique
8 touristes sur 10 empruntent
le téléphérique
tandis que 80 % des grenoblois
ne l’ont jamais pris !
Après un succès immédiat dès son ouverture en 1934, la plus importante fréquentation
au téléphérique datait de 1959 avec 229 523 voyageurs.
Depuis cette époque cette fréquentation a baissé régulièrement pour stagner
autour de 145 000 voyageurs dans les années 65.
Avec l’ouverture des « bulles » et l’amélioration de ses performances en 1976, le
téléphérique renoue avec les bons chiffres des années 50 sans toutefois battre
ses anciens records.
Enfin, en 2008 avec 277 202 voyageurs le record annuel est battu.
La fréquentation du téléphérique a augmenté de 40% en cinq ans.
Des visiteurs provenant du
monde entier! Les livres
d’or à disposition des
publics sont multilingues!
Touristes étrangers : 37%
Visiteurs hors Isère : 26%
Isérois hors agglo : 12%.
Grenoblois : 25%
Cela s’explique principalement par l’amélioration, l’agencement du
site touristique, ainsi que par le développement d’animations festives,
culturelles et sportives. La poursuite des investissements dans ces
perspectives vont permettre d’envisager une fréquentation régulière de
plus de 300 000 personnes chaque année pour la remontée mécanique.
Les visiteurs de la Bastille
La fréquentation du site est plurielle. Si fondamentalement l’aménagement du
téléphérique était destiné aux Grenoblois, il est rapidement devenu une attraction
touristique majeure.
C’est ainsi que seulement 20% des grenoblois reconnaissent avoir emprunté le
téléphérique, et ils représentent aujourd’hui un quart de ses usagers.
Actuellement, avec l’embellissement du site, le développement des activités
culturelles et commerciales, le programme d’animation et la mise en place d’un
abonnement annuel à un prix très raisonnable, on assiste enfin à une nouvelle
appropriation du lieu par les habitants de la ville.
De plus, le site et les activités sont fortement médiatisés, et la Bastille devient un
lieu incontournable de la vie grenobloise.
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Économie induite
Aujourd’hui, le site de la Bastille est une entité,
avec ses règles de vie, ses principes, ses valeurs fondamentales.
Chacun des acteurs présents sur le site a son propre rythme et
sa propre économie, et est en convention avec la Régie.
L’ensemble, dont la Régie du Téléphérique est le cœur, n’est relié que par un cable
à l’agglomération, et vit au rythme du téléphérique, se préparant à accueillir plus
de 600 000 visiteurs cette année, avec une disponibilité totale pour le public, et
des plages d’ouvertures maximales propres à chaque activité.
Le restaurant, une SARL, représente une équipe régulière de 7 personnes, plus
quelques extras, doublée lors des grandes plages d’ouverture de l’été où lors des
soirées exceptionnelles.
La Salle des Gardes, le snack, est une entreprise en nom propre, avec deux emplois
réguliers.
La Boutique de souvenirs, La Noix aux Souvenirs, est une SARL salariant deux
personnes en permanence.
Le Centre d’Art Bastille, une association loi 1901, comprend 3 permanents et une
rotation de 5 étudiants de l’université, en stage professionnalisant.
L’association ADFE est une association de réinsertion qui travaille avec le service
des espaces verts de la Ville pour l’amélioration des chemins, le nettoyage et
l’entretien des murs.
à venir : le Musée des Troupes de Montagne et ses 4 emplois dérivés.
Le Parcours acrobatique et une équipe de 4 à 6 personnes.
Par ailleurs, le restaurant du pèr’gras, situé à proximité du fort est constitué en
SARL avec une équipe de 7 permanents.
L’équipe des 18 salariés de
la Régie du Téléphérique
assume l’entretien général de
l’enceinte fortifiée jusqu’aux
grottes de Mandrin :
• le ramassage des papiers,
• le nettoyage des
toilettes publiques,
• le changement des
ampoules, l’entretien de
l’éléctricité, de la plomberie,
les travaux de peinture,
• l’entretien de la mécanique
du téléphérique (suivi
journalier, des conditions
règlementaires du BIRMTG),
•la régie technique des
montages d’expositions
temporaires, l’organisation
des événement,
• la coordination des entreprises
diverses intervenants sur le
site et les livraisons variées.
• l’entretien des bâtiments...
p. 35
• Conclusion
De 2004 à 2009, 7 millions d’euros ont été déjà investis pour restaurer le symbole
de Grenoble, l’étape incontournable de ceux qui passent par la cité cosmopolite.
600 000 visiteurs sont accueillis chaque année à la Bastille, originaires de plus
de 40 nations.
Cette vocation touristique à forte valeur ajoutée s’accompagne d’une vocation
incontournable d’accueil et de loisirs de proximité.
La Bastille est d’abord et avant tout le lieu de promenade, de respiration, de
spectacle sur le paysage et les arts vivants, de ceux qui vivent à ses pieds, dans
une agglomération entourée de beaux sommets et de deux parcs naturels.
Ces résultats et ces réussites sont la récompense des efforts et de l’opiniâtreté
menés depuis 2003 par le personnel de la Régie du Téléphérique
qui n’a qu’un seul objectif : faire en sorte que les grenoblois soient fiers
de ce qui aura été globalement construit sur leur petite montagne fortifiée ...
p. 36

dossier général de présen

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