VOTRE ENFANT SERA-T-IL UNE RACAILLE ? par Isabelle Hannart

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VOTRE ENFANT SERA-T-IL UNE RACAILLE ? par Isabelle Hannart
VOTRE ENFANT SERA-T-IL UNE RACAILLE ?
par Isabelle Hannart (Extraits de Votre enfant sera-t-il une racaille ?)
« Alma Desemparada songea à son père. Pourquoi était-il allé fourrer sa queue dans la chatte de sa
mère ? Pourquoi avoir craché sa sauce dedans ? Pourquoi sa mère avait-elle ouvert les jambes ?
Pour l'avoir, elle ? Mettre au monde une crève-la-faim ? » Je suis désolée de vous faire lire ça mais
c'est ce que l'on fait lire aux lycéens aujourd'hui. Ces extraits sont tirés du livre Le pied de mon père,
utilisé dans des milliers d'établissements secondaires, en France, et recommandé officiellement par
l'Éducation Nationale. Écrit par la romancière cubaine Zoé Valdès, il a été sélectionné par le lycée
Balzac de Tours dans l'opération « 5 bonnes raisons de lire », et se trouve, à ce titre, promu sur le site
Internet de l'Académie d'Orléans-Tours.
C'est pourtant anecdotique eu égard à toutes les façons dont l'Éducation Nationale pourrit vos enfants.
Vous allez le découvrir si vous poursuivez la lecture de cet article.
« C'EST PAS L'ÉCOL KI M'A DICTE MES CODES ! »
Les exemples les plus inquiétants concernent les petits enfants, dans les écoles maternelles et
primaires.
Meunier, tu dors..., Ah, vous dirais-je maman..., Dame tartine, ces comptines ont fait les délices de
générations d'enfants... et ravi leurs parents et leurs grands-parents, émus par la voix fluette et les
mimes de leurs petits.
Mais ces chansons sont aujourd'hui mal vues par l'Éducation Nationale qui les soupçonne d'être
porteuses de « valeurs rétrogrades ». Deux enseignantes de Hambye (Manche) ont choisi de faire
plutôt chanter aux petits de 7 à 10 ans la chanson La Boulette de la rappeuse Diam's. Le titre est une
référence aux boulettes de marijuana que les drogués font fondre avec un briquet, pour confectionner
des joints : « Voilà de la boulette, Sortez les briquets, il fait trop dark dans nos têtes » devaient chanter
leurs élèves, en chœur. Pourtant, l'incitation à la drogue n'est pas l'aspect le plus dérangeant de cette
chanson.
Outre des allusions politiques, franchement déplacées à l'école primaire («Y'a comme un goût d'alcool
dans les locaux de police, Y'a comme un goût de démago dans la bouche de Sarko, me demande pas
ce qui les pousse à te casser les couilles, moi j'aime la rime et j'emmerde Marine... »), les enfants
devaient chanter ce refrain particulièrement étonnant : « Non non, c'est pas l'école qui m'a dicté mes
codes, non non... »
Le vidéo-clip de La boulette met d'ailleurs en scène des petits enfants assis en cercle par terre qui
secouent la tête dans un signe clair de désobéissance et de rejet des adultes qui les entourent.
L'essentiel de ce travail de sape est fait de manière insidieuse, à travers l'accumulation d'exercices
biaisés, d'études de documents orientés, de messages politiques suggérés qu'on leur fait passer à
longueur de journée pendant toute leur scolarité. Les conséquences politiques et sociales, à long tenue,
de ce bourrage de crâne sont désastreuses, comme vous allez le voir très concrètement.
L'ÉDUCATION CIVIQUE NOUVELLE FORMULE
Si vous êtes comme moi, vous envoyez vos enfants à l'école pour en faire des adultes instruits,
responsables et, si possible, autonomes. Mais voici précisément ce que leur inculquent les nouveaux
cours « d'éducation civique ». Bien loin d'apprendre aux enfants à être courageux, respectueux,
honnêtes et travailleurs, le programme leur enseigne que, notre société étant discriminatoire, sexiste,
raciste, homophobe et xénophobe, les travailleurs honnêtes n'auraient aucune chance de s'en sortir.
Le bon « citoyen » aurait donc le devoir de combattre cette société par tous moyens, en militant, en
manifestant, en se mettant en grève... mais pas seulement. « Nous vivons dans un monde où les nantis
s'engraissent, bien au chaud dans leurs demeures cossues, tandis que leurs voisins n 'ont rien à se
mettre sur le dos ! » est une des premières phrases que vos enfants lisent quand ils ouvrent le livre
d'éducation civique Le cahier du citoyen publié par Hachette et destiné aux enfants de 5 e.
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S'ensuit, sur 80 pages, une litanie d'articles et de caricatures fortement politisés, visant à convaincre
nos enfants que la révolte violente est le seul moyen de se faire entendre.
Les enfants doivent apprendre la liste de toutes les allocations auxquelles ils auront « droit » très
bientôt, et comment se les procurer : API (allocation de parent isolé). RSA, CMU, Plan de Cohésion
Sociale, Sécu. Carte Vitale, HLM, ASSEDIC...
Quand il est question d'entreprises, on leur explique seulement qu'elles polluent, qu'elles exploitent les
salariés et qu'elles créent des inégalités.
La seule fois dans le livre où le rôle du chef d'entreprise est évoqué, c'est dans un exercice sur les
discriminations, où « un employeur licencie sa secrétaire parce qu'elle est enceinte ».
L'ENSEIGNEMENT DE LA REVENDICATION
Parallèlement, de plus en plus d'élèves sont pris directement en charge par leurs professeurs pour
apprendre à revendiquer.
Ces dernières années, de nombreux enseignants syndicalistes ont cessé de s'embarrasser de principes,
et entraînent leurs élèves manifester dans les rues, où « violences » et destructions sont devenues
systématiques.
Lors des récentes grèves de l'Éducation Nationale, on a vu des collégiens de 12 ans manifester dans
les rues, entraînés par des professeurs syndicalistes- Au même moment, à Grasse, des « éducateurs »
organisaient dans les écoles primaires de la ville une « activité » où les enfants apprenaient à
confectionner des banderoles et à scander des slogans en défilant dans la cour de récréation. Des petits
de six ans étaient incités à adhérer à un syndicat (fictif) de revendication de l'enfant et à prendre leur
carte de militant.
L'Éducation Nationale elle-même finance l'embrigadement des jeunes dans des organisations
politisées et contrôlées en sous-main par les syndicats d'enseignants les plus radicaux, en
subventionnant les nouveaux « syndicats de lycéens ». l'UNL, la FIDL, le SGL et Sud-Lycées.
L'HISTOIRE INSTRUMENTALISÉE
La matière la plus exploitée pour influencer nos enfants est certainement l'histoire.
Au lieu de leur apprendre les grands événements et les personnages qui ont compté pour le monde,
l'Histoire nouvelle formule ressemble à un réquisitoire contre leurs parents et leurs aïeux, taxés
d'esclavagisme, de racisme, de colonialisme et pire... Le livre Hachette d'histoire -géographie de CM2
présente Hô Chi Minh, le dictateur totalitaire responsable de la tragédie des boat-people, comme un
simple « homme politique » ayant œuvré à rendre au Vietnam « le droit d'être libre et indépendant »,
contre « les Français » qui « ont violé la terre de [ses] ancêtres et opprimé [ses] compatriotes »
pendant 80 ans. Sur l'Algérie, tout ce que nos enfants ont le droit de connaître est une déclaration du
FLN, qui explique que « la botte colonialiste française » a « exploité jusqu'à la moelle le peuple
algérien, humilié, bâillonné. »
On les prive du droit d'être fiers de quoi que ce soit. Alors, comment gémir ensuite sur l'augmentation
de l'ennui, de la déprime, de la drogue et du vandalisme chez les moins de 15 ans !
Dans nos écoles, le mélange des cultures est vanté à toutes les occasions, mais il existe une exception
notable : la civilisation occidentale, qui, elle, n'aurait fait que détruire les autres cultures. Le
matraquage se répète jusqu'à ce que s'installe dans le cerveau de nos jeunes une correspondance
parfaite entre: Occident = intolérance, guerres et massacres, civilisations non-européennes = pacifisme
et exotisme.
Les responsables des programmes de l'Éducation Nationale objectent que cela permet de mieux
valoriser les jeunes qui proviennent des civilisations non-européennes.
Mais la conséquence réelle de cet enseignement hémiplégique est de développer chez eux la haine et
le mépris de notre pays.
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APPRENDRE À DEVENIR HOMOSEXUEL
Mais l'homme occidental n'est pas seulement colonialiste et raciste. Il est aussi homophobe.
Alors que le niveau scolaire de nos enfants ne cesse de baisser, l'Éducation Nationale donne la priorité
budgétaire à des "lobbys" qui se servent de nos écoles pour faire avancer leur cause idéologique.
En septembre 2009, le ministre de l'Éducation Nationale, Luc Chatel, a donné à l'association SOS
Homophobie son agrément pour devenir association « complémentaire de l'Éducation Nationale ».
Ce statut très particulier donne droit, pour les militants de la cause homosexuelle, à d'importantes
subventions garanties et récurrentes, tirées directement de la caisse des écoles, et à aller manipuler les
enfants dans toutes les écoles de France sans n'avoir plus d'autorisation à demander à personne, pas
même au directeur qui ne peut plus les refuser.
En janvier 2009, un jeune réalisateur, Sébastien Watel, a formulé une demande de subvention auprès
du ministère de l'Éducation Nationale afin de financer un dessin animé pour apprendre aux garçons de
8 à 10 ans à « tomber amoureux »... des petits garçons.
Ce film, intitulé Le baiser de la lune était destiné à être diffusé dans les classes de CM1 et de CM2.
En période de restriction budgétaire (on ne parvient plus à payer des surveillants pour les écoles !), le
ministère de l'Éducation Nationale a tout de même trouvé les fonds (150 000 euros) pour participer au
financement.
Il a fallu qu'une intense campagne de pression soit organisée par des parents, et des interventions
politiques au plus haut niveau, pour que le projet soit finalement repoussé.
Mais ces intrusions dans les écoles ne sont pas - et de loin ! - la pire des conséquences de l'éducation à
l'envers pratiquée par l'Éducation Nationale.
LES EXERCICES DE FRANÇAIS QUI RENDENT FOU
Année après année, le flot des enfants dyslexiques et, plus récemment « dysorthographiques » et
« dyscalculiques » gonfle et remplit les cabinets des orthophonistes, au grand désespoir de leurs
parents qui, la plupart du temps, n'ont pas la moindre idée de l'origine du problème.
Et pourtant, s'ils se donnaient la peine d'ouvrir un manuel de français de leurs enfants, ils
comprendraient sans mal pourquoi leurs petits ont tant de difficultés à lire et à écrire.
Vous souvenez-vous de l'époque où la première leçon de lecture des enfants commençait par
l'apprentissage du B, puis du A, pour, enfin, parvenir, après de gros efforts, à associer les deux lettres
pour former la syllabe BA ?
Les nouveaux pédagogues ne s'embarrassent plus de cette méthode qu'ils considèrent comme trop
longue, trop compliquée, et surtout « dépassée ». Pour eux, autant apprendre aux enfants à lire
directement, grâce à leur instinct ! C'est le principe de la méthode globale, qui est toujours appliquée
dans la majorité des écoles françaises.
Le manuel de lecture à grand tirage Abracada-lire aux éditions Ratier demande aux petits, dès leur
première leçon de lecture, de lire Moi, je m'appelle Ramak, je suis l'oiseau vert.
Après la lecture viennent des exercices de français qui paraissent avoir été conçus pour rendre les
enfants fous !
Le nouvel atelier de français pour les CE1, aux éditions Bordas, semble faire exprès de déstabiliser les
jeunes lecteurs, avec des textes aberrants : « Elles avaient de la maille propre, une pourriture
suffisante et toujours de l'eau fraise. C'est l'âne qui était le plus pâté. Le bœuf devait cirer la charrue,
tourner la boue à eux et faire tourner la moule. »
On retrouve l'inversion des valeurs qui caractérise la nouvelle éducation civique : les contes
traditionnels pour enfants sont remplacés par des parodies où les méchants sont les gentils, et vice
versa.
Et les conséquences, on va le voir tout de suite, sont effrayantes.
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MADAME, ALLEZ VOUS FAIRE ENCULER !
Vous avez sans doute lu dans la presse l'histoire de Claudine Lespagnol, professeur d'anglais au Lycée
Jean-Lurçat dans le 13ème arrondissement de Paris, en décembre 2009.
Madame Lespagnol a demandé à ses élèves d'arrêter de téléphoner et d'envoyer des SMS en classe.
Elle n'a pas confisqué de téléphones puisque c'est interdit par le règlement.
Résultat immédiat, ses élèves ont signé - à la quasi-unanimité de la classe — une lettre au proviseur
dans laquelle ils lui « conseillent vivement d'opérer un changement de prof ».
Certains élèves ont écrit à leur professeur pour lui demander d'arrêter de leur faire des remarques au
sujet de leurs téléphones portables :
« Si ce n'est pas le cas et qu'il n'y a aucun effort de changement de votre part, nous n 'avons plus que
quelques mots à vous dire : allez vous faire enc... »...
De plus, pour la « punir », ils lui ont volé la clé USB sur laquelle elle avait ses cours.
CETTE PROF, JE VAIS LUI METTRE MA B... DANS L'C...
Une des enseignantes qui a réagi à l'appel de SOS Éducation. Isabelle Stal a eu le courage d'écrire un
livre L'imposture pédagogique, où elle dit la vérité sur le comportement de certains élèves. Elle
raconte comment, par exemple, elle a réprimandé un lycéen qui rotait bruyamment en classe en
s'écriant à chaque fois : « Amdulhah » : « Je tance le garçon, et son copain, là encore, vole à son
secours. Je lui dis également son fait, puis me retourne pour achever la phrase que j'ai commencé
d'écrire au tableau. J'entends alors le «jeune » prévenir son copain à haute et intelligible voix que «
celle-là (moi) il va lui mettre sa bite dans l'cul ». Je me retourne et lui demande : « Qu 'avez-vous
dit ? » Silence. J'insiste. Silence. J'hésite : le mettre dehors ? Mais je me souviens que, selon une
circulaire de Segolène Royal je n 'ai pas le droit de mettre un élève à la porte. J'achève donc ma
leçon, la rage au cœur (...).
Sitôt l'heure achevée, je me précipite chez le proviseur « Que faisiez-vous donc pendant ce temps-là ?
» me demande-t-il aussitôt, avec une feinte innocence. « J'écrivais au tableau. » Alors la répartie
fuse : « Vous tourniez le dos à la classe, vous n 'avez aucune preuve ! ».
Je vous laisse deviner ce que cela présage à très court terme pour beaucoup de nos enfants et pour
l'avenir de notre pays. Mais en fait, dans certaines écoles, on peut considérer que la guerre civile a
déjà commencé.
VIOLENCE A L'ECOLE
Incendies volontaires, agressions sexuelles, injures, et, de plus en plus souvent, meurtres, la violence
atteint en effet dans nos écoles des niveaux tels que l'on peut parler de situation pré-insurrectionnelle.
Cette situation a été révélée par les statistiques officielles publiées par le ministère de l'Éducation dès
2006, où pas moins de 82 000 actes de violence grave ont été signalés dans les écoles.
Devant ces chiffres effarants, le ministère de l'Éducation a décidé de... stopper la publication des
statistiques, en supprimant le système informatique qui permettait aux chefs d'établissements de
déclarer les agressions ! C'est ainsi que le logiciel Signa a disparu en 2006, pour empêcher les médias
de communiquer aux parents et aux grands-parents des informations qui auraient pu leur faire réaliser
combien leurs enfants sont en danger dans certaines écoles !
L'imposture était tellement énorme, digne du pire régime soviétique, que le ministre d'alors, Gilles de
Robien, a été obligé de faire semblant de remplacer le logiciel Signa. Il a introduit, un autre logiciel,
baptisé SIVIS, dont la fonction est de donner des statistiques sur la proportion de chaque type de
délits. Vous y apprenez par exemple que 12 % des délits constatés dans les écoles sont des agressions
sexuelles, ou que 25 % impliquent des stupéfiants... mais il n'y a plus d'indicateur de l'ampleur du
phénomène !
Mais pour faire baisser la fièvre, il ne suffit malheureusement pas de casser le thermomètre.
Source : VITRIOL N°18 - Elfica-Ferièrre, St Martin des Pézérits
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