Communications orales
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Communications orales
cmaghc 2006 Alger, 23-24-25 novembre 2006 Communications orales ( résumés en attente) Pourquoi opérer les coronariens ? Iradj Gandjbakhch France. Prise en charge de la fibrillation auriculaire paroxystique Jean Claude Daubert France. La médecine fondée sur les preuves : intérêt et limites Nicolas Danchin France. L’institut cardiologique de Montréal M. Bourrassa Canada. Dyslipidémies dans le syndrome métabolique et le diabète de type II JP Fruchart France. Situation et perspaectives de la maladie coronaire en Algérie MS Issad Algérie. Enseignements de Field. MT Chentir Algérie. Résultats préliminaires de la fibrillation auriculaire en Algérie MT Chentir Algérie. Les béta-bloquants dans le traitement de l’insuffisance cardiaque R.Bougherbal Algérie. L’infarctus qui reste hypertendu : que faire ? B. Vaisse France. Le post-infarctus chez le diabétique : les recommandations sont-elles applicables ? Patrick Henry France. f L’infarctus avec insuffisance cardiaque : quels traitements à distance ? E.Ghannad France. Réduction de la fréquence cardiaque : une nouvelle approche thérapeutique. Corolan : un nouvel inhibiteur des canaux IF S. Kacet France. Hyperactivité sympathique et syndrome métabolique Etude Physiobs JP Fauvel France. Utilisation optimale des stents actifs en 2006 B.Chevalier France. Les stents actifs dans les situations à risque : IDM aigu – tritronculaire – tronc commun. E.Teiger France. Place des stents nus en 2006. K. Boughalem France. Communications orales ( résumés ) La dysfonction érectile facteur prédictif de la survenue des cardiopathies ischémiques à l'âge de raison. MS Issad, CHU de Béni-Messous Algérie. Des enquêtes épidémiologiques ont montré ces dernières années la prévalence élevée des troubles sexuels dans la population générale et plus particulièrement des dysfonctions érectiles chez les hommes âgés de 40 à 70 ans. Celles ci débordent largement la sphère sexuelle et affectent non seulement la vie quotidienne de l'individu, mais elles ont également un impact sur sa santé. Depuis une vingtaine d'années, la dysfonction érectile s'impose comme un symptôme révélateur d'une maladie cardiovasculaire, son diagnostic permettant une détection précoce de la condition vasculaire du sujet et elle peut être un signal visant à la prévention de l'évolutivité d'une affection cardiovasculaire. Ce concept nouveau, qui fait de la fonction érectile un symptôme sensible aux variations de la santé cardiovasculaire du sujet, permettrait d'identifier des situations à risque comme les troubles vasculaires périphériques, mais aussi, à l'instar d'un marqueur de risque, la pathologie coronaire et hypertensive. S'associant à la dépression qui peut lui être conjointe, la dysfonction g érectile révélatrice ou conséquence de l'infarctus du myocarde, de l'hypertension artérielle et des effets secondaires de leurs médicaments, pourra servir d'outil de mesure de l'évolution favorable et du pronostic de ces affections. C'est aussi un champ de recherche ouvert sur la fonction endothéliale vasculaire, substrat anatomique et fonctionnel commun à toutes ces pathologies, tout en ne méconnaissant pas le rôle privilégié de la parole qui permet d'écouter et d'entendre la souffrance qui tarde à s'exprimer. Dans la formation initiale et post-universitaire, des stratégies de communication sur ce sujet ont été définies et elles peuvent avoir un écho favorable dans la communauté médicale comme l’a montré une enquête menée auprès des étudiants de la faculté de médecine d’Alger. Prise en charge de la syncope vaso-vagale P. Djiane Marseille, France. La prise en charge de la syncope vasovagale se limite dans la majorité des cas à rassurer , expliquer et conseiller la mise en œuvre de petits moyens facilement applicables préconisés de longue date mais auxquels sont récemment venues s’ajouter les contractions isométriques des muscles des membres inférieurs ou supérieurs . Additionnées les unes aux autres ces mesures préventives ont une efficacité certaine à un moindre coût. Dans les formes sévères et invalidantes qui représentent 1 % des cas on peut proposer : - une réadaptation à l’orthostatisme dont les résultats sont bons à condition que l’observance soit scrupuleuse, mais l’assuétude est souvent trop pesante et l’abandon fréquent. - la prescription de médicaments dont l’utilisation pouvait paraître logique, compte tenu des hypothèses physiopathologiques mais dont la plupart n’a pas fait de leur efficacité lorsqu’ils ont été évalués contre placebo . Ainsi après des périodes d’engouement pour le bêta-bloquants, l’étiléfrine, les inhibiteurs de la réabsorption de la sérotonine et d’autres encore, seule la midodrine résiste encore un peu à la puissance dévastatrice des études randomisées en double aveugle. - l’implantation d’un stimulateur cardiaque pour corriger la cardio-inhibition, néanmoins les études réalisées avec une méthodologie permettant d’éliminer l’effet placebo du stimulateur ( VPS II et SYNPACE ) n’ont pas pu démontré la supériorité de la stimulation . Dans cette situation où le choix du traitement s’avère difficile en l’absence d’arguments scientifiques indiscutables, la stratégie thérapeutique ne doit pas empiriquement faire appel aux médicaments et en cas d’échec à la stimulation cardiaque comme cela a pu être recommandé mais reposer sur l’évaluation de la part respective de la cardio-inhibition et de la vasodilatation. La réponse obtenue au cours d’un test d’inclinaison positif est mal corrélée avec les perturbations survenant lors d’un épisode spontané et ne peut donc pas être prise en compte. Le moniteur ECG implantable pourrait être le moyen le plus sûr pour guider ce choix. L’enregistrement percritique d’une bradycardie extrême ou d’ une asystole lors d’une récidive syncopale serait un argument sur lequel devrait logiquement reposer l’indication d’implantation d’un stimulateur cardiaque. En absence de cardio-inhibition excessive la prescription de médicaments destinés à lutter contre l’hypovolémie efficace (midodrine ou/et fludrocortisone) est conseillée ; ces médicaments pourront être associés à la stimulation pour corriger une hypotension résiduelle responsable de la persistance de symptômes. h Approche épicardique de la resynchronisation cardiaque. P. Mesnildrey, G.Lascault, O.Paziaud, O.Piot , X. Copie, C. Scheublé Centre Cardiologique du Nord. Saint-DenisFrance. La resynchronisation cardiaque par stimulation multisite constitue à l’heure actuelle l’une des armes thérapeutiques permettant la prise en charge des insuffisants cardiaques. La mise en place du dispositif de resynchronisation s’effectue dans la grande majorité des cas par voie endo-cavitaire avec mise en place de deux électrodes droites (oreillette et ventricule) et d’une électrode ventriculaire gauche introduite par le sinus coronaire. Les problèmes d’implantation sont le plus souvent liés à la mise en place de cette électrode ventriculaire gauche avec un taux d’échec situé entre 8 et 12%. L’approche épicardique permet de contourner ces problèmes par mise en place sous contrôle de la vue (mini thoracotomie gauche) de la sonde ventriculaire gauche uni ou plus souvent bipolaire. Cette technique a été appliquée chez 17 hommes en insuffisance cardiaque (âge moyen : 68 ans) sans mortalité opératoire. Les seuils de stimulation de ces sondes sont de 1,1V en moyenne. La durée de l’intervention est de 35 minutes en moyenne. La durée des complexes QRS a été réduite dans tous les cas. L’intérêt majeur de cette approche est de réduire à néant le taux d’échec d’implantation. Certes, cet abord est plus invasif qu’une approche intra-cavitaire et ne doit pas être proposée en première intention. Cependant, sa facilité et son absence de risque ne doivent pas constituer un obstacle à l’extension de ses indications. Echocardiographie de stress dans l’évaluation de la réserve contractile des cardiomyopathies dilatées du péri-partum ( à propos de 20 cas). Eba Ahmed., Aghrabatt MS, Bah A, Bounena A S, Diagana T et Sidi Aly Service de cardiologie, CHU de Nouakchott. Mauritanie. La cardiomyopathie du péri partum est une forme rare de la dysfonction systolique du VG survenant entre le dernier mois de la grossesse et la fin du cinquième mois du post partum. Le but de ce travail est d’évaluer la réserve contractile chez les patientes hospitalisées pour cardiomyopathie du péri partum par l’écho cardiaque de stress à la Dobutamine. Notre étude a porté sur 20 patientes hospitalisées en 2005 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier National de Nouakchott pour insuffisance cardiaque inaugurale du péri partum en dehors d’une étiologie valvulaire ou ischémique. Les critères d’inclusion de l’étude sont cliniques (insuffisance cardiaque inaugurale du peri-partum sans autres causes valvulaires ni ischémiques) et echocardiographiques (un VG dilaté > 57 mm et une fraction d’éjection altérée FE < 40%). Les vingt patientes retenues ont subi une écho cardiaque de stresse à la Dobutamine selon le protocole standard à doses progressives par palier de 5 minutes (5 -10 – 20 – 30 – 40 µg/Kg /min). Le score de la cinétique segmentaire (sVG) est calculé par la somme des scores de chaque segment divisé par le nombre des segments visualisés (Normal =1 ; Hypokinétique =2 Akinétique =3 ; Dyskinétique = 4). La réserve contractile qui représente l’amélioration de la contractilité myocardique sous Dobutamine est mesurée par la différence des scores de la cinétique du VG de repos et de stress. (∆sVG= sVG repos- sVG steress) L’âge moyen est 30 ans ± 7,6. La majorité des patientes (> 75 %) sont illettrées issues d’un niveau socio – économique bas, 60% admises dans un stade fonctionnel sévère (NYHA = IV). Le diamètre moyen du VG à l’admission est de 62 mm ± 3,3. la FE moyenne est 28,5 % ± 7,4. i Les 30% des malades qui n’ont pas de réserve contractile satisfaisante à l’écho de stress (∆sVG < 0,4) gardent un VG dilaté après 6 mois de traitement de l’insuffisance cardiaque avec une fonction systolique qui reste altérée (p <0.05). Le taux de décès durant les 12 mois de suivi est de 21 % formé principalement du groupe des patientes ayant un stade fonctionnel avancé, à une fraction d’éjection effondrée et une réserve contractile diminuée. Ce travail montre l’importance de l’écho cardiaque de stresse à la Dobutamine dans l’évaluation pronostique de la cardiomyopathie dilatée du péri partum et permet de stratifier les malades à risque qui nécessitent une prise en charge particulière. Quality Discrepancies of Streptokinase Pharmaceuticals: Analytical Comparison of Market Products Hermentin P, Cuesta-Linker T, Weisse J, Schmidt K-H, Knorst M, Scheld M, Thimme M Introduction: Streptokinase (SK) remains the worldwide most used thrombolytic agent, However, as the production and testing of SK is not tightly controlled, variation in the quality of SK therapeutics may be anticipated and was recently shown by an investigation of the NIBSC (1). Based on several randomized multicenter clinical trials, current guidelines recommend 1,500,000 IU streptokinase for the treatment of an acute myocardial infarction, and the European Pharmacopoeia requires a fibrinolytic activity of 90-111% of the declared content. Materials and methods: We have 22 SK preparations of 13 different manufacturers from 8 different markets (Brazil, India, Kingdom of Jordan, China, Pakistan and Europe) were collected analyzed, and compared with regard to their stated activity, content and purity. Streptase® (ZLB Behring) was used as a reference. The activity of the samples was determined in a chromogenic assay and a clot-lysis test. Content and purity of the samples were analyzed by Gel-electrophoresis. Three marketed SK products were sequenced and their first 15 N-terminal amino acids compared with the regular SK sequence of Streptase. Results: The study revealed severe quality deficiencies of these marketed products. Most failed to fulfill the minimal requirements of the Ph.-Eur., exhibiting activities between only 21-87 % of the label claim. One product failed to show any measurable activity. Both native PAGE and reducing SDS-PAGE demonstrated high variability in the purity of the products. The three sequenced SK products showed differences in their N-terminal amino acid sequences, compared to native SK. Discussion: The investigation, although only a spotlight, is relevant with regard to the clinical use of streptokinases. With the detected deficiencies of the investigated samples of generic streptokinases and the batch to batch variability of samples of single manufacturers, both efficacy and tolerability are barely predictable. Reliable quality was only seen in case of the branded streptokinases Streptase and Kabikinase. Conclusion: The detected deficiencies in quality of generic streptokinases pose serious efficacy/safety questions in thrombolytic therapy of severely ill patients with such agents. Use of generic streptokinase cannot be recommended on the basis of these results, unless reliable quality assurance for such products is implemented by both manufacturers and national drug controllers. (1) Longstaff C, Thelwell C, Whitton C., The poor quality of streptokinase products in use in developing countries. J Thromb Haemost 2005; 3: 1092-3 Particularités échocardiographiques du sujet âgé j CH. Klimczak , J.P Vincent , M. Ait amar , A. Azzouz CHU Paris VI. Hôpitaux de l’AP-HP : Charles Foix – Ivry Sur Seine ; Emile Roux – Limeil Brevannes. France L’échocardiographie Doppler est devenue l’examen d’imagerie et d’hémodynamique le plus couramment employé lors de l’exploration des anomalies cardiovasculaires chez le patient âgé. Cet examen est particulièrement adapté et utile en gérontologie dans les affections cardiaques suivantes : 1- Insuffisance cardiaque diastolique : L’échocardiographie Doppler permet de déterminer le profil hémodynamique de la dysfonction diastolique du ventricule gauche et d’estimer les pressions de remplissage chez l’insuffisant cardiaque âgé. 2- Rétrécissement aortique à bas débit : L’échocardiographie de stress sous faibles doses de dobutamine permet de confirmer la présence d’une réserve contractile et de définir la conduite thérapeutique chez les porteurs âgés de sténose aortique supposée serrée en bas débit. 3- Cardiopathie hypertensive : L’échocardiographie permet la détection et l’évaluation de l’hypertrophie ventriculaire gauche ainsi que l’étude de la géométrie ventriculaire. Chez les hypertendus âgés, l’hypertrophie pariétale est souvent de type concentrique. Le bourrelet septal sousaortique est fréquemment observé chez les sujets âgés ; il peut être responsable d’une obstruction dynamique intra-ventriculaire gauche. 4- Calcifications annulaires : La découverte à l’échocardiographie de calcifications de l’anneau mitral est très fréquente chez les sujets âgés. Ces calcifications peuvent être à l’origine de certaines complications identifiables en échocardiographie. 5- Insuffisance coronaire chronique : L’échocardiographie permet surtout d’identifier une altération de la cinétique segmentaire du ventricule gauche et des séquelles de l’infarctus du myocarde. L’échocardiographie de stress est particulièrement utile dans la stratification du risque cardiovasculaire chez le sujet âgé avant une chirurgie lourde extra cardiaque. 6- Fibrillation auriculaire : L’intérêt de l’échocardiographie chez le patient âgé réside surtout dans la recherche d’une cardiopathie sous-jacente et dans l’estimation du risque thromboembolique 7- Embolie pulmonaire : Le diagnostic de certitude d’embolie pulmonaire par échocardiographie est une éventualité exceptionnelle. Le plus souvent l’échocardiographie permet d’apprécier les conséquences hémodynamiques de l’embolie : signes du cœur pulmonaire aigu. 8- Cardiopathies emboligènes : La rentabilité de l’échocardiographie transthoracique dans le diagnostic étiologique des accidents emboliques est globalement faible. L’échocardiographie transoesophagienne s’avère beaucoup plus utile dans la recherche d’une cause emboligène d’origine cardiaque mais son application chez le sujet âgé reste très limitée. 9- Amylose cardiaque sénile : Sa fréquence réelle paraît sous-estimée chez les sujets âgés. l’échocardiographie montre une hypertrophie et une hyper-échogénécité myocardique associées à d’importants troubles de la fonction diastolique du ventricule gauche. L’extraordinaire développement des techniques ultrasonores et de l’informatique a multiplié les possibilités d’exploration du cœur dit « sénile » et de recherches en physiopathologie cardiovasculaire du sujet âgé. k Physiopathologie du vieillissement cardiovasculaire C.Sebban, CHU Paris VI – Pitié-Salpétrière. Hôpitaux de l’AP-HP : Charles Foix – Ivry Sur Seine France. L’insuffisance cardiaque transitoire et l’hypertension artérielle sont les deux problèmes cliniques les plus fréquents dans le vieillissement. L’approche de STARNING et SARNOFF à partir des courbes de travail cardiaque et de retour veineux permet de comprendre comment les troubles de la compliance ventriculaire, de l’élasticité du système respiratoire et de l’élasticité artérielle peuvent induire une insuffisance cardiaque transitoire avec une fonction muscle conservée. La prise en compte du caractère pulsé de la circulation artérielle montre comment de petites modifications de la chronologie de la contraction myocardique peuvent entraîner un déséquilibre mécanique entre la pompe cardiaque et le circuit dans lequel se fait l’éjection. La diminution de la compliance artérielle et les modifications de la myosine et des protéines du réticulum sarcoplasmique qui en résultent placent le système cardio-vasculaire âgé dans un état d’équilibre limite, en dépit du fait que toutes les modifications de myosine et du réticulum sarcoplasmique aient un caractère adaptatif indiscutable à l’enraidissement artériel. Ainsi, un sujet âgé fonctionne dans une zone de fréquence cardiaque moyenne, un déplacement vers la bradycardie ou la tachycardie entraînera une augmentation très importante des pressions systoliques et de la charge supportée par le ventricule gauche. A partir de ce modèle le décès d’un patient âgé pourrait être compris comme la conséquence d’un stress aigu minime demandant une adaptation contradictoire avec celle du stress chronique accompagnant l’avance en âge. Acute Myocardial Infarction In Libyan Men Ali Elneihoum, Khadija Alsharef, Anwaar Benower, Department of Cardiology, University hospital, Benghazi, Libya Background: Acute myocardial infarction is rare in young adults. Cigarette smoking is a major cause of CHD. In hospital outcome was good among young patient with AMI. Careful risk factor modification and treatment of the underlying cause should reduce the incidence of recurrent cardiac events. Aim of the study: The aim of this study is to assess: risk factors, presentation, clinical outcome, complication, in-hospital mortality, in-hospital as well as discharge treatment 0f young patients (45 years or less) with AMI. Methods: A retrospective review of all patients had been admitted and treated in a coronary care unit at a teaching hospital (7th October hospital) in Benghazi during the period from 1st of January 2002 to 31st of December 2005 with a confirmed diagnosis of AMI. Risk factors, complication, management, mortality rate, discharge treatment were evaluated. Results: Over the study period, one hundred eight patients were admitted with a confirmed diagnosis of AMI, 101 (94%) were smoker, 34 (31%) had diabetes and 22 (20%) had hypertension. Out of 108, 95 patients (88%) suffered a Q wave MI and 10 patients (9%) had a non-Q MI. 67 patients (62%) were thrombolysed. Out of 108, 64 (59%) had no complication whereas 22 patients (20%) developed cardiac failure and 16 patients (15%) had cardiac arrhythmia. Mortality rate in hospital was 8% (9 patients died) and 99 patients discharged from hospital: 98 patients (98%) on aspirin, 99 (100%) on nitrate, 77 (77%) on B-blockers, 44 (44%) on ACE-inhibitor, 18 (18%) on Ca-blockers, 24 (24%) on statin and 14 (14%) on warfarin. Coronary angiography was available in 43 patients which showed high incidence of single vessel disease. l Conclusion: Smoking was the most common and most important modifiable risk factor for MI in young males. Applying evidence based guidelines & recommendations in management & aggressive risk factors modification are recommended to improve overall prognosis. Influence pronostique de la micro albuminurie chez les diabétiques au cours d’un infarctus du myocarde. N. Soufi-Taleb Bendiab, Boussayed, S. Arrar-Saker, A. Dali-Youcef,. R. BaliITabet, M. Bouabdellah, Bentouaf, A. Meziane-Tani Service de Cardiologie. C.H.U. Tlemcen. Introduction : La micro albuminurie des patients atteints d’un DNID est un facteur de risque significatif de morbimortalité cardio-vasculaire, en l’occurrence l’infarctus du myocarde dont le pronostic dépend de plusieurs paramètres telle la dysfonction ventriculaire. La question posée, est ce que la micro albuminurie influence t –elle aussi le pronostic des patients diabétiques victimes d’un IDM. C’est sur cette question que cette étude a essayé de répondre, il s’agit d’une étude prospective, comparative, ayant inclu un nombre total de 100 patients diabétiques ayant fait un IDM, repartis en 2 groupes égaux de patients avec et sans micro albuminurie. Résultats : Ce travail a démontré que la population de diabétiques avec micro albuminurie victime d’un IDM est exposée à faire plus d’infarctus antérieur et circonférentilel avec un taux de 84 %, alors que le territoire postérieur est souvent atteint chez la population de diabétiques sans micro albuminurie ( 48% ), de même l’incidence des complications hémodynamiques est plus importante dans le 1er groupe avec des taux respectifs de 51 % contre 18 % dans le groupe 2 Discussion et conclusion : La micro albuminurie est non seulement un facteur de risque cardio-vasculaire mais a aussi une influence pronostique chez les diabétiques victimes d’un IDM d’ou l’intérêt d’une prise en charge adéquate se basant sur l’évaluation d’un risque cardiovasculaire global. L’importance de l’activité physique dans l’équilibre du diabète de type 2. *D. Lakhdar, **M. Bedjaoui. * Département des sciences alimentaires, Institut de Biologie, CUMascara ** Service de rééducation fonctionnelle, CHU de Sidi-Belabbes Résumé En 2003, le nombre de diabétiques dans le monde était estimé 189 millions. L’évolution prévue est de 221 millions en 2010 et 324 millions en 2025, représentant environ 6.3% de la population mondiale ; dont 10 % en Algérie. Le diabète de type 2, plus de 90% des diabètes, représente l’essentiel du problème de santé publique constitué par cette épidémie dont la gravité est liée à ces complications métaboliques et dégénératives (cécité, amputations, insuffisance coronarienne, dialyse…). Cet accroissement du nombre de diabétiques est essentiellement dû aux changements, mode de vie: réduction de l’activité physique par perte du mode de vie traditionnelle. La sédentarisation et le déséquilibre alimentaire sont les deux facteurs essentiels sur un terrain génétiquement prédisposé. La présente étude vise à améliorer la prise en charge thérapeutique et le suivi diabétique associé à une activité physique légère à modérée (50% à 60% de la VO2Max) diminuer la fréquence et la gravité des complications. m Notre travail a été réalisé sur un collectif de 50 patients diabétiques de type 2 d’un secteur sanitaire de la wilaya de Mascara, soumis à un programme d’activité physique de 2x30 mois par semaines sur 1 circuit de 2 Km pendant 7 mois. Les paramètres physiques et les indices de laboratoire quantifiant les facteurs de risque cardiovasculaires sont mesurés avant et après le programme d’activité physique (glycémie, HBA1C, IMC, tension artérielle, fréquence cardiaque, VO2Max, cholestérol total, triglycérides, HDLc, LDLc et indice d’athérogénicité: IH) de même que la quantité d’efforts physiques effectuées et l’évolution du test de marche. Ce collectif est composé de 38.18% d’hommes et 61.82% de femmes d’âge moyen de 52 ans. Les femmes sont obèses avec un IMC >30, les hommes sont en surcharge pondérale avec un IMC >25. Les 30% du collectif ont en commun plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires associés: HTA, dyslipidémies, obésité et antécédents familiaux. Nos résultats montrent une baisse très significative du poids moyen à la fin du programme qui est de 4.28 Kg (p<0.001). Au niveau des effets biologiques, ce programme a permis une diminution significative de la tension artérielle tant systolique que diastolique (p<0.05), des glycémies à jeûn post effort et post prandiale (p<0.001), de l’ HBA1C (p<0.05) du profil lipidique avec baisse significative du LDLc et de l’IH (p<0.001) avec augmentation significative du HDLc (p<0.001). L’indice d’athérogénicité a été positivement corrélé avec le taux de cholestérol et de LDLc (R=0.89, p<0.001) au sein du collectif de diabétiques mais inversement corrélés avec le HDLc chez les femmes (R=-0.76, p<0.001). En conclusion nous avons pu démontrés que la pratique d’une activité physique permet une amélioration de la qualité de vie, des tensions artérielles, du profil lipidique et glycémique ainsi qu’une tendance à l’augmentation des dépenses énergétiques. Mots clés: Diabète de type 2, activité physique, bilan lipidique, VO2Max, HBA1C. Les endocardites infectieuses : qu’en est-il au CHU de Tizi-Ouzou ? N. Achour*, M.Touat*, N.Mhetia** and Col. * infectieulogues CHUTO **cardiologue CHUTO Introduction : Les endocardites infectieuses sont la conséquence de la greffe et la prolifération au niveau de l’endocarde de micro-organismes véhiculés par le sang. De fréquence non exceptionnelle, leur incidence en augmentation depuis la multiplicité des manœuvres instrumentales. Urgence de diagnostic avec nette amélioration du pronostic par la chirurgie, elles réalisent un problème de santé publique non négligeable : -de part leur gravité : morbidité et mortalité(20 %) -surcoût : hospitalisation prolongée, chirurgie cardiaque à l’étranger (dans un certain nombre de cas) et surconsommation d’antibiotiques accrus -émergence d’un nouveau profil de facteurs favorisant( Toxicomanie intraveineuse, procédures invasives multiples , prothèses valvulaires et cardiopathies congénitales) Matériel et méthodes : Les auteurs rapportent une série de 36 cas d’EI colligés en 6ans et demi du 1er janvier 2000 au 30juin 2006 ,par l’équipe des maladies infectieuses et de cardiologie du centre hospitalo-universitaire de TO. Tous les malades ont bénéficié d’un bilan biologique , radiologique complet ainsi qu’électrique. Résultats : C’est dans la tranche d’âge des 10 à 20 ans et 40 à 50ans que nous avons recenses le plus grand nombre de patients :55,5% de notre série. Avec nette prédominance n masculine , un sexe ratio de 1 ,76. Recrutement annuel progressif depuis le début de la décennie 2000. Des critères épidémiologiques particuliers ont été rapporté :condition de vie précaire, vie rurale, bétails et animaux familiers dans l’entourage et toxicomanies. De nombreux terrain ont été rapportés valvulopathies antérieures(5), cardiopathies congénitales(4) prothése valvulaire(2),éthylique(6), diabétique5), insuffisance rénale(1) et Immunodépresion (2 :débité, SIDA). De multiples portes d’entrés rapportés dans notre série gestes invasifs :dentaires, coloscopie, cathéter veineux (6),non iatrogènes :digestifs ,dentaire ,urinaire.(11) et toxicomanie.(1) . Sur le plan clinique : le souffle retrouvé dans tous les cas ,un contexte infectieux dans 2/3 des cas(24).des phénomènes vasculaires :(27,8%), des phénomènes immunologiques multiples (22, 3%)et autres signes accompagnateurs à types :hippocratisme digitale(19,5%),arthralgies (11,2%) ,purpura(30,55%). Critères microbiologiques :Hémocultures positives dans la majorité des cas :75% ,dans 97% des cas mono microbiennes :(Streptocoque (30,5%),Staphylocoque(36,11%),Bactéries intra cellulaire (5,55%) , Coxciella Burnetti et Bartonella H). Echocardiographies : Végétations (66,6%), Fuite (8, 33%),Abcès(5,55%),Désinsertion (2,7%). Plan biologique : hyper-leucocytose dans tous les cas, thrombopénie dans (12%),anémie microcytaire (69,5%),bilan inflammatoire positif dans (88,9%) ; L’évolution à été favorable dans (80,5%) avec une bi ou triple thérapie. Décès non imputable à l’endocardite dans 1cas et imputable à celle ci dans 6 cas. Le recours à la chirurgie cardiaque dans 4cas dont 1cas à l’étranger. Examen pré-anesthésique cardiaque : point de vue du cardiologue O. Bouhadjera* , A. Djebbari * , N.Hassam*, K. Kebir* , B. Chouicha *, B. Khemliche** *Département d’anesthésie-réanimation B CHUOran ** Service de réanimation pédiatrique CHUOran Introduction : L’évaluation du risque cardiaque est un élément indispensable à toute intervention chirurgicale, l’avis du cardiologue permettra une meilleure gestion péri opératoire. À l'issue de la consultation cardiologique, une préparation spécifique du patient, ainsi que l'adaptation ou l'institution de traitements cardioprotecteurs doivent être discutées. Objectif : Le but de notre travail est de recueillir le point de vue du cardiologue, ses suggestions, avoir une vision globale des moyens disponibles en fonction de chaque patient et de chaque intervention afin d’optimiser, harmoniser et de dégager une approche multidisciplinaire entre cardiologues et anesthésistes réanimateurs. Matériels et méthodes : Un questionnaire comportant les données classiques de l’examen preanesthesique a été adressé à un ensemble de cardiologues exerçant au privé et au public .Il concernait surtout les connaissances des cardiologues sur l’anesthésie (classification ASA, les différentes drogues anesthésiques utilisées, les différentes techniques …), leurs pratiques quotidiennes dans l’examen pré anesthésique, leur point de vue global, leurs suggestions Résultats et discussion : Le risque cardiaque est fonction du type de la chirurgie, des symptômes présentés par le patient et de l’existence d’une cardiopathie et de son évolution. Le choix des examens est guidé par la pathologie en cause, des renseignements recherchés et se o porte vers les moins invasifs .La connaissance des cardiologues en anesthésie reste subjective, et leur réponse à l’anesthésiste se limite souvent à une simple correspondance écrite : « ne contre indique pas l’anesthésie générale » ou, « intérêt d’une anesthésie locorégionale ».Il ressort de notre travail qu’il existe un manque de communication entre les deux praticiens. Conclusion : L’avis du cardiologue est primordial pour permettre une meilleure gestion péri opératoire, un grand effort, mais possible, reste à faire, grâce à l’information .Il est nécessaire d’établir une étroite collaboration entre anesthésistes et cardiologues pour évaluer le risque péri opératoire et optimiser le traitement et surmonter la période post opératoire qui une véritable épreuve d’effort pourvoyeuse de complications Plastie de la valve aortique bicuspide: résultats à moyen terme R. Bouchikhi, P. Gerometta, V. Cianci, A. Repossini, E. Perlasca, B. Passaretti, V. Arena Service de Chirurgie Cardiaque, Clinique Humanitas-Gavazzeni, Bergame – Italie Objectifs: Evaluer la fiabilité et les résultats à moyen terme de la plastie de la valve aortique bicuspide (PVAB) dans le cadre d’une insuffisance aortique secondaire à un prolapsus et/ou une rétraction des cuspides valvulaires. Méthodes: Entre 1999 et décembre 2005, 17 PVAB ont été réalisés chez 11 hommes et 06 femmes âgés de 26 à 67 ans (moyenne 42 ± 11 ans). L'aorte ascendante était dilatée chez tous les patients avec un diamètre moyen de 46 mm (41-59mm). Dix patients ont été opérés d'une PVAB associée à l'intervention de David type I et sept patients d'une PVAB avec remplacement de l'aorte ascendante entre la jonction sinotubulaire et l'arc aortique. La PVAB consistait à un "Shaving" isolé du bord libre et du raphe médian chez 03 patients, un raccourcissement isolée du bord libre chez 02 patients, un "shaving" associé à un raccourcissement du bord libre chez 08 patients, et enfin un "shaving" associé non seulement à un raccourcissement du bord libre mais aussi à une plicature des commissures chez 04 patients. Résultats: La mortalité hospitalière est nulle. Le temps moyen de CEC et de clampage étaient de 138±32 min et 115±21 min respectivement. Une conversion vers un Bentall fut nécessaire d'emblée pour I.A résiduelle grade II. Un seul patient a été repris après 15 mois pour I.A significatif. Deux patients ont été repris pour hémostase. Le contrôle de la continence était excellent chez les 15 autres patients. Il n'y a jamais eu d'épisodes de thromboembolies. Conclusion: Les résultats positifs à court terme nous conclure que la PVAB est une alternative valable au traditionnel remplacement valvulaire. Elle nous semble réalisable devant une valve aortique avec une seule cuspide malade (prolapsus et/ou rétraction) sans remaniement important de sa structure. Ces bons résultats restent à confirmer à long terme. Mots clés: Plastie Valve Aortique, Valve Bicuspide, Opération David type I, Insuffisance Aortique. Les marqueurs de risque emboliques (MRE) en échocardiographie sont le témoin de la transition épidémiologique . N.AliTatar , MT Chentir , Service de Cardiologie A1 C.H.U Mustapha Alger Introduction p Le bilan d’un accident vasculaire cérébral ischémique (AVCI) était synonyme pendant longtemps de valvulopathie emboligène . Depuis quelques années, l’émergence de l’athérosclérose et de ses complications trouve sa traduction dans la description des MRE à l’échocardiographie et rend l’exploration encore plus nécessaire. La fibrillation auriculaire étant thrombogène en toute circonstance, on ne considérera pour illustrer ce fait que les patients en rythme sinusal (RS) . Malades et méthodes 144 patients consécutifs en RS ayant bénéficié d’une ETO à la recherche d’une source cardiaque d’embolie au décours d’un AVCI ont été répartis en deux groupes:Groupe 1 : 105 patients sans cardiopathie rhumatismale et Groupe 2 : 39 patients avec cardiopathie rhumatismale .Les marqueurs de risque emboliques recherchés à l’ETT et à l’ETO sont : Diamètre de l’oreillette gauche(OG) , Contraste spontané (CS) de l’OG ,Thrombi dans l’OG et l’auricule gauche(AG) , Vitesse de vidange auriculaire gauche , planimétrie de l’AG , plaques aortiques d’épaisseur supérieure ou égale à 4mm Gr.I = 105 pts Gr.2=39 pts Age p<0.001) 50.6± 15 40.2±13.6 Femmes (n,%) 48(45.7 %) 24 (61.5 %) NS HTA (n, %) 52 (49.5%) 4(10.2%) P< 0.001 Diabète (n, %) 20 (19%) 1 (2.5%) P< 0.01 Cholestérol > 2g/l 33 (31%) 4(10%) P< 0.01 FEVG (%) NS 64.5 ± 6.7 62± 9.7 Diamètre OG (mm) P< 0.001 36.4± 6.4 50.2± 9 Contraste spontané 7(6%) 15(45%) P< 0.001 OG(n,%) Thrombus OG/AG (n, %) 6(5.7%) 12(36%) P< 0.001 P< 0.001 Planimétrie AG (cm2) 3.74± 1.4 6.65± 1.5 Vidange AG (m/sec) P< 0.001 0.45±0.22 0.29± 0.23 Plaques (n,%) 45 (42.8%) 2 (5.8%) P< 0.001 Résultats et discussion :Tableau La comparaison des 2 groupes de malades montre une répartition homogène entre hommes et femmes .La fraction d’éjection ventriculaire gauche(FEVG) est conservée partout et on élimine toute cause ventriculaire de l’AVC. Diabète , HTA et hypercholestérolémie , marqueurs d’athérosclérose, sont significativement plus fréquents dans le groupe 1 des malades exempts de valvulopathie rhumatismale .Le groupe 2 des malades valvulaires est significativement plus jeune et affiche des taux faibles de marqueurs cliniques d’athérosclérose. Les données de l’échocardiographie corroborent ce contraste . Le groupe 2 montre une plus grande prévalence de marqueurs thromboemboliques auriculaires gauches comme la dilatation de l’OG et de l’AG , le CS , les thrombi et la diminution de la vitesse de vidange de l’AG.A l’opposé ,le groupe 1 recèle peu d’arguments pour faire de l’OG la source de l’accident thromboembolique .Il est dès lors remarquable d’observer que les plaques de l’aorte sont retrouvées en quasi-totalité dans ce groupe et se proposent comme source de l’accident ischémique. Conclusion : L’étude montre qu’il existe dans le bilan des malades après AVCI une population jeune de valvulaires et une autre plus agée aux FDR artériels nets. On ne peut mieux documenter la transition sanitaire que vit l’Algérie en ce début des années 2000 et insister sur le rôle du bilan echographique qui concourt à mieux définir les mesures à même d’éviter les récidives. Place de l’épaisseur intima-media dans la prédiction des lésions coronaires angiographiques A. Mekarnia *; M. Haddek*; N. Adjeroud*; S. Benkhedda**; Merad-Boudia** q Cardiologie A2 ** Hôpital central de l’armée, Algérie * Le diabétique non coronarien a le même risque cardiovasculaire qu’un sujet non diabétique coronarien. La fréquence élevée de l’ischémie myocardique silencieuse, atteignant pour certains auteurs 40%, explique le nombre d’infarctus indolores qui passent inaperçus aboutissant dans la plus part des cas à la cardiomyopathie ischémique. Aussi, afin de contourner cette évolution, parfois dramatique, un dépistage précoce et agressif de la coronaropathie s’impose chez les patients diabétiques. Nous rapportons les résultats préliminaires d’une étude portant sur 100 sujets diabétiques de type 2. L’age moyen est de 61,32 ans avec des extrêmes allant de 43 à 77 ans. L’ancienneté du diabète est en moyenne de 10,07 ans. A l’inclusion, tous les patients présentent au moins un signe d’ischémie myocardique : clinique (angor), troubles de la repolarisation à l’électrocardiogramme de repos, troubles de la cinétique segmentaire, épreuve d’effort positive, scintigraphie positive. Sont exclus de l’étude les patients ayant déjà présenté un infarctus du myocarde. Le doppler des troncs supra aortiques est pratiqué de manière systématique dans tous les cas avec mesure de l’épaisseur intima-média. Les résultats de cette dernière seront corrélés aux résultats de la coronarographie. La coronarographie (Gold standard), indiquée sur les critères classiques, est pratiquée chez tous nos patients. Les lésions coronaires sont cotées en plaque, sténose intermédiaire et sténose serrée. Le but principal est de rechercher s’il existe une corrélation entre l’épaisseur intimamédia et les lésions coronariennes. Résultats : Il semble exister une corrélation entre la valeur de l’intima media et les lésions coronaires. Le degré de corrélation sera calculé chez les 100 patients. Un tableau de contingence sera présenté. L’hypertension artérielle en Afrique. Etude sur la population de Kamsar (Guinée). Alseny Camara, médecine du travail, Kamsar , Guinée. Introduction « L’hypertension artérielle est une maladie caractérisée par une élévation anormale de la pression sanguine dans le réseau artériel systémique (4). Cette élévation de la pression génère deux types de complications : Le premier type est fait d’hémorragies cérébrales, d’insuffisance rénale par néphro angiosclérose maligne, d’insuffisance cardiaque, d’anévrisme disséquant de l’aorte ; Le deuxième type est fait de coronaropathie. » De nos jours, l’hypertension artérielle est responsable de plusieurs décès en Afrique. La ville de kamsar est une zone industrielle très cosmopolite située au nord Ouest de la Guinée, à 300 Km de la capitale Conakry. Essentiellement à vocation industrielle et agropastorale, elle est peuplée de 136 000 habitants et abrite la plus grande compagnie minière du pays (compagnie des bauxites de Guinée : CBG) (1). Elle a pour mission principale l’exploitation de la bauxite des plateaux de sangaredi , c’est une entreprise de 2500 travailleurs dont 1697 basés à kamsar. La tranche d’âge des travailleurs de l’usine oscille entre 25 à 60 ans, la classe ouvrière est la plus dominante, plus de 75% des travailleurs (2). - L’activité principale est le travail physique d’où l’importance du stress, de la sédentarité après le travail et de la négligence du contrôle sanitaire par cette population. Un autre facteur non moins important est l’obésité qui touche près de 20% de la classe ouvrière ; à ceux ci s’ajoute l’usage de la cigarette et assimilées (3). r - L’intérêt de ce travail pour nous, est de soulever le problème de l’hypertension artérielle qui touche 17% de nos travailleurs à fin de sensibiliser les uns et les autres, d’inciter les décideurs en vue d’une meilleure prise en charge de cette maladie. Il vise comme objectifs : _montrer la fréquence et les voies et moyens pour inverser la tendance de l’évolution en utilisant une large information et éducation pour la santé sur les facteurs de risque de l’HTA et le comportement de l’hypertendu ; _déceler les complications à temps en vue d’une meilleure prise en charge ; _proposer des recommandations nécessaires à tous les niveaux. L’HTA constitue de nos jours un véritable problème de santé publique. Elle se rencontre dans tous les pays du monde. Il a été estimé que l’hypertension artérielle était à l’origine de 2.918.000 décès par an à travers le monde (5,8%) de tous les décès (6). • Les populations les plus exposées étant les noirs Américains, les Russes et Finlandais (7). • En France 10% de la population est porteuse d’une HTA, soit 6 Millions de personnes et elle serrait responsable de 40% de décès d’origine cardiovasculaire (8,9). • En Suisse 9,5% d’hommes et 12,5% de femmes suivent un traitement médicamenteux contre L’HTA. • En Australie, le traitement antihypertenseur évite chaque année 2000 morts et 7000 accidents cardiovasculaires (3). • • • • • En Afrique plus de 20 Millions de personnes sont touchées, Depuis quelques années, les médecins suivent avec inquiétude la fréquence et la gravité de l’HTA en Afrique Sub-Saharienne. On estime qu’elle se situe entre 10 à 15% de la population générale (6). En Afrique du sud, l’hypertension artérielle représente une prévalence de 21% (5), tandis qu’en cote d’ivoire, elle est de 47%(10) ; et en Guinée 38.36% avec une mortalité globale liée à cette maladie de 45.71% (10,11). En règle générale, les hommes sont plus exposés à l’HTA que les Femmes non ménopausées. Cette différence s’inverse à partir du moment où les femmes sont ménopausées (12,13). D’après les statistiques citées par Dr James lynch, les maladies cardiovasculaires viennent en tête des causes de décès dans presque toutes les sociétés industrielles. Organisation du Dispensaire. Le Dispensaire de l’Usine de Kamsar est l’une des branches de la Direction de santé sécurité industrielle renfermant un service de médecine du travail et un service d’hygiène industrielle,il comporte une unité des urgences, une unité de vaccination chargée aussi de la surveillance portuaire , une autre unité chargée des différents test d’aptitudes pour visites médicales d’embauche et systématique , une pharmacie .Trois agents administratifs sont chargés de la programmation des consultations et des visites médicales . Ce service renferme un Médecin du travail, un Médecin généraliste, quatre infirmiers chargés des soins et des aptitudes physiques, un hygiéniste et trois agents administratifs .Le dispensaire assure la consultation curative primaire, le suivi des pathologies chroniques (HTA, diabètes sucré, HIV et maladies opportunistes, l’asthme bronchique) et réfère les cas graves à l’hôpital de kamsar. Résultats de l’étude. s Nous assurons le suivi de 282 cas d’hypertension Artérielle sur 1697 travailleurs. Soit 17% des travailleurs de CBG Kamsar. Les 282 cas sont suivis régulièrement au Dispensaire (13 Femmes et 269 Hommes) avec une fréquence de 25-30 contrôles de TA par jours et de 3 à 6 consultations par jour. Fréquence de L’HTA selon l’âge. âge 31-40 41-50 51-60 Total Hommes 13 97 159 269 Femmes 01 02 10 13 Total 14 99 169 282 Nous constatons que: contrairement à la plupart des littératures, qui mettent en évidence la prédominance féminine (12,13), les hommes sont plus prédisposés que les Femmes 15.85% de l’ensemble des travailleurs ceci s’explique par la petite représentation des femmes dans l’entreprise et la majorité de ces dernières n’est pas exposée à des travaux contraignants .Le risque d’HTA est élevé chez la femme ménopausée 10 cas. Nous avons dénombré également chez ces dernières 04 cas d’association avec le Diabète sucré et 05cas d’antécédent d’usage de contraceptifs à l’age de fécondité. La tranche d’age de 51 à 60 ans est la plus touchée dans notre étude, soit 59.92% ce qui explique le vieillissement de la population des travailleurs oū plus de 65% est au seuil de la retraite (1). Les facteurs stress ; les conflits psychosociaux (divorce, polygamie, stérilité) ; l’obésité ; la sédentarité et les perturbations endocriniennes à la ménopause sont les plus incriminés dans cette étude comme facteurs étiologiques. Fréquence selon les stades de HTA Stade Stade pré hyper Stade I Stade II Total Hommes 45 215 09 269 Femmes 03 10 00 13 Total 48 225 09 282 Nous remarquons dans ce tableau que les patients ne se présentent qu’aux stades I. Ce qui confirme l’insuffisance du dépistage précoce au stade pré hypertensif. Le dernier stade correspond à celui des complications neurologique, cardiovasculaire, rénale, oculaire, qui est plutôt pris en charge à l’hôpital. Fréquence selon l'activité Professionnelle Manœuvres Ouvriers t Bureaucrates Total Stade hyper Stade I Stade II Total pré 16 71 00 87 24 8 48 109 06 139 45 03 56 225 09 282 La basse classe est la plus touchée par cette maladie (226) Ceci est en rapport avec le nombre élevé de cette classe et la grande fréquentation de celle ci au Dispensaire. D’autres facteurs non moins importants sont les contraintes du travail, stress, irrégularité dans le traitement. Fréquence selon le type de traitement. Stade pré hyper Stade I Stade II Total Monothérapie 48 37 00 85 Bithérapie 00 135 02 137 Trithérapie et autres 00 53 07 60 La monothérapie est pratiquée dans le stade pré hypertensif après échec du régime hygieno diététique 48 patients et dans certains cas du stade I 37 patients. Les anti hypertenseurs couramment utilisés ont été, selon les patients et les états cliniques, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les B bloquants. La Bithérapie est plus utilisée dans les stades I 137 patients et dans le stade II 02 patients : B bloquant / inhibiteur calcique ou diététique / inhibiteur de l’enzyme de conversion ou encore association selon état du malade. La trithérapie et autres associations sont des recommandations des spécialistes de l’hôpital de kamsar ou d’ailleurs. Les complications: Stade hyper Stade I Stade II Neurologie pré 00 01 03 Rénale 00 Cardiovasculaire 00 Oculaire 00 02 02 02 04 01 05 Nous constatons dans ce tableau que la gravité de cette maladie augmente avec les complications, que plusieurs complications peuvent survenir chez un même patient, que ces complications sont plus rencontrées au dernier stade de l’hypertension artérielle. Conclusion : L’HTA de par sa fréquence et la gravité de ses complications constitue l’un des grands problèmes de santé publique au monde et particulièrement en Afrique. Dans la plupart des cas, elle est d’origine essentielle. Elle représente 30 % d’hospitalisations des travailleurs à l’hôpital et la première pathologie chronique suivie au Dispensaire de l’usine. La tranche d’age la plus touchée est celle de 51-60 ans représentant la partie très expérimentée avec des conséquences que cela pourrait susciter tant au niveau de la famille qu’au niveau de l’entreprise. u L’évolution a été favorable pour 273 patients soit 96.80% et défavorable pour 09 patients 3.19%. La bithérapie, diététique / inhibiteur de l’enzyme de conversion a été notre moyen de traitement majeur. Recommandations : Pour un dépistage précoce et une meilleure prise en charge, certaines mesures peuvent avoir un impact réel sur la fréquence de l’HTA au sein de l’entreprise. Aux travailleurs : Consulter un médecin dès la constatation des premiers signes de l’HTA ceci favorisera un diagnostique précoce, un suivi correcte, et minimisera des complications graves. Respecter les traitements et les conseils diététiques du médecin. Aux décideurs : De doter l’hôpital de kamsar d’un centre de dialyse, d’un service d’imagerie approprié. Aux personnels soignants : d’insister sur la prévention et le traitement précoce des facteurs de risque et des étiologies de l’HTA ; - de faire l’ I E C pour le changement de comportement afin de dépister et de prévenir les facteurs de risque et les complications(cardiovasculaires,cérébrales,rénales,oculaires) ; - de proposer la révision des horaires de travail de l’entreprise en vue de favoriser un temps pour l’activité physique, les divertissements . Nous pensons que ces mesures contribueront à la diminution du stress lié au travail qui constitue un des facteurs importants des risques de l’HTA. Bibliographie : 1 Document administratif de la sous préfecture session 2005 2 Cahier de charge CBG janvier 2006 3 Rapport statistique de la médecine du travail premier semestre 2006. 4 LETAC.B ; Pathologie cardiovasculaire. HTA, 30pp :424-447 ;Edition marketing 1994. 5 J.M.KRZESINKI (1) Epidémiologie de l’hypertension artérielle Rev med Liège 2002: 3 :142-147 6 H.PARDELL , P.ARMARIO ET R.HERNANDEZ; Pathologie et épidémiologie de l’hypertension artérielle. Drugs 1998 56. suppl 2 7 IBRAHIM CHAWKI ; L’hypertension artérielle ; la tachycardie ; l’infarctus du myocarde ;l’attaque cérébrale :Guy tredaniel Editeur 1996 8 FLOMENT .A ; De l’hypertension à l’hypertendu. Edition Boehringher inghelheim, 1985 9 HERPIN DANIEL Prise en charge initiale de l’hypertension artérielle : la revue du praticien (paris) 2004, vol 54 no 6 pp : 603-611 10 BERTRAND.E ; ODI ASSAMOI.M ; HTA problème grave de santé publique en Afrique noire. Sem.hop. Paris .1985, 61, pp : 1061-1064 11 BERTRAND.ET COLL. ; HTA et autres facteurs de risque cardiovasculaires en Cote d’ivoire. Cardiologie tropicale .1986, pp : 125 -135 12 BAH .A.T. HTA au service de médecine générale du CHU Donka : fréquence et Complications. Thèse de médecine .Conakry 1986 13 SAUYERS WILLIAM ; HTA au service de médecine générale de l’hôpital de kamsar (fréquence et aspect clinique janvier 1988 décembre 1993, thèse de mémoire. v Risque hémorragique des extractions dentaires chez les patients cardiaques sous anticoagulants : étude randomisée et comparative : acénocoumarol versus héparine calcique. F. Daimellah, CHU Béni-Messous Objectifs : l’objectif principal a été de comparer le risque hémorragique des extractions dentaires chez les patients sous acénocoumarol avec un INR de la veille compris entre 2.0 et 4.5, versus le relais par l’héparine calcique, en utilisant dans tous les cas des procédés locaux d’hémostase (oxycellulose + sutures + gouttière). Les objectifs secondaires ont été l’identification des facteurs ayant favorisé le saignement et les effets secondaires de l’anesthésie locale avec vasoconstricteur chez ces patients. Méthodologie : c’est un essai thérapeutique contrôlé, monocentrique, randomisé, en aveugle, réalisé dans le service de cardiologie du CHU Béni-Messous de la période allant d’avril 2002 à mars 2005 ; 268 patients atteints de pathologies cardiovasculaires diverses ont été recrutés et hospitalisés (133 dans le groupe acénocoumarol, 135 dans le groupe héparine) ; 437 séances d’extractions ont été réalisées (208 dans le groupe acénocoumarol, 229 dans le groupe héparine). Résultats : la population d’étude était relativement jeune (âge moyen = 49.6 ans), avec un sex ratio égal à 1.4. Les pathologies les plus fréquentes ont été les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques (42.2 %), les valvulopathies (28.4 %) et les cardiopathies ischémiques (13.1 %). Des facteurs aggravants étaient présents telles que l’insuffisance cardiaque (23.5%), la cardiomégalie importante (12.8%), la fibrillation auriculaire (50.4%), la présence de troubles conductifs (37.3%), l’altération de la fonction ventriculaire gauche (13.4%), l’hypertension artérielle pulmonaire (32.8%), la thrombose cardiaque (13.8%). Il y avait 57 hypertendus, 30 diabétiques, 7 patients aux antécédents hémorragiques aux AVK. Certains malades étaient sous traitement potentialisant les AVK (28 sujets sous amiodarone, 30 sous statines et 4 sous lévothyroxine). Les extractions ont été le plus souvent multiples (3.12 + 0.30). Le jour de l’extraction, dans le groupe acénocoumarol l’INR moyen était égal à 3.4 + 0.16, dans le groupe héparine le TCA moyen était égal à 1.45 + 0.10 donc deçà de la zone thérapeutique. Le retrait de la gouttière et des fils de suture ont été plus tardifs dans le groupe héparine (p respectivement égal à 4.10-3 et 2.10-3). L’incidence du saignement a été plus élevée dans le groupe héparine versus le groupe acénocoumarol (15.8%, 6.7%, p = 0.02), avec un risque relatif égal à 2.4. Dans tous les cas, l’hémorragie a été traitée uniquement par les mesures locales d’hémostase. Les facteurs qui ont favorisé le saignement, avec un effet tendance, ont été l’âge avancé (p = 0.01), le nombre de dents extraites (p = 0.002), le nombre de racines des dents extraites (3. 10 -5) et les extractions ayant touché à la fois les secteurs antérieur et postérieur dans la même séance (p = 0.02). Le degré de l’INR et du TCA avant l’avulsion n’a pas influencé l’incidence de l’hémorragie. Au décours de l’anesthésie avec vasoconstricteur, il y a eu 7 cas de malaises vagaux rapidement régressifs. Conclusion : dans ce travail le rapport bénéfices-risques a été en faveur de la réalisation des avulsions dentaires sous AVK aux doses thérapeutiques en appliquant les mesures locales d’hémostase, plutôt que le recours au relais par l’héparine calcique. Les facteurs ayant favorisé l’hémorragie ont été l’âge avancé, le degré du traumatisme et les extractions touchant différents secteurs. L’adjonction de w vasoconstricteur dans l’anesthésie dentaire chez les patients atteints de pathologies cardiovasculaires diverses n’a pas induit la survenue d’événements cardiovasculaires graves. Mots-clés Anticoagulants, acenocoumarol, warfarin, heparin, oral surgery, dental extractions, heart diseases, prosthetic heart valves, international normalized ratio, postoperative bleeding, hemostatic agents in oral surgery, anesthésie en chirurgie buccale Obésité et risque cardio-vasculaire (à propos de 650 patients) N.Benaouada, K.Hamidouche, M.Boudache, M.Krim, Service de médecine interne de l’EHS de Douéra, Alger. Introduction : L’obésité et la surcharge pondérale constituent un facteur de risque majeur surtout des maladies cardiovasculaires (CV).Peu d’études des pays en voie de développement ont penché sur cette question contrairement aux pays industrialisés. Objectifs de l’étude : Déterminer la fréquence des patients obèses, en surpoids et les maladies CV associées. Evaluer le niveau de risque en fonction des valeurs du BMI et du périmètre abdominal. Evaluer notre prise en charge Méthode et matériel : Etude épidémiologique transversale a visée descriptive intéressant 650 patients de la consultation du service de médecine interne de l’EHS Douera Alger sur une période de 3 mois (20.10.2005 au 20.01.2006) Critères d’inclusion = Patient ayant au moins un FDR cardiovasculaire avec ou sans obésité. Patients repartis en deux groupes (obèse et non obèse) Paramètres étudiés (P.Anthropométriques, cliniques et para cliniques) recueillis sur une fiche d’enquête et traités par logiciel SPSS version 12 Résultats : Sur 1182 consultants seuls 650 sont inclus. L’age moyen est de 60,2 ± 7,1. 63 ℅ sont des femmes dont 75% sont ménopausées. 40% des malades sont obèses, 25.5% en surpoids. Obésité plus marquée chez les femmes. Hormis l’obésité les FDR CV retrouvés sont : L’HTA dans 78%des cas, la dyslipidémie et le stress chez 45%, le diabète 29%, micro albuminurie 20%, l’HVG 15.5% et le tabagisme est exclusivement masculin chez 11.8%. HTA fréquemment associée aux patients en surpoids et surtout obèses (p<0.01) idem pour le diabète et la dyslipidemie. Les patients obèses regroupent plus de FDR CV par rapport aux groupes en surpoids ou de poids normal (p<0,01) idem pour l’atteinte CV. Le niveau de risque cardiovasculaire est plus élevé quand le BMI dépasse la valeur seuil de l’obésité (p<0,01 ; RR=2.8).Le syndrome métabolique (SM) est présent chez 68% selon les critères de l’NCEP et chez 79% selon l’IDF 2005. Sa proportion est plus importante dans le groupe obèse (p<.0.01). La prise en charge est globale tenant compte de l’ensemble des facteurs de risque. Commentaires : La fréquence de l’obésité augmente avec l’age est plus élevée chez les femmes. On a noté une association élevée à l’HTA . La fréquence du diabète augmente avec le x valeurs du BMI (le lien entre diabète et obésité n’est plus a démontrer) idem pour le syndrome métabolique. La fréquence des affections cardiovasculaires est plus élevée dans le groupe obèse. On retrouve une relation entre le niveau du risque calculé et les valeurs du BMI. Conclusion : L’obésité est un problème majeur de santé. Son association fréquente aux autres FDR CV ,au SM et aux complications CV augmente le risque cardiovasculaire. Sa prise en charge est lourde elle doit être globale tenant compte de l’ensemble des FDR CV et du niveau de risque. Elle est d’autant plus difficile devant la présence de complications. Un intérêt particulier doit être accordé à la prévention par des conseils nutritionnels, de l’activité physique et une adaptation comportementale. Mots clés : Obésité - Risque CV – Syndrome Métabolique – Prise en charge BIBLIOGRAPHY 1- Haslam DW, James WPT. Obesity. Lancet 2005;366:1197-1209 2- Kannel WB, D’Agostino RB, Cobb JL. Effect of weight on cardiovascular disease. Am J Clin Nutr 1996 ;63 :419-22 3- Kenchaiah S, Evans JC, Levy D, Wilson PWF, Be njamin EJ, Larson MG. Obesity and the risk of heart failure. N Engl J Med 2002 ;347 :305-13 4- Peterson LR, Waggoner AD, Schechtman KB et al. Alterations in left ventricular structure and function in young healthy obese women. Am J Cardiol 2004;43 :1399-404 5- Sarti C, Gallagher J. The metabolic syndrome. Prevalence, CHD risk, and treatment. J Diabetes and its Complications 2006 ;20 :121-132 6- Ziegler O, Dedry O. Epidémiologie des obesities de l’adulte. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Endocrinologie-Nutrition, 10-506-B-20, 1998,7p 7- Wannamethee SG, Shaper AG, Durrington PN, Perry IJ. Hypertension, serum insulin, obesity and the metabolic syndrome. J Hum Hypertension 1998 ;12 :735-41 22- Vigneri P, Frasca F, Sciacca L, Frittitta L, Vigneri R. Obesity and cancer. Nutrition, Metabolism & Cardiovascular Diseases 2006 ;16 :1-7 Faut- il réaliser systématiquement une coronarographie préopératoire d’une valvulopathie chez les hommes de +35 ans et les femmes ménopausées ? Y. Bennadji, F. Benour, - N. Bendaoud, N. Oould Lamara, R. Nedjar, A. Sik, Saîdane, Aicheur - S. Benkhedda, D. Ziari, K. Merad Service de cardiologie A2, CHU Mustapha. Selon les recommandations internationales, la coronarographie préopératoire est réalisée en présence d’au moins un facteur de risque coronaire, un antécédent coronaire ou systématiquement chez la femme ménopausée et l’homme de plus de 35 ans.Il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’un geste invasif non dénué de risque.Dans notre pratique, ces coronarographies ‘’ systématiques’’ reviennent souvent normales.Faut-il se conformer aux recommandations internationales ou songer à définir nos propres recommandations ? Méthode : travail rétrospectif sur registre de coronarographie. Matériel : 370 patients, dont 229 hommes et 141 femmes, porteurs de valvulopathies au stade opératoire ayant bénéficié d’une coronarographie au niveau du service de cardiologie A2 du CHU Alger-centre. Nous avons analysé séparément les hommes et les femmes. Les hommes sont âgés de 28 à 79 ans (âge moyen 56.7ans). Ils ont bénéficié d’une coronarographie pour : - 49.7 % porteurs d’au moins un facteur de risque y - 47.2 % de façon systématique après 35 ans 3.1 % porteurs d’un antécédent coronaire Les valvulopathies aortiques sont les plus fréquentes. La prévalence de lésions coronaires significatives est de 11.6 %. 108 hommes ont bénéficié d’une coronarographie ‘’systématique’’ La prévalence des lésions coronaires significatives est de 3 %. - 0% chez les 48 patients âgés de moins 55 ans - 5% chez les 60 patients âgés d’au moins 55 ans Les femmes sont âgées de 15 à 76 ans (âge moyen 58.7 ans). Elles ont bénéficié d’une coronarographie pour : - 63.1 % de façon systématique pour ménopause - 34.8 % présence d’au moins un facteur de risque - 2.1 % présence d’un antécédent coronaire Les valvulopathies mitrales sont les plus fréquentes. 89 femmes ont bénéficié d’une coronarographie ‘’systématique’’ pour ménopause. La prévalence des lésions coronaires significatives est de 3.4 % - 0 % chez les 68 patientes âgées de moins 65 ans - 14.3 % chez les 21 patientes âgées d’au moins 65 ans Résultats : Toutes les coronarographies ‘’systématiques‘’ chez les hommes de moins 55 ans et les femmes ménopausées de moins 65 ans sont indemnes de lésions significatives. Conclusion : Une série multicentrique algérienne pourrait nous permettre, si les résultats se confirment, de revoir les indications systématiques de la coronarographie préopératoire. Les embolies pulmonaires: Aspects diagnostiques et pronostiques : À propos de 30 cas. F.Z.Kaddour-Benkada, M.Afif, B.Yacine, F.Z.Guenfoud, N.Belhadj, M.A Chaïb Deraa, L.Hammou Jamous Service de cardiologie, C.H.U d’Oran. Une étude rétrospective monocentrique a été effectuée au niveau du service de cardiologie du C.H.U.Oran sur une période de 2 ans de 2004 à 2005 dont les objectifs sont de déterminer la population à haut risque et les facteurs de mauvais pronostic. Matériel : 30 cas d'embolie pulmonaire ont été recensés soit une fréquence de 0,03% des hospitalisations. On note une prédominance féminine avec un sexe ratio de 1,7 et des tranches d'âges jeunes entre 20 et 40 ans ( 62%) et 40 à 60 ans ( 66%). Résultats : Les facteurs de risques sont présentés dans 53% des cas par le post partum et le post-opératoire ou le post traumatique, 17% n'ont pas de facteurs de risques.40% des patients se sont présentés en état de choc.La thrombolyse a été réalisée dans 16 cas ( 53%). 80% des patients sont décédés à la phase aigue soit au taux de mortalité hospitalière de 26%. Les facteurs de mauvais pronostic sont essentiellement l'âge inférieur à 40 ans ( 50%), la présence d'un facteur de risque ( 75%), d'une thrombose veineuse profonde proximale ( 84%), d'un thrombus de l'artère pulmonaire droite (62,5%) au scanner hélicoïdal, et une pression artérielle pulmonaire systolique supérieure à 40mmhg dans 87,5% des décès. Conclusion: Malgré les progrès diagnostiques et thérapeutiques l'embolie pulmonaire reste une affection grave. z Prévalence, caractéristiques cliniques et biologiques du syndrome métabolique chez des patients hospitalisés pour syndrome coronarien aigu au CHU de Béni-Messous. S.Dahmane, E.Oudni, M.A.Bouzid, S.Lehachi, M S.ISSAD Centre Hospitalier Universitaire, Service de Cardiologie Beni Messous Alger Introduction: Le syndrome métabolique est défini par l’association de plusieurs composantes, chacune d’entre elles semblant contribuer à l’augmentation du risque cardiovasculaire qui est finalement un risque plurifactoriel. Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer la prévalence et les caractéristiques cliniques et biologiques des patients présentant un syndrome métabolique et hospitalisés pour syndrome coronaire aigu. Matériel et méthode: C’est une étude prospective, descriptive, réalisée dans le service de cardiologie du CHU Beni Messous au prés de patients hospitalisés en unité de soin intensif cardiologique, du 1er décembre 2005 au 30 juin 2006 pour syndrome coronaire aigu et présentant un syndrome métabolique .Tous les patients ont eu un bilan lipidique complet comprenant un dosage du cholestérol total, HDL cholestérol, LDL cholestérol et triglycérides ainsi qu’une mesure du tour de taille et du BMI. La définition et les critères du syndrome métabolique utilisés sont ceux publiés par l’AHA / NHLBI (2005) pour l’inclusion des malades de l’étude. Un nombre de 95 Patients sont inclus, dont 60 hommes (64,2%) et 34 femmes (35,8%) âgés de 34 à 101 ans avec une moyenne d’age de 61,24 ans ; tous hospitalisés en unité de soin intensif cardiologique pour syndrome coronaire aigu, soit 64,21 % d’infarctus du myocarde aigu et 35,78 % de syndrome coronaire aigu sans sus décalage de st. Résultats : Les 53 patients de cette population qui avaient un syndrome métabolique (55,79%), ont un age moyen de 61,2 avec des intervalles compris entre 42 et 101 ans ; les femmes représentent 50,90% ( 27 femmes )et les hommes 49,10%( 26 hommes ) ; en moyenne l’IMC =27,26kg /m2 et le tour de taille = 104,87 cm ;62,26% patients sont hypertendus (33) ; 75,47% diabétiques (40) ; 58,49% ont un infarctus du myocarde (31) ; 41,51 % ont un syndrome coronaire aigu sans sus décalage de st (22) ; le taux de complications observé est de 24,53 % (13) ;les moyennes du bilan lipidique sont :cholestérol total = 1,79 g /l ; HDL cholestérol = 0,405 g /l ;LDL cholestérol = 1,08 g/l , triglycéride = 1,50 g/l. Discussion : Le syndrome métabolique présente une prévalence de 55,79% dans notre population de patients hospitalisés pour syndrome coronarien aigu, ce qui représente plus de la moitié des cas avec une répartition homogène entre les deux sexes ; la plus part sont diabétiques et hypertendus ; cela implique un dépistage précoce et une prise en charge plus intensive du syndrome métabolique pour réduire les risques cardiovasculaire. Chirurgie de l’arythmie par fibrillation auriculaire au cours de la chirurgie mitrale : à propos d’une série de 40 patients. P. Mesnildrey, P. Dervanian, A. Lessana Centre Cardiologique du Nord – Saint-Denis, France. L’arythmie complète par fibrillation auriculaire constitue une complication des cardiopathies valvulaires mitrales. La restauration d’un rythme sinusal va permettre aa d’une part d’améliorer le débit cardiaque grâce à l’apport de la systole auriculaire, et d’autre part de diminuer le risque thrombo-embolique. Entre 1996 et 2006, 4O patients d’un âge moyen de 69 ans ont bénéficié d’un traitement de l’arythmie complète par création de lignes de bloc intra-auriculaire gauche associées à l’exclusion de l’auricule gauche au cours d’une chirurgie mitrale (25 rétrécissements mitraux, 15 insuffisances mitrales). Diverses méthodes d’ablation ont été utilisées (cryochirurgie, radiofréquence et plus récemment simple thermocoagulation) autour des orifices quatre veines pulmonaires, de l’orifice de l’auricule gauche avec un trait de refend vers la commissure antérieure de la valve mitrale. Deux décès post-opératoires été observé en relation avec une dysfonction ventriculaire gauche pré-opératoire. La restauration du rythme sinusal a pû être obtenue dans 76% des cas avec un recul maximum de 10 ans. Conclusion : Malgré un taux d’échec non négligeable, la création de lignes de bloc intra-auriculaire gauche montre une certaine efficacité sans surcroit de morbidité ou de surmortalité. Elle peut donc être proposée systématiquement lors de la chirurgie mitrale. Effets de la stimulation apicale du ventricule droit sur la fonction ventriculaire gauche. B. Kichou, N. Henine, B.M. Zaouia, Aksoum, S. Hacherouf, M. Tahmi Service de Cardiologie. CHU de Tizi Ouzou. Introduction : La stimulation apicale permanente du ventricule droit (VD) induit un élargissement de QRS et influence de façon négative la performance myocardique. But : Evaluer le degré d’asynchronisme intraventriculaire gauche induit par la stimulation apicale VD et analyser celui-ci selon que la fonction VG pré-implantation est altérée ou conservée. Matériel et méthodes : Nous avons sélectionnés de façon prospective 102 patients d’âge moyen de 65 ± 8 ans, dont 57 hommes et 45 femmes, présentant un BAV de haut degré nécessitant une stimulation cardiaque conventionnelle. 67% d’entre eux avaient une fonction VG conservée (FE VG ≥ 45%). Un examen échocardiographique a été réalisé avant l’implantation et 03 à 05 jours après celle-ci pour évaluer les paramètres suivants : délai intraventriculaire (intervalle de temps entre l’activation mécanique la plus précoce et la plus tardive des segments basaux du VG) et délai électromécanique (intervalle de temps entre début duQRS et l’activation mécanique ″moyenne″ des segments basaux du VG). Résultats : Le ″pacing″ à l’apex du VD a augmenté de façon significative le délai intraventriculaire (35 ± 14 ms avant l’implantation versus 59 ± 28 ms après implantation) et le délai électromécanique (172 ± 60 ms vs 225 ± 31 ms). Par ailleurs, le degré d’asynchronisme induit par la stimulation apicale VD est plus important chez les patients avec fonction VG altérée avant l’implantation. Conclusion : La stimulation apicale du VD induit un asynchronisme du VG. Celui-ci est d’autant plus important que la fonction VG à l’état basal est altérée. La stimulation septale VD pourrait constituer le site de ″pacing″ préférentiel en particulier chez les patients à haut risque d’insuffisance cardiaque. La revascularisation myocardique par ATC à la « clinique les Rosiers» Blida. M. T. Douadi . « Clinique les Rosiers » Blida, Algérie bb L’angioplastie transluminale coronaire représente actuellement la première méthode de revascularisation myocardique. Dans notre centre, « Clinique les Rosiers » à Blida, prés de 1000 patients ont eu une coronarographie lors des deux premières années d’activité. Prés de 350 patients ont bénéficié d’une revascularisation myocardique par angioplastie , c’est a dire un peu plus de 30%, de la population coronarographiée. Prés de 25% a été proposé pour un PAC. Les patients dilatés sont souvent des monotronculaires ( 60% ) . des bitronculaires ( 30%) et peu de tri troncs ( moins de 10%). C’est que, les premières études ayant comparé l’angioplastie au pontage aorto-coronaire révélaient un avantage pour la chirurgie par rapport à l’ATC, essentiellement dans ce sous groupe de patients (tritronculaire, diabétique). Il faut noter cependant, que les stents utilisaient alors, étaient de stents nus, qui exposaient les patients, notamment diabétiques, a un risque de resténose élevé. Ce n’est plus le cas avec les nouvelles endoprothéses coronaires, dites actives (DES) . Nous n’utilisons pour notre part que très peu d’endoprothéses actives (moins de 5% ) ! Les endoprothéses coronaires sont utilisées dans plus de 98% des cas , avec une moyenne de 1.3 stents par patients . Le taux de succès primaire est de 97%. Une mortalité autour de 1 % . Toutes les études, montrent très clairement aujourd’hui, une efficacité de la stratégie de délivrance locale de produits antiprolifératifs sur des endoprothèses coronaires, dans la prévention de la resténose intra stent. Ce qui explique sans doute que les dernières études comparant l’ATC (en utilisant des stents actifs cette fois ci) avec la chirurgie, ne retrouvent plus cet avantage en faveur de la chirurgie. Ce qui nous permettra sans doute dans l’avenir de proposer une revascularisation par ATC pour bon nombre de tritronculaires, même diabétiques. Il faudrait pour cela pouvoir disposer d’endoprothéses actives, qui il faut le dire, sont pour le moment peu utilisées dans notre pays. L’insuffisance mitrale dans le canal atrio-ventriculaire partiel : indications et résultats du traitement chirurgical. L.Chakern, S.Masmoudi, H.M’Saad, F.Ouarda, F.Abid Service de Cardiologie Pédiatrique . Hôpital la Rabta . Tunis . Le CAV partiel est caractérisé anatomiquement par la présence d’une CIA ostium primum associée à une fente de la valve mitrale antérieure et parfois des anomalies de l’appareil sous valvulaire mitral . Ces anomalies de la valve mitrale sont à l’origine du problème majeur posé par la chirurgie de cette cardiopathie . Entre janvier 1987 et juin 2005 , 61 patients ont eu une réparation chirurgicale d’un CAV partiel associant une CIA ostium primum , une fente mitrale dans 59 cas et des anomalies de l’appareil sous valvulaire mitral dans 8 cas . L’âge opératoire varie de 3 mois à 23 ans avec une moyenne de 6 ans . En pré-opératoire , l’insuffisance mitrale ( IM ) est absente dans 5 cas , grade 1 dans 22 cas , grade 2 dans 25 cas , grade 3 dans 7 cas et grade 4 dans 2 cas . Une sténose mitrale serrée associée a été notée dans un cas . Une fermeture de la CIA ostium primum et de la fente mitrale a été réalisée dans tous les cas et associée à un autre geste de plastie mitrale dans 3 cas . La mortalité opératoire est nulle. En post-opératoire immédiat , on a noté la disparition de l’IM dans 6 cas , sa diminution dans 34 cas , l’absence de modification de son importance dans 14 cas et son aggravation dans 2 cas . Une réintervention en postopératoire immédiat a été nécessaire à 2 reprises chez un nourrisson de 3 mois ( 1,6 % ) pour IM résiduelle grade 3 avec échec des tentatives de plastie mitrale et persistance d’une IM sévère . Au bout d’un suivi moyen de 7 ans ( extrêmes de 1 an et 18 ans ) , 53 patients ( 87 % ) ont une IM incluant 5 cas ( 9,5 % ) d’IM grade 3 ou 4 dont un cas de fermeture systématique cc d’une fente mitrale non fuyante en pré-opératoire . Une réintervention a été nécessaire dans 4 cas ( 6,5 % ) : plastie mitrale dans 1 cas et remplacement valvulaire mitral dans 3 cas . La mortalité tardive est nulle . L’IM est une cause majeure de morbidité et de réinterventions après réparation du CAV partiel . La fermeture d’une fente mitrale non fuyante ne permet pas de prévenir l’apparition d’une IM et reste controversée . En cas d’anomalies majeures de la valve mitrale avec échec d’une plastie mitrale , un remplacement valvulaire mitral doit être réalisé afin de diminuer l’incidence des réinterventions . Pronostic des patients avec bloc de branche gauche (BBG) hospitalisés pour insuffisance cardiaque (IC) B.Trimèche , H. Bouraoui , S. Chouchène , R. Gribaa , A.Mahdhaoui, S.Ernezhajri , G. Jeridi , H.Ammar . Service de cardiologie CHU Farhat Hached Sousse Tunisie But : étudier la signification clinique et pronostique du BBG dans l’IC Patients et méthode: nous avons comparé 2 groupes de patients selon la présence ou non de BBG à travers une étude de cohorte ayant inclus et suivis pendant un an 171 patients hospitalisés dans un tableau d’IC. Le groupe I (BBG) a comporté 43 patients et le groupe II (sans BBG) 128 patients. L’age moyen a été significativement plus élevé dans le groupe I (67 ans vs 62) ; p : 0,003. Plus de la moitié des patients du groupe I sont de sexe féminin (58%) vs 38% dans le groupe II (p : 0,03). 70% du groupe I ont été à un stade 4 de la dyspnée selon la NYHA vs 48% dans le groupe II. Les DTD et DTS du VG ont été significativement plus élevés dans le groupe I et la FE VG a été plus basse (38%) dans le même groupe mais sans signification statistique vs 41% dans le groupe II. La fonction systolique a été préservée dans 25% dans le groupe I et 30% dans le groupe II. L’étiologie principale dans le groupe I é été hypertensive (38%) suivie de l’étiologie ischémique (18%) puis les CMD primitives (30%), alors dans le groupe II la principale cause a été ischémique (42%) suivie de l’HTA (39%) et de la CMD primitive (15%). La durée d’hospitalisation a été comparable dans les 2 groupes en moyenne de 12 jours, 32% patients du groupe I ont été ré hospitalisés dans les 6 mois vs 23% dans le groupe II, parmi eux 4,7% ont nécessité la ventilation mécanique dans le groupe I et 3,7% dans le groupe II. Les décès (hospitalier et à un an) ont été moins fréquents dans le groupe I avec respectivement 2,3% et 18,6% vs 7% et 25% dans le groupe II sans atteindre le degrés de signification statistique. Conclusion : Le BBG n’est pas associée à un pronostic plus péjoratif par rapport aux patients sans BBG par contre , il est associé à plus de décompensation cardiaque et plus de ré hospitalisation . Evaluation clinique de la reperfusion myocardique dans l’infarctus du myocarde thrombolysé L. Bezdah, M.A. Drissa, S .Sidhom, H. Baccar, K.Bejar, K.Ben Jemaa, W.Ouechtati, R.Kasri, A. Belhani Service de Cardiologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis. Le pronostic de l’infarctus du myocarde (IDM) dépend de la quantité de myocarde préservée par une reperfusion précoce. Le contrôle angiocoronarographique de la reperméabilisation de l’artère responsable de l’IDM après thrombolyse est un geste difficile à réaliser de manière systématique en pratique courante. De ce fait, dd l’identification de l’échec de la thrombolyse doit reposer avant tout sur des critères cliniques faciles à obtenir au lit du malade. Le but de ce travail est d’étudier la valeur diagnostique des critères non invasifs de reperfusion myocardique. Matériel et méthode : Etude rétrospective comportant 50 patients d’âge moyen : 52.9 ± 12.3 ans (24 – 80 ans), admis pour un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST. La thrombolyse a utilisé la streptokinase avec un délai de 4.2 ± 2 heures (1h – 10h). La définition du syndrome de reperfusion est basée sur la régression de la douleur en moins de 120 min, la régression du sus-décalage de ST > 50% et/ou la survenue d’arythmies de reperfusion (RIVA) et/ou un pic CPK < 12 heures. La coronarographie a été effectuée chez tous les patients avec un délai de 6.5 ± 3 jours (1j – 10j). Le succès de la thrombolyse est défini par : flux TIMI III dans l’artère responsable de l’IDM (ARI) + cinétique segmentaire conservée (normale ou hypokinétique). L’échec de la thrombolyse correspond à ARI flux TIMI III + cinétique segmentaire altérée ou ARI flux TIMI 0 à II. Résultats : Valeur diagnostique des critères de reperfusion myocardique Sensibilité Spécificité VPP VPN Douleur 96% 54% 69% 93% ST 88% 63% 72% 83% CPK 86% 74% 78% 82% ST+ douleur 88% 63% 72% 83% ST+ RIVA 38% 92% 83% 58% Douleur+ST+CPK 81% 74% 77% 78% Douleur+ST+RIVA 35% 92% 82% 56% Conclusion : Le diagnostic précoce et non invasif de la reperfusion myocardique au stade aigu de l’IDM a des implications pronostiques majeures. Le syndrome de reperfusion n’a de valeur que lorsque tous les signes sont présents. De nouvelles techniques de dosage biologique et de monitorage du segment ST ainsi que l’échocardiographie de contraste semblent prometteuses dans ce sens. Profil du syndrome métabolique chez les patients hospitalisés en cardiologie : résultats d’une cohorte de 300 patients. K. Ben Hamda, M. Jemmali, F. Addad, Z. Dridi, S. Maaoui, H. Mahjoub, M Hassine, W Jomaa, H. Gamra, F. Betbout, F. Maatouk, M. Ben Farhat. Service de Cardiologie, CHU de Monastir, Tunisie. Devant l’augmentation inquiétante depuis plusieurs années de la prévalence du syndrome métabolique à travers le monde, l’intérêt des médecins pour cette thématique ne cesse de croître. Il est reconnu comme un ensemble de perturbations métaboliques qui prédisposent fortement au développement et à la progression de l’athérosclérose. But : Etudier la prévalence du syndrome métabolique chez les patients hospitalisés en cardiologie et déterminer leur profil clinique et épidémiologique. Patients et méthodes : Etude qui a inclus 300 patients hospitalisés de façon consécutive entre Janvier 2005 et Mai 2006. Le SM est défini par l’association d’au moins trois critères parmi les cinq critères de la NCEP-ATPIII. L’obésité est définie par un Body Mass Index (Poids/Taille2 ) ≥ 28 Kg/m2 . Résultats : L’age moyen de nos patients était de 61 ± 13 ans. La prévalence du syndrome métabolique était de 45,7%. L’analyse des facteurs de risque cardiovasculaires est résumée dans le tableau ci-dessous. ee SM (-) n=163 SM(+) n=137 p Age ≥ 65 ans 70(42,9%) 60(43,8%) ns Sexe féminin n (%) 0,08 48(29,4%) 54(39,4%) Diabète n (%) 0,001 54(33,1%) 71(52,2%) Dyslipidémie n (%) 0,006 15(9,2%) 27(20%) HTA n (%) <0,0001 57(35%) 81(59,6%) Tabac n (%) ns 66(40,5%) 48(35,3%) Obésité n (%) <0,0001 49(30,1%) 80(59,6%) Cardiopathie ischémique n(%) 0,047 78 (51,3%) 74 (39,9%) Conclusion : Le syndrome métabolique chez les patients hospitalisés en cardiologie semble assez fréquente. Celui-ci est fortement corrélé aux facteurs de risque cardiovasculaire. Nous soulignons l’intérêt de la prévention primaire et secondaire chez notre population de syndrome métabolique. L’échocardiographie d’effort est-elle supérieure à l’échocardiographie à la dobutamine dans l’étude de la sidération myocardique ? A. Ben Khalfallah - I Sanaa - N Annabi - S Neffati. Service de cardiologie, Hôpital Menzel Bourguiba 7050, Tunisie. Introduction : La mise en évidence à l’échographie cardiaque d’une zone myocardique akinétique ou hypokinétique ne permet pas de conclure quant à l’irréversibilité de cette atteinte, en particulier après revascularisation coronaire. L’échographie de stress d’effort ou pharmacologique constitue un élément clé de la détection de la viabilité myocardique. Objectif : Notre étude vise à comparer les résultats de l’échocardiographie de stress d’effort (ESE) et de l’échocardiographie de stress à la dobutamine (ESD) pour l’identification de la sidération myocardique en post infarctus. Matériels et méthodes : Etude prospective menée de Juin 2003 à Octobre 2004 et portant sur 80 patients ayant présenté un infarctus du myocarde (IDM) récent non compliqué. Une ESE et une ESD sont pratiquées chez tous les patients selon des protocoles préétablis: ESD faibles doses (effet inotrope positif) pratiquée suivant des paliers successifs atteignant 10 à 15 g/kg/mn. ESE pratiquée selon un protocole de 4 paliers de 30 watt, incluant l’état basal, le début et le pic de l’effort physique ainsi que la récupération. L’interprétation des résultats utilise la segmentation de l’ASE. Une étude comparative des données des 2 méthodes est effectuée. Résultats : L’âge moyen des patients est de 60 +/- 7 ans avec une prédominance masculine. Le sex-ratio est de 1,6. la localisation postérieure de l’IDM est retrouvée chez 25% des patients. L’accélération de la fréquence cardiaque est significativement plus importante avec l’ESE qu’avec l’ESD (86 ± 16 bpm versus 61 ± 9 bpm (P < .001)), de même pour les chiffres de la pression artérielle systolique (145 ± 30 contre 120 ± 20 mm Hg (P < .001)). Une réponse biphasique à été obtenue avec l’ESE pour 258 des 470 segments akinétiques soit 55%, versus 244 (52%) segments durant l’ESD (p=NS). L’indice de motilité pariétale (score de motilité global / nombre de segments étudiés) a été amélioré de façon significative (P< .001) aussi bien durant l’ESE (2.6 ± 0.7) que l’ESD (2.4 ± 0.6).La concordance entre les deux méthodes est de 91 %. Conclusion : L’échocardiographie de stress d’effort est comparable au stress pharmacologique en termes d’étude de la viabilité guidant le geste thérapeutique adéquat et de prédiction ff de la récupération ventriculaire post revascularisation ce qui apporte des éléments capitaux pour l’évaluation pronostique des patients. A propos de 209 accidents vasculaires cérébraux : Données épidémiologiques et prise en charge hospitalière. L Zakhama, M Thameur, O Fekih, E. Boussabeh, B. Boukhris, S. Benyoussef Service de Cardiologie , hôpital des FSI , La Marsa. Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent la 3ème cause de mortalité dans le monde et la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte. En Tunisie, selon les statistiques de l’institut national de santé publique en 2003, les AVC constituent la 1ère cause de mortalité hospitalière. Les progrès dans la prise en charge de ces AVC ne semblent pas affecter leur incidence qui continue de grimper. Méthodes : Pour avoir une idée précise du profil de nos patients présentant un AVC et de leur prise en charge hospitalière, nous avons analysé de façon rétrospective les dossiers de 209 patients consécutifs hospitalisés dans un service de cardiologie à la phase aiguë d’un AVC. Résultats : L’âge moyen de notre population est de 61.2 ± 12 ans avec 74% d’hommes. Il s’agissait d’un AVC hémorragique dans 10.5% des cas avec une mortalité hospitalière dans ce groupe de 13.6% et un handicap persistant chez la totalité des patients survivants. Pour les AVC ischémiques, la tranche d’âge 60-69 ans est la plus touchée. L’hypertension artérielle est le facteur de risque prépondérant présent chez 67.4% des patients. L’origine emboligène cardiaque a été incriminée dans 31% des cas, représentée essentiellement par la fibrillation auriculaire. Une cause athéroscléreuse retrouvée dans 53% des cas, une sténose carotidienne significative en était la cause chez 34 patients, les plaques ulcérées de l’aorte sont au 2ème rang. La mortalité hospitalière de l’AVC ischémique a été de 10.7%. Des séquelles graves ont grevé l’évolution de 42.4% des patients avec une récidive dans 52.4% des cas. L’ordonnance de sortie a compris de l’aspirine dans 64.5% des cas, des antivitamines K dans 27.5%, un inhibiteur de l’enzyme de conversion dans 33.5% et une statine dans 22.5% des cas. La comparaison de 2 groupes de sujets âgés de moins de 65 ans et de 65 ans et plus a montré une plus forte proportion d’hypertendus dans la population plus âgée ainsi q’une mortalité plus lourde: 6.6 versus 15.8 %, p=0.04. Conclusion : Les patients tunisiens présentant un AVC ont le même profil épidémiologique que la population mondiale affectée par cette maladie, dominé par la prépondérance de l’hypertension artérielle. La mortalité est également comparable aux incidences mondiales malgré l’absence de stroke unit. Par contre, les handicaps majeurs et les récidives sont le prix qu’on paye pour une prise en charge thérapeutique éloignée des recommandations des sociétés savantes. Stimulation double chambre VS stimulation mono chambre chez le sujet âgé. S.Ouali , S.Kacem , K. Sendid , Z.Mosbeh , H.Ben Salem , K.Ghoul , I.Tammallah , N.Ben Halima ,E. Neffeti , A.Ismail , J.Zemni ,F. Remedi , E.Boughzela Service de cardiologie. Hôpital Sahloul, Sousse. Introduction : Dans le cadre de la prise en charge des blocs auriculo ventriculaires (BAV), la stimulation cardiaque double chambre offre des bénéfices cliniques par rapport à la stimulation mono chambre. Ces données repose sur les résultats en provenance gg d’études rétrospectives. Cependant, des doutes persistent quand aux bénéfices de la stimulation double chambre chez le sujet âgé, chez qui, ce mode de stimulation est moins utilisé que chez le sujet jeune. But de l’étude : Comparer la stimulation cardiaque double chambre chez le sujet âgé, par rapport à la stimulation mono chambre en terme de survenue de fibrillation auriculaire (FA), progression de l’insuffisance cardiaque (IC) et la survenue du syndrome du pace maker. Patients et méthodes : 120 patients ont été colligés dans cette étude rétrospective depuis janvier 1997 jusqu’à décembre 2005. Ont été inclus les patients âgés de plus que 70 ans et ayant bénéficié d’une primo implantation d’un pace maker pour BAV. Ont été exclus les patients en fibrillation auriculaire permanente ou ayant une dysfonction sinusale. Résultats : Parmi cette population, 76 patients (63%) ont bénéficié d’un pace maker (PM) double chambre. Dans le groupe des patients ayant un PM monochambre, le mode de stimulation était à type VVI chez 36 patients (82%) et VVIR chez 8 patients (18%). Le taux de complications post procédurales était comparables dans les 2 groupes (13,2% vs 18,2%, p : NS). Après un suivi moyen de 3,3 années, aucune différence significative n’a été notée en terme de survenue de FA (10,5% vs 18,2% p NS), de progression de l’IC (11,8% vs 13,6% p NS) ou de survenue du syndrome de PM (9,2% vs 15,9% p NS). Conclusion : Chez le patient âgé ayant un BAV, le mode de stimulation cardiaque n’influence pas l’incidence de survenue d’évènements cardiaques à moyen terme. Angioplastie des lésions de bifurcation : à propos de 61 cas M.F. Drissi, M. Hadrich, N. Marsit, R. Mechmeche Centre Cardiovasculaire El Manar, Tunis Le traitement percutané des lésions coronariennes bifurquées concerne un nombre important de patients. Il s’agit souvent de procédures complexes. La stratégie diffère d’un opérateur à un autre et du type de bifurcations. Nous rapportons l’évolution de notre stratégie depuis 2002 et nos résultats. Ainsi, 61 patients d’âge moyen 57,7 ± 8 ans dont 56 hommes et uniquement 5 femmes ont été traités entre octobre 2002 et novembre 2005, 25 % de ces patients ont été diabétiques. Notre stratégie était d’appliquer la technique du "provisonal T stenting avec kissing balloon systématique". Le guide piégé a été retiré à l'aide d'un ballon monté sur ce guide depuis 2003. Nous avons traité 51 bifurcations interventriculaire antérieure-diagonale, 9 bifurcations du trépied de la coronaire et 1 bifurcation circonflexe-marginale. Un stent CYPHER a été implanté dans l'artère principale dans 32 % des cas et dans les branches de division dans 19 % des cas. Un stenting systématique des branches de division a été utilisé durant les deux premières années de notre expérience. Le guide a été piégé 17 fois et il a été toujours retiré à l'aide d'un ballon monté dessus pour transférer la force d'appui au contact entre le ballon et l'entrée du stent. La voie radiale a été utilisée dans 75 % des cas. Nous ne déplorons aucune complication perprocédure. Nous rapportons trois resténoses, l'une d'elles a été traitée par angioplastie et les deux autres ont bénéficié d'une revascularisation chirurgicale. hh Ainsi, l'angioplastie percutanée apparaît comme un traitement efficace assez simple en utilisant le matériel adéquat et surtout en utilisant la technique de retrait du guide piégé. Le taux de resténose parait acceptable. Fibrillation auriculaire dans les cardiopathies ischémiques : impact pronostique W. Fehri, S. Ammar, D. Lahidheb, O. Salah, N. Hajlaoui, N. Barakett, Z. Smiri, N. Rahal, H. Mhenni, H. Haouala. Service de cardiologie, Hôpital Militaire de Tunis, Tunis. Country : Tunisia Zip Code: 1008 City: Tunis MONTFLEURY Phone: +21671391373 Introduction : La fibrillation auriculaire (FA) est une importante cause de morbidité et de mortalité. L’association de la FA avec les cardiopathies ischémiques majore ce risque. But : Analyser les données cliniques, thérapeutiques et évolutives de la fibrillation auriculaire d’origine ischémique. Matériel et méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement les dossiers de 470 patients en fibrillation auriculaire, hospitalisés consécutivement au service de cardiologie de l’hôpital militaire de Tunis, durant une période de 5 ans (2000-2005). La fréquence de la cardiopathie ischémique était de 13% (n=53). Nous avons comparé 2 groupes de patients (groupe 1 : ischémique, groupe 2 : non ischémique). Nous avons comparé les données cliniques, échographiques et thérapeutiques entre les 2 groupes. L’analyse statistique a été effectuée au moyen du logiciel SPSS 11.5. Le seuil de signification statistique a été fixé à 0.05. Résultats : Le tableau ci-dessous représente l’étude comparative entre les 2 groupes. Discussion et conclusion : La FA dans les cardiopathies ischémiques est souvent associée à des comorbidités (diabète, âge avancé, insuffisance cardiaque). Son traitement rejoint celui des autres causes de FA mis à part une utilisation plus fréquente des antiarythmiques de la classe III. La mortalité demeure plus élevée, malgré le maintien du rythme sinusal à moyen terme. ii Apport du doppler tissulaire dans l’analyse de la fonction ventriculaire droite S.Chine, L.Mehanaoui, I.Kamoun, A.BenHalima, I .Hannachi , S.Gargouri, A.Lefi, S.Kachboura. Service Cardiologie, Hôpital A.Mami EPS de l’Ariana, Tunisie. Groupe 1 FA ischémique Paramètres cliniques Groupe 2 FA non ischémique 41 54 18 38 8.8 11 5 14 52 35 57 p Age > 65 ans (%) 70 0.001 Sexe masculin (%) 77 0.006 Diabète (%) 47 <0.0001 HTA (%) 51 0.06 AIT, AVC (%) 9 NS Mal tolérée (%) 26 0.007 Dysfonction VG (%) 17 0.001 Biologie CRP>8mg/l (%) 34 0.002 Attitude Cardioversion (%) 58 NS thérapeutique Amiodarone (%) 49 0.009 Anticoagulants à vie 53 NS (%) Evolution FA à 1 an (%) 41 60 0.01 (recul Mortalité (%) 11 0.8 <0.0001 moyen : 25mois) Le rôle physiologique du ventricule droit (VD) a été pendant longtemps sousestimé en pratique clinique. Pourtant, sa fonction systolique joue un rôle pronostic important en cas de défaillance aiguë ou chronique. D’où l’intérêt de l’échocardiographie- doppler, examen non invasif et simple dans l’analyse de la fonction contractile du VD. Le doppler tissulaire (DTI) permettant l’étude des mouvements pariétaux ventriculaires est d’un apport clinique puisqu’il permet d’approcher la fonction et les pressions de remplissage VD. Objectifs : Nous avons étudié l’apport DTI mode pulsé dans l’évaluation de la fonction VD en prenant comme examen de référence l’échocardiographie bidimensionnelle et en recherchant les corrélations entre ses paramètres classiques et les vélocités au DTI. Méthodes : La faisabilité de l’examen est jugée sur la qualité de l’échogénicité des patients qui autorise une reconnaissance fiable de l’endocarde. La mesure de la fraction d’éjection VD (FEVD) est effectuée sur la coupe apicale 4 cavités par la méthode Simpson. Le DTI mode pulsé est réalisé à l’anneau tricuspide dans sa portion latérale en apnée et en fin d’expiration non forcée. Il permet d’enregistrer l’onde Sa de raccourcissement systolique, les ondes diastoliques Ea et Aa et l’intervalle de temps entre la fin de l’onde Sa et le début de l’onde Ea (équivalent du temps de relaxation isovolumique). Résultats : Notre travail a évalué de façon prospective la fonction VD chez 71 patients, nous avons retenu 65 patients soit une faisabilité de 91%. L’âge moyen est 55 + 20 ans, il s’agit de 27 volontaires sains ( 15 hommes et 12 femmes) et 38 patients ayant une HTAP chronique (25 hommes et 13 femmes). La symptomatologie fonctionnelle des patients est corrélée de façon significative à la FEVD ( r = 0,7 p < 0,001). jj Il existe une baisse significative de la vélocité ( Sa) chez les patients avec dysfonction VD comparée au groupe témoin (9,8 + 2,5 vs 13,8 + 2,2 cm/s, p< 0.001). Sa ne diffère pas selon le sexe ( hommes – femmes 11,8 + 3,1 vs 12,3 + 3,17 cm/s p = 0,57) Il existe une corrélation significative entre la FEVD et Sa (r = 0,75 p< 0,001 ) Sa > 12cm/s est corrélés à une FEVD normale ( >55%) avec une sensibilité de 88,2 % et une spécificité de 77,4 % (p<0.001). Sa entre 8 et 12 cm/s est corrélée à une dysfonction VD modérée à moyenne ( 30 - 55 %) avec une sensibilité de 55,2 % et une spécificité de 86 % (p<0.001) . Sa < 8 cm/s est corrélée à une dysfonction VD sévère (< 30%) avec une sensibilité de 71,5 % et une spécificité de 96,6 % (p<0,001). Sa est également corrélée à la pression artérielle pulmonaire systolique( r = 0,51 et p< 0,001) Il existe une augmentation significative du TRI en cas de HTAP chronique (58 + 30 vs 3 + 10 ms, p<0.001) . Conclusion : L’analyse de la vitesse systolique de la paroi latérale du VD à l’anneau est une méthode utile et facilement réalisable pour l’évaluation de la fonction contractile du VD. Les vélocités de 12 –8 cm/s permettent de différencier la valeur normale, modérée et sévère de la dysfonction VD. Le TRI quasi virtuel chez les sujets normaux, allongé pourrait être le reflet soit d’une élévation de la pression VD ou le témoin d’une altération intrinsèque de la relaxation. Facteurs prédictifs de survenue et de persistance de la fibrillation auriculaire après remplacement valvulaire mitral. L. Abid, H. Charfeddine, I. Trabelsi, S. Krichene, J. Mnif, M. Akrout, D. Abid, S. Mnif, S. Kammoun Service de cardiologie EPS Hedi Chaker, Sfax, Tunisie. Introduction : L’association entre la valvulopathie mitrale et la fibrillation auriculaire (FA) est bien connue. Mais les études s’intéressant à sa prévalence après le remplacement valvulaire mitral (RVM) sont peu nombreuses But : Analyser le rythme cardiaque après RVM et déterminer les facteurs préopératoires prédictifs de survenue et de persistance de la FA. Matériel et Méthodes : Étude rétrospective ayant porté sur 752 patients opérés d’un RVM entre février 1981 et septembre 2004. La population est de majorité féminine (61%) d’age moyen 39 ans. La valvulopathie était une insuffisance mitrale (IM) dans 23.7%, un rétrécissement mitral dans 31.2%, une maladie mitrale dans 43.6% et une dysfonction de prothèse dans 1.5%. Une relation statistiquement significative a été recherchée entre la survenue et la persistance en postopératoire de la FA et les paramètres suivants : l’age, le sexe, les paramètres échocardiographiques préopératoires (taille de l’OG , surface mitrale, IM, insuffisance tricuspidienne, fraction d’éjection VG (FEVG), HTAP). Résultats : Parmi les 752 patients opérés 673 soit 89.5% étaient en FA à un suivi moyen de 158.5 . Les patients en FA posopératoire étaient plus âgés, avaient une OG plus dilatée (59+/_ 12.6 contre 49±11.1, p<0.05), une FEVG plus basse (49.3 ± 9.2 contre 55 ± 6.8), p<0.05) et une HTAP (p<0.05) par comparaison à ceux qui étaient en rythme sinusal. 421 patients étaient déjà en FA en préopératoire parmi eux 247(59%) persistaient en FA après la chirurgie (groupe II) et 174 (41%) devenaient en rythme sinusal (groupe I). Les différences statistiquement significatives entre les deux groupes étaient : la kk prévalence plus importante d’insuffisance mitrale (88% contre 61% p<0.05), la surface mitrale plus large en cas de RM (1.41 ±0.25 contre 1.06 ± 0.58 cm², p<0.05), et la FEVG plus importante (59 ± 6.4 contre 51 ± 5.3, p<0.05) chez le groupe I. Conclusion : La prévalence de la FA diminue de façon significative après le remplacement valvulaire mitral. Les patients porteurs de RM sont à plus haut risque de persistance postopératoire de la FA. La fonction VG, la taille de l’OG et la PAPS préopératoires sont les plus importants facteurs prédictifs de la persistance de la FA d’où l’intérêt d’intervenir à temps. Traitement chirurgical dans la maladie d’Ebstein. A propos de 17 cas. M.Djebbi, N.Triki, F.Ghedira, I.Meddeb, M.Hakim, A.Jemal, R.Denguir, A.Khayati, A.Abid Service de chirurgie cardio-vasculaire. Hôpital La Rabta.Tunis Le but de notre travail est de préciser les indications chirurgicales dans les différentes formes anatomo-cliniques de maladie d’Ebstein et d’évaluer selon les différentes techniques leurs résultats à court et long terme. Entre janvier 1992 et décembre 2004, 17 patients d’âge moyen 13.5 ans (2 mois46ans) ont été opérés pour maladie d’Ebstein. Il s’agissait d’un type A dans 6 cas, B dans 3 cas, C dans 7 cas et un patient de type D. Réparation selon technique de Carpentier et Chauvaud a été retenue devant la présence d’insuffisance cardiaque droite, de dyspnée d’aggravation progressive ou devant une désaturation ≤ 80%. Quatre patients ont eu un remplacement valvulaire (dont 2 biologiques). La mortalité hospitalière était de 24% dans un tableau d’insuffisance ventriculaire droite. Chez les 13 patients survivant la morbidité était nulle avec un bon résultat chirurgical confirmé à l’échocardiographie post opératoire. Un patient a été réopéré 7ans après pour dégénérescence de bio prothèse et un patient a vu s’aggraver à 7 ans post opératoire sa fuite tricuspide pour devenir grade III. Conclusion : les résultats de la chirurgie de la malade d’Ebstein sont fonction des critères d’inclusion et d’exclusion retenus. L’apport d’associer une anastomose de Glenn semble positif. Toutes les équipes sont cependant d’accord sur la nécessité d’une prise en charge précoce avant l’apparition de défaillance cardiaque droit. Indications, aspects techniques et résultats de la fermeture percutanée des communications interauriculaires. A propos de 82 observations. R. Mechmèche, R. Boussaâda, S. Boudiche, M. Mejri. Service des explorations Fonctionnelles et de Réanimation cardiologique Hôpital la Rabta de Tunis - Tunisie. Depuis son introduction en 1997 la fermeture percutanée des communications inter auriculaires (CIA) par Amplatzer, s’est rapidement substituée à la chirurgie en tant que thérapeutique de première intention. A travers les données personnelles, nous essayerons dans le cadre de ce travail, d’analyser les limites, les indications, ainsi que certains aspects techniques de la méthode Amplatzer. Entre septembre 2000 et juillet 2006, 96 patients étaient adressés pour fermeture percutanée de CIA. L’âge moyen était de 35 ans (8-66), avec 77% de sexe féminin. La fermeture de la CIA était motivée par le shunt gauche-droite dans 93 cas, et par la survenue d’un accident vasculaire cérébral ischémique dans 3 cas. La primo sélection des patients était basée sur les données de l’échocardiographie transthoracique (ETT) dans tous les cas. Quinze patients étaient exclus à la procédure du fait de l’anatomie défavorable de la CIA. La ll procédure qui était menée à terme dans 82 cas, fut monitorée par échocardiographie transœsophagienne bidimensionnelle (ETO) dans 69 cas, et par ETT dans 13 cas. Le diamètre étiré de la CIA était mesuré par échocardiographie dans tous les cas. Le diamètre moyen de la CIA était de 17.6 mm (9-25) à l’ETT, et de 17.3 mm (8-26) à l’ETO. Le diamètre étiré de la CIA, était en moyenne de 27.4 mm (14-40). Une Amplatzer était implantée avec succès dans 80 cas, soient 2 échecs (embolisation du dispositif dans le premier cas, et trop grosse prothèse dans le deuxième cas). Le diamètre moyen de la prothèse était de 27.5 mm (14-40). La durée moyenne de la procédure était de 32 mn (20-75). Après implantation du dispositif, un shunt minime para prothétique a été noté dans 3 cas. L’Amplatzer était faisable dans 85 % des cas, avec un taux de succès de 97%. Le suivi moyen était de 20 mois (1-39) ; les contrôles cliniques et échographiques n’avaient pas révélé de complications significatives à distance de la procédure. CONCLUSION : Les résultats personnels démontrent l’efficacité et l’innocuité de l’Amplatzer pour la fermeture percutanée des CIA. La faisabilité de l’Amplatzer tient à la qualité des rebords de la CIA plutôt qu’à sa taille ; chez l’enfant, il faudrait considérer la taille de la prothèse par rapport à celle de l’oreillette gauche. Des résultas comparables au monitorage de la procédure par ETO, semblent possibles par la seule ETT. Actuellement, nous réservons l’ETO aux limitations de l’ETT pour monitorer la procédure Dysplasie ventriculaire droite arythmogène : à propos de 16 cas S.Fennira, K.Mrabet, S.Kraiem, W.Ouertani, S.Longo, K.Battikh, Y.Benameur, ML.Slimane Service de cardiologie, hôpital Habib Thameur Introduction : La dysplasie arythmogène ventriculaire droite est une maladie rare dont la présentation clinique est très variée, des formes asymptomatiques à tous les troubles du rythme ventriculaire dont la plus grave est la mort subite. But : Le but de notre étude est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de cette maladie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée à partir de 16 cas de DVDA recensés entre 1994 et 2005 dans l’hôpital Habib Thameur de Tunis. Seuls les patients qui ont répondu aux critères diagnostiques de la société européenne et la société internationale de cardiologie ont fait l’objet de ce travail. Résultats : 16 patients dont l’age moyen est de 36±15 ans, 13 hommes et 3 femmes. Les circonstances de découverte est en rapport avec un trouble du rythme dans 14 cas : palpitations (n=14), lipothymie et syncope (n=12), mort subite ressuscitée (n=1), douleur thoracique (n=3) et la découverte est fortuite dans quatre cas. Quatre patients ont des antécédents de mort subite dans la famille avant l’age de 50 ans. L’électrocardiogramme et l’holter rythmique ont enregistré au moins un trouble du rythme dans tout les cas : tachycardie ventriculaire (n=7), tachycardie ventriculaire non soutenues ou extrasystoles ventriculaires (n=4), trouble du rythme supra ventriculaire (n=3). Les potentiels tardifs ventriculaires sont présents dans 10 cas. L’échocardiographie a montré des éléments suggestifs du diagnostic de DVDA chez tous nos patients. A l’angiographie du ventricule droit un aspect évocateur est retrouvé dans 13 cas : dilatation du VD (n=9), stagnation du produit de contraste (n=5), anomalies de la cinétique pariétale (n=9). Dans 3 cas cet examen est normal. Un examen par résonance magnétique a été pratiqué dans 14 cas : anomalies mm morphologiques du VD (n=12), anomalies diffuses ou localisés de la cinétique du VD (n=9). Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement antiarythmique qui a été renforcé ou modifié dans 10 cas. L’évolution est favorable pour tout nos malades en particulier aucune mort subite n’a été rapportée pendant une période de suivi de quatre ans. Conclusion : La DVDA est une maladie rare généralement évoquée devant des troubles du rythme ventriculaire chez un sujet jeune. L’échographie cardiaque permet de la suspecter. Le diagnostic est retenu devant la présence de critères électriques et morphologiques. L’évolution reste imprévisible même sous traitement antiarythmique ce qui justifie l’implantation d’un défibrillateur chez les patients Y-a-t-il un taux de LDL-Cholesterol idéal ? Alami Mohamed Casablanca L’oxydation du LDL cholesterol (LDL-C) est une étape incontournable dans la pathophysiologie de l’athérosclérose. Pour ralentir ce processus athéromateux, la réduction du LDL-C circulant a prouvé son efficacité en réduisant les évènements cardiovasculaires (ECV) , aussi bien en prévention primaire que secondaire. La baisse du LDL-C est linéairement corrélée à la baisse des ECV et donc au risque cardiovasculaire. Après consensus sur la baisse du LDL-C à moins de 1g/l chez les patients coronariens ou à haut risque cardiovasculaire, les études les plus récentes appuyent l’hypothèse d’une meilleure prévention des ECV par la baisse du LDL-C à moins de 0.7g/l chez les patients à haut risque. - Jusqu’on peut-on baisser le LDL sans risques ? - Jusqu’on peut-on baisser le LDL pour une meilleure prévention ? - Comment peut-on baisser le LDL-C à des taux très bas ? - Au fait, sommes-nous sur la bonne voie ? Le débat reste ouvert, l’essentiel étant d’arriver à réduire les accidents cardiovasculaires qui constituent malheureusement un fléau dans nos pays du Maghreb. Chirurgie des anévrysmes de l’aorte ascendante : à propos de 23 cas. M. LaaroussiI, S. Moughil, L. Marmade, M. El Kouache, M. Tribak, K. Baghdadi, A. Benomar, J.Filal, A. Bensouda, Mh. Benomar, M.Benoma. Service de chirurgie cardiovasculaire B, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc Objectifs. Evaluer la mortalité et la morbidité de la chirurgie de l’anévrisme de l’aorte ascendante à court et à moyen terme. Matériel et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 23 patients opérés pour un anévrisme de l’aorte ascendante en urgence ou à froid entre mai 1996 et janvier 2005. Résultats. Il s’agit de 17 hommes et 6 femmes d’âge moyen de 45 ans (15 à 68 ans), 4 patients avaient un anévrysme compliqué de dissection aiguë, 3 patients avaient une maladie de MARFAN et une patiente avait une maladie Takayashu. Le diamètre moyen des anévrismes était de 57 mm, 18 patients avaient une insuffisance aortique. L’intervention a été de type BENTALL dans 12 cas, de type CABROL dans 6 cas et de type WEATH dans 5 cas. La mortalité opératoire a concerné un patient, trois patients nn ont présenté un bloc auriculo-ventriculaire complet. Tardivement deux décès ont été déplorés, tous les deux suite à un accident embolique. Conclusion. La chirurgie des anévrismes de l’aorte ascendante est réalisable avec des résultats immédiats proches de ceux de la chirurgie valvulaire aortique, le type d’intervention et la nécessité d’une anti coagulation au long cours influencent le pronostic à moyen et à long terme. Mots-clés : anévrisme de l’aorte ascendante, remplacement de l’aorte ascendante. La chirurgie de revascularisation coronaire : Une expérience marocaine à propos de 1246 cas. S. Moughil, M. Elkouach, M. Tribak, L. Marmad, M. Laaroussi, K.Baghdadi, A. Maghraoui, J. Filal, A. Bensouda, A.Benomar, Mh. Benomar. Service de chirurgie cardiovasculaire B, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc Introduction : Le but du travail est d’évaluer les résultats opératoires des revascularisations chirurgicales coronaires réalisées au service de chirurgie cardiovasculaire B- CHU Ibn Sina Rabat. Matériel et méthodes : Entre mai 1995 et mai 2006, 1246 patients ont été opérés pour pontage coronaire, il s’agit de 10 60 hommes et 186 femmes d’age moyen de 61 ans (28 – 80 ans). L’atteinte coronaire a été multi tronculaire dans 57 % des cas et du tronc commun dans 17 %. 27% des patients avaient une dysfonction ventriculaire (FE inf 40%). 1066 patients ont eu une revascularisation sous circulation extracorporelle et 180 à cœur battant. Résultats : 180 patients ont eu une revascularisation par double artère mammaire 1066 patients ont eu une revascularisation conventionnelle par une artère mammaire ou radiale associée à un ou plusieurs pontages par veine saphène. La mortalité globale a été de 3.2 %. Le taux de revascularisation a été de 2.8 greffons par patient. (1.6 greffons par patient dans le groupe cœur battant). Conclusion : Les résultats de La chirurgie coronarienne dans le contexte marocain sont acceptables. L’utilisation des techniques moins invasives (à cœur battant) pourrait contribuer à l’améliorations des résultats précoces. L’amélioration des résultats tardifs repose sur une revascularisation la plus artérielle possible. Situations difficiles dans la prise en charge de la sténose mitrale par dilatation percutanée. N. El Haitem, N. Fekri, R. Bennani, N. Srairi, N. Bendagha, A. Bensouda, J.E. Srairi, R. Mesbahi, M. Benomar* Cardiologie A, CHU, Hôpital Ibn Sina, Rabat Les difficultés de prise en charge de cette valvulopathie par voie percutanée découlent de plusieurs facteurs : cliniques, anatomiques, des formes associées et des formes selon l’âge. L’étude a été faite sur 1966 patients qui ont bénéficié de la dilatation mitrale percutanée dans un seul centre. Les différentes variétés qui posent des problèmes d’indication sont : 1. RM serré asymptomatique ou pauci-symptomatique : 3 % des cas 2. RM modéré et patients symptomatiques : 2,2 % des cas 3. RM très grave en OAP irréductible ou insuffisance cardiaque droite très avancée en état de choc cardiaque : 1,5 % des cas 4. RM en HTAP supra-systémique : 3,2 % des cas 5. RM calcifié : 12 % des cas oo 6. Resténose mitrale post-chirurgie : 10 % des cas 7. RM et grossesse : 3,3 % des cas 8. Sténoses valvaires multiples : 1 % des cas 9. RM associé à une IM modérée : 3 % des cas 10. RM avec thrombose de l’OG 11. RM avec ectasie de l’OG 12. RM de l’enfant avant 10 ans et du sujet très âgé 13. RM et dysfonction du VG Conclusion : Le traitement par voie percutanée reste le 1er geste thérapeutique de choix, efficace et sans danger dans ces multiples cas particuliers. Le traitement chirurgical sera utile et complémentaire à plus ou moins long terme chez quelques patients. L’attitude thérapeutique a été analysée d’une façon adéquate en fonction de chaque groupe. Evaluation de la toxicité cardiaque des anthracyclines : étude prospective. M. El Hattaoui*, N. Charei*, L. Mahmal**, A. Tahiri**, N. Bouras** Service de Cardiologie- CHU Mohammed VI- Marrakech Service d’hémato-Oncologie- CHU Mohammed VI- Marrakech Les anthracyclines sont parmi les agents antinéoplasiques les plus classiquement et habituellement utilisés en chimiothérapie des tumeurs malignes. Cependant, leur usage est entravé par un taux de toxicité essentiellement cardiaque non négligeable ce qui augmente sa morbi-mortalité cardiovasculaire.Les moyens de prédiction de cette cardiomyopathie toxique sont diverses parmi lesquelles le screening échocardiographique prend une place importante. Nous proposons les résultats d’une étude prospective menée au centre hospitalier de Marrakech en collaboration avec les services d’oncologie et d’hématologie clinique sur deux ans concernant 160 patients candidats pour une chimiothérapie contenant des anthracyclines. L’incidence des cardiomyopathies toxiques subaigües est de 1% pour une dose cumulative < 400 mg/m² et passe à 5% pour une dose supérieure. L’incidence de la dysfonction diastolique sous anthracyclines est de 4%. La dysfonction diastolique a permis de prédire la dysfonction systolique dans 50% des cas. L’échocardiographie reste un bon outil de surveillance de la toxicité des anthracyclines. L’étude de la fonction diastolique surtout par les nouveaux paramètres semble être un outil supplémentaire de prédiction de la survenue de cardiomyopathie sous anthracyclines. Thromboses veineuses en milieu médical: actualités Rachida Habbal Cardiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Malgré les récentes avances en médecine la maladie thromboembolique veineuse, demeure une importante cause de morbidité et de mortalité avec une incidence moyenne annuelle > 1 par 1000 personnes/année. Le 1/3 de la maladie thromboembolique veineuse se manifeste par une embolie pulmonaire, alors que les 2/3 se manifestent par une thrombose veineuse profonde. Les facteurs étiologiques sont nombreux : les Facteurs héréditaires et les Facteurs induits. Le Cancer a lui seul est responsable de 10-15% de toutes les thromboses veineuses dans la population générale. Les tests de laboratoire à la recherche d’une thrombophilie en particulier l’Antithrombine III (ne doit pas être demandée si le patient est sous héparine) et la Protéine C, Protéine S (ne doivent pas être dosée si le patient est sous Warfarine et aussi à la phase aigu de la thrombose veineuse). Le traitement curatif à la phase aigue est le même chez les patients qui ont ou non une thrombophilie héréditaire. L’Anticoagulation avec la warfarine est de 3-6 mois ; alors qu’il n’ y a pas protocole pp standard pour la durée de l’anticoagulation pour la prophylaxie secondaire. Une approche préventive est proposée pour la récidive de la thrombose veineuse : * Risque Faible: thrombose veineuse superficielle, thrombose veineuse ou embolie pulmonaire secondaire (l’anticoagulation est de 6 semaines à 3mois avec un INR de 1.5-2), * Risque intermédiaire : Thrombose veineuse (TV) ou embolie pulmonaire (EP) d’apparence primitive, ou Thrombose veineuse ou embolie pulmonaire avec un facteur de risque génétique. (anticoagulation d’au moins 3 à 6 mois avec un INR de 2-3) * Risque élevée :: Thrombose veineuse ou embolie pulmonaire récidivante, TV ou EP avec Ac antiphospholipides, TV ou EP avec au moins 2 facteurs de risque génétique, TV ou EP au cours d’un cancer actif (anticoagulation indéfinie avec un INR 2-3) Malpositions vasculaires : aspects cliniques et implications thérapeutiques à travers une série hospitalière Z. Touati, R. Amri, R., Bennani, L. Haddour, A. El Fadili, M. Arharbi Service de cardiologie B, CHU Ibn Sina, Rabat Les malpositions vasculaires sont des cardiopathies conotroncales qui englobent diverses malformations qui ont toutes en commun une anomalie du conus sousvasculaire. L’étiologie la plus fréquente étant la microdélétion du chromosome 22. A travers une série hospitalière du service de cardiologie B du CHU Ibn Sina de Rabat, on essaiera d’introduire ces malpositions vasculaires, de donner une classification et d’approcher les aspects cliniques avec un survol sur les implications thérapeutiques Ablations des tachycardies supraventriculaires à propos de 343 cas (Fibrillation atriale exclue) A. Moustaghfir, A. Chaib, Y. Boukili, A. Benyass, M. Kendoussi, EM. Zbir, A. Hda, AM Boukili, A. Hamani* * service de cardiologie. Hôpital militaire d’instruction Mohammed V. Rabat Maroc. De Juin 2001 à Juin 2006, 342 patients ont été admis dans notre service pour ablation d’une arythmie supraventriculaire (180 voies accessoires, 90 flutters atriaux, 70 réentrées intranodales et 2 tachycardies atriales). 45% des patients ayant un flutter atrial avaient une cardiopathie. Les résultats de cette série sont présentés dans le tableau I : Age WPW Flutter A RIN TA 35,3 10,9 49,9 13,37 41,8 8,8 35 Temps procédure minutes ± 63,9 ± 40,8 de Temps de Nombre de % en scopie en tirs succès minutes 25,3 ± 16,35 3,18 ± 1,75 93 ± 60,7 ± 30,3 20,8 ± 9,7 10,8 ± 6,3 97 ± 46,4 ± 15,8 12,5 ± 4,5 1,9 ± 0,8 94 17,5 4 100 50 de 6% (22 cas) des patients ont nécessité deux procédures. Les complications sont représentées par deux BAV définitifs de 1er degré (un WPW parahisien et une réentrée intranodale). 5 tachycardies ventriculaires sur des voies accessoires gauches dont une a nécessité une défibrillation, 15 malaises vagaux transitoires. Deux hématomes de la qq région fémorale spontanément résolutifs. Un épanchement péricardique de petite abondance. Les auteurs discutent les résultats de leur série et les problèmes pratiques qui se posent au cours des procédures d’ablation par radiofréquence. Résultats opératoires des polyvalvulopathies. L. Marmade, A, Rahmouni, M. Tribak, M. EL Kouache, L. Konate, A. Benomar, S. Moughil, S.A. Maghraoui, Mh. Benomar Service de chirurgie cardio-vasculaire, Hôpital Ibn Sina – Rabat – Maroc Introduction : Les résultats opératoires des polyvalvulaires se sont améliorés et ceci grâce à l’amélioration de la protection myocardique, de la qualité des prothèses de 3ème génération et de la réanimation post-opératoire. Toutefois, le retard dans la prise en charge chirurgicale de ces patients altère les résultats précoces et tardifs. Objectif : Analyser la morbi-mortalité précoce des polyvalvulaires opérés matériels et méthodes : nous rapportons une étude rétrospective à propos de 80 patients ayant bénéficié d’un double remplacement valvulaire mitro-aortique associé à une annuloplastie tricuspide au service de CCV « B » à l’hôpital Ibn Sina de RABAT, entre août 1995 et août 2005. Résultats : Trois patients sur quatre sont opérés au stade III-IV de la NYHA avec index cardio-thoracique > 60%. Un tiers des patients a présenté une dysfonction ventriculaire. La mortalité opératoire a été de 12 %. La morbidité a surtout consisté en une instabilité hémodynamique, des surinfections pulmonaires et un séjour hospitalier allonge. Conclusion : Les résultats opératoires des polyvalvulaires sont tributaires du délai diagnostic, de l’état de la fonction ventriculaire pré-opératoire et du timing de l’indication opératoire. La chirurgie de réintervention de la valve tricuspide (à propos de 32 cas opérés) M. ELKouache, M. Tribak, L. Marmade, K. Mouktadir, N. Boughaidi, S. Moughil, M. Laaroussi, K. Bagdadi, A.Maghraoui, J. Filal, A.Benomar, A. Bensouda, Mh. Benomar. CCV (B). Rabat. Maroc Objectif : analyser les résultats à court et à moyen terme des patients opérés initialement pour une valvulopathie du cœur gauche associée ou non à un geste chirurgical sur la valve tricuspide, et qui ont nécessités secondairement une reintervention pour une dysfonction valvulaire tricuspide. Méthodes : c’est une étude rétrospective entre 1996-2005 rapportant 32 patients réopérés pour dysfonction valvulaire tricuspide, 20 patient (62%) n’ont jamais eu un geste sur la tricuspide, dont 15 (46%) ont bénéficiés d’un RVM, 3(9%) RVM+RVA, 2 (6%) plasties mitrales, et un cas de CAV. En revanche 12 patients soit 37% des cas, ont déjà bénéficiés d’une correction chirurgicale de la valve tricuspide, par une simple commissurotomie dans 5cas (15%), une annuloplastie de De Vega dans 3 cas (9%), un anneau d’E. Carpentier dans 3cas (9%), et un cas par une bioprothèse. 78% des patients étaient au stade d’insuffisance cardiaque droite sévère et en HTAP majeur, et 95% étaient en fibrillation auriculaire. Résultats : le taux de reintervention dans notre série est de 11.2%, et l’intervalle de reopération était variable de 3mois à 11 ans .5 patients (15%) ont bénéficiés d’un remplacement valvulaire tric par une bioprothèse. la fuite tric résiduelle a été jugée modérée dans 3 cas. Et le taux de mortalité postopératoire est de12.5% (4 cas). rr Conclusion : la reintervention chirurgicale de la dysfonction tricuspide est grave avec une morbi-mortalité très lourde. Elle peut être secondaire soit à une sous-estimation de la valvulopathie tric au cours de l’évaluation des valvulopathies du cœur gauche, ou bien à l’évolutivité de l’atteinte organique même après un geste chirurgical conservateur. La prise en charge des syndromes coronaires aigus : l’expérience du service de Cardiologie du CHU Hassan II de Fès. A. Mechrafi, I. Lahlou, L. Ouaha, S. Laaouze, H. Drissi, I. Zarouali, K. Hami, L. Berrada, H. Akoudad Service de Cardiologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc La maladie coronaire représente la principale cause de mortalité dans les pays occidentaux. L’athérosclérose, par la formation de plaques au niveau de l’arbre coronaire, réduit le débit coronaire et engendre une ischémie myocardique. Cette plaque d’athérome peut également se rompre avec formation d’un thrombus plus ou moins occlusif ce qui aboutit à un syndrome coronaire aigu (SCA). La stratification pronostique des SCA est basée sur la présence ou l’absence du sus-décalage du segment ST sur l’électrocardiogramme. Ceci définit les SCA avec sus décalage du segment ST au cours desquels la thrombose est occlusive et correspondent en fait à un infarctus du myocarde. Les SCA sans sus-décalage du segment ST sont stratifiés sur la positivité de la troponine sur 2 prélèvements sanguins réalisés à 12 heures d’intervalle. Cette stratification a également de répercussions thérapeutiques puisque dans l’infarctus du myocarde la revascularisation urgente de l’artère occluse est primordiale (« time is muscle »), cette reperfusion peut être réalisée par thrombolyse ou par angioplastie en fonction de la disponibilité d’une salle de cathétérisme, du tableau clinique et du terrain. Nous rapportons l’expérience du service de Cardiologie du CHU Hassan II dans le management des syndromes coronaires aigus. Cette prise en charge présente certaines particularités en sachant que ce service ne dispose pas pour le moment d’une salle de cathétérisme cardiaque et accueille 600 malades par an avec une capacité litière de 20 lits. Les SCA constituent la 2ème cause d’hospitalisation du service après la cardiopathie valvulaire rhumatismale avec une prédominance des SCA sans sus-décalage de ST. Traitement chirurgical de l’endocardite infectieuse. A propos d’une série de 72 patients M. Tribak, M. Elkouache, L. Marmade, K. Moktadir, A. Hassane, Z. Hallouzi, S.A. Maghraoui, J. Filal, A. Benomar, K. Baghdadi, M. Laaroussi, S. Moughil, A. Bensouda, Mh. Benomar. Service de chirurgie cardiovasculaire ‘B’, Hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc. But : Evaluer les résultats opératoires d’une série de 72 patients opérés pour endocardite infectieuse. Matériel et méthodes : Entre mai 1995 et septembre 2006, 72 patients ont été opérés pour endocardite infectieuse. Il s’agissait de 63 endocardites sur valve native (87.5%) et 9 endocardites sur prothèse (12.5%). Trente et un patients (43%) ont été opérés à la phase active. Les lésions valvulaires se repartissent en 28 insuffisances mitrales, 23 insuffisances aortiques, 19 fuites mitro-aortiques et 2 insuffisances tricuspides. L’état hémodynamique des patients au moment de l’intervention était sévère : 42 en classe III de la NYHA (58%), 30 en classe IV (42%) dont 8 en choc cardiogénique. Résultats : Les indications opératoires ont été essentiellement hémodynamiques (n = 66 soit 91.6%), emboliques (n = 4 soit 5.6%) et infectieuse (n = 2 soit 2.8%). Les gestes opératoires ont comporté 40 remplacements monovalvulaires (aortiques : 24 ; mitraux : 15 ; tricuspide : 1), 11 doubles remplacements valvulaires mitro-aortiques, 6 ss remplacements valvulaires aortiques associé à une plastie mitrale, 14 plasties mitrales isolées, 12 plasties tricuspides, 2 interventions de Bentall et 12 cures d’abcès annulaires aortiques. La mortalité opératoire concerne 4 patients (5.5%). Tardivement, 2 décès ont été déplorés. Deux patients ont été réopérés au 6ème mois postopératoire pour désinsertion de prothèse mitrale. Conclusion : Les résultats opératoires de l’endocardite infectieuse sont acceptables. Dans le cas d’une valvulopathie mitrale, on donnera la préférence à une plastie mitrale alors qu’au niveau de l’orifice aortique, il s’agit le plus souvent d’un remplacement valvulaire mécanique ou biologique. Quel que soit le substitut utilisé, le seul élément faisant l’unanimité est l’excision de tous les tissus infectés. L’écho-Doppler des troncs supra-aortiques chez le coronarien avéré L. Ouaha, I. Lahlou, A. Mechrafi, S. Laaouze, H. Drissi, I. Zarouali, K. Hami, L. Berrada, H. Akoudad Service de Cardiologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction : L’athérosclérose est une maladie qui peut toucher tous les lits vasculaires mais dont le pronostic vital est mis en jeu quand ses manifestations thrombo-occlusives touchent les territoires coronaire ou cérébral. Le but de ce travail est d’analyser l’extension du processus athéroscléreux au niveau carotidien et vertébral chez des coronariens avérés et asymptomatique sur le plan neurologique. Matériel et méthodes : Sur deux années consécutives (2005-2006), tous les patients ayant été hospitalisé au service de Cardiologie du CHU Hassan II de Fès (Maroc) pour un évènement coronaire aigu (infarctus du myocarde et angor instable avec lésion coronaire angiographique) ont bénéficié d’un écho-Doppler artériel des troncs supra-aortiques. L’analyse ultrasonore a comporté : - La mesure du complexe intima-média au niveau de la carotide primitive. - La recherche et la mesure des plaques d’athérome. - L’évaluation morphologique et hémodynamique des éventuelles sténoses sur le territoire carotidien et vertébral. Résultats : L’analyse ultrasonore a été réalisable chez tous les patients inclus dans cette étude prospective. L’atteinte athéroscléreuse carotidienne ou vertébrale a été considérée positive devant la présence d’une épaisseur intima-média > 1 mm et/ou la présence d’une plaque d’athérome avec ou sans retentissement hémodynamique. L’existence d’une athérosclérose carotidienne est faiblement corrélée à la présence d’un souffle cervical. Les patients aux multiples facteurs de risque ont plus de probabilité d’avoir une atteinte combinée carotidienne et coronarienne. Conclusion : La recherche d’une atteinte des troncs supra-aortiques chez le patient coronarien paraît intéressante dans le cadre de la recherche des sténoses carotidiennes asymptomatiques et dans l’évaluation du risque cardiovasculaire globale de ces patients ayant eu un évènement coronaire grave. Fermeture percutanée du canal artériel persistant : intérêt de l’usage complémentaire de l’Amplatzer et des coils détachables. A propos de 67 observations. R Mechmèche, R Boussaâda, S Boudiche, M Mourad. tt Service des Explorations Fonctionnelles et de Réanimation Cardiologique Hôpital la Rabta, Tunis-Tunisie. Depuis la première fermeture percutanée du canal artériel persistant (CAP) réalisée par Porstmann en 1967, plusieurs dispositifs ont été mis à l’épreuve. Seuls les Coils détachables de Cook (CDC) introduits en 1994, et le dispositif Amplatzer Duct Occluder (ADO) introduit en 1998, ont prouvé leur efficacité et leur innocuité. Le but de ce travail est de présenter l’intérêt de l’usage complémentaire de l’ADO et des CDC, dans la fermeture percutanée du CAP. Entre juillet 2001 et juillet 2006, 67 patients consécutifs ont bénéficié d’une fermeture percutanée de CAP. La moyenne d’âge était de 10.89 ± 8.6 ans (2 mois-47 ans) ; 44 patients étaient de sexe féminin, et 23 de sexe masculin. Le poids moyen était de 23.69 ± 15 kg (4.2-70). A l’échocardiographie, le CAP était associé à une anomalie cardiaque dans 8 cas : shunt gauche droite atrial ou ventriculaire (n=6), obstacle sur la voie pulmonaire (n=2), et fuite mitral modérée (n=2). Le CAP était natif dans 65 cas ; dans 2 cas, il s’agissait d’une reperméabilisation post ligature chirurgicale. Cliniquement, 21 patients étaient symptomatiques, et un souffle de CAP était perçu à l’auscultation dans 52 cas. La pression artérielle pulmonaire systolique invasive, était en moyenne de 39 19.15 mmHg (15-100) ; 23 patients avaient une hypertension artérielle pulmonaire modérée à sévère. Le diamètre angiographique du CAP était en moyenne de 3.41±1.69 mm (0.85-7). Un dispositif était implanté avec succès dans tous les cas ; une Amplatzer a été utilisée dans 57 cas, avec un diamètre moyen du CAP de 3.75±1.63 mm (1.3-7), et un CDC a été mis en place dans 10 cas, avec un diamètre moyen du CAP de 1.64± 0.3 mm (0.85-2). La durée moyenne de la procédure était de 33.67± 14.9 mn (18-110). Dans les suites de la procédure, 2 complications ont été notées: un cas de perte transitoire du pouls fémoral rapidement régressive après bolus d’héparine, et un cas de staphylococcie pulmonaire ayant conduit au décès le 10ème jour de la procédure. Le taux d’occlusion du CAP 7 jours après la procédure, était de 100% dans le groupe ADO, et 90% dans le groupe CDC ; un shunt résiduel était constaté dans un cas du groupe CDC et qui avait disparu au bout de 6 mois. Avec un suivi clinique et échographique de 23±13 mois (7 jours-48 mois), aucune complication tardive significative n’a été constatée. Conclusion : les données de cette série illustrent l’efficacité et la sécurité de l’ADO et des CDC. L’usage complémentaire de ces 2 dispositifs permet de couvrir pratiquement la totalité du spectre anatomique du CAP ; notre tendance est de considérer l’ADO de première intention tant que l’anatomie du CAP s’y prête ; pour les CAP très petits (diamètre <<1.5 mm), d’autant qu’ils sont longs et tortueux nous optons pour les CDC. Ainsi, la chirurgie devient une thérapeutique d’exception si l’approche percutané s’avère non faisable, ou dans le cas du CAP mal toléré du prématuré. La commissurotomie mitrale percutanée, faisabilité et résultats 20 après R. Mechemèche Hôpital la Rabta – Tunis – Tunisie. Vingt ans après son introduction dans quelques centres pilotes puis sa large diffusion, la commissurotomie mitrale (CMP) s’est imposée comme le traitement du rétrécissement mitral (RM) rhumatismal au point de déclasser la commissurotomie chirurgicale (à cœur ouvert ou fermé). La maîtrise du transseptal et le respect des 2 principales contre-indications (thrombus intra-auriculaire gauche et l’insuffisance mitrale grade ≥ II) ont rendu cette technique fiable, sécurisante, efficace et économiquement et socialement rentable. Cette technique est faisable chez les sujets de tout âge (de 5 à plus de 80 ans) dans les RM extrêmement (0,4 cm²) à moyennement serrés (1,5 cm²), en rythme sinusal ou en AC/FA avec une anatomie convenable, fibreuse ou calcifiée, chez la femme enceinte (de la 18ème à la 36ème uu semaine d’aménorrhée) ou associé à toute cardiopathie (valvulaire, congénitale, coronarienne) après une ou plusieurs commissurotomies (chirurgicale : à cœur fermé ou ouvert, ou percutanée) et après commissuroplastie chirurgicale à la Carpentier. Avec l’expérience, les complications inhérentes au transseptales, d’endocardite, vasculaire, shunt gauche-droite, auriculaire, embolique, et d’insuffisance mitrale chirurgicale, ont nettement diminué (< 3%). Les résultats à moyen (2 ans) et long terme (> 5 ans) restent tributaires de 2 facteurs : l’ouverture totale d’une ou des 2 commissures et l’état anatomique de l’appareil valvulaire. Ce dernier reste le garant d’une ou plusieurs CRP itératives. “Titanium Coating – A Bioactive Stent for Reducing Restenosis and Stent Thrombosis” Stephan Windecker, Michael Billinger and Otto M. Hess Swiss Cardiovascular Center, University Hospital, 3010 Bern, Switzerland Coronary-artery stents have been used successfully over the last 15 to 20 years. Selfexpanding, stainless steel mesh stents were the first stents used in humans. There were several problems in particular a high rate of sub-acute occlusions despite aggressive anticoagulation regimens and considerable in-stent restenosis rates. New stainless steel stents were developed and demonstrated that intra-coronary stents significantly reduced the rate of angiographic restenosis and repeat angioplasty (1). By the end of the last century close to 80 % of all percutaneous coronary interventions were performed with coronary artery stents, although restenosis rates were still between 20 – 30 % and sub-acute stent thrombosis ranged between 1 – 3 % despite aggressive anticoagulation therapy (2). The use of dual anti-platelet therapy with aspirin and clopidogrel rather than oral anticoagulation resulted in a dramatic reduction in stent thrombosis rates. In 2002, drug-eluting stents were introduced using either sirolimus or paclitaxel as active drug for reduction of neointimal hyperplasia and need for repeat revascularization. Restenosis rates were below 10 - 15 % and the need for reintervention ranged between 5 - 8 %. More recently, late (>30 days and <1 year) as well as very late (>1 year) stent thromboses were observed, which were rare in the era of bare-metal stents, but become more and more evident with the use of drug-eluting stents. The 4-year event free survival in the RAVEL trial showed a similar event rate in the sirolimus-eluting (78 %) as in the bare-metal stent (75 %). These data indicated a “late catch-up phenomenon”, which may be attributed either due to the lack of reendothelialization with the risk of late stent thrombosis or a hypersensitivity reaction due to the use of a polymer as carrier for the drug. Recent developments aimed at the search for a new stent platform with good antiproliferative action but high safety profile with regard to stent thrombosis and long-term outcome. One of these stent platforms is the titanium-coated stent, with favourable antiproliferative and antithrombotic effects. Two registries have been recently published in Eurointervention August 2006 showing first experience with the Titan stent: a nine-month-follow-up report from Titan Pori registry (5) and the multi-center Titan registry from Israel (6). In the Pori registry 193 patients were included and followed for 6 months. The registry included all-comers, i.e. two thirds acute coronary syndromes and one third stable angina. The lesion characteristics were similar to other studies. MACE-rate at 9 months was 10,4 % and TLR (target lesion revascularization) 5,2 %. Thus, these data indicate that the Titan stent has a low MACE-rate with favourable results in all-comers population including high risk patients such as acute coronary syndromes, chronic occlusions and bifurcations. In the Israel registry, 296 patients were included, 36 % had diabetes mellitus and 81 % acute coronary syndromes. The lesion characteristics were similar to other studies. MACE-rate at 6 months was 7 % with 5,4 % TLR, and 0,7 % acute myocardial infarction. Similar as in the Pori registry the Israelian data show that the Titan stent has vv a remarkable safety profile in high risk patients and complex coronary lesions and show an excellent long-term outcome with low repeat revascularization and MACErates. The two studies together indicate that titanium coating has long-term data which are in the range of the two most widely used drug-eluting stents, the Sirolimus- and Paclitaxel-eluting stent. How can these results be explained? Titanium-nitride-oxide is an alloy which shows some unique features such as high corrosion resistance and low tissue reaction characteristics, suggesting that Titanium (7) has excellent biocompatibility compared to other metals such as stainless steel or cobalt-chromium. Using electron scanning microscopy we were able to show that the coating is less than 1 micron thick and consists of titanium, nitrogen and oxygen. The energy-dispersive-x-ray detection method indicated that nitrogen and oxygen are in a ratio of 1:1 present. Chemical-elementary analysis confirmed the presence of NOparticles (figure 1) on the surface of the titanium coating. titanium stent NO- bare metal stent SIH2- NO- SIH2- Fig. 1. Typical spectrogram of a titaniumcoated stent (left) and an uncoated baremetal stent (right). The titanium-coated stent shows a large NO-peak on its surface which is not present in the bare-metal High NO concentration No NO concentration These data indicate that coating with titanium-nitride-oxide is associated with NOparticles on the stent surface. The release characteristics have not been studied so far. The presence of NO on the stent surface could explain the beneficial behaviour with regard to intimal proliferation and platelet aggregation. Previous studies have shown that NO prevents platelet aggregation(8) and reduces proliferation of smooth muscle cells(9). Previous clinical trials have indicated a lower late loss (0,55 mm), compared with the bare-metal stent, but somewhat more than for the Sirolimus- or Paclitaxeleluting stent. Nevertheless, early in-growth and re-endothelialization of the stent may be crucial for mid- and long-term outcome because an intact endothelium may prevent re-occurrence of stenotic lesions and reduce the risk of late and very late stent thrombosis. Thus, it may be favourable to have some neointimal proliferation and endothelial growth than a “naked” stent in the vessel which may or may not develop stent thrombosis years after stent implantation. In conclusions, bioactive stents such as the titanium-nitride-oxide coated stent (Titan stent Hexacath France) show low MACE-rates such as the currently used drug-eluting stents but have a favourable safety profile. This beneficial effect may be attributed to the fact that nitride-oxide (NO) is present on the stent surface with its antiproliferative and antithrombotic effect. Therefore, bioactive stents may represent a true alternative to drug-eluting stents with an excellent safety and efficacy profile (clopidogrel for 1 month). ww 1. 2. 3. 4. 5. References Sigwart U, Puel J, Mirkovitch V, Joffre F, Kappenberger L. Intravascular stents to prevent occlusion and restenosis after transluminal angioplasty. N Engl J Med 1987; 316: 701-706 de Feyter P, de Jaeger P, Serruys P. Incidence, predictors, and management of acute coronary occlusion after coronary angioplasty. Am Heart J 1994; 127: 643-651 Serruys P, Strauss B, Beatt K, et al. Angiographic follow-up after placement of a self-expanding coronary-artery stent. N Engl J Med 1991; 324: 13-17 Fischman D, Leon M, Baim D, et al. A randomized comparison of coronary stent placement and balloon angioplasty in the treatment of coronary artery disease. N Engl J Med 1994; 331: 496-501 Karjalainen P, Ylitalo A, Airaksinen J. Real world experience with Titan® stent: a 9month follow-up report from Titan Pori registry. EuroIntervention, in press 6. Mosseri M, Miller H, Tamari I, Plich M, Hasin Y, Brizines M, Frimerman A, Jeffery J, Guetta V, Solomon M, Lotan C. The Titanium-NO stent: results of a multi-center registry. EuroIntervention, in press 7. Steinemann S, Eulenberger P, Mäusli A, Schröder A. Adhesion of bone to titanium. In: Christel P, Meunier A, Lee A, eds. Biological and biomechanical performance of biomaterials. Amsterdam, Netherlands: Elsevier; 1986: 409-414 8. Ruschitzka F, Wenger R, Stallmach T, Quaschning T, de Wit C, Wagner K, Labugger R, Kelm M, Noll G, Rülicke T, Shaw S, Lindberg R, Rodenwaldt B, Lutz H, Bauer C, Lüscher T, Gassmann M. Nitric oxide prevents cardiovascular disease and determines survival in polyglobulic mice overexpressing erythropoietin. PNAS 2000; 97:11609-11613 9. Ignarro L, Buga G, Wood K, Byrns R, Chaudhuri G. Endothelium-derived relaxing factor produced and released from artery and vein is nitric oxide. Proc Natl Acad Sci USA 1987; 84: 9265-9269 10. Nebeker J, Virmani R, Bennett C, Hoffman J, Samore M, Alvarez J, Davidson C, McKoy J, Raisch D, Whisenant B, Yarnold P, Belknap S, West D, Gage J, Morse R, Gligoric G, Davidson L, Feldman M. Hypersensitivity cases associated with drugeluting coronary stents: a review of available cases from the research on adverse drug events and reports (RADAR) project. J Am Coll Cardiol 2006; 47: 175-181 Angioplastie coronaire : quelles lésions revasculariser ? K. Merad*, N.Adjeroud**, B. Bougherbal*** • • • Cardiologie Mustapha Cardiologie HCA Cardiologie CNMS L’angioplastie coronaire s’est imposée comme technique de revascularisation depuis une vingtaine d’année au point de rivaliser avec la chirurgie. Les indications de revascularisation percutanée connaissent un essor considérable et on compte plus d’un million/an d’angioplastie coronaires dont 500 000 aux USA. Qu’en est-il en Algérie ? La technique n’a démarré qu’il y a à peine dix ans et les salles de cathétérisme ne sont pas légion. A partir d’une série de 261 patients réalisés en une année dans 3 services d’Alger, nous essayerons d’analyser les résultats obtenus et de connaître les techniques utilisées et les indications qui sont portées. L’activité de ces 3 services va nous permettre de soulever les problèmes qui sont rencontrés quotidiennement et les difficultés qui peuvent expliquer que l’angioplastie n’a pas encore atteint son rythme de croisière. Dans cet exposé on essayera xx également d’analyser les retombées sur les angioplasties après les derniers développements évoqués récemment sur les stents et notamment sur les thromboses tardives qui sont observées après la pause de stents actifs. Il sera pour nous une opportunité de réfléchir sur les indications de revascularisation qui doivent tenir compte de nos possibilités et de nos capacités socio-économiques. Echocardiographie de stress dans l’évaluation de la réserve contractile des cardiomyopathies dilatées du péri partum (à propos de 20 cas). Eba Ahmed., Aghrabatt MS, Bah A, Bounena A S, Diagana T et Sidi Aly Mauritanie La cardiomyopathie du péri partum est une forme rare de la dysfonction systolique du VG survenant entre le dernier mois de la grossesse et la fin du cinquième mois du post partum. Le but de ce travail est d’évaluer la réserve contractile chez les patientes hospitalisées pour cardiomyopathie du péri partum par l’écho cardiaque de stress à la Dobutamine. Notre étude a porté sur 20 patientes hospitalisées en 2005 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier National de Nouakchott pour insuffisance cardiaque inaugurale du péri partum en dehors d’une étiologie valvulaire ou ischémique. Les critères d’inclusion de l’étude sont cliniques (insuffisance cardiaque inaugurale du peri-partum sans autres causes valvulaires ni ischémiques) et echocardiographiques (un VG dilaté > 57 mm et une fraction d’éjection altérée FE < 40%). Les vingt patientes retenues ont subi une écho cardiaque de stresse à la Dobutamine selon le protocole standard à doses progressives par palier de 5 minutes (5 -10 – 20 – 30 – 40 µg/Kg /min). Le score de la cinétique segmentaire (sVG) est calculé par la somme des scores de chaque segment divisé par le nombre des segments visualisés (Normal =1 ; Hypokinétique =2 Akinétique =3 ; Dyskinétique = 4). La réserve contractile qui représente l’amélioration de la contractilité myocardique sous Dobutamine est mesurée par la différence des scores de la cinétique du VG de repos et de stress. (∆sVG= sVG repos- sVG steress). L’âge moyen est 30 ans ± 7,6. La majorité des patientes (> 75 %) sont illettrées issues d’un niveau socio – économique bas, 60% admises dans un stade fonctionnel sévère (NYHA = IV). Le diamètre moyen du VG à l’admission est de 62 mm ± 3,3. la FE moyenne est 28,5 % ± 7,4. Les 30% des malades qui n’ont pas de réserve contractile satisfaisante à l’écho de stress (∆sVG < 0,4) gardent un VG dilaté après 6 mois de traitement de l’insuffisance cardiaque avec une fonction systolique qui reste altérée (p <0.05). Le taux de décès durant les 12 mois de suivi est de 21 % formé principalement du groupe des patientes ayant un stade fonctionnel avancé, à une fraction d’éjection effondrée et une réserve contractile diminuée. Ce travail montre l’importance de l’écho cardiaque de stresse à la Dobutamine dans l’évaluation pronostique de la cardiomyopathie dilatée du péri partum et permet de stratifier les malades à risque qui nécessitent une prise en charge particulière. Evaluation pré-opératoire cardiaque de la chirurgie extra cardiaque N. Hammoudi –Bendib ; R.Bougherbal EHS Maouche Alger Introduction La prévalence élevée (8%) de la morbi-mortalité cardiaque en chirurgie extra cardiaque justifie le caractère obligatoire du dépistage des patients à haut risque. Ce qui permet d’adapter la stratégie idéale à chaque cas et d’éviter des examens inutiles. L’information du patient est obligatoire. yy - Méthode La compulsion des données de la littérature montre que certains principes de base sont incontournables. Une bonne évaluation repose sur un travail d’équipe et une bonne communication avec le patient. Résultats Les trois variables déterminantes pour statuer sont : l’état clinique le type d’intervention l’état fonctionnel Discussion Pour prédire le risque et prévenir la mortalité ainsi que certains événements morbides notamment l’infarctus du myocarde il faut établir une démarche rationnelle universelle, les recommandations des sociétés savantes se révèlent très intéressantes Évaluation des performances des prothèses mitrales par l’analyse de la formation des tourbillons dans le ventricule gauche Lyes Kadem1 Philippe Pibarot2 Laboratoire de Génie Biomédical, Institut de Recherches cliniques de Montréal, Montréal, Québec, Canada Institut de Cardiologie de Québec, Hôpital Laval, Sainte-Foy, Québec, Canada Introduction. La valve mitrale est conçue pour un fonctionnement optimal. Ce fonctionnement se traduit par un transport d’énergie dans le ventricule gauche avec un minimum de pertes. Ceci s’effectue par un enroulement des lignes de courant du fluide formant ainsi un tourbillon dans le ventricule gauche. Il est possible d’estimer l’efficacité du remplissage ventriculaire gauche grâce à un nouvel indice de «formation tourbillonnaire (FT)». Cet indice peut être calculé d’une manière non-invasive par échoDoppler comme le ratio : FT=(vitesse moyenne de l’onde E × durée de l’onde E / diamètre de la valve mitrale). Dans le cas de la valve native, FT doit être compris entre 3.5 et 5.5. L’objectif de cette étude est d’appliquer le concept de « formation tourbillonnaire » aux prothèses valvulaires afin d’évaluer leur performance par rapport à la valve native dans le cas de bas et haut débits cardiaques. Méthodes. Quatre bioprothèses St-Jude Medical EPIC (25; 27; 29 et 31 mm) ont été testées en position mitral sur un nouveau simulateur de coeur gauche. La mesure de débit a été effectuée par un débitmètre électromagnétique Carolina Medical en position mitrale et la mesure de pression par deux cathéters Millar. Les mesures échocardiographiques ont été effectuées avec une sonde de 2.25 MHz. Pour chacune des valves, le volume d’éjection a été varié de 20 à 90 ml pour une fréquence cardiaque constante de 70 bpm, simulant ainsi des états de bas débit et d’exercice léger. Pour chaque condition expérimentale, nous avons mesuré les gradients transvalvulaires Doppler moyen (TPGmoy) et maximum (TPGmax) ainsi que l’aire de la vena contracta (EOA) par l’équation de continuité. Nous avons également calculé pour chaque condition, l’indice de formation tourbillonnaire (FT) afin d’estimer l’efficacité du remplissage ventriculaire. Résultats : valve SJM 25 mm (TPGmax [2-16] mmHg; TPGmoy [1-7] mmHg; EOA [1.02- 1.42] cm2; FT [2.7-15.2]); valve SJM 27 mm (TPGmax [1-10] mmHg; TPGmoy [1-4] mmHg; EOA [1.06- 1.67] cm2; FT [1.5-6.7]); valve SJM 29 mm (TPGmax [2-6] mmHg; TPGmoy [1-4] mmHg; EOA [1 – 2.2] cm2; FT [1.35.4]); valve SJM 31 mm (TPGmax [1-9] mmHg; TPGmoy [0-4] mmHg; EOA [1. 2- 2.25] zz cm2; FT [1-4.5]); Discussion : Il est possible de constater à partir des résultats obtenus que mis-à-part l’accroissement du gradient transvalvulaire du à l’implantation d’une valve plus petite, la disproportion patient-prothèse affecte également le remplissage ventriculaire, puisque pour la valve SJM 25 mm le FT est de 10.5 à un débit normal et peut atteindre 15.2 lors d’un exercice léger. Par contre, la valve SJM 31 mm est bien adaptée à l’exercice puisque le FT reste dans la limite normale [3.5 5.5]. Conclusions : A partir de la notion d’indice de formation tourbillonnaire, qui est un paramètre facile à mesurer par échocardiographie Doppler, il est possible de tester in vitro les performances des prothèses valvulaires en position mitral. Cet indice à l’avantage de comparer les performances des valves directement par rapport à la valve native. Nous montrons également à travers cette étude, qu’il est nécessaire d’éviter dans la mesure du possible la disproportion patient-prothèse. Epidémiologie de l’artériopathie oblitérante des membres inférieur chez le diabétique A Yahia – Berrouiguet, MS Kendouci – Tani Médecine Interne, CHU de Tlemcen (Algérie) Parmi les complications du diabète, celles du pied font partie des plus sévères. Ce sont les manifestations pathologiques atteignant le pied, atteintes imputables à l’effet délétère du diabète sur la circulation artérielle à l’origine de l’artériopathie oblitérante du membre inférieur et la neuropathie, souvent précipitées par la survenue d’une infection. Le pied diabétique représente un problème majeur de santé publique du fait de sa fréquence, de sa gravité, et des conséquences lourdes de sa prise en charge. Objectifs Evaluation clinique et épidémiologique de l’artériopathie oblitérante du membre inférieur chez le diabétique. Méthodes : étude rétrospective, descriptive sur dossiers de patients hospitalisés en médecine interne de 2001 à juin 2006. Les cas colligés ont été étudiés, en traitant les paramètres : âge, sexe lésion initiale, exploration ého-doppler, cumul de facteurs de risque, prise en charge thérapeutique et enfin la durée de séjour. Principaux résultats : • Il s’agit le plus souvent de diabétiques de type 2, à haut risque vasculaire (5FDR) : 74.12 % • n = 465 AOMI, soit 34.24 % chez 1355 diabétiques de type 2 • Prédominance masculine : 56.55 % des AOMI. • Prédominance de la tranche d’âge ≥ 60 ans avec un pourcentage de 57.54. • Atteinte ischémique bilatérale à prédominance distale 64.65% des cas. • Type des lésion : Nécrose sèche limitée 30 %, Gangrène extensive 34.80% • Atteinte distale neuro-ischémique 91.4 % • La coronaropathie patente dans 33.4 %, la néphropathie dans 39.6% • L’amputation a représenté la seule mesure thérapeutique: cuisse = 4.73 % jambe = 41.72% • Chirurgie de revascularisation à Tlemcen = 0 • Durée moyenne d’hospitalisation = 30 jours. • Décès directement imputé à la macroangiopathie = 19/ 42, soit 45.23 % aaa Conclusion : A Tlemcen, l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs demeure une complication sévère et classique du diabète. Sa prise en charge reste lourde et difficile chez des patients à haut risque vasculaire. Coeur du sportif : modifications électriques et échocardiographiques au repos. Étude de 25 sportifs et de 25 témoins MF.Beddaï, Kahoul, M. Aït Athmane. Service de cardiologie CHU Ibn- Sina, Annaba L’électro-cardiographie permet de faire une étude de la morphologie et des variations électriques du muscle cardiaque. Tandis que l’échographie est une méthode qui étudie surtout les structures anatomiques et l’état fonctionnel du cœur. Le doppler par contre donne la mesure des différents gradients de pression des flux intracardiaques.Par notre étude Nous voulons vérifier les différents paramètres que ce soit à l’ECG, ou à l’échocardiographie doppler chez le sportif de haut niveau. L’étude porte sur 25 athlètes de sexe masculin, le programme d’entraînement physique comporte des épreuves d’endurance (04 séances hebdomadaires de 03 heures/séance).Tous ces sujets ont bénéficié d’un examen clinique et des explorations complémentaires suivantes ; Un ECG de surface, une échocardiographie-Döppler. Les paramètres cliniques analysés sont les suivants ; Poids, taille, fréquence cardiaque de repos et pression artérielle. A l’électrocardiogramme ; les sportifs ont une fréquence cardiaque plus basse, un espace PR plus long, un indice de Sokolow plus important et des troubles de la repolarisation essentiellement représentés par des ondes T négatives et un sus décalage du segment ST en V2 et V3. L’échocardiographie a mis en évidence une dilatation des cavités droites et gauches, les parois du VG sont plus épaisses chez le sportif Le septum inter-ventriculaire (SIV) et la paroi postérieure (PP) du VG sont plus hypertrophiques chez le sujet sportif. L’oreillette gauche est également dilatée. Le Doppler montre une insuffisance mitrale ou tricuspide fonctionnelle ou les deux associées. Les modifications électriques et échocardiographiques du cœur sportif sont importantes à connaître pour définir les limites à partir desquelles les modifications constatées ne peuvent plus être considérées comme secondaire à l’entraînement physique. La commissurotomie mitrale percutanée à l’hca : résultats lointains N.Adjeroud* ,M .Haddak*, A.Talamali*, A . Mekarnia*, MS.Bouraoui*, K.Merad** *Cardio HCA **Cardio A2 CHU Mustapha Prés de 400 patients ont bénéficié d’une commissurotomie mitrale percutanée dans le service de cardiologie de l’hôpital central de l’armée, nous rapportons leurs résultats tardifs à savoir 10 et 15 ans. Il s’agit d’une population essentiellement féminine (80 %) avec un age moyen de 30,4+/-11,1 dont 40% ont moins de 40 ans. Des antécédents de commissurotomie mitrale percutanée ou chirurgicale dans 3,5% des cas. Le stade fonctionnel est de II /III dans 90 % des cas malgré un traitement bien conduit. L’évaluation à l’échodoppler retrouve une surface mitrale planimétrique a 1,1+/-0,2 cm2 avec un score échographique inférieur à 8 selon la classification de Wilkins dans prés de 90% des cas. Dans 18% des cas le rétrécissement mitrale était associé à une fuite aortique au plus égale à 2 , et à une fuite tricuspide chez 26% des patients. Les 200 premiers patients ont bénéficiés de la technique conventionnelle du double ballon, puis les 200 suivants sont dilatés au ballon d’Inoué. Les complications de cette technique se sont observées surtout au début de notre expérience à type de décès par perforation du ventricule gauche dans un cas, hémopéricarde, insuffisance mitrale ou CIA. La procédure a été arrêtée chez cinq patients, seul 395 patients sont dilatés. Nos résultats sont jugés immédiatement en salle de cathétérisme par le gradient bbb OG/VG et l’existence d’une fuite mitrale, puis secondairement par la surface mitrale a l’échodoppler 24 a 48 heures plus tard. Les résultats immédiats sont jugés excellents dans 65% des cas avec une surface mitrale supérieure a 1,8 cm2 et sans fuite mitrale. Le suivi des patients se fait régulièrement tous les 06 mois pendant les deux premières années puis tous les ans avec examen clinique, électrocardiogramme, et échocardiographie doppler ,afin d’apprécier le stade fonctionnel et la resténose. Nous déplorons 13 décès au décours du suivi, dont 03 d’origine extracardiaque. Près de 200 patients ont actuellement un recul de 10 ans, 65% d’entre eux sont au stade fonctionnel I. Les patients ayant un recul de prés de 15 ans sont au nombre de 60 ans , nous apprécieront leur stade fonctionnel ,leur score échodopppler , le pourcentage de resténose et l’évolution de la valvulopathie associée à savoir l’insuffisance aortique ou tricuspide. ccc