BULLETIN D`INFORMATION DE L`A.O.R.P.

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BULLETIN D`INFORMATION DE L`A.O.R.P.
BULLETIN D'INFORMATION DE
L'A.O.R.P.
ASSOCIATION DES RÉSERVISTES DE PARIS
ET DE LA RÉGION PARISIENNE
affiliée à l'Union Nationale des Officiers de Réserve
MARS 2007 - N° 74
EDITORIAL
Depuis la mi-janvier, l’UNOR a de nouveaux responsables à l’échelon national. Le
colonel Philippe Lhermitte est son nouveau président. Le contexte de débat juridique sur
les conditions de candidature à cette élection n’a pas été agréable, tant pour les
candidats que pour les participants. Retenons que les instances nationales, conseil
d’administration et assemblée générale, ont la charge de conduire notre Union et doivent
être inspirées par la seule volonté de promouvoir les buts énoncés dans ses statuts.
Il n’est d’ailleurs peut-être pas inutile de faire le rappel des buts de l’UNOR et, en
particulier, ceux vis-à-vis des AOR la constituant :
1) de contribuer au maintien et au développement de l’esprit de défense et des
valeurs qui s’y rattachent ;
2) de fédérer toutes les organisations territoriales membres et de coordonner
les actions communes des organisations nationales membres ;
3) de défendre les intérêts moraux et matériels, ainsi que les intérêts
professionnels civils de ses membres et de leurs adhérents, en
développant notamment une action sociale ;
4) de promouvoir les réserves et de favoriser l’essor des organisations de
réservistes des armées de Terre, de Mer, de l’Air, de la Gendarmerie, du
Service de Santé des Armées, des services interarmées, de la Délégation
Générale pour l’Armement, du service de défense et des organisations
territoriales interarmées ;
5) en liaison avec le commandement, comme force de réflexion, d’initiative et
d’innovation dans le domaine des réserves, de fournir aux chefs responsables
toutes informations ou suggestions sur l’utilisation et le développement des
réserves ;
6) d’aider au recrutement des militaires d’active et de réserve par une information
appropriée notamment des jeunes et de contribuer par tous les moyens adaptés
à l’entraînement sportif militaire ;
7) de concourir au maintien en condition des réserves ;
8) d’aider à la reconversion et à la réinsertion des militaires en fin de contrat et des
réservistes ;
9) de participer, notamment avec les autorités, les organismes et organisations
concernés, à l’accomplissement du devoir de mémoire ;
10) de contribuer au maintien et au développement du lien société civile – forces
armées, notamment par l’information réciproque ;
11) et d’une manière générale, de prendre l’initiative de toutes actions ou
mesures utiles tant dans l’intérêt général que dans l’intérêt des adhérents
des organisations qui la composent, particulièrement dans leurs relations
employeurs – forces armées – familles.
SIEGE SOCIAL : 12 rue Marie Laurencin 75012 Paris – tel : 01 42 78 67 85
Directeur de la publication : Yves HAREL. Rédacteur en chef : Lieutenant-Colonel Paul PRIEUR
Prix du n° : 1.83 € - Abonnement annuel : 9.15 € (compris dans la cotisation)
L'appel de cotisation et d'abonnement pour 2007 est lancé. Sa publication initiale a été
faite dans le bulletin n° 73 de décembre 2006. Je ne saurais trop insister près de chacun
d’entre vous pour que votre adhésion à notre AORP soit rapidement effective et
témoigne par votre versement de votre double volonté d’adhérer à l’UNOR par votre
association territoriale et de vous tenir informé de l’actualité de la défense comme des
activités de nos associations d’armées, d’armes et de services, et des manifestations
des associations territoriales.
Vous allez prochainement recevoir la convocation à l’assemblée générale extraordinaire
et à l’assemblée générale ordinaire de notre AORP, convoquées pour le jeudi 26 avril
2007. L’objet de l’AGE porte sur la modification de l’intitulé de notre AORP, devenant
"Association des Officiers et des Réservistes de Paris et de la région parisienne".
Une date est à noter tout particulièrement : le 4 avril 2007, l'AORP ravivera La Flamme
sous l'Arc de Triomphe. Prenez d'ores et déjà vos dispositions pour être présent à cette
cérémonie.
Notre participation à ces manifestations, fondées sur la vie associative et sur la
reconnaissance envers les sacrifices de nos Anciens, illustre la vitalité et la coésion de
notre AOR.
Vous trouverez, dans le présent bulletin la relation des récentes conférences
d’instruction, organisées à l’Amphi Suffren, aimablement mis à notre disposition par le
contre-amiral commandant le Centre d’Enseignement Supérieur de la Marine (CESM) et
délégué aux réserves de la Marine. Je souhaite vous retrouver nombreux à nos
prochaines conférences dont le programme figure dans le présent bulletin.
Colonel Yves Harel, Président de l’AORP
SOMMAIRE
1
3
14
EDITORIAL
ACTIVITES AORP
Conférence – « L’interarmisation et la multinationalisation dans nos armées »
Comité directeur
Conférence – « Gendarmerie et intelligence économique »
Randonnée à Barbizon
Conférence – « Les relations internationales et le rôle des attachés de
défense »
Dîner-débat – « Les pays baltes : leur histoire et leur position dans l’Union
Européenne »
ACTIVITES UNOR
Conseil UNOR/IDF
Conseil d’administration de l’UNOR
Réception de l’UNOR
INFORMATIONS DIVERSES
Stage de formation en état-major dans l’armée suisse
Adhésions
Décès
RAPPEL POUR COTISATIONS 2007
14
PROGRAMME DES CONFERENCES
10
11
2
Activités de l’ AORP
13 décembre 2006 :
Conférence à l’école militaire :
« l’interarmisation et la multinationalisation
– Montée en puissance et avenir »
Cette conférence
fut prononcée par
le
Général
de
Division Bertrand
RACT-MADOUX,
adjoint au Major
Général
des
Armées et Chef de
Division
des
études,
stratégie
militaire et pilotage
de l’EMA.
Avant de développer l’interarmisation et la
multinationalisation de nos armées, évolution
permanente et constante, le conférencier fait
remarquer que la grande question dans ces
deux domaines est bien de savoir « jusqu’où
aller » .
I – L’interarmisation
Avant d’analyser ce besoin croissant
d’interarmisation le général fait d’abord un
rappel historique de l’évolution de nos
armées.
1984 – création de la FAR – Force d’Action
Rapide.
1990 – Réduction de la taille des armées.
1991 – Guerre du Golfe. Interopérabillité,
opérations interarmées.
1992 – Création du COIA – de la DRM et du
COS. Premières opérations en Bosnie.
1994 – Livre Blanc sur la défense.
1996 – nouvelles orientations sur la défense et
annonce de la professionnalisation.
1997 – Restructuration dans nos armées.
Début de la professionnalisation.
2002 – Professionnalisation à 100%. Création
du CPCO.
2005 – Nouvelles attribution du CEMA et des
CEM d’armés.
2008 – 3ème LPM. Loi de Programmation
Militaire.
2015 – Modèle d’armée adaptée
à nos
besoins.
Depuis 2005, nous sommes maintenant dans
l’ère interarmées.
Une étape majeure a été franchie avec les
deux décrets du 21 mai 2005, relatifs à
l’organisation du Ministère de la Défense et
aux nouvelles attributions des chef d’EtatMajor.
Le CEMA déjà chargé de la conduite des
opérations devient responsable de la
préparation et de l’emploi des forces, de la
cohérence
capacitaire
des
opérations
d’armement et des relations internationales
militaires.
Le CEMA a désormais autorité sur les chefs
d’état-major des trois armées.
Entre le CEMA et ses trois CEM et entre le
Major général des Armées et les trois majors
généraux d’armées, de véritables équipes de
travail se sont constituées. Les armées sont
désormais un ensemble animé par un réel
esprit interarmées.
Par cette réforme, hormis l’opérationnel, des
domaines nouveaux sont concernés par
l’interarmisation :
- le budget, ancien apanage de chaque CEM
est devenu une donnée collective aux mains
du CEMA est remaniée par l’introduction de la
LOLF.
- les ressources humaines dont la politique
est définie au niveau interarmées. Ce qui
permet au CEMA une meilleure connaissance
des officiers généraux, en particulier les plus
brillants, de façon à adapter un nouveau
processus interarmées de sélection.
- la condition militaire, l’organisation propre
à chacune des Armées, leur stationnement
deviennent du domaine interarmées.
Mais aujourd’hui l’heure est davantage aux
ajustements et il s’agit bien de répondre à la
question « jusqu’où aller ? »
Plusieurs grands principes sont souhaités par
le CEMA :
- Il ne faut pas faire en interarmées ce que
les armées font bien :
Gestion du personnel
Maintien en condition du matériel
Préparation opérationnelle
Expression des besoins opérationnels
- Respect des cultures d’armées :
Ceci implique pour les officiers une première
partie de carrière dans leurs armées et une
seconde dans le CID « Collège Interarmées de
Défense », porte d’entrée dans le monde
interarmées, voire international.
3
Activités de l’ AORP
- Retenir les bonnes priorité :
Dores et déjà, les OIA « Organismes
Interarmées » existent :
EMA – Etat-major des Armées
MIAFE – Etat-Major Interarmées des Forces et
d’Entraînement.
COS – Commandement des Opérations
Spéciales.
DRM – Direction du Renseignement Militaire.
DIRISI – Direction Interarmées des Réseaux et
d’Infrastructure des Systèmes d’Information de
la Défense.
DCSSA – Direction Centrale du Service de
Santé des Armées.
DCSEA – Direction Centrale du Service des
Essences des Armées.
EMS – Enseignement Militaire Supérieur.
CHEM – Centre des Hautes Etudes Millitaires.
CID – Collège Interarmée de Défense.
CFIAR – Centre de Formation Interarmées du
Renseignement.
CPCO – Centre de Planification et de Conduite
des Opérations.
IFODT – Inspection des Forces en Opérations
et de la Défense du Territoire.
OVIA – Organisme à Vocation Interarmées :
Il s’agit d’unités toujours intégrées dans leur
armées mais interarmées quant à leur mission
et à leur personnel :
41ème régiment de Transmissions
8ème régiment de Transmissions
ECN – Echelon Central NEDEX /Air.
- Harmoniser les procédures (dans la
mesure du possible).
Mais se pose le problème des effectifs pour
ce genre d’opérations.
La France est un des pays qui donnent plus
volontairement ses soldats.
Mais en Europe et dans le monde même s’il y
a de nombreux soldats, très peu sont
disponibles pour régler les problèmes de
sécurité.
ONU-OTAN et UE demandent des soldats et
ne les obtiennent pas.
Autre défi, la multinationalisation rend les
opérations plus complexes.
Il est sans doute plus facile d’organiser des
forces sur un plan international, là ou
l’expérience existe comme dans les milieux
maritimes et aériens.
La complexité de l’action terrestre, donc
toujours sur le sol, a pour conséquence qu’il
est difficile d’engager conjointement des
contingents de nationalités différentes en
raison de leur formation.
Cette multinationalisation a un coût humain et
financier.
Pour la France, c’est donc un vrai défi que de
disposer d’officiers et sous-officiers, jonglant
avec les langues étrangères et suffisamment
polyvalent pour être engagés tantôt dans un
cadre national, tantôt international.
En matière d’équipement, l’interopérabilité
reste un vrai défi.
L’expérience de la Brigade Franco-Allemande
a démontré que toute unité internationale ne
pourrait descendre en dessous de l’échelon
bataillon au risque de perdre toute efficacité
opérationnelle.
Dans le cadre de l’EUROCORPS, chacune
des nations participantes devra être en mesure
de fournir un GTIA de 1500 hommes. Un tour
d’alerte est en principe prévu à cet effet.
III- Conclusion
II – La Multinationalisation
Actuellement les opérations extérieurs sont de
caractère multinationales.
Dans ce domaine politique et stratégique le
défi à relever est de se positionner par
rapport à l’OTAN, l’Union Européenne UE,
ou à l’ONU et à la relation extrêmement
complexe entre ces instances internationales.
Sur le plan opératif et tactique beaucoup de
progrès ont été réalisés.
Dans les nombreuses opérations conduites
dans le cadre de ces instances internationales,
apparaissent des pays plus volontaires que
d’autres et qui prennent des responsabilité.
L’on arrive à la « Nation Cadre », comme cela
a été le cas pour la France lors de l’opération
ARTEMIS au Congo dans le cadre de l’UE.
L’interarmées, en marche, est actuellement
indiscutable.
Dans le cadre d’une synthèse, le CEMA vient
d’établir le « Plan Stratégique des Armées ».
Présenté aux commissions de la Défense de
l’Assemblée Nationale et du Sénat, ce plan
dans le sens du management, définit les
orientations et les grandes priorités que le
CEMA donne pour trois ans à chacune des
Armées.
Ce plan permettra de préparer les échéances
de 2008 pour la LPM et proposer au pays
l’ensemble des missions et des moyens
humains et matériels indispensable pour
l’exécution de celles-ci.
A l’issue de la conférence de très nombreuses
questions furent posées par les auditeurs.
4
Activités de l’ AORP
21 décembre 2006 :
Comité directeur (Conseil d’administration)
Le 13 janvier 2007, le Conseil d’administration
de l’UNOR (nouvelle formule) doit se réunir
suivant les modalités prévues par ses
nouveaux statuts, comprenant le collège des
administrateurs représentant les organisations
territoriales interarmées, c’est à dire les
présidents de régions.
Avant le 31 décembre 2006 doit être élu le
Président du Conseil de Région Ile de France.
En conséquence, le Président Yves HAREL a
décidé de réunir le Comité Directeur de
l’AORP pour faire un appel à candidature pour
la présidence du Conseil de Région
UNOR/IDF.
Lors de la séance, le Lieutenant/Air JeanMarie LE DOUARIN s’est déclaré candidat
pour ce poste.
Le Comité directeur a donc pris acte de cette
candidature.
10 janvier 2007:
Conférence à l’école militaire :
« Gendarmerie et intelligence
économique »
Le Général Marcel
KAPFER,
sousdirecteur de la
Défense et de
l’Ordre Public de la
Direction Générale
de la Gendarmerie
Nationale – DGGN,
a
chargé
le
capitaine
Olivier CHARDAVOINE d’assurer en son
nom cette conférence.
Avant d’aborder le sujet, le conférencier,
officier concepteur du renseignement – cellule
« Intelligence économique » de la DGGN, fait
un rappel historique de la gendarmerie, de ses
missions et de son organisation.
La gendarmerie c’est actuellement :
- 103 000 personnels
- 20 000 réservistes
- 123 escadrons de marche
- 3494 brigade territoriale
- 383 unités de recherche
- 390 PSIG.
Répartition des missions :
- Police administrative 55 %
- Police judiciaire
40 %
- Police militaire
5%
Participation aux OPEX (décembre 2006)
512 personnels – 61 officiers et 451 sousofficiers dont :
-
Côte d’Ivoire 11/177
Licorne 8/166
- Prévôté
- 1 sous groupement opérationnel à
2 escadrons GM
ONUCI 3/8
-
KOSOVO 21/187
-
BOSNIE 21/13
1 – Intelligence Economique – une volonté
L’intelligence Economique – IE, c’est avant
tout une nouvelle politique pour répondre à la
guerre économique.
Il ne s’agit pas d’une méthode d’espionnage
économique,
mais
une
politique
de
convergence d’intérêt entre le secteur
public et le secteur privé autour d’objectifs
stratégiques.
C’est le député Bernard CARAYON qui le
premier, à l’occasion d’un rapport en 2003, a
attiré l’attention des pouvoirs publics sur
l’importance que représente cette notion d’IE.
Elle fait appel à des compétences croisées
entre le secteur public et le secteur privé
lesquelles sont mises au service de la stratégie
des entreprises voire des Etats.
Dès 2004, le gouvernement a chargé Alain
JUILLET de cette mission auprès du Premier
Ministre pour coordonner et créer des
passerelles entre le secteur public et le secteur
privé.
Par une circulaire en date du 13 septembre
2005 dans chaque région économique est
créé un Comité de Pilotage Régional
d’Intellligence Economique, présidé par le
Préfet de Région.
Ce comité comprend :
-
un groupe offensif constitué par des
représentants
des
administrations
publiques et du secteur privé (chambre de
commerce
et
d’industrie,
syndicats
professionnels, entreprises…)
5
Activités de l’ AORP
Un groupe défensif comprenant des
représentants de la DST-Renseignements
Généraux – DPSD - Gendarmerie
Nationale.
plupart des cas du ressort de la DST et des
Renseignements généraux.
Ce comité de pilotage est chargé de
sélectionner les entreprises d’intérêts
stratégique :
- Grosse industrie – armement –
aéronautique - constructions navales,
pétroliers, EDF…
- Bassins d’emploi important de l’ordre de
800 personnels.
- PME et PMI.
A chaque niveau hiérarchique et en particulier
aux échelons compagnies et Brigades, les
personnels
des
Bureaux
et
cellules
Renseignements chargés de la mission IE
feront l’objet d’une formation spécifique leur
permettant de découvrir le monde des
entreprises, leur spécificité, leur fonctionnent et
leur vulnérabilité.
-
Formation du personnel :
Sensibilisation des Entreprises :
C’est essentiellement auprès des PME et des
PMI que la Gendarmerie va exercer sa mission
dans le domaine de l’IE et devient un acteur de
cette politique.
2 – Intelligence Economique – Mission de la
gendarmerie.
La mission IE de la gendarmerie sera
d’assurer et de contrôler la sécurité
économique territoriale.
Cette mission sera réalisée par :
- la prévention de la délinquance au profit
des entreprises
- la répression des infractions pouvant
résulter de cette délinquance.
Mais il faut rappeler qu’il n’existe pas
d’infraction pénale relevant directement de
l’Intelligence Economique.
La note d’orientation du 8 mars 2005 précise le
caractère de cette mission auprès des
entreprises par une démarche territoriale et
une culture du réseau.
Cette démarche territoriale IE sera effectuée
aux différents stades de la structure
hiérarchique de la gendarmerie.
-
DGGN à la sous-direction de la Défense et
l’Ordre Public – Bureau Renseignement.
Région de gendarmerie – Bureau
Renseignement (région économique).
Groupement
de
gendarmerie
(département) – cellule renseignements.
Compagnie (échelon arrondissement) –
cellule renseignement.
Brigade de gendarmerie (canton).
L’action de la gendarmerie dans le cadre de
l’IE concernera essentiellement les échelons
Compagnies et Brigades Territoriales tout
particulièrement laquelle sera dirigée vers les
PME et PMI. Quant aux grandes sociétés et
firmes industrielles, elles resteront dans la
La Gendarmerie, par une action personnalisée,
c’est à dire, au cours d’une visite et d’un
entretien avec le chef d’entreprise ou son
responsable,
seront
examiné :
les
vulnérabilités de l’entreprise, son avenir, son
développement, ses risques et les menaces
possibles.
Lors de cette visite une fiche de vulnérabilité
sera alors proposée à l’entreprise.
Cette fiche établie lors de l’entretien passera
en revue les points suivants, lesquels feront
l’objet d’une cotation :
- Fournisseurs et sous-traitants.
- Clients
- Risque social
- Recherche et développement
- Protection matérielle
- Système informatique et numérique
- Risque sur le capital
- Prestations extérieures
L’entreprise, détenteur exclusif de cette fiche,
sera alors en mesure de mieux connaître et
peut être de découvrir ses vulnérabilité.
Cette sensibilisation des Entreprises est
également effectuée lors de la présentation de
stands de la gendarmerie à l ‘occasion de
manifestations (forums, opérations portes
ouvertes, journées défense).
3 – Conclusion
Par son action auprès des entreprises, la
Gendarmerie devient un véritable acteur de la
sécurité économique.
De très nombreuses questions furent posées
au conférencier, en particulier sur la vigilance
que devraient apporter les entreprises dans le
domaine de leur protection matérielle.
6
Activités de l’ AORP
21 janvier 2007:
Randonnée à Barbizon
Le dimanche 21 janvier 2007, les membres de
l'AORP et d'une autre association se sont
retrouvés à Barbizon pour une nouvelle
randonnée pédestre organisée pour la
cinquième année consécutive par le chef
d'escadron Jean-Marc Thomas.
Après la visite du musée Ganne et restauration
préparatoire à l'effort, la randonnée a pu
commencer à 14 h 30 en bordure de la forêt de
Fontainebleau, où les plus jeunes ont pu gravir
les nombreux rochers et découvrir les fabuleux
paysages qui ont inspiré un grand nombre de
peintres dits de l'école de Barbizon (années
1860-1890).
La randonnée s'est terminée après un
parcours d'environ 8 kilomètres par la
dégustation de la galette des rois avec un
verre de champagne pour bien commencer
l'année.
7 février 2007 :
Conférence à l’Ecole Militaire
« Les relations internationales
et le rôle des attachés de défense »
Cette conférence fut prononcée par le Général
de
Corps
d’Armée
Christian-Jacques
FALZONE,
sous-chef
d’Etat-Major
des
Armées – EMA. « Relations Internationales. »
En préambule, le conférencier rappelle les
actuelles responsabilités du Chef d’Etat-Major
des Armées – CEMA, suite au décret du 21
mai 2005.
Dans son article 1, le CEMA « est
responsable de la préparation et de l’emploi
des forces, de la cohérence capacitaire des
opérations d’armement et des relations
internationales militaires »…
Article 11 « sous l’autorité du Ministre de la
Défense et selon ses directives :
- il est chargé des relations avec les
armées étrangères, il dirige les missions
militaires à l’étranger et en assure la
gestion.
- Il organise dans le cadre de la politique
de coopération militaire internationale,
la participation des armées, en prépare les
programmes et en dresse les bilans.
- Il prépare, en liaison avec le délégué aux
affaires stratégiques, les instructions du
ministre aux représentants militaires
après des organismes internationaux et
veille à leur application.
Il négocie, avec le soutien du Secrétaire
Général pour l’administration et signe,
conformément aux directives du ministre,
les accords militaires opérationnels.
- Il suit les négociations internationales
qui peuvent avoir une incidence sur
l’emploi ou la nature des forces, en liaison
avec le Secrétaire Général et la Défense
Nationale.
7
Activités de l’ AORP
Suite au décret du 21 mai 2005, la Major
Général des Armées, responsable de l’EMA, a
sous ses ordres quatre sous-chefs d’état-major
dont le sous-chef d’Etat-Major « Relations
Internationales »dont relève trois divisions :
- Euratlantique
- Monde
- Maîtrise des armements
I – Les relations internationales militaires
Actuellement nos armées et en particulier
l’armée de terre, interviennent aux côté des
armées étrangères sur plusieurs théâtres,
Afghanistan, Balkans, Côte d’Ivoire et
dernièrement Liban.
L’heure est donc aux missions multinationales
et interarmées sous mandat de l’ONU, de
l’Union Européenne ou de l’OTAN.
Il s’agit aujourd’hui d’apporter aux autorités
politiques « un silence des armes » suffisant
pour négocier au plus vite un retour à la
normalité.
Mieux appréhender les situations pour arriver à
un juste emploi de la force, tel est l’objectif.
Mais dans ce genre d’action le soldat reste
toujours dans une situation de guerre.
Dans ce contexte nouveau, les relations
internationales militaires sont d’une grande
importance.
La mission du CEMA dans ce domaine,
exercée par le sous-chef d’Etat-Major
« relations internationales », est définie par
l’article 11 du décret du 21 mai 2005.
Cela va donc des échanges entre les pays, à
la coopération militaire, aux missions militaires
à l’étranger, à l’assistance logistique, au
soutien et au contrôle des exportations
d’armement, donc à leur maîtrise et à la
surveillance de la prolifération NRBC.
Il dispose pour cette mission de 561 officiers
comprenant les attachés de défense et les
représentants dans les état-Majors et
organismes internationaux ONU-OTAN-UE.
Mode d’action :
Cette action s’exerce en conformité avec le
Plan Stratégique des Armées défini par le
CEMA.
Un « Groupe d’Anticipation Stratégique »
recueillant les informations en provenance de
la DRM, des Affaires Etrangères et des
attachés des défense, a pour mission
d’anticiper les crises possibles, de fixer les
priorités afin de déterminer les choix.
L’objectif du CEMA dans le domaine des
relations internationales militaires et d’avoir à
sa disposition une bonne information, au
bon endroit et au bon moment.
II – Rôle des Attachés de Défense
Sous l’autorité du CEMA, les attachés de
défense sont les conseillers militaires de leur
ambassadeur.
Ce sont de bons capteurs d’information pour
le CEMA.
L’attaché de défense, dépositaire de l’action du
CEMA, est un pouvoir d’influence. Il doit
donc posséder une agilité et mobilité
intellectuelle lui permettant d’analyser une
situation.
Il doit être rodé à la pratique des langues
étrangères. L’anglais, et la langue du pays au
besoin, aux procédures opérationnelles des
état-majors internationaux et aux subtilités de
la négociation.
En définitive, possédant la compétence et un
beau réseau opérationnel d’information,
l’attaché de défense fait alors partie pour le
CEMA, du facteur de décision.
Le recrutement des attachés de défense
s’adresse à des volontaires, officiers
supérieurs ou généraux des trois armées et
éventuellement de la DGA, ayant de bonnes
connaissances linguistiques et une pratique
des état-majors internationaux. Après étude de
leur dossier et enquête de la DRM, le CEMA
donne alors son accord pour tel poste
d’attaché de défense.
Le séjour en poste dans une ambassade est
de trois ans, précédé d’un stage de
formation de 5 mois (PARIS+EIREL) plus
éventuellement dans une école militaire
étrangère du pays considéré.
Pour réussir dans son poste, l’attaché de
défense doit posséder une agilité intellectuelle
et être totalement dans l’esprit de sa mission.
III – En conclusion, devant le développement
des relations internationales militaires, le
Général FALZONE estime urgent pour les
armées et particulièrement pour l’armée de
terre, de se constituer un réservoir de cadres
appelés à servir dans un environnement
multinational, interarmées, voire politicomilitaire.
8
Activités de l’UNOR
Activités de l’ AORP
20 février 2007 :
Diner-Débat au Cercle National des Armées
« Les pays baltes : leur histoire et leur
position actuelle dans l’Union
Européenne »
Ce
dîner-débat
fut
animé
par
notre
camarade le LieutenantColonel
Dominique
DUBARRY, qui au titre
de la SOFMA (Société
Française de Matériel
d’Armement) a été en
contact pendant 10 ans
avec les gouvernants
de ces trois pays dès
1992.
Le conférencier, passionné d’histoire, a
découvert, lors de ses missions dans ces trois
pays redevenus indépendants, la face cachée
des relations franco-baltes durant l’histoire.
Celles-ci sont présentées dans son livre :
« Les rencontres Franco-Baltes – 800 ans
d’histoire partagées » (Romain PAGES
Editions).
Ce dîner-débat s’adressant spécialement aux
futurs participants au congrès de la CIOR à
RIGA, en août prochain, le conférencier a
présenté tout particulièrement la LETTONIE,
son histoire, sa position actuelle dans l’Union
Européenne et l’OTAN ainsi que ses relations
avec son puissant voisin russe .
Il a abordé les problèmes de l’énergie,
communs aux trois pays baltes étant chacun
tributaire de Moscou.
De nombreuses questions furent posées en
particulier sur les relations économiques entre
la France et la Lettonie et leurs possibilités de
développement.
Lors de ce dîner, le Chef d’Escadron JeanMarc THOMAS, secrétaire de la délégation
française de la CIOR a donné les dernières
informations sur le prochain congrès CIOR à
RIGA du 30 juillet au 4 août 2007 (modalités
d’inscription et d’hébergement à disposition).
11 janvier 2007 :
Réunion du conseil UNOR/IDF
Le Conseil s’est réuni au Cercle National des
Armées sous la présidence du LieutenantColonel Patrice FICHET.
Avant d’aborder l’ordre du jour, le Président
FICHET a remis la médaille d’honneur de
l’UNOR à notre camarade Le LieutenantColonel Michel DIAS, ancien président du Val
d’Oise pour tous les services rendus à l’UNOR
et à son association.
I – Compte-rendu d’activités
- Du Président
Il rappelle sa participation
activités et cérémonies.
aux
diverses
Du
Vice-Président
« Réserve
Citoyenne »
Le Chef de Bataillon WALCH fait état de
l’Assemblée Générale de la chambre de
commerce et d’industrie de l’Essonne.
Au cours de cette réunion, le Général DE
CREMIERS, adjoint territorial, est intervenu
pour sensibiliser les chefs d’entreprises
concernant leur intérêt d’employer des
réservistes opérationnels, voire citoyens.
-
2 – Site de l’UNOR-IDF
Le Capitaine BORDE de l’ANORAA/IDF fait
une présentation du site, avec informations sur
les procédures de connexion.
Ce site sera un outil de communication interne
à nos associations. Cela permettra à
l’ensemble des AOR/IDF de connaître leurs
activités et manifestations.
3 – Mise en place des nouveaux statuts de
l’UNOR
Le 13 janvier doit avoir lieu l’élection du
Président et du Bureau de l’UNOR suivant les
modalités prévues par les nouveaux statuts.
Pour ce faire et avant le 13 janvier, les
Conseils de Région, et après constitution de
leur bureau devront notifier au Président de
l’UNOR le nom de leur Président, élu pour 4
ans (de droit administrateur de l’UNOR) et
celui de l’administrateur suppléant.
9
Activités de l’UNOR
4 – Election du Président du Conseil de
Région Ile de France
Le Président FICHET, après avoir précisé qu’il
n’était pas candidat, présente les deux
candidatures reçues :
- Colonel Philippe MARTIN par l’AOR 94
- Lieutenant (Air) Jean-Marie LE DOUARIN
par l’AORP , lequel retire sa candidature.
Avant de passer au vote, le Colonel MARTIN
développe les raisons qui l’ont amené à poser
sa candidature :
-
engagement et expérience dans le monde
associatif
expérience et responsabilités dans la
réserve opérationnelle.
Le Colonel MARTIN, élu à l’unanimité,
Président du Conseil de Région UNOR/IDF
demande
à
l’assemblée
d’élire,
par
acclamation, le Lieutenant-Colonel FICHET,
Président Honoraire.
13 janvier 2007 :
Conseil d’administration de l’UNOR.
En application des nouveaux statuts, le
Conseil d’administration a procédé aux
élections suivantes :
-
-
Election du Président de l’UNOR
Election du Président National des
Organisations Territoriales par le collège
des
Administrateurs-Présidents
de
Régions.
Election des membres du bureau de
l’UNOR.
Ont été élus :
Président de
LHERMITTE.
l’UNOR
:
Colonel
Philippe
Président National des Organisations
Territoriales (1er Vice-Président de l’UNOR) :
Lieutenant-Colonel Jacques VITROLLES.
5 – Election de l’administrateur suppléant
Membres du bureau :
Le Président MARTIN propose le Colonel Yves
HAREL comme administrateur suppléant afin
de le représenter au Conseil d’administration
de l’UNOR.
Cette proposition est acceptée à l’unanimité
par le conseil UNOR/IDF.
6 – Election du bureau du Conseil de
l’UNOR/IDF
La composition du bureau devant être conçue
comme un véritable état-Major opérationnel, le
Président MARTIN demande que soit agréé le
bureau suivant :
Vice-Président
LCL PRIEUR
« opérations-chancellerie »
Secrétaire Général : Lieutenant FrançoisLouis BOUCHER.
Secrétaires adjoints :
Colonel Philippe MARTIN
Lieutenant-Colonel PAVAUT
Sous-Lieutenant Stéphane MORIN
Trésorier général : Chef de Bataillon Pierre
CAUTIER.
Trésorier adjoint : Colonel Yves HAREL
-
Vice-Président « réserve citoyenne » - CBA
WALCH
Secrétaire Général – LTN/Air LE DOUARIN
Trésorier : en attente
10
Activités de l’UNOR
24 janvier 2007 :
Réception de l’UNOR
La réception traditionnelle de l’UNOR s’est
tenue dans les salons « de BOFFRAND » de
la Présidence du Sénat.
Sous la Présidence du Colonel Philippe
LHERMITTE, Président de l’UNOR, cette
réception rassemblait, à l’occasion des vœux
2007, de nombreux officiers de Réserve en
particulier les présidents régionaux et les
présidents des AOR nationales et territoriales.
Au début de la réception, le Président
LHERMITTE a décerné le prix Raymond
POINCARRE, prix littéraire de l’UNOR, au
Général de Corps d’Armée Bernard de
BOISFLEURY pour son ouvrage : « L’armée
en résistance France 1940-1944 » aux éditions
« Esprit du livre ».
Le prix « Armée Défense » a été attribué à
Monsieur Philippe LAMARQUE pour son
ouvrage « Les unités territoriales en Algérie
1955-1960 » aux éditions Sides.
Lors de son intervention, le Président
LHERMITTE a présenté les nouveaux
membres du bureau de l’UNOR.
Après avoir donné les grandes lignes d’action
de la nouvelle équipe, le Président a conclut
en rappelant que nos forces armées ne
pouvaient passer d’une « réserve forte » dont
le milieu associatif des AOR de l’UNOR en est
le partenaire incontournable.
Parmi les personnalités présentes à cette
réception, pour lesquels les honneurs militaires
furent rendus par les jeunes OR de l’UNOR,
l’on doit citer :
-
Le Médecin Général Inspecteur WEY,
Secrétaire Général du Conseil Supérieur
de la Réserve Militaire représentant le
Ministre de la Défense.
-
Le Contre Amiral CHOMEL DE JARDIEU
représentant le Chef d’Etat Major des
Armées.
-
Le Général de Division AUGIERS DE
CREMIER, adjoint territorial, représentant
le Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre et
le Général de Corps d’Armée Gouverneur
Militaire de Paris, commandant la région
Terre Ile de France.
-
Le Général de Division Aérienne
THIEBAUT, délégué aux réserves de
l’armée de l’air.
-
Le Général de Brigade BOULNOIS,
délégué aux réserves de l’Armée de Terre
.
-
Le Général de Brigade BELONDRADE,
délégué aux réserves de la Gendarmerie.
-
Le
Médecin
Général
GALEANO,
Inspecteur Technique des Réserves du
Service de Santé des Armées.
-
L’ingénieur Général de l’Armement
DEVEAUX, délégué aux réserves de la
délégation générale pour l’Armement.
Etait également présent le Général MASTERS,
attaché de défense de l’Afrique du Sud.
Informations diverses
Stage de formation en état-Major
dans l’armée suisse
par le Lieutenant-Colonel
Alain COURJOU -ORSEM
(Extrait d’un compte-rendu)
J’ai eu la chance, en compagnie du CNE
Roulot, de suivre le Stage de Formation en
Etat-Major 2ème degré (SFEM II) de l’armée
suisse du 24 avril au 5 mai 2006 et du 28 août
au 15 septembre 2006 à l’Ecole d’Etat-Major
Général (EEMG) à Lucerne. Nous étions les
seuls étrangers de la promotion.
Ce stage s’adresse à des « officiers de milice »
(nos officiers de réserve sous ESR) du grade
de major (CDT), ayant participé au SFEM I
centré sur le poste d’officier d’état-major au
sein d’un bataillon (volume d’un régiment
français) ; le SFEM 2 ouvre sur des postes au
sein des brigades avec le grade de lieutenantcolonel. Les officiers féminins représentaient
environ 3% de la promotion. Ce chiffre est en
relation avec une participation féminine à la
défense, basée sur le volontariat au contraire
des hommes, encore timide.
11
Les professeurs étaient des officiers
professionnels : lieutenant-colonels pour les
travaux de groupe, colonels et généraux pour
les conférences...
…Les deux premières semaines étaient
consacrées à l’étude de la planification et de la
conduite de l’action d’une brigade engagée
dans un combat de type blindé-mécanisé de
haute intensité. Un certain nombre de
conférences de haut niveau portant sur les
nouvelles menaces alternaient avec des
travaux de groupes.
La deuxième partie de la formation était plus
orientée vers la pratique. Nous avons été
répartis dans les différents bureaux d’une
brigade qui eut successivement à faire face à
une division d’un pays imaginaire du nord-est
de l’Europe visant à pénétrer en Espagne via
la Suisse et le sud de la France, puis à des
confrontations interethniques sur le territoire de
la Confédération et enfin à des inondations. Ce
dernier exercice était le plus original. En effet,
le scénario (données météorologiques, zones
inondées, réactions des victimes etc.) reprenait
exactement le déroulement d’une véritable
catastrophe ayant eu lieu l’année dernière. De
plus, avant le démarrage de la phase de jeu,
deux présentations, l’une théorique et l’autre
sous forme de démonstrations, furent réalisées
par des membres des forces de police et de
protection. Au total, cette formation balaie tout
le champs des types d’engagement possibles.
Le SFEM II est un stage interarmées (terre-air
s’entend). Cet aspect le rend particulièrement
attractif pour un officier de réserve venant de
France où une telle formation n’existe pas, en
dehors de quelques projets…
…La politique de défense suisse est
aujourd’hui à un carrefour. S’il n’est nullement
question de remettre en cause la neutralité, la
confédération s’estime concernée par les
nouvelles
menaces :
terrorisme,
crime
organisé etc. et considère que ses intérêts
sont liés à ceux des autres nations
occidentales. Aussi les suisses sont-ils très
intéressés par les expériences de leurs
voisins, notamment par la France. Ils
s’orientent donc vers une collaboration militaire
accrue avec leurs voisins. Notre présence
était, en quelque sorte, la concrétisation de
cette nouvelle attitude. De surcroît, les
engagements
à
l’extérieur
vont
très
probablement se multiplier dans l’avenir, et,
bien sûr, dans un contexte international.
L’anglais commence, doucement, à faire parti
du cursus de tout officier supérieur…
…Le système de « citoyens-soldats » propre à
l’armée de milice suppose que les employeurs
libèrent les personnels afin qu’ils puissent
suivre leurs activités martiales. Si cela a été le
cas en Suisse pendant fort longtemps, des
problèmes, voire des conflits apparaissent.
Auparavant, les responsables, tant dans le
secteur public que privé, étaient eux-mêmes
officiers. De nos jours, la crise économique
perdurant, l’armée n’ayant jamais été engagée
en dehors de quelques opérations d’aide aux
services publics, les dirigeants, venant
d’horizons variés, se demandent à quoi peut
servir de se priver de collaborateurs
régulièrement. La durée des activités militaires,
en dehors des périodes de formations, se situe
aux alentours de trente jours par an. Ces
préoccupations ne sont pas sans rappeler les
nôtres, et les réflexions françaises et suisses
ne peuvent que s’enrichir mutuellement.
Pour conclure, il faut souhaiter que les
échanges entre les forces armées suisses et
françaises se renforcent. En effet, la Suisse,
de part sa position centrale en Europe
Occidentale est amenée à jouer un rôle
important dans la défense de cette région.
Nous devons donc apprendre à nous connaître
et à travailler ensemble. Ce type de stage est
une excellente opportunité d’y parvenir.
Adhésions
Nous souhaitons la bienvenue à nos
camarades qui viennent de rejoindre notre
association :
- Médecin en chef Louis ALBRAND
72 bis rue des Chéneaux
92330 SCEAUX – louisalbrand2@voilà.fr
- Lieutenant du Génie Philippe POLLIN
128 rue de Saussure
75017 PARIS – [email protected]
12
Décès
* Nous apprenons avec tristesse le décès le 15
mars 2007 de notre camarade le Colonel de
l’Arme du Train Claude VISINET DE
PRESLES, Vice-Président honoraire de notre
association à l’âge de 89 ans.
Le Colonel VISINET DE PRESLES était un
des plus ancien membre de l’AORP ayant
adhéré en 1947, étant Sous-Lieutenant.
Administrateur Civil Hors Classe, Claude
VISINET DE PRESLES, vice-président de
l’association des écrivains combattants, était
officier de la Légion d’Honneur, Commandeur
de l’Ordre National du Mérite et Commandeur
des Arts et Lettres. Il était en outre, titulaire de
la Croix de Guerre 1939-1945, de la croix du
combattant volontaire de la Résistance du fait
de son action lors de la libération de Paris en
août 1944.
* Nous apprenons avec tristesse le décès de
notre
camarade
le
Lieutenant-Colonel
d’Infanterie Gérard VILLETTE, survenu le 16
janvier 2007 à l’âge de 78 ans.
Ancien directeur adjoint au Crédit National
notre camarade était membre de notre
association depuis 1980.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite,
titulaire de la Médaille grand or du travail,
Gérard VILLETTE était un ancien auditeur du
cours Interarmes – CIA de la 11ème DMT.
Nous présentons à sa famille toutes nos plus
vives condoléances.
Ses obsèques ont été célébrées le 21 mars
2007 en la Chapelle St-Louis de l’Ecole
Militaire.
* Nous venons d’apprendre le décès à l’âge de
76 ans à la suite d’une très longue maladie de
Yolande GISSINGER épouse de notre
camarade le Colonel Jacques GISSINGER,
ORSEM honoraire, ancien membre de notre
comité directeur.
Nous présentons à sa famille nos plus vives et
sincères condoléances.
Que tous ceux qui l’ont connue aient une
pensée pour elle.
* Nous avons appris par son épouse, le décès
de notre camarade le Lieutenant du Matériel
Jean-Louis BEAURENAUT, survenu le 20
décembre 2006 à l’âge de 73 ans.
L’AORP adresse à notre camarade ainsi qu’à
sa famille ses sincères condoléances.
Ancien directeur délégué de la société Bayer,
Jean-Louis BEAURENAUT était membre de
notre association depuis 1971.
Nous présentons à son épouse et à sa famille
toutes nos condoléances.
13
RAPPEL POUR LES COTISATIONS 2007
Nous rappelons que les cotisations des adhérents représentent la seule ressource de notre
Association.
Nous comptons sur votre fidélité et votre diligence, geste qui permettra de participer à la vie
et aux activités de l’AORP.
Elles nous sont donc nécessaires pour mener l’ensemble de nos actions.
- Cotisation 2007 :
comprenant l’abonnement à la revue UNOR
« Armée et Défense – Réserve et Nation » :
50,00 euros
- Cotisation de soutien, à partir de
60.00 euros
- Cotisation Jeune
de moins de 25 ans et de tous grades :
Gratuité pour la revue UNOR
« Armée et Défense – Réserve et Nation »
16.00 euros
Le règlement des cotisations et des abonnements est à adresser, par chèque
à l’ordre de l’AORP au trésorier général :
le Lieutenant-Colonel Hervé BLASQUEZ – 6 rue Chéreau 75013 PARIS.
Un reçu fiscal sera établi pour tout règlement
(déduction fiscale de 66 % du montant versé)
Dates de nos prochaines conférences :
AMPHITHEATRE SUFFREN A L’ECOLE MILITAIRE à 20h30:
Mercredi 25 avril 2007 : (date initialement prévue : mercredi 11 avril 2007)
« Le programme Barracuda : les futurs sous-marins nucléaire d’attaque »
par le Capitaine de Frégate Guillaume MARTIN DE CLAUSONNE
Chef du projet « Barracuda » à l’Etat-Major de la Marine.
Mercredi 9 mai 2007:
« L’armée de Terre des USA et sa composante Réserves »
par le Colonel HODGKINS
Attaché de défense « Terre » des USA.
Mercredi 6 juin 2007 : (date initialement prévue : mercredi 13 juin 2007)
« Les forces armées japonaises»
par le Colonel Hiromichi OTSUKA
Attaché de défense du Japon.
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