BULLETIN D`INFORMATION DE L`A.O.R.P.
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BULLETIN D'INFORMATION DE L'A.O.R.P. ASSOCIATION DES RÉSERVISTES DE PARIS ET DE LA RÉGION PARISIENNE affiliée à l'Union Nationale des Officiers de Réserve MARS 2007 - N° 74 EDITORIAL Depuis la mi-janvier, l’UNOR a de nouveaux responsables à l’échelon national. Le colonel Philippe Lhermitte est son nouveau président. Le contexte de débat juridique sur les conditions de candidature à cette élection n’a pas été agréable, tant pour les candidats que pour les participants. Retenons que les instances nationales, conseil d’administration et assemblée générale, ont la charge de conduire notre Union et doivent être inspirées par la seule volonté de promouvoir les buts énoncés dans ses statuts. Il n’est d’ailleurs peut-être pas inutile de faire le rappel des buts de l’UNOR et, en particulier, ceux vis-à-vis des AOR la constituant : 1) de contribuer au maintien et au développement de l’esprit de défense et des valeurs qui s’y rattachent ; 2) de fédérer toutes les organisations territoriales membres et de coordonner les actions communes des organisations nationales membres ; 3) de défendre les intérêts moraux et matériels, ainsi que les intérêts professionnels civils de ses membres et de leurs adhérents, en développant notamment une action sociale ; 4) de promouvoir les réserves et de favoriser l’essor des organisations de réservistes des armées de Terre, de Mer, de l’Air, de la Gendarmerie, du Service de Santé des Armées, des services interarmées, de la Délégation Générale pour l’Armement, du service de défense et des organisations territoriales interarmées ; 5) en liaison avec le commandement, comme force de réflexion, d’initiative et d’innovation dans le domaine des réserves, de fournir aux chefs responsables toutes informations ou suggestions sur l’utilisation et le développement des réserves ; 6) d’aider au recrutement des militaires d’active et de réserve par une information appropriée notamment des jeunes et de contribuer par tous les moyens adaptés à l’entraînement sportif militaire ; 7) de concourir au maintien en condition des réserves ; 8) d’aider à la reconversion et à la réinsertion des militaires en fin de contrat et des réservistes ; 9) de participer, notamment avec les autorités, les organismes et organisations concernés, à l’accomplissement du devoir de mémoire ; 10) de contribuer au maintien et au développement du lien société civile – forces armées, notamment par l’information réciproque ; 11) et d’une manière générale, de prendre l’initiative de toutes actions ou mesures utiles tant dans l’intérêt général que dans l’intérêt des adhérents des organisations qui la composent, particulièrement dans leurs relations employeurs – forces armées – familles. SIEGE SOCIAL : 12 rue Marie Laurencin 75012 Paris – tel : 01 42 78 67 85 Directeur de la publication : Yves HAREL. Rédacteur en chef : Lieutenant-Colonel Paul PRIEUR Prix du n° : 1.83 € - Abonnement annuel : 9.15 € (compris dans la cotisation) L'appel de cotisation et d'abonnement pour 2007 est lancé. Sa publication initiale a été faite dans le bulletin n° 73 de décembre 2006. Je ne saurais trop insister près de chacun d’entre vous pour que votre adhésion à notre AORP soit rapidement effective et témoigne par votre versement de votre double volonté d’adhérer à l’UNOR par votre association territoriale et de vous tenir informé de l’actualité de la défense comme des activités de nos associations d’armées, d’armes et de services, et des manifestations des associations territoriales. Vous allez prochainement recevoir la convocation à l’assemblée générale extraordinaire et à l’assemblée générale ordinaire de notre AORP, convoquées pour le jeudi 26 avril 2007. L’objet de l’AGE porte sur la modification de l’intitulé de notre AORP, devenant "Association des Officiers et des Réservistes de Paris et de la région parisienne". Une date est à noter tout particulièrement : le 4 avril 2007, l'AORP ravivera La Flamme sous l'Arc de Triomphe. Prenez d'ores et déjà vos dispositions pour être présent à cette cérémonie. Notre participation à ces manifestations, fondées sur la vie associative et sur la reconnaissance envers les sacrifices de nos Anciens, illustre la vitalité et la coésion de notre AOR. Vous trouverez, dans le présent bulletin la relation des récentes conférences d’instruction, organisées à l’Amphi Suffren, aimablement mis à notre disposition par le contre-amiral commandant le Centre d’Enseignement Supérieur de la Marine (CESM) et délégué aux réserves de la Marine. Je souhaite vous retrouver nombreux à nos prochaines conférences dont le programme figure dans le présent bulletin. Colonel Yves Harel, Président de l’AORP SOMMAIRE 1 3 14 EDITORIAL ACTIVITES AORP Conférence – « L’interarmisation et la multinationalisation dans nos armées » Comité directeur Conférence – « Gendarmerie et intelligence économique » Randonnée à Barbizon Conférence – « Les relations internationales et le rôle des attachés de défense » Dîner-débat – « Les pays baltes : leur histoire et leur position dans l’Union Européenne » ACTIVITES UNOR Conseil UNOR/IDF Conseil d’administration de l’UNOR Réception de l’UNOR INFORMATIONS DIVERSES Stage de formation en état-major dans l’armée suisse Adhésions Décès RAPPEL POUR COTISATIONS 2007 14 PROGRAMME DES CONFERENCES 10 11 2 Activités de l’ AORP 13 décembre 2006 : Conférence à l’école militaire : « l’interarmisation et la multinationalisation – Montée en puissance et avenir » Cette conférence fut prononcée par le Général de Division Bertrand RACT-MADOUX, adjoint au Major Général des Armées et Chef de Division des études, stratégie militaire et pilotage de l’EMA. Avant de développer l’interarmisation et la multinationalisation de nos armées, évolution permanente et constante, le conférencier fait remarquer que la grande question dans ces deux domaines est bien de savoir « jusqu’où aller » . I – L’interarmisation Avant d’analyser ce besoin croissant d’interarmisation le général fait d’abord un rappel historique de l’évolution de nos armées. 1984 – création de la FAR – Force d’Action Rapide. 1990 – Réduction de la taille des armées. 1991 – Guerre du Golfe. Interopérabillité, opérations interarmées. 1992 – Création du COIA – de la DRM et du COS. Premières opérations en Bosnie. 1994 – Livre Blanc sur la défense. 1996 – nouvelles orientations sur la défense et annonce de la professionnalisation. 1997 – Restructuration dans nos armées. Début de la professionnalisation. 2002 – Professionnalisation à 100%. Création du CPCO. 2005 – Nouvelles attribution du CEMA et des CEM d’armés. 2008 – 3ème LPM. Loi de Programmation Militaire. 2015 – Modèle d’armée adaptée à nos besoins. Depuis 2005, nous sommes maintenant dans l’ère interarmées. Une étape majeure a été franchie avec les deux décrets du 21 mai 2005, relatifs à l’organisation du Ministère de la Défense et aux nouvelles attributions des chef d’EtatMajor. Le CEMA déjà chargé de la conduite des opérations devient responsable de la préparation et de l’emploi des forces, de la cohérence capacitaire des opérations d’armement et des relations internationales militaires. Le CEMA a désormais autorité sur les chefs d’état-major des trois armées. Entre le CEMA et ses trois CEM et entre le Major général des Armées et les trois majors généraux d’armées, de véritables équipes de travail se sont constituées. Les armées sont désormais un ensemble animé par un réel esprit interarmées. Par cette réforme, hormis l’opérationnel, des domaines nouveaux sont concernés par l’interarmisation : - le budget, ancien apanage de chaque CEM est devenu une donnée collective aux mains du CEMA est remaniée par l’introduction de la LOLF. - les ressources humaines dont la politique est définie au niveau interarmées. Ce qui permet au CEMA une meilleure connaissance des officiers généraux, en particulier les plus brillants, de façon à adapter un nouveau processus interarmées de sélection. - la condition militaire, l’organisation propre à chacune des Armées, leur stationnement deviennent du domaine interarmées. Mais aujourd’hui l’heure est davantage aux ajustements et il s’agit bien de répondre à la question « jusqu’où aller ? » Plusieurs grands principes sont souhaités par le CEMA : - Il ne faut pas faire en interarmées ce que les armées font bien : Gestion du personnel Maintien en condition du matériel Préparation opérationnelle Expression des besoins opérationnels - Respect des cultures d’armées : Ceci implique pour les officiers une première partie de carrière dans leurs armées et une seconde dans le CID « Collège Interarmées de Défense », porte d’entrée dans le monde interarmées, voire international. 3 Activités de l’ AORP - Retenir les bonnes priorité : Dores et déjà, les OIA « Organismes Interarmées » existent : EMA – Etat-major des Armées MIAFE – Etat-Major Interarmées des Forces et d’Entraînement. COS – Commandement des Opérations Spéciales. DRM – Direction du Renseignement Militaire. DIRISI – Direction Interarmées des Réseaux et d’Infrastructure des Systèmes d’Information de la Défense. DCSSA – Direction Centrale du Service de Santé des Armées. DCSEA – Direction Centrale du Service des Essences des Armées. EMS – Enseignement Militaire Supérieur. CHEM – Centre des Hautes Etudes Millitaires. CID – Collège Interarmée de Défense. CFIAR – Centre de Formation Interarmées du Renseignement. CPCO – Centre de Planification et de Conduite des Opérations. IFODT – Inspection des Forces en Opérations et de la Défense du Territoire. OVIA – Organisme à Vocation Interarmées : Il s’agit d’unités toujours intégrées dans leur armées mais interarmées quant à leur mission et à leur personnel : 41ème régiment de Transmissions 8ème régiment de Transmissions ECN – Echelon Central NEDEX /Air. - Harmoniser les procédures (dans la mesure du possible). Mais se pose le problème des effectifs pour ce genre d’opérations. La France est un des pays qui donnent plus volontairement ses soldats. Mais en Europe et dans le monde même s’il y a de nombreux soldats, très peu sont disponibles pour régler les problèmes de sécurité. ONU-OTAN et UE demandent des soldats et ne les obtiennent pas. Autre défi, la multinationalisation rend les opérations plus complexes. Il est sans doute plus facile d’organiser des forces sur un plan international, là ou l’expérience existe comme dans les milieux maritimes et aériens. La complexité de l’action terrestre, donc toujours sur le sol, a pour conséquence qu’il est difficile d’engager conjointement des contingents de nationalités différentes en raison de leur formation. Cette multinationalisation a un coût humain et financier. Pour la France, c’est donc un vrai défi que de disposer d’officiers et sous-officiers, jonglant avec les langues étrangères et suffisamment polyvalent pour être engagés tantôt dans un cadre national, tantôt international. En matière d’équipement, l’interopérabilité reste un vrai défi. L’expérience de la Brigade Franco-Allemande a démontré que toute unité internationale ne pourrait descendre en dessous de l’échelon bataillon au risque de perdre toute efficacité opérationnelle. Dans le cadre de l’EUROCORPS, chacune des nations participantes devra être en mesure de fournir un GTIA de 1500 hommes. Un tour d’alerte est en principe prévu à cet effet. III- Conclusion II – La Multinationalisation Actuellement les opérations extérieurs sont de caractère multinationales. Dans ce domaine politique et stratégique le défi à relever est de se positionner par rapport à l’OTAN, l’Union Européenne UE, ou à l’ONU et à la relation extrêmement complexe entre ces instances internationales. Sur le plan opératif et tactique beaucoup de progrès ont été réalisés. Dans les nombreuses opérations conduites dans le cadre de ces instances internationales, apparaissent des pays plus volontaires que d’autres et qui prennent des responsabilité. L’on arrive à la « Nation Cadre », comme cela a été le cas pour la France lors de l’opération ARTEMIS au Congo dans le cadre de l’UE. L’interarmées, en marche, est actuellement indiscutable. Dans le cadre d’une synthèse, le CEMA vient d’établir le « Plan Stratégique des Armées ». Présenté aux commissions de la Défense de l’Assemblée Nationale et du Sénat, ce plan dans le sens du management, définit les orientations et les grandes priorités que le CEMA donne pour trois ans à chacune des Armées. Ce plan permettra de préparer les échéances de 2008 pour la LPM et proposer au pays l’ensemble des missions et des moyens humains et matériels indispensable pour l’exécution de celles-ci. A l’issue de la conférence de très nombreuses questions furent posées par les auditeurs. 4 Activités de l’ AORP 21 décembre 2006 : Comité directeur (Conseil d’administration) Le 13 janvier 2007, le Conseil d’administration de l’UNOR (nouvelle formule) doit se réunir suivant les modalités prévues par ses nouveaux statuts, comprenant le collège des administrateurs représentant les organisations territoriales interarmées, c’est à dire les présidents de régions. Avant le 31 décembre 2006 doit être élu le Président du Conseil de Région Ile de France. En conséquence, le Président Yves HAREL a décidé de réunir le Comité Directeur de l’AORP pour faire un appel à candidature pour la présidence du Conseil de Région UNOR/IDF. Lors de la séance, le Lieutenant/Air JeanMarie LE DOUARIN s’est déclaré candidat pour ce poste. Le Comité directeur a donc pris acte de cette candidature. 10 janvier 2007: Conférence à l’école militaire : « Gendarmerie et intelligence économique » Le Général Marcel KAPFER, sousdirecteur de la Défense et de l’Ordre Public de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale – DGGN, a chargé le capitaine Olivier CHARDAVOINE d’assurer en son nom cette conférence. Avant d’aborder le sujet, le conférencier, officier concepteur du renseignement – cellule « Intelligence économique » de la DGGN, fait un rappel historique de la gendarmerie, de ses missions et de son organisation. La gendarmerie c’est actuellement : - 103 000 personnels - 20 000 réservistes - 123 escadrons de marche - 3494 brigade territoriale - 383 unités de recherche - 390 PSIG. Répartition des missions : - Police administrative 55 % - Police judiciaire 40 % - Police militaire 5% Participation aux OPEX (décembre 2006) 512 personnels – 61 officiers et 451 sousofficiers dont : - Côte d’Ivoire 11/177 Licorne 8/166 - Prévôté - 1 sous groupement opérationnel à 2 escadrons GM ONUCI 3/8 - KOSOVO 21/187 - BOSNIE 21/13 1 – Intelligence Economique – une volonté L’intelligence Economique – IE, c’est avant tout une nouvelle politique pour répondre à la guerre économique. Il ne s’agit pas d’une méthode d’espionnage économique, mais une politique de convergence d’intérêt entre le secteur public et le secteur privé autour d’objectifs stratégiques. C’est le député Bernard CARAYON qui le premier, à l’occasion d’un rapport en 2003, a attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’importance que représente cette notion d’IE. Elle fait appel à des compétences croisées entre le secteur public et le secteur privé lesquelles sont mises au service de la stratégie des entreprises voire des Etats. Dès 2004, le gouvernement a chargé Alain JUILLET de cette mission auprès du Premier Ministre pour coordonner et créer des passerelles entre le secteur public et le secteur privé. Par une circulaire en date du 13 septembre 2005 dans chaque région économique est créé un Comité de Pilotage Régional d’Intellligence Economique, présidé par le Préfet de Région. Ce comité comprend : - un groupe offensif constitué par des représentants des administrations publiques et du secteur privé (chambre de commerce et d’industrie, syndicats professionnels, entreprises…) 5 Activités de l’ AORP Un groupe défensif comprenant des représentants de la DST-Renseignements Généraux – DPSD - Gendarmerie Nationale. plupart des cas du ressort de la DST et des Renseignements généraux. Ce comité de pilotage est chargé de sélectionner les entreprises d’intérêts stratégique : - Grosse industrie – armement – aéronautique - constructions navales, pétroliers, EDF… - Bassins d’emploi important de l’ordre de 800 personnels. - PME et PMI. A chaque niveau hiérarchique et en particulier aux échelons compagnies et Brigades, les personnels des Bureaux et cellules Renseignements chargés de la mission IE feront l’objet d’une formation spécifique leur permettant de découvrir le monde des entreprises, leur spécificité, leur fonctionnent et leur vulnérabilité. - Formation du personnel : Sensibilisation des Entreprises : C’est essentiellement auprès des PME et des PMI que la Gendarmerie va exercer sa mission dans le domaine de l’IE et devient un acteur de cette politique. 2 – Intelligence Economique – Mission de la gendarmerie. La mission IE de la gendarmerie sera d’assurer et de contrôler la sécurité économique territoriale. Cette mission sera réalisée par : - la prévention de la délinquance au profit des entreprises - la répression des infractions pouvant résulter de cette délinquance. Mais il faut rappeler qu’il n’existe pas d’infraction pénale relevant directement de l’Intelligence Economique. La note d’orientation du 8 mars 2005 précise le caractère de cette mission auprès des entreprises par une démarche territoriale et une culture du réseau. Cette démarche territoriale IE sera effectuée aux différents stades de la structure hiérarchique de la gendarmerie. - DGGN à la sous-direction de la Défense et l’Ordre Public – Bureau Renseignement. Région de gendarmerie – Bureau Renseignement (région économique). Groupement de gendarmerie (département) – cellule renseignements. Compagnie (échelon arrondissement) – cellule renseignement. Brigade de gendarmerie (canton). L’action de la gendarmerie dans le cadre de l’IE concernera essentiellement les échelons Compagnies et Brigades Territoriales tout particulièrement laquelle sera dirigée vers les PME et PMI. Quant aux grandes sociétés et firmes industrielles, elles resteront dans la La Gendarmerie, par une action personnalisée, c’est à dire, au cours d’une visite et d’un entretien avec le chef d’entreprise ou son responsable, seront examiné : les vulnérabilités de l’entreprise, son avenir, son développement, ses risques et les menaces possibles. Lors de cette visite une fiche de vulnérabilité sera alors proposée à l’entreprise. Cette fiche établie lors de l’entretien passera en revue les points suivants, lesquels feront l’objet d’une cotation : - Fournisseurs et sous-traitants. - Clients - Risque social - Recherche et développement - Protection matérielle - Système informatique et numérique - Risque sur le capital - Prestations extérieures L’entreprise, détenteur exclusif de cette fiche, sera alors en mesure de mieux connaître et peut être de découvrir ses vulnérabilité. Cette sensibilisation des Entreprises est également effectuée lors de la présentation de stands de la gendarmerie à l ‘occasion de manifestations (forums, opérations portes ouvertes, journées défense). 3 – Conclusion Par son action auprès des entreprises, la Gendarmerie devient un véritable acteur de la sécurité économique. De très nombreuses questions furent posées au conférencier, en particulier sur la vigilance que devraient apporter les entreprises dans le domaine de leur protection matérielle. 6 Activités de l’ AORP 21 janvier 2007: Randonnée à Barbizon Le dimanche 21 janvier 2007, les membres de l'AORP et d'une autre association se sont retrouvés à Barbizon pour une nouvelle randonnée pédestre organisée pour la cinquième année consécutive par le chef d'escadron Jean-Marc Thomas. Après la visite du musée Ganne et restauration préparatoire à l'effort, la randonnée a pu commencer à 14 h 30 en bordure de la forêt de Fontainebleau, où les plus jeunes ont pu gravir les nombreux rochers et découvrir les fabuleux paysages qui ont inspiré un grand nombre de peintres dits de l'école de Barbizon (années 1860-1890). La randonnée s'est terminée après un parcours d'environ 8 kilomètres par la dégustation de la galette des rois avec un verre de champagne pour bien commencer l'année. 7 février 2007 : Conférence à l’Ecole Militaire « Les relations internationales et le rôle des attachés de défense » Cette conférence fut prononcée par le Général de Corps d’Armée Christian-Jacques FALZONE, sous-chef d’Etat-Major des Armées – EMA. « Relations Internationales. » En préambule, le conférencier rappelle les actuelles responsabilités du Chef d’Etat-Major des Armées – CEMA, suite au décret du 21 mai 2005. Dans son article 1, le CEMA « est responsable de la préparation et de l’emploi des forces, de la cohérence capacitaire des opérations d’armement et des relations internationales militaires »… Article 11 « sous l’autorité du Ministre de la Défense et selon ses directives : - il est chargé des relations avec les armées étrangères, il dirige les missions militaires à l’étranger et en assure la gestion. - Il organise dans le cadre de la politique de coopération militaire internationale, la participation des armées, en prépare les programmes et en dresse les bilans. - Il prépare, en liaison avec le délégué aux affaires stratégiques, les instructions du ministre aux représentants militaires après des organismes internationaux et veille à leur application. Il négocie, avec le soutien du Secrétaire Général pour l’administration et signe, conformément aux directives du ministre, les accords militaires opérationnels. - Il suit les négociations internationales qui peuvent avoir une incidence sur l’emploi ou la nature des forces, en liaison avec le Secrétaire Général et la Défense Nationale. 7 Activités de l’ AORP Suite au décret du 21 mai 2005, la Major Général des Armées, responsable de l’EMA, a sous ses ordres quatre sous-chefs d’état-major dont le sous-chef d’Etat-Major « Relations Internationales »dont relève trois divisions : - Euratlantique - Monde - Maîtrise des armements I – Les relations internationales militaires Actuellement nos armées et en particulier l’armée de terre, interviennent aux côté des armées étrangères sur plusieurs théâtres, Afghanistan, Balkans, Côte d’Ivoire et dernièrement Liban. L’heure est donc aux missions multinationales et interarmées sous mandat de l’ONU, de l’Union Européenne ou de l’OTAN. Il s’agit aujourd’hui d’apporter aux autorités politiques « un silence des armes » suffisant pour négocier au plus vite un retour à la normalité. Mieux appréhender les situations pour arriver à un juste emploi de la force, tel est l’objectif. Mais dans ce genre d’action le soldat reste toujours dans une situation de guerre. Dans ce contexte nouveau, les relations internationales militaires sont d’une grande importance. La mission du CEMA dans ce domaine, exercée par le sous-chef d’Etat-Major « relations internationales », est définie par l’article 11 du décret du 21 mai 2005. Cela va donc des échanges entre les pays, à la coopération militaire, aux missions militaires à l’étranger, à l’assistance logistique, au soutien et au contrôle des exportations d’armement, donc à leur maîtrise et à la surveillance de la prolifération NRBC. Il dispose pour cette mission de 561 officiers comprenant les attachés de défense et les représentants dans les état-Majors et organismes internationaux ONU-OTAN-UE. Mode d’action : Cette action s’exerce en conformité avec le Plan Stratégique des Armées défini par le CEMA. Un « Groupe d’Anticipation Stratégique » recueillant les informations en provenance de la DRM, des Affaires Etrangères et des attachés des défense, a pour mission d’anticiper les crises possibles, de fixer les priorités afin de déterminer les choix. L’objectif du CEMA dans le domaine des relations internationales militaires et d’avoir à sa disposition une bonne information, au bon endroit et au bon moment. II – Rôle des Attachés de Défense Sous l’autorité du CEMA, les attachés de défense sont les conseillers militaires de leur ambassadeur. Ce sont de bons capteurs d’information pour le CEMA. L’attaché de défense, dépositaire de l’action du CEMA, est un pouvoir d’influence. Il doit donc posséder une agilité et mobilité intellectuelle lui permettant d’analyser une situation. Il doit être rodé à la pratique des langues étrangères. L’anglais, et la langue du pays au besoin, aux procédures opérationnelles des état-majors internationaux et aux subtilités de la négociation. En définitive, possédant la compétence et un beau réseau opérationnel d’information, l’attaché de défense fait alors partie pour le CEMA, du facteur de décision. Le recrutement des attachés de défense s’adresse à des volontaires, officiers supérieurs ou généraux des trois armées et éventuellement de la DGA, ayant de bonnes connaissances linguistiques et une pratique des état-majors internationaux. Après étude de leur dossier et enquête de la DRM, le CEMA donne alors son accord pour tel poste d’attaché de défense. Le séjour en poste dans une ambassade est de trois ans, précédé d’un stage de formation de 5 mois (PARIS+EIREL) plus éventuellement dans une école militaire étrangère du pays considéré. Pour réussir dans son poste, l’attaché de défense doit posséder une agilité intellectuelle et être totalement dans l’esprit de sa mission. III – En conclusion, devant le développement des relations internationales militaires, le Général FALZONE estime urgent pour les armées et particulièrement pour l’armée de terre, de se constituer un réservoir de cadres appelés à servir dans un environnement multinational, interarmées, voire politicomilitaire. 8 Activités de l’UNOR Activités de l’ AORP 20 février 2007 : Diner-Débat au Cercle National des Armées « Les pays baltes : leur histoire et leur position actuelle dans l’Union Européenne » Ce dîner-débat fut animé par notre camarade le LieutenantColonel Dominique DUBARRY, qui au titre de la SOFMA (Société Française de Matériel d’Armement) a été en contact pendant 10 ans avec les gouvernants de ces trois pays dès 1992. Le conférencier, passionné d’histoire, a découvert, lors de ses missions dans ces trois pays redevenus indépendants, la face cachée des relations franco-baltes durant l’histoire. Celles-ci sont présentées dans son livre : « Les rencontres Franco-Baltes – 800 ans d’histoire partagées » (Romain PAGES Editions). Ce dîner-débat s’adressant spécialement aux futurs participants au congrès de la CIOR à RIGA, en août prochain, le conférencier a présenté tout particulièrement la LETTONIE, son histoire, sa position actuelle dans l’Union Européenne et l’OTAN ainsi que ses relations avec son puissant voisin russe . Il a abordé les problèmes de l’énergie, communs aux trois pays baltes étant chacun tributaire de Moscou. De nombreuses questions furent posées en particulier sur les relations économiques entre la France et la Lettonie et leurs possibilités de développement. Lors de ce dîner, le Chef d’Escadron JeanMarc THOMAS, secrétaire de la délégation française de la CIOR a donné les dernières informations sur le prochain congrès CIOR à RIGA du 30 juillet au 4 août 2007 (modalités d’inscription et d’hébergement à disposition). 11 janvier 2007 : Réunion du conseil UNOR/IDF Le Conseil s’est réuni au Cercle National des Armées sous la présidence du LieutenantColonel Patrice FICHET. Avant d’aborder l’ordre du jour, le Président FICHET a remis la médaille d’honneur de l’UNOR à notre camarade Le LieutenantColonel Michel DIAS, ancien président du Val d’Oise pour tous les services rendus à l’UNOR et à son association. I – Compte-rendu d’activités - Du Président Il rappelle sa participation activités et cérémonies. aux diverses Du Vice-Président « Réserve Citoyenne » Le Chef de Bataillon WALCH fait état de l’Assemblée Générale de la chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne. Au cours de cette réunion, le Général DE CREMIERS, adjoint territorial, est intervenu pour sensibiliser les chefs d’entreprises concernant leur intérêt d’employer des réservistes opérationnels, voire citoyens. - 2 – Site de l’UNOR-IDF Le Capitaine BORDE de l’ANORAA/IDF fait une présentation du site, avec informations sur les procédures de connexion. Ce site sera un outil de communication interne à nos associations. Cela permettra à l’ensemble des AOR/IDF de connaître leurs activités et manifestations. 3 – Mise en place des nouveaux statuts de l’UNOR Le 13 janvier doit avoir lieu l’élection du Président et du Bureau de l’UNOR suivant les modalités prévues par les nouveaux statuts. Pour ce faire et avant le 13 janvier, les Conseils de Région, et après constitution de leur bureau devront notifier au Président de l’UNOR le nom de leur Président, élu pour 4 ans (de droit administrateur de l’UNOR) et celui de l’administrateur suppléant. 9 Activités de l’UNOR 4 – Election du Président du Conseil de Région Ile de France Le Président FICHET, après avoir précisé qu’il n’était pas candidat, présente les deux candidatures reçues : - Colonel Philippe MARTIN par l’AOR 94 - Lieutenant (Air) Jean-Marie LE DOUARIN par l’AORP , lequel retire sa candidature. Avant de passer au vote, le Colonel MARTIN développe les raisons qui l’ont amené à poser sa candidature : - engagement et expérience dans le monde associatif expérience et responsabilités dans la réserve opérationnelle. Le Colonel MARTIN, élu à l’unanimité, Président du Conseil de Région UNOR/IDF demande à l’assemblée d’élire, par acclamation, le Lieutenant-Colonel FICHET, Président Honoraire. 13 janvier 2007 : Conseil d’administration de l’UNOR. En application des nouveaux statuts, le Conseil d’administration a procédé aux élections suivantes : - - Election du Président de l’UNOR Election du Président National des Organisations Territoriales par le collège des Administrateurs-Présidents de Régions. Election des membres du bureau de l’UNOR. Ont été élus : Président de LHERMITTE. l’UNOR : Colonel Philippe Président National des Organisations Territoriales (1er Vice-Président de l’UNOR) : Lieutenant-Colonel Jacques VITROLLES. 5 – Election de l’administrateur suppléant Membres du bureau : Le Président MARTIN propose le Colonel Yves HAREL comme administrateur suppléant afin de le représenter au Conseil d’administration de l’UNOR. Cette proposition est acceptée à l’unanimité par le conseil UNOR/IDF. 6 – Election du bureau du Conseil de l’UNOR/IDF La composition du bureau devant être conçue comme un véritable état-Major opérationnel, le Président MARTIN demande que soit agréé le bureau suivant : Vice-Président LCL PRIEUR « opérations-chancellerie » Secrétaire Général : Lieutenant FrançoisLouis BOUCHER. Secrétaires adjoints : Colonel Philippe MARTIN Lieutenant-Colonel PAVAUT Sous-Lieutenant Stéphane MORIN Trésorier général : Chef de Bataillon Pierre CAUTIER. Trésorier adjoint : Colonel Yves HAREL - Vice-Président « réserve citoyenne » - CBA WALCH Secrétaire Général – LTN/Air LE DOUARIN Trésorier : en attente 10 Activités de l’UNOR 24 janvier 2007 : Réception de l’UNOR La réception traditionnelle de l’UNOR s’est tenue dans les salons « de BOFFRAND » de la Présidence du Sénat. Sous la Présidence du Colonel Philippe LHERMITTE, Président de l’UNOR, cette réception rassemblait, à l’occasion des vœux 2007, de nombreux officiers de Réserve en particulier les présidents régionaux et les présidents des AOR nationales et territoriales. Au début de la réception, le Président LHERMITTE a décerné le prix Raymond POINCARRE, prix littéraire de l’UNOR, au Général de Corps d’Armée Bernard de BOISFLEURY pour son ouvrage : « L’armée en résistance France 1940-1944 » aux éditions « Esprit du livre ». Le prix « Armée Défense » a été attribué à Monsieur Philippe LAMARQUE pour son ouvrage « Les unités territoriales en Algérie 1955-1960 » aux éditions Sides. Lors de son intervention, le Président LHERMITTE a présenté les nouveaux membres du bureau de l’UNOR. Après avoir donné les grandes lignes d’action de la nouvelle équipe, le Président a conclut en rappelant que nos forces armées ne pouvaient passer d’une « réserve forte » dont le milieu associatif des AOR de l’UNOR en est le partenaire incontournable. Parmi les personnalités présentes à cette réception, pour lesquels les honneurs militaires furent rendus par les jeunes OR de l’UNOR, l’on doit citer : - Le Médecin Général Inspecteur WEY, Secrétaire Général du Conseil Supérieur de la Réserve Militaire représentant le Ministre de la Défense. - Le Contre Amiral CHOMEL DE JARDIEU représentant le Chef d’Etat Major des Armées. - Le Général de Division AUGIERS DE CREMIER, adjoint territorial, représentant le Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre et le Général de Corps d’Armée Gouverneur Militaire de Paris, commandant la région Terre Ile de France. - Le Général de Division Aérienne THIEBAUT, délégué aux réserves de l’armée de l’air. - Le Général de Brigade BOULNOIS, délégué aux réserves de l’Armée de Terre . - Le Général de Brigade BELONDRADE, délégué aux réserves de la Gendarmerie. - Le Médecin Général GALEANO, Inspecteur Technique des Réserves du Service de Santé des Armées. - L’ingénieur Général de l’Armement DEVEAUX, délégué aux réserves de la délégation générale pour l’Armement. Etait également présent le Général MASTERS, attaché de défense de l’Afrique du Sud. Informations diverses Stage de formation en état-Major dans l’armée suisse par le Lieutenant-Colonel Alain COURJOU -ORSEM (Extrait d’un compte-rendu) J’ai eu la chance, en compagnie du CNE Roulot, de suivre le Stage de Formation en Etat-Major 2ème degré (SFEM II) de l’armée suisse du 24 avril au 5 mai 2006 et du 28 août au 15 septembre 2006 à l’Ecole d’Etat-Major Général (EEMG) à Lucerne. Nous étions les seuls étrangers de la promotion. Ce stage s’adresse à des « officiers de milice » (nos officiers de réserve sous ESR) du grade de major (CDT), ayant participé au SFEM I centré sur le poste d’officier d’état-major au sein d’un bataillon (volume d’un régiment français) ; le SFEM 2 ouvre sur des postes au sein des brigades avec le grade de lieutenantcolonel. Les officiers féminins représentaient environ 3% de la promotion. Ce chiffre est en relation avec une participation féminine à la défense, basée sur le volontariat au contraire des hommes, encore timide. 11 Les professeurs étaient des officiers professionnels : lieutenant-colonels pour les travaux de groupe, colonels et généraux pour les conférences... …Les deux premières semaines étaient consacrées à l’étude de la planification et de la conduite de l’action d’une brigade engagée dans un combat de type blindé-mécanisé de haute intensité. Un certain nombre de conférences de haut niveau portant sur les nouvelles menaces alternaient avec des travaux de groupes. La deuxième partie de la formation était plus orientée vers la pratique. Nous avons été répartis dans les différents bureaux d’une brigade qui eut successivement à faire face à une division d’un pays imaginaire du nord-est de l’Europe visant à pénétrer en Espagne via la Suisse et le sud de la France, puis à des confrontations interethniques sur le territoire de la Confédération et enfin à des inondations. Ce dernier exercice était le plus original. En effet, le scénario (données météorologiques, zones inondées, réactions des victimes etc.) reprenait exactement le déroulement d’une véritable catastrophe ayant eu lieu l’année dernière. De plus, avant le démarrage de la phase de jeu, deux présentations, l’une théorique et l’autre sous forme de démonstrations, furent réalisées par des membres des forces de police et de protection. Au total, cette formation balaie tout le champs des types d’engagement possibles. Le SFEM II est un stage interarmées (terre-air s’entend). Cet aspect le rend particulièrement attractif pour un officier de réserve venant de France où une telle formation n’existe pas, en dehors de quelques projets… …La politique de défense suisse est aujourd’hui à un carrefour. S’il n’est nullement question de remettre en cause la neutralité, la confédération s’estime concernée par les nouvelles menaces : terrorisme, crime organisé etc. et considère que ses intérêts sont liés à ceux des autres nations occidentales. Aussi les suisses sont-ils très intéressés par les expériences de leurs voisins, notamment par la France. Ils s’orientent donc vers une collaboration militaire accrue avec leurs voisins. Notre présence était, en quelque sorte, la concrétisation de cette nouvelle attitude. De surcroît, les engagements à l’extérieur vont très probablement se multiplier dans l’avenir, et, bien sûr, dans un contexte international. L’anglais commence, doucement, à faire parti du cursus de tout officier supérieur… …Le système de « citoyens-soldats » propre à l’armée de milice suppose que les employeurs libèrent les personnels afin qu’ils puissent suivre leurs activités martiales. Si cela a été le cas en Suisse pendant fort longtemps, des problèmes, voire des conflits apparaissent. Auparavant, les responsables, tant dans le secteur public que privé, étaient eux-mêmes officiers. De nos jours, la crise économique perdurant, l’armée n’ayant jamais été engagée en dehors de quelques opérations d’aide aux services publics, les dirigeants, venant d’horizons variés, se demandent à quoi peut servir de se priver de collaborateurs régulièrement. La durée des activités militaires, en dehors des périodes de formations, se situe aux alentours de trente jours par an. Ces préoccupations ne sont pas sans rappeler les nôtres, et les réflexions françaises et suisses ne peuvent que s’enrichir mutuellement. Pour conclure, il faut souhaiter que les échanges entre les forces armées suisses et françaises se renforcent. En effet, la Suisse, de part sa position centrale en Europe Occidentale est amenée à jouer un rôle important dans la défense de cette région. Nous devons donc apprendre à nous connaître et à travailler ensemble. Ce type de stage est une excellente opportunité d’y parvenir. Adhésions Nous souhaitons la bienvenue à nos camarades qui viennent de rejoindre notre association : - Médecin en chef Louis ALBRAND 72 bis rue des Chéneaux 92330 SCEAUX – louisalbrand2@voilà.fr - Lieutenant du Génie Philippe POLLIN 128 rue de Saussure 75017 PARIS – [email protected] 12 Décès * Nous apprenons avec tristesse le décès le 15 mars 2007 de notre camarade le Colonel de l’Arme du Train Claude VISINET DE PRESLES, Vice-Président honoraire de notre association à l’âge de 89 ans. Le Colonel VISINET DE PRESLES était un des plus ancien membre de l’AORP ayant adhéré en 1947, étant Sous-Lieutenant. Administrateur Civil Hors Classe, Claude VISINET DE PRESLES, vice-président de l’association des écrivains combattants, était officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite et Commandeur des Arts et Lettres. Il était en outre, titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945, de la croix du combattant volontaire de la Résistance du fait de son action lors de la libération de Paris en août 1944. * Nous apprenons avec tristesse le décès de notre camarade le Lieutenant-Colonel d’Infanterie Gérard VILLETTE, survenu le 16 janvier 2007 à l’âge de 78 ans. Ancien directeur adjoint au Crédit National notre camarade était membre de notre association depuis 1980. Chevalier de l’Ordre National du Mérite, titulaire de la Médaille grand or du travail, Gérard VILLETTE était un ancien auditeur du cours Interarmes – CIA de la 11ème DMT. Nous présentons à sa famille toutes nos plus vives condoléances. Ses obsèques ont été célébrées le 21 mars 2007 en la Chapelle St-Louis de l’Ecole Militaire. * Nous venons d’apprendre le décès à l’âge de 76 ans à la suite d’une très longue maladie de Yolande GISSINGER épouse de notre camarade le Colonel Jacques GISSINGER, ORSEM honoraire, ancien membre de notre comité directeur. Nous présentons à sa famille nos plus vives et sincères condoléances. Que tous ceux qui l’ont connue aient une pensée pour elle. * Nous avons appris par son épouse, le décès de notre camarade le Lieutenant du Matériel Jean-Louis BEAURENAUT, survenu le 20 décembre 2006 à l’âge de 73 ans. L’AORP adresse à notre camarade ainsi qu’à sa famille ses sincères condoléances. Ancien directeur délégué de la société Bayer, Jean-Louis BEAURENAUT était membre de notre association depuis 1971. Nous présentons à son épouse et à sa famille toutes nos condoléances. 13 RAPPEL POUR LES COTISATIONS 2007 Nous rappelons que les cotisations des adhérents représentent la seule ressource de notre Association. Nous comptons sur votre fidélité et votre diligence, geste qui permettra de participer à la vie et aux activités de l’AORP. Elles nous sont donc nécessaires pour mener l’ensemble de nos actions. - Cotisation 2007 : comprenant l’abonnement à la revue UNOR « Armée et Défense – Réserve et Nation » : 50,00 euros - Cotisation de soutien, à partir de 60.00 euros - Cotisation Jeune de moins de 25 ans et de tous grades : Gratuité pour la revue UNOR « Armée et Défense – Réserve et Nation » 16.00 euros Le règlement des cotisations et des abonnements est à adresser, par chèque à l’ordre de l’AORP au trésorier général : le Lieutenant-Colonel Hervé BLASQUEZ – 6 rue Chéreau 75013 PARIS. Un reçu fiscal sera établi pour tout règlement (déduction fiscale de 66 % du montant versé) Dates de nos prochaines conférences : AMPHITHEATRE SUFFREN A L’ECOLE MILITAIRE à 20h30: Mercredi 25 avril 2007 : (date initialement prévue : mercredi 11 avril 2007) « Le programme Barracuda : les futurs sous-marins nucléaire d’attaque » par le Capitaine de Frégate Guillaume MARTIN DE CLAUSONNE Chef du projet « Barracuda » à l’Etat-Major de la Marine. Mercredi 9 mai 2007: « L’armée de Terre des USA et sa composante Réserves » par le Colonel HODGKINS Attaché de défense « Terre » des USA. Mercredi 6 juin 2007 : (date initialement prévue : mercredi 13 juin 2007) « Les forces armées japonaises» par le Colonel Hiromichi OTSUKA Attaché de défense du Japon. 14