Toutes les quinzaines pour cet été Fiche Par Pays - Cyclo
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Toutes les quinzaines pour cet été Fiche Par Pays - Cyclo
Tr i me s tr i el 3 ,0 0 c w w w.c ci .a s so .f r Toutes les quinzaines pour cet été Fiche Par Pays : l Iran Récits de voyage : Maroc, Inde, Bolivie N° 95 É TÉ 2 00 5 France, Suisse Nos ancêtres p.20 les Cyclopathes Maroc, p.4 Pierre GUILLEZ p.14 Bolivie, Alexandre VILLENEUVE p.18 Iran Fiche Par Pays p.10 Inde, Stéphane MARCHIORI Patagonie p. 21 Marie-Paule et Antoine RAISON abonnement à la revue se fait désormais par année civile Au cours de l assemblée générale, il a été décidé de caler les abonnements sur les adhésions pour limiter certains problèmes comptables. Ceux qui s'abonnent pour la première fois ou après une longue interruption recevront tous les numéros parus dans l'année (y compris les précédents) ; ceu x qui se réabonnent au cours de cet te année peuvent choisir d'avoir tous les nu méros de l'année ou seulement ceux à partir de leur réabonnement : si votre abonnement s arrête au n° 95, vous ne payez que les 2 derniers n° de l année, les n° 96 et 97 : 6 c ; si vo tre ab on n em en t s arrê te a u n ° 9 6 , vo us n e p ayez q u e le d ern ier n ° d e l an née , le 97 : 3 c. Pou r savoir qu an d se term in e vo tre ab on n em en t reg ard er l ètiq uette d e l en velo pp e. Lire le compte-ren du de l AG page 22. Les particip ants de l assemblée générale sommaire N°95 - Été 2 005 Édito l' heure de l' été CCI e st plus vivant que jamais. Le s invita tions à rouler ensem ble sont nombreuses et les quinzaines fleurissent. A coup sûr c'est un bon signe et un bon se ntim ent que de vouloir faire partager un itinéraire - en France ou à l'étranger - que l'on a conçu et que l'on souhaite parcourir. Et pourtant, cette année, devant cette floraison on peut se dem ander si une coordination n'aurait pas été nécessaire, tant il y a de risque s d'éparpillem ent. Il est arrivé que les quinzaines soie nt ébauchées au m om ent du festival c'é tait un bon moyen d' éviter la "concurrence" mais trêve d'inquiétude, souhaitons à tous les participants de se retrouver, de bien rouler ensemble et de passer de bonnes soirées devant la tente ! Que ceux qui s'y rende nt n'oublient pas de nous envoyer des photos et de faire un compte-rendu pour cette revue ! Ce numéro contient des inform ations rares com me la fiche sur l'Iran, passionnante à lire m ême si le lecteur ne compte pas se rendre dans ce pays. Le récit sur le Maroc, en apparence plus banal, nous fait connaître un cyclo qui a tout noté sur les routes, les hébergements et les réparateurs de vélo un contact utile pour qui envisage de passer le détroit de G ibraltar. L'Inde, et surtout les Indiens qui en fascinent plus d' un, représentera l'Asie dans ce num éro, tandis que les souffrances dans les salars boliviens nous conduiront en Am érique latine. J'ai le plaisir de coordonner pour quelque tem ps cette revue à laquelle plusieurs donnent de leur tem ps et apportent leur concours. Alors n'hésitez pas à me contacter pour apporter de la copie, des photos, des idées. Sylvie DARGNIES [email protected] 4 3000 km au Maroc 9 Biblio-cycle Pierre Guillez Philippe Orgebin 10 Plaisir des lieux 14 Une souffrance récompensée Stéphane Marchiori Alexandre Villeneuve 18 Fiche Par Pays : l Iran 20 Nos ancêtres les cyclopathes 21 Nouvelles des cyclo-voyageurs 22 Vie de l association : compte-rendu de l AG 24 Les quinzaines CCI pour cet été 27 Les petites annonces POUR LES PROCHAINES REVUES : Le s te xtes et le s p hoto s d estinés a u n° 97 ( H iver 2005) d evr ont être pa r venu s a vant fin o cto b r e, fichi er W o rd a p p ré cié , à S y lvi e DA RG N IE S (s ylvie.d a rg nies @lap os te .net) . DATES DE PA RU TIO N DE LA REVU E : fin janvier, m i-av ril, mi-juin, mi-octob re. 3 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 RÉCIT de VOYAGE AFRIQUE DU NORD 3000 kilomètres Les remparts de Salé au Maroc Photo : Pi erre GUI LLEZ Pierre Guillez raconte ici son voyage de trois mois. Parti de Lisbonne, il a descendu la côte portugaise, "zappé" l'Espagne pour prendre le bateau d'Algésiras à Tanger. Un voyage qu'il qualifie de fabuleux avec 3000 kilomètres anger c est surtout une propres, les maisons sont ravalées, blanau compteur. ambiance, beaucoup de ches et impeccables. La plage est belle et T monde, un peu de chaos, des petites rues labyrinthiques. Après 18 h, le marché s'installe dans les ruelles de la médina et des marchands en habits traditionnels des montagnes étalent partout leurs marchandises. Il y a un monde fou et aussi le bazar, le marché aux fleurs et celui aux oiseaux. Après être allé voir le cap Spatel, j ai pris la direction d Asilah, une petite villemusée. La médina est encore enfermée dans les remparts portugais du 15e siècle. À l'intérieur toutes les rues sont pavées et L'auteur, qui a relevé soigneusement l'itin éraire, les h éb ergemen ts et les réparateu rs de vélo se dit prêt à commun iq uer ces d onnées su r CD. c on tact : man do lpierre@op eramail.c om 4 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 calme. Autour des remparts, c'est le piège à touristes : des bars et des hôtels partout. Après Tanger, l'ambiance change Ce sont des ânes, des gens qui me saluent, des vendeuses de légumes posés sur des caisses le long de la route, des enfants qui attendent le bus. Et une lumière très particulière. Pour aller à Larache, j'a i pris la grande route peu utilisée depuis qu'il y a l'autoroute. Elle serpente à travers des collines. Il faut veiller à rester sur le goudron et à ne pas aller sur les bascotés en terre, plein d'épines de cactus et de débris de verre. L'entrée dans Larache est un peu difficile à trouver. Sur la grande place et dans toutes les rues adjacentes, c'est le meilleur marché à bazar que j'ai rencontré. Un jeune avec une guitare m'a dit P hotos : P ierre GUILLE Z Tadhiro ust, entre Goulmima et Amellago. bonjour. Nous avons joué sur un pasde-porte devant l'hôtel. Les Marocains sont surpris et contents du son oriental de la mandoline et du fait que je joue de la musique andalouse. Meknès la ville la plus intéressante, Fès un attrape-touriste, et Rabat la plus belle ville A Ksar el Kebir j'ai dormi chez l'habitant. J'ai compris par la suite que lorsque les Marocains m'invitaient à manger ou à dormir, c'était toujours intéressé. Ils voulaient soit me vendre quelque chose, soit un emploi en France, soit me servir de guide. Meknès est la ville la plus intéressante du Maroc. La médina est un bâtiment carré autour d'un patio central. Les artisans y travaillent dehors, ou bien la boutique n'a pas de séparation avec la rue. Le palais des Idrissides vaut la visite. Fès est un attrape-touristes où tous les 10 m quelqu'un vous propose de vous guider ou de vous vendre quelque chose. Les hôtels sont pleins, chers, et les hôteliers peu serviables. La médina ne contient pas de beaux édifices. Seul le musée a un intérêt architectural. Il n'y a presque plus de boutiques pour Marocains. Rien que des produits pour touristes. Rabat, c'est d'abord une grande ville pleine de voitures. L'A uberge de jeunesse est une très jolie maison ancienne autour d'un patio. La médina, piétonnière, est encore entourée de ses remparts. La ville nouvelle a été bâtie durant les années 70 et seul le parc est remarquable : palmiers, yuccas, bananiers, et autres arbres inconnus. La kasba, c'est-à-dire le fort portugais, donne sur la mer et tous ses remparts sont intacts : on se croirait dans une place forte européenne. Une chose à voir : la tour Hassan et le mausolée Hassan II. Ces monuments sont réunis sur une grande place avec les restes des piliers d'une mosquée immense, la plus grande du monde. Des gardiens pour les 2 roues à Casablanca À la sortie de Rabat, des murs cachent les bidonvilles ; je les devine aux antennes tv qui dépassent. Mahomedia est une petite ville moderne, touristique, avec une belle esplanade et quelques restaurants où les riches Marocains viennent le dimanche manger du poisson. 20 km avant Casablanca, la route bien goudronnée se transforme en 4 voies, très polluées. En ville il y a des gardiens pour 2 roues à tous les parcs de stationnement, y compris ceux des super marchés Marjane et près de tous Pierre Guillez, joueur de mandoline, a voyagé avec son instument de musique. les monuments. Il suffit de repérer plusieurs 2 roues garés côte à côte pour trouver le gardien à côté. Pour 2 dh, vous lui confiez votre vélo et vos bagages, en mettant tout de même l'antivol ! 30 km avant Essaouira, on traverse une immense forêt avec de la lavande, des pins, des arganiers, et des lauriers roses. 5 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Rencontre marocaine dans la région de Msemrir. Les arbres ne sont pas très denses, et quelques bergers y font paître des chèvres. Essaouira, c'est le club med Tout le monde m'avait dit que c'était une ville merveilleuse : les monuments, le site, etc. Ah bon ! J'ai rencontré toujours les sempiternels remparts portugais autour de la médina où la vue sur la mer est toutefois magnifique, du chemin de garde. On y P hoto : P ierre GUILLE Z Cathy m a rejoint à Marrakech. aperçoit les vagues éclatant en écume blanche sur la barrière de récifs noirs. La médina est très ordinaire, une série de ruelles se coupant à angle droit, avec une multitude de boutiques à touristes. Devant la plage s'est édifiée la ville moderne ; on se croirait en région parisienne. Seul le port de pêche vaut la visite. Cette ville était un bourg il y a 10 ans, maintenant c'est une ville artificielle, une colonie européenne. La carte Michelin est fausse. Tamanar est à 70 km d'Essaouira, et il y a ensuite 102 km pour Agadir. 20 km avant Agadir apparaît un village touristique avec une très belle plage où je croise de nombreux jeunes qui marchent le long de la route, revêtus d'une combinaison, et portant leur surf. C'e st Taghezout, paradis des surfeurs. Agadir, rien à dire C'est la maxime locale. Je ne suis pas d' ac cord avec cette maxime. Certes, c est une ville moderne, européenne, mais c'est une belle ville. L'a é r o po r t se trouvant au Sud, les touristes ne voient donc pas, à l'entrée Nord de la ville, le port et la zone industrielle. est plutôt deux villes : abord la ville pour touristes, 6 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 Photo : Pi erre GUIL LEZ agréable, avec des immeubles blancs de 4 étages, de grandes avenues bordées d'arbres, des parcs, beaucoup de verdure, des clôtures couvertes de bougainvilliers et une belle baie de sable, avec plages privées et hôtels. Puis il y a la ville marocaine avec son chaos habituel et sa nouvelle mosquée d'architecture classique, simple et belle. Une journée suffit pour visiter Agadir, mais on peut trouver plaisir à y flâner. Tafraoute, un village morne D'Agadir, j'ai pris la route de la montagne vers Tafraoute. D'après la carte Michelin et le guide, le col est à 1100 m. En réalité un automobiliste français m'a informé que 3 cols, à 2000 m, à 2100 m, puis à 1600 m étaient à franchir. Il était très étonné de voir un cycliste sur cette route. Après Ait-Bahia, la route continue à monter. Il y a quelques auberges où il est possible de manger et dormir, mais à celle où je me suis arrêté, les prix furent exhorbitants et le patron vraiment pas causant. Plus je monte plus la route se rétrécit. Soudain la route passe dans un goulet rocheux, et c'est le dernier col, Tizimil. Une boutique est installée là. La vue sur une falaise de roche rouge gigantesque en contrebas est impressionnante. Puis la route entame une descente vertigineuse, jusqu'à la vallée de Tafraoute. Cette vallée est une oasis le long d'un oued rempli d'eau. Tafraoute est un village morne qui ne vit que par le tourisme. La route traverse un plateau triste et dénudé. Au loin je vois une montagne, zut encore un col. Mais soudain la montagne s'ouvre et un défilé se faufile le long d'un oued, avec des palmiers et des arbres fruitiers qui poussent dans le lit. C'est magique. J'ai abordé Tiznit par le désert de pierre. Soudain j ai vu cette ville au milieu du rien. Étonnant. L'hôtel des touristes est sympathique, propre, avec eau chaude. Il se trouve sur la place principale où l on voit des conteurs, des musiciens, des sorciers, des charmeurs de serpents, des acteurs s'adresser aux locaux. C est le Sud, une autre ambiance : les gens sont aimables, causants, calmes et détendus. J'ai continué mon chemin sur une petite route vers une palmer aie, Tigmerght. C'est un endroit très joli et très calme, en plein désert. La maison d'hôtes est tenue par une française devenue marocaine et convertie à l'islam. elle a adopté un enfant marocain. J'ai visité un très bon musée contenant tous les ustensiles de la vie quotidienne des nomades et des gens de la palmeraie. Je me suis un peu promené dans le désert, mais pas loin. Je me sens vite perdu : du sable, des épineux, et des montagnes au loin. Tout paraît pareil et la piste se subdivise sans cesse. Au loin j'ai aperçu quelques tentes de nomades, avec le troupeau de chèvres, la mobylette, et le téléphone portable. À partir de Marrakech, Cathy m accompagne Pour rejoindre Cathy à l'aéroport, j'ai pris le car jusqu à Marrakech où ai retrouvé l'ambiance de Tanger, le souk pour les touristes et celui pour les locaux, mais aussi de beaux musées et monuments. La route pour Telouet passe par le col routier le plus haut du Maroc. À 1500 m d'altitude se trouve une auberge où nous avons dormi. J'ai joué de la mandoline, et eux du tambour. Évitez de vous arrêter à Taddert : ce village sert de halte Une suggestion de parcours Je recommande ce parcours, entre Tinerhir et Goulmina, si vous avez peu de temps pour visiter les vallées : De Tinerhir prendre la vallée du Todra jusqu'à Ait Hani, via Tamtatouche, où vous pourrez dormir. À Hait Hani prendre la piste pour Amelago, vous pourrez dormir à Assoul. Puis de Amelago prendre la piste qui rejoint Goulmima. Puis filer sur Merzouga. Vous verrez ainsi les plus belles gorges du Maroc, et les dunes de Merzouga. Vous traverserez des zones et des villages sans touristes, les petites villes de Tinerhir et Goulmima, caractéristiques du Maroc du Sud et une population accueillante. La vallée du Draa (Zagora), et la vallée du Ziz (Rich) ; les vallées des roses et du Dadès sont belles aussi mais pas si spectaculaires. Pi erre Guillez aux cars et camions jour et nuit. De Telouet à Ait Benhadou, la piste difficile est de niveau vélo tout terrain et il faut traverser la rivière à gué. Nous sommes arrivés à Ait Benhadou après 8 h d'efforts pour 56 km. La première traversée du désert Ouarzazate est une petite ville charmante. Le souk est rempli de magasins d'épices, d'objets artisanaux, et d'étoffes de qualité. A l'extrêmité de la ville, le ksar est magnifique. Du haut du palais, de type berbère, la vue sur la palmeraie et l'Atlas est splendide. En allant à El Kalaa, nous avons effctué notre première traversée du désert : sable, pierres à perte de vue. C'est très calme et majestueux. Il y a des hôtels à Skoura et à El Kalaa, mais pas à Imassine où nous avons mal dormi sur des couvertures, dans un restaurant situé en bord de route. Dehors les nuits sont glaciales et le sol caillouteux. La piste de la vallée des roses est bonne quoiqu'en terre battue et pierres encastrées. De nombreux estafettestaxis la fréquentent. Nous avons continué vers Todraha. Les vues sur la vallée et le désert sont magnifiques. Le col est à 2080 m, avec une antenne téléphonique. Nous avons été invités à boire le thé par son gardien. À l'entrée du village, au gîte chez Fadel, des locaux jouent de la musique en s'amusant. La piste de Boumalne à Tamtatouche La piste vers Ait Youl est excellente, en terre battue. Celle venant de la vallée des roses rejoint alors la route venant de Boumalne peu avant Ait Youl. Ce village en pisé rouge est accroché au flanc de la montagne, et surplombe la route et la vallée. Jusqu'à Ait Ali, la route suit une vallée évasée avant d entrer dans un défilé où la rivière Ouarzazate - Palais berbère Photo : Pie rre GUILL EZ 7 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 coule au pied de falaises gigantesques, presque verticales. On roule lentement pour déguster la vue sur la roche nue, ocre ou rouge. Ce défilé dure une quinzaine de km. A partir de Ait Toukhsine la route retrouve des vallées plus larges, et longe l'oued Dadès. Cette piste est difficile à cause du col à 2800 m par un chemin très mauvais. C'est du VTT sportif. À la sortie de Msemrir, nous avons pris la piste qui monte jusqu'à un petit col. Le chemin est étroit, à une voie. Il s'agit d'u n pierrier non stabilisé. Impossible de pédaler. Nous avons poussé durant 17 km les vélos, jusqu'a u col. Seule une jeep est passée avec des touristes. Nous avons abordé la montée au 2 e col à 1900 m d'altitude. La piste est formée de grandes dalles irrégulières de roche affleurante, allant parfois jusqu'à former des marches. Au col, nous avons découvert la seule belle vue sur les montagnes, de cette piste. Nous avons dormi à l'auberge Tafouyt. De Tamtatouche à Tinerhir, la route qui traverse la vallée du Todra est à deux voies, descendante, sans bas-côté mais bien goudronnée. De Tinerhir à Rich Goulmima est située au pied de l'Atlas, et le voir est très scénique. La population est adorable et la palmeraie magnifique. Nous nous sommes promenés jusqu'à l'oued, sur des chemins de terre, parmi les palmiers, les amandiers et les petits carrés cultivés. Il faut traverser le Ksar, en pisé, un dédale de ruelles et d'impasses étroites, entouré de remparts. Dans un petit restaurant nous avons rencontré Driss, avec qui nous avons dîné de beignets et de soupe. Il nous a invité dans sa famille réunie pour fêter le mariage de son frère célébré la veille. La fête avait duré 3 nuits. Après le dîner familial la porte de la maison était restée ouverte et toute la ville avait pu venir danser et écouter de la musique. Zut ! Nous avons raté ce délire. De Goulmima à Amellago, à la sortie des gorges, la piste longe de nouveau l'oued. Elle se faufile dans la vallée en montée douce et régulière. À Imiter se 8 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 trouve l'auberge, Chez Moha, à l'angle du garage à vélo. C'est là qu'on a posé une nouvelle patte à mon dérailleur. était du bricolage mais, par la suite, aucun réparateur de vélo marocain n'a su mettre une meilleure patte. excellente route d Amelago à Rich parcourt, durant 30 km, une large vallée de l'Atlas qui est un désert de pierres jaunes. De rich à Erfoud Après Rich, nous avons été abordé par un marocain en vélo qui a insisté pour nous inviter chez lui. Sa fer me située quelques villages plus bas était une maison traditionnelle. Sa mère travaillait dans le jardin. Il nous a offert du thé avec du pain et de l'huile d'olive. En fait, il aurait aimé nous vendre de l huile qu il disait être de sa production. Au col apparaît le lac du barrage, immense, éclairé par le soleil qui s'y reflète. La route descend et c'est un régal de se laisser glisser en regardant le lac. Pe nda nt q ue nous étio ns à Er Rachidia, le Maroc a gagné, ce soirlà, la demi-finale de la coupe d'Afrique de football. À la fin du match, retransmis sur un écran géant sur la grande place, toute la ville est descendue dans l'avenue principale pour marcher et crier sa joie. Jusqu'à la source bleue de Meski, la route est plate. C'est une oasis, le long du Ziz, avec fort courant en cet endroit. Un camping est installé là, avec quelques boutiques à touristes, et une piscine où se déverse la source. La grande route, globalement plate, a de superbes points de vues sur la vallée du Ziz en contrebas. Erfoud est une petite ville moderne, formée de 3 ou 4 rues principales, avec de nombreuses boutiques à touristes. De Rissani à Zagora, encore du désert Rissani, ville moderne, est sans grand intérêt. Sur la gauche vous verrez une succession de panneaux indiquant une piste pour rejoindre les hôtels. Chaque hôtel a son propre panneau et sa piste de desserte. La route traverse le désert et devient lassante. Les dunes apparaissent à l'horizon, mais nous avons eu l'impression de ne jamais les atteindre. La route est longue jusqu'à Asnif et passe sur un plateau désertique, bordé par le jbel Sarho. C'est beau et monotone, du sable, des pierres et des montagnes dénudées. Tout le long de la route des enfants mendient de l'eau, et les chiens poursuivent les vélos, sans que les personnes présentes ne les rappellent. La seule auberge se trouve à Maossit, mais nous avons fui les enfants. est encore le désert de N Kob à Tansikht, village situé au croisement avec la route Agdz-Zagora. Nous y avons trouvé l hôtel-restaurant La Gazelle. De Tanshit à Zagora, nous avons vu quelques Ksars dont celui de Oulat Atmam, magnifique. À partir de Akhelouf, il vaut mieux rester sur la route. Zagora, moderne et sinistre, est balayée par un vent de sable. Le camping est joli, avec de grands palmiers. Retour difficile vers l'Europe Encore 2 jours de route et nous aurions rejoint Mhamid. Mais nous n avions pas le temps et pas le goût. Alors nous avons pris le car de Zagora à Marrakech. Il est malheureusement arrivé avec 3 h de retard. Aussi, à l'hôtel où nous avions réservé, la chambre était louée. À 5 h du matin, nous sommes allés à l aéroport où Cathy a pris avion. Après je suis retourné au centre ville pour prendre le petit-déjeuner et attendre à la gare routière, dans le froid, le car pour Tanger. De là, j ai pris le bateau pour Algésiras qui devait partir à 10 h et mettre 1 h, mais il partit à 11 h, quand il fût plein, et mit 3 h. L'arrivée en Espagne se fit sous une pluie torentielle ! Pierre GUILLEZ [email protected] Capsules marocaines. Biblio CYCLE C r i tiq u es de P h il ip p e O R G E B I N [email protected] Quand les rêves se vivent Parcours d'un cycloutouriste. Dans cette magnifique brochure, François Picard nous fait savourer les 3600 km à vélo par ses rencontres en traversant l'Ukraine, la Russie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan. Quand le vent de face persiste sur de longue distance, dans ces régions désertiques, le temps devient propice à la réflexion. Extrait p. 26 : « Et quand on n'apprend pas sur les autres on apprend sur soi. C'est le cas durant les longues heures de solitude sur le vélo où seuls les fantômes arrivent à vous suivre. » P. O . Tout comme moi, Jean-Bernard doit sa passion du cyclisme au vélo découvert dans le grenier familial (pour moi, c'était celui de mon père et il aurait aimé lire ce recueil). Ce qui me marque dans cet ouvrage, c'est la similitude avec le métier de coureur cycliste. L'esprit de compét ition, la souffrance, la camaraderie, les mêmes soucis que ce soit au niveau du matériel ou des dénivellations, tout nous rapproche dans cette passion du vélo ! Ce qu i m'a marqué en lisant ces lignes, c'est surtout la précision de vos trajets et les détails de chacun de ceux-ci. Parcou rir la France à vélo et décou vrir tou s c es en droits qu e vous décrivez seron t un objectif pour t ous ceux qui au ront eu le plaisir de vous lire. Ala in Bon du e (Odessa - Tachkent à vélo) par François Picard 2004 - brochure A4 32 p. (nombreuses photos) Adr. : L'homme à tous vents, 110, rue Marie Fichet 92140 Clamart www.3600km.net Prix :13 frais de port compris. Mémoires et carrière. Par Jean-Bernard Cassette 2003 - 240 p. Adr. : Jean-Bernard Casette 10, Square des Genets 59510 Hem Prix : 10 frais de port compris. Spectacles d'autres Mondes (Deux Clowns à vélo autour du Monde) par Valérian Mazataud et Sébastien Keruel. L'Art du clown ouvre diff icilement les frontières mais, une chose est sûre, c'est que le CLOWN offre de petits rayons de soleil dans le c ur de tous les enfants. Un placebo inestimable qui apporte des brindilles de bonheur aux enfants de cette planète. Pendant leurs voyages Valérian et Sébastien ont offert leurs prestations dans les écoles qui se trouvaient sur leur route, dans les orphelinats, dans les maisons de retraite (hé oui !) et sur les places publiques et ça, ça facilite les rencontres. Voici l'expérience que viennent de vivre nos deux CLOWNS à vélo, racontée dans ce petit livre. Un récit qui réunit tous les courriels dans sa chronologie, récit qu'ils ont envoyé à leurs proches pendant toute la durée de leur voyage. Presque un récit en direct, encore chaud de toutes ses saveurs, de toutes ses couleurs et plein d'émotions. Ce livre contient aussi une quarantaine d'adresses de SITES BIEN UTILES pour tout cyclo-voyageur. P. O . 2005 - 121 p. - Adresse : «Un il sur le Monde» 87, rue du Perthois - 51300 Frignicourt http://spectacleautremonde.free.fr. - Prix : 12 frais de port compris. Philippe Orgebin recherche les ouvrages suivants : A CHACUN SON CHEMIN de Joseph Boegen - Éditions du Sorbier. TOKYO PAR LE POLE NORD, AVANT L'HEURE OLYMPIQUE de René Chesal - Imprimerie du Nord-Est Reims. SUR LES CHEMINS DE L'IRLANDE de F.J. Lardeurs - Éditions Boyveau et Chevillet. LES BRISEURS DE CHAÎNES de Édouard De Perrodil - Flammarion Paris. A VOL DE VÉLO, DE PARIS À VIENNE de Édouard De Perrodil - Flammarion Paris. VÉLO ! TORO ! DE PARIS À MADRID À BICYCLETTE de Édouard De Perrodil - Flammarion Paris. DE MONTÉLIMAR À CONSTANTINOPLE de Guyot (Lieutenant) - Éditions Plon, Nourrit et Cie. AU SAINT-BERNARD EN TRICYCLE de Tonio et Blondin - Imprimerie Annuaire du commerce Genève - Suisse. Philippe Orgebin - 60, avenue Augustin Dumont - 92240 Malakoff - Tél : 01 46 57 95 33 - Courriel : [email protected] 9 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 RÉCIT de VOYAGE INDE Rajasthan - Indienne étalant une céréale pou r la sécher. P hoto : Se rge RO USSE AU Plaisirs des lieux Stéphane Marchiori et sa femme Sheri sont des voyageurs au long court dont nous avons déjà parlé dans cette revue. Partis en août 2003 pour deux ans, leur voyage s intitule "Plaisirs des lieux" en référence aux sites Unesco et aux plus beaux endroits de la planète. Ils ont déjà traversé l'Europe, le Moyen-Orient et ont atteint l'Inde fin 2003. Le récit qui suit a été écrit en janvier dernier. A Pâques ils avaient déjà rejoint la Thaïlande 10 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 Bonjour à tous. Voilà quelques temps que je n'ai pas donné de nouvelles, alors m'y voilà. Actuellement nous sommes à mi-chemin entre Mumbaï (Bombay) et Goa où nous allons nous poser quelques temps. Jusque là, l'Inde a été une formidable expérience avec de nombreuses surprises. Nous sommes restés près de trois semaines à Paharganj à Delhi avant de prendre notre route à travers le Rajasthan. De là nous avons traversé le Gujarat et nous sommes dans le Maharashtra. Le Rajasthan comporte de nombreux joyaux architecturaux quelle que soit la ville que l'on visite. A mon goût c'était toutefois un peu trop touristique et le contact avec les locaux dans les villes n'était pas un point fort. La curiosité des Indiens se transforme vite en intérêt pour votre porte monnaie et l'échange est difficile. Les échoppes et restos pour touristes remplacent les magasins et produits locaux ainsi que les petits restos et il faut bien les chercher pour les trouver. Mais les villes offrent des édifices, souvent d'origine mogohle, qui sont superbes et tous plus impressionnants les uns que les autres. Fêtes, festivals, pèlerinages : des événements incroyables à vivre... De plus entre le Rajasthan et le Gujarat nous nous sommes retrouvés dans des événements incroyables, dont voici un aperçu Le festival de Dussehra Le festival de Dussehra qui célèbre la victoire de la déesse Durga sur le démon à tête de buffle. Souvent des chars passent en ville, on les entend venir de loin grâce aux roulements de tambour; la festivité laisse derrière une traînée de parfum d'e ncens et un tapis de fleurs rouges et jaunes qui recouvre le sol du bazar de Paharganj. Effet éphémère car rapidement une bouillasse reprend le dessus et les odeurs de fritures, d'urine, de détritus se mêlent au sandalwood, curry et fruits pressés. Partout en ville des statues de Durga aux bras tentaculaires sont dressées et accueillent les Hindous venant prier et faire leurs offrandes. Offrandes souvent faites de fleurs qui barbouillent la ville de superbes panaches de couleurs. La fête de fin de R amadan à laquelle nous avons assisté dans la ville mus ulmane de Fathe pur Sikri (soit disant ville fantôme) où, pour occasion, avait été rassemblée une sorte de fête foraine à l'indienne avec stands de friture et bouffes en tous genres, grande roue Stéphane Marchiori (à droite sur la photo). qui tourne à fond les gamelles, un genre de marché aux puces qui recouvrait toute la cour de la mosquée et des tentes crachant une musique assourdissante. Pèlerinages au Temple du soleil à Jaïpur et au temple de Kalikamata Une autre surprise de taille était le pèlerinage au temple du soleil à Jaïpur où les lieux étaient envahis de milliers d'Hindous venus se baigner dans un des bassins du temple à flanc de falaise. Les offrandes étaient vendues le long des chemins ponctués par de nombreux temples, sur des centaines de mètres de couvertures à même le sol. Pour l'occasion des Indiens viennent avec leurs biens les plus curieux pour gagner quelques roupies. Ainsi on passe des taureaux à bosse (ça c'est nor mal) avec une cinquième patte (ça non !) qui a poussé sur le dos. Des gamins jouant avec des pythons qu'ils gardent dans leurs corbeilles en osier ou avec leurs singes tenus en laisse. Un des évènements les plus extraordinaires fut le pèlerinage au Temple de Kalikamata (qui, nous l'avons appris par la suite, est inscrit au patrimoine mondial depuis 2004) Photo : Sheri e t Sté phane MARCHIO RI Sheri en sari. P hoto : Sheri et Stéphane MARCH IORI non loin de Godhra où nous nous sommes retrouvés au milieu de 200 000 pèlerins venus en ce jour de pleine lune. Pas moins de 1500 marches d'escaliers pour arriver au plus haut sommet du Gujarat où un petit temple fait le centre d'intérêt du pèlerinage. D'autant plus petit que celui-ci était envahi de noix de coco laissées comme offrande. "Mais comment 200 000 personnes, en une journée, peuvent accéder à un temple entouré de falaises ? ", allez-vous me demander. Eh bien en Inde c'est possible, je ne vous cacherai pas qu'une fois en haut, au-dessus de plusieurs centaines de mètres de falaise, dans un escalier bien raide et archi-bondé, j'ai un peu craint le mouvement de foule ! Chaque fois qu'on a pu s éloigner des highways ce fut du vrai bonheur Un des grands avantages d'être à vélo est de pouvoir tomber sur des moments et des endroits où on est plongé dans un folklore incroyable sans aucun touriste (touristes occidentaux j'entends) à la ronde si bien que tout le monde nous demande comment on a bien pu arriver là ! Comme la ville de Chittorgah qui est à peine citée dans le Lonely Planet et qui pourtant contient sur ses hauteurs une ancienne cité incroyable où le profane peut s'en 11 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 La plage de Bombay. P hoto : S ylvie DARGNIE S P hoto : Se rge ROUSSE AU mettre plein les yeux ! Là où on a pris nos plus grands plaisirs c'est sans aucun doute sur les routes de campagne aussi calmes et silencieuses que nos petites reines. On s'est éloigné des highways à chaque fois qu'on a pu et ce fut du vrai bonheur. Le Rajasthan était un mélange de sable, d'acacias et de cactus alors que plus nous nous dirigions vers le sud et plus la végétation se diversifiait, s'étoffait pour donner place à une flore tropicale. Palétuviers aux troncs extravertis, bananiers, manguiers, cocotiers et palmiers furent nos compagnons de route sur les routes de campagne. Vers le sud, l accueil se fait principalement chez des gens de caste et de classe économique élevée Depuis qu'on est en Inde on s'est étonné des distances journalières qu'o n pouvait faire. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai changé nos cassettes LX par des XP (beaucoup plus légères) mais les journées à 90, 100 voire même 110 kilomètres ne sont plus rares (sauf en montagne). Nous n'a vions pas eu une seule crevaison avant d'arriver en Inde, soit après environ 8000 kilomètres Mais on a déchanté quand nous sommes arrivés au Rajasthan à l'approche de l'hiver. Car même s'il fait minimum 30°C la journée, les nuits sont fraîches et du coup toute la journée les femmes des villages coupent les acacias qu'elles trimballent ensuite le 12 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 long des routes. Evidemment elles n'ont pas pensé à enlever les épines ! Et même si elles les transportent sur leur tête, comme le petit poucet, elles déversent derrière elles l'ennemi numéro un de nos chambres à air : d'énormes épines qui, à plusieurs reprises, ont carrément traversé la semelle de nos sandales ! Résultat : une dizaine de crevaisons sur même pas un mois ! Heureusement dans le sud ils ont oublié de planter des acacias et la série a cessé ! Ce qui est amusant sur les routes de campagne ce sont les villages aux maisons souvent faites de terre ou de branchages ou, pour les plus aisés, en brique qu'ils fabriquent localement. Les gens sont de plus en plus relax au fur et à mesure que nous descendons vers le sud, ce qui nous donne la chance de rester de plus en plus chez l'habitant. Par contre ce qui nous change des pays précédents c'est que cet accueil se fait principalement chez des gens de caste et de classe économique élevée. Malheureusement nous ne sommes restés que très peu avec des Harijans (la plus basse caste, les Intouchables - Ndlr). L'avantage est que nos hôtes parlent souvent très bien l'anglais et du coup l'échange est facile. Il faut nous voir arriver dans les villages pour remplir notre panier à la quête de yaourt (dahi - un régal à un demi Euro le kilo) de lait, de bananes, pâtes (magui), tomates, piments, oignons, noix de coco (ça c'e st plutôt récent), pain (de mie), bref de quoi faire notre popote. Dans les villages au nord c'était l'attraction du siècle et rapidement 10, 20, 50 voire une centaine de personnes s'attroupaient autour de nous. Ici dans le sud, la musique est différente et on fait moins "effet aimant", ce qui nous donne un peu de répit. Petite dose de luxe à l indienne On a eu notre petite dose de luxe à l'indienne après avoir dépassé Surat, lorque nous avons rejoint le bord de mer. Je m'explique... On pédalait comme à notre habitude et on était à la recherche d un coin à l'ombre pour casser la croûte. On trouve un petit chemin qui se dirige vers de grands palmiers. On étale notre bâche et on s'installe tranquillement devant un terrain que j'avais du mal à définir. Un grand mur et un large portail le fermaient et en jetant un coup d'oeil par dessus, je vois un jardin superbement entretenu, mais pas de maison. Bref, on mange un reste de yaourt, un plat de Magui-Masala (pâtes cuites en 2 minutes avec sauce curry - ce n'est pas du Maxim s mais ça cale bien) et quelques dattes importées d'Arabie Saoudite en guise de dessert. Au moment de remballer notre pique-nique, une mercédes s'approche du portail dont on avait squatté l'ombre. Un peu gênés, on s'active mais de la voi- ture une voix nous interpelle : "Come in, come in". C'est ainsi qu'Arjun nous a invité dans sa "maison du dimanche" comme il l'appelle et qui se cachait au fond du jardin. Il vient ici pour descendre quelques whisky avec ses amis. Le terrain est immensément grand et le jardin impeccable avec toutes sortes de fleurs et de palmiers autour d'un gazon digne d'un terrain de golf. La maison en bois, à deux étages, est belle, avec piscine et jacuzzi. On est invité à s'a sseoir avec ses amis sous une immense véranda. Il se trouve qu'il est une des personnes les plus riches de la région, à la tête d'u ne énorme entreprise de construction, d'u n hôpital et d'un lycée. Ses enfants étudient aux USA et sa maison principale est à quelques kilomètres. La semaine, seule la famille de serviteurs et Prince, le dalmatien qui me rappelle Capi, vivent dans cette maison. Il nous offre un "snack" (des boulettes de mouton succulentes avec une sauce au piment), quelques bières puis nous invite à rester. Une invitation difficile à refuser Ainsi nous sommes restés 3 jours dans une somptueuse maison avec une famille de serviteurs juste pour nous ! Il nous a fait préparer trois repas par jour, nous a invités dans un resto du coin un soir et a même insisté pour que nous appelions nos parents depuis son portable. Merci Arjun ! Nous avons apprécié le contact avec la famille de ser viteurs qui ne sont pas mal logés ! Le lendemain de notre arrivée avait lieu une course annuelle de chevaux, genre Vincennes, mais sur l'a utoroute ( !) qui est fermée pendant les 10 minutes de course. On n'a pas vu grand' chose à cause de la vitesse du cortège et parce que les chevaux étaient entourés d'une horde de motos, avec 3 ou 4 personnes dessus, qui roulaient à fond la caisse en hurlant pour encourager leur favori. Le délire ! Nous avons repris la route en direction de Mumbaï. Cette ville fut une expérience intéressante par les contrastes qu'on y trouve et son côté "westernized". Pour nous ce fut une pause qui nous a permis de nous reposer et de faire quelques trucs que seules les grandes villes nous permettent comme de trouver quelques assiettes et produits de chez nous ! Puis on a eu la chance de tomber sur le festival annuel d'art de Kola Godha (danse, théâtre, cinéma, artisanat, photo) qu'on a bien apprécié d'autant plus que les spectacles étaient gratuits ! Après Mumbaï, une route incroyable à travers les montagnes Après Mumbaï on a essayé d'emprunter le bord de mer en esquivant la Highway 8 mais en fait on s'est retrouvé à faire quelques centaines de kilomètres à travers la montagne. On a fait du yoyo entre des cols à près de 1000 mètres et des rivières au niveau de la mer. Mais la route était incroyable. Des journées entières sans quasiment une voiture, juste quelques motos de temps en temps. Même les villages étaient rares à tel point qu'on a fini par ne plus avoir grand' chose à se mettre sous la dent. Des maisons étaient dispersées ici et là, ce qui fut pratique pour le réapprovisionnement en eau. Le calme des lieux nous a permis de planter notre tente et de faire des grasses mat sans se lever avec une ribambelle de gamins agglutinés autour de la tente. Nos mollets suivent plutôt bien la montagne, ce qui est plutôt positif. Nous avons quand même fait un bout de côte en bord de mer et fait une pause à Guhagar, un charmant village aux maisons coincées dans une dense forêt de cocotiers accolée à une belle plage propre, ce qui est rare paraîtil. La région est quasi impossible d'accès en voiture, car il faut traverser de nombreuses rivières sur des bateaux qui souvent ne les acceptent pas. Ici, pour sûr, pas de touristes même indiens ; ces derniers n étant pas des fans de natation, la plage était à nous ! donc pas d'i ntérêt à nous rendre à Madras. No us pousserons don c un peu plus au sud de Goa dans le Karnataka puis quitterons les plages pour nous rendre à Hampi, un des plus beaux sites classés au patrimoine mondial (paraît-il). A partir de là, notre visa arrivera au bout et il sera donc temps de quitter ce pays aux mille couleurs et parfums. La Birmanie n'est toujours pas accessible par voie terrestre et les vols sont beaucoup mois chers depuis Calcutta que depuis Dacca au Bengladesh. Nous ferons donc les 40 heures de train pour nous rendre à Calcutta d'où nous volerons vers Bangkok. Voilà pour la suite du programme Bizatous. Sheri et Stéphane MARCHIORI c ourriel : [email protected] site : jeanvacca.free.fr/site_travleur PS : Pour info notre site internet a été remis à jour. Vous y trouverez donc plus de détails quant à nos expériences indiennes, les chiffres du mois sont à jour. On a bossé un max sur la rédaction des descriptions de sites UNESCO en Inde et en Iran. De nouveaux articles de presse sont dispo sur le lien "presse" (qui sont un peu vieux, mais bon! ). Enjoy. Notre itinéraire à venir Du fait de la tragédie du Tsunami, notre itinéraire à venir a changer un peu. Nous ne nous rendrons pas aux îles Andaman car elles ont été dévastées et le per mi s spéc ial pour y accéder n'est tempo r a ir e m e nt plus distribué. Nous ne voyons 13 RÉCIT de VOYAGE AMÉRIQUE DU SUD Alexandre Villeneuve, québéco is de 30 ans, a voyagé 6 mois en Amérique du Sud. Une souffrance récompensée Séquence bolivienne un voyage en Amérique latine de juillet à décembre 2003. C e matin-là, j'enfourche ma bécane tôt le matin afin de profiter des faveurs d'Éole qui se réveille généralement vers midi. Je serais bien resté plus longtemps chez Florencio, ce boulanger ami des cyclistes, mais la route est encore longue pour rejoindre la Terre de feu. 14 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 Photo : Alex andre VILL ENEUVE Anton, un ami hollandais rencontré au Pérou et retrouvé ici à Potos, m'a dressé un bilan bien sombre de la route me séparant d'Uyuni, du moins sur l'état de la chaussée. Effectivement, la route est difficile mais la beauté des paysages me fait oublier la piste exécrable. La route vole au-dessus des vallées arides peuplées de cactus et d'arbres épineux. Soudain, je plonge dans un petit canyon d'environ 50 m. J'en ressors quelques km plus loin devant un troupeau de chevaux. Ils broutent les quelques touffes d'herbe restantes, au milieu d'un champ de sable blanc. Pour ma part, il se fait tard et je m'abriterai, dix km plus loin, dans l'antre d'u n mini canyon creusé dans le grès rouge. Après deux jours de montagnes russes colorées, je finis par croiser le village endormi de Pula Cayo. C était, au XIXe siècle, la plus grande mine d'argent, aujourd'h ui son seul vestige est sans doute la rivière jaune orange bleuté qui draîne le soufre, l'arsenique et autres minéraux toxiques vers le fond de la vallée. Quelques coups de pédales plus tard, j'aperçois, du haut de mes 4000 m d'a ltitude, ce grand désert de sel, le Salar d'Uyuni. Il s'étend à perte de vue vers le sud et l'ouest. Waooohhh . Superficie : 10985 81 km 2 Population : 7,6 millions de boliviens Capitale: Sucre (La Paz, Siège du gouvernement) Monnaie : boliviano Je profite d'Uyuni pour faire mon ravitaillement des dix prochains jours : 25 bananes, 2 kg de pâte, 8 boîtes de thon, 2 mortadelles, 15 plaquettes de chocolat, cookies, etc. Après avoir attendu 1 heure au pied de la poste, je m'élance sur la piste chaotique qui rejoint Colchani, la porte du lac salé. La piste est un champ de tôles ondulées sur 20 km. Je décide donc d'é couter le conseil du bolivien de la veille. Je me dirige vers la voie ferrée. Miracle ! Une superbe piste cyclable de 30 cm de largeur longe la voie. J'atteins la vitesse astronomique de 25 km/h jusqu'à ce que... - BANG ! - une fosse de sable me fasse perdre le contrôle de mon vélo chargé à bloc. Je fais un vol plané par-dessus mon mulet. Heureusement il y a plus de peur que de mal et je reprends la route, plus zen cette fois-ci. Le salar d'Uyuni Avant d'entrer sur le salar, je prévois mon apéro pour le soir, en prévision d'un moment inoubliable : un litre de bière s'ajoute à mon bazar. Je n'arrive même plus à fermer ma sacoche avant. L'entrée du salar est caractérisée par plusieurs pyramides de sel qui sèche au soleil. Je me demande bien dans quelle direction aller. Je pose la question à un de ces guides en 4x4. Il me dit : "Suis la piste et dans 3 km tu seras à l'Hôtel de sel. De là, toutes les pistes mènent à Isla Pescado". La piste bien lisse, plus lisse Isla Pescado, une île volcanique où pousse des cactus pouvant atteindre jusqu'à 10 m de hauteur. que le bitume, me donne l'impression de glisser sur de la glace et j'ai un léger vent dans le dos : c est du bonheur ! Mais après 3 km, je ne vois toujours pas l'hôtel et je dois faire un bon 15 km avant d'y arriver. Je réalise pour la première fois que la notion de distance chez le Bolivien ne s'évalue pas en km mais plutôt en temps de 4x4. Je m'éloigne de la foule afin de bien apprécier l'immensité et le calme de cet endroit unique. Ce midi, mon pique-nique sera salé salé au sel du Salar. Vers 16 h, je commence à apercevoir la fameuse île aux cactus géants, il me reste encore un bon 30 bornes pour l'atteindre. J'aperçois également deux petits points noirs. Des 4x4 me dis-je ! Eh ben non, ce sont des cyclos ! Sans hésitation, de mon côté comme du leur, nous fonçons les uns vers les autres. Il s'agit d'un couple de cyclos français, Arno et Cécile, qui viennent de fêter leur première année de voyag e à vélo. On discute longuement et on se dit à bientôt, à Salta en Argentine. Arrivée à Isla Pescado, je me sens un peu comme Tintin et l'étoile mystérieuse. Moi seul au milieu de cet océan de sel sur une île volcanique où poussent des cactus pouvant atteindre jusqu'à 10 m de hauteur. J'ai l'impression de rêver ! Le couché de soleil est magnifique et dans mon abri de basalte, je contemple les derniers rayons du soleil. Le froid s'installe. Au petit matin, j'explore l'île quelques heures, le soleil tardant à percer les nuages. Armé de mon Nikon, je bombarde cette oasis pour ne jamais l'oublier. Puis comme tout cyclo-voyageur, je reprends la route et vois l'île disparaître à l'h orizon. Le rêve étant terminé, je me réveille dans un cauchemar. La dure réalité de la Bolivie, la piste réapparaît. Il est midi, j'ai encore 40 km à faire pour rejoindre San Juan et le vent commence à souffler. Des thermiques se forment créant des mini tornades qui m'atteignent parfois et remplissent mes oreilles de sable. Après cinq heures de combat, j'arrive finalement au village. Halte dans une hostal Plutôt épuisé, je me relaxe quelques minutes dans ma chambre et je me mets au travail. Je dois réparer mon brûleur qui est bouché. Je le démonte totalement, je le nettoie et le remonte pour l'essayer. Rien, Nada, il ne marche plus du tout ! Je le redémonte, j'e ssaie autre chose et le réessaye. J'oublie de fermer la valve d'arrivée d'e ssence avant d'enlever le tuyau. Du coup, il y a du gaz sur 50 cm carré dans la chambre. Puis, j'essaie le brûleur ? WAMMMmmmmm ! Merde ! Ma chambre est en feu, ça pu le cochon brûlé. Bon je pense que je suis fatigué, j'arrête tout ça maintenant et je reprendrai demain matin. Je réussis donc à réparer ce bien précieux avec l'aide du propriétaire de 15 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Le Salar d Uyuni. l'hostal. Il devrait fonctionner pour ces 7 jours. La journée bien entamée, je décide de retarder mon départ au lendemain. Les jeunes du village en profitent et me réclament pour la maintenance de leurs vélos. J'ajoute à ma liste de courses 25 petits pains et une dizaine de paquets de biscottes au cas où mon brûleur me ferait faux bon. D'un salar à l'autre Après une bonne nuit, je suis fin prêt pour affronter ces 350 km qui à priori seront très difficiles. Je pousse déjà durant les premiers km avant d'atteindre le salar de Chiguana. Le vent me siffle dans les oreilles. Je vois se dresser devant moi la route qui monte jusqu'à 4 200 m. Ces 500 m de dénivelé me montrent ce que seront les 180 km suivants. Je pousse mon mulet qui pèse un bon 80 kg à cause des 15 l d'eau ajoutés ce matin. Je le pousse sur les 6 km me séparant du col. Je prends le peu d'énergie qu'il me reste pour monter la tente. Le soleil disparaît derrière les volcans. J'ai bien dormi, la nuit fut bonne. Mais je m'aperçois qu elle fut glaciale lorsque je vois les bidons d'eau de 2 litres totalement gelés. Néanmoins, le matin est mon moment préféré. Je positionne toujours la tente face à l'est pour que les premiers rayons de soleil me chauffent les joues et me réveillent en douceur. Face à l'astre, je déjeune alors au chaud et au calme, dans l'immensité du désert, en dégustant une infusion de feuilles de coca. 16 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 P hoto : Ale xa ndre VIL LENE UVE Après quelques km, je regarde vers l'ouest. Le volcan Ollagüe était juste derrière mon campement. Il crache des fumerolles par sa cheminée secondaire. Un beau spectacle ! Cette journée là, j'oscille entre 4100 et 4300 m d'altitude sur des pistes difficiles. J'y découvre également les premières lagunes et les flamands roses qui s'y trouvent. Lorsqu'on arrive en ces lieux, on oublie tout ce qui vient de se passer, tout l'e ffort fourni, toute la souffrance déployée. On s'assoit devant le tableau. On contemple l' uvre sous nos yeux, comme un cadeau, dédié pour nous. Ce matin, la Laguna Honda est gelée ; encore un signe d'une nuit altiplanienne. Les flamands m'ont tenu compagnie. Ils ont jasé toute la nuit. Après une montée modérée bien assis sur la selle, le bonheur achève. Je patauge maintenant dans une mare de tuf volcanique où ma roue avant s'e nfonce de plusieurs centimètres. Je pousse et pousse et repousse mon mulet sur trois km. Enfin, une piste potable ! Une pente à 15% avec des pierres grosses de plusieurs dizaines de centimètres. Ça relève du trial maintenant ! Arrivé au col vers midi, je me protège du vent comme je peux, derrière mon mulet. Il vente à décorner un b uf. Je ferai les 20 prochaines bornes en oscillant entre 4600 et 4700 m d'altitude, de colline en colline, en essayant de me frayer un chemin ou de trouver le meilleur chemin à travers cette étendue minérale. A la fin de la journée (du calvaire) le vent s'apaise et le silence revient. C'est à ce moment que je me remémore les volcans orangés, les Photo : Alex andre VILL ENEUVE rivières de soufres jaunes, le ciel bleu azur, les lagunes, les flamands, le calme. Encore un leurre, une pause à la souffrance J'en suis à ma quatrième journée d'autonomie, je n'ai presque plus d'eau mais je pense arriver à Laguna Colorada vers midi. La journée commence difficilement en poussant le vélo durant 2 km sur de la tôle ondulée atteignant 20 cm d'amplitude. Au loin, je crois apercevoir des maisons ; non, ce sont des rochers qui semblent avoir été oubliés là, au milieu de nulle part. Une fois encore, la nature m'offre ses plus beaux atours, probablement pour me faire oublier le pire. Vers 11 h, après avoir poussé toute la matinée dans la soupe volcanique, je vois Laguna Colorada. Elle est là, en contrebas, d un rouge éclatant, grande, bien plus grande que ce que j'avais imaginé. Mais une fois encore, c'est un leurre, une pause à la souffrance car je mettrai 2 h à descendre les 15 km me séparant de la Belle. Arrivée à ses pieds, je contemple le ballet des planeurs roses qui survolent sa surface. Après avoir fait le plein d'e au, il est temps de repartir. Au bout de 15 km de piste difficile, ça y est, j'en rêve : j'ai hâte de pédaler et non de pousser. Je passe la nuit à 3 km de la bonne piste, exténué. Le lendemain, enfin je la retrouve, dure et lisse. Je jubile, je me prosterne, je suis heureux. Je suis tellement heureux que j'en oublie les deux cols devant moi et je grimpe, ce jour là, jusqu'à Sol de Manana, à 5000 m d'altitude. Des efforts récompensés Sur ce site d'activités géothermales, j'ai l'impression d'être sur une autre planète, Mars. Encaissé dans une cuvette étroite, le soleil de l'Altiplano donne des teintes vives, rouges, oranges, violettes et jaunes, aux affleurements présents. Mêlée à ce mélange de couleurs, une odeur de soufre prend à la gorge. Des mar mites de boue volcanique bouillonnent grâce aux entrailles de la terre. Mes efforts sont une fois de plus récompensés. Sous l' il attentif d'un renard aux aguets, je cherche un endroit pour poser la tente au pied de la source chaude de Chalviri. Le lendemain, le soleil au rendez-vous, je me baigne dans les thermes à 40° tandis que dehors, la température frôle le point de congélation. La vapeur, en s'échappant, donne un côté mystique à ma baignade. Je me relaxe jusqu'à ce que je sente un truc dans mon dos. Puis, de m'exclamer : "quel CON ! J'a i oublié d'enlever ma ceinture de taille !". Eh ben, j'ai le plaisir de vous annoncer que les passeports canadiens ne sont pas P hoto : Ale xa ndre VIL LENE UVE waterproof ! Sorti de l'eau, il gèlera et ne sera sec que 4 jours plus tard. Mais j'ai profité d'un moment magique. Bien détendu, la route jusqu'à Laguna Verde me paraît facile. Je me ravitaille en eau, je prends quelques photos et je pose la tente au pied du volcan Licancabur à quelques km de la frontière chilienne. Le douanier bolivien se paye un peu de ma gueule en voyant mon passeport mais il décroche un sourire. Il ne me reste maintenant plus que 6 km de piste et une belle descente interminable de 42 km pour rejoindre San Pedro de Atacama. Je quitte la Bolivie avec une seule envie : y revenir Alexandre Villeneuve [email protected] LE SPÉCIALISTE DU CYCLOTOURISME Un choix unique de sacoches, d outillage, d éclairage, de triple plateaux, etc. Un point de passage obligatoire pour qui cherche un conseil technique de montage ou d utilisation. site de vente en ligne www.rando-boutique.com 1, rue Fernand-Foureau - 75012 Paris - Métro : Porte de Vincennes Tél. : 01 40 01 03 08 - Fax : 01 40 01 92 56 Ouvert de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h (18 h le samedi) - Fermé dimanche et lundi matin. 17 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Fiche Par Pays IRAN Sheri et Stéphane Marchiori ont parcouru ce pays entre le 15 septembre et le 15 octobre 2004. Nous n avons pédalé que 300 km en Iran. Nous venions de Dogubayazit en Turquie et sommes allés jusqu à Tabriz en vélo. Pour différentes raisons nous avons été contraints de prendre les moyens de transport pour nous rendre abord à Téhéran puis à Ispahan. Jusqu à Tabriz, la route file à travers une large steppe aride. Climat En septembre les tempétures s adoucissent (30, 350 C), les nuits sont agréables et peuvent être un peu fraîches (10, 150 C). Les températures peuvent être insupportables pendant l été surtout dans le Golf (500 C n est pas rare). Les hivers sont rigoureux et il y a d import antes chutes de neige dans le nord-ouest. Téléphone Il existe des cartes téléphoniqu es internationales trés bon marché, disponibles dans les kiosques... Mais attent ion : souvent elles ne sont utilisables que dans la région où elles ont été achetées. Les comunications locales sont très peu chères. Il existe des cabines à pièces et à cartes. Des vendeurs de cartes se trouvent presque toujours près des groupes de cabines téléphoniques. Matériel Il est possible, je pense, en cherchant bien à Téhéran, de trouver du bon matériel vélo car le VTT high tech devient à la mode chez les jeunes. 18 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 Les montagnes sont au loin puis se rapprochent et, à Merend il faut passer un col à 1700 m. Cette région est l Est-Azerbaijan. Grands espaces assurés. Superficie : 1 650 000 km 2 Population : 60 millions h. (Iraniens) Capitale : Téhéran Langue : persan Monnaie : rial Formalités d entrée A Istan bul, en 7 jours, nous avons obtenu un visa de 3 semaines pour l'Iran , mais cela va jusqu'à 15 jo urs d'attente, pour 1 mois de visa max. 45 c, 2 photos d'identité (les femmes doivent y être voilées), 2 photocopies passeport mais PAS de lettre de reco mmandation de l'ambassade de Fran ce. Tout est accessible à deux pas de l'ambassade, fermée le vendredi. Il est préférable que les femmes se couvrent la tête en pén étrant dan s l'am- bassade d'Iran. Le formulaire vous demandera combien vous co mptez dépenser dans le pays, on no us a co nseillé de mettre 500 c, don c nous avons menti ! Il serait plus facile de l'obtenir à Ankara et il est po ssible de se faire envoyer le visa pou r le recupérer plu s tard à Ankara ou Erzu rum, ce qui peut éviter d'attendre dans une même ville (nous avons ren contré des voyageurs pour qui cela n'avait posé aucun problème). Coût de la vie L'Iran est probablement le pays le moins cher du Moyen-Orient . Pour la nourriture, il est possible de ne pas dépenser plus d 1 c par jou r et par personne. Guère plus en ville. Po ur l'h ébergement les doubles (avec to ilet te et douche chaude en commun ) vont de 3 à 5 c min imum. Le taux de change en été 2004 était de 1 USD = 8800 rials. Le taux de change au noir est intéressant à conditio n de connaît re le cours. ATTENTION : les cartes de crédit étrangères (Visa ET Mastercard) sont INUTILISABLES en Iran. Les travellerchecks et transferts d'argent sont très difficiles à utiliser et très coûteux, vous risquez de perdre des journées entières à essayer de les changer. Il faut donc prévoir assez de dollars ou d'euros pour toute la durée du voyage. Si vous êtes coincés, sachez qu'en cherchant bien vous pouvez trouver des marchands qui vous donneront du liquide en échange d'un paiement par carte bleue, mais la commission sera d'au moins 15%. Côté assiette On nous avait mis en garde contre la mauvaise bouffe en Iran. Notre expérience ne fut pas aussi mauvaise et particulièrement chez habitant où on a fait de véritables festins. Dans la rue, effectivement ce n est pas très varié mais on trouve tout de même de très bonnes choses. Les grillades (kebab) et le riz sont tout ce que vendent la plupart des vendeurs de rue. Les incroyables dattes de Bam sont les meilleures que j ai jamais mangées. Le safran est aussi excellent et très bon marché, les pistils sont vendus tels quels ce qui permet de préparer son safran soi-même, ce qui le rend d autant plus savoureux. Pour préparer son safran à partir des pistils, il faut les écraser avec du sucre (50/50 en volume) à aide d un pilon dans un mortier, la poudre obtenue est à utiliser en toute petite quantité. Hébergement Le camping libre dans la région OuestAzerbaïdjan est très facile du fait des grandes étendues désertes de la steppe. Même si les invitations sont moins fréquentes qu'en Syrie elles ne sont pas rares et les Iraniens nous ont of fert une très bonne hospitalité. L accueil est riche en échanges grâce au fait que le peuple iranien est souvent très cultivé. A l' hôtel il faut prévoir au minimum 3 à 5 c pour une double avec toilettes et douche en commun. Nous n'avons pas vu de campings mais cela ne veut pas dire qu'il n'en existe pas, surtout sur les côtes de la mer Caspienne et du Golf. Cartes et guides Il est difficile de trouver une bonne carte d'Iran, même en France. En Iran, la meilleure carte que nou s ayons trou vée est au 1/2000000e . En France il est possible de trouver des cartes ONC (carte de navigation aérienne) au 1/500000e , sur lesquelles nous ne pouvons donner d'avis car la nôtre s'est "perdue" dans le courrier en venant de France vers une poste restante turque ! Mais je peux dire qu' elle sont précises et que le relief y est clair, avec l'inconvénient, je crois, de ne pas distinguer les villes par leur taille. Côté guides nous avons utilisé le Lonely Planet Iran 2001, très bien conçu. Il est possible de trouver des copies pirates pour 5 USD en Iran, une somme modique, mais les pages se détachent assez rapidement. De plus, l'achat de ce type de produit ne fait qu'aggraver la fraude. Pour reconnaître un faux regardez la carte du pays en première page : si elle n'est pas imprimée sur du papier glacé c'est un faux. Transport des vélos Les transport s en commun sont très peu ch ers en Iran et il est possible de faire des milliers de km en bus pour 5 USD. En t rain , ça va prendre un peu de temps po ur po uvoir met tre les vélos à bord du train, il faut don c venir en avance, avoir so n billet (l ach eter à une agence de voyage vou s enlèvera bien des t racas po ur vraimen t guère plus cher d aut ant qu il faut s assurer que le vélo est accepté). Bien souvent vou s voyagerez de nu it, il n y a pas de co mpartiment pour bagages ou aut re, alors on vous demandera de mett re le vélo à l arrière du train. Sans souci. Avec u n peu de chance vous aurez un e cabine perso à côté du vélo ! En bu s, c est différen t. Pour la santé de vos vélo s, nou s vo us conseillon s de pren dre les bus de luxe qu i sont au ssi bon marché (4 c pour Tabriz-Téhéran). En bus classiqu e, les vélos vo yagero nt plus ou moin s bien attachés sur le toit. Il vau t mieux venir en avance car les sou tes partent souven t pleines et on vou s conseille de suivre le ch argement de près. Vous avez dit Abgush ? Nous recommandons d essayer, surtout à Tabriz le fameux abgush . est une potée faite de mouton, pois chiches, pommes de terre, oignons et une grosse portion de gras double et épices. Le tout a mijoté plusieurs heures. Avec, servis à part, du yaourt nature, des piments et oignons frais, des nans (pain plat) et un soda (qui accompagne tous les repas en Iran). La "potée" est servie dans un haut récipient (en alu ou en terre). On vous donne aussi un bol et un pilon. On vide dans le bol le jus de la "potée" (dans lequel on laisse tremper le pain découpé en morceaux) et on l avale comme une soupe. Le reste est écrasé avec le pilon directement dans le haut pot et mangé en dernier. Une vraie institution et un délice à 1 $ (tout compris). S. M. Poste Si vous envoyez un paquet , ne le fermez pas car il sera réouvert par le contrôle de la douane. Ce dernier est souvent fermé l après-midi. Toujours vérifier qu on tamponne les timbres quand on remet cartes et lettres. Internet Environ ½ c de l heure. Jusqu en 2001 internet était interdit en Iran ; c est donc récent, les connections peuvent être très très lentes et les ordinateurs pas encore au point. Mais comme partout ça risque de changer à vitesse éclair. Sauf intervention de la censure du gouvernement qui est, comme en Chine, parmi les pires du monde. Linge A notre connaissance, il n existe pas de laveries automatiques en Iran. Bonnes adresses A Tabriz vous ne pouvez pas manquer Nasser Khan qui travaille pour l office du tourisme (situé juste devan t le bazar). Cet homme est une mine d or ! Il connaît tous les petits trucs qui vous rendront la vie plus facile, parle 8 langues couramment dont un t rès bon francais. Il vous trouvera des changes au noir à bon marché, des billets d avion, débusqu era le meilleur abgush de la ville, bref toutes les infos et ce dans la bonne humeur ; il vou s accompagne partout, c est vraiment une perle rare (et ne craignez pas les commissions avec lui, ce n est pas son style). Il aime se faire appeler Casanova (soit disant ce sont les touristes qui l appellent comme ça) et si vous avez un échantillon de parfu m en trop, vous ferez un heureux ! ). 19 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Nos ancêtres les Cyclopathes L es d é c ouv er t es de P hi l ip p e ORG EB I N Le frein de branchages « Pour descendre du Col de la Faucille à Gex, j'ai employé avec succès le procédé appelé par M. le comte de Ronseray : le frein de branchages... » 'avais opté pour les hôtels indiqués sur l'Annuaire du Touring et je n'ai pas eu à me plaindre, ni d'un manque d'égards, ni d'une majoration dans les prix. D 'accord avec to us no s camarades routiers, j'ai constaté que, dans bon nombre d'hôtels, les waterclosets laissent beaucoup à désirer. Presque partout j'ai trouvé, en insistant un peu parfois, un local assez convenable pour loger ma bicyclette mais presque toujours les hôteliers ne possèdent ni carte de la région, ni pompe, ni aucun des petits outils que l'on pourrait s'attendre à t rouver chez des gens appelés à héberger souvent des cyclistes. Le frein de branchages Les côtes et descentes son t dures dans le Jura, no tamment à part ir de Lons-le-Saulnier. Pour descendre du Col de la Faucille à Gex, j'ai employé avec succès le procédé appelé par M. le comte de Ronseray : le frein de branchages. J'ai coupé 4 ou 5 branches de sapinette que j'ai attachées à l'extrémité du cadre, au moyeu de la roue arrière et ce faisceau de branches, traînant sur le sol, ralentit assez la marche, dan s une aussi dure descente, pour que l'on n'ait presque point à faire usage du frein de la machine. Voici comment j'ai résolu la question du costume : chapeau en drap gris, imperméable. Cette coiffure, très légère, permet, en abaissant les bords, de se garantir soit du soleil, soit de la pluie ; chemise de flanelle de tourbe ; cravate légère en batiste ; gilet de toile à goussets, pour montre, porte-monnaie et très menus objets nécessaires au touriste ; veste en lainage gris- 20 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 brun, sans doublure, avec poches multiples solidement assujetties et destinées à contenir : cartes, ann uaire, mo uchoir, tabac, gourde mince pleine de kirsch ou autre liqueur forte et enf in quelques menues provisions sèches pour les cas, possibles, d'arrêt forcé en rase campagne à des heures où l'estomac crie famine Avec cela un gobelet de chasse en cuir. Culotte très ample et f lottante, retenue par une ceinture large, arrêtée au genou par un poignet à trois boutons, très peu serrés. Rien ou presque rien dans les poches. Bas de laine retenus par des jarretières faites tout simplement d'un écheveau de laine roulé, ce qui, sans arrêter la circulation du sang, suffit parfaitement pour tenir les bas proprement tendus. Souliers Molière en cuir très souple, munis de bonnes semelles, car en pays accidenté il faut souvent que le cycliste redevienne piéton. Les bagages Pour mon bagage, voici ce à qu oi je me suis arrêté : j'ai fait faire une trousse en toile, avec une poche intérieure occupant toute la longueur et destinée à contenir une chemise de nuit, pantoufles en cuir mince, boîte à savon en aluminium, étuis en même mét al con tenant de min ces bouteilles de vinaigre de toilette, brosses, rasoirs, ciseaux, fil, aiguilles, encrier, plumes, petite pharmacie. La trousse ainsi garnie est roulée très serré et enfermée dans une sacoche de toile grise imperméable, à bouts arrondis, comme le portemanteau que l'on voit à l'arrière des selles de cavalerie le tout dûment clos et posé sur deux ressort s porte-bagage accrochés au guidon. Le poids total de ce colis est de 3 kilos. Pour compléter mon bagage de route j'attachais au haut du cadre, sous la selle, un petit sac imperméable refermant la pèlerine à capuchon en caoutchouc et un foulard. C'est en tout 4 kilos à peine à ajouter au poids de la machine. Une valise que j expédiais dans chaque ville de mon itinéraire Pour le linge de rechange et les vêtements de ville, j'avais u ne valise qu e j'expédiais au-devant de moi dans chaque ville de mon itinéraire où je voulais faire une plus longue halte. A l'hôtel où je descendais, je donnais l'ordre de quérir ma valise à la gare, j'y prenais ce dont j'avais besoin et mod ifiant l'adresse au moyen de petits carrés de papier gommé d'avance, je réexpédiais mon colis pour un nouveau poin t de mon parcours, en port dû. De cette façon, je me retrouvais en possession de mes effets de rechange tous les 4 ou 5 jours. Tel est le résumé des procédés que j'ai employés au cours du voyage d'un mois que je viens d'accomplir. avril 1898 Ernest LE GRAND pour le Touring-Club de France Le parcours Paris-Genève d Ernest LE GRAND (aller-retour, 1442 km) : ALLER : Melun, Nemou rs, Sens, Joigny, Auxerre, Avallon, Autun, Le Creuzot, Chalon-sur-Saône, Lons-le Saulnier, Saint-Claude, Passage du Col de la Faucille et descente à Genève, par Gex et Ferney-Voltaire. RETOUR : Bellegarde, Nantua, Bourg, Mâcon, Cluny, Paray-le-Monial, Moulins, Vichy, Gannat, Montluçon, La Châtre, Argenton, Buzançais, Mézières-en-Brenne, Tournon-Saint-Martin, Grand-Pressigny, Loches, Tours, Blois, Mondoubleau, Illiers, Chartres et retour à Paris par Rambouillet et Versailles. Nouvelles des cyclo- voyageurs Osé le Monde ! Le défi de relier M elbourne (en Australie) à Paris pa r une farandole d écoles. A urélie DRIVET et Nicolas MOULIN ont décidé de relier en vélo Melbourne à Paris, de septembre 2005 à avril 2007. Leur objectif est d'aller à la rencontre d'enfants étrangers en voyageant de collège en collège. Leur voyage doit tracer un trait d'union entre les multiples écoles qu'ils rencontreront. Rendre compte de leurs diversités et de leurs structures, témoigner de leurs différences et de leurs ressemblances, poser la question du rôle de l'enseignant et de l'importance de l'école dans le monde, trouver des réponses à travers des paroles et des visages d'enfants, voilà l'enjeu humain et culturel de ce projet : LE BONHEUR ! Simplement dans un sourire, dans un regard échangé, dan s la découverte de l'au tre. Un jo ur, o n se rend compte que le bonheur est à portée de main. On décide alors de tout mettre en oeuvre pour aller le trouver. NOTRE RECETTE ? Un brin de légèreté, deux vélos bien rôdés, une touche d'itinéraire bien pensé, et le tour est joué : goûter aux multiples horizons de notre planète, partager avec des enfants la saveur du voyage, découvrir les gourmandises insoupçonnées de notre terre et de ses paysages, voilà toute la teneur de cette aventure. Les enfants du collège Jean VIGO (Epinay-sur-Seine) seront les premiers à nous suivre dans cette chevauchée à deux roues. Grâce à une équipe pédagogique motivée, les enfants pourront devenir les témoins privilégiés de notre périple. C'est sur les routes entre Melbourne et Paris que nous tenterons d'établir la communication avec les élèves de 5e du collège Jean VIGO, par le biais d'un site Internet et de ses nombreuses options. Environ 30000 Km, 16 pays à découvrir et 1an et ½ d'avent ure sur leurs deux montures respectives par delà les montagnes et les déserts. Nous aurons pour témoin un carnet de bord illustré de photos, de vidéos et d'enregistrements audio, afin de nous immerger dans toute la dimension du voyage. POURQUOI LE VÉLO? Le vélo, c'est le mode de transport le plus universel qui soit. Dans les pays riches ou dans les pays pauvres, le vélo est toujours présent. C'est une façon humble d'aborder l'inconnu. Et puis, le vélo, c'est la liberté d'aller où on veut quand on veut. AURÉLIE (25 ans) : Professeur de français au sein du collège Jean VIGO (ép in ay-su r-Sein e), est un e jeun e femme altru iste et passionnée, faisan t preuve au quotidien de beaucoup d'hu mou r et d'en thousiasme. Elle rêve de littérature et de voyage et vo us le fera volontiers part ager tou t au long de cette aventure. Sportive, elle relève le déf i. NICOLAS (29 an s) : No urri de multiples expériences professionnelles, insatiable amoureux du voyage et de ses beautés, cu rieux de la vie et des autres, il ose enf in aujourd'hui réaliser le rêve de son enfance : aller à l'autre bout du monde ! Aurélie DRIVET et Nicolas MOULIN [email protected] www.sezame.net/oselemonde/ Nouvelles de Patagonie avec Antoine et Marie-Paule RAISON D epuis la dernière fois, comment allez-vous ? Nous ça va bien, nous sommes à Coyhaique, la grosse ville de la province de Aysen, et nous prenons le temps. Au compteur 1100 km, cette fois-ci on dirait que les jambes et les vélos sont bien rôdés, nous avançons bien. Départ de Coch rane diman che 19. Première étape riche en montées et descentes, pas moins de 4 cols et une belle côte avant d'atteindre la confluence des rios Baker et Nef le soir sous une lumière rasante qui fait briller de mille feux les ruisseaux. Magnif ique. Nous do rmons dans une estancia : très bon accueil. Super. Au menu des crêpes, ça colle dans les popottes mais c'est bon ! Le lendemain avant de repartir, petit concert privé de la part d'un employé qui nous joue des airs tradit ionnels du Ch ili et d'Argentine avec son accordéon puis sa guitare. C'est reparti pour une longue étape qui no us mène au bord du lac Carrera General, des c ouleurs encore fantastiques. Le 21, nous longeons le lac en compagnie de Fabienne et Philippe que nous retro uvons le matin même puis de Javier, un Basque espagnol en ro ute depuis Ushuaia. Beaux moments d'échange, nous nous rendons compte que nous ne sommes vraiment pas les seuls à partir pour plusieurs mois et à prendre le temps de voyager. Nous arrivons le soir chez un couple belge en Patagonie depuis plus de 50 ans. Des vrais pionniers avec une histoire peu ban ale, très accueillants, tellement que nous décidons de rester. Nous rejoignons Coyhaique en 3 jours, les paysages changent, on se croirait presque en France ! Désolés, le cyber ferme bientôt . Prenez soin de vous comme nous de nous ! Antoine et Marie Paule RAISON 21 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Vie de l association COMPTE-RENDU de LASSEMBLÉE GÉNÉRALE de CCI tenue à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) les 19 et 20 mars 2005. L 'assemblée approuve le rapport moral à l'unanimité. Joseph Jaunereau expo se le rapport f in an cier. Il rappelle la forte baisse des adhésions et abonnements qui explique u ne part ie du déficit des compt es en 2004. L'autre part ie vient d'un bén éf ice plu s faible du fest ival 2004. Le déficit de la revu e est dû en partie, qu an t à lui, a l absen ce de commission paritaire. Le mont an t des adhésio ns et abo nnemen ts n'a pas été au gmenté depuis lon gtemps. Ro bert Leco che fait remarquer qu'il ne faut pas tarder à envoyer les lett res de relan ce. Joseph fait remarquer les diff icultés de fon ctionn ement de Flibuste. Il est proposé de caler les abon nemen ts sur les adhésion s po ur limiter cert ains problèmes comptables. Ceux qu i s'abo nnent po ur la première fo is ou après une lon gue interru ption recevron t t ous les n uméros parus dans l'année (y compris les précédent s) ; ceux qui se réabon nent au cours de cette an née peuvent choisir d'avoir tou s les nu méros de l'an née o u seulement ceu x à part ir de leur réabon nemen t (prix : 1 nu méro : 3 eu ros, 2 numéros : 6 euro s, 3 numéro s : 9 euros). En septembre, ceu x qui s'abonn eron t pour la première f ois recevront grat uit ement les derniers numéro s de l'année et ceux de l' an née suivante. Il est décidé un e aug ment at io n du prix de la revue. L'abo nnement passera à 13 eu ro s pou r 4 nu méros et à 3,50 euros par n uméro à partir du 1 er janvier 2006. Le tirage passera de 700 exemplaires à 600. Joseph Jaunereau présente u n projet de budget tablant sur un nombre d'adhérents de 450 et en tenan t compte des bénéfices du festival 2005. Le budget est adopté à l'unanimité de même que les perspectives 2005. (Vo ir ci-dessou s) Il est demandé au CA de discu ter de la création d'une carte d'adhérents. L'assemblée approuve le rapport financier à l'unanimité. Revue Serge Rousseau explique le fonctionnement de la revue. Il apparaît que l'équipe de sélection des articles ne fonctionne plus. Il donne aussi des raisons techniqu es à la baisse des abonnements. L'AG confirme que le logo CCI dessiné par Jean-Luc Maréchal doit apparaître dans la revu e. Abonnements-adhésions 260 person nes n'ont pas renouvelé leur inscription pour 2005. Le président doit rédiger une lettre de relance. 22 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 Festival Serge Rousseau a contacté des voyageurs à vélo ayant un site Internet afin qu'ils nous proposent des diaporamas. Les sketchs de Seb et Valérian ont été particulièrement appréciés. Joelle Ayache regrette de n'avoir pas pu prévoir la pénurie de nourriture pour le samedi soir, mais la gestion en est parfois difficile. Dans l'ensemble les retours sont positifs. Pierre Onasch rappelle que les propositions de diaporamas doivent lui être envoyées. Il se charge de faire suivre les références à Isabelle et Didier Bardin pour la pré-sélection. Week-ends et Quinzaines Le président en rappelle l'utilité pour la convivialité de l'association et pour y glaner les renseignements nécessaires à la préparat ion d'un voyage. MVV Charles Esmanjaud propose de réduire les chapitres afin de reprendre plus facilement la réédition du manuel. Alain Barthel se propose pour gérer la réactualisat ion du MVV. Perspectives 2005 Il faudrait organiser plus de week-ends et quinzaines pour fidéliser les adhérents. Benoît Michel en propose un les 11 et 12 Juin dans les environs de Bayeux(14) et un autre les 17 et 18 septembre aux environs de Thury-Harcourt en Suisse Normande(14). Vous pouvez le contacter au 02 31 80 69 45 ou à [email protected]. Il est rappelé l'utilité des salons pour représenter CCI. Beaucoup en profitent pour adhérer. La possibilité de pérenniser le festival sur deux jours est évoquée. Serge Rousseau est en train de monter un CD-ROM d'interviews de voyageurs réalisés lors du festival. Il espère que ce sera prêt pour le prochain festival. Il propose également d'aller visiter une salle pour y organiser éventuellement le festival. NOUVEAU CONSEIL D ADMINISTRATION Se présentent au conseil d'administration : Serge Rousseau, Joseph Jaunereau, Michel Francois, Joelle Ayache, Pierre Onasch, Robert Lecoche, Jean-Michel Paoletti, Alain Barthel, Philippe Orgebin et Daniel Doucet. Le nouveau CA est élu à l'unanimité et élit à son tour JeanMichel Paoletti président, Joseph Jaun ereau trésorier et Pierre Onasch secrétaire. Jean Michel PAOLETTI Un trop court séjour en Drôme Photo : Florence STÉFANI Comme l année dernière les CCIstes se sont retrouvés durant le week-end de l Ascension. Cette fois, c était dans le village de Pradelles. Récit d un des participants... VENDREDI, L'ARRIVÉE J'ai quitté au matin le Luberon après 2 trajet s en TER puis j ai roulé sur plus de 100 km pour me hisser lentement en direction de Pradelles et ça monte toujours. Pas âme qui vive, même pas une voiture, je suis près du désert de St Nazaire. Soudain, à l horizon, un point grossit à vue d'oeil et un étrange véhicule apparaît dans mon rétroviseur. C'est un cycliste sur un vélo couché qui file allègrement sans effort apparent. Pas de doute, nous allons à la même manif et je fais rapidement connaissance d Alain ! SAM ED I, ENFIN LA PREMIÈRE JOURNÉE ! En raison du profil plus montagneux que les collines de la région parisienne, je choisis prudemment u ne version courte de parcours pour la journée et retrou ve ainsi quelques amis rencontrés au cours de quinzaines : Michel, Olivier, Philippe, Rolan d et d'autres con nus de vue aux festivals annuels. La lente montée de 3 ou 4 cols à 1000 m est quelque chose de nouveau et diff icile pour moi, mais elle est effectuée avec beaucoup d'écoute de ce groupe qui sait ne pas aller trop vite. Je savoure cette amitié retrouvée. Photo : Flore nc e S TÉ FANI Qu e dire encore ? Le piqu e-nique au so mmet ; les descen tes (récompenses suprêmes) ; sans oublier le réchaud de Michel qui sort comme par magie de sa sacoche pour préparer le café... et toujours pas de voit ures ! Rien à voir avec le Luberon, superbe mais trop touristique. DIMAN CH E, HÉLAS LA D ERNIÈRE JOURNÉE Cette fois je choisis un parcours encore moins long, après tout c'est dimanche ! Ce sera donc le village de la Brette avec Olivier, Françoise et 2 familles. N ous pique-niquons près d un torrent où les parents ont quelques difficultés à dissuader les enfants de faire trempette. Après le bonheur d une petite sieste nous retournons par Les Raynauds sur une piste superbe, à flan de montagne. C est tellement beau qu'on arrête pas de s'arrêter. Odeur de thym et enquête pour savoir qu'elle est cette belle végétation mauve en altitude qui tranche avec la roche blanche : simplement du hêtre qui n'a pas encore ses feuilles. Pour terminer, le soir, les survivants dînent chez Denise. Lu ndi matin, j ai roulé 80 bornes pour rejoindre Valence TGV. Tous ces souvenirs et ceux du Lubéron ont fait une Grande Petite semaine ! Jean-Claude Marquet 23 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Part ic ipants roumains à la quin zaine CCI 2002 Strasbourg-Paris. L Photo : Serge Rous seau es Quinzaines CCI sont des randonnées à vélo dont les points et les heures de rendez-vous sont proposés par CCI. Rien n'est organisé, seul le lieu de rendez-vous le soir est précisé. Vous pouvez arriver en cours de sortie, le jou r que vous voulez, et repartir à votre guise. Entre chaque étape, l'itinéraire est libre : vou s pouvez rouler 50 ou 150 km, selon votre forme et votre humeur (visite de sites, sieste, gastronomie, etc). Un petit plateau sur votre vélo est fortement recommandé. Chaque cyclo voyageur est au tono me : à chacun de rejoindre par ses propres moyens la quinzain e, de décider de son itinéraire entre chaque point de rendez-vous, de dispos er de son équipement (vélo, pièces de réparation et de rechange, et c.). ATTEN TION : Toute voiture suiveuse est interdite ! L'adhésion à l'association est demandée. Chaque jour, les participants se donnent rendez-vous à 19 h devant la mairie de la ville-étape et af fichent un mot pour les retardataires qui indique le lieu de c amping choisi. Cyclo-Camping International décline toute responsabilité en cas d'accident. Quinzaine dans les Pyrénées du 30 juillet au 13 août 2005 de Tou louse à Carcasson ne. Toutes les étapes sont pourvues d'un camping ou d'une aire naturelle de camping. Francis Mottet qui propose cette quinzaine n y participera probablement pas mais les informations la concernant ont déjà été communiquées à des personnes intéressées. RENSEIGNEMENTS : Francis MOTTET - tél : 04 75 40 23 24 JOUR ÉTAPE Samedi 30 juillet Dimanche 31 juillet Lundi 1er août Mardi 2 août Mercredi 3 août Jeudi 4 août Vendredi 5 août St Lys Samedi 6 août Dimanche 7 août Lundi 8 août Mardi 9 août Mercredi 10 août Jeudi 11 août Vendredi 12 août Samedi 13 août Peguilhan St Bertrand de Comminges Luchon Augirein Seix repos Seix Vic - Dessos Montsegur Axat Repos Axat St Paul de Fenouillet Tuchan Lagrasse Cité de Carcassonne SI TUATI ON MICHELIN 343 F4 343 C5 343 B6 343 B7 343 D7 343 F7 343 F7 KM mini 25 PARCO URS PRO POSÉ 55 Coteaux de Gascogne 50 Grand choix d'itinéraires Par Montrejeau 48 Port de Balès 14%1755 m 10 km d'ascension 52 Par St Béat 40 Par Castillan en Couserans Col de Menté 1349 m Portet d'Aspet 1069 m, 13 km de grande route Col de la Core 1395 m 0 343 G8 343 J7 344 E6 344 E6 344 F6 344 H5 344 G4 344 E3 55 Gorges de Ribaouto Col de Catchaudégué Port d'Aula (2260m) Aulus les Bains 24 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 47 50 0 DIFFICULTÉS direct Tarascan - Celles Freychenet L'Espine - Belfort 21 par D117 29 Rando au châteaude Puilaurens Multiples par Sournia, Vira, Quillan Soulatgé - CucugnanPadern 35 D39 - D613D40 - D612 35 Serviès en Val Palaja Très vallonné INTÉRET 25 km au S/Ode Toulouse Villages perchés Approche des Pyrénées Chemin de St Jacquesde Compostelle Vallée de Barousse Vallée d'Oueil Cols du Tour Vallée de Bethmale 15 % Bon choix de randos Sans bagages Col de Latrape 1111 m Col d'Agnès 1570 m, Port de Lers 1517 m Col de la Lauze 948 m Montée sur Montségur 1200 m Route forestière Moins de difficultés par Massat Pays cathare Au choix Palabres le soir sur la place de St Paul Gorges de Galamus - Chateaux cathares Voir aussi l'album de Nougaro (enfant phare) Gorges du Treminet, de l'Orbieu, chateau de Termès, de Durfort Carcassonne, Canal du Midi, la Cité, train 3 cols à 400 m Col de Ferréol 428 m Col de Couisse 507 m, Col de Bedos 485 m Plateau de Sault Gorges de Rebenty Quinzaine en Slovénie du 7 au 24 août 2005 D Depuis Ljubljana, première partie du parcours vers l'est du pays, zone de reliefs peu élevés mais routes rarement plates, vallonnements parfois très raides mais courts. Ptuj, ville historique avec son château et ses thermes. Parcours faiblement montagneux ensuite jusqu'à Bled et Bohinjska Bistrica dont les sites sont JOUR É TAPE SITUATION Di 7/08 Lu 8/08 Ma 9/08 Me 10/08 Je 11/08 Ve 12/08 Sa 13/08 Ljubljana (298 m) la Capitale Di 14/08 Lu 15/08 Ma 16/08 Me 17/08 Je 18/08 Ve 19/08 Sa 20/08 Départ Ljubljana Arrivée Vi nja Gora Départ Vi nja Gora Arrivée Otocec (200 m) Départ Otocec Arrivée Brezice (162 m) Départ Brezice Arrivée Podcetrtek Départ Podcetrtek Arrivée Ptuj (224 m) Ptuj Maribor Dobrovce Ptuj Départ Ptuj Arrivée Oplotnica Départ Oplotnica Arrivée Prebold Départ Prebold Gornji Grad Arrivée Kamnik (390 m) Départ Kamnik Arrivée Bled (501 m) Départ Bled Arrivée Bohinjska Bistrica (512 m) Bohinjska Bistrica Koca pri Savici Bohinjska Bistrica Départ Bohinjska Bistrica Arrivée Kobarid (235 m) Di Départ Kobarid 21/08 Arrivée Bovec (460 m) Lu Départ Bovec 22/08 Arrivée Mojstrana (641 m) Ma Départ Mojstrana 23/08 Arrivée Radovljica (491 m) Me Départ Radovljica 24/08 kofja Loka Arrivée Ljubljana (298 m) magnifiques. Dernière partie autour du Triglav (2864 m), plus haut sommet des Alpes slovènes aux très profondes vallées. Nombreux campings dont certains avec piscine thermale. R.V. à 19 h au camping ou au "Gasilski Dom" (caserne de pompiers) pour les deux étapes sans camping. KM TOTAL CAM MINI KM -PING OUI 30 km E-SE de Ljubljana 33 6 km NE de Novo Mesto 48 30 km O-NO de Zagreb 50 30 km E-SE de Celje 38 20 km SE de Maribor 53 7 km S-SE de Maribor 55 25 km NE de Celje 40 12 km O de Celje 54 40 km O-NO de Celje 20 km N de Ljubljana 66 45 km NO de Ljubljana 55 15 km SO de Bled 22 O du lac 21 30 km O de Boh.Bistrica 62 12 km N de Kobarid 19 15 km NO de Bled 51 6 km SE de Bled 27 18 km NO de Ljubljana 57 0 33 NON 33 80 OUI 80 130 OUI 130 168 OUI 168 221 OUI 221 247 258 276 OUI 276 316 NON 316 370 OUI 370 407 436 OUI 436 491 OUI 491 513 OUI 513 524 534 534 596 596 615 615 666 666 692 692 727 749 OUI OUI OUI DIFFICULTÉ LA SLOVENIE : http://www.slovenia-tourism.si/ CARTE : FREYTAG ET BERNDT 1/150 000 : http://www.freytagberndt.com/ CAMPINGS : http://www.eurocampings.fr/fr/ RENSEIGNEMENTS : [email protected] VARIANTES NOTES RV : Autocamp Jezica au nord près de la Sava nombreuses possibilités vallonné nombreuses possibilités vallonné camp. au S de la Krka nombreuses possibilités vallonné camp. à Catez (2 km) nombreuses possibilités vallonné nombreuses possibilités vallonné vallonné plat (très rare ! ) plat plat puis vallonné vallonné 1 col peu difficile (904 m) vallonné nombreuses possibilités Repos suggestion de balade quelques possibilités dont un peu de montagne nombreuses possibilités dont passer par Celje nombreuses possibilités dont : *passer par Gornji Grad (conseillé) *plus court direct vers l'O par Locica nombreuses possibilités vallonné remontée de vallée (Sava Bohinjska) par Pokljuka : 1 col difficile, puis montagneux, puis descente peu à vélo, beaucoup à pied! Repos suggestion de balade aller retour Predel (1156 m) + 30 km *aller retour Aljazev dom (1015 m) *montagneux par Radovna + 20 km facile 1 col assez difficile (1277 m) puis très longue descente, puis remontée OUI remontée de vallée (Soca) 1 col difficile (Vrisc 1611 m), puis longue descente OUI vallée de la Sava OUI montagneux par Zelezniki vallonné plus facile par Kranj Quinzaine en République Tchèque du 10 au 28 juillet 2005 Le trajet d étaillé de ce tte quinzain e a déjà été pub lié da ns le n° 93 - h iver 20 04 de ce tte re vue . P arcours dans le centre du pays, avec pour principal intérêt les villes historiques et leur riche patrimoine. Relief vallonné sans grandes difficultés, mais le dénivelé cumulé est parfois relativement important, avec fort peu de parcours plat, sauf les 3 premiers jours. Retour sur Prague par la vallée de Vltava (ou Moldau). Bon réseau de routes et nombreux itinéraires cyclos fléchés, cartes en vente sur place. Beaucoup de campings dans le pays, mais difficile de savoir s'ils sont encore en fonctionnement. Prague mérite bien 3 jours de visite avant et/ou après la quinzaine. LA TCHÉQUIE : www.tourism.cz CARTES : MICHELIN 1/600 000 GEOCLUB 1/200 000 www.geoclub.cz CAMPINGS : www.eurocampings.fr/fr/ RENSEIGNEMENTS : p [email protected] 25 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 suite des quinzaines pour cet été Semaine CCI spécial famille avec enfants du 21 au 28 août 2005 e n Ardèche, à Saint Victor, au ca m pin g m unicip al (a vec piscine). S aint Victor (altitude 500 m) se trouve à 20 km à l ouest de Tournon, à 20 km au sud d Ann onay, à 40 km de Valence (gare TGV) et à côté de la principauté de Montpoulet. Françoise et Bernard Magnouloux vous accu eilleront pour une visite commentée. Comme l année dern ière, nou s propo sons une solu tion qui permet de respecter la philosophie de CCI - l autonomie - san s problème pour les enfan ts, c est à dire un point fixe d accueil et de cou chage autou r du quel no us feron s des ballades en étoile. Il n est pas interd it de participer au séjour à ceux qui n on t pas enfants ; ils pourront en plus nous aider ! Chacun sera autonome et apportera son couchage, son réchaud, ses casseroles, etc. Vous pourrez, bien sûr, arriver ou partir en milieu de séjour. ADRESSER à : Philippe ROCHE - Tél. :01 44 49 96 21 Courriel : proc [email protected] Quinzaine en Auvergne du 30 juillet au 14 août 2005 Issoire à S ouilla c : le Cé za llie r, les Monts du Canta l, la Margeride , l Aub rac, le L ot, la Dordogne . Cartes : IGN 1/100 000e - n° 48, 49, 50, 57, 58. Départ samedi 30 juillet d Issoire (63). Arrivée dimanche 14 août à Souillac (46). TRAIN EN PROVENANCE DE PARIS : Train n° 5957 (transport gratuit des vélos non démon tés), arrivée : 13h12. TRAINS À DESTINATION DE PARIS : Train n° 3684 (transport grat uit des vélos non démontés) à 16 h 44. Train n° 3692 (TEOZ, transport payant des vélos non démontés) à 19h18. Train de nuit n° 3992 (LUNEA, transport payant des vélos non démontés) à 0h19. TRAIN EN PROVENANCE DE BÉZIERS : Train n° 5940 (transport gratuit des vélos non démontés) arrivée : 15h27. PLUSIEURS TER acceptent les vélos en provenance de Clermont-Ferran d, Aurillac et du Puy-en-Velay. TRAINS À DESTINATION DE TOULOUSE : Train n° 3631 (transport gratuit des vélos non démontés) à 14h53. Train n° 3641 (TEOZ, transport payant des vélos non démontés) à 18h 32. Train n° 3655 (TEOZ, transport payant des vélos non démontés) à 21h 29. RENSEIGNEMENTS : Benoit BRANCIARD - 01 47 26 31 97 - [email protected] DATE TRAJET DISTANCE MI NIMUM CAMPING SUGGÉRÉ À VOIR Samedi 30/7 Issoire Besse-en-Chandesse 35km Eglise abbatiale d'Issoire, Lacs de Montcineyre et de Bourdouze Dimanche 31/07 Lundi 01/08 Besse-en-Chandesse Condat Condat Cheylades 28 km Mardi 02/08 Cheylades Allanches 25 km Mercredi 03/08 Allanches Ruynes-en-Margeride 50 km Jeudi 04/08 Vendredi 05/08 Samedi 06/08 Ruynes-en-Margeride Le Malzieu-ville Le Malzieu-ville Rieutort-de-Randon Repos à Rieutort-de-Randon 45 km Dimanche 07/08 Lundi 08/08 Mardi 09/08 Mercredi 10/08 Jeudi 11/08 Vendredi 12/08 Samedi 13/08 Dimanche 14/08 Rieutort-de-Randon Chirac Chirac Nasbinals Nasbinals Laguiole Laguiole Entraygues-sur-Truyère Entraygues-sur-Truyère Maurs Maurs Lacam-d'Ourcet Lacam-d'Ourcet Vayrac Vayrac Souillac 25 km Camping-Caravaneige Bois de Gravière 63610 BESSE ET SAINT ANASTAISE 04 73 79 52 05 Camping La Borie Basse** 15190 CONDAT - 04 71 78 52 85 Camping de la Biaugue* 15400 CHEYLADE 04 71 78 91 95 ---- 04 71 78 90 67 Camping du Pont Vallat** 15160 ALLANCHE 04 71 20 45 87 Camping Le Petit Bois* 15320 RUYNES EN MARGERIDE 04 71 23 42 26 / 04 73 34 75 53 Camping municipal 48140 LE MALZIEU VILLE - 04 66 31 70 25 Camping municipal 48700 RIEUTORT DE RANDON - 04 66 47 33 31 Camping municipal 48700 RIEUTORT DE RANDON 04 66 47 33 31 Camping au Soleil levant 48100 CHIRAC - 04 66 32 71 92 Camping municipal 48260 NASBINALS - 04 66 32 51 87 Camping municipal Les Mont d Aubrac 12210 LAGUIOLE ---- 05 65 44 39 72 Camping Municipal 12140 Entraygues sur Truyère - 05 65 44 56 92 Camping Municipal du Vert 15600 MAURS - 04 71 49 04 15 Camping Les Teuillères 46190 LACAM D'OURCET - 05 65 11 90 55 Camping Les Granges - 46110 VAYRAC 05 65 32 46 58 dispersion 26 CYCLO- CAMPING INTERNATIONAL - ÉTÉ 2005 20 km 35 km 0 km 35km 28 km 35 km 50 km 35 km 45 km 27 km Lacs Pavin, Chauvet, de Lastioulle ; plateaux du Cézallier Gorges de la Santoire, viaduc de Barajol (train touristique), Apchon, église et site de Cheylade Col de Serre, pas de Peyrol, puy Mary, vallée de la Santoire, tourbières de Fortuniès Commanderie de templiers à Celles, St-Flour Mont Mouchet, musée de la Résistance, montagne de la Margeride Élevage de bisons d'Europe à Ste-Eulalie Lac de Charpal, randonnée au Truc de Fortunio et au Signal de Randon (myrtilles abondantes) La Boulaine-Montagne Monts d'Aubrac, nombreux lacs, grotte et cascade de Dérec Monts d'Aubrac, coutelleries à Laguiole Lacs de Galens, la Selves, Maury; puy de Montabès; gorges de la Truyère Vallée du Lot, Viellevie, Conques (détour) Châteaux de Castelnau, Loubressac ; vallée de la Dordogne Vallée de la Dordogne, nombreux châteaux ; passage possible par Rocamadour (+ 35 km) INFORMATIONS DIVERSES Les randos de la TransEuropéenne L 'association CyclotransEurope milite en faveur du développement des véloroutes en France et dans toute l' Europe, le but étant d'avoir quelques axes cyclables qui traversent notre continent, tels la véloroute Saint-Jacques de Compostelle/Paris/Moscou. Les randonnées proposent de partir déjà à la découverte des pays en question et d'effectuer des reconnaissances sur le terrain : russe de Kaliningrad, la Lituanie ; accès à Berlin par train de nuit avec son vélo et retour de Vilnius par avion ou autocars. Info. : Séverin SW ATKOW SKI - tél : 01 47 02 598 - sswia [email protected] Be rlin-Varso vie-Vilnius d u lun di 8 au d imanch e 28 ao ût : le parcours passe par l'ex-Allemagne de l'est, la Pologne, l'enclave 32, rue Raymond Losserand, 75014 Paris - Tél : 01 46 24 69 44 Courriel : [email protected] C om piègne-Pa ris-To urs d u 10 au 21 juillet : une randonnée pour tous où même les enfants sont bienven us. Info. : CYCLOTRANSEUROPE Participez au Dynamobile 2005 , du 15 au 24 juillet. N ous sommes plus de 130 cyclistes de tous âges. Le 15 juillet 2005 ont fait un tour dan s Bruxelles puis nous partons à Lierre. Les autres étapes sont Kaltmthout, Middelburg (Pays-bas), Bruges, Rou lers, Ypres, Comines, Lille (France), Tournai, Soignies. Nous y logeons dans des halls de sport. Le Dynamobile se termine le 24 juillet 2005 à Bruxelles vers 16 h. Chacun transporte ses affaires sur son vélo (couchage compris). Une voiture et une camionnette avec remorque suivent le groupe mais cela ne sert pas de fourgon à bagages (au moins 25% des participants sont des enfants, participants moins bien préparés, etc). RECHERCHES DE COÉQUIPIER(E)S Pour effectuer un e flèche Pari s - Strasbourg Je pratique seul le c yclo-camping en France, depuis des décennies. À 61 ans, j'ai envie de partager cette activité avec un(e) cyclo(te). Étant aussi affilié à la FF CT, voici le programme que je propose. Départ début juillet pour effec tuer la "f lèche" Paris-Strasbourg avec un crochet par Pont -à-Mousson (54) pour participer à la semaine de l'AIT. Retour vers Paris par une autre "flèche" à déterminer. Le tout avec des étapes raisonnables et quelques jours de repos durant le périple. alain.crouail3@tisc ali.fr 01.30.23.93.48 À VE NDRE Vends 2 sacoches Karrimor grands modèles, très bon état, 5O euros la paire. André LE FLOCH - 02 98 45 35 69 lef [email protected] Vends remorque vélo à bagages R emorque vélo à bagages LEGGERO C las sico Tour av ec gardes- boue timon démontable - Prix 100 . Is abelle PELE 02.33.60.28.98 ou 02.99.48.56.67 [email protected] RECHERCHE DE MATÉRIE LS Pour voyager en Chine Recherchons deux vélos Je prépare un v oyage en C hine, programmé d e f in août à f in octo b re 200 5 : Beij ing vers Xi 'an , L anzhou... ( provinces du Shaanxi et Gansu). Je recherc he un coéquipier, si poss ible ayant déja une expérience de ce genre de périple. C hristine COLIN 06 85 20 57 18 3, Allée de la Colline-38000 GRENOBLE Bonjour à tous. Nous recherchons deux vélos, c adre acier ou cadre alu C ANNONDALE capables de faire un petit tour à v élo (20 000 km). S i v ous avez des connaiss ances qui c herc hent acquéreur, nous serions heureux de leur rendre service ! Merc i. Emmanuel GROSSETETE 06 89 67 78 65 egrossetete@y ahoo.fr Une cuisine itinérante s'occupe des repas bios et végétariens. Promouvoir : le vélo comme moyen de déplacement, une autre forme de tourisme, mobilité des familles. Rencontre avec des élus locaux. Ad ulte : 225 euros --- Moins de 18 ans : 160 euros --M oins d e 12 ans : 110 euros --- Moins de 5 an s : 50 euros. Organisatrice : Denise MAEREVOET 2, rue Goffaux - B -1450 Chastre, Belgique Tél. : 00 32 10 65 66 90. Couriel : Denise.Maerevoet@belgaco m.net ou info@dynam obile.net QUESTIONS EN VUE D UN VOYAGE Comment avez vous géré le problème des ours ? Si v ous avez déjà v oy agé à v élo aux USA et fait du c amping (s auvage ou campsite), comment av ez-vous géré le problème des ours ? Les infos off icielles indiquent que des b oites métalliques avec fermeture sont exigées et que la nourrit ure doit êt re stockée dans les arbres à 3 m de haut et 4 m du tronc ?! Qu'en est-il réellement, les rangers ont- ils ces exigences ? D'autre part quelle est l'efficacité des bombes anti-ours (au poivre ou autre technologie) ? Merc i. Gérard PORCHERET [email protected] Des tuya ux sur les chiens ? Ma f emme et moi (56 et 62 ans) désirons voyager à vélo 1 mois cet été en Moldavie et Bucovine. Pas de problème sauf ... les chiens . Il parait qu'ils sont nombreux, en bandes et parfois agressifs . Quelqu'un a t il des tuy aux là des sus ? J.J. PAILLER 16, rue Commines 75003 PA RIS [email protected] ANNONCES DIVERSES Manuel du Vélodiap oramiste Relance pour les nouveaux venus membres de CCI. Bonjour aux nouveaux qui se sont inscrits depuis le début de l'année. J'ai créé un petit manuel pour faire des diaporamas numériques qui est fort incomplet et qui s e veut s urtout une base d'échange d'informations. Tout le monde peut y participer. Il suffit de me contacter soit par Postex, ou mieux par e-mail et je vous envoie le manuel version Une. Tout est expliqué s ur la page d'accueil. Bernard C OL SON e-mail : cols [email protected] Vision Tour De Terre Je suis à Coihaique au sud du C hili. Mon appareil photo foutu et la jante de ma roue arrière c assée m'imposent de prendre le bus. Je v ais à Puerto Mont pour essayer de trouver leurs remplaçants. Je prof ite de cette pause pour mettre en ligne des nouvelles : la traversée de la terre de feu (mi-février à mars). La page parcours est remise à jour également. Sébastien RAMBOR inf o@ visiontourdeterre.com 27 CYCLO -C AMPING INTERNAT IONAL - ÉTÉ 2005 Cyclo-Camping International association fondée en 1982, regroupe et informe ceux qui voyagent à vélo sans aide motorisée. 25, rue Ramus - 75020 Paris Tél. : 01 47 97 62 18 Site Internet : www.cci.asso.fr Courriel : [email protected] Photo de couverture : Thie rry Larher « Thierry Larher et Christian Lebastard en Thaïland» Directeur de la publication : Réunion/permanence au local les 2e et 4e mardis de chaque mois entre 19 h30 et 20 h30, suivie d un resto. CCI est entièrement animée par ses adhérents, des bénévoles qui participent à leur association et la font vivre. Jean-Michel Paoletti. Rédaction : SÉLECTION des TEXTES Sylvie Dargnies, Serge Rousseau, Alain Barthel, Joelle Ayache asso ciatio n pu blie une revu e trimes trielle (celle qu e vou s av ez en tre les mains) et o rg an is e le Festival du Voyage à Vélo c haq ue an née, au mois d e janvier. MAQUET TE et MISE EN PAGE Gilles Baron Ont participé à ce numéro : Elle propose à ses adhérents : Des Fascicules par pays qui com portent la fic he d u pays , les coordo nnées d es adhérents qui ont parc ouru le pays et des réc its de voyage s ur ce pays (dis pon ib les con tre une enveloppe 21 X 2 9,7 cm, tim brée à 0,77 et portan t le nom et l adres se du dem andeur). Pierre Guillez, Sheri et Stéphane Marchiori, Alexandre Villeneuve, Philippe Orgebin, et ceux qui ont donné de leurs nouvelles en cours de voyage : Aurélie Drivet et Nicolas Moulin, Antoine et Marie-Paule Raison. Un centre de documentation ouvert aux ad hérents, à Paris (2 5, rue Ramus - 7502 0 Paris - Métro : Gambetta) les deux ièm es et q uatrièmes mardis de c haque m ois. Dépôt légal : Juin 2005. Numéro ISSN : Cyclo-accueille-cyclo, un réseau d ad hérents qui héb ergent les c yc lo-vo yageurs d e p as sage, en Fran ce et à l étranger. 0755-0219. Commission paritaire : 64909. Tirage : Des sorties à vélo, notamment des quinzaines l été. 600 exemplaires. Une Lettre d information trimes trielle est env oyée à tous les ad hérents. Impression : Parenthèses 76, av. du Bout-des-Landes 44300 Nantes ADHÉSION à l ASSOCIATION valable par an née civile (à par tir de s eptembre c ompte égalemen t pour l a nnée suivante) Adhésion Adh ésion cou ple Adh ésion de soutien 1 an 12 c 18 c 15 c 2 a ns 23 c 35 c 30 c AB ONNEMENT à la REVUE 4 n° par année c ivile Adhéren t Non adh érent Étranger a dhéren t Étranger n on-adhére nt 4 N° 11 c 15 c 12 c 17 c 8 N° 20 c 27 c 23 c 30 c abonnement adhérent de 2 ans (8 N°) ne peut être pris que par ceux qui ont également une adhésion de 2 ans à l association. POUR OBTENIR D ANCIENS NUMÉROS DE LA REVUE : 3 c par numéro et un forfait de port d 1 c CONSEIL D ADMINISTRATION DE LASSOCIATION Président : Jean-Michel PAOLETTI - Secrétaire : Pierre ONASCH - Trésorier : Joseph JAUNEREAU Autres Membres : Joëlle AYACHE, Alain BARTHEL, Daniel DOUCET, Michel FRANÇOIS, Robert LECOCHE, Philippe ORGEBIN, Philippe ROCHE (Président d'honneur, co-fondateur de CCI), Serge ROUSSEAU. Prochaine parution N° 96 : mi-octobre 2005 BULLETIN D ABONNEMENT et/ou D ADHÉSION Bu lletin à découper ou à ph otocopie r e t à retou rner à Cyclo-Cam pin g In ter nation al - 25, ru e Ra mus - 75020 Paris, ac com pagn é du ch èque c orrespondant à votre choix d abonnem ent et/ ou d adhésion. JE M ABONNE à la revue Cyclo-Camping International pour : 4 numéros 8 numéros abonnement adhérent de 2 ans (8 N°) ne peut être pri s que par ceux qui ont également une adhésion de 2 ans à l association. ADHÈRE à CCI : NOM : adhésion individuelle adhésion couple .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . Adresse : Prén om : adhésion avec soutien pour 1 an 2 ans . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. Code postal : Adresse éle ctronique : Ville : . . . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . . .. . .. . .. . . .. . .. . .. .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . Pays parcou rus ce s 4 der nières a nnées : Tél. : Êtes vous membre FFCT ? OUI NON An née de n aissa nce : . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. Si vous adhérez à CCI, acc eptez-vous que vos c oor don nées soient diffusées aux autres adhérents ? Voule z-vou s faire p ar tie du rés eau Cy clo Ac cueil Cy clo ? au lieu s il e st compliqué, si le c amping est possible, etc : OUI OUI NON NON Si oui, indiquez le nombre de pe rson nes que vou s ac cepte z d acc ueillir, duran t c ombien de nuits , précise z l ac cès .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . . . .. . . . . . .. . . . . . .. . . Pas d e c hèqu e étra nger en euros, pa iemen t étran ger unique ment par versem ent sur le c ompte postal : IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --BIC : PSSTFRPPPAR CCI www.cci.asso.fr
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