Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la
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Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la
Communauté du Pays d’Aix Centre de Recherches sur Sur l’Environnement et l’ Aménagement, UMR 5600 CNRS Université Jean Monnet Saint-Étienne Ecole National d’ Ingénieur de Saint-Étienne Master SIG et Gestion de l’espace CRENAM de l’Université Jean Monnet de Saint Etienne/ENISE Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix: Mise en place de méthodologie Rapport de master II professionnel Responsables de la structure d’accueil : Guy LAUGIER, Responsable du service Information Géographique de la C.P.A. Responsable universitaire : Thierry JOLIVEAU, Directeur du CRENAM, Professeur des Universités CRENAM - Centre de REcherche sur l'ENvironnement et l'Aménagement-UMR 5600- ST ETIENNE- 6 Rue Basse des Rives 42023 Saint Etienne Remerciements Je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui m’ont aidé et soutenu au cours de mon année de Master II professionnel. Je tiens tout d’abord à remercier M. Thierry JOLIVEAU, Directeur du CRENAM, à l’Université Jean Monnet, pour sa disponibilité, pour m’avoir aidé et conseillé durant la réalisation de mes différents projets. J’aimerais également remercier M. DUPUY, Ingénieur cartographe à l’Université Jean Monnet et M. Eric FAVIER, Maître de conférences, Département Ingénierie de la Vision, M. Gilles RUSAOUEN, Maître de conférences à l’INSA Lyon pour leurs explications techniques et pour leurs conseils prodigués au cours de mon année. J’adresse aussi mes vifs remerciements à M. Guy LAUGIER, responsable du S.I.G. de la Communauté du Pays d’Aix, et Mme Stéphanie ROUX, administratrice des bases de données de la Communauté du Pays d’Aix pour avoir permis le bon déroulement de mon stage, pour leurs conseils avertis, et leurs disponibilités pendant la durée de ce stage. Mes remerciements vont à tous ceux que j’ai dû solliciter notamment M. Jean-Marc BADOIL, M. Cyril GIRARD, M. Guillaume PIQUE, M. Jean-Marie ADOURIAN et M. Eric DOGNON pour mener à bien mes projets, qui m'ont donné de leur temps, m'ont fait profiter de leurs connaissances et de leur expérience et m'ont accueilli chaleureusement lors du stage à la Communauté du Pays d’Aix. Mon stage dans le service de la DSITAE a été facilité par la bonne humeur et la complicité avec les ‘babars’. Je souhaite remercier l’ensemble des étudiants du master S.I.G. et gestion de l’espace avec qui j’ai eu le plaisir de travailler. Enfin, merci à ma famille pour leur dévouement ainsi que leur soutien durant toutes ces années d'études. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -1- Mots clefs : G.P.S., S.I.G. nomade, Communauté d’agglomération du Pays d’Aix, Base de données Résumé : Ce rapport de stage a été réalisé dans le cadre du Master professionnel 2ème année ‘Système d’Information Géographique et Gestion de l’espace ’, CRENAM Université Jean Monnet – Saint-Étienne et ENISE, École Nationale des Ingénieurs de Saint-Étienne. Il est issu d’un stage dans la Communauté du Pays d’Aix dans le service information géographique du 6 mars au 6 août 2006. Il a pour objectif de fournir aux services forêt, déchet et transport de la C.P.A. une méthodologie ‘Campagne G.P.S.’, mais aussi de structurer les S.I.G. métiers de ces services. La méthodologie englobe la préparation du chantier avec le S.I.G., la collecte ou la mise à jour des données sur le terrain avec les G.P.S. (Geo XT et Dell Axim X5) et le traitement des données avec le S.I.G. (Pathfinder office et ArcGIS 9.0). On entend par là qu’il faut fournir aux utilisateurs finaux un outil qui leur permettra d’améliorer le positionnement sur la surface du globe, l’acquisition des données, la navigation, mais aussi de générer des solutions en liaison avec le S.I.G.. La méthodologie s’appuie sur des tests, des expérimentations et des recherches significatives sur les G.P.S.. Le stage a ainsi structuré et modélisé les S.I.G. métiers pour ces trois services, c'est-à-dire qu’une modélisation des données et une méthodologie de travail avec le S.I.G. ont été élaborées. Des applications métiers ont été également présentées afin de répondre au mieux aux attentes et aux besoins des différents services. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -2- Tables des matières : Remerciements Mots clefs Résumé Tables des matières Table des figures Introduction........................................................................................................................................................... 6 I Présentation ........................................................................................................................................................ 7 1.1. Définition des objectifs ............................................................................................................................... 7 1.2. Une communauté d’agglomération dynamique : la C.P.A. ......................................................................... 8 1.3. Service Information Géographique de la C.P.A. et le S.I.G. communautaire ........................................... 10 1.4. Présentation succincte des grands principes du G.P.S............................................................................... 11 1.4.1. Fonctionnement du G.P.S. ................................................................................................................. 12 1.4.2. Présentation des différents outils G.P.S............................................................................................. 15 1.4.3. La Précision G.P.S............................................................................................................................. 16 II Phase exploratrice : Analyse de l’information ............................................................................................. 17 2.1. Analyse de l’existant ................................................................................................................................. 17 2.1.1. Serveurs de base de données : organisation, accès,… ....................................................................... 17 2.1.2. Données existantes et cohérence de la base de données (compatibilité des données, …) ................. 18 2.1.3. Outils et méthodes existants .............................................................................................................. 19 2.1.4. Présentation des G.P.S....................................................................................................................... 21 2.1.5. Contraintes particulières .................................................................................................................... 26 2.2. Analyse des besoins................................................................................................................................... 27 2.2.1. Fonctionnalités et précisions souhaitées G.P.S.................................................................................. 27 2.2.2. Structurer et intégrer les données métiers pour être compatible avec ArcGIS .................................. 29 2.2.3. Limites du projet................................................................................................................................ 30 III Réalisation...................................................................................................................................................... 31 3.1. Méthodologie ‘Campagne G.P.S. ‘............................................................................................................ 31 3.1.1. Analyse des devis pour un G.P.S. professionnel ............................................................................... 31 3.1.2. Test du matériel (définir les fonctionnalités du matériel, la précision des GPS,…) .......................... 33 3.1.3. Rédaction d’un cahier des charges..................................................................................................... 43 3.1.4. Paramétrage des G.P.S. (HDOP,…) : Choix technique pour optimiser son utilisation ..................... 44 3.1.5. Création d’un dictionnaire d’attribut : faciliter la saisie des attributs des objets ............................... 47 3.1.6. Réalisation d’une notice d’utilisation ................................................................................................ 50 3.1.7. Méthodologie ‘Campagne G.P.S.’..................................................................................................... 51 3.1.8. De l’expérimentation à la validation.................................................................................................. 59 3.1.9. Planifier les sorties ?.......................................................................................................................... 59 3.1.10. Identification des thèmes géographiques référentiels utiles pour le service forêt............................ 61 3.1.11. Identification des contraintes particulières au niveau de la Campagne G.P.S. : utilisation du G.P.S., fiabilité,….................................................................................................................................................... 62 3.1.12. Définition des pré-requis ................................................................................................................. 64 3.1.13. Retour d’expérience de l’utilisation du G.P.S. ................................................................................ 64 3.1.14. Aspects organisationnels : Formaliser les règles de fonctionnement............................................... 65 3.2. Propositions d’organisation de l’architecture des données métiers sous ArcGIS 67 3.2.1. Définition des circuits de récupération des données.......................................................................... 67 3.2.2. Organisation des données .................................................................................................................. 74 3.2.3. Les Mises à jour................................................................................................................................. 80 3.2.4. Aspects organisationnels : Formaliser les règles de fonctionnement................................................. 83 Transition ......................................................................................................................................................... 86 Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -3- IV Résultats ......................................................................................................................................................... 87 4 .1. Intérêt des S.I.G. mobiles ......................................................................................................................... 87 4.2. Adéquation entre la précision du G.P.S. et son utilisation ........................................................................ 88 4.3. Intégration du S.I.G. métier du service forêt dans le S.I.G. communautaire : apport de la centralité ...... 93 Conclusion ........................................................................................................................................................... 97 Bibliographie ....................................................................................................................................................... 98 Annexe…………………………………………………………………………………………………………100 Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -4- Tables des figures Figure n°1 : Carte de localisation de la Communauté d’Aix Figure n°2 : Schéma de l’architecture du SIG communautaire de la CPA Figure n°3 : Trilatération spatiale (3 illustrations) Figure n°4 : Intersections des sphères de quatre satellites Figure n°5 : Positionnement par correction différentielle Figure n°6 : Positionnement différentiel par la phase Figure n°7 : Organisation des données forêt sous Mapinfo Figure n°8 : Caractéristiques techniques du DELL Axim X5 Figure n°9 : Carte GPS Holux GM 270 Figure n°10 : Caractéristiques techniques du Trimble Geo XT Figure n°11 : Attributs pouvant être générés par le Geo XT Figure n°12 : Variation d’un point fixe relevé avec Dell Axim X5 en Lambert III (10/05/06) Figure n°13 : Le système de projection pose problème au Dell Axim X5 Figure n°14 : Variation d’un point fixe relevé avec le Dell Axim X5 en WGS84(10/05/06) Figure n°15 : Déformation des données vectorielles sous Arpentgis et Données vectorielles sous ArcGIS Figure n°16 : Satellites captés sur le terrain le 29/05/06 (Geo XT) Figure n°17 : Prévision des Satellitaires du 29/05/06 à Marseille (Module Quick Plan) Figure n°18 : Test du Geo XT en milieu urbain Aix-en-Provence du 29/06 Figure n°19 : Représentations de la surface terrestre Figure n°20 : Test pour lever avec le Geo XT une route en milieu urbain (Aix-en-Provence le 29/05/06) Figure n°21 : Ordre de grandeur de la précision horizontale du positionnement en fonction du mode opératoire Figure n°22 : Les dictionnaires d’attributs du Geo XT Figure n°23 : Dictionnaire d’attributs des bacs pour le Dell Axim X5 Figure n°24 : Etat du ciel (Terrasync Geo XT) Figure n°25 : Recommandations sur les modes opératoires Figure n°26 : Variation d’un point fixe en mode G.P.S. et en mode DGPS Figure n°27 : Chantier du crématorium de Bouc-Bel-Air du 22/03/06 avec le Geo XT Figure n°28 : Erreurs topologiques Figure n°29 : Prévision Quick Plan (Marseille 03/04/06) Figure n°30 : Sources d’erreur G.P.S. Figure n°31 : Les erreurs attendues selon les sources Figure n°32 : Une multitude de couches sur les pistes Figure n°33 : Travaux P.I.D.A.F. du Montaiguet entre 2000 et 2006 Figure n°34 : Cartographies des points d’apports volontaires du Pont de l’Arc Figure n°35 : Résultat de la récupération des données P.A.V. Figure n°36 : Carte lignes de bus Secteur Sud Figure n°37 : Structures des données métiers Figure n°38 : Structures des ‘données des extérieurs’ Figure n°39 : Structure de la base de données chantier R.T.I. Figure n°40 : Champs attributaires de la base de données P.A.V. Figure n°41 : Champs attributaires de la base de données Bacs Figure n°42 : Champs attributaires de la base de données arrêts de bus Figure n°43 : Schéma conceptuel de données des bacs Figure n°44 : Schéma Modèle conceptuel de données du S.I.G. forêt Figure n°45 : Incohérence de la base de données DFCI Figure n°46 : Organisation du fonctionnement des S.I.G. métiers Figure n°47 : Organisation fonctionnelle Figure n°48 : Nombre d’utilisateurs de S.I.G. par catégorie Figure n°49 : Comparaison de deux méthodologies de collecte des données (Bouc-Bel-Air) Figure n°50 : Comparaison des surfaces de chantier avant et après la sortie G.P.S. Figure n°51 : Surface délimitant le chantier à réaliser et contrôle des travaux d’éclairicies Figure n°52 : Estimation de l’erreur du G.P.S. sur le calcul d’une surface Figure n°53 : Localisation précise des P.A.V. Figure n°54 : Comparaison levé G.P.S. et données issues de Pegase Figure n°55 : Répartition des bacs sur la commune de Puyloubier Figure n°56 : Etude du parcellaire de Puyloubier Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -5- Introduction Toutes les organisations, collectivités territoriales, communauté d’agglomération, DDE,… sont confrontées à la même problématique d'information territoriale et de gestion. Elles ont besoin, sur leur territoire, de connaissances géographiques exhaustives et d'une gestion de l'information toujours plus fine. Les solutions G.P.S. – S.I.G.1 constituent une réponse aux problématiques quotidiennes d'amélioration de la connaissance du territoire avec une meilleure remontée des données. L’ ‘informatique nomade’ a changé radicalement la manière d’utiliser le G.P.S.2 en donnant la possibilité d’emmener le S.I.G. sur le terrain. En effet, les récepteurs3 G.P.S. sont devenus des systèmes hybrides proposant des fonctions avancées dans le domaine des S.I.G.. On ne peut pas dissocier l’utilisation d’un G.P.S. et d’un S.I.G.. Les S.I.G. nomades s’adressent à tous les domaines ayant une dimension géographique en leur apportant souplesse et facilité de mise en oeuvre. Dans le cadre du Master ‘Système d’Information Géographique et Gestion de l’espace’, un stage de fin d’étude d’une durée de 5 mois a été effectué au sein d’une collectivité territoriale, la Communauté du Pays d’Aix (C.P.A.) dans le service information géographique encadré par G. LAUGIER (Responsable du service I. G.). Ce stage se propose de fournir à plusieurs services de la C.P.A. une méthodologie d’utilisation du G.P.S. combiné avec le S.I.G. communautaire de la C.P.A.. Le G.P.S. doit être considéré comme un outil d'acquisition des données pour le S.I.G.. L’acquisition de données de terrain se trouve à la base de la chaîne de constitution des données géographiques. Ce stage a permis de conduire un projet de son lancement à l'exploitation par les utilisateurs. Le présent projet a pour but de proposer des solutions appelées ‘campagne G.P.S.’, c'est-à-dire une méthodologie d’utilisation du S.I.G. pour le service de la forêt, des transports et des déchets. Ce sont donc trois mini projets menés indépendamment qui vont être réalisés. L’objectif de ces projets est de fournir aux utilisateurs une solition G.P.S. –S.I.G. qui leur permettra d’améliorer le positionnement sur le territoire. La connaissance des forêts, des réseaux de transports, des arrêts de bus et des déchets étant étroitement liée à de nombreux caractères géographiques, l'utilisation de S.I.G. permettra le développement de nouvelles applications métiers intéressantes et d'analyses grâce au croisement de nombreuses données accessibles sur le serveur. Les S.I.G. mobiles semblent toujours considérés comme des « gadgets » qui améliorent les conditions de travail mais ne sont pas indispensables. Le but est donc de proposer une méthodologie efficace et de passer le cap du « phénomène de mode » pour devenir un outil réellement indispensable aux agents de la C.P.A. qui travaillent sur le terrain. Ce travail a suscité un certain nombre d’interrogations. Qu’est ce qu’un G.P.S. ? Comment fonctionne un G.P.S. ? Comment s’organise le S.I.G. communautaire de la C.P.A. ? Quelles sont les données existantes ? Quels sont les besoins auquel le G.P.S. peut répondre ? Quels G.P.S. vont utiliser les agents de la C.P.A. ? Quelles sont les différentes étapes à suivre lors de la réalisation d’une campagne G.P.S. ? Quelle est la méthodologie à suivre dans les différents services pour l’utilisation du G.P.S. ? Que peut apporter une solution G.P.S.- S.I.G. ? Ce mémoire s’articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre est consacré à la présentation de la structure d’accueil, du fonctionnement du G.P.S. et du contexte dans lequel se présente le projet et les objectifs. Il est indispensable de bien cerner la complexité du G.P.S. et de la C.P.A.. Le deuxième chapitre présente la collecte de l’information, il faut s’attarder à définir les besoins et faire une analyse de l’existant. Ceci nous permettra notamment de mieux orienter les méthodologies ‘Campagnes G.P.S. ‘. Le troisième chapitre traite du proccessus de réalisation du projet en découpant la Campagne G.P.S. en plusieurs étapes. Le dernier chapitre vise à porter une réflexion sur l’apport des solutions G.P.S. - S.I.G. . 1 ‘Un S.I.G. est l’ensemble des structures, des compétences des méthodes, des outils et des données numériques constitué pour raisonner dans l’espace et répondre aux besoins d’un territoire ou d’une organisation.’, JOLIVEAU T., Des concepts aux applications géographiques, Université Jean Monnet Saint-Etienne. 2 Global Positioning System ou Système de Positionnement Global (en français) est un système de radio positionnement par satellites. Il a été développé par l’armée américaine (US navy) à partir de 1973 pour ses besoins propres. La finalité d'un "levé" avec un récepteur G.P.S. est de déterminer avec précision une position sur la surface du globe. 3 Un récepteur est l’ensemble composé d’une antenne G.P.S. couplée à un calculateur. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -6- I Présentation Le stage s’effectue au sein d’une communauté d’agglomération, dans la direction des Systèmes d’Information, de la Télécommunication et de l’Administration Electronique (D.S.I.T.A.E.). Le service Information Géographique (service I.G.) fait partie des compétences de la communauté depuis l’année 2001. Quels sont les objectifs principaux de ce mémoire ? Quelles sont les compétences de la C.P.A. ? Comment est structuré le S.I.G. communautaire de la C.P.A. ? Quels sont les principes de fonctionnement du G.P.S. ? La première partie de ce chapitre est consacrée à une présentation des objectifs de ce mémoire, la seconde partie traite de la présentation de la structure d’accueil, ensuite une partie présente le S.I.G. communautaire et enfin la dernière partie de ce chapitre aborde le fonctionnement du G.P.S.. 1.1. Définition des objectifs Ce paragraphe tente de définir les objectifs de ce mémoire de stage. Deux objectifs principaux sont visés auxquels viennent se rajouter d’autres objectifs secondaires, mais néanmoins fondamentaux pour le projet. Le premier objectif est de proposer une méthodologie d’utilisation du G.P.S. appelée ‘Campagne G.P.S.’. La méthodologie ‘Campagne G.P.S.’ a été faite pour le service forêt, déchets et transport de la Communauté du Pays d’Aix-en-Provence. L’objectif de ce projet est de fournir aux utilisateurs finaux un outil qui leur permettra d’améliorer le positionnement sur la surface du globe, la navigation, mais aussi de générer des solutions en liaison avec le S.I.G.. Il est indispensable de prévoir une méthodologie englobant la préparation du chantier avec le S.I.G., la collecte des données sur le terrain avec le G.P.S. et le traitement des données avec le S.I.G.. Cette méthodologie s’appuiera sur le résultat de tests, d’expérimentations et des recherches significatives. Des recommandations sur le mode opératoire permettraient aux différents services d’utiliser plus facilement le G.P.S.. Un descriptif du matériel G.P.S. doit être réalisé dans le but de préciser ses fonctions, ses caractéristiques techniques et ses possibilités d’application. Il permettra de mieux comprendre les potentialités du G.P.S.. L’objectif est de proposer une méthodologie simple et réutilisable par les utilisateurs finaux du G.P.S., une formation est donc prévue. Il est nécessaire que les utilisateurs du G.P.S. maîtrisent bien la méthodologie ‘Campagne G.P.S’. Les utilisateurs doivent savoir ce que peut leur apporter la solution G.P.S.S.I.G. et connaître aussi ses limites. Malgré la sophistication de la technologie, l'utilisation du G.P.S. doit s'intégrer dans une démarche définie de saisie et de mise à jour de données sur le territoire. Le second objectif est de créer ou de structurer des S.I.G. métiers pour ces services, c'est-à-dire de réaliser une modélisation des données de ces services et de proposer une méthodologie de travail avec le S.I.G.. Nous allons proposer des méthodologies pour structurer les bases de données, organiser l’architecture, intégrer les données métiers dans le S.I.G. communautaire … L’objectif est aussi de prendre en compte l’existant et d’anticiper l’évolution proche du système. Des applications métiers doivent être présentées afin de répondre au mieux aux attentes et aux besoins des différents services. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -7- 1.2. Une communauté d’agglomération dynamique : la C.P.A. Créé en 1993 avec 6 communes, cette institution s'est développée au fil des ans pour représenter et servir les intérêts de 34 communes des Bouches du Rhône et du Vaucluse. Est ainsi concerné un bassin de 127 767 hectares qui va de La Roque d'Anthéron à Trets et de Saint-Paul-les-Durance aux Pennes-Mirabeau en passant par Aix-en-Provence. (Figure n°1) La communauté d’Agglomération d’Aix regroupe 332 000 habitants. Le cliché apparentant l’arrière pays aixois en simple banlieue résidentielle de Marseille est dépassé. Preuve en est le dynamisme économique actuel de la C.P.A. : Des implantations marquantes (Eurocopter, CEA de Cadarache, ITER,…), des zones d’activités attractives (1er site européen de production de semi-conducteurs, 2.221 ha de zones d'activités,…) ont permis d’affirmer la compétitivité du territoire. Le Budget 2004 de la communauté était de 295 millions d’euros. La C.P.A. poursuit l’effort de gestion en commun des préoccupations quotidiennes. La représentation de la Communauté est confiée à 141 élus titulaires et 76 suppléants, mandatés par les conseils municipaux des communes membres. Les compétences de la C.P.A. sont réparties comme suit : Les obligatoires : – Développement économique – Aménagement de l’espace – Organisation des transports – Equilibre social de l’habitat – Politique de la ville – Dispositifs d’insertion économique et sociale Les optionnelles : – Voiries et parcs de stationnement – Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie – Equipements culturels et sportifs – Elimination et valorisation des déchets ménagers Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -8- Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -9- 1.3. Service Information Géographique de la C.P.A. et le S.I.G. communautaire Au sein de la direction Systèmes d’Information, de la Télécommunication et de l’Administration Electronique (D.S.I.T.A.E.), le service Information Géographique est composé d’un responsable S.I.G. et d’une administratrice des données. La DSITAE est composée de responsable de base de données, d’applications, des réseaux et de la maintenance du parc informatique. Chaque direction de la C.P.A. possède un référent S.I.G.4. La C.P.A. définit le S.I.G. Communautaire comme "Une amélioration des taches quotidiennes, une meilleure aide à la décision, la communication et le partage de l’information, la mutualisation des données, des moyens et des compétences, des économies d’échelle et la concrétisation de la cohérence territoriale". La C.P.A. est entrain de mettre en place un S.I.G. communautaire dans le but de mutualiser les données, améliorer les taches quotidiennes, communiquer et partager l’information. (Figure n°2) Les 34 communes de la C.P.A. peuvent accéder au S.I.G. communautaire soit par l’extranet, soit indirectement par des échanges de données. Actuellement huit communes disposent de logiciels S.I.G. permettant la gestion et la consultation d’informations cadastrales, P.L.U. et réseaux. La C.P.A. possède des licences flottantes ArcEDITOR (ArcGIS) pour chacune des directions. La base de données a été récemment installée sous ArcSDE (ArcGIS). Les données sont stockées physiquement sur un serveur spatial Oracle. Figure n°2 : Schéma de l’architecture du S.I.G. communautaire de la C.P.A. Source : ESRI, 2004 Les données métiers (transport, assainissement,…) ne sont pas encore intégrées dans le S.I.G. communautaire. Elles ont été créées et développées avant la création du service I.G. par des personnes non formées au S.I.G.. Des applications ont été élaborées récemment pour certains services, le service forêt possède par exemple une application de débroussaillement de type S.I.G.. Les données référentielles ont vocation à être utilisées par l ‘ensemble des acteurs et elles sont gérées par l’administrateur S.I.G.. Le Plan cadastral numérique, les données routières, les PLU numérisés, la bd ortho 4 Le référent est chargé de recenser les besoins géomatique de sa direction, de produire les analyses spatiales et les sorties cartographiques. Il doit faire remonter les besoins réguliers cartographiques à l’administrateur afin que soient démocratisées les impressions de carte. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 10 - 2003… font partie des données de référence. Leur gestion et leur diffusion sont assurées par la DSITAE. Le S.I.G. intranet est disponible sur Webvue5 et a été créé par Imagis Méditerranée. À différentes reprises, la D.S.I.T.A.E. a reçu de la part du service foret des demandes concernant la volonté d’utiliser le système G.P.S.. La D.S.I.T.A.E. a donc acheté deux G.P.S. , le ‘Geo XT de Trimble’ et l’‘Axim X 5 Dell’ ainsi que des logiciels de traitements et de saisies G.P.S. ‘Pathfinder, TerraSync et ArpentGIS’. Ces G.P.S. avaient été achetés à la fin de l’année 2005, la première cause de la non utilisation des G.P.S. était l’absence de personne désignée pour conduire le projet et le manque de personnel formé au S.I.G.. Ensuite, le service foret n’avait pas défini leurs besoins. Enfin, le S.I.G. communautaire était en construction. Seules sont présentée ici, les activités des services en liaison avec le projet G.P.S.. Service Forêt dans le projet G.P.S. Le service forêt de la C.P.A.6 s’occupe de la gestion des massifs forestiers et a exprimé le besoin d’utiliser un G.P.S.. Le service forêt n’a pas une « culture S.I.G. », mais utilisait quotidiennement Mapinfo v7.5. L’utilisation du S.I.G. relevait d’initiatives distinctes et se développaient de manière autonome. Les besoins de production sont nombreux : carte d’analyses, documents de communication,…. Le groupe de travail G.P.S. comprend deux agents du service forêt, dont un de ces agents est le référent S.I.G. de la direction de l’environnement. Les entreprises privées de débroussaillement utilisant un G.P.S. ont aussi un rôle de consultant extérieur. Ce projet est porté par un service convaincu de l’intérêt du S.I.G. et du G.P.S.. Service Déchet dans le projet G.P.S. Deux applications ont été distinguées pour ce service, d’une part la gestion des Points d’apports Volontaires (P.A.V.) et d’autres parts la gestion des bacs. Ce service n’a pas une « culture S.I.G. », mais le mode d’utilisation du S.I.G. pour ce service sera quotidien car les besoins de production sont nombreux : gestion du positionnement des P.A.V., documents de communication,…. Le groupe de travail G.P.S. sur les P.A.V. comprend deux agents du service déchets, ce service est rattaché à la direction de l’environnement. L’étude des bacs a été faite en collaboration avec une stagiaire. Service transport dans le projet G.P.S. Le service transport de la C.P.A. s’occupe notamment de la gestion des arrêts de bus scolaire et a exprimé le besoin d’utiliser un G.P.S.. Le mode d’utilisation du S.I.G. pour ce service est quotidien car les besoins de production sont nombreux : carte d’analyses, itinéraires,…. Le groupe de travail G.P.S. comprend un agent du service transport qui est le référent S.I.G. de la direction des transports. Une entreprise gestionnaire d’un réseau de transport à Vitrolles utilisant le système G.P.S. ont un rôle de consultant extérieur. 1.4. Présentation succincte des grands principes du G.P.S. Les G.P.S. et les Systèmes d'Information Géographiques font déjà l'objet d'une importante bibliographie scientifique et technique. (cf bibliographie) Le but de cette partie est de rappeler brièvement le principe de fonctionnement du G.P.S., afin de mieux comprendre les choix pris lors de la réalisation de la méthodologie Campagne G.P.S.. 5 WEBVUE est un logiciel de consultation du patrimoine territorial en réseau. Elle s’organise autour d’une interface, qui privilégie l’affichage graphique des données. 6 La Communauté du Pays d’Aix gère en direct quatre PIDAF et dispose de plusieurs interlocuteurs pour la gestion des six autres PIDAF : les syndicats de P.I.D.A.F. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 11 - 1.4.1. Fonctionnement du G.P.S. Généralités Le système G.P.S. est un système de positionnement par satellite conçu et mis en service par les Etats-Unis Department of Defense (D.o.D.). Le développement du système a commencé dans les années 1970, et le premier satellite a été lancé en 1978. Le système a été déclaré pleinement opérationnel fin 1993, et n’a cessé d’être amélioré depuis, notamment en augmentant le nombre de satellites en orbite. Le système G.P.S. repose sur un réseau de 24 satellites répartis sur 6 orbites circulaires à 20 200 km de la terre formant un angle de 55 ° avec l’équateur et de 60° avec chacune des autres orbites aux lignes des noeuds. La constellation G.P.S. a été conçue de telle manière que partout sur Terre on puisse voir au moins 4 satellites. Il existe 5 stations de surveillance (monitor stations) dispersées dans le monde : Hawaï, Ascension, Diego Garcia, Kwajalein, Colorado Springs ; 4 stations de réemission (up load stations) : idem sauf Hawaï. Mesure de distance Le principe du positionnement G.P.S. consiste à mesurer la distance obtenue en mesurant le temps de propagation des signaux dans l’espace, c'est-à-dire le temps que mettent les ondes radioélectriques diffusées par les satellites G.P.S. pour atteindre le récepteur G.P.S.. Chaque satellite est pourvu d’horloges atomiques, d’ordinateurs de bord et d’antennes pour l’émission des signaux. Le récepteur G.P.S. est capable d'identifier le satellite qu'il utilise à l'aide du signal pseudo aléatoire émis par chaque satellite. Il charge, à l'aide de ce signal, les informations sur l'orbite et la position du satellite. Ces signaux contiennent des ‘messages’, indiquant au récepteur G.P.S. le numéro du satellite concerné, les informations relatives à sa trajectoire (éphémérides), son état de fonctionnement ainsi que d’autres informations complémentaires. Les satellites NAVSTAR transmettent leur information sur deux ondes porteuses appelées L1 à 1,6 GHz et L2 à 1,2 GHz, dont les longueurs d'onde sont de 19 et 24 cm, respectivement. Trois méthodes pour obtenir une position G.P.S. Le terme G.P.S. englobe plusieurs méthodes de positionnement utilisant des mesures spatiales. La méthode dépend de la précision requise et du type de capteur. Trois grandes catégories se dégagent : • la navigation autonome utilisant un seul capteur indépendant (code), une précision de l’ordre de 20 m Le principe du positionnement est le principe de trilatération spatiale. On mesure la distance entre le recepteur-G.P.S. et un certain nombre de satellites de positions connues. On mesure le temps T mis par le signal pour aller de l'un vers l'autre. Le satellite et le récepteur émettent tous deux au même instant, réglé sur l'horloge générale du G.P.S., le code pseudo aléatoire. Le récepteur retarde ensuite le début de cette émission jusqu'à ce que son signal se superpose avec celui provenant du satellite. La valeur de ce retard est ainsi le temps mis par le signal pour se propager du satellite jusqu'au récepteur G.P.S.. On définit ainsi des sphères centrées sur des satellites dont l’intersection donne la position. Figure n°3 : Trilatération spatiale Le 1er satellite permet de se positionner sur une sphère ayant comme centre ce satellite. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 12 - Deux satellites permettent de se positionner à l’intersection de deux sphères (ayant comme centre chacun des deux satellites). Trois satellites permettent de se positionner à l’intersection de trois sphères, ce qui permet de ne retenir que deux points. Source : GIRARD A., (2006), Système de positionnement global. Le raisonnement a porté sur un espace à deux dimensions. Dans un espace à trois dimensions, c’est un quatrième satellite qui permet de détecter l’incohérence du positionnement du point. Par approximation, le quatrième satellite permet de recaler les horloges. En effet, le dernier satellite permettant d’éliminer les erreurs de temps. Figure n°4 : Intersections des sphères de quatre satellites Source : SALIGNY L. , (2003), Système d’Information à référence Saptiale et Archéologie. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 13 - • le positionnement à corrections différentielles (D.G.P.S.) fournit une précision de 0.5 à 5m (les systèmes de navigation embarqués dans les voitures, la saisie de données pour les S.I.G., les travaux précis en agriculture, ...) Dans ce cas, on détermine les composantes du vecteur compris entre une station connue en WGS84 et le récepteur G.P.S.. On observe les mêmes satellites en même temps sur les deux stations et le calcul se fait sur les différences des mesures. Figure n°5 : Positionnement par correction différentielle Source : Site internet : Cours géomètres : http://membres.lycos.fr/geometres/index3.htm Ces valeurs différentielles sont envoyées par radio sous format standardisé. Le récepteur G.P.S. peut afficher une position à 2 mètres près, si le récepteur G.P.S. possède une antenne radio, calé sur la fréquence de la station de référence. Cette correction peut être effectuée en post-traitement. • le positionnement différentiel par la phase (G.P.S. différentiel par la phase) d'une précision de 0.5 à 20mm. (topographiques, le guidage d'engins de TP, ...). Le principe consiste à analyser les données G.P.S. reçues par les deux capteurs, au même moment, qui permettra de calculer, précisément, le vecteur défini par ces capteurs. Le récepteur G.P.S. reçoit à l'instant tR la phase du signal émis par le satellite à l'instant tE. La distance entre le récepteur et le satellite est donnée en comparant la phase du signal à l'instant de réception ( tR ) à la phase à l'instant d'émission ( tE ). Les données G.P.S. des deux capteurs, pour être analysées, doivent donc être juxtaposées. Cette juxtaposition peut se faire en Post-traitement ou en temps réel. Le vecteur, défini par les points sur lesquels ont été stationnés les capteurs, appelé ligne de base, est alors calculé très précisément. C'est pourquoi on emploie le terme de méthode relative. La mesure de phase se fait sur les ondes porteuses L1 et L2. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 14 - Figure n°6 : Positionnement différentiel par la phase Source : Site internet : Cours géomètres : http://membres.lycos.fr/geometres/index3.htm 1.4.2. Présentation des différents outils G.P.S. Trois grands types de solutions mobiles : G.P.S., P.D.A. et tablettes PC Dans le domaine des G.P.S. professionnels, les fournisseurs de S.I.G. ou fabricants de G.P.S. proposent des solutions de S.I.G. mobiles ou nomades fonctionnant sur G.P.S., P.D.A.7 ou tablettes PC. La banalisation des outils informatiques compatibles avec la mobilité des personnes et la prise en compte d’un marché très important ont permis l’explosion de ces solutions. Tous ces systèmes sont portables et autonomes. La plupart des PDA ou tablettes PC sont connectables à des antennes G.P.S. externes et il existe maintenant des offres de G.P.S. disposant de toutes les fonctions des PDA. Les principales différences entre les G.P.S., les tablettes PC et les PDA sont les suivantes : • Les G.P.S. sont plus puissants (précision,…) et plus cher, mais sont orientés vers des applications professionnels. • Les PDA sont plus légers, moins chers mais beaucoup plus limités au niveau fonctionnel (paramétrage, collecte,…). • Les tablettes PC offrent la même richesse fonctionnelle que les PDA, mais elles permettent d’utiliser le même S.I.G. qu’au bureau, mais sont plus onéreuses et plus encombrantes. La prise de notes est facile. Fonctions propres au G.P.S. : la position Le G.P.S. fournit des informations de position, de vitesse et de temps avec précision et rapidité, n’importe où et n’importe quand sur la Terre. Connaître sa position, c'est la seule chose qui est spécifique au G.P.S. . Tout le reste, par exemple, dans quelle direction aller, est fait par calcul et il peut être fait par une calculatrice, à la main ou encore par une calculatrice intégrée au G.P.S.. On peut entrer le point de départ et d’arrivée, la calculatrice du G.P.S. indiquera la direction à suivre, la distance du point à la cible, la vitesse de déplacement et d'autres informations. Une autre fonction du G.P.S. est la mémoire associée à un affichage. Le G.P.S. met en mémoire automatiquement les derniers points où on est passé. L'utilisation de ces points stockés les uns au bout des autres forment la trace du parcours, on peut ainsi visualiser le parcours. 7 Personal Digital Assistant (P.D.A.) est un ordinateur de poche composé d'un processeur, de mémoire vive, d'un écran tactile et de fonctionnalités réseau dans un boîtier compact d'extrêmement petite taille. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 15 - 1.4.3. La Précision G.P.S. La précision d'un récepteur fait référence à l'écart existant entre la position estimée par ce récepteur, entachée de certaines erreurs et sa position réelle. Les erreurs varient de manière continue, en fonction de plusieurs critères : • Le matériel : - du type de récepteurs-G.P.S. utilisés, qui traitent partiellement ou entièrement l’information des signaux radio émis par les satellites, - du nombre de récepteurs-G.P.S. utilisés : on distingue ainsi les G.P.S. en mode absolu et G.P.S. en mode différentiel • Les conditions dans lesquelles sont effectuées les mesures : - des conditions imposées par le terrain : découvert ou sous couvert arboré, - des conditions évoluant en fonction du temps (nombre de satellites en contact avec le récepteur-G.P.S. ; géométrie de la constellation des satellites : DOP). Toute chose qui bloque la lumière bloquera les signaux aussi. - des conditions induites par la stratégie d’échantillonnage La précision, pourtant n'est pas répartie également en planimétrie et en altimétrie. En effet celle caractérisant l'altimétrie est deux fois moins bonne que celle de la planimétrie. La précision exigée quant aux positionnements des objets varie considérablement en fonction de l'objectif recherché, pouvant passer d’une dizaine de mètres à quelques mètres. Ainsi, le service transport, forêt, ou déchet n'auront pas les mêmes attentes car leur tolérance quant à l'exactitude de l'information fournie peut différer de manière importante. Il existe un paramètre qui donne une estimation de cette qualité c'est le D.O.P. 8. Transition Cette partie a permis de présenter le fonctionnement du service information géographique de la C.P.A. et du fonctionnement des G.P.S. ainsi que l’identification du concept de précision. Cette description n'a pas la prétention d'être exhaustive, mais présente les principaux éléments du contexte du stage. C’est le contexte et les interactions qui permettront d'avoir une bonne perception des besoins des services. Le S.I.G. communautaire, n’est pas encore totalement fonctionnel, car il ne répond pas à l’ensemble des besoins actuels de certains services comme la forêt. Afin de proposer et de mettre en oeuvre des solutions G.P.S., il est nécessaire de faire une analyse de l’existant et de recenser les besoins existants. 8 Le Dilution of Precision (DOP) correspond à une mesure de la qualité des positions de G.P.S., basée sur la géométrie des satellites. Quand les satellites sont relativement espacés l'un à l'autre, la valeur de DOP est inférieure, et l'exactitude de position est plus grande. Quand les satellites sont regroupés dans le ciel, le DOP est plus haut et les positions de G.P.S. peuvent contenir un plus grand niveau d'erreur. PDOP (position DOP) indique la géométrie tridimensionnelle des satellites. D'autres valeurs de DOP incluent HDOP (DOP horizontal) et VDOP (DOP vertical), qui indiquent l'exactitude des mesures horizontales (latitude et longitude) et des mesures verticales respectivement. PDOP est lié à HDOP et à VDOP comme suit : PDOP² = HDOP² + VDOP² Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 16 - II Phase exploratrice : Analyse de l’information La nécessité d’utiliser un G.P.S. s’est fait ressentir dans plusieurs services de la C.P.A.. Les services ayant demandé l’utilisation d’un G.P.S. sont par ordre de priorité : le service forêt, le service déchets et le service transports. Ces projets ont pour but de mettre en place des solutions G.P.S. – S.I.G.. Pour mener à bien ces projets, une bonne analyse de l’existant et des besoins sont nécessaires. L’analyse de l’existant mérite une attention toute particulière notamment en ce qui concerne les bases de données et la méthodologie actuelle de travail des différents services pour collecter l’information géographique. L’analyse des besoins passe par une compréhension des problématiques et les besoins doivent être formalisés, afin d’y répondre au mieux. Quels sont les données numériques, les référentiels et les progiciels utilisés dans les services ? Quels sont les besoins ? Existe-t-il des contraintes particulières (accessibilité,…) ? D’une part nous traiterons de l’analyse de l’existant et d’autre part de l’analyse des besoins. 2.1. Analyse de l’existant Il s’agit de faire un inventaire de l’existant du S.I.G. communautaire, des données des services C.P.A. concernés par le projet G.P.S.. L’objectif de cette partie est de comprendre les logiques de chacun des services sans procéder à une analyse exhaustive de leur données et méthode de travail. Le second objectif de cette partie est de comprendre les caractéristiques techniques et organisationnelles de chacun des services dans leurs méthodologies de travail au niveau de la collecte de l’information géographique. La C.P.A. vient d’acquérir récemment la gamme ESRI, avec plusieurs ArcEDITOR. Jusqu’au début mars, l’ensemble des services de la C.P.A. (Sauf le service I.G.) utilisait Mapinfo et Autocad. 2.1.1. Serveurs de base de données : organisation, accès,… Le projet G.P.S. s’appuiera souvent sur les données contenues dans le S.I.G. communautaire. Les couches référentielles sont stockées sur ArcSDE. Les données n’ont pas encore été classées et organisées, certaines couches d’informations sont en double voire en triple. Par exemple, le réseau routier existe plusieurs fois mais n’a pas été élaboré par le même opérateur ni à la même échelle. Cette organisation vient du fait que les données sont organisées en l’ « état brut » de la réception, c'est-à-dire elles n’ont pas été renommées ce qui peut être un inconvénient pour les personnes non initiées à l’information géographique. Mais un classement est entrain d’être réalisé. La C.P.A. a acquis la majeure partie de ses données géographiques par le biais du CRIGE 9 PACA. Le fond référentiel du S.I.G. communautaire de la C.P.A. est constitué principalement de : BD carto BD topo pays BD Ortho 1998 et 2003 BD Alti Scan25 Scan100 Parcellaire DGI : soit sous forme de polygone soit sous la forme de label avec le raster …. Les données adressage n’ont pas été encore achetées par la C.P.A., vu que ces données doivent probablement être acquises par le CRIGE PACA en fin d’année. 9 Comité Régional pour l’Information Géographique L'Etat, la Région PACA et l’IGN ont signé le 21 juin 2001, dans le cadre du Contrat de Plan Etat/Région, le protocole N°8410/IGN valant accord pour la concession des droits d’utilisation des bases de données géographiques réalisées par l’IGN. Chaque contractant ouvre les droits d’accès aux données à une liste de licenciés. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -17 - Plusieurs profils ont été créés pour accéder aux données sur ArcSDE. Le profil administrateur peut modifier les données et le profil utilisateur ne peut que simplement consulter les données sur ArcSDE. L’ensemble des référents S.I.G. peut avoir accès à ArcSDE, avec ArcEDITOR. L’utilisation du S.I.G. communautaire est encore peu développée dans les différents services, seuls des S.I.G. dit parallèles existent. 2.1.2. Données existantes et cohérence de la base de données (compatibilité des données, …) La qualité des données disponibles dans les différents services est qualitativement variée. La notion de qualité des données géographiques est d'autant plus importante que les échanges entre services s'accentuent, mais aussi avec les communes, dans un contexte où les dynamiques territoriales se multiplient. Certaines proviennent de producteurs externes (Données DFCI,…) et d’autres données sont produites en interne. De manière générale, l’ensemble des données des différents services ont besoin d’être recollées, il existe notamment des problèmes de projection et de doublon. Service forêt La carte et le S.I.G. sont des outils indispensables pour le service forêt. Ils lui permettent de se repérer dans la forêt et de délimiter les chantiers. Des données géographiques ont été construites par le service forêt sous Mapinfo. Elles regroupent principalement les travaux sur les Plans intercommunaux de Débroussaillement et d’Aménagement Forestier (P.I.D.A.F.), la Restauration de Terrain Incendié (R.T.I.) et les Obligations légales de Débroussaillement (O.L.D.)10. En plus des données élaborées par le service forêt, des données provenant de l’extérieur sont stockées dans la base de données du service comme notamment les aléas et les zones de débroussaillement. Le service possède également des données géographiques de la Défense des Forêts Contre les Incendies (D.F.C.I.) issus de la base du même nom mises à disposition par la DDAF, l’ONF, le SDIS, le CG. Ces données ne sont pas accompagnées de données attributaires. Les données sont stockées physiquement sur le disque dur du poste S.I.G. de la direction environnement dans le répertoire S.I.G. forêt. Le nombre de fichiers est de 1700 pour 58 dossiers et représente une taille de 700 Mo. Ce dossier contient principalement du dessin vectoriel et parfois des données attributaires sont attachées. En l’absence de base de données attributaires pour la majorité des couches Mapinfo et donc de l’impossibilité de faire des requêtes, les données ont été structurées sous la forme de dossier emboîté hiérarchiquement. Le nom de fichier indique le type d’information comme la date et la localisation. Certaines données sont classées dans des dossiers et d’autres non. (Figure n°7) Figure n°7 : Organisation des données forêt sous Mapinfo Source : BD forêt Mapinfo (Avril 2006) 10 O.L.D. correspond à la sensibilisation d’obligation à débroussailler auprès du grand public. (Vulgariser la loi) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -18 - Il n’existe donc pas de logique de base de données, mais plutôt une logique «une couche = une information». La représentation graphique (couleur et épaisseur des traits) peut contenir dans certains cas une information, comme par exemple le niveau de débroussaillement. Une même couche peut contenir plusieurs types d’objets (texte, point,…). Les données ont gardé le système de projection de la couche d’habillage. Or cette dernière peut être aussi bien en système longitude/latitude WGS 84 ou en Lambert II, cela dépend du système fourni par le fournisseur de données (I.G.N.,…). La redondance de l’information est un problème pour le service forêt. Certaines couches Mapinfo possédant la même information sont contenues dans différents sous-dossiers. Il est possible en effet que deux agents créent la même information, mais l’enregistrent sous deux noms différents. Une même couche peut contenir plusieurs thématiques. Par exemple dans une couche de travaux de débroussaillement, on trouve des points représentant des habitations. La cartographie des anciens travaux contient des erreurs d’imprécision pour de nombreuses raisons. Le service ne possédait pas l’ensemble des fonds référentiels. Ensuite, il est toujours difficile de retranscrire une surface en forêt sans l’utilisation d’un G.P.S.. Et enfin, les agents n’étaient pas formés à l’utilisation du S.I.G., d’où les erreurs citées précédemment. Dans ces conditions, il peut être dangereux de prétendre à une grande précision des anciens travaux. Service Déchets Le projet G.P.S. pour le service déchets a deux applications : l’une pour positionner les P.A.V. et l’autre les bacs. Les données attributaires concernant les P.A.V. sont regroupées dans un fichier excel. L’information géographique est représentée sur différentes cartes papiers touristiques des communes, sous différents formats, fonds référentiels et échelles. Les agents ont collé sur ces cartes des pastilles (correspondant aux différents sites) avec un numéro identifiant valable uniquement pour la commune traitée. On retrouve ce numéro dans la base de données, mais la base de données est gérée par colonne et non par site. Une dizaine de P.A.V. par semaine peuvent être déplacée ou changée, ce qui implique une mise à jour cartographique importante. Par contre il n’existe aucune base de données sur les bacs. Une étude sur la commune de Puyloubier a cependant été réalisée. C’est un document papier comportant les circuits des collectes et des fiches descriptives de chaque site. Service Transport Pour le projet G.P.S., le service transport possède de l’information géographique sur le réseau des transports, sous forme de dessin sous Excel. De plus, le service transport doit recevoir des données du Conseil Général et d’un syndicat qui gère le réseau de l’étang de berre. Les données numériques sur les arrêts scolaires sont contenues dans une application appelée PÉGASE. Les données peuvent être exportées au format excel. Ces données vont être transférées prochainement dans cartoPÉGASE. 2.1.3. Outils et méthodes existants Moyens matériels et logiciels des différents services Service forêt Le service forêt travaillait sur Mapinfo v7.5. Un poste est désormais dédié uniquement au S.I.G. de la direction de l’environnement. Le référent S.I.G. de la direction environnement est un agent du service forêt. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -19 - Service Déchets Le service déchet faisant partie de la direction environnementale, le référent S.I.G. du service est le même référent S.I.G. que celui de la forêt. Le service ne possède donc aucun poste S.I.G. avec une licence ArGIS. Ce service ne possédait pas Mapinfo v7.5. . Service Transport Le service transport possédait Mapinfo v 7.5 mais aucunes données n’ont été créées. Ce service est désormais muni d’un poste S.I.G.. Un référent S.I.G. a été identifié dans ce service. Méthodes de travail du service pour produire l’information géographique Service forêt Pour estimer une surface de chantier, le service forêt dessine manuellement un polygone avec le logiciel Mapinfo. Cette surface de chantier dessinée est affinée et validée par une reconnaissance de terrain. En effet, sur le terrain, on peut voir les accidents de terrain, les lignes de crêtes, les rochers… Les agents doivent donc retrouver sur le terrain, le contour de la surface de chantier dessiné au préalable et signaliser ce périmètre de chantier par un marquage orange sur les arbres. Le service forêt repère généralement deux points remarquables et trace des points intermédiaires entre qui doivent être visibles d’un point à l’autre. Cette méthodologie est éventuellement fastidieuse dans les zones d’une forêt sans repères visibles. Le service forêt utilise la boussole et une carte représentant le chantier (à échelle de la surface de travail donc variable) avec un fond Scan25 pour se repérer sur le terrain. On peut estimer que l'échelle des documents varie entre le 1 / 2 500ème et le 1 / 5 000ème, pour les chantiers forestiers inférieurs à 10 hectares. Service Déchets Pour positionner un site contenant des P.A.V., les agents allaient sur le terrain avec les cartes disponibles (souvent des cartes touristiques) et plaçaient une pastille avec un numéro pour représenter un site. L’échelle de travail était donc très variable d’une carte à l’autre. La connaissance de l’adresse où se trouve le P.A.V. est fondamentale pour les agents. Aucune cartographie des bacs sur la C.P.A. n’a été réalisée dans un format numérique. Aucunes cartes ne pouvaient donc pas être diffusées. Service Transport La seule information géographique produite jusqu'à présent par ce service est des circuits dessinés sous Excel. Il n’y a donc pas de méthodologie de travail à tenir compte pour le projet G.P.S.. Le géoréférencement des arrêts de bus proviennent du Conseil Général. Applications métiers Service forêt Le service forêt possède une application de débroussaillement fonctionnant sous ArcGIS, elle permet de dessiner une zone tampon autour de 50 mètres des habitations (bâtis vectorisés). La carte est centrée à la fois sur la parcelle et les zones légales des bâtiments de la parcelle. Les champs nom de la commune, nom du propriétaire et identifiant de la parcelle sont calculés automatiquement. Pour les zones qui se chevauchent, le référent S.I.G. doit découper manuellement. L’application concerne les travaux O.L.D. . Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -20 - Service Déchets Le service déchet possède une application appelée géorama. Service Transport Le service transport va bientôt posséder une application de gestion appelée CartoPégase qui est l’interface cartographique du logiciel Pégase. Cette application n’est pas encore disponible, seul Pégase est actif. CartoPégase permet de d'utiliser les requêtes géographiques : Itinéraires passant par un point d’arrêt, …. CartoPégase permet de visualiser directement les informations concernant : Les points d’arrêts, Les itinéraires, Les établissements scolaires, Les informations communales, Les lignes, Les informations cantonales 2.1.4. Présentation des G.P.S. Le Dell Axim X5 et le Geo XT sont les deux G.P.S. que vont utiliser les services de la C.P.A. . 2.1.4.1. Description de la solution du Dell Axim X5 : le PDA Le Dell11 Axim X5 est un PDA organisateur. Il fait office de terminal de saisie sur lequel est installé le logiciel ArpentGIS, et sur lequel est connecté le récepteur G.P.S., Holux GM 270. L'ordinateur de poche Axim X5 comprend un écran lumineux couleur transflectif 3.5" haute-résolution, quatre clés de contrôle, un bouton de navigation, une touche de défilement, un bouton d'enregistrement et une prise mini-jack pour écouteurs. Le X5 n'intègre pas les technologies Wi-Fi ou Bluetooth. Un stylet en aluminium accompagne l'appareil. La carte G.P.S. Holux GM 270 mesure de positions géographiques par satellites. Le logiciel ArpentGIS 3.4. permet d’effectuer des levés cartographiques et permet de cartographier tout type d’objet (point, ligne, surface) et d’y associer des données attributaires Toutes les données sont sauvegardées au format Shapefile (SHP). Il fonctionne sous environnement Windows CE. Le logiciel ArpentGIS-PC permet de visualiser, transférer des images rasters comme arrière-plans pour le logiciel ArpentGIS. Figure n°8 : Caractéristiques techniques du DELL Axim X5 Source : Site Internet : http://www.commentcamarche.net/guide-achat/dell-axim-x5-handheld-186852-fiche-technique 11 La société Dell a été fondée en 1984 par Michael Dell. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -21 - Le système d'exploitation Pocket PC 2002 est standard. En ce qui concerne les autres caractéristiques matérielles de l'Axim, il est doté aussi bien du slot d'extension CompactFlash que SD/MMC. Arpengis utilise la norma NMEA 0183 (norme standard). Figure n°9 : Carte G.P.S. Holux GM 270 Source : Site Internet : http://www.ciao.fr/Holux_GM_270_12_canaux_Module_de_reception_G.P.S.__476188 ArpentGIS 3.4. •Utilisation de dictionnaires d’attributs personnalisables pour la saisie d’informations sur le terrain • Calcul automatique des longueurs des objets ligne, des surfaces et périmètres • Moyenne de positions pour les objets points, moyenne des « sommets » pour les lignes et surface • Enregistrement de routes (track) • Déports : partiels, multiples sur les objets ligne ou surface • Fonction de numérisation sur la carte (objets point, ligne, surface) • Affichage carte - Consultation des valeurs des surfaces ou longueurs pour les objets sélectionnés - Affichage de fonds Raster (fichiers JPEG, TIFF après transformation avec ArpentGIS-PC) - Affichage de fonds vectoriels au format Shapefile (*.SHP) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -22 - - Affichage du nombre de satellites reçus par la carte G.P.S., du PDOP, et du mode différentiel - Zoom et affichage de l’échelle utilisée - Fonction de mesure de distance entre deux points (et distance cumulée) • Configuration : - Paramétrages G.P.S. : PDOP maximum, filtre D.G.P.S., configuration G.P.S.… - Paramétrage de la vitesse d’enregistrement - Choix du système de coordonnées et des unités d’affichage - Possibilité de configurer un export des données automatique au format SHP (Shapefile) • Navigation : - Navigation sur la carte et en mode boussole (direction à suivre, distance restante…) - Sélection d’une cible dans la fenêtre carte en cliquant sur l’objet - Saisie manuelle possible des coordonnées de la cible Source : Guide utilisateur ArpentGIS V 3.4., Dell 2.1.4.2. Description du GéoExplorer de Trimble : le G.P.S. professionnel Le GéoExplorer de Trimble12 est un récepteur D.G.P.S. 13 contenant un boîtier, une antenne et le carnet de terrain. Le D.G.P.S. « EGNOS »14 est intégré pour des acquisitions en temps réel gratuites. Le Geo XT est un handheld15. Son utilisation est simplifiée puisqu’il n’y a que des touches de navigation et tout se fait par menus déroulants. Son encombrement est minimal (un seul boîtier de 20 x 8 cm environ). Il semble adapté pour des levés d’objets qui ne nécessitent pas beaucoup de données attributaires à cause des menus déroulant. Il possède un écran couleur tactile, prévu pour un usage en extérieur et adapté au travail de terrain, quelles que soient les conditions météorologiques (pluie, vent, neige, brouillard, poussière, jour comme nuit, y compris en plein soleil…). Le Geo XT combine G.P.S. et système d’exploitation Windows CE, de plus il possède une connexion sans fil Bluetooth et Wifi 802.11b. Le GeoExplorer supporte le protocole National Maritime Electronic Association (NMEA) et Trimble Standard Interface Protocol (TSIP) qui permettent une communication entre les Logiciels et le G.P.S.. Pour la saisie des points sur le terrain, le logiciel TerraSync™ professionnelle 2.40 est utilisé. Le logiciel de la version Professionnelle s’oriente vers la collecte, la consultation et la maintenance de données S.I.G.16. Ce logiciel permet de lever sur le terrain en temps réel des points, des lignes, et des polygones en y ajoutant des informations sous forme d’attributs. TerraSync tourne sous Windows et Windows CE. Le logiciel de traitement PathFinder Office 3.1 est un logiciel qui assure la liaison entre le G.P.S. et le S.I.G., mais il permet aussi le traitement différentiel des mesures G.P.S.. En effet, sa tâche principale consiste à corriger les positions G.P.S. mesurées sur le terrain pour en améliorer la précision. 12 Fondée en 1978, Trimble est un des leaders en matière de technologie G.P.S.. Trimble est un leader incontesté des technologies de positionnement de pointe, comprenant le G.P.S., les méthodes laser et d’autres technologies optiques. 13 Le G.P.S. différentiel (D.G.P.S.), permet un positionnement en temps réel en utilisant des corrections qui permettent d'affiner le calcul et d'obtenir une plus grande précision. Une station de référence connue en coordonnées reçoit en permanence les signaux G.P.S. et calcule des valeurs de correction qui sont ensuite radiodiffusées. L'utilisateur doit alors s'équiper d'un récepteur radio qu'il connecte à son G.P.S. afin de bénéficier de ces corrections. 14 Une fois que le service EGNOS sera officialisé, la précision attendue pour le GeoExplorer XT recevant ce signal devrait se situer entre 1m et 1,5m. 15 Le terme Handheld désigne des G.P.S. beaucoup plus compactes que les G.P.S. traditionnels, n’utilisant pas de sac à dos et tenant dans la main. 16 La version Standard se cantonne à la collecte de données G.P.S. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -23 - Figure n°10 : Caractéristiques techniques du Trimble Geo XT Source : D3E, fiche technique, portable GeoXT Durée d’autonomie 10 h Mémoire flash de 512 Mo Vitesse du processeur : 206 MHz Mémoire 32 Mo RAM Le récepteur GeoXT traite le code avec la phase, ce qui permet d’obtenir une précision submétrique en temps réel en milieu dégagé (en mode différentiel post-traité sur le Phase), mais en milieu forestier la précision est comprise entre 1 à 3 mètres après correction différentielle (en mode différentiel post-traité sur le Code). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -24 - Fonctions TerraSync 2.40 TerraSync offre les fonctions usuelles comme la navigation et l’enregistrement des positions (coordonnées calculées X, Y et Z) et des attributs sous forme de mini base de données. TerraSync permet d’ouvrir des fichiers de lever déjà créés et de les mettre à jour. On a la possibilité de ressaisir le tracé et les attributs mais on peut également découper un linéaire existant et modifier les attributs des nouveaux objets ainsi créés. De plus, on peut saisir des points, soit en position G.P.S., soit en position non G.P.S. (saisie manuellement). On peut filtrer les caractéristiques. De plus le logiciel TerraSync possède un affichage de cartes en temps réel supportant les fonds de cartes raster (ce qui inclus les cartes de ArcIMS) et vecteur. Un écran de navigation graphique permet de guider l’utilisateur G.P.S., il indique la distance à laquelle on se trouve de la cible, l’orientation à prendre et l’angle. Parmi les autres fonctions facilitant le travail de saisie, on peut citer : Pause/Reprendre, Sommet (pour les Lignes et Surfaces), Segmenter ligne, Enregistrer Maintenant/Plus tard, Répéter (les attributs d’un objet sur le suivant). Des déports peuvent être associés aux objets Point, Ligne ou Surface : • 5 méthodes sont possibles pour les objets Point : - distance/gisement, double distance, double gisement, triple distance, triple gisement • 2 méthodes sont possibles pour les Lignes et les Surfaces : - Direction Droite/Gauche par rapport au sens de déplacement, Distance horizontale (et verticale si nécessaire) - Direction Droite/Gauche par rapport au sens de déplacement, Distance vraie et Pente Si l’utilisateur souhaite mesurer plusieurs objets simultanément, il est possible de faire des emboîtements multiples. Pour cela, il lui suffit de fermer temporairement l’objet en cours d’enregistrement, d’aller en mesurer un ou plusieurs autres, puis de revenir « Continuer » l’objet désiré. Le logiciel Pathfinder office 3.1 assure les fonctions suivantes : • Prévision satellitaire permet d’anticiper les meilleures fenêtres d'observation • Création de fichiers de configuration permet de paramétrer le G.P.S. • Création du dictionnaire d'attributs permet de saisir directement sur le terrain des objets géographiques pré-défini dont on relève la position en x, y, z ainsi que les caractéristiques. • Importation des fichiers de données S.I.G. • Exportation des données vers les principaux logiciels S.I.G. (ArcGIS, Autocad, Mapinfo,…) • Traitement différentiel permet une correction des erreurs G.P.S., améliore la précision par traitement différé. L'utilisateur n'a pas à se soucier de la date ni de l'heure de ses enregistrements (attention, certains serveurs de données n'excèdent pas des durées de stockage supérieures à 15 jours). De plus, ce module est compatible avec les fichiers du réseau RGP de l'IGN (dont D3E Electronique est partenaire), compressés par la méthode Hatanaka. • Exploitation des résultats permet de contrôler la qualité des mesures, d’afficher le graphique, de calculer des précisions estimées,… Source : Guide utilisateur Geo XT, D3E. Le G.P.S. saisie automatiquement plusieurs paramètres, en effet lors du transfert des données collectées par le G.P.S. vers le PC, il est possible de transférer des paramètres selon le type d’objet : Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -25 - Figure n°11 : Attributs générés par le Geo XT Source : Logiciel Pathfinder Office La surface 2D calculée ne tient pas compte de la pente. Le récepteur fournit donc une valeur indicative à considérer avec précaution. Par contre il est possible de calculer des périmètres en 3D. 2.1.5. Contraintes particulières • L’environnement de travail On assistait jusqu'à présent à une cohabitation entre deux systèmes et logiciels S.I.G. : les S.I.G. métiers « sauvage » des services de la CPA et le S.I.G. communautaire de la C.P.A. du service I.G. . En effet, les référents S.I.G. et les agents utilisaient jusqu'à présent Mapinfo, Autocad ou excel et les référents S.I.G. devaient donc recevoir une formation sur ArcGIS. Le changement de logiciel S.I.G. impliquera de nombreux bouleversements pour les services. Au niveau des aspects institutionnels, les différents services ont du mal à définir leurs besoins. Au niveau organisationnel, seules un poste S.I.G. et une licence ArcGIS sont disponibles pour chaque direction. Or jusqu'à récemment plusieurs agents utilisaient les postes S.I.G. en libre accès. Avec l’apparition d’ArcGIS et de référent S.I.G., seul ce dernier peut utiliser le poste S.I.G. . • Données Au niveau des données référentielles, le cadastre existe sous deux formes, soit le cadastre est un raster avec des labels permettant de faire un lien avec les bases de données, soit le cadastre est vectorisé sous la forme de polygone. Douze Communes possèdent le POS vectorisé, mais début 2007 l’ensemble des communes sera vectorisé. Au niveau des données métiers, les problèmes de format et de la disponibilité des données sont des freins au projet. Les donnés ont plusieurs projections et ne sont pas en état d’être directement exportées. Les données n’ont pas été crées par des ‘sigistes’, et se pose alors le problème de la validité de ces informations. Le problème de stockage de données se pose car seul les données cohérentes seront intégrées dans ArcSDE. On ne peut pour l’instant écrire directement dans ArcSDE à cause de problème d’indexation. On doit stocker l’information sur un autre serveur. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -26 - • Le matériel G.P.S. : Cette partie sera développée dans la partie consacrée aux tests sur les G.P.S.. (Cf partie III) Les G.P.S. ont une mémoire limitée. La taille d’une dalle de la BD ortho de 2003 est de 11 Mo, une dalle de scan 25 est de 15 Mo. Les G.P.S. ont une mémoire vive peu importante (en comparaison avec un PC). 2.2. Analyse des besoins Une Communauté d’agglomération est attachée à un territoire, qui marque profondément sa gestion. Dès lors, les nombreuses compétences qu’elles exercent ont trait à cette dimension géographique. L’analyse des besoins des services forets, transports et déchets de la C.P.A. s’appuie sur la rencontre avec les futurs utilisateurs du G.P.S.. Ces rencontres consistent, à travers une série de réunions, d’audits et de sorties terrains, à construire une représentation commune des besoins. 2.2.1. Fonctionnalités et précisions souhaitées G.P.S. • Les différents services ont besoin de fonctions de base d’un récepteur G.P.S. : la localisation sur le globe terrestre. Dans la pratique, on peut distinguer deux types d’applications : − la réalisation de levés géographiques, sous forme de points, de lignes ou de surfaces. Le récepteur G.P.S. est donc un outil pour effectuer une cartographie précise sur le terrain et résoudre le problème de la collecte d’information du terrain pour un S.I.G.. − une aide à la navigation, pour se diriger vers des points prédéterminés. • Les services de la C.P.A. ont aussi besoin des avantages liés au G.P.S. couplé avec un S.I.G.: − Afficher un fond de carte − Interagir avec une base de données attributaires − Exporter/Importer vers le S.I.G. Certaines couches d’informations ont été demandées par les différents services : − Couche bâti vectorisé pour faire une zone de débroussaillement de 50 m autour, aussi non le service doit dessiner manuellement le bâti à partir du scan25 ou pour savoir le nombre de bâti que touche un conteneur − BD ortho 2003 comme fond de plan − Scan 25 pour se localiser − Adressage pour se repérer − Voirie pour gérer le débroussaillement des bords des chemins ou établir des circuits de collectes − Informations cadastrales pour savoir le nom du propriétaire dans le cadre des O.L.D. . • Les besoins dus à l’utilisation du G.P.S. sont identiques pour les trois services: − Savoir utiliser un G.P.S. et une solution S.I.G. nomade − Connaître des fonctions avancées des S.I.G. telles que les requêtes ou la création de zone tampon en rapport au projet G.P.S. − Importer des arrières plans au format image+fichier de calage dans le G.P.S. Les attentes des agents sont donc de disposer d’informations sur les données existantes, et notamment de connaître leur degré de qualité et de pouvoir y accéder. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -27 - • Lors des discussions en sessions de travail, les utilisateurs du G.P.S. des services concernés par la solution G.P.S. ont fait ressortir les besoins spécifiques suivants : Service forêt La foret est un domaine où les S.I.G. n’étaient utilisés que pour des applications simples, telles que la numérisation, la cartographie, le stockage de données d’inventaire et l’interrogation élémentaire des bases de données (DICK et JORDAN, 1990). La gestion des ressources forestières s’appuie sur un grand nombre d’informations où la composante spatiale est omniprésente. La gestion forestière n’échappe pas à la règle et les possibilités d’application du G.P.S. y sont multiples. Les besoins sont nombreux. Tout d’abord, le service forêt voudrait améliorer l’estimation de la surface des chantiers des massifs de la C.P.A., car le service passe des marchés avec des prestataires extérieurs. L’objectif du service forêt est d’éditer des cartes à destination de la société prestataire qui réalisent les travaux. Ces cartes serviront à localiser le chantier, à donner un aperçu de la forme géographique et à indiquer une superficie. Le niveau de finesse souhaité est de l’ordre du ½ hectares pour une surface au alentour de 10 hectares. Ensuite, le service forêt a besoin du G.P.S. pour se rendre sur des points remarquable sur le terrain et pour s’orienter sur le terrain. En effet le service compte utiliser le système de navigation G.P.S.. Enfin, les besoins non fonctionnels souhaités sont les suivants : précision en dessous de deux mètres, stabilité du G.P.S. dans un milieu couvert et solidité de la coque. Service Déchets La carte est un outil indispensable pour le service déchet. Les agents ont besoins de plan pour se repérer sur le territoire et indiquer aux prestataires extérieurs la localisation exacte des Points d’Apports Volontaires (P.A.V.). Ce sont donc surtout les informations contenues dans une base de données adressages (nom des rues,…) qui intéresseraient le service. Les cartes papiers ont une mauvaise précision de positionnement des P.A.V. (au 1/25 000ème). Il faut donc les repositionner par G.P.S. pour corriger l’erreur de positionnement à deux mètres près. Une précision de l’ordre de 5 mètres conviendrait pour un système de gestion, mais si les agents veulent croiser l’information recueillie avec le G.P.S. dans le S.I.G., la précision doit être de l’ordre de deux mètres. Cette précision permet de se positionner du bon coté de la route et de voir si le PAV est positionné dans le domaine publique ou privé. Le géoréférencement des bacs va servir à démontrer l’utilité des S.I.G. pour la gestion des bacs. Ce petit projet exploratoire répond à une demande d’une stagiaire qui vise à tester l’intérêt d’un S.I.G. pour gérer la collecte des bacs. C’est une étudiante stagiaire en IUP environnement qui s’occupe de ce projet. Ce développement doit être pris comme un test mené, la commune de référence étant Puyloubier. Une étude au format papier a déjà été réalisée sur cette commune, où figure une carte localisant les bacs de Puyloubier ainsi que des fiches décrivant les bacs. Il n’existe donc pas de base de données, ni de cartographie numérique. Le but est d’obtenir une carte représentant le circuit de collecte ainsi que tous les bacs avec leur fiche technique (sous forme de tableaux et de photos). Plusieurs applications sont aussi prévues à partir des résultats comme le croisement des données avec la population. Certaines de ces applications nécessitent une précision de l’ordre de deux mètres, notamment pour savoir si les bacs se trouvent dans le domaine publique ou privé. L’application devrait être utile à une démarche aussi bien analytique que synthétique. Service Transport Plus de 2000 points d’arrêts de bus des lignes scolaires sont à géoréférencer pour compléter la base de données existante sur Pégase. Les arrêts de bus de Vitrolles ont déjà été géoréférencés soit plus de 600 points par un syndicat mixte gérant le réseau de l'Etang de Berre, la SMITEEB. Une rencontre avec le directeur de ce syndicat a permis de se mettre d’accord pour un échange de données avec la C.P.A. . Les levés G.P.S. visent à positionner ou repositionner (en utilisant les données issues de la CG13), au mètre près, les arrêts de bus et à obtenir la géométrie des circuits (points d’arrêts reliés). La réalisation des levés G.P.S. des points d’arrêts a donc pour objectif de permettre l’obtention d’une base géographique bonifiée, c’est-à-dire d’une précision supérieure à celle d’auparavant, tout en complétant la base de Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -28 - données et afin de proposer une aide à l’exploitation et à la gestion des flottes d’autobus (fréquence, flexibilité et ajustabilité des trajets et des horaires …). Bien entendu l’ensemble des arrêts ne peut être levé lors de ce stage. En fait ce projet consistera à voir si le G.P.S. peut répondre à cette problématique de géoréférencement des arrêts de bus et de proposer aussi une méthodologie de collecte. La question de savoir s’il faut passer par un prestataire extérieur pour réaliser cette prestation reste posée. Il en est de même pour la numérisation des circuits. 2.2.2. Structurer et intégrer les données métiers pour être compatible avec ArcGIS Le projet consiste à proposer une modélisation des données pour élaborer des S.I.G. métiers. Les données des services doivent être exportées au format ArcGIS v.9.0, puis être intégrées dans ArcSDE, dans le but de les sauvegarder, mais plusieurs opérations au préalable sont obligatoires. L’objectif est donc de prendre en compte la structure existante et d’anticiper l’évolution du système. Tout d’abord, les bases de données doivent être cohérentes. Les données de métiers doivent être nettoyées (éliminer les doublons, renommer …). Les données n’ont ainsi pour seul élément d’identification, le nom sous lequel elles sont enregistrées, élément bien insuffisant pour savoir ce qu’elles contiennent et ce qu’elles valent. Il est donc important que la personne qui a créée la donnée explique à quoi elle correspond. De nombreuses conséquences découlent de ce manque d’organisation dans la gestion de la donnée numérique. Comment pouvoir retrouver la couche d’information valide alors qu’il existe plusieurs fois la même information ? Puis, les bases de données doivent être conçues dans le but de pouvoir être facilement intégrables dans ArcSDE. Ensuite, pour tout ce qui concerne les structures des bases de données, on se rapportera aux documents fournis par les services et des recherches effectuées sur le thème. L'organisation des données est fonction de la vision des utilisateurs et de la structure actuelle. On élaborera un schéma conceptuel de données approprié aux données des services. Ensuite, les dictionnaires d’attribut devront être établis pour faciliter la collecte de données avec le G.P.S. de chaque service. Ils devront comprendre l’ensemble des entités nécessaires pour les collectes. Pour de nombreuses raisons, il a été décidé que les bases de données dans ArcGIS seront différentes de celle du dictionnaire d’attribut. La principale raison vient du fait qu’il est difficile de saisir de l’information sur le terrain. Puis, chaque opération (traduction, importation vers ArcGIS,…) sera transcrite en méthodologie de façon à être réutilisée par les référents S.I.G.. C’est notamment le cas pour la méthodologie d’exportation/importation des données métiers au format Mapinfo. L’échange de données géographiques n’est pas qu’un échange de coordonnées X et Y. C’est échanger toute une série d’informations très diverses supportées par des logiciels différents. Le projet traite aussi de la mise à jour des données avec le G.P.S.. Il faudra déterminer ensuite de quelles données référentielles les utilisateurs finaux auront besoin. Le service des déchets, n’ayant pas accès directement à un poste S.I.G., il faudra trouver des solutions. Enfin, les questions de stockage, d’accès au serveur et de protection des données seront étudiées avec des propositions pour organiser la connexion au serveur Oracle. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -29 - 2.2.3. Limites du projet Les projets G.P.S. ne consistent pas à une analyse précise des données contenues dans le S.I.G. communautaire, ni dans des données des services. Les projets G.P.S. ne consistent pas à remplir les bases de données métiers, mais à proposer des méthodologies de collecte de données et de mises à jour avec le G.P.S. et à proposer une organisation cohérente de la gestion des données métiers. Ce projet ne va pas rentrer dans des définitions de terme S.I.G., ni dans des principes et des techniques avancées propres au G.P.S.. Ces informations peuvent cependant être retrouvées à partir de la bibliographie. Les documents produits par la méthodologie G.P.S. ne remplacent en aucun cas la documentation fournie avec le matériel et ne traitera donc pas de la gestion du matériel, ou bien de l’installation du matériel. Les projets G.P.S. transport et bac ne constituent qu’une série de tests pour un secteur donné, pour définir et valider si la méthodologie G.P.S. est transposable sur l’ensemble du territoire. Transition L’Etat des lieux nous a permis de voir les données référentielles du S.I.G. communautaire de la C.P.A. et les données métiers en rapport avec le projet G.P.S.. Cette partie expose aussi les activités et les méthodologies de collecte de l’information géographique utiles susceptibles d'être utilisés dans la méthodologie Campagne G.P.S.. Les besoins des trois services ont été présentés. La partie suivante correspond à la réalisation des méthodes de collecte G.P.S. dans le but d'offrir une meilleure réponse aux besoins des agents. La mise en place des méthodologies G.P.S. doit permettre d’améliorer la rentabilité et la fiabilité des données. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 -30 - III Réalisation Les deux premiers chapitres de ce rapport nous ont permis de comprendre le fonctionnement d’un G.P.S. et de cadrer les objectifs. Cette partie porte sur la réalisation de la solution G.P.S. associée à des S.I.G. métiers structuré. Le G.P.S. prend alors toute sa dimension et sa potentialité en le couplant avec le S.I.G.. Quels G.P.S. choisir pour la C.P.A. ? Quels tests réaliser pour connaître les capacités des G.P.S. ? Quels paramètres affecter aux G.P.S. ? Quelles sont les étapes à réaliser lors d’un levé G.P.S. ? Comment améliorer les levés G.P.S. ? Quels sont les pré-requis nécessaires pour suivre la méthodologie Campagne G.P.S. ? Comment structurer les données métiers des services étudiés ? Comment vont se réaliser les mises à jour ? La première partie de ce chapitre traite de la mise en place de la méthodologie ‘Campagne G.P.S.’ . Une démarche itérative est à adopter, plusieurs étapes ont été identifiées pour la bonne conduite du projet. La seconde partie présente la structuration des données des trois services. Les ‘ solutions G.P.S.’ doivent se greffer sur l’architecture déjà mise en place. 3.1. Méthodologie ‘Campagne G.P.S. ‘ 3.1.1. Analyse des devis pour un G.P.S. professionnel Le choix d’un récepteur peut se révéler un processus complexe en raison du grand nombre de types de récepteurs G.P.S. disponibles, de la gamme étendue de possibilités offertes et des nombreuses applications auxquelles ils sont destinés. Le type de support doit être en adéquation avec le mode d’utilisation des agents. Une tablette PC n’est pas la solution mobile la plus appropriée pour une utilisation en forêt. La C.P.A. s’est tournée vers l’achat d’une antenne externe G.P.S. pour PDA et d’un G.P.S. professionnel. Un nouveau code des marchés publics (décret du 1er août) encadre la passation et l’exécution des marchés. Il réaffirme le principe de la mise en concurrence des le 1er euro. Deux cas de figures se sont présentés en fonction du montant du G.P.S. et des règles de marché de la C.P.A.: Si le montant total du marché est inférieur à 1 500 euros, la C.P.A. peut acheter directement. La solution Dell Axim X5 ne passe donc pas par un marché, car son prix est inférieur à 1 500 euros. Si le montant total du marché est supérieur à 3 000 euros et inférieur à une certaine somme, la C.P.A. demande à des sociétés trois devis. Trois sociétés ont donc été consultées et ont proposé chacune un produit G.P.S.: • Mobile Mapper CE Thales • Geo XT Trimble • Leica GS20 Le récepteur G.P.S. doit non seulement permettre de collecter de l’information avec une précision submétrique dans des milieux difficiles (forêt, milieu urbain dense,…), mais aussi de pouvoir mettre à jour des données au format ESRI en Lambert III. L’étude porte seulement sur les versions de base (sans les accessoires). Les différents récepteurs G.P.S. se distinguent essentiellement par leur précision et leur coût. Les critères ont été pondérés de manière à attribuer 80% à la valeur technique et 20% au prix. Le marché sera attribué au candidat ayant présenté l’offre la plus avantageuse appréciée en fonction des critères pondérés suivants : Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 31 - • Valeur technique (80%), appréciée notamment au regard des éléments suivants (Annexe : Tableau d’attribution des points): - Caractéristiques G.P.S. - Fonctionalité, - Logiciel de traitement et de collecte, - Interopérabilité, - Système, - Ergonomie, - Matériel adapté au travail de terrain - Autres • Prix (20%) La note relative à ce critère sera calculée en fonction de l’écart qui la sépare de l’offre la moins disante. L’offre la moins disante obtiendra la note de 20/20. Montant de l’offre la moins disante Note de l’offre à comparer =-------------------------------------------------- X 20 Montant de l’offre à comparer Des recherches, des discussions sur des forums et des tests sur le Geo XT et le Mobile Mapper 17 ont permis de remplir les critères d’attribution pour réaliser l’analyse des devis. En observant les caractéristiques proposées par les constructeurs, on s’aperçoit qu’ils ne fournissent pas d’informations suffisamment précises pour être exploitables. En effet, certains critères fondamentaux pour un récepteur G.P.S. ne sont pas indiqués par les constructeurs, parmi lesquels le nombre minimum de satellites observés, le PDOP maximum et la quantité de multitrajets, qui affectent directement la précision. De plus, la tentation est grande d’annoncer des performances plus flatteuses que la réalité, c’est pourquoi nous nous sommes appuyés aussi sur des retours d’expérience. L’analyse des devis détaillés des G.P.S. a été mise en Annexe : Analyse des devis G.P.S. professionnel pour la CPA et les résultats sont les suivants : L’excellent rapport qualité/prix et les qualités ergonomiques du MobileMapper rendent son déploiement et son utilisation aisés. Le récepteur apparaît mal adapté aux conditions de terrains difficiles et le système est peu puissant. Le Gs20 est quant à lui un bon handheld G.P.S., mais cet outil pêche dans son logiciel de levé. Le système est aussi peu puissant. Le Geo XT, enfin, est à la fois un G.P.S. professionnel et un S.I.G. Nomade18.. Il combine précision et flexibilité. Son prix peut paraître élevé bien qu’il n’existe pas d’équivalent. De plus, le Geo XT est une solution optimisée pour ESRI. La presque totalité des SDIS du sud de la France l’utilise avec TERRASYNC pour la collecte et la maintenance de leurs cartes D.F.C.I.19. Il a donc été proposé de retenir la candidature du Geo XT pour l’achat d’un récepteur G.P.S. professionnel. 17 Le Leica GS20 n’a pu être emprunté pour réaliser des tests. 18 Le S.I.G. nomade permet à l’utilisateur sur le terrain de disposer d’une cartographie détaillée et dynamique qu’il peut modifier et enrichir sans limite. Le S.I.G. nomade comprend l’intégration d’un certain nombre de technologies : le S.I.G., les matériels nomades sous la forme d’appareils légers (P.D.A., G.P.S.,…), le G.P.S., … 19 Défense des forêts contre l'incendie Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 32 - 3.1.2. Test du matériel (définir les fonctionnalités du matériel, la précision des G.P.S.,…) Les conditions annoncées par le distributeur de G.P.S. sont loin d’être celles observées sur le terrain, principalement à cause de la présence d’obstacles qui sont en plus toujours source de multitrajets20. Il est donc nécessaire de rester prudent face aux chiffres annoncés. Il a donc fallu nous rendre à l’évidence, pour déterminer la précision de nos deux appareils sur le terrain, nous serions obligés de pratiquer une série de tests, notamment dans le but de définir le meilleur paramétrage pour les G.P.S.. L’objectif est d’analyser le comportement des G.P.S. dans différents milieux difficiles, comme par exemple en milieu forestier. Pour certains travaux une connaissance relativement vague de la précision et de la fiabilité de l’appareil de mesure n’est pas gênante, mais pour d’autres, une infime erreur peut entraîner des répercutions plus importantes. De plus la connaissance exacte de la précision de cet outil permettrait d’organiser le déroulement de certaines missions, notamment certaines d’entre elles pourraient non plus se dérouler en utilisant le G.P.S. en mode statique, mais en mode temps cinématique. En effet, en fonction des difficultés des G.P.S. à recevoir le signal, les méthodologies G.P.S. doivent évoluer. Le test concernant le Geo XT a été plus développé que le Dell Axim X5 pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, la précision du Dell Axim X5 est peu fiable et ce G.P.S. est vite gêné par l’environnement (multitrajets, …), il est donc peu utile de faire des tests sur le Dell Axim X5 dans des milieux difficiles. Ensuite, les possibilités du Dell Axim X5 sont plus limitées au niveau du S.I.G., il est impossible de faire des mises à jour et d’afficher du vecteur en arrière-plan. De plus, le paramétrage (code-phase, système de projection, …) du Geo XT est plus important et nécessite plus de tests. Enfin, le Geo XT sera le matériel G.P.S. utilisé en priorité par l’ensemble des services. (Cf partie 3.2.4.) Test du DELL Axim X5 Des essais, réalisés en milieu dégagé ont permis d'évaluer la précision du positionnement d'une carte G.P.S. de type Holux GM 27021 installée sur le PDA utilisée en mode simple (sans correction différentielle). Les tests ont été réalisés à la Beauvalle à Aix-en-Provence. Avantages : Le PDA intègre une cartographie. Il offre la possibilité d’ajouter une carte mémoire SD. Il est conçu pour faciliter la lecture à l’écran même à la lumière du jour. Inconvénients : Il a une capacité de stockage réduite. Le PDA n’est pas étanche et ni robuste. Position fixe en mode cinématique (Figure n°12) Le test consiste à calculer des positions G.P.S. sur une position fixe (croix noire) en mode cinématique. Une centaine de mesures a donc été effectuées à la barrière du décisium, avec un pas de temps d’une seconde. On voit sur la figure la mauvaise répartition de la plupart des points de mesure (points de la ligne rouge). L’écart type de ces erreurs22 est de 16 mètres. Les points de mesure sont situés dans un rayon de 16 mètres autour de la position réelle. Le test réalisé montre que quand l’environnement (multitrajet, géométrie des satellites,...) ne varie pas, les erreurs de mesure restent importantes. Le Dell Axim X5 a des problèmes de stabilité. Les erreurs sont systématiques elles sont très difficiles à corriger. La précision du Dell Axim X5 est entre 5 et 20 mètres. 20 L’erreur de Multitrajet se produit quand le signal G.P.S. arrive au récepteur après plus d’un trajet à cause de réflexions près du récepteur. 21 L’antenne est une antenne externe. 22 La dispersion de ces erreurs est caractérisée par l’écart type de ces erreurs, plus l’écart type est petit, moins les erreurs aléatoires sont dispersées, meilleure est la mesure. Concrètement dans le cas du Dell Axim X5, plus les surfaces de position forment un volume faible et homogène, plus la dispersion des erreurs est faible, meilleure est la détermination du point Des modèles d’erreurs permettent de modéliser la répartition des erreurs et de définir une valeur moyenne qui dans le cas d’une distribution normale des erreurs (LOI DE GAUSS) correspond à la valeur pour laquelle le carré des écarts est minimum. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 33 - Figure n°12 : Variation d’un point fixe levé avec Dell Axim X5 en Lambert III (10/05/06) Source : Présentation Dell Axim X5, Service IG CPA, MZ (2006). Système de projection Deux configurations du système de projection ont été envisagées et donc testées : le Lambert III et le WGS 84. Le S.I.G. communautaire de la C.P.A. a comme système de projection le Lambert III. Il est donc préférable de collecter les données G.P.S. dans le même système. Mais, les données vectorielles importées comme fond d’habillage ne sont pas calées au bon endroit, il est donc impossible de les superposer avec le positionnement du G.P.S. . Pour pouvoir superposer les données vectorielles importées et la position sur le terrain, il faut être dans un système WGS 84. Par contre les données rasters ne se caleront pas au bon endroit. De plus, on observe sur la figure n°14 la mauvaise répartition de la plupart des points de mesure levé dans un système WGS84. Les points de mesure sont situés dans un rayon de 50 mètres. Cette méthodologie ne mérite donc pas d’être gardée. Figure n°13 : Le système de projection pose problème au Dell Axim X5 Configuration du Dell Axim X5 en WGS 84 Configuration du Dell Axim X5 en Lambert III Sud Position G.P.S. sur le terrain Position G.P.S. sur le terrain Données vectorielles Données rasters Mauvais positionnement dans le SIG Bon positionnement dans le SIG Nous avons contacté le distributeur de la solution ArpentGIS pour lui faire part de ce problème. L’erreur de projection vient au niveau du développement même du logiciel. Selon le distributeur, la configuration du G.P.S. en Lambert III Sud avec ArpentGIS a été ‘mal développée’, car elle est peu utilisée. Le distributeur nous a conseillé de travailler en Lambert II étendue… Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 34 - Figure n°14 : Variation d’un point fixe levé avec le Dell Axim X5 en WGS84(10/05/06) Source : Présentation Dell Axim X5, Service IG CPA, MZ (2006). Phase d’initialisation longue Lors de chaque première utilisation du G.P.S. sur le terrain, la phase d’initialisation est longue, le récepteur peut prendre plusieurs minutes pour localiser les satellites sur l’orbite. De plus, il faut que le Dell Axim X5 bénéficie d’une vue du ciel claire et dégagée, par exemple les bâtiments du décisium (structure en fer), les arbres et tous autres obstacles, bloquent les signaux du satellite. Affichage déformé des données vectorielles Les déformations sont dues aux "simplifications " qu'effectue le logiciel à cause de problèmes de performances du PDA. En effet, afin d’optimiser la rapidité de l’affichage, une réduction du nombre de points affichés est automatiquement faite par Arpentgis. Il suffit de zoomer sur les parcelles pour retrouver leurs formes originales. Ces déformations sont assez gênantes, car il n’est pas facile de se repérer avec des objets déformés. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 35 - Figure n°15 : Déformation des données vectorielles sous Arpentgis Données vectorielles sous ArcGIS Source : Présentation Dell Axim X5, Service IG CPA, MZ (2006). Test du Geo XT Une série de mesures de la disponibilité des signaux G.P.S. a été réalisée avec le Geoexplorer XT de Trimble. L’antenne interne est située au-dessus de l’écran en-dessous du logo Trimble. Il n’est pas nécessaire de tenir l’instrument portatif complètement horizontal pour recevoir correctement le signal satellite, mais il suffit de maintenir l’antenne orientée vers le haut, et non vers le bas ou en travers. Cette campagne d’essais dynamiques s’est passée dans le centre ville d’Aix-en-Provence et en périphérie. Les tests réalisés en foret se situent près du crématorium de Bouc-Bel-Air. Le parcours a englobé différents types de couverts forestiers. Avantages : Grande précision du levé Saisie des données attributaires Solidité du matériel Fiabilité du matériel pour la précision notamment (moins sensible au problème de couvert végétal,..) Inconvénients : Utilisation complexe Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 36 - Nous ne disposions pas de récepteur radio23, nous n’avons donc pas pu réaliser des tests en positionnement absolu. Le Geo XT peut recevoir des signaux EGNOS24 (WAAS). Ces caractéristiques permettent donc à l’utilisateur d’obtenir des observations plus précises en temps réel sans avoir recours à la communication radio. ‘EGNOS, lui, parvient à une précision comprise entre quatre et sept mètres. Par ailleurs, cette grande finesse est disponible pratiquement tout le temps (entre 99 % et 99,999 % du temps exactement), contre 95,7 % pour G.P.S.. ‘, d’après le Site internet Info sciences. Disponibilité des satellites Un test a été réalisé est voici les résultats. L’état du ciel indiquait une constellation d’au moins cinq satellites et le PDOP était réglé à 8. Les satellites visibles sur le terrain correspondaient à la prévision satellitaire. Le logiciel de prévision est efficace et peut être donc utilisé. Figure n°16 : Satellites captés sur le terrain le 29/05/06 (Geo XT) 23 Deux accessoires sont conseillés par D3E pour permettre au Geo XT d’avoir une connexion en temps réel. Le module Bluetooth GPRSStar se connecte sans fil au Geo XT et permet de souscrire au service de réception de corrections différentielles en temps réel GPRS-Star. Le Kit antenne G.P.S. bifréquence haute précision Zephyr permet d’obtenir des précisions inférieures à 20 cm grâce à la technologie H-Star. 24 EGNOS n'est pas un système de localisation à part entière. Il a pour objectif principal d'améliorer les informations transmises par les constellations de satellites G.P.S.. Les systèmes d’augmentation de la précision du positionnement par satellites (SBAS) sont découpés en trois zones : le WAAS pour l’amérique du Nord (2003), l’EGNOS pour l’Europe (opérationnel 2005 et certifié en 2006 ?) et le MSAS (2005) pour l’Asie. La bascule ESTB /EGNOS a eu lieu le 1 juillet 06. Le 1er Juillet le satellite AOR-E commencera à émettre les corrections EGNOS opérationnelles ainsi que son homologue IOR-W PRN126 (n°39). Le système EGNOS n’est pas encore validé pour l’aviation civile et tout ce qui est sécurité des personnes. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 37 - Figure n°17 : Prévision des Satellitaires du 29/05/06 à Marseille (Module Quick Plan) Source : Présentation Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). Les satellites EGNOS auxquels on peut s’attendre en France portent les numéros25 33 et 39. Les satellites "normaux" sont numérotés jusqu'à 32, les SBAS (WAAS, EGNOS,…) ont un numéro supérieur. Le test, consistant à parcourir à de nombreuses reprises une trajectoire à des heures différentes, pour observer les variations de la constellation de satellites reçus et enregistrer le nombre de satellites utilisés dans le calcul de la position, a montré que le nombre de satellites reçus variait peu selon le moment de la journée. Test du Geo XT en milieu urbain dense : On peut découper les résultats selon les secteurs urbains d’Aix-en-provence : La réception du signal G.P.S. est bonne en périphérie urbaine, la précision est submétrique. Dans un milieu semi-urbain (ligne verte fluo), la précision va de 1 à 3 mètres. Dans les grandes avenues, la précision est d’environ 3 mètres. L’arrêt de bus situé sur le cours Sextus situé sous l’allée de platane a une précision de 3 mètres. Les signaux G.P.S. peuvent passer à travers des feuilles mais le signal est plus faible. Dans le noyau ancien urbain, la précision est très variable entre 3 à 12 mètres (violet). Le noyau urbain d’Aix-en-provence est caractérisé par des rues étroites d’environ 7 mètres encadrés par des bâtiments allant de 3 à 5 étages. On était donc limité par l’effet du canyon urbain26. Dans ce contexte urbain, la disponibilité du G.P.S.27 est de 1/5 du temps. La position n’est donc pas calculable pendant de longs intervalles de temps. (zone jaune), la géométrie des satellites étant mauvaise. Le nombre minimal de 4 satellites nécessaires n’est presque jamais atteint dans les essais que nous avons réalisés. Les signaux G.P.S. ne "traversant" pas les bâtiments, en milieux très densément urbanisé, il a été difficile d'obtenir les conditions optimales de collecte de données, même avec un PDOP de 10. Plusieurs modes de collecte ont été testés dans le centre ancien d'Aix-en-Provence, mais très peu de points ont pu être pris en raison de l'absence de signal. 25 La numérotation correspond au numéro PRN (Pseudo Range Noise) qui est celui que contient le message de navigation et qui est le plus souvent utilisé par les récepteurs et les logiciels calculs. 26 On appelle canyon urbain l’environnement formé par deux immeubles parallèles à la trajectoire du récepteur G.P.S.. Dans un tel environnement correspondant à des masques d’élévation de 40 à 50° par rapport à l’horizontale de l’antenne, le récepteur n’utilise la totalité de ses 12 canaux que 9% du temps. 27 ‘La disponibilité d’un système de navigation est le pourcentage de temps pendant lequel le service est utilisable avec la précision souhaitée ‘, KAPLAN (1996). Elle est en fonction des caractéristiques physiques de l’environnement, de la disponibilité du signal et des performances techniques de la transmission. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 38 - Ces tests servent surtout au service des transports, car il existe beaucoup d’arrêt de bus dans les centres villes. Les P.A.V. et les bacs sont généralement situés dans des endroits dégagés, en effet dans les centres urbains très denses aucune colonne n’est implantée. Figure n°18 : Test du Geo XT en milieu urbain Aix-en-Provence du 29/06 Source : Présentation Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 39 - Test du Geo XT en milieu forestier Par rapport à un levé en terrain découvert, mesurer avec un G.P.S. la position de points sous un couvert arboré implique des difficultés supplémentaires. En effet un arbre, avec ses feuilles, ses branches et son tronc va constituer un obstacle pour le signal-radio du satellite et ainsi l’atténuer, voire l’empêcher d’atteindre l’antenneG.P.S.. Dans le meilleur des cas, les ondes auront subi des réflexions au contact de l’arbre : l’effet multi-trajet va ainsi dégrader la précision de la position. Signalons que toutes ces difficultés rencontrées dépendent de la densité du couvert arboré. Quand les conditions du couvert ne sont pas « extrêmes » des levés sont alors possibles (WILKIE, 1989).Sous un couvert très dense ou au pied d’un arbre, le G.P.S. ne reçoit aucun signal du satellite. Les résultats obtenus lors des tests montrent, comme on pouvait le présager, une augmentation de l’erreur de localisation en présence d’un couvert forestier dense. En milieu forestier, la précision non corrigée avec le Geo XT est de 6 mètres, le couvert masquant certains satellites présents au-dessus de l’horizon au moment de la mesure. La valeur du PDOP est à 8. La disponibilité du signal G.P.S. est au alentour de 60 % du temps en foret. Ce test sert principalement au service forêt qui utilise régulièrement le G.P.S. en milieu couvert dense et certaines fois en couvert très dense. Tests sur les applications et utilisations De nombreux tests ont consisté à déterminer les différentes applications et utilisations du G.P.S.. Comment calculer une surface la plus proche de la réalité ? Le calcul d’une surface est en effet un problème récurrent en foresterie. Calculer une surface présente d’abord une difficulté technique, mais se heurte aussi à un problème de définition. On considère le plus souvent comme référence la zone d’emprise « à plat » sans tenir compte de la pente. Cette méthode a l’avantage de permettre des superpositions géographiques cohérentes avec d’autres sources de données (IGN,…) mais présente l’inconvénient de sous-estimer la surface réelle, ce qui pose problème quand on extrapole des valeurs d’inventaire (densités, volumes, …) à la surface. En effet, la valeur réelle d’une surface suppose de tenir compte de la pente qui est rarement homogène sur l’ensemble d’une surface. Figure n°19 : Représentations de la surface terrestre Source : Guide utilisateur, D3E. Le Geo XT indique l’altimétrie en geoide28 RAF98 (France) pour la position. Ce récepteur G.P.S. indique seulement l’altitude d’un point ou d’une ligne, mais il lui est impossible de calculer une surface en tenant compte du dénivelé. Le Geo XT peut calculer directement des surfaces sur le terrain, mais il s’agit d’une surface projetée (plane). Le récepteur fournit donc une valeur indicative à considérer avec précaution. Par contre, le Geo XT peut indiquer le périmètre 3D, c’est à dire en prenant compte le dénivelé. Ce champ est automatiquement créé dans la base de données collectée avec le G.P.S.. Le périmètre « réel » permet d’évaluer approximativement le niveau d’accident du contour de la surface. Il a été choisi de rajouter un champ terrain accidenté dans la base de données S.I.G. forêt sous ArcGIS, l’agent peut ainsi évaluer lui-même ce critère. Les résultats des tests sont présentés dans la partie IV, ils ont été réalisés sur les chantiers R.T.I. et P.I.D.A.F.. (cf Partie 4.2.) 28 Le Géoïde est la forme théorique qui se rapproche le plus de la surface réelle de la terre c'est-à-dire le niveau moyen des mers. Il sert de référence pour déterminer les altitudes. Le géoïde, surface équipotentielle du champ de gravité terrestre ramenée au niveau zéro moyen des mers. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 40 - Erreur réelle Le test consiste à comparer la superficie (la parcelle du décisium a été choisie pour le test) entre la surface étalon et celle déterminée par levé G.P.S.. Pour tenir compte de la superficie, de sa forme et de son emplacement, on utilise l’erreur réelle. Avec cette erreur, les parties manquantes à l’intérieur du polygone étalon ainsi que les parties levées à l’extérieur de ce dernier sont considérées. L’erreur réelle est calculée selon la formule suivante : Erreur réelle = (((sup. étalon + sup. levée) – (2 X sup. commune)) / sup. étalon ) x 100 En milieu dégagé, l’erreur réelle du Geo XT est de 3,3% en mode cinématique avec un intervalle de temps d’une seconde et après post-traitement différentielle. Comment saisir une piste ? De nombreux tests ont été menés pour la saisie des objets linéaires. La possibilité de saisir les objets de type linéaire dépend du type de structure (pistes, routes,…) que l’on veut lever et du moyen de déplacement (voiture,…). Il apparaît impossible de lever avec le G.P.S. des routes en voiture et même à pied. Les résultats apparaissent trop mauvais pour les utiliser, même en utilisant un enregistrement d’intervalle en distance, car un intervalle en temps dépend de la fluidité de la circulation et donc des feux de circulation. Les pertes minimales (quelques secondes) apparaissent peu acceptable pour un besoin de localisation continu comme les routes. Une perte de 30 secondes correspond à un déplacement du véhicule sur une distance de plus de 400 mètres si celui-ci se déplace à 50 km/h (ligne bleu). Les routes levées avec le G.P.S. présentes des écarts de deux mètres, ce qui suffit à rendre une route zigzagante. De plus, les données sur les routes sont disponibles dans la BD topo. (cf partie 2.1.) En revanche, tout ce qui concerne les pistes et chemins peut être levé avec le G.P.S., car on a notamment la possibilité de rouler au pas avec la voiture. Les données de la DFCI sont moins précises que celles levées avec le G.P.S.. Figure n°20 : Test pour lever avec le Geo XT une route en milieu urbain (Aix-en-Provence le 29/05/06) Source : Présentation Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 41 - Test du Geo XT derrière un Pare-Brise Athermique Pour la saisie de certains objets, il est bien utile de rester dans la voiture, notamment pour collecter les arrêts de bus. Nous avons donc testé les signaux radio du satellite à travers les pare-brises. Les signaux qui arrivent sont très faibles. Dans les milieux dégagés (périphérie et campagne), le Geo XT posé près du pare-brise capte le signal du satellite mais dès que l’on se trouve dans un milieu difficile le G.P.S. perd le signal. Seule solution, l'utilisation d'une antenne externe ou d'une antenne re-radiante, mais qui nécessite l'achat d'un accessoire supplémentaire. Il a été posé le problème de la nécessité de faire un tel achat pour les différents services utilisateurs du G.P.S.. Il ressort que les utilisateurs n'ont pas l'utilité d'un tel accessoire. Mais cet accessoire s’avère d’une forte utilité, il est donc conseillé d’acheter une antenne extérieure pour un véhicule29. Test d’ interopérabilité entre le Geo XT et les logiciels S.I.G. (ArcGIS et Mapinfo) Plusieurs tests ont été effectués pour garantir les échanges entre le récepteur G.P.S. et les logiciels ArcGIS et Mapinfo. L’ensemble des types d’objets (points, lignes,…), des caractères (texte, réel,…), des arrières plans (scan25, BD ortho 2003,…), des systèmes de projection furent testés. Les tests consistent à vérifier avec des travaux concrets la bonne communication entre le G.P.S. et le carnet de terrain, l’enregistrement des données dans la base de données, un bon transfère des données de retour au bureau. Problème de structure physique des fichiers entre ArcGIS et le G.P.S. Plusieurs problèmes liés à la compatibilité entre les G.P.S. et ArcGIS sont apparus. Il a été choisit de travailler dans ArcGIS en geodatabase personnelle et d’exporter en shapefile. Le Geo XT ne lis pas directement le format ArGIS, il faut convertir les shapefiles en fichier compatible avec le G.P.S.. De plus, les types de champs doivent être soit du texte soit du réel double pour être compatible avec le G.P.S.. En effet, le logiciel de conversion du G.P.S. change les champs de type entier en réel double. Le logiciel du G.P.S. accepte seulement les noms de couche de huit caractères maximum, car les noms de la couche plus long seront tronqués pendant l’export vers ArcGIS. Les noms informatiques des couches ont donc été limités à huit champs. Les noms de champs ou de couche ne doivent contenir aucun accent et aucun espaces entre les noms. Numérotation du domaine à cause de la géodatabase Pour faciliter la saisie des données attributaires, des valeurs ont été pré-codées. Ces valeurs pré-codés obligent lors de la création de nouveau objet avec le G.P.S. de saisir un numéro correspondant à une valeur précodée. Problème des objets ponctuels (ArcGIS) avec le Geo XT : mutlipoint-point Les fichiers contenant des ponctuels (citernes, barrières,…) provenant de Mapinfo sont convertis automatiquement en fichier de type multipoint. Or les fichiers ponctuels utilisés par le G.P.S. sont convertis en fichier de type point. Les deux fichiers sont donc incompatibles. Aucun outil ou script ne permet la conversion multipoint vers point. Cependant, le G.P.S. convertit les objets ponctuels de type multipoint en type point. Nous avons donc importé dans le G.P.S. l’ensemble des objets ponctuels de type multipoint et les avons réintégré dans la base de données d’ArcGIS. Problème de système de projection entre Mapinfo et le Geo XT Les données levées avec le G.P.S., exportées en fichier Mapinfo et intégrées dans mapinfo sont décalées géométriquement. Ceci est du aux systèmes de projection de mapinfo qui sont incorrectes. La solution consiste à exporter les données au format shapefile et à les importer sous Mapinfo. Quelle procédure suivre pour avoir un système de projection en Lambert III avec la meilleure précision possible ? Des tests ont été réalisés pour savoir quel système de projection utilisé lors des levés avec le Geo XT. Pour estimer l’ordre de grandeur de la précision, on utilise un point connu en Lambert III. Nous avons essayé d’une part de levés les données en longitude/ latitude WGS84, puis de les projeter avec ArcGIS 9.0 en Lambert III. Et d’autres parts, nous avons essayé de levés les données directement en Lambert III sur le terrain avec le logiciel Pathfinder Office. La précision des levés est meilleure avec la deuxième méthodologie. 29 D3E propose une Antenne G.P.S. magnétique Trimble pour GeoExplorer pour faire des levés depuis un véhicule, son prix est de 64 euros. http://www.G.P.S.-boutique.fr/accessoire.php?id=55&retouraccessoire=article.php?id=590 Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 42 - Comparaison avec un logiciel de collecte de données : ARCPAD et TerraSync ArcPAD est un logiciel nomade proposé par un éditeur spécialisé dans le S.I.G., ESRI. Les différents tests effectués sur une version de démonstration de la version 7 d’ArcPAD donnent un aperçu des possibilités de cet appareil, et permettront de juger les performances du logiciel TerraSync (logiciel de collecte de Pathfinder Office) . ArcPAD permet d'intégrer des données géoréférencées acquises à l'aide d'un G.P.S. directement connecté sur un PC. Compatible avec ArcGIS v9.0, ArcPad travaille directement au format shapefile et récupère les données facilement avec ArcGIS. Les données sur le terrain ne doivent pas être convertis dans un format spécifique. ArcPAD offre la possibilité d'acquérir des données selon des boîtes de saisie créées par l'utilisateur pour répondre à ses besoins spécifiques. ArcPAD n’a pas de fonctionnalité supplémentaire par rapport à TerraSync sauf d’avoir la possibilité de créer des formulaires plus complet et plus fonctionnel (avec photos, légende...). Le mode de manipulation n'était pas encore bien adapté aux conditions de terrain. Une solution de correction différentielle existe mais nécessite une extension payante. TerraSync professionnal a plus de fonctionnalités qu’ArcPAD. TerraSync est idéal pour la collecte des données. Il possède notamment un affichage de cartes en temps réel supportant les fonds de cartes raster, ce qui inclus les cartes d’ArcIMS et ouvre les serveurs internet SIG. Il accepte la plupart des formats S.I.G. (dxf, mapinfo,….) Quelques pannes lors des tests… Au cours des différentes utilisations des deux G.P.S., le système d’exploitation a déjà planté, l’écran ne répond plus au stylet. Il a donc fallu réinitier le récepteur G.P.S.. Cette panne a été recensée dans le manuel des distributeurs. Améliorer la Connexion : le Bluetooth et internet Le Geo XT a une interface de connexion Bluetooth qu’il est possible d’utiliser pour établir une connexion sans fil. En effet, la connexion USB est souvent interrompue, notamment lors de l’envoi de plusieurs fichiers. Pour communiquer en utilisant une connexion Bluetooth, un appareil dit client cherche sur la fréquence de connexion Bluetooth les autres appareils. Il faut demander l’accès au distributeur pour ouvrir la connexion Bluetooth. Le Geo XT est à l’origine vendu avec la connexion désactivée. Pour paramétrer la connexion Bluetooth, il faut se reporter au manuel du fournisseur. Il est possible de connecter un modem externe (souvent un téléphone cellulaire) à l’instrument portatif Geo XT pour effectuer un accès à distance à un fournisseur de services internet ou un réseau. La connexion à internet permet notamment d’accéder à des logiciels gratuits d’itinéraire sur le net comme Mapopolis navigator. 3.1.3. Rédaction d’un cahier des charges Il convient de bien appréhender les éléments constituant le cahier des charges. Il s’agit de développer des solutions G.P.S. utilisant des éléments d’un S.I.G. communautaire. Le cahier des charges a pour objectif de formaliser par écrit les besoins des services de la C.P.A. en matière de solution G.P.S.. Les objectifs doivent être clairs pour tous les agents. Les exigences des utilisateurs finaux doivent être données par écrit, chaque exigence ayant une réponse méthodologique. La définition précise du projet se doit d’aller au-delà de mots usuels et peu concrets. Elle doit décrire de façon objective dans un langage commun et compréhensible par chacun, le besoin à satisfaire. Le maître d’ouvrage est le service I.G. de la C.P.A. . Le cahier des charges doit répondre à certains de ces éléments: Quelle est la problématique ? Quelles sont les grandes fonctionnalités ? A-t-il une obligation de performance ? Faut-il réaliser des tests ? S’agit-il de satisfaire un besoin précis ? Quelle est la valeur des besoins exprimés et des fonctionnalités attendues ? Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 43 - Une structure de projet doit être clairement identifiée pour savoir à tout moment comment se situe l’état d’avancement du projet G.P.S.. Un planning précis et une méthodologie de gestion de projet ont été proposés. Le plan du cahier des charges : Préambule I. Contexte de l’étude Analyse de l’existant Analyse des besoins II. Objectifs de l’étude : définition et délimitation du projet G.P.S. Organiser l’évolution vers un S.I.G. métier Mettre en place une méthodologie « Campagne G.P.S. » Limite du projet III. Méthode de réalisation du projet G.P.S. forêt Phase de proposition Réalisation du projet G.P.S. 3.1.4. Paramétrage des G.P.S. (HDOP,…) : Choix technique pour optimiser son utilisation Cette partie doit aider à comprendre l'importance d'une bonne configuration et expliquer les choix du paramétrages des G.P.S.. La configuration du G.P.S. est en effet une étape essentielle, les paramètres rentrés sont généralement ceux préconisés par le distributeur D3E (D3E Electronique est une PME spécialisée dans les nouvelles technologies : Automatismes Industriels/Electronique, G.P.S. et Télémétrie Laser et Gestion de Flottes) et ceux validés lors des tests. La principale difficulté pour l’utilisateur est de pouvoir sélectionner l’équipement et le mode opératoire qui permettront d'atteindre la précision désirée en ce qui concerne tant la location que le temps d'exécution des levés et du traitement des données. En d'autres mots, il est important de bien définir ses besoins et de sélectionner la meilleure méthodologie pour les réaliser. Pour utiliser le G.P.S., il faut tenir compte de l’environnement dans lequel le récepteur est utilisé, de la nature du levé et de la précision recherchée. La configuration a été réglée pour avoir un minimum de contrainte sur le terrain. Les configurations du Dell Axim X5 ne peuvent être établies en avance, il faut donc les configurer lors de la sortie terrain. Les options de paramétrage du Dell Axim X5 sont moins nombreuses que celles du Geo XT. Les seules options que l’on peut paramétrer sont le PDOP et la vitesse d’enregistrement. On a la possibilité d’ajuster le rapport productivité/précision, ou attendre jusqu'à ce que les conditions soient plus favorables…. Les autres paramétrages ne changeront pas d’un service à l’autre ou lors de différentes sorties. Les mesures du Dell Axim sont levées en code30 en positionnement absolu31 (pseudo-distance). Le Geo XT permet d’importer des configurations préétablies. On peut soit charger une configuration préalablement établie pour chaque service, soit en créer une. Chaque service possède sa propre configuration sous le Geo XT. Les questions suivantes ne sont valables que pour le Geo XT sauf en ce qui concerne le PDOP et la vitesse d’enregistrement alors valables pour les deux G.P.S.. Les mesures du Geo XT sont levées en code en positionnement relatif (traitement post différé). 30 Le principe de la mesure en code est le ‘récepteur génère dans une échelle de temps proche de l'échelle de temps G.P.S. le code d'un satellite donné. Lorsqu'il capte le code du satellite, celui-ci arrive avec un décalage de temps correspondant au temps de parcours de l'onde entre le satellite et le récepteur. Par corrélation il synchronise alors les deux signaux et en déduit le temps de parcours de l'onde puis la distance satellite - récepteur.’, BOUTELOUP D., (2003), Présentation du système G.P.S. , cours de géodésie. 31 Le positionnement absolu consiste à déterminer les coordonnées d'un point quelconque de la Terre en utilisant les codes générés par les satellites. Il est qualifié d'absolu car il considère la relation entre un récepteur et plusieurs satellites. L'intérêt de cette méthode est la possibilité de l'exploiter en temps réel et d'obtenir une position instantanée. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 44 - Quel type de source sélectionner ? Le premier choix de la source du Geo XT est la source par satellite intégré32 et le second choix, source par G.P.S. non corrigé. Il n’y a pas besoins d’une correction en temps réel33 nécessitant un abonnement GPRS. Aucun service gratuit temps réel de diffusion de corrections différentielles n’est disponible à ce jour en France, pour atteindre une précision métrique. La seule méthode fiable et économique d ‘effectuer des mesures G.P.S. de précision est le mode différentiel en post-traitement. Il est impossible de fonctionner en mode dégradé (localisation 2D) avec 3 satellites pour le Geo XT et le Dell Axim X5. Quel type d’enregistrement choisir pour le Geo XT ? L’enregistrement des données est fait en Supercorrec, cette fonction augmente la précision en mode différentielle sur le code de 40%, mais il peut y avoir des périodes où la réception du signal du satellite est mauvaise. Toutes les positions notées pendant ces périodes seront non corrigées, et sont sujettes à des erreurs qui dégradent leur exactitude. Mesure en phase ou code ? La phase34 de l’onde porteuse permet d’obtenir une plus grande précision, mais exige un verrouillage de phase impliquant une réception sans interruption du signal émis par un satellite. Une telle contrainte rend quasi inutilisable ce type de mesure en présence d’un couvert forestier, en effet comme l’illustre cet extrait du SYSTÈME G.P.S. Guide d’information et de bonnes pratiques35 :‘La mesure de phase de l'onde porteuse consiste à comparer la phase de l'onde reçue au récepteur avec la phase d'une onde générée par celui-ci. Cette mesure de phase est multipliée par la longueur d'onde de l'onde porteuse (λ) pour la convertir en mètres. Malheureusement, le nombre entier de longueur d'onde initial contenu dans la distance récepteur-satellite n'est pas mesurable par le récepteur. Cette inconnue est appelée l'ambiguïté de phase initiale. Par contre, le récepteur est à même de compter le nombre entier de cycles (ainsi que la partie fractionnaire) cumulé depuis l'époque (ou le temps) d'observation initiale, s'il n'y a pas d'interruption dans la réception du signal. Les interruptions provoquent des sauts de cycle et sont principalement causées par les obstacles (édifices, montagnes, arbres...) entre les satellites et le récepteur. C’est pourquoi la mesure de phase ne peut être utilisée en milieu forestier.’ Les mesures du Geo XT sont levées en code en positionnement relatif36 en temps différé. Figure n°21 : Ordre de grandeur de la précision horizontale du positionnement en fonction du mode opératoire Source : SYSTÈME G.P.S. Guide d’information et de bonnes pratiques, (2004), Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs 32 Il se compose de 24 satellites du système NAVSTAR, répartis en six plans d'orbites inclinés à 55° sur l'équateur. C'est ce nombre et leur disposition qui garantissent à tout utilisateur un positionnement en tout lieu et en tout moment. Ce positionnement n'est possible que si 4 satellites, au moins, sont simultanément au dessus de l'horizon avec un angle de coupure de 15°. 33 En temps réel, le principe est différent. La station fixe va estimer à chaque instant sa position à partir des mesures de code, puis la comparer à la position "vraie". 34 ‘Le principe de la mesure de phase repose sur le calcul du déphasage entre le signal reçu du satellite et le signal généré par le récepteur. Ce déphasage est très précis mais se fait sur la partie fractionnaire d'un cycle soit une mesure sur 19 centimètres pour L1 et 24,4centimètres pour L2.’, BOUTELOUP D., (2003), Présentation du système G.P.S. , cours de géodésie. 35 BILODEAU J.M., et al., (2004), SYSTÈME G.P.S. Guide d’information et de bonnes pratiques, Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs. 36 La distance est calculée à partir des codes simultanément en deux stations. Un récepteur est fixe (station), et l’autre mobile. Le résultat est le vecteur entre ces deux G.P.S.. Ce mode permet de corriger en grande partie les sources d’erreur. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 45 - Quel système de projection ? La représentation des données graphiques implique de préciser le système de projection. C'est au niveau de la configuration de la référence géodésique et du système de projection qu'il faut être particulièrement attentif, la multiplicité des combinaisons de paramètres de référence pouvant porter à confusion. Le problème de coordonnées se pose de façon d’autant plus cruciale que la précision du résultat final souhaité est élevée. Le système de coordonnée à utiliser est le France GR3DF97A , zone sud III, il est adapté aux terrains d’études. Ce système a été préféré au système France. La grille GR3DF97A37 et une grille de conversion précise entre NTF et RGF. Cette grille a une « précision globale de 10 cm mais la cohérence locale est certainement meilleure et l’utilisation d’une méthode différentielle rend cette grille très efficace. Si les G.P.S. utilisés intègrent cette grille le changement de paramètres se fait de façon automatisée. »38 L’altitude est mesurée à partir du niveau moyen de la mer (N.M.M.) avec pour modèle de géoïde39 RAF98 France. La grille RAF 98 permet le passage d’une hauteur au-dessus de l’ellipsoïde, calculée dans le système RGF 93, à une altitude compatible avec le réseau IGN 6940.La grille RAF98 décrit la surface de référence des altitudes NGF- IGN69 dans le système géodésique RGF 93. Suite au texte de loi, voté par l'Assemblée Nationale, le choix du système de projection s'est porté sur le nouveau système national Lambert 93. Ce qui permet de pouvoir utiliser le nivellement par G.P.S. lors d’un grand chantier défini à partir d’altitude NGFIGN69. Les mesures sont converties directement par le récepteur G.P.S.. Les systèmes de projection de Pathfinder Office sont gérés et définis par un Gestionnaire de système de coordonnées « Current.csd » A combien fixer le PDOP ? Les fichiers de configuration chargés dans le G.P.S. ont comme paramètre un P.D.O.P. de 6. Notons qu’un P.D.O.P. égal ou inférieur à 6 est jugé précis. Il est conseillé de garder un P.D.O.P. aux alentours de 6, et après améliorer la précision avec la correction différentielle. Les données qui auront un masque de P.D.O.P. > 6 ne seront pas enregistrées. Il n’est pas forcement nécessaire de choisir une précision élevée sur le terrain. Mesurer entièrement un contour avec un PDOP de 8 entraînera une perte de précision significative. Seul le service foret pour une utilisation sous couvert très dense a un PDOP réglé à huit. Les critères pour avoir un point acceptable sont les suivants41 : ¾ GDOP < 10 ¾ PDOP < 6 ¾ HDOP < 4 Plus les DOP sont faibles, meilleure est la précision. 37 Cette grille nommée GR3DF97A est mise à disposition par l’Institut Géographique National. Elle est basée sur une variation des paramètres de transformation Tx, Ty, Tz en fonction de la position. Cette grille a une précision globale de 10 cm mais la cohérence locale est certainement meilleure et l’utilisation d’une méthode différentielle rend cette grille très efficace. Si les G.P.S. utilisés intègrent cette grille le changement de paramètres se fait de façon automatisée. En l’absence de grille de conversion, la nécessité de recalculer des paramètres est déterminée principalement par l’étendue du chantier. Pour des chantiers inférieurs à 1 km, l’utilisation des paramètres nationaux fournis par l’I.G.N. peut être satisfaisante : TX = -168 m TY = -60 m TZ = +320 m pour passer du NTF au RGF 93. 38 DUARTE V., (2001), Planification et sécurisation de l’utilisation du G.P.S. temps réel dans le domaine de terrassement, Mémoire d’ingénieur ESGT. 39 Le géoïde correspond en effet à la surface équipotentielle du champ de pesanteur correspondant au niveau moyen des océans. 40 En effet, le Geo XT autorise l’utilisation de grilles de conversion qui permettent de déterminer une altitude dans un système donné à partir des hauteurs ellipsoïdales calculées en G.P.S.. 41 GDOP = Geometric Dilution Of Precision se décompose en : 1 PDOP = Position Dilution of Precision (3-D), sometimes the Spherical DOP. 2 HDOP = Horizontal Dilution of Precision (Latitude, Longitude). 3 VDOP = Vertical Dilution of Precision (Height). 4 TDOP = Time Dilution of Precision (Time). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 46 - Quelle inclinaison choisir pour le Masque d’élévation ? Ces paramètres permettent de diminuer considérablement les multitrajets en milieu forestier. L’utilisateur doit ajuster selon le besoin le masque d’élévation, mais il ne doit toutefois jamais être inférieur à 10° et a été mis par défaut à 13°. Quelles vitesses d’enregistrement choisir ? Après les tests menés, il est apparu que la solution qui convenait le mieux était un enregistrement avec un intervalle de temps en seconde. Le nombre de seconde choisi dépend du type d’objet collecté. Par exemple pour les pistes l’intervalle est de 5 secondes, c'est-à-dire que toutes les 5 secondes un point va être mesuré et/ou collecté. Quel logiciel de synchronisation choisir ? Les logiciels de l’ordinateur et les récepteurs G.P.S. sont synchronisés avec ActiveSync. Edité par Microsoft il permet d’établir une connexion entre ces deux composants fonctionnant sous environnement Windows CE. La synchronisation compare les données du récepteur G.P.S. et de l’ordinateur et met à jour les deux avec les informations les plus récentes. Une fois le logiciel installé sur un ordinateur PC, la simple action de connecter un Pocket PC sur l’ordinateur, par l’intermédiaire d’une liaison USB suffit pour établir la connexion. 3.1.5. Création d’un dictionnaire d’attribut : faciliter la saisie des attributs des objets Pourquoi utiliser un dictionnaire d’attribut ? Un dictionnaire de données est un ‘carnet de terrain’ permettant la saisie des objets et de leurs attributs. Un dictionnaire de données structure la collecte de données, mais ne contient pas les champs de positionnement (X, Y et Z). Il doit contenir toutes les entités nécessaires pour le levé G.P.S.. On peut avoir différents dictionnaires de données pour différents projets. Le dictionnaire d’attribut sert uniquement pour le positionnement de nouveau objet sur le terrain. Le Dell Axim X5 et le Geo XT peuvent être utilisés pour collecter des nouveaux objets géoréférencées. Bien que le dictionnaire de données ne soit pas obligatoire, nous en avons créé un pour chaque service. Il permet de mettre à jour, et de traiter les données plus facilement et plus rapidement. Son utilisation améliore l’efficacité et la facilité d’emploi sur le terrain, avec des économies de temps avec les menus déroulants et la génération automatique d’un « chiffre compteur », de champs date et heure. L’objectif est de simplifier au maximum la saisie des données avec le carnet de terrain du G.P.S. car il est difficile de saisir l’information avec un stylet. On n’est pas limité par le nombre d’objets, mais uniquement par la praticité de la saisie. Si les champs du dictionnaire sont trop nombreux, la saisie risque d’être fastidieuse à cause de la taille de l’écran. Constitution des dictionnaires d’attributs Pour éviter des problèmes d’exportation vers les shapefiles d’ArcGIS, le nom des entités doit contenir au maximum 8 caractères. Nous avons aussi choisi de ne pas indiquer le type d’objet (point, ligne ou polygone) dans le nom puisqu’il est représenté par un icône. Le Geo XT a été livré avec un logiciel permettant de réaliser des dictionnaires d’attributs : Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 47 - Pathfinder office du Geo XT Pathfinder office contient un outil qui permet d’élaborer facilement un dictionnaire d’attribut en choisissant un objet avec son type et les attributs associés parmi cette liste. L’ensemble des fonctionnalités est proposé mais ne sont pas forcement compatible avec ArcGIS, mais la logique de la structuration est respectée entre les deux logiciels. Le logiciel permet de proposer des menus déroulant. Les bibliothèques de symboles dont se servent les principaux logiciels SIG (dont les polices ESRI ou MapInfo) peuvent être utilisés par les logiciels PathFinder Office et TerraSync Pro. Il est ainsi possible à l'utilisateur de conserver une même représentation symbolique sur le terrain et au bureau. Le dictionnaire Pathfinder permet de choisir les caractéristiques de levés G.P.S. des objets comme le nombre d’enregistrement par seconde. Cinq dictionnaires d’attributs ont été réalisés avec Pathfinder office : forêt, bac, P.A.V. et transport. Plus un dictionnaire d’attribut pour effectuer des tests. Figure n°22 : Les dictionnaires d’attributs du Geo XT Source : Paramétrage G.P.S.,Pathfinder office, Service IG CPA, MZ (2006) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 48 - Dell Axim X5 Le dictionnaire d’attribut du Dell Axim X5 doit être fait dans un fichier txt en tenant compte d’une certaine syntaxe. Les levés G.P.S. faits avec le dictionnaire d’attribut d’ArpentGIS sont directement exportables en format shapefile. On a le choix entre des attributs de type : · Menu (déroulant) : liste des choix du menu (c’est à dire les valeurs) · Numérique : valeur par défaut, nombre de décimales, valeur max., valeur min. · Texte : texte par défaut, longueur maximum du texte (nombre de caractères) · Date : auto, format · Heure : auto, format Les dictionnaires d’attributs pour le Dell Axim X5 ont été faits seulement pour les bacs et les P.A.V.. En effet, le DELL répond parfaitement aux besoins de ces deux services, les conditions d’environnement ne troublent pas la stabilité du G.P.S. . Il a été aussi réalisé un dictionnaire d’attribut pour effectuer des tests. Les raisons de ne pas créer un dictionnaire d’attribut pour les services forêt et transport seront expliquées plus loin dans ce chapitre. Figure n°23 : Dictionnaire d’attributs des bacs pour le Dell Axim X5 "Bacs", Dictionary, "" "Bacs", point "Marque", menu, normal, "", normal "Sitec" "JCO" "Autre" "Volume", menu, normal, "", normal "660 litres" "360 litres" "240 litres" "Code barre", text, 50, normal, "", normal, "Couleur", menu, normal, "", normal "Vert" "Grise" "Autre" "Quantite", menu, normal, "", normal "1" "2" "3" "4" "Accessibilite", menu, normal, "", normal "Difficile" "Moyenne" "Bonne" "Observations", text, 50, normal, "", normal, "Amenagement", menu, normal, "", normal "Terrassement" "Dalle beton" "Arceaux fer galvanis" "Chaine de retenue" "Localisation", menu, normal, "", normal "Chemin goudronné" "Chemin en terre" "Identifiant", numeric, 2, 0.0, 10000.0, 0.0, normal, "", normal Source : Paramétrage G.P.S., Dell Axim X5, Service IG, MZ (2006). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 49 - Service forêt Pour le dictionnaire de la forêt, une première distinction est faite entre les interventions types D.F.C.I., R.T.I. et O.L.D. Une seconde distinction est faite au niveau du type d’objet. Chaque objet contient obligatoirement les champs identifiant (N° ou nom,…), observation (description supplémentaire) et un compteur automatique (ordre de collecte) a été ajouté. Service Déchet Le dictionnaire des P.A.V. ne contient qu’un unique objet correspondant à une colonne. Les données attributaires ne sont pas les mêmes que celles de la base de données S.I.G.. Les informations mis dans le carnet de terrain des bacs doivent être obligatoirement saisies sur le terrain comme par exemple le code barre des colonnes ou l’état de la colonne. Mais les autres champs de la base de données SIG PAV non mis dans le carnet de terrain peuvent être saisis au bureau. Le dictionnaire des bacs ne contient qu’un unique objet correspondant à un bac. Une seule partie de la base de données S.I.G. a été gardée dans les données attributaires du dictionnaire. En effet, certains attributs de la base S.I.G. ne nécessitait pas d’être mis dans le carnet de terrain. Par contre, l’ensemble des attributs du dictionnaire des bacs doit être remplis sur le terrain. Service Transport Le dictionnaire des points d’arrêts ne contient qu’un unique objet correspondant à un arrêt de bus. Les données attributaires sont les mêmes que celles de la base de données PÉGASE. Dictionnaire d’attribut pour les tests Nous avons effectué des tests sur la saisie des lignes avec différents modes d’enregistrement (code ou phase) et avec plusieurs intervalles d’enregistrement, soit avec une distance, soit avec un intervalle de temps donné. Nous n’avons pas créé d’objets polygones de test car il y a les mêmes caractéristiques que pour une ligne. Cependant des tests ont été réalisés sur le calcul de surface. Pour la saisie d’objet ponctuel la seule option possible est le mode d’enregistrement. 3.1.6. Réalisation d’une notice d’utilisation L’équipement G.P.S. et ses applications varient d’un service à l’autre. C’est pourquoi ce sont plusieurs rapports méthodologiques G.P.S. qui ont été mis en place. Les méthodologies donnent aussi la possibilité à l’utilisateur du G.P.S. de choisir plusieurs orientations notamment pour le mode de collecte de données. Les rapports méthodologiques G.P.S. doivent répondre à toutes les questions soulevées par les agents et être le plus logiques possibles. Les méthodologies proposent ainsi des exemples, indiquent les chemins des fichiers et proposent une nomenclature pour la nomination des nouveaux fichiers. L’objectif est de « démystifier » l’utilisation des G.P.S. et des SIG en vue de leurs appropriations par les agents. Les guides traitent d’une méthodologie pour ArcGIS pour l’ensemble des services mais aussi pour Mapinfo uniquement pour le service forêt, car jusqu’en juin ce service possédait seulement Mapinfo et ne possédait donc pas ArcGIS. Le choix du G.P.S. (entre le Dell et le Geo XT) est fonction des besoins des services. (cf partie 3.1.14) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 50 - 3.1.7. Méthodologie ‘Campagne G.P.S.’ La planification d’une session de collecte de données s’organise en trois grandes phases : 1. Préparation du chantier avant le terrain 2. Collecte des données sur le terrain 3. Post-traitement l'après chantier 1. Préparation du chantier : définition des besoins Avant d'aller sur le terrain avec un G.P.S., l'agent doit avoir non seulement lu et compris le guide utilisateur du récepteur mais doit également vérifier le bon fonctionnement du G.P.S.. En quoi consiste la préparation du chantier ? La préparation de chantier consiste à prévoir le matériel, les méthodes et l'organisation nécessaires. Il faut donc avoir en tête la liste des paramètres influençant cette sortie terrain. Dans certains cas, notamment en milieu forestier, une reconnaissance peut être envisagée, elle consiste à vérifier sur place les lieux d'un chantier avant d’entreprendre des levés G.P.S.. Il est nécessaire de vérifier si les conditions de terrain conviennent au G.P.S.. Il faut ensuite définir les objectifs du levé G.P.S. : • • • Type de travaux : délimitation de nouveau chantier, contrôle d’un chantier,… Type d’environnement (Densité du couvert végétal, urbain dense,…) Emprise géographique du secteur couvert Points de repères Il peut être utile de construire des points de repères. Un point de repères permet de s’orienter sur le terrain, il pourra être pris dans le G.P.S. comme cible de navigation. Les points de repères peuvent correspondre à des ¾ Limites de parcelles ¾ Topographie de terrain remarquable ¾ Ligne EDF ¾ …. Plusieurs méthodes existent pour construire des points de repères. D’une part, il est possible de construire des points de repères avec un fond d’habillage lors de la préparation du chantier avec le logiciel Pathfinder office ; cependant cela rajoute une étape supplémentaire. D’autre part, on peut saisir des points numérisés de repères directement sur le terrain avec le récepteur G.P.S.. Service forêt Création d’une surface théorique de chantier (patatoïde polygonal) Dans le cas d’une délimitation d’un nouveau chantier, une surface théorique doit être définie avant le départ sur le terrain. (Si le chantier a déjà été dessiné, il n’est pas nécessaire de réaliser cette étape). Cette « surface théorique de chantier » sert à avoir une idée de la forme du chantier pour s’aider sur le terrain. Son contour s’appuie sur le contexte environnant (topographie,…), la forme des parcelles,… On connaîtra la taille du patatoïde dessiné. Ces opérations se réalisent à l’aide d’outils de dessins des logiciels S.I.G. La « surface théorique de chantier » doit être affinée avec la reconnaissance de terrain. En effet, sur le terrain on peut voir les accidents de terrain, les lignes de crêtes, les rochers… Le S.I.G. nomade permet de vérifier et de valider les hypothèses par la lecture simultanée des données spatiales et de la position G.P.S. . Il permet ainsi de comparer la surface théorique de chantier et la réalité terrain. Service déchet Il n’y a pas de préparation de chantier particulière à faire, spécifique à ce service. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 51 - Service transport Il n’y a pas de préparation de chantier particulière à faire, spécifique à ce service. 2. Collecte des données sur le terrain Contrôle de l’état du ciel du G.P.S. A chaque première utilisation sur un chantier, un récepteur G.P.S. doit être initialisé. En effet, le récepteur G.P.S. a besoin de connaître sa position approximative à la surface terrestre au moment de l’initialisation. Le logiciel commence donc à chercher les satellites proches et à calculer la position actuelle. Une fois les informations fournies, le récepteur G.P.S. se met à télécharger un almanach, c’est-à-dire des informations sur l’horaire des satellites et leur code d’identification qu’il va stocker dans sa mémoire. Cela permettra au récepteur G.P.S. de détecter plus facilement les satellites par la suite. L’opération de téléchargement de l’almanach ou d'initialisation peut durer plusieurs minutes. Une fois l’initialisation terminée, le G.P.S. est prêt à fonctionner. Le mode vue fournit un affichage graphique des satellites disponibles pour le récepteur G.P.S. . Figure n°24 : Etat du ciel (Terrasync Geo XT) Source : Paramétrage G.P.S., Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). Navigation Le G.P.S. fournissant une position instantanée permet d'intégrer un certain nombre de fonctions qui vont gérer le déplacement du récepteur dans l'espace et dans le temps. La navigation avec le système G.P.S. indique des informations graphiques et numériques pour se rendre d’un point A à un point B. Le G.P.S. donne la direction générale et la distance approximative, ainsi que l’angle d’orientation à prendre. L'écran graphique est représenté par un cadran de direction (compact). Il est ainsi possible de se diriger vers les points de repères. La navigation avec le compact est très utile pour la navigation dans la forêt, où l’on ne peut pas suivre un itinéraire direct à la cible. Le Geo XT permet d'enregistrer le trajet parcouru avec une marque de temps pour chaque point. Le récepteur G.P.S. ne fournit pas seulement des paramètres de navigation, il permet également à l'utilisateur de programmer et de gérer son déplacement. Ceci se fait par l'intermédiaire de l'enregistrement de points de destination. Pour faciliter la navigation, il faut faire quelques pas pour que la flèche représentant la direction à suivre s’oriente convenablement. A 5 mètres de la cible, la fenêtre se transforme, la croix représente la position actuelle et le cercle est la cible. Les déplacements doivent être faits par pas chassés, de plus il faut éviter le pivotement sur soi-même. Il y a aussi la possibilité de sélectionner la cible à partir d’un fichier de données et même à partir de ses coordonnées. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 52 - Les ‘lightbar’ permettent de se guider graphiquement suivant la ligne de flèche, elles indiquent le chemin le plus court entre le début de navigation et la cible, le but étant d’avoir les trois symboles centraux verts. L’importance de l'erreur est indiquée par la position du curseur et la couleur. Collecte de données Sont présentées ici les particularités de chaque service. La saisie de ponctuelle ne présente aucun inconvénient, le problème viendra lors de la création de surface ou de linéaire. Service forêt Choix du mode opératoire : statique ou cinématique pour la délimitation de surface D’un point de vue technique, plusieurs méthodes s’offrent au service forêt pour tracer une surface. Le choix est dicté par plusieurs paramètres. Lorsque le récepteur n’est pas en mouvement, le positionnement est dit statique; quand le récepteur est en mouvement, on parle de positionnement cinématique. Généralement, c’est à l’utilisateur d’adapter le mode selon la nature du levé, la nature de la superficie et celle des conditions de terrain (densité du couvert végétal,…). Les paramètres suivants sont préconisés : • L'avantage du positionnement statique est que le nombre de mesures recueillies sur une même station devient bien supérieur au nombre d'inconnues à résoudre, d'où une plus grande précision du positionnement. C'est ce qui est appelé une solution cumulée, puisque les observations sont cumulées pour calculer une position unique. Le temps de stationnement relativement court évalué entre 1 à 2 minutes est parfois qualifié de semicinématique (DARCHE, 1998). L’intérêt des temps d’observation longs est de pouvoir tirer parti des évolutions de la géométrie de la constellation, contribuant ainsi à une meilleure résolution des ambiguïtés entières et à une amélioration de la solution. Les tests montrent une réception du signal avec 6 m de précision en temps réel, après deux minutes d'observation, et ce, même sous des densités de couvert très élevées. On utilise le mode statique en général pour les petites superficies (avec peu d’ondulation sur le pourtour du chantier). Le mode statique est conseillé dans les chantiers où la végétation est dense ou pour la délimitation de nouveau chantier. Il a été choisi de prendre des points pour représenter des surfaces plutôt que des polygones, car les points représentent mieux la méthodologie de collecte sur le terrain du service foret. En effet, l’avantage des points est que l’on peut revenir en arrière et créer de nouveaux points ou en supprimer. On peut se déplacer librement sur le contour du chantier et ainsi choisir la meilleure position des points. Concrètement, l’agent se rend sur le terrain et met en marche son appareil. Sa position apparaît alors par un point sur l'écran du G.P.S.. L’agent n'a plus qu'à afficher le contour de la surface théorique de chantier à l'écran et à se rendre sur un point remarquable de la forme, c’est à dire de faire coïncider son point de positionnement avec un sommet de la forme. Il marque alors le périmètre du chantier à la peinture et saisie sa position avec le G.P.S.. Le service forêt repère ainsi deux points remarquables et trace après des points intermédiaires entre, visibles l’un par rapport à l’autre. Il suffit de reproduire cette démarche pour l’ensemble de la surface de chantier. Le mode statique est utilisé pour la saisie de point de marquage, citerne, barrière,… • En mode cinématique, on récoltera des observations selon une distance parcourue ou selon un intervalle de temps déterminé. En mode cinématique, trois nouvelles coordonnées doivent être estimées à chaque époque d'observation. On parlera de mode semi-cinématique lorsque le récepteur est configuré en mode cinématique mais que l’on active ou désactive la fonction « pause » pour faire des observations à des endroits précis. Le mode semi-cinématique peut être utilisé pour dessiner une surface et une piste. En milieu forestier, des études42 ont montré que le mode d’acquisition cinématique s’était avéré plus précis que le mode statique, les résultats de ce dernier présentant d’importantes variations pour un même point de stationnement, ces variations étant attribuées 42 LEJEUNE P., HELLEMANS P., (1999), Effet du couvert forestier sur la précision d’un système de positionnement global différentiel (D.G.P.S.) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 53 - au phénomène de multi-trajet. Une explication peut être avancée pour justifier de telles différences. Les fluctuations enregistrées en mode statique résultent de la qualité médiocre (rapport signal/bruit proche de zéro) des signaux reçus, en raison notamment du phénomène de multi-trajet : les fluctuations sont cependant atténuées par une procédure de lissage fixée dans les paramètres internes du G.P.S.. Ce lissage explique la disposition des localisations successives du point de stationnement sous la forme d’une “trace”. Lorsque le récepteur est en mouvement, la qualité du signal en provenance d’un même satellite fluctue fortement en fonction des conditions de visibilité très changeantes (ces changements s’opèrent le plus souvent durant des fractions de seconde). Le récepteur a la faculté de pouvoir rester verrouillé sur un satellite même quand le signal qu’il reçoit de celui-ci devient très faible (rapport signal/bruit proche de 0). En utilisant la valeur de ce rapport signal/bruit comme critère de sélection, le récepteur a donc la possibilité de filtrer les signaux reçus et de garder les meilleurs d’entre eux, permettant ainsi une localisation plus précise en mode cinématique. On utilise le mode cinématique pour les superficies plus importantes. Le mode cinématique se décline en plusieurs méthodologies d’observations, dont la facilité de mise en oeuvre est fortement conditionnée par le matériel employé d’une part, et d’autre part, par la finalité des mesures. En mode cinématique, la saisie de surface (objet polygone) est envisageable pour le contrôle d’un chantier ou un chantier ayant une couverture végétale faible (de type RTI). Une fois le chantier réalisé, il est plus aisé de ce déplacer. Les levés cinématiques posent le plus grand nombre de contraintes puisqu’ils exigent que les trajets suivis lors des déplacements d’un point à un autre soient libres de tout obstacle. Un levé cinématique serait donc tout indiqué dans le cas où un grand nombre de points doivent être positionnés dans une « zone dégagée ». On recommande la réception avec un intervalle de 30 secondes qui donne le temps à l’opérateur de se déplacer. Plusieurs tests ont été réalisés sur une zone incendiée et pour le contrôle d’un chantier DFCI de type éclaircie. Il est apparu que cette méthodologie de collecte sur le terrain est assez simple à réaliser. L’agent se rend sur le terrain et met en marche son appareil. Sa position apparaît alors par un point sur l'écran du G.P.S.. L’agent n'a plus qu'à afficher le contour de la surface théorique de chantier ou un scan25 à l'écran, de lancer la saisie du polygone (surface) et à se déplacer. Les sommets sont joints automatiquement par des trajets aussi rectilignes que possible. Cette collecte d’une surface permet aussi de mieux prendre en compte la configuration du terrain (présence de fossés, de talus, d’arbres abattus, ...), les points composant la surface seront alors plus rapprochés. Le mode semicinématique (pause) peut être intéressant à utiliser dans certains cas. Saisie des pistes DFCI Le service forêt utilise le Geo XT pour saisir les pistes non représentées dans la base de données. La saisie se fait dans le véhicule de terrain, pour bien saisir les virages le véhicule doit rouler au pas. L’avantage des pistes est que l’on peut rouler à son allure. Il a été choisi de saisir les linéaires avec un intervalle de temps de 5 secondes. Le logiciel TerraSync relève les positions de G.P.S. à intervalle de temps régulier. Notons que le Geo XT ne permet pas de continuer des objets linéaires. Service déchet Il a été décidé dans un premier temps de retranscrire les cartes papiers au format numérique par saisie dans le S.I.G., pour avoir d’une part l’ensemble des P.A.V. de la communauté et d’autre part pour s’appuyer sur un existant. La méthodologie de collecte pour les P.A.V. correspond plus à une mise à jour de la base de données actuelle. Elle part donc d’un existant à mettre à jour et à enrichir. Seuls des objets ponctuels sont levés. (Cf partie 3.2.) Aucune contrainte de réception du signal du satellite n’a été remarquée lors des différentes sorties d’expérimentations. Les P.A.V. sont toujours placés dans des endroits dégagés pour pouvoir être vidés par un camion. La méthodologie de collecte pour les bacs correspond à la mise en place d’un test sur la commune de Puyloubier. La méthodologie est simple car il suffit de lever avec le G.P.S. des objets ponctuels. Dans un second temps, on numérisera les circuits de collecte. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 54 - Service transport Un test a été effectué entre Luynes et Aix-en-Provence. Il avait pour but d’estimer et d’évaluer le travail à effectuer sur l’ensemble de la C.P.A. ainsi que la méthodologie à mettre en place pour le géoréférencement des points d’arrêts de bus et des itinéraires. • Saisie à l’écran des arrêts de bus en milieu urbain dense La localisation doit être d’une précision suffisante, de l’ordre du mètre ou de la dizaine de mètres pour un arrêt de bus. Au-delà, une utilisation en milieu urbain n’a plus aucun sens. Or la réception des signaux satellitaires se fait difficilement en zone urbaine à cause des nombreux obstacles qui les masquent. Des études de disponibilité ont été réalisées en milieu urbain dense : il en ressort que le G.P.S. ne peut être utilisé que très peu et que le nombre de satellites n’est jamais supérieur à 4. (cf 3.1.2.) La solution peut donc être l’alternance avec la saisie à l’écran des points d’arrêts avec le G.P.S., quand la réception du signal du satellite est difficile. Le Geo XT propose une bonne qualité d’affichage et un écran assez large pour pouvoir faire de la digitalisation. • Levé G.P.S. des arrêts de bus en périphérie Les tests de précision montrent qu'en périphérie les levés G.P.S. ont une qualité suffisante. Le levé de ponctuel ne présente pas de méthodologie particulière. • Saisie des circuits de bus Après différents tests, il est apparu qu’il est difficile de pouvoir réaliser des circuits routiers avec le G.P.S. pour plusieurs raisons. Tout d’abord les conditions de réception à l’intérieur du véhicule sont mauvaises (cf 3.1.2.). Ensuite, il est préférable de s’appuyer sur le réseau de la BD topo pour des questions de cohérence et de superposition avec la base de données référentielle du S.I.G. communautaire de la C.P.A. . En effet, on aurait deux traits qui ne se superposeraient pas, mais représentant le même objet. Enfin, seul le mode d’enregistrement avec une distance apparaît cohérent (le mode d’enregistrement par intervalle de temps apparaît trop tributaire de la circulation), mais ne présente pas des résultats satisfaisant. Il a donc été choisi de saisir à l’écran les circuits de bus. (cf 3.1.2) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 55 - Figure n°25 : Recommandations sur les modes opératoires Nature du levé Service forêt Mode préconisé •Mode statique Citernes, barrières, poteaux incendies,.. •Correction différentielle en post-traitement •Mise à jour des données Pistes Chantiers P.I.D.A.F. et O.L.D. Chantiers R.T.I. et contrôle des chantiers •Mode cinématique •Correction différentielle en post-traitement •Vitesse modéré lors de levés en véhicule •Création de nouveau objet •Mode statique •Correction différentielle en post-traitement •Attendre quelques minutes pour meilleur positionnement •EGNOS •Création de nouveau objet •Mode cinématique, semi-cinématique •Correction différentielle en post-traitement •Intervalle de temps 5 secondes •Création de nouveau objet Service déchet •Mode statique •Correction différentielle en post-traitement •Mise à jour des données •Mode statique •Correction différentielle en post-traitement •Création de nouveau objet P.A.V. Bacs Service transport •Mode statique •Correction différentielle en post-traitement •Antenne externe •Création de nouveau objet Points Arrêts La possibilité d’améliorer la précision dépend du temps total que l'on peut consacrer à une détermination de position. 3. Post-traitement l'après chantier La correction différentielle43 Nécessité de réaliser des post-traitements Le Mode Différentiel permet d’augmenter la précision des mesures G.P.S. en supprimant toutes ou une partie des erreurs affectant une mesure de position. Le principe général du mode différentiel consiste, pour un récepteur G.P.S. installé sur un point fixe et de coordonnées connues (appelé Base, ou Station de Référence), à mesurer en continu l’écart entre sa position instantanée et sa position de référence. Cet écart, appelé correction différentielle, représente le bilan de toutes les erreurs intrinsèques du système. Tous les récepteurs G.P.S. situés dans un certain périmètre seront affectés des mêmes erreurs simultanément. Les facteurs de correction définis pour les différents satellites peuvent alors être utilisés par le récepteur mobile pour corriger son propre positionnement44. 43 La correction différentielle est le processus de correction des données de G.P.S. rassemblées avec des données simultanément relevées dans une station de base. Puisqu'elle est sur un endroit connu, toutes les erreurs dans les données rassemblées à la station de base peuvent être mesurées, et les corrections nécessaires être appliquées aux données collectées sur le terrain 44 Pour information, la dégradation de la précision engendrée par la distance entre base et mobile est de l’ordre de 10 cm pour 100 km avec les récepteurs. Les heures données pour chaque fichier sont exprimées en heure UTC (ajouter une heure pour l'heure d'hiver et deux pour l'heure d'été). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 56 - Plusieurs méthodes permettent d’améliorer la précision des mesures, car les données collectées par des récepteurs G.P.S. sont sujettes à des erreurs, notamment d'horloge satellites, d'orbite, et des trajets multiples. La grande majorité de ces erreurs peut être éliminée par la correction différentielle. En effet, cette dernière peut de manière significative améliorer l'exactitude des positions G.P.S. collectés sur le terrain, elle permet de ramener les erreurs dans une fourchette allant de 1 à 3 mètres. Le Geo XT propose plusieurs modes différentiels, parmi lesquels le mode différentiel sur le Code, la Phase, en Temps réel (nécessite un abonnement) ou en Post-Traitement (différé). Chaque mode possède ses avantages et ses contraintes. L’utilisation du mode différentiel en temps réel nécessite un abonnement (environ 500 euros par ans), les post-traitements ont l’avantage d’être gratuits, c’est ce dernier mode qui sera utilisé. En effet, les applications dans les différents services ne nécessitent pas l’utilisation du temps réel, car les services de la C.P.A. ne réalisent pas en temps réel des opérations sur le terrain, comme par exemple le guidage d'engins de TP. Il existe de nombreux réseaux de diffusion des points de référence accessibles sur Internet dont notamment celui le RGP de l’I.G.N.. Les fichiers de Bases peuvent être enregistrés dans un format propriétaire (.SSF ou .DAT pour Trimble) ou le format standard RINEX, sous forme de fichiers horaires ou journaliers, avec des intervalles d’enregistrement de 1s, 5s ou 30s. Il est préférable d’attendre une demi-journée après la fin de la collecte des données G.P.S. pour avoir des points de référence, car la station de base n’a peut être pas encore mis les données de référence sur internet. Elles sont obtenues grâce aux mesures réalisées en continu par des centaines de stations de réception. Comparaison G.P.S. et D.G.P.S.45 L’auteur CHARBONNEL (ENMM Le Havre) a comparé la précision des G.P.S. et des D.G.P.S.. Les courbes suivantes représentent les mesures qui ont été faites toutes les 10 secondes, en un point fixe. La première correspond à des mesures en G.P.S. "normal" ; les mesures présentent une erreur qui peut atteindre 80 mètres. La deuxième correspond à des mesures en mode différentiel, en envoyant les corrections toutes les 20 secondes ; les erreurs de mesure sont alors pratiquement toutes inférieures à 10 mètres. Figure n°26 : Variation d’un point fixe en mode G.P.S. et en mode DG.P.S. Source : CHARBONNEL A., (2005), EQUIPEMENT - SUPPORT, ENMM Le Havre. Un test a été mené consistant à évaluer l’influence de ces corrections en post-traitement du logiciel Pathfinder office. Les positions « corrigées par différences » sont comprises entre 0,5 m et 5 m près. Ce niveau d'exactitude est parfois dit de « qualité cartographique » parce qu'il correspond à l'exactitude souhaitée pour localiser des éléments pour un S.I.G.. 45 ‘Lors d'un calcul en temps différé le principe du positionnement est le même que pour la phase. On forme à partir des observations de code, les simples et les doubles différences, ce qui permet d'estimer le vecteur entre les deux stations.’, BOUTELOUP D., (2003), Présentation du système G.P.S. , cours de géodésie. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 57 - Figure n°27 : Chantier du crématorium de Bouc-Bel-Air du 22/03/06 avec le Geo XT Source : Présentation Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). On s’aperçoit que la moyenne de la précision des points bruts est de 6,38 m alors que la moyenne des points corrigés avec la correction différentielle atteint 1,97 m. Le point n°14 était situé sous un couvert très dense alors que le point n°7 était situé dans une prairie. Opération de traitement dans le S.I.G. L'intérêt d'utiliser un S.I.G. apparaît autant au niveau de la préparation du terrain qu'au retour du terrain pour la récupération des données. Le but est de faire le lien entre le recepteur G.P.S. et le SIG communautaire sous ArcGIS. Service Forêt L’opération de traitement de données consiste soit à tracer la surface de chantier à partir des points saisis avec le G.P.S., soit à corriger la surface saisie en mode cinématique. Il faut aussi tenir compte dans certains cas des contours de parcelles. L’objet surfacique doit prendre en compte des points d’accroches. Cette méthode doit permettre d’obtenir une meilleure précision mais elle suppose un temps de traitement beaucoup plus long, avec un résultat différé dans le temps. Par contre la saisie de surface en mode cinématique peut entraîner des erreurs topologiques à corriger dans le SIG. Figure n°28 : Erreurs topologiques Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 58 - Service Déchet Le levé G.P.S. concernant les P.A.V. nécessite seulement une mise à jour de l’information géographique et des données attributaires (cf partie 3.2.). Le levé G.P.S. concernant les bacs nécessite aucune opération dans le S.I.G., seuls les circuits doivent être tracés dans le S.I.G. pour les raisons que nous avons déjà citées. Service Transport Les arrêts de bus levés avec le G.P.S. ne nécessitent aussi aucune opération de post-traitement S.I.G., les circuits doivent être tracés dans le S.I.G. pour les raisons que nous avons déjà cité. Intégration dans la chaîne des outils permettant la production automatique par lot Une macro-commande a été créée et a permis d'automatiser toutes les étapes de post-traitement : transfert des fichiers, recherche des fichiers de Base correspondants, correction différentielle, exportation des données. Cette macro-commande est un outil conçu pour aider à augmenter la productivité en automatisant des tâches réitérées. 3.1.8. De l’expérimentation à la validation La phase d’expérimentation des projets G.P.S. a permis à travers des essais de procédures et de méthodologies (depuis la collecte des données jusqu’au résultat final) de s’assurer que les projets ‘campagnes G.P.S.’ permettraient de satisfaire de manière fiable et complète aux exigences en matière des besoins exprimés. Le projet vise un nombre limité d'utilisateurs finaux, nous sommes donc passés directement d'une expérimentation à une validation. La phase de validation des projets a été réalisée avec les différents agents. Ce qui offre l’avantage de détecter et de résoudre les problèmes avant de rationaliser les opérations. Trois composantes principales sont éprouvées dans le cadre du processus de validation : la technique de collecte adoptée, l’équipement à utiliser et la méthode de traitement retenue. On a vérifié si la technique de collecte permettait de répondre de manière fiable aux besoins de l’utilisateur, car les récepteurs G.P.S. de la C.P.A. (le Dell et le Geo XT) varie grandement en complexité et en possibilités. Les méthodologies de traitement retenues apparaissent adaptés aux différentes applications. Le logiciel ArpentGIS a été fourni avec le pack du Dell Axim X5, mais il est apparu que ce logiciel n’apportait aucun apport supplémentaire pour les ‘campagne G.P.S. ‘. Il a donc été seulement testé et n’a pas été introduit dans les méthodologies. Pour l’ensemble des services il est préférable d’utiliser le Geo XT plutôt que le Dell Axim X5. 3.1.9. Planifier les sorties ? Lorsque l’opérateur qui utilise le G.P.S sait qu’il aura à intervenir dans une zone difficile il doit organiser son travail de manière à intervenir au moment où la constellation lui est la plus favorable, où un plus grand nombre de satellites sont disponibles au-dessus de l'horizon local. Cependant, au risque de passer trop de temps à attendre le moment qui regroupe toutes les conditions favorables, on peut s’aider d’un logiciel de planification ‘Quick plan’46 pour optimiser le choix d’une période favorable de mesures et augmenter ainsi les chances d'obtenir un positionnement aussi précis que possible. Il est donc possible de définir, pour un endroit et une date donnée, le nombre et la disposition des satellites qui seront « visibles » depuis cet endroit, en faisant l'hypothèse d'un stationnement en zone dégagée. La position des satellites peut être connue à l'avance en exploitant les éphémérides décrivant la trajectoire des satellites. Il est 46 Logiciel de prévision satellitaire de Pathfinder Office Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 59 - toutefois nécessaire de mettre à jour l’almanach47 à partir du G.P.S.. Les logiciels de planification satellitaire ne tiennent pas compte de l’environnement comme les bâtiments qu'il est possible de trouver dans les villes. L’outil ‘Quick plan’ propose de choisir la période prévue, le lieu48 et la durée approximative du levé. Pour l’environnement de travail dans une forêt, il est préconisé de faire une étude sur 6 satellites minimum, un P.D.O.P. < 8 et un temps d’observation minimum de 60 minutes. En effet, on peut fixer le P.D.O.P. à 8 afin d’être productif et de ne pas perdre de temps inutilement lorsque le D.O.P. passerait au dessus de 8. Seuls les graphiques Nombre de satellites visibles (Nsats) et P.D.O.P. sont utiles à la prévision. L’outil ‘Quick plan’ propose une plage d’observation la plus favorable à la date choisie (hachurée violet et fenêtre liste de temps). Il a été posé la question au distributeur du Geo XT D3E, de savoir comment améliorer l’efficacité du G.P.S., c'est-à-dire la précision et stabilité de la réception du signal du satellite. La seule manière d’améliorer la réception du signal G.P.S. est de planifier ces sorties avec la prévision satellitaire et choisir des plages de travail où le nombre de satellite est élevé, au moins 6 satellites. Figure n°29 : Prévision Quick Plan (Marseille 03/04/06) Source : Présentation Geo XT, Service IG CPA, MZ (2006). Sur le graphique, on voit les périodes défavorables : Vers 1h30 à 2h00 (rouge sur le graphique des Nombres de satellites) A 11h (vert claire sur le graphique des Nombres de satellites) A 22h (vert claire sur le graphique des Nombres de satellites) 47 Un almanach est une donnée, transmises par un satellite de G.P.S., qui inclut l'information d'orbite sur tous les satellites, les corrections d'horloge, et atmosphérique. 48 Une précision de ≈ 100 km est suffisante pour la prévision. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 60 - 3.1.10. Identification des thèmes géographiques référentiels utiles pour le service forêt Quels fonds d’habillage choisir pour des sorties terrains en foret ? Comment choisir la bonne dalle du scan25 ? On a le choix d’afficher pour le Geo XT, soit une image raster, soit une couche vectorielle avec ces données attributaires. Le Dell Axim X5 ne peut afficher que les images rasters (cf 3.1.2.). Un arrière-plan ne constitue qu’un graphique dans la fenêtre carte, alors que des objets peuvent être sélectionnés, consultés et/ou modifiés quand ils sont ouverts comme fichier de données. Nous avons choisis de ne pas utiliser la Bd ortho 2003 sur le terrain, pour plusieurs raisons. D’une part, la Bd ortho ne permet pas de se repérer facilement surtout en milieu forestier, le scan25 étant plus approprié (pistes, lignes topographiques, bâtis, toponymes,…). D’autre part, la BD ortho possède des dalles beaucoup plus petites que le scan25, or sur le G.P.S. on ne peut afficher une unique couche à la fois. Il serait possible de regrouper des dalles de BD ortho mais se pose un autre problème celui de l’affichage (poids de l’image). En effet, les récepteurs G.P.S. ne sont pas assez puissants pour afficher des images de taille élevée. En ce qui concerne le choix de la dalle du Scan 25 à prendre lors de la sortie terrain, on peut se référer au tableau d’assemblage. Pour le moment, les scan25 sont stockés directement sur le disque dur du poste du service forêt. A terme les scan25 seront à extraire à partir du serveur spatial, mais des problèmes d’exportation dus au format bloque le processus. La version installée d’ArcGIS est ArcEditor, or pour pouvoir modifier ou éditer les informations de géoréférencement contenues dans l’entête d’une image TIFF il faut posséder ArcInfo. La commande CONVERTIMAGE n’est donc pas disponible. De plus, les outils (extensions payantes) d’exportation ne sont pas disponibles. Il n’est donc pas possible de transformer un jeu de raster stocké sur le serveur ArcSDE de la CPA en un fichier ayant pour format *.tiff. Pour être affiché dans les G.P.S., l’image doit comporter le fichier image et le fichier de calage. Le Geo XT supporte plusieurs formats de fichiers: Fichier image *.bmp *.tif *.jpg *.sid Fichier de calage *.bpw *.tfw *.jgw *.sdw L’ensemble des Scan25 a été converti en format compressé jpg, le Geo XT peut ainsi stocker presque une dizaine d’image au format jpg au lieu de trois. N'importe quel fichier présent dans le Geo XT peut être choisi comme fichier d’arrière plan, sauf s'il est déjà ouvert pour la collecte de données. Le Dell Axim X5 ne peut afficher seulement des images du format jpg, mais le logiciel ArpentGIS permet de transformer les images en ce format. La capacité de stockage du Dell étant limitée, il est préférable de stocker au maximum trois dalles du scan25. Le logiciel ArpentGIS offre la possibilité de faire des captures d’écran servant après comme arrière plan dans le G.P.S.. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 61 - 3.1.11. Identification des contraintes particulières au niveau de la Campagne G.P.S. : utilisation du G.P.S., fiabilité,… Les limites d’utilisation du G.P.S. Dans la réalité, de nombreux obstacles entravent la visibilité du ciel et donc la possibilité de recevoir correctement les différents signaux. Par rapport à un levé en terrain découvert, mesurer avec un G.P.S. la position de points sous un couvert arboré ou un milieu urbain dense implique des difficultés supplémentaires. On ne peut pas lever un point au pied de l’arbre ou au pied d’un immeuble, car la réception des signaux satellitaires est trop faible. Plusieurs phénomènes se conjuguent pour réduire la précision du positionnement. Une diminution du nombre de satellites visibles se traduit généralement par une moins bonne répartition géométrique de ceux-ci dans le ciel (disposition des satellites : angles entre les directions satellites-récepteur plus petits). Cet effet est caractérisé par le paramètre D.O.P. renseigné par le récepteur dans sa composante horizontale (H.D.O.P.). Les erreurs altérant la précision des mesures proviennent également d'interférences atmosphériques (troposphère et ionosphère), ainsi que des erreurs d'horloges ou encore d'éphémérides. Il est intéressant de noter que la précision du positionnement n'est pas affectée de manière significative par les conditions météorologiques rencontrées à proximité du récepteur (pluie, neige, brouillard, …). D’autres phénomènes existent, ils sont constitués des multi-trajets et de la présence de masque qui se manifestent lorsque le signal issu du satellite arrive au récepteur en ayant suivi un autre chemin que le chemin direct, en particulier après réflexion sur un obstacle. Les masques sont généralement générés par des accidents topographiques et les multi-trajets peuvent être générés par les arbres. Les multi-trajets entraînent une surévaluation des distances satellite-récepteur et donc une dérive des positions. Ce phénomène est d’autant plus important que le nombre de satellites visibles est petit. Le phénomène de multi-trajet est assez difficile à mettre en évidence en milieu forestier car les obstacles sont rarement immobiles et les dérives associées ne sont donc pas répétables. Des essais réalisés sous un couvert forestier ont permis d'évaluer l'influence de ce couvert sur la précision du positionnement et de la navigation. Les niveaux d'erreurs correspondent à des erreurs à craindre pour un niveau de confiance de 90 %. Figure n°30 : Sources d’erreur G.P.S. Source : SAMMUNEH M. A., Cours de Géodésie Spatiale Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 62 - Figure n°31 : Les erreurs attendues selon les sources Source : FREYCON V., FAUVET N., (1998), De l’acquisition des relevés à leur intégration dans un S.I.G.. Une étude effectuée par DECKERT et BOLSTAD (1994) démontre que des observations effectuées sous couvert forestier de feuillus ont été plus précises que des observations similaires sous couvert de résineux. Mais à ce jour, aucune étude systématique n'a clairement défini la relation exacte entre la nature, la densité et le taux d'humidité du couvert forestier et la qualité de réception des signaux. La fonction déport proposée par les G.P.S. permet de se tenir à quelques mètres de l’arbre ou d’un objet pour avoir une position plus précise. (Cette fonction peut être appliquée aux entités points, lignes ou surface et résulte d’un calcul de triangulation.) Mais cette fonction se révèle difficile à mettre en place sur le terrain. Dans tous les cas, le meilleur moyen d’éviter les multi-trajets est de s’en affranchir en utilisant le récepteur G.P.S. le plus loin possible des surfaces réfléchissantes. En effet, si le temps de latence49 du G.P.S. est parfois de longue durée, il vaut mieux se déplacer un peu à coté de la cible pour retrouver un signal du satellite. Préparation des évolutions : fin de l’abonnement à la station de base pour les fichiers de référence L’abonnement à la station de base du distributeur D3E ne dure qu’un an. Les fichiers sont disponibles sur le site du distributeur. A la fin de l’abonnement, les fichiers pourront être récupérés sur le site de l’I.G.N. . La station de référence la plus proche se situe à l’Arbois. Deux cas de figure se présentent50, soit les données sont rapatriées directement sur le serveur RGP51, et dans ce cas elles sont disponibles sur le serveur le lendemain matin des observations, soit les données passent par un serveur intermédiaire (c'est le cas des données REGAL), et elles sont disponibles sur le serveur dans le courant de l'après-midi du lendemain des observations. Les données sont disponibles au format Rinex. Ce format d'échange standard est reconnu par le logiciel Pathfinder office. Si le levé G.P.S. s’est étendu sur plusieurs heures dans la journée52, il faut télécharger tous les fichiers couvrant la période de travail pour avoir l’ensemble des données corrigées. Erreurs d’utilisation du G.P.S. Les erreurs d’utilisation du G.P.S. ont été exposées aux opérateurs G.P.S.. Tout d’abord, l’erreur la plus fréquente est d’enregistrer un point alors que le G.P.S. ne reçoit aucun signal satellite. Puis, il peut aussi avoir des erreurs de gestion des fichiers. Ensuite, la création de doublon ou la non saisie de l’objet sont des erreurs fréquentes. Enfin, les données attributaires peuvent être mal saisies. 49 La durée entre le moment où le récepteur passe sur un point et le moment où les coordonnées de ce point sont effectivement disponibles. 50 Tous les délais mentionnés ici correspondent à des conditions normales de fonctionnement des stations. Les stations G.P.S. permanentes sont sujettes à divers dysfonctionnements (pannes matérielles, plantages informatiques, problèmes de transfert...). 51 La France développe un réseau permanent appelé Réseau G.P.S. Permanent, c’est une densification de l'EPN (Euref Permanent Network), le réseau permanent européen, lui même inscrit dans celui, mondial, de l'IGS (International G.P.S. Service). 52 Attention, les heures des fichiers correspondent aux heures UTC et présentent donc un décalage de 2h avec les heures locales lorsque l’on est en heure d’été, et 1h en heure d’hiver. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 63 - 3.1.12. Définition des pré-requis Certaines notions élémentaires de géodésie, de cartographie et de S.I.G. sont nécessaires pour comprendre comment utiliser les récepteurs G.P.S., car une mauvaise utilisation de l’outil G.P.S. peut engendrer des risques d'erreur de positionnement importants. C’est pourquoi certains points techniques sont développés dans les méthodologies et expliqués lors des sorties terrains. Dans l’annexe a été mis un glossaire sur les principaux termes utilisés dans le domaine des G.P.S.. Les méthodologies ‘Campagne G.P.S.’ ont été réalisées dans l’optique d’être utilisées par l’ensemble des agents de la CPA. Seules des notions en S.I.G. sont requises pour les référents S.I.G. pour suivre la méthodologie. Mais, les opérations sur ArcGIS ont été suffisamment détaillées pour que chaque référent S.I.G. puisse refaire la méthodologie. Pour commencer une collecte, il est souhaitable d’avoir un dictionnaire d’attribut, mais il n’est pas obligatoire. Les objets proposés hors dictionnaires d’attributs créés sont limités au point, ligne et surface avec seulement un attribut identifiant pour chaque objet. 3.1.13. Retour d’expérience de l’utilisation du G.P.S. Il a semblé également opportun de s'intéresser aux autres entreprises et personnes extérieures utilisant le G.P.S. dans la même optique que les services de la C.P.A. et notamment, les sociétés prestataires de la C.P.A.. Un questionnaire a été rédigé à destination de toutes les sociétés utilisant un G.P.S. et travaillant avec la C.P.A., mais pour le moment un seul questionnaire a été envoyé à une société travaillant dans une filière du bois. (cf Annexe : Questionnaire pour les sociétés extérieures utilisant le G.P.S.) Filière du bois Une société prestataire de la C.P.A. utilise un G.P.S. pour mesurer les surfaces de chantiers. Le chiffre annoncé sur une surface de chantier par la société contactée est très éloigné de celui levé avec le G.P.S. de la C.P.A.. Mais cette société justifie cette différence par le fait que leur G.P.S. calcule des surfaces en 3D. (cf partie 4.2.) IGN Une personne de l’IGN de la production des données a été rencontrée. Cette personne utilise la même gamme de produit Trimble que la C.P.A.. L’IGN utilise cependant une antenne externe haute précision Hurricaine53. Il ressort les mêmes problèmes de réception dans le milieu urbain dense. I.G.N. numérise en l’absence de signal satellite. I.G.N. utilise donc la même méthodologie de collecte de l’information. SMITEEB La SMITEEB est un syndicat qui gère le réseau des transports de l’étang de berre. Le positionnement des arrêts de bus a été faite par saisie à l’écran sous Geoconcept au 1/2500ème avec comme fond de carte Georoute. Le réseau des transports est géré par un système G.P.S.. Les bus possèdent une balise G.P.S. sur le toit, ce qui permet de les localiser en temps réel sur le réseau, mais la réception est mauvaise dans certaine partie des villes. Les problèmes de réception du signal du satellite en milieu urbain sont donc identiques pour la plupart des G.P.S.. 53 Cette antenne permet de déporter la réception G.P.S. du Geo XT sur une canne, mais elle possède les mêmes performances que l’antenne intégrée au récepteur Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 64 - 3.1.14. Aspects organisationnels : Formaliser les règles de fonctionnement Pourquoi les services forêt et transport doivent-ils utiliser le GEO XT ? Pourquoi le service bac et P.A.V. peuvent-ils utiliser le DELL ? Dépendant du référence S.I.G. L’ensemble des agents s’occupant de la gestion forestière, des P.A.V., des bacs et des arrêts de bus peuvent effectuer des levés G.P.S.. On peut parler de banalisation quant à l'utilisation du G.P.S., dans le sens où les G.P.S. sont accessibles à tous les agents de la CPA et sont faciles à utiliser. Les campagnes G.P.S. nécessitent l’intervention du référent S.I.G. au niveau de la préparation du terrain et au retour du terrain. L'intérêt d'utiliser un S.I.G. apparaît autant au niveau de la gestion des données, des arrière-plans, dans l'identification de points cibles, le traitement des données collectées, l’intégration dans la base de données communautaire, … Priorité d’utilisation du G.P.S. Le service forêt apparaît comme prioritaire au niveau de l’utilisation du Geo XT par rapport aux autres services qui font principalement des mises à jour. Les besoins en levé G.P.S. du service forêt sont plus importants notamment pour la délimitation des surfaces de chantier. Les conditions de terrain et l’environnement difficile ne permettent pas au service foret d’utiliser le Dell Axim X5. De plus, c’est aussi ce service qui a exprimé le besoin d’utiliser un G.P.S.. Le GEO XT est plus puissant que le Dell. Le Dell Axim X5 a une précision comprise entre 5 et 20m. Seul le positionnement des bacs et des PAV ‘peut se satisfaire’ dans un premier temps d’une telle précision pour la simple gestion des colonnes ou des conteneurs. De plus, ces deux services feront dans un premier temps seulement de la création d’objet et non de la mise à jour (que ne peut pas faire le Dell). En effet, hormis Puyloubier aucun bac n’a été levé sur la C.P.A. et les P.A.V. ont été saisies numériquement au 1/25 000ème. Mais ils devront avoir une précision plus fine, s’ils veulent des applications plus développées, comme par exemple la gestion des circuits de collectes. C’est pourquoi la méthodologie G.P.S. Geo XT a été aussi réalisée pour ces deux services. La précision nécessaire à la localisation des points d’arrêts (2 mètres pour être du bon coté de la voirie) nécessite l’utilisation du Geo XT. De plus, l’environnement difficile (milieu urbain dense) et la méthodologie mise en place (numérisation sur le terrain des points d’arrêts où le signal du satellite est absent) obligent le service transport à utiliser le Geo XT. Le logiciel Lotus Notes54 permet de mettre en partage des ressources, le G.P.S. peut ainsi être réservé. Cette organisation permet aussi de savoir quel service utilise le G.P.S. . Fréquence d’utilisation du G.P.S. par service La fréquence d’utilisation du G.P.S. par le service forêt peut être évalué à un jour et demi par semaine. Il faut dire que ce sont trois agents qui utilisent le G.P.S. dans ce service. De plus, ce service possède une base de données importantes : pistes, citernes, barrières, chantiers R.T.I. , chantiers P.I.D.A.F. , chantiers O.L.D. ,… La saisie des nouvelles colonnes et la mise à jour des données du service P.A.V. doit être effectuée, dans un premier temps. On peut alors évaluer la fréquence d’utilisation du G.P.S. à un jour par semaine pour pouvoir mettre à jour rapidement la base de données, mais aussi s’adapter au déplacement fréquent des colonnes (plus de 10 par semaine). Ce sont deux agents qui utilisent le G.P.S.. 54 Lotus Notes est un client de messagerie électronique d'entreprise amélioré, destiné explicitement à faciliter la coordination entre membres d'un groupe de travail. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 65 - Pour le moment, le test réalisé sur les bacs de la commune de Puyloubier n’a pas été présenté à la direction. Aucun agent ne va donc utiliser la méthodologie G.P.S.. L’utilisation du G.P.S. pour le service transport correspond ici à une saisie des points d’arrêts de bus. Nous verrons plus tard que l’utilisation du G.P.S. pour la saisie des points d’arrêts nécessite au moins trois mois de collecte. L’emploi du G.P.S. dans ce service est beaucoup plus complexe. (cf partie 4.2.) Il est donc difficile à l’heure actuelle de connaître la fréquence d’utilisation du G.P.S. pour ce service. Il ne devrait pas y avoir de problème de partage de ressource du G.P.S. entre ces trois services. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 66 - 3.2. Propositions d’organisation de l’architecture des données métiers sous ArcGIS Le volume d'information contenu au sein d'une base de données nécessite une organisation qui optimise les traitements des données. Les trois services concernés n’avaient pas un logique S.I.G., ni une réelle culture d’organisation des données. Le service forêt travaillait sur un S.I.G. métier sous Mapinfo considéré comme ‘parallèle’ par rapport au S.I.G. communautaire sous ArcGIS. Le service déchet et transport possédaient une base de données non géoéréférencée, mais sans application S.I.G.. Une bonne organisation des données est donc nécessaire pour faire évoluer les données vers un véritable S.I.G.. Seules les données utilisées avec le G.P.S. sont traitées ici. L’organisation et la structuration des bases de données ont nécessité plusieurs phases en raison de l’évolution du réseau et des données ArcSDE. L’organisation des données a été faite dans le but de préparer l’intégration des données métiers dans ArcSDE, mais aussi pour que les référents SIG retrouvent aisément leurs données métiers. Une série de test a été menée pour savoir quelle structure convenait le mieux. La modélisation des données dans le S.I.G. doit respecter certaines règles, notamment en fonction de l’analyse des besoins de l’utilisateur (niveau de détail souhaité,…). L’organisation des bases de données au format ArcGIS et l’utilisation du G.P.S. vont entraîner des changements dans la méthode de travail de ces services. 3.2.1. Définition des circuits de récupération des données Avant de commencer la récupération des données, il est intéressant de définir les erreurs possibles dans les bases de données. Dans les bases de données géographiques, GOODCHILD 55 a défini le concept d'erreur par : • exactitude : relation entre une mesure et la réalité qu'elle se propose de représenter ; • précision : degré de détail dans le stockage ou dans la manipulation de la mesure lors des calculs ; • résolution : taille réelle du plus petit objet qui peut être discerné sur une carte ; • échelle : notion intimement liée à la résolution puisqu'il y a une limite physique au dessin d'un objet sur une carte. Le temps consacré au recollement des données des trois services et à l’intégration des données dans l’architecture d’ArcGIS a duré plus de trois semaines. Ces opérations devaient être en premier lieu réalisées par les référents S.I.G.. Une méthodologie avait été mise en place, mais pour des questions de temps, j’ai réalisé moi-même ces opérations. De plus, les référents S.I.G. n’avaient pas encore reçu de formation S.I.G., ils ne connaissaient pas du tout la gamme d’ESRI. L’ensemble des données à récupérer a été centralisé dans un dossier nommé ‘A Faire’. La récupération des données n’a pas été identique pour les trois services. Service forêt Le service forêt est le service possédant le jeu de données géographiques le plus important. Le changement de logiciel S.I.G. contraint le service forêt à traduire leurs données au format ArcGIS. De nombreuses opérations sont nécessaires avant de commencer la transformation (traduction) des données. En analysant les données, plusieurs problèmes ressortent. Tout d’abord, les données vectorielles ne possèdent pas obligatoirement des données attributaires. Puis, les dessins ont été réalisés sous différentes projections. Ces problèmes doivent être réglés avant l’intégration dans ArcGIS, où la référence spatiale est obligatoire et doit être identique pour un même jeu de classes d’entité. Ensuite, les tables Mapinfo du service foret comportent plusieurs thématiques ainsi que plusieurs types d’objets (des zones d’interface avec des pistes) sur une même couche, (ce que ne permet par ArcGIS). Enfin, les données du service foret comportent de nombreux doublons. 55 GOODCHILD, (1993), The state of GIS for environmental problem-solving. Environmental Modeling with GIS, edited by Goodchild, MF, Parks, BO. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 67 - Changement de format : Transfert des données au format shapefile Mapinfo est capable d’exporter au format shapefile (format d’ArcGIS) et inversement ArcGIS est capable de lire le format d’export de Mapinfo *.mif/.mid. Nous avons toutefois choisis d’utiliser le traducteur universel de Mapinfo pour convertir les fichiers tables (*.tab) de Mapinfo en ArcGIS au format shapefile. Cet outil de Mapinfo permet de ne pas avoir des décalages dus au système de projection. Cette opération doit concerner l’ensemble des données du service forêt, les fichiers doivent garder le même nom et la même structuration, dans le but d’identifier clairement l’information qui est sur chacune des couches faites par les agents du service forêt. Uniformisation du système de projection des tables : Lambert III sur l’ensemble des données du service forêt L’ensemble des couches du service forêt doit posséder le même système de projection, le lambert III zone. L’opération consiste à enregistrer les tables dans la projection souhaitée dans Mapinfo. Un premier tri : Recollement des données exportées en shapefile à l’aide d’un atlas Un atlas papier des données du service forêt comportant l’ensemble des données a permis de regrouper l’information par grande thématique ou encore de supprimer les doublons des couches. Cet atlas nous a aussi permis d’identifier l’ensemble des données et de créer l’organisation de la BD forêt ArcGIS. Cependant, cette méthodologie s’est avérée insuffisante, car dans la plupart des cas il faut superposer les données représentant la même information, mais ne contenant pas la même géométrie (par exemple un même chantier sur deux couches différentes, mais ne comportant pas les mêmes contours) pour identifier la couche valide. Il a donc été choisi d’intégrer l’ensemble des shapefiles regroupant la même information dans une unique couche (entité) thématique. Méthodologie pour l’intégration des données existantes au format shapefile dans les geodatabases d’ArcGIS Cette étape consiste à intégrer les shapefiles dans la geodatabase Environnement (cf Annexe : Guide technique de récupération des données de la foret de Mapinfo vers ArcGIS). C'est-à-dire, il faut charger les shapefiles vers une entité d’ArcGIS contenue dans la structure de la base S.I.G. forêt avec ArcCatalog. Cette méthodologie a l’avantage de garder les données attributaires des données provenant de Mapinfo (contrairement à un simple copier/coller). De plus, les données importées prennent automatiquement la structure de l’entité. Les données du service foret n’ayant pas une information ou un nom évident nécessitent une autre méthodologie. Ces données concernent les travaux P.I.D.A.F., R.T.I. et O.L.D.. L’opération consiste à intégrer directement les objets manquants, en faisant un copier/coller dans les nouvelles entités (ces couches ne possèdent pas de données attributaires). Il faut bien entendu que la personne ayant construit la donnée soit présente. Recollement de l’information contenue dans les entités d’ArcGIS Certaines couches vont comporter des doublons ou des erreurs. Les données concernant les infrastructures et les équipements contiennent de nombreux doublons en raison de la multiplication des couches sous Mapinfo traitant du même thème. Les équipements et les infrastructures sont des objets ponctuels. Seule une interprétation des données, par le référent S.I.G. environnement et les différents créateurs des données, pourra permettre de nettoyer l’information contenue sur les entités. Il faut donc sous ArcMAP effacer ou déplacer les objets erronés sur une autre entité. Il suffira d’afficher l’ensemble des données anciennes converties en shapefile (par exemple toutes les informations disponibles sur les pistes : piste principale, piste secondaire,…) et l’entité d’ArcGIS regroupant l’ensemble de ces informations (pistes). Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 68 - Figure n°32 : Une multitude de couches sur les pistes Source données : BD forêt Mapinfo ArcGIS 9.0 Les agents du service foret devront aussi faire des choix sur la cohérence et la validité des données. La qualité du positionnement dépend bien entendu de la connaissance du positionnement des objets et du territoire de l’agent. Chaque objet des couches infrastructures et équipements doit être contrôlé, il faudra alors remplir le champ ‘Validité de l’objet’ des bases de données. Les travaux de type surfacique tel que OLD, PIDAF et RTI ne peuvent être contrôlés et validés uniquement sur le terrain avec le GPS. Cette méthodologie est expliquée dans les mises à jour. Les couches une fois intégrées et nettoyées peuvent faire l’objet de présentation des travaux réalisés par le service forêt : Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 69 - Service déchet 1. La démarche pour les P.A.V. était très différente de celle du service foret, car ce service ne possédait pas de données géographiques sous format numérique. La base de données PAV comporte des doublons, car l’identifiant était un numéro pour chaque site qui contient plusieurs colonnes. Le lien (identifiant) entre la cartographie et la base de données est donc mal adapté. La base de données contient aussi des P.A.V. hors-service stockés dans un parc. Le contenu des cartes papiers (routes, toponymes, échelle trop grande,…) ne permet pas un positionnement précis des P.A.V. En effet, les pastilles sont très rapprochées dans les centres villes et en périphérie très peu d’élément de repère figurent sur la carte touristique pour positionner correctement les P.A.V.. L’opération consistait à saisir à l’écran les PAV positionnés sur des plans de villes. La BD Topo-Pays et le Scan25 ont été mis en fond de carte pour pouvoir aider au positionnement. L’échelle de saisie à l’écran est au 1/25 000ème, sauf pour Aix-en-Provence où la saisie a été effectuée au 1/5 000ème, car la carte utilisée était une carte routière. Les données attributaires ont du être nettoyées des doublons par le service déchet avant d’être fusionnées avec la couche dessin. La saisie à l’écran des données a duré trois jours. Une couche unique contient les P.A.V. de la C.P.A., soit 1081 P.A.V.. On peut dénombrer plusieurs types d’erreurs dans la couche dessin des P.A.V. : o Erreur de positionnement du P.A.V. : le P.A.V. n’est pas placé au bon endroit. Cette erreur de numérisation est du principalement au support utilisé et notamment à Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 70 - o l’échelle des cartes papiers par rapport à l’échelle de saisie dans le S.I.G.. Le facteur humain du a une mauvaise interprétation peut aussi altérer la qualité du positionnement. Justesse du contenu : le P.A.V. présent dans la base de données n’est pas localisé sur la carte ou inversement. Les données concernant les P.A.V. Hors services ont été stockées dans une nouvelle base de données non géoéréférencée puisque l’ensemble des P.A.V. HS est stocké dans un parc à Rousset. Figure n°34 : Cartographies des points d’apports volontaires du Pont de l’Arc Source : Service IG C.P.A., MZ, (2006) Figure n°35 : Résultat de la récupération des données P.A.V. Source : MZ, (2006) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 71 - 2. L’étude sur les bacs de Puyloubier s’appuie sur un document papier. Aucune récupération des données numériques n’a donc été faite. Les circuits ont été tracés à partir de ce document, nous nous sommes appuyés sur le réseau routier issu de la BD TopoPays pour avoir une cohérence géométrique. Service transport Le service transport a intégré dans sa base de données des arrêts de bus géoréférencées issus du Conseil Général 13 et les agents a saisi des points d’arrêts de bus supplémentaires sans coordonnées. Ces données ont été intégrées dans le logiciel PÉGASE. Il a fallu dans un premier temps exporter les données de PÉGASE en fichier Excel puis les importer dans ArcGIS par géocodification. L’outil d’ArcGIS de création d’événement a permis de créer des points à partir des coordonnées X et Y en Lambert II étendue. Les résultats de l’intégration des données issus de Pégase dans ArcGIS sont les suivants : 2868 arrêts de bus sont dans la base PÉGASE dont 1416 arrêts de bus avec des coordonnées X et Y en Lambert II étendu, soit 50,63 %. Une sortie G.P.S. avait permis de lever les arrêts de bus d’une ligne entre le Pont de l’Arc et Luynes. La précision du G.P.S. sur ce circuit était toujours submétrique. Nous avons donc pu comparer et évaluer la précision des arrêts de bus de PÉGASE. La précision des arrêts de bus extraits de PÉGASE est comprise entre 2 et 20 mètres. On peut remarquer que les arrêts de bus de PÉGASE sont toujours situés du bon coté de la voirie. Les arrêts de bus d’Aix-en-Provence géoréférencés hors voie publique représentent 21% par rapport à l’ensemble des arrêts de bus d’Aix-en-Provence géoréferencés. Les arrêts de bus georéférencés ont pour date de début de validité le 01/01/2002. Les arrêts de bus ayant une autre date de validité (c’est à dire 2003, 2004 et 2006) ne possèdent pas de coordonnées X et Y. Certains champs de la base de données attributaires PÉGASE ne sont pas remplis. Dans le cadre du développement d’une application pour les transports, il a été mis en place la digitalisation des itinéraires du secteur sud. En effet, les circuits ont été tracés à partir d’un document Excel où figurait un dessin des lignes régulières sur un Scan25. Le dessin a été intégré dans ArcGIS. Nous nous sommes aussi appuyés sur le réseau routier issu de la BD TopoPays comme référentiel commun pour avoir une cohérence dans la structure topologique du réseau. On utilise la méthode de la segmentation dynamique. Cette méthode permet d’associer, à un objet linéaire unique, différentes entités nommées entités « section ». Deux représentations du réseau ont été faites, d’une part un réseau fait pour avoir une seule ligne pour un circuit (allerretour) dans le but de représenter graphiquement les circuits et d’autres part le réseau établi pour de la gestion où l’aller et distinct du retour. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 72 - Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 73 - 3.2.2. Organisation des données Parallèlement au travail de recollement, un choix dans l’organisation des données a été fait avec les agents, afin de classer les données de la façon la plus logique possible que ce soit pour les administrateurs ou les utilisateurs des données. En effet, l’organisation des données des SIG métiers doit émaner des personnes compétentes et non des administrateurs SIG qui sont loin des opérations et des réalités quotidiennes de ces dernières. La mise en place d'une architecture permet de classer des informations compréhensibles et utilisables par tous les utilisateurs. De plus, la structure de la base de données doit être adaptée aux objectifs. La structure des directions et des services composant la CPA, a été servie comme modèle, dans le but de structurer les données sous ArcGIS. La structure sous ArcGIS reprend la structure de l’organisation des services. Nous avons opté pour une structure en arbre, c’est à dire que l’on progresse dans une arborescence classée de manière hiérarchique. L’approche hiérarchique convient aux bases de données où l'on souhaite segmenter l'information spatiale en différents thèmes de gestion. L’information va être stockée de deux manières : • Directement au niveau du S.I.G. avec les géodatabases, jeux classes et entités • Dans les bases de données 3.2.2.1. Utilisation de la puissance des geodatabases d’ArcGIS o La géodatabase est une banque de données physique conforme aux normes SGBD . La geodatabase personnelle permet d’attribuer des domaines (communes, types de travaux, …) aux entités contenues dans la base. Ce qui permet par exemple, pour le champ avancement des travaux, d’avoir un menu déroulant qui propose le choix de l’ensemble des possibilités (travaux terminés, en cours,…). Chaque champ correspond à un numéro qu’il faut remplir lors de la saisie avec le GPS. Il n’y a pas d’utilité à avoir une geodatabase multi-utilisateur, car les geodatabases personnelles ne peuvent être modifiées que par le référent S.I.G. de la direction. Les géodatabases sont nommées par le nom des directions de la CPA. Pour notre étude : • Geodatabase Environnement • Geodatabase Transport 56 o contiennent des ensembles de classes d’entités partageant le Les jeux de classes d’entités même système de coordonnées et comprenant des entités situées dans la même surface géographique. Les jeux de classe d’entités sont nommés par les services des directions. • Jeux de classe d’entités Déchets • Jeux de classe d’entités Foret • Jeux de classe d’entités Scolaire o Les entités contiennent la plus fine division. 56 La géodatabase est au coeur du modèle d’information géographique, qui organise les données S.I.G. en couches thématiques et en représentations spatiales. La structure de géodatabase comprend les définitions, règles d’intégrité et comportement de chaque jeu de données géographiques. Dans une géodatabase personnelle, les données sont stockées dans une base de données Microsoft Access (fichier *.mdb) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 74 - Figure n°37 : Structures des données métiers Source : Serveur W, BD environnement et BD Transport (août 2006) o Les données temporaires Les dossiers temporaires servent à placer les documents de travail en cours. Il a été choisi pour les importations et les mises à jour avec le GPS de travailler en shapefile et de les placer dans le dossier temporaire. o Les ‘données des extérieurs’ Chaque sous-dossier est nommé par le nom de la structure qui a créée la donnée. Figure n°38 : Structures des ‘données des extérieurs’ Source : Serveur W, Données des extérieurs (août 2006) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 75 - 3.2.2.2. Les bases de données métiers La difficulté reste à structurer l’information des bases de données, car les informations sont entrecroisées, les couches sont nombreuses. Chaque base de données doit contenir un identifiant commun entre les données vectorielles et la base de données excel. Les champs des bases de données ont été décrits dans un fichier Excel, qui contient le nom informatique du champ, une description, le type du champ et enfin les valeurs pré-codés s’ils en existent. Une réflexion a donc été menée pour structurer au mieux l’ensemble des bases de données. Service forêt Les structures des bases de données foret ont été réalisées avec le service forêt. Le service forêt utilise des données provenant de l’extérieur qui comportent un nombre élevé de champs. Il a été choisi de s’en inspirer, cependant le service forêt a voulu avoir une base de données simple comportant seulement une dizaine de champs, mais avec un champ observation qui permettrait de rajouter toutes informations supplémentaires. Des champs ont ainsi été rajoutés pour simplifier l’organisation ancienne des couches, comme par exemple, le champ subvention, année du dernier entretien, commune…. Sous Mapinfo, les couches du service foret étaient organisées en fonction du type de subvention ou de l’année. C'est-à-dire pour passer d’une gestion par couche d’information (organisation ancienne) à un véritable SIG métier. Les champs de métadonnées ont été rajoutés. (cf partie 3.2.) Les bases de données sont différentes en fonction du type d’interventions : la base P.I.D.A.F. la base R.T.I. la base O.L.D. pour chaque infrastructure (pistes,…) pour chaque équipements (citernes, barrières,…) Nous avons choisi de prendre pour les champs dates le type ‘texte’ et non le type ‘date’ car le format date impose une structure jour/mois/année. Figure n°39 : Structure de la base de données chantier R.T.I. Champs Nom_ informatique Description Type Objectid OBJECTID Identifiant ArcGIS Identifiant d'objet Shape SHAPE Type d'objet sous ArcGIS Géométrie Identifiant Année de programmation Identifiant Identifiant de l'objet Année de travaux Annee_tvx Date du dernier d'entretien Date_ent Date de programmation du chantier Date de réalisation du chantier Date de réalisation du dernier entretien Type de travaux Type_tv Type de travaux effectués texte : Domaine Localisations Loca Localisation du chantier Commune ou groupe de communes Commune Nom de la commune où se situe les travaux Texte: Domaine Surface en ha Surface Superficie des travaux en hectares Réel double Taux de Subvention Tx_subv Taux de subvention accordé aux travaux texte : Domaine Annee_pr Contenu : choix multiple Texte Texte Texte Texte 1_Fascinage 2_Faconnage 3_Broyage 4_Autres Texte 34 communes + gp de commune par massif cf onglet communes 1_Subvention 100% 2_Subvention 80% 3_Subvention 30% 4_Non subventionnée Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 76 - Mode de financement Finance Cout en euros HT Cout_HT Cout en euros TTC Cout_TTC Mode de financement des texte : Domaine travaux Cout des travaux en euros hors HT Cout des travaux en euros hors TTC Réel double Réel double Avancement des travaux Avanc_tv Observations Observa. Date incendie Date_inc Description rapide du contenu de la donnée Date de l'incendie Origine Origine Origine de l'incendie Texte Type de végétation Type_veg Type de végétation présente sur la zone des travaux Texte: Domaine Pente moyenne Pente Caractéristiques travaux Carac_tv Terrains accidentés Accident SHAPE_Length Length SHAPE_Area Area Niveau d'avancement des travaux Evaluation de la pente moyenne Description du type de travaux : paysager, sécuritaire,… Evaluation de la qualité du dénivellement du terrain Périmètre en mètre rempli automatiquement par ArcGIS Superficie en mètre ² rempli automatiquement par ArcGIS 1_Conservatoire de la foret méditerranéenne (CFM) 2_Contrat de plan 3_CG13 (forestiers sapeurs) 4_Travaux fonds propres 5_Programme spécial 6_Conseil régional 7_Autres Texte: Domaine 1_Travaux terminés et réceptionnés 2_Travaux refusés 3_Travaux refusés par les propriétaires 4_Travaux refusés, acceptés dans CFM 5_Travaux abandonnés et reportés sur programme CPA 6_Consultation pour la MOE en cours 7_Etude en cours 8_Proposition pour inscription 9_Travaux terminés 10_Autres Texte Texte 1_Arborées 2_Arbustives 3_Herbacées 4_Autres Texte Texte Texte Réel double Réel double Source : Structure BD, MZ (2006) Service déchet • La structure de la base de données des PAV n’a pas beaucoup changé par rapport à celle utilisée quotidiennement par les agents, avec seulement quelques ajouts. Le lien entre les cartes et la base de données a été fait à partir du code commune+Numéro de P.A.V. figurant sur la carte papier+type de matière (verre, OM,…). En effet, il a fallu rajouter ce dernier critère car aussi non les P.A.V. d’un même site auraient eu un même identifiant et la liaison entre la carte et la base de données n’auraient pas pu se faire. Les champs de métadonnées ont été ajoutés. Un champ validité du positionnement a été rajouté dans le but de mettre à jour l’information géographique. Le champ Hyperlien est un lien vers l’enregistrement correspondant Excel. Un nouveau identifiant appelé numérotation a été donné à cette base, il suffit de lancer le calcul de valeur et de charger l’expression numéroter (script sous ArcGIS) pour mettre à jour cette colonne. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 77 - Figure n°40 : Champs attributaires de la base de données P.A.V. Source : Structure BD, MZ (2006) • La base de données des bacs a été construite entièrement, elle s’appuie sur des études déjà réalisées sur le sujet. L’identifiant est le champ numérotation. Cette base de données contient les trois champs de métadonnées. Le champ hyperlien contient un lien vers la photographie du bac. Figure n°41 : Champs attributaires de la base de données Bacs Source : Structure BD, MZ (2006) Service transport Aucun changement n’a été apporté à la structure de la base de données points d’arrêts, à part l’ajout des champs de métadonnées. Cette base est déjà utilisée dans la gestion du réseau scolaire et a été conçue pour basculer dans une solution cartographique : CartoPégase. Figure n°42 : Champs attributaires de la base de données arrêts de bus Source : Structure BD, MZ (2006) La structure de la base de données lignes de bus a été créée entièrement. Les métadonnées57 Les métadonnées de la C.P.A. pour des raisons de lourdeur et de temps ont été fixées à trois champs obligatoires qui sont : o o o Echelle de saisie : Description de l’échelle de production de la donnée Source : Provenance de la donnée (nom du fournisseur, …) Date de mise à jour : Date à laquelle la donnée a été mise à jour Les métadonnées sont organisées sous forme de champs consultables et interrogeables. Ceci en facilite également la mise à jour. 57 Définition du CERTU, 2003 Les métadonnées peuvent être définies très simplement comme des "données sur les données". La norme européenne spécifie les données qui doivent être utilisées pour décrire un lot de données géographiques. Cela englobe les données relatives au contenu, à la représentation, à l'emprise (tant géométrique que temporelle), au système de référence spatiale, à la qualité et à la gestion du lot de données géographiques. La norme européenne identifie également les données obligatoires pour la description des lots de données géographiques, à savoir le lot minimum de métadonnées. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 78 - 3.2.2.3. Schéma conceptuel de données en fonction de l’analyse des besoins de l’utilisateur La modélisation du réel par les bases de données a été faite à travers un schéma conceptuel de données58. Il est une représentation simplifiée d’une réalité. Autrement dit le schéma conçu n’est pas directement exploitable par un logiciel de base de données, mais c’est un mode de représentation intermédiaire entre la réalité observée et la machine avec son logiciel. Le schéma est un outil précieux pour évaluer les données existantes, pour comprendre les règles de fonctionnement de la base de données et pour en permettre l’amélioration. Le schéma conceptuel permet d'exprimer les relations entre entités situées sur des couches différentes. Le schéma conceptuel des données a été réalisé pour le service forêt et pour les données sur les bacs. Le service forêt possède plusieurs couches thématiques et l’étude sur les bacs prévoit de montrer les débouchés du S.I.G. en multipliant les croisements des couches. L’objectif est de représenter l’ensemble des informations et de mettre en lumière les caractéristiques essentielles que l’on doit traiter pour répondre aux attentes du projet. Les P.A.V. et les transports ont pour le moment peu de couche intégrée dans le SIG pour pouvoir faire un schéma conceptuel de données. Les rectangles représentent les entités et les ovales les relations. Une entité sera représentée habituellement par une couche59. Les attributs n’ont pas été représentés dans les schémas. Les relations du schéma des données des bacs représentent les opérations faites pour les analyses réalisées comme les zone tampons autour des conteneurs (cf Partie 4.2.). Il existe peu de relations pour le schéma des données du service forêt. L'analyse conceptuelle débouche bien entendu sur la mise en oeuvre technique, accompagnée de la réalisation du schéma physique de la base. Figure n°43 : Schéma conceptuel de données des bacs Source :MZ, (2006),fait avec Power AMC 12. 58 Un schéma conceptuel de données est la ‘représentation de l’ensemble des données mémorisables du domaine, sans tenir compte des aspects techniques et économiques, du stockage et de l’accès, sans se référer aux conditions d’utilisation par tel ou tel traitement’, NANCI D. et al. (1992), Ingénieur des systèmes d’information avec Merise, vers une deuxième génération, SYBEX. 59 La couche est un objet informatique regroupant ici tous les individus (les occurrences) de l'entité. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 79 - Figure n°44 : Schéma conceptuel de données du S.I.G. forêt Source :MZ (2006) fait avec Power AMC 12. 3.2.3. Les Mises à jour Problèmes des bases de données récupérées et intégrées dans ArcGIS L'intégrité des bases de données peut être mise en cause par divers facteurs. l’age des données : Les données issues de la base de données DFCI date de 2001. Les plans de localisation des P.A.V. sont aussi anciens. Les arrêts de bus géoréférencés datent de 2001. l'uniformité d'acquisition : La couverture des P.A.V. et des arrêts de bus n’est pas homogène sur l’ensemble de la C.P.A.. l'échelle et la résolution : Les dessins des chantiers du service forêt n’ont pas la même échelle de saisie. Les cartes des P.A.V. n’ont pas la même échelle. le format des données : L'intégrité d'une base de données est fonction du type de support de la donnée. Les données de la forêt proviennent de Mapinfo et comportent donc un léger décalage du au système de projection. Les données des P.A.V. viennent d’un support papier. Les données des points d’arrêts viennent d’un fichier excel. C’est pourquoi les données doivent être mises à jour. Mise à jour ou nouvelle saisie de l’information géographique ? Pour certaines données, s’est posé le problème de validité de l’information géographique existante. Par exemple les citernes de la base de données et les citernes du Scan25 sont distantes de 75 mètres (Figure n°45). Autre exemple, les données DFCI provenant du SDIS ont une échelle de saisie proche du 1/25 000ème, les P.A.V. ont été saisies au 1/25 000ème, les chantiers du service forêt ont été dessinés sans le GPS…. L’ensemble des bases de données sont incomplètes, 10% des P.A.V. ne sont pas représentés, 50% des points d’arrêts,…. . Se pose alors la question de savoir s’il faut garder cette information ?ou repartir sur du neuf ? Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 80 - Figure n°45 : Incohérence de la base de données DFCI Source données : BD forêt Sources fond d’habillage : Scan25 ArGIS 9.0 MZ (2006) Il a été décidé de garder pour le moment l’ensemble des données et travaux réalisés dans les différents services, car cela représente une source d’information conséquents (parfois quatre ans de travaux) même si des incohérences existent. De plus, il faut mieux s’appuyer sur un existant. Mises à jour des objets ponctuels Les mises à jour graphique ne concernent uniquement les objets ponctuels. Il est possible de rajouter des sommets sur un objet polygonal, mais dans la plus part des cas il est préférable de re-saisir l’objet surfacique. Par contre il est impossible avec le Geo XT (comme avec le Dell) de continuer un objet linéaire. L’ensemble des bases de données peut être complété par la création de nouvel objet. Les mises à jour des données attributaires peuvent être faite pour l’ensemble des types d’objets. Voici les différentes étapes pour réaliser des mises à jour en fonction : 1. Repérer les erreurs de positionnement Des viewers ArcREADER ont été installés sur des postes de certains agents. ArcREADER60 permet aux agents d’être aussi des utilisateurs61 de l’information géographique. Des documents PMF personnalisés de certaines compétences ont été construits (bacs et P.A.V., les autres services possèdent un référent S.I.G. du même service). En navigant avec le viewer représentant les données métiers de chaque agent, les agents repèrent les erreurs de positionnement des objets. Ils identifient le numéro (numérotation) qui correspond à l’objet et ouvrent l’enregistrement correspondant dans le fichier Excel et remplissent le champ validité du positionnement (vali_GPS) à NON. Cela facilitera la recherche des objets mal positionnés sur le terrain. 60 ArcReader a été conçu pour visualiser, explorer et publier des fichiers cartographiques. Il permet de partager des cartes au sein d’une même organisation. 61 L’utilisateur des données est selon la définition de CODASTI61, ‘la personne qui recourt à la géomatique dans le cadre de ses attributions, qu’elles traitent d’études, d’observations ou de gestion’. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 81 - 2. Mise à jour de l’information géographique Plusieurs méthodologies de mises à jour de l’information géographique existent : a. Les mises à jour des données géographiques avec le Geo XT Le Geo XT n’accepte uniquement les fichiers de type shapefile, il est donc nécessaire lors de la mise à jour par G.P.S. de convertir le fichier en shapefile. Les sorties terrains avec le GPS permettent l’obtention d’une base géographique bonifiée, c’est-à-dire d’une précision supérieure à celle d’auparavant, tout en améliorant la représentation géométrique des éléments. En effet, la mise à jour consiste à repositionner les objets ponctuels et à obtenir aussi une géométrie plus fine pour les linéaires et les surfaciques. Certains objets ne peuvent être validés que par la reconnaissance sur le terrain, comme par exemple les barrières. L’opération consiste à exporter la couche à vérifier sur le terrain au format shapefile, puis à l’intégrer dans l’instrument portatif G.P.S.. Sur le terrain, on ouvre le fichier à mettre à jour et on effectue un premier tri de façon à afficher seulement les objets non validés (champ validité de l’objet), c’est à dire à corriger. Il suffit de se localiser ‘physiquement’ à l’emplacement de l’objet et de sélectionner l’objet à mettre à jour, puis de mettre à jour l’objet. L’objet va alors se déplacer à la localisation actuelle. Pour illustrer cette démarche, pour la mise à jour géographique des citernes, on allait sur le terrain à l’endroit où se trouve une citerne, et recherchait dans la base de données la citerne ayant le même numéro ou la citerne la plus proche de notre position, les citernes étaient généralement localisés à dix mètres près sur le terrain. On mettait le positionnement de la citerne à jour et compléter la base de données attributaires. La saisie de nouvel objet pour compléter les bases de données ne pose aucun problème. L’inconvénient de la mise à jour des données est qu’il faut retrouver les objets à mettre à jour dans la base de données quand on est sur le terrain. Généralement, les objets se trouvent à quelques mètres de sa position réelle. L’avantage de cette méthodologie est de garder les données attributaires. De plus, on s’appuie sur une base existante, les agents ont donc le temps de faire la mise à jour. Cette opération ne peut être réalisée qu’avec le Geo XT de Trimble. Les levés G.P.S. sont à la charge des agents, c’est donc à eux de définir la rapidité de la mise à jour et de la collecte des données avec le G.P.S.. b. Mise à jour des objets par numérisation dans le S.I.G. Si le positionnement des objets ponctuels (PAV, citernes,…) peut être replacé à l’aide du S.I.G. (sans aller sur le terrain), il faut soit travailler directement avec le référent SIG, soit imprimer le secteur où devrait se positionner l’objet et dessiner sur la feuille son positionnement (représenter par une croix avec le numéro identifiant correspondant), puis le référent SIG positionne les objets. Le déplacement des objets doit être fait par le référent S.I.G. de la direction ou par l’administrateur de données. 3. Les mises à jour des données attributaires dans les fichiers Excel Chaque agent doit s’occuper de la mise à jour de ses propres données au format excel. Des documents ArcREADER ont donc été créés dans le but de rendre partiellement autonome la consultation des données. Ces PMF ont été construits avec les données métiers propres à chaque service et les données ArcSDE avec un profil d’utilisateur. Si l’on clique sur l’hyperlien de l’objet à mettre à jour, le fichier Excel s’ouvre directement sur l’enregistrement correspondant à l’objet. La structure de la base de données Excel est identique à celle d’ArcGIS. Le lien entre les données géographique visibles sur ArcREADER et le fichier Excel est le champ identifiant qui est en fait une numérotation réalisée sous ArcMAP. Certaines contraintes existent pour la mise à jour des données sous Excel. Seules les données attributaires sont mises à jour dans Excel. Aucun objet ne peut être ajouté à partir du fichier Excel, l’ajout des objets se fait, soit à partir directement d’ArcMAP, soit à l’aide du GPS. De plus, il faut respecter la syntaxe existante. Cette méthodologie de travail permet de ne pas modifier directement la base de données du S.I.G. et tous les agents peuvent faire des mises à jour. L’inconvénient vient du fait qu’il y a deux bases de données pour la même information. Pour que l’ensemble soit cohérent, seul l’administrateur S.I.G. peut réactualiser le PMF régulièrement. La fréquence de mise à jour a été définie par les utilisateurs de la base de données. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 82 - 4. Effacer les bases de données existantes et créer des nouveaux objets Cette méthodologie est dans le cas où l’on ne veut pas garder les anciennes bases de données et lever avec le G.P.S. l’ensemble des données. L’inconvénient de cette méthodologie est de perdre les données attributaires et de devoir repositionner l’ensemble des objets de la base de données. Cette opération est donc beaucoup plus longue. L’avantage est de ne pas avoir besoin de trouver l’objet localisé sur le terrain correspondant à l’objet de la base de données. Si l’on veut garder les données attributaires, il faudra réaliser plusieurs opérations dans le S.I.G., c'est-à-dire il faudra faire un lien sur la géographie au moyen d’un buffer, faire une liaison sur la base et copier les données de l’ancienne base faire la nouvelle. Cycle de vie des bases de données La dimension temporelle des bases de données des S.I.G. métiers doit être aussi abordée. Deux possibilités sont envisageables : ¾ Soit les données mise à jour doivent remplacer les anciennes, dans le but de garder une unique base de données, c'est-à-dire qu’il faut écraser les anciennes données et créer des nouvelles entités avec les données mise à jour. (cf opérations 1,2,3) Les modifications changent en fonction de la temporalité choisie quand il est décidé de passer à un autre cycle de vie. ¾ Soit on garde les anciennes données, dans le but de suivre l’évolution des changements. Il faut donc renommer l’ancienne couche en rajoutant la date de mise à jour. (cf opération 4) Dans certains cas, les mises à jour des données nécessitent la gestion des évolutions par mémorisation des changements. Pour la plupart des bases de données, il a été choisi de garder une unique base de données à jour. 3.2.4. Aspects organisationnels : Formaliser les règles de fonctionnement Les accès aux données géographiques de référence et des données métiers La gestion des droits d’accès et des mises à jour sont la responsabilité de l'administrateur du système et du gestionnaire du réseau. Chaque agent a besoin d’un certain nombre de couches référentielles présentes sur ArcSDE, mais aussi sur le serveur W où sont stockées les données métiers en cours de traitement. Un accès en lecture au serveur W est donc nécessaire pour l’ensemble des agents. Les référents S.I.G. ont en plus accès en écriture aux données stockés sur le serveur W. Les données d’ArcSDE sont en lecture pour l’ensemble des agents de la CPA y compris les référents SIG. Les agents ont accès aux données d’ArcSDE par ArcREADER à travers les PMF. Certaines données existantes restent inaccessibles pour des raisons de confidentialité. Ce sont notamment les données D.G.I.. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 83 - Figure n°46 : Organisation du fonctionnement des S.I.G. métiers Source : MZ, 2006 Rôle des référents S.I.G. et des agents Le référent S.I.G. joue le rôle d’intermédiaire entre les agents de son service et l’administrateur S.I.G.. Les besoins des agents doivent être exprimés au référent S.I.G.. Le référent S.I.G. assure l’ensemble des taches techniques nécessaire au bon fonctionnement du S.I.G. métier et de la Campagne G.P.S.. La collecte des données peut être effectuée par l’ensemble des agents, mais seul le référent S.I.G. peut s’occuper des opérations de pré et post-traitement S.I.G. nécessaire à la bonne conduite du levé. L’ensemble des agents du service est garant des mises à jours de leurs propres données. L’administrateur S.I.G. et le référent S.I.G. doivent définir les données validées prêtes à être intégrées dans ArcSDE. Seul l’administrateur S.I.G. effectue l’intégration des données dans ArcSDE. Organisation fonctionnelle Figure n°47 : Cyrille Guillaume Florian Cyrille Guillaume Florian Mise à jour des données métiers propres (excel, ..) Levé G.P.S. X X X X X X Excel (Gestion des bases de données) X X X Méthodologie Campagne G.P.S. (pré et post-traitement S.I.G.) ArcREADER (consultation et impression des cartes) X X X X ArcGIS ( Gestion S.I.G. environnement) X Source : MZ, 2006 Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 84 - A moyen terme, webville62 sera installé et cet outil permettra de consulter les données métiers de chaque service, mais aussi de mettre à jour les données attributaires. Les données ArcSDE pouvant être mutualisables pourront être intégrées sous Webville et consultées sur l’ensemble des postes de la C.P.A. La solution ArcREADER n’est donc qu’une solution temporaire. Le viewer permet d’élargir le champ des personnes ayant droit de consulter les données. Figure n°48 : Nombre d’utilisateurs de S.I.G. par catégorie Source : Inte96. Propositions d’organisation du stockage Les bases de données métiers du service forêt doivent venir s’insérer dans l’architecture mise en place dans le S.I.G. communautaire. Le lieu de stockage et de diffusion dépendra du type de données et des utilisations souhaitées. On se dirige vers une organisation suivante : • une géodatabase personnelle contenant les travaux S.I.G. métiers en cours (données issus du G.P.S., ..) sur le serveur W • une géodatabase personnelle contenant les travaux validés sur ArcSDE ne nécessitant qu’une mise à jour des données attributaires. Le rôle principal d’ArcSDE est de permettre à la géodatabase d’être partagée par plusieurs utilisateurs du réseaux, d’autoriser un nombre indéfini d’utilisateurs à consulter et utiliser les jeux de données S.I.G.. ArcSDE permet donc de gérer les informations géographiques dans un S.G.B.D. et de servir les données directement sur ArcGIS. Les PMF ont été stockés dans un dossier dédié à ce type de document. Les photographies ont été stockées dans la cartothèque. L’ensemble des couches référentielles d’ArcSDE (parcelles,…) est stocké sur Oracle. 62 WebVille est une application Web d’Imagis Méditerranée, de consultation et d'édition du patrimoine communal, développée sur ArcIMS/KOGIS. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 85 - Transition La qualité de la préparation est l’une des conditions à la réussite d'un levé, de même qu'une conscience claire des possibilités et des limitations du GPS. Plusieurs options de collecte ont été proposées en fonction du type de chantier et des conditions de terrain. Des recommandations ont été données quant au mode opératoire à utiliser pour chaque service et type de levé. La réussite du projet G.P.S. est passée par une communication efficace tout au long de son déroulement. Les agents ont été formés lors de plusieurs sorties terrain. Ces formations ont été découpées en deux niveaux : 1. Le but est d’acquérir une approche simple du G.P.S. afin de comprendre son fonctionnement et ses fonctions comme la ‘navigation’ dans les options (vue, données, carte,..), le cadrage sur le positionnement (zoom, pan,…), changement d’arrière fond,… 2. Le but est de prendre en main la solution G.P.S. –S.I.G. telle que le levé de point, la mise à jour des données et maîtriser les fonctions avancées comme la navigation. Après la présentation et la formation nécessaire, les agents ont manipulé le G.P.S. et utilisé les fonctions seules. Nous avons ensuite écouté et étudié leurs remarques et leurs critiques qui ont conduit à des modifications dans les méthodologies existantes. Seul le Geo XT peut être utilisé dans des milieux difficiles, le service forêt travaillera uniquement avec ce matériel. Pour les autres services, le Dell Axim X5 apparaît comme une solution de rechange quand le G.P.S. et utilisait par un autre. Les méthodologies mises en place présentent néanmoins des limites. Avant toute chose, il faut bien garder en mémoire que les solutions GPS-SIG ne s’appliquent qu’aux services concernés. Ils devraient pouvoir servir de base de travail à un petit groupe d’utilisateurs pour commencer à lever des données de base afin de remplir quelques besoins prioritaires. Cependant d’autres besoins apparaîtront avec le temps. Mais l’utilité principale des méthodologies est d’établir un dialogue fondateur entre les agents de la C.P.A. et les G.P.S. , mais aussi le SIG communautaire. Récupérer et mettre en cohérence une telle quantité de données n’a pas été une étape aisée. Plusieurs facteurs sont entrés en jeu. La multiplicité de logiciels utilisés, les données de sources et formats différents, le fait d’avoir à transférer les données entre des postes informatiques distants, l’évolution de la structure,... L’intégration des données géographiques métiers dans le SIG communautaire a permis de se familiariser avec les différentes méthodes : saisie écran, digitalisation, constructions géométriques, transformation, géocodification et lever GPS. La structure des bases de données du S.I.G. se rapproche de celle utilisées par les services. Le type de mise à jour est aussi différent selon les volontés de l’agent et le type d’objet. Dorénavant, la précision de la base géographique des services sera améliorée et uniformisée grâce à l’utilisation du G.P.S.. Il est intéressant d’évaluer les résultats et de montrer l’utilité du G.P.S. pour les différents services. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 86 - IV Résultats Ce chapitre va essayer d‘évaluer la capacité du G.P.S. à répondre aux besoins (précision,…) et de montrer l’intérêt des S.I.G. mobiles. La qualité des résultats est fonction non seulement de l’équipement et des méthodes utilisés, mais également de la bonne manipulation et du jugement de l’utilisateur. Les G.P.S. achetés par la Communauté du Pays d’Aix répondent-ils aux besoins des services ? Comment va être accepté le G.P.S. ? Quels changements dans l’organisation impliquera-t-il ? Quelle sera la valeur ajoutée dans le service ? 4 .1. Intérêt des S.I.G. mobiles Quel peut être l’intérêt d’utiliser un récepteur G.P.S. ? Quels problèmes le récepteur GPS résoudra-t-il ? Le principal avantage de ces outils est de résoudre le problème ancien et récurrent de la remontée d’information du terrain vers le S.I.G.. La solution GPS-SIG a d’autres avantages de nature qualitative : plus d’information disponible, levé plus rapide, meilleure précision (cf partie 4.2) …. Tout d’abord, les solutions nomades permettent aux agents de terrain de comparer directement l’état de la base avec la réalité du terrain et de réaliser les mises à jour au fur et à mesure des sorties terrains. On peut donc espérer qu’elles améliorent la qualité des informations du terrain. La mise à jour est basée sur des informations plus riches et est moins fastidieuse que sur support papier, elle n’est réalisée qu’une seule fois, les risques d’erreurs de saisie sont moindres. Un autre avantage de ces solutions est la possibilité d’emporter sur le terrain une information plus riche que les traditionnels plans papier (données avec les attributs, autres couches graphiques…) et de se dispenser d’éditer des plans papier à chaque mise à jour de la base de données. L’utilisation d’un dictionnaire d’attributs permet de maximiser la saisie des données descriptives et d’harmoniser les différentes collectes de données. La liaison dynamique entre le G.P.S. et le SIG prend alors toute sa dimension. Un autre avantage du G.P.S. par rapport à la boussole est de type cartographique. La précision des points est homogène, contrairement à un cheminement fait à la boussole où la précision de chaque point dépend de celle du point précédent. La méthode traditionnelle ne permet de garantir de grande précision que localement. Lorsque les cheminements s’allongent, l’accumulation d’erreurs peut entraîner une dérive des déterminations et la précision se détériore au fur et à mesure de l’avancement. Il est parfois impossible de se positionner selon une précision inférieure à 10 mètres, et ce même en ayant une très bonne connaissance du terrain. La quasi-inexistence de repère sur le terrain ne facilite pas d’avantage le tracé de la surface de chantier. Le repérage sur le terrain est donc facilité avec le G.P.S., ce dernier peut aider à retrouver des points de repères, c’est une aide à la navigation, pour se diriger vers des points prédéterminés. La figure n°49 montre bien des décalages entre le chantier dessiné sans le G.P.S. dans Mapinfo et le chantier levé avec le G.P.S.. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 87 - Figure n°49 : Comparaison de deux méthodologies de collecte des données (Bouc-Bel-Air) Source données BD forêt Logiciel Pathfinder Office MZ (2006) Enfin, l’usage d’un G.P.S. amène un gain considérable en temps sur le chantier, mais c’est un outil qui rallonge le temps de travail au bureau. 4.2. Adéquation entre la précision du G.P.S. et son utilisation Le résultat obtenu suite à une mesure, quelque soit la méthode utilisée, est une valeur approchée de la valeur vraie. Cette valeur est valide si l’erreur dont elle est entachée reste inférieure à la tolérance admise. D’après les tests effectués et les sorties de terrain des différents services, la précision requise est tolérable, sauf pour les zones situées dans le centre urbain dense. Le récepteur GPS peut améliorer la mise à jour de la géométrie des pistes, du positionnement des P.A.V., ou des arrêts de bus. Le G.P.S. sert aussi à densifier la base géographique, par exemple, dans l’ajout de nouvelles portions du réseau qui ne sont pas fournis par le SDIS, laquelle n’est pas à jour. Il est possible de croire que les G.P.S. seront employés dans d’autres services. Service forêt Le service forêt, par leurs fréquents besoins en référence spatiale, y a trouvé un outil puissant qui les aide dans la gestion des massifs. La solution G.P.S. - S.I.G. répond parfaitement aux besoins du service forêt. Il permet de mettre en forme les informations recueillies par l'intermédiaire du G.P.S. et de restituer des cartes pour les prestataires extérieurs. Le contrôle de chantier est la phase où le G.P.S. est le plus efficace, il ne nécessite que Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 88 - très peu de manipulations pour pouvoir calculer la surface et permet aux services forets de connaître précisément l’emprise du chantier. L’utilisation du G.P.S. en milieu forestier reste cependant limité par les problèmes d’interférence entre le couvert forestier et les signaux envoyés par les satellites vers les récepteurs G.P.S., ces interférences peuvent entraîner un temps de perte de signaux-radio du satellite parfois élevé (plusieurs minutes). Il faut cependant garder à l’esprit que le calcul des chantiers peut être entaché d’erreurs. Estimation de la surface Les résultats fournis par la méthodologie ‘Campagne G.P.S. forêt‘ sont comparés à ceux obtenus par les méthodes traditionnelles de repérage avec la carte papier et la boussole. La différence entre les deux surfaces est de l’ordre de 0,2 ha pour une superficie de 6 hectares, soit un pourcentage d’erreur d’environ 3% ce qui est relativement peu. Mais si l’on s’attarde sur le contour même des chantiers, on remarque quelques décalages géographiques dans le secteur où la végétation était très dense. Avant l’utilisation de la solution G.P.S.–S.I.G., les erreurs d’estimation de l’aire de la surface sont inévitables (cf figure n°50), vu que le service forêt n’avait pas accès aux couches parcellaires. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 89 - Le calcul du périmètre 3D par le G.P.S. Le G.P.S. peut indiquer le périmètre 3D, c’est à dire le périmètre tenant compte du dénivelé de la surface. Ce champ est automatiquement créé dans la base de données collectée avec le G.P.S.. Le périmètre « réel » permet d’évaluer approximativement le niveau d’accident de la surface. Pour illustrer cette idée, on peut présenter l’exemple suivant, une légère différence apparaît entre le périmètre 2D et 3D, elle est de l’ordre de 200 mètres pour un périmètre de 3 800 mètres soit une différence d’environ 5 %. Le terrain est un peu accidenté, mais une société prestataire avait estimé cette superficie de chantier à 12 hectares alors que le service forêt a mesuré avec le G.P.S. cette surface de chantier de 9 ha (surface rouge), soit une différence d’environ 16%. Le service foret avait estimé cette surface de chantier avant la réalisation du chantier et sans le GPS à 10 ha (surface jaune hachurée). Estimation de l’erreur du calcul de la surface de chantier La figure représente la précision de position du G.P.S. par une zone tampon de deux mètres autour de la valeur mesurée. Nous avons en effet représenté l’écart maximum existant entre le positionnement de chaque sommet (correspond à l’erreur du G.P.S. lors de la mesure). La variation de l’erreur est d’environ 9%, soit 0,6 ha pour une surface de 6 hectares sous couvert végétal. Elle montre ainsi intuitivement qu’un G.P.S. est approprié pour estimer la surface d’entités d’une dizaine d’hectares. Ce niveau de précision reste tout à fait compatible avec les exigences du service foret. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 90 - Figure n°52 : Estimation de l’erreur du G.P.S. sur le calcul d’une surface Estimation basse (+ 2 mètres) : Estimation haute (- 2 mètres) : Pistes La saisie des pistes avec le Geo XT est un résultat très concluant. La précision peut être estimée à deux mètres environ. Les pistes levées avec le GPS se superposent parfaitement avec la BD ortho 2003. Service déchet La précision du positionnement des P.A.V. avec les deux G.P.S. apparaît correcte. Le Geo XT permet d’avantage de précision, de l’ordre du mètre. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 91 - Figure n°53 : Localisation précise des P.A.V. Sources du fond d’habillage BD ortho2003 Source données ; couches P.A.V. ArcGSI 9.0, Geo XT (PDOP 6) La précision du positionnement des bacs avec les deux G.P.S. est aussi suffisante. Le Geo XT permet une précision métrique, comme illustre la figure n°53. Pour ces deux services, les bacs ou les P.A.V. positionnés avec le Geo XT sont du bon coté de la voirie. La solution G.P.S. - S.I.G. répond parfaitement aux besoins de ces services. L’accès à la cartographie avec ArcREADER permet aux services d’imprimer des cartes de travail mais aussi des cartes de communication. Service transport Pour ce service, les points d’arrêts positionnés avec le Geo XT sont du bon coté de la voirie et avec une précision métrique. La solution G.P.S. – S.I.G. répond seulement aux besoins de référencement des points d’arrêts, mais pour les circuits la saisie dot être numérique. Faut-il passer par un prestataire extérieur pour réaliser la collecte des points d’arrêts de la C.P.A. ? La saisie des arrêts de points de l’ensemble de la C.P.A. peut être estimée à trois mois de travail en partant sur une base de 50 points d’arrêts levés par jour pour un agent (d’après les tests réalisés), soit 35 jours de travail. Il a été décidé de positionner l’ensemble des arrêts de bus avec le G.P.S. et de ne pas s’appuyer sur les points déjà géoréférencés. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 92 - Figure n°54 : Comparaison levé G.P.S. et données issues de Pegase Mobiliser le G.P.S. sur une si longue période n’est donc pas possible. De plus, aucune personne n’a été dédiée à cette tache. Il faut aussi savoir combien de temps se donne le service transport pour effectuer ce géoréférencement des points d’arrêts. L’urgence du géoréferencement des points reste élevé car le logiciel CartoPÉGASE nécessite l’utilisation de points ayant des coordonnées X et Y. Au regard de ces éléments, il est peut être préférable de passer par une solution extérieure pour lever les points d’arrêts de bus. 4.3. Intégration du S.I.G. métier du service forêt dans le S.I.G. communautaire : apport de la centralité L’évolution des bases de données et la centralisation des données permettent de croiser l'ensemble des données disponibles sur le serveur et ainsi de faciliter grandement l'ensemble des opérations des référents S.I.G.. La structuration des bases de données permettent de faciliter les échanges de données. Echanges de données La solution s’inscrit-elle dans des perspectives de partage et d’échange ? Service foret et le pôle DFCI La Communauté du Pays d’Aix (C.P.A.) a souhaité réunir le représentant du pôle D.F.C.I. et les acteurs de l’information géographique D.F.C.I. de la C.P.A. . Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 93 - La C.P.A. produit des données D.F.C.I. (tels que les pistes, les citernes et les travaux sur les PIDAF) qui pourraient intéresser la D.D.A.F., le S.D.I.S., l’O.N.F. et le Conseil général, si tel est le cas, il serait intéressant de mettre en place un partenariat d’échange. L’intérêt de l’échange est de disposer d'une base commune permettant l'échange et la communication des données entre la C.P.A. et le PôNT. La C.P.A. peut devenir un opérateur de terrain avec le G.P.S. afin de : Remonter l’information du terrain Faire des mises à jour régulières Réduire les frais de financement Améliorer l’information : travaux de la C.P.A. effectués sur les PIDAF La mise à disposition de la base de données D.F.C.I. à la C.P.A. doit être soumise à l’accord préalable des partenaires du PôNT. La C.P.A. peut fournir les données en sa possession présentant un intérêt pour la protection et la lutte contre les incendies de foret. Ces mises à disposition de données pourront faire l'objet d'une convention spécifique et sans aucune contrepartie financière. Toutefois, plusieurs points peuvent poser problèmes : Responsabilité de diffusion d’une donnée non validée par l’autorité préfectorale ; Statut juridique des pistes ; Normalisation de l’information Copropriété indivise entre les services départementaux de l'Etat Code de la propriété intellectuelle L’exemple du Var est à suivre, le département met à la disposition un référentiel D.F.C.I. aux communes et fait remonter l’information indirectement par des annotations à travers un intranet. Service déchet avec les prestataires Les agents s’occupant des P.A.V. ont besoins de localiser les P.A.V. pour pouvoir les situer aux différents prestataires. Mais un échange de données peut être fait pour aider les prestataires à réaliser des circuits de collecte. Service transport et SMITEEB Le service transport compte échanger les données avec la SMITEEB dans le cadre d’un accord d’échange. Croisement pour analyse S.I.G. : exemple des bacs La finalité des S.I.G. est de permettre la sélection, l'extraction et l'analyse des données à référence spatiale (BURROUGH et MCDONNEL, 1998). Des croisements et des analyses S.I.G. ont été faits uniquement pour les bacs. Les exemples présentés ci-dessous ne constituent qu’un échantillon des applications S.I.G. pour le service déchet. L’étude consistait à essayer de vérifier la pertinence de la localisation des P.A.V. et les zones de couverture (distinguer les zones bien desservies et surtout de mettre en évidence les zones qui le sont moins). On a estimé la densité de population autour de bacs ou de P.A.V. afin de, si cela s’avère nécessaire, modifier leur emplacement ou d’en rajouter. Une zone tampon de 500 mètres a été dessinée autour des conteneurs situés en campagne. Pour les conteneurs situés dans la zone village, cette méthode ne marche pas, les zones tampons se chevauchent trop. Nous avons donc opté pour dessiner une zone tampon de 50 mètres autour des tronçons de routes. Puis nous avons regroupé ces zones tampons de tronçons de routes par conteneurs, en fonction de l’accès et de la direction vers le village. Nous avons ensuite lancé un calcul pour savoir combien de bâtis étaient compris dans les zones tampons, et avons multiplié ce chiffre par 2,5 (nombre d’habitants par foyer) pour avoir le poids en population. Ce chiffre a enfin été attaché au conteneur pour savoir approximativement combien de personnes sont touchées par le conteneur. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 94 - Figure n°55 : Répartition des bacs sur la commune de Puyloubier Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 95 - Une autre étude a été faite pour définir si les bacs étaient localisés dans le domaine privé ou public, car les bacs situés dans le domaine privé doivent faire l’objet de convention. Deux cas de figure se présentent : Soit le parcellaire de la commune est vectorisé, la requête spatiale peut être utilisée. Soit le parcellaire de la commune est rasterisé, dans ce cas il faut contrôler le positionnement du bac en utilisant les labels des parcelles et le plan parcellaire rasterisé. Une liaison entre la base de données proprio et les parcelles (polygones ou labels) permet de savoir l’identité du propriétaire de la parcelle. Il suffit de cliquer sur le polygone violet et de regarder dans les données attributaires le type de propriétaire de la parcelle. La majorité des P.A.V. de Puyloubier est située dans la voirie publique. Figure n°56 : Etude du parcellaire de Puyloubier Sources données : BD environnement déchet Sources des couches : Scpa16 ArcSDE ArcGIS 9.0 Auteur : Service IG C.P.A., MZ, (2006) Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 96 - Conclusion Le G.P.S. est un outil adapté aux différents services de la C.P.A., il permet un important gain de temps et une amélioration des rendements. Il apporte une solution aux besoins de positionnement et de navigation des services de la C.P.A.. La localisation d'un chantier, d’une colonne,… restera une donnée essentielle pour la plupart des services de la C.P.A.. La première amélioration visible est la précision dans la collecte des données. En forêt plus qu'ailleurs, il n'est pas toujours facile de mesurer les chantiers (obstacles à l'avancement, faible visibilité des azimuts, embroussaillement,…), le récepteur G.P.S. est donc l’outil clé pour effectuer une cartographie précise d’un chantier en foret comprenant la délimitation d’une surface. L'ergonomie de travail permet une démultiplication des levés et donc un enrichissement permanent d'informations les plus " fraîches " venues du terrain. C’est un outil nouveau qui présente la particularité d’avoir une précision variable en fonction de différents paramètres extérieurs. En effet, le G.P.S. est un outil dépendant de nombreux paramètres, parfois difficilement maîtrisables : nombre de satellites en orbite variables, masques, multitrajets... L'utilisation correcte de la solution G.P.S.-S.I.G. requiert donc un minimum d’apprentissage. L'utilisation du GPS doit donc s'intégrer dans une démarche définie de saisie et de mise à jour de données sur le territoire afin que l’équipement, les logiciels et le mode d'utilisation conviennent bien à la situation. Il existe également un problème de confiance sur les informations délivrées par le G.P.S.. Les agents de terrain sont parfois réticent à l’utilisation des nouvelles technologies, qui modifient leur savoir-faire (navigation avec les azimuts,…) et nécessitent de nouvelles méthodes de travail. Nous pensons que ces réticences devraient rapidement disparaître, pour que les projets GPS ne soient pas des « projets gadgets », un soin particulier a été apporté à la personnalisation des outils et à leur adaptation à chaque service. L’efficacité et l’utilité des ‘Campagnes G.P.S.’ passent par l’appropriation de la méthodologie et des outils par les différents acteurs. Les agents ont été fortement impliqués et ont été maintes fois consultés dans la mise en place des méthodes. Enfin, de nombreuses formations ont été dispensées à l’attention des futurs utilisateurs et un guide technique leur a été également fourni. Il convient de faire comprendre aux utilisateurs finaux qu’il s’agit d’une solution performante, susceptible de les aider dans leur travail à plusieurs titres, et non pas uniquement une charge de travail supplémentaire, même si dans un premier temps la gestion des données va leur demander un investissement important. ‘Le GPS ne doit pas être considéré comme un ‘General Problem Solver et il doit être utilisé à bon escient.’, GILLIERON P. Y.63 Le G.P.S. ne résout pas tout seul l'ensemble des problèmes de navigation et de positionnement, mais le G.P.S. ouvre une voie prometteuse pour le développement d’application SIG, comme l’optimisation des tournées d’enlèvement ou d’entretien des massifs,… Les applications G.P.S.-S.I.G. vont continuer à évoluer et très certainement révolutionner les méthodes de travail des services. Le gain de temps serait considérable et les possibilités décuplées. Les solutions S.I.G. nomades font naître beaucoup de projets et d’envies qu’il convient de mesurer car ce dernier demeure complexe, fragile et coûteux. Le G.P.S. permettra-t-il d’avancer vers une géoptimisation de la gestion du territoire communautaire ? Les référents S.I.G. ont dégagé une journée par semaine consacrée au S.I.G. métier de leur direction, cette journée suffira-t-elle pour avoir un S.I.G. métier de qualité ? 63 GILLIERON P. Y.., (1998), Le GPS, vers une banalisation du positionnement ?, Institut de Géomatique, Unité de Topométrie, EPFL-GR. Mise en place de méthodologie : Campagne G.P.S. pour les services forêt, déchets et transports de la Communauté du Pays d’Aix Rapport de stage de Master II professionnel, M. Zanatta, 2006 - 97 - Bibliographie ADREANI A. (2001), Le GPS : une révolution, éd. Jean Jary, Paris, 160p. BERNARD C., FREYCON V., GAZULL L., LO SEEN D., TREBUCHON J.F. 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