- Club EEA

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Numéro Spécial
Vade-mecum
Mai 2001
TELEXA
Avant Propos
Cette nouvelle édition du vade-mecum paraît alors que se tient à Nancy notre 41ème congrès
consacré aux relations internationales. C’est un numéro spécial du Telexa qui fait le point sur les
travaux de réflexions sur l’évolution et le devenir de nos formations en enseignement et en
recherche. Il s’adresse bien entendu à l’ensemble de nos membres mais peut-être plus
particulièrement aux nouveaux qui pourront ainsi mieux juger des actions du Club EEA. Cet
ouvrage collectif est issu de la collaboration de nos collègues présidents et membres, de sections
du club, de commission Enseignement, de commission Recherche, de commission Relations
Internationales, de groupes de travail, de section et groupes du CNU.
Au nom de tous les membres du Club EEA, nous leur adressons nos plus vifs remerciements.
Olivier BONNAUD
Claude PELLET
Président du Club EEA
Secrétaire Général du Club EEA
3
Table des matières
1 – Message du Président
7
2 – Compte rendu d’activité des sections du club
9
section « Electronique »
11
section « Electrotechnique »
13
section « Automatique »
15
section « Signal - Image »
17
3 – Compte rendu des commissions
19
Commission « Enseignement »
21
Commission « Recherche »
25
Commission « Relations Internationales »
37
4 – Compte rendu d’activité des groupes de travail
41
Groupe de travail « Systèmes Dynamiques hybrides »
43
Groupe de travail « Systèmes de communication industrielle »
47
5 – Compte rendu des travaux du CNU
51
63ème section
53
61ème section
59
6 – Compte-rendu des travaux des sections CNRS
69
Compte-rendu des travaux des sections CNRS
71
Résultats concours 2001 section 08
75
5
Message du Président
Depuis le dernier congrès de Toulouse, les structures d’animation et de gestion du club EEA se
sont affermies. En parallèle, la création d’un nouveau département Sciences et Technologie de
l’Information et de la Communication au CNRS a suscité une certaine animation dans notre
communauté et a été l’objet de nombreuses réunions, discussions et propositions.
La mise en place des nouvelles sections du Comité National de la Recherche a montré
l’implication du Club EEA dans ces structures. Plusieurs projets d’envergure ont aussi été lancés.
Les sections et commissions ont pu travailler de façon intense sur de nouveaux chantiers. La vie du
Club étant en pratique celle de ses membres, de nombreuses activités ont donc été menées cette
année, ce qui est un critère de bonne santé. Ce rapport moral recense les points forts de cette
année écoulée.
Grâce aux équipements informatiques acquis, le secrétariat général a pu fonctionner à son
régime de croisière, et le site du club maintenu par notre trésorier s’est rénové. Le site du club est
désormais accessible par la communauté internationale avec sa nouvelle adresse (www.clubeea.org)
et son contenu a été remis à jour ce qui permet de donner à notre association une image de plus en
plus attractive. Le secrétariat général a pu parallèlement remettre à jour les bases de données et
a lancé le Télexa en ligne dont on a noté une nette croissance de sa consultation ces derniers mois,
ce qui montre que ce besoin était effectif, sans oublier qu’il est intéressant pour les finances du
club en raison de la diminution des coûts. La possibilité de forum de discussions est désormais
offerte et devrait faciliter l’échanges d’idées en ligne, donc avec grandes efficacité et rapidité
quand cela est nécessaire.
L’activité des sections a été comme les années précédentes soutenue, notamment par
l’organisation de plusieurs journées animées par leurs Présidents Pascal FOUILLAT pour
l’Electronique, Abderrezak REZZOUG pour l’Electrotechnique, Alain OUSTALOUP pour
l’Automatique et Geneviève JOURDAIN pour le Signal et l’Image et par l’engagement des
organisateurs locaux respectifs.
Au Congrès de Lyon la proposition de création d’une nouvelle section Signal et Image, a été prise
pour répondre aux souhaits d’une partie de la communauté de la section automatique d’alors. Le
Conseil d’Administration de novembre 1999 a accepté qu’à titre transitoire avant la mise à jour des
statuts et du règlement intérieur, nos Collègues Geneviève JOURDAIN et Dominique BARBA
représenteraient cette section au C.A. Ces représentants en participant régulièrement aux
différents CA et commissions ont montré que cette section avait atteint sa maturité et qu’on
devait la stabiliser dans un régime de croisière. C’est la raison pour laquelle, après les deux années
d’observation qui avaient été proposées et acceptées à Lyon, il est temps de modifier les statuts du
club pour intégrer cette nouvelle section. Afin de ne pas amoindrir le rôle des trois autres sections,
le Conseil d’Administration doit proposer, sur la base des travaux d’un groupe de réflexion animé
par notre collègue Monique POLIT, de rajouter au Conseil d’Administration un nombre identique à
celui des autres sections de membres élus et nommés représentant cette nouvelle section. Une
proposition de modifications des statuts dans ce sens sera soumise à l’Assemblée Générale de
Nancy.
La mise en place des nouvelles sections 07 et 08 du Comité National a montré que le Club EEA
pouvait être représenté honorablement puisque plusieurs de nos collègues ont été élus à la suite
des élections dans les deux sections. Nous pouvons noter qu’au niveau de la Commission 07, les
informaticiens majoritairement rattachés à SPECIF ont bien joué le jeu de notre concertation. Par
ailleurs, notre premier élu de la Commission 08, Jacques CITERNE, a été nommé Directeur Adjoint
du nouveau département STIC ce qui montre la crédibilité de nos candidats. Jacques Citerne a été
7
remplacé par cooptation par notre collègue Philippe AURIOL qui nous représentait déjà dans le
précédent comité.
En plus des Journées organisées par les sections, et qui attirent toujours autant nos membres,
ce qui en prouve, si nécessaire, l’intérêt scientifique, il faut mentionner la préparation du Congrès
CETSIS-EEA’2001 par nos collègues de Clermont-Ferrand sous la responsabilité de Pierre
BONTON et qui devrait avoir le succès des précédentes éditions. Ce besoin d’échanges
d’expériences pédagogiques au sein de notre communauté devrait être confirmé.
Le travail des Commissions, qui rappelons-le sont ouvertes à tous les membres, a aussi été
important et leurs Présidents, Yves DANTO, André TOUBOUL successeur de Gérard GIMENEZ et
Bernard De FORNEL, présenteront avec leurs équipes respectives le bilan de leurs travaux. On
peut toutefois insister sur des chantiers importants dont la finalité est fédératrice :
- le projet d’une revue du Club EEA mené par nos Collègues Michel LEARD et Sylvie GALDINRETAILLEAU qui est pratiquement finalisé à ce jour. Des informations seront fournies lors
du Congrès de Nancy,
- une première tentative de projet Campus Numérique, sous l’égide du Club EEA. Le dossier
présenté en septembre 2000 par le Club EEA n’a malheureusement pas été retenu.
Toutefois, la dynamique créée au sein du Club EEA par ce projet est maintenue et nous
préparons d’une part une nouvelle demande avec un partenaire supplémentaire qu’est le
CNED et d’autre part un projet interne au Club. Des détails sur ces projets seront
présentés par nos collègues de la Commission Enseignement et plus particulièrement
Christian GLAIZE qui ont en charge ces projets,
- la diffusion de la plaquette EEA sous forme d’un CD-ROM ou téléchargeable. L’augmentation
de la demande au cours de l’année 2000-2001 montre l’importance d’une telle action
d’information pour attirer les étudiants de premier cycle, voire de lycée, vers nos
disciplines,
- une réflexion de la Commission Recherche sur la position de l’EEA au sein du nouveau
département STIC. Des courriers ont été transmis au Directeur du CNRS et au Directeur
du Département,
- une réflexion animée par Marcel GINDRE sur les Habilitations à Diriger des Recherches
dans nos domaines. Une enquête a été menée par ce collègue et une première analyse des
résultats sera présentée au Congrès,
- une réflexion sur les Ecoles doctorales. Jean-Louis FERRIER aidé par Guy VERNET a mené
une enquête sur le fonctionnement de ces nouvelles structures,
- les actions internationales. Celles-ci ont montré leur importance dans la vie de notre
communauté et font donc l’objet du thème du Congrès de Nancy plus particulièrement en
relation avec l’EAEEIE.
Nous pouvons remarquer qu’un effort particulier doit être encore fourni pour montrer à nos
organismes de tutelle sur le plan de la recherche le rôle important que peut jouer notre Club. Cela
doit être un des objectifs de notre futur exercice.
En conclusion, le Club EEA a de nouveau montré au cours de l’année passée qu’il était bien vivant,
et donc en évolution, grâce à l’action et au dynamisme de l’ensemble de ses membres. Il faut bien
sûr qu’il continue à s’affirmer comme une force de réflexion et de proposition un interlocuteur
crédible, voire un partenaire, auprès des différentes instances nationales voire internationales
aussi bien sur le plan pédagogique que de la recherche et je souhaite vivement que nous oeuvrions
encore ensemble pour qu’il y parvienne.
Rennes, le 03 avril 2001
Le Président, Olivier BONNAUD
8
COMPTE RENDU D’ACTIVITE DES
SECTIONS
Rapport d’activité de la section « ELECTRONIQUE »
Au cours de l’année universitaire 2000-2001, les membres de la section « électronique »
du club EEA ont comme à l’accoutumé apporté leur contribution à différentes manifestations et
participé régulièrement aux travaux des différentes commissions.
Les journées “Electronique”
Lors du dernier congrès du club EEA, la section électronique avait retenu la proposition de notre
collègue Jacques GRAFFEUIL pour l’organisation des journées « Electronique » les 15 «et 16
mars 2001 à Toulouse sur le thème :
" Electronique Aéronautique et Spatiale ".
Cette manifestation constitue toujours le temps fort de l’activité de la section
électronique et nos collègues Jacques GRAFFEUIL et Thierry PARA ne pouvaient choisir un
meilleur site que celui du CNES pour les interventions de la première journée en complément de
celles qui se sont déroulées le lendemain dans les locaux voisins du LAAS.
Le comité local d'organisation, très efficace, a largement contribué au succès de ces
journées qui ont réuni plus de 80 personnes. La tendance de ces dernières années qui était de se
positionner volontairement à l’écoute du monde industriel a été largement amplifiée cette année
puisque presque toutes les interventions furent réalisées par des industriels. Les participants
ont pu apprécié la richesse des informations diffusées sur des thèmes aussi variés que les
microsatellites, la qualification des composants, les techniques de packaging ou encore l’avenir
des MEMS dans l’industrie spatiale. Des industriels comme ceux de EADS-AIRBUS, EADSASTRIUM, CNES, ALCATEL SPACE et THALES ont en majorité occupé les débats et répondu
aux questions de l’auditoire lors de la table ronde sur l’introduction de l’optronique dans
l’aéronautique et le spatial. Cette forte implication des industriels fait honneur à notre
communauté qui ne peut que tirer parti des liens de plus en plus étroits qui unissent nos deux
mondes industriel et universitaire.
Enfin, les organisateurs ne laissant rien au hasard, de nombreux participants ont pu
découvrir les impressionnantes chaînes de montage de nos AIRBUS. La clôture des journées fut
suivie d’une magnifique prestation pendant près de 3heures de Tom LEE, enseignant et chercheur
à l’Université de STANFORD, sur le thème « CMOS RF circuit Design », dans l’esprit des
journées « Electronique » organisées l’année précédente par nos collègues Grenoblois de
l’ENSERG sur le thème « Systèmes Intégrés pour Radiocommunications ».
Autres manifestations
Comme à l'accoutumé; les membres de la section Electronique ont participé activement à
d’autres manifestations soutenues par notre club comme le deuxième « Colloque
Interdisciplinaire en Instrumentation » qui s’est tenu au CNAM en janvier 2001, ou encore les
journées « Automatique et Télécommunications » en mars 2001 à Bordeaux dans les locaux de
l’ENSEIRB, et beaucoup préparent déjà les journées très attendues du congrès CETSIS EEA
2001, du 29 au 31 octobre 2001 à Clermont-Ferrand.
Pascal FOUILLAT
Président de la Section Electronique
11
Rapport d’activité de la section « ELECTROTECHNIQUE »
Comparée à la précédente, l'année 2000-2001 est moins mouvementée en terme
d'élections. Elle correspond plus à une année de réflexion, particulièrement pour ce qui concerne
le positionnement de notre discipline par rapport aux "Sciences et Technologies de l'Information
et de la Communication". Ces réflexions, qui se poursuivent, sont à l'origine de nombreux
contacts et rencontres entre responsables de laboratoires ou avec des institutionnels.
Les journées "Electrotechniques" qui se sont tenues les 15 et 16 mars 2001 à Toulouse ont
regroupé plus de 140 personnes. Le thème de cette année, Arc électrique : "la foudre en bouteille
au service de l'électrotechnique", offrait de nombreux exemples d'applications dans des
domaines très variés. Une illustration particulièrement importante de ces journées a été faite au
CPAT où se déroulent des essais " à échelle significative pour les yeux et les oreilles" des effets
de la foudre sur les avions.
Autre point fort de cette manifestation, la remise du trophée Gudefin 2001. Le jury a examiné 9
dossiers, tous d'excellente qualité. Trois noms se sont dégagés après plusieurs tours de vote,
ceux de AUTIER du L2ES de Belfort, de GUITTON du LMEP de Tours et de TRICHET du GE44
de Saint-Nazaire. C'est Didier TRICHETqui a reçu le prix de cette année.
Soutenu par un comité d'organisation et un comité de programme particulièrement efficaces,
Geoges ZISSIS a su créer une ambiance amicale et propice aux nombreux échanges scientifiques
sur des sujets qui ont mobilisé industriels, chercheurs, enseignants du supérieur et du
secondaire.
Les journées "Electrotechniques 2002" font l'objet de propositions qui donneront lieu à un choix
dans les prochaines semaines.
Concernant les manifestations qui réunissent les électrotechniciens, nous avons constaté le
nombre croissant des rencontres sur le territoire national. Pour enrichir ces rencontres tout en
économisant le temps et les moyens, de nombreux rapprochements ont été entrepris ou
consolidés. Il faut signaler que les journées "Electrotechniques 2000" de Toulouse ont été
organisées avec l'aide du "Club Electrotechnologie Enseignement". Réciproquement notre section
est très attentive aux manifestations qui se passent dans notre domaine et contribue à leur mise
en place. Il en est ainsi pour le congrès "Electrotechnique du futur 2001" et celui des "Jeunes
Chercheurs du Génie Electrique 2001" qui se tiendront du 14 au 16 novembre 2001 à Nancy.
A. REZZOUG
Président de la Section Electrotechnique
13
Rapport d’activité de la section « AUTOMATIQUE »
Génie Informatique, Automatique, Robotique, Productique
En préliminaire, je tiens à féliciter la section Automatique d'avoir adopté un
positionnement responsable ayant certes favorisé le retour à un régime stationnaire d'une
communauté soumise, en fin d'année, à quelques turbulences dont j'ai été l'un des premiers
témoins.
Dans le climat de sérénité qu'entretient naturellement le Club EEA par sa volonté
constante de construction, les activités de la section se sont concrétisées par l'organisation de
journées d'étude dans le cadre de l'action "Automatique et applications" lancée en 1994 sous
l'égide du Club EEA et des GDR Automatique et TDSI du CNRS avec le parrainage du Ministère
de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Les journées "Automatique et Télécommunications" organisées à l'ENSEIRB les 13 et 14
mars 2001 dans le cadre de cette action, ont en l'occurrence bénéficié du parrainage de la SEE
et du Ministère de la Recherche.
Ayant accepté de venir y présenter la politique de recherche des STIC au CNRS, Francis
JUTAND s'est trouvé dans l'obligation de se décommander, devant en effet représenter la
Direction du CNRS au Ministère sur un projet de développement des STIC dans le Nord. Il nous
a néanmoins adressé un message qui a été lu en présence des participants.
Représentant la DS2 du Ministère de la Recherche, Jean-Michel DION a effectué une
intervention en tant que Chargé de Mission STIC auprès de la MSU.
L'objectif de ces journées était de mesurer l'impact de l'automatique sur le domaine des
STIC à travers le secteur des télécommunications, laissant à d'autres collègues le soin de
manifester leur volonté d'animation pour d'autres secteurs relevant des STIC. Pensant qu'il
était quelque peu prématuré de chercher à articuler une manifestation autour des transferts
technologiques, la stratégie a consisté à identifier au mieux, par laboratoire d'automatique, tout
ce qui se développe en faveur des télécommunications, tant au niveau de développements
effectifs que de développements prospectifs ayant néanmoins fait l'objet d'études préalables
de faisabilité.
Ces deux journées ont rassemblé 52 participants qui représentaient 23 laboratoires et 1
industriel.
Elles ont permis la présentation de 20 exposés répartis thématiquement dans 6 sessions
respectivement intitulées "Dynamique Chaotique", "Fonctions des Réseaux et Modélisation",
"Modélisation - SED", "Diagnostic et Supervision", "Dimensionnement - Contrôle", "Commande".
Les journées ont été clôturés par une table ronde animée par Prosper CHEMOUIL de France
Telecom R&D, et intitulée "Les réseaux de télécommunications et l'automatique : problématique
industrielle ; axes de recherche dans le domaine des réseaux de télécommunications". Au cours
de cette table ronde, plusieurs problématiques et thématiques de recherche ont été dégagées
quant à l'intérêt des outils de l'automatique développés en identification, estimation,
modélisation et commande. Il s'agit, entre autres, des infrastructures de réseaux et de services,
de la modélisation des réseaux, de la gestion des ressources, de l'exploitation des réseaux et
services,…
La conclusion a souligné la nécessité de renforcer les liens entre l'informatique et
l'automatique.
15
A ce propos, Jean-Pierre THOMESSE et Alain OUSTALOUP se sont proposés d'étudier
l'opportunité et la faisabilité de journées pédagogiques Club EEA-SPECIF, consacrées aux bases
d'automatique et réseaux indispensables à une meilleure communication entre deux communautés
qui se tutoient mais ne se connaissent pas.
Par ailleurs, il convient de souligner que ces journées ont permis de constituer une base
de travail, tant au niveau des thèmes que des acteurs, à l'action "Automatique et
Télécommunications" actuellement en cours de lancement dans le cadre du département STIC du
CNRS.
En ce qui concerne l'organisation de nouvelles journées d'étude, des journées
"Automatique et Environnement" sont programmées les 4-5 et 6 juillet 2001 à l'Ecole Nationale
Supérieure des Mines de Saint-Etienne.
Des journées "Les systèmes à dérivées non entières" sous l'égide du Club EEA, de la SEE,
des GDR SDSE et Automatique et du Ministère de la Recherche sont également programmées les
20 et 21 juin prochains à l'ENSEIRB.
Sont aussi programmées les 24 et 25 octobre 2001 à Bordeaux, des journées
"Automatique et Automobile" qui s'inscrivent maintenant dans le cadre de journées biennales
réservées à ce secteur applicatif privilégié.
Précisons enfin que Jean-Louis FERRIER et Jean-Claude TRIGEASSOU se sont proposés
d'organiser des journées "Automatique et Sciences du Vivant" et "Automatique et Electronique",
l'identification d'approches conjointes menées de manière complémentaire dans ces deux champs
disciplinaires ne pouvant que favoriser des synergies au sein du Club EEA.
Alain OUSTALOUP
Président de la section Automatique
16
Rapport d’activité de la section « SIGNAL ET IMAGE »
Pour ce premier compte-rendu d’activités de la section Signal et Image, il me paraît
important de rappeler d’abord en quelques mots la genèse de cette section. Issue de discussions
et propositions menées entre le GRETSI, le PRC ISIS et la section Automatique du club EEA, la
section Signal et Image (SI) du club est née fin 99. Elle est encore officiellement « hébergée »
par la section Automatique. Je veux saluer ici toutes les personnes qui ont œuvré à la mise en
place de cette section. Ainsi les enseignants-chercheurs du domaine du Signal et de l’Image
disposent d’un lieu encore plus propice à leurs échanges et activités.
Nos activités pendant l’année 2000 et le début de 2001 ont d’abord consisté à identifier nos
potentialités et centres d’intérêt. Suite à l’Assemblée Générale de Toulouse en 2000, où nous
nous sommes retrouvés une quarantaine à la réunion de la section SI, nous avons réalisé une
enquête qui a été mise en forme récemment pour orienter les différents pôles d’activité. Tout en
participant – probablement insuffisamment encore – aux activités transversales du club, nous
avons monté un certain nombre de journées de travail et de discussions :
i) la vraie première journée de la section SI a eu lieu au Creusot le 25 mai 2000. Cette journée,
organisée par F.Meriaudeau, s’intéressait au « Signal et Image pour le Contrôle en Industrie ».
Elle a réuni une cinquantaine de personnes, et le texte des exposés et communications fait l’objet
d’un document disponible.
ii) la seconde journée , organisée par Dominique Barba le 14 septembre 2000, et placée aussi sous
l’égide du GDR/PRC ISIS du CNRS s’intitulait MPEG4 – MPEG7 (MULTIMEDIA) et avait un
objectif d’abord pédagogique. Il s’agissait de présenter le contexte et les applications de ces 2
normes ainsi que leur articulation. Ces normes encore très nouvelles font ou feront suite aux
normes actuellement utilisées pour les images fixes (JPEG) et pour la vidéo (MPEG1 et MPEG2).
Supportant de nouvelles et multiples fonctionnalités, elles sont beaucoup plus complexes et
encore peu connues du plus grand nombre. Cette journée a réuni, outre les conférenciers et les
organisateurs, 56 personnes issues du monde universitaire ou de la recherche publique mais aussi
de l’industrie. Les commentaires des participants recueillis ensuite par email ont montré tout
l’intérêt pédagogique de la journée, ainsi que le potentiel détenu par ces nouvelles normes quant
au développement de nouvelles applications multimedia.
iii) la 3ème journée, organisée par Philippe Loubaton le 14 janvier 2001 et placée également sous
l’égide du GT9 Télécommunications et Transmission du GDR /PRC ISIS, avait pour thème : la
Recherche Universitaire en France dans le Domaine des Systèmes de Télécommunication
Numériques : Acteurs et Thématiques. La journée a réuni des chercheurs travaillant tous dans le
domaine des communications numériques, appartenant d'une part à des laboratoires de
Traitement du Signal (sections 61 du CNU et 07 du CNRS), et d'autre part à des laboratoires
d'Electronique (sections 63 du CNU et 08 du CNRS). Les traditionnelles barrières entre
disciplines et les différences de culture qu'elles sous tendent font que ces deux communautés ne
communiquaient que très peu : l'objet de la journée était donc de faire en sorte que les divers
protagonistes se connaissent mieux qu'actuellement. La journée a réuni une soixantaine de
personnes (une vingtaine d'électroniciens et une quarantaine de traiteurs de signaux) et divers
exposés synthétiques ont été dispensés par des chercheurs de chaque communauté. Le
développement de collaborations entre les deux communautés impliquées a clairement été mis en
évidence.
17
Actuellement sont en préparation d’autres journées dont une prochaine prévue à Lyon le 14 juin
et organisée par Attila Baskurt sur la Coopération Analyse d’Images et Modélisation.
On voit donc que les activités de la section SI se mettent en place . Nul doute que la
reconnaissance définitive de la section à l’AG de Nancy marquera une nouvelle étape pour
conforter et asseoir ces activités.
Saint Martin d’Hères le 20 avril 2001,
G.Jourdain
Présidente de la Section Signal Image
18
COMPTE RENDU D’ACTIVITE DES
COMMISSIONS
Rapport d’activité de la commission
« Enseignement »
Ont collaboré aux travaux de la Commission au cours de l’année 2000-2001 les collègues nommés cidessous :
D. AUVERGNE – Y. BERTRAND – O. BONNAUD –– P. BONTON – G. BOSVIEUX – F. BRAUN –
N. BURAIS – F. BURET – L.C. CALVEZ – G.A. CAPOLINO – Y. DANTO – B. DE FORNEL –
J.B. DELUCHE – G. DESPAUX – E. DESTOBBELEER – Y. DRUELLE P. DUBOUIX – S. DURUPT –
P. FOUILLAT – D. GEOFFROY – C. GLAIZE – D. GUICHON – N. GUILLEMOT – A. JAAFARI –
J.L. JEANNEAU – M. LEARD – D. LEWIS – P. MARTINET – P. MAUSSION – P. MELCHIOR –
J.P. MOLITON – A. MORA – M. NAJIM – J.P. NOUGIER – G. NOYEL – A. OUSTALOUP – Y.
OUSTEN – P. PINARD – M. POLIT – J. PRIBETICH – S. RETAILLEAU – D. ROBBES – F.
ROTELLA –A. SOUIFI – D. THOUROUDE – J.F. SAUTEREAU – A. TOUBOUL – G. ZISSIS
Avant-propos :
Avant de décrire les travaux bien fournis de cette Commission et ceci grâce à la
motivation toujours intacte de nos collègues, j’aimerais revenir sur une question qui me paraît
importante, à savoir : quelles sont les missions d’une telle commission au sein du Club ?
La Commission enseignement est une plate-forme de réflexion et d’incitation qui sur toutes les
questions qui touchent à nos disciplines EEA (y compris bien sûr le traitement du signal et image)
tente d’apporter une contribution destinée à aider nos formations, qu’elles soient universitaires,
d’écoles d’ingénieurs ou d’IUT. Même si au niveau des formations nous parlons peut-être plus
souvent de Licence-Maîtrise, DESS, etc. (peut-être parce que les formations universitaires n’ont
pas de coordination forte en dehors du Club), il me semble que les sujets abordés en Commission
touchent largement l’ensemble de nos composantes. Il en est ainsi des actions « programmes en
EEA » qui abordent surtout les questions d’attractivité, notamment en premier cycle, de nos
disciplines, et celles, plus conceptuelles touchant aux approches pédagogiques. Ces discussions
sont passionnantes car très animées et montrent, s’il le fallait, l’intérêt de croiser et d’analyser
nos expériences locales. Il en est également ainsi des actions communes de promotion de notre
secteur, avec par exemple le « clip EEA » mis au point l’an dernier et utilisé dès la rentrée 2000.
Une autre vocation de la Commission est de valoriser au mieux l’effet « réseau » du Club
qui lui permet de toucher en pratique une bonne partie de la communauté EEA pour lancer des
manifestations à l’échelon national. C’est un rôle assez proche de celui des sections mais en y
apportant le côté inter-disciplinaire. CETSIS est maintenant bien lancé, source de satisfaction
pour tous ceux qui y ont contribué et qui y participent.
Enfin, et peut-être plus délicat à réaliser, il y a l’incitation à mutualiser nos forces
pédagogiques. Je veux bien sûr évoquer ici notre tentative de constituer une médiathèque
moderne, utilisable par tous, et qui, à partir de l’histoire bien connue de petits ruisseaux qui font
les grandes rivières, permettent de constituer un ensemble unique, en tout cas impossible à
réaliser au niveau local !
Sans vouloir sous-estimer l’impact de ces actions, il semble tout de même que leur effet
sur la valorisation de nos activités pédagogiques et leur prise en compte dans l’évolution de nos
carrières est loin d’être négligeable !
Un rapport plus complet des travaux de la Commission Enseignement peut être déjà consulté en
ligne sur le site du Club. Je ne rappellerai ici que les faits marquants de nos actions.
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CETSIS EEA
Le travail intense de l’équipe de CLERMONT, animée par Pierre BONTON, laisse penser
que cette édition de CETSIS EEA va vers un troisième succès après ORSAY et MONTPELLIER.
En tous les cas c’est à nous, par notre participation en octobre prochain, à assurer ce succès.
Quelle sera la « touche » de CETSIS 2001 ? Un nombre accru de conférences –débat et de
tables-rondes, après avoir constaté l’intérêt de ces formules dans les précédentes sessions. Une
orientation pluridisciplinaire (conforme à la situation sur Clermont-Ferrand) avec notamment le
sujet de la place de l’EEA dans les biotechnoloiges et les nanotechnologies ; une relation forte
avec l’industrie, pour essayer de préciser les attentes des entreprises, notamment à moyen
terme. Et enfin, (on n’est pas étonnés… !), une approche sciences, culture et humanisme.
Revue Pédagogique
Après différents contacts établis en 2000, nous avons (avec Michel LEARD et Sylvie
RETAILLEAU en charge de cette action), au début de cette année, pris des contacts solides avec
EDP Sciences. Cette maison d’édition va intégrer le lancement de notre revue dans un projet
éditorial plus vaste de diffusion des savoirs en ligne. Un des avantages est que ce projet étant
soutenu par le Ministère de la Recherche, EDP pourra supporter une phase de lancement d’un an,
pendant lequel l’accès à la revue en ligne sera gratuit. Les premiers articles en ligne sont choisis à
partir des deux CD’s prototypes réalisés par le Club. Cette première opération permettra de
tester la validité du cahier des charges et de définir des conditions de rédaction fiables,
efficaces et aussi simples que possible.
En même temps, le groupe de travail a défini et proposé la composition de comités qui
permettront d’accompagner le lancement et de gérer (au niveau scientifique, bien sûr) cette
revue. Le Comité de pilotage devrait fonctionner sur une période de deux ans pour définir les
grandes orientations. Le Comité scientifique sera chargé de la politique scientifique de la revue,
avec notamment le choix des reviewers, les appels à communication, etc…
Une question importante était : quel titre par la revue ?
Après une enquête auprès des collègues, nous nous orientons vers NETSIS EEA. A voir
avec EDP. Reportez-vous sur le site du Club pour en savoir plus et n’hésitez pas à proposer vos
papiers ! !
Campus Numérique
Ce sujet a beaucoup mûri depuis l’an dernier. Le groupe de travail, animé par Christian
GLAIZE, a dégagé deux axes complémentaires.
Le premier est celui que nous avions déjà identifié : organiser le plus efficacement
possible la coordination dans la création de modules multimédia, et en assurer la mutualisation la
plus ouverte possible. C’est l’option de travailler à la réalisation d’une médiathèque de modules
« spécialisés », de niveau maîtrise ou de deuxième année d’Ecole d’Ingénieur qui a été retenue. La
coordination de cette initiative, indispensable, pourra être effectuée avec l’appui des sections.
L’utilisateur de l’ensemble de ces modules pourra être envisagée de la façon la plus ouverte
possible.
Le deuxième axe est celui d’un enseignement à distance diplômant (EAD). C’est en effet,
semble-t-il, sur ce critère (entre autres) que seront analysés les projets de programme Campus
Numérique de 2001 ; nous nous orientons vers la proposition d’une Maîtrise EEA à distance,
autour de consortiums d’établissements rassemblés au niveau des grandes écoles, pour en
faciliter la gestion. L’objectif serait d’offrir une formation à des personnes ayant des difficultés
soit de déplacement, soit de disponibilité. De plus, certains modules « à distance » pourront être
également offerts à des étudiants de Maîtrise EEA classique (en présentiel) pour accroître leurs
possibilités de choix d’option. Enfin, le volet « Formation continuée » serait également présent
dans ce projet.
22
Dans ce projet, le Club EEA ne prétend pas jouer de rôle « opérationnel ». Ce rôle
pourrait être partagé entre un organisme spécialisé de l’EAD (le CNED) et les établissements
universitaires, les seuls à pouvoir délivrer un diplôme.
Ce projet de Maîtrise EEA AD serait bien entendu complémentaire de la Licence d’Ingénierie
Electrique AD qui existe déjà.
Annuaire Formation
Gérard CAPOLINO a pris en main ce dossier important et il nous propose une fiche de
renseignement simplifiée que les collègues peuvent remplir facilement et qui nous permettra
d’avoir un point de vue synthétique sur les filières EEA-Universités. Cette analyse 2001 sera de
ce point de vue intéressante car il y a comme vous le savez beaucoup de nouveaux diplômes
habilités, DESS et IUP notamment.
DRT/Licences Professionnelles
Alain JAAFARI et Yves OUSTEN ont mené une enquête sur la situation des DRT et leur
évolution. Cette analyse a donnée lieu à un échange intéressant sur le positionnement de ce
diplôme qui reste encore assez confidentiel mais qui présente un intérêt certain, en particulier
dans le cas des partenariats avec les PME.
André MORA et Claude PELLET ont continué leur analyse de l’application des décrets
2000 sur le Mastaire et les Licences Professionnelles qui commencent à apparaître.
Evolution pédagogique de nos filières
Yves BERTRAND et Pierre BONTON ont repris ce chantier très important.
Ils ont effectué une analyse des enjeux et des orientations possibles concernant nos formations
en EEA : susciter les motivations et les vocations, dans un contexte moins favorable aux
technologies ; problème de la couverture extrêmement large des notions dites « absolument
indispensables à acquérir » (enseignement qui devient encyclopédique) ; solutions pédagogiques à
envisager (vers le « top-down » ?) et enfin éternel problème de la répartition des
enseignements : cours, TP, TD, TER, projets, etc. ; nouvelles disciplines à introduire dans nos
cursus (par exemple, optoélectronique).
Dans la même veine, Pascal MAUSSION et Didier ROBBES ont souligné l’intérêt
d’accroître les relations entre le secondaire et le supérieur. Ceci est bien sûr important pour la
transition lycée/premier cycle. Ils ont commencé à analyser les possibilités de dialogue et se
proposent d’organiser des rencontres permettant un meilleur dialogue entre les deux
communautés.
Qualité en formation
Cela fait déjà un certain temps que ce sujet est évoqué dans notre commission.
Nadine GUILLEMOT et Eric KERHERVE ont pris en charge cette action dont le rôle est d’abord
de recenser les initiatives prises vers la construction d’une démarche qualité en formation. Ils
vont dégager les intérêts à aller vers ce genre d’action, jusqu’à éventuellement la certification,
en essayant de faire la part entre le bénéfice attendu (clarification des objectifs de formation ;
meilleure lisibilité de la formation, amélioration de son organisation, élément d’évaluation, etc.) et
les lourdeurs qu’elles pourraient générer, notamment sur le plan des procédures.
Talence, le 04 avril 2001,
Y. DANTO
Président de la Commission Enseignement
23
Rapport d’activité de la commission
« Recherche »
Depuis le dernier congrès du Club à Toulouse en mai 2000, les collègues ci-dessous ont
participé activement à la Commission :
H. Alla, O. Bonnaud, G. Capolino, J. Citerne, A-M. Jolly-Desodt, J.-L. Ferrier, M. Gazalet,
G. Gimenez, M. Gindre, P. Lorenz, M. Lumbreras, A. Meinetzhagen, A. Miraoui,
E. Mouaddib, B. Multon, A. Oustaloup, C. Pegard, M. Polit, A. Pruski, A. Rezzoug,
M. Richetin, M. Robert, M. Rombault, R. Soenen, A. Touboul, G. Vernet, J. Zaytoon.
Qu'ils soient tous remerciés pour leur participation et pour les discussions chaleureuses
qui ont émaillé les réunions de la Commission.
A partir de plusieurs thèmes évoqués lors des premières réunions de la Commission, une
sélection a été effectuée. Elle marque une continuité dans les grandes lignes des réflexions
menées par la Commission.
Sur les thèmes suivants, la Commission a travaillé en s'appuyant sur des collègues qui ont
accepté d'animer ses travaux :
-
-
"Enquête sur les HdR" - Marcel GINDRE (LIP - Paris 6)
"Enquête sur les structures et le fonctionnement des Ecoles Doctorales" Jean-Louis FERRIER (LISA - Angers)
L'illustration de ce thème a été confiée à Guy VERNET (IEF Orsay - Paris 11).
Réflexion sur la mutualisation des formations des Ecoles Doctorales
(Gérard GIMENEZ - CREATIS - INSA Lyon)
"Les thèmes de recherche aux frontières de l'EEA (et transversaux aux 61ème et
63ème sections du CNU)" - Alain BRUN (IOTA –Paris XI)
"Constitutions d'un fichier d'allocations de thèses sur le serveur Web du Club".
Michel ROBERT (ESSTIN - Nancy).
Habilitation à Diriger des Recherches
Responsable du thème : Marcel GINDRE (LIP – Paris 6)
Ce thème a déjà été traité il y a trois ans et un rapport figure dans le numéro spécial du
TELEXA, Memorandum de mai 1998 du Congrès de Strasbourg.
L'Habilitation à Diriger des Recherches (HdR) est définie dans l'article 1er de l'arrêté du
23 novembre 1988 modifié par un arrêté du 13 février 1992. Elle sanctionne la
reconnaissance :
-
du haut niveau scientifique du candidat,
du caractère original de sa démarche dans un domaine de la science,
25
-
de son aptitude à maîtriser une stratégie de recherche dans un domaine scientifique
ou technologique suffisamment large, et
de sa capacité à encadrer de jeunes chercheurs.
Malgré des dispositions réglementaires, on note d'une Université à une autre, d'une Ecole
Doctorale à une autre, des différences importantes.
Afin d'informer et de conseiller les candidats à l'habitation, la Commission
Recherche du club EEA s'est proposée d'estimer les aspects quantitatifs et qualitatifs d'une
HdR.
Le questionnaire ci-dessous (disponible sur le serveur du club) a été diffusé à 68
Responsables d’Ecoles Doctorales et 79 Directeurs de laboratoire.
*************************************************************************************
Questionnaire
1- Comment estimer le haut niveau scientifique du candidat et le caractère original de
ses travaux de recherche ?
Quels sont, à votre avis, les éléments qui doivent être pris en compte ?
2- Quelle doit être la production scientifique d'un postulant à l'HDR ?
Nombre d'articles publiés dans des revues à comité de lecture ?
Le niveau des journaux est-il pris en compte ?
Nombre de coauteurs ?
Le rapport articles/communications est-il important ?
3- Comment quantifier la maîtrise d'une stratégie de recherche ?
Quels sont, à votre avis, les éléments qui doivent être pris en compte ?
Existe-t-il un usage concernant la durée entre le doctorat et l'HDR ?
4- Capacité à encadrer les jeunes chercheurs.
Combien de doctorants le candidat à l'HDR doit-il avoir encadré ?
Quelle est l’importance du pourcentage dans la prise en compte des co-encadrements ?
L'encadrement de stage de DEA est-il pris en compte ?
5- Dossier de candidature et soutenance
Il est demandé au postulant à l'HDR de fournir un dossier de candidature permettant de
faire apparaître son expérience dans l'animation d'une recherche (cf. Art. 4) et de présenter
son travail devant un jury qui évalue sa capacité à concevoir, diriger, animer et coordonner des
activités de recherche et de valorisation (cf. Art. 7).
Quelle est l'ordre de grandeur du nombre de pages de ce dossier de candidature?
26
Quel doit être le contenu du dossier
Quelles sont les usages dans la constitution des jurys de soutenance
nombre total de membres (>5 selon art. 5)
nombre de membres externes à l'établissement (> 50% selon art. 5)
nombre de membres internes au laboratoire ou cosignataires des articles du candidat
nombre de membres de l'Université de rattachement du laboratoire
Bien que la rédaction d'un document et la présentation des travaux devant un jury
ressemble beaucoup au processus de soutenance d'une thèse, l'habilitation à diriger des
recherches n'est pas un second doctorat. Est-ce que vous sentez une évolution dans l'HDR par
rapport à son sens premier ?
L'HDR est le passage obligé pour devenir professeur. Y a-t-il à vos yeux des différences
entre le dossier pour l'HDR et la notice individuelle pour la demande de qualification ? Si oui
lesquelles ?
6- Modalités administratives
Dans votre établissement, quelles sont les modalités d'inscription en HDR et les
différents filtres ou autorisations à obtenir ?
Dans ce processus, quels sont les rôles du Président ou Directeur d'établissement, du
conseil scientifique et du Directeur de l’Ecole Doctorale ?
*************************************************************************************
Nom :
Qualité :
Spécialité :
Mots clés de vos activités de recherche :
*************************************************************************************
Sur la base d’environ 40 réponses (dont 34 exploitables) il ressort que :
Le haut niveau scientifique du candidat et le caractère original des travaux de
recherche s'estiment, d'après plus de 80% des réponses, par la production scientifique au sens
large et les publications : articles dans des revues de bon niveau, communications dans des
congrès avec comité de lecture et publication des actes ou mieux comme conférencier invité. Ce
dernier point est le témoignage d'une reconnaissance par la communauté scientifique. Le candidat
doit avoir montré son aptitude à être un moteur dans sa recherche, être porteur d'un projet
de recherche de plus ou moins grande envergure, ou, éventuellement, être le responsable d'un
contrat de recherche industriel ou avec les organismes publics. Ces éléments quantitatifs
doivent être complétés par des éléments qualitatifs comme l'autonomie, la notoriété, le
rayonnement, et confirmés par les rapporteurs.
Les articles et les communications sont deux moyens complémentaires de diffusion. A
titre indicatif, la production scientifique requise pour un postulant à l'HDR est en moyenne, post
thèse, d'au moins 1 article/an dans des revues internationales reconnues de la spécialité, et de 1
à 2 communications/an dans des congrès internationaux. Elle doit être régulière, cohérente
afin de mettre en évidence le fil conducteur de la recherche et sa progression. Néanmoins,
ces chiffres ne sont qu'une indication pouvant évoluer de manière importante suivant le domaine
de recherche.
Un bon équilibre entre revues et congrès est souhaitable. Pour certaines spécialités,
les communications dans de bonnes conférences internationales avec comité de lecture (sérieux
27
et sélectif) valent mieux que des articles de revues qui arrivent trop tard. Dans d'autres, mis à
part quelques congrès, ceux-ci ne devraient pas compter. Enfin face à une multiplication des
revues internationales à faible audience et aux congrès peu ou pas sélectifs, l'attention des
postulants est attirée sur le fait qu'il convient de privilégier la qualité plutôt que la
quantité.
L'ordre et le nombre des coauteurs sont relativement importants. Un seul auteur peut
paraître suspect : pas de travail en équipe. Plus de 5 auteurs (sauf recherche pluridisciplinaire)
peut également paraître suspect. Un équilibre type doctorant, directeur d’unité, partenaire et le
candidat semble convenable. Dans la majorité des cas, les doctorants sont placés en premier dans
la liste des auteurs, quand les travaux publiés sont directement issus de leurs résultats. Le
candidat à l'HDR devrait donc se trouver en deuxième ou troisième position dans plusieurs
références.
La maîtrise d'une stratégie de recherche ne peut pas se quantifier. Elle s'évalue par la
cohérence des différentes études effectuées sur une période des quelques années (de 5 à 10
selon les réponses) par le candidat, par sa capacité à gérer un axe de recherche dans le
laboratoire, par sa participation à la définition et la mise en place d'un nouvel axe du laboratoire,
par sa responsabilité scientifique d'un contrat de recherche, d'un GdR, ou par sa reconnaissance
nationale ou internationale. Cela doit se traduire dans le manuscrit où l'on doit voir comment le
candidat a analysé son activité de recherche depuis sa thèse, et comment il envisage ses
perspectives. Cette capacité d'analyse montre la maturité du candidat.
Le candidat doit avoir co-encadré au moins une thèse soutenue et une seconde en
cours (valeur moyenne, les réponses au questionnaire vont de 0 à 4) sur une durée de 5 ou 6
années, et avec un co-encadrement à plus de 50 % (avis quasi unanime).
L'encadrement de DEA (ou de DRT) est en général pris en compte mais avec une moindre
importance. Le co-encadrement n'étant pas légal, certaines universités donnent une autorisation
officielle d'encadrement. Cette solution évite les comptes d'apothicaire (sic). Dans la pratique, si
on prend tous les dossiers de France, on doit arriver à un encadrement de 300% des thésards !
(je cite). De plus, la baisse du nombre de thésards commence à inquiéter sérieusement.
Formalités administratives.
Le candidat fait une demande d'inscription dans l'université de son choix (et dans une
seule université), accompagnée d’un dossier succinct (quelques pages) comprenant en général un
CV, une liste de publications, une synthèse des activités de recherche mettant en évidence
l'encadrement de doctorants, et éventuellement une copie des publications les plus significatives.
Ce dossier est adressé au délégué aux thèses, au directeur de l'école doctorale ou à la scolarité
suivant le mode de fonctionnement de l'université. Après examen du dossier et établissement
d'un premier rapport, le conseil scientifique donne un avis et le président donne (ou refuse)
l'autorisation d'inscription. Le candidat doit alors fournir le document final dans un délai d'un
an.
Ce dernier est souvent en deux parties : la première partie, ou Curriculum Vitae, d'une
dizaine de pages, retraçant les diplômes et la carrière du candidat. Cette partie fait apparaître
les implications en recherche et dans son organisation : charges administratives, gestions de
contrats, encadrements, implication dans les instances du laboratoire, et éventuellement des
informations sur les activités d'enseignements qui peuvent montrer la cohérence et la
spécialisation du candidat. Enfin, elle contient la liste des publications. La seconde partie,
essentiellement "recherche", d'une cinquantaine de pages (valeur moyenne) montre clairement la
démarche scientifique, l'originalité de l'approche, la maîtrise scientifique du sujet et les
principaux résultats. Il convient de mettre en évidence les liens avec l'encadrement et la
reconnaissance qu'a le candidat dans le domaine de la recherche. Le document doit se terminer
par une réflexion de 5 à 10 pages sur les perspectives. En annexe, le candidat pourra fournir des
28
copies de quelques articles les plus représentatifs du fil conducteur. Cette annexe ne doit pas
être une collection d'articles sans commentaires.
Le document final est examiné par 3 rapporteurs, désignés par le président, dont au
moins deux sont extérieurs à l'université. Au vu des rapports, le président autorise ou non la
soutenance. Le jury, nommé par le président, est constitué en général de 5 à 8 membres dont
plus de 50% sont extérieurs à l'université. Les membres internes à l'université, ou interne au
laboratoire, ou cosignataires d'articles avec le candidat sont en général limités à 1 ou 2.
Sur le serveur du Club, les transparents présentés par Marcel GINDRE au congrès de
Nancy seront disponibles. Ils regroupent l’analyse quantifiée des réponses.
Il en ressort un besoin largement exprimé d'avoir des règles simples et reconnues
applicables par tous les établissements habilités à délivrer des HdR.
Il ne fait aucun doute que le lien HdR/Qualification par le CNU reste à discuter tant il
apparaît que l'obtention de la HdR n'est en aucun cas une condition suffisante (elle est
nécessaire toutefois) pour obtenir la qualification aux fonctions de professeur des Universités.
Des échanges sur ce point avec des membres du CNU sont souhaités par de nombreux
collègues.
Enquête sur la structure et le fonctionnement des Ecoles Doctorales
Responsable du thème : Jean-Louis FERRIER (LISA – Angers)
La Commission a reçu quelques réponses au questionnaire ci-dessous (disponible sur le
serveur du club) diffusé par l’intermédiaire de Claude PELLET. Les premiers éléments de cette
analyse seront présentés à Nancy lors du Congrès et figureront aussi sur le serveur du Club.
Il s’agit de dresser un panorama de l’existant afin de dégager quelques tendances sur le
fonctionnement des Ecoles Doctorales (hors de préoccupations pédagogiques) et leur
structuration au sein des Etablissements habilités, les budgets mis à leur disposition, la
constitution des Conseils ainsi que les pratiques en cours pour la répartition des allocations.
D’ores et déjà il est certain que ce projet ambitieux se continuera dès la rentrée 2001
tant le besoin d’informations est réel au sein de notre communauté dans l’attente du statut des
Ecoles Doctorales en préparation au Ministère.
*************************************************************************************
Questionnaire :
Enquête sur la structure et le fonctionnement des Ecoles Doctorales
Nom de l’Ecole Doctorale (ED) :
Numéro d’identification :
Site web :
Responsable :
e-mail :
1. Statut de l’Ecole Doctorale
1.1. Type d’Ecole Doctorale
q
Monosite et monodisciplinaire
29
Direction Scientifique (DS) concernée ? Discipline(s) concernée(s) ?
1.2.
q
Monosite et multidisciplinaire
DS concernées ? Disciplines concernées ?
q
Autres cas
Préciser :
Statut
q
q
q
q
q
q
Service commun
Département
Composante (type UFR)
Rattachée à la Vice Présidence Recherche
Rattachée au Président de l’Université ou au Directeur d’École
Autres situations
Préciser :
En qualité de Directeur de l’ED, êtes-vous responsable d’un CR (centre de ressources) ?
q
Oui
q
Non ; qui est responsable du CR ?
2. Organisation de l’École Doctorale
1.
L’ED est constituée réglementairement d’un Directeur et d’un Conseil. D’autres instances
s’avèrent nécessaires pour un fonctionnement satisfaisant (par exemple Bureau, Commissions,
…).
Pouvez-vous énumérer ces instances et décrire pour chacune son rôle et sa composition ?
2. Pour assurer le fonctionnement de l’ED, quel personnel technique et/ou administratif vous est
directement rattaché ?
♦ Nombre d’emplois ?
Qualification ?
3. Taille de l’École Doctorale
3.1. DEA
♦ Nombre de DEA associés à l’ED ?
♦ Nombre de DEA habilités ?
♦ Nombre de DEA co-habilités ?
♦ Nombre total d’étudiants de DEA inscrits dans l’ED ?
3.2. Laboratoires
♦ Nombre de laboratoires supports de l’ED ?
♦ Nombre total de HDR dans ces laboratoires ?
3.3. Doctorants
♦ Nombre total de doctorants inscrits dans l’ED ?
♦ Nombre de doctorants inscrits en 1e année (2000-2001) ?
♦ Nombre de doctorants inscrits en 2e année ?
♦ Nombre de doctorants inscrits en 3e année ?
♦ Nombre de doctorants inscrits en 4e année ?
♦ Nombre de doctorants inscrits en 5e année et au-delà ?
Répartition par Direction Scientifique des doctorants de 1e année ?
30
♦ DS1, nombre de doctorants ?
♦ DS2
♦ DS3
♦ DS4
♦ DS5
♦ DS6
♦ DS7
3.4. Thèses soutenues
♦ Nombre de thèses soutenues en 2000 (année civile) ?
3.5. Autres informations ?
4. Domaine de compétences de l’ED
4.1. Attributions de l’ED
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
q
4.2.
4.3.
Inscription administrative des étudiants en DEA
Inscription administrative des étudiants en thèse
Dérogations, inscriptions supplémentaires
Suivi de cotutelle
Suivi de soutenance de thèse
Formation des doctorants, pédagogie
Suivi des conventions de DEA entre les différents Établissements co-habilités
Annuaire des thèses soutenues
Mise en place d’un règlement intérieur
Communication Web
Gestion du monitorat (CIES)
Bourses de DEA
Gestion des heures de DEA
Suivi de l’insertion des docteurs
Autres attributions
Description
Procédures mises en place par l’ED
q
q
q
Inscription en thèse
Soutenance de thèse
Procédure particulière pour l’attribution de la mention très honorable avec
félicitations
Laquelle ?
q
Autres
Préciser
Pédagogie
Décrire les objectifs principaux de la formation des doctorants
Décrire succinctement les modules (professionnalisation, scientifique, communication,
langue, …). Volume horaire correspondant ?
31
Définir le volume des enseignements suivis par les doctorants au cours de la thèse : par an,
sur l’ensemble
5. Conseil de l’ED
5.1. Composition du Conseil de l’ED
♦ Combien de membres ?
♦ Combien d’universitaires et assimilés ?
♦ Combien d’étudiants ?
♦ Combien de personnalités du monde socio-économique ?
Commentaires
5.2.
Fréquence des réunions du Conseil
5.3.
q
1 fois par an
q
2 fois par an
q
3 fois par an
q
4 fois et +
Attributions du Conseil
q
q
q
q
q
Approbation du rapport d’activité
Approbation de l’organisation pédagogique
Affectation des allocations de recherche
Approbation d’un règlement intérieur de l’ED
Autres
Expliciter
6. Attributions financières à l’ED (annuelles)
♦
♦
♦
Fonctionnement (en kF)
Vacations
Autres (préciser)
7. Allocations de recherche attribuées par le Ministère à l’ED en 2000
♦
♦
Nombre total d’allocations
Nombre d’allocations fléchées
Pour quelle(s) Direction(s) Scientifique(s) ?
♦
Critères retenus pour la répartition des allocations au sein de l’ED ?
*************************************************************************************
La Commission a choisi d’illustrer ses réflexions sur le fonctionnement des Ecoles
Doctorales en proposant à Guy VERNET (IEF – Paris XI) de présenter l’Ecole Doctorale Sciences
et Technologies de l’Information des Télécommunications et des Systèmes (STITS). Considérée
comme un modèle par sa constitution à partir de formations doctorales existantes et son mode
de fonctionnement. Cette Ecole Doctorale, dont l’établissement accrédité est l’Université ParisSud, a pour partenaires les établissements suivants :
- l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP),
32
-
l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées (ENSTA),
l’Ecole Normale Supérieure (ENS Cachan),
l’Ecole Supérieure d’Electricité (Supelec),
l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN),
l’Institut d’Optique Théorique et Appliquée (IOTA).
Elle regroupe les six DEA suivants :
-
Automatique et Traitement du Signal
Génie Electrique
Imagerie Médicale : Aspects Physiques, Informatiques et Physiologiques
Nanostructures et Microsystèmes pour l’Electronique et les Communications
Systèmes Electroniques de Traitement de l’Information
Optique et Photonique
L’Edoc STITS couvre largement les domaines de l’EEA et concerne les nouvelles
technologies relatives à l’information et à la communication, et à ce titre s’inscrit clairement
dans la démarche logique qui a conduit à la création du nouveau département STIC du CNRS.
Elle s'est structurée en fonction de deux objectifs prioritaires :
1- la transversalité et l'abaissement des frontières séparant les spécialités,
2- l'aide à la construction du projet professionnel de l'étudiant.
Le premier point, qui est directement lié à la mission de "formation à la recherche" de
l'Edoc, concerne en fait plusieurs volets :
aune organisation pédagogique de la 1ère année (DEA) qui rend possible la mise en
commun des modules proposés par l'ensemble des DEA,
b- l'élaboration de certains de ces modules en commun par plusieurs équipes ou
laboratoires, et cela dans le cadre de projets de recherche transversaux communs à ces
unités de recherche,
c- une politique de gestion des allocations du ministère qui vise à apporter un soutien au
développement de ces thématiques transversales.
Le second point concerne le volet "formation par la recherche". Il s'agit d'impliquer
fortement l'étudiant dans l'élaboration de son cursus lors des 4 années d'École Doctorale dans
le cadre de la séquence : modules
de
DEA (tronc commun/spécialisation,
optionnels/spécialisation et ouverture) â thèse (projet sur 3 ans/acquisition de compétences)
â métier (établissement public ou entreprise).
L'idée est, par exemple, d'intégrer explicitement le choix des modules de DEA dans
l'élaboration du projet professionnel. A ce niveau, le responsable d’un DEA se voit donc confier
une mission très importante.
Mutualisation de formations scientifiques des Ecoles Doctorales
Responsable du thème : Gérard GIMENEZ (CREATIS – INSA Lyon)
Les Ecoles doctorales doivent offrir aux doctorants une formation les préparant à leur
future insertion professionnelle ainsi qu’une formation scientifique et technique. Très souvent,
33
cette dernière prend la forme d’interventions modulaires dont le format va de quelques heures à
plusieurs demi-journées (séminaires lourds).
Comme un des objectifs affichés de cette formation est d’ouvrir la culture des
doctorants à d’autres horizons, d’autres contextes et d’autres disciplines, il est apparu
intéressant à la Commission de réfléchir à la possibilité d’une mutualisation des enseignements
correspondants afin de constituer une base de données.
La réflexion pourrait notamment définir :
- le (ou les) format(s) souhaitable(s) des modules pour qu’ils soient facilement
échangeables ;
- la manière dont les informations pourraient être insérées sur le serveur du Club.
Si une telle base était mise en place, un responsable d’Ecole Doctorale pourrait, par
exemple, prendre contact directement avec le conférencier et définir avec lui les éléments
précis de l’intervention. Outre la possibilité d’enrichir considérablement l’offre de formation des
Ecoles Doctorales, le procédé aurait aussi pour mérite de rentabiliser les enseignements mis au
point puisqu’ils pourraient être répétés dans plusieurs sites.
Concrètement, si l’idée décrite ici retient l’attention des membres du Club, un petit
groupe de travail comprenant des responsables d’Ecoles Doctorales pourrait se mettre en place
au sein de la Commission Recherche afin d’élaborer une proposition complète qui se traduisait en
un premier temps par la constitution d’une base de données à consulter sur le site du Club.
Les thèmes de recherche aux frontières de l'EEA (et transversaux aux
61ème et 63ème sections du CNU)"
Responsable du thème : Alain BRUN (IOTA –Paris XI)
Il s’agit là encore d’un thème récurrent des travaux de la Commission, déjà mentionné
dans le Vademecum de mai 1998 (pages 39 et 40). L’accent avait été mis plus particulièrement
sur les principaux domaines reconnus par les 61ème et 63ème sections du CNU.
Ce nouveau chantier se propose de réfléchir en terme de pluridisciplinarité sur le
problème des frontières autour des thèmes de l’EEA. De nombreuses thématiques sont
concernées et si nous restons tous attachés au sigle EEA qui nous identifie clairement, il faut
revoir la déclinaison de son contenu en insistant sur des thèmes nouveaux comme par exemple
l’information, les communications et l’énergie et donc tous les nouveaux champs d’application et
les métiers dans lesquels se fait l’insertion des diplômés en EEA. Faut-il raisonner en terme de
département scientifique du CNRS, en terme de sections du Comité National de la Recherche
et/ou en terme de sections du CNU ? Comment ne pas citer (de façon non exhaustive)
l’optoélectronique, l’ingénierie de la santé, les micro et nanotechnologies, les nouveaux matériaux
(polymères), l’informatique appliquée au traitement des images et du signal, ….
A nouveau, cette approche pluridisciplinaire qui semble prévaloir dans la définition des
programmes thématiques et des actions spécifiques du départelebt STIC doit être considérée.
Comment prendre en compte la pluridisciplinarité de tous ces nouveaux thèmes, autant
aux frontières de l’EEA, qu’aux frontières intérieures de la 61ème et 63ème du CNU alors que
l’examen de certains dossiers pour le recrutement et la promotion des collègues rencontre
parfois des difficultés au sein de commissions souvent monochromatiques du CNU ou du Comité
National ? Ce thème animera sans aucun doute les travaux de la Commission à partir
d’octobre 2001.
34
Constitutions
d'un
fichier
d'allocations
de
Web du Club
Responsable du thème : Michel ROBERT (ESSTIN - Nancy).
thèses
sur
le
serveur
La tendance à la baisse du nombre de candidats à des doctorats a été constatée dans la
grande majorité des laboratoires relevant de l’EEA. Beaucoup de nos collègues nous ont fait part
de leurs difficultés à la rentrée 2000 à trouver des étudiants pour répondre à des propositions
de thèse, le plus souvent sous forme de CIFRE.
Afin de diffuser le plus largement possible ces informations, nous avons l’intention
d’insérer sur le site du Club les offres de sujets de thèses ayant un financement assuré et pour
lesquels il y a recherche de candidat. Cette démarche sera menée en concertation avec
l’Association Bernard GREGORY et les premiers essais auront lieu dans les semaines qui suivront
le Congrès du Club à Nancy. Il sera proposé de transmettre à Claude PELLET ces informations,
qui se chargera ensuite de les transmettre à Michel ROBERT à Nancy.
*************************************************************************************
Est-il nécessaire de rappeler que la participation aux travaux de la Commission Recherche
est ouverte à tous les membres du Club ?
Le souhait que formulent les collègues qui se sont impliqués au cours de cette année est
que nous nous retrouvions encore plus nombreux après le Congrès de Nancy et qu’en plus des
thèmes en cours, dont certains s’annoncent passionnants, de nouvelles suggestions soient faites à
la Commission pour démarrer le cycle suivant avec enthousiasme.
André TOUBOUL
Talence, le 5 mai 2001
35
Rapport d’activité de la commission
« Relations internationales »
Objectifs
• Améliorer la lisibilité des actions internationales menées par les collègues tant en
enseignement qu'en recherche,
• Recenser les programmes de coopération internationale susceptibles d'intéresser la
communauté EEA,
• Offrir un répertoire des points d'entrée auprès des organismes de coopération
internationale (Commission Européenne, MENRT-DRIC, CNRS, AUF-AUPELF-UREF, MAE,
ainsi que les régions françaises),
• Affirmer la dimension européenne en liaison avec l’EAEEIE, mais également la dimension
internationale de la thématique EEA dans un contexte SPI,
• En coopération avec la commission Enseignement du Club (Commission mixte
Enseignement/Relations Internationales), effectuer un recensement
- des formations françaises en EEA proposant leur syllabus sous forme d'ECTS.
- des formations bi-diplomantes, en partenariat avec les universités de la CE et
d’autres pays étrangers,
- des cursus de formation des pays de la CE
Chantiers réalisés ou en cours de réalisation en 2001
• Aides à la mobilité qu'il est possible d'obtenir auprès de nos collectivités régionales : une
enquête est en cours auprès de toutes les régions françaises.
• Liste des organismes de collaborations internationales et présentation de leurs structures et
programmes : mise à jour des données obtenues ces dernières années (et publiées dans les
vade-mecum de 1998, 99 et 2000). Les résultats sont présentés sur le site Web.
• Recensement des aides de mobilité internationale pour les doctorants et post-doctorants
(l'objectif majeur étant l'insertion professionnelle) ainsi que des chercheurs et enseignants
chercheurs.
• Lancement d’une enquête auprès des collègues sur leurs coopérations internationales à la
suite de celles effectuée en 99.
• Montage d'un réseau expert en EEA : l'objectif est d'apporter une aide aux collègues qui ont
l'intention de monter des dossiers de coopération internationale. Il faut préciser que les
collègues, principalement participant à la commission ont une expérience sur certains
programmes, sans être nécessairement des experts.
• Montage de réseaux géographiques : Maghreb et Moyen-Orient. La relation avec le Maghreb
sera concrétisée par la présence d’un collègue marocain au Congrès du Club EEA à Nancy en
mai 2001. Les autres tentatives de réseau en particulier vers l’Extrême Orient n’ont pas
débouché à ce jour.
• Continuation du travail au sein de la commission mixte avec des membres de la Commission
Enseignement du Club, qui a pour objectifs le recensement des formations en EEA ouvertes à
l'internationale, ainsi que la compatibilité de cursus et diplômes en EEA. Ce travail continue
cette année au niveau de l’analyse des formations EEA disponibles sous forme d'ECTS.
• Publication des résultats des différents travaux dans le Vade-mecum, ainsi que sur des pages
internet accessibles aux collègues (http://www.clubeea.org/).
37
Organismes régionaux susceptibles de fournir une aide pour des relations internationales
Ce chantier, qui fut un des chantiers importants de notre commission pour l’année 1999-2000
doit continuer cette année, car beaucoup d’informations sur les régions n’ont pas été rassemblées
et il manque des correspondants régionaux. L'objectif consiste à recenser les appuis des
collectivités régionales pour les relations internationales, soit par des actions spécifiques, soit en
complément d'autres types d'actions (nationales, européennes, francophones... ).
Divers correspondants assurent actuellement dans les régions le suivi des informations (voir le
site Web de la commission), mais cette activité a besoin d’être renforcée.
Mobilité
Ce chantier, qui doit pouvoir apporter une forte plus-value aux collègues. Il est en cours
d'approfondissement. Trois aspects sont développés
• les doctorants
• les post-doctorants
• les enseignants
Il s'agit d'un important travail de synthèse dont certains résultats sont disponibles sur le site
de la commission. Une intervention sur ce sujet aura lieu au cours du Congrès de Nancy.
Réseau Maghreb
Ce groupe de travail s'attache à faire la synthèse des organismes pouvant contribuer aux
relations internationales avec ces pays (comité mixte franco-marocain, actions concertées CNRS,
AUF, MAE, DRIC, Euro-Méditerranée... ), ce qui fait l'objet d'une page sur le site de la
commission.
Préparation du congrès 2001 Nancy - Relations Internationales
Serveur Web du Club, pages de relations internationales
Actualisation des informations déjà publiées dans les Vade-mecum précédents, concernant les
organismes suivants : DRIC, CNRS, Commission Européenne, AUF, MAE, Maghreb...
Mise à disposition à l'ensemble des collègues des informations obtenues ces dernières années sur
le site Web de la commission des relations internationales du Club EEA.
Commission Mixte
a) Bilan
La commission mixte existe depuis deux ans. Elle regroupe des personnes membre de la
commission Relations Internationales et de la commission enseignement. Ceci à travers des
chantiers de réflexions sur l’avenir du système européen de formation dans le domaine de l’EEA :
- Chantier 1 - Etat actuel des Formations double diplôme,
Identifier et recenser les doubles diplômes dans les écoles d’ingénieur INP, ENS, EC et INSA,
que se soit avec ou sans contrat Socrates. Ce chantier concerne la mise au point d’une enquête
auprès de nos collègues.
38
- Chantier 2 - Développer l’information sur notre offre de formation (norme européenne,
ECTS*).
Trouver les sites Internet nationaux correspondant à la formation EEA pour les universités, les
écoles d’ingénieur et les IUP. Ce chantier devrait déboucher sur la création d’une ‘passerelle’ à
tous ces sites à partir du serveur du Club EEA. Ce travail est effectué en relation avec
l'Association européenne EAEEIE. L'objectif est de mettre en évidence les solutions existant
dans nos domaines et pour nos formations tant pour des diplômes "européens" que des diplômes
binationaux, ainsi que les problèmes d'équivalence. L'utilisation qui est faite des ETCS dans ce
cadre nous semble également intéressante.
Ce groupe se focalise actuellement sur les aspects suivants :
• ECTS (qu'est-ce qui existe ? Comment cela est-il organisé ? Quelle utilisation est faite de
ces ECTS ?) : problème de la mise en œuvre, calage sur les normes européennes, notation des
étudiants
• Doubles - diplômes : Comment permettre à des étudiants de passer quelques mois en plus
pour obtenir un diplôme étranger (coût des études, subventions... ),
• Descriptif des systèmes éducatifs de chaque pays en EEA. Ce travail se fait en concertation
avec l'EAEEIE (qui avait déjà fait un travail similaire il y a quelques années) qui a par ailleurs
déposé un réseau thématique (THEIERE) dans le cadre du programme SOCRATES2, dont
cette analyse de l'existant en EEA en Europe est l'un des objectifs.
• Critères et modes de fonctionnement des habilitations de diplômes à l'étranger (équivalence
de la Commission des Titres d'Ingénieurs, par exemple).
Ces travaux ont été développés dans le cadre de la préparation du Congrès du Club EEA de Nancy
en mai 2001, dont le thème concerne les Relations Internationales.
- Chantier 3 - Etudier les différents cursus européens de formation dans notre domaine.
Recenser les cursus européens équivalents à notre formation EEA pour les pays européens. Ce
chantier devrait pouvoir apporter un éclairage aux collègues sur les différents systèmes
européen d’enseignement.
Aujourd'hui plusieurs pays européens se sont engagés dans la logique 3-5-8 qui doit les amener, à
long terme, vers une uniformisation des différents cursus. Cependant, aujourd'hui la situation
reste assez confuse au point de ne pas pouvoir établir des correspondances directes entre les
différents diplômes du secteur EEA ce qui rend difficile la mobilité des étudiants entre les
établissements. L'objectif de ce chantier, qui a démarré en septembre 2000, dans le cadre de la
Commission Mixte RI-Enseignement est d'analyser les systèmes de formation supérieure en
Europe afin d'identifier les cursus spécifiques de l'EEA.
Pour arriver à créer un document de synthèse nous avons décider de procéder par étapes :
1. Collecter de la documentation : cette étape nous a permis de comparer les divers systèmes
de l'enseignement supérieur en Europe, toutes disciplines confondues. Il faut noter ici que
les documents dédiés à l'EEA sont très rares.
2. Choisir quelques pays "test" dont nous avons des informations fiables sur les cursus de
l'EEA. Ceci nous a permis de procéder à une première comparaison dont les résultats feront
l'objet d'une présentation à Nancy.
3. Faire appel à des collègues européens : cette étape future nous permettra de compléter
notre base de données. Les relations établies dans cadre du réseau thématique "Théière"
nous servirons à cette phase du travail. Le travail proposé dans ce chantier sera combiné
avec les résultats obtenus dans le cadre des autres chantiers de la commission mixte et
surtout avec ceux concernant le système des ECTS.
* ECTS, European Credit Transfer System
39
b) Perspectives
Pour permettre une meilleure articulation de nos réunions, il a été décidé de ramener les
chantiers inter – commission (donc de la commission mixte) à l’intérieur des commissions
Relations Internationales et Enseignement.
Ainsi les personnes, concernées par ces chantiers, pourront faire part de leurs avancées tantôt à
la commission "Relations Internationales" tantôt à de la commission "Enseignement". Ce
changement fait suite à la difficulté d’avoir une large participation due à la multiplication des
réunions.
Il faut de plus resserrer notre action sur des thèmes d’actualités et ainsi collaborer avec les
institutions à forte implication dans ces domaines. C’est pour cela qu’il faudra réfléchir à des
actions qui se prolongent dans les actions futures de L’EAEEIE qui dirige un réseau thématique
(THEIERE) dans le cadre du programme SOCRATES2. Ainsi nous pourrons prendre part aux
réflexions sur le devenir de notre formation au niveau européen, qui risquent de définir les
nouvelles règles proposées de demain.
Implication dans la Conférence EAEEIE et le Congrès du Club EEA.
Notre commission joue un rôle important dans l’organisation du prochain congrès du Club EEA
dont la 1° journée est couplée avec la Conférence annuelle de l’Association EAEEIE** à Nancy.
Effectivement la Commission des Relations Internationales aborde des thèmes importants de
réflexions tant pour le Club EEA que pour l’association EAEEIE. Vu que le thème du congrès
concerne les "Relations internationales", la commission a invité des personnalités représentatives
d'organismes (Union Européenne, MRT, CPU, AUF, représentant marocain… ), pour la journée
commune avec l’EAEEIE. Elle a organisé également un séminaire présentant plusieurs expériences
de coopération internationale.
La Commission mixte «Enseignement - Relations Internationales » a organisé une session spéciale
Double diplôme (chantier 3) pour la journée commune EEA - EAEEIE. Et durant le Congrès,
d’autres présentations sont programmées sur les activités des deux autres chantiers.
B. de Fornel
Président de la Commission Relations Internationales
** EAEEIE, European Association for Education in Electrical and Information Engineering
40
COMPTE RENDU D’ACTIVITE
DES GROUPES DE TRAVAIL
Rapport du groupe de travail :
« Systèmes Dynamiques Hybrides »
Historique
Le groupe Systèmes Dynamiques Hybrides (SDH) est issu d’un groupe de travail sur
l’automatisation des processus batch créé en 1986 au sein de la SEE. Au cours des années 1990
et 1991, avec le soutien du Ministère de la Recherche, un groupe commun à la SEE et à l’AFCET a
travaillé sur l’automatisation des processus dis-continus conduisant à la rédaction d’un rapport de
synthèse et à l’organisation du premier colloque ADPM à Paris en janvier 92. Devenu groupe de
travail sur les SDH, il a continué à se réunir et à travailler sous la double étiquette AFCET et
SEE jusqu’en novembre 97 où il est devenu un groupe commun au club EEA et à la SEE. En janvier
2000, le groupe à bénéficié du soutien du GDR-automatique pour conduire deux projets de
recherche. Le groupe SDH compte une soixantaine de membres, et ses réunions rassemble
environ 25 personnes provenant d'une vingtaine de laboratoires français (Mines-Albi, LISA, LAB,
LAG, LAIL, L2EP, ENSAM, I3D, ENSAIT, GEMTEX, LAGEP, CRAN, GREEN, IRCCyN, LSS, LESIR
LURPA, ENSAM-Paris, Supélec-Rennes, LAM, ERGE, LAAS, LEEI, …).
Situation du thème de recherche
Les systèmes dynamiques hybrides (SDH) sont des systèmes dynamiques faisant intervenir
explicitement et simultanément des phénomènes ou des modèles de type dynamique continu et
événementiel. Ces systèmes couvrent plusieurs domaines d'applications tels que les systèmes
électrotechniques, les réseaux de communication, les systèmes de transport, la commande des
procédés industriels et les procédés Batch, les systèmes flexibles de production, l'industrie
agro-alimentaire, la commande des moteurs biologiques, la robotique, ....
L'étude de SDH s'est développée de façon notable ces dernières années, sur les plans
national et international. Une série de "workshops" annuels organisés à la fois en Europe et aux
Etats-Unis depuis 1993, et la série de conférences internationales ADPM ont permis de
constater l'émergence d'une communauté composée à la fois d'automaticiens et
d'informaticiens, et des outils et concepts de base semblent s'imposer. Parallèlement plusieurs
sessions invitées ont été organisées dans les congrès : ECC, ACC, CDC, SMC, IFAC World
Congres. Des numéros spéciaux ont également été dédiés aux SDH dans les meilleures revues
d'Automatique.
En France, les travaux de la communauté automaticienne sur ce thème sont menés au sein du
groupe SDH de la SEE/Club-EEA/GDR-Automatique.
Bilan des travaux du groupe SDH, rayonnement
Conférence Internationale ADPM
Le groupe SDH organise la série des conférences ADPM sur les SDH et sur l’automatisation
des processus mixtes. Après Paris en 92, Bruxelles en 94, et Reims en 1998, la quatrième édition
d'ADPM s'est déroulée les 18 et 19 septembre 2000 à Dortmund. Parmi les 80 contributions
43
soumises à ADPM'2000, le comité international de programme (présidé par S. Engell et J.
Zaytoon) avait sélectionné 55 communications issues de 18 pays qui ont été présentées aux 102
spécialistes rassemblés à Dortmund. Les 4 communications plénières ont été présentées par des
membres prééminents de la communauté scientifique et industrielle : H. Elmqvist (DYNASIM AB,
Suède), D. Glüer (AMD, Allemagne), R. David (LAG, France) et K. Larsen (Aalborg, Denmark).
L'ensemble des communications a permis de faire un panorama sur les avancées récentes dans le
domaine. Suite à une deuxième sélection, les versions étendues de 11 communications ont fait
l'objet d'un numéro spécial du JESA (vol. 35, no. 4, 2001). En parallèle, 3 articles d'ADPM'2000
ont été sélectionnés avec 4 articles de la conférence du Forum Batch Français pour faire l'objet
d'un numéro spécial de la Revue Générale d'Electricité, à vocation appliquée (no. 10, novembre
2000).
Sessions invitées
Des sessions invitées sur les SDH dans 8 congrès internationaux ont également été organisées
par le groupe SDH entre 1994 et 2000.
Ouvrage
Les membres du groupe SDH ont mené des travaux collégiaux de synthèse sur la modélisation,
l'analyse, la synthèse et les applications des SDH. Ces travaux font l'objet d'un ouvrage, paru
chez Hermès en mai 2001, dans le cadre du traité "Information - Commande - Communication"
dont le comité scientifique est présidé par B. Dubuisson et C. Foulard. Coordonné par J. Zaytoon,
cet ouvrage est intitulé "Systèmes Dynamiques Hybrides". De manière à renforcer les
coopérations et les échanges entre les équipes de notre groupe, 13 des 17 chapitres de l'ouvrage
sont rédigés par des co-auteurs appartenant à plusieurs laboratoires.
GDR automatique
Dans le cadre du GDR-automatique, les travaux du groupe SDH en 2000 et 2001 se sont
articulés autour de deux projets scientifiques et fédérateurs portant, respectivement, sur
l'approche événementielle et sur l'approche continue de systèmes hybrides.
Projet 1 : Commande supervisée des SED temporisés et des SDH (animateur : J. Zaytoon)
Projet 2 : Approche hybride des systèmes électromécaniques incluant des convertisseurs
statiques (animateur : C. Iung)
Les résultats intermédiaires de ces projets ont été présentés dans le cadre des journées
Nationales d'Automatique à Autrans (31 Janvier au 2 février 2001).
Perspectives
Le groupe SDH compte maintenir son rôle de groupe thématique et poursuivre sa mission
d'échange, d'ouverture, d'accueil de jeune doctorants, de rayonnement et d'animation.
Ainsi, dans le cadre du nouveau département STIC de CNRS, le groupe a soumis 8 projets de
recherche ciblés impliquant 3 à 6 équipes chacun. Ces projets abordent les différentes facettes
de la problématique des systèmes hybrides.
44
Deux sessions invitées sont actuellement en cours de préparation dans le cadre de l'IFAC
World Congress (Barcelona 2002) et la conférence Internationale Francophone d'Automatique
(CIFA-2002) à Nantes. Quant à la 5ème édition d'ADPM, elle sera organisée par le groupe SDH en
juin 2003 à St. Malo en tant que conférence IFAC. Cinq comités techniques de l'IFAC ont donné
leur accord pour le parrainage de cette conférence.
Renseignement
Animateur : [email protected] ; Secrétaire : [email protected]
http://www.supelec-rennes.fr/sdh
Janan ZAYTOON
Animateur du groupe
Systèmes Dynamiques Hybrides
45
Rapport du Groupe de travail :
« Systèmes de communication industrielle »
Créé au printemps 1997, le groupe de travail « Systèmes de Communication Industrielle »
va fêter ses quatre ans. Son rattachement au Club EEA est effectif depuis fin 1997. Le Groupe
SCI compte environ 70 membres, et chaque journée (tous les deux ou trois mois) rassemble
entre 15 et 20 personnes provenant d’une quinzaine de Laboratoires français. Quelques
industriels participent également. Le groupe a maintenant un fonctionnement pérenne. Les
premières étapes de sa mise en place sont aujourd'hui franchies : identification par le groupe
des thématiques étudiées par chacun de ses membres et de leur contribution potentielle,
définition des objectifs scientifiques, proposition de développement d’applications pilotes.
Rappel de la problématique scientifique
Les applications distribuées imposent de plus en plus de contraintes sur le système de
communication. On est passé rapidement d’organisations peu étendues pour lesquelles les
informations échangées présentaient peu de caractéristiques sensibles, à des contextes
collaboratifs complexes où le système de communication doit assurer une qualité de service de
plus en plus élevée.
Dans le domaine des communications industrielles et techniques, les besoins les plus
critiques ont d’abord concerné les aspects temps-réel pour lesquels des réseaux locaux
spécifiques déterministes ont été définis. Aujourd’hui, de nouveaux besoins apparaissent, pour
lesquels les échanges prennent des dimensions géographiques plus importantes et qui nécessitent
une grande maîtrise du système de communication pour le transfert d’informations complexes
(voix, images, ...). Par exemple, l’utilisation de technologies multimédia se développe pour le
contrôle-commande d’infrastructures industrielles ou techniques (ponts, tunnels, …). Sur de
grandes distances pour lesquelles le réseau n’est pas nécessairement exclusivement géré par
l’utilisateur, le contrôle dynamique des ressources de communication devient incontournable. Il
doit permettre de garantir, après négociation, la qualité de service (QoS) nécessaire à des
applications temps-réel, à la synchronisation de médias, à la sécurité des informations, ... Nous
étudions donc les moyens d’assurer à une application fortement contrainte, les ressources de
communications nécessaires pour garantir ses besoins. Nos travaux doivent permettre de
définir :
- des méthodes de formalisation des contraintes d’applications (en particulier celles du
temps réel et du multimédia),
- des méthodes de formalisation des paramètres de Qualité de Service en termes de
variables de commande du système de communication,
- d’évaluer les temps de réponse des messages et de proposer des algorithmes
d’ordonnancement de ceux-ci, de gérer des demandes de connexion pour flux de messages
temps réel,
-
…
47
Applications pilotes
Des applications pilotes visent à mettre en place le pilotage d’un site industriel avec retour vidéo,
dans un premier temps à Brest, Nancy, Rennes et Sévenans. Elles incluent la télécommande de
robots (téléchargement, lancement de tâches, ...), la télécommande de la prise de vue (choix de la
caméra, déplacements, zooms, ...), et l’utilisation de divers systèmes de communication avec ou
sans contrôle de ressources (réseaux locaux, ATM, internet, …). Ces applications permettent
l’étude :
- des performances applicatives des différents canaux,
- du contrôle-commande d’un réseau relativement à la QoS souhaitée par rapport aux besoins
temps-réel de la télécommande, et aux contraintes imposées par le flux multimédia,
- de l’évolutivité de messageries industrielles vers la gestion d’associations multi-cast,
- de la définition d’applications industrielles distantes au sens d’applets JAVA,
- de l’adaptabilité de l’application aux performances du réseau (compression adaptative,
dégradation volontaire et mesurée des performances temps-réel, de la qualité des
images, etc...).
La liste non exhaustive des présentations ci-dessous illustre les thématiques abordées :
- Cohérence causale temporelle pour objets répartis (Eric GRESSIER, CNAM/Cedric)
- Qualité de Service : Architectures et Protocoles (Christophe LIZZI, CNAM/Cedric)
- Mémoire répartie LINDA (Philippe THOMIN et Alain GIBAUD, LAMIH)
- An object communication architecture for real time (Christian TOINARD LABRI)
- Java et MMS (Lionel HUMBERT, CRAN)
- Communications temps réel ATM (YeQiong SONG, LORIA)
- Capteurs répartis (Eric BENOIT LAMII)
- Aide à la navigation dans les applications multimédia (Maxime WACK, LaRIS)
- Application MMS développé sous Java sur CORBA (André LAURENT, CNAM/Cedric)
- Modélisation et simulation d'architecture de communication pour applications
d'automatisme (Nicolas KROMMENACKER, CRAN)
- Modélisation et intégration des ressources de communication dans les applications
multimédia par réseaux de Petri Objet (Hassane ABOUAISSA, UTBM)
- Un protocole de transport à fiabilité partielle déterministe pour les applications à
tolérance de perte (Vincent LECUIRE, CRAN)
- L'approche CoS (Classification of Service) (Eric GRESSIER, CEDRIC)
- La Boucle Locale Radio (Thierry VAL, ICARE)
- Proposition d'une architecture protocolaire dédiée à la gestion et à l'évaluation de
solutions multi-liens (Frédérique JACQUET, LIMOS)
- Contribution à la téléopération de robots en présence de délais de transmission variables
(Arnaud LELEVE, LIRMM)
Les applications pilotes ont été présentées :
- Téléopération d'un bras manipulateur via internet (Jean VAREILLE, Université de Brest)
- Téléopération à travers un réseau ATM (Daniel LE GUENNEC Supelec Rennes)
- Modélisation de l’application pilote du CRAN ( Ikbal MANSOUR, CRAN)
- Démonstration de téléopération d’un robot via Internet avec retour vidéo (Cédric
WILWERT, CRAN)
- Robot Téléopéré du LIRMM (David Andreu et Arnaud Lelevé, LIRMM)
48
Des personnalités extérieures ou des sociétés ont été invitées pour présenter des
concepts ou des produits susceptibles d’intéresser le groupe :
- ATM (Stéphanie LALUQUE, Société SILICOMP)
- IPv6 (Isabelle CHRISMENT, membre du G6, LORIA)
- Exposés, démonstration et manipulation sur des outils de simulation réseau : logiciels
ComNet et OpNet (Sociétés distributrices des produits)
- Logiciel de gestion de câblage Cabling System Manager (E. TASTET, Physical Networks)
- La technologie JINI (Gilles CARPENTIER, ISEP)
Enfin, les membres du groupe contribuent massivement à la rédaction d’un ouvrage du
traité I2C (Information – Commande – Communication) des Editions Hermès, consacré aux
réseaux industriels. Ils ont soumis plusieurs articles actuellement en révision.
Les réunions ont lieu à Paris. Néanmoins, nous proposons de nous retrouver une fois par an
en province au début de l’été. Après Nancy en juillet 98 sur le thème « Simulation de Réseaux »,
le LARIS de Sévenans nous a accueilli en juillet 99, et nous nous sommes rendus à Toulouse en
juillet dernier où nous avons plus particulièrement abordé le thème des réseaux sans fils. La
prochaine réunion aura lieu au LAMII à Annecy les 20 et 21 juin prochains sur les réseaux de
capteurs (voir serveur web du groupe pour ordre du jour, lieu exact et horaires).
La présentation du groupe et les comptes-rendus de toutes les réunions sont disponibles
sur le web à l'adresse suivante : http://www.rli.cran.uhp-nancy.fr/sci
Thierry DIVOUX
Animateur du groupe SCI
[email protected]
49
CNU
Compte-rendu des travaux de la 63ème section du CNU
Qualifications Professeur – session 2001
Nom
Prénom
ALLARD
ANIEL-BUCHHEIT
BARELAUD
BELLET
BENBOUZID
BOUCHER
BOUDART
BOUGDIRA
BOUROUINA
BREMOND
CAMART
CAMPS
CELERIER
CHERIFI
CHEVALIER
COUVE
DEGUIN
DOLABDJIAN
FOUCARAN
GALDIN
GERBAUD
GHEERAERT
GOUPIL
HAFDALLAH
HAPPY
HELIER
HOFFMANN
JACQUET
KHENCHAF
KOSSIAVAS
KOUMETZ
LE HUEROU
LI
LI
MAHDJOUBI
MARECHAL
MENDES
MOUNAIX
OSSART
OUSLIMANI
PALADIAN
REMAKI
RIGNEAULT
SCHANEN
Bruno
Frédéric
Bruno
Michèle
Mohamed El Hachemi
Yann
Bertrand
Jamal
Tarik
Georges
Jean Christophe
Thierry
Alain
Abderrezzak
Catherine
Simone
Thérèse
Christophe
Alain Francis
Sylvie
Laurent
Etienne
Christophe
Habiba
Henri Germain
Marc
Alain
Gérard
Ali
Georges
Serge
Jean Yves
Hong Wu
Jean Michel
Kouroch
Yves
Eduardo
Patrick
Florence
Achour
Françoise
Boudjemaa
Hervé
Jean Luc
53
Epouse
PEROTIN
DUCHEMIN
LEBLOIS
RETAILLEAU
OUSLIMANI
SEGUIN
SHARAIHA
SOUIFI
STARAJ
VARANI
ZAIM
Jean-Luc
Ammar
Abdelkader
Robert
Luca
Mohammed El Hadi
Qualifications Maître de Conférence – session 2001
Nom
ACHANI
AKA
ALLIES
ANGHEL
AUGE
AUMAILLE
AZZOUZ
BARBIN
BAUZAC
BAYARD
BELLEVILLE
BENEDIC
BENFEDDA
BENTIVEGNA
BERNARD
BERROUCHE
BERTHIAU
BLEY
BLIEK
BLONDEL
BONGRAND
BOURDEL
BOURGUIBA
BOZZO
BRAULT
BRIAND
BRILLAT
BRISSET
BUSSIERE
CALLEGARI
CAVASSILAS
CEZAC
CHARBONNIERAS
CHATEAUX
CHEVALIER
CHOLLET
CHOUSSEAUD
CHRIFI ALAOUI
COLOMBEL
COMBASTEL
COMBETTE
COMTE
Prénom
MOHAMED
N'GNUI THOMAS
LAURENT
LORENA
JEAN-LOUIS
KARINE
FOUAD
YVES
STEPHANE
BERNARD
GUILLAUME
FABIEN
MOHAMED
FLORIAN
YVES
KHOUMISSA
GERARD
VINCENT
ARIANE
WALTER
ISABELLE
SYLVAIN
RIAD
STEPHANIE
JULIEN
RENAUD
THIERRY
STEPHANE
WILLIAM
THIERRY
NICOLAS
NATHALIE
ANTONY
JEAN FRANCOIS
STEPHANE
FRANCK
ANNE
LARBI
FRANCK
CHRISTOPHE
PHILIPPE JACQUES
JEAN-CHRISTOPHE
54
Epouse
LAROUCI
CONSTANTIN
CORBRION
CORTON
DA CUNHA
DALLIER
D'ATTANASIO
DE BERNARDINIS
DE POUCQUES
DEJEAN
DELAVEAUD
DELPHA
DESBARBIEUX
DIOP
DIOU
DOULE
DRAGOMIRESCU
DRUON
DU MOUZA
DUFFOUR
DUPONT
DUSSART
DUSSOPT
DUTEN
ELIES
EMZIVAT
FERRANDIS
FERRO-FAMIL
FONTAINE
FOULQUIERE
FROEHLY
GABET
GATTO
GAY
GAY
GILLOT
GLACE
GOEURY
GRISERI
GRONDEL
GUILLAUD
GUILLET
GUILLET
GUIRAUD
GUSTIN
HAMEAU
HELEN
HERMIER
JARRAY
JEGO
JOURLIN
KHOUAS
KIELECK
LABAT
FLORIN LUCIAN
CELINE
RODOLPHE
JOAO PAULO
RICHARD
SIMONA
ALEXANDRE
LUDOVIC
OLIVIER
CHRISTOPHE
CLAUDE
JEAN-LOU
AMADOU DOUDOU
CAMILLE
CLAUDE
DANIELA MIHAELA
FREDERIC
LAURENT
EMMANUEL
SAMUEL
REMI
LAURENT
XAVIER
PHILIPPE
DELPHINE
JEAN-YVES
LAURENT
VIRGINIE
KARINE
LUC
LAURENT, RENAUD (USUEL)
ALEXANDRE
MICHEL
NATHALIE
CHARLOTTE
CHRISTIAN
CHRISTOPHE
VIRGINIE
SEBASTIEN
ANNE
DENIS
MICHEL
DAVID
FREDERIC
SOPHIE
YOURI
JEAN-PIERRE
KAMEL
CHRISTOPHE
YVES
ABDELHAKIM
CHRISTELLE
VALERIE
55
HONIGER
DU MOUZA
DELAVEAUD
HENQUINET
LABBE
LAFOND
LANFRANCHI
LAUTRU
LE BIHAN
LETHUILLIER
LEVEQUE
LISSILLOUR
LOSTANLEN
LOUIS
LUGARA
MANGENEY
MARMOUGET
MARQUES
MARTINIE
MARTINOD
MATHIEU
MERCHA
MESSIN
MILITARU
MORVAN
MOUSSEIGNE
MUGNIER
NACIRI
NARBEY
NERIN
NICU
NOTINGHER
ORSAL
PAILHAREY
PALAIS
PALUN
PASQUIER
PETITCLAIR
PETITQUEUX
PIC
PICARD
PLOUHINEC
POKROVSKIY
POMMIER
RAIMBAULT
RAISON
RAMUZ
RAVEL
REBOUL
RESTOIN
RHAYEM
RIVOIRE
ROELENS
ROSSIGNOL
ROUVE
SALAME
SALVI
CHRISTOPHE
OLIVIER
VINCENT
DAVID
YANN
SEBASTIEN
SANDRINE
FRANCOISE
YVES
STEPHANE
DELPHINE
JULIETTE
MARC
GEORGES
OLIVIER
EDSON
JEROME
ABDELKARIM
GAETAN
LIVIU-LAURENTIU
BRUNO
MICHEL
YANNICK
YOUSSEF
MARIE-FRANCE
PHILIPPE
LIVIU
PETRU
GAELLE
ERIC
OLIVIER
LIONEL
CHRISTOPHE
PATRICE
AURELIA
NICOLAS
CYRILLE
ERIC
SERGIY
VALERIE
SEBASTIEN
BERTRAND
DENIS
OLIVIER
JEAN-MICHEL
CHRISTINE
JOSEPH
ALAIN
YANNICK
CLEMENT
LAURE
CHAFIC-THOMAS
JEROME
56
FORT
DE COLLE
SASSIER
SAUVEY
SCHAEFFER
SEMAIL
SERIO
SLEIMAN
SORIANO
TALAZAC
TALEB
TERRIEN
THOBEL
TIERCELIN
TOSO
TROMSON
VALADE
VALET
VANDER MEULEN
VANOVERSCHELDE
VILDEUIL
VINOT
VOYANT
VUONG
WINTREBERT
YABRE
ZEBOUCHI
ZEIN
ZERROUKI
ERIC
CHRISTOPHE
EMMANUEL
ERIC
BRUNO
AMMAR
GABRIEL
LAURENT
NASREDDINE
FRANCK
JEAN-LUC
NICOLAS
GIOVANNI
DOMINIQUE
PASCAL
OLIVIER
FRANCOIS
CARINE
JEAN CHARLES
EMMANUEL
JEAN-YVES
TAN PHU
MARIE
GNITABOURE
NABILA
ISMAIL
AMAL
57
FOUQUET
ZOUDJI
Compte-rendu des travaux de la 61ème section du CNU
Qualifications Professeur – session 2001
Compte Rendu
Dominique MEIZEL
Cette année, nous avons examiné les dossiers de qualifications à la fonction de Maîtres de
Conférences avant ceux de qualification à la fonction de professeur. Lors de cette session, 72
dossiers furent examinés. 3 ont été jugés non-recevables par défaut de pièce obligatoire ou nonrespect de date limite, 35 ont été classés favorables et 34 ont été jugés défavorables. Age
moyen des non qualifiés : 39,7, âge moyen des qualifiés : 39,9.
Pour chacun des dossiers classés négativement, un commentaire éclaire les raisons de ce choix et
lorsque c'est possible, préconise les changements qui feront évoluer le dossier en vue de sa
qualification en 61ème section.
Ces chiffres globaux font la moyenne de dossiers très divers.
Pour information, la base juridique de la qualification comme professeur est contenue dans le JO
n°211 du 12 septembre 2000 consultable sur http://www.journal-officiel.gouv.fr/. Par rapport à
ce cadre juridique, le CNU s'efforce de définir des critères de recevabilité des candidatures qui
soient significatifs des conditions d'exercice du métier de professeur d'Université dans notre
section. Ces critères sont pour la plupart de bon sens et font l'objet d'un consensus. Les
membres de la section rappellent que le CNU n'est pas une chambre d'enregistrement : le CNU a
pour rôle d'instruire sur le contenu scientifique du dossier. Le CNU examine attentivement les
rapports de présoutenance et le contenu scientifique des articles et des HDR jointes aux
dossiers. Le directeur d’HDR et les rapporteurs sont les garants du niveau scientifique et ont une
grande responsabilité en autorisant la soutenance.
Les activités d'enseignement et de recherche peuvent avoir été interrompues pour des raisons
professionnelles (activités industrielles par exemple) ou personnelles (maladies ou grossesse). Il
est recommandé de préciser les causes de cette interruption, et surtout d'avoir repris une
activité dans les deux volets d'enseignement et de recherche (publications récentes).
Critères relatifs à l'enseignement
Cela va sans dire et encore mieux en le disant : l'enseignement est l'une des missions d'un
professeur d'Université, et pas la moindre ! En conséquence, le dossier de qualification aux
fonctions de professeur n’est pas le mémoire d’habilitation à diriger les recherches même s’il en
reprend de larges parts.
Dans le cas des candidats au titre d'une activité professionnelle de plus de 5 ans ou dans celui
des candidats chercheurs, un dossier qui ne fait mention d'aucune activité d'enseignement
supérieur dans les 5 dernières années amène une suspicion quant à la réelle vocation du postulant.
Il faut que cette activité se soit effectuée en face d'étudiants "normaux". La participation
uniquement à un séminaire d'école d'été ou de formation professionnelle, à des conférences ou
des enseignements de troisième cycle dans le domaine direct de recherche du candidat ne peut
pas être le seul élément du dossier pédagogique. Cette participation sera très appréciée si elle
s'ajoute à une activité plus standard et si elle s’accompagne d’un travail significatif de
préparation pédagogique que le candidat doit expliciter. Les établissements d'enseignement
59
supérieur recherchent des chercheurs et des professionnels de haut niveau pour qu'ils
transmettent leurs connaissances. Si vous voulez devenir professeur, contactez les et
expérimentez l'enseignement supérieur !
Dans le cas le plus courant ou l'activité principale du postulant est l'enseignement supérieur, le
nombre d'heures effectuées devant les étudiants ne pose en général aucun problème mais le
dossier pédagogique ne doit pas se réduire à une liste des enseignements réalisés en complément
d'un dossier recherche aussi impressionnant soit-il ! Le rapporteur du dossier devra trouver non
seulement le nombre d'étudiants et les volumes horaires que le postulant a effectués mais aussi
des éléments qui manifestent une réflexion pédagogique qui s'est développée au cours de la
carrière de l'intéressé. Ces éléments peuvent être des ouvrages pédagogiques (papier, matériels
ou logiciels), des commentaires d'expériences que le candidat juge intéressants et au-delà de
toute normalisation, tout élément montrant une réflexion pédagogique personnelle.
Critères relatifs à la recherche
D'un point de vue global, il est demandé à un professeur d'Université de savoir développer des
perspectives de recherche à moyen et long terme en étant capable de préciser l'originalité de
son approche, ce qui implique de bien connaître l’activité et l’évolution mondiale de sa discipline et
de s’y positionner.
Rapports d’habilitation :
Les rapports de présoutenance sont un élément important du dossier et leur absence apporte une
ombre de suspicion sur le travail présenté dans le mémoire d’habilitation. La composition du jury
doit être incontestable vis à vis de l’activité du candidat et ne pas pouvoir être qualifiée de
«locale ». Les rapports de présoutenance des rapporteurs ainsi choisis ne doivent pas montrer
trop de réticences ni de désaccord de fond. A cet effet, il faut recommander aux postulants à la
qualification aux fonctions de professeur de ne pas confondre vitesse et précipitation lorsqu’ils
soutiennent leur habilitation à diriger les recherches car ils ne pourront changer par la suite ni
leur jury, ni leurs rapports.
Publications :
L’activité de recherche doit être attestée par des publications régulières au cours des cinq
dernières années dans des revues de bon niveau, d’audience internationale relevant des champs
thématiques de la section. Des publications dans des revues nationales relevant des champs
thématiques de la section sont appréciées mais elles ne sont pas suffisantes en l’absence de
publication d’audience internationale. Le rang dans la liste d’auteurs est important : il doit
montrer que le postulant est l’auteur principal de la publication ; on s’attend donc à ce que le
postulant soit premier auteur soit deuxième auteur derrière son doctorant. La production
d'articles et de conférences n'est pas jugée en terme quantitatif mais essentiellement sur sa
qualité, la publication d’un livre ou un brevet exploité peut compenser une faiblesse relative en
publication. Il est important que les candidats joignent à leur dossier les tirés à part de leurs
publications majeures. Les communications à paraître doivent être attestées par une copie de la
lettre d'acceptation. Les publications dites " soumises " ne sont évidemment pas prises en
compte.
Encadrement doctoral :
Il faut au moins une thèse soutenue avec un taux d’encadrement attesté supérieur ou égal à 50%
et une thèse en cours pour justifier d’une activité soutenue. Cette activité doit être attestée,
soit par le directeur de l'école doctorale, soit par l'autre co-encadrant, et dans tous les cas, par
des publications dans des revues ou congrès internationaux correspondant aux travaux de la
thèse encadrée ; il est usuel que le nom du jeune chercheur soit en première position et le nom
60
de l'encadrant en deuxième position. L’avenir des docteurs encadrés fait partie du dossier
d’encadrement doctoral.
Activités contractuelles
La section prend en compte ce type d’activité à condition qu’elles soient explicitées (nom de
l'entreprise, durée du contrat, montant du contrat, nature de l’activité, résultats attendus et
obtenus, rédaction de rapports, personnels impliqués, …) et qu’elles relèvent de la recherche et
non pas de l’ingénierie.
Appartenance à la section
Pour être qualifié en 61ème section, il est nécessaire que le candidat fasse preuve de son
attachement à cette section en ayant fait valider ses travaux par des membres reconnus de
cette communauté, notamment par la composition des jurys de thèse et de HDR. En particulier si
l'activité de recherche est commune à deux communautés, il est recommandé que les travaux
soient validés dans ces deux communautés. On peut donner l'exemple du traitement du signal
pour applications biomédicales où il est naturel de publier dans des revues médicales, mais pour
lesquelles il faut aussi publier dans des revues concernant le traitement du signal.
Candidats en provenance de l'industrie
Ces dossiers ont été traités avec des critères différents de ceux utilisés pour des enseignants
chercheurs ; nous avons généralement cherché des "équivalents" industriels, mais
malheureusement, en général, ces dossiers sont souvent très légers et il faut conseiller à ces
candidats de se rapprocher de structures d'enseignement et de recherche reconnues dans la
section pour obtenir une aide dans la préparation du dossier de demande de qualification. La
participation à des activités universitaires, notamment comme enseignants "associés" est une
bonne formule. Enfin le candidat doit détailler la part de son activité qui relève de projets à
caractère innovant voisins d’une activité de recherche (nature des projets, rôle dans le projet,
durée, résultats attendus et obtenus, rédaction de rapports et/ou de publications, …).
Représentation d’une candidature
Quand on représente un dossier après avoir eu un avis défavorable, il faut savoir que le CNU aura
souvenir de ce résultat, du motif de la décision et des conseils donnés pour améliorer le dossier.
Le CNU considérera en priorité les éléments nouveaux du dossier pour vérifier qu’ils satisfont
aux recommandations qui avaient été données. En général, le CNU s’assure ensuite que le dossier
satisfait aux critères généraux de recevabilité. En conséquence, il est préférable de bien
préparer sa candidature pour qu’elle passe du premier coup plutôt que de déposer de façon
accélérée un dossier sujet à discussions.
Liste des qualifiés
Nom
BARILLOT
BENOIS
BESTAOUI
BISGAMBIGLIA
BRIE
CHAPUIS
CHARARA
CHEZALVIEL
CHONAVEL
Prénom
CHRISTIAN
JENNY
YASMINA
PAUL
DAVID
ROLAND
ALI
BRIGITTE
THIERRY
Epouse
BENOIS-PINEAU
PRADIN
61
COLLET
DAOUDI
DUFAUT
EL BAGDOURI
EL KAMEL
FARZA
GENESTE
IDIER
JACQUET
JAULIN
KALITINE
KAMEL
LE BOUQUIN
LEFEBVRE
LHOSTE
MARANZANA
MARS
MARTINEZ
OGIER
PAQUET
POMORSKI
RUAN
STEYER
TRASSOUDAINE
YIM
ZENG
ZENG
CHRISTOPHE
MOHAMED
MICHEL
MOHAMMED
ABDELKADER
MONDHER
LAURENT
JEROME
GERARD
LUC
BORIS
ABDELKADER
REGINE
DIMITRI
PASCAL
ROLAND
JEROME
MICHEL
JEAN-MARC
THIERRY
DENIS
SU
JEAN-PHILIPPE
LAURENT
PASCAL
FANYOU
XIANYI
JEANNES
GUO
Qualifications Maître de Conférence – session 2001
Compte Rendu
Olivier ADAM
Bilan
Nombre de candidats inscrits : 378
Nombre de dossiers non-reçus : 99 (56 non parvenus, 29 renoncements, 14 thèses non
soutenues)
Nombres de dossiers non recevables (hors délai) : 36
Nombre de candidats qualifiés : 143 (104 hommes, 39 femmes)
Nombre de candidats non-qualifiés : 100 dont
Hors section : 35
Activité de recherche non attestée par publication de bon niveau relevant de la section : 8.
Recherche faible ou insuffisante : 24
Enseignement insuffisant : 6
Pas d'évolution significative du dossier en recherche depuis la dernière candidature : 7
Pas d'évolution significative du dossier en pédagogie depuis la dernière candidature : 3
Dossier insuffisamment détaillé : 17
La liste des qualifiés a été acceptée par un vote : 33 Pour ; 1 Contre ; 1 Blanc.
Statistiques
Nombre de dossiers traités par rapport aux nombres d'inscription : 64 %
62
Nombre de qualifiés par rapport aux dossiers traités : 59 % (homme : 43% / femme : 16 %)
Nombre de dossiers hors section par rapport aux dossiers traités : 14 %
Nombre de dossiers de niveau recherche/enseignement faible par rapport aux dossiers traités :
20 %
Nombre de dossiers insuffisamment détaillés par rapport aux dossiers traités : 7 %
Remarques
Nombre de dossiers traités
Le nombre de dossiers non-reçus ou irrecevables par rapport au nombre d'inscriptions est
significatif. Ceci est peut-être dû à l’utilisation de l’application Antares qui facilite l'inscription
immédiate des candidats alors que leur dossier n'est pas réalisé voire incomplet. On peut noter
qu'un candidat a réussi à s'inscrire 2 fois en 61ème section par cette procédure.
De plus, la section a respecté la date limite d'envoi des dossiers de candidature fixée par le
ministère (6 janvier ) : tous les dossiers envoyés après cette date ont été systématiquement
rejetés pour motif de non-recevabilité.
Contrôle du contenu scientifique
Au cours de cette session, une erreur scientifique grave a été constatée dans un dossier relevant
du travail de thèse du candidat. Les membres de la section rappellent que le CNU n'est pas une
chambre d'enregistrement : le CNU a pour rôle d'instruire sur le contenu scientifique du dossier.
Si ce contenu n'est pas de qualité satisfaisante, les membres du CNU renvoient les directeurs,
les encadrants et les rapporteurs de thèse à leur responsabilité et on peut regretter quelques
pré-rapports de soutenance « de complaisance ». Un candidat soulevant ce genre de problème ne
peut être qualifié en 61e section.
Activité de recherche et d'enseignement
Les activités de recherche et d'enseignement sont les critères prépondérants de la section CNU
61e. L'ajout d'informations annexes permet d'étoffer le dossier de candidature à condition que
celles-ci soient correctement présentées et largement étayées.
Avant la réalisation du dossier de candidature à la qualification aux fonctions de maître de
conférences, les membres de la section 61 recommandent à tous les candidats de lire
attentivement les conseils et comptes rendus diffusés par la section. Alors que ce document est
disponible dans les laboratoires de recherche affiliés aux thématiques de la section, on peut
regretter de continuer à avoir à traiter des dossiers, certes en quantité faible, particulièrement
mal construits provenant de candidats qui n'ont sans doute pas eu accès à ces recommandations.
Enfin, les membres de la section indiquent que chaque candidat doit prendre le temps de bien
structurer l'ensemble des informations et de recueillir les attestations indispensables à
l’évaluation de l’ensemble des activités.
Activité de recherche
Le candidat doit présenter son projet de recherche en suivant une cohérence qu'il mettra en
évidence et illustrera par ses publications. Celles-ci pourront être placées en annexe dans leur
version publiée, afin de permettre aux rapporteurs d'évaluer, dans des conditions satisfaisantes,
le niveau scientifique des publications. (la position du candidat dans la liste ordonnée des auteurs
des publications est importante et si elle ne reflète pas l’importance de la contribution,
notamment si l’ordre alphabétique ou si le nom du directeur de recherche en première
position…est imposé par le laboratoire un courrier explicatif devra être joint ).
63
L'évaluation du travail de recherche en thèse se fait également à l'aide des pré-rapports
préalables à la soutenance de thèse, de l’origine disciplinaire des membres du jury de thèse et du
rapport de thèse. La transmission de ces pièces est un atout important pour le candidat.
Pour les travaux de recherche post-doc, il est souhaitable que le candidat joigne une lettre de
recommandation du directeur du laboratoire auquel il est rattaché ou d'un chercheur avec lequel
il travaille.
Au moment du dépôt de candidature, le candidat doit avoir une activité de recherche en cours
attestée par des publications récentes dans des congrès et des revues de diffusion
internationale et relevant des champs thématiques de la section. Dans le cas où le dossier de
candidature présente une particularité, le candidat devrait la faire apparaître de façon claire en
explicitant le motif justificatif. Un dossier est considéré comme atypique si un des critères
retenus pour la qualification n'est pas vérifié :
- durée de thèse supérieure à 4 ans (pour cause de maladie, rupture de contrat avec un
partenaire industriel…),
- pas de publications dans les 3 dernières années (secret professionnel, …),
- aucun enseignant-chercheur de la 61e section parmi les membres du jury de soutenance de
thèse ou membre d'un organisme de recherche de type CNRS, INSERM, CEA, … ou d'un milieu
professionnel dont les thèmes de recherche sont ceux de la section,
- aucune activité pédagogique
Si le candidat justifie la particularité de son activité de recherche par une activité
professionnelle, il doit joindre un descriptif détaillé de cette activité. En tout état de cause, seul
un excellent dossier recherche pourra amoindrir la marginalité du dossier, par exemple, une
activité de recherche à la limite des thématiques de la section doit être attestée par un nombre
de publications significatif dans des supports de diffusion reconnus par la section (revues,
congrès, GDR…). Les membres de la section recommandent aux candidats de rédiger le
paragraphe de leur notice consacré à la recherche en faisant référence aux mots-clés de la
section.
Activité enseignement
Les membres de la section 61 insistent sur le fait qu'une simple énumération chronologique des
enseignements ne suffit pas. Le candidat doit présenter son projet pédagogique et son
investissement dans les différents enseignements effectués sur une ou plusieurs années
auxquels il a été associé : volume horaire (un minimum de 100 heures dans l'enseignement
supérieur), les encadrements de projets ou de stages, le nombre d'étudiants ou de groupes, de
formation initiale, de formation continue ou de formation par apprentissage, … Le candidat peut
détailler le contenu de ses enseignements et joindre ses TD, TP ou le polycopié de cours qu'il a
rédigé personnellement. Enfin et ceci est particulièrement important, tous les enseignements
doivent être attestés par les responsables d'enseignement, de filière ou directeur de
composante.
Conclusion
Pour conclure, la section recommande vivement aux candidats de soigner la mise en forme et le
contenu de leur dossier pour rendre lisible leurs activités et faire apparaître leur compétence
scientifique, la qualité de leur production et leur intérêt et expériences pédagogiques dans
l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, la section recommande vivement aux équipes d’encadrement des doctorants de les
préparer au passage de la qualification en 61ième section, c’est aussi de leur responsabilité. En
effet, trop de dossiers ne témoignent pas d’une réelle volonté d’appartenance à la communauté
61ème : jurys de thèse sans rapporteur de la section (ou assimilable (CNRS…)), diffusion dans des
congrès ou des revues ne relevant pas des thématiques de la section, …
64
La section rappelle qu’elle effectue un travail d’évaluation sur dossier uniquement, et cela a 2
conséquences :
un dossier mal constitué est forcément préjudiciable au candidat qui le soumet,
Les éléments non attestés devraient être considérés comme nuls.
Il est important de joindre les tirés à part de ses meilleures publications, et un exemplaire de
son mémoire de doctorat
Il est important de joindre les rapports préalables à la soutenance.
Liste des qualifiés
Nom
ALLAIN
ALLAM
ANGHEL
ARAB
BARBIN
BARRA
BAS
BELMEHDI
BENAZZA
BENYOUCEF
BERCHET
BEREZIAT
BESNARD
BEURIER
BLONDEL
BON
BONNIN
BOUCHER
BOUILLAUT
BOUKERROUI
BOUKEZZOULA
BOULINGUEZ
BOUTAT
BOUVET
CAILLAU
CAMART
CARDELLI
CAVORY
CEBRON
CHAFIK
CHAOUI
CHETOUANI
CHOUKAIR
CIBLAT
CIUCIU
CLAVIER
COMBASTEL
COMPANY
COUDERT
COULON
COVES
Prénom
LAURENT
SEBASTIEN
LORENA
IKBAL
YVES
VINCENT
PATRICK
ALI
AMEL
LYES
CLAIRE
DOMINIQUE
SEBASTIEN
GEORGES
WALTER
PHILIPPE
BEATRICE
CHRISTOPHE
LAURENT
DJAMAL
REDA
DAVID
DRISS
DENIS
JEAN-BAPTISTE
JEAN-FRANCOIS
Michel
GUILLAUME
BENOIT
SAMIR
FATIMA-ZAHRA
YAHYA
CHRIS
PHILIPPE
PHILIPPE
ERIC
CHRISTOPHE
OLIVIER
THIERRY
OLIVIER
CHRISTINE
65
Epouse
MANSOUR
BEN YAHIA
LAROCHE
D'ATTANASIO
DAACHI
DAMAND
DANGOUMAU
DAVY
DEDOU
DELACOURT
DELCROIX
DESBARBIEUX
DIAZ SALAS
DIOU
DJEBBARI
DORNIER
DUFOUR
DUMONTIER
DUPUIS
EL GHANAMI
EMZIVAT
FANTONI
FESSANT
FLOQUET
FOULQUIERE
FRECHE
FURON
GABER
GAUTIER
GILSON
GODIN
GRADIT
GRANDPIERRE
GRANJON
GROSPEAUD
GUEGNARD
GUILLAUD
GUILLER
GUIRAUD
GZARA
HAAR
HACHEM
HACID
HARZALLAH
HENNEQUIN
HERNANDEZ
HOSSEINI
IVANESCU
JACQUET
JEANNEAU
JEGO
JURACKOVA
KHATAB
KLEINHANS
LACASSAGNE
LAHAYE
SIMONA
BOUBAKER
DAVID
NATHALIE
MANUEL
JOSEPH OKITO
PERRINE
GAETAN
JEAN-LOU
GLADYS LISSETE
CAMILLE
ALI
CHRISTOPHE
PASCAL
CHRISTOPHE
OLIVIER
DRISS
DELPHINE
ISABELLE
FRANCOISE
THIERRY
KARINE
THIERRY
STEPHANIE
KHALID
ROLAND
MARION
CHRISTELLE
PIERRE
THIERRY
PIERRE
OLIVIER
FREDERIC
ANNE
LOIS
DAVID
LILIA
STEFAN
WALID
SALIHA
MOUNIRA
SOPHIE
ALFREDO
SHAHRAM
DAN-MARIAN
FREDERIQUE
MATTHIEU
CHRISTOPHE
LUBICA
ABDELHAKIM
STEPHANE
LIONEL
SEBASTIEN
66
HONIGER
DELACOURT-THELY
PHILIPPE
DELSAUT
BOUYEKHF
LE GUEN
LELEVE
LEMAIRE
LIEVIN
LOUPIAS
MAHDI
MALLET
MANCINI
MANSOUR
MARANZANA
MELLET
MEZGHANI
MINGHELLI
MOGA
MORERE
MUSSE
NADRI
NDIAYE
NICOLIER
NIVET
PARIS
PEAUCELLE
PETITQUEUX
POTHIN
RAISON
RAMDANI
RAMIREZ TORRES
ROBERT
ROSSATO
ROUABHI
ROUMY
ROUSSEAU
SCHUPP
SELOUANI
SMITH
SOUSSEN
STASSE
STOLZ
TALEB
TARGUI
TEULIERE
TOSCANO
TOUZE
VANDENBROUCKE
VERGEZ
VIENNE
VROMAN
YALAOUI
ZERROUKI
DELPHINE
ARNAUD
DIDIER
MARC
ETIENNE
ABDEL HALIM
FREDERIC
STEPHANE
ALI
ROLAND
CYRIL
MOUHIBA
AUDREY
DANIEL SORIN
YANN
OLIVIER
MADIHA
DJIBRIL
FREDERIC
MARIE-LAURE
SEBASTIEN
DMITRY
AURELIA
RICHARD
BERTRAND
SOFIANE
JOSE GABRIEL
BRUNO
SOLANGE
SAMIR
ALINE
HELENE
SOPHIE
SID-AHMED
NATALIE
CHARLES
OLIVIER
CHRISTOPHE
NASREDDINE
BOUBEKEUR
VINCENT
ROSARIO
CYRIL
NICOLAS
CHRISTOPHE
FABRICE
PHILIPPE
FAROUK
AMAL
67
ROMAN
DE COLLE
MARIAN
GUERIN
SECTIONS CNRS
Compte-rendu des travaux des sections 07 et 08 du CNRS
Session d’Automne 2000 et autres réunions
Département STIC
La création d’un nouveau département (Sciences et Technologie de l’Information et de la
Communication (STIC) appelle quelques remarques importantes d’un point de vue administratif :
- Un laboratoire peut dépendre de plusieurs sections pouvant appartenir à des
départements différents
- Un laboratoire a un et un seul département principal de rattachement mais peut
demander son rattachement secondaire à d’autres départements scientifiques,
- Un chercheur relève d’un seul département scientifique et d’une seule section,
- Les ITA dépendent du département principal du laboratoire,
- Une section peut relever de plusieurs départements scientifiques.
Le département STIC quant à lui repose sur 14 sections (1, 3, 4, 6, 7, 8, 9,10, 22, 23, 29, 30, 34,
39, 40).
Le rappel de ces dispositions implique que pour des chercheurs relevant de la 08 (rattachée aux
départements SPM,SPI et STIC) une attention particulière doit être apportée au choix de son
département de rattachement.
La Section 08 s’est réunie le 11 Janvier 2001 pour mener une réflexion sur les STIC et proposer
des thèmes de réflexion qui sont en train de se mettre en place pour mieux cerner les contours
et actions du Département STIC.
La section 07 s'est réunie pour les mêmes raisons le 7 décembre 2000. Pour compléter la
réflexion entamée depuis au niveau du conseil du département, et qui porte essentiellement sur
l'interdisciplinarité, la 07 lance un questionnaire auprès des composantes pour définir le cœur de
la discipline.
Création de postes
La création du STIC s’accompagne d’une création de postes importante Ainsi pour le concours
2001 il y a création de 70 postes nouveaux (35 chercheurs, 35 ITA) pour les départements STIC
et SDV.
Les transferts de masse salariale, en dépit du faible taux d’augmentation du budget en 2001
(environ 0,9%), permettent une augmentation du soutien de base aux labos (environ 8 à 9 % en
plus) et du nombre de postes de chercheurs. Concernant ce dernier point, une projection sur
2001 à tout le CNRS laisse prévoir de l’ordre de 250 possibilités pour le passage CR1/DR2 (< 190
en 2000), de l’ordre de 100 pour le passage DR2/DR1 (70 en 2000), les chiffres concernant le
passage DR1/DRCE n'ont pas été communiqués. Enfin pour le passage CR2/CR1, la moitié de la
promotion sur tout le CNRS peut envisager de passer à 3 ans.
Concours chercheurs 2001
La liste des postes ouverts au concours est consultable à l’adresse suivante :
http://www.sg.cnrs.fr/drhchercheurs/concoursch/2001/postes.htm
Enfin, rappelons que la session d'automne est consacrée essentiellement à l'examen des
laboratoires et des chercheurs (examens à 2 ou 4 ans). Renseignez bien toutes les rubriques de
la notice individuelle et/ou fiche documentaire que vous remplissez chaque année à cette
71
occasion. N’hésitez pas à donner des détails: pourcentage d'encadrement, heures et niveau des
enseignements, références complètes des publis en les classant par catégorie (revues
internationales à comité de lecture, congrès internationaux à comité de lecture et comptes
rendus,...), en essayant de faire le raccord chronologique d'une année sur l'autre.
Le rapport adopté par la section à partir de la proposition faite par le rapporteur était, jusqu'à
maintenant, versé au dossier de chaque chercheur, qui n'en avait connaissance que s'il le
demandait. Dorénavant, ce rapport est transmis à l'intéressé sous forme d’un rapport de la
section.
La session d’automne 2000 s’est déroulée sans problème majeur.
F. Jutand, nommé directeur scientifique du département a fait une intervention pour exposer sa
politique générale à la 07:
§ faire émerger une science de l’information et de la communication
§ travailler à l’amélioration de ces nouvelles technologies
§ établir un partenariat avec les industriels.
Un effort doit être mené pour faire vivre et consolider l’interdisciplinarité des STIC.
De plus, Jean Louis ROBERT de la MSU2 a participé aux travaux de la 08. D. Arques et J. M.
Dion ont commenté devant la 07 la politique du ministère, qui compte s'appuyer fortement sur le
travail du comité.
Concernant la section 08
-les candidats CR seront auditionnés les 19, 24, 25 et 26 Avril 2001. Aucun document autorisé
(paperboard seulement)
-les candidats DR seront auditionnés le 20 Avril 2001. Transparents autorisés.
•
•
•
•
12 postes CR2 au concours général
13 postes CR2 fléchés (thématique/localisation/interdisciplinaires)
3 postes CR1 dont 2 fléchés
8 postes DR2 ouverts
Critères d'évaluation
Les critères d'évaluation de la section 08 pour le recrutement et l'évaluation des chercheurs
d'une part et des laboratoires d'autre part ont été adoptés lors de cette session. Les
directeurs des laboratoires reçoivent de leur département les critères d'évaluation des
différentes sections qui concernent ce département. Chaque chercheur a intérêt à connaître
ces critères lors de la rédaction de son rapport d'activité ce qui peut lui éviter des oublis. Ces
critères ont été transmis au département STIC.
Enfin, rappelons que la session d'automne est consacrée essentiellement à l'examen des
laboratoires et des chercheurs (examens à 2 ou 4 ans). Renseignez bien toutes les rubriques de
la notice individuelle et/ou fiche documentaire que vous remplissez chaque année à cette
occasion. N’hésitez pas à donner des détails: pourcentage d'encadrement, heures et niveau des
enseignements, références complètes des publis en les classant par catégorie (revues
internationales à comité de lecture, congrès internationaux à comité de lecture et comptes
rendus,...), en essayant de faire le raccord chronologique d'une année sur l'autre.
Le rapport adopté par la section à partir de la proposition faite par le rapporteur était, jusqu'à
maintenant, versé au dossier de chaque chercheur, qui n'en avait connaissance que s'il le
demandait. Dorénavant, ce rapport sera transmis à l'intéressé sous forme d’un rapport de la
section. La session d’automne 2000 s’est déroulée sans problème majeur. De plus, Jean Louis
ROBERT de la MSU2 a participé à nos travaux.
72
Composition du bureau de la section :
(à noter la présence d'un représentant ITA, membre invité au bureau, en plus des 5 membres
traditionnels)
Président: Paul-Alain ROLLAND (élu)
Secrétaire scientifique: Christian PIERALLI (élu)
Membres du bureau:Antonio MUNOZ (élu), Yvon CHÉRON (nommé), Michel DELABACHELLERIE
(nommé)
Représentant du Collège ITA invité au Bureau: Jean-Robert ROCHE
Membres de la section 08 élus ou nommés aux Conseils de Département:
Pierre BEAUVILLAIN (SPI, élu), Michel de LABACHELERIE (SPI, nommé)
Pierre VIKTOROVITCH (SPM, élu)
Paul-Alain ROLLAND (STIC, élu), Christian GANIBAL (STIC, élu ITA), Antonio MUNOZ YAGUE
(STIC, nommé)
Représentant(s) à différentes instances:
- Représentants de la section dans les Comités de Programme:
Information et Communication: Jacques CITERNE maintenant DSA au STIC
Matériaux et Technologie: Pierre BEAUVILLAIN
ECODEV (Environnement): Denis MENCARAGLIA
Vivant et ses enjeux: Michel DELABACHELLERIE
concernant la Section 07
Les candidats (environ 400) seront auditionnés du 7 au 11 mai 2001. Le bureau a proposé des
auditions de 25 minutes. Le candidat devra préparer un exposé de 10 minutes orienté
essentiellement sur ses perspectives de recherche, à l'aide de transparents. Les 15 dernières
minutes seront consacrées à une séance de questions-réponses. Postes ouverts :
§ 9 DR2
§ 20 CR2
§ 3 CR1
§ 1 DR2 SPI/SPM
§ 2 CR1 affichés dont 1 SHS
§ 19 CR2 sur thèmes 07
§ 2 CR2 affichés SHS
§ 5 CR2 affichés SDV
Critères d'évaluation
Les critères d'évaluation de la section 07 pour le recrutement et l'évaluation des chercheurs
d'une part et des laboratoires d'autre part ont été adoptés lors de la session d'automne. Ces
critères ont été transmis au département STIC. Ils portent entre autres sur :
§ Originalité des recherches
§ Éléments de la production scientifique (publications, encadrement doctoral, logiciels,
prototypes, expérimentation, brevets)
§ Rayonnement scientifique (invitations, comités de programme, comités éditoriaux, jurys de
thèse, expertise dans des programmes nationaux ou internationaux, prix, distinctions)
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§
§
§
Gestion de la recherche (direction d’équipe, d’unité, organisation de manifestations,
responsabilités régionales, nationales, internationales)
Enseignement, Valorisation, transfert, consultance, contrats
Mobilité thématique, géographique.
Composition de la section 07 :
Membres élus
Collège B1:
Eric Domenjoud (SNTRS-CGT),
Francois Dufour (SNCS-FSU),
Camilla Schwind (SGEN-CFDT),
Collège B2:
Ali Charara (Club EEA-Spécif),
Florence Sedes (Snesup-FSU)
Collège C:
Christophe Fonte (SNTRS-CGT),
Bernard Oriola (SGEN-CFDT),
Michel Roussaly (SNIRS-CGC),
Collège A1:
Claude Jard (SGEN-CFDT),
Michel Weinfeld (SNCS-FSU),
Philippe Jorrand (SNCS-FSU);
Collège A2:
Sylviane Gentil (Club EEA-Spécif),
Michel Habib (Club EEA-Spécif),
Antoine Petit (Club EEA-Spécif),
Membres nommés:
Yves Chiaramella (Prof, IMAG), Serge Fdida (Prof, Lab d’info Paris 6), Héléne Kirchner (DRCNRS, LORIA), Rogelio Lozano (DR-CNRS, HEUDIASIC), Henri Maitre (Prof, ENST), Robert
Saglio (Ing, Technicatome), Jean-Bernard Stefani (Ing, France Télécom).
S. Fdida, appelé depuis à d'autres fonctions va être remplacé.
Lors de la première réunion du 6 septembre, ont été élus au bureau :
Président: Michel Weinfeld (élu)
Secrétaire scientifique: François Dufour (élu)
Membres du bureau: Claude Jard (élu), Yves Chiaramella et Henri Maître (nommés)
Représentant du Collège ITA invité au Bureau : Christophe Fonte
Membres de la section 07 élus ou nommés aux Conseils de Département:
Antoine Petit représente la section au conseil du département SPI, Philippe Jorrand au conseil du
département STIC (dont il a été élu président)
Représentant(s) à différentes instances:
Antoine Petit représente la section pour le programme “ Dynamique de la société ”, Henri Maitre
représente la section pour le programme “ Information et communication ”, le correspondant
formation permanente est Bernard Oriola.
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Résultats du concours 2001 CNRS section 08
Concours DR2 (8 postes)
1 MEYNARD
2 DE MICHELIS
3 RENOVELL
4 VILCOT
5 GIORDANO
6 LEBEY
7 GODET
8 BOSSEBOEUF
9 LANGEAUD
10 LALANNE
Concours CR
805 : (12 postes)
1 LENNE
2 ESTEVE
3 DRUON
4 LAMPIN
5 MANGENEY
6 SYLVESTRE
7 MECHIN
8 SEGUY
9 CENTENO
10 MUNTEANU
11 BERNARD S.
12 HANNA
13 DEMPSEY
14 PAGANELLI
15 DE LA GORGUE
16 BOURLIER
17 LYSENKO
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Postes fléchés (1 par concours) :
807 :
1 GARNACHE, 2 BRAMATI, 3 MESSIN
809 :
1 LEGRAND, 2 RESTOIN
817 :
1 PIETREMENT
818 :
1 FLAHAUT, 2 ROSTCHILD, 3 SANZ
804 :
1 ZAMKOTSIAN, 2 BERGER
802 :
1 BOUGRIOUA, 2 KILDEMO, 3 DE SALVO, 4 LEFORT
803 :
1 SARNET, 2 BRAMATI, 3 MESSIN
806 :
1 GRENIER, 2 BRIAND
808 :
1 THEVENOD, 2 DUSSOPT
811 :
1 CREBIER, 2 GILLOT
813 :
1 BAUDAIS, 2 DIOU
816 :
1 NAUD, 2 VINET, 3 LAZZARI
814 :
1 GUERANDEL, 2 DOUILLET
815 :
1 RIEDEL, 2 KAHN, 3 NOAT
810 :
1 MONS, 2 BERNARD
812 :
1 ENOCH, 2 CENTENO
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