COMITE DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L`HOMME (CDDH
Transcription
COMITE DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L`HOMME (CDDH
Strasbourg, le 13 décembre 2004 CDDH(2004)030 COMITE DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L’HOMME (CDDH) ______ RAPPORT ______ 59e réunion, 23 – 26 novembre 2004 ______ CDDH(2004)030 2 TABLE DES MATIERES Points 1 et 2 : Ouverture de la réunion, adoption de l’ordre du jour et de l’ordre des travaux Point 3 : Echange de vues avec des personnalités invitées Point 4 : Travaux en cours I. Mise en œuvre des textes adoptés lors de la 114e session du Comité des Ministres (12-13 mai 2004) II. Droits de l’homme et lutte contre le terrorisme III. Séminaire marquant l’entrée en vigueur du Protocole n° 12 à la Convention européenne des Droits de l’Homme IV. Tour de table sur les signatures et ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme V. « Brainstorming » sur les droits de l’homme dans une société multiculturelle VI. Accès aux documents publics VII. Environnement et droits de l’homme VIII. Droits sociaux et la Convention européenne des Droits de l’Homme IX. Minorités nationales Point 5 : Informations fournies par les experts participant à d’autres réunions en représentation du CDDH Point 6 : Relations avec l’Assemblée parlementaire Point 7 : Personnalités à inviter à des réunions futures Point 8 : Elections Point 9 : Renouvellement des mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes Point 10 : Observateurs auprès du CDDH Point 11 : Points à inscrire à l’ordre du jour et dates des prochaines réunions Point 12 : Autres questions 3 CDDH(2004)030 Annexes I: Liste des participants II : Ordre du jour III : Exposé de Mme Geneviève MAYER, Secrétaire exécutive adjointe du CPT, sur le Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies contre la torture : approche du CPT IV : Commentaires du CDDH concernant le projet de mandat du Groupe de Spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) V: Etat des signatures et des ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme VI : Projet de mandat en vue de procéder à l’élaboration d’un projet d’instrument juridique contraignant sur l’accès aux documents publics VII : Echange de lettres entre le Président du CDDH et le Président de l’Assemblée parlementaire VIII : Commentaires du CDDH sur trois recommandations de l’Assemblée parlementaire IX : Composition du Bureau du CDDH et présidence des Comités X: Renouvellement des mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes XI : Calendrier des réunions du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes Addendum Projet de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes adopté par le CDDH lors de sa 59e réunion (23 – 26 novembre 2004) * * * CDDH(2004)030 4 Introduction 1. Le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) a tenu sa 59e réunion à Strasbourg, du 23 au 26 novembre 2004, sous la présidence de M. Martin EATON (Royaume-Uni). La liste des participants figure à l’Annexe I. L’ordre du jour, tel qu’il a été adopté, est reproduit à l’Annexe II. Les documents de travail y sont mentionnés. 2. Au cours de cette réunion, le CDDH a en particulier : i. procédé à un échange de vues avec la Secrétaire exécutive adjointe du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) (Annexe III) ; ii. pris note des travaux en cours au sein du DH-PR relatifs à la mise en œuvre de la Convention européenne des Droits de l’Homme au niveau national et à l’exécution des arrêts ; iii. adopté un projet de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes (Addendum) ; iv. adopté des commentaires sur le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) (Annexe IV) ; v. procédé à un tour de table sur l’état des signatures et des ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme (Annexe V) ; vi. décidé de demander au Comité des Ministres de lui donner mandat pour négocier un instrument juridique contraignant qui établirait les principes relatifs à l’accès aux documents publics (Annexe VI) ; vii. adopté des commentaires sur trois recommandations de l’Assemblée parlementaire (Annexe VIII) ; viii. procédé à des élections (Annexe IX) ; ix. décidé de proposer aux Délégués des Ministres le renouvellement de son mandat actuel et de ceux des instances qui lui sont dépendantes (Annexe X) ; x. retenu un calendrier pour ses réunions en 2005 et pour celles des instances qui lui sont dépendantes (Annexe XI). * * * Points 1 et 2 : Ouverture de la réunion, adoption de l’ordre du jour et de l’ordre des travaux 3. Voir l’introduction. 4. A l’ouverture de la réunion, le CDDH observe une minute de silence en mémoire de M. Giorgio FILIBECK, observateur du Saint-Siège auprès du Comité directeur, décédé à Rome le 4 octobre 2004 à la suite d’une pénible maladie. Le Président rend hommage à M. Filibeck, dont les qualités personnelles et professionnelles étaient unanimement 5 CDDH(2004)030 appréciées au sein du Comité. Au nom du Comité, il transmet ses condoléances à la famille de M. Filibeck. 5. Au nom du CDDH, le Président se félicite de l’adhésion de Monaco au Conseil de l’Europe et souhaite la bienvenue à ses représentants. Point 3 : Echange de vues avec des personnalités invitées 6. Le CDDH procède à un échange de vues avec Madame Geneviève MAYER, Secrétaire exécutive adjointe du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT), qui présente au CDDH la position actuelle du Comité en ce qui concerne le Protocole facultatif de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants1, adopté récemment par les Nations Unies, et ses mécanismes. L’exposé de Mme Mayer est reproduit à l’Annexe III. Le CDDH prend note avec intérêt des initiatives du CPT visant à garantir la complémentarité entre les mécanismes prévus par les deux instruments, et à trouver le moyen le plus efficace de faire fonctionner les deux organes. Le CDDH souhaiterait être tenu informé de l’évolution de cette question. Point 4 : Travaux en cours I. Mise en œuvre des textes adoptés lors de la 114 session du Comité des Ministres (12-13 mai 2004) e - Mise en œuvre de la Convention européenne des Droits de l’Homme au niveau national et exécution des arrêts 7. Le Président du DH-PR, M. Linos-Alexander SICILIANOS (Grèce), fait rapport des travaux du DH-PR lors de sa 56e réunion (8-10 septembre 2004, DH-PR(2004)008). Il signale que le Comité d’experts a, en particulier : - entamé ses travaux de suivi de la mise en œuvre des cinq recommandations citées dans la Déclaration du Comité des Ministres « Assurer l’efficacité de la mise en œuvre de la Convention européenne des Droits de l’Homme au niveau national et européen » et décidé de se concentrer, en vue du rapport intérimaire qu’il soumettra au CDDH en juin 2005, sur le suivi des trois premières recommandations ; - examiné, à la suite notamment de l’adoption du Protocole n°14 à la Convention, les éventuels ajouts/adaptations des Règles adoptées par le Comité des Ministres en vue de l’application de l’article 46, paragraphe 2 de la Convention, et formulé des 1 Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée et ouverte à la signature, à la ratification et à l'adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984 ; entrée en vigueur le 26 juin 1987. CDDH(2004)030 6 suggestions pour examen éventuel par son Groupe de travail GT-DH-PR (DHPR(2004)008, Annexe III) ; - examiné des questions concernant (a) l’exécution rapide des arrêts révélant un problème structurel sous-jacent ; (b) la publicité du processus d’exécution des arrêts ; (c) l’action éventuelle de l’Assemblée parlementaire dans ce processus ; - procédé à un tour de table sur les signatures et ratifications du Protocole n° 14 à la Convention (DH-PR(2004)008, Annexe IV) . 8. Le CDDH se félicite de ces travaux, dont le progrès correspond aux attentes exprimées par les Délégués des Ministres. Cela étant, il note que, pour juin 2005, il est appelé à adopter un premier rapport intérimaire qui fasse état de la mise en œuvre de plusieurs recommandations importantes concernant le volet national de la réforme et qui aborde également des questions délicates liées au contrôle de l’exécution de certains arrêts ayant un intérêt général. Pour être en mesure de soumettre un tel rapport aux Délégués dans les délais prescrits, il est impératif, selon le CDDH, de donner à son comité DH-PR la possibilité de constituer deux groupes de travail et de l’autoriser à tenir un nombre suffisant de réunions. 9. Le CDDH adresse en conséquence un appel pressant au Comité des Ministres afin que celui-ci adopte toute mesure budgétaire qui s’impose pour permettre au DH-PR de : - tenir deux réunions plénières en 2005 ; - consacrer la journée précédant la réunion d’avril 2005 du DH-PR et la première matinée de cette réunion au séminaire qui sera organisé par les autorités polonaises en avril 2005 ; - autoriser son Groupe de travail « A », chargé de la révision, le cas échéant, des Règles adoptées par le Comité des Ministres en vue de l’application de l’article 46 §2 de la Convention, et des questions relatives au contrôle de l’exécution de certains arrêts ayant un intérêt général, à se réunir deux fois avant juin et, par la suite, au moins une fois entre les réunions ordinaires du DH-PR, et ce jusqu’à la fin des travaux de suivi de la réforme ; - constituer un Groupe de travail « B », chargé du suivi des recommandations concernant le volet national de la réforme, et l’autoriser à se réunir une fois avant juin et, par la suite, au moins une fois entre les réunions ordinaires du DH-PR, et ce jusqu’à la fin des travaux de suivi de la réforme. 10. Le Président du CDDH, au nom du Comité, remercie vivement M. Sicilianos pour la manière excellente dont il a présidé les travaux du DH-PR, en particulier en ce qui concerne le processus de la réforme. 7 - Séminaire organisé 18 octobre 2004) à l’initiative CDDH(2004)030 des autorités norvégiennes (Oslo, 11. Au nom du Comité, le Président exprime sa satisfaction aux autorités norvégiennes pour les résultats du Séminaire à haut niveau (Oslo, 18 octobre 2004) sur la réforme du système européen de protection des droits de l’homme. Cet événement, très bien organisé, s’est avéré particulièrement utile pour les travaux de suivi de la mise en œuvre de la réforme, ainsi qu’en témoigne le volume de conclusions qui vient d’être publié. Le CDDH relève le souhait des Délégués des Ministres que les conclusions d’Oslo soient prises en compte à l’avenir dans les travaux de suivi. Le CDDH note que le rapport intérimaire que le DH-PR soumettra au CDDH pour examen en juin 2005 évoquera également certaines questions abordées à Oslo. - Eventuelle adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne des Droits de l’Homme 12. Mme Katarzyna GRZYBOSKA informe le CDDH que la Commission européenne, dont les membres viennent de prendre leurs fonctions, n’a pas encore adopté de position officielle sur cette question. Compte tenu de l’engagement ferme en faveur de l’adhésion figurant dans le nouveau Traité constitutionnel, signé le 29 octobre 2004, il n’y a aucune raison pour que la Commission change d’attitude à l’égard de l’adhésion. Le CDDH fait remarquer que l’adhésion de l’Union européenne (UE) ne deviendra possible sur le plan juridique qu’après l’entrée en vigueur du Traité constitutionnel de l’UE, mais que des négociations préliminaires pourront être engagées dès que la nouvelle Commission sera prête à y participer. L’entrée en vigueur du Protocole n° 14 à la Convention européenne des Droits de l'Homme ne sera pas une condition nécessaire préalable à l’adhésion. Sous réserve des décisions que prendra l’UE, le CDDH décide que le Groupe de travail sur les questions juridiques et techniques d’une éventuelle adhésion de l’UE à la Convention européenne des Droits de l'Homme (GT-DH-EU) sera convoqué dès que l’appui politique nécessaire à l’ouverture de négociations aura été obtenu, probablement après le Sommet du Conseil de l'Europe de l’an prochain. II. Droits de l’homme et lutte contre le terrorisme - Examen, en vue de leur adoption, des Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes, élaborées par le DH-S-TER 13. Le CDDH félicite le Président du Groupe de spécialistes sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme (DH-S-TER), M. Philippe BOILLAT (Suisse), des travaux menés par le Groupe de spécialistes relatifs à l’élaboration de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes. Le CDDH est conscient des délais très brefs qui ont été impartis au Groupe et estime que le projet qui lui est soumis est d’une grande qualité. 14. M. Boillat fait rapport des travaux effectués au cours des deux réunions du Groupe (1-3 septembre et 13-15 octobre 2004, DH-S-TER(2004)007 et 012). Avant d’examiner le CDDH(2004)030 8 contenu de chaque ligne directrice, le CDDH prend des décisions relatives, notamment, à la nature de cet instrument et à ses liens avec les Lignes directrices adoptées en juillet 2002. Intitulé 15. Le CDDH estime judicieux de retenir un libellé bref pour l’intitulé des nouvelles Lignes directrices, afin d’éviter d’éventuels problèmes d’interprétation du titre par rapport au contenu des lignes et pour que l’énoncé du titre soit plus aisé. Il propose ainsi comme titre « Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes ». Lien avec les Lignes directrices de juillet 2002 16. Le CDDH considère préférable que les Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes soient autonomes par rapport aux Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme adoptées par le Comité des Ministres le 11 juillet 2002. Cela étant, il considère important que les deux séries de Lignes fassent, le moment venu, l’objet d’une publication conjointe dans un même fascicule, pour bien montrer leur complémentarité. Mode impératif ou conditionnel dans la rédaction des Lignes 17. Pour la rédaction des textes, le CDDH décide d’utiliser le mode impératif lorsque les lignes directrices sont directement fondées sur une jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme et le conditionnel lorsque tel n’est pas le cas. Le CDDH note toutefois qu’il existe beaucoup moins de jurisprudence de la Cour sur la question des victimes d’actes terroristes qu’il n’en existe sur la question, plus large, des droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme. Caractère minimal des principes 18. Le CDDH relève tout particulièrement que, selon la Ligne directrice XII, « rien dans les présentes Lignes directrices n’empêche les Etats d’adopter des prestations et des mesures plus favorables que celles décrites dans ces Lignes directrices ». Le CDDH souscrit pleinement à cette approche, qui permet aux Etats qui le souhaitent d’aller au-delà du texte actuel dans la protection des victimes d’actes terroristes. Textes de référence 19. A l’instar de l’approche suivie pour les Lignes directrices de juillet 2002, le CDDH décide de grouper les textes de référence qui ont été utilisés pour l’élaboration des nouvelles Lignes dans une annexe à ces dernières. Ces textes de référence sont donc présentés sous la seule responsabilité du Secrétariat, en coopération avec le Président du DH-S-TER. 9 CDDH(2004)030 Contenu des Lignes directrices 20. Le CDDH procède à un examen approfondi de chacune des propositions de libellé soumises par le DH-S-TER. Le présent rapport fait état de certaines des questions qui ont donné lieu à un débat. Ligne directrice I. Principes 21. Le CDDH décide que la Ligne directrice I mette en évidence quels sont les ayants droit de ces Lignes directrices, à savoir « toutes les personnes qui ont subi, du fait d’un acte terroriste, une atteinte directe à leur intégrité physique ou psychique ainsi que, dans des circonstances appropriées, leur famille proche », qui sont considérées comme victimes, au sens des Lignes directrices. 22. Le CDDH attire l’attention sur le fait que ces Lignes directrices concernent les seules victimes d’actes terroristes et non l’ensemble des victimes d’actes criminels. Il souhaite faire part de son souhait que le Conseil de l’Europe puisse également débattre de la situation des victimes, en général, et harmoniser ainsi les normes qui les concernent. Ligne directrice II. Assistance d’urgence 23. Le CDDH souscrit à l’idée qui sous-tend cette Ligne directrice, à savoir la nécessité (pour des raisons d’humanité et également pratiques) d’assurer la gratuité de l’assistance d’urgence destinée à couvrir les besoins immédiats des victimes sur les lieux de l’attentat : par exemple, services médicaux d’urgence, vêtements, boissons chaudes, etc. En revanche, le coût de toute assistance ultérieure, médicale par exemple, ne doit pas être supporté par l’Etat s’il peut être pris en charge par d’autres moyens, notamment par les contrats d’assurance de la victime. 24. Par ailleurs, l’assistance d’urgence peut dans certains cas ne concerner que la famille proche des victimes. Par exemple, une assistance psychologique d’urgence devrait être assurée à la famille proche qui attend l’arrivée, dans un aéroport, d’un avion qui vient d’exploser en vol à la suite d’un attentat terroriste. Ligne directrice IV. Enquête et poursuite 25. Le CDDH relève que le paragraphe 3 de cette Ligne directrice vise tous les cas pour lesquels l’auteur présumé d’un acte terroriste n’est pas poursuivi en justice, que cela soit au cours de l’enquête ou une fois que celle-ci est totalement achevée, et pour quelque raison que ce soit, comme, par exemple, le manque de preuve ou parce que l’enquête démontre que la personne initialement soupçonnée n’est pas l’auteur de l’acte terroriste. Ligne directrice V. Accès effectif au droit et à la justice 26. Alors que certains experts souhaitent que cette Ligne directrice mentionne expressément la possibilité de reconnaître un rôle en tant que partie civile aux associations de protection des victimes, le CDDH préfère ne pas ajouter cette précision pour conserver CDDH(2004)030 10 une Ligne directrice brève et dont le message est clair. Il va de soi cependant que les Lignes directrices n’interdisent pas aux Etats qui le désirent d’autoriser les associations de victimes à avoir un rôle dans une action civile. 27. Un expert aurait souhaité ajouter à la fin de la Ligne directrice que « l'exercice de ce droit ne devrait pas dépendre des résultats de l’enquête officielle sur l'acte terroriste ». Le CDDH estime toutefois que cette idée figure déjà de manière suffisamment claire au deuxième paragraphe de la Ligne directrice I, selon lequel : « l’octroi de ces prestations et mesures ne devrait pas dépendre de l’identification, de l’arrestation, de la poursuite ou de la déclaration de culpabilité de l’auteur de l’acte terroriste ». Ligne directrice VII. Indemnisation 28. Le CDDH procède à un débat approfondi sur la question particulièrement importante de l’indemnisation des victimes d’actes terroristes. Dans ce contexte, il note que, en plus du versement d’une indemnisation pécuniaire, il convient d’encourager les Etats à envisager de prendre d’autres mesures pour atténuer les effets négatifs qu’elles ont subis. La palette de mesures de ce type peut être large. A titre d’exemple, le CDDH souhaite rappeler que les autorités espagnoles ont décidé, parmi d’autres mesures, de régulariser la situation de plusieurs victimes des attentats de Madrid du 11 mars 2004 qui résidaient de façon clandestine sur le territoire espagnol. Ligne directrice VIII. Protection de la vie privée et familiale des victimes d’actes terroristes 29. Tout en comprenant le souhait d’un expert de consulter le Comité directeur sur les moyens de communication de masse (CDMM) sur le libellé du deuxième paragraphe relatif aux médias et aux journalistes, le CDDH constate qu’il n’est pas en mesure de le faire, étant donné les délais impartis pour adopter le texte des Lignes directrices. Au terme d’une discussion particulièrement approfondie sur l’intérêt d’une Ligne directrice évoquant le sujet, sensible, de la couverture médiatique des actes terroristes, le CDDH décide de retenir un libellé qui respecte pleinement la liberté d’expression des médias. De plus, les idées contenues dans le paragraphe qu’il décide de retenir sont issues du projet de Déclaration sur la liberté d’expression et d’information dans les médias dans le contexte de la lutte contre le terrorisme que le CDMM a rédigé récemment. * * * 30. A l’issue des débats, le CDDH adopte le texte du projet de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes tel qu’il figure en Addendum au présent rapport de réunion. En le soumettant aux Délégués des Ministres pour adoption, il considère avoir répondu à la demande qu’ils ont formulée le 3 novembre 2004 (« Les Délégués (…) chargent le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) d’achever pour la fin de l’année 2004 ses travaux sur le projet de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes »). 11 - CDDH(2004)030 Commentaires du CDDH concernant le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) 31. A la demande des Délégués des Ministres, le CDDH examine le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) (reproduit dans le document CDDH(2004)029). 32. D’une manière générale, le CDDH estime que les travaux confiés à ce Groupe peuvent s’avérer des plus utiles dans la mesure où ils s’inscrivent dans le prolongement des Lignes directrices et visent à faciliter leur mise en œuvre sur le plan national. 33. Par ailleurs, un expert se demande s’il ne serait pas préférable que ce Groupe de spécialistes soit rattaché au CDDH et non au CODEXTER, comme cela est prévu. Cela permettrait au Comité directeur d’examiner la situation et la pratique en matière de protection des victimes d’actes terroristes, dans le prolongement des Lignes directrices qu’il a lui-même élaborées. D’autres experts, quant à eux, relèvent qu’il est prévu dans le projet de mandat que le Groupe soit composé, notamment, de sept spécialistes désignés par le Secrétaire général du Conseil de l’Europe et non par les Etats. Ces experts souhaiteraient connaître quels sont les critères sur la base desquels les spécialistes seront désignés. 34. Enfin, certains experts soulignent la nécessité d’aborder la question de la protection des victimes de façon plus générale. Le CDDH note avec satisfaction que le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe envisage qu’un Groupe en soit chargé à un stade ultérieur. 35. Au terme de son examen, le CDDH adopte les commentaires reproduits en Annexe IV au présent rapport. - Etat de la préparation du Séminaire sur la mise en œuvre des Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme (Strasbourg, 13-14 juin 2005) 36. A la lumière notamment des décisions prises en juin (CDDH(2004)020, paragraphes 19-24 et Annexe V), le CDDH procède à un échange de vues sur les objectifs et l’organisation de cet événement. 37. Le CDDH note que, en raison notamment de nouveaux événements tragiques intervenus récemment, le Comité des Ministres examine actuellement de manière approfondie comment mieux cibler, renforcer et accélérer les actions du Conseil de l’Europe en matière de lutte contre le terrorisme, et il en va de même de l’Assemblée parlementaire. Le Séminaire prévu en juin 2005 prend ainsi une importance particulière, non seulement pour évaluer la mise en œuvre des Lignes directrices de 2002, mais aussi la mise en œuvre des Lignes directrices qui seront adoptées en matière de protection des victimes. 38. Le CDDH marque son accord avec l’approche du Bureau selon laquelle le Séminaire devrait permettre de donner à ces instruments toute la visibilité nécessaire, y compris à l’égard des médias, et d’examiner même la possibilité de les renforcer. CDDH(2004)030 12 39. Prenant note des informations fournies par le Secrétariat sur les possibilités qui permettraient de donner à cet événement l’ampleur nécessaire (par exemple, organisation de plusieurs ateliers simultanés dans diverses salles du Palais de l'Europe ; désignations de rapporteurs et d'un rapporteur général ; tenue des séances plénières dans l’hémicycle de l’Assemblée parlementaire ; publication des conclusions ; couverture médiatique de l'événement, etc.), le CDDH demande au Secrétariat d’envoyer à l’ensemble des membres, en janvier 2005, un document qui fasse le point de l’état de préparation du Séminaire, quant au contenu et à l’organisation. Les experts seront invités à envoyer au Secrétariat ([email protected]) jusqu'au 15 février 2005 toutes suggestions / propositions d'amendement. Sur la base de ces commentaires, le Secrétariat élaborera un document consolidé et, en consultation étroite avec la Présidence, procèdera à mettre en œuvre progressivement les aspects d’organisation et de fond (avant-projet de programme, liste préliminaire d’invités, liste permettant de désigner d'éventuels rapporteurs, etc.). Le Bureau du CDDH aura l’occasion, lors de sa 69e réunion (Paris, 26-27 mai 2005), de parachever la préparation de cet événement. III. Séminaire marquant l’entrée en vigueur du Protocole n° 12 à la Convention européenne des Droits de l’Homme 40. La Présidente du DH-DEV, Mme Inger KALMERBORN (Suède), indique qu’à la demande du CDDH, le DH-DEV a procédé à un bref échange de vues préliminaire sur l’événement qui pourrait marquer l’entrée en vigueur du Protocole n° 12. Elle précise que, de l’avis des experts du DH-DEV, cet événement ne devrait pas être une cérémonie festive, mais plutôt l’occasion de débattre des défis liés à la ratification du Protocole n° 12. Elle ajoute que le DH-DEV a fait des suggestions concernant les personnes qui participeraient à cet événement. Il a été proposé d’inviter d’anciens membres du DH-DEV, des membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et des parlements nationaux, ainsi que des représentants des médias et des ONG. 41. Le CDDH approuve le point de vue du DH-DEV : le but de cet événement est de susciter une réflexion commune, plutôt que de célébrer l’entrée en vigueur du Protocole. De plus, le CDDH estime que l’organisation de l’événement requiert davantage de préparation. Compte tenu du fait que le DH-DEV ne se réunira pas d’ici la date initialement prévue pour ce séminaire (12 avril 2005) et que la date d’entrée en vigueur du Protocole est incertaine, le CDDH estime préférable que le séminaire se tienne immédiatement avant la réunion d’automne du DH-DEV, le 11 octobre 2005. 42. Le Secrétariat est invité à élaborer un document succinct pour aider le DH-DEV à définir, à sa réunion d’avril, des thèmes qui pourraient être traités lors de l’événement, et à dresser une liste indicative de participants potentiels. Le CDDH reprendra l’examen de cette question à sa réunion de juin, à la lumière des propositions du DH-DEV. 13 CDDH(2004)030 IV. Tour de table sur les signatures et ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme 43. Le CDDH prend note des résultats du tour de table sur les signatures et les ratifications actuelles et futures des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme, tels qu’ils figurent à l’Annexe V au présent rapport. L’état officiel des signatures et des ratifications, à la date du 15 novembre 2004, est reflété dans le document CDDH(2004)025. V. « Brainstorming » sur les droits de l’homme dans une société multiculturelle 44. Faisant suite à sa décision de juin 2004, le CDDH procède à un premier échange de vues et d’informations sur la question des droits de l’homme dans une société multiculturelle. La base de la réflexion est fournie par les documents mis à disposition du CDDH par les autorités néerlandaises. 45. M. Roeland BÖCKER (Pays-Bas) rappelle l’importance de cette question, compte tenu de la situation actuelle des sociétés européennes. Il fait référence à la conférence sur les droits fondamentaux dans une société pluraliste, qui a été organisée par les autorités néerlandaises les 20 et 21 novembre 2003, pendant qu’elles assuraient la présidence du Comité des Ministres. Un exemplaire des conclusions de cette conférence est disponible dans la salle. 46. M. Paul VAN SASSE VAN YSSELT, du ministère néerlandais de l’Intérieur, présente un document d’orientation indiquant la politique du gouvernement néérlandais adoptée à la suite de la conférence susmentionnée. Ce document étudie la question des droits de l'homme dans une société multiculturelle, ainsi que l’équilibre à établir dans la relation entre les différents droits fondamentaux. Des exemplaires de ce document sont distribués aux membres. Par ailleurs, M. van Sasse van Ysselt rappelle que, par son discours prononcé à La Haye, lors de cette même conférence, Mme Maud DE BOERBUQUICCHIO, Secrétaire Générale adjointe du Conseil de l'Europe, a insisté sur le rôle que le CDDH pouvait jouer dans ce domaine. Il explique combien il serait utile que le CDDH élabore un manuel rassemblant des exemples de bonnes pratiques mises en place dans les Etats membres. 47. Par manque de temps, il est décidé de poursuivre l’examen de cette question lors de la prochaine réunion du CDDH. Au nom du Comité, le Président remercie M. van Sasse van Ysselt pour son exposé et, plus généralement, les autorités néerlandaises pour leur précieuse contribution au débat. VI. Accès aux documents publics 48. Le Président du Groupe de spécialistes sur l’accès aux informations officielles (DHS-AC), M. Frankie SCHRAM (Belgique), fait rapport des travaux de la 11e réunion du Groupe (22-24 septembre 2004). A la suite du mandat occasionnel que les Délégués des Ministres ont donné au CDDH en septembre 2003, la réunion a été consacrée à « établir, à la lumière de la Recommandation Rec(2002)2 sur l’accès aux documents publics, un bilan CDDH(2004)030 14 des législations nationales existantes dans ce domaine et, sur cette base, d’examiner l’opportunité d’élaborer un projet d’instrument juridique contraignant sur l’accès aux documents publics, assorti d'un rapport explicatif ». 49. A cette fin, un questionnaire sur la mise en œuvre de la Recommandation au niveau national a été envoyé fin 2003. Il a recueilli des réponses en provenance de 36 Etats membres, ce qui reflète l’intérêt suscité actuellement par la question de l’accès aux documents publics. Les réponses montrent que la plupart des Etats membres disposent d’une législation en la matière, mais que sa mise en œuvre ne va pas sans problèmes. A la lumière de ces constats, des débats approfondis au sein du Groupe ont permis de peser les arguments pour et contre l’élaboration d’un instrument contraignant (voir paragraphes 1423 du rapport DH-S-AC(2004)003). La majorité des experts a conclu qu’il serait désormais très approprié de commencer des travaux en vue de l’élaboration d’un tel instrument, dont le caractère devrait être suffisamment flexible pour tenir compte des spécificités nationales. Cet instrument pourrait faciliter la mise en œuvre au niveau national des normes de base contenues dans la Recommandation Rec(2002)2, notamment s’il était accompagné d’un mécanisme de suivi. 50. Le CDDH félicite le Président du DH-S-AC des travaux effectués par le Groupe. A la suite de cette présentation, quatre experts du CDDH expriment des doutes quant à l’opportunité d’entreprendre ce genre de travaux dans l’immédiat. Ils estiment préférable de donner aux Etats membres le temps nécessaire de mettre en œuvre la Recommandation de 2002. En revanche, la très grande majorité des experts estime approprié de demander un mandat en vue de l’élaboration d’un instrument contraignant qui pourrait être soumis à l’examen du Comité des Ministres, au mieux, dans un délai de deux ans. Ils estiment qu’il s’agirait d’une convention, qu’il s’agisse d’une convention de type classique, d’une convention-cadre ou d’un autre type de traité. L’ensemble du CDDH partage l’avis du DHS-AC selon lequel un Protocole additionnel à la Convention européenne des Droits de l’Homme n’est pas approprié dans ce domaine. 51. En conclusion, le CDDH demande au Comité des Ministres de lui donner mandat pour négocier un instrument juridique contraignant distinct qui établirait, sur la base de la Recommandation Rec(2002)2, les principes relatifs à l’accès aux documents publics. Un tel instrument devrait prendre en compte le droit et la pratique internes dans ce domaine. 52. Dans l’affirmative, le CDDH donnerait à son Groupe de spécialistes le mandat détaillé figurant à l’Annexe V au présent rapport. VII. Environnement et droits de l’homme 53. La Présidente du DH-DEV, Mme Inger KALMERBORN (Suède), présente les travaux réalisés par le Comité d’experts lors de sa réunion des 20-22 octobre 2004 qui était la première consacrée à ce sujet. Elle commence par rappeler que le Comité des Ministres a chargé le CDDH de rédiger un instrument (des lignes directrices ou un manuel, par exemple) rassemblant la jurisprudence de la Cour relative aux questions environnementales, et soulignant la nécessité de renforcer la protection de l’environnement 15 CDDH(2004)030 sur le plan national, notamment en assurant un accès à l’information, la participation aux processus décisionnels et un accès à la justice pour les questions liées à l’environnement. 54. Mme Kalmerborn indique qu’aucune décision définitive n’a encore été prise sur la question de savoir si l’instrument doit prendre la forme d’un manuel ou de lignes directrices. Toutefois, elle informe les membres du CDDH que de nombreux experts se sont déclarés plus favorables à un manuel, alors que quelques-uns se sont prononcés en faveur de lignes directrices. Elle ajoute que, de l’avis de nombreux experts, il est trop tôt pour décider de la forme du manuel ; il a donc été convenu de reporter la décision à la prochaine réunion (13-15 avril 2005). 55. Mme Kalmerborn informe le CDDH qu’il a été décidé que le futur instrument devrait envisager les questions environnementales sous l’angle des droits de l'homme. L’instrument devrait donc se concentrer sur les droits déjà inscrits dans la Convention, auxquels des facteurs environnementaux risquent de porter atteinte. Le DH-DEV a reconnu l’importance des droits procéduraux, tout en notant qu’on en trouvait peu d’exemples dans la jurisprudence. A cet égard, il a été décidé que le futur instrument devrait faire référence à la Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement (Convention d’Aarhus, Commission économique des Nations Unies pour l’Europe). 56. Mme Kalmerborn explique qu’il a été proposé de rédiger le texte dans un style clair, car l’instrument s’adressera non seulement aux pouvoirs publics, mais aussi aux non-initiés. Enfin, elle informe le CDDH que le DH-DEV a commencé à élaborer un avant-projet, sur la base d’un document établi par le Secrétariat, qui met en évidence les aspects pertinents de la jurisprudence de la Cour. Elle précise que cet avant-projet comporte des éléments qui pourront servir de point de départ à la rédaction de lignes directrices ou d’un manuel. 57. Le CDDH se déclare satisfait des progrès accomplis dans le cadre de cette activité. VIII. Droits sociaux et la Convention européenne des Droits de l’Homme 58. La Présidente du Groupe de travail sur les droits sociaux (GT-DH-SOC), Mme Deniz AKÇAY (Turquie), fait rapport des travaux de la 2e réunion du Groupe (4-5 novembre 2004, document GT-DH-SOC(2004)003). La réunion a été consacrée à un échange de vues très ouvert sur la justiciabilité éventuelle des droits sociaux ou de certains aspects de ces droits, dans le cadre du système de contrôle institué par la Convention européenne des Droits de l’Homme. 59. Mme Akçay signale que le Groupe a, en premier lieu, examiné un aperçu de la jurisprudence pertinente de la Cour en matière sociale et des commentaires faits à ce sujet par M. Michel de SALVIA, Jurisconsulte auprès de la Cour. Il a procédé à un échange de vues approfondi sur des développements récents par rapport à la Charte sociale européenne révisée et des travaux au sein des Nations Unies. Sur cette base, le Groupe a procédé à une discussion préliminaire sur certains droits, listés de façon non exhaustive par le Secrétariat, en gardant notamment à l’esprit que certains droits sociaux sont d’ores et déjà inclus dans la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne. CDDH(2004)030 16 60. Le CDDH prend note avec intérêt de ces informations et exprime sa satisfaction pour les progrès accomplis au cours de la réunion. Il marque son accord avec le souhait du GT-DH-SOC de tenir une 3e réunion de trois jours (30 mars – 1er avril 2005) au cours de laquelle sa tâche principale consistera à établir un rapport d’activités à l’intention du CDDH montrant l’état de ses réflexions en ce qui concerne notamment : - l’opportunité de poursuivre cet exercice au sein du Conseil de l’Europe, en gardant à l’esprit l’intérêt que d’autres instances internationales portent au développement des droits sociaux ; - les moyens à mettre en œuvre si l’on souhaite approfondir davantage ces questions (voir rapport GT-DH-SOC(2004)003, §30). 61. Lors de cette 3e réunion, le Groupe de travail se propose également, en vue de son rapport d’activités, d’échanger des vues sur la liste d’éventuels droits figurant à l’Annexe III du rapport GT-DH-SOC(2004)003, étant entendu que celle-ci est non exhaustive, s’entend comme une base de travail et ne préjuge en rien la suite des travaux. Les experts du CDDH sont invités à envoyer au Secrétariat ([email protected]), avant le 31 janvier 2005, tout commentaire qui leur semblera pertinent sur cette liste 62. A la lumière du rapport d’activités que le GT-DH-SOC lui soumettra, le CDDH décidera en juin 2005 des suites à réserver à cette activité. IX. Minorités nationales 63. Le CDDH prend note du mandat que les Délégués des Ministres ont adopté concernant le Comité d'experts sur les questions relatives à la protection des minorités nationales (DH-MIN). Ce mandat est présenté par M. Mark NEVILLE, Secrétaire exécutif de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Il souligne que le DHMIN, qui sera placé sous l'autorité du CDDH, est appelé à agir en tant que forum d’échange d'informations, de vues et d'expériences sur les politiques et les bonnes pratiques concernant la protection des minorités nationales. Les activités du Comité ne se déploieront pas pays par pays, telles que celles déjà menées dans le cadre du mécanisme de suivi de la Convention-cadre, mais se concentreront plutôt sur des questions transversales. Elles se veulent ainsi complémentaires des activités menées dans le cadre de la Convention-cadre. Le mandat du DH-MIN est reproduit à l’Annexe X. 64. Il est prévu que le Comité tienne deux réunions plénières en 2005. Le CDDH convient que les experts du DH-MIN éliront la Présidence lors de leur première réunion. Celle-ci devrait avoir lieu en mars ou en avril 2005 afin que les conclusions de la réunion puissent être transmises en temps utiles pour la réunion de juin du CDDH. 17 CDDH(2004)030 Point 5: Informations fournies par les experts participant à d’autres réunions en représentation du CDDH 65. Le CDDH note avec intérêt le document CDDH(2004)026 qui présente des informations écrites concernant la participation de ses représentants à des réunions d’autres instances depuis sa réunion de juin 2004. Il remercie les experts qui ont contribué à son élaboration. 66. Par ailleurs, le Président fait rapport de sa participation, en représentation du CDDH, à la Conférence du Conseil de l’Europe sur l’avenir de la démocratie en Europe (Barcelone, 17-19 novembre 2004). 67. Enfin, le CDDH désigne ou confirme les experts suivants pour le représenter auprès d'autres instances: - Comité directeur pour la bioéthique (CDBI) : M. Emmanuel ROUCOUNAS (Grèce) pour la prochaine réunion ; ensuite, Mme Dubravka SIMONOVIC (Croatie) ; Comité d’experts sur le terrorisme (CODEXTER) : M. Ignacio BLASCO (Espagne) ; Comité d'experts sur l'enfance et la famille (CS-EF) : Mme Inga REINE (Lettonie) ; Comité ad hoc sur la lutte contre la traite des êtres humains (CAHTEH) : Mme Milena SMIT (Slovénie) ; Comité ad hoc d’experts de l’Année européenne de la citoyenneté à travers l’éducation (CAHCIT) : M. Martin EATON (Royaume-Uni) ; Groupe de travail sur les Procédures d’Expulsion (CAHAR-PE) : Mme Inga REINE (Lettonie) et M. Joao Manuel DA SILVA MIGUEL (Portugal) ; Groupe de Spécialistes sur les droits de l’homme dans la Société de l’Information (MM-S-IS) : M. Ignacio BLASCO (Espagne) ; [Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT)]: Mme Deniz AKÇAY (Turquie) et M. Martin EATON (Royaume-Uni). Point 6 : Relations avec l’Assemblée parlementaire Echange de lettres entre le Président du CDDH et le Président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe 68. Le Président informe le CDDH de son échange de lettres avec le Président de l’Assemblée parlementaire (voir Annexe VII), qui reflète l’importance de maintenir et de renforcer la coopération régulière entre le CDDH et l’Assemblée parlementaire. Le Président se félicite dans ce contexte de la participation active de M. Kevin McNAMARA, Président de la Sous-commission des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire, aux travaux du CDDH. - Commentaires sur trois recommandations de l’Assemblée parlementaire 69. Donnant suite à l’invitation que les Délégués des Ministres lui ont adressée, le CDDH adopte les commentaires figurant en Annexe VIII sur trois recommandations de CDDH(2004)030 18 l’Assemblée parlementaire : 1677 (2004) « Défi du terrorisme dans les Etats membres du Conseil de l’Europe » ; 1680 (2004) « Nouveaux concepts pour évaluer l’état de développement démocratique » ; et 1682 (2004) « L’éducation à l’Europe ». Point 7 : Personnalités à inviter à des réunions futures 70. Le Président informe le Comité de sa rencontre avec M. Terry DAVIS, Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, en marge de la présente réunion. Le Secrétaire Général a manifesté son intérêt pour les travaux menés par le CDDH et son souhait d’assister à la 60e réunion (14-17 juin 2005). Le CDDH accueille chaleureusement cette initiative et suggère, de plus, de proposer à M. Davis d’ouvrir le Séminaire sur la mise en œuvre des Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme qui aura lieu la veille. 71. Le CDDH considère qu’il serait également opportun d’inviter à sa 60e réunion lors de sa discussion relative aux droits sociaux, des représentants du secteur de la Charte sociale (comité gouvernemental et comité d’experts indépendants), ainsi qu’un(e) représentant(e) du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies pour échanger des vues sur les travaux en cours dans cette instance dans le domaine des droits sociaux. Point 8 : Elections 72. Lors de sa présente réunion, le CDDH a procédé à des élections pour renouveler les postes qui arrivent à expiration à la fin de 2004, à savoir la présidence, la vice-présidence et 5 membres du Bureau, ainsi que la présidence du DH-DEV et du DH-PR. 73. M. Philippe BOILLAT (Suisse) et Mme Eva JAGANDER (Suède) sont respectivement élus par acclamation Président et Vice-présidente du CDDH pour une durée d’un an. Leur mandat est renouvelable une fois. 74. Mmes Mai HION (Estonie) et Milena SMIT (Slovénie) ainsi que M. Roeland BÖCKER (Pays-Bas) sont réélus membres du Bureau pour une durée de deux ans. Leur mandat n’est pas renouvelable. Mme Ingrid SIESS-SCHERZ (Autriche) et M. Gilles DUTERTRE (France) sont élus membres du Bureau pour une durée de deux ans. Leur mandat est renouvelable une fois. 75. Par ailleurs, le CDDH élit Mme Ingrid SIESS-SCHERZ (Autriche) comme Présidente du DH-PR. Il réélit Mme Inger KALMERBORN (Suède) comme Présidente du DH-DEV. 76. Un tableau récapitulatif des mandats au sein du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes figure à l’Annexe IX. 19 CDDH(2004)030 Point 9 : Renouvellement des mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes 77. Le CDDH décide de proposer aux Délégués des Ministres le renouvellement sans modifications quant au fond de son mandat actuel et de ceux de ses instances subordonnées. Seuls sont mis à jour les délais d’expiration des mandats. Les mandats ainsi révisés figurent en Annexe X. Le CDDH rappelle par ailleurs que les Délégués des Ministres ont adopté le 5 novembre 2004 un mandat concernant le Comité d'experts sur les questions relatives à la protection des minorités nationales (DH-MIN) (voir § 63 ci-dessus) pour une durée initiale de deux ans. Point 10 : Observateurs auprès du CDDH 78. Le CDDH note que la Conférence des Eglises européennes (KEK) a adressé une lettre au Secrétaire Général manifestant son souhait de disposer du statut d’observateur auprès du CDDH. Les experts prennent note avec intérêt du document d’information des activités de cette instance et saluent son engagement en faveur des droits de l’homme. Le CDDH estime très utile que la KEK puisse être invitée à l’avenir à participer à ses travaux en fonction des points qui seront inscrits à l’ordre du jour. Il demande à son Bureau d’examiner l’opportunité d’inviter la KEK à se faire représenter à la prochaine réunion plénière (juin 2005). En revanche, il ne considère pas opportun d'accorder le statut d'observateur, afin de ne pas créer un précédent qui encouragerait d'autres organisations, représentant notamment des confessions religieuses ou des mouvements de pensée, à demander le même statut. Le CDDH estime qu'il existe des formules plus appropriées pour que ces organisations puissent participer utilement aux travaux de coopération intergouvernementale dans le domaine des droits de l'homme. 79. En conséquence, le CDDH est d’avis de ne pas envisager l’octroi du statut d’observateur à cette organisation, mais de l’inviter aux réunions en fonction des thèmes à traiter. Il rappelle que, conformément à la décision prise par les Délégués des Ministres lors de leur 442e réunion, (18-22 juin 1990, point 11), « toute demande d’octroi du statut d’observateur d’organisations internationales non-gouvernementales auprès du Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) fera l’objet d’un examen préalable du CDDH ; toutefois, quel que soit l’avis donné par le CDDH, le Comité des Ministres sera en toute hypothèse appelé à se prononcer sur la question en dernière instance ». Point 11 : Points à inscrire à l’ordre du jour et dates des prochaines réunions 80. Le CDDH envisage d’inscrire les points suivants à l’ordre du jour de sa 60e réunion (14-17 juin 2005) : Points 1 et 2 : Ouverture de la réunion, adoption de l’ordre du jour et de l’ordre des travaux Point 3 : Echange de vues avec des personnalités invitées CDDH(2004)030 20 Point 4 : Travaux en cours I. Mise en œuvre des textes adoptés lors de la 114e session du Comité des Ministres (12-13 mai 2004) : (i) (ii) (iii) Adoption du rapport intérimaire du DH-PR Autres aspects de la réforme Eventuelle adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne des Droits de l’Homme II. Echange de vues sur les conclusions du Séminaire sur les droits de l’homme et le terrorisme (Strasbourg, 13-14 juin 2005) III. Etat de préparation du Séminaire marquant l’entrée en vigueur du Protocole n° 12 à la Convention européenne des Droits de l’Homme IV. Tour de table sur les signatures et ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme V. « Brainstorming » sur les droits de l’homme dans une société multiculturelle VI. Accès aux documents publics VII. Environnement et droits de l’homme VIII. Droits sociaux et la Convention européenne des Droits de l’Homme : adoption du rapport final du GT-DH-SOC IX. Minorités nationales Point 5 : Informations fournies par les experts participant à d’autres réunions en représentation du CDDH Point 6 : Personnalités à inviter à des réunions futures Point 7 : Points à inscrire à l’ordre du jour et dates des prochaines réunions Point 8 : Autres questions 81. Le calendrier des réunions du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes tel que retenu à ce stade figure à l’Annexe XI. Point 12 : Autres questions - Base de données HUDOC 82. Le CDDH est informé des difficultés rencontrées récemment par les experts pour avoir accès à des données sur la jurisprudence de la Cour. Il est proposé de procéder à un échange de vues lors de la prochaine réunion avec des membres du Secrétariat gérant cette base de données, afin de leur faire part de ces difficultés. 21 - CDDH(2004)030 Remerciements 83. Au nom du CDDH et en son nom personnel, le Président élu, M. Philippe BOILLAT (Suisse), remercie très vivement le Président sortant, M. Martin EATON (Royaume-Uni), qui participe pour la dernière fois à la réunion du CDDH, pour la manière exemplaire dont il a présidé les travaux de Comité directeur et pour sa contribution exceptionnelle, pendant de nombreuses années, aux travaux du Comité directeur et des instances qui lui sont dépendantes. Il souligne tout particulièrement l’engagement de M. Eaton tout au long du processus de réforme du système de contrôle de la Convention. Il souhaite à M. Eaton de nombreuses satisfactions dans ses activités futures. * * * CDDH(2004)030 22 Annexe I LISTE DES PARTICIPANTS 59e réunion du Comité directeur pour les droits de l’homme (23-26 novembre 2004) ALBANIA / ALBANIE Mr Sokol PUTO, Government Agent, Legal Representative Office at International Human Rights Organisations, Ministry of Foreign Affairs, str “Zhan d’arc” no. 6, TIRANA ANDORRA / ANDORRE Mlle Gemma CANO, 10, avenue du Président Robert Schuman, F – 67000 STRASBOURG ARMENIA / ARMENIE M. Lévon AMIRDJANIAN, Directeur du Département juridique, Ministère des affaires étrangères de l’Arménie, Maison de Gouvernement n°2, Place de la République, 375010 EREVAN AUSTRIA / AUTRICHE Ms Ingrid SIESS-SCHERZ, Head of Division for International Affairs and General Administrative Affairs, Federal Chancellery, Constitutional Service, Ballhausplatz 2, A-1014 WIEN AZERBAIJAN / AZERBAIDJAN Ms Gulnara ASKEROVA, Desk Officer of the International Law and Treaties Department, Ministry of Foreign Affairs, Gurbanov Str., AZ – 1066 BAKU BELGIUM / BELGIQUE Mme Sylviane FRIART, Conseiller, Chef du Service des Droits de l’Homme, Direction générale de la Législation et des Libertés et Droits fondamentaux, Service Public Fédéral Justice, Boulevard de Waterloo 115, B-1000 BRUXELLES BOSNIA AND HERZEGOVINA / BOSNIE-HERZEGOVINE Ms Almina JERKOVIC, Expert Associate to the Ministry for Human Rights and Refugees, Trg Bosne i Hercegovine 1, 71 000 SARAJEVO BULGARIA / BULGARIE Mr Andrey TEHOV, Director of the Human Rights and international Humanitarian Organisations, Ministry of Foreign Affairs,2 Alexander Zhendov Str., 1113 SOFIA CROATIA / CROATIE Mrs Dubravka ŠIMONOVIĆ, Government Agent, Head of Human Rights Department, Ministry of Foreign Affairs, Trg N.Š. Zrinskog 7-8, 10 000 ZAGREB Tel: 00385 1 45697 993 e-mail: [email protected] CYPRUS / CHYPRE Ms Maro CLERIDES-TSIAPPAS, Government Agent Representative, Senior Counsel for the Republic in Charge of Individual Rights/Freedoms (International Aspect), Legal Service of the Republic of Cyprus, Appelli Street, CY – 1403 NICOSIA CZECH REPUBLIC / REPUBLIQUE TCHEQUE 23 CDDH(2004)030 Ms Vera JEŘÁBKOVÁ, Director of the Human Rights Department, Ministry of Foreign Affairs, Loretanské nám. 5, CZ – 11800 Prague 1 DENMARK / DANEMARK Mrs Nina HOLST-CHRISTENSEN, Head of Division, Commissioner of EC-Law and Human Rights, Ministry of Justice, Human Rights Division, Slotsholmsgade 10, DK - 1216 COPENHAGEN K Ms Dorit BORGAARD, Legal Adviser, Ministry of Justice, Human Rights Division, Slotsholmsgade 10, DK - 1216 COPENHAGEN K CDDH(2004)030 24 ESTONIA / ESTONIE Ms Mai HION, Director of Human Rights Division, Legal Department, Ministry of Foreign Affairs, Islandi Välzak 1, EE-15049 TALLINN FINLAND / FINLANDE Mr Arto KOSONEN, Government Agent, Director, Legal Department, Ministry for Foreign Affairs, PO Box 176, FIN 00161 HELSINKI FRANCE M. Gilles DUTERTRE, Magistrat, agent-adjoint du gouvernement, Direction des affaires juridiques, Sous-Direction des Droits de l’Homme, Ministère des affaires étrangères, 37 Quai d’Orsay, F-75007 PARIS M. Régis DE GOUTTES, Premier Avocat Général à la Cour de Cassation, Cour de Cassation, 5 Quai de l’Horloge, 75001 PARIS GEORGIA / GEORGIE Ms Irine BARTAIA, Head of the Office of State Representative to the European Court of Human Rights, Ministry of Justice, 30 Rustaveli avenue, 0146 TBILISI GERMANY / ALLEMAGNE Mrs Dr. Almut WITTLING-VOGEL, Permanent Deputy Agent of the Government of the Federal Republic of Germany, Federal Ministry of Justice, Mohrenstr. 37, D-10117 BERLIN GREECE / GRECE Mr Emmanuel ROUCOUNAS, Professor, Academy of Athens, 28 Panepistimiou Str., ATHENS 10679 HUNGARY / HONGRIE Mr Lipot HÖLTZL, Deputy Secretary of State, Ministry of Justice, Kossuth Ter 4., H-1055 BUDAPEST ICELAND / ISLANDE Ms Thordis INGADOTTIR, Legal Expert, Ministry of Justice, Skuggasund, IS – 150 REYKJAVIK Tel: 00354 545 90 00 Fax: 00354 552 7340 e-mail: [email protected] IRELAND / IRLANDE Ms Denise McQUADE, Co-Agent of the Government, Assistant Legal Adviser, Legal Division, Department of Foreign Affairs, 80 St Stephen's Green, IRL - DUBLIN 2 ITALY / ITALIE M. Vitaliano ESPOSITO, Agent du Gouvernement, Premier Avocat Général, Cour de Cassation, Palais de justice, Piazza Cavour, I-00193 ROME LATVIA / LETTONIE Ms Inga REINE, Government Agent, Representative of the Government of Latvia before International Human Rights Organizations, Ministry of Foreign Affairs, Brivibas blvd 36, RIGA LV 1395 25 CDDH(2004)030 LIECHTENSTEIN Apologised/Excusé LITHUANIA / LITUANIE Mrs Lina URBAITö, Assistant to the Agent of the Government of the Republic of Lithuania to the European Court of Human Rights, Ministry of Justice, Gedimino ave. 30/1, LT-01104 VILNIUS LUXEMBOURG Mme Brigitte KONZ, Vice-présidente du tribunal d'arrondissement de Luxembourg, Ancien bâtiment, rue du Palais de Justice, L-1841 LUXEMBOURG MALTA / MALTE Apologised REPUBLIC OF MOLDOVA / REPUBLIQUE DE MOLDOVA Mr Aureliu CIOCOI, Head of the Council of Europe Division, Ministry of Foreign Affairs, 31 August 1989 Street. No 80, MD 2012, CHISINAU MONACO / MONACO M. Jacques BOISSON, Représentant Permanent de Monaco auprès du Conseil de l’Europe, 9, rue des Arquebusiers, F-67000 STRASBOURG M. Jean-François RENUCCI, Professeur, Université de Nice Sophia-Antipolis et Directeur du Centre européen des droits de l’homme CEDORE – IDPD NETHERLANDS / PAYS-BAS Mr Roeland BÖCKER, Government Agent, Ministry of Foreign Affairs, Dept. DJZ/IR, P.O. Box 20061, 2500 EB THE HAGUE NORWAY / NORVEGE Ms Hilde INDREBERG, Deputy Director General, Legislation Department, Royal Norwegian Ministry of Justice, P.O. Box 8005, Dep N-0030 OSLO POLAND / POLOGNE Mr Michal BALCERZAK, Legal Adviser, Ministry of Foreign Affairs, Aleja Szucha 23, WARSAW 00950 PORTUGAL M. João Manuel DA SILVA MIGUEL, Agent du Gouvernement, Magistrat, Procuradoria-Geral da República, R. Escola Politécnica, N° 140 , 1249-269 LISBOA CDDH(2004)030 26 ROMANIA / ROUMANIE Mrs Steluta ARHIRE, Director of the Division for Council of Europe, OSCE and Human Rights Ministry of Foreign Affairs, 14 Modrogan Alley, BUCAREST 1 Mrs Ruxandra Ileana PASOI, Deputy Director, Department of the Agent of the Government for the European Court of Human Rights, Ministry of Foreign Affairs, 14 Modrogan Alley, BUCAREST 1 RUSSIAN FEDERATION / FEDERATION DE RUSSIE Mr Vladimir PARSHIKOV, Director, Department of Humanitarian Cooperation and Human Rights, Ministry of Foreign Affairs, 32/34, Smolenskaya-Sennaya sq., 119200 MOSCOW M. Vladislav ERMAKOV, Conseiller du Département de la coopération humanitaire et des droits de l’homme, Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, 32/34 SmolenskayaSennaya sq., 121200 MOSCOW SAN MARINO / SAINT-MARIN Apologised/Excusé SERBIA AND MONTENEGRO / SERBIE-MONTENEGRO Dr Nebojsa VUCINIC, Professor of Law, Faculty of Law, University in Podgorica, 81000 PODGORICA, No. 2, 13. jula St. Ms Jelena JEVTOVIC, 2nd Secretary in the International Legal Affairs Department, Ministry of Foreign Affairs, No 24-26, Kneza Milosa St., BELGRADE SLOVAK REPUBLIC / REPUBLIQUE SLOVAQUE Mr Juraj KUBLA, Head of Division within Department for Human Rights, Ministry of Foreign Affairs, Hlboká cesta 2, 833 36 BRATISLAVA SLOVENIA / SLOVENIE Mrs Milena ŠMIT, State Undersecretary, Head of the Human Rights and Council of Europe Section, Ministry of Foreign Affairs, Gregorcieva 25, 1000 LJUBLJANA SPAIN / ESPAGNE M. Ignacio BLASCO LOZANO, Government Agent, Abogacia del Estado ante el TEDH, Ministry of Justice, c/Marqués del Duero, 6, E - 28001 MADRID SWEDEN / SUEDE Ms Eva JAGANDER, Government Agent, Director, Ministry of Foreign Affairs (FMR), SE-103 39 STOCKHOLM Ms Inger KALMERBORN, Government Agent, Senior Legal Adviser, Ministry for Foreign Affairs (FMR), SE-103 39 STOCKHOLM SWITZERLAND / SUISSE M. Philippe BOILLAT, Agent du Gouvernement, Sous-Directeur de l’Office fédéral de la justice, CH-3003 BERNE 27 CDDH(2004)030 Mme Christine MAGNIN, Collaboratrice scientifique-juriste, Section Droits de l’Homme et droit humanitaire, Direction du droit international public, Département fédéral des affaires étrangères, CH-3003 BERNE "The Former Yugoslav Republic of Macedonia" / "l'Ex-République yougoslave de Macédoine" Mrs Svetlana GELEVA, Head of the Political Department, Ministry of Foreign Affairs, Dame Gruev St. 6, 91000 SKOPJE TURKEY / TURQUIE Mme Deniz AKÇAY, Conseillère juridique, Adjointe au Représentant permanent de la Turquie auprès du Conseil de l’Europe, 23, boulevard de l’Orangerie, F-67000 STRASBOURG Ms Denge AKAL, Legal Counsel, Ministry of Foreign Affairs, Dişişleri Bakanliği, Ziyabey Caddesi 3. Sokak No:20, 06150 Balgat ANKARA UKRAINE Mr Viacheslav YATSIUK, Deputy Head, Foreign Policy Directorate, Administration of the President of Ukraine, 11, Bankova Street, KYIV 01220 UNITED KINGDOM / ROYAUME-UNI Mr Martin EATON, Chairman of the CDDH / Président du CDDH, Legal Consultant, Foreign and Commonwealth Office, King Charles Street, LONDON SW1 2AH Mr John GRAINGER, Government Agent, Deputy Legal Adviser, Foreign and Commonwealth Office, King Charles Street, Room K-103, LONDON SW1A 2AH * * * EUROPEAN COMMISSION / COMMISSION EUROPEENNE Ms Katarzyna GRZYBOWSKA, European Commission, DG Justice Freedom and Security Unit C3 Fundamental Rights and Citizenship, 200 rue de la Loi, * * * OBSERVERS / OBSERVATEURS HOLY SEE / SAINT-SIÈGE Mme Odile GANGHOFER, Docteur en Droit, Mission Permanente du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe, 2, rue Le Nôtre, F-67000 STRASBOURG UNITED STATES OF AMERICA / ETATS-UNIS D'AMERIQUE Apologised/Excusé CANADA Apologised/Excusé JAPAN / JAPON Apologised/Excusé MEXICO / Mexique CDDH(2004)030 28 Apologised/Excusé REPUBLIC OF BELARUS / REPUBLIQUE DE BELARUS Ms Anzhela KORNELIOUK, Counsellor, Division for Human Rights, Department for Humanitarian Cooperation and Human Rights, Ministry for Foreign Affairs, 19 Lenin Street, 220030 MINSK * * * Parliamentary Assembly/Assemblée parlementaire Mr Kevin McNAMARA, House of Commons, GB – LONDON SW1 OAA, Chairman of the SubCommittee on Human Rights / Président de la Sous-commission des droits de l’homme Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR-OSCE)/Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH-OSCE) Apologised/Excusé Amnesty International Ms Jill HEINE, Legal Adviser, Amnesty International, International Secretariat, 1 Easton Street, LONDON WC1X ODW International Commission of Jurists (ICJ) / Commission internationale de Juristes (CIJ) Dr Cordula DROEGE, Legal Officer, International Commission of Jurists, 81A, avenue de Châtelaine, P.O Box 216, CH-1219 CHÂTELAINE/GENEVA International Federation of Human Rights / Fédération internationale des Ligues des Droits de l'Homme Apologised/Excusé European Coordinating Group for National Institutions for the promotion and protection of human rights / Groupe européen de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme Mme Stéphanie DJIAN, Chargée de Mission, Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, 35 rue Saint-Dominique, F-75700 PARIS Other participants/autres participants Committee of Experts for the Improvement of Procedures for the Protection of Human Rights / Comité d’experts pour l’amélioration des procédures de protection des droits de l’homme M. Linos-Alexander SICILIANOS, Chairman of the DH-PR / Président du DH-PR, Professeur agrégé, Université d’Athènes, 14, rue Sina, 10672 ATHENES Group of Specialists on Access to Official Information / Groupe de spécialistes sur l’accès aux informations officielles (DH-S-AC) M. Frankie SCHRAM, Secrétaire de la Commission d’accès aux documents administrartifs, Service Public fédéral « Intérieur », Rue des Kolonies, 11, B-1000 BRUXELLES, Président du DH-S-AC, Chair of the DH-S-AC Ms Geneviève MAYER, Deputy Executive Secretary of the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (CPT) / Secrétaire 29 CDDH(2004)030 Exécutive Adjointe du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) * * * SECRETARIAT Directorate General of Human Rights - DG II / Direction Générale des Droits de l'Homme – DG II, Council of Europe/Conseil de l'Europe, F-67075 Strasbourg Cedex M. Pierre-Henri IMBERT, Director General of Human Rights / Directeur Général des Droits de l'Homme M. Alfonso DE SALAS, Head of the Human Rights Intergovernmental Cooperation Division / Chef de la Division de la coopération intergouvernementale en matière de droits de l’homme, Secretary of the CDDH / Secrétaire du CDDH Mr Jorg POLAKIEWICZ, Head of the Human Rights Law and Policy Division / Chef de la Division du droit et de la politique des droits de l'homme M. Mikaël POUTIERS, Administrator / Administrateur, Human Rights Intergovernmental Cooperation Division / Division de la coopération intergouvernementale en matière de droits de l’homme Mr Gerald DUNN, Lawyer / Juriste, Human Rights Law and Policy Division / Division du droit et de la politique des droits de l’homme Mme Severina SPASSOVA, Lawyer / Juriste, Human Rights Intergovernmental Cooperation Division / Division de la coopération intergouvernementale en matière de droits de l’homme Mrs Katherine ANDERSON-SCHOLL, Administrative Assistant / Assistante administrative Ms Isabelle ESCOBAR, Assistant / Assistante Mme Michèle COGNARD, Assistant / Assistante Interpreters/Interprètes: Mme Amanda BEDDOWS Mme Marie-José HALT Mr Philippe QUAINE M. Jean SLAVIK M. Jean-Louis WÜNSCH * * * CDDH(2004)030 30 Annexe II ORDRE DU JOUR Points 1 et 2 : Ouverture de la réunion, adoption de l’ordre du jour et de l’ordre des travaux Documents de travail - Projet d’ordre du jour CDDH(2004)OJ003 - Observations sur l’ordre du jour CDDH(2004)021 - Projet d’ordre des travaux CDDH(2004)022 - Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) - Rapport de la 58e réunion du CDDH (15-18 juin 2004) CDDH-BU(2004)006 CDDH(2004)020 Point 3 : Echange de vues avec des personnalités invitées Document de travail - Observations sur l’ordre du jour CDDH(2004)021 Point 4 : Travaux en cours I. Mise en œuvre des textes adoptés lors de la 114e session du Comité des Ministres (12-13 mai 2004) - Mise en œuvre de la Convention européenne des Droits de l’Homme au niveau national et exécution des arrêts Document de travail - Rapport de 56e réunion du DH-PR (8-10 septembre 2004) DH-PR(2004)008 - Séminaire organisé à l’initiative des autorités norvégiennes (Oslo, 18 octobre 2004) - Eventuelle adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne des Droits de l’Homme Document de travail - Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) CDDH-BU(2004)006 31 CDDH(2004)030 II. Droits de l’homme et lutte contre le terrorisme - Examen, en vue de leur adoption, des Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes, élaborées par le DH-S-TER Documents de travail - Rapport de la 1e réunion du DH-S-TER (1-3 septembre 2004) DH-S-TER(2004)007 - Rapport de la 2e réunion du DH-S-TER (13-15 octobre 2004) DH-S-TER(2004)012 - Rapport de la 58e réunion du CDDH (15-18 juin 2004) CDDH(2004)020 - Commentaires concernant l’avant-projet de lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes CDDH(2004)028 - Commentaires du CDDH concernant le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) Document de travail - - Commentaires du CDDH sur le projet de mandat d’un Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) CDDH(2004)029 Etat de la préparation du Séminaire sur la mise en œuvre des Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme (Strasbourg, 13-14 juin 2005) Document de travail - Rapport de la 58e réunion du CDDH (15-18 juin 2004) CDDH(2004)020 III. Séminaire marquant l’entrée en vigueur du Protocole n° 12 à la Convention européenne des Droits de l’Homme Document de travail - Rapport de la 32e réunion du DH-DEV (20-22 octobre 2004) DH-DEV(2004)007 IV. Tour de table sur les signatures et ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention européenne des Droits de l’Homme Document de travail - Etat des signatures et ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 CDDH(2004)025 V. « Brainstorming » sur les droits de l’homme dans une société multiculturelle Document de travail - Rapport de la 58e réunion du CDDH (15-18 juin 2004) CDDH(2004)020 CDDH(2004)030 32 VI. Accès aux documents publics Document de travail - Rapport de la 11e réunion du DH-S-AC (22-24 septembre 2004) DH-S-AC(2004)003 VII. Environnement et droits de l’homme Document de travail - Rapport de la 32e réunion du DH-DEV (20-22 octobre 2004) DH-DEV(2004)007 VIII. Droits sociaux et la Convention européenne des Droits de l’Homme Document de travail - Rapport de la 2e réunion du GT-DH-SOC (4-5 novembre 2004) GT-DH-SOC(2004)003 IX. Minorités nationales Document de travail - Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) CDDH-BU(2004)006 Point 5 : Informations fournies par les experts participant à d’autres réunions en représentation du CDDH Document de travail - Travaux en cours dans diverses instances auprès desquelles le CDDH est représenté CDDH(2004)026 Point 6 : Relations avec l’Assemblée parlementaire - Echange de lettres entre le Président du CDDH et le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe - Commentaires sur trois recommandations de l’Assemblée parlementaire Document de travail - Recommandations de l’Assemblée parlementaire portées à l’attention du CDDH CDDH(2004)027 33 CDDH(2004)030 Point 7 : Personnalités à inviter à des réunions futures Document de travail - Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) CDDH-BU(2004)006 Point 8 : Elections Document de travail - CDDH-BU(2004)006 Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) Point 9 : Renouvellement des mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes Documents de travail - Recueil de mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes CDDH(2004)023 - Recueil de mandats occasionnels en cours donnés par le Comité des Ministres au CDDH CDDH(2004)024 Point 10 : Observateurs auprès du CDDH Point 11 : Points à inscrire à l’ordre du jour et dates des prochaines réunions Document de travail - Rapport de la 68e réunion du Bureau (Paris, 26-27 octobre 2004) Point 12 : Autres questions * * * CDDH-BU(2004)006 CDDH(2004)030 34 Annexe III Exposé de Mme Geneviève MAYER, Secrétaire exécutive adjointe du CPT, sur le Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies contre la torture : approche du CPT Le 18 décembre 2002, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Protocole Facultatif se rapportant à la Convention des Nations-Unies contre la torture. Il a été ouvert à la signature le 1er janvier 2003 et entrera en vigueur à la 20e ratification ; ceci pourrait intervenir en toute probabilité en 2006. Au 15 novembre 2004, le Protocole Facultatif était signé par 29 Etats et ratifié par 6 (Albanie (accession), Argentine, Danemark, Libéria (accession), Malte, Royaume-Uni). Rappelons brièvement que le Protocole Facultatif se concentre sur la prévention de la torture et des autres formes de mauvais traitements de personnes privées de liberté en instituant un système de visites régulières et périodiques de lieux où de telles personnes peuvent se trouver, visites devant être effectuées par des organes experts. Ce système de prévention à l'échelle des Nations Unies repose sur deux piliers, à savoir : - un mécanisme international de prévention, confié au sous-Comité pour la prévention de la torture et des autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du Comité contre la torture (CAT) ; - des mécanismes nationaux de prévention à établir par les Etats Parties. Tant le sous-Comité de la prévention que les mécanismes nationaux seront chargés d'effectuer des visites régulières de lieux de privation de liberté dans les Etats Parties au traité. En bref, le Protocole institue au niveau universel et national des instances poursuivant un but similaire au CPT, selon une méthode similaire : la visite de lieux de privation de liberté et des recommandations aux Etats afin de renforcer la protection des personnes privées de liberté contre les abus. Bien entendu, des différences existent dans les systèmes onusiens et européens, quant aux types de visite ou encore à certains aspects du rôle du sous-Comité*. Le CPT s'est félicité de cette évolution et à plusieurs reprises a souligné se réjouir de pouvoir coopérer avec le sous-Comité de la prévention de la torture et les mécanismes nationaux (dans les pays qui auront à la fois ratifié le Protocole Facultatif et la Convention européenne pour la prévention de la torture). Il a également précisé que le Protocole N°1 à la Convention européenne pour la prévention de la torture qui, depuis 2002, habilite le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe à inviter un Etat non membre à adhérer à la Convention, n'a pas une finalité universelle. Son objectif était bien plus de permettre à des * Par exemple, rôle de conseiller et d'assistance aux mécanismes nationaux conféré au sous-Comité de la Prévention. 35 CDDH(2004)030 Etats candidats - ou ayant vocation à devenir Etats candidats à plus ou moins longue échéance - à l'adhésion du Conseil de l'Europe de pouvoir, dès avant celle-ci, bénéficier du mécanisme établi par la Convention européenne pour la prévention de la torture. Au sein de votre Comité, vous en aviez débattu en son temps au moment où votre Comité examinait le projet de Protocole n° 1 à la Convention européenne pour la prévention de la torture (juin 1993). Tel est par exemple le cas pour le Belarus. Lors de sa récente audition devant le Comité des Ministres en octobre 2004, la Présidente du CPT a fait valoir que « lorsque les temps seront politiquement mûrs, une telle invitation adressée au Belarus pourrait être à la fois un signe de la volonté de cette Organisation [du Conseil de l'Europe] de tisser des liens plus étroits avec ce pays et un rappel des obligations qu'entraîne l'appartenance au Conseil de l'Europe. » [L'on peut aussi du reste se poser la question s'il ne serait pas envisageable que les Etats d'Asie Centrale participant déjà à une organisation européenne (l'OSCE) fassent partie du système régional de prévention sous l'égide du CPT*. A l'inverse, il paraît tout à fait logique qu'un pays comme l'Argentine qui vient de faire la démarche ou le Mexique adhère au système universel de prévention des mauvais traitements de personnes privées de liberté et non pas au mécanisme de la Convention européenne pour la prévention de la torture.**] Il n'est donc nulle question de concurrence mais bien de complémentarité des mécanismes. S'agissant des Etats qui auront à la fois ratifié la Convention européenne pour la prévention de la torture et le Protocole Facultatif, la consultation et la coopération entre le sous-Comité de la prévention de la torture et le CPT sont à l'évidence essentielles pour éviter les doubles emplois et pour promouvoir efficacement l'objectif de prévention des mauvais traitements de personnes privées de liberté. Le Protocole Facultatif mentionne expressément la coopération et consultation avec les organismes régionaux qui oeuvrent en faveur du renforcement de la protection des personnes privées de liberté contre les mauvais traitements (articles 11 et 31). L'article 31 est particulièrement explicite sur ce point puisque cette disposition prévoit en effet que le sous-Comité de la prévention de la torture et les organes établis en vertu de conventions régionales instituant un système de visites de lieux de détention sont invités à se consulter et à coopérer. Déjà en 1992, à l'invitation du Secrétaire général adjoint des Nations Unies de soumettre des commentaires sur le projet de protocole facultatif de l'époque, le CPT avait formulé une proposition concrète de coopération. Cette proposition est reproduite dans le 3e rapport général d'activités du CPT (disponible sur le site Web du CPT et sur CD-Rom). Elle garde toute son actualité. Quelle est cette proposition ? Afin de favoriser le processus de coopération et de coordination avec le sous-Comité de la prévention de la torture, le CPT suggère que les Parties à la Convention européenne pour la prévention de la torture et qui ratifient le * Géographiquement, leur situation peut aussi plaider en faveur d'une réponse positive à chaque fois qu'une demande d'adhésion à la Convention émanerait de leur part. ** Ces pays, Argentine ou Mexique, sont du reste en mesure de créer leur propre mécanisme régional. CDDH(2004)030 36 Protocole Facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies acceptent que les rapports de visites effectuées par le CPT dans leur pays et les réponses de leurs autorités à ces rapports soient systématiquement transmis à titre confidentiel au sous-Comité de la prévention de la torture. De cette façon, les consultations entre le sous-Comité et le CPT dérouleraient à la lumière de tous les faits pertinents. Pour le CPT, une telle mesure ne nécessiterait pas d'amendement à la Convention européenne pour la prévention de la torture. Elle dépend essentiellement de la volonté des Etats de remplir leurs engagements découlant des traités qu'ils ont ratifiés. En ce qui concerne les mécanismes nationaux de prévention, il faut souligner que le CPT plaide d'ores et déjà dans ses rapports en faveur de l'établissement de mécanismes nationaux indépendants de supervision du traitement des personnes privées de liberté avec des pouvoirs similaires au sein. Lorsque de tels mécanismes existent, il s'efforce toujours de les rencontrer lors de ses visites afin de discuter de préoccupations communes et de s'assurer de leur efficacité. Nombre d'entre eux maintiennent d'ailleurs dans l'intervalle des visites des contacts avec le CPT. Le Protocole Facultatif en réalité met en place des partenaires très importants pour le CPT au niveau national en Europe puisqu'il formalise l'existence de mécanismes nationaux que les Etats s'engagent à créer ou maintenir en ratifiant ou en accédant au Protocole Facultatif. C'est là à l'évidence un atout majeur pour l'objectif de prévention. Voilà les réflexions que je puis vous livrer à ce stade. Evidemment, nombre de voix s'élèvent et se sont élevées pour poser des questions très concrètes sur la manière dont le CPT et les mécanismes international et nationaux de prévention fonctionneront pratiquement. Par exemple, quid de la coordination des visites afin d'éviter les superpositions ? Quid des évaluations faites par les différentes instances ? Toutes ces questions vont naturellement se poser et il faudra y répondre. Les réponses dépendront du climat de confiance qui s'instaurera entre ces instances et le CPT comme de l'expérience recueillie à l'épreuve du temps. Toutefois, il importe aussi d'anticiper. A ce propos, je puis vous indiquer que les 6 et 7 décembre prochains, la Présidente du CPT et le Secrétaire Exécutif du CPT participeront à Genève à une réunion d'experts sur le Protocole Facultatif organisée par l'Association pour la Prévention de la torture en association avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme dont l'objectif est d'examiner les dispositions à prendre en vue d'assurer que le sous-Comité pour la prévention de la torture pourra fonctionner de manière efficace. Les premiers jalons de la réflexion concrète sont posés et je puis vous assurer que le CPT est entièrement prêt à fournir toute son assistance en ce domaine si celle-ci lui est demandée. Je vous remercie de votre attention et me tiens à disposition pour les questions que vous souhaiteriez poser. Geneviève MAYER * * * 37 CDDH(2004)030 Annexe IV Commentaires du CDDH concernant le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) (adoptés par le CDDH le 23 novembre 2004, lors de sa 59e réunion) Le 17 novembre 2004, lors de leur 904e réunion, les Délégués des Ministres ont décidé de demander au CDDH et au CODEXTER de lui fournir tout commentaire sur un projet de mandat qu’ils sont en train d’examiner en vue de la constitution éventuelle, dans le cadre du CODEXTER, d’un Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT). Pour faire suite à cette demande, le CDDH transmet aux Délégués des Ministres les commentaires figurant ci-dessous. 1. Le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) a examiné avec intérêt le projet de mandat du Groupe de spécialistes sur les victimes du terrorisme (TER-S-AVT) qui fait l’objet des présents commentaires. 2. Le CDDH peut marquer son accord avec la constitution d’un tel Groupe, dans la mesure où son mandat portera sur l’examen de « la situation et la pratique en matière de protection et de dédommagement des victimes du terrorisme dans les Etats membres ». De l’avis du CDDH, un tel examen peut apporter un éclairage particulièrement utile sur, notamment, la manière dont les Etats membres pourraient mettre en œuvre les Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes que le CDDH est sur le point d’adopter. 3. Le CDDH estime important que les travaux du TER-S-AVT s’inscrivent dans le prolongement de ces Lignes directrices qui énoncent les principes généraux sans entrer dans des détails concernant leur mise en œuvre au niveau national. Ces travaux pourraient ainsi apporter un complément très utile à ceux que le CDDH est sur le point de finaliser. 4. Les résultats des travaux du TER-S-AVT pourraient également s’avérer très utiles dans la perspective du Séminaire que le CDDH organisera les 13 et 14 juin 2005 sur la mise en œuvre des deux séries de lignes directrices du Conseil de l’Europe relatives au terrorisme : les Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme, adoptées le 11 juillet 2002 par le Comité des Ministres, et les futures Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes. 5. Le projet de mandat du TER-S-AVT envisage également que le CDDH soit représenté à ses travaux par deux membres. Le CDDH considère approprié ce degré de représentation et, sous réserve de la décision qui sera prise par les Délégués, procèdera en temps utile à la désignation de ses représentants. CDDH(2004)030 38 6. Se référant au paragraphe 6 du projet de mandat du TER-S-AVT, le CDDH encourage le plus grand degré de transparence pour les travaux de ce Groupe, ainsi qu’une large consultation de la société civile. 7. Enfin, le CDDH note avec satisfaction qu’il est envisagé que des propositions de mandat soient faites ultérieurement pour un Groupe chargé des aspects plus vastes de la protection des victimes. * * * 39 CDDH(2004)030 Annexe V Etat des signatures et des ratifications des Protocoles n° 12, 13 et 14 à la Convention Européenne des Droits de l’Homme Tour de table lors de la 59 réunion du CDDH (23-26 novembre 2004) Protocole No 12 Protocole No 13 Protocole No 14 Albanie Signé le 26/05/2003 Ratifié le 24/11/2004 Signé le 26/05/2003 Ratification en cours d’examen Signé le 10/11/2004 Ratification avant mai 2006 Andorre Signature en cours d’examen Ratifié le 26/03/2003 Signé le 12/11/2004 Arménie Signé le 18/06/2004. Ratification à déposer fin 2004/2005 Signature en cours d’examen Signé le 13/05/2004 Ratification prévue fin 2004/2005 Autriche Signé le 4/11/2000 Situation inchangée depuis juin 2004 Ratifié le 12/01/2004 Signé le 10/11/2004 Ratification prévue en 2005 Azerbaïdjan Signé le 12/11/2003. Ratification en cours d’examen Non signé Signature en cours d’examen Belgique Signé le 4/11/2000. Ratification en cours d’examen Ratifié le 23/06/2003 Signature prochaine Ratification prévue avant fin 2005 Formulera vraisemblablement une déclaration relative à la nouvelle condition de recevabilité introduite à l’article 35 BosnieHerzégovine Ratifié le 29/07/2003 Ratifié le 29/07/2003 Signé le 10/11/2004 Bulgarie Signature en cours d’examen Ratifié le 13/02/2003 Signature en cours Ratification avant mai 2006 Croatie Ratifié le 03/02/2003 Ratifié le 03/02/2003 Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Chypre Ratifié le 30/04/2002 Ratifié le 12/03/2003 Signature en cours République Tchèque Signé le 4/11/2000. Ratification en cours d’examen Ratifié le 2/07/2004 Signature en cours Ratification avant mai 2006 Danemark Non signé Ratifié le 28/11/2002 Ratifié 10/11/2004 Estonie Signé le 4/11/2000 Ratifié le 25/02/2004 Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Finlande Signé le 4/11/2000. Ratification prévue en décembre 2004 Signé le 3/05/2002. Ratification prévue pour le 29/11/2004 Signature prévue pour le 29/11/2004 Ratification prévue en 2005 CDDH(2004)030 40 France Non signé Signé le 03/05/2002. Ratification en cours d’examen Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Géorgie Ratifié le 15/06/2001 Ratifié le 22/05/2003 Ratifié le 10/11/2004 Allemagne Signé le 4/11/2000 Ratifié le 11/10/2004 Signé le 10/11/2004 Ratification avant mai 2006 Grèce Signé le 4/11/2000. Ratification en cours d’examen Signé le 03/05/2002. Ratification en cours Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Hongrie Signé le 4/11/2000. Ratification examinée en 2005 Ratifié le 16/07/2003 Signature prévue pour 2005. Ratification avant mai 2006 Islande Signé le 4/11/2000. Ratification en cours d’examen Ratifié le 10/11/2004 Signé le 13/05/2004. Ratification prévue pour 2005 Irlande Signé le 4/11/2000. Ratification non prévue A l’heure actuelle Ratifié le 03/05/2002 Ratifié le 10/11/2004 Italie Signé le 4/11/2000. Ratification en cours Signé le 03/05/2002. Ratification en cours Signé le 13/05/2004. Ratification prévue pour 2005 Lettonie Signé le 4/11/2000 Signé le 03/05/2002 Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Liechtenstein Signé le 4/11/2000 Ratifié le 05/12/2002 Signé le 20/09/2004 Lituanie Signature en cours d’examen Ratifié le 29/01/2004 Signé le 10/11/2004 Ratification prévue pour 2005. Luxembourg Signé le 4/11/2000. Ratification en cours Signé le 03/05/2002. Ratification en cours Signé le 13/05/2004 Malte Signature en cours Ratifié le 03/05/2002 Ratifié le 4/10/2004 Moldova Signé le 4/11/2000. Ratification en cours Signé le 03/05/2002. Ratification en cours Signé le 10/11/2004 Monaco Signature dans un délai d’un an suivant l’entrée en vigueur Ratification dans un délai de cinq ans suivant la signature Signé le 5/10/2004 Signé le 10/11/2004 Pays-Bas Ratifié le 28/07/2004 Signé le 03/05/2002. Ratification en cours Signé le 13/05/2004. Ratification avant mai 2006 Norvège Signé le 15/01/2003. Ratification en cours d’examen Signé le 03/05/2002. Ratification prévue pour 2005 Ratifié le 10/11/2004 41 CDDH(2004)030 Pologne Signature en cours d’examen Signé le 03/05/2002. Ratification en cours pour 2005 Signé le 10/11/2004 Ratification avant mai 2006 Portugal Signé le 4/11/2000 Ratification en cours Ratifié le 03/10/2003 Signé le 27/05/2004. Ratification avant mai 2006 Roumanie Signé le 4/11/2000 Ratifié le 07/04/2003 Signé le 13/05/2004. Ratification prévue pour 2005 Fédération de Russie Signé le 4/11/2000. Ratification non prévue Il faudra d’abord ratifier le Protocole n°6 qui est en cours d’examen par le Parlement Signature en cours d’examen San Marino Ratifié le 25/04/2003 Ratifié le 25/04/2003 Signature et ratification dans un futur proche SerbieMonténégro Ratifié le 3/03/2004 Ratifié le 3/03/2004 Signé le 10/11/2004 Slovaquie Signé le 4/11/2000 Signé le 24/07/2002. Ratification début 2005 Signé le 22/10/2004 Ratification prévue avant mai 2005 Slovénie Signé le 7/03/2001. Ratification en cours d’examen Ratifié le 4/12/2003 Signé le 13/05/2004 Espagne Non signé Signé le 03/05/2002. Ratification en cours d’examen Signature en cours, prévue pour début 2005 Suède Non signé Ratifié le 22/04/2003 Signé le 3/09/2004 Ratification prévue pour 2005 Suisse Non signé Ratifié le 03/05/2002 Signé le 13/05/2004. Ratification avant la fin 2005 « L’exRépublique yougoslave de Macédoine » Ratifié le 13/07/2004 Ratifié le 13/07/2004 Signé le 15/09/2004 Ratification prévue pour début 2005 Turquie Signé le 18/04/2001. Ratification en cours d’examen Signé le 9/01/2004. Ratification prochaine Signé le 6/10/2004 Ratification avant mai 2006 Ukraine Signé le 4/11/2000. Ratification en phase finale Ratifié le 11/03/2003 Signé le 10/11/2004 Royaume-Uni Signature non prévue à l’heure actuelle Ratifié le 10/10/2003 Signé le 13/07/2004. Ratification prévue pour 2004-2005 * * * CDDH(2004)030 42 Annexe VI Projet de mandat en vue de procéder à l’élaboration d’un projet d’instrument juridique contraignant sur l’accès aux documents publics 1. Nom du Groupe : Groupe de spécialistes sur l’accès aux documents publics (DH-S-AC) 2. Type de Groupe : Groupe de spécialistes 3. Source du mandat: Comite directeur pour les droits de l'homme (CDDH) 4. Mandat spécifique : Elaborer un projet d’instrument juridique contraignant distinct qui établirait les principes relatifs à l’accès aux documents publics, assorti d'un rapport explicatif, basé sur la Recommandation Rec(2002)2 sur l’accès aux documents publics. Un tel instrument devrait prendre en compte le droit et la pratique internes dans ce domaine. Dans l’élaboration d’un tel instrument, le DH-S-AC prendra notamment en compte la nécessité d’assurer la compatibilité et la cohérence entre tout nouvel instrument et la Convention pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel du 28 janvier 1981 (STCE n° 108). Il tiendra également compte de la Recommandation Rec (2000)13 du Comité des Ministres aux Etats membres sur une politique européenne en matière de communication des archives, adoptée par le Comité des Ministres le 13 juillet 2000 lors de la 717e réunion des Délégués des Ministres. 5. Composition du Groupe de spécialistes : a. Le Groupe sera composé de représentants des Etats membres suivants : [Belgique, Bulgarie, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Fédération de Russie, Suède, Turquie, Royaume-Uni, …, …, …]. b. Deux représentants du Comité européen de coopération juridique (CDCJ), en qualité d’observateurs. c. Un représentant du Comité directeur sur les moyens de communication de masse (CDMM), en qualité d’observateur. 43 CDDH(2004)030 d. Un représentant du Comité consultatif de la Convention pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel [STCE 108] (T-PD), en qualité d’observateur. e. Le budget du Conseil de l’Europe prendra en charge les frais de voyage et de séjour des personnes précitées. f. La Commission européenne, le Conseil international des archives, et Article XIX peuvent participer aux travaux du Groupe de spécialistes, en qualité d’observateur et sans remboursement des frais. 6. Structures et méthodes de travail : Afin d’accomplir ces tâches, le Groupe est autorisé à solliciter le conseil d’experts externes, à recourir à des études de consultants et à consulter des organisations non gouvernementales pertinentes et d’autres membres de la société civile. Le CDDH est habilité à autoriser la participation d’autres observateurs au Groupe de spécialistes. 7. Durée : Le présent mandat prendra fin le 31 décembre 2006. * * * CDDH(2004)030 44 Annexe VII Echange de lettres entre le Président du CDDH et le Président de l’Assemblée parlementaire 45 CDDH(2004)030 CDDH(2004)030 46 47 CDDH(2004)030 Annexe VIII Commentaires du CDDH sur trois recommandations de l’Assemblée parlementaire (adoptés par le CDDH lors de sa 59e réunion, 23-26 novembre 2004) I - Recommandation 1677 (2004) Défi du terrorisme dans les Etats membres du Conseil de l’Europe 1. Le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) a examiné avec intérêt la recommandation de l’Assemblée parlementaire qui fait l’objet des présents commentaires. Ce texte aborde une question particulièrement sensible que le CDDH a déjà eu l’occasion de traiter lors de l’élaboration des Lignes directrices sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme, adoptées par le Comité des Ministres le 11 juillet 2002. 2. Le CDDH souligne qu’il participe, par le biais d’un représentant, aux travaux du Comité d’experts sur le terrorisme (CODEXTER) et qu’il suit avec attention l’avancement de ceux-ci. 3. Le CDDH note en particulier que la recommandation de l’Assemblée parlementaire « demande au Comité des Ministres : (…) j. de finaliser dès que possible l’élaboration de lignes directrices sur les droits des victimes et les obligations correspondantes des Etats membres de fournir toute l’aide nécessaire et de créer un forum d’échange de bonnes pratiques et d’expériences de formation entre les Etats membres ». Il signale qu’il a d’ores et déjà adopté le texte d’un projet de Lignes directrices sur la protection des victimes d’actes terroristes lors de sa 59e réunion (23-26 novembre 2004), texte transmis au Comité des Ministres en vue de son adoption dans les meilleurs délais. De plus, le CDDH note avec intérêt l’idée d’un « forum d’échange de bonnes pratiques et d’expériences de formation entre les Etats membres ». Il indique qu’il a décidé d’inclure cet élément dans le programme du séminaire qu’il organise les 13 et 14 juin 2005 sur la mise en œuvre des Lignes directrices. 4. Enfin, le CDDH relève la demande de l’Assemblée parlementaire au Comité des Ministres « d’entreprendre une étude sur les limites acceptables de la liberté d’expression et les abus éventuels de cette liberté par les terroristes ». Le CDDH considère que le Comité directeur sur les moyens de communication de masse (CDMM), auquel la recommandation a également été communiquée, est le mieux à même d’aborder cette question particulièrement sensible et délicate et de transmettre ses commentaires au Comité des Ministres. CDDH(2004)030 48 II - Recommandation 1680 (2004) Nouveaux concepts pour évaluer l’état de développement démocratique 1. Le CDDH reconnaît, avec l’Assemblée parlementaire, l’importance que revêt le développement démocratique en Europe. Dans ce contexte, il rappelle que le Comité des Ministres a récemment établi, dans sa Recommandation Rec (2003) 4 sur les règles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes électorales un certain nombre de principes dans ce domaine qui devraient apporter une réponse à certains soucis exprimés par l’Assemblée parlementaire. 2. Le CDDH relève que la Recommandation de l’Assemblée parlementaire demande que soient élaborés « un code de bonnes pratiques en matière de financement des partis politiques », « des lignes directrices relatives aux pétitions, aux initiatives populaires et aux référendums », et « des règles de procédures types destinées aux organes parlementaires ». Toutefois, il ne considère pas qu’il soit l’instance la plus appropriée pour élaborer de tels instruments. 3. Le CDDH considère que ces thèmes d’activités seraient davantage du ressort du Comité européen de coopération juridique (CDCJ), de la Commission de Venise, du Projet intégré I (Institutions démocratiques en action) et du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux à qui les Délégués des Ministres ont également transmis la recommandation. III - Recommandation 1682 (2004) L’éducation à l’Europe 1. Le CDDH prend note avec intérêt de cette recommandation. Il partage l’avis de l’Assemblée parlementaire selon lequel l’éducation est « essentielle pour former les citoyens à part entière au sein des société démocratiques » et qu’« il faut transmettre aux nouvelles générations les valeurs génériques défendues par le Conseil de l’Europe, et notamment le respect des droits de l’homme, le pluralisme politique et la prééminence du droit ». 2. Le CDDH reconnaît qu’il est plus de la compétence du Comité directeur de l’éducation (CD-ED) que de la sienne de s’exprimer sur le sujet de l’éducation. Il estime toutefois devoir revenir sur trois éléments abordés dans la recommandation. 3. Tout d’abord, le CDDH salue l’initiative de faire de 2005 l’« Année européenne de la citoyenneté par l’éducation ». Il souligne qu’il a été représenté auprès du Comité ad hoc d’experts chargé de préparer cet événement (CAHCIT). 4. Par ailleurs, bien que la recommandation de l’Assemblée parlementaire demande notamment au Comité des Ministres d’établir une Convention cadre européenne sur l’éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits de l’homme, le CDDH n’estime pas qu’il soit utile d’envisager un tel instrument, à ce stade. 5. La recommandation demande également au Comité des Ministres de créer des programmes pour la formation des enseignants spécialisés dans l’éducation à l’Europe. Le 49 CDDH(2004)030 CDDH salue cette idée et tient à signaler qu’il a été à l’origine de la Recommandation Rec (2004) 4 sur la Convention européenne des Droits de l'Homme dans l'enseignement universitaire et la formation professionnelle (adoptée par le Comité des Ministres le 12 mai 2004, lors de sa 114e Session). Dans ce cadre, il attire tout particulièrement l’attention sur le paragraphe II de cette recommandation qui recommande aux Etats membres : « de renforcer l'efficacité de l'enseignement universitaire et de la formation professionnelle dans ce domaine, en particulier : (…) en appuyant des initiatives visant à former des enseignants et des formateurs spécialisés dans ce domaine ». * * * CDDH(2004)030 50 Annexe IX Composition du Bureau du CDDH et présidences des Comités (suite aux élections ayant eu lieu lors de la 59e réunion, 23-26 novembre 2004) BUREAU DU CDDH M. Philippe BOILLAT (Suisse), Président DATE D’EXPIRATION DU MANDAT 31 décembre 2005 (mandat d’un an, renouvelable une fois) REFERENCES Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 73. Mme Eva JAGANDER (Suède), Vice-présidente 31 décembre 2005 (mandat d’un an, renouvelable une fois) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 73. Mme Ingrid SIESS-SCHERZ (Autriche), membre 31 décembre 2006 (mandat de deux ans, renouvelable une fois) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 74. Mme Mai HION (Estonie), membre 31 décembre 2006 (mandat de deux ans, nonrenouvelable) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 74. M. Gilles DUTERTRE (France), membre 31 décembre 2006 (mandat de deux ans, renouvelable une fois) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 74. M. Roeland BÖCKER (Pays-Bas), membre 31 décembre 2006 (mandat de deux ans, nonrenouvelable) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 74. Mme Milena ŠMIT (Slovénie), membre 31 décembre 2006 (mandat de deux ans, nonrenouvelable) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 74. Mme Deniz AKÇAY (Turquie), membre 31 décembre 2005 (mandat de deux ans, nonrenouvelable) Rapport CDDH, 56e réunion (1821 novembre 2003), § 44. DH-PR DATE D’EXPIRATION DU MANDAT 31 décembre 2005 (mandat d’un an, renouvelable une fois) REFERENCES Mme Ingrid SIESS-SCHERZ (Autriche), Présidente DH-DEV Mme Inger KALMERBORN (Suède), Présidente DATE D’EXPIRATION DU MANDAT 31 décembre 2005 (mandat d’un an, non renouvelable) Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 75. REFERENCES Rapport CDDH, 59e réunion (2326 novembre 2004), § 75. 51 CDDH(2004)030 Annexe X Renouvellement des mandats du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes (adoptés par le CDDH lors de sa 59e réunion, 23-26 novembre 2004) Mandat spécifique du Comité directeur pour les Droits de l'Homme (CDDH) 1. Nom du comité : Comité directeur pour les droits de l'homme (CDDH) 2. Type du comité : Comité directeur 3. Source du mandat : Comité des Ministres 4. Mandat : i. définir la politique de la coopération européenne entre les États membres relative aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales et fixer les priorités pour ses comités d’experts et groupes de spécialistes concernant la mise en œuvre des activités énoncées dans le domaine pertinent du Programme intergouvernemental d'activités; ii. coopérer avec les autres comités directeurs et comités ad hoc, notamment le CDBI2, le CDPC3, le CDCC4, le CDEG5, le CDCS6, le CDCJ7 et le CDMM8 ou avec d’autres instances, telles que le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, l’ECRI9, l’Unité de suivi du respect des engagements pris par les Etats membres (Unité de « monitoring ») ou la Commission de suivi de l’Assemblée Parlementaire, dans la mise en œuvre de projets pluridisciplinaires. 2 Comité directeur pour la bioéthique. Comité européen pour les problèmes criminels. 4 Conseil de la coopération culturelle. 5 Comité directeur pour l’égalité entre les femmes et les hommes. 6 Comité européen pour la cohésion sociale. 7 Comité européen de coopération juridique. 8 Comité directeur sur les moyens de communication de masse. 9 Commission européenne contre le racisme et l'intolérance. 3 CDDH(2004)030 52 Le CDDH assume notamment des tâches visant à développer et à promouvoir les droits de l'homme et à améliorer les procédures de protection des droits de l'homme, en ayant à l’esprit en particulier l’évolution de la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme. En promouvant la coopération européenne en matière de droits de l’homme, le CDDH est également chargé de la coopération dans le domaine de la protection des minorités nationales, ainsi que des droits et libertés des personnes appartenant à ces minorités. 5. Composition du comité : a. Les gouvernements de tous les États membres ont la faculté de désigner des membres avec les qualifications souhaitables suivantes: hauts fonctionnaires chargés des questions ou des politiques de droits de l'homme dans leurs pays respectifs ou autres spécialistes hautement qualifiés. Le budget du Conseil de l'Europe prend en charge les frais d'un(e) représentant(e) par État membre (deux dans le cas de l'État dont l'expert a été élu(e) Président(e)). Il prend aussi en charge les frais de voyage et de séjour d’un(e) représentant(e) d’un Comité subordonné du CDDH pour lui permettre d’assister à une réunion du CDDH lorsque celui-ci demande spécifiquement que le comité subordonné soit représenté à la réunion. b. L’Assemblée parlementaire peut envoyer des représentants, sans droit de vote, aux réunions du comité. c. La Commission européenne peut envoyer des représentants, sans droit de vote ni remboursement de leurs frais. d. Les observateurs suivants auprès du Conseil de l’Europe peuvent envoyer un(e) représentant(e), sans droit de vote ni remboursement des frais : Canada, Saint-Siège, Japon, Mexique Etats-Unis d’Amérique. e. Les observateurs suivants auprès du Comité peuvent envoyer un(e) représentant(e), sans droit de vote ni remboursement des frais : Bélarus (sous réserve des dispositions particulières applicables à cet Etat) Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH-OSCE) Amnesty International, Commission internationale de Juristes (CIJ) Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) Groupe européen de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme 53 CDDH(2004)030 f. Le CDDH peut inviter d’autres organisations à se faire représenter pour des activités spécifiques et/ou des points particuliers de l’ordre du jour du CDDH, à choisir par le CDDH dans chaque cas. 6. Structures et méthodes de travail : a. Le CDDH comprend un Bureau, composé de 8 membres. b. Le cas échéant, le CDDH peut associer toute autre personne, instance ou organisation à ses travaux concernant un point particulier de son ordre du jour, selon les modalités qui lui sembleront pertinentes (participation à la réunion, audition, échange de vues, consultation écrite, etc.). 7. Durée : Le présent mandat sera réexaminé avant le 31 décembre 2006. * * * __________________ Adopté: voir CM/Dél/Concl(92)472/17, Annexe 6 Révisé: voir CM/Dél/Déc/Act(93)490/3 voir CM/Dél/Déc(96)557, point 2.1 voir CM/Dél/Déc(96)566, point 2.5 voir CM/Dél/Déc(99)679, point 4.2 et CM(99)123, Annexe III CDDH(2004)030 54 Mandat spécifique du Comite d’experts pour le développement des droits de l’homme (DH-DEV) 1. Nom du comité : Comite d’experts pour le développement des droits de l’homme (DH-DEV) 2. Type du comité : Comité d'experts 3. Source du mandat : Comité directeur pour les droits de l'homme (CDDH) 4. Mandat : Le Comité est chargé de mettre en œuvre les activités relatives à l'extension des droits protégés par la Convention européenne des Droits de l'Homme, du Programme d'activités intergouvernementales et toute autre activité que le Comité directeur pour les droits de l'homme (CDDH) pourra lui confier en exécution de son propre mandat. 5. Composition du Comité : a. Les gouvernements de tous les Etats membres ont la faculté de désigner des membres avec les qualifications souhaitables suivantes: spécialistes dans les matières couvertes par le mandat. Le budget du Conseil de l'Europe prend en charge les frais d'un représentant par Etat membre. b. La Commission européenne peut envoyer des représentants, sans droit de vote ni remboursement de leurs frais, aux réunions du Comité. c. Les observateurs auprès du Conseil de l'Europe suivants peuvent envoyer un représentant sans droit de vote ni remboursement de ses frais aux réunions du Comité: Canada Saint-Siège Japon Mexique Etats-Unis d'Amérique d. Les observateurs suivants auprès du Comité peuvent envoyer des représentants, sans droit de vote ni remboursement de leurs frais: 55 CDDH(2004)030 Amnesty International (1) Commission internationale des juristes (1) Fédération internationale des droits de l'homme (1) Groupe européen de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme 6. Structures et méthodes de travail : Le cas échéant, le DH-DEV peut associer toute autre personne, instance ou organisation à ses travaux concernant un point particulier de son ordre du jour, selon les modalités qui lui sembleront pertinentes (participation à la réunion, audition, échange de vues, consultation écrite, etc.). 7. Durée : Le présent mandat sera réexaminé avant le 31 décembre 2006. * * * _____________________________ Adopté: voir CM/Dél/Concl(91)467/12a et CM(91)197, Annexe VIII Révisé: voir CM(94)192, Annexe VII et CM/Dél/Déc(95)525, point 4.2 Prolongé: (1) voir CM/Dél/Déc(97)598, point 4.2, et CM (97)105, point 11 (2) voir CM/Dél/Déc(98)653, point 4.2 et Annexe 5 CDDH(2004)030 56 Mandat spécifique du Comité d’experts pour l’amélioration des procédures de protection des droits de l’homme (DH-PR) 1. Nom du comité : Comité d’experts pour l’amélioration des procédures de protection des droits de l’homme (DH-PR) 2. Type du comité : Comité d'experts 3. Source du mandat : Comité directeur pour les droits de l'homme (CDDH) 4. Mandat : Le Comité est chargé de mettre en œuvre les activités relatives à l'amélioration des procédures de protection des droits de l'homme du Programme intergouvernemental d'activités et d'étudier en particulier les améliorations qui devraient être apportées à la procédure de la Convention européenne des Droits de l'Homme ainsi que toute autre activité que le CDDH pourra lui confier en exécution de son propre mandat. 5. Composition du Comité : a. Les gouvernements de tous les Etats membres ont la faculté de désigner des membres avec les qualifications souhaitables suivantes: experts en matière de procédure dans le cadre d'instruments internationaux de protection des droits de l'homme, en particulier la Convention européenne des Droits de l'Homme. Le budget du Conseil de l'Europe prend en charge les frais d'un représentant par Etat membre. b. La Commission européenne peut envoyer des représentants, sans droit de vote ni remboursement de leurs frais, aux réunions du Comité. c. Les observateurs auprès du Conseil de l'Europe suivants peuvent envoyer un représentant sans droit de vote ni remboursement de ses frais aux réunions du Comité: Canada Saint-Siège Japon Mexique Etats-Unis d'Amérique 57 CDDH(2004)030 d. Les observateurs suivants auprès du Comité peuvent envoyer des représentants, sans droit de vote ni remboursement de leurs frais: Amnesty International (1) Commission internationale des juristes (1) Fédération internationale des droits de l'homme (1) Groupe européen de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme 6. Structures et méthodes de travail : Le cas échéant, le DH-PR peut associer toute autre personne, instance ou organisation à ses travaux concernant un point particulier de son ordre du jour, selon les modalités qui lui sembleront pertinentes (participation à la réunion, audition, échange de vues, consultation écrite, etc.). 7. Durée : Le présent mandat sera réexaminé avant le 31 décembre 2006. * * * __________________________ Adopté: voir CM/Dél/Concl(91)467/12 et CM(91)197, Annexe IX Révisé: voir CM(94)192, Annexe VII et CM/Dél/Déc(95)525, point 4.2 Prolongé: (1) voir CM/Dél/Déc(97) 598, point 4.2 et CM (97) 105, point 11 (2) voir CM/Dél/Déc(98)653, point 4.2 et Annexe 6 CDDH(2004)030 58 Mandat spécifique du Comite d’experts sur les questions relatives à la protection des minorités nationales (DH-MIN) 1. Nom du Comité : Comite d’experts sur les questions relatives à la Protection des Minorités nationales (DH-MIN) 2. Type du Comité : Comité d’experts subordonné au Comité directeur pour les Droits de l’Homme (CDDH) 3. Source du mandat : Comité des Ministres 4. Mandat : i. Servir de forum pour l’échange d’informations, de vues et d’expériences sur les politiques et les bonnes pratiques concernant la protection des minorités nationales sur le plan interne ainsi que dans le cadre d’instruments juridiques internationaux pertinents, y compris ceux du Conseil de l’Europe, sans développer des activités liées au suivi de la situation dans les Etats membres pris individuellement ; ii. Conduire une réflexion sur des questions transversales intéressant les Etats membres, en s’inspirant des résultats du mécanisme de suivi de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales et, lorsque cela est pertinent, des travaux d’autres organismes traitant de questions connexes, en particulier le Haut Commissaire de l’OSCE sur les minorités nationales ; iii. Identifier et évaluer les voies et moyens de renforcer encore la coopération européenne sur les questions relatives à la protection des minorités nationales et, le cas échéant, formuler des propositions à cette fin en vue de les soumettre au CDDH, y compris des études et des projets de recommandations sur des questions d’intérêt général ; iv. Préparer des projets d’avis pour le CDDH, sur des questions pertinentes, y compris en particulier sur des recommandations de l’Assemblée parlementaire ou du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe ; v. Ce faisant, lorsqu’il y a lieu, entreprendre ou faire entreprendre des recherches relatives aux politiques menées dans ce domaine ; 59 CDDH(2004)030 faire participer à ses travaux des représentants des minorités nationales et des organisations non gouvernementales ayant une compétence reconnue en la matière, notamment en organisant des auditions. 5. Composition du Comité : a. Tous les gouvernements des Etats membres sont habilités à désigner des membres, dont les qualifications souhaitées sont les suivantes: personnes ayant une expertise et une expérience dans le domaine de la protection des minorités nationales; le budget du Conseil de l’Europe couvre les frais de voyage et de séjour d’un expert par Etat membre (deux dans le cas des Etats membres dont l’expert est élu président) ; b. L’Assemblée parlementaire a la faculté de désigner un(e) représentant(e), sans droit de vote ; c. Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe a la faculté de désigner un(e) représentant(e), sans droit de vote ; d. Le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, sans droit de vote ; e. La Commission européenne peut envoyer un(e) représentant(e), sans droit de vote ni remboursement des frais ; f. Les observateurs auprès du Conseil de l’Europe suivants peuvent envoyer un(e) représentant(e), sans droit de vote ni remboursement des frais : Canada, Saint-Siège, Japon, Mexique, Etats-Unis d’Amérique ; g. Les organisations suivantes peuvent envoyer un(e) représentant(e), sans droit de vote ni remboursement des frais : Haut Commissaire aux Doits de l’Homme des Nations Unies, Haut Commissaire sur les minorités nationales de l’OSCE. 6. Structure et méthodes de travail : Dans le cadre de son mandat, le DH-MIN pourra, le cas échéant, établir des groupes de spécialistes, des groupes de travail etc., de composition restreinte, pour examiner des questions spécifiques. Il pourra faire appel à des experts ou des consultants externes. Il sera également en mesure d’avoir tout contact ou de procéder à toute consultation avec d’autres organes qui traitent de questions relatives aux minorités nationales. Dans l’accomplissement de son mandat, le DH-MIN veillera à respecter strictement le CDDH(2004)030 60 fonctionnement du mécanisme de suivi de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales et d’autres mécanismes de suivi qui existent dans des domaines connexes. 7. Durée du mandat : Le présent mandat sera réexaminé avant le 31 décembre 2006. * * * __________________________ Adopté : voir CM/Del/Dec(2004)902/ point 4.3 et Annexe 6. 61 CDDH(2004)030 Annexe XI Calendrier des réunions du CDDH et des instances qui lui sont dépendantes10 Tel qu’adopté lors de la 59e réunion (23-26 novembre 2004), y compris certaines autres manifestations du Conseil de l’Europe intéressant le CDDH 2005 GT-DH-PR « A » 9-11 février 2005 [12e DH-S-AC] [9-11 mars 2005] 3e GT-DH-SOC 30 mars-1er avril 2005 4e DH-MIN [mars-avril 2005] 33e DH-DEV 13-15 avril 2005 Séminaire de la Présidence polonaise sur les recours effectifs11 26-27 avril 2005 57e DH-PR 27-29 avril 2005 [GT-DH-PR « A »] GT-DH-PR « B » 69e CDDH-BU [Mai 2005] Mai 2005 Paris, 26-27 mai 2005 Séminaire sur la mise en œuvre des Lignes directrices DH/terrorisme12 13-14 juin 2005 60e CDDH 14-17 juin 2005 [GT-DH-EU] [Juin 2005] 58e DH-PR 21-23 septembre 2005 5e DH-MIN [septembre-novembre 2005] [Séminaire à l’occasion de l’entrée en vigueur du Protocole n° 12] 34e DH-DEV [11-12 octobre 2005] 12-14 octobre 2005 10 Les indications mentionnées entre crochets signifient que la réunion en question se tiendra sous réserve que l’activité ait effectivement lieu et/ou que les fonds pour la mener soient disponibles. 11 Combiné à la 57e réunion du DH-PR. Titre exact et liste des participants à définir par les autorités polonaises en coopération avec le Secrétariat. 12 Combiné à la 60e réunion du CDDH. CDDH(2004)030 62 70e CDDH-BU Paris, 27-28 octobre 2005 [GT-DH-PR « A »] [Octobre 2005] [13e DH-S-AC] [8-10 novembre 2005] [Novembre 2005] [GT-DH-PR « B »] 61e CDDH 22-25 novembre 2005 [4e GT-DH-SOC] [8-9 décembre 2005] [GT-DH-EU] [14-16 décembre 2005] * * *