Une deuxième jeunesse pour l`hôtel de l`Ours
Transcription
Une deuxième jeunesse pour l`hôtel de l`Ours
ARCHIVES JURA BERNOIS LE JOURNAL DU JURA / MARDI 1er JUIN 2010 ÉMISSION ITINÉRANTE Cet été, la TSR diffusera depuis le Chasseral, Court et Bienne LA NEUVEVILLE Des actions, mais peu d’acteurs Du 28 juin au 20 août, l’émission «Couleurs locales» devient «Couleurs d’été» et présente la vie en Suisse romande, enrichie chaque jour d’une chronique sur l’histoire d’un lieu visité. Ce journal itinérant s’arrêtera à Bienne le 13 juillet, à Court le 14 juillet et au Chasseral le 16 juillet. Si vous avez des photos ou d’anciennes cartes postales de ces endroits, voire une idée de reportage, faites-le savoir sur le site www.tsr.ch. /nh BELLELAY Une deuxième jeunesse pour l’hôtel de l’Ours A Bellelay, deux entrepreneurs seelandais entendent offrir une deuxième jeunesse à l’hôtel de l’Ours, vénérable bâtisse construite en 1698. «Nous aimerions trouver un jeune couple créatif qui aurait envie de relancer la gastronomie tout en apportant à l’endroit une touche de fantaisie.» MIKE SUTTER TRAD: MARCEL GASSER P at Lerch, graphiste à Perles, et Adolf Saurer, commerçant à Brügg, fourmillent d’idées en évoquant l’hôtel de l’Ours qu’ils ont acquis à Bellelay. Ils ont racheté cette vénérable bâtisse il y a quelques mois au canton de Berne. Depuis, ils consacrent chaque minute de leur temps libre à rénover ce bâtiment historique construit en 1698. Et le travail ne manque pas. Outre le restaurant et le logement du restaurateur, l’hôtel abrite en effet trois salles, neuf chambres d’hôtes, un gigantesque étage mansardé et une vaste écurie. «D’abord nous souhaitions exploiter l’hôtel à des fins privées, plutôt comme maison secondaire où passer le week-end, pour nous et nos amis», raconte Pat Lerch. «Mais nous avons senti du côté de la population locale un très fort désir de conserver cette maison dans son rôle de restaurant et d’hôtel», poursuit-il. C’est qu’il n’y a pas d’autre hôtel-restaurant à Bellelay, bien que l’endroit ne manque pas d’attrait. L’Abbaye de Bellelay propose en effet aux visiteurs une magnifique église avec des fresques et des ouvrages en stuc absolument remarquables et un orgue aussi superbe à voir qu’à Pat Lerch HÔTEL Adolf Saurer (à gauche) et Pat Lerch sont tombés amoureux de cette vénérable maison à Bellelay et veulent aujourd’hui lui redonner vie. (MIKE SUTTER) entendre. Juste à côté de l’abbaye et de l’hôtel de l’Ours, un centre d’équitation tourné vers l’élevage de chevaux de la race franches-montagnes et un musée de la tête-de-moine agrémentent encore les lieux. Durant l’été, les motards et les amateurs de VTT traversent Bellelay. Et en hiver, de nombreux visiteurs viennent retrouver les pistes de ski de fond et les parcours de raquettes à travers les bois et les pâturages des Franches-Montagnes. «Beaucoup de gens croient que Bellelay est au bout du monde», sourit Adolf Saurer, «mais c’est à 20 minutes de Bienne». Les nouveaux propriétaires se sont donc résolus à poursuivre l’exploitation de l’hôtel et du restaurant. Ils rêvent également de faire de l’Ours un centre de rencontres culturelles, avec concerts et expositions au programme. La demeure s’y prête admirablement bien. Les nouveaux propriétaires sont donc actuellement à la recherche d’un gérant. «Nous aimerions trouver un jeune couple créatif qui aurait envie de relancer la gastronomie tout en apportant à l’endroit une touche de fantaisie», explique Pat Lerch, pour qui le profit n’est pas l’essentiel. Les deux compères ont plutôt envie de redonner vie à une demeure vénérable et de mettre à la disposition des habitants de Bellelay et des visiteurs un restaurant qui fasse honneur au cadre idyllique dans lequel il se trouve. C’est pourquoi ils entendent faire profiter le futur gérant de leur expérience dans la communication et dans la gestion d’entreprise. Le couple aurait également sous sa responsabilité la gestion de l’écurie, des boxes, des carrosses et des traîneaux. Avec ses 6 300 m², le terrain est assez vaste pour y aménager quelque chose d’attractif pour les enfants et les familles, notamment des endroits pour dormir dans la paille. Pat Lerch et Adolf Saurer aimeraient également travailler avec les agriculteurs des FranchesMontagnes et offrir leurs produits au restaurant, voire dans un petit magasin. Car beaucoup d’entre eux produisent leur propre lait et leur propre viande. «Le potentiel de cette demeure est énorme», se réjouit Pat Lerch. L’ouverture du restaurant aura lieu le 9 juin, avec une carte réduite en attendant l’arrivée d’un gérant. /MSP-MG La Société de développement de La Neuveville a tenu récemment ses assises annuelles au Caveau des Remparts. Les 12 participants n’étaient même pas à l’étroit dans le petit caveau! Mais la contribution à l’image de la cité est importante, sans commune mesure avec la modestie des présences à l’assemblée présidée par Gérald Laubscher. La société compte une septantaine de membres, peu sollicités au-delà du paiement de leur cotisation. Par contre, le comité agit avec dynamisme et obstination tout au long de l’année, avec quelques résultats spectaculaires au sens premier du terme: la fête du 1e août ou halloween à la Cave de Berne. D’autres actions ont un caractère durable et contribuent à l’attrait de la cité, comme la Ballade de la petite sorcière ou la nouvelle grille d’entrée de la venelle entre Beauregard et Marché. Et reste le plus important peutêtre, le rôle de gardien de l’image de la cité et d’interlocuteur privilégié de la Municipalité pour tout ce qui a trait à l’esthétique publique. Certains membres n’hésitent pas à stimuler le comité à faire valoir l’avis de la société. Le comité a été réélu en bloc et les comptes et budget avec un léger bénéfice ont été approuvés sans peine. Les activités proches seront plutôt calmes et routinières, en attendant 2012 et le 700e avec un grand spectacle historique pour marquer le coup. A suivre. Membre de la Socité de développement, Jacques Wenger a bien exprimé sa relation avec la société: «Je tiens à ce lien avec la cité» dira-t-il, résumant ainsi l’attachement de beaucoup de citoyens au rôle discret et essentiel de la société. /bs CORGÉMONT MISTER SUISSE ROMANDE L’amour à l’affiche de deux concerts Un podium sans Jurassien bernois Sous la direction de Josiane Joset, la chorale de l’ESBV (école secondaire du Bas-Vallon), vêtue de magnifiques tshirts bleus et composée d’une soixantaine de chanteurs et musiciens, a enflammé la salle de spectacles de Corgémont vendredi et samedi soirs. Ce concert, qui a lieu chaque deux ans, a attiré plus de 600 spectateurs. Une nouvelle fois le public, majoritairement composé de parents ou de proches, a été conquis et les applaudissements nourris étaient bien là pour le témoigner. Avec 26 chansons au programme, il était à craindre que ce concert, avec l’amour pour thème, soit un peu longuet. Oh surprise, il n’en fut rien car les chants se sont succédés les uns après les autres, tel un fil d’Ariane dans le labyrinthe de l’amour. Crispés au départ mais retrouvant peu à peu la «banane», les élèves-interprètes ont d’abord chanté l’amour-passion mais aussi l’émotion pour les spectateurs, avec notamment «On écrit sur les murs», de Demis Roussos, «Je l’aime à mourir», de Francis Cabrel, et «Aimer à perdre la raison», de Jean Ferrat. Ensuite, le rythme est devenu un peu plus tonique avec l’amoursouffrance et «Les lionnes», de Yanick Noah, «Seul», de Garou, ou encore la très belle découverte de «L’amitié», de Noël Colombier. Après une pause bien méritée, c’est l’amour-bohème avec des chansons traditionnelles, telle «Etoile des neiges», classi- CONCERT La chorale de l’ESBV, un vrai plaisir à écouter. ques comme «Carmen» de Bizet, ou eighties avec «Les années guitare», de Michel Fuguain, qui ont déchaîné les passions et clos le programme (MERCIER) de cette belle soirée musicale. Une soirée qui aura aussi été celle de la chanteuse allemande Lena, victorieuse de l’Eurovision 2010. /apm 8 Le Jurassien bernois Sébastien Franz, seul représentant de l’Arc jurassien du concours Mister Suisse romande, a terminé dans les six premiers ce dimanche, lors de la finale du concours. «Je suis très heureux d’y avoir participé, même si j’avoue être un peu déçu de ne pas avoir pu monter sur le podium», s’exclame le jeune trentenaire de Reconvilier. Pour le candidat, tout le monde méritait de gagner: «Nous avions chacun des qualités différentes», souligne-t-il. En participant, Sébastien Franz souhaitait pouvoir se créer des contacts et avoir la possibilité de préférence, de poser pour des photos de mode. Un magasin d’habits DÉCEPTION Sébastien Franz n’a pas atteint le podium. (LDD/FÉVAL) lausannois l’a d’ores et déjà sollicité pour un défilé de mode et sur les conseils de l’équipe du concours, le jeune homme va se constituer un book photos afin de l’envoyer dans les agences de mannequinat. /mlp