indiana jones et la derniere croisade

Transcription

indiana jones et la derniere croisade
http://www.devildead.com
INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE
INDIANA JONES AND THE LAST CRUSADE
________________________________________________________________________________________
Titre original : INDIANA JONES AND THE LAST CRUSADE
Autre titre : INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE
Année : 1989
Nationalité : USA
Acteurs : Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, John Rhys-Davies, Julian Glover,
River Phoenix & Michael Byrne
Réalisateur : Steven Spielberg
Scénario : George Lucas, Menno Meyjes & Jeffrey Boam
Musique : John Williams
________________________________________________________________________________________
Indiana Jones part à la recherche de son père, un vieux
professeur de littérature médiévale mystérieusement disparu
alors qu'il était à la recherche du mythique Graal...
A sa sortie, INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT
est encore un triomphe commercial pour Steven Spielberg.
Toutefois, des critiques assez vives lui reprochent la violence
du film, voire son racisme dans la description de certains
personnages asiatiques. D'autre part, il doit faire face à ceux
qui l'accusent de cultiver systématiquement un cinéma
infantile et mièvre. Lorsque sort, l'année suivante, LA
COULEUR POURPRE, un drame de l'esclavage américain,
Spielberg prouve enfin qu'il peut être considéré comme un
réalisateur hollywoodien "sérieux". Toutefois, L'EMPIRE DU
SOLEIL, dans un même style "adulte", est mal reçu : c'est, en
plus, son premier échec commercial depuis 1941... Pendant ce
temps-là, l'influence d'Indiana Jones s'est fait sentir sur les
écrans, que ce soit dans des productions Spielberg (LES
GOONIES de Richard Donner, LE SECRET DE LA
PYRAMIDE de Barry Levinson...) ou dans les films d'autres
studios américains : Cannon, notamment, propose une nouvelle
version de ALLAN QUATERMAIN ET LES MINES DU ROI
SALOMON, et met même en scène Chuck Norris dans un film
d'aventures archéologiques : LE TEMPLE D'OR. Le cinéma
bis italien, dans ses derniers soubresauts, suit le mouvement,
avec LES AVENTURIERS DU COBRA D'OR, LE TRESOR
DES QUATRE COURONNES ou PRISONNIÈRES DE LA
VALLÉE DES DINOSAURES. Même Jackie Chan s'y met
avec MISTER DYNAMITE et OPERATION CONDOR.
Quant à la France, elle ne démérite pas : les dirigeants
d'Eurociné convoquent en effet Jesus Franco afin de lui faire
réaliser LES DIAMANTS DU KILIMANDJARO, puis LES
AMAZONES DU TEMPLE D'OR (co-réalisé par Alain Payet)
!
Ayant toujours envisagé les aventures d'Indiana Jones
comme une trilogie, Lucas se met rapidement à chercher une
nouvelle intrigue. Une histoire de château hanté est envisagée,
mais Spielberg estime avoir déjà donné dans l'épouvante avec
INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT. On songe à
envoyer Indiana Jones en Afrique et à s'inspirer de la légende
du Roi des Singes... Plusieurs scénaristes se succèdent à la
tâche, parmi lesquels Chris Colombus et Menno Meyjes. C'est
finalement Jeffrey Boam (DEAD ZONE) qui proposera un
travail satisfaisant. Lucas apporte plusieurs idées importantes,
notamment en choisissant, comme trésor à découvrir, le Graal
des légendes de la Table Ronde. Surtout, il donne à Indiana
Jones... un père ! Passionné des films de James Bond,
Spielberg pense immédiatement à Sean Connery pour
interpréter ce personnage, nommé Henry Jones. Le plus célèbre
des acteurs écossais accepte cette proposition !
Tout est paré pour un nouveau tournage, en été 1988, qui va
encore entraîner Indiana Jones et ses créateurs dans un voyage
autour du monde. Il commence en Espagne, notamment dans la
région d'Almeria (célèbre site de tournage de westerns
spaghettis), où est filmée la séquence du tank. Puis, à nouveau,
les studios d'Elstree sont envahis par l'équipe, qui y réalise,
entre autres, les séquences des catacombes, du château et de
l'intérieur du sanctuaire. C'est aussi en Grande-Bretagne qu'est
filmée la poursuite des canots à Venise. Quelques extérieurs
sont ensuite tournés dans la cité des Doges. Puis, on se rend en
Jordanie, notamment sur le site archéologique de Pétra, dont
une des célèbres façades de tombeau rupestre sera utilisée
comme entrée du Temple du Graal. Enfin, des extérieurs sont
filmés en Allemagne, avant que la troupe ne retourne aux USA,
où sont notamment filmés le prologue et la poursuite en moto,
improvisée assez rapidement après que le premier montage de
l'oeuvre ait paru manqué d'action. C'est bien sûr l'ILM qui
prend ensuite en charge les divers effets spéciaux d'INDIANA
JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE.
Après être revenu d'un périlleuse chasse au trésor, Indiana
Jones reçoit, à l'établissement où il enseigne, le journal de son
père Henry, dans lequel sont rassemblées les notes que celui-ci
a amassées au cours des nombreuses années d'études qu'il a
consacrées à la quête de sa vie : la recherche du mythique
Graal. Indiana est ensuite emmené de force auprès de Walter
Donovan, un collectionneur, lui aussi obsédé par cette relique.
Il révèle à l'archéologue que Henry Jones, parti à Venise pour
y poursuivre ses recherches, a mystérieusement disparu.
Indiana Jones s'y précipite, en compagnie de son ami Marcus
Brody. Une fois sur place, Elsa, l'assistante de Henry, les mène
Les textes contenus dans ce document sont la propriété de DeVil Dead ( www.devildead.com - [email protected] )
Page 1 sur 4
à la bibliothèque où le vieil homme travaillait. Indiana Jones y
découvre un accès à des catacombes, dans lesquelles il trouve
un indice fondamental pour la découverte du Graal. Peu après,
il échappe de justesse à un attentat ourdi par une secte
d'assassins. Il parvient à capturer leur chef, qui lui révèle que
Henry Jones est retenu prisonnier par les nazis...
Voici donc Indiana Jones lancé, un peu malgré lui, sur les
traces du mythique Graal. Cette relique est née, en fait, dans les
légendes de la Table Ronde. Chrétien de Troyes la fait
apparaître dans "Perceval ou le conte du Graal", où elle est
présentée aux côtés d'autres objets de valeur. Soit dit en
passant, et contrairement à ce qu'implique le final d'INDIANA
JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE, l'objet y est décrit
comme très luxueux. Mais c'est Robert de Boron, un autre
écrivain du XIIème siècle, qui, dans son "Histoire du Graal",
considère la relique comme le calice avec lequel Joseph
D'Arimathie a recueilli le sang de Jésus crucifié. Il est en tout
cas le but de la quête de Perceval, personnage apparaissant au
cinéma notamment dans un PERCEVAL LE GALLOIS d'Eric
Rohmer, ou dans PARSIFAL de Syberberg, monumentale
transposition de l'opéra du même nom composé par Wagner.
Perceval et sa quête sont bien sûr mentionnés dans les plus
célèbres adaptations du cycle de la Table Ronde, comme LES
CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE ou EXCALIBUR.
Surtout, le Graal aura le rôle-vedette dans le premier vrai long
métrage des Monty Python, le délirant et parodique MONTY
PYTHON, SACRE GRAAL !
La quête du Graal, chasse au trésor initiatique par
excellence, inspirera bien sûr de nombreuses autres oeuvres
littéraires jusqu'à nos jours, parmi lesquelles un certain "Le
Seigneur des Anneaux". C'est donc au tour d'Indiana Jones de
partir sur les pas des chevaliers médiévaux, et c'est
logiquement que sa route va suivre celles des croisés, en
passant par Venise, point de jonction entre l'Empire Byzantin
et les royaumes d'Occident, avant de le mener en Europe
centrale, puis en Jordanie.
Spielberg, assez embarrassé par INDIANA JONES ET LE
TEMPLE MAUDIT, souhaitait, avec INDIANA JONES ET
LA DERNIÈRE CROISADE revenir à l'état d'esprit du
premier volet. Pour ce faire, il ramène deux personnages du
premier film : Salah (John Rhys-Davies) et Marcus Brody
(Denholm Elliott), ce dernier se révélant être un irrésistible
personnage comique. L'atmosphère claustrophobe du second
volet, tourné pour la plus grande part en studio, est abandonnée
au profit de nombreux extérieurs ensoleillés. Quant aux effets
spéciaux optiques, omniprésents dans presque toutes les scènes
d'action du film précédent (le canot, les wagons, le pont...), ils
sont cantonnés, à de très rares exceptions près, aux séquence du
zeppelin et des avions, permettant ainsi à Indiana Jones de
renouer avec le naturel des cascades spectaculaires du premier
épisode (la poursuite en camion, la taverne...).
Il a été reproché à INDIANA JONES ET LE TEMPLE
MAUDIT l'excessive cruauté dont faisaient preuve les
méchants. A ces critiques, les scénaristes répliquaient qu'elle
était nécessaire pour rendre les Thugs, peu connus, menaçants
aux yeux des spectateurs. Avec les nazis du premier volet, le
problème ne se posait guère. La mémoire collective est
suffisamment imprégnée des atrocités commises par le
troisième Reich pour que ces méchants n'aient pas à faire trop
de zèle pour incarner le mal absolu. Qui plus est, même les plus
obsédés du politiquement correct ne pouvaient pas,
décemment, accuser Spielberg de racisme anti-allemand sous
prétexte qu'il présentait des serviteurs de Hitler sous un
mauvais jour ! Spielberg oppose donc à nouveau Indiana Jones
à des nazis.
Toutefois, les nouveaux adversaires d'Indiana Jones sont
sans doute son point le plus faible dans ce nouveau volet. Elsa,
interprétée par une assez fade Alison Doody, ne parvient
jamais à vraiment s'imposer. Walter Donovan, que joue un
Julian Glover aux airs de Charles Gray, paraît une resucée peu
passionnante de Belloq. Seul Michael Byrne, incarnant le S.S.
Voegel, semble à la hauteur de sa tâche. Et encore, il est bien
sous-exploité, sa seule scène importante étant celle du tank.
Somme toute, ces méchants paraissent assez adoucis.
Spielberg se montre d'ailleurs extrêmement prudent quant à
la violence de ses séquences. Quand bien même une scène,
comme celle du tank, est extrêmement spectaculaire, ce rejet de
toute forme de cruauté excessive lui retire pas mal de piquant
et d'efficacité si on la compare, par exemple au combat contre
le chef de la mine de Pankot ou à la poursuite en camion du
premier volet (où un nazi boxait le visage d'Indiana Jones
jusqu'à le mettre en sang !). Dans le même sens, les péripéties
du final s'avèrent peu spectaculaires, voire franchement
décevantes, ne serait-ce que si on les confronte à l'introduction
des AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE. Pourtant, les
séquences d'action d'INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE
CROISADE n'en sont pas pour autant ennuyeuses. Elles
évoquent plutôt les rebondissements très rythmés et très
inventifs, sans jamais être trop crus ou réalistes, d'une aventure
de "Tintin" (dont Spielberg avait alors acquis les droits de
plusieurs aventures en vue d'en produire des adaptations
cinématographiques). D'ailleurs, tout comme Tintin avec son
prototype scout "Totor", il nous est revelé qu'Indiana Jones a
débuté dans le scoutisme, grâce à un prologue rétrospectif
extrêmement réussi, retraçant ses aventures d'adolescent.
La grande force de ce nouveau volet, c'est certainement la
façon dont ses créateurs jouent avec le public, en parsemant le
métrage de références et de révélations concernant son
personnage principal. Harrison Ford, dont l'interprétation a
nettement gagné en richesse et en maturité, jonglent avec les
multiples aspects de son personnage, s'appuyant autant sur ses
forces (séduction, intelligence, courage physique, opiniâtreté)
que sur ses faiblesses (maladresses, phobies...). Si la quête du
Graal n'est pas la plus passionnante des aventures qu'ait
vécues Jones, et si ses ennemis paraissent un peu en retrait, il
n'en reste pas moins que sa confrontation avec son père nous
vaut certains des meilleurs moments de comédie de la trilogie.
Alors que dans INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT,
l'archéologue semblait manquer d'un "interlocuteur"
réellement solide pour ces moments, le tandem "Henry senior Henry junior", porté par la complicité inouïe entre Ford et
Connery, retrouve l'intensité comique et humaine du couple
Indiana - Marion dans LES AVENTURIERS DE L'ARCHE
PERDUE. L'opposition entre les méthodes et les motivations
des deux personnages, les manières farfelues et hautaines de
Henry Jones et les souffrances qu'il fait endurer à son pauvre
fils, le grand aventurier étant souvent ramené au rang de petit
garçon turbulent, sous-tendent le film et lui donnent toute sa
force burlesque et émouvante.
Ajoutons à cela la mise en scène de Spielberg, toujours aussi
fluide et inventive, et des péripéties globalement toujours aussi
bien rythmées, et l'on obtient, à nouveau, un très bon film
d'aventures, mêlant d'excellentes scènes d'action et de très
bons moments de comédie dans un univers aussi glamour que
dépaysant. Même s'il partagera encore un peu la critique,
INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE connaîtra,
à nouveau, un excellent accueil public. Toutefois, comme
l'indiquait son titre, la série était arrivée à la fin d'un cycle. Ses
Les textes contenus dans ce document sont la propriété de DeVil Dead ( www.devildead.com - [email protected] )
Page 2 sur 4
auteurs ne semblaient pas vouloir remettre le couvert tout de
suite. Néanmoins, Lucas lancera la série télévisée LES
AVENTURES DU JEUNE INDIANA JONES, qui s'étalera de
1992 à 1996. En 2002, Spielberg annonce la mise en route
d'une quatrième aventure cinématographique d'Indiana Jones,
toujours interprétée par Harrison Ford, dont le tournage aurait
lieu en été 2004 et qui sortirait en été 2005. Un scénario, rédigé
par Frank Darabont, aurait été achevé en 2003 et serait en cours
de ré-écriture actuellement...
des ingénieurs du son ("Le son d'Indiana Jones"), du
compositeur John Williams, bien sûr ("La musique d'Indiana
Jones"), des cascadeurs ("Les cascadeurs dans Indiana Jones")
et des responsables des effets spéciaux ("La lumière et la magie
d'Indiana Jones"). Là encore, l'information est synthétique,
mais néanmoins intéressante, et le recours à de nombreux
documents de tournage les rend assez passionnants. On regrette
néanmoins que les featurettes sur les cascades et, surtout, sur
les effets spéciaux, soient un peu trop courtes.
Comme pour les deux précédents films, le DVD propose une
image en format scope d'origine avec option 16/9. Elle est
d'une propreté stupéfiante. Tout est absolument parfait, et
même les plans truqués sont dénués de grain. Compression
inexistante, couleurs éclatantes, fluidité impeccable, luminosité
et contraste parfaitement équilibrés... : bref, il n'y a rien à
redire !
On a ensuite accès à une galerie de bandes-annonces,
rassemblant : un teaser et deux bandes-annonces des
AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE ; une bandeannonce de INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT ;
puis un teaser et une bande-annonce de INDIANA JONES ET
LA DERNIÈRE CROISADE. On y trouve aussi une petite pub
pour le nouveau jeu vidéo INDIANA JONES ET LE
TOMBEAU DE L'EMPEREUR. Enfin, l'interactivité se
conclut par un accès au site officiel de la série des Indiana
Jones.
La perfection se retrouve encore pour la piste anglaise 5.1,
toujours aussi remarquable de précision, de netteté et
d'équilibre. La bande-son française, à nouveau, n'est proposée
qu'en Dolby Surround d'origine, mais le résultat est ici
excellent, bien que légèrement moins fin que la version
originale. On retrouve bien sûr les sous-titres Zone 2, parmi
lesquels un sous-titrage français.
Pour le coffret "Les aventures d'Indiana Jones", il a été
sagement choisi, pour les trois films, de limiter les options
techniques afin de garantir la qualité maximale du matériel
proposé. Ainsi, on ne trouvera pas d'encombrante piste DTS ou
de bonus sur ces trois DVD. Les suppléments ont été reportés
sur un seul et même disque, qui va être étudié ici.
La première partie de l'interactivité est le documentaire
"Indiana Jones : naissance d'une trilogie", composé de trois
parties distinctes, consacrées chacune à un des films. Le
documentaire sur LES AVENTURIERS DE L'ARCHE
PERDUE (environ 50 minutes) se penche d'abord sur la
gestation du personnage, puis sur le tournage lui-même.
Comme pour les deux autres reportages, les séquences y sont
évoquées dans l'ordre du film, et non en suivant la chronologie
du tournage. On y trouve des interviews récentes de nombreux
intervenants, que ce soit Georges Lucas, Steven Spielberg, le
scénariste Lawrence Kasdan, le chef-opérateur Douglas
Slocombe, le réalisateur de seconde équipe Michael Moore, les
acteurs Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, John RhysDavies... On apprécie surtout la présence de nombreux extraits
de documents filmés sur le tournage lui-même. Rigoureux, bien
fait, ce bonus propose une synthèse efficace et intéressante sur
le sujet, sans prétendre toutefois à l'exhaustivité.
Certes, on a l'impression que ce DVD aurait pu contenir
encore plus d'informations intéressantes. Il y avait matière à
faire des "Making Of" plus complets et précis pour chaque
film. Néanmoins, on remarque qu'il a été choisi d'éviter
certaines formes d'interactivité un peu "gavantes", comme le
commentaire audio, qu'on peut souvent remplacer
avantageusement par des entretiens mieux menés et construits,
ou d'interminables galeries de photographies. Certes, on reste
un peu sur sa faim quant à ces bonus, mais, au moins, on
apprécie que la qualité et la rigueur aient été préférées à une
profusion chaotique mal maîtrisée.
INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE clôt
donc remarquablement cette magnifique trilogie, qui fut sans
doute l'évènement le plus important du cinéma d'aventures des
années 1980. Quant à ce DVD, irréprochable, il permet de le
redécouvrir dans des conditions de confort technique optimale.
L'ensemble du matériel proposé dans ce coffret "Les aventures
d'Indiana Jones" est ainsi de très haute qualité et permet de se
replonger, avec ravissement, dans les indémodables aventures
du professeur Jones !
PS : Pour trouver encore plus d'informations sur la série des
Indiana Jones, les anglophones sont invités à se rendre, entre
autres, sur le site officiel de la série et sur l'excellent The
Raider.net.
Emmanuel Denis
Le second volet du documentaire (environ 40 minutes),
dédié à INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT,
bénéficie des mêmes qualités que son prédecesseur, et propose,
à nouveau, de nombreux documents (images de tournage,
dessins...) et anecdotes, tout en favorisant la synthèse et la
clarté. La troisième partie, celle d'INDIANA JONES ET LA
DERNIÈRE CROISADE (environ 35 minutes), est peut-être un
peu moins intéressante, et nous montre même parfois Spielberg
en train de se livrer à la description paraphrastique de certaines
séquences. Heureusement, les interviews des nombreux
intervenants, ainsi que les documents d'époque (parmi lesquels
des entretiens avec les acteurs Denholm Elliott et River
Phoenix, décédés depuis), en font tout de même un supplément
intéressant.
Divers aspects techniques sont abordés dans des featurettes
d'environ dix minutes chacune, permettant de saluer le travail
Les textes contenus dans ce document sont la propriété de DeVil Dead ( www.devildead.com - [email protected] )
Page 3 sur 4
Spécifications de l’édition DVD chroniquée
Editeur : Paramount
Zone : 2 - France
Format Disque : 4 DVD
Durée : 121 minutes
Format d’image : 16/9 - 2.35
Format(s) sonore(s) : English (Dolby Digital 5.1),
Francais (Dolby Digital Stéréo Surround)
Sous-titrage(s) : English, Francais, Arabic, Bulgarian,
Russian, Letton, Estonian & Lithuanian,
Liste des bonus de l’édition DVD chroniquée
• LES AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE
• INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT
• INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE
• Disque Bonus
• Indiana Jones : Naissance d'une Trilogie
• Les Aventuriers de l'Arche Perdue (50mn46)
• Indiana Jones et le Temple Maudit (41mn06)
• Indiana Jones et la Dernière Croisade (35mn)
• Featurettes
• Les Cascades dans Indiana Jones (10mn56)
• Le Son d'Indiana Jones (13mn18)
• La Musique d'Indiana Jones (12mn22)
• La Lumière et la Magie d'Indiana Jones (12mn20)
• Bandes-annonces
• Les Aventuriers de l'Arche Perdue
• Teaser
• Trailer
• Trailer promo
• Indiana Jones et le Temple Maudit
• Indiana Jones et la Dernière Croisade
• Teaser
• Trailer§
• Vidéo promo du jeu vidéo Indiana Jones et le Tombeau de
l'Empereur (1mn44)
Les textes contenus dans ce document sont la propriété de DeVil Dead ( www.devildead.com - [email protected] )
Page 4 sur 4