Méditer au travail

Transcription

Méditer au travail
Ce livre propose une méthode de méditation, validée par
de nombreuses études scientifiques, pour nous permettre de
nous ressourcer et de gagner en sérénité. Il comporte des exercices
simples et brefs ainsi que des astuces à utiliser au bureau pour
développer notre concentration, notre écoute et notre créativité.
Préface et exercices audio de Christophe André. Médecin psychiatre français,
pionnier de la méditation en psychothérapie, il est l’auteur du best-seller
Méditer, jour après jour.
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au bureau
ISBN 978-2-89472-946-5
illustrations : Colcanopa
couverture : sara deux
méditer au travail
Michael Chaskalson est chercheur à l’université de Bangor, en Angleterre, et
pratique la méditation depuis plus de 30 ans. Il est l’un des instructeurs de pleine
conscience les plus réputés de Grande-Bretagne et donne de la formation dans
de nombreuses entreprises et universités.
Michael Chaskalson
A
u travail, nous sommes interrompus en moyenne
toutes les trois minutes (appels, courriels, textos…).
Les pressions de toutes natures rendent la vie professionnelle
de plus en plus stressante. Michael Chaskalson
Méditer
au travail
pour rester zen
dans le tourbillon
Préface de
Christophe
André
Méditer
au travail
pour rester zen
dans le tourbillon
Les Éditions Transcontinental
TC Média Livres Inc.
5800, rue Saint-Denis, bureau 900
Montréal (Québec) H2S 3L5
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et Bibilothèque et Archives Canada
Chaskalson, Michael
[Mindful workplace. Français]
Méditer au travail : pour rester zen dans le tourbillon
Traduction de : The mindful workplace.
Comprend des références bibliographiques.
ISBN 978-2-89472-946-5
1. Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience. 2. Méditation - Emploi en thérapeutique. 3. Gestion
du stress. 4. Stress dû au travail - Prévention. I. Titre. II. Titre : Mindful workplace. Français.
RC489.M55C4214 2014
616.89'1425
C2013-942625-6
Correction : Isabelle Roy
Couverture et conception graphique : Sara Deux
Mise en pages : Daniel Collet
Illustrations : Colcanopa
Impression : Marquis Imprimeur – Division Gagné
© Michael Chaskalson, 2011.
Édition originale publiée sous le titre The Mindful Workplace par Wiley-Blackwell.
© Éditions des Arènes, Paris, 2013, pour la traduction française
Imprimé au Canada
© Les Éditions Transcontinental, une marque de commerce de TC Média Livres Inc., 2014,
pour la version
française publiée en Amérique du Nord.
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 1er trimestre 2014
Bibliothèque et Archives Canada
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Michael Chaskalson
Méditer
au travail
pour rester zen
dans le tourbillon
Préface de Christophe André
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Olivier Colette
Illustré par Colcanopa
Table des matières
Préface
La pleine conscience : une pratique ancienne
pour un monde nouveau
Les bénéfices de la pleine conscience
Méditer ou travailler : ne pas choisir
Existe-t-il des dangers à la pratique
de la méditation en entreprise ?
Vivre différemment, travailler différemment
Introduction. Pourquoi méditer
au bureau ?
11
12
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20
22
27
1.Qu’est-ce que la pleine conscience ? 41
Être conscient de ce qu’on vit
42
Vivre l’instant présent
45
Se libérer de la tyrannie de l’autocritique
49
Premier exercice de méditation
57
M édite r au tr ava il
2.Comment méditer ?
61
62
65
73
79
84
88
3.Stress négatif, stress positif
91
92
97
Faut-il arrêter de penser ?
La respiration, l’ancre de votre attention
L’expérience du corps
Méditer en bougeant
Méditer en marchant
Pleine conscience et activités routinières
La courbe de Yerkes-Dodson
Quand les scientifiques s’intéressent au stress
Les conséquences physiologiques
du stress au travail
Comment développer le bon stress
et l’empêcher de devenir du mauvais stress ?
4.Accepter les expériences désagréaBles
Des moines bouddhistes dans
le laboratoire des scientifiques
Les salariés d’une entreprise
sous le regard des neurosciences
De l’utilité d’apprendre à accepter
les expériences désagréables
5.Ne pas croire toutes vos pensées
Souvent, les pensées ne servent pas
à résoudre les problèmes,
elles les compliquent
Nous ne sommes pas nos pensées
Nos pensées nous trompent
99
104
111
112
118
121
131
132
134
138
Tab le des m at i è res
6.Apprendre à ne pas réagir
Nous sommes programmés pour réagir
avant de réfléchir
Le circuit des émotions
Prendre conscience de ses émotions
7.L’intelligence émotionnelle
Qu’apporte l’intelligence émotionnelle
dans le monde professionnel ?
L’empathie, des capacités innées
que l’on peut développer
La compassion pour soi
8.La méditation pour les dirigeants
Qu’est-ce qu’un « bon » dirigeant ?
La conscience de soi émotionnelle
De l’importance de l’humeur chez les leaders
Le syndrome du sacrifice
La pleine conscience, un outil de leadership
de plus en plus reconnu
9. Méditation et coaching
Quel bénéfice les coachs peuvent-ils tirer
de la pleine conscience ?
Pour une relation de coaching transformatrice
Témoignages de coachs
147
149
152
154
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179
182
185
187
192
199
200
204
206
10.conseils pratiques pour méditer 215
Premiers moments de la journée
216
En voiture
218
Dans les transports en commun
219
Au bureau
220
Pause du midi
220
Retour à la maison
221
M édite r au tr ava il
11. un programme de méditation
pour votre entreprise
Quels résultats visez-vous ?
À qui est destiné le programme ?
La participation sera-t-elle volontaire ou non ?
Comment recruter les participants ?
Quel format est le mieux adapté
au groupe en question ?
Où et quand est-il préférable d’organiser
le programme ?
Combien de temps peut-on raisonnablement
demander aux participants de consacrer
à la pratique à la maison ?
Qui dispensera le programme ?
Plan général d’un programme de huit semaines
223
224
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228
229
229
231
232
233
235
Remerciements
247
annexes
249
Annexe 1. Enseigner la pleine conscience :
guide des bonnes pratiques
Annexe 2. Principales études
sur la pleine conscience
Annexe 3. Lectures complémentaires
Annexe 4. Formations
et ressources supplémentaires
Notes
249
251
254
256
259
Préface
« Une demi-heure de méditation est essentielle
chaque jour, sauf quand on a une vie très occupée.
Dans ce cas, une heure est nécessaire. »
Saint François de Sales
B
« on, nous allons nous mettre en chaussettes,
nous installer sur le tapis, en position du lotus,
allumer deux ou trois bâtonnets d’encens, et
émettre tous ensemble, les yeux clos et la bouche fermée, le son “Ommmmm”. Puis nous serons plus performants dans notre travail… »
Eh bien non ! Méditer au travail ne va pas ressembler à cela (même s’il n’est pas interdit d’essayer de le
faire de cette manière).
Méditer au travail, ce sera parfois, tout simplement, après un coup de téléphone stressant ou une
négociation tendue, prendre quelques longues inspirations et laisser le calme revenir en nous. Ce sera
11
M édite r au tr ava il
prendre l’habitude d’être vraiment présent à toutes
les réunions de travail, pas seulement avec son corps
mais aussi avec son esprit et son intelligence. Ce sera,
avant un rendez-vous important, s’accorder quelques
minutes d’inactivité, de silence et de calme pour nous
recentrer sur ce que nous allons faire. Ce sera vraiment écouter ce que l’autre nous dit, au lieu de juger
ses propos en préparant nos réponses. Ce sera, quand
nous serons tendus, dispersés, inquiets, abattus, perdus, prendre vraiment le temps d’apaiser notre cœur
et de retrouver notre esprit, en prenant une, cinq, dix,
vingt ou trente minutes s’il le faut pour méditer, les
yeux fermés, sur ce qui vient de se passer, ce que nous
ressentons, ce vers quoi nous nous sentons glisser,
et ce que nous allons choisir, en pleine conscience,
de faire.
Méditer au travail, ce sera tout cela et bien d’autres
choses encore…
La pleine conscience :
une pratique ancienne pour
un monde nouveau
La méthode de méditation abordée dans ce
livre est appelée la « pleine conscience ». Il s’agit
d’une méthode d’inspiration bouddhiste (la tradition bouddhiste étudie depuis près de deux
mille cinq cents ans le fonctionnement de l’esprit
12
P ré face
humain1), qui a été laïcisée et codifiée afin de pouvoir
devenir accessible aux Occidentaux, en dehors de toute
conviction ou pratique religieuse.
La pleine conscience a été récemment, et très
attentivement, étudiée par la science, car elle permet
de mieux comprendre le fonctionnement de notre
esprit2. Elle est aussi l’objet d’un intérêt croissant dans
le monde du soin, en médecine comme en psychologie, car elle présente de nombreux avantages en termes
de stabilité émotionnelle, de résistance au stress et à
la douleur3, d’amélioration de nombreuses variables
biologique liées à la santé (stimulation de l’immunité,
ralentissement du vieillissement cellulaire4, modification de l’expression génique liée au stress5, etc.).
Enfin, sa pratique commence à être évaluée dans
différents aspects de la vie quotidienne laïque :
l’alimentation6, la pédagogie7, ou la relation parentsenfants8. Et bien sûr – c’est l’objet de ce livre – dans
l’entreprise et le monde du travail.
Pourquoi cette vogue, cet engouement si puissant
pour une si vieille pratique ? Parce que la méditation
nous est à la fois utile et nécessaire…
Nous vivons une époque formidable et excitante,
notre société est riche de biens et d’informations.
Mais elle est aussi polluée par ces mêmes biens et
ces mêmes informations, qui nous débordent, nous
saturent et nous asservissent au-delà du raisonnable.
Nous avons trop de choses à acquérir, à posséder, à
savourer ; trop d’activités à découvrir ou à pratiquer ;
trop de missions à accomplir, trop rapidement, mais
13
M édite r au tr ava il
sans temps suffisant pour nous permettre d’y réfléchir. La plupart des cadres et dirigeants, ainsi qu’une
majorité de leurs collaborateurs, travaillent désormais
à flux tendu, dans une pression constante, sous la dictature de la réactivité et de l’immédiateté. Bien peu
disposent de ce qui apparaît comme un luxe suprême
(mais qui devrait être normal) : avoir du temps pour
penser à leur métier, pour comprendre et anticiper ses
évolutions, pour approfondir des problèmes humains
délicats. De ce fait, nous vivons dans un excès de stress
(positif ou négatif, peu importe) et dans un immense
déficit de sens. Et nous aspirons à moins de stress et à
plus de sens… Cela est vrai pour notre vie en général
et pour notre travail en particulier.
Le travail représente une part importante de notre
existence ; pas seulement parce que nous y passons
beaucoup de temps, mais aussi parce que nous y
vivons beaucoup de choses. Des bonnes : notre travail peut représenter une source d’enrichissement et
d’épanouissement personnels, un lieu d’apprentissages et d’échanges. La richesse de ces apports dépendra bien sûr de la nature de notre métier, mais aussi
de notre façon de l’habiter. Et des moins bonnes :
parfois, notre travail représente une source de stress,
d’insatisfactions, d’agacements, voire de souffrances.
Et là encore, l’impact sur nous ne sera pas seulement
lié à la nature et à la quantité des stresseurs professionnels, mais aussi à notre manière de leur ouvrir
ou non la porte de notre cœur et de notre esprit, de
14
P ré face
leur laisser ou non établir une emprise sur tout le
reste de notre vie.
La pleine conscience peut nous aider à établir avec
notre travail les meilleurs rapports possibles, compte
tenu de sa nature propre : savoir en apprécier les côtés
épanouissants, et savoir en limiter les côtés contraignants. Et elle est source, dans le détail, de nombreux
bénéfices plus précis encore…
Les bénéfices de la pleine
conscience
La pratique de la méditation de pleine conscience
est bénéfique pour la plupart de nos capacités mentales, car elle représente une forme d’entraînement
de l’esprit ; on peut rappeler ainsi le sens des mots
des langues orientales que l’on traduit chez nous
par méditation : bhâvanâ, qui veut dire en sanscrit
« cultiver », ou gom, qui signifie en tibétain « se familiariser ».
De nombreux travaux ont montré que les pratiques
méditatives améliorent la concentration9, la stabilité
de l’attention10, la flexibilité mentale11, la créativité,
diminuent l’impulsivité12, etc.
La pratique de la pleine conscience apporte aussi
des bénéfices en termes de résistance au stress13 : à
l’origine, c’est même dans cet objectif qu’elle a été
importée en médecine, pour aider les personnes souffrant de maladies chroniques, douloureuses, inquiétantes ou handicapantes, à mieux leur faire face14.
15
M édite r au tr ava il
La pleine conscience permet d’effectuer des rééquilibrages dans notre manière de travailler. Indispensable, tant nos environnements de travail modernes
peuvent être perturbants pour notre cerveau : interruptions attentionnelles multiples (par téléphone,
courriels, textos, etc.), flots d’informations importants
et à jet continu, pression du temps, exigences de disponibilité et de réactivité (souvent inutiles et disproportionnées), etc. Du coup, nous réagissons plus que
nous ne réfléchissons, nous raisonnons dans l’urgence
plus que sur le long terme. Nous travaillons pour le
court terme et l’immédiat borné, et non pour le long
terme et l’anticipation intelligente : nous nous comportons dans nos entreprises comme un médecin qui
attendrait que ses patients soient très malades pour
s’en occuper, et négligerait toute forme de prévention
et d’éducation à la santé. Tout cela augmente aussi
nettement le risque d’erreurs en tous genres : erreurs
dans nos jugements et nos prises de décisions15, erreurs
dans notre manière de comprendre et de réguler nos
émotions16, erreurs dans la manière dont nous traitons
les autres humains17 (lorsque votre téléphone sonne
alors que vous parlez à quelqu’un assis en face de vous,
à qui donnez-vous la priorité ?). La pratique régulière
de la méditation nous ramène à plus de sagesse et de
lucidité face à toutes ces déstabilisations.
Enfin, il y a des bénéfices quant à la prise de
conscience des bons côtés de notre travail, que nous
oublions parfois, tant nous sommes tournés vers les exigences et la performance, ainsi que vers les déceptions
16
P ré face
qu’elles peuvent entraîner. La pleine conscience aide
aussi à ouvrir régulièrement les yeux sur tout ce qui
va bien et que nous avons tendance à oublier, à force
de nous concentrer sur les problèmes à résoudre et
actions à accomplir.
Mais il serait limité de ne voir dans la pleine
conscience qu’un outil de plus pour accroître sa productivité et ses performances. Bien sûr, elle va diminuer le stress. Mais elle va aussi apporter plus de sens.
Elle va bénéficier à l’entreprise parce qu’elle est bénéfique à la personne humaine18, et que, jusqu’à nouvel
ordre, ce sont les humains la plus grande richesse des
entreprises, ce sont eux qui représentent l’alpha et
l’oméga de l’entreprise, qui vit par eux et pour eux.
Méditer ou travailler :
ne pas choisir
Une croyance erronée pousse souvent à penser que
pour méditer, il faut s’arrêter de travailler. On doit
choisir : c’est méditer ou travailler. C’est parfois vrai.
Mais souvent faux : on peut méditer et travailler. C’est
même, à terme, le but…
Au début, certes, on commencera par le plus
simple : découvrir qu’on peut méditer en prenant
Méditer, c’est utiliser plus intelligemment
les temps de déplacement d’un endroit
à l’autre, les temps d’attente. Ces moments
ne sont pas du temps perdu
mais du temps vécu.
17
M édite r au tr ava il
quelques instants pour décrocher de son travail, en
s’aménageant une pause, une respiration entre deux
tâches, deux rendez-vous, deux coups de téléphone.
Méditer, c’est utiliser plus intelligemment les temps
de déplacement d’un endroit à l’autre, les temps d’attente. Ces moments ne sont pas du temps perdu mais
du temps vécu, si vous les habitez avec conscience
et intelligence, l’intelligence de la vie : devant l’imprimante ou la photocopieuse, ne vous impatientez
pas (cela n’arrangera rien) mais ouvrez vos épaules
et respirez ; dans le hall d’une entreprise cliente ou
partenaire, avant un rendez-vous, focalisez votre
attention sur l’entretien qui vous attend, sans forcément le « préparer » par des répétitions d’arguments,
mais juste en amenant doucement votre esprit vers
le plus d’apaisement, d’ouverture et de disponibilité
possible. Méditer, c’est parfois aussi s’arrêter et ne rien
faire : entre deux tâches, prendre quelques minutes
pour s’approcher de la fenêtre, respirer, regarder le
ciel, laisser son esprit suivre les nuages ; et se rendre
compte, sur le moment ou un peu plus tard, que ce
moment d’arrêt et de prise de conscience, a été l’un
des plus féconds de la journée.
Puis on méditera pour mieux habiter son travail, pour mieux en prendre conscience. Quelques
exemples, parmi bien d’autres :
Décrochez de vos écrans toutes les trente minutes
pour vous étirer. Cela vous fera du bien ET cela
permettra à votre cerveau de se régénérer (de passer
18
P ré face
en « mode par défaut » dont on sait qu’il est fécond
et indispensable à notre créativité19).
Q uand vous téléphonez, ne faites rien d’autre (abstenez-vous de lire vos courriels, d’écrire une note, ou
de répondre à un texto en même temps). Cela vous
fera du bien ET rendra les échanges téléphoniques
plus brefs, plus honnêtes et plus intéressants.
Ne travaillez jamais sur votre ordinateur avec
votre boîte de courriel ouverte, ou alors pour de
très bonnes et spécifiques raisons. Garder son cerveau ouvert à toutes les sollicitations extérieures
doit être l’exception, et pas la règle, lorsqu’on est au
travail. Cela vous fera du bien ET vous entraînera
à muscler votre concentration, si précieuse à notre
époque d’interruptions attentionnelles multiples et
polluantes.
L e matin, en arrivant au boulot, accordez-vous
régulièrement trois minutes de méditation en pleine
conscience, avant de commencer, là où cela vous
sera possible (assis à votre bureau, les yeux fermés
ou mi-clos) ; prenez conscience du sens de votre
présence ici. Cela vous fera du bien ET cela vous
reconnectera à la signification profonde de votre
travail, au-delà des routines.
Méditer, ce n’est pas se couper
du monde mais se relier plus fortement
et plus intelligemment à lui.
19
M édite r au tr ava il
Enfin, et c’est la dernière et plus intéressante étape,
on intégrera la méditation à nos journées, sous la
forme d’une présence mentale accrue, d’une pleine
conscience insufflée à nos actes : lorsque nous écouterons, lorsque nous parlerons, lorsque nous réfléchirons, notre attention sera massivement tournée vers
ce que nous serons en train de faire et non dispersée,
distraite. À ce stade, nous aurons compris que méditer,
ce n’est pas se couper du monde mais se relier plus
fortement et plus intelligemment à lui.
Existe-t-il des dangers à la pratique
de la méditation en entreprise ?
Les lignes qui précèdent, et le livre qui suit, peuvent
peut-être vous donner l’impression qu’il n’y a que des
avantages à la pratique de la pleine conscience. C’est
un peu vrai. Mais il existe tout de même deux dérives
que nous allons aborder : la superficialité et la récupération.
Superficialité : si la méditation en entreprise ne
dépasse pas le statut d’une simple mode, d’un simple
snobisme, d’un nouveau gadget, cela ne marchera
pas. Ou du moins, ça marchera vaguement, quelque
temps, comme un stage de saut à l’élastique ou
quelques séances d’aérobie peuvent relancer la motivation ou l’esprit d’équipe. Puis ce sera une pratique
vite abandonnée et vite oubliée. Faire semblant, cela
ne marche jamais sur le long terme, dès qu’il y a un
20
P ré face
enjeu humain : faire semblant d’aimer, d’écouter, de
méditer ? Au bout d’un moment, tout s’affaisse et se
dissout.
Récupération : certains penseurs20 ont dénoncé ce
qu’ils appellent le « matérialisme spirituel », autrement
dit le recyclage utilitariste d’attitudes spirituelles dans
la vie laïque. Par exemple, ne s’intéresser à la méditation
que pour avoir une meilleure santé, que pour être plus
performant au travail, etc. Même s’il n’est pas interdit
d’avoir de telles attentes, même s’il est réjouissant de
savoir que de tels « résultats », ou plutôt que de telles
conséquences de la pratique régulière peuvent être
une réalité, en rester là serait une erreur considérable.
D’abord parce que l’attente de résultats est contreproductive, en tout cas dans le domaine des approches
méditatives. On raconte souvent à ce propos l’anecdote d’un élève qui parle à son maître en méditation : « Maître, combien de temps me faudra-t-il
pour atteindre la sérénité ? » Long silence, puis le
maître répond : « Trente ans. » L’élève accuse le coup :
« Euh… C’est un peu long. Et si je mets les bouchées
doubles, si je travaille dur, jour et nuit, si je ne fais plus
que ça ? » Le maître garde à nouveau le silence un long
moment et finit par lâcher : « Cinquante ans… ». On
n’emprunte pas le chemin de la méditation comme
l’investisseur prend celui de la Bourse, dans l’avidité
de bénéfices rapides et spectaculaires.
Ensuite, parce que ce serait dommage d’en rester
là, dommage que la pleine conscience se résume à
s’arrêter entre midi et 13 h pour aller méditer dans
21
M édite r au tr ava il
une salle adaptée, afin de se sentir moins stressé. Car
elle permet des changements bien plus vastes, bien
plus profonds, bien plus intéressants encore.
Vivre différemment,
travailler différemment
Méditer ne nous aidera pas seulement à mieux
travailler. Mais aussi à mieux comprendre le sens de
notre travail, de nos relations à nos collègues et nos
clients.
Méditer ne nous aidera pas seulement à mieux
accepter et supporter le stress. Mais aussi à nous
interroger calmement sur lui, à mieux comprendre
certaines absurdités qui en sont la source, et à trouver l’énergie, le courage, la créativité, la persévérance
nécessaires pour les changer.
Méditer nous aidera à ne plus accepter ni transmettre
la souffrance, et à ne plus supporter d’être agressé ou
dévalorisé, et à ne plus propager agressions et dévalorisations en chaîne tout autour de nous. Méditer nous
aidera à briser ces contagions émotionnelles négatives,
parce que nous serons mieux à même de les reconnaître,
de les clarifier et de leur répondre différemment.
Autant le savoir : les entreprises qui permettront
à la méditation de pleine conscience de s’implanter
en leur sein ne seront pas seulement « optimisées »,
mais aussi dérangées. Dérangées mais fécondées :
leur « capital humain », comme disent les RH, c’est22
P ré face
à-dire les humains qui les composent, seront à la fois
plus sereins, plus intelligents, plus flexibles, plus créatifs. Mais aussi plus forts et plus exigeants.
Utiliser la méditation comme outil pour mieux
stresser et rendre plus performants les collaborateurs ? Voire pour les calmer, les rendre plus passifs ?
Si c’est ce que vous cherchez ou espérez en tant que
dirigeant, alors laissez tomber tout de suite, oubliez
la pleine conscience ! Introduire la pleine conscience
dans sa vie professionnelle et son milieu de travail,
c’est prendre un risque : le risque de salariés et de
collaborateurs plus performants mais aussi plus impliqués. Qui apporteront davantage à l’entreprise, mais
lui demanderont en retour davantage. Car la pleine
conscience n’est pas un simple outil, mais entraîne
à terme une modification radicale de notre rapport
au monde. Le seul programme est de vivre en pleine
conscience. Tout vivre. Le travail fait partie de la vie,
alors il en bénéficiera. Le reste aussi. Et ce sera très
bien ainsi : pour les personnes, leurs familles, leurs
collaborateurs ; pour les entreprises, et pour la société
en général.
Voilà pourquoi prendre la peine de lire ce livre,
d’en appliquer les recommandations, d’en observer
les conséquences, pourrait bien être l’une des choses
les plus intelligentes et les plus utiles que vous ayez
accomplies ces derniers temps…
Christophe André est médecin psychiatre.
Il est notamment l’auteur de Méditer, jour après jour.
23
M édite r au tr ava il
P.S. Vous trouverez sur le site de l’éditeur (www.
tcmedialivres.com), des exercices en format audio
pour vous initier à la méditation de pleine conscience.
Cet enregistrement n’existait pas dans la version originale (anglaise) du livre, mais avec l’accord enthousiaste
de l’auteur, j’ai rédigé ces exercices pour compléter
votre lecture et vous accompagner dans la découverte
de cette pratique passionnante et exigeante qu’est la
pleine conscience.
Comment s’initier
à la méditation
Les pistes sont disponibles sur le site Web suivant :
www.tcmedialivres.com/download/Mediter-au-travail
Nom d'utilisateur : mediter
Mot de passe : p@ssmp3
Piste 1 : Introduction à la pleine conscience
au travail
Pistes 2, 3, 4 et 5 : Exercices d’entraînement
1
à la pleine conscience
• 2 : Pleine conscience du souffle
• 3 : Pleine conscience du corps
• 4 : Pleine conscience des sons et des pensées
• 5 : Pleine conscience de la douceur et de la bienveillance
24
P ré face
Pistes 6, 7 et 8 : La pleine conscience
en situation professionnelle
• 6 : Une pause en pleine conscience
• 7 : Pleine conscience du bien-être
• 8 : Pleine conscience du stress et de la détresse
exemple de programme sur 5 semaines :
Semaine 1
• chaque matin, exercice « Pleine conscience du souffle » ;
• dans la journée, au moment de votre choix, 1 exercice « Une
pause en pleine conscience ».
Semaine 2
• chaque matin, exercice « Pleine conscience du corps » ;
• dans la journée, aux moments de votre choix, 2 exercices
« Une pause en pleine conscience ».
Semaine 3
• chaque matin, exercice « Pleine conscience des sons et
des pensées » ;
• dans la journée, aux moments de votre choix, 3 exercices
« Une pause en pleine conscience ».
Semaine 4
• chaque matin, exercice « Pleine conscience de la douceur
et de la bienveillance » ;
• dans la journée, aux moments de votre choix, 3 exercices
« Une pause en pleine conscience ».
À partir de la semaine 5
• chaque matin, exercice « Pleine conscience de la douceur
et de la bienveillance » ;
• dans la journée, aux moments de votre choix, 3 exercices
« Une pause en pleine conscience » ;
• et selon les besoins, exercices « Pleine conscience du bienêtre » ou « Pleine conscience du stress et de la détresse ».
25
Notes
Préface
1. Hanson, R. et Mendius, R., Buddha’s Brain : The Practical Neuroscience of
Happiness, Love and Wisdom, Oakland (CA), New Harbinger Publications,
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5. Segal, Z.V., Williams, J.M.G. et Teasdale, J.D., 2002.
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