de monte-carlo

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de monte-carlo
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ANNIVERSAIRE
e
RELATIONS PRESSE
PRESSE NATIONALE | OPUS 64
PRESSE RÉGIONALE | IMAGE PUBLIQUE
PRESSE ITALIENNE | VIVACE
Valérie Samuel, Amélie de Pange,
Sophie Nicoly
+33 (0)1 40 26 77 94
[email protected]
[email protected]
Evelyne Pampini
+33 (0)4 93 19 37 40
[email protected]
Marta Romano
+39 349 585 65 26
[email protected]
3
DOSSIER DE PRESSE FESTIVAL
PRINTEMPS !"#$ARTS
DE MONTE-CARLO
14 MARS %&$13 AVRIL 2014
SOUS LA PRÉSIDENCE DE
S.A.R. LA PRINCESSE DE HANOVRE
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Sous la présidence de S.A.R. la Princesse de Hanovre
DOSSIER DE PRESSE
Festival
Printemps des Arts
de Monte-Carlo
14 mars - 13 avril 2014
printempsdesarts.mc
Le Printemps des Arts de Monte-Carlo reçoit le soutien
du Gouvernement princier.
Martin Maurel Sella est le Mécène d’Exceptions du
festival Printemps des Arts de Monte-Carlo
RELATIONS PRESSE
PRESSE NATIONALE
OPUS 64 - Valérie Samuel
Amélie de Pange & Sophie Nicoly
+33 (0)1 40 26 77 94
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PRESSE REGIONALE
IMAGE PUBLIQUE
Evelyne Pampini
+33 (0)4 93 19 37 40
[email protected]
PRESSE ITALIENNE
VIVACE
Marta Romano
+39 349 585 65 26
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La force d’un mécénat familial et indépendant !
1984-2014 : le festival Printemps des Arts de Monte-Carlo fête ses 30 ans. Avec, comme il se doit, un
programme tout à fait exceptionnel ! Pour la troisième année consécutive, son mécène
d’exceptions, Martin Maurel Sella est à ses côtés. Pas seulement pour la fête, mais pour en faciliter
certains temps forts .
Un concert Beethoven le 28 janvier 2014 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, un week-end « Japon à Monaco » les
samedi 29 et dimanche 30 mars, une « Journée marocaine à Monaco » dimanche 13 avril… et ce ne sont pourtant que
trois des temps forts du spécial 30 ans du Printemps des Arts !
Pour la troisième année consécutive, Martin Maurel Sella Banque Privée Monaco est, aux côtés du Gouvernement
princier, le principal mécène du festival culturel et musical emblématique de la Principauté. « L’implantation à Monaco de
la banque familiale et indépendante Martin Maurel remonte à la même époque (1987) que la création du Printemps des Arts. Au delà de
ce « facteur générationnel », les actionnaires de Martin Maurel Sella, deux des plus anciens établissements familiaux indépendants
européens, comme avec leurs clients, privilégient des partenariats durables », souligne Frédéric C. Geerts, administrateur-délégué.
De fait, les équipes du Printemps des Arts et de Martin Maurel Sella Banque Privée Monaco ont déjà à leur actif des
réalisations peu ordinaires. Rappelons simplement la réussite de l’internationalisation du festival en 2013 : la « Nuit du
Congo à Monaco » le samedi 6 avril 2013 à l’Auditorium Rainier III, marquée par un concert inoubliable de
l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste de Kinshasa. Le concert du même orchestre, le vendredi 7 juin 2013, dans la
capitale de la République Démocratique du Congo, en présence de la présidente du festival Printemps des Arts de
Monte-Carlo, S.A.R. la Princesse de Hanovre. A Monaco, puis au Congo, Martin Maurel Sella Banque Privée a facilité
l’organisation de la réciprocité de ces événements d’exception. Tout comme elle travaille à le faire, en 2014, avec le
Maroc !
Contact : Pierre-Dominique Cochard
06 14 49 70 09 – [email protected]
A propos de MMS, Martin Maurel Sella Banque Privée Monaco
Banque familiale indépendante, installée à Monaco depuis 1987, via une succursale de la Banque Martin Maurel.
Implantation renforcée par la création en 2000 de la SAM monégasque, constituée par deux des plus anciennes banques familiales
indépendantes européennes, l'une française - Martin Maurel, dès 1825 - l'autre italienne, Banca Sella, dès 1886.
. Clientèle principalement composée de dirigeants possédant des groupes industriels et commerciaux, des Family Business Groups
établis à Monaco, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
. Gestion patrimoniale, structuration et financements privés – dont immobilier.
. Ingénierie financière internationale.
. Création et gestion de fonds communs de placement monégasques, MMS Gestion.
. Banque commerciale, succursale de la banque Martin Maurel.
Les entités du Groupe Martin Maurel Sella regroupent à Monaco environ 45 collaborateurs.
MMS est le mécène d’exceptions du festival Printemps des Arts de Monte-Carlo, présidé par S.A.R. la Princesse de Hanovre.
« Villa du Pont », 3 bd Princesse Charlotte 98000 Monaco
+377 97 97 77 67 - [email protected]
2
Sommaire
CALENDRIER DU FESTIVAL
p. 4
HISTORIQUE DU FESTIVAL
p. 5
WEEK-END 1
p. 7
WEEK-END 2
p. 10
WEEK-END 3
p. 16
WEEK-END 4
p. 20
WEEK-END 5
p. 26
LES ACTIONS DU PRINTEMPS
p. 30
INFORMATIONS DIVERSES
p. 32
BIOGRAPHIES
p. 35
3
Calendrier 2014
28 janvier
LE PRINTEMPS DES ARTS EN CONCERT À PARIS 20h
Théâtre des Champs-Élysées
Week-end 1
14 mars
15 mars
16 mars
Portrait Scriabine 1
Rencontres avec les œuvres
Nuit hongroise
Dimanche en piano
Dimanche en piano
Dimanche en piano
20h30
18h
19h30
11h
17h
18h30
Auditorium Rainier III
Auditorium Rainier III
Auditorium Rainier III
Salle Empire
Salle Empire
Salle Garnier
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Nuit Surprenante
Rencontre avec les œuvres
Portrait Haydn 1
Master-classe de saxophone
Jeunes Talents !
Nuit baroque
Portrait Scriabine 2
Rencontre avec les œuvres
Portrait Scriabine 3
20h
19h
20h30
10h
18h
20h
11h
16h30
18h
Parking des Pêcheurs
Salle Empire
Salle Empire
Théâtre des Variétés
Salle Empire
Salle Garnier
Salle Empire
Grimaldi Forum
Grimaldi Forum
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Rencontre avec les œuvres
Portrait Haydn 2
Jeunes Talents !
Week-end Japon
Master-classe de violoncelle
Rencontre avec les œuvres
Week-end Japon
Week-end Japon
18h30
Salon Debussy, Hôtel de Paris
20h
Salle Garnier
18h
Auditorium Rainier III
20h30
Auditorium Rainier III
10h
Académie de Musique Rainier III
18h30
Salon Beaumarchais, Hôtel de Paris
20h
Salle Garnier
11h & 13h30 Salle Empire
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Journée des Enfants
Journée des Enfants
Hors les Murs
Portrait Scriabine 4
Master-classe de clavecin
Master-classe de piano
Jeunes Talents !
Portrait Haydn 3
Gala Anniversaire – 30 ans
15h30
Salle Empire
20h30
Salle Empire
20h30
Eglise Saint Michel
20h30
Auditorium Rainier III
10h
Académie de Musique Rainier III
14h
Théâtre des Variétés
18h
Salle Empire
20h30
Salle Garnier
18h & 21h30 Salle Garnier - Life Club
Monaco
Monaco
La Turbie
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Hors les Murs
Hors les Murs
Rencontre des conservatoires
Portrait Haydn 4
Journée marocaine
Rencontre avec les œuvres
Journée marocaine
Journée marocaine
20h30
20h30
15h
20h30
11h
15h
17h
18h30
Cap d’Ail
Beaulieu
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Monaco
Week-end 2
20 mars
21 mars
22 mars
23 mars
Week-end 3
27 mars
28 mars
29 mars
30 mars
Week-end 4
2 avril
3 avril
4 avril
5 avril
6 avril
Week-end 5
10 avril
11 avril
12 avril
13 avril
Château des Terrasses
Les Salons de la Rotonde Lenôtre
Auditorium Rainier III
Musée océanographique
Parking des Pêcheurs
Parking des Pêcheurs
Parking des Pêcheurs
Parking des Pêcheurs
4
30ème Anniversaire
Le festival Printemps des Arts de Monte-Carlo fête ses 30 ans !
Le Printemps des Arts de Monte-Carlo a commencé en 1984,
à l'instigation de la Princesse Grace et d’Antoine Battaini,
alors Directeur des Affaires Culturelles en Principauté, assisté
par Tibor Katona, ancien directeur de l’Orchestre de MonteCarlo et conseiller artistique du festival naissant. Trente ans
après, l’aventure continue, plus exaltante que jamais. Ce
festival est né sous les meilleurs auspices avec les premiers
solistes invités : Daniel Barenboïm (et également en 1985),
Ruggiero Raimondi, Ileana Cotrubas, Tereza Berganza.
Suivent en 1986 le Deller Consort, Maria-Joao Pires, Piero
Capuccilli, le Quatuor Talich... et Nathan Milstein (le
légendaire violoniste âgé de 82 ans). En 1987, le Printemps
applaudit Margaret Price, Alicia de Larrocha, et programme,
sur plusieurs années, une série d'opéras baroques plus ou
moins inédits. Ainsi découvre-t-on en 1987 les Chinoises de
Glück, sous la direction de René Jacobs, le Peintre parisien
de Cimarosa en 1988, Alceste de Glück en 1989, Flavio de
Haendel en 1989, Mithridate, en l’« année Mozart » 1991,
Montezuma de Vivaldi en 1992, Orfeo de Fernando Bertoni
en 1993.
Année après année, les affiches du Printemps des Arts
demeurent prestigieuses : Yehudi Menuhin, Jean-Pierre
Rampal, Marielle Nordmann, Renata Scotto, Montserrat
Caballé, Nikita Magaloff, Lazar Berman, le Quatuor Julliard,
Shirley Verret, Yo-Yo Ma, Mstislav Rostropovitch, Murray
Perraia, Vladimir Ashkenazy, Anne-Solphie Mutter, Radu Lupu.
Ce fut une suite de soirées étoilées ! Comment oublier celle
où Katia Ricciarelli, au sommet de la gloire, nous porta sur
les ailes de son chant ? Ou celle où Dietrich Fisher Diskau,
maître respecté entre tous, sembla recevoir une inspiration
divine ? Luciano Pavarotti se produisit en 1993, il logeait au
Métropole tandis que... Michaël Jackson, venu pour un
festival de télévision, était à l'Hôtel de Paris. Les fans de l'un
et de l'autre rivalisaient de cris sous leurs fenêtres, avec une
puissance vocale qui était inversement proportionnelle à celle
de leur idole.
Au Printemps des Arts, on assista aux débuts de solistes
comme Vadim Repin ou Maxim Vengerov ou encore Cecilia
Bartoli. Bouleversante découverte en 1989 du baryton
Thomas Qasthoff, au corps meurtri et au talent inouï. Depuis,
ce héros de la vie et de la scène, fait merveille sur les
grandes scènes. Et l’on découvrit également en 1999, Ivo
Pogorelitch le pianiste yougoslave à la fascinante
personnalité qui avait fait démissionner Martha Argerich du
jury du concours Chopin de Varsovie où il était candidat. Le
Printemps des Arts ne se contenta pas d’inviter des solistes.
Il accueillit aussi des orchestres : le Philharmonique de Los
Angeles dirigé par Andre Previn en 1987, le Symphonique de
Berlin dirigé par Riccardo Chailly en 1988, la Philharmonie
tchèque dirigée par Vaclav Neumann en 1990, le
Philharmonia de Londres dirigé par Lorin Maazel en 1997.
À la série des opéras baroques succédèrent des créations
d'opéras contemporains. Dorian Gray de Lowell Liebermann
en 1996, d'après l'œuvre portant sur l'homosexualité
d'Oscar Wilde (l'arrière petit-fils de l’écrivain était dans la
salle), Saisons en enfer de Marius Constant en 1999, Cecilia
de Charles Chaynes en l'an 2000. Certaines années, le
théâtre trouva aussi sa place au « Printemps ». Et l’on
applaudit Pierre Dux et Denise Gence dans Les Chaises de
Ionesco (1989), Geneviève Casile en 1996, Laurent Terzieff
en 1997, le duo Michel Bouquet-Claude Brasseur dans une
poignante confrontation imaginaire entre le chef d'orchestre
Fürtwangler et un chef S.S. en 2001. En 1989, à l'instigation
de la galériste new-yorkaise Marisa del Re, les beaux-arts
fûrent également invités au festival. En 1999, la Principauté
fut envahie par les silhouettes rebondies des statues de
Bottero. Rainier Rocchi, directeur de la Culture en Principauté,
succède à Antoine Battaini en 2000, c’est alors une
ouverture au modernisme.
Le Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de
Marek Janowski donna deux années de suite de mémorables
concerts Messiaen ; il accompagna aussi la projection du
film Napoléon d'Abel Gance. C’est en 2001 que l’avenir du
5
nouveau Printemps des Arts allait être scellé par la venue de
Marc Monnet, qui s'est fixé pour objectif de conquérir un
nouveau public, notamment parmi les jeunes. Pour cela, il
abolit les frontières entre les répertoires et les époques de la
musique en proposant des « fils rouges » pour suivre la
manifestation d’un bout à l’autre.
En 2003, l’ouverture du Printemps se fit avec des musiciens
de chasse à courre sur la place du Palais ; en 2004, avec
une fanfare de rue ; en 2006, avec un sonneur de carillons.
Le Printemps a pénétré des lieux inédits (Musée
océanographique, Sportings d'été et d'hiver, Grand Cabaret),
et s'est même invité chez les gens – avec les « concerts à
domicile ». On initia également les « concerts surprises »
dont le concept était simple : le public ne savait ni ce qu’il
allait entendre ni comment il se rendrait sur les lieux de
concert. En 2004 ce fut en car, entre Nice et Menton, en
2005 en train à vapeur jusqu’à Cannes. Notons également la
venue historique de Pierre Boulez dirigeant l'Ensemble
Intercontemporain au Sporting en 2006. Ces dernières
années, le festival a invité Mauricio Kagel à présenter 2
pièces en 2007 ; François-Frédéric Guy a joué l’intégrale des
sonates de Beethoven en 2008 ; les plus grands
violoncellistes ont été réunis pour une nuit du violoncelle en
2009 et une nuit alternative au Parking des Pêcheurs s’est
terminée par un défilé de mode mis en musique en 2010.
L’année 2011, le festival s’est transformé en 4 week-ends et
a accueilli les derviches tourneurs mais aussi l’orchestre de
la SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg. En
2012, le festival a invité les plus grands orchestres
d’Europe : London Symphony Orchestra, Tonhalle Orchester
Zürich, Sächsische Staatskapelle Dresden pour jouer les
symphonies de Bruckner et , en 2013, le festival a reçu
notamment le Ballet Royal du Cambodge, l’orchestre
symphonique kimbanguiste et l’orchestre du Théatre
Mariinsky dirigé par Valery Gergiev
Cette année le festival fête ses trente ans d’aventures
culturelles, trente éditions du Printemps des Arts sauf une :
l’an 2005 où le festival fut arrêté pour le décès du Prince
Rainier III. Le Printemps, la Principauté, le monde pleurèrent
leur « Prince bâtisseur ». LL.AA.SS. le Prince Albert et la
Princesse Caroline continuent à défendre la vitalité culturelle
de la Principauté.
6
WEEK-END 1
14 - 15 - 16 mars 2014
Le Mystère Scriabine
Un siècle après sa mort, Alexandre Scriabine reste un
compositeur insaisissable. Symboliste, théosophe, mystique,
ésotérique… Scriabine est un peu tout cela à la fois. Mais il
est surtout un incroyable inventeur d’univers sonores,
projetant la fin du romantisme vers une modernité lyrique et
démesurée.
Quand Vassili Safonov dirigea la Deuxième Symphonie de
Scriabine (1901) pour la première fois à la tête du New York
Philharmonic, il s’exclama devant l’orchestre : « Voici la
nouvelle Bible messieurs ! ». Ce chef visionnaire n’avait pas
tort d’admirer ce qui rendra Scriabine célèbre : un langage
neuf, délaissant tout élément de folklore russe pour inventer
de toutes pièces une musique qui, même si elle sonne de
manière romantique, n’en cache pas moins des éléments
totalement neufs. Suivront ensuite des œuvres totalement
inédites : Poème divin, Poème de l’extase, Prométhée…
Jusqu’à son fameux mystère, un opéra devant durer sept
jours, qu’il n’achèvera jamais. Ce premier concert inaugure
un portrait original de ce compositeur russe dont les
références continuent d’intriguer. Puisque chez lui, la
musique n’est là que pour donner accès à une autre
dimension. Il écrivait dans ses Cahiers : « La pierre à bâtir et
le rêve sont faits de la même substance et tous deux
pareillement réels ».
Portrait Scriabine 1
» Vendredi
20h30
14 mars
Monaco
Auditorium Rainier III
La minute de Charles Pennequin
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Miroslav Srnka
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Lorenzo Gatto, violon
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
LEKEU
GLAZOUNOV
SCRIABINE
Adagio pour quatuor d’orchestre
Concerto pour violon
Symphonie n°2 en do mineur, op. 29
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Christian Arming, direction
Lorenzo Gatto, violon
7
Nuit Hongroise
Berceau musical de l’Europe centrale, la Hongrie a trouvé son
identité en s’appuyant sur les mélanges. Il y a là même un
mystère dans la manière dont la mosaïque des peuples qui la
composent ont pu trouver un destin commun. La musique
raconte cette histoire…
En Hongrie, tout est musique. Et en musique, tout est
poème : poème dansé, poème chanté, poème rythmé, poème
repris d’une communauté à l’autre. Rien d’étonnant alors à ce
que les musiques traditionnelles – qu’elles soient tsiganes,
magyares ou transylvaines – continuent d’irriguer les
musiques savantes de notre siècle. L’Ensemble Zengö est là
» Samedi
pour faire revivre les traditions populaires des campagnes,
sans gommer l’influence orientale qui donne toute sa saveur
au chant. Le compositeur György Ligeti (1923-2006) a saisi
dans cet héritage ce qui pouvait nourrir son inspiration
moderne et facétieuse, jouant avec des instruments du passé
pour les revivifier (le clavecin par exemple), ou avec les
métronomes qui deviennent de véritables instruments.
Aujourd’hui, c’est l’immense chef d’orchestre et compositeur
Peter Eötvös (né en 1944) qui fait vivre la grande lignée
hongroise, avec des œuvres souvent imprégnées de
méditation orientale.
15 mars
18h00
Monaco
Auditorium Rainier III
Rencontre avec les œuvres autour de la musique hongroise
Corinne Schneider, musicologue
19h30
Monaco
Auditorium Rainier III
La minute de Charles Pennequin
Accueil musical (ce programme sera joué 2 fois)
LIGETI
Hungarian Rock Continuum
Martin Tembremande, clavecin
LIGETI
Poème symphonique pour 100 métronomes
Gilles Lacombe, plasticien
EÖTVÖS
EÖTVÖS
KURTAG
KODALY
ZeroPoints
Cello Concerto Grosso
Messages, op. 34
Háry János, suite
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Peter Eötvös, direction
Eric-Maria Couturier, violoncelle
La minute de Charles Pennequin
Musique traditionnelle hongroise
Ensemble Zengö
8
Un Dimanche en Piano avec Philippe Bianconi
Le pianiste Philippe Bianconi, connu pour ses magnifiques
interprétations de Liszt, de Brahms et de Schumann, éclaire
les affinités entre deux compositeurs modernes : Béla Bartók
et Claude Debussy.
Ces deux compositeurs ne se sont jamais rencontrés mais
s’admiraient l’un l’autre. Ils avaient en commun de vouloir en
finir avec l’héritage des Romantiques. Leur musique est faite
» Dimanche
de contrastes, d’oppositions de couleurs, de phrases toujours
libres et de rythmes dynamiques. Pour cette rencontre au
sommet, Philippe Bianconi a réuni quelques amis musiciens
qu’il affectionne tout particulièrement, car cette musique est
d’abord une musique de l’intime. Ne manquez pas la Sonate
pour deux pianos et percussion trop rarement jouée en
concert !
16 mars
11h00
Monaco
DEBUSSY
Masques en la mineur
Ètude n°11 « pour les arpèges composés »
Allegro barbaro, Sz 49 BB63
Ètude op. 18 n° 2
Rhapsodie n° 1 pour clarinette
Sonate n° 3 pour violon et piano
Contrastes
BARTÓK
DEBUSSY
BARTÓK
Salle Empire
Geneviève Laurenceau , violon
Florent Héau , clarinette
Philippe Bianconi , piano
17h00
Monaco
Salle Empire
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Christian LAUBA
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
DEBUSSY
BARTÓK
En blanc et noir
Im freien
Sonate pour deux pianos et percussion
Emmanuel Curt et Florent Jodelet , percussions
Philippe Bianconi et Dana Ciocarlie , pianos
18h30
Monaco
Salle Garnier
La minute de Charles Pennequin
DEBUSSY
Philippe Bianconi , piano
Préludes
9
WEEK-END 2
20 - 21 - 22 mars 2014
Nuit Surprenante
Comme chaque année, la Nuit surprenante du Printemps des
Arts vous invite à découvrir des univers sonores inédits. Car la
créativité contemporaine se nourrit d’expériences acoustiques
extrêmes qui ne peuvent laisser indifférent. Trois mondes sont
réunis dans une même soirée : trois surprises en perspective.
Ceux qui avaient eu la chance d’assister à la création de la
musique d’Induction de Pierre Jodlowski (né en 1971) lors du
« Voyage surprise » de l’année dernière, peuvent en
témoigner : cette musique abstraite appelait le geste. Elle ne
racontait rien, mais se voulait un état intermédiaire, avant que
la danse ne s’intègre par un jeu de capteurs qui font que le
geste chorégraphique peut influer sur le processus de
transformation de la musique, en live… Le résultat
s’annonce détonnant, car tout prend une dimension nouvelle :
» Jeudi
la musique qui se spatialise, le geste qui compose une partie
de la musique, le danseur qui entend les sons autour de lui,
dans une sorte de révolution permanente. Quelques décennies
avant, Karlheinz Stockhausen tentait lui aussi une expérience
étonnante dans Momente (1962-1969) : celle qui consistait à
demander à une chanteuse soliste, quatre chœurs et treize
instrumentistes d’interpréter une suite de « moments » qui
sonnent comme des instantanés composant une grande
forme ; comme si l’auditeur pouvait sentir que la grande
forme (le continu) se compose de petites (le discontinu).
Troisième expérience sonore avec La Bocca, I Piedi, Il Suono
(1997) de Salvatore Sciarrino (né en 1947). Cette œuvre a
été écrite pour 104 saxophonistes : quatre saxophonistes
solos et cent autres qui restent « en mouvement » autour
d’eux…
20 mars
20h00
Monaco
JODLOWSKI
Induction
Parking des Pêcheurs
Gaetan Morlotti, chorégraphe
Danseurs de l’Académie Princesse Grace
STOCKHAUSEN
Momente
Ensemble intercontemporain
Peter Eötvös , direction
Julia Bauer , soprano
WDR Rundfunkchor Köln , chœurs
Thierry Coduys , projection du son
SCIARRINO
La Bocca, I Piedi, Il Suono pour 104 saxophones
Par les élèves de l’Académie de musique Rainier III, le Conservatoire de Nice, le Conservatoire
d’Antibes, le Conservatoire de Cannes, le Conservatoire de Grasse, le Conservatoire de Menton, l’École
de musique de Roquebrune Cap-Martin, le Conservatoire de Vence.
10
Haydn
Depuis son Premier Grand Prix du Concours International de
Bordeaux en 2005, le Quatuor Parker s’est imposé comme
un « quatuor qui propulse la musique d’une façon
irrésistible » (Washington Post). Il redonne à la musique de
Haydn toute sa vitalité.
Mozart a écrit 23 quatuors à cordes, Haydn 67. Entre les
deux, une passion commune pour ce genre de musique à la
fois intense et intime. Le quatuor à cordes est en effet
synonyme d’expérience : vous êtes plongés dans un univers
abstrait et terriblement passionné, puisque les quatre
interprètes vous livrent le fruit d’un travail incessant et
exclusif, mené à quatre, avec pour but de ne former qu’un
instrument. Pour arriver à la clarté, la justesse et l’élégance
du Quatuor Parker, il faut des années et des années de
maturation. Fondé en 2002, ce quatuor américain a
rapidement fait l’unanimité dans le style classique. Il incarne
la jeune génération de la Côte Est, après les quatuors
Emerson, Juilliard et Guarneri.
Portrait Haydn 1
»
Vendredi 21 mars
19h00
Monaco
Salle Empire
Rencontre avec les œuvres autour du portrait Haydn
Emmanuel Hondre , musicologue
20h30
Monaco
Salle Empire
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Colin ROCHE
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Constance Ronzatti, violon
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
HAYDN
Quatuor n° 66, sol majeur, op. 77 n° 1 *
Quatuor n° 23, fa mineur, op. 20 n° 5
Quatuor Parker
* Cette œuvre sera jouée 2 fois.
11
Nuit Baroque
Cette soirée prend le baroque par ses extrêmes : des tout
premiers pas de cette musique faite d’improvisation au début
du XVIIe siècle, jusqu’aux derniers feux qui brillent encore au
moment où le style classique de Mozart et Haydn finissent
par l’emporter.
Danses, basses obstinées, improvisations : ce sont toutes ces
formes si différentes qui, pour la plupart héritées de la
Renaissance, vont permettre à la musique baroque de prendre
essor, au début du XVIIe siècle. Et le programme de
Rolf Lislevand – un de ces luthistes-guitaristes résolument
inspirés, qui savent jouer quantité d’instruments – réussit à
recréer la variété des formes et des sons de cette période si
riche. Les canons baroques n’ont pas encore opéré leur
standardisation : ici, tout n’est que luxe, excitation et volupté !
À l’autre bout de la période baroque, dans ce XVIIIe siècle qui
n’en finit pas de finir, subsistent des échos lointains de la
virtuosité baroque. En témoigne le concert étonnant de
l’Ensemble l’Amoroso qui a choisi une des facettes les plus
rares du grand maître du classicisme : Haydn. On y entendra
ses trios faisant appel au « baryton », cet instrument
possédant un jeu de cordes « sympathiques », c’est-à-dire
des cordes que l’on ne frotte pas avec l’archet mais qui
résonnent quand même… Les connaisseurs y voyaient un
symbole de l’harmonie du monde.
» Samedi 22 mars
10h-13h
Monaco
Théâtre des Variétés
Master-classe de saxophone avec Carmen Lefrançois . ENTRÉE LIBRE
18h00
Monaco
Salle Empire
JEUNES TALENTS !
LAUBA
DESENCLOS
HUREL
DENISOV
BERIO
Jungle
Prélude, Cadence et Final
Opcit
Sonate
Sequenza VIIb
Carmen Lefrançois , saxophone
Nathanaël Gouin , piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
12
20h00
Monaco
Salle Garnier
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Jacques LENOT
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Constance Ronzatti, violon
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
KAPSBERGER
FRESCOBALDI
GIANONCELLI
PICCININI
KAPSBERGER
DA MILANO
TRAD.
FOSCARINI
DE MURCIA
SANZ
DE MURCIA
Toccata
Cosi mi disprezzate
Corrente
Toccata
Canarios
Arpeggiata Addio
Chacona
Canon
La Spagna
Passamezzo
Passacalles andaluz
Tasteggiata
Aria di Firenze
Fandango
Zarambeques
Folias
Tarantelas
Ensemble Kapsberger
Rolf Lislevand , direction
La minute de Charles Pennequin
HAYDN
Divertimenti per il Bariton a tre
Trios A-Dur Hob XI:66, C-Dur Hob XI:101, G-Dur Hob XI:70, H-moll Hob XI:42, DDur Hob XI:113
Ensemble l’Amoroso
13
Scriabine au Piano
Suite du Portrait Scriabine, avec cette double découverte :
celle d’un pianiste à l’avenir plus que prometteur et celle
d’une musique souvent mystique sonnant comme un rituel
« en blanc et noir ».
« L’intelligence et l’audace » : ce sont deux mots qui
reviennent souvent pour parler du jeu de Geoffroy Couteau, un
jeune musicien qui n’a de cesse, après des disques
consacrés à Brahms, Liszt et Scriabine, de défendre des
musiques romantiques rares. Son interprétation de Scriabine
tranche par sa clarté, son engagement et son ampleur. Il n’est
pas fréquent de sentir autant de maturité chez un jeune
interprète. L’univers de Scriabine lui va comme un gant : gant
de velours (pour une musique aussi enflammée et sensible)
ou gant de fer (pour une musique aussi dense, architecturée
et héroïque) ?
Portrait Scriabine 2
» Dimanche 23 mars
11h00
Monaco
Salle Empire
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Sébastien GAXIE
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Constance Ronzatti , violon
Nathanaël Gouin , piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
SCRIABINE
Désir, op. 57
Sonate n°1 en fa mineur, op. 6
Caresse dansée, op. 57
Sonate n°7 Messe blanche, op. 64
Prélude pour la main gauche seule, op. 9 n°1
Nocturne pour la main gauche seule, op. 9 n°2
Impromptu op. 14 n°2 en fa dièse mineur, Andante cantabile
Etude op. 8 n°12 en ré dièse mineur, Patetico
Geoffroy Couteau , piano
14
Scriabine en Lumière de Feu
Scriabine ne voulait aucune limite à sa musique. Elle devait
solliciter tous les sens de l’auditeur. A vous de vous laisser
entraîner par cette incroyable musique qui touche à tous les
sens.
Il est de ces chefs qui font en Occident une carrière sur le
tard, comme si l’on découvrait enfin leur immense talent.
C’est le cas de Michail Jurowski, connu de certains pour avoir
été le père de deux brillants chefs d’orchestre Dmitri et
Vladimir, mais qui commence seulement à faire valoir son
métier incroyable. Il est l’un des meilleurs pour rendre le
mélange de démesure et d’équilibre de la musique de
Scriabine. Dans ce registre, Prométhée s’impose : cette
fresque symphonique a été réalisée en 1910, au moment où
Scriabine rêvait d’un art total mêlant tous les sens. L’œuvre
est ainsi écrite pour orchestre et « orgue de lumière »,
puisqu’aux musiciens s’ajoute une série de couleurs
projetées, plongeant le public dans une expérience
proprement unique.
Portrait Scriabine 3
» Dimanche 23 mars
16h30
Monaco
Verrière du Grimaldi Forum
Rencontre avec les œuvres autour du portrait Scriabine
Anne Rousselin , musicologue
18h00
Monaco
Salle des Princes, Grimaldi Forum
La minute de Charles Pennequin
SCRIABINE
Poème de l’extase, op. 54
Prométhée ou le Poème du feu, op. 60 (avec orgue de lumière) *
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Michail Jurowski , direction
François-Frédéric Guy, piano
Joël Demazure , lumière
Romain Vuillet , son
* Cette œuvre sera jouée 2 fois.
Avec le soutien du Club Allemand International de Monaco
15
WEEK-END 3
27 - 28 - 29 - 30 mars
Haydn,
Opéra de marionnettes
opéras prennent vie sous une forme plus touchante, chaque
personnage étant à la fois réel et virtuel… C’est là le talent
d’une compagnie composée d’une vingtaine de personnes,
chacune étant porteuse de cette grande tradition. L’un des
hauts lieux de cette pratique des marionnettes a été le
château hongrois d’Esterháza : le lieu de résidence du plus
grand compositeur classique de la fin du XVIIIe siècle, Joseph
Haydn. C’est dans ce château, pour son prince protecteur, que
Haydn a créé une série d’opéras de marionnettes, comme ce
délicieux Philémon et Baucis inspiré des Métamorphoses
d’Ovide.
Comme les contes, les marionnettes ne sont pas toujours
faites pour les enfants. Pour preuve, ces deux opéras
classiques de Joseph Haydn donnés « en miniature ».
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la tradition italienne des
marionnettes à fil rayonne sur le monde. Dès 1860, la
Compagnie Marionettistica Carlo Colla e Figli devient l’une des
meilleures troupes à pouvoir recréer, à l’aide de décors
somptueux, des spectacles qui n’ont rien à envier aux opéras.
Seule l’échelle change : les chanteurs sont bien là pour
interpréter les rôles, mais l’orchestre est plus réduit ; et la
scène bien sûr aussi. Le résultat est époustouflant : les
Portrait Haydn 2
» Jeudi 27 mars
18h30
Monaco
Salon Debussy, Hôtel de Paris
Rencontre avec les œuvres autour des opéras de Haydn
Jean-François Boukobza, musicologue
20h00
Monaco
HAYDN
opéra pour marionnettes
Philémon et Baucis
Salle Garnier
Compagnie Marionettistica Carlo Colla e Figli
Orchestre Europa Galante
Fabio Biondi , direction
Ferdinand Von Bothmer et Krystian Adam , ténors
Cristiana Arcari et Gemma Bertagnolli, sopranos
Coproduction Printemps des Arts de Monte-Carlo et Opéra de Monte-Carlo
16
Week-end Japon
Nulle autre culture n’a su mieux que le Japon concilier
tradition et modernité. On y sent coexister la haute tradition
des cours impériales, les musiques de salon des lettrés, la
danse butō, l’avant-garde de l’électro ou la musique
contemporaine la plus radicale… Jusqu’aux autres formes
d’art qui font écho à la musique.
Si un élément pouvait réunir toutes les musiques japonaises,
d’hier et d’aujourd’hui, ce serait sans hésiter la « ligne ».
C’est cette ligne qui a fasciné Debussy quand il a composé
La Mer, en référence à Katsushika Hokusai. C’est la même
ligne qui donne l’essence de la musique pour shakuhachi, à
la manière d’une calligraphie sonore. Si l’on prolonge la
comparaison, le shō serait la couleur harmonique, déposée
comme une rosée ; et le koto, les perles de pluie qui viennent
ponctuer rythmiquement le temps suspendu. C’est encore la
ligne qui donne la clé des compositions florales ikebana, ces
splendides estampes vivantes et végétales. C’est encore la
ligne qui sert de fil conducteur pour comprendre la musique
contemporaine d’Hosokawa – une ligne musicale colorée,
inscrite métaphoriquement dans la nature, comme une
manière d’unir l’art et le monde extérieur. Jusqu’au butō dont
l’invention, dans les années 1960, se veut un écho au
traumatisme de la bombe atomique : cette « danse du corps
obscur », ramassée sur elle-même, rompt avec le nō et le
kabuki traditionnels. La ligne est celle du sol qui aimante le
corps, comme un appel à la terre – cette terre qui se résume
à un horizon balayé par le souffle de l’explosion.
» Vendredi 28 mars
18h00
Monaco
Auditorium Rainier III
JEUNES TALENTS !
RAMEAU
MANTOVANI
VUORI
GLOBOKAR
L’Agaçante, La Livri, La Dauphine, Musette en rondeau , Gigue en rondeau I,
L’Égyptienne, Les Sauvages, Le Rappel des oiseaux, La Villageoise, Gigue en
rondeau II
8’20 chrono
L’Heure du loup
Dialog über Luft
Vincent Lhermet , accordéon
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
20h30
Monaco
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Frédéric DURIEUX
Constance Ronzatti, violon
Askar Ishangaliyev, violoncelle
Vincent Lhermet, accordéon
Auditorium Rainier III
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
17
TAKEMITSU
DEBUSSY
Toward the Sea II
November Steps
Suite pour violoncelle et orchestre (arr. Sally Beamish)
La Mer
Orchestre National de Lyon
Eivind Gulberg-Jensen, direction
Anne Gastinel, violoncelle
Emmanuel Réville, flûte alto
Eléonore Euler-Cabantous, harpe
Kumiko Shuto, biwa
Kifu Mitsuhashi, shakuhachi
» Samedi 29 mars
10h-13h
Monaco
Académie de Musique Rainier lll
Monaco
Salon Beaumarchais, Hôtel de Paris
Master-classe de violoncelle :
Anne Gastinel, violoncelle
ENTRÉE LIBRE
18h30
Rencontre avec les œuvres autour de la musique traditionnelle japonaise
Véronique Brindeau, musicologue
20h
Monaco
Salle Garnier
Ikebana, art floral japonais
Pavillon d’argent de Kyoto
HOSOKAWA
Silent Flowers
Landscape V
Quatuor Diotima
Mayumi Miyata, shô
Musique traditionnelle japonaise
Tadashi Tajima, shakuhachi
Danse butō « Paysage lunaire »
Nanami Kohshou, danseur-chorégraphe
Compagnie Danse Sauvage, danseurs
18
» Dimanche 30 mars
11h-12h30
Monaco
Salle Empire
Journée exceptionnelle – Découverte de la culture japonaise
Mayumi Miyata, shō
Naoko Kikuchi, koto
13h30-17h30
Monaco
Salle Empire
Pensée zen, cérémonie de l’encens, cérémonie du thé, concert
Pavillon d’argent de Kyoto
HOSOKAWA
MIURA
RAVEL
Distant Voices Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
I Listen to...
Quatuor à cordes en fa majeur, op. 35
Quatuor Diotima
Le Japon et les Ballets de Monte-Carlo avec "East Shadow", création pour la Triennale d'art contemporain d'Aichi au Japon,
les 17 et 18 avril 2014 au Grimaldi Forum à 20h30. Plus d'informations sur www.balletsdemontecarlo.com.
19
WEEK-END 4
3 - 4 - 5 - 6 avril 2014
Concert Bibilolo en 3 représentations !
Un concert de sons étranges et fascinants. Pièce ludique en hommage aux clowns pour trois pianos électroniques dont les sons
électroniques sont extrêmement diversifiés. C'est un festival de sons et aussi d'humour. Cette pièce a obtenu le Prix des Lycéens.
» Mercredi 2 avril
10h
Monaco
Salle Empire - représentation réservée aux écoles de Monaco
15h30
Monaco
Salle Empire - représentation pour les enfants (ouverte à tous)
20h30
Monaco
Salle Empire
MONNET
Bibilolo
Laetitia Grisi, Stéphanos Thomopoulos, Julien Martineau, pianos
Chansons médiévales de l’amour
Cela faisait longtemps que l’Ensemble Gilles Binchois n’avait
pas interprété de musique profane médiévale. Mais à y
regarder de près, le sacré n’est pas loin, dans cette ode
mystique à l’amour éternel.
Centré sur le thème, cher aux troubadours, de « l’amour de
loin » ce programme est un parcours dans le dédale des
sentiments amoureux liés à l’absence (qu’elle soit due aux
croisades, à la guerre, aux tournois, aux interdictions
paternelles…). Il est aussi un cheminement non
conventionnel parmi des styles et des époques différentes, la
musique courtoise et celle des villages, une immersion dans
le vaste monde de la chanson : celui des troubadours, des
trouvères et des chantres-poètes traditionnels d’Occitanie ou
d’Espagne. Orient et Occident s’y mêlent, dans un parcours
poétique incluant les musiques séfarades, espagnoles,
occitanes.
Hors les murs
» Jeudi 3 avril
20h30
La Turbie
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Gérard PESSON
Carmen Lefrançois, saxophone
Constance Ronzatti, violon
Askar Ishangaliyev, violoncelle
Église St-Michel
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
« L’Amor de Lonh »
Ensemble Gilles Binchois
Co-production avec la ville de La Turbie
20
Scriabine à l’orchestre
C’est avec l’orchestre que Scriabine a su trouver la juste
mesure de sa démesure ! Ses musiques s’étirent avec délice,
dans un océan d’harmonies et de virtuosité uniques en leur
genre.
Alexandre Scriabine a marqué son temps par un goût
mystique pour l’extase. Russe parmi les Russes, il a pourtant
cherché à s’échapper du folklore, très à la mode à son
époque. Sa musique cherche à s’approcher d’une certaine
dimension symbolique ou mystique. Sa 3ème symphonie repose
sur une idée nietzschéenne : décrire, en trois mouvements
(Luttes, Voluptés, Jeu divin), l’évolution de l’âme humaine !
Pour répondre à ces enjeux, il fallait le tempérament
ambitieux d’Alexander Vedernikov, directeur musical du
Théâtre du Bolchoï de 2001 à 2009. À ses côtés, Alexei
Volodin est un pianiste au toucher exceptionnel : il allie force
et sensualité, ce qui sait se rendre indispensable pour le style
de Scriabine qui nécessite une immense virtuosité tout autant
qu’un grand charme romantique.
Portrait Scriabine 4
» Vendredi 4 avril
20h30
Monaco
Auditorium Rainier III
La minute de Charles Pennequin
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Bruno MANTOVANI
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Carmen Lefrançois, saxophone
Askar Ishangaliyev, violoncelle
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
SCRIABINE
Rêverie, op. 24
Concerto pour piano et orchestre en fa dièse mineur, op. 20
Symphonie no 3 « Divin poème » en do mineur, op. 43
Orchestre Symphonique National de la RAI
Alexander Vedernikov, direction
Alexei Volodin, piano
21
Haydn et ses trésors cachés
Les symphonies de Joseph Haydn sont des bijoux : tout y
sonne parfaitement. Ne reste plus qu’à leur donner un grain
de folie, celui de Nicolau de Figueiredo.
Il est des trésors plus ou moins cachés dans la musique :
Haydn fait partie de ceux-là. Et pourtant, sa symphonie
L’Horloge a fait le tour du monde. On y entend le fameux tictac d’un mécanique pendulaire : d’où son surnom
affectueux… Tout comme la Symphonie n° 104, L’Horloge,
a été créée pour le cercle des amateurs de Londres. C’est
dans cette ville qu’à la fin du XVIIIe siècle était jouée les plus
belles symphonies en Europe. Mais la véritable découverte de
ce concert sera le Concerto pour clavecin n° 11. Pour
redonner toute sa saveur à un instrument plutôt associé à
l’Ancien Régime, il fallait toute la fougue de Nicolau de
Figueiredo, un claveciniste brésilien au toucher incisif et délié
qui ne cesse d’étonner.
Portrait Haydn 3
» Samedi 5 avril
10h-13h
Monaco
Académie de Musique Rainier lll
Master-classe de clavecin :
Nicolau de Figueiredo, clavecin
ENTREE LIBRE
14h-17h
Monaco
Théâtre des Variétés
Master-classe de piano :
François-Frédéric Guy, piano
ENTREE LIBRE
18h00
Monaco
Salle Empire
JEUNES TALENTS !
La minute de Charles Pennequin
TAKEMITSU
BARTÓK
BERIO
Distance de fée, pour violon et piano
Sonate pour violon et piano no 1
Sequenza VIII, pour violon
Constance Ronzatti, violon
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
22
20h30
Monaco
Salle Garnier
Création de Franck BEDROSSIAN
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Carmen Lefrançois , saxophone
Askar Ishangaliyev , violoncelle
Vincent Lhermet , accordéon
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
HAYDN
Symphonie n°101 en ré majeur L’Horloge
Concerto pour clavecin et orchestre n°11 en ré majeur
Symphonie n°104 en ré majeur Londres
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Gianluigi Gelmetti, direction
Nicolau de Figueiredo, clavecin
23
Happy Birthday !!! Journée Anniversaire
Pour cette journée exceptionnelle, tous sont venus ! Tous les
artistes qui, par leur talent et leur diversité, témoignent de la
formidable ouverture du Printemps des Arts. Compositeurs,
poètes, interprètes, improvisateurs, élèves des conservatoires,
clowns… C’est à un grand rassemblement festif que nous
vous convions pour souffler les trente bougies de cet
anniversaire.
Quoi de commun entre tous ces artistes, sauf d’avoir été des
invités du Printemps des Arts dans les années précédentes ?
Ils traduisent bien l’esprit de cette programmation unique :
faire que chaque univers, si singulier soit-il, puisse entrer en
résonance avec l’autre au fil de soirées dont vous avez
apprécié, chaque année, les saveurs et les surprises. Alors
pour les trente ans, il fallait bien une soirée particulière, qui
se présente un peu comme un générique. On y retrouve les
ingrédients que Marc Monnet, le Directeur du Festival, aime
utiliser pour composer ses recettes programmatiques.
Eclectisme ? Pas uniquement, car ce qui réunit ces artistes
est le goût de l’expérience : expérience sonore, théâtrale,
textuelle, chorégraphique… Jusque dans les lieux les plus
inattendus.
» Dimanche 6 avril
17h
Monaco
Place du Casino
Grande parade avec le concours de l’Académie de musique Rainier III et les conservatoires de l’Académie Rainier III de Monaco, le
Conservatoire de Nice, le Conservatoire d’Antibes, le Conservatoire de Cannes, le Conservatoire de Grasse, le Conservatoire de Menton,
l’École de musique de Roquebrune Cap-Martin, le Conservatoire de Vence.
Andrea Cera, compositeur
17h30
Monaco
Atrium du Casino
Arno Fabre, compositeur et plasticien
ENTREE LIBRE
24
18h00
Monaco
Salle Garnier
Gala
Charles Pennequin, poète
Housch-ma-Housch, clown
FILIDEI
Toccata
Francesco Filidei, compositeur
DUPHLY
La Forqueray, Chaconne
Blandine Rannou, clavecin
BEETHOVEN
Sonate no 14 en do dièse mineur
« Clair de lune » op. 27 no 2
François-Frédéric Guy, piano
JANACEK
Quatuor à cordes no 1
« Sonate à Kreutzer »
Zemlinsky Quartet, quatuor à cordes
ROSSINI
Le Barbier de Séville
Guillaume Tell
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Gianluigi Gelmetti, direction
MUSIQUE TRADITIONNELLE ITALIENNE
Duo Bottasso, violon et accordéon diatonique
LE MASSACRE DU PRINTEMPS
The Vegetable Orchestra, orchestre de légumes
20h30
Monaco
Place du Casino
Le Débuché de Paris , trompes de chasse
21h30
Monaco
Life Club
Grande fête au Life Club
Cabaret jazz
Marc Ducret, guitare
Louis Sclavis , clarinettiste
25
WEEK-END 5
10 - 11 - 12 - 13 avril 2014
Attention : Grande Artiste !
La jeune pianiste française Marie Vermeulin est mieux qu’une
prodige. Elle est tout simplement déjà une grande artiste. En
témoigne son affinité avec la musique française, faite de
subtilité et de couleurs.
Quand la carrière de cette jeune artiste a commencé, avec un
disque consacré à Olivier Messiaen, la chose n’était pas facile.
Cette musique contemplative ne faisait pas partie du parcours
obligé des solistes émergeants. Mais c’est précisément parce
qu’elle a pris ce risque – celui d’être elle-même, puisque
Messiaen sonne comme son auteur fétiche – qu’elle a gagné
immédiatement une place de premier ordre, dans le sillage de
ceux qui ont aussi choisi la sincérité musicale plutôt que les
effets : Roger Muraro, Michel Béroff, Alain Planès, JeanFrançois Heisser…
Hors les murs
» Jeudi 10 avril
20h30
Cap d’Ail
Château des Terrasses
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Martin MATALON
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Askar Ishangaliyev, violoncelle
Vincent Lhermet, accordéon
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
DEBUSSY
RAVEL
MESSIAEN
Estampes
Gaspard de la nuit
Extrait des Vingt regards sur l’Enfant Jésus
(Regard du Fils sur le Fils, Regard de l'esprit de joie)
Marie Vermeulin, piano
Co-production avec la ville de Cap d’Ail
26
Romances Oubliées
Romantique par excellence, la romance fait chanter l’âme
humaine. Le violoncelle de Christian-Pierre La Marca est la
découverte du moment : il est la preuve que les nouvelles
générations savent être aussi incroyables que les grands
maîtres.
Son programme fait référence à Franz Liszt : un pianiste
brillant qui, après avoir été le plus grand virtuose de son
temps, a trouvé dans les couleurs sombres un intérêt pour
des compositions plus intimes, aux limites du fantastique. Le
lyrisme de Christian-Pierre La Marca correspond parfaitement
à ce romantisme fait d’esprit nocturne et d’incandescence. Et
ce n’est pas un hasard si ses goûts le portent aussi vers la
musique russe post-romantique, même si son ouverture fait
de lui un musicien très complet – il joue aussi bien les Suites
de Bach que les créations contemporaines. Dernière corde à
son arc : sa passion pour la musique de chambre l’a conduit
à mener de front sa carrière de soliste et celle qu’il développe
avec le Trio Dali. N’en jetez plus ! Quand on découvre un tel
musicien, on ne l’oublie pas.
Hors les murs
» Vendredi 11 avril
20h30
Beaulieu
Les salons de la Rotonde Lenôtre
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Jummei SUZUKI
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Carmen Lefrançois, saxophone
Askar Ishangaliyev, violoncelle
Nathanaël Gouin, piano
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
SCRIABINE
LISZT
RUBINSTEIN
RACHMANINOV
Romance
Romance oubliée
Die Zelle in Nonnenwerth
La Lugubre Gondole
Sonate pour violoncelle et piano no 1 en ré majeur
Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, op. 19
Christian-Pierre La Marca, violoncelle
Eric Le Sage , piano
Co-production avec la ville de Beaulieu
27
Haydn : to be Four
l’équilibre et la sensibilité de cette musique délicate, inventive
et dansante nécessite une harmonie totale. C’est ce que
réussissent à trouver les membres du Quatuor Hermès. Leur
Premier Prix au concours Young Concert Artists de New York
en 2012 en est le témoignage. Élus parmi plus de 300 jeunes
musiciens du monde entier, les membres du Quatuor Hermès
ont montré qu’ils étaient prêts à une carrière désormais
mondiale. Ils la devront à leur sensibilité : ce n’est pas la
moindre des qualités…
Pour clore le portrait Haydn du festival, ce concert propose un
nouveau parcours dans la musique intimiste du quatuor à
cordes.
Le Quatuor Hermès est l’une des meilleures formations de la
nouvelle génération capable de rendre hommage à celui qui a
littéralement « créé le genre ». Beaucoup de musiciens
confirmés répètent que savoir maîtriser Haydn permet
d’aborder ensuite toutes les musiques. Il est vrai que
Portrait Haydn 4
» Samedi 12 avril
15h - 17h30
Monaco
Auditorium Rainier III
La rencontre des conservatoires
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Franck KRAWCZYK
ND, saxophone
ND, accordéon
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Avec le concours de l’Académie de musique Rainier III de Monaco, le Conservatoire de Nice, le Conservatoire d’Antibes, le
Conservatoire de Cannes, le Conservatoire de Grasse.
ENTREE LIBRE
20h30
Monaco
Musée océanographique
Les 3 minutes de musique avant le concert
Création de Ramon LAZKANO
Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA
Askar Ishangaliyev , violoncelle
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
HAYDN
Quatuor à cordes no 31 en si mineur, op. 33 no 1*
Quatuor à cordes no 62 « Empereur » en do majeur, op. 76 no 3
Quatuor Hermès
* Cette œuvre sera jouée 2 fois.
28
Le Maroc aux mille visages
Loin des sentiers battus, cette soirée vous plonge dans le
Maroc éloigné des clichés, avec des artistes engagés et
attachants venus des montagnes de l’Atlas pour le festival.
Une expérience unique. Au Maroc, la musique populaire est
riche et multiple. Elle reflète la diversité des peuples qui
forment sa société et les contrastes de sa géographie.
Durant des siècles, le Maroc fût un carrefour de civilisations,
le raffinement andalou y côtoie la rudesse amazigh, et la
souplesse mélodique du levant cohabite avec la dynamique
pulsée africaine. Il serait impossible, en une journée, de
témoigner de cette diversité, nous nous sommes limités à la
musique de la haute montagne.
Secrète et riche, à l’abri de cimes peu franchissables, des
hommes gardent un répertoire vierge de toute intrusion des
musiques dominantes qui envahissent la plaine.
D’une vallée à l’autre, cette musique varie, mais garde ses
formes emblématiques que sont l’Ahouach et le Haydous. Ne
pouvant en faire la monographie, nous traverserons le
Haut Atlas d’Est en Ouest, de l’ensemble d’Imilchil à celui
d’Aglagal en passant par celui d’Ichebbaken ou de Telouat. Et,
guidés par le seul plaisir de la musique, nous ferons halte
chez l’ensemble féminin des M’almates à Meknès, dont le
répertoire est un bouquet qui trouve ses racines aussi bien
dans la mémoire andalouse que berbère et africaine.
Ahmed Essyad a, depuis de nombreuses années, sillonné ces
hautes vallées. Il a appris et aimé cette musique et les
hommes qui la font. Il en a fait une de ses sources
principales d’inspiration, non pour en être fidèle, mais pour
qu’elle questionne son savoir, ainsi, dans l’oubli, la mémoire
devient agissante sur le devenir de son œuvre.
Journée marocaine
Danses et Musiques
» Dimanche 13 avril
11h00
Monaco
Parking des Pêcheurs
Monaco
Parking des Pêcheurs
Ensemble d’Imilchil
15h00
Rencontre avec les œuvres autour de la musique traditionnelle arabe :
Ahmed Essyad, compositeur
17h00
Monaco
Parking des Pêcheurs
Monaco
Parking des Pêcheurs
Ensemble d’Aglagal
Ensemble des M’almates
18h30
Ensemble d’Ahouach
Ahmed Essyad, compositeur
Création d’une œuvre en relation avec la musique berbère dont il est issu.
En partenariat avec la GALERIE MOGHADAM, CARPET COUTURE – EST. 1962
Concert suivi de la fête de clôture.
29
Les actions du Printemps
Prélude au festival
» Le Printemps Des Arts de Monte-Carlo en concert à Paris
Sous le Haut Patronage de S.A.S. le Prince Albert II et de S.A.R. la Princesse de Hanovre
Mardi 28 janvier 20h00
BEETHOVEN
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Sonate n°15 op. 28 « Pastorale »
Sonate n°14 op. 27 n°1 « Clair de lune »
Sonate n°29 op. 106 « Hammerklavier »
François-Frédéric Guy, piano
Avec le soutien de la Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco
Tarifs et informations sur www.theatrechampselysses.fr
Pendant le festival
» Photographies d’un festival du 14 mars du 13 avril 2014
« Regard sur le Ballet royal du Cambodge » par Alain HANEL au Métropole shopping center.
« Les portraits du public » par Olivier ROLLER en gare de Monaco
» Master-classes de piano, violoncelle, clavecin et saxophone (entrée libre)
Samedi 22 mars
10h Théâtre des Variétés
Carmen LEFRANÇOIS, saxophone
Samedi 29 mars
10h Académie de musique Rainier III
Anne GASTINEL, violoncelle
Samedi 5 avril
10h Académie de musique Rainier III
Nicolau de FIGUEIREDO, clavecin
Samedi 5 avril
14h Theâtre des Variétés
François-Frédéric GUY, piano
» Les rencontres avec les œuvres
Samedi 15 mars
18h Auditorium Rainier III
Autour de la musique hongroise
Corinne Schneider, musicologue
Vendredi 21 mars
19h Salle Empire
Autour du portrait de Haydn
Emmanuel Hondre, musicologue
Dimanche 23 mars
16h30 Grimaldi Forum
Autour du portrait Scriabine
Anne Rousselin, musicologue
Jeudi 27 mars
18h30 Salon Debussy, Hôtel de Paris
Autour des opéras de Haydn
Jean-François Boukobza, musicologue
30
Samedi 29 mars
18h30 Salon Beaumarchais, Hôtel de Paris
Autour de la musique traditionnelle japonaise
Véronique Brindeau, musicologue
Dimanche 13 avril
15h Parking des Pêcheurs
Autour de la musique traditionnelle arabe
Ahmed Essyad, compositeur
» La rencontre des conservatoires
Pour la 30è édition, le Printemps des Arts a passé commande à 13 compositeurs dont les pièces de 3 minutes seront jouées en
ouverture de certains concerts.
Nous avons également soumis à ces compositeurs l’idée de devenir ‘compositeur en résidence’ dans les conservatoires.
Et ainsi venir durant quelques jours travailler leur répertoire et leur univers avec les élèves de la région.
La proposition a été accueillie avec enthousiasme de part et d’autres et c’est ainsi que maîtres et élèves joueront les pièces
travaillées en étroite collaboration à l’occasion de la rencontre des conservatoires.
» Les trois minutes avant le concert
13 créations de 3 minutes de musique pour le 30ème anniversaire. Commandes du Printemps des Arts et de la SO.GE.DA.
En collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris :
Frank BEDROSSIAN – Frédéric DURIEUX – Sébastien GAXIE – Franck KRAWCZYK – Cristian LAUBA – Ramon LAZKANO – Jacques
LENOTI – Bruno MANTOVANI – Martin MATALONI – Gérard PESSON – Colin ROCHE – Miroslav SRNKA – Jummei SUZUKI
» Radio Classique
Radio Classique propose une programmation exceptionnelle dédiée à Monte Carlo et au Printemps des Arts, les jeudi 13 et
vendredi 14 mars 2014.
Une ambition : le Classique pour tous Radio Classique est devenue en quelques années la radio leader sur la musique classique en
France grâce à une stratégie axée sur l’accessibilité et sur la qualité.
Proximité et partage Forte de son rayonnement national, Radio Classique va à la rencontre de ses auditeurs grâce à ses « journées
spéciales ». Ces journées spéciales permettent de faire partager au plus grand nombre le dynamisme économique, politique et
culturel d’une grande métropole , avec en point d’orgue, la diffusion en direct des plus grands événements musicaux français et
européens à portée nationale ou internationale.
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Informations diverses
» Les tarifs
Série 1 : 30€
Série 2 : 23€
Portrait Haydn 2 (le 27 mars) :
Série 1 : 50€
Série 2 : 30€
Série 3 : 20€
GALA : 48€ (le 6 avril)
JEUNES TALENTS : 15€ (22, 28 mars et 5 avril)
JEUNES de 13 à 25 ans
Série 1/ 15 €
Série 2/ 9,50 €
Jeunes talents/ 8 €
Pas de tarif réduit les 27 mars et 6 avril
JOURNÉE DES ENFANTS 2 avril à 15h30
Gratuit jusqu’à 18 ans
Tarif spécial adulte/ 8 €
RENCONTRES AVEC LES ŒUVRES
10 € (GRATUIT si achat d’une place de concert dans le week end) - sur réservation au + 377 93 25 54 08
TARIFS GROUPES
à partir de 10 personnes et comités d’entreprise : contacter le + 377 93 25 54 08
GRATUIT Enfants jusqu’à 12 ans révolus (sur réservation à l’atrium du casino uniquement)
LES PASS
PASS INTÉGRAL (28 CONCERTS)
Série 1 : 833 € 416 €
Série 2 : 652 € 326 €
PASS JOURNÉE
DIMANCHE EN PIANO
LE 16 MARS 2014 (3 CONCERTS)
Série 1 : 90 € 68 €
Série 2 : 69 € 52 €
JOURNÉE MAROCAINE
LE 13 AVRIL 2014 (3 CONCERTS)
Série 1 : 90 € 68 €
Série 2 : 69 € 52 €
Attention, la vente des pass se fait uniquement à la billetterie de l’atrium du casino. Les pass permettent de bénéficier d’autres avantages : priorité de
réservation, parking gratuit durant les concerts. Places réservées jusqu’à 15 minutes avant le concert.
Toutes les places sont numérotées.
» Réservations
printempsdesarts.mc
ou (+ 377) 98 06 28 28 Atrium du Casino du mardi au samedi de 10h à 17h30
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» Avantages festival
Demandez un bon de réduction SNCF de 20% pour la période du 14 mars au 13 avril 2013 en indiquant vos nom et adresse à :
[email protected].
Plus d’informationS sur le site : printempsdesarts.mc
Bénéficiez de tarifs préférentiels avec Air France et KLM Global Meetings.
Code identifiant à communiquer lors de la réservation : 20029AF
Evénement : Festival Printemps des arts de Monte-Carlo –
Date : du 10/03/2014 au 18/04/2014
Plus d’informations sur le site www.airfranceklm-globalmeetings.com
» Tours Opérateurs
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» Club entreprises !
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» Écoles & conservatoires
Trois importantes opérations sont mises en place cette année entre le Printemps des Arts et les conservatoires de la région : l’Académie de musique
Rainier III de Monaco, le Conservatoire de Nice, le Conservatoire d’Antibes, le Conservatoire de Cannes,le Conservatoire de Grasse, le Conservatoire de
Menton, l’École de musique de Roquebrune Cap-Martin, le Conservatoire de Vence.
- Plus de 100 élèves saxophonistes clôtureront la NUIT SURPRENANTE le jeudi 20 mars. La Bocca, I Piedi, Il Suono (1997) de Salvatore Sciarrino
- Plus de 50 élèves percussionnistes défileront au cours d’une grande parade ouvrant la JOURNÉE ANNIVERSAIRE du dimanche 6 avril.
- RENCONTRE DES CONSERVATOIRES, le samedi 12 avril, où chaque conservatoire présentera le travail réalisé tout au long de l’année sous la houlette de
compositeurs en résidence.
» Partenaires et collaborations
Académie de Danse Princesse Grace de Monaco/ Académie de musique Prince Rainier lll de Monaco/ Actes Sud/ Ars Mobilis/ Ascoma Jutheau/ Cap
3000/ Centre de Presse/ Champagne Louis Roederer/ Club Allemand International/ Conseil Général des Alpes-Maritimes/ Conservatoire d’Antibes/
Conservatoire de Cannes/ Conservatoire de Grasse/ Conservatoire de Menton/ Conservatoire National à Rayonnement Régional de la Ville de Nice/
Conservatoire National Supérieure de Danse et de Musique de Paris/ Crédit Agricole Provence Côte-d’Azur–Succursale de Monaco/ Direction des Affaires
Culturelles de Monaco/ Direction de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports de Monaco/ Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco/
Direct Matin/ Ecole de musique de Roquebrune-Cap-Martin/ Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco / France 3/ Galerie Moghadam/
L’Avenir/ La Strada/La Tribune/ Les Editions Cote/ Lina’s Monaco/ Martin Maurel Sella/ Metropole Shopping Center/ MI Monégasque d’Interventions/
Musée océanographique de Monaco / Nice-Matin/ Novotel Monte-Carlo/ Opéra de Monte-Carlo / Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo/ SONEMA/
RTS/ Rectorat- Académie de Nice/ Sacem/ Société des Bains de Mer/ Société Monégasque pour la Gestion des Droits d’Auteur/ SNCF/ ST2N Veolia
Transport/ Télérama / Théâtre des Champs-Elysées/ Trends/ Villa Arson / Ville de Beaulieu sur Mer / Ville de Cap d’Ail / Ville de La Turbie/ Ville de Nice.
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» Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo
L’association « Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo » a été créée lors de la 25ème édition du Festival, afin de soutenir l’action artistique du
Printemps des Arts. Depuis 2010, en prélude au Festival, elle a ainsi organisé des concerts et des conférences sur les oeuvres programmées par le
Printemps des Arts. Depuis sa création, l’association a, par ailleurs, permis l’enregistrement de plus de 25 concerts dans le cadre du Festival qui ont été
diffusés, par le biais de l’Union Européenne de Radio-Télévision, par des dizaines de radios dans de nombreux pays. C’est ainsi que près de 3 millions
d’auditeurs ont été en mesure d’écouter les concerts du Printemps des Arts en 2012 dans les pays suivants : Belgique / Estonie / Finlande / Islande /
Italie / Moldavie / Pays-Bas / Pologne / Portugal / Russie / Suède.
Pour la trentième édition du Festival, l’association des Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo est heureuse d’accueillir tous les mélomanes souhaitant
soutenir et encourager le Printemps des Arts dans ses nouveaux projets artistiques.
Adhérer à l’association des Amis du Printemps des Arts c’est promouvoir le Festival !
Pour en savoir plus sur les avantages liés à la qualité de membre de l’association :
Contact : Jean Dastakian - Président
Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo - 12 avenue d’Ostende - MC 98000 Monaco Tél. (+ 377) 93 25 54 08 [email protected]
www.printempsdesarts.mc/amis
» Le conseil d’administration
Présidente S.A.R. la Princesse de Hanovre
Vice-président Paul Masseron
Secrétaire général Jean-Charles Curau
Trésorier Julien Veglia
Membres : Antoine Battaini, Sylvie Biancheri, François Chantrait, Jean-Louis Grinda, Bernard Lees, Jean-Christophe Maillot
» L’équipe du festival
Directeur Marc Monnet
Assistante de direction Christel Ginisty
Chargée d’administration Karine Briant
Chargée des relations publiques Isabelle Bort
Chargée de communication Laetitia Galanti
Promotion internationale Sophie Verdure
Coordination rédacteur programme Corinne Schneider
Conception graphique www.atelier-champion.com
Photographe du festival – Alain Hanel
Direction technique Ar’Scène Evolutions - Antoine Van De Wiele
Service location Jenna Brethenoux, Stéphanie Merrier, Elisabeth Orrigo
Presse nationale Opus 64 - Valérie Samuel, Amélie de Pange et Sophie Nicoly
Presse locale Image Publique - Evelyne Pampini et Pascal Linte
Presse italienne Vivace - Marta Romano
Le Printemps des Arts reçoit le soutien du Gouvernement princier
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Biographies
Académie de Danse Princesse Grace
En 1975, L'Académie de Danse Classique est créée dans la villa « Casa Mia » achetée spécialement par le gouvernement. Elle naît du souhait de la Princesse Grace
et du Prince Rainier III d'offrir à Marika Besobrasova une structure où puisse s'épanouir son enseignement.
Elle sera fréquentée par beaucoup de personnalités du monde de la danse. Rudolf Noureev y viendra très régulièrement travailler, tout comme Eva Evdokimova, Marcia Haydée et Yoko
Morishita.
La création de l'Académie dotée d'un internat lui permet d'accueillir des élèves de toute nationalité et dès lors, la Principauté dispose de la grande école de formation professionnelle,
souhaitée par la Princesse Grace comme prémices à une troupe permanente de ballet.
L'enseignement de l'Académie est pluridisciplinaire et comprend non seulement des cours de danse, une formation artistique mais aussi des cours scolaires.
Depuis sa création, l'Académie de Danse Classique Princesse Grace a formé plusieurs générations de danseurs et nombre d'entre eux sont devenus solistes ou Étoiles dans de grandes
compagnies internationales.
En août 2009, un nouveau conseil d'administration présidé par S.A.R. la Princesse de Hanovre est nommé par le gouvernement princier pour assurer la gestion de l'Académie qui devient
désormais « Académie de danse Princesse Grace ». Luca Masala, nommé directeur en septembre 2009, a désormais la charge de préserver la qualité de l'enseignement classique tout en
ouvrant l'Académie aux diverses influences de la danse actuelle.
En janvier 2013, la danse connaît une évolution majeure à Monaco dont va profiter l'Académie: sous la Présidence de S.A.R. la Princesse de Hanovre, Les Ballets de Monte-Carlo
réunissent désormais au sein d'une même structure La Compagnie des Ballets de Monte-Carlo, le Monaco Dance Forum et l'Académie de Danse Princesse Grace. Ce dispositif dirigé par
Jean-Christophe Maillot concentre l'excellence d'une compagnie internationale, les atouts d'un festival multiforme, et le potentiel d'une école de haut niveau afin de créer à Monaco un
pôle qui réunit l'ensemble des activités autour de l'art chorégraphique.
Krystian Adam, tenor
Krystian Adam obtient son diplôme de Chant et Etudes musicales avec mention à Wroclaw, sa ville d’origine, en Pologne. Il poursuit ses études au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan
et fait ses débuts dans le Comte Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia, suivi par LaClemenza di Tito (rôle titre) et Il Matrimonio Segreto (Paolino). Il collabore régulièrement avec de
prestigieux chefs d’orchestre et ensembles, dont : Claudio Abbado/Orchestra Mozart; Ian Adamus/Capella Cracoviensis; Giovanni Antonini/Il Giardino Armonico; Fabio Bonizzoni/La
Risonanza; Theodor Currentzis/Musica Aeterna; Alan Curtis/Il Complesso Barocco; Ottavio Dantone/Accademia Bizantina; L'arte del mondo/Werner Ehrhardt; Diego Fasolis/I Barocchisti;
Federico Guglielmo/L'Arte dell'Arco; Vaclav Luks/Collegium 1704; Federico Maria Sardelli/Modo Antiquo. Les temps forts de sa carrière sont notamment : Rodelindade Haendel
(Grimoaldo) avec Ian Adamus/Capella Cracoviensis; la première mondiale de Teneke de Fabio Vacchi pour ses débuts sur scène en 2007 au Théâtre de La Scala, sous la baguette de
Roberto Abbado; Israël en Egypte de Haendel, avec Diego Fasolis; Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel (Tempo) avec Fabio Bonizzoni; la première moderne d’Il Finto Turco de
Piccinni avec Federico Guglielmo; Ariodante (Lurcanio) à Beaune et à Saint-Jacques-de-Compostelle avec Federico Maria Sardelli; la première moderne d’Il Mondo alla Rovescia de Salieri
au Teatro Filarmonico de Verona; Didon et Enée de Purcell au Teatro La Fenice de Venise, sous la direction d’Attilio Cremonesi; Dixit Dominus de Pergolèse sous la baguette de Claudio
Abbado avec l’Orchestra Mozart (enregistré pour la Deutsche Grammophon); Le Cinesi de Gluck au Musikfestspiele de Potsdam ainsi qu’au Théâtre de Winterthur avec Werner Erhardt et
L'Arte del Mondo; Ottone in Villa au Festival d’Innsbruck avec Giovanni Antonini; le Requiem MH559 de Michael Haydn à Leverkusen; La Giuditta d’Alessandro Scarlatti à Rotterdam et Il
Novello Giasone de Cavalli/Stradella au Festival della Valle d'Itria à Martina Franca. Plus récemment il se produit dans L'Incoronazione di Poppea (Arnalta) au Mai musical florentin, avec
Alan Curtis; Il Ritorno d'Ulisse in Patria mis en scène par Robert Wilson, au Théâtre de La Scala, sous la direction de Rinaldo Alessandrini ; Die Entführung aus dem Serail (Pedrillo) à
l’Opera Company de Philadelphie sous la direction de Corrado Rovaris et dans plusieurs salles d’Italie (Trente, Rovigo, Trévise et Pise); la Grande messe en Ut mineur de Mozart avec
l’Orchestre philharmonique d’Oslo sous la direction de Manfred Honeck; La Finta Giardiniera d’Anfossi (concert et enregistrement pour Sony) et l’Oratorio de Noël de Bach à Leverkusen
avec L'arte del mondo; Solomon de Haendel à Cracovie, avec Ian Adamus; Rinaldo de Haendel (Goffredo) avec Ottavio Dantone à Ravenne, Reggio Emilia et Ferrara; Le Nozze di Figaro à
Cagliari et à Perm (ainsi qu’un nouvel enregistrement en studio, sous la direction de Theodor Currentzis, pour Sony); une reprise du Le Cinesi de Gluck à Leverkusen ainsi qu’en tournée
en Chine; Cain, ovvero il primo omicidio de Scarlatti à Herne avec Bonizzoni; L'Olimpiade de Myslivecek au Théâtre national de Prague avec Vaclav Luks et le Collegium 1704 puis en
tournée à Dijon et Luxembourg; le Requiem de Mozart (Version de Levin) à Altenberg et Dortmund; La Vera Costanza de Haydn avec Andreas Spering au Festival Haydn d’Augustusburg
(enregistré par WDR). Ses projets : la Cantate BWV 131 de Bach à Wroclaw (Wratislavia Cantans) sous la direction de Giovanni Antonini; Sub olea pacis et palma virtutis de Myslivecek
avec le Collegium 1704 et Vaclav Luks à Prague et Herne; le Te Deum de Penderecki à Varsovie sous la baguette du compositeur; Philemon und Baucis de Haydn à Montecarlo avec
Europa Galante et Fabio Biondi; la Passion selon St-Jean de C.P.E. Bach avec le Haydn Sinfonietta de Vienne dirigé par Manfred Huss; Demofoonte de Gluck (rôle titre) au Theater an der
Wien avec le Complesso Barocco et Alan Curtis; Giove in Argo de Haendel (rôle titre) avec L'arte del mondo et Werner Ehrhardt; Didon et Enée (Enée) en tournée européenne avec La
Risonanza et Fabio Bonizzoni; Die Zauberflöte (Monostatos) à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège.
Cristiana Arcari, soprano
Née à Rome où elle fait des études musicales et obtient un diplôme d’Histoire de la musique de l’université romaine de La Sapienza, Cristiana Arcari a été l’élève de Rudolf Knoll au
Mozarteum de Salzbourg. Elle a suivi les Master classes de Luisa Castellani à l’Accademia Chigiana de Sienne, avec Paola Leolini, et étudié le répertoire Baroque avec Emma Kirkby.
Soprano lyrique léger à la voix agile et expressive, elle a un don d’actrice/chanteuse développé avec ses expériences de théâtre musical et ses expériences cinématographiques. En 2012
elle interprète le Nozze di Figaro de Mozart au Théâtre communal de Bologne sous la direction de Michele Mariotti, dans une mise en scène de Mario Martone. Elle a récemment interprété
Allegria lors de l’enregistrement de l’opéra inédit d’Antonio Cesti, Le disgrazie d’amore, avec l’ensemble Ausermusici, au Théâtre Verdi de Pise, mis en scène par Stephen Medcalf. Parmis
ses engagements de la saison 2008/09 citons: Virtù de’ strali d’Amore de Francesco Cavalli sous la baguette de Fabio Biondi au Teatro Malibran de Venise (dans le cadre de la saison de
La Fenice) et The Beggar’s Opera de John Gay au Teatro Comunale de Bologne, dans une mise en scène de Lucio Dalla (Polly Peachum), ainsi que l’enregistrement de l’aria « Voi che
sapete » des Noces de Figaro de Mozart et d’une partie du film de Carlos Saura « Io, Don Giovanni », en lice pour le Festival du film de Toronto 2009. Au cours de la saison 2006/2007
du Teatro Regio de Turin, elle chante dans Les noces de Figaro de Mozart, sous la direction de Giuseppe Grazioli et Rusalka de Dvorak, sous la direction de Gianandrea Noseda dans la
célèbre mise en scène de Robert Carsen. En 2006, elle se produit à Madrid avec l’ensemble Concerto d’Arianna dans la série Radio Clásica, consacrée à la musique baroque italienne et
diffusée en direct en Espagne et en Amérique latine. En 2004 elle ouvrait les manifestations en l’honneur de Domenico Guaccero en interprétant son Il sole e l’altre stelle à l’IUC de Rome.
En 2003, elle faisait ses débuts au Teatro del Giglio de Lucca et à l’Alighieri de Ravenne dans le rôle de Juliet dans The Little Sweep de Britten. Son répertoire de concert va du Baroque
au contemporain et comprend entre autres des compositions de Bach, Charpentier, Guaccero, Haendel, Mendelssohn, Mozart, Reich, Scarlatti, Schubert, ainsi que plusieurs premières
modernes de compositeurs tels que Foggia, Anerio, Giovannelli, Carissimi, Mazzocchi, Stradella et Draghi. Elle s’est produite dans divers festivals et a participé à plusieurs saisons de
concerts, notamment le Festival Barocco de Viterbo, le Baroktage Stift Melk, la Biennale de musique contemporaine de Zagreb, l’Oratorio del Gonfalone à Rome, le Festival Nuova
Consonanza, le Festival Scarlatti de Palerme au Teatro Massimo, le Sagra Musicale Malatestiana de Rimini, le Festival Misteria Pascalia de Cracovie, «I Concerti del Quirinale » de la RAI
Radio 3. Elle a collaboré avec plusieurs ensembles dont notamment I Cameristi Vocali Italiani CappellAntiqua, Tacitevoci Ensemble, Seicentonovecento, Il Concerto d’Arianna, Europa
Galante, Cappella della pietà dei Turchini. Cristiana Arcari a collaboré, entre autres, avec des compositeurs, musiciens et cinéastes tels que Nicola Piovani, Vincenzo Cerami, Ennio
Morricone, Valter Malosti, Franca Valeri, Bruno de Franceschi, Lorenzo Jovanotti, Germano Mazzocchetti, Paolo Rotili, Antonio Capaccio, Valerio Magrelli, , Giuseppe Piccioni, Matteo
D’Amico, Nicola Tescari. Ses enregistrements comprennent les Composizioni liturgiche de Cataldo Amodei (MR Classics); One World de John Tesh (Polygram); Roma 1670 d’Alessandro
Stradella (Dynamic) et le film L’ultimo bacio (Le dernier baiser) de Gabriele Muccino. Elle a récemment participé à l’Idoménée de Haendel avec Fabio Biondi et Europa Galante, à Sienne,
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durant la Semaine musicale siennoise de l’Académie Chigiana et a été invitée par Claudio Abbado à prendre part au « Progetto Prometeo » avec l’Orchestra Mozart à Bologna lors d’une
série de concerts programmés pour 2014.
Christian Arming, directeur musical
Christian Arming est le directeur musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège depuis le 1er septembre 2011.
Né en 1971 à Vienne, Christian Arming est le plus jeune chef nommé à la tête de l’Orchestre Philharmonique Janacek d’Ostrava (1995-2002). Il est ensuite directeur musical de
l’Orchestre Symphonique de Lucerne (2001-2004) et, de 2003 à 2013, du New Japan Philharmonic (Tokyo), où il succède à Seiji Ozawa. Christian Arming a dirigé plus de 50 orchestres
dans le monde entier (Berlin, Vienne, Francfort, Leipzig, Stuttgart, Strasbourg, Munich, Rome, Genève, Boston, Cincinnati, Houston…) et il est très demandé à l’opéra (Le Tour d’écrou, Le
Chevalier à la rose, La Bohème, Salomé, Elektra, Le Prince Igor, Le Vaisseau fantôme, Don Giovanni, Jenufa, Lohengrin, La Chauve-souris, Le Nain…).
À Liège, Christian Arming souhaite mettre l’accent sur le répertoire d’Europe centrale, profiter de la tradition que cultive l’OPRL dans le domaine de la musique contemporaine et enrichir le
répertoire français cher à l’Orchestre. Durant la saison 2013-2014, il dirige notamment des œuvres de Beethoven, Grétry, Vieuxtemps, R. Strauss, Dun, Brahms, Mozart, Zemlinsky,
Fujikura, Haas, Bartók, Berlioz, Prokofiev, Dorman mais aussi Walton, Weber, Hindemith, Rimski-Korsakov, Ledoux, Say, Dukas lors du Festival « Les Orientales ». En mai 2014, il dirige sa
première tournée avec l'OPRL en Suisse, en Autriche et en Pologne.
Il a enregistré des œuvres de Brahms, Beethoven, Mahler, Janacek et Schmidt (notamment avec le New Japan Philharmonic), chez Fontec et Arte Nova/BMG, et Escaich avec l’Orchestre
National de Lyon (Universal Accord). Son premier enregistrement avec l’OPRL consacré à César Franck (Symphonie et deux inédits, Fuga Libera, 2012) a obtenu un Diapason d'or ;
plusieurs sorties discographiques avec l'OPRL (Saint-Saëns, Gouvy, etc.) sont attendues en 2013-2014.
Guido Balestracci, gambiste (Ensemble l’Amoroso)
La critique voit en Guido Balestracci l’un des meilleurs violistes actuels. Il s’est en effet très rapidement imposé comme un acteur majeur de la musique ancienne.
Dès la fin de ses études à la Schola Cantorum de Bâle, au Conservatoire italien où il obtient un premier Prix de viole de gambe (il est le premier musicien diplômé dans cette discipline en
Italie), et à l’Université de Crémone, il entame une fidèle collaboration avec des personnalités telles que Jordi Savall, Philippe Herreweghe, Christophe Coin, Gabriel Garrido, Pedro
Memelsdorff, Paolo Pandolfo et Martin Gester. En tant que soliste ou directeur musical de l’Amoroso, ensemble dont il est le fondateur, Guido Balestracci s’est produit à travers l’Europe,
aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et au Japon.
Ses enregistrements sont régulièrement primés par la critique internationale : Diapason d’or, 10 de Répertoire, Prix Goldberg, Premio Vivaldi della Fondazione Cini, Eccezionale di
Scherzo… Les sonates pour viole de gambe et clavecin obligé de J. S. Bach qu’il grave avec Blandine Rannou sont saluées d’un Choc du Monde de la Musique (janvier 2007).
Conjointement à ses activités d’interprète, Guido Balestracci mène des recherches musicologiques sur la viole de gambe (littérature et organologie) dans la culture musicale européenne du
début du XVIe siècle à la fin du Baroque. Dans ce cadre, il est aujourd’hui l’un des rares interprètes à jouer du baryton à cordes.
Après avoir enseigné la viole de gambe au Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg, il a été professeur titulaire au Conservatoire de Turin, poste qu’il occupe désormais à la
Haute Ecole de Musique de Genève et à l’Escola Superior de Música de Catalunya de Barcelone.
Julia Bauer, soprano
Acclamée pour sa virtuosité vocale, Julia Bauer est aussi une actrice dotée d’une forte présence scénique. En opéra, elle s’est produite sur de très nombreuses scènes dans le monde
entier : Volksoper Wien, Brucknerhaus à Linz, Seefestspiele Mörbisch, Landestheater à Innsbruck, Semperoper Dresden, les opéras de Hannovre , Leipzig, Chemnitz, Staatsoper Unter den
Linden à Berlin… Julia Bauer donne également de nombreux concerts et récitals dans un ample répertoire allant d’airs de Mozart au Lied de Berg, Mahler et Strauss avec orchestre. Ces
dernières saisons, elle a obtenu de grands succès comme Lulu au Aalto Theater à Essen, Aminta de la Femme silencieuse de Strauss au Teatro de la Maestranza à Séville, Leonora dans Il
Proscritto de Otto Nicolai à Chemnitz. En 2009, elle fait sensation dans la première en Allemagne de Love and Other Demons de Peter Eötvös. Parmi ses récents et futures projets, citons
Zerbinetta dans Ariadne auf Naxos à Valence avec Andrew Davis, Madame Hertz dans « Der Schauspieldirektor » avec le Concerto Köln, Zerbinetta à Essen avec Stefan Soltesz (2012), la
9e symphonie de Beethoven à Valence sous la direction de Riccardo Chailly (2012), et au Liceu de Barcelona sous la direction de Josep Pons(2013), Lakmé à l’Opéra de Lausanne
(2013), Zerbinetta à Stuttgart et Essen (2014), ses débuts à la Philharmonie de Berlin sous la direction de Marek Janowski (2014), une nouvelle production de la « Femme
silencieuse » de Strauss au Aalto Theater de Essen (2015)...
Elle possède une ample discographie qui s’enrichit en 2013 avec la parution de « La femme silencieuse» de Strauss pour CPO sous la direction de Frank Beermann.
Franck Bedrossian, compositeur
Franck Bedrossian est né à Paris le 3 février 1971. Après des études d’écriture, d’orchestration et d’analyse au CNR de Paris, il étudie la composition auprès d’Allain Gaussin et entre au
Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris (classe de Gérard Grisey, puis de Marco Stroppa) où il obtient un premier prix d’Analyse et le Diplôme de Formation Supérieure
de Composition à l’unanimité. En 2001/02, il suit le Cursus de Composition et d’Informatique musicale de l’Ircam et reçoit l’enseignement de Philippe Leroux, Tristan Murail et Philippe
Manoury. Parallèlement, il complète sa formation auprès de Helmut Lachenmann (Centre Acanthes 1999, Internationale Ensemble Modern Akademie 2004).
Ses œuvres ont été jouées en France et à l’étranger par des ensembles et orchestres tels que l’Itinéraire, l’Ensemble Intercontemporain, 2e2m, Ictus, Court-Circuit, Cairn, Ensemble
Modern, Contrechamps, Eco Ensemble, San Francisco Contemporary Music Players, KNM Ensemble Berlin, Klangforum Wien, SWR Symphony Orchestra Baden Baden und Freiburg,
Moscow Ensemble, les quatuors Danel, Diotima, Tana, dans le cadre des festivals Agora, Résonances, Manca, Musica Nova, International Festival Cervantino, RTÉ Living Music Festival,
Présences, Festival Borealis, Musica Strasbourg, Nuova Consonanza, le Printemps des Arts de Monte-Carlo, Ars Musica, Suona Francese, Archipel, Wien Modern, Maerzmusik,
Donaueschinger Musiktage, Sommer in Stuttgart, Darmstadt Ferienkurse fur neue Musik, Biennale di Venezia.
En 2001, il a reçu une bourse de la Fondation Meyer, de la Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation et en 2004, le prix Hervé Dugardin de la Sacem. L’Institut de France (Académie
des Beaux-Arts) lui a décerné le Prix Pierre Cardin de Composition Musicale en 2005. Il a également reçu le prix des jeunes compositeurs de la Sacem en 2007. Franck Bedrossian a été
pensionnaire à la Villa Médicis (2006-2008), et nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2011. Depuis septembre 2008, il enseigne la Composition à l’Université de
Californie, Berkeley. Ses œuvres sont publiées par les Éditions Billaudot.
Franck Bernède, violoncelliste
Le parcours musical de Franck Bernède, violoncelliste et ethnomusicologue, est traversé par de nombreux courants. Né en 1958 à Dijon (France) dans une famille de musiciens, il débute
son éducation sous la direction de son père, le violoniste et chef d'orchestre Jean-Claude Bernède. Il étudie ensuite avec Alain Meunier et Reine Flachot au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon ainsi qu’avec Arto Noras à l'Académie Sibelius d’Helsinki (Finlande) ou il se voit décerné son diplôme supérieur. Il parachève ses études dans les classes
de musique baroque de Christophe Coin et de William Christie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient en 1985 un premier prix de violoncelle baroque.
Depuis, Franck Bernède se produit dans la plupart des pays européens aussi bien qu'aux États-Unis, au Japon, en Inde, au Népal, au Sri Lanka, en Indonésie et à Taiwan. Il a participé à
de nombreux concerts et enregistrements au sein d’ensembles spécialisés dans le répertoire baroque tels que Le Concert des Nations (dir. Jordi Savall), l'Ensemble Baroque de Limoges
(Christophe Coin), Les Arts Florissants (William Christie), l'Ayer Espanol (Eduardo Lopez-Banzo), Il Seminario Musicale (Gérard Lesne), etc.,
Parallèlement à ces activités de concertiste, Franck Bernède accorde une place importante à l’enseignement. Basé en Asie pendant une quinzaine d'année, il coordonna notamment la
création d'un département de musique ancienne occidentale à l'Université de la Culture Chinoise de Taipei (Taiwan). Sa vocation de « passeur » entre l'Occident et l'Orient s'exprime
également dans le domaine de l’ethnomusicologie, où ses recherches en Inde et au Népal se concentrent sur les traditions des bardes de l'Himalaya central ainsi que sur la musique des
Néwar de la vallée de Katmandou. Il est titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale et ethnomusicologie de l’Ecole des Hautes Études en Sciences sociales (Paris). Franck Bernède est
fondateur et directeur du Centre de Recherche Singhini, une organisation népalaise consacrée à la préservation et à la promotion de la musique et des danses de l'Himalaya.
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Gemma Bertagnolli, soprano
« Gemma Bertagnolli chante d’une voix claire et étincelante, qui laisse parfois transparaître une pointe dramatique, mais ce qui frappe le plus dans la qualité de sa voix c’est la
vulnérabilité qui se prête si bien aux complaintes des amants blessés qui peuplent ces œuvres imaginaires. Son agilité technique est une bénédiction supplémentaire qui lui permet de
négocier les chromatismes mélancoliques et les grands bonds éblouissants, les notes aigues et les envolées rapides de Vivaldi avec la même qualité d’expression. » Vivaldi : Chamber
Concertos / Naïve CD / Gramophone.
Gemma Bertagnolli est avant tout renommée pour son interprétation de la musique baroque et est considérée à l’heure actuelle comme l’une des artistes de référence de sa génération
dans le domaine de la musique baroque italienne. En tant que spécialiste du répertoire baroque, elle s’est produite avec des chefs d’orchestres tels que Rinaldo Alessandrini / Concerto
Italiano, Giovanni Antonini / Giardino Armonico, Alfredo Bernardini / Zefiro, Fabio Biondi / Europa Galante, Ivor Bolton, Christophe Coin, Ottavio Dantone / Accademia Bizantina, Alessandro
De Marchi / Academia Montis Regalis, René Jacobs, Ton Koopman, Trevor Pinnock, Christina Pluhar, Christophe Rousset, Andreas Spering et Jean-Christophe Spinosi, ainsi qu’avec des
orchestres tels que le Freiburger Barockorchester et l’Akademie für Alte Musik Berlin.
Née à Bozen, Gemma Bertagnolli a débuté sa carrière très tôt, remportant différents concours nationaux et internationaux, comme le concours Francesco Viñas (prix spécial de la meilleure
interprétation de Mozart). Sa carrière l’a conduite à se produire dans des salles et des festivals majeurs dans le monde entier, comme le Festival de Salzbourg, le Mai musical florentin, le
Théâtre de la Scala à Milan, le Théâtre Regio de Turin, le Théâtre communal de Bologne, le Festival Rossini de Pesaro, l’Opéra de Zürich, le Staatsoper de Berlin, l’Académie Sainte-Cécile
de Rome, le Théâtre des Champs Elysées à Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Bayerische Staatsoper de Munich, le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, les Festivals de MontpellierRadio France et de Beaune, le Festival Mozart de La Corogne et le Musikfestspiele Sanssouci à Potsdam.
Outre son vaste répertoire de concert, qui va de Bach, Händel ou Pergolèse à l’ensemble des œuvres de musique sacrée de Mozart, la Neuvième Symphonie de Beethoven et les Deuxième
et Quatrième Symphonies de Mahler, son répertoire opératique comprend les rôles de Sophie / Le Chevalier à la Rose, Amenaide / Tancrède, Pamina / La Flûte enchantée, Ismène /
Mithridate et Susanna / Les Noces de Figaro.
Parmi les chefs d’orchestre avec lesquels elle a travaillé, pour l’opéra et les concerts, on peut citer Roberto Abbado, Semyon Bychkov, Daniele Gatti, Gianandrea Gavazzeni, Gianluigi
Gelmetti, Fabio Luisi, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Ennio Morricone, Riccardo Muti, Wolfgang Sawallisch, Simone Young et Jonathan Webb.
La musique baroque représente la majeure partie de sa vaste discographie, qui comprend notamment une partie de la collection Vivaldi, chez Naïve, qui a été acclamée par la critique
(Gramophone Awards, Choc du Monde de la Musique, Timbre de Platine d’Opéra International), ainsi que des collaborations en limite de genre avec Ennio Morricone et Dulce Pontes, ou
des récitals avec piano (Lieder de Mozart, Musique de Chambre de Respighi).
Ses derniers enregistrements sont notamment Vénus et Adonis – Cantates et Sonates de G. F. Handel avec Zefiro pour Deutsche Harmonia Mundi, Nisi Dominus / Salve Regina
d’Alessandro Scarlatti pour CPO, Baroque Passionate Arias pour Brilliant Classics, « Christmas at San Marco » avec Vocal Concert Dresden / Peter Kopp pour Edel Berlin Classics, et
Cantate e Sonate de B. Vinaccesi pour Stradivarius.
Gemma Bertagnolli est ambassadeur de l’UNICEF.
Philippe Bianconi, pianiste
Depuis sa médaille d’argent au Concours Van Cliburn en 1985, Philippe Bianconi a ému et fasciné public et critiques dans le monde entier par ses prestations aussi bien en récital
qu’avec orchestre et en musique de chambre.
Il s’est produit dans les plus grandes salles d’Amérique du Nord (New York, Chicago, Washington, San Francisco, Houston, Montréal, Toronto) et d’Europe (Paris, Londres, Berlin, Vienne,
Milan, Madrid, Amsterdam) ainsi qu’au Japon, en Chine et en Australie.
Philippe Bianconi a joué avec des orchestres prestigieux (Chicago, Cleveland, Los Angeles, Pittsburgh, Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Orchestre de la Radio de
Berlin…) sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, James Conlon, Marek Janowski, George Prêtre, Yakov Kreizberg etc…
Il privilégie également la forme plus intime de la musique de chambre et a donné des concerts avec Jean-Pierre Rampal, Pierre Amoyal, Gary Hoffman, Tedi Papavrami, le Tokyo String
Quartet, le Quatuor Sine Nomine, le Quatuor Talich etc…
Il a enregistré pour la firme Lyrinx des œuvres pour piano seul de Schubert, Schumann et Ravel, ainsi de nombreuses œuvres de musique de chambre (Brahms, Fauré, Prokofiev,
Chostakovitch) avec le Quatuor Sine Nomine, le Quatuor Parisii, Gary Hoffman et Tedi Papavrami pour divers labels. Chez Denon, Philippe Bianconi a enregistré avec Hermann Prey les trois
grands cycles de Lieder de Schubert.
Son dernier enregistrement consacré à l’Intégrale des Préludes de Debussy sous le label La Dolce Volta, plébiscité par la presse et le public, nommé aux Victoires de la Musique Classique
dans la catégorie meilleur enregistrement de l’année, a reçu le Prix de l’Académie Charles Cros et un Diapason d’Or de l’Année.
Fabio Biondi, violoniste et directeur d'orchestre
Fabio Biondi est l'une des plus importantes figures du monde musical sur instruments d'époque. Né à Palerme, il débute sa carrière internationale dès l'âge de 12 ans en tant que soliste
avec l'orchestre Symphonique de la RAI. Très vite, Fabio Biondi découvre les pionniers de la nouvelle approche de la musique baroque qui enrichissent sa vision musicale. Sa carrière
connait alors un nouvel essor, et à 16 ans il se produit au Musikverein interprétant Bach sur un instrument et archet baroque. Il collabore ensuite avec les plus importans ensembles
baroques du moment avant de fonder en 1990 Europa Galante qui acquiert rapidement une notoriété internationale. Dès son premier enregistrement, les Quatre Saisons de Vivaldi, Europa
Galante conquiert le public du monde entier grâce à sa lecture révolutionnaire et son interprétation libre et passionnante de la musique italienne, s'imposant avec un succès extraordinaire.
Leurs nombreux enregistrements sont encensés par la critique et reçoivent de nombreux prix - Prix Cini de Venise, Choc du Monde de la Musique, 4 Diapasons d'Or et le Diapason d'Or
de l'Année, Grand Prix du disque de l'Académie Charles Cros, ffff de Télérama, 10 de Répertoire et le prix RTL. En 2006, son enregistrement de Bajazet de Vivaldi est nommé pour un
Grammy Award. Avec Europa Galante il se produit sur les plus grandes scènes internationales comme La Scala in Milan, l'Accademia di Santa Cecilia à Rome, au Suntory Hall à Tokyo,
Concertgebouw Amsterdam, Royal Albert Hall de Londres, au Musikverein de Vienne, Lincoln Center à New York, au Sydney Opera House ainsi qu'au Théâtre de la Ville et au Théâtre des
Champs Elysées à Paris. Fabio Biondi est l'incarnation même d'une certaine recherche stylistique loin des dogmatismes, tout en restant fidèle à sa quête initiale, celle d'un langage
originel. Son répertoire, orienté tant vers les oeuvres majeures que vers la redécouverte de compositeurs méconnus, comprend trois siècles de littérature musicale, du XVIIe siècle en
passant par les grandes oeuvres instrumentales du XVIIIe siècle, les concerti et concerti grossi de Vivaldi, Corelli, Locatelli, Geminiani, les oratorios, sérénades et opéras d'Alessandro
Scarlatti, Handel, Vivaldi, Veracini ou encore Bellini, aussi bien que les sonates de Bach, Schubert et Schumann avec lesquelles il se produit en récital sur les scènes les plus
prestigieuses. C'est avec la même approche qu'il collabore soit en tant que soliste soit comme chef avec de nombreux orchestres comme La Santa Cecilia à Rome, le Mozarteum
Orchestra de Salzburg, European Baroque Orchestra, l'Opéra of Halle, Zurich Chamber Orchestra, Chamber Orchestra of Norway, l'Orchestre Nationale de Montpellier, le Mahler Chamber
Orchestra, pour ne nommer qu'eux. Depuis 2005, directeur artistique pour le répertoire baroque du Stavanger Symphony Orchestra. En 2011 Fabio Biondi est élevé au grade
d'Académicien à l'Accademia Nazionale di Santa Caecilia à Rome et en 2013 reçoit les Clefs de la Ville de Cracovie en Pologne. Fabio Biondi joue des violons d'Andrea Garneri (Cremone,
1686) et Ferdinando Gagliano (Naples, 1766). Ce violon appartenait à son professeur, Salvatore Cicero, et a été mis à sa disposition par la Fondation Salvatore Cicero.
Ferdinand von Bothmer, tenor
Ferdinand von Bothmer, né à Munich, étudie la mise en scène opératique de 1992 à 1997 à l’Ecole de musique de Vienne, où il étudie également le chant de 1995 à 1999 et suit le
cours de lied et d’oratorio du Professeur Charles Spencer de 1997 to 2000. Depuis 1999 le jeune ténor fait partie de l’ensemble du Volksoper de Vienne, où il a interprété
Tamino/Zauberflöte, Don Ottavio/Don Giovanni, le Marquis de Châteauneuf/Zar und Zimmermann, Edwin/Die Csárdásfürstin, Le Comte Zedlau /Wiener Blut, Alfred/ Die Fledermaus,
Symon /Der Bettelstudent, Le Duc/ Eine Nacht in Venedig, Camille/ Die lustige Witwe , Titus/ La clemenza di Tito et Don Ramiro /La Cenerentola. Il a également interprété Tamino à
Innsbruck (1999) ainsi qu’à l’Opéra de Leipzig (2001), et Edwin à Mörbisch au Festival du lac (2002). Au cours de la saison 2002/03, Placido Domingo l’invite à chanter le rôle de
Jaquino dans Fidelio à l’Opéra de Washington. Il reprend ce rôle à La Scala de Milan, sous la baguette de Riccardo Muti. En 2003, il chante Tamino à l’Opéra de Zürich, sous la direction
d’Adam Fischer avant de se produire dans le rôle de Don Ottavio à Nancy, en janvier 2004. Toujours en 2004, il interprète le Chevalier Belfiore dans Le voyage à Reims de Rossini au
Festival lyrique Rossini de Pesaro (Italie), et reprend le rôle de Jaquino à Rome. En 2005 Ferdinand von Bothmer interprète le Marquis de Châteauneuf/ Zar und Zimmermann à l’Opéra
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de Hambourg et à l’Opéra de Düsseldorf. Par ailleurs au cours de la saison 2005/2006 il se produit entre autres dans le rôle de Tamino dans La Flûte Enchantée, au Théâtre Royal de la
Monnaie de Bruxelles, dans celui du Comte Almaviva dans Le Barbier de Séville à l’Opéra de Tokyo ainsi que dans Die Schuldigkeit des ersten Gebots de Mozart au Festival de Pesaro de
2006. Au cours de la saison 2006/2007 il interprète Mazal dans une nouvelle production de Broucek au Volksoper de Vienne, Chateauneuf/ Zar und Zimmermann à l’Opéra de Düsseldorf
et à l’Opéra de Hambourg ainsi qu’ Idoménée au Théâtre d’Etat de Wiesbaden avec Marc Piollet à la baguette. Ferdinand von Bothmer est également à nouveau invité au Festival Rossini
de Pesaro où il interprète Othello. Durant la saison 2007/2008, Ferdinand von Bothmer interprète le rôle de Léopold dans une nouvelle production de La Juive, mise en scène de Jossi
Wieler à l’Opéra d’Etat de Stuttgart, ainsi que dans une nouvelle production du Barbier au Volksoper de Vienne. A l’automne 2008 il fait ses débuts sous les acclamations à l’Opéra d’Etat
de Vienne dans le rôle de Léopold dans La Juive. Il reprend ensuite le rôle de Iago/Othello au Japon avec le Festival de Pesaro (novembre 2008), interprète le Barbier à l’Opéra d’Etat de
Vienne et la Flûte Enchantée à Stuttgart. En automne 2009, l’artiste fait ses débuts dans le rôle de Narraboth dans une production de Salomé par Giancarlo del Monaco dans l’île de Gran
Canaria. L’été 2010 le voit débuter dans le rôle d’Erik au Festival lyrique d’Erl. Il poursuit la saison en interprétant le rôle d’Amazan dans la première mondiale de l’opéra de Cherubini,
Koukourgi, avant d’interpréter pour la première fois le rôle de Giasone, dans Médée à Corinthe, de Giovanni Simone Mayr à l’Opéra d’Etat de Bavière. Au cours de la saison 2011/2011,
Ferdinand von Bothmer se produit à l’Opéra de Stuttgart en chantant pour la première fois le rôle de Max dans Der Freischütz (Mai 2011) et interprète à nouveau Erik dans Le Vaisseau
Fantôme. Son répertoire de concert comprend des œuvres telles que la Neuvième Symphonie et la Missa Solemnis de Beethoven, Lobgesang de Mendelssohn, la Petite messe solennelle
de Rossini, le Requiem de Mozart et la Symphonie N°8de Mahler. Il fait ses débuts en concert au Festival de Salzburg en 2005, sous la baguette d’Ivor Bolton, ainsi qu’au Festival
Ludwigsburger (Requiem de Berlioz). Parmi les concerts qui ont suivi, citons la représentation, entre autres, de Lobgesang à Lyon, la Création à l’Opéra Vlaamse d’Anvers/Gand et du
Dream of Gerontius d’Elgar, à Stuttgart. L’artiste a également donné des récitals en Allemagne avec Charles Spencer, où il a interprété différents lieder de Brahms, Schumann, Schubert,
Liszt, Rachmaninov et Strauss. Il vient de publier un CD de lieder de Schubert.
Jean-François Boukobza, musicologue
Né en 1965, Jean-François Boukobza enseigne l’Analyse au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, du Pôle Supérieur de Seine Saint-Denis et du
Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers-La Courneuve. Titulaire des certificats d’aptitude de Professeur de Culture Musicale, de Professeur chargé de direction, ainsi que du
Diplôme d’Etat de Professeur de piano, il intervient régulièrement dans différents programmes de formations.
Producteur à Radio Classique de 1994 à 2002, il s’intéresse aux différents médias écrits ou sonores. Il collabore à différentes publications sous forme d’articles, de textes analytiques, de
plaquettes discographiques ou de notes de programme, et écrit régulièrement dans la revue Avant-Scène Opéra pour laquelle il a rédigé de nombreuses études portant sur des œuvres
lyriques des XIXe et XXe siècles. Il est également l’auteur de livres sur Haydn et sur Bartók, et a participé à de nombreux ouvrages collectifs, dont Les Opéras de Peter Eötvös récemment
paru aux éditions des Archives Contemporaines. Invité lors de colloques, présentations de concerts, émissions radiodiffusées ou télévisées, il se produit régulièrement comme conférencier
en France et à l’étranger, dans des lieux prestigieux comme dans des endroits isolés, soucieux de faire connaître la musique au plus grand nombre
Véronique Brindeau, musicologue
Véronique Brindeau enseigne l'histoire de la musique et du théâtre classique japonais à l'Inalco (Institut national des Langues et Civilisations orientales). Elle est également coordinatrice
éditoriale à l'Ensemble intercontemporain (en résidence à la Cité de la musique à Paris).
Après des études au Conservatoire de Paris dans la classe de composition électronique et de langue japonaise à l'Inalco, elle a été responsable du Centre de documentation de la musique
contemporaine à l'Institut franco-japonais de Tokyo.
Auteur d'articles sur la musique et le théâtre japonais, elle a aussi traduit des nouvelles d'Ikezawa Natsuki et de Murakami Haruki, ainsi que des poèmes de Tanikawa Shuntarô. Elle a
écrit deux essais sur l'esthétique japonaise : Hanafuda, le jeu des fleurs, et Louange des mousses.
Andrea Cera, compositeur
Andrea Cera (né en 1969, Vicenza, Italie) est compositeur, designer sonore et auteur d'installations sonores. Après la conclusion de ses études de piano et de composition au
conservatoire de Padoue, il a suivi en 1997/1998 le « Cursus annuel de composition et d'informatique musicale » de l’IRCAM. A partir de l'année 2000 il a collaboré avec plusieurs
chorégraphes, parmi lesquels Hervé Robbe, Jean-Christophe Maillot, Edmond Russo et Shlomi Tuizer, Pascal Montrouge. En 2004 et en 2005, il a été professeur invité au Fresnoy-studio
national des arts contemporains à Tourcoing, où il a produit « NightRun », installation interactive dont la matière sonore est construite à partir des hurlements des visiteurs et « Reactive
Ambient Music », installation basée sur l’analyse en temps réel du paysage sonore, qui a été reprise en plusieurs occasions les années suivantes (la dernière en 2012, à la Villa Arson de
Nice pour l'exposition « Les Archives Sauvages »). Parmi ses compositions, il faut rappeler « Deliverance » (1998) pour saxophone et électronique, créé pour le Cursus Ircam ; sa
collaboration avec la Nouvelle Cuisine Big Band de Vienne, avec « The Spleen Sunsplash » (1999), « Murder in the MIDIfreaks Farm » (2001) et « MMIDIfreakscorridor catapulte »
(2004, écrite pour le Printemps de Arts) ; « Dueling Zombies » (2007) pour ensemble et ordinateur, dans le cadre du projet européen Integra ; « Zoom Up » (2010) pour deux claviers
en réseau. Entre 2010 et 2013 il a collaboré avec l'équipe IMTR de l'Ircam et Phonotonic pour le projet Urban Musical Game ; avec l'artiste média Peter Sinclair et le GMEM pour le
projet Roadmusic ; et avec l'équipe Perception et Design Sonores de l'Ircam et Renault pour différents projets de sound design liés aux prochaines générations de voitures électriques.
Dana Ciocarlie, pianiste
Formée aux sources de l'école roumaine de piano, Dana Ciocarlie a également étudié à Paris auprès de Victoria Melki, de Dominique Merlet et de Georges Pludermacher. Sa rencontre
avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante en particulier pour approfondir l'oeuvre pour piano de Franz Schubert. Son talent a été récompensé par de nombreux prix
internationaux prestigieux : un 2ème grand prix au Concours International Robert Schumann à Zwickau, le Prix Spécial Sandor Vegh au Concours Geza Anda à Zurich, le Prix International
Pro Musicis, le Young Concert Artist European Auditions à Leipzig, le Concours Ferrucio Busoni en Italie. Parmi ses partenaires de prédilection en musique de chambre, on mentionnera les
violonistes Gilles Apap, Jean-Marc Philips, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, Marina Chiche, les altistes Arnaud Thorette et Pierre Franck, les violoncellistes Sébastien van Kuijk et
Raphaël Chrétien, le corniste David Guerrier, le Quatuor Psophos. Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l'ont conduite aux Etats-Unis (Boston,
New-York, Houston, Los Angeles), au Canada, en Chine et Indonésie, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Roumanie), en France : Cité de la
Musique, Musée d'Orsay, Radio-France, Théâtre des Champs-Elysées, Auditorium du Louvre, Salle Gaveau à Paris, au Midem de Cannes, à l'Opéra de Lyon, et dans différents festivals : La
Folle Journée à Nantes, Berlioz à La Côte Saint-André, Périgord Noir, Radio-France-Montpellier, La Roque d'Anthéron. Elle a joué sous la direction de chefs tels que Lawrence Foster, Yoav
Talmi, Edmon Colomer, Horia Andreescu. Douée d'un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l'engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire, s'étendant de JeanSébastien Bach aux compositeurs d'aujourd'hui. Certains d'entre eux lui ont dédié des oeuvres tels Karol Beffa, Frédéric Verrières, Helena Winkelman, Dan Dediu et elle est reconnue
comme l'une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu. Ses nombreux enregistrements lui ont valu des critiques élogieuses de la presse, qui n'hésite pas à la comparer par sa
musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil. Sur France Musique, elle poursuit son cycle dédié aux œuvres de Robert Schumann dans l'émission L'atelier du musicien de Jean-Pierre
Derrien qui l'invite régulièrement depuis 2001.
Bruno Cocset, violoncelliste
Bruno Cocset, né en 1963, est diplômé du CNR de Tours (Médaille d'or en 1979, classe de Didier Aubert). Elève d’Alain Meunier et Jean Deplace au CNSM de Lyon de 1980 à 1983, il
aborde le violoncelle baroque et le jeu sur cordes en boyau en autodidacte, puis avec Christophe Coin, devenant le premier élève diplômé de sa classe au Conservatoire National Supérieur
de Musique et Danse de Paris (1er Prix à l’unanimité en 1986). Il suit également les master-classes du violoncelliste Anner Bijlsma et du violoniste Jaap Schroeder. Durant 20 ans il sera
membre de nombreuses formations baroques : Les Arts Florissants, Mosaïques, Fitzwilliam, l'Ensemble Baroque de Limoges, Le Concert Français, La Petite Bande, Les Musiciens du
Louvre, Les Talens Lyriques, Arsys, Ricercar Consort, l’Arpeggiata, l'Amoroso, Al Ayre Espanol, Il Seminario Musicale (Gérard Lesne) 1988-2004, et le Concert des Nations et Hesperion XXXXI (Jordi Savall) 1990-2005. En 1994 il fonde Les Basses Réunies et entreprend une discographie qui sera saluée par la critique : Vivaldi, Barrière, Bach (suites), Frescobaldi, Boccherini,
Geminiani, Bach (sonates), Gabrielli (La Nascita del Violoncello), Henry Purcell (Fantazias & In Nomines), Dall’Abaco (sonates et caprices). Il est régulièrement invité à jouer en France, en Europe,
au Québec, et en Russie. En musicien chercheur, Bruno Cocset propose avec le luthier Charles Riché un violoncelle « pluriel », recréant un consort de violons du XVIIe siècle. Il se
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consacre également à l'enseignement : depuis 2001 au CNSM de Paris, à Barcelone à l’Ecole Supérieure de Musique de Catalogne (ESMUC) où il crée la classe de violoncelle historique
en 2002. En 2005 il est nommé professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève. En 2011, il fonde le « Vannes Early Music Institute » qui prend sa résidence dans l’Hôtel de Limur.
Thierry Coduys, projection du son
Artiste polyvalent, musicien, spécialiste des nouvelles technologies, Thierry Coduys s’intéresse en particulier aux projets liant interactivité et art contemporain.
Depuis 1986, il collabore étroitement avec des compositeurs, il réalise de nombreuses créations et concerts avec l’avant-garde de la musique contemporaine (Karlheinz Stockhausen, Steve
Reich…) où il élabore des dispositifs électroacoustiques et informatiques. Après un passage de quelques années à l’Ircam, il devient l’assistant de Luciano Berio. Ces différentes
expériences le conduisent en 1999 à fonder La kitchen, plate-forme technologique, afin de proposer aux créateurs un lieu de recherche et de création artistique où la technologie et la
recherche sont pensées et intégrées comme un unique paradigme. Lieu ouvert à tous les artistes, La kitchen s’est investie dans tous les champs de la création (la musique, la danse, le
théâtre, la vidéo, les arts plastiques, le réseau). Fort de cette expérience, il entame en 2007 avec Le Hub une activité indépendante pour poursuivre ses travaux sous un format nouveau,
flexible et ouvert. Le Hub est aussi bien un centre de réflexion et d’activité que le moyeu d’un réseau étendu regroupant tous les secteurs de la création contemporaine (http://www.le–
hub.org/). Thierry est l’assistant de Pascal Dusapin depuis 2002 et collabore depuis 2000 avec Ivan Fedele, il travaille avec Marc Monnet depuis les années quatre-vingt ou encore avec le
metteur en scène Jean-François Peyret depuis 2001. Il collabore avec l’OSEO en tant qu’expert technologique pour l’aide à l’innovation, il est également responsable de la majeure
Scénographie sonore à l’École Louis Lumière. Enfin, il dirige le développement depuis une dizaine d’années, d'une nouvelle interface graphique, IanniX, logiciel inspiré de l’UPIC de Iannis
Xenakis.
Compagnia Marionettistica Carlo Colla & Figli, marionnettistes
Giovanbattista Colla, un riche commerçant, avait fait construire, entre la fin du dix-huitième siècle et le début du dix-neuvième siècle, un théâtre de marionnettes dans l’une des pièces de
son palais. Après le Congrès de Vienne, en 1815, la famille Colla est exilé de Milan et ce qui était autrefois seulement un amusement, devient une profession.
En 1861, avec la mort de son fondateur, ses trois fils, Antonio, Carlo et Giovanni, décidèrent de se partager « l’édifice théâtral » et de créer trois troupes distinctes. Carlo créa la
Compagnie Carlo Colla et Fils, qui constitue notre sujet. Le succès fut immédiat et les déplacements de la Compagnie commencèrent à inclure de grandes villes. En 1911 les Colla prirent
le nom de Théâtre permanent des Marionnettes (seul théâtre permanent à Milan, après la Scala!) et assumèrent la gestion de Theatre Gerolamo de Milan. Après la deuxième Guerre
Mondiale, le théâtre Gerolamo est menacé de démolition par un nouveau plan d’urbanisation. Carlo II, seul survivant de tous les frères Colla, décide de dissoudre la Compagnie. En 1965,
après huit années difficiles passées entre le silence et l’indifférence quant au sort de ce patrimoine artistique et culturel, Eugenio Monti Colla décide de récupérer le matériel de la troupe
et de reprendre le flambeau. Pendant toutes les années soixante-dix, sous la direction artistique d’Eugenio Monti Colla, la Compagnie Carlo Colla et Fils poursuit son travail de recherche
philologique, de réécriture et de récupération de ce que le répertoire de la Compagnie avait de meilleur. Depuis 1980 la Compagnie participe à des festivals internationaux de très haut
niveau. Citons Edimbourg, le Festival d’Automne de Paris, Venise, Charleston, Melbourne, Sydney, New York, Chicago, Moscou, Berlin, Beijng, Seoul, Madrid, Buenos Aires. De 1984,
l’Association Grupporiani (sous la direction artistique d’Eugenio Monti Colla) gère les activités de production théâtrale de la Compagnie et, ensuite, aussi tutte la distribution des spectacles
de la Compagnie Carlo Colla et fils. Aujourd’hui la Compagnie Carlo Colla et Fils, tout en continuant son activité de troupe itinérante tant en Italie qu’à l’étranger, a voulu rester présente à
Milan où elle présente ses spectacles pendant toute la saison théâtrale à l’Atelier Carlo Colla et Fils et au Piccolo Teatro di Milano.
Geoffroy Couteau, pianiste
C’est un pianiste « qui n’a pas froid aux yeux » selon le Monde de la Musique à propos de son premier enregistrement consacré à Brahms qui n’hésite pas à faire des rapprochements
entre son interprétation et celles de géants du piano : Gilels, Katchen, Lupu, Kempff, Serkin. Dans le magazine Diapason, c’est « du grand piano dans le sens le plus noble du terme. Et un
grand musicien ». Régulièrement cité comme faisant partie de la génération montante du piano, son dernier disque Chopin/Scriabine provoque lui aussi l’enthousiasme de la presse
1er Prix 2005 du Concours International Brahms, il est invité dans de prestigieuses salles, telles que la Salle de la Cité Interdite de Pékin, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre des
Beaux Arts de Rio de Janeiro, l’auditorium du musée d’Orsay, l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille, la Cité de la Musique, le Grand Théâtre de Bordeaux, le Théâtre Mogador, la salle
Gaveau… Geoffroy Couteau joue dans les festivals tels que « Piano aux Jacobins » à Toulouse, « Piano en Valois », « l’Esprit du piano » à Bordeaux, Festival Radio France et
Montpellier, Festival Chopin de Bagatelle, Festival Chopin de Nohant, « Lille Piano Festival », Les solistes aux Serres d’Auteuil, Festival de l’Epau, le « French May » à Hong-Kong…
Il partage la scène avec François-Frédéric Guy, Tedi Papavrami, Xavier Phillips, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer…Geoffroy Couteau a intégré à l’unanimité le CNSDP de Paris,
dont il reçoit en 2002, le Diplôme de Formation Supérieure, le Prix mention très bien, premier nommé à l’unanimité du jury et le Prix spécial Daniel Magne. Il entre en cycle de
perfectionnement, et étudie également la musique de chambre et obtient le Prix mention très bien. Il est lauréat de la fondation Cziffra, du Mécénat Musical Société-Générale, et de la
fondation Nadia et Lili Boulanger
Éric-Maria Couturier, violoncelliste
À 18 ans, Éric-Maria Couturier entre au CNSM de Paris premier nommé et obtient un Premier Prix de violoncelle premier nommé dans la classe de Roland Pidoux et Master de musique
de chambre chez Christian Ivaldi et Ami Flammer. Il obtient les premiers prix et prix spéciaux aux compétitions de Trapani, second prix de Trieste et troisième prix de Florence, avec le
pianiste Laurent Wagschal, ensemble ils enregistrent un disque dédié à la musique romantique, et un autre dédié à la musique française du début XXe siècle. Le répertoire classique lui
est familier grâce à son expérience au sein de l'Orchestre de Paris, puis Soliste à L'Orchestre de Bordeaux. Eric-Maria Couturier est Soliste à l'Ensemble Intercontemporain depuis 2002.
Il connaît la chance de jouer sous la baguette des plus grands chefs de notre époque comme Solti, Sawallisch, Giulini, Mazel ou Boulez. Il apparaît comme soliste dans les concertos pour
violoncelle de Haydn, Dvorak, ou Kurtag. Son expérience de musique de chambre s'est approfondie en jouant avec des pianistes tels que Maurizio Pollini, Pierre-Laurent Aimard, Christian
Ivaldi, Jean-Claude Pennetier, Shani Diluka. Dans le domaine de l'improvisation, il joue avec le platiniste Erikm, le chanteur de Jazz David Linx, la chanteuse Laika Fatien, le bassiste
Christopher Thomas, le pianiste Pierre-Alain Goualch, et le contrebassiste Jean-Philippe Viret avec lequel il a enregistré son dernier disque en quartet. Il est également enregistré un disque
avec l'octuor « Les Violoncelles Français » pour le label Mirare. Il joue sur un violoncelle de Frank Ravatin et un autre de François Varcin.
Emmanuel Curt, percussionniste
La percussion est une détonation, une révolution sonore, et les percussionnistes, des aventuriers. La preuve avec Emmanuel Curt, premier prix de percussions et de musiques de chambre
au CNSM en 1996, successivement membre de l’Orchestre des Concerts Lamoureux et de l’Ensemble Orchestral de Paris, puis super soliste de l’Orchestre National de France, qui ne se
contente pas de cette voie royale. Son contentement, justement, c’est aussi de goûter aux fanfares, à la rue latine, aux musiques « impures », au sein de la fanfare « Los Amarillos ».
Sans oublier les facéties de Z Quartett et les audaces de Carpe Diem. Membre et fondateur des ensembles «IBY6-Brass» et «adONF», il accompagne aussi régulièrement Bertrand
Chamayou, Jean Frédéric Neuburger, Maurice Bourgue, Thierry Escaich... Un percussionniste classique mais pas trop…
Nicolau de Figueiredo, claveciniste
Né à São Paulo (Brésil), Nicolau de Figueiredo y étudie le piano, l’orgue, le clavecin et la musique de chambre. En Europe depuis 1980, il reçoit le « 1er Prix de Virtuosité de Clavecin »
du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève en 1984, dans la classe de Christiane Jaccottet, ayant étudié l’orgue avec Lionel Rogg. Il se perfectionne auprès de Kenneth Gilbert,
Gustav Leonhardt et Scott Ross. De 1990 à 2000 il est directeur musical de la classe d’Opéra à la Schola Cantorum Basiliensis (Bâle) et dirige des cours d’interprétation et des
conférences dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence, du Centre de Musique Baroque de Versailles, à l’Université de Musicologie de Dortmund (Allemagne), ainsi qu’au Brésil et au
Japon. Depuis 2004 il enseigne le chant baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Parallèlement Nicolau de Figueiredo se produit sur les plus prestigieuses
scènes d’Europe, du Canada, du Japon, de Russie et du Brésil, auprès d’ensembles tels que Concerto Köln (Allemagne), Europa Galante (Italie), Ensemble 415 (Suisse), The Age of
Enlightement (Angleterre), Ensemble Arion (Canada), sous la direction de Chiara Bianchini, Christophe Coin et René Jacobs, avec qui il a réalisé différents enregistrements d’opéra pour
Harmonia Mundi (France), notamment Così fan tutte et Le nozze di Figaro de Mozart et Rinaldo de Handel. Dernièrement il a dirigé Le Messie d’Haendel et les Passions selon Saint Jean
et selon Saint Mathieu de J.S. Bach au Brésil. Il a été le soliste des concertos pour clavecin et orchestre de J.S. Bach avec Freiburger Barockorkester, Europa Galante et l’Orchestre de
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l’Etat de Sao Paulo. En juillet 2005 il a donné une série de récitals au Japon. Il a participé du Festival de La Roque d’Anthéron avec les Quatuors pour pianoforte et cordes de Mozart. Il
est invité en 2006 au Colloque Mozart à l’Opéra Bastille, aux productions de Cosi fan tutte et Idomeneo à l’Opéra Garnier et Il Ré Pastore au Festival de Salzburg. Il joue dans le Festival
Folle Journée de Nantes et de Lisbonne et il dirige l’Orchestre du Conservatoire de Paris dans La Clemenza di Tito de Mozart. En 2008, il est en tournée et ses récitals ont un énorme
succès au Japon. En même temps il est présenté dans plusieurs festivals espagnols et portugais tels que Quincena Musical a San Sebastien, Le Festival de Musique Ancienne et Baroque
de Peñíscola, Le Festival de Santander, Le Festival de « Povoa do Varzim » (Portugal), Théâtre Royal de Madrid et au Festival de la Fondation Pergolessi d’Anconna en Italie... et sa
collaboration comme directeur avec l’Orchestre Baroque de Seville avec qui il a présenté leur dernier CD. Nicolau offre souvent des récitals au Bresil, à Rio de Janeiro, Sao Paulo, Manaos,
et il a joué « Concert Champêtre » de Francis Poulenc dans la Salle Cecilia Meirelles a Rio de Janeiro avec l’Orchestre Sinfonique de Brasil.
Le Débuche de Paris
En 1927, six champions de trompe de chasse décident de s’unir dans une formation, « Le Débuché de Paris ». Après avoir acquis une certaine notoriété dans les milieux de la trompe, le
groupe s’enrichit, début 1936, d’un directeur musical en la personne de Gaston Chalmel. Ce dernier lui permet de se doter bientôt d'un répertoire décuplé et diversifié ce qui donna
l’occasion au « Débuche de Paris » de se produire notamment à l’occasion de Festivals Internationaux, de concerts ou lors de chasses dans de nombreuses forêts françaises et de
messes de Saint-Hubert, en particulier dans des églises parisiennes. Il reçut ainsi certaines distinctions : le Grand Prix du Disque, la médaille d'argent du Conseil Supérieur de la Chasse
et la médaille de vermeil de la Ville de Paris. Au fil des années, le « Débuche de Paris » n'a cessé de surprendre et d'étonner par ses audaces, sa musicalité et sa créativité, devenant
rapidement un groupe leader pour de très nombreux sonneurs européens. En 1998, le groupe se renouvelle. A l’instar de la formation créée en 1927, il réunit des sonneurs dotés de la
volonté de se recentrer sur des compositions plus musicales, se rapprochant ainsi de leurs aînés en perpétuant le style musical de Gaston Chalmel. Sous la houlette de Sylvain Oudot, le
groupe a remis au goût du jour d’anciennes pièces du début du siècle dernier. Il interprète également de nombreuses pièces contemporaines toutes marquées par une musicalité forte qui
s’émancipe de la musique de chasse tout en en gardant les tonalités et les assauts qui ravissent les veneurs. Quatre CD ont couronné ce travail : La Belle Epoque, En Forêt, Au Fil du
Temps et Musique Sacrée. Le dernier CD Concert à Chambord a été enregistré en live lors du magnifique concert en septembre 2011. Récemment de nouveaux sonneurs sont venus
renouveler l’effectif du groupe qui continue de se produire, essentiellement à l’occasion de concerts, de festivals de musique et de messes de Saint-Hubert. C’est cette joie de sonner et la
découverte de sonorités nouvelles et émouvantes que l’ensemble du groupe souhaite faire partager à tous.
Joël Demazure, éclairagiste
Joël Demazure est éclairagiste depuis 25 ans. Il a débuté au théâtre, dans beaucoup de scènes parisiennes puis a travaillé pour le parc et la grande halle de la Villette, où l‘atypique a été
le maître mot pendant 15 ans ; des concerts punk aux expositions scientifiques, en passant par les grands moments du jazz et autre exposition à thème. Puis de l’architectural de grand
événement : la tour Eiffel en bleue, les J.O de Pékin, l’exposition universelle de Shanghai, les fêtes nationales du Qatar, et d’autres projets plus discrets comme des jardins personnels ou
des intérieurs cosi. La lumière c’est la passion de la vie, le principe étant de pouvoir décaler le regard en fonction de la manière de mettre en valeur les sujets. La direction et les teintes
comme pinceau : la lumière c’est l’art de jouer les ombres et d’y sculpter ses rêves les plus fous. Une seule condition, il faut ouvrir ses mirettes.
Marc Ducret, guitariste
Né en 1957 ; autodidacte.
- 1975 à 1983 : bal, orchestres de danse, folklore, travail en studio.
- 1983 à 1989 : forme ses propres groupes et joue avec D. Humair, M. Portal, J. Kühn, H. Texier, D. Friedman, L. Schneider, A. Emler, A. Nussbaum, D. Lockwood.
Concerts, tournées et festivals en Allemagne, France, Italie, au Japon, en Inde et en Afrique.
- 1986 : membre du premier Orchestre National de Jazz ; premiers enregistrements en leader.
- années 90 : tournées avec Tim Berne et avec l'Acoustic Quartet de L. Sclavis / D. Pifarély ; tournées et enregistrements avec Bobby Previte, Joey Baron, D. Sanborn, D. Bates.
- Concerts et enregistrements en solo, trio avec B.Chevillon et E. Echampard, « Big Satan » avec T. Berne et T. Rainey, autres groupes avec T. Berne (Bloodcount, Science Friction),
tournées et CD avec H. Roberts et J. Black.
- Soliste dans l'opéra de Marc Monnet « Pan » ; concerts en France et en Chine et enregistrement du projet « Sous le ciel » avec six musiciens traditionnels chinois.
Collaborations avec le Copenhagen Art Ensemble et l'Ensemble Cairn.
- Nombreux workshops et master classes (France : CNSM, Cité de la Villette, résidence d'un an à l'Université de Tours, Allemagne : Musikhochschule Köln, Italie, Portugal, Belgique,
Suisse, Danemark, Suède, Norvège, Finlande, Estonie, USA).
Attiré par des modes d'expression très divers, tant dans son jeu de guitare qui intègre une grande variété de techniques de production du son que dans son travail de compositions,
Ducret joue - à part les guitares acoustiques et électriques habituelles - des guitares électriques et acoustiques à 12 cordes, fretless, baryton, soprano, à huit cordes... Son intérêt pour la
littérature et le théâtre l'ont conduit à enregistrer "Qui Parle ?" (sketch), dans lequel textes, musique, voix et rythme étaient étroitement mêlés.
En 1992 le projet « Seven songs from the sixties » était une relecture, avec 10 musiciens, de pop songs comme entendus à travers le temps écoulé ; en 2008, « Happy Together »
(commande de Canal 93, Bobigny) jouait avec les échos sonores et textuels de mai 68.
D'autres projets : « le Sens de la Marche » (illusions 2008, avec 11 musiciens), « Chantier III » (commande d'Etat pour l'Ensemble Cairn), « Tapage » (commande du festival de Monte
Carlo), « Pour Mémoire » (festival Présences, Radio France) traitent plus particulièrement de réflexions sur le rythme et la mémoire, tandis que le projet actuel « Un sang d'encre » fait
se côtoyer « la Colonie Pénitentiaire » de Kafka, « la Belle au Bois dormant » et des rapports de religieux espagnols sur la colonisation en Amérique centrale, mêlant musique, vidéo,
danse...
Depuis 2008, le projet "Tower" tente de transcrire musicalement pour trois orchestres les techniques narratives de Vladimir Nabokov.
- Musiques de films: « De la confiture aux cochons », « Le Manian » et « La lettre du Caire » de Fred Jolfre.
- DVDs : « Jazz français à New York » de C.Palligiano, 1989 ; « On Air » A.Emler Megaoctet, 2008.
Duo Bottasso, violoniste et accordéoniste diatonique
Les frères Bottasso, avec Nicolò au violon et Simone à l’accordéon diatonique, jouent une musique traditionnelle pour la danse spontanée, riche en émotions et en improvisations. Ils
réinterprètent des thèmes appartenant à la tradition populaire ou bien ils jouent de nouvelles compositions de musiciens folk ; ils sont toujours à la recherche d’une médiation entre la
délicatesse la plus intime et l’énergie typique de la jeunesse qui les caractérisent; à cela s’ajoute la complicité des deux frères, liés par les mêmes passions et par le désir de
communiquer des émotions à travers leur musique. Le duo a participé à d’importants festivals de musiques traditionnelles, le Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo, le Festival
International de Luthières et Maitres Sonneurs de Saint Chartier (2009), Festival Damada (2007) et participe activement en qualité de directeur artistique et formateur à le projet orchestral
de musique d’ensemble appelé Folkestra Bricherasio.
Frédéric Durieux, compositeur
Né à Paris en 1959, Frédéric Durieux a effectué ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) où il a obtenu un Premier Prix d'Analyse
(1984, classe de Betsy Jolas) et un Premier Prix de Composition (1986, classe d’Ivo Malec). Il a complété sa formation en Informatique Musicale à l'IRCAM entre 1985 et 1986. Depuis
1984 ses œuvres ont été commandées et jouées par de nombreux ensembles, orchestres et institutions françaises ou étrangères en Europe (Allemagne, Italie, Suisse, Autriche, Royaume
Uni, Portugal, Suède), en Amérique du Nord (Canada, USA) et en Asie (Japon). Ancien pensionnaire de la Villa Médicis (1997-89), Frédéric Durieux a reçu le Prix de la Fondation Prince
Pierre de Monaco en 2005 et est Officier dans l'Ordre des Arts & Lettres (France). Ses œuvres sont publiées par les Editions RAI TRADE (Italie, contrat d'exclusivité depuis 2005) et
JOBERT (pour les partitions composées de 1983 à 2003). Depuis 2001, Frédéric Durieux enseigne la composition au Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Il donne de nombreuses master class de composition en Europe (Allemagne, Suisse, Autriche, Italie, Suède, Royaume Uni) et en Asie (Chine, Japon).
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Ensemble Gilles Binchois
Après plus de 3 décennies d'activités, l’Ensemble Gilles Binchois garde le même enthousiasme pour défendre les répertoires du Moyen-âge et de la Renaissance et la longue tradition de
la musique d'Eglise jusqu'au XIXe siècle.
A partir de cette vaste expérience, il s'est ouvert à d'autres répertoires comme la musique du premier baroque français et italien, dans une interprétation nourrie de sa large expérience de
la polyphonie, et les monodies médiévales qui lui permettent d'établir des ponts et de dialoguer avec d'autres cultures (Inde, Maroc, Iran, Espagne).
Ses réalisations ont octroyé à l'ensemble une place essentielle dans l'histoire de l'interprétation et dans la diffusion de ces répertoires.
L’ensemble développe d’importants projets à l’Abbaye du Thoronet ainsi qu'en région Bourgogne où sont valorisés des programmes en relation avec le patrimoine.
L’Ensemble Gilles Binchois se produit régulièrement dans l’Europe entière, aux Etats-Unis, en Amérique du sud…
L’Ensemble Gilles Binchois est conventionné par le Ministère de la culture -Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne- et soutenu par le Conseil Régional de Bourgogne et
la Ville de Dijon.
Ensemble intercontemporain
Créé par Pierre Boulez en 1976 avec l’appui de Michel Guy (alors secrétaire d’État à la Culture) et la collaboration de Nicholas Snowman, l’Ensemble intercontemporain réunit 31 solistes
partageant une même passion pour la musique du XXe siècle à aujourd’hui.
Constitués en groupe permanent, ils participent aux missions de diffusion, de transmission et de création fixées dans les statuts de l’Ensemble.
Placés sous la direction musicale de Matthias Pintscher, ils collaborent, au côté des compositeurs, à l’exploration des techniques instrumentales ainsi qu’à des projets associant musique,
danse, théâtre, cinéma, vidéo et arts plastiques.
Chaque année, l’Ensemble commande et joue de nouvelles œuvres, qui viennent enrichir son répertoire et s’ajouter aux chefs-d’œuvre du XXe siècle.
En collaboration avec l’Ircam, l’Ensemble intercontemporain participe à des projets incluant des nouvelles techniques de génération du son.
Les spectacles musicaux pour le jeune public, les activités de formation des jeunes instrumentistes, chefs d’orchestre et compositeurs ainsi que les nombreuses actions de sensibilisation
des publics, traduisent un engagement profond et internationalement reconnu au service de la transmission et de l’éducation musicale.
Depuis 2004, les solistes de l’Ensemble participent en tant que tuteurs à la Lucerne Festival Academy, session annuelle de formation de plusieurs semaines pour des jeunes
instrumentistes, chefs d’orchestre et compositeurs du monde entier.
En résidence à la Cité de la musique (Paris) depuis 1995, l’Ensemble se produit et enregistre en France et à l’étranger où il est invité par de grands festivals internationaux.
Financé par le ministère de la Culture et de la Communication, l’Ensemble reçoit également le soutien de la Ville de Paris et a été reconnu « Ambassadeur culturel européen » en 2012
par la Commission Européenne.
Ensemble Zengo
L’histoire de la création de notre ensemble est avant tout l’histoire d’une très forte amitié entre différents individus unis par un amour commun de la musique folklorique. Notre but est de
recueillir ce qui, dans la culture musicale traditionnelle, peut encore nous parler aujourd’hui. Dans la musique populaire des hongrois, les mélodies ancestrales orientales de leur patrie
primitive s’allient singulièrement aux harmonies occidentales.
Pour cela, nous essayons d’adapter les sonorités particulières des instruments de musique d’hier aux sonorités modernes. L’interprétation fulgurante et authentique des danses populaires,
venant illustrer les morceaux musicaux, témoigne du haut niveau de sa culture et de son actualité sur la scène du monde d’aujourd’hui.
Le groupe, formé en 1983, a fait de nombreux enregistrements radio et télé et a aussi enregistré des albums indépendants. En dehors de la collecte, de l’enseignement et de
l’arrangement des musiques folkloriques, notre ensemble a participé également à de nombreux festivals en Hongrie ainsi qu’à l’étranger.
Peter Eötvös, compositeur et chef d'orchestre
Compositeur et chef d'orchestre, l'un des principaux interprètes du répertoire contemporain, Péter Eötvös est né en Transylvanie et revendique son appartenance à la culture musicale
hongroise, restant très attaché en particulier à l'art de Bartók, Kodaly, Kurtág et Ligeti. Il destinera certaines de ses pièces à des instruments hongrois comme Psychokosmos, pour
cymbalum solo et orchestre traditionel (1993).
Diplômé de l’Académie de musique de Budapest, il poursuit ses études musicales en Allemagne, à la Hochschule für Musik de Cologne. Il rencontre Karlheinz Stockhausen et, entre 1968
et 1976, il se produit avec son ensemble et participe aux activités du studio de musique électronique de la Westdeutscher Rundfunk de Cologne.
En 1978, sur l'invitation de Pierre Boulez, il dirige le concert inaugural de l'Ircam. À la suite de cette expérience, il est nommé directeur musical de l'Ensemble intercontemporain avec
lequel il crée Chinese Opera (1986). Il reste à la tête de l'ensemble jusqu'en 1991.
Depuis ses débuts comme chef d'orchestre au Proms de Londres, il s'y rend souvent : il est le principal chef du BBC Symphony Orchestra de 1985 à 1988. Il est ensuite nommé à la tête
de l'orchestre du festival de Budapest de 1992 à 1995 puis de l'orchestre philharmonique national de Budapest de 1998 à 2001, de l'orchestre de chambre de la radio de Hilversum
(Pays-bas) de 1994 à 2005, de l'orchestre symphonique de la radio de Stuttgart de 2003 à 2005, et de l'orchestre symphonique de Göteborg depuis 2003.
Par ailleurs, il est souvent invité à diriger de prestigieux ensemble tels que l'orchestre philharmonique de Berlin, celui de Munich, à Paris, celui de Radio France, le London Sinfonietta, le
Netherlands Radio Philharmonic, le Royal Concertgebouw Orchestra, l'Orchestre de la Suisse Romande ainsi que le Los Angeles Philharmonic et le New Japan Philharmonic Orchestra. Il
est invité à La Scala, au Royal Opera House Covent Garde, à La Monnaie, au Festival Opera Glyndebourne, au théâtre du Châtelet.
En 1991, il fonde le International Eötvös Institute and Foundation pour les jeunes chefs d'orchestre et compositeurs. De 1992 à 1998, il est professeur à la Hochschule für Musik à
Karlsruhe. Il quitte cette institution pour enseigner à la Hochschule für Musik de Cologne de 1992 à 1998, avant d'y revenir en 2002.
Parallèlement à son importante carrière de chef d'orchestre et à son activité de pédagogue, Péter Eötvös compose de nombreuses pièces, aussi bien marquées par son expérience dans le
studio de Stockhausen – Cricketmusic (1970), Elektrochronik, (1974), ainsi que par son travail au côté de Boulez, que par d'autres influences comme celle du jazz : Music for New York :
improvisation pour saxophone soprano et percussion avec bande (1971), de Frank Zappa – Psalm 151, In memoriam Frank Zappa (1993).
Son œuvre est marquée dès le début de sa carrière par le cinéma et le théâtre auquel il destine ses premières compositions. Son expérience dans ce domaine se répercute sur la
structure de ses grandes pièces orchestrales comme ZeroPoints (1999), ainsi que dans ses opéras Three sisters (1997-1998), Le Balcon (2001-2002), Angels in America (2002-2004),
Europa Galante, Fabio Biondi, direction et violon
Fondé en 1990s, l’ensemble Europa Galante acquiert rapidement une notoriété internationale, symbolisant aujourd’hui la renaissance de la musique baroque italienne. Dès son premier
enregistrement, les Quatre Saisons de Vivaldi, Europa Galante conquiert le public du monde entier grâce à sa lecture révolutionnaire et son interprétation libre et passionnante de la
musique italienne, s'imposant avec un succès extraordinaire - Gramophone Award, Grammy Nominations, Echo Classics, Prix Cini de Venise, Choc du Monde de la Musique, 4 Diapasons
d’Or et le Diapason d’Or de l’Année, Grand Prix du disque de l'Académie Charles Cros, ffff de Télérama, 10 de Répertoire et le prix RTL.
Europa Galante se produit dans les salles les plus prestigieuses : Berlin Philharmonic, Library of Congress à Washington, Lincoln Center à New York, le Théâtre de la Ville et le Théâtre des
Champs Elysées à Paris, le Wigmore Hall et Royal Albert Hall à Londres, Teatro alla Scala à Milan, Accademia di Santa Cecilia à Rome, Suntory Hall à Tokyo, Concertgebouw Amsterdam,
Musikverein à Vienne, Sydney Opera House, comme dans les principaux festivals internationaux : San Sebastian, Costa Verde, Proms à Londres, Printemps des Arts de Monaco, Baalbeck,
Ambronay, St Denis, la Folle Journée de Nantes et de Tokyo, Festival de La Chaise Dieu et de nombreuses fois Festival de Radio France Montpellier. L'ensemble tourne au Canada, au
Japon, en Australie, en Amérique du Nord et du Sud, de manière régulière en Europe et est invité chaque année aux festivals Misteria Paschalia et Opera Rara à Cracovie depuis 2006.
Europa Galante propose des programmes d'oeuvres instrumentales et vocales des XVIIe et XVIIIe siècles, allant de la musique de chambre aux opéras de Vivaldi et Handel, avec des
artistes de premier plan comme Ian Bostridge, David Daniels, Patricia Petibon, Nathalie Dessay, Vivica Genaux et Roberta Invernizzi. L'ensemble a très largement exploré l'oeuvre
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d'Alessandro Scarlatti, à la fois ses Oratorios - La Maddelena, La Santissima Trinità, La Santissima Annunziata, Humanità e Lucifero, Caino..., ses Sérénades - Clori, Dorino e Amore, et ses
Opéras - Massimo Puppieno, Il Trionfo dell'Onore, La Principessa Fedele, Carlo Re d'Allemagna. Europa Galante est également ensemble en résidence à la Santa Cecilia à Rome où il
donne plusieurs premières modernes d'oeuvres du XVIIIe siècle comme La Sant'Elena al Calvario de Leonardo Leo, La Passione di Gesú Cristo d'Antonio Caldara et Gesú sotto il peso della
Croce de Francesco di Mayo.
En 1998, après une longue collaboration avec le label Opus 111, Europa Galante entame une collaboration avec Virgin Classics. Leurs enregistrements - L'Estro Armonico de Vivaldi, Airs
et Cantates de J. S. Bach avec le ténor anglais, Ian Bostridge, Concerti con Titoli et Il cimento dell'armonia e dell'inventione, basé sur des manuscrits originaux, de Vivaldi, tout comme la
musique de chambre de Boccherini - ont tous été largement salués dans la presse internationale. Leur album le plus récent chez Virgin Classics, un récital d'airs de Vivaldi avec Vivica
Genaux en 2011, remporte le prestigieux prix Echo Classics en Allemagne. La même année l'ensemble est nommé pour un Grammy Award pour leur enregistrement de l'opéra de Vivaldi
Ercole sul Termodonte, et ceci à la suite de Bajazet et Concerti con molti strumenti de Vivaldi, respectivement nommés aux Grammys en 2006 et 2004. Ils viennent d'enregistrer l'opéra
de Vivaldi L'Oracolo in Messenia, toujours pour Virgin Classics.
Europa Galante débute également une nouvelle collaboration d'enregistrement avec le label Agogique. Leur premier album, Suite et concertos de G. P. Telemann, parait au cours de
l'année 2012.
Europa Galante joue au travers l'Europe - Italie, France, Espagne, Allemagne et Pologne. Il joue également en tournée en Corée avec le ténor anglais Ian Bostridge, et aux États-Unis avec
Vivica Genaux à Los Angeles, San Francisco, Tucson, Denver, Princeton, Atlanta, Las Vegas, Boston et au Carnegie Hall à New York. En juin 2012 Europa Galante ouvre le Festival Mozart à
Wurzburg et leurs programmes les plus récents comprennent l'Oratorio La Fenice sul rogo de Pergolesi, son opéra Lo Frate 'nnamorato, la première moderne de l'opéra L'Oracolo in
Messenia de Vivaldi en Autriche, en France et en Pologne, et La Norma de Bellini en Espagne.
En plus de leurs nombreux concerts en Europe, Europa Galante retourne aux États-Unis ainsi qu'au Mexique, en Équateur et en Colombie, donne l'opéra La Fede nei Tradimenti d'Ariosti à
Cracovie en décembre 2012, Imeneo de Handel au Festival Handel de Halle en juin 2013 et 'Philemon und Baucis' de Haydn au Printemps des Arts de Monaco au printemps
2014. L'ensemble propose également un projet original et passionnant, La Foresta Incantata de Geminiani, une oeuvre instrumentale jouée sur la projection d'un film d'animation long
métrage qui raconte l'histoire mouvementée du 13e canto de la Jérusalem délivrée du Tasse.
A partir de décembre 2013 Europa Galante crée l'opéra 'Adriano in Siria' de Francesco Maria Veracini, une première moderne, avec des concerts à Cracovie et Vienne ainsi que des
reprises pendant la saison 2014-2015.
Arno Fabre, compositeur
Arno Fabre est un artiste éclectique, inclassable. Il aime se dire « méticuleux voire maniaque, persévérant voire entêté ». Nous pouvons ajouter qu'il est curieux du monde, car c'est bien
avec cette méticuleuse persévérance et avec une étonnante liberté de pensée et de moyens qu'il dessine son parcours parmi tracteurs, robinets, bruits, mots, machines, danse
contemporaine, taille de pierre, photographie, textes de loi, urbanisme et musique contemporaine.
Poétiques autant que réflexives, ses œuvres nous déplacent et nous bousculent dans notre rapport au monde. Ses installations sonores (Dropper01, Les Souliers, Composition pour trois
radios, Astragale Zénon l'arpenteur … ) et son travail sur le paysage, la loi et le sauvage (Contre-nature Lois et paysages, Tunning Landscape, Loup y es-tu ?, Ne surtout pas l'ignorer,
The Evergreen …) sont invités en France et à l'étranger, lors d'expositions d'art contemporain, de festivals de musique contemporaine, de marionnettes ou d'art électronique.
Il est diplômé de l'Ecole nationale supérieure Louis Lumière (section photographie) et du Fresnoy - studio national des arts contemporains.
Francesco Filidei, compositeur
Né à Pise en 1973, il est diplômé du conservatoire Luigi Cherubini de Florence en Orgue et Composition Organistique avec les félicitations du jury. Après un perfectionnement avec
Salvatore Sciarrino à Città di Castello et avec Jean Guillou à Zurich, il est premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Paris et obtient le diplôme de Composition avec la
mention plus élevée, tout en suivant le Cursus de composition et informatique musicale de l’Ircam. Il a été invité en soliste et executé comme compositeur dans nombre de salles de
prestige, dont la Philarmonie à Berlin, la Theaterhaus à Vienne, la Suntory Hall e l’Opera House à Tokyo, la Cité de la Musique à Paris, l’Auditorium National à Madrid, la Salle
Rachmaninoff à Moscou et la Tonhalle à Zurich, ainsi que dans le cadre d’importants Festival: Milano Musica, Biennale de Venise, Archipel de Genève, World Musik Days de Stuttgart, Mata
de New York, Donaueschinger Musiktage, Darmstadt Ferienkurse, Huddersfield, Buenos Aires Proa, Printemps des Arts de Munich. En 2011, sa pièce pour orchestre « Machine à exploser
les clowns » emporte le Rostrum of International Composer de Vienne et obtient la Médaille Picasso-Miró de l’UNESCO. D’autre part de nombreux concerts ont été consacrés à sa musique
sont programmés au Japon, en Allemagne, aux Etats Unis, en Suisse et en Suède. Il a été enseignant de composition et orgue au sein de l’Iowa University, ainsi qu’à l’Université de
Santander, l’Académie de Takefu au Japon, Voix Nouvelle de Royaumont, l’Académie Musicale de Toscane et actuellement, pendant son séjour comme pensionnaire de l’Académie de
France à Rome à la Villa Médicis, travaille à une commande de l’orchestre de la WDR.
Anne Gastinel, violoncelliste
Anne Gastinel commence le violoncelle à l’âge de 4 ans. Elle entre au CNSM de Lyon à seulement 11 ans, elle y remporte le Premier Prix en 1986 et est admise la même année en
troisième cycle au CNSM de Paris. Yo-Yo Ma, János Starker et Paul Tortelier, auprès desquels elle se perfectionne et qui marqueront profondément son évolution personnelle et musicale,
reconnaissent déjà en elle la maturité d’une artiste à part. Elle remporte de nombreux prix dans les grands concours internationaux (Scheveningen, Prague, Rostropovitch) et commence
dès lors à se produire dans toute l’Europe, définitivement révélée au grand public lors du Concours Eurovision 1990.
Sa carrière l’emmène désormais dans les plus belles salles d’Europe, mais aussi du Japon, de la Chine, de l’Afrique du Sud, du Brésil, de l’Indonésie, du Canada, des États-Unis (Pleyel,
Schauspielhaus, Champs-Élysées, Musikverein, Suntory Hall, Châtelet, Victoria Hall…). Elle s’y produit aux côtés de grands maîtres tels Yehudi Menuhin, Mstislav Rostropovitch ou Kurt
Sanderling ; elle retrouve également au cours de ces voyages les musiciens et compositeurs avec lesquels elle aime échanger : Henri Dutilleux, Emmanuel Krivine, Josep Pons, Vladimir
Spivakov, Pinchas Steinberg, Krzysztof Penderecki, Edmon Colomer, Michel Plasson, Yuri Bashmet, Tan Dun, Michaël Schønwandt, etc., laissant aussi une grande place aux musiciens de
sa génération - Claire Désert, Éric Tanguy, Justin Brown, Marianne Thorsen, François-Frédéric Guy, Louis Langrée, Pedro Halffter, Philippe Cassard, David Grimal, Alain Altinoglu, Nelson
Goerner et tant d’autres.
Depuis près de quinze ans, ses enregistrements sont couronnés des plus hautes distinctions. En 2006, Anne Gastinel reçoit la Victoire de la musique dans la catégorie Soliste de l’année
(après avoir obtenu les trophées Jeune Talent & Meilleur enregistrement).
Reconnue par les plus grands comme l’ambassadrice du violoncelle, elle est choisie en 1997 par Marta Casals Istomin pour jouer pendant un an le mythique Matteo Goffriller de Pablo
Casals et partage désormais avec un Testore de 1690 autant de créations contemporaines que de programmes du grand répertoire.
Elle est professeur au CNSM de Lyon depuis 2003.
Lorenzo Gatto, violoniste
« Artiste créateur », « violoniste libertaire », « virtuose passionné », Lorenzo Gatto a véritablement été révélé aux yeux du grand public et de la critique internationale par son 2ème Prix
et Prix du Public au prestigieux Concours Musical International Reine Elisabeth 2009.
Né à Bruxelles en 1986, Lorenzo a en particulier suivi les enseignements de Herman Krebbers, Augustin Dumay et Boris Kuschnir. Il a par ailleurs travaillé avec de grands musiciens tels
Salvatore Accardo, Zakhar Bron, Pamela Frank, Robert Mann, Midori, Seiji Ozawa, Julian Rachlin, ...
Son statut de Rising Star 2010-2011 lui a ouvert les portes des plus grandes scènes européennes, comme le Concertgebouw d’Amsterdam, la Cité de la Musique à Paris ou le Wiener
Musikverein. En Belgique, il est devenu un artiste incontournable au Palais des Beaux-Arts (artiste en résidence pendant la saison 2010-2011) et à Flagey à Bruxelles.
Il est invité comme soliste par le BBC Philharmonic, l'Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le Rotterdam Philharmonic Orchestra, le Sinfonia
Varsovia. En dehors d’Europe, il s’est aussi récemment produit au Japon, en Corée du Sud, aux États-Unis et à Abu-Dhabi. Parmi les chefs avec lesquels il a travaillé, citons J.C.
Casadesus, Ph. Herreweghe, E. Krivine, Y. Nézet-Séguin, V. Sinaisky, V. Spivakov, J. Van Zweden, W. Weller … Chambriste passionné, Lorenzo joue régulièrement avec les pianistes
Roberto Giordano et Denis Kozhukhin et au sein du Trio Saint-Exupéry. La discographie de Lorenzo s’est récemment enrichie d’un enregistrement du concerto pour violon n° 2 de Martinu
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avec l’Orchestre National de Belgique et Walter Weller. Il a par ailleurs enregistré des œuvres d’Enescu, Mozart, Schubert et Vieuxtemps.
Lorenzo joue un violon J.B. Vuillaume de 1864.
Sébastien Gaxie, compositeur
Sébastien Gaxie suit d'abord des cours de piano avec Umberto Guzzo et de chant choral avec les Petits chanteurs de Saint-Christophe de Javel avec qui il participe à de nombreuses
tournées en Europe. Il étudie ensuite le piano jazz auprès de Bojan Z ainsi qu’à l’école Arpej à Paris. De 1998 à 2000, il dirige le Zhig Band, un ensemble de dix-huit musiciens jouant sa
propre musique et finaliste du concours national de jazz de la Défense en 1999.
En 2000, il participe à la session de composition Voix Nouvelles à Royaumont, où il suit l'enseignement de Brian Ferneyhough. Après avoir étudié l’écriture avec Jean-Michel Bardez,
l’analyse avec Bruno Plantard et la composition avec Allain Gaussin, Sébastien Gaxie entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2000. Il y suit les cours de
composition d’Emmanuel Nunes et de Frédéric Durieux, d’orchestration de Marc-André Dalbavie, de piano avec Françoise Buffet-Arsenijevic, d’analyse auprès d’Alain Louvier et
d’ethnomusicologie auprès de Gilles Léothaud.
En 2005 sort son disque « Lunfardo » chez Chief Inspector, salué par la critique (« Choc » Jazzman). Durant cette période, il écrit également des musiques de courts et des longsmétrages pour le cinéma.
Son catalogue comprend une trentaine d’opus allant de la pièce soliste à la pièce pour orchestre, avec une utilisation fréquente de l’électronique. Ses œuvres sont dirigées par des chefs
comme Pascal Rophé, Zsolt Nagy, Alain Louvier, Guillaume Bourgogne , Jean-Michaël Lavoie et données par des musiciens comme Médéric Collignon, Benny Sluchin et Ramon Lopez. Il
participe à de nombreux festivals, notamment le Festival Présences de Radio France et Banlieues Bleues. Sa musique est donnée en Europe, en Thaïlande, en Israel et au Japon (création
de Watashi to kotori to suzu to pour six voix de femmes à Tokyo en 2008).
De 2007 à 2009, Sébastien Gaxie suit les deux années du Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. En octobre 2009, sa pièce Cursus 2, Montagnes russes sur la
Pnyx pour ensemble et électronique, est créée à l’Ircam par l’ensemble Court-Circuit dirigé par Jean Deroyer.
En avril 2010 son ballet Communication à une académie d’après le texte de Kafka est crée dans le cadre du festival du Printemps des arts à Monaco (Chorégraphie de Juilien Guerin). En
juin 2010 sa bande son pour le film muet le Bonheur d’Alexandre Medvedkine est crée au Louvre dans le cadre du festival Agora. . Il collabore depuis novembre 2010 avec les
chorégraphes Emio Greco et Pieter C. Scholten. Sa pièce Cinq maillages pour orchestre est créée en mars 2012 par l’orchestre Philharmonique de Radio-France. Il réalise en avril A feast
for the ears, pièce radiophonique qui met en musique l'univers du chef Pierre Gagnaire. Par ailleurs, son travail autour de la notion de synchronicité l'amène à réaliser des films
d'animation. Il reçoit le prix Sacem du meilleur jeune compositeur de musique symphonique en 2013.
Gianluigi Gelmetti, directeur artistique et musical
Directeur artistique et musical de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Dès ses débuts avec la Philharmonie de Berlin, Gianluigi Gelmetti (qui a été l’élève de Celibidache, Ferrara et Swarowski) se produit régulièrement en tant que chef invité à travers le
monde. Il a été chef principal de l’Orchestre de la SDR (Stuttgart) pendant dix ans, directeur musical de l’Opéra de Rome de 2000 à 2009, ainsi que directeur artistique et chef principal
de l’Orchestre symphonique de Sidney à de 2004 à 2009. Il dirige régulièrement à l’Opéra de Monte-Carlo, où il a été Directeur Musical de l’orchestre en 1990-1991.
Sa carrière internationale l’a amené à diriger dans le monde entier. En Italie, il a dirigé maintes productions pour le Rossini Opera Festival, dont il est toujours le doyen. En 1999 il a reçu
le Rossini d’Or pour Guillaume Tell. Parmi de nombreux prix, aussi bien dans le domaine lyrique que symphonique : le prestigieux magazine Opernwelt l’a nommé « Meilleur Chef de
l’Année » pour son interprétation des Nozze di Figaro de Mozart ; Livre d’Or du Festival Beethoven de Bonn et Prix de la critique japonaise pour ses exécutions de Beethoven, Prix de la
Critique pour le Maometto II de Rossini, Diapason d’Or en France pour Berg, Premio Verdi en Italie. Il a enregistré pour EMI, Sony, Ricordi, Fonit, Teldec… Parmi ses enregistrements les
plus récents, la 6ème symphonie de Bruckner, le Stabat Mater de Rossini et La forza del destino et Un ballo in maschera en DVD qui seront publiés en 2013 à l’occasion de l’anniversaire
de Verdi. Il est également compositeur et parmi ses œuvres les plus interprétées figurent : In Paradisum deducant te angeli (« Première » par l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra de Rome,
puis exécutée à Londres, Munich, Francfort, Budapest, Sydney et Stuttgart); Algos pour grand orchestre (« Première » en 1997 par la Philharmonie de Munich), Prasanta Atma 1999,
(commande en hommage à Sergiu Celibidache), Cantata della Vita pour choeur, violoncelle solo et orchestre 2000, (commande du Teatro Comunale de Bologne). Il a réalisé la mise en
scène de L’Isola disabitata de Haydn, du Barbiere di Siviglia et Cenerentola de Rossini, de Così fan tutte de Mozart, Gianni Schicchi et Suor Angelica de Puccini, de La Traviata et de
Tristan und Isolde.
Gianluigi Gelmetti a reçu le titre d’« Accademico » de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et il est directeur du cours de perfectionnement en direction d’orchestre à l’Accademia
Musicale Chigiana de Sienne depuis 1997. La France lui a décerné le titre de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres et le Président de la République italienne l’a nommé «
Cavaliere di Gran Croce », le titre honorifique le plus important en Italie.
Il y a un peu moins d’un an, S.A.R. la Princesse de Hanovre avait souhaité faire appel à Maître Gianluigi Gelmetti pour assurer la mission de « chef référent » de l'Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo. Après dix mois d’une collaboration parfaite ponctuée de grands moments d’émotion, il a été décidé de confier les fonctions de Directeur Artistique et
Musical de l’Orchestre à Maître Gelmetti.
Nathanael Gouin, pianiste
« Nathanael Gouin sera demain l’un des grands du piano Français… » (Culture box)
Né en 1988, Nathanaël Gouin commence l'étude du piano et du violon à l'âge de 4 ans ; En premier lieu, au Conservatoire de Rouen (classe de F. Chaplin) puis au Conservatoire de
Toulouse où il poursuit sa formation, formé par Thierry Huillet, Frédéric Vaysse-Knitter , et Irène Blondel : Son parcours est ponctué de premiers prix avec félicitations en piano et
accompagnement au CRR de Toulouse. C'est à l'âge de 10 ans que Nathanaël a le privilège de vivre sa première véritable expérience scénique, en soliste avec l'Orchestre de Chambre de
Toulouse ( dir. Alain Moglia) dans une création de Patrick Burgan.
En 2007, il est reçu a l'unanimité au CNSM de Paris dans la classe de Michel Beroff et de Denis Pascal où il obtient son Master de Piano et de musique de chambre en juin 2011. Il
intègre par la suite le 3ème cycle de perfectionnement (DAI) au cours duquel il se penche sur l’oeuvre pour piano de Maurice Ohana. En 2010, il est lauréat de la fondation Carla BruniSarkozy qui lui octroie une bourse afin de se perfectionner un semestre au sein de la Juilliard School de New York. Dès lors, il se perfectionne avec de grandes personnalités de la
musique telles que Maria Joao Pires, Jean-Claude Pennetier, Menahem Pressler, Pierre Laurent Aimard, Claire Desert, Elisso Wirssaladze, Alexandre Rabinovitch, Eric le Sage, Christophe
Eschenbach et le trio Wanderer.
En septembre 2009, il se fait connaitre en remportant le Premier prix du Concours Johannes Brahms à Portschäch en Autriche ; . Il se produit dès lors dans de nombreux récitals en
France et à l’international dans des salles et festival tels que les Folles journées de Nantes, La Roque d'Anthéron, l’Orangerie de Sceaux, l’Orangerie de Bagatelle, la Cité de la musique de
Paris, etc. Il se produit régulièrement avec orchestre, collaborant avec l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre Mozart de Toulouse, le South Bank Orchestra, l’Harmonie de l’air ,
l’orchestre des étudiants du CNSMDP, ainsi que des ensembles vocaux tels que les cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain).
Passionné de musique de chambre, Nathanaël Gouin donne de nombreux concerts avec les jeunes de sa génération comme son partenaire violoniste Guillaume Chilemme - « Duo de
Séverac » (constitué à Toulouse dès 1998), avec lequel il remporte le Premier prix du Concours international de duos de Suède. Ils préparent tous deux un enregistrement des Sonates de
Maurice Ravel et de Marguerite Canal pour 2013. Il se produit également avec Jean Claude Pennetier, Claire, Desert ,le quatuor Voce, Pierre Genisson, et Fabrice Millischer (trombone,
révélation victoire de la musique en 2011 avec lequel il enregistre deux disques parus en 2011 et 2012). Fondateur du Trio Werther, il obtient au sein de cet ensemble des prix aux
concours Maria Canals de Barcelone (2009) et au Concours de musique de Chambre de Lyon (2011). Nathanael est également recherché en tant que chef de chant et se produit
régulièrement avec de nombreux artistes lyriques. Il est aussi compositeur depuis son très jeune âge, créant ainsi au cours de ses concerts des pièces pour piano et divers instruments.
En 2011, Nathanaël Gouin est devenu lauréat de la fondation Banque Populaire Jeunes Interprètes.
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Laetitia Grisi, pianiste
Laetitia Grisi effectue ses études musicales au CNR de Nice dans la classe de Christine Gastaud et obtient son Diplôme d’Etudes Musicales en 1996.
Elle est admise en piano au CNSMD de Lyon en 2001 dans la classe de Pierre Pontier et Svetlana Eganian et y obtient son Diplôme National d’Etudes Supérieures Musicales en 2005.
En septembre 2004, elle est finaliste au Concours International de piano Brahms à Portschach en Autriche.
En février 2005, elle réussit le concours du Diplôme d’Etat et intègre en octobre de la même année la formation diplômante au Certificat d’Aptitude au CNSMD de Lyon, qu’elle obtient en
2007.
Elle est professeur de piano au CNRR de Nice depuis janvier 2006.
Au mois de décembre 2006 elle est lauréate, avec le pianiste Julien Martineau, du concours de piano à quatre mains de Valberg. Passionnée de musique de chambre, elle joue
régulièrement en concert dans diverses formations ainsi qu’avec différents chœurs.
Depuis 2008, elle se produit avec la troupe des Pianotokés et donne à travers la France un spectacle mêlant concert et théâtre, musique et humour : le Match de Piano.
Parallèlement à son parcours musical elle effectue des études littéraires en classe préparatoire Lettres Modernes et obtient en 2001 un double Deug d’histoire et de géographie. Elle
achèvera son cursus universitaire en 2004, à la Faculté Lyon 3, en validant une Maîtrise en histoire romaine.
Eivind Gullberg Jensen, chef d’orchestre
Eivind Gullberg Jensen a inauguré sa quatrième saison en tant que premier chef de l’Orchestre philharmonique du NDR de Hanovre en dirigeant la Symphonie n° 2 de Mahler.
En 2012-2013, il dirige l’Orchestre philharmonique d’Oslo et l’Orchestre symphonique de Vienne et fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre symphonique
de Göteborg, l’Orchestre du Luxembourg (avec le clarinettiste Martin Fröst), l’Orchestre symphonique de Bamberg (avec l’altiste Tabea Zimmermann), l’Orchestre national de Belgique et
l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin (avec la violoniste Julia Fischer).
Parmi ses prochains engagements, citons des concerts avec l’Orchestre philharmonique de Munich, avec l’Orchestre symphonique de Porto et le percussionniste Martin Grubinger, avec le
Kammerorchesterbasel et la mezzo-soprano Angelika Kirchschlager, ainsi qu’une tournée en Suisse avec l’Orchestre de chambre de Lausanne.
À l’opéra, il a récemment dirigé Rusalka de Dvořák à l’Opéra de Zurich et Fidelio de Beethoven pour ses débuts à la Staatsoper de Bavière à Munich. Il s’est également produit à l’Opéra
de Norvège, à l’Opéra national anglais, à l’Opéra de Lyon, au Festival de Baden-Baden, etc.
Eivind Gullberg Jensen a étudié le violon et le solfège à Trondheim puis la direction à Stockholm avec Jorma Panula et à Vienne avec Leopold Hager. Il a participé au Festival de musique
d’Aspen avec David Zinman et à des master-classes en Pologne et à New York avec Kurt Masur.
François-Frédéric Guy, pianiste
Depuis ses débuts avec l'Orchestre de Paris dirigé par Wolfgang Sawallisch suivi d'un enregistrement en public du 2ème concerto de Brahms avec Paavo Berglund et le London
Philharmonic, François-Frédéric Guy s'est imposé comme l'un des pianistes les plus fascinants de sa génération.
Il a travaillé aux côtés de chefs de renommée internationale tels que Daniel Harding, Philippe Jordan, Esa-Pekka Salonen ou encore Michael Tilson Thomas.
Il est régulièrement l'invité du Philharmonia Orchestra, mais aussi de l'orchestre Philharmonique de Radio-France.
Il a participé aux festivals de Lucerne (avec Bernard Haitink et le LPO), Chopin à Varsovie (avec le Sinfonia Varsovia), La Roque d'Anthéron en récital et avec orchestre, Printemps des Arts
de Monte-Carlo, festival international de Colmar, AlpenKLASSIK de Bad-Reichenhall, Festspielhaus de Baden-Baden, ou Beethovenfest de Bonn.
En 2006 François-Frédéric Guy fait ses débuts aux Prom's de Londres avec le Philharmonia sous la direction d'Esa-Pekka Salonen.
Passionné par le répertoire contemporain, il se produit dans les plus importants festivals de création contemporaine comme Musica à Strasbourg, le festival d’Automne à Paris, Manca à
Nice, Archipel à Genève ou le Muzikgebouw d’Amsterdam, où il interprète Ivan Fedele, Jacques Lenot ,Gérard Pesson, ou Hugues Dufourt qui lui a dédié Erlkönig.
En 2012 il crée le double concerto de Bruno Mantovani ainsi que le cycle pour piano En pièces de Marc Monnet (festival Musica de Strasbourg) dont il est le dédicataire.
On a pu l'entendre récemment avec l'Orchestre Philharmonique de Radio-France et Leon Fleisher, l'Orchestre du Capitole de Toulouse, le Sinfonia Varsovia, l'Orchestre Philharmonique du
Luxembourg, l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège qu’il a dirigé également du piano.
Il s'est produit en récital à Londres au Queen Elisabeth Hall et au Wigmore Hall de Londres. En novembre 2011, il a fait ses débuts à Moscou à la Spivakov Hall.
Depuis 2008 François-Frédéric Guy se consacre à un Beethoven Project sur scène comme au disque. Son intégrale des concertos avec le Philharmonique de Radio France dirigé par
Philippe Jordan a été unanimement saluée par la critique internationale.
Il a donné plusieurs intégrales des 32 sonates et vient de les publier au disque pour le label Outhere/ Zig-Zag Territoires. Pour enrichir ce projet il donne l'intégrale de la musique de
chambre pour piano et cordes aux côtés de Tedi Papavrami et Xavier Phillips.
François-Frédéric est Artiste en Résidence à l’Arsenal de Metz.
Alain Hanel, photographe
Il est là, silencieux, tapi dans l’ombre de la salle, l’œil alerte et le geste sûr. Invisible. L’artiste, sur scène, ne le voit pas, mais tourne inéluctablement son regard vers l’objectif. Parfois
même… son âme. L’émotion est palpable, le muscle fort, la concentration maximale, la beauté transcendée : suspendus dans le temps, des danseurs nous observent, un ténor se tait,
une choriste se laisse envahir par la grâce. Le temps d’un clic, précis, imparable. Cadrage court, optique fixe ou télé objectif, fidèle à Nikon, l’homme est armé et en vrai chasseur, ne
cherche pas la facilité : jamais vous ne le verrez sur un filage ou sur une répétition. Les sensations doivent être brutes, vraies, immédiates. Alain Hanel aime le danger, s’en délecte
presque. Pas de mitraille, pas de préparation, juste l’aléatoire jeu des lumières et des hommes. Le doigt sur le déclencheur, Hanel attend son heure, tel un tireur embusqué. Qui d’Alain
Hanel ou du spectacle vivant, a choisi l’autre ? La relation est si intime, si évidente entre l’homme est les planches, qu’on ne pouvait imaginer plus belle résurrection, après trente longues
années d’abstinence consacrées à d’autres images : côté médias, il aura survécu à tous les grands écarts, passant des bureaux de la rédaction d’Hara Kiri rue Montholon aux plateaux de
la maison de l’ORTF avec Jacques Martin (sacro-sainte période du Petit Rapporteur et de la pêche aux moules), s’acoquinant à la radio ou à internet encore balbutiant. Il mettra ses
graphiques compétences au service de la musique (déjà !) en signant quelques mythiques pochettes de disques pour Claude François ou Mike Brant. Une autre façon de fixer les images.
Et les icônes…
Retour en 2008. D’autres paillettes, d’autres artistes, d’autres lieux, plus feutrés. D’autres expériences, d’autres passions. Mais encore et toujours l’œil du maître
Depuis 2005, j’ai choisi d’exposer des formats importants, j’appelle ces expositions : « XXL », les dimensions choisies pour les toiles exposées vont de 3,20m x 2, 80 à 29 m x 9m :
Novembre – Décembre 2002 : « Ballets – Opéra de Nice » – Galerie Alain Couturier - Février 2005 – 120 ans de l’Opéra de Nice – première exposition XXL - Novembre 2005 – Conseil
Général des Alpes maritimes – « C’est pas classique » - Exposition XXL « Portraits d’artistes lyriques – Opéra de Nice ». - Novembre 2006 – Conseil Général des Alpes maritimes –
« C’est pas classique » - Exposition XXL « Portraits d’artiste lyriques – Opéra de Nice » - Février 2007 – « Un seul regard sur une saison » - Opéra National du Rhin Strasbourg –
Exposition mixte : XXL et petits formats. - Avril 2007 - Conseil Général des Alpes maritimes – « 06 en scène » - Exposition XXL « Portraits d’ artiste – Opéra de Nice ». - Novembre
2007 – Campagne « Festival de danse » – Palais des Festivals Cannes – couverture du fronton du Palais avec une toile de 29m x 9m. - Novembre 2007 – Conseil Général des Alpes
maritimes – « C’est pas classique » - Exposition XXL « Portraits d’ artistes lyriques – Opéra National du Rhin - Strasbourg ». - Mars 2008 – Conseil Général des Alpes maritimes – « 06
en scène » - Exposition XXL « Hip Hop battle ». - Juillet – Aôut 2008 – « Photos volées » - Palais des Festivals de Cannes – Exposition intra et extra muros ( Salle Méditerranée et
Esplanade George Pompidou ). - Novembre 2008 – Conseil Général des Alpes maritimes – « C’est pas classique » - Exposition XXL « Portraits d’artistes lyrique – Opéra de MonteCarlo ». - Novembre 2009 – Conseil Général des Alpes Maritimes – « C’est pas Classique » - Exposition XXL – « Best of Opéra » - Portraits - Avril 2010 – Commune de Villefranche –
sur – mer – « La Russie danse sur la Côte d’Azur » - Exposition XXL – courtine Olgiati – Citadelle de Villefranche sur mer. - Novembre 2010 : Conseil Général des Alpes maritimes –
« C’est pas Classique » - Vidéo projection – Opéra Visions. - Avril 2011 – Barclay’s club – Monte – Carlo.
Edition : « Un seul regard sur une saison » – ouvrage photographique comportant une centaine de portraits d’artistes lyriques réalisés pendant la saison 2006 – 2007 à l’Opéra national
du Rhin à Strasbourg – textes : Benoît – Philippe Peckle. / « Scène Rock 06 » - ouvrage photographique sur l’activité musicale du département des Alpes Maritimes – textes : Isabelle
Auzias – Olivier Marro. / Calendrier – Danse & Ballet – Art Côte d »Azur
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Patrimoine : 2005 : Achat de 65 photographies par la ville de Nice pour le Théâtre de l’Image et de la Photographie Charles Nègre.
Florent Héau, clarinettiste
Formé au CNSM de Paris dans la classe de Michel Arrignon, puis – entre 1991 et 1995 - récompensé de plusieurs Premiers Prix dans des concours internationaux, Florent Héau s’est vite
affirmé comme l’une des grandes figures de l’école française de clarinette. Une brillante tradition qu’il perpétue lui-même sans relâche à travers le monde : que ce soit pour se produire
en concert ou pour y donner des master-classes.
Florent Héau s’est vu confier la création du Chant des Ténèbres (concerto pour clarinette et orchestre) de Thierry Escaich, Aizgor de Félix Ibarrondo, la Sonatina lapidaria de Nicolas Bacri
et Encore de Karol Beffa.
Invité de nombreux festivals (Prades, Deauville, Folles Journées de Nantes, Bel-Air à Chambéry, Orangerie de Sceaux), Florent Héau ne cesse d’élargir le cercle de ses partenaires en
musique de chambre, dont notamment Marielle Nordmann, Marcela Roggeri, Gérard Caussé, Roland Pidoux, Henri Demarquette, Jérôme Ducros, Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa, les
frères Capuçon ainsi que les Quatuors Prazak, Manfred et Parisii. Il a également été clarinette solo de l’orchestre Symphonique Français sous la direction de Laurent Petitgirard.
Il joue en soliste notamment avec l’European Camerata, l’Orchestre de Bretagne, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre de chambre de la radio polonaise ou le Prague Chamber
Orchestra,
Musicien d’exception, Florent Héau est aussi un homme de scène dont les multiples talents trouvent à s’exprimer dans les spectacles de théâtre musical des « Bons Becs », à la
clarinette (bien sûr) mais aussi à la lame sonore, et même aux claquettes.
Enseignant réputé, Florent Héau est professeur de clarinette au CNR de Rueil-Malmaison et est régulièrement invité dans de très nombreux pays d’Europe, d’Amérique latine et d’Asie.
Au fil des années, il enchaîne les succès discographiques dans des programmes très divers, parmi lesquels les sonates de Brahms et de Reger (avec Patrick Zygmanowski), les trios de
Beethoven (avec Jérôme Ducros et Henri Demarquette), les pièces pour clarinette et cordes de Bacri, les œuvres de chambre de Mozart (avec le Quatuor Manfred) et le concerto pour
clarinette de Mozart (avec le Prague Chamber Orchestra, chez Transart live). Son dernier disque avec la pianiste Marcela Roggeri est consacré au compositeur argentin Carlos Guastavino
(chez Transart Live).
Emmanuel Hondré, conférencier
Directeur de la production des concerts - Cité de la musique, Salle Pleyel
Docteur en musicologie et titulaire de quatre premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (histoire de la musique, esthétique, musicologie,
pédagogie de la flûte), Emmanuel Hondré a d’abord été professeur (flûte traversière, histoire de la musique) avant d’intégrer la Cité de la musique, d’abord comme Rédacteur musical
(1997), puis comme Responsable du Service des activités culturelles du Musée de la musique (2002) et comme Directeur de la production des concerts (2004). Aux côtés de Laurent
Bayle, il élabore les saisons musicales de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel.
Housch-ma-Housch, clown
Semen Shuster, alias Housch-ma-Housch est originaire d’Ukraine. Diplômé de la célèbre école de cirque de Kiev, il s’est vu décerner la Médaille de Bronze par le 26ème Festival Mondial
du Cirque de Demain de Paris, ainsi que le « Clown de
Bronze » par le 33ème Festival International du Cirque de Monte-Carlo. Récemment Housch-ma-Housch a été invité par le Lido à Paris, dans divers galas et festivals. Il se produit également
le cadre de ses one-man-shows où il brille par son extravagance.
Askar Ishangaliyev, violoncelliste
Askar Ishangaliyev est né en 1985 à Almaty au Kazakhstan, où il commence l’étude du violoncelle à l’âge de 7 ans. Remarqué pour ses aptitudes musicales, il décide de poursuivre ses
études en France après avoir obtenu le diplôme secondaire de l’école de Musique K.Baiseitova avec la mention « Excellent », et remporté le premier prix du 24ème Concours National de
Musique à Almaty ainsi que le prestigieux « Prix du Président » en 1999.
Il entre ainsi dans la classe de Philippe Muller à Aulnay Sous Bois, avant d’entrer au CNSM de Paris où il reçoit les enseignements de Jean-Marie Gamard et Jérôme Pernoo et obtient le
Diplôme de Formation Supérieure avec mention très bien.
Il suit de nombreuses Master-Classes auprès de Richard Aaron, Stefan Popov, Ivan Monighetti et Gary Hoffman.
Askar Ishangaliyev a remporté en France les premiers prix des concours Flame et Vatelot – Rampal, Prix du Musée Bonnat et se produit dans différentes situations de concert. Il joue
notamment en sonate avec Mme Françoise Buffet Arsenijevic, en trio avec Jean-Noël Molard et Jean Angliviel, ou en soliste avec l’Orchestre de Chambre de Toulouse (dir. Gilles Colliard),
l'Orchestre de Tours, Halle Staatskapelle,et se produit régulièrement avec l’Orchestre National du Kazakhstan. Ces concerts ont lieu en Europe, au Kazakhstan ou aux Etats Unis.
Très impliqué dans la défense du répertoire contemporain, Askar Ishangaliyev travaille avec des musiciens tels que Pierre Boulez, Mauricio Kagel, Peter Eötvös, Michaël Lévinas ou Heinz
Holliger. Askar Ishangaliyev joue un violoncelle de Charles Jacquot (1848) prêté par la Fondation Zilber.
Florent Jodelet, percussionniste
Après avoir étudié avec Michel Cals, puis Jacques Delécluse au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un Premier Prix, Florent Jodelet se perfectionne auprès
de Jean-Pierre Drouet. Parallèlement, il suit les cours d’Acoustique de Iannis Xenakis à l’Université de Paris I et étudie la musique électroacoustique avec Michel Zbar. Depuis le début de
sa carrière, Florent Jodelet s'engage fortement pour servir les compositeurs d'aujourd'hui. Il participe à de nombreuses créations, notamment d’oeuvres pour percussion solo dont
certaines lui sont dédiées. En France, il se produit en récital à l’Auditorium du Louvre, aux Midis et Moments Musicaux du Châtelet, à la Salle Gaveau, aux festivals Présences de RadioFrance, Automne à Paris, Musica à Strasbourg, Agora-Ircam, La Roque d'Anthéron, Musique à l'Empéri, Festival Pablo-Casals à Prades, Les Musiques à Marseille, le Printemps des Arts de
Monte-Carlo, les Rencontres Musicales de Fontainebleau, les Rencontres Artistiques de Bel Air... A l’étranger, on a pu l’entendre entre autres aux festivals Ultima (Norvège), Neue Musik de
Zurich (Suisse), Antidogma et Septembre musical de Turin (Italie), le Festival Portals de Birmingham (Angleterre), le Festival de Darmstadt (Allemagne) ou encore le Festival International
de Campos de Jordao (Brésil). Durant le Festival Höregäng de Vienne (Autriche), il interpréta en création le Concerto pour percussion un long fracas de rapide céleste... de Michael Jarrell
avec le Radio-Symphonie-Orchester au Konzerthaus. Il a rejoué cette œuvre en ouverture du Festival Ultraschall de Berlin avec le Berliner Sinfonie-Orchester, au festival Musica avec
l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg et récement avec le BBC National Orchestra of Wales à Cardiff.
Avec l’Orchestre Philharmonique de Montpellier, il a donné les concertos pour percussion de Christopher Rouse et d’André Jolivet. En 2012, il donne en création à Mexico le concerto pour
percussion de Javier Alvarez. En musique de chambre, il a eu l'occasion de jouer entre autres avec Jean-Efflam Bavouzet, Florent Boffard, Maurice Bourgues, Renaud et Gauthier Capuçon,
Bertrand Chamayou, Claire Désert , Gérard Fremy, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Ansi Karttunnen, Garth Knox, Katia et Marielle Labèque, Eric Lesage, Paul Meyer, Roger
Muraro, Jean-Frederic Neuburger, Emmanuel Pahud, Jérôme Pernoo, Emmanuel Stroesser, Alexandre Tharaud, Jory Vinikour ... Florent Jodelet participe régulièrement aux concerts de
l'ensemble TM+ ainsi qu'à ceux de l'IRCAM et de l’INA-GRM.
En Novembre 2007, Florent Jodelet a été associé par le chorégraphe américain Bill T.Jones à la création du spectacle « Walking The Line » dans les galeries du Musée du Louvre à Paris.
Florent Jodelet est soliste de l’Orchestre National de France depuis 1988. Avec ses amis et collègues percussionnistes, il fonde le groupe "ad'ONF-Les Percussions de l'Orchestre National
de France" avec lequel il explore sans contraintes le répertoire des ensembles de percussion. Il est Professeur-Assistant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Sa
discographie comprend des oeuvres pour percussion solo et en musique de chambre de Alvarez, Bartok, Fenelon, Carter, Donatoni, Dufourt, Feldman, Jarrell, Mâche, Manoury, Milhaud,
Ohana, Pécou, Saariaho, Singier, Stockhausen, Teruggi, Xenakis.
Pierre Jodlowski, compositeur
Pierre Jodlowski développe son travail en France et à l’étranger dans le champ des musiques d’aujourd’hui. Sa musique, souvent marquée par une importante densité, se situe au
croisements du son acoustique et du son électrique et se caractérise par son ancrage dramaturgique et politique. Son activité le conduit à se produire dans la plupart des lieux dédiés à la
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musique contemporaine mais aussi dans des circuits parallèles, danse, théâtre, arts plastiques, musiques électroniques. Il est également fondateur et directeur artistique associé du collecif
éOle - en résidence à Odyssud Blagnac depuis 1998 - et du festival Novelum à Toulouse et sa région.
Son travail se déploie aujourd’hui dans de nombreux domaines, et, en périphérie de son univers musical, il travaille l’image, la programmation interactive pour des installations, la mise en
scène et cherche avant tout à questionner les rapports dynamiques des espaces scéniques. Il revendique aujourd’hui la pratique d’une musique « active » : dans sa dimension physique
[gestes, énergies, espaces] comme psychologique [évocation, mémoire, dimension cinématographique]. En parallèle à son travail de composition, il se produit également pour des
performances, en solo ou en formation avec d’autres artistes.
Michail Jurowski, chef d’orchestre
Né à Moscou en 1945, Michail Jurowski est le fils du compositeur Vladimir Jurowski et le petit-fils du chef d’orchestre David Block. Ses fils, Vladimir et Dmitri, sont eux-mêmes des chefs
d’orchestre reconnus mondialement. Michail Jurowski a grandi dans un milieu d’artistes de l’ancienne Union soviétique jouissant d’une renommée internationale, tels qu’Ojstrach,
Rostropovitch, Kogan, Gilels et Khatchatourian. Dmitri Chostakovitch était un ami proche de la famille avec lequel Michail ne se contentait pas de parler mais jouait également du piano à
quatre mains. Ces expériences ont fortement influencé le jeune musicien et ce n’est donc pas un hasard si Michail Jurowski est actuellement l’un des plus grands interprètes de la
musique de Chostakovitch. En 2012, Michail Jurowski s’est vu décerner le troisième Prix international Chostakovitch par la Fondation Chostakovitch de Gohrisch. Au Conservatoire de
Moscou, Michail Jurowski étudie la direction d’orchestre avec Leo Ginsburg et la musique avec Alexeï Kandinsky. Au cours de ses études, il assiste Gennadi Rozhdestvensky à l’Orchestre
symphonique national de la radio et de la télévision de Moscou. A l’époque où il est encore résident en Russie, il dirige l’orchestre du Théâtre musical du Stanislavsky et NemirovichDanchenko de Moscou et durant ses dernières années en Union soviétique, il assure fréquemment la direction de l’orchestre du Théâtre du Bolchoï. A partir de 1978 Michail Jurowski est
régulièrement invité comme chef d’orchestre au Komische Oper de Berlin. Il quitte l’URSS avec sa famille en 1989 et se voit offrir un poste permanent au Semperoper de Dresde. Par la
suite il occupe d’autres fonctions et notamment celle de Directeur musical général et Chef d’orchestre principal de l’Orchestre philharmonique du nord-ouest de l’Allemagne, de Chef
d’orchestre principal de l’Opéra de Leipzig ou de Chef d’orchestre principal de l’Orchestre symphonique de Radio WDR à Cologne. Il est actuellement, et ce depuis 2003, Principal chef
invité de l’orchestre Tonkünstler de Basse-Autriche. En tant que Chef invité, Michail Jurowski a dirigé entre autres l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin, le Deutche Oper de Berlin,
le Gewandhaus de Leipzig, le Philharmonique de Dresde, le Philharmonique d’Oslo,
l’Orchestre philharmonique de Stuttgart et l’Orchestre symphonique de Stavanger. Il collabore également avec l’Orchestre symphonique de Norrköping au moins deux fois par an. En
matière d’opéra et de ballet, ses récents engagements marquants sont notamment le Götterdämmerung à Dortmund, La Belle au bois dormant de Tchaïkovski au Norske Opera d’Oslo,
Eugène Onéguine au Teatro Lirico de Cagliari, ainsi qu’une nouvelle production de Marie Victoire de Respighi, la reprise du Bal Masqué au Deutsche Oper de Berlin, une nouvelle
production très acclamée de l’Amour des trois oranges de Prokofiev au Grand Théâtre de Genève avec l’Orchestre de la Suisse Romande, Raymonda de Glazounov à La Scala, salué par la
critique et reproduisant les décors et costumes de la production originale de M. Petipa à St. Petersburg en 1898, et une reprise de l’Ange de feu de Prokofiev au Théâtre du Bolchoï, qui a
marqué son retour sur la scène russe, en 2012. Son répertoire opératique inclut Mozart, Verdi, Puccini, Weber, Wagner, Smetana, R. Strauss et Britten, aussi bien que les compositeurs
russes Glinka, Dargomyzhsky, Moussorgski, Rimski-Korsakov, Tchaïkovski, Stravinsky, Prokofiev et Chostakovitch. Le retour de Michail Jurowski sur la scène russe au cours de la saison
2011/2012 remporte un succès considérable. Il fait l’objet d’une grande couverture médiatique, tout d’abord avec la production de l’Ange de feu de Prokofiev au Bolchoï, puis en assurant
la direction d’orchestre lors de deux manifestations télévisées organisées par le Ministère russe de la culture (dans le cadre du Forum culturel slave et au Kremlin), durant une tournée
avec l’Orchestre symphonique académique d’Etat de Russie et en assurant la clôture de la saison de l’Orchestre philharmonique russe à Moscou. En Allemagne, il a dirigé le Gewandhaus
de Leipzig, l’Orchestre philharmonique de Dresde et l’Orchestre symphonique de Lübeck. Il a également fait des apparitions remarquées dans d’autres pays, notamment avec l’Orchestre
Philharmonique de Nice, l’Orchestra della Radiotelevisione della Svizzera Italiana, l’Orquestra Sinfónica Do Porto Casa Da Música et l’Orchestre Philharmonique de Bergen. Il retourne
également régulièrement assurer ses semaines de direction d’orchestre comme chef invité avec les orchestres symphoniques de Norrköping, Stavanger et Tonkünstler. La saison
2012/2013 comporte de nombreux engagements prestigieux, notamment avec l’Orchestre symphonique académique d’Etat de Russie dans deux programmes pour la clôture du Festival
international de musique de Santander, et la direction de l’Orchestre Philharmonique de Bergen lors de la finale du Concours international de Piano Grieg. Il fait ensuite une apparition à la
Staatskapelle de Dresde, au pupitre du Festival international Chostakovitch de Gohrisch. Il fait une première apparition à l’Opéra de Paris, en dirigeant la Khovanchtchina de Moussorgski, et
revient à l’Opéra de Zürich pour une nouvelle production du ballet Romeo et Juliette. En tant que Chef d’orchestre invité, il collabore notamment avec l’Orquestra Sinfónica do Porta Casa
da Música, l’Orchestre Philharmonique national hongrois et le Noord Nederlands Orchestra, et prend part à la Série de concerts internationaux de Leeds. Dans l’avenir, plusieurs dates sont
arrêtées avec les orchestres symphoniques de Tonkünstler, Stavanger et Norrköping, ainsi qu’une première apparition avec l’Orchestre symphonique de Sao Paulo et les orchestres
philharmoniques de Londres, Saint Petersburg et Varsovie. Outre les concerts télévisés et les enregistrements radio faits à Stuttgart, Cologne, Dresde, Oslo, Norrköping, Hanovre et Berlin,
Jurowski a dirigé plusieurs enregistrements de CD, y compris de la musique de film, l’opéra Les Joueurs, de Chostakovitch, l’ensemble des œuvres symphoniques vocales de
Chostakovitch, l’opéra de Rimski-Korsakov La Nuit de Noël, ainsi que des œuvres pour orchestre de Tchaïkovski, Prokofiev, Reznicek, Meyerbeer, Lehár, Kálmán, Nicolai, Rangström,
Pettersen-Berger, Grieg, Svensen, Kantcheli et beaucoup d’autres. En 1992 et 1996 Jurowski reçoit le Prix de la critique du disque en Allemagne et est nominé aux Grammy pour la
production de 3 CD de musique d’orchestre de Rimski-Korsakov avec l’Orchestre RSB.
Naoko Kikuchi, koto
Née à Sendai, au Japon, dans son enfance Naoko étudie le koto avec sa mère et sa grand-mère.
A partir de 1989, elle étudie avec Tadao Sawai et Kazue Sawai. A l’Université Sophia de Tokyo, elle rejoint la tournée mondiale de l’Ensemble de Koto Kazue Sawai (Autriche, Ukraine,
Russie, Suisse, Allemagne, France, Amérique centrale et Amérique du Sud) et participe à des enregistrements sous le label d’c.
Nakao est diplômée de l’Ecole d’instruments traditionnels japonais de la NHK (Société nationale de diffusion du Japon) et obtient sa maitrise avec la note maximale ; elle reçoit également
de nombreuses distinctions dans le cadre de plusieurs concours ce qui lui vaut d’être sélectionnée pour un stage culturel par l’Agence japonaise pour les affaires culturelles.
En 2007, Nakao reçoit une bourse d’une année dans le cadre du Programme d’études à l’étranger du Gouvernement japonais destiné aux artistes, afin d’étudier à Francfort, en Allemagne,
où elle est actuellement membre de l’IEMA (International Ensemble Modern Akademie). Cette expérience lui a permis d’élargir sa palette en musique contemporaine et musique
d’ensemble.
En 2009, elle se produit au Festival d’Asiago, en Italie, au Festival CrossSound « Refugium » (Alaska, USA) ainsi que lors de la semaine japonaise du Yemen (Sanaa, Yemen).
En 2012, elle joue au Musée national Centre d’Art Reina Sofía de Madrid, en Espagne et participe au projet « Move in international Berlin » de l’Orchestre philharmonique de Berlin, elle se
produit au Festival international Fredener Musiktage et participe à l’enregistrement Freddie Mercury & Montserrat Caballé /Barcelona – The Special Edition (Island Records).
Naoko a commandé de nouvelles œuvres pour le Koto à des compositeurs et largement collaboré avec des artistes d’autres disciplines (danse, théâtre et art). Elle interprète le répertoire
classique du koto, ainsi que de la musique de chambre classique, de la musique moderne et contemporaine et des improvisations, entre autres…son répertoire est très étendu.
A l’heure actuelle, Naoko se produit et enseigne régulièrement à Francfort (Allemagne) ainsi qu’à Tokyo (Japon).
Elle est membre de l’AsianArt Ensemble et d’Illz+, et est vice-présidente d’honneur de l’école de Koto Seigen à Akita, au Japon.
Nanami Kohshou, danseur-chorégraphe
Danseur de butō et chorégraphe. Depuis 1982, il fait de la musique puis du théâtre avant de se tourner vers la danse butō en 1999. Il élabore un style de danse personnel basé sur
l’exploration des latences du corps originel pour en « re-susciter » l'animalité pure. Il est apprécié tout particulièrement pour le caractère lapidaire de sa confrontation avec l’espace, pour
sa capacité à résoudre « dans l’instant » la densité des mouvements en de fulgurantes décharges d’énergie.
Arrivé du Japon en France en 2002, Nanami crée sa compagnie, dont le nom « Danse sauvage » s’impose de lui-même. En plus de ses créations solo, la compagnie a produit « Adagio
pour 4 saisons » avec Masaki Iwana et des pièces en groupe, comme « Installation corporelle », « Salamandre ».
Nanami aime collaborer avec des artistes issus de différentes disciplines, mais aussi confronter différents genres artistiques, classiques et contemporains, ainsi que différentes cultures.
Il a été notamment invité au conservatoire de Lausanne pour la création d’un spectacle d’après une pièce de George Crumb, ainsi que pour une performance d’après la musique de
Takemitsu. A Bruxelles, il a dansé comme sculpture vivante au sein d’une installation de Theo Cowley. En juillet 2013, il a dansé dans une pièce d’après Kafka, « Un jeûneur », dans le
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cadre du Festival d’Avignon Off.
« Le butō est une danse purement physique basée sur les liens entre le corps et la réalité du monde extérieur.
En explorant au plus profond son corps (chaque muscle, chaque organe), le danseur acquiert la force de nouer ce lien intime avec l'extérieur.
L'extérieur ne représente pas seulement la scène ou le public mais aussi l'actualité culturelle et sociale.
Le butō est ainsi naturellement contemporain. »
Franck Krawczyk, compositeur
Né en 1969 dans une famille de musiciens autodidactes, Franck Krawczyk suit une formation classique à Paris et à Lyon avec Gilbert Amy où il enseigne actuellement la musique de
chambre auprès de Jacques Aboulker (CNSMD de Lyon). Le Festival d’Automne l’encourage très tôt à développer une activité de compositeur. Plusieurs de ses œuvres seront
récompensées. Il reçoit le Prix Hervé Dugardin et de la SACEM pour la création de Ruines pour orchestre en 2000 et le 1er Grand Prix Radio-Classique en 2001.
Puis les rencontres fortes et l’amitié (Christian Boltanski et Jean Kalman, Peter Brook et Marie-Hélène Estienne, Emio Greco et Pieter C. Scholten, Sonia Wieder-Atherton, Laurence
Equilbey) vont l’inciter à approfondir la relation de la musique avec d’autres arts. Plus directe, libre et imprévisible.
Ses dernières collaborations sont Polvere, concerto pour violoncelle avec Sonia Wieder-Atherton pour « Monumenta 2010-Christian Boltanski », Une Flûte enchantée d’après Mozart avec
P. Brook et M.H. Estienne en 2011, Passione in Due d’après Bach avec E. Greco et P.C.Scholten en 2012.
De 2011 à 2013, il était compositeur en résidence au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines- Scène Nationale.
Il écrit actuellement un conte musical qui sera créé en novembre 2013 à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Sa prochaine pièce d’orchestre est une commande du New York Philharmonic en hommage à Henri Dutilleux qui sera créée à New York en octobre 2015.
Ensemble l’Amoroso
Direction : Guido Balestracci
Le violiste Guido Balestracci fonde son ensemble en 1997 : il le baptise « l’Amoroso », du nom d’un célèbre concerto de Vivaldi. Dans un premier temps, l’Amoroso se signale en effet au
public et à la critique internationale comme un ensemble de violes de gambe dédié à l’étude et à la redécouverte du répertoire italien composé précisément pour cette formation.
Mais Guido Balestracci a pour son ensemble un plus grand dessein : épris de son instrument, parmi les plus nobles et les plus appréciés de la musique ancienne, c’est tout le répertoire
écrit pour la viole et le consort de violes du XVIe siècle à la fin du Baroque qu’il veut faire revivre et aimer. Ensemble à géométrie variable, l’Amoroso se produit donc tant en consort qu’en
effectif plus important, intégrant chanteurs, basse continue, quatuor de vents…
Dès 1998, l’Amoroso se produit dans les plus prestigieuses villes d’Europe.
Premier enregistrement de l’ensemble, les Consonanze Stravaganti (Symphonia, 1998) reçoivent le Prix Goldberg et sont suivies un an plus tard des Seconde Stravaganze, qui complètent
idéalement ce panorama de la littérature pour ensemble de violes en Italie aux XVIe et XVIIe siècles.
En 2004, l’Amoroso enregistre « Le Trésor d’Orphée » (ZZT 040501) pour le label Zig Zag Territoires. Consacré à la musique française pour consort du règne de Louis XIII, il a été salué
par la critique d’un « Diapason découverte » ainsi que d’un 9 de Classica-Répertoire. Un programme autour de trios de Haydn avec baryton a été publié par le label Ricercar en mai 2011.
Christian-Pierre La Marca, violoncelle
En quelques années, le jeune violoncelliste français Christian-Pierre La Marca a attiré une attention internationale particulière pour son jeu qui allie une virtuosité naturelle à une musicalité
passionnée. L'intensité de ses lectures a régulièrement reçu des éloges, tout comme la spontanéité et la sensibilité de ses interprétations. Distingué par un éclectisme musical qui lui est
cher, il s’épanoui dans un répertoire varié et ambitieux, menant en parallèle de multiples projets en tant que soliste et chambriste. Il devient, en 2010, un artiste exclusif pour le
prestigieux label Sony Music. Son premier album « L’Heure Exquise », sorti en 2011, a remporté un grand succès et son prochain opus dédié à Bach est prévu pour 2013.
Encouragé et inspiré par un cercle de grands artistes tels Steven Isserlis, Itzhak Perlman, Seiji Ozawa, Thierry Escaich, Augustin Dumay ou le Quatuor Artemis, le jeune artiste s’est déjà
produit sur les cinq continents et a été l’hôte d’orchestres de renom. Il donne entre autres des concerts avec le Philharmonia Orchestra, le London Chamber Orchestra (LCO), l’Orchestre
Philharmonique du Luxembourg, La Symphonie des Siècles, les Wiener Concert-Verein, le Sinfonia Varsovia, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre Philharmonique de Malaga, l’Orchestre
National de Lettonie, l’Orchestre de Besançon Franche-Comté ou l’Orchestre Royal Philharmonique de Liège sous la direction de Gérard Korsten, Emmanuel Krivine, Augustin Dumay, Pascal
Rophé, François-Xavier Roth, Antoni Ros-Marba, Christopher Warren-Green, Christian Arming…
Son répertoire est à la mesure de sa curiosité : du baroque à la musique contemporaine en passant par les chef-d’oeuvres romantiques ou la musique orientale improvisée,
Christian-Pierre La Marca a présenté des oeuvres très diversifiées au public de Vienne (Musikverein, Konzerthaus), Amsterdam (Concertgebouw), Berlin (Philharmonie), Paris (Auditorium
du Louvre, Salle Pleyel), Londres (Wigmore Hall, Southbank Center), Bruxelles (Bozar, Flagey), Genève (Victoria Hall), Monaco (Opéra Garnier), Francfort (Alte Oper), Schwarzenberg
(Kauffman Hall), Venise (La Fenice), Moscou (Conservatoire), New York (92nd), Osaka (Izumi Hall), Tokyo (Oiji Hall), Melbourne (Arts Center) ou Sydney (City Concert Hall). Il a de plus
effectué des tournées en Asie, aux Etats-Unis ou en Australie (Musica Viva).
Christian-Pierre La Marca est l’invité de festivals majeurs à travers le monde : Verbier, Ravinia, Santander, Bad Kissingen, Wallonie, Printemps des Arts de Monaco, Pablo Casals, Aix-enProvence, La Roque d’Anthéron, La Grange de Meslay, Auvers-sur-Oise, La Folle Journée, Saintes, Montpellier, Menton…. Il joue en autres avec Thierry Escaich, Patricia Petibon, Itzhak
Perlman, Lawrence Power, Michel Portal, Barbara Hendricks, Jean-Frédéric Neuburger ou Augustin Dumay.
Passionné de musique de chambre, il fonde le Trio Dali, très actif sur les scènes internationales. Ses enregistrements consacrés à la musique de chambre avec piano de Ravel et Schubert
pour le label Fuga Libera (Harmonia Mundi), recoivent un succès critique international (Diapason d'Or, Choc de l'Année Classica, Scherzo « Esceptionnal », BBC Music Choice, Clef de
Resmusica, Editor’s Choice Gramophone Magazine, ffff Télérama…)
Christian-Pierre La Marca a également à cœur d’ouvrir la musique classique à un public plus jeune ou en difficulté sociale. Il s’attache aussi à défendre les musiques actuelles en
collaborant avec de nombreux compositeurs parmi lesquels Peteris Vasks, Thierry Escaich, Philippe Hersant, Nicolas Bacri, Annick Chartreux…
Très tôt sensibilisé à l’art au sein de sa famille, le jeune musicien commence la musique à Aix-en-Provence avant d’étudier à Paris avec Jean-Marie Gamard et Philippe Muller. Il reçoit
ensuite l’enseignement de Frans Helmerson à Cologne et parfait son art avec Steven Isserlis, Gary Hoffman, Heinrich Schiff, Natalia Gutman, Anner Bylsma, Leif Ove Andsnes, Maria-Joao
Pirès, ou Mstislav Rostropovitch. Sa carrière est jalonnée de nombreux prix et récompenses dont on peut citer le Prix Firmenich du Festival de Verbier ou la «Révélation Classique» de
l'Adami. Il remporte aussi des succès en trio aux concours internationaux d’Osaka (1er prix), Francfort (1er prix), New-York (2e prix), Vienne (3e Prix et Prix du Public) et devient lauréat
du Prix des Radios Européennes, des Fondations Natixis Banque Populaire, Yamaha et de la Fondation pour la Vocation.
Professeur-Assistant à la Royal Academy of Music de Londres (2008/10), il aime transmettre lors de master-classes qu’il donne régulièrement. Il est aussi en résidence à la Fondation
Singer-Polignac à Paris.
Christian-Pierre La Marca joue un magnifique violoncelle d’Antonio Stradivarius « Le Vaslin » fait à Crémone en 1725, généreusement mis à sa disposition par LVMH.
Gilles Lacombe, plasticien
À l’école supérieure des arts appliqués il suit une formation dans l’atelier de Serge Mouille, puis il étudie à l’Unité d’Enseignement de Recherche sur l’Environnement (UERE) des Beaux
Arts.
Diplômé en métrologie sociale et mettant en pratique la théorie du colibri, il prélève près de huit kilogrammes de pétrole brut sur les 1500 tonnes déversées par le Gironde sur les plages de la
Manche. Après avoir incarné l’ours du Théâtre de marionnettes dans la piscine vide de Parme, les qualités de sa performance le font engager comme gorille-relieur dans Sheepplugs, puis
comme incendiaire dans le groupe Space Art. Architecte en chef des travaux entrepris sur la parcelle du ministère des D.O.M. T.O.M., il laisse une trace radicale dans la mémoire du site, tant au
niveau architectural qu’au niveau de l’organisation du chantier de réhabilitation.
La passion du Général Franco intervient comme un véritable détonateur, Dante et Buenaventura vont changer le cours de sa vie. Il abandonne le rôle de danseur nu dans Paradise now,
pour interpréter le liquidateur casqué dans une laiterie abandonnée de la commune de la Hague.
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Aidé par son professeur Mademoiselle Vaucheret qui lui inoculera la passion des instruments à cordes frappées, il broie son premier piano à queue dans les ateliers parisiens des
Fondations de l’ordinaire. C’est grâce aux Didascalies qu’il peut enfin accéder à des appareils de radiographie puissants sous le faisceau desquels la danseuse de Degas livrera enfin le
secret de son incompréhensible déséquilibre.
Il étudie actuellement un projet de remembrement du jardin des Tuileries et souhaite lancer une souscription pour offrir une sépulture décente à la liberté éclairant le monde.
Depuis une quinzaine d’années, il privilégie son œuvre de sculpteur. Il travaille le bois, l’ivoire, le marbre, la fonte, le bronze, le papier, le fer…
Christian Lauba, compositeur
Après des études linguistiques à l'université de Bordeaux, Christian Lauba étudie la composition au Conservatoire de Bordeaux dans la classe de Michel Fusté-Lambezat. En 1994, il
remporte le premier prix du Concours international de composition de Berlin.
Il préside le jury du Concours international de composition Gaudéamus d'Amstedam en 1996 et donne des conférences aux universités de Maryland, Bowling-Green, Chicago, Houston
ainsi que Winnipeg et Edmonton (Canada), et aux conservatoires de Madrid, Milan, Amsterdam, Lisbonne, Münich et Palma de Mallorca.
Il est actuellement directeur artistique du festival « Les Semaines Musicales de Quimper ».
De 2004 à 2006, Christian Lauba a été directeur musical de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et en résidence de compositeur à l’Orchestre symphonique de Mulhouse, en
collaboration avec la Filature, scène nationale, durant la saison 2007/2008. Il compose un opéra sur un livret et une mise en scène de Daniel Mesguich pour l'Opéra de Bordeaux ( avril
2014). II a reçu de nombreuses commandes de l'État, de diverses formations ( Quatuor Diotima, Quatuor Casals, Quatuor Belcea, Ensemble Court-Circuit, Orchestre National Bordeaux
Aquitaine, Orchestre de Mulhouse, Orchestre de la MDR de Leipzig, Orchestre Poitou-Charentes, Orchestre de Cannes, Orchestre Colonne, Ensemble Musique Nouvelle, Ensemble Ictus,
Ensemble à vents néerlandais, Percussions de Strasbourg, Opéra de Bordeaux...
Christian Lauba a été en résidence au festival Musique sur Ciel à Cordes sur Ciel, au festival d'Estoril (Portugal), aux Semaines Musicales de Quimper et à Marseille au festival Les
Musiques. Ses œuvres pour formations variées sont jouées à travers le monde, en Europe, en Asie et sur le continent américain par les solistes : Brigitte Engerer, Boris Berezovski, Henri
Demarquette, Jean-Frédéric Neuburger, Jean-François Heisser, Michel Portal, Jonas Vitaud, Richard Ducros, Juliette Hurel, Hélène Couvert, Matthew Trusler, Florentino Calvo, Christia
Hudziy, Arno Bornkamp, Claude Delangle, Olivier Sliepen, Douglas O'Connor, Joel Versavaud, , Ivo Janssen, Richard Rimbert, Wenjiao Wang etc...
Ses œuvres pour orchestre ont été créées par des chefs comme Jesús López Cobos, Daniel Klajner, Jonathan Darlington et Gerhard Markson. En 2006, la pièce Blue Party, mélodrame
pour piano et récitant a été créée par Wenjiao Wang et Daniel Mesguich au Printemps des Arts de Monte-Carlo et celle de « Porgy Stride » au Festival de La Roque-d'Anthéron puis à la
Scala de Milan par Brigitte Engerer et Boris Berezovski.
La création de Ragatala pour flute et piano par Juliette Hurel et Hélène Couvert a eu lieu au Festival des Serres d'Auteuil en août 2010. Sa pièce « Bogor » pour orchestre est
régulièrement reprise (salle Pleyel, Orchestre Colonne sous la direction de Laurent Petitgirard, février 2007, Orchestre de Mulhouse, décembre 2007).
En mai 2008, création de son New-York Concerto pour piano, violoncelle et saxophone alto, solistes : Jonas Vitaud, Henri Demarquette et Richard Ducros, Orchestre de Mulhouse sous la direction
de Daniel Klajner. Son ballet Zatoichi, soliste, Charles Jude a été créé à l'opéra de Bordeaux en novembre 2008 sur une chorégraphie de Carlotta Ikeda.
Ses œuvres sont également jouées au Carnegie Hall, à la Julliard School (New York) au Geistag de Münich et au Concertgebouw (Amsterdam).
Il a enregistré de nombreux albums, notamment « Morphing » chez Accord- Universal, un double CD monographique et son New York Concerto chez ADRIA-CODAEX.
Geneviève Laurenceau, violoniste
Née à Strasbourg en 1977, Geneviève Laurenceau commence le violon à 3 ans et se produit dès l'âge de 9 ans avec l’orchestre de chambre philharmonique de sa ville natale. Elle suit les
cours de Wolfgang Marschner et de Zakhar Bron en Allemagne, puis se perfectionne auprès de Jean-Jacques Kantorow à Rotterdam.
Après plusieurs succès internationaux et un Premier Prix au Concours International de Novossibirsk (Russie), elle obtient le Grand Prix de l’Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz
en septembre 2001. L’année suivante, elle remporte le 5ème concours « Le violon de l’Adami » et réalise un CD à cette occasion, en compagnie du pianiste Jean-Frédéric Neuburger.
Geneviève Laurenceau est invitée à se produire en soliste dans les plus grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Ilan Volkov, Michel
Plasson, Kees Bakels, Walter Weller, Jean-Jacques Kantorow, Frédéric Lodéon… Elle s’adonne avec un égal bonheur à la musique de chambre, dernièrement aux côtés de Stephen
Kovacevic, Jean-Frédéric Neuburger, Philippe Jaroussky, François Salque, Bertrand Chamayou, trouvant dans la pluralité des formations et des répertoires un épanouissement
communicatif.
Engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Karol Beffa, Nicolas Bacri, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant, qui lui dédie en été
2012 « Por che llorax », duo pour violon et violoncelle ( créé avec Victor Julien-Laferrière ).
Sollicitée par de nombreux festivals en France - tels Strasbourg, Colmar, Prades, les Serres d’Auteuil, Sceaux, le Midem à Cannes - et à l’étranger - Kuhmo (Finlande), la MDR à Dresde,
la NDR à Hambourg, la Fondation Mehta à Bombay…, Geneviève Laurenceau a joué dans des lieux prestigieux comme le Théâtre du Châtelet, la Salle Gaveau, la Halle aux Grains de
Toulouse, l’Arsenal de Metz, l’Opéra-Théâtre d’Avignon, le Métropole de Lausanne, le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, la Tapiola à Helsinki, le Palacio de la Opera à La Corogne,
l’Auditorium Manuel de Falla à Grenade, le Stadttheater à Weimar…
Professeur, Geneviève est régulièrement invitée à l’académie de Dartington (Angleterre), où elle se produit aux côtés du pianiste Stephen Kovacevic.
En 2011, elle est élue par le magasine musical ResMusica « artiste de l’année », et bénéficie également du soutien de la Fondation d’entreprise Safran pour la musique.
Geneviève Laurenceau est présidente et directrice artistique du Festival de Musique de Chambre d'Obernai, dont la quatrième édition aura lieu du 24 au 31 juillet 2013.
Depuis septembre 2007, elle est premier violon supersoliste de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Geneviève Laurenceau joue un Stradivarius de 1682.
Ramon Lazkano, compositeur
Ramon Lazkano (Saint-Sébastien, 1968) a étudié la composition à Saint-Sébastien, Paris et Montréal avec Francisco Escudero, Alain Bancquart, Gérard Grisey et Gilles Tremblay; il a
obtenu un Premier Prix de Composition du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1990 et le Diplôme d'Etudes Approfondies en Musique et Musicologie du XXe siècle à
l'EHESS. Prix de Composition de la Fondation Prince Pierre de Monaco en 1995 puis Prix de Composition Leonard Bernstein Jérusalem pour ses Auhen Kantuak en 1997; en 2007,
l'Académie des Beaux-Arts lui décerne le Prix Georges Bizet. En 1999, il est en résidence aux côtés de Luis de Pablo au Conservatoire et au Festival Musica de Strasbourg et en 2011 il
est compositeur en résidence de l'Ensemble 2e2m. Deux séjours à Rome (à l’Académie Royale d’Espagne et à la Académie de France) lui ont permis de mener une réflexion sur la
composition qui se cristallise en une pensée sur l’intertextualité, le silence et l’expérience du son, à l’origine de pièces emblématiques telles que Ilunkor (commande de l’Euskadiko
Orkestra Sinfonikoa) et Ortzi Isilak (commande de l’Orchestre National d’Espagne).
Entre 2001 et 2011, Ramon Lazkano a travaillé à une large collection de pièces de musique de chambre composée de plusieurs cycles, Igeltsoen Laborategia (Le Laboratoire des Craies),
qui prend comme référence le « laboratoire expérimental » du sculpteur Jorge Oteiza et le concept de craie en tant que matériau d'inscription, d'érosion et de mémoire liée à l'enfance,
dont une sélection a été enregistrée par l'Ensemble Recherche dans en CD monographique après deux concerts-portraits à Francfort et à Bilbao. Récemment, l'Orchestre Symphonique de
la Radio de Bavière interprétait Ilunkor dirigé par Peter Eötvös lors du festival Musica Viva de Munich, alors que le festival Ars Musica de Bruxelles accueillait les créations de Lurralde par
le Quatuor Diotima en 2012 et de Main Surplombe - d'après Jabès - pour voix et ensemble un an plus tard. Ramon Lazkano est professeur d'orchestration au Centre Supérieur de
Musique du Pays Basque « Musikene ».
Eric Le Sage, pianiste
Eric Le Sage est l’un des représentants les plus incontournables à travers le monde de l’école française de piano. Il remporte notamment le Premier Prix du Concours International Robert
Schumann de Zwickau en 1989 et est lauréat du concours de Leeds l’année suivante.
Son magnifique enregistrement de l’intégrale de la musique pour piano de Schumann est déjà considéré par la critique internationale comme une référence et est récompensé en août
2010 par le très prestigieux Jahrespreis der deutschen Schallplattenkritik (Prix de l’année de la critique de disque allemande).
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Eric Le Sage est l’invité de nombreuses salles de concert et festivals à travers le monde : Salle Pleyel (cartes blanches en 2008 et 2010), Théâtre du Châtelet, Théâtre des ChampsElysées, Carnegie Hall, Suntory Hall, National Taiwan Concert Hall, Wigmore Hall, Alte Oper de Francfort, Tonhalle de Düsseldorf, Philharmonie de Liège, Domaine Forget au Québec, BOZAR
de Bruxelles, Festival de Ludwigsburg, de la Roque d’Anthéron, d’Edimbourg…
Parmi ses collaborations récentes ou à venir, figurent de prestigieux orchestres : Los Angeles Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Toronto Symphony, Saint-Louis Symphony, SWR
Sinfonieorchester de Stuttgart, Rotterdam Philharmonic, Royal Scottish National Orchestra, Bremer Philharmoniker, Orquesta Sinfonica de Castilla y Leon, Brussels Philharmonic, Orchestre
Philharmonique de Liège. Il joue sous la baguette de divers chefs dont Armin Jordan, Edo de Waart, Stéphane Denève, Louis Langrée, Michel Plasson, Sir Simon Rattle.
Il a enregistré un grand nombre de disques notamment chez BMG-RCA, Denon, Harmonia Mundi , Naive et EMI, dont l’enregistrement de l’oeuvre intégrale de Francis Poulenc (prix Charles
Cros, Victoire de la musique), et l’intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré, en cours de parution chez Alpha.
Eric Le Sage est aussi, avec Paul Meyer et Emmanuel Pahud, le créateur et le directeur artistique du Festival «Musique à l’Empéri » à Salon de Provence.
Il enseigne à la Hochschule für Musik Freiburg.
Carmen Lefrançois, saxophoniste
Lauréate de concours nationaux et internationaux et soutenue par la fondation Meyer ainsi que le Mécénat Musical Société Générale, Carmen Lefrançois se nourrit d'une pluralité dans ses
pratiques ; elle prend part à un laboratoire de recherche mouvement-espace-son, et est amenée à concevoir aussi bien l'environnement sonore de pièces de théâtre que la trame littéraire
de spectacles jeunes publiques ou le graphisme d'événements.
La saxophoniste est co-directrice artistique du collectif de musique contemporaine WARN!NG et notamment membre du quatuor de saxophone OSMOSE et de l'orchestre d'improvisation
ONCEIM. Elle se produit régulièrement en tant que soliste, mais aussi au sein de différentes formations (Opéra de Rouen, Ensemble InterContemporain, Orchestre de la Garde
Républicaine). Elle enregistrera en 2014 un concerto de Bruno Mantovani sous la direction du compositeur, puis un DVD dans la collection « Jeunes Solistes » de la fondation Meyer.
Carmen se forme dans les classes de saxophone, improvisation générative, musique de chambre, et pédagogie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle y mène
actuellement , dans le cadre d'un 3e Cycle supérieur, une réflexion sur la signification du geste écrit sous l'égide de Stefano Gervasoni. On a pu l'entendre sur France-Musique à plusieurs
reprises en 2013.
Carmen Carmen Lefrançois assure parallèlement la direction de festivals fraîchement créés (« le Classique c pour les vieux » à Paris - le « Festival d'A » en Normandie - « les Journées
Génératives », festival itinérant). Elle joue les instruments Selmer.
Jacques Lenot, compositeur
Originaire de Saint-Jean d’Angély (Charente Maritime), Jacques Lenot revendique un parcours atypique. Autodidacte (même si sa route a croisé celles de Karlheinz Stockhausen, Gyorgy
Ligeti et Mauricio Kagel à Darmstadt, de Sylvano Bussotti à Rome, de Franco Donatoni à Sienne) ; dévoué au seul processus créateur (« ni instrumentiste ni chef d’orchestre ») ;
indépendant des institutions musicales (son seul poste officiel a été - brièvement - celui d’instituteur).
Depuis la création très remarquée, en 1967, de sa première œuvre d’orchestre au Festival de Royan - proposée par Olivier Messiaen - il impose une écriture complexe, tourmentée, très
pointilleuse dans le détail de la nuance, de l’attaque, du rythme. D’origine sérielle, il essaie d’élargir ce système à un univers qui lui est propre. La virtuosité instrumentale y tient un rôle
central et, de plus en plus, Jacques Lenot collabore avec les créateurs de sa musique pour en repousser encore les frontières. Pourtant, quel que soit leur degré d’abstraction, ses œuvres
dévoilent un univers poétique d’une rare intensité.
Il a réalisé un important corpus pianistique que Winston Choi (lauréat du Concours International d’Orléans 2002) a enregistré intégralement pour Intrada, et lui a valu un « Choc » du
Monde de la Musique ainsi que le Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros. Il reçoit également le Prix de Printemps de la SACEM et est fait Chevalier des Arts et Lettres.
Son opéra J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne d’après Jean-Luc Lagarce, est commandé et créé par le Grand-Théâtre de Genève fin janvier 2007.
Depuis Il y a, d’après Emmanuel Levinas - installation sonore co-commandée par le Festival d’Automne à Paris et l’Ircam, avec le soutien de la SACEM pour l’église Saint-Eustache à Paris
le 29 septembre 2009 - Jacques Lenot a répondu à une commande chorégraphique du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo, a écrit Effigies, l’œuvre imposée pour l’épreuve finale
du Concours International de piano d’Orléans 2012, avec le Quatuor Diotima.
Il est en train de réaliser une nouvelle installation sonore mixte - Isis & Osiris - commande de L’Ircam pour un septuor instrumental choisi parmi les musiciens de l’ensemble Multilatérale.
Ensemble avec qui il a créé en novembre 2010 les trois Erinnern als Abwesenheit d’après Paul Celan et qui ont fait l’objet d’un enregistrement pour un CD Intrada. Jacques Lenot va par
ailleurs collaborer avec cet ensemble en tant que « compositeur en résidence » pour les saisons 2013 et 2014. . Sollicité pour commémorer le deux centième anniversaire de la
naissance de Richard Wagner en octobre 2013 à Genève par un festival spécialement créé pour l‘évènement, il compose D‘autres Murmures pour trompette et grand orchestre.
Jacques Lenot vient d’être élevé au grade d’Officier des Arts et Lettres.
Vincent Lhermet, accordéon
Diplômé de l’Académie Sibelius d’Helsinki en Finlande dans la classe de Matti Rantanen (double Master en interprétation et pédagogie), Vincent Lhermet (né en 1987) est le premier
accordéoniste à intégrer le cycle de Doctorat d’interprète au CNSM de Paris où il travaille avec le compositeur Bruno Mantovani.
Il s’est distingué à de nombreuses reprises sur la scène internationale en remportant le Concours International d’Arrasate-Hiria en Espagne en 2006 et en se classant finaliste au Concours
International « Gaudeamus Interpreters » d’Amsterdam en 2011, considéré comme un des plus grands prix de musique contemporaine ouvert à tous les instruments.
Vincent Lhermet se produit en soliste, avec orchestre (orchestre de l’Académie Sibelius, Orchestre d’Auvergne…) ainsi qu’au sein de diverses formations de chambre dans des salles
telles que le Muziekgebouw d’Amsterdam et la Maison de la Musique d’Helsinki, démontrant les richesses de son instrument dans un répertoire qui s’étend de la Renaissance à notre
époque. Plusieurs de ses concerts ont été retransmis en direct ou enregistrés par la Radio Nationale Finlandaise (YLE).
Passionné de musique contemporaine, il se produit dans de nombreux festivals (Musica Nova, Musiques Démesurées, Rencontres Contemporaines…) et oeuvre au développement du
répertoire de l’accordéon en créant de nouvelles oeuvres. Vincent Lhermet est lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire, de la Fondation Meyer et du Mécénat Musical Société
Générale.
Rolf Lislevand, luthiste
Né en 1961 à Oslo, Rolf Lislevand étudie la guitare classique à l’académie de musique de l’état de Norvège. Il entre ensuite à la schola cantorum basiliensis (suisse), alors le centre de
musique ancienne le plus actif d’Europe. Il y poursuit ses études auprès de Hopkinton Smith et d’Eugène Dombois avant d’être invité par Jordi Savall à l’accompagner au sein de ses
diverses formations : hespèrion xx, la capella reial de catalunya et le concert des nations. Avec le chef espagnol, il acquiert une parfaite connaissance de la musique française pour viole
de gambe du XVIIe siècle ; Montserrat Figueras lui fera, pour sa part, découvrir la musique vocale espagnole des XVIe et XVIIe siècles. Depuis 1987, Rolf Lislevand habite à Vérone (Italie),
où il essaie de reconstituer une manière authentique de jouer la musique italienne de la première moitié du «settecento ». Il forme alors le groupe ensemble Kapsberger et à partir de
1993, ses enregistrements avec le groupe et en soliste sont édités sous le label Auvidis/Naïve. Il est nommé professeur la même année à la staatliche hochschule für musik à trossingen
(allemagne) et quitte son poste au CNR de toulouse. Avec l’ensemble Kapsberger, il propose une nouvelle conception artistique de la musique instrumentale du XVIIe siècle, ainsi qu’une
révision de la tradition actuelle de la musique ancienne. Son interprétation des oeuvres de Kapsberger, Santiago de Murcia (en 2000, son disque codex reçoit un diapason d’or de l’année
et le cannes classical award pour le meilleur enregistrement de musique des XVIIe et XVIIIe siècles), Gaspar Sanz et de compositeurs moins diffusés aujourd’hui, a donné une nouvelle
impulsion à toute une génération d’instrumentistes. Lislevand réintroduit des éléments de rythme, d’improvisation réelle, une maîtrise merveilleuse des timbres, de l’espace sonore et
restitue ainsi la valeur d’une tradition musicale d’autrefois pour un public d’aujourd’hui. Conjointement au travail de son ensemble, il réalise sa vision du répertoire soliste du luth et
s’impose comme un des luthistes de référence de notre époque, reconnu par une critique unanime et de nombreux prix discographiques. Il collabore également avec des interprètes
importants de multiples horizons musicaux. Ses initiatives l’ont amené à travailler avec des orchestres baroques (en tant que directeur musical), des musiciens de jazz, flamenco,
orchestre populaire de différentes origines, musique arabes, orientales et musique contemporaine. Il se produit actuellement dans divers festivals en Europe, aux Etats-Unis et en orient, en
tant que soliste ou directeur de son ensemble.
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Bruno Mantovani, compositeur
Bruno Mantovani est né le 8 octobre 1974. Après avoir remporté cinq premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (analyse, esthétique,
orchestration, composition, histoire de la musique) et participé au cursus d'informatique musicale de l'Ircam, il débute une carrière internationale, et ses oeuvres sont jouées au
Concertgebouw d'Amsterdam, à la Philharmonie de Cologne, au KKL de Lucerne, à la Scala de Milan, au Carnegie Hall et au Lincoln Center à New York, à la Cité de la musique et à la
salle Pleyel à Paris, au Musikverein de Vienne. Fidèle à ses interprètes de prédilection, il collabore avec de prestigieux solistes (Jean-Efflam Bavouzet, Alain Billard, Jean-Guihen Queyras,
Antoine Tamestit, Tabea Zimmermann), chefs d'orchestres (Pierre Boulez, Riccardo Chailly, Sir Andrew Davis, Peter Eötvös, Laurence Equilbey, Gunter Herbig, Emmanuel Krivine, Susanna
Mälkki, Jonathan Nott, Pascal Rophé François-Xavier Roth, Ilan Volkov), ensembles (Accentus, intercontemporain, TM+) et orchestres (Symphonique de Bamberg, BBC de Cardiff,
Symphonique de Chicago, WDR de Cologne, La Chambre Philharmonique, Radio de Francfort, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonique de Liège, BBC de Londres, Académie de Lucerne,
Orchestre de Paris, Orchestre de l'Opéra de Paris, Philharmonique de Radio France, Radio de Sarrebruck, Philharmonie Tchèque, NHK de Tokyo, RAI de Turin, Sinfonia Varsovia, RSO de
Vienne).
Distinctions Il reçoit plusieurs distinctions dans des concours internationaux (Stuttgart en 1999, Tribune des compositeurs de l'Unesco en 2001), les prix Hervé Dugardin, Georges Enesco
et le Grand Prix de la Sacem en 2000, 2005 et 2009, le prix André Caplet de l'Institut en 2005, le prix du nouveau talent de la SACD en 2007, le prix Belmont de la fondation ForbergSchneider la même année, la Victoire de la Musique du « compositeur de l'année » en 2009, le prix Claudio Abbado de la Philharmonie de Berlin et le prix de la presse musicale
internationale en 2010, et de nombreuses récompenses pour ses enregistrements discographiques (dont plusieurs coups de coeur de l'académie Charles Cros, un « Choc de l'année » du
Monde de la musique, et une sélection dans les dix meilleurs disques de l'année 2008 dans le New York Times). Il est fait Chevalier des Arts et Lettres en janvier 2010. Il est en
résidence à la Herrenhaus d'Edenkoben en 1999, au festival Octobre en Normandie pour son édition 2001, à Bologne dans le cadre du programme « Villa Médicis hors les murs » de
l'AFAA en 2002, à l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) en 2004-2005, au festival de Besançon des éditions 2006 à 2008, auprès de l'Orchestre National de Lille de 2008 à
2011, puis de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse à partir de 2010. Le festival Musica, dont il est un invité privilégié depuis 2001, lui a consacré un portrait en 2006.
Collaborations Il débute à partir de 2010 une collaboration régulière avec l'Opéra National de Paris (création du ballet Siddharta pour la première saison, d'un opéra sur la vie de la
poétesse russe Anna Akhmatova en mars 2011, et d'un concerto pour violon à l'attention de Renaud Capuçon et Philippe Jordan en mars 2012). Passionné par les relations entre la
musique et les autres formes d'expression artistique, il collabore avec les romanciers Hubert Nyssen et Eric Reinhardt, les librettistes Christophe Ghristi et François Regnault, les cuisiniers
Ferran Adrià et Mathieu Pacaud, les chorégraphes Jean-Christophe Maillot et Angelin Preljocaj, le cinéaste Pierre Coulibeuf. Son travail questionne régulièrement lx histoire de la musique
occidentale (Bach, Gesualdo, Rameau, Schubert, Schumann) ou les répertoires populaires (jazz, musiques orientales). Bruno Mantovani est aussi chef d'orchestre, et dirige régulièrement
des ensembles de musique contemporaine (Accentus, Alternance, Intercontemporain, Sospeso, TM+) ainsi que les orchestres de Lille et du Capitole de Toulouse. Il va faire ses débuts
avec l'Orchestre National de Lyon et l'Orchestre de Paris lors de la saison 2011-12.
Projets Parmi ses projets à venir, il y a un cycle de cantates pour l'Orchestre National de France et l'Orchestre de la SWR, un quintette à deux altos pour le quatuor Ebène et Antoine
Tamestit, ainsi que plusieurs ouvrages orchestraux (notamment des concertos).
Bruno Mantovani est directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris depuis septembre 2010. Ses oeuvres sont éditées aux Editions Henry Lemoine.
Julien Martineau, pianiste
Julien Martineau débute ses études musicales au CNR d’Angers puis au CNR de Boulogne-Billancourt avant d’être admis en septembre 2001 au CNSMD de Lyon dans la classe de
Hortense Cartier-Bresson et Thierry Rosbach, reprise un an plus tard par Edson Elias.
En juillet 2004, il remporte un troisième prix au Concours International de piano de Lalla Meryem de Rabat ainsi que deux prix spéciaux pour les meilleures interprétations de musiques
romantique et contemporaine.
Il achèvera son cursus à Lyon en obtenant, en juin 2005, son Diplôme National Supérieur d’Etudes Musicales de piano, mention très bien, à l’unanimité, avec les félicitations du jury.
Il a remporté en avril 2006, avec la mezzo Anaik Morel, le deuxième prix et le prix du public au Concours international de Musique de chambre de Lyon consacré au duo chant-piano. En
décembre de la même année, il reçoit avec la pianiste Laetitia Grisi le deuxième prix du Concours International de piano à 4 mains de Valberg.
Il est depuis juin 2008 Titulaire du Certificat d’Aptitude. Professeur de piano au CNRR de Toulon de 2010 à 2012, il est depuis septembre 2012 accompagnateur au CNRR de Nice.
Il forme depuis octobre 2008, avec quatre autres amis pianistes diplômés du CNSMD de Lyon et une comédienne, la troupe des Pianotokés qui donne à travers toute la France un
spectacle aussi exigeant que drôle : Le Match de Piano.
Également passionné de Jazz et de composition, il a réalisé la musique de nombreux courts et moyens-métrages et des arrangements pour plusieurs albums de chansons.
Martin Matalon, compositeur
Né à Buenos Aires en 1958, Martin Matalon étudie à la Juilliard School de New York où il obtient son Master de composition. En 1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York
et consacré au répertoire contemporain et devient son directeur jusqu’à 1996.
Il reçoit en 2005 le prix de la J.S Guggenheim fondation de New york et le prix F. Schmitt de l’Institut de France Académie des Beaux-Arts. En 2001 le prix de la Ville de Barcelone, le
Charles Ives Scholarship de la American Academy and Institute of Arts and Letters et le prix « Opéra Autrement » (1989) du Centre Acanthes pour la commande et production de l’opéra
de chambre Le Miracle secret basé sur le conte éponyme de J.L Borges.
En 1993, définitivement installé à Paris, L’Ircam lui commande une nouvelle partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang, Metropolis. Après ce travail considérable, Martin
Matalon se plonge dans l’univers de Luis Buñuel en écrivant consécutivement trois nouvelles partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste espagnol Un Chien andalou (1927) ,
L’Age d’o r (1931) et Las Hurdes terre sans pain (1932).
Son catalogue comprend un nombre important d’œuvres de musique de chambre et orchestre et couvre un large spectre de genres différents : théâtre musical, musique mixte, contes
musicaux, installations, musique + texte, hörspiel, œuvres chorégraphiques, musique + film…
Initiée en 1997 la série des Trames, œuvres a la lisière de l'écriture soliste du concerto et de la musique de chambre et le cycle des Traces qui constitue pour le compositeur une sorte
de journal intime et destinée à des instruments solistes avec électronique en temps réel, forment un pan important de son catalogue.
Martin Matalon a écrit, entre autres, pour l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique, Orchestre de Barcelone et Catalogne, Court-circuit, MusikFabrik,
l'Ensemble Intercontemporain, les Percussions de Strasbourg, Ars Nova, Ensemble Modern…
Depuis 2010 il est professeur de composition au CRR d’Aubervilliers / La Courneuve et a créé au sein du Conservatoire l’Atelier, un ensemble consacré à la Musique du XXe et XXIe
siècles. Parallèlement il mène une activité de chef d’orchestre. Il a dirigé l’Ensemble Modern, MusikFabrik, Barcelona 216, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Court-circuit, Les
percussions de Strasbourg...
Il a été compositeur en résidence à l’Arsenal de Metz et l’Orchestre National de Lorraine (2003-2004), à La Muse en Circuit (2005-2010), au Festival de Stavanger 2011, compositeur en
Résidence au CRR d’Aubervilliers / La Courneuve en 2012 et sera le compositeur en résidence du Festival les Arcs en 2014.
Kifu Mitsuhashi, shakuhachi
Né à Tokyo en 1950, Kifu Mitsuhashia a étudié le shakuhachi (flûte japonaise droite à embouchure libre en bambou) de l’école Kinko avec Sofu Sasaki et le répertoire classique honkyoku
(musique composée pour le shakuhachi) des moines fuke (branche du Bouddhisme zen) avec Chikugai Okamoto. Il a reçu le prix du Festival des arts de l’Agence japonaise pour les
affaires culturelles pour son premier récital en 1980, pour ses récitals solo en 1989 et 2009 (grand prix) et pour son disque intitulé Chikurin Kitan.
Il a joué November Steps du compositeur japonais Tōru Takemitsu une trentaine de fois avant de partir en tournée en Allemagne, en France, aux États-Unis, etc.
Kifu Mitsuhashi a fondé son propre ensemble de shakuhachi, Kifu Kai.
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Mayumi Miyata, joueuse de shô
Mayumi Miyata est reconnue comme l’une des premières artistes à avoir fait connaître mondialement le SHO, instrument oriental traditionnel. La virtuosité démontrée par cette artiste dans
le monde entier a contribué étendre la renommée du SHO au Japon comme à l’étranger, et on peut la remercier de l’avoir fait reconnaître non seulement comme un instrument
traditionnel mais également en tant qu’instrument qui a sa place dans la musique contemporaine. Diplômée de piano de l’Université de musique de Kunitachi, Mme Miyata a étudié le «
Gagaku » (Musique de cour ancienne du Japon) et rejoint en 1979 l’ensemble de Gagaku du Théâtre national du Japon. Depuis son premier récital, à Tokyo, en1983, elle se produit en
tant que soliste et a subjugué le public par son art à Paris, Amsterdam, New York, Seattle, Milan (La Scala) et Vienne (Konzerthaus) ainsi que lors de festivals tels que Salzbourg, Lucerne,
Rheingau, Schleswig-Holstein, Avignon, Tanglewood, London Proms, Milano Musica, Festival d’Automne à Paris, Donaueschinger Musiktage, Wien Modern, Octobre en Normandie, Cours
d’été de Darmstadt, Festival Extasis (Genève), Musica Viva (Munich), Musik Aktive (Dortmund), Semaine musicale internationale d’Orléans, Festival musical du Pacifique de Sapporo,
Festival international de musique de Takefu et Festival international de musique contemporaine d’Akiyoshidai. Bien que le SHO trouve son origine dans le Gagaku, musique
traditionnellement associée avec cet instrument, Mayumi Miyata est acclamée pour ses interprétations d’œuvres de nombreux grands compositeurs contemporains. Elle a notamment
travaillé en étroite collaboration avec John Cage et a assuré la première mondiale de Two3 de Cage pour SHO et conque en Italie, en 1992 ; elle est également associée à des
compositeurs comme Toru Takemitsu, Toshio Hosokawa, Helmut Lachenmann, Paul Méfano, Klaus Huber, Pierre-Yves Artaud, Zsigmond Szathmáry, Toshi Ichiyanagi, Maki Ishii et Joji
Yuasa, qui l’ont invitée à assurer la première de nombre de leurs œuvres. Ces moments forts portent notamment sur des œuvres majeures telles que l’évocateur « Cérémonial – Une ode
d’automne » avec Seiji Ozawa et l’Orchestre Saito Kinen ainsi que « Utsurohi Nagi » d’Hosokawa avec l’Orchestre symphonique WDR, à Cologne, en 1996, et « Cloud and Light »
d’Hosokawa en 2008 avec la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern. En 1997 Mme Miyata participe à Hambourg à la première mondiale très acclamée de l’œuvre
opératique majeure de Lachenmann, « La petite fille aux allumettes», suivie par des productions au Staatstheater de Stuttgart et à l’Opéra national de Paris. En 2007 Mme Miyata
interprète la première de la nouvelle œuvre de Gerhard Stabler pour SHO et orchestre, à Duisburg. Ses récentes performances avec orchestre comprennent l’Orchestre symphonique de la
BBC avec Kazushi Ono, l’Orchestre Symphonique de la Monnaie avec Kazushi Ono, l’Orchestre symphonique de la NHK avec Charles Dutoit pour une tournée européenne à St. Petersburg,
Moscou, Vienne, Munich et Berlin, le New York Philharmonic avec André Previn, le PMF International Orchestra, le Tanglewood Festival Orchestra avec Seiji Ozawa, l’Orchestre
philharmonique tchèque avec Vladimir Ashkenazy, Bamberger Symphoniker avec Jonathan Nott, l’Orchestre National de Lyon avec Jun Maerkl, et l’Orchestre de Chambre de Munich avec
Alexander Liebreich. Entre autres faits saillants de la carrière de Mme Miyata, citons des engagements aussi divers que l’interprétation de l’hymne national japonais lors de la cérémonie
d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, à Nagano, et son travail avec Björk sur la bande son du film de Matthew Barney Drawing restraint 9, dans lequel elle apparaît, jouant de son
instrument. En 2005 elle est nommée ambassadeur culturel par l’Agence japonaise pour les affaires culturelles et à ce titre fait une tournée en Europe, au cours de laquelle elle donne des
concerts, participe à des ateliers et collabore avec des artistes et compositeurs locaux pour faire connaître le SHO à l’étranger.
Gaetan Morlotti, danseur
Né en 1967, il commence ses études de danse à l'âge de 13 ans à Ajaccio, puis les poursuit à Paris avec Serge Golovine et Félix Malinowski. A l'issue du Conservatoire National
Supérieur de Paris, il est engagé aux Ballets de Monte-Carlo où il restera jusqu'en 1988, date à laquelle il rejoint la compagnie de Jean-Christophe Maillot à Tours. Il est, depuis
septembre 1993, soliste des Ballets de Monte-Carlo et s'est particulièrement illustré dans les créations de Jean-Christophe Maillot. Il a également interprété des rôles majeurs du
répertoire des Ballets Russes (Schéhérazade, Les Danses Polovtsiennes du Prince Igor, Petrouchka) et du répertoire contemporain.
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, directeur musical
Depuis plus de cent ans, l’ONL reçoit à sa tête les chefs d’orchestre les plus prestigieux, de Charles Munch et André Cluytens à Sir John Eliot Gardiner ou Jukka-Pekka Saraste, en
passant par Armin Jordan, Georges Prêtre ou Neeme Järvi.
Considéré comme l’un des meilleurs orchestres européens, l’ONL a joué aux côtés de très nombreux solistes de réputation mondiale : Pablo Casals, Arthur Grumiaux, Wilhelm Kempff ou
plus récemment Yo-Yo Ma, Martha Argerich, Vadim Repin, Truls Mørk, Radu Lupu, Krystian Zimerman, Margaret Price, Jessye Norman,…
Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’ONL est devenu un orchestre permanent en 1969, avec comme premier directeur
musical Louis Frémaux (1969-1971). Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert de 2100 places,
l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Leonard
Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011.
L’ONL fut le premier orchestre européen à se rendre en Chine en 1979. Ses tournées le mènent régulièrement au Japon, aux États-Unis et dans les principaux pays d’Europe pour se
produire dans les plus grandes salles : Carnegie Hall à New York, Royal Albert Hall à Londres, Concertgebouw d’Amsterdam, salle Pleyel à Paris, Suntory Hall à Tokyo… Au cours de la
saison 2013-2014, il se produira notamment en Chine et au Japon.
L’ONL a fait découvrir en première audition mondiale les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels Michael Jarrell, Pascal Dusapin, Jean-Louis Florentz, Philippe Hersant,
Luciano Berio, Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-André Dalbavie, Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy… Pour la saison 2013-2014, il accueille en résidence Kaija Saariaho.
La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie régulièrement récompensée, du Boléro de Ravel en 1984 (premier disque d’or reçu par un orchestre
symphonique) à l’intégrale Debussy en sept volumes sous la baguette de Jun Märkl (Naxos) et au CD d’œuvres de Thierry Escaich publié en 2011 (Universal). Leonard Slatkin poursuit
cette politique ambitieuse, avec notamment des intégrales Ravel et Berlioz en cours chez Naxos.
Depuis de nombreuses années, l’ONL est pionnier en matière d’action culturelle. C’est ainsi le seul orchestre français à développer deux orchestres de jeunes. Une politique tarifaire forte
en direction des plus jeunes, des projets ambitieux pour les scolaires, des cycles de conférences et de nombreuses autres actions d’accompagnement achèvent d’en faire un orchestre de
premier plan.
Éléonore Euler-Cabantous, harpiste solo
Musicienne à l’Orchestre national de Lyon depuis 2002.
Etudie la harpe auprès de Josy Grauer et piano et de Clara Woringer puis de Michel Bourdoncle au Conservatoire Darius-Milhaud d’Aix-en-Provence (1987-1997)., auprès de Nathalie
Lebrun au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Nice (1996-1997), d’Isabelle Moretti et musique de chambre, de Maurice Bourgue au Conservatoire national supérieur de
musique et de danse (CNSMD) de Paris (1997-2001). Elle participe aux classes de maître avec Frédérique Cambreling, Fabrice Pierre, Catherine Michel, Huguette Géliot, Élisabeth FontanBinoche.
Reçoit la Médaille d’or de harpe à l’unanimité du Conservatoire d’Aix-en-Provence (1996), la Médaille d’or de harpe à l’unanimité du CRR de Nice (1997), la Médaille de bronze de piano
du Conservatoire d’Aix-en-Provence (1997). Diplômée de la formation supérieure de harpe et de musique de chambre mention très bien au CNSMD de Paris (2001) et reçoit le deuxième
prix au Concours international de harpe Martine-Géliot (1999).
Elle deviuent deuxième harpe à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (bourse Aïda) (2000-2001), harpe solo de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne (2000-2001),
membre du duo Daviel (violon-harpe), de l’ensemble Quaerendo Invenietis, fait divers remplacements à l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, à l’Orchestre des Pays de Savoie, à
l’ensemble Carpe Diem, à l’orchestre Ostinato. Elle devient harpe solo à l’Orchestre des prix des Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et Lyon (20012002) et fait des concerts en soliste avec l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre d’Auvergne, le Quatuor Debussy, le Quatuor Élysée.
Emmanuelle Réville, flûtiste solo
Elle est musicienne à l’Orchestre national de Lyon depuis 1991.
Flûte et musique de chambre au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Strasbourg. ; flûte, musique de chambre, harmonie et contrepoint avec Michel Debost et Jean-Claude
Raynaud au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris, classes de maître avec James Galway.
Elle reçoit les Médailles d’or de flûte et musique de chambre au CRR de Strasbourg, premier prix de flûte au CNSMD de Paris, le troisième prix au Concours international de flûte de San
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Diego (États-Unis).
Elle est professeur de flûte au CNSMD de Lyon de 2002 à 2007 (assistante de la classe de Philippe Bernold). Membre du Trio Sfogato (flûte, alto et harpe).
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
L'Orchestre, à sa création en 1856, dénommé « l'Orchestre du Nouveau Cercle des Etrangers », puis en 1958 « Orchestre National de l'Opéra de Monte-Carlo », et enfin depuis 1980
« Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo », occupe une place de choix dans le monde musical international.
Grâce à sa capacité de savoir conjuguer tradition et modernité, il joue un rôle de premier plan dans l’interprétation des œuvres symphoniques du grand répertoire, le renouveau des œuvres
rares et contemporaines et la création lyrique et chorégraphique. Depuis la fin du 19ème siècle, on ne compte plus le nombre de « Premières mondiales » créées à Monte-Carlo, et les
grands compositeurs, tels que Massenet, Puccini, Ravel, Mascagni, Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo, Milhaud, Poulenc, Satie, ont trouvé dans l'Orchestre Philharmonique l'interprète
idéal. Plus près de nous R. Rossellini,
R. Liebermann, Ch. Chaynes, M. Constant, S. Rendine, R. Koering, S. Sciarrino. En collaboration avec le Printemps des Arts, des œuvres de G. Amy, Ph. Mainz, Ph. Hurel ont pu être
enregistrées.
La musique contemporaine a toujours été présente dans les saisons de l'OPMC, avec notamment, Henze, Dutilleux, Paart, Lutoslawski, Penderecki, Ligeti, Takemitsu et bien d'autres. Se
sont succédé, sous des appellations différentes, Chef permanent - Chef titulaire - Premier chef invité - Directeur Musical - Directeur Artistique et Musical, de 1856 à nos jours : Alexandre
Hermann, Eusèbe Lucas, Léon Jehin, Louis Ganne, Marc César Scotto, Victor de Sabata, Paul Paray, Henri Tomasi, Louis Frémaux, Edouard van Remoortel, Igor Markevitch, Lovro von
Matacic, Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James DePreist, Marek Janowski et Yakov Kreizberg.
Depuis la disparition de ce dernier, le poste est resté vacant, S.A.R. la Princesse de Hanovre avait souhaité, en mars 2012, faire appel à Maître Gianluigi Gelmetti pour assurer la mission
de « chef référent » de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Après dix mois d’une collaboration parfaite ponctuée de grands moments d’émotion, il a été décidé de confier les
fonctions de Directeur Artistique et Musical de l’Orchestre à Maître Gelmetti.
Nous nous souvenons des plus grandes gloires du passé parmi les chefs invités, A. Toscanini, W. Furtwängler, R. Strauss, B. Walter, D. Mitropoulos, E. Kleiber, A. Cluytens, G. Marinuzzi,
Sir T. Beecham, C. Schuricht, K. Ancerl, Ch. Münch, E. Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, parmi les personnes les plus proches de nous, L. Bernstein, C.-M. Giulini,
R. Kubelik, Sir George Solti; et plus près de nous W. Sawallisch, K. Sanderling, G. Prêtre, L. Maazel, K. Kondrachine, Ch. von Dohnanyi, Z. Mehta, G. Rojdestvenski, Y. Temirkanov, ainsi que
tous les grands chefs d'orchestre actuels.
Comme tous les orchestres internationaux de haut niveau, l'OPMC a atteint l'objectif de cent éléments, qui lui permet, non seulement, de jouer dans de bonnes conditions le répertoire
symphonique, mais aussi de répondre à tous les besoins culturels qui se développent en Principauté.
Des évènements extraordinaires ont marqué l'histoire de l'OPMC, comme l'intégrale des concertos de Bartok, par Zoltan Kocsis, le « Requiem » de Berlioz, au Dom de Berlin, et au
Grimaldi Forum, les Gurre-Lieder de Schoenberg au Grimaldi Forum, puis à la Philharmonie de Berlin, avec le Rundfunk Sinfonie Orchester Berlin, le Rundfunkchor Berlin, le Mitteldeutscher
Rundfunkchor Leipzig, sous la direction de Marek Janowski. En avril dernier, dans le cadre du Printemps des Arts l'OPMC a participé au cycle des symphonies de Bruckner.
L'orchestre est régulièrement invité par les grands festivals, Aix-en-Provence, Paris, Prague,Strasbourg, Montreux, Vienne, Orange, Dresde, Bonn, Leipzig, Ankara, Athènes, Bad Kissingen,
Bonn, Dublin, Lisbonne, Lyon, Rheingau, et bien d'autres. Il effectue également de nombreuses tournées à l'Etranger (Autriche, Allemagne, Belgique, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis,
Grande-Bretagne, Italie, Japon, Suisse).
L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo réalise de nombreux enregistrements pour les grands labels français, dont « Parsifal » de R. Wagner qui a servi de bande sonore pour le film
de Sylberberg, et « Pelléas et Mélisande », de Debussy, tous deux dirigés par Armin Jordan. « Pénélope » de Fauré, avec Jessye Norman, dirigé par Charles Dutoit (Erato) « OEdipe »
d’Enesco, dirigé par Lawrence Foster (EMI-France), « Napoléon » de Honegger dirigé par Marius Constant (Erato), et également avec les plus prestigieux labels étrangers, tels que la
Deutsche Grammophon, Decca, EMI Classics, Philips, ainsi que l'enregistrement des musiques de films de Nino Rota dirigé par Gianluigi Gelmetti (Emi Classic
International). Tous ces enregistrements ont été salués par la critique, les académies françaises et internationales et couronnés par plusieurs Grand Prix. Sont également parus deux DVD
avec M. Rostropovitch et S. François (EMI Classic Archives).
L’automne 2010 a vu le lancement du label « OPMC Classics » de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Cinq disques, sous la direction de Yakov Kreizberg, ont été édités, avec des
œuvres de Stravinsky, Rimsky-Korsakov, Ravel, Debussy, Moussorgsky, Chostakovitch et Mahler. Ces différents disques se sont vus décerner de nombreux prix par la presse musicale.
Placé sous la présidence de S.A.R. la Princesse de Hanovre, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien et des encouragements de S.A.S. le Prince Albert II.
L’Orchestre, l’assurant de toute sa confiance et de toute son estime, poursuit dans la voie qui est la sienne : préserver son authenticité tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce
à une politique dynamique qu’encourage le Gouvernement Princier et reprendre son engagement dans la vie de la Principauté.
L‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien du Gouvernement Princier, de la Société des Bains de Mer, de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB) et de
l’Association des Amis de l’Orchestre.
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Jean-Pierre Rousseau, directeur général - Christian Arming, directeur musical
Fondé en 1960, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (100 musiciens) est aujourd’hui reconnu comme « le meilleur orchestre de Belgique ». Son identité, forte et reconnaissable
dans le concert européen, est liée à une position artistique et géographique singulière : au carrefour des univers germanique et latin, comme en témoigne l’histoire millénaire de Liège,
l’OPRL cultive la densité des orchestres germaniques et la transparence des phalanges françaises.
Il se distingue par son engagement, sa curiosité pour tous les répertoires et des choix audacieux à l’égard de tous les publics. En 50 ans d’existence, l’OPRL a démontré son ouverture à
tous les répertoires, en se distinguant dans la musique française et contemporaine (avec plus de 90 créations à son actif, dont des œuvres de Berio, Xenakis, Piazzolla, Takemitsu,
Boesmans, Dusapin, Mantovani…).
L’OPRL a enregistré plus de 70 disques en 50 ans, la plupart largement récompensés par la presse internationale. Il part régulièrement en tournée (sept tournées depuis 1999, en
Amérique du Sud, au Musikverein de Vienne, au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, au Concertgebouw d’Amsterdam, etc.) et sera en mai 2014 sous la direction de Christian Arming
en Suisse (Bâle, Zürich), en Autriche (Vienne, Linz, Innsbruck) et en Pologne (Varsovie).
Aujourd’hui, l’OPRL donne plus de 80 concerts par an, dont la moitié à Liège. Depuis 2000, il gère également la Salle Philharmonique de Liège, élargissant l’offre de concerts à la musique
baroque, aux musiques du monde, à la musique de chambre, aux grands récitals pour piano ou orgue.
Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai
L’Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai est née en 1994 de l’union des quatre orchestres Rai de Turin, Rome, Naples et Milan: les premiers concerts furent dirigés par Georges Prêtre et
Giuseppe Sinopoli. Depuis novembre 2009 le slovac Juraj Valčuha est le nouveau Directeur principal. Entre 1996 et 2001 Eliahu Inbal a été Directeur honoraire de l’Orchestre. Rafael
Frühbeck de Burgos à été Directeur principal entre le 2001 et le 2007. Jeffrey Tate a été Premier chef invité entre 1998 et 2002, en gardant en suite le titre de Directeur honoraire. Entre
2003 et 2006 Gianandrea Noseda a été Premier chef invité.
Entre les chefs qui ont dirigé l’orchestre on peut citer : Carlo Maria Giulini, Wolfgang Sawallisch, Mstislav Rostropovič, Myung-Whun Chung, Riccardo Chailly, Lorin Maazel, Zubin Mehta,
Yuri Ahronovitch, Marek Janowski, Semyon Bychkov, Dmitrij Kitaenko, Aleksandr Lazarev, Valery Gergiev, Gerd Albrecht, Yutaka Sado, Mikko Franck, James Conlon et Roberto Abbado.
L’orchestre propose à Turin des saisons de concerts, qui comprennent souvent des cycles particuliers, comme celui dédié aux Sinfonies de Beethoven, présenté en 2004 sous le bâton de
Rafael Frühbeck de Burgos. À partir de 2004 toutes les années l’Orchestre propose une saison de musique contemporaine (Rai NuovaMusica) avec des premières exécutions absolues, des
premières italiennes, qui souvent sont sur commande de l’Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai.
L’Orchestre a une intense activité discographique, avec particulière attention à la musique contemporaine. Souvent de ses concerts on a tiré des CD et des DVD. Beaucoup de prix ont été
assignés à l’Orchestre, pour sa discographie aussi comme pour ses productions.
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Charles Pennequin, poète
Charles Pennequin, né en 1965 à Cambrai, Nord de la France. A commencé à publier dans le courant de l’année 1993, lorsqu’il vivait au Mans. Vit à Ronchin (Nord).
Biodégradable : Publication dans de nombreuses revues. Performances et concerts dans la France entière et un petit peu à côté. Vidéos à l’arrache. Ecriture dans les blogs. Dessins sans
regarder. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans certains TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en
public. Ecriture sur les murs. Charles Pennequin écrit depuis qu’il est né.
Dernier livre paru : Pamphlet contre la mort (p.o.l).
Commentaire du site internet Sitaudis :
Né en 1965 à Cambrai (Nord) Remarquable lecteur de ses textes, il apparaît souvent comme l’un des meilleurs poètes de la nouvelle génération, l’un des plus attachants en tout cas. L’un
des plus généreux également, capable d’un réel et rare intérêt pour les livres des autres, aînés ou pairs. Charles Pennequin a été « découvert » par Christian Prigent qu’il découvrait luimême comme écrivain et dont les essais l’ont guidé dans ses lectures passionnées. La poésie de Pennequin est « essentiellement bête », (comme disait Baudelaire à propos de la grande
poésie), dotée d’une étonnante force d’imprégnation de l’esprit du lecteur et de déstabilisation des images comme des phrases qui circulent dans l’actuel. (Le Pillouër, pour le site
Sitaudis)
Gérard Pesson, compositeur
Gérard Pesson est né en 1958 à Torteron (Cher). Après des études de Lettres et Musicologie à la Sorbonne, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il fonde en
1986 la revue de musique contemporaine Entretemps. Il est pensionnaire à la Villa Médicis de 1990 à 1992. Lauréat du Studium International de composition de Toulouse (1986), d’Opéra
Autrement (1989), de la Tribune Internationale de l'Unesco (1994), il obtient en mai 1996 le prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco ainsi que le Prix musique de l’Akademie der
Künste de Berlin en mars 2007.
Gérard Pesson a publié en 2004 aux Editions Van Dieren son journal, Cran d’arrêt du beau temps. Un deuxième volume de ce journal est à paraître en 2015.
Il est producteur à France Musique depuis 1984. Il a depuis 2006 une émission hebdomadaire intitulée Boudoir & autres.
Son opéra Pastorale, d’après l’Astrée d’Honoré d’Urfé, sur un livret de Philippe et Beck et Martin Kaltenecker, commande du Staatstheater de Stuttgart, a été créé en version de concert en
mai 2006, puis donné en création scénique, dans une mise en scène du vidéaste Pierrick Sorin, au Théâtre du Châtelet à Paris, en juin 2009.
Le Festival d’Automne à Paris lui consacre, lors de son édition 2008, un portrait en 17 œuvres avec notamment la commande de Rubato ma glissando réalisé avec Annette Messager dans
la Chapelle des Récollets, la commande de son second quatuor à cordes, Bitume, pour le Quatuor Diotima ainsi que de Chants populaires, pour le chœur Accentus, sur des poèmes de
Philippe Beck.
Son 3e quatuor, Farrago, est créé en novembre 2013, par les Diotima, au Festival Musica Viva de Munich.
Gérard Pesson est invité par le 104 à Paris et La Ville de Paris pour un cycle de commandes intitulé : Pompes/Circonstances. L’ensemble du projet constitue une résidence avec
l’Ensemble Cairn d’octobre 2008 à juin 2011.
Son concerto de piano, Future is a faded song, a été créé le 9 novembre 2012 à la Tonhalle de Zurich par Alexandre Tharaud, et sa dernière œuvre symphonique, Ravel à son âme, à la
Kursaal de San Sebastian par l’Euskadiko Orkestra, le 14 janvier 2013.
Gérard Pesson est professeur de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris depuis 2006. Ses œuvres sont publiées aux Editions Henry Lemoine depuis 2000.
Quatuor Diotima
Fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et de Lyon, le quatuor Diotima prend son nom de l’œuvre de Luigi Nono « Fragmente-Stille, an Diotima », affirmant ainsi son
engagement en faveur de la musique de son temps. Le Quatuor Diotima est le partenaire privilégié de nombreux compositeurs (Helmut Lachenmann, Brian Ferneyhough,
Toshio Hosokawa...) et commande régulièrement de nouvelles pièces à des compositeurs tels que Alberto Posadas, Gérard Pesson, Emmanuel Nunes ou encore James Dillon. Le Quatuor
ne néglige pas pour autant le répertoire classique du quatuor à cordes, portant une attention particulière aux derniers quatuors de Beethoven, à la musique française et au répertoire du
début du XXe siècle.
Depuis sa création, le Quatuor Diotima s’est produit sur la scène internationale et a joué dans la plupart des festivals et séries de concerts européens. Il a réalisé de nombreuses tournées
aux États-Unis, en Asie (Chine, Corée, Japon) et en Amérique du Sud.
Lauréat de plusieurs concours internationaux (concours de Londres, Berlin), il est soutenu par la DRAC Centre, la Région Centre, et régulièrement par l’Institut Français, la Spedidam,
Musique Nouvelle en Liberté, le Fonds pour la Création musicale et la Fondation Orange.
Le Quatuor Diotima est soutenu par la DRAC Centre et la Région Centre, et régulièrement par Musique Nouvelle en Liberté et la Spedidam.
Quatuor Hermès
Sincérité, finesse et sensibilité sont les mots qui caractérisent le mieux le quatuor Hermès. Ces qualités, très tôt remarquées par Miguel da Silva et les quatuors Ravel et Ysaÿe, se
développent aux côtés d’Eberhard Feltz, du quatuor Artemis et des membres du quatuor Alban Berg.
Comment ne pas être touché par la complicité qui lie ces quatre jeunes musiciens, par leur engagement et leur intégrité artistiques. En 2009, un an à peine après leur formation au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, ils reçoivent le premier prix du Concours International de Musique de chambre de Lyon, le prix du public et le prix de la SACEM,
notamment grâce à leur interprétation d’Ainsi la nuit d’Henri Dutilleux. Le charme opère une nouvelle fois en 2011 avec un 1er Prix au prestigieux Concours International de Genève, puis
à l’Académie Maurice Ravel et à la fondation Charles Oulmont.
En novembre 2012, après ce parcours déjà exceptionnel, c’est la consécration lors des très renommées auditions « Young Concert Artists » de New York. Parmi plus de 300 candidats
venus du monde entier, les quatre Français remportent un premier prix qui leur ouvre les portes des plus belles scènes américaines. Grâce au soutien de la société des montres Breguet et
dans le cadre du concours de Genève, le quatuor Hermès a enregistré un premier disque sorti à la fin de l’année 2012 sous le label Nascor, consacré à deux oeuvres majeures d’Haydn et
de Beethoven.
Une grande tournée outre-Atlantique est prévue à l’Automne 2013. D’ici là, le quatuor Hermès se produira dans toute l’Europe. On a pu le croiser au festival de Lockenhaus, à l’Orangerie de Sceaux, au
festival Radio France de Montpellier ou au Crescendo festival de Berlin.
Le talent des quatre jeunes musiciens les emmène également au Japon ou en Egypte.
Quatuor Parker
Daniel Chong, Ying Xue, violons ; Jessica Bodner, alto ; Kee-Hyun Kim, violoncelle
Décrit par le Washington Post comme un « quatuor qui propulse la musique d’une façon irrésistible, avec une grâce extraordinaire », le Quatuor Parker est lauréat du Premier Grand Prix
du Concours International de Bordeaux (2005) et celui du Concerts Artists Guild International (New York).
En 2009, le quatuor s’est vu attribuer le très prestigieux Cleveland Quartet Award. En janvier 2010, l’enregistrement des quatuors de György Ligeti sort sous le label Naxos. Au mois de
février 2011, le quatuor se voit attribuer un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure interprétation en musique de chambre » pour cet enregistrement.
Fondé en mai 2002 par quatre étudiants talentueux du New England Conservatory de Boston, le quatuor travaille avec les plus grand professeurs de musique de chambre aux Etats-Unis,
tels Donald Weilerstein, Kim Kashkashian, Martha Strongin Katz, Roger Tapping, Paul Katz et Lucy Stolzman, et les Quatuors Emerson, Julliard, Tackas, Tokyo...et avec les grands
compositeurs de nos jours, tels que György Kurtàg (Carnegie Hall 2010).
Depuis ses triomphes aux concours de New York et de Bordeaux, le Quatuor joue « non-stop » à travers les Etats-Unis à Chicago, Washington, Carnegie Hall à New York... et en Europe,
où il joue dans les festivals les plus importants, tels que Radio-France Montpellier, Mecklenburg Vorpommen, Flandres, Emilio Romagna, Menton…
Le Quatuor Parker a enregistré les quatuors à cordes de Bartok no. 2 et 5 pour le label Zig Zag qui fut très bien reçu par la critique :
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« Ce qui frappe dans l’interprétation des Parker, c’est autant le niveau de cohésion que l’autorité du propos. Un mélange de liberté et de rigueur confère au dialogue des 4 musiciens une
belle personnalité » (Diapason)
En 2009, le quatuor est quatuor en résidence de l’Orchestre de chambre de St. Paul et en 2010 le quatuor est le premier quatuor d’avoir une résidence chez Minnesota Public Radio et
American Public Media. En 2013, le quatuor est invité à rejoindre l’Université de South Carolina en tant que quatuor en résidence.
Quatuor Zemlinsky
Premier Prix du Concours de Quatuor à cordes de Bordeaux 2010
František Souček, Petr Střížek, violons ; Petr Holman, alto ; Vladimír Fortin, violoncelle
Depuis sa formation en 1994, le Quatuor Zemlinsky est devenu l’archétype de l’ensemble montrant la continuité de l’école et de la tradition du quatuor à cordes en Bohême. L’ensemble a
remporté le Premier Prix au Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux de 2010 et conclut ainsi toute une série de prix obtenus aussi bien à Banff (Canada), au Printemps
de Prague qu’à Londres où il remporta le Prix de la Presse. Il a par ailleurs reçu le Prix de la Fondation Alexandre Zemlinsky, dont il porte désormais le patronyme. Le Quatuor a été invité
à effectuer de nombreuses tournées sur les quatre continents. Son répertoire compte déjà plus de 200 partitions signées d’une pléiade de compositeurs majeurs, appartenant à la tradition
germanique et slave, ainsi que contemporains. Depuis le début de 2007, le Quatuor enregistre en exclusivité pour le label français Praga Digitals, qui fait se joindre depuis 1992 les
patrimoines européens occidentaux et orientaux. Leur premier coffret (4-CD) a obtenu d’entrée un ‘Diapason d’Or’ dans la principale revue d’expression française. Il regroupe les Quatuors
de jeunesse de A.Dvořák. Cet enregistrement ainsi que les suivants dédiés à Schubert, Zemlinsky, Mendelssohn, Kalabis, Glazunov et aux compositeurs espagnols ont reçu un accueil
enthousiaste au plan international dans le sillage de ce brillant début.
Ayant travaillé auprès de Walter Levin, le fondateur du Quatuor Lasalle, puis de Josef Klusoň, du Quatuor Pražák, le groupe désormais enseigne également en tant quatuor-en-résidence
au Conservatoire de Bâle et conduit des master-classes destinées à des étudiants de tout âge. Récemment, F. Souček a P. Holman ont été nommés professeurs au Conservatoire de
Prague.
Blandine Rannou, claveciniste
Après avoir obtenu trois Premiers Prix au Conservatoire National Supérieur de Paris (clavecin, basse continue et musique de chambre), Blandine Rannou poursuit ses études au Sweelinck
Conservatorium d'Amsterdam auprès de Bob van Asperen. Elle est en 1992 la Première Lauréate du Concours International de clavecin de Bruges, où elle se voit également décerner le
Prix du Public et le Prix Spécial de la Radio Télévision Belge,
Blandine Rannou a été durant plus de dix ans la claveciniste de l'ensemble Il Seminario Musicale (Gérard Lesne) avec lequel elle a réalisé un très grand nombre de concerts et
enregistrements. Elle est nommée dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » pour les Victoires de la Musique Classique en 2003.
Elle se consacre désormais à la musique de chambre et au récital, se produisant dans de très nombreux festivals en France et à l'étranger. Elle débute en 2000 avec la maison de disque
Zigzag Territoires une collaboration intense, et tous ses enregistrements sont unanimement salués par la critique. On citera l'intégrale de l'œuvre pour clavecin de Rameau, un disque
F.Couperin, les Suites Françaises, Suites Anglaises, Toccatas, et Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach, l'intégrale des pièces de clavecin de Forqueray, les Sonates pour viole de
gambe et clavecin concertant de Bach avec Guido Balestracci, les Sonates pour violon et clavecin concertant de Bach avec Florence Malgoire.....
Elle fonde en 2012 son ensemble, La Belle Aventure, avec lequel elle entame un long travail sur l'œuvre instrumentale de François Couperin. Elle est soutenue dans cette démarche par la
Fondation Royaumont. Passionnée de pédagogie, elle enseigne la Basse-Continue au CNSM de Paris, et le clavecin au CRR de Versailles. Elle est en outre très régulièrement invitée à
donner des Master-Class en France et à l'étranger.
Colin Roche, compositeur
Colin Roche est né en 1974. Pianiste de formation, diplômé de Sciences Po, il apprend ensuite la direction d’orchestre, l’écriture, l’analyse musicale, l’histoire de la musique, l’esthétique et
obtient deux médailles d’or en Culture Musicale et Composition (à l’unanimité, distingué par la SACEM en 2002). En outre, il est titulaire d’une maîtrise de composition et d’un D.E.A. de
musicologie (sur le sens politique dans la création musicale aujourd’hui).
Il a été l’élève en composition de Philippe Leroux, puis de Brian Ferneyhough et Luca Francesconi dans le cadre de la Session Voix Nouvelles de la Fondation Royaumont.
Très attiré par la transdisciplinarité, il a travaillé avec plusieurs vidéastes et plasticiens, en particulier Simon Artignan (La robe des choses – installation concertante (2006), Le Carnet,
opéra de chambre (2011) sur un texte de Sébastien Brebel). Il a aussi composé un ballet pour le centenaire des Ballets Russes, dans le cadre du Printemps des Arts de Monaco en 2010,
La châtaigne par les cendres, et dernièrement la musique d’un spectacle chorégraphique au Théâtre Vassiliev de Moscou, Héroïdes (dance letters), encensé par la critique.
En 2006, l’Ensemble Multilatérale lui a consacré un CD-DVD monographique, sélection CD du Monde, Coup de Coeur de l’Académie Charles Cros et nominé au Grand Prix Lycéen des
Compositeurs. Il a reçu en 2009 une bourse de l’Académie des Beaux-Arts et en 2012 le Prix Claude Arrieu de la SACEM.
Ses prochaines oeuvres seront créées par l’Ensemble intercontemporain (L’argent, pour 29 musiciens), 2e2m (Dans ma chambre, pour ensemble et dispositif) et par l’Orchestre PoitouCharentes, qui l’accueillera en résidence pendant la saison 2013-2014.
Ses œuvres sont publiées par les Editions Jobert – Paris.
Olivier Roller, photographe
Olivier Roller a 40 ans. Né à Strasbourg, il vit aujourd’hui à Paris.
En 1994, alors qu’il poursuit ses études en sciences politiques et en droit, afin de devenir professeur, il réalise son premier portrait. C’est celui de son grand père. Ce visage, cadré au
plus près, dénué de tout artifice, incarne alors la seule figure d’autorité paternelle que connait Olivier Roller. « Pour la première fois, je dépasse les normes du portrait : sourire, se tenir
droit, être beau », se souvient le photographe.
Il s’installe à Paris et commence à travailler pour les journaux Libération, Le Monde et Telerama. Cette collaboration dure depuis quinze ans. Elle s’est enrichie de commandes pour la
presse internationale et pour l’édition.
A l’occasion d’une série photographique sur les membres du gouvernement, commandée par Le Monde, il y a cinq ans, Olivier Roller s’est interrogé sur la représentation du pouvoir.De là,
son idée de fresque photographique cherchant à montrer le pouvoir en ce début de XXIème siècle, par les individus qui le composent. Car la sphère sacrée des dirigeants est souvent
invisible. Si les métiers sont identifiés, les personnes, elles, sont quasi-inconnues.
Cette perte d’identité génère une image du pouvoir fantasmé. C’est le fameux « ils » du pouvoir lointain.
Olivier Roller offre un visage à ce fantasme. Il réalise les portraits de financiers, de publicitaires, d’intellectuels, de diplomates, comme il photographiait son grand-père. Cadre serré, pas
d’artifice, ni sourire ni maquillage : une vérité nue. Et le pouvoir incarné.
Durant cette série, Olivier Roller s’interroge sur l’origine de la représentation du pouvoir. Il décide de photographier des empereurs Romains… Puisque ce sont les hommes de pouvoir
d’antan.
Grâce à une carte blanche proposée par le Musée du Louvre, et la collaboration des musées antiques français et européens, Olivier Roller a photographié les bustes d’empereurs romains
comme il photographie les gens de pouvoir de 2012. Les visages de pierre marqués par le temps, extraordinairement expressifs, bénéficient d’une lumière hors norme, dont l’installation a
demandé des heures. Surgissent devant nous ces têtes venues du fond des âges, magistrales, décidées, les formes mortelles au service d’un désir éternel, celui du pouvoir.
Ainsi, à rebours de la représentation idéale et sublimante du portrait, Olivier Roller interroge l’identité des figures de pouvoir de notre époque, tout en y incluant une vision plus lointaine
mais non moins essentielle : l’origine de ces figures de pouvoir au temps de la Rome Antique.
Son style épuré, parfois cru, frontal, s’inspire du réalisateur Robert Bresson : « sois sûr d’avoir épuisé ce qui se communique par l’immobilité et le silence ».
La presse française a rendu hommage à son style, Le Nouvel Observateur parlant même de portraits « rollerisés ». De même, la presse internationale s’est fait l’écho des nombreuses
expositions consacrées à sa série sur le pouvoir. Son travail a été exposé à Tokyo, Lausanne, Rome…
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Olivier Roller aime mélanger les portraits contemporains et les empereurs romains. Il parle d’ « aller-retour » entre deux représentations du pouvoir. Dans ce dernier cas, le mur entier est
composé d’images, du sol au plafond, où les hommes de pouvoir du XXIème siècle se confrontent aux bustes des empereurs Romains, devenus subitement terriblement modernes. Ils
avaient compris, bien avant nous, l’importance de la représentation des dirigeants, leur valeur esthétique, leur symbole, leur utilité.
Ainsi de l’empereur Auguste, comme l’explique le photographe : « C’est le premier empereur romain ‘’Photoshop’’ . Le premier qui, de son vivant, a idéalisé son image en exigeant qu’on
redessine à son avantage son nez, sa bouche, ses cheveux... Ce contrôle de l’image est très contemporain. C’est une manière de montrer le va-et-vient historique entre l’Empire romain et
le pouvoir en 2011. »
Le succès de ces multiples expositions lui a permis de se faire reconnaître du monde de l’art contemporain, tout en gardant un pied dans la presse, avec laquelle il travaille toujours.
Depuis janvier, Olivier Roller enseigne à Sciences-Po Paris « la représentation du pouvoir par le portrait photographique. »
Il est nominé pour le prix Pictet 2012.
Ses images sont visibles sur : www.olivierroller.com
Constance Ronzatti, violoniste
Constance Ronzatti commence le violon à l'âge de cinq ans avec Hae-Sun Kang, et entre trois ans plus tard au Conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt dans la classe de
Maryvonne Le Dizes, puis dans celle de Christophe Poiget. Elle se perfectionne au Conservatoire national de région de Paris auprès de Suzanne Gessner avant d'intégrer la classe de Régis
Pasquier au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 2007, et ensuite celle d'Alexis Galpérine.
Son parcours artistique l'amène à se produire au sein de nombreux orchestres et ensembles tels que l'Ensemble intercontemporain, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse,
l'Ensemble 2e2m ou l'Ensemble Cairn. Elle se consacre aussi particulièrement à la musique de chambre tant par son investissement instrumental et musical que par son engagement
avec le Quatuor Voce dans l’organisation du festival le Cœur en Musiques. Elle est par ailleurs, depuis 2012, premier violon du Quatuor Tosca.
Anne Rousselin, musicologue
Née en 1963, Anne Rousselin mène en parallèle des études supérieures de piano et de musicologie. Elle obtient en 1986 un Premier Prix d’Histoire de la Musique, première nommée, au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Elève en piano de Denyse Rivière, elle étudie également auprès d’Henri Gautier au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève où
elle obtient le Diplôme Supérieur de Piano. Titulaire du Certificat d’Aptitude, elle enseigne l’analyse musicale, l’histoire de la musique et le piano au conservatoire de Créteil, depuis 1988.
Parallèlement, elle publie le chapitre « Piano et Pianistes » dans La Musique en France à l’époque romantique (Flammarion, 1992) et travaille comme musicologue pour Deutsche
Grammophon Gesellschaft. Régulièrement invitée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris comme membre de jury de concours et comme tuteur auprès des
étudiants en Master, elle travaille également pour l’Orchestre National de Lyon, la Cité de la Musique et la Salle Pleyel à Paris.
Russophone, spécialiste de la musique russe, elle écrit les textes de présentation des intégrales des symphonies de Prokofiev et de Tchaïkovski données par le LSO et l’orchestre du
Théâtre Mariinski, dirigés par Valery Gergiev à la Salle Pleyel en 2009 et en 2010, pour l’ouverture de l’année France-Russie. En 2011, elle donne plusieurs conférences à l’Auditorium de
Lyon sur la musique russe et est invitée par la Cité de la Musique à donner en 2012, 2013 et 2014 des cours dans ce domaine.
Passionnée par les rapports entre musique et poésie, elle a donné en tant que pianiste de nombreux récitals sur ce thème, et fervente chambriste, des concerts avec le violoniste
Christophe Ladrette.
Corinne Schneider, conférencière
Docteur en musicologie, Corinne Schneider a soutenu une Thèse de 3e cycle à l’Université de Tours en 2002 : « Le Weber français du Théâtre-Lyrique (1855-1868). Enjeux et modalités
de la réception de l’opéra allemand traduit sous le Second Empire ». Ses recherches actuelles portent sur les échanges musicaux et les transferts culturels entre la France et l’Allemagne
au XIXe siècle (elle a notamment publié sur la réception en France de Beethoven, Schubert et Weber). Depuis sa participation au Congrès International Ferenc Liszt 2000 à Budapest, elle
contribue également aux recherches lisztiennes. Elle est l’auteur d’une monographie de Carl Maria von Weber (Gisserot, 1998), d’un ouvrage sur la réception de l’œuvre de Franz Schubert
(Reflets schubertiens, Fayard/Mirare, 2008) et d’un ouvrage sur L’Enseignement de la culture musicale dans les Conservatoires (Cité de la musique, 2000). Titulaire du Certificat d’aptitude
de culture musicale (Ministère de la culture) et des premiers prix d’histoire de la musique, d’esthétique et de musicologie du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, elle
enseigne l’histoire de la musique aux Conservatoires à rayonnement régional de Metz puis de Paris pendant vingt ans, où elle y anime notamment pendant plusieurs années un Atelier
contemporain destiné à la transmission des répertoires nouveaux. Depuis janvier 2013, elle est responsable du Département musicologie et analyse du CNSMD de Paris. Corinne Schneider
a été productrice à Radio France de 2008 à 2011 ; elle livre une série de 126 Matins des musiciens, une série de 90 Cartes Postales et une série de 4 portraits de compositeurs
contemporains, un ensemble d’émissions diffusées sur France-Musique. Depuis 2009, elle est conseillère artistique du festival de musique franco-allemand « Je t’aime…Ich auch nicht »
(Arsenal de Metz). Parallèlement à la recherche musicologique qui l’amène à publier dans des revues spécialisées et à participer à des colloques internationaux (Budapest, Sarrebrück,
Rome…), Corinne Schneider est régulièrement invitée comme conférencière, notamment à Royaumont, à la Cité de la Musique, à l’Ensemble intercontemporain, à la Folle Journée de
Nantes, au Grand Auditorium de Lyon, au Théâtre du Capitole de Toulouse ou au Festival d’Île-de-France. Elle coordonne la brochure-programme du Festival du Printemps des Arts de
Monaco depuis 2009.
Louis Sclavis, clarinettiste
Né le 2 février 1953 à Lyon (France).
Figure de proue de la musique improvisée européenne, Louis Sclavis incarne les aspirations et les ambitions d’une génération venue à la musique dans le sillage du free jazz et de son
acclimatation en France par des musiciens revendiquant leur désir d’autonomie esthétique et de pratiques nouvelles. Passé par des collectifs – tel le Workshop de Lyon – emblématiques
de ces nouvelles approches, leader de groupes conçus autour de « projets » artistiques volontiers transdisciplinaires, Sclavis s’est imposé, en outre, sur des instruments demeurés
longtemps marginaux dans le jazz moderne – saxophone soprano, clarinette, clarinette basse – embrassant un ensemble de références excédant très largement le seul champ du jazz au
profit d’une sensibilité originale qui fait désormais référence. Compagnon de route de la plupart des grandes figures de l’improvisation, le clarinettiste défend, avec une constance farouche,
l’exploration engagée de l’instant, le hasard heureux des rencontres impromptues et la liberté de la création individuelle.
Débutant à l’âge de dix ans l’étude de la clarinette dans une harmonie de quartier, Louis Sclavis suit pendant trois ans l’enseignement du conservatoire de Lyon (1968-1971) avant de
rompre avec sa formation académique au profit de la pratique de l’improvisation et de la musique en direct (théâtre, chanson). Ayant adopté le saxophone soprano et la clarinette basse, il
ne tarde pas à rejoindre le Free Jazz Workshop de Lyon en 1975 dans lequel il remplace Jean Méreu. L’année suivante, le groupe décide d’abandonner la référence au jazz et de ne plus
s’appeler que Workshop de Lyon. Sclavis entretient d'ailleurs une relation distancée à la tradition de la musique afro-américaine, n'en retenant que les figures « libératrices » (Albert
Ayler, Charles Mingus, Eric Dolphy). Très impliqué dans la scène locale, il prend part à différentes formations qui naissent dans la nébuleuse du collectif, telles la Marmite infernale et le
Marvelous Band. Il participe en 1977, sur le modèle de l’AACM de Chicago, à la création de l’ARFI (Association à la recherche d’un folklore imaginaire) dont l’intitulé est un véritable
manifeste esthétique révélateur des ambitions des improvisateurs français. Refusant tout leadership au profit de l’élaboration d’une œuvre collective, adepte d’une expressivité acoustique et
mélodique en un temps où le rock se fait dominant, volontiers théâtral sur scène, évacuant toute distinction entre soliste et accompagnement, l’ARFI s’appuie sur des valeurs auxquelles la
musique de Sclavis restera fidèle, lui-même demeurant membre du Workshop de Lyon jusqu’en 1988.
Parallèlement à son implication dans la scène lyonnaise, Sclavis séjourne dans la Compagnie du batteur Bernard Lubat et croise la route des principales figures du jazz émancipé en
France : Michel Portal, Jacques Di Donato et Jean-Louis Chautemps dans un quartet de clarinettes (1979) ; Henri Texier, qui l’engage dans son quartet où il succède à Eric Le Lann ; et
Didier Levallet, entre autres. En 1980-81, il joue dans le Brotherhood of Breath du Sud-Africain Chris McGregor puis crée son premier groupe, Le Tour de France, avec six musiciens
originaires de différentes régions de l’Hexagone (Gérard Siracusa, Yves Robert, Benat Achiary, Philippe Deschepper, Michel Doneda et Alain Gibert). En outre, son goût grandissant pour les
rencontres l’amène à échanger (et, parfois, à être enregistré) au fil des ans avec Tony Oxley, Evan Parker, John Lindberg, George Lewis, Anthony Braxton, Cecil Taylor… Il se distingue
alors par l’originalité de ses talents d’improvisateur et l’utilisation intensive qu’il fait des clarinettes. Significativement, ses deuxième et troisième albums s’intitulent respectivement
« Clarinettes » (1984, en solo) et « Rencontres » (1985). Membre du Trio de clarinettes avec Di Donato et Armand Angster (1986-1993), dont le répertoire allie pièces contemporaines et
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pratique de l’improvisation, Sclavis constitue en outre un quartet avec Bruno Chevillon, Christian Ville et François Raulin avec lesquels, augmentés de Dominique Pifarély, il enregistre
l’album « Chine » (1987) qui lui vaut une reconnaissance publique : en 1988, il est récipiendaire du prix Django-Reinhardt de l’Académie du jazz qui salue le « musicien de l’année ».
La notoriété aidant, porté par une énergie créative qui le caractérise, le clarinettiste déborde d’initiatives et de propositions. Sur une commande du Festival de jazz de Paris, il s’approprie
le répertoire de Duke Ellington (« Ellington on the Air », 1991). Sa curiosité pour les traditions populaires l’amène à collaborer avec l’ensemble breton Quintet Clarinettes, le chanteur
auvergnat André Ricros et le joueur de vielle Valentin Clastrier. Travaillant à des musiques de scène pour la danse (avec la chorégraphe Mathilde Monnier) et le théâtre (pour la compagnie
Image aiguë), il compose pour le cinéma et s’associe avec le photographe Guy Le Querrec pour élaborer différents spectacles associant projection d’images et musique en direct (De l’eau
dans le jazz, Jazz comme une image, etc.). C’est également sous l’œil du photographe de l’agence Magnum qu’au sein du trio Romano/Sclavis/Texier, il entreprend une tournée en
Afrique centrale (1990) qui donnera lieu à la publication de « Carnets de route » (1994) puis une autre en Afrique de l’est (1997) à l’album « Suite africaine ». En tant que leader, il
forme, en association avec Pifarély, l’Acoustic Quartet avec Marc Ducret et Bruno Chevillon ; un trio avec François Merville et Chevillon (« Ceux qui veillent la nuit », 1994) ; un sextet
avec lequel, en 1994, il conçoit « Les Violences de Rameau » inspirées par le compositeur Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Autant de « lieux », comme il aime à dire, au sein d’un
même territoire, dont il pousse l’exploration jusqu’à d’éprouver le besoin d’en changer. Sa musique prend ainsi une forte dimension chambriste, attentive à la combinaison des timbres
instrumentaux et aux prétextes d’improvisation, lui-même se distinguant aux clarinettes par les nuances de sa sonorité, l’éventail de ses effets (jeu des clés à vide, slap, growl), et la
maîtrise du développement de ses interventions. Mais elle s’inscrit dans une urgence, une inquiétude, une violence, qui lui confèrent une part forte de sa dramaturgie, entre tension et
délicatesse, fragilité et puissance.
Jalonné de rencontres suivies avec des musiciens aux démarches singulières, du violoncelliste Ernst Reijsger au batteur Jim Black en passant par Dino Saluzzi, Jean-Pierre Drouet, Fred
Frith ou encore Dave Douglas et son aîné Michel Portal, le parcours de Louis Sclavis prend une résonance internationale grâce à une importante activité scénique et le soutien du label
allemand ECM. C’est sous cette étiquette qu’il publie, en 2000, « L’Affrontement des prétendants » puis enregistre deux ans plus tard, « Napoli’s Walls », inspiré des collages réalisés
dans les rues de Naples par le peintre Ernest Pignon-Ernest, avec Vincent Courtois, Médéric Collignon et Hasse Poulsen. Cette formation s’élargit en « Big Napoli » en accueillant
notamment le verbe du slameur Dgiz. Devenu désormais une référence en matière de musique improvisée, Louis Sclavis s’entoure en 2005 de musiciens plus jeunes au sein d’un groupe
qu’il baptise, avec son talent pour les titres aux résonances poétiques, « L’Imparfait des langues , comme son dernier album « Sources » paru en 2012 sur le label ECm (toujours) avec
Gilles Coronado et Bejamin Moussay..
Kumiko Shuto, biwa
Kumiko Shuto a étudié le biwa auprès de Yukio Tanaka. Elle est diplômée du Tokyo College of Music et de la NHK Japan Musical Technician Academy. Elle a été première au concours
japonais de biwa en 2002 et a remporté le prix du ministère de l’Éducation et le prix NHK.
Elle fait partie de Pro Musica Nipponia, un orchestre d’instruments traditionnels japonais.
Kumiko Shuto a joué Éclipse du compositeur japonais Tōru Takemitsu avec Kifu Mitsuhashi (shakuhachi) au Kioi Hall de Tokyo. Elle a également interprété November Steps du même
compositeur avec l’ensemble de chambre Sagamihara dirigé par Hiroyuki Iwaki au Green Hall de Kanagawa, avec l’Orchestre philharmonique de Kanagawa et Masahiko Enkoji à Atsugi,
ainsi qu’avec l’Orchestre symphonique de Kyoto sous la direction de Hiroyuki Iwaki au Concert Hall de Kyoto.
Elle s’est produite au Festival Akira-Ifukube avec l’Orchestre symphonique du Japon dirigé par Tetsuji Honna au Suntory Hall à Tokyo, au Festival de musique asiatique 2010 à Tokyo, et
également en République tchèque, aux Pays-Bas, en Belgique, en Ouzbékistan...
Miroslav Srnka, compositeur
Miroslav Srnka est né à Prague en 1975. Il étudie la musicologie à l’Université Charles de Prague (1993–1999) et la composition à l’Académie des Arts Vivants de Prague auprès de
Milan Slavický (1998–2003). Il effectue des séjours d’études à l’Université Humboldt de Berlin de 1995 à 1996 et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2001. Il
participe à des programmes d’échanges et à des cours de composition animés par Ivan Fedele en 2002, Philippe Manoury en 2004 et à l’IRCAM de Paris. Il se voit remettre le Prix Gideon
Klein et le Prix Generace en 2001 ainsi que le Prix Leoš Janácek Anniversary en 2004. En 2009, il reçoit le Prix du Compositeur de la Fondation Ernst von Siemens Music. – En 2005,
son bref opéra intitulé « Wall » d’après Jonathan Safran Foer est représenté au State Opera de Berlin. Il est choisi pour tenir le rôle de « Composer for Heidelberg » au théâtre Heidelberg
en 2006-2007. Ses compositions ont fait l’objet de créations par des interprètes de renoms tels que le Quatuor Arditti ou l’Ensemble Modern, notamment lors de festivals tels le
Klangspuren Schwaz (Autriche), les New Music Days d’Ostrava (République Tchèque), le festival Musica de Strasbourg et le festival Avanti! Summer Sounds de Porvoo, en Finlande.
Jummei Suzuki, compositeur
Né à Tokyo en 1970. Il étudie la composition à l'Université des Arts de Tokyo, où il obtient une maîtrise de composition en 2000 et travaille la composition avec notamment Ichiro Nodaïra.
En 1997, il poursuit ses études au Conservatoire de Paris dans la classe de composition de Gérard Grisey puis de Marco Stroppa, et étudie également l’orchestration avec Marc-André
Dalbavie, et l’analyse avec Michaël Levinas. En 2001, il obtient une mention très bien de composition. De 1999 à 2001, il est boursier du gouvernement japonais. En 2000, il est stagiaire
à la Fondation Royaumont. En 2002, il suit le cursus de composition et d'informatique musicale de l'Ircam. De 2003 à 2004, il étudie la composition au 3e cycle de l’École Nationale de
Musique du Blanc-Mesnil avec Philippe Leroux. Il est sélectionné pour participer à de nombreux concours notamment au 18e Concours de la fondation symphonique du Japon, au
Concours de Gaudeamus Music Week en 1999 et au 31e Concours International de Musique et d’Art Sonore Electroacoustiques de Bourges. Invité de festivals notamment la 21e Music
Biennal de Zagreb, le Printemps des Arts de Monte-Carlo, et Music from Japan à New York pour la création de l’œuvre. Ses œuvres ont été jouées par des orchestres, des ensembles et
des solistes : l’Orchestre de Tokyo, Geidai Philharmonia Tokyo, Chœur Philharmonique de Tokyo, Nieuw Ensemble, Le Nouvel Ensemble Moderne de Montréal, Le Quatuor de Saxophones
de Zagreb, Doulce Mémoire, Art Respirent, et Claude Delangle. En 2013, son œuvre «La Romanesca II: Les Pérégrinations de Petrucci» pour grand orchestre a été créée par Geidai
Philharmonia Tokyo, et « L'Homme qui a aimé les Néréides» pour ensemble des instruments traditionnels japonais et des instruments baroques par l’Ensemble Muromachi. Ses deux
œuvres sont publiées par les Editions Henry Lemoine : «Embellie» pour saxophone soprano solo, et quatuor de saxophones, par l’International Music Diffusion : «Antienne» pour deux
saxophones sopranos. Il est actuellement professeur assistant en composition à l’Université des Arts de Tokyo et chargé de cours d’École de musique Tôhô Gakuen.
Tadashi Tajima, shakuhachi
Tadashi TajimaTadashi Tajima est né en 1942 à Sakai, Osaka. Il est connu comme un des plus grand joueur de la flûte Shakuhachi du Japon. Il a commencé à étudier la shakuhachi en
entrant à l’école Kinko ou Chikuho Sakai fut son maitre du shakuhachi classique « honkyoku ». Sakai était ému par l’ardeur et la passion de son élève Tajima et il lui présenta alors son
nouveau maitre Katsuya Yokoyama avec qui Tajima continua son apprentissage à partir de l’âge de 29 ans.
Yokoyama lui-même fut un élève de lécole Kinko, mais il a étudié plusieurs année avec un musicien idiosyncrasique, Watazumi, qui utilisa des flûtes très longues et apporta beaucoup
(breathiness) d’ampleur de souffle au morceau. Yokoyama en a fait un style de shakuhachi très populaire parmi les musiciens et adeptes du shakuhachi. Tajima est soi-disant le meilleur
et plus connu de ses élèves.
Au centre de son répertoire est la music de méditation Honkyoku inspiré par la music soliste du boudhisme zen, qu’il sait interpréter comme personne d’autre. Il a reçu de nombreux prix
pour son art, fait de nombreux enregistrement (Suisse, EU, Allemagne, …), il passe régulièrement à la radio et la télévision, il a publié deux livre en japonais. Cet artiste de renommé
internationale est un des professeures les plus reconnu de la flûte Shakuhachi.
Martin Tembremande, claveciniste
A la fois claveciniste et organiste, Martin Tembremande a la chance de bénéficier très tôt de l'enseignement de musiciens tels que François Espinasse et Louis Robilliard.
A partir de 2006, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans de nombreuses disciplines (orgue, clavecin, écriture, formation à
l'enseignement), où il a entre autres professeurs Michel Bouvard, Olivier Latry, Françoise Marmin, Yves Henry, Olivier Baumont, Blandine Rannou...
Lauréat, en 2004, du prix de la ville de Granville, il obtient également le premier prix au Concours d'orgue Pierre de Manchicourt de Béthune en 2006.
Il collabore avec l'Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, le choeur de l'Opéra National de Bordeaux et l'orchestre Lamoureux, et a donné de nombreux concerts en France (Cité de la
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musique, théâtre des Champs-Elysées et église Saint-Gervais à Paris, château de Versailles, théâtre antique d'Orange, cathédrales de Chartres, Bourges, Angers, Basilique Saint-Sernin de
Toulouse...), en Allemagne et en Espagne.
Il fera ses débuts en Russie en septembre 2013, et vient de participer à l'enregistrement de l'oeuvre pour orgue de Thomas Lacôte (éditions Hortus).
Martin Tembremande est depuis 2011 organiste de l'église Notre-Dame des Vertus d'Aubervilliers.
Stéphanos Thomopoulos, pianiste
Avec ses choix et ses démarches, Stéphanos Thomopoulos est un véritable expérimentateur du piano. À coté de son attachement au grand répertoire et à ses compositeurs de prédilection
tels que Liszt, Debussy, Rachmaninoff et Scriabin, il n’hésite pas à s’embarquer dans toute aventure artistique susceptible de satisfaire et mener plus loin encore, sa quête du nouveau :
répertoires originaux, musique contemporaine, recherche universitaire, théâtre, arts plastiques, projets pédagogiques, toute rencontre capable de donner naissance à des expériences
hybrides l’intéresse. Sa formation est marquée par cette recherche de la diversité. Après avoir étudié au Conservatoire national de Thessalonique et à la Musikhochschule de Cologne, il
travaille aux côtés de J.Rouvier et M.F. Bucquet au CNSM de Paris, et de H. Austbo au Conservatoire d’Amsterdam. Il réalise un doctorat d’Interprète au CNSM de Paris où il a préparé une
thèse sur l’œuvre de Iannis Xenakis. Stéphanos Thomopoulos donne des récitals dans des lieux prestigieux comme la Cité de la Musique, l’Ircam, la salle Gaveau ou le Musée d’Orsay à
Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, l’opéra Garnier de Monaco, le Mégaron d’Athènes, l’Alti Hall de Kyoto, Cecilia Mireiles à Rio de Janeiro... et il est régulièrement invité à jouer en
soliste avec les orchestres internationaux. Dans la collection Meyer du CNSM est paru en 2012, en première mondiale, l’intégrale des œuvres pour piano seul Iannis Xenakis.
Stéphanos Thomopoulos est professeur de piano au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice.
Vegetable Orchestra
Qui a dit qu’il ne fallait pas jouer avec la nourriture? Certainement pas le Vienna Vegetable Orchestra qui depuis sa fondation en 1998 se promène de par le monde et ses marchés.
Alors que pour la plupart salade, concombre, tomate, poireau, carotte, citrouille et autre cucurbitacées représentent un moyen de rassasier leur appétit, 11 autrichiens voient en eux une
façon d’apaiser l’esprit en jouant de la musique. Véritables designers sonores et sculpteurs d’instruments éphémères frais du marché, ces musiciens/plasticiens de Nature présentent une
performance ludique et insolite, à la fois musicale, visuelle et olfactive, influencée dans le fond et la forme par la musique classique, l’improvisation et l’expérimentation électronique. Outre
ses compositions, le Vegetable Orchestra revisite ses influences et rend de fabuleux hommages : ‘le sacre du printemps’ de Stravinsky, ‘Radioaktivität’ de Kraftwerk ou encore des pièces
de John Cage, Xenakis, Radian… Avec ces autrichiens, la musique est aussi là pour être dégustée. A la fin de la représentation, ces déroutants musicens abandonnent la scène au
cuisinier qui conclut par une délicieuse soupe… de légumes pour satisfaire le palais des spectateurs. Débordant de créativité, cette symphonie végétale de son, de couleurs et de
parfums vous transportera dans un univers onirique et poétique encore inexploré. Acclamés à Beyrouth [Al Bustan Festival], Londres [Royal Festival Hall], Barcelone [Sonar Festival], Berlin
[Donaufest], Rome [Roma Europa Festival], Moscou [DOM Festival], Prague [Palac Akropolis], le Vienna Vegetable Orchestra annonce sa première tournée française en Octobre 2010… A
savourer sans modération !
Dominique Vellard, ténor et oud
Depuis 1979, Dominique Vellard a inspiré et mené les destinées de l'ensemble Gilles Binchois, plus de 30 années de recherches et de concerts qui ont généré la création de quelques uns
des enregistrements essentiels dans le domaine de la musique ancienne.
Il est professeur d'interprétation à la Schola Cantorum de Bâle depuis 1982 et assure la direction artistique des « Rencontres Internationales de Musique Médiévale du Thoronet » depuis
leur création en 1991.
Dominique Vellard a plus de 50 enregistrements à son actif dont une quarantaine à la tête de l'Ensemble Gilles Binchois.
Alexander Vedernikov, chef d’orchestre
Si Alexander Vedernikov s’est fait une renommée mondiale lorsqu’il était Directeur musical du Théâtre du Bolchoï de 2001 à 2009, sa réputation n’a depuis cessé de grandir à
l’international et il est régulièrement invité par de nombreux orchestres. En septembre 2009, Alexander a été nommé Chef d’orchestre principal de l’Orchestre Odense au Danemark. Dans
le domaine opératique, Alexander Vedernikov prend désormais souvent la direction d’orchestre du Komische Oper de Berlin et a travaillé dans toute l’Italie, à La Scala de Milan, à La
Fenice, au Teatro Comunale de Bologne, au Teatro Reggio de Turin et à l’Opéra de Rome. En avril 2005, il se produit pour la première fois à l’Opéra Bastille, à Paris, où il dirige une
nouvelle production de Boris Godounov dans une mise en scène de Francesca Zambello. En 2010, il fait des débuts très remarqués à l’Opéra national de Finlande. Au cours de la saison
2012/2013 il se produit pour la première fois à l’Opéra de Zurich et la saison suivante au Metropolitan Opera de New York, où il dirige Eugène Onéguine. Alexander Vedernikov a été
Directeur musical et Chef d’orchestre principal du Théâtre du Bolchoï de 2001 à 2009 et est reconnu pour avoir redonné au Théâtre sa réputation historique d’excellence artistique.
Alexander a terminé ses études musicales au Conservatoire de Moscou en 1990. De 1988 à 1990, il travaille au Théâtre Stanislavsky et Nemirovich-Danchenko de cette ville. Depuis
2003, il est membre du Collège de chefs de l’Orchestre National de Russie, avec lesquels il a fait des tournées en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. C’est à ce titre, lors d’une
tournée organisée dans 9 villes des USA, qu’Alexander Vedernikov a fait ses débuts en janvier 2004 au Carnegie Hall et au Kennedy Centre de Washington. Sa virtuosité a été façonnée à
bien des égards par les grandes institutions musicales et théâtrales russes et leurs remarquables traditions. Le chef d’orchestre est né à Moscou, le 11 janvier 1964, dans une famille de
musiciens. Son père, également prénommé Alexander, était reconnu par delà les frontières de l’Union soviétique pour ses interprétations lyriques, notamment de Boris Godounov et de
Koutouzov (dans Guerre et Paix de Prokofiev), et sa mère, Natalia Gureyeva, était professeur d’orgue au Conservatoire de Moscou. Son attachement au répertoire russe dépasse largement
le spectre des grandes œuvres romantiques et du 20 ème siècle de Moussorgski, Tchaïkovski, Rachmaninov, Prokofiev et Chostakovitch. Il défend avec acharnement l’œuvre de Georgy
Sviridov, Mieczys aw Weinberg et Boris Tchaïkovski et a également éclairé d’un nouveau jour, par son interprétation, des compositions majeures de Taneyev et de Glinka.
Marie Vermeulin, pianiste
Premier Prix du Tournoi International de Musique (Italie, 2004), Deuxième Grand Prix du Concours International Maria Canals (Barcelone, 2006), ainsi que du Concours International Olivier
Messiaen (Paris, 2007), Marie Vermeulin est sans nul doute l'une des révélations de ces dernières années. Soutenue par plusieurs fondations et l'Institut Français pour des tournées à
l'étranger, elle a su imposer en peu de temps un jeu remarqué pour sa témérité technique, sa finesse et sa maturité. Elle s’est produite pour nombre de festivals et salles de premier plan
où elle a pu mettre en valeur sa personnalité passionnée et singulière dans un large répertoire.
À Paris, Marie Vermeulin a donné des récitals à la Cité de la Musique, à l’Opéra Bastille, à l’Auditorium du Musée d’Orsay, aux Serres d’Auteuil et au Petit Palais. Elle a également été
invitée par la Salle Molière à Lyon, la Salle de l'Institut à Orléans, l’Équinoxe de Châteauroux, le Centre Pompidou-Metz, l'Agora d'Evry, l'Auditorium de Vincennes, les théâtres de CorbeilEssonnes, Dreux, Besançon, Etampes, Pontoise, Toulon, Aurillac, Mâcon, les châteaux de Solliès-Pont, Aulteribe, Chambord, ainsi que par les festivals Messiaen au Pays de la Meije, Piano
Folies du Touquet, La Charité-sur- Loire, Rochebonne...
À l’étranger, elle se produit en Espagne – à Madrid (Circulo de Bellas Artes), à l’invitation de Gerard Mortier et du Teatro Real, mais aussi à Barcelone (Palau de la Musica) et pour les
festivals de Sitges et Blanes – ainsi qu’en Italie (festivals de Monopoli et Bari), en Allemagne (Kulturkreis Gasteig de Munich), en Lituanie, Algérie, Moldavie, au Monténégro, au Liban…
Elle effectue une première tournée couronnée de succès en Asie du Sud-Est (Vietnam, Indonésie, Philippines) début 2012.
Marie Vermeulin a interprété le concerto n°1 de Chopin, le concerto de Schumann et le concerto n°1 de Tchaikovsky avec l'Orchestre philharmonique de Kaunas (dir. Pavel Berman), les
concertos K453 et K488 de Mozart avec l'Orchestre des Musiciens d'ose (dir.Charles Limouse), le concerto K453 de Mozart avec L'Orchestre de chambre de Wallonie (dir.Sir Paul
Goodwin), le concerto en sol de Ravel avec l'Orchestre Del Valles (dir. Salvator Brotons), puis avec l'orchestre National du Liban (dir.Claire Levacher), les concertos Hob.XVIII:4 et XVIII:11
de Haydn avec l'Orchestre National de chambre de Moldavie (dir. Didier Talpin), le concerto de Clara Schumann avec l’Orchestre Symphonique de Mâcon (dir. Eric Geneste), ainsi que les
Oiseaux Exotiques de Messiaen avec l'Ensemble Intercontemporain (dir. Pierre Boulez).
Elle est amenée à donner diverses conférences et master-classes en lien avec ses concerts, notamment sur l'œuvre d'Olivier Messiaen. Depuis quelques années, elle explore plus avant les
écritures contemporaines, et travaille ainsi en étroite collaboration avec des compositeurs tels Alain Louvier, Bruno Ducol, Mauro Lanza, Ramon Humet, Philippe Fénelon, ou Pierre Boulez.
En décembre 2009, elle est couronnée du Prix International « Pro Musicis », association qui vise à offrir des moments musicaux à un public de personnes handicapées, ou n'ayant pas la
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possibilité de se rendre à des concerts classiques.
Elève de Jacqueline Dussol, puis de Marie-Paule Siruguet au CNR de Boulogne, elle effectue un cursus complet de 2001 à 2004 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse de Lyon, notamment auprès d’Hortense Cartier-Bresson et d’Edson Elias. Parallèlement, elle étudie pendant quatre ans avec Lazar Berman qui l’accueille chaleureusement à
Florence, puis à l’Accademia Pianistica Internazionale d’Imola. Plus tard, elle se perfectionne auprès de Roger Muraro, bénéficiant ainsi de la connaissance profonde du pianiste pour
l’œuvre du XXe siècle français.
À la faveur de master-classes, elle rencontre des personnalités musicales variées, telles Zoltan Kocsis, Jean-Claude Pennetier, Florent Boffard, Gérard Frémy, Jean-François Heisser, Akiko
Ebi, Abdel Rahman El Bacha, Eric Heidsieck, Klaus Hellwig, Tamas Vasary, David Lively...
En 2008, Universal / Deutsche Grammophon demande à Marie Vermeulin de participer à son intégrale Messiaen, réalisée à l'occasion du centenaire de la naissance du compositeur. Elle
enregistre alors la Fantaisie pour violon & piano aux côtés de Daniel Hope et la Vocalise pour voix élevée & piano avec la soprano Nathalie Manfrino.
Parmi ses projets de l'année 2013, sont à retenir l’enregistrement d’un disque d’Œuvres pour piano d’Olivier Messiaen, ainsi que l'invitation du Festival Présences féminines où elle a
interprété le concerto de Clara Schumann avec l’Orchestre de l’Opéra de Toulon.
Alexei Volodin, pianiste
Né en 1977 à Saint Pétersbourg, Alexei Volodine a suivi dès l'âge de 10 ans des cours à l'Académie de musique Gnessine de Moscou, d'abord auprès de I. Chaklina, puis de T. Zelikman.
A 17 ans, il poursuit sa formation auprès d'Elisso Virsaladzé au Conservatoire de Moscou. En 2003, il obtient le 1er prix du 9è Concours Géza Anda à Zurich qui lui permet de percer.
Il fait partie des pianistes les plus remarquables de sa génération. La presse internationale lui reconnaît une technique époustouflante, ainsi qu'un répertoire très vaste et le qualifie
d'envoûtant magicien des tonalités et d'interprète de premier plan.
Alexei Volodine s'est produit auprès de prestigieux orchestres parmi lesquels l'Orchestre symphonique de Londres, le Philharmonique de New York, l'Orchestre symphonique de la
Bayerische Rundfunk, le Gewandhausorchester Leipzig, l'Orchestre symphonique du Théâtre Mariinsky, l'Orchestre national de Russie, le Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le
Philharmonique du Théâtre à la Scala, l'Orchestre National de France, l'Orchestre de la Suisse Romande, l'Orchestre symhonique NHK, l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, le Wiener
Symphoniker, les deux orchestres symphoniques de la SWR et l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction de chefs tels que Valery Gergiev, Lorin Maazel, Riccardo Chailly,
Mikhail Pletnev, Semyon Bychkov, Marek Janowski, Zoltán Kocsis, David Zinman, Sebastian Weigle, Gerd Albrecht, Yakov Kreizberg, Tugan Sokhiev et Vladimir Fedoseyev.
Volodine est un récitaliste très demandé. Il participe régulièrement aux festivals d'envergure et a notamment joué au Concertgebouw Amsterdam (Meesterpianisten) et Suntory Hall Tokyo
(World Pianist), à Lucerne (KKL), à Vienne (Konzerthaus et Theater an der Wien), New York (Metropolitan Museum), Madrid (Auditorio Nacional), Barcelone (Palau de la Musica), Paris
(Théâtre des Champs-Elysées et Salle Pleyel), Stuttgart (Meisterpianisten), Francfort (Alte Oper), Lisbonne (Gulbenkian), Budapest (Académie Liszt), Zurich (Tonhalle Grande Salle) et
Bruxelles (Bozar).
En 2009, Alexei Volodine a été nommé premier « artiste du mois » de la nouvelle salle de concert Mariinsky à Saint-Pétersbourg par Valery Gergiev, avec lequel il a entrepris des tournées
aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne et en Espagne. Il a été invité à de nombreux festivals: Lucerne, La Roque d'Anthéron, Toulouse, Montpellier, Nantes, Sintra, Ruhr, Heidelberg, Bad
Kissingen, Bad Reichenhall, Lichtfield, Meran, Moscou et Saint-Pétersbourg (Nuits blanches).
En 2013, ses engagements l'amèneront à Londres (Wigmore Hall), à Paris (Salle Pleyel), à Berlin (Philharmonie), à Budapest (Liszt Academie), à Amsterdam (Concertgebouw) et à
Bruxelles (Bozar).
Des oeuvres de Beethoven, Chopin, Rachmaninov et Prokofiev ont été enregistrées chez « Live Classics ». Il a, maintenant, conclu un contrat avec le label Challenge Classic; trois CDs
sont parus avec des œuvres de Chopin, Rachmaninov, Schumann, Ravel et Scriabine.
WDR Rundfunkchor Köln
Le WDR Rundfunkchor Köln existe depuis 1947. Les 48 chanteuses et chanteurs du chœur professionnel se distinguent par la polyvalence de leur répertoire ainsi que par leur
spécialisation dans des œuvres très exigeantes à interpréter.
L’éventail du chœur s’étend de la musique du Moyen Âge aux compositions contemporaines. Des concerts a cappella, des oratorios où le chœur, au grand complet, est accompagné d’un
orchestre et des ensembles vocaux avec solistes caractérisent le profil, tout comme le répertoire symphonique ou la musique de film et d’opéra.
Le WDR Rundfunkchor Köln a en outre plus de 150 premières représentations à son actif, entre autres Schönberg, Henze, Stockhausen, Nono, Boulez, Zimmermann, Penderecki,
Stockhausen, Xenakis, Berio, Höller, Eötvös, Hosokawa, Pagh-Paan, Zender, Tüür, Mundry. Le chœur est en mouvement perpétuel, effectue un travail de pionnier, cherche de manière
engagée des défis à relever et insuffle vie aux partitions d’un niveau de difficulté très élevé. Les concerts pour enfants et familles font tout autant partie de la mission du chœur souhaitant
éveiller le plaisir à la musique chorale et inciter tout le monde à chanter.
De 2004 à 2011, Rupert Huber a été le directeur artistique. Grâce à ses concepts de programme créatifs, des concerts uniques ont pu être organisés, dévoilant au public de nouvelles
perspectives auditives. Différentes publications sur CD documentent ce travail.
En 2012, le WDR Rundfunkchor Köln a obtenu la distinction Echo Klassik pour la meilleure interprétation chorale du « Requiem » de Görgy Ligeti.
Robert Blank est le répétiteur permanent. À partir de 2014-15, le chef de chœur suédois Stefan Parkman occupera le poste de directeur artistique du WDR Rundfunkchor Köln.
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