Surpoids : la solution est entre vos mains

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Surpoids : la solution est entre vos mains
Conseil
santé
Surpoids : la solution est
entre vos mains !
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Surpoids : la solution
est entre vos mains !
surpoids : la solution est entre vos mains !
Le nombre de personnes en excès de poids devient
alarmant à l’échelle mondiale et la Belgique n’y
échappe pas. Même les enfants sont concernés.
Les chiffres sont tellement consternants que les
scientifiques n’hésitent plus à parler d’épidémie !
Vous aussi, vous présentez un problème de
surpoids ? Ou peut-être l’un de vos proches (un
ami, un conjoint) ? Parce que votre combat est
aussi le nôtre, ce guide vous aide, tout d’abord, à
vous évaluer. Ses objectifs sont également que vous
gardiez le cap, que vous vous preniez en main et
contrôliez vos kilos !
Cette brochure s’adresse aux adultes, car la
problématique du surpoids chez les enfants doit être
abordée d’une manière spécifique. C’est pourquoi,
nous proposons aussi le guide «Le surpoids chez
les enfants. Une approche active !».
Bonne lecture !
Écoute - Entraide - Efficacité
Obésité ou surcharge pondérale :
faites le point sur vos connaissances
l’excès pondéral et l’obésité, c’est quoi au juste ?
L’excès pondéral est le terme utilisé lorsque votre poids est supérieur à celui
souhaitable pour votre taille. Nous verrons plus loin ce que cette définition
signifie sur un plan pratique.
L’obésité est une affection chronique caractérisée par une accumulation de
graisse excédentaire qui est source de complications et préjudiciable pour la
santé.
Un excès de poids est toujours consécutif à une coïncidence de facteurs
physiques et psychosociaux. Au coeur du problème, se trouve un déséquilibre
du bilan énergétique : vous absorbez beaucoup plus d’énergie que vous n’en
brûlez. Les calories excédentaires sont stockées sous forme de graisse et
vous grossissez. La bonne approche consiste à combiner aménagements
alimentaires et modifications du mode de vie. Une prise en charge cohérente et
des objectifs réalistes augmentent certainement la probabilité de réussite pour
une perte de poids durable.
Les facteurs déclencheurs
Une série de facteurs déclenchent ou déterminent le surpoids et l’obésité.
•Bilan énergétique en déséquilibre : vous absorbez beaucoup plus d’énergie
que vous n’en brûlez.
• Mode d’alimentation peu ou pas équilibré : la suralimentation ou l’abus
d’aliments gras ou riches en sucre sont responsables d’une prise de poids.
• Un mode de vie sédentaire (le fait de ne pas bouger suffisamment) fait grossir,
car vous ne brûlez pas assez de calories.
• Un mode alimentaire irrégulier : sauter le petit-déjeuner, manger des encas très caloriques, grignoter entre les repas, consommer des repas chauds
incomplets.
• L’abus d’alcool, qui est très énergétique, facilite la prise de poids (sans
compter les autres conséquences pour votre santé liées à une consommation
excessive d’alcool).
• Les facteurs psychologiques influencent aussi le comportement alimentaire :
certaines personnes recherchent, inconsciemment, une solution à leurs
problèmes dans la nourriture. Par exemple, dès qu’elles s’ennuient ou se
sentent mal dans leur peau, elles compensent en mangeant davantage ou
par des grignotages fréquents.
• La prédisposition héréditaire : il apparaît clairement aujourd’hui que
l’obésité est en partie déterminée génétiquement. Dans certaines familles,
la propension à prendre facilement du poids se transmet donc de génération
en génération.
• La ménopause s’accompagne souvent d’une prise de poids : en raison des
bouleversements hormonaux, la graisse a tendance à s’amasser au niveau
des hanches.
• Le contexte culturel et social : pour certains, l’embonpoint est considéré
comme un signe de bonne santé ou de «pouvoir».
• Certains médicaments, (le plus connu étant la cortisone), surtout s’ils doivent
être pris de façon chronique, favorisent la prise de poids.
Un élément saute aux yeux dans la liste ci-dessus : plusieurs facteurs
déterminant l’excès de poids ne sont pas influençables. Par exemple, vous ne
pouvez pas grand chose contre la composante héréditaire de l’obésité ou si vous
atteignez l’âge de la ménopause.
La bonne nouvelle, c’est qu’il reste beaucoup d’éléments sur lesquels vous avez
totalement prise !
Bouger davantage (au moins 30 minutes par jour), manger équilibré et varié en
évitant l’apport excessif en graisse et en limitant votre consommation d’alcool,
bien se sentir dans son corps et son esprit (le fameux mens sana in corpore
sano, à savoir un esprit sain dans un corps sain)… sont autant de clés d’un
succès assuré !
Surtout, quelle que soit votre histoire ou votre situation présente, n’hésitez pas à
vous faire conseiller ! Des professionnels de la santé peuvent vous soutenir !
Bonne nouvelle :
vous pouvez contrôler la plupart des facteurs favorisant l’obésité !
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L’IMC : une formule simple pour faire le point
L’indice de masse corporelle (IMC) est une formule simple et fréquemment
utilisée pour définir la surcharge pondérale chez les 18-60 ans. Son calcul est
relativement simple : il suffit de diviser votre poids par votre taille exprimée en
mètres au carré (poids en kg/T en m2).
Par exemple : si vous pesez
80 kg et mesurez 1,84 m.
Votre IMC sera de :
80 / (1,84 x 1,84) = 23,6.
Pour interpréter votre IMC,
référez-vous au tableau
ci-dessous.
On parle de surcharge
pondérale lorsque l’IMC est
compris entre 25 et 29,9.
Lorsque l’IMC est supérieur
ou égal à 30, il est question
d’obésité.
L’inconvénient de l’IMC est qu’il ne fournit aucune indication sur la composition
corporelle. Il ne permet donc pas de faire la distinction entre une augmentation
de la masse musculaire consécutive à un entraînement et la masse adipeuse.
Les sportifs qui possèdent une masse musculaire importante (par exemple, les
pratiquants de body building) peuvent avoir un poids corporel relativement élevé
par rapport à leur taille. Leur IMC sera donc supérieur. Pour ces sportifs, des
mesures spécifiques sont nécessaires afin de déterminer leur masse graisseuse.
De même, le poids des seniors augmente aussi naturellement, si bien que chez
eux, un IMC de 25 est moins préoccupant que chez un jeune adulte.
Petite info : l’IMC, tel que défini ici, n’est destiné qu’aux adultes de plus de
18 ans. Pour savoir si un enfant est trop gros ou trop mince, il faut se rapporter
aux courbes de croissance pour les garçons et les filles de 0 à 18 ans. Il existe
aussi des courbes d’IMC adaptées aux enfants.
Consultez notre brochure
«Le surpoids chez les enfants. Une approche active !»
L’IMC = poids en kg/taille en m²
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La mesure du tour de taille
La localisation de graisse étant, elle
aussi, déterminante pour les risques
sur la santé, une méthode simple et
pratique permet d’estimer la quantité
de graisse abdominale : la mesure du
tour de taille.
Elle reflète l’accumulation de graisse
intra-abdominale, c’est-à-dire celle
qui provoque des anomalies métaboliques comme le diabète. Sans entrer
dans les querelles d’experts, on peut
considérer qu’au-delà de 102 cm de
tour de taille chez l’homme et 88 cm
pour la femme (certains fixent la limite à 94 cm et 80 cm), la situation
est préoccupante. Cela justifie que
vous consultiez votre médecin afin
d’exclure des anomalies du métabolisme des glucides et/ou des lipides,
sans parler de l’hypertension qui vous
guette aussi.
Autant d’éléments particulièrement
toxiques pour la bonne santé de vos
vaisseaux sanguins.
Deux types d’obésité :
pomme ou poire ?
L’obésité androïde ou obésité de «type
pomme» se traduit par la répartition
de la masse adipeuse (graisse) dans
l’abdomen et le haut du corps (c’est
le «bedon» typique). La graisse siège
au niveau intraabdominal et, surtout,
autour des organes qu’elle infiltre.
Cette masse graisseuse viscérale est la
plus dangereuse en termes de diabète,
d’accidents vasculaires cérébraux et de
maladies cardiaques.
L’obésité gynoïde ou obésité de «type
poire». Dans ce cas-ci, les graisses
s’accumulent au niveau sous-cutané,
en particulier au niveau des hanches
et des fesses. Elle est à l’origine de
complications de type mécanique et
provoque de l’arthrose et des varices.
A l’aide d’un mètre ruban, le tour de taille
se mesure à mi-chemin entre le bord
du bassin (crête iliaque) et la côte
inférieure, à environ un centimètre
au-dessus du nombril. Pour une
lecture correcte, le ruban ne peut
pas comprimer la peau et il doit être
parallèle au sol. La mesure se fait à
la fin d’une expiration normale. À partir
d’un certain seuil, cette graisse présente
des risques pour votre santé.
TOUR DE TAILLE
Risque élevé Risque très élevé
Femmes Hommes supérieur à 80 cm supérieur à 94 cm supérieur à 88 cm
supérieur à 102 cm
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L’excès de poids et ses conséquences sur la santé
Plus votre poids corporel est élevé, plus le risque de maladie(s) l’est aussi,
surtout si la répartition de la graisse (qui est déterminée génétiquement) est de
type androïde.
Les principaux problèmes de santé liés à l’obésité sont :
• les affections vasculaires
• les maladies cardiaques
• le diabète
• les apnées du sommeil
• l’arthrose (douleurs aux articulations)
• les varices
• un risque augmenté de certains cancers (seins, côlon, prostate, utérus, foie,…)
• l’hypertension
• l’hypercholestérolémie
Ces complications sont d’autant plus redoutables si elles s’accompagnent
d’addictions comme le tabac et l’alcool.
Sachez que toute perte de poids, même modérée, de l’ordre de 5 à 10 %, pour
autant qu’elle soit maintenue, peut avoir un impact déterminant sur votre santé
et réduire les risques de maladie. Outre le calcul de l’IMC et la mesure du tour
de taille, une évaluation des facteurs de risque avec l’aide de votre médecin est
essentielle pour combattre le mieux possible l’obésité et ses complications.
Toute perte de poids, même modérée, pour autant qu’elle soit
maintenue, peut avoir un impact déterminant sur la santé.
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Et vous,
où en êtes-vous ?
Vous avez calculé votre IMC ainsi que votre tour de taille ? Très bien ! Ces
deux mesures permettent d’évaluer où vous vous situez afin de bénéficier des
conseils les plus adaptés à votre cas. Bien sûr, comme vous l’aurez lu, ces deux
mesures ne suffisent pas, à elles seules, à déterminer les risques.
En effet, l’identification de facteurs de risque est indispensable, mais certains
d’entre eux ne sont pas visibles à l’oeil nu et nécessitent donc des examens.
Votre médecin sera ici votre meilleur conseiller.
Les résultats des deux mesures dépassentils le seuil «idéal» ? Ne vous inquiétez pas, des solutions existent et VOUS en êtes le principal acteur ! Bien sûr, la
confirmation d’un excès de poids n’est pas agréable, mais la simple prise de
conscience de ce problème de santé est déjà en soi une étape importante dans
le processus de prise en charge !
Comment perdre du poids ?
Pour beaucoup de gens, perdre du poids relève d’un défi quasi irréalisable.
Certains n’y parviennent pas, soit parce qu’ils n’envisagent pas de changer
leur mode de vie, soit, au contraire, parce qu’ils pensent qu’il faut passer par
une révolution totale, souvent évidemment incompatible avec leur réalité.
La meilleure façon de réussir est de commencer modestement par 2 ou 3
changements réalistes et tenables sur le long terme. Après un certain temps (qui
doit se compter en semaines, voire en mois), vous commencerez à engranger
les résultats, minimes au départ mais qui deviendront notables avec le temps.
Respectez l’adage : «qui va piano va sano» (lentement mais sûrement), succès
garanti !
Pour perdre du poids, la clé du succès est de consommer moins de calories
contenues dans la nourriture et les boissons que celles que votre corps dépense. Cela semble simple dans un premier temps, mais en fait, pour tenir sur
le long terme, vous aurez besoin d’un planning et de détermination. Mais ne
vous inquiétez pas, vous pourrez y parvenir si vous procédez par étapes et que
vous continuez à croire en vous.
Pour atteindre un poids compatible avec un bon état de santé, une stratégie à
long terme est vivement conseillée. L’objectif est de perdre entre 5 et 10 % de
son poids de départ et ce, en 6 mois. Cela signifie que la perte de poids serait
de l’ordre d’un demi, voir d’un kilo par semaine, tout en restant vigilant à maintenir cette perte de poids. Pas fameux direz-vous ? Sachez que votre corps et
votre esprit, eux, vous en seront déjà très reconnaissants.
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Une approche combinée augmente vos chances de succès !
Pour perdre du poids et augmenter vos chances de succès, vous devez réaliser
plusieurs actions en parallèle. Ainsi, manger sainement, être actif, travailler la
motivation et, dans certains cas, prendre des médicaments ou faire appel à la
chirurgie sont des actions que vous pouvez entreprendre en même temps.
Manger mieux
Pour perdre du poids, vous aurez besoin de consommer moins d’énergie
(calories) quotidiennement. Mais ceci ne signifie pas que vous ne prendrez
plus de plaisir à manger. Au contraire, vous découvrirez certainement d’autres
saveurs et d’autres manières de vous nourrir.
Concrètement, vous mangerez de manière plus équilibrée et variée en
réduisant vos portions. Vous craignez d’avoir faim ? N’ayez crainte. Certains
aliments rassasient mieux que d’autres, à densité calorique équivalente. En les
consommant, vous ressentirez plus vite la satiété. Vous mangerez donc moins,
avec à terme une perte de poids. Pas vraiment convaincu(e) ?
Demandez conseil à votre diététicien(ne) !
Manger équilibré et varié, qu’est-ce que cela signifie ?
Pour commencer, observez la pyramide alimentaire active. Ses principes de
base sont : l’alimentation équilibrée, variée et en bonne quantité. Sachez que les
aliments à privilégier sont ceux du bas, c’est-à-dire ceux qui ont la plus grande
base. Privilégiez donc les légumes et les fruits, buvez un litre et demi d’eau par
jour. Si vous avez un petit creux entre les repas, évitez les snacks, mais optez
plutôt pour des yaourts allégés ou un fruit.
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Le petit-déjeuner pour
bien débuter la journée
Prendre un petit-déjeuner
est la meilleure manière de
commencer votre journée.
Ne pensez pas que sauter ce repas
important vous épargnera des calories. Même si vous n’avez pas faim
le matin, essayez de manger quelque
chose de léger comme, par exemple,
un fruit, un yaourt, des céréales, etc.
Rythmez vos repas
Il n’est pas seulement essentiel de
faire attention à ce que vous mangez,
mais aussi à la façon dont vous mangez et aux moments de vos repas.
Même si ce n’est pas toujours facile,
manger à des heures régulières est
une clé du succès. Prenez le temps
de manger assis à table, en évitant
de regarder la TV ou de rester inactif
devant votre ordinateur.
Cuisinez sans graisse
Lorsque vous préparez vos repas,
optez pour des modes de cuisson
sans graisse. Pensez à cuire en
papillote, à la vapeur, avec des poêles
non adhésives, etc. Privilégiez l’huile
d’olive ou les graisses polyinsaturées,
ainsi que les préparations à base
de stanols ou de phytostérols. Ces
ingrédients ne vous aideront pas à
perdre nécessairement du poids,
mais contribueront à améliorer la
qualité des graisses dans le sang.
Les courses, elles se listent !
Le moment des courses est toujours
un moment de tentations et d’achats
compulsifs.
Deux petits conseils : allez-y
l’estomac rempli et préparez une
liste en essayant de vous y tenir, vous y gagnerez en calories
et en argent ! Il est aussi apparu
récemment que celles et ceux qui font
leurs courses sur Internet se laissent
moins tenter et vont plus à l’essentiel.
A vous de voir…
Etape par étape
Avant de commencer, certaines personnes aiment noter ce qu’elles
mangent et boivent jour après jour. De
cette façon, elles peuvent visualiser
plus facilement où elles pourraient
opérer des changements. Si vous voulez tenter l’expérience, notez les aliments que vous consommez pendant
une semaine avant de commencer.
Des professionnels pour vous
aider
Perdre du poids et surtout parvenir à
le maintenir n’est pas si évident que
cela. Des professionnels de la santé
comme des diététicien(ne)s, des médecins spécialisés, éventuellement
organisés dans des centres structurés peuvent vous y aider. Lors de la
première consultation, vous établirez
ensemble vos menus et vos consultations seront régulières pour suivre
votre perte de poids, vos difficultés et
éventuellement aménager les menus.
Le but de ces consultations est également de déterminer si vous présentez un risque de développer l’une ou
l’autre complication liée à l’obésité.
Mieux vaut savoir où on en est réellement. Pour combattre un adversaire,
il faut bien le connaître. Ainsi en va-til aussi de l’obésité et de la surcharge
pondérale.
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Une activité physique
régulière
Etre actif vous aide à diminuer la graisse et à augmenter la masse maigre,
à stabiliser votre poids (en évitant l’effet «yoyo»), à améliorer votre santé
cardiovasculaire et surtout à vous sentir mieux dans votre tête et votre corps !
Ne soyez pas inquiet ! L’activité physique ne signifie pas nécessairement «faire
du sport».
Concrètement, 30 minutes quotidiennes
L’idéal est de bouger 30 minutes par jour. Soit 30 minutes d’affilée si vous y
arrivez, ou par parcelles de 10 minutes. Bien sûr, l’activité physique doit se
reprendre de manière progressive.
Pensez donc à vous activer à chaque
occasion qui se présente à vous :
• si vous prenez des transports en
commun, descendez un arrêt plus
tôt
• stationnez votre voiture de plus en
plus loin sur le parking
• empruntez les escaliers plutôt que
l’ascenseur
• faites des balades à vélo ou à pied
• jardinez, bricolez, faites le ménage,
etc.
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Adoptez donc quotidiennement des
comportements actifs et vous sentirez la différence : vous serez peu à
peu moins vite essoufflé et vous aurez
l’agréable sensation de vous sentir
bien dans votre corps.
Essayez aussi d’entraîner avec vous
des amis ou votre famille dans un
mode de vie actif. Vous verrez, bouger ensemble est plus motivant ! Bien
sûr, l’activité physique doit surtout
rimer avec PLAISIR !
Choisissez avant tout une activité qui
vous plaît ! En cas de doute concernant
votre santé cardiovasculaire, n’hésitez
pas à en parler avec votre médecin.
Lui seul est apte à vous donner le
feu vert avant de vous mettre en
mouvement. Vous avez aussi peur
pour vos articulations ?
Vous avez bien raison ! Inutile de vous
casser d’emblée quelque chose. Les
podologues sont des professionnels
spécialisés dans cet aspect des
choses. Une petite semelle au pied et
finies les douleurs !
Bouger : différents niveaux
d’intensité
Vous trouverez une série d’exemples
d’activités physiques dans le tableau
ci-contre.
Chacune de ces activités se rapporte
à un niveau d’intensité, essayez
d’alterner les activités en fonction
de ce niveau. Bien sûr, respectez
les signaux de votre corps et ne
commencez pas trop intensément,
allez-y progressivement. L’important
est de bouger.
En effet, que le niveau soit léger
ou modéré, il sera de toute façon
bénéfique pour votre santé.
Votre priorité : choisir des activités
qui vous plaisent !
Des professionnels
pour vous aider
Activité Intensité
Faire les courses Repasser, faire la vaisselle Cuisiner, dresser la table Ranger, épousseter, aspirer Se promener Jardiner Bricoler (peindre, tapisser,…) Monter ou descendre les escaliers Nettoyer le sol Déménager Bêcher Rouler à vélo Badminton ou tennis (en double) Faire de l’aérobic Nager Courir Badminton ou tennis (en simple) Légère
Légère
Légère
Légère
Légère
Légère
Légère
Légère
Modérée
Modérée
Modérée
Modérée
Modérée
Intense
Intense
Intense
Intense
Un certain nombre de mutualités
organisent elles aussi, pour leurs,
membres, des tests à l’effort et des
programmes sur mesure. Informezvous auprès de votre mutualité.
Vous êtes à la recherche d’un centre
sportif ? Surfez sur le site de l’ADEPS,
www.adeps.be.
30 minutes d’activité
physique quotidiennes
pour se sentir bien avant tout !
Des kinésithérapeutes ou des
médecins du sport peuvent vous
aider. Ils évalueront votre condition et
établiront avec vous un programme
d’activités que vous pourrez suivre
seul ou en groupe.
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As t u c
es po
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reste
r mot
ivé
Vous recherchez un psychologue ?
Demandez conseil à votre médecin ou consultez la liste
des psychologues sur www.bfp-fbp.be.
Adopter de nouvelles habitudes alimentaires et de nouveaux comportements
demande une grande motivation, mais ce n’est pas toujours si facile. Parfois, on
a envie de tout laisser tomber parce que cela nous demande beaucoup d’efforts
ou, parce que l’on ne croit plus aux objectifs que l’on s’était fixés ou encore,
parce qu’on ne voit pas tout de suite un résultat ou que l’on est stressé. Les
professionnels de la santé sont aussi des coachs. N’hésitez pas à les solliciter
quand vous pensez ne pas y arriver !
1. Tenez un journal
Un petit journal de bord (voir «Mon
journal de bord» au milieu de ce guide)
vous permet de garder une trace
de ce que vous avez mangé et des
activités physiques pratiquées. Vous
visualiserez alors les changements
opérés dans votre vie. Notez aussi
quotidiennement les émotions et
les sentiments que vous ressentez
à tel ou tel moment. Vous pourrez
alors identifier «émotionnellement»
les moments où vous mangez plus
ou faites moins d’activités. Tout ceci
vous permettra de voir les petits
changements qui font la différence
dans votre vie.
2. Fixez-vous des objectifs
Commencez par vous fixer de «petits»
objectifs réalistes et donc réalisables
et tenables à long terme. Par exemple,
remplacez les biscuits par un fruit,
allez chercher le pain à pied, etc.
Ces petits changements constituent
une étape vers une prise de contrôle
de votre poids et, surtout, vers une
sensation de bien-être. Notez vos
objectifs, cela vous aidera à rester
motivé.
3. Restez positif
Prenez un temps de réflexion et notez
dans votre journal de bord les
avantages et inconvénients dans le fait
de perdre du poids. Les jours difficiles,
relisez la colonne des avantages, elle
vous aidera à rester motivé et positif.
4. Récompensez-vous !
Vous pouvez être fier de vous et vous
accorder des récompenses. Chaque
jour passé à adopter des habitudes de
vie plus saines (manger mieux et bouger plus) est une victoire !
Octroyez-vous de temps en temps de
petites récompenses en évitant les
récompenses alimentaires !
Choisissez-vous d’autres choses que
vous aimez vraiment comme une BD,
un magazine, une séance de cinéma,
un nouveau CD, un massage, etc.
Des professionnels
pour vous aider
Afin de pallier une perte de motivation
ou des difficultés psychologiques, la
thérapie cognitivo-comportementale
est un élément-clé. Concrètement,
un(e) psychologue vous aide à
favoriser votre motivation, contrôler
les stimuli (c’est-à-dire qu’il/elle
vous apprend des stratégies pour
prévenir le comportement alimentaire
non désiré), modifier les pensées
négatives, développer son contrôle
de soi, gérer le stress, prévenir les
rechutes (c’est-à-dire apprendre des
méthodes pour éviter les rechutes
vers l’ancien mode de vie), etc.
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les médicaments et la chirurgie
«anti-obésité»
Ces deux solutions s’adressent à des personnes obèses, pour lesquelles les
trois stratégies précédentes cumulées n’ont pas abouti à des résultats satisfaisants. Il va sans dire que ces deux autres moyens ne peuvent être envisagés qu’à partir du moment où les trois piliers précédents (alimentation saine,
activité physique et travail sur le comportement) sont respectés et consolidés.
Demandez conseil à votre médecin.
Les médicaments
Dans certains cas, un traitement
médicamenteux peut être prescrit par
un médecin à la personne obèse si, et
seulement si, ce traitement est
utilisé en complément des trois
piliers d’action (alimentation saine,
activité physique et travail sur le
comportement).
Les plus grandes réserves doivent
être émises si les indications des
médicaments prescrits ne sont pas
reconnues par les instances médicales
internationales.
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Soyez attentif aux arnaques en la
matière, elles sont nombreuses, et
demandez toujours l’avis de votre
médecin !
La chirurgie
Cette option n’est envisageable que
pour les personnes : dont l’IMC
dépasse 40 (l’obésité dite morbide) ou
celles dont l’IMC est supérieur ou égal
à 35 avec facteurs de risque.
Les patients opérés doivent être
surveillés durant toute leur vie pour
éviter l’apparition de complications.
Il ne s’agit pas d’un traitement anodin
à envisager sur un coin de table.
Cette décision thérapeutique doit être
prise avec le plus grand sérieux,
tant les conséquences futures
pour votre santé et votre stabilité
(parfois même familiale) peuvent
être préjudiciables si tout n’a pas
été mis en oeuvre pour l’orienter
de manière adéquate. Elle exige
l’intervention d’équipes spécialisées
qui ont une grande habitude dans ce
type de prise en charge, des équipes
spécialement préparées à faire face
aux complications possibles.
Tous les aspects de votre personnalité doivent être passés au crible afin
de s’assurer que l’on ne fera pas pire
que mieux.
Refusez qu’une intervention chirurgicale soit décidée trop rapidement
sans que vous ayez eu l’occasion de
vous y préparer au mieux. Une période
d’au moins 6 mois est nécessaire si
vous n’êtes pas connu du centre, plus
courte si vous le fréquentez depuis
longtemps et que les différents acteurs en charge de votre santé vous
connaissent bien. Préparez-vous à un
bouleversement profond de votre vie !
Exigez un maximum de renseignements. Parlez-en à d’autres personnes qui ont subi cette chirurgie.
Réfléchissez bien au fait que l’on
transforme la maladie métabolique
en maladie digestive. Il faut «peser»
très précisément les risques que
vous prenez, les bénéfices et les inconvénients.
Vous trouverez des renseignements intéressants à propos de la chirurgie
de l’obésité sur le site internet de la Haute Autorité de la Santé en France
(www.has-sante.fr). Discutez-en avec les membres de votre équipe de soins.
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votre mutualité :
un partenaire qui vous soutient
La plateforme obésité : des professionnels travaillent
ensemble pour vous aider
Les Mutualités Libres proposent un trajet de soins multidisciplinaire et
de nombreux remboursements. Deux scénarios sont possibles : l’offre
multidisciplinaire ou l’approche individuelle. Vous choisissez celui qui convient
le mieux à vos besoins.
Le traitement multidisciplinaire
Faites appel à une équipe de professionnels au sein d’un centre spécialisé
où vous serez accompagné par des médecins, diététicien(ne)s, psychologues,
kinésithérapeutes ou autres spécialistes. En fonction de votre bilan personnel,
vous recevrez aussi bien des conseils en alimentation qu’un programme
personnalisé d’exercices physiques ou un soutien psychologique de votre
comportement face à la nourriture. Concrètement, vous serez reçu par le
médecin coordinateur du centre. C’est lui qui va gérer votre parcours, en liaison
constante avec votre médecin de famille.
Les Mutualités Libres interviennent tout au long de votre prise en charge
multidisciplinaire.
Pour en savoir plus sur ces remboursements, comment les obtenir et sur les
bénéficiaires potentiels, renseignez-vous auprès de votre mutualité.
Démarche individuelle vers des conseils nutritionnels
Plus «légère» que la prise en charge dans un centre multidisciplinaire, cette
approche est basée sur une démarche individuelle et des conseils diététiques
ou nutritionnels. C’est donc vous qui gérez la diminution de votre IMC (c’està-dire votre perte de poids) avec l’aide d’un seul professionnel (diététicien ou
médecin nutritionniste).
Que vous remboursent les Mutualités Libres ?
Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre mutualité.
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infos et adresses
utiles
Organisation Mondiale de la Santé
La page de référence de l’OMS sur l’obésité propose des liens conduisant à des
descriptions d’activités, des rapports, des informations et des événements, ainsi
qu’à des contacts et aux partenaires des différents programmes et bureaux de
l’OMS travaillant sur le sujet. Vous trouverez également des liens vers d’autres
sites web et sujets connexes. www.who.int/topics/obesity
Position de la Fédération International du Diabète (IDF) sur la chirurgie bariatrique (www.idf.org/news/idf-releases-position-paper-bariatric-surgery)
Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids www.gros.org
Obésité et diététique
Ce site donne des informations validées scientifiquement sur la diététique et
l’obésité. www.obesity-diet.com
BOLD : Association belge de patients obèses www.boldnet.be
La liste des diététicien(ne)s agréé(e)s
www.updlf.be (Union professionnelle des Gradués en Diététique de Langue
Française)
Associations du diabète (francophone, ABD (www.diabete-abd.be) ;
néerlandophone VDV (www.diabetes-vdv.be)
Les centres de traitement multidisciplinaire de l’obésité
Vous trouverez une liste détaillée par commune sur le site de votre mutualité.
Diabetes Interactive Education Program : une initiative privée belge relative à
une information adaptée sur le diabète. (www.dieponline.be)
Liste des psychologues www.bfp-fbp.be (Fédération belge des psychologues)
Nous remercions le Professeur I.M. Colin, endocrino-diabétologue au Centre Hospitalier Régional
Clinique St-Joseph Hôpital de Warquignies, ainsi que Loes Neven et Erika Vanhauwaert, collaboratrices
au Vlaams Instituut voor Gezondheidspromotie en Ziektepreventie, pour leur collaboration dans la
réalisation de cette brochure !
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