Le site de Mycènes

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Le site de Mycènes
Le site de Mycènes
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Mycènes, située à presque 300 d’altitude, domine la plaine de l’Argolide.
L’architecture des châteaux fortifiés montre la puissance des rois. Les accès
aux forteresses étaient réduits au minimum.
Il y avait deux enceintes: La première datant du XIIIe siècle avant JC,
était la gigantesque muraille cyclopéenne faite de blocs polygonaux, qui
entourait les palais habités par l’aristocratie. Un bloc de pierre des murs
cyclopéens pèse 10 tonnes, c’est pour cette raison qu’on pensait que seul les
Cyclopes avaient pu les construire. Cette partie, où se trouvaient aussi les
magasins, était l’acropole.
Plan de Mycènes:
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A: la porte des Lionnes (ou des Lions).
B: le cercle des tombes royales A.
C: les logements
D: la muraille cyclopéenne.
E: le palais royal.
F: l’escalier secret
Mythologie
D’après la légende, Mycènes fut fondée par Persée : « un jour, assoiffé,
[il] eut l’idée de cueillir un champignon (mycète). Comme il en sortait de l’eau, il
en but et ayant éprouvé du désir, il donna au lieu le nom de Mycènes ».
Mycènes est liée à la malédiction des Atrides.
I)
La civilisation mycénienne
Cette civilisation guerrière de l'âge de bronze atteignit son apogée entre
1350 et 1200 avant JC. D'après Homère, c'est Agamemnon qui règne.
La civilisation mycénienne doit son développement à l’influence de la
Crète. Mycènes est détruite en 1150 avant JC. L’âge de fer arriva avec
l’invasion dorienne.
Une cité prospère
Mycènes, «surtout riche en or» selon Homère, est un centre économique
et artistique très actif. Heinrich Schliemann mit au jour, en 1876, dans un
ensemble de tombes dites «à fosse» («tombes du cercle A»), construites par
les seigneurs mycéniens à l'intérieur des murailles, un trésor archéologique
composé de bracelets et de masques en or, de tables de jeu en ivoire, d'épées
incrustées et d'autres objets précieux; jamais dans l'ère égéenne on n'avait
découvert autant de richesses.
Un artisanat actif
La richesse de Mycènes provient également du travail de ses agriculteurs
et de ses artisans, comme en témoigne l'abondance de leurs productions. Les
archéologues ont trouvé des poteries mycéniennes en Egypte, dans de
nombreuses localités de la côte syrienne, dans le sud de l'Italie, en Sicile, et
des objets en métal dans des lieux aussi éloignés de la Grèce que le Wessex, en
Angleterre. Les tombes mycéniennes ont, pour leur part, livré d'importantes
quantités d'ambre, qui était acheminé, à travers l'Europe centrale, du littoral
de la Baltique jusqu'à l'Adriatique.
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Un peuple de guerriers
La prospérité de la Grèce mycénienne repose aussi sans doute sur les
razzias qu'effectuent les guerriers mycéniens à l'étranger. Une de ces
expéditions, dirigée contre la forteresse de Troie, va constituer la trame des
poèmes homériques. Il est difficile de se fier aux récits - rapportés des siècles
plus tard - des héros de l'époque troyenne pour obtenir des renseignements
précis sur l'époque mycénienne, mais les données archéologiques montrent que
les guerriers mycéniens étaient bien équipés en armes, en armures et en chars.
Selon certaines chroniques hittites d'Asie Mineure, les Egéens seraient
souvent venus perturber la vie des régions côtières.
Des réalisations architecturales brillantes
Après 1440, les deux grands types de réalisations architecturales de la
civilisation mycénienne sont les palais et les tholoï, tombes à coupole
construites en pierres équarries et auxquelles on accède par un couloir. La plus
célèbre d'entre elles, dite «trésor d'Atrée», se trouve à Mycènes. Les palais
grecs, quant à eux, sont organisés - contrairement aux édifices crétois - autour
d'un «mégaron», grande pièce à foyer central comportant un porche à
colonnade. Cette disposition est sans doute à l'origine du plan du temple grec.
Ci-dessus le trésor d’Atrée
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La fin de la civilisation mycénienne
Après 1300, la puissance mycénienne connaît un certain déclin. Le palais
de Pylos, détruit avant l'an 1200, ne sera jamais reconstruit. Les seigneurs de
Mycènes, d'Athènes et d'autres villes consolident en hâte leurs enceintes et
construisent des passages secrets pour accéder aux sources d'eau potable. On
tente même de fortifier l'isthme de Corinthe, mais cette défense se révèle
vaine, car Mycènes tombe vers 1150. L'écriture et les arts complexes qui
s'étaient développés dans l'orbite des palais mycéniens disparaissent. La Grèce
se dépeuple: les hommes se cachent dans les villages de montagne ou se
nomadisent; seules quelques bourgades restent habitées.
II) Le palais et le tombeau d’Agamemnon
Ci-contre le tombeau d’Agamemnon.
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Ci-dessus le masque d’Agamemnon
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Les recherches de l'archéologie moderne laissent à penser que le masque
date de 1500 à 1550 av. J-C.
III) La porte des lionnes
La porte des lionnes était l’accès principal à l’Acropole .Le linteau qui la
soutient pèse près de 20 tonnes.
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IV) Le musée archéologique
Le site archéologique de Mycènes, l’un des plus importants et des plus
visités de Grèce, possède désormais son musée. Sa construction, qui avait
débuté il y a vingt ans, est enfin achevée, et les visiteurs peuvent y découvrir
depuis le 1er août une multitude d’objets déterrés en plus d’un siècle de
fouilles.
Environ 2 500 pièces, allant de l’ère préhistorique à la période
hellénistique, sont exposées sur près de 180 m2. On y trouve notamment une
importante collection de céramiques, d’objets en ivoire, en métal ou en or. Les
visiteurs peuvent également admirer une maquette du site de Mycènes, et se
faire ainsi une idée de la ville sous le règne des Atrides. En revanche, le masque
funéraire d’Agamemnon, un des plus célèbres rois Atrides, qui fut découvert
lors des fouilles sur le site, restera exposé au Musée national d’Athènes.
V) Filmographie
Dans le film Troie on peut voir Agamemnon participer à la guerre de Troie.
Exposé réalisé par Valentin, Grégoire et Mathieu