Luc Tuymans. Prémonitions
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Luc Tuymans. Prémonitions
LUC T U Y M A N S — Prémonitions Exposition 30 sept. 2016 — 08 janv. 2017 Villeneuve d’As c q www.musee-la m.fr DOSSIER DE PRESSE Luc Tuymans Saint-Georges (détail) 2015 — Collection Musée des Arts Contemporains du Grand-Hornu (Belgique) — Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016 LUC T U Y M A N S — Prémonitions Exposition 3 0 sep t . 2 0 16 — 08 j a nv. 2017 Vernissage: vendredi 26 février 2016, 19 h Contacts presse Presse nationale et internationale Claudine Colin Communication Pénélope Ponchelet / Dimitri Besse Tél. : +33 (0)1 42 72 60 01 E-mail : [email protected] ―― Presse régionale Véronique Petitjean E-mail : [email protected] Florentine Bigeast Tél. : + 33 (0)3 20 19 68 80 E-mail : [email protected] ―― Sommaire ―― Communiqué de pressep. 5 Plan et parcours détaillé de l’exposition p. 7 Biographie de Luc Tuymans p. 14 Liste des œuvres exposées p. 15 Lexique : les techniques de l’estampe p. 18 Autour de l’expositionp. 19 Visuels disponibles pour la presse p. 20 Mécènes et partenairesp. 22 Informations pratiquesp. 24 Exposition à venirp. 25 Le LaMp. 26 Équipep. 31 ―― _4 ―― Communiqué de presse ―― Luc Tuymans (1958, Anvers) est l’un des peintres les plus influents de la scène artistique contemporaine. Sous l’intitulé Luc Tuymans. Prémonitions, l’exposition que lui consacre le LaM dévoile toute l’étendue et la richesse de son langage plastique, à travers un choix exceptionnel de peintures, dessins, estampes et photographies des années 1985 à 2015. Elle révèle en particulier son rapport à l’image à l’ère de la globalisation et de la mondialisation, la finesse de son approche des événements de l’histoire, ainsi que l’extrême sensibilité de son regard. L’art est en effet pour lui une façon de relier l’actualité à ses fondements historiques, et notre mémoire du passé au présent du monde. Son œuvre nous parle ainsi des incertitudes de notre époque à travers une allégorie moderne du doute que porte l’image peinte : « La peinture est porteuse d’une inquiétude ; on sent qu’il se passe quelque chose, sans savoir précisément quoi. » Entre sujet et objet, réel et représentation, Luc Tuymans nous oblige dès lors à poser un regard différent sur les images qu’il donne à voir, à suspendre nos jugements et nos modes de compréhension pour mieux reconsidérer nos façons de percevoir le monde. Cette exposition en est l’expérience. La contribution de Luc Tuymans au renouveau de la peinture dans les années 1990 est unanimement reconnue ; pourtant, s’il expérimente bien la peinture et la gravure lors de ses études à l’Institut SaintLuc de Bruxelles, à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre puis à l’Académie des beaux-arts d’Anvers, il se passionne surtout pour l’immédiateté des techniques photographiques et cinématographiques. Entre 1980 et 1985, il s’investit donc dans l’écriture scénaristique et tourne plusieurs courts-métrages. Son intérêt pour la peinture refait surface au milieu des années 1980. Dès lors, Luc Tuymans ne cesse plus de peindre, s’appuyant sur un répertoire d’images sources provenant le plus souvent de photographies personnelles ou de photographies d’actualité prélevées soit dans la presse, soit à la télévision ou sur le web, et rephotographiées au Polaroid ou au smartphone. « Dès mes débuts, j’ai eu cette idée que je qualifierais de “falsification authentique”, c’est-à-dire l’idée de faire non pas des choses nouvelles, mais de travailler des images qui existent déjà et que chacun s’approprie. C’est ce qui rend la peinture contemporaine. En fait, la contemporanéité traite de la substance du document, en le revitalisant. » La pratique artistique de Luc Tuymans procède ainsi de passages successifs d’un médium à l’autre, ou de revisitations permanentes de ses images sources ou de ses propres travaux jusqu’à obtenir des représentations de souvenirs vagues et un peu floues, parfois mélancoliques, parfois plus étrangement inquiétantes, à l’instar de rêves éveillés. De par ces allers-retours qu’elles inscrivent entre le réel et la représentation, le vu et mémorisé, le conscient et l’inconscient, ses œuvres renvoient dès lors à l’intime le plus profond comme à la mémoire collective la plus générale. « C’est une façon de créer une distance intérieure vis-à-vis de l’image. Je ne crois pas que toutes les images soient vraies. Je m’en méfie, et des miennes aussi. On doit toujours se méfier, se poser des questions. » Depuis les années 1990, le travail de l’estampe est également devenu une composante essentielle de ses recherches. Luc Tuymans y expérimente autant les différentes techniques de reproduction (la démultiplication des pierres calcaires, une par couleur, pour la lithographie ; les pochoirs interposés entre _5 l’encre et le support pour la sérigraphie ; l’aquatinte travaillée à l’acide ou l’encrage direct du support pour le monotype à tirage unique) que les supports (feuille traditionnelle, papier peint, pvc…) ou les conditions de visibilité de l’image (taille, cadrage, matières, couleurs, teintes, transparence…). Le degré de finesse et de subtilité demandé par l’artiste invite alors chaque maître imprimeur à des prouesses techniques sans équivalent, ou à des innovations tout à fait inattendues. Luc Tuymans. Prémonitions s’inscrit à la suite de l’exposition que lui a consacré le Centre de la gravure et de l’image imprimée de La Louvière, dans le cadre de Mons Capitale Européenne de la Culture 2015 et part de ce même corpus d’estampes – près de soixante-dix à ce jour – pour mieux révéler l’ampleur de ses expérimentations et les cheminements mentaux qui parcourent la réalisation d’une œuvre, de l’image source à ses différents possibles : dessin au crayon, aquarelle, estampe ou peinture… Elle réunit ainsi près de trente estampes ou série d’estampes (monotypes, lithographies, sérigraphies, aquatintes, photocopies, tirages numériques), quatorze peintures datées de 1985 à 2015 en provenance de collections publiques ou privées américaines, allemandes ou belges, un dessin exceptionnellement prêté par le Centre Pompidou, deux œuvres inédites sur papier, une série de six aquarelles en provenance de la Menil Collection (Houston, États-Unis), un Polaroid et une série de dix-huit photographies issues de plusieurs de ses courts-métrages réalisés entre 1980 et 1985, deux maquettes d’études provenant des archives du studio de l’artiste, ainsi qu’un film d’animation achevé spécialement pour l’occasion. Si le travail de Luc Tuymans fonctionne la plupart du temps selon des principes de séries ou de séquences, cette exposition s’attache plus particulièrement aux notions d’enchaînement, de défilement, d’écoulement, de déroulement et de déploiement dans l’espace et dans le temps. Certaines de ses œuvres s’attachent ainsi à des promenades, des cortèges ou des parades, en particulier celles ayant trait d’un côté à la Seconde Guerre mondiale et au nazisme, de l’autre au carnaval de Binche et autres corsos fleuris, quand d’autres mettent en œuvre des techniques de succession ou de montage d’images propres au défilement cinématographique. Luc Tuymans affirme ainsi : « Le film a éveillé en moi une autre façon de regarder. Le montage, le mouvement de l’image, le plan rapproché, tout cela est très important dans mon travail.» S’établit dès lors un lien entre processus cinématographique ou photographique et fonctionnement du regard et de la mémoire. Le Verdict (1995), par exemple, prend la forme de sept rouleaux de papier peint de deux à six mètres de long sur lesquels sont imprimées au total onze lithographies comme autant d’images fixes qui ponctuent l’horizontalité presque infinie du support. Chaque salle d’exposition s’organise donc à partir d’une peinture monumentale autour de laquelle les autres travaux dialoguent en correspondance ou en contrepoint. L’ensemble des œuvres présentées se déploie de même, de salle en salle, selon des principes de rebonds, de résonnances ou d’échos qui se jouent de la chronologie comme des thématiques au profit d’un flottement intense et sensible entre le réel et ses représentations. Chaque visiteur va ainsi retrouver dans une salle suivante un motif, un sujet, une situation vus ou éprouvés dans une salle précédente mais autrement rendus ou exprimés. Le présent n’y sera donc qu’un souvenir du passé et la prémonition d’un futur. Le regard et la mémoire vont ainsi servir de fil d’Ariane au profit d’une promenade sans objet dans l’œuvre de Luc Tuymans, mais à travers laquelle chacun peut projeter ses souvenirs personnels, ses émotions intérieures ou ses interprétations propres. Et l’esprit et la pensée de combler les vides, les blancs ou les manques, voire d’inscrire des bribes de fiction ou de narration entre les fragments de représentation que lui propose l’artiste. Commissariat Marc Donnadieu, conservateur en charge de l’art contemporain, assisté de Marie-Amélie Senot, attachée de conservation pour l’art moderne et l’art contemporain ―― _6 _7 Accueil billetterie Hall Librairie boutique Entrée de l’exposition 1 Salle de projection 2 3 Sortie _8 5 4 ―― Parcours de l’exposition ―― ―― Salle 1 ―― Wandeling 1989 — Huile sur toile ; 70 x 57 cm. — Collection privée Courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. ―― Saint-Georges (2015), peinture monumentale aux teintes sourdes, introduit symboliquement le parcours de l’exposition. Elle illustre un thème présent dans l’œuvre de Luc Tuymans depuis ses débuts : celui du spectateur qui regarde les événements du monde se dérouler sous ses yeux (l’actualité), ou en contemple les représentations (l’œuvre de création), mise en abyme de la position de l’artiste et du visiteur. La plupart des travaux réunis s’attachent ainsi à l’espace en tant que scène ou décor, et chaque personnage y semble un figurant de quelque chose qui le dépasse (les principes de la destinée, les conventions sociales, les doctrines politiques, les systèmes économiques, les mutations technologiques…) plutôt qu’un acteur de sa propre existence. Par ailleurs, les notions de déroulement, de répétition et d’arrêt sur image y sont particulièrement à l’œuvre : éternité des actes quotidiens à travers la promenade de Wandeling (1989) ou la salle de restaurant de La Correspondance (1985) ; multiplication d’un motif décoratif dans l’espace à travers La Correspondance (1985) ; succession d’une situation dans le temps à travers My Door (2013) ; reproduction du même par clonage génétique à travers Plant (2003) ; image arrêtée à travers Saint-Georges (2015) ou Xphone (2011). L’accrochage se poursuit par un espace de projection où sera présenté pour la première fois un film d’animation achevé à l’occasion de l’exposition. Sur le principe du morphing, le trait de crayon métamorphose chaque œuvre en une autre, comme si toutes découlaient d’un même flux sous-jacent d’images ou de pensées. _9 ―― Salle 2 ―― The Worshipper 2004 — Huile sur toile ; 193 x 147,5 cm. — Collection privée Courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique). Photo : DR. © Luc Tuymans, 2016. ―― La deuxième salle s’attache à deux sujets primordiaux dans l’œuvre de Luc Tuymans : la Seconde Guerre mondiale et le génocide nazi d’un côté, les congrégations religieuses et la spiritualité de l’autre. La suite de peintures réunies – Die Wiedergutmachung (1989), Recherches (Investigations) (1989), Our New Quarters (1986), Swarzheide (1986) – sont autant de fragments d’images du nazisme ayant perdu leurs qualités de preuves ou d’indices. La “banalité du mal” qu’a théorisée la philosophe allemande Hannah Arendt n’y est présente qu’en creux, par des incongruités formelles ou des manques. Pourtant, au-delà des éléments gommés ou estompés, l’image source est encore prégnante. À l’instar d’un fait qui ne s’efface jamais vraiment de la mémoire de celui qui l’a vécu, elle défie ainsi le temps et l’oubli. Au départ simple mannequin du Musée international du carnaval et du masque de Binche, le personnage hiératique de The Worshipper évoque, de par le travail pictural de Luc Tuymans, la présence d’un prêtre ou d’un prophète esquissant un geste de bénédiction ou de conjuration. Figure au départ festive, elle nous apparaît dès lors comme étrangement inquiétante – le drap blanc des fantômes – ou quasiment terrifiante – la toge des membres du Ku-Klux-Klan. L’imaginaire y rejoint le réel, et inversement. L’accrochage se poursuit (passage salle 2 / salle 4) par la version numérique de l’œuvre Le Verdict (1995), collée comme un simple papier peint au mur. _ 10 ―― Salle 3 ―― Technicolor 2012 — Huile sur toile ; 199 x 150 cm. — Collection privée Courtesy David Zwirner New York/Londres. Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. ―― Dominée par la peinture Technicolor (2012), la troisième salle apparaît au premier abord comme joyeuse, vive et colorée. Elle est pourtant plus ambiguë qu’il n’y parait. Les œuvres réunies ici ne sont en effet que des variations subtiles autour des notions de fugacité du temps : The Rumour (2002-2003), Allo! (2012), 4PM (2011) ou de vanité : Technicolor (2012), Dead Skull (2010), Angel (2004). Le jour et la nuit, le naturel et l’artificiel, le vrai et le faux s’y interpénètrent au profit d’une sorte de nuit américaine mystérieuse et mélancolique. L’œuvre est ainsi semblable à une surface sensible et poreuse sur laquelle les images extérieures et intérieures se superposent et se confondent. The Rumour est l’une des suites d’estampes les plus ambitieuses de Luc Tuymans. Composée au départ de sept lithographies basées sur autant de peintures antérieures, elle a pris une dimension murale et spatiale inédite : montée sur quatre panneaux de bois et recouverte de plexiglas peint, elle a été ensuite associée à une petite construction semblable à un pigeonnier. La répétition de la figure du pigeon, leurs yeux en gros plan, la présence du plexiglas et celle de la cage évoquent ici le caractère oppressif des villes contemporaines plutôt que l’épanouissement de nos modes de vie urbains. _ 11 ―― Salle 4 ―― Suspended 1989 — Huile sur toile ; 60 x 40 cm. — Collection Dirk & Carla Schutyser, Gand (Belgique) Photo : DR. © Luc Tuymans, 2016. ―― La quatrième salle semble envahie par la brume des souvenirs et des réminiscences, tant les œuvres qu’elle présente se posent sur les murs comme des bulles du passé sur la surface de l’eau du présent. Prague, Refribell, Harbours, Waterloo, Nautilus (1997) est composée de dix-huit photographies issues des trois premiers courts-métrages que l’artiste a réalisés au début des années 1980. Mais loin de synthétiser ces derniers, cette suite d’images en noir et blanc les évoque après coup selon des séquences brèves semblables à des bandes annonces que le spectateur pourrait poursuivre ou achever. Pour réaliser The Temple (1996), Luc Tuymans a photographié un téléviseur cathodique diffusant un documentaire sur l’église américaine mormone et sa gigantesque banque de données sur l’arbre généalogique de l’humanité abritée dans une chambre forte près de Salt Lake City (Utah). « J’ai réalisé des aquarelles à partir de Polaroids d’images de caméra de surveillance, puis des Polaroids de ces aquarelles, et ainsi de suite… Ensuite, j’ai demandé à mon imprimeur d’abolir le noir et de n’utiliser à la place que le brun de Van Dyck. » Fantomatique et énigmatique, cette suite de huit gravures à l’aquatinte témoigne de cette dissolution subtile et nuancée du réel dans l’image qui caractérise toute son œuvre. _ 12 ―― Salle 5 ―― The Valley 2012 — Sérigraphie en 7 couleurs sur papier ; feuille et image : 71 x 20,5 cm — Courtesy Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. ―― À l’instar du mouvement circulaire développé par le triptyque Teacups (2012) ou de l’enroulement des sept bandes du Verdict (1995), la dernière salle remet en perspective la plupart des thèmes rencontrés auparavant. Pour exemple, le motif de la tasse renversant son contenu de Teacups (2012) était déjà présent dans le film Animation (2016), de même le groupe de personnages de Surrender (2014). Les quatre sérigraphies composant Recherches (1990) – première série d’estampes réalisée par l’artiste – renvoient, elles, au tableau homonyme Recherches (Investigation) (1989) présenté dans la salle consacrée à la Seconde Guerre mondiale et l’holocauste, de même pour la sérigraphie Wiedergutmachung (1995) et le diptyque Die Wiedergutmachung (1989). Pour la première fois au fil du parcours, un regard nous défie. C’est celui, grave et irradiant, du personnage de The Valley (2015). Il provient d’une photographie de l’acteur principal de The Village of the Damned [Le Village des damnés] (Wolf Rilla, 1960) rebaptisé par Luc Tuymans The Valley (of the Doomed) [La Vallée (des condamnés)]. Forme d’empathie pour les exclus que l’on retrouve dans les trois sérigraphies de Surrender, rare exemple de l’utilisation d’un noir profond chez l’artiste afin de figurer les réfugiés émergeants de la nuit du monde. _ 13 ―― Biographie ―― Luc Tuymans (1958, Anvers) Né en 1958, en Belgique, à Mortsel, petite commune de la périphérie d’Anvers, Luc Tuymans vit et travaille encore aujourd’hui à Anvers. Il appartient à une génération qui, bien qu’elle n’ait pas souffert de la Seconde Guerre mondiale ou participé au colonialisme, en connaît l’histoire à travers la mémoire et les récits familiaux. Par ailleurs, sa génération a atteint l’âge adulte bercée par une culture de l’image, où le cinéma, la télévision et la presse illustrée ont joué un rôle prépondérant. Aussi, Luc Tuymans est-il ainsi fasciné par l’histoire antérieure à sa naissance, les récits qui mêlent vie intime et grande Histoire, que l’on passe sous silence ou dont on parle à mots couverts, et que des photographies, des films ou des documentaires lui ont révélés. Enfant plutôt calme, il adore dessiner et trouve très vite dans cette passion un moyen d’échapper à son quotidien. Adolescent, il réalise sa première peinture à l’huile. En 1976, il suit l’enseignement des beaux-arts à l’Institut Saint-Luc puis à La Cambre à Bruxelles, avant un passage à l’Académie d’Anvers et, enfin, entreprend des études en histoire de l’art à l’université de Bruxelles dont il sort diplômé en 1986. Entre 1981 et 1985, il cesse pourtant de peindre et se limite à la pratique de la photographie, du cinéma en Super 8 puis en 16 et 35 mm, et à l’écriture et/ ou l’illustration de scénarios. Le 7 juillet 1982, il réalise ainsi en quelques heures, aidé par quelques collègues et amis, le film Feu d’artifice consistant en une série de tableaux vivants dans lesquels l’artiste déclame sous les arcades d’Ostende une adaptation de textes d’auteurs comme Fernando Pessoa, Joseph Conrad ou Michel de Ghelderode. En parallèle, il travaille comme videur de boîtes de nuit. En 1985, il présente plusieurs tableaux dans la piscine désaffectée du prestigieux Palais des Thermes d’Ostende. Son amour pour la peinture refait ainsi peu à peu surface, et les expositions s’enchaînent à un rythme annuel. Il a ainsi réalisé, depuis, près de six cent peintures et plusieurs milliers de dessins, dont une grande partie a été détruite par l’artiste lui-même. Chaque jour, Tuymans se rend à son atelier pour étudier les sujets qui le fascinent, puis les dessiner ou les peindre, le plus souvent en série, sur des toiles libres fixées au mur. Presque toutes ses recherches s’appuient sur du _ 14 Luc Tuymans Photo : © Alex Salinas matériel existant : peintures, aquarelles, dessins plus anciens et, en premier lieu, des photographies qu’il réalise lui-même au Polaroid ou au smartphone dans son atelier, dans l’espace urbain, ou à partir d’images repérées dans les magazines ou les journaux, dans les programmes télévisuels ou cinématographiques, sur internet, etc. Si donc, à l’origine, il y a le plus souvent des situations réelles, des représentations du monde ou des événements historiques, Luc Tuymans les restitue selon des représentations sobres, épurées, dépouillées, presque diaphanes, suggérant un principe de distanciation face au sujet représenté. À travers un jeu de résonances infinies, chaque image en contient ainsi une autre qu’elle décalque, met en abyme ou métamorphose. De par cette manière opiniâtre et déterminée de poursuivre une œuvre de peinture coûte que coûte, Luc Tuymans est devenu l’un des artistes les plus reconnus et respectés de sa génération. Son exposition en 1992 à la Kunsthalle de Berne et sa participation la même année à la Documenta IX de Kassel ont apporté très vite un rayonnement international à son travail. D’autres projets importants ont suivi comme deux Biennales de Venise (1997, 2001), la Biennale de Sydney (2000), La Documenta XI de Kassel (2002) et la Biennale de Sao Paulo (2004). En 2004, il a été le premier artiste belge vivant à exposer à la Tate Modern de Londres, début d’une longue série d’expositions itinérantes aux États-Unis, en Asie et en Europe. Ses œuvres font partie des plus grandes collections muséales, comme aux États-Unis celles du Museum of Modern Art de New York, de la National Gallery of Art de Washington, de l’Art Institute de Chicago, de la Menil Collection de Houston, et en Europe celle du Centre Pompidou à Paris, de la Tate Modern de Londres, du Stedelijk Museum d’Amsterdam, du Museum für Moderne Kunst de Francfort, et figurent bien évidemment dans toutes les collections importantes de Belgique dont celles du M HKA à Anvers, du S.M.A.K. à Gand et du MAC’s au Grand Hornu. Il est représenté depuis 1990 par la galerie Zeno X à Anvers, et depuis 1994 par David Zwirner New York/Londres. ―― Liste des œuvres exposées ―― Salle 1 Wandeling, 1989 Huile sur toile ; 70 x 57 cm Collection privée (Belgique) La Correspondance, 1985 Huile sur toile ; 80 x 120 cm Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) La Correspondance, 2010 Maquette Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Saint-Georges, 2015 Huile sur toile ; 172 x 375 cm Collection Musée des Arts Contemporains du Grand-Hornu (Belgique) My Door, 2013 Ensemble de 6 aquarelles ; 42 x 29,7 cm The Menil Collection, Houston, Texas (États-Unis) Xphone, 2011 Estampe (technique mixte) ; feuille : 65 x 60 cm ; image : 31,3 x 24,3 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Plant, 2003 Huile sur toile ; 167,5 x 95,5 cm Collection privée ; courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique) Peaches, 2013 Sérigraphie en 9 couleurs ; feuille : 76 x 56 cm ; image : 60 x 40,5 cm Tirage : 75 exemplaires signés et numérotés en chiffres arabes, exclusivement réservés aux Gesellschaft für Moderne Kunst Dresden e.V. et Förderverein Staatsschauspiel Dresden (Allemagne) ; 15 exemplaires supplémentaires signés et numérotés en chiffres romains pour le commerce ; 15 EA, 5 PP Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Animation, 2016 Film d’animation en noir et blanc, muet ; durée : 1 min 15 s Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Salle 2 Recherches (Investigations), 1989 Huile sur toile (triptyque) ; 36,5 x 44,5 cm ; 36,5 x 38,5 cm ; 42,5 x 46,5 cm Collection privée (États-Unis) ; courtesy David Zwirner New York/Londres Die Wiedergutmachung, 1989 Huile sur toile (deux parties) ; 39,4 x 51,8 cm ; 45 x 55 cm Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Our New Quarters, 1986 Huile sur toile ; 80,3 x 120,1 cm Museum für Moderne Kunst, Francfort (Allemagne) Swarzheide, 1986 Huile sur toile ; 60 x 70 cm Collection privée, Gand (Belgique) Untitled, 1989 Gouache et collage sur papier ; cadre : 36,5 x 31 cm ; œuvre : 5 x 1,5 cm et 5 x 4 cm Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Le Verdict, 2013 (version numérique de l’œuvre de 1995) Version numérisée en 2013 des 11 lithographies en couleur imprimées sur 7 bandes de papier peint de 1995 Feuille 1 (50 x 569 cm) : 3 lithos ; feuille 2 (50 x 590 cm) : 2 lithos ; feuille 3 (50 x 506 cm) : 2 lithos ; feuille 4 (50 x 380 cm) : 1 litho ; feuille 5 (50 x 210 cm) : 1 litho ; feuille 6 (50 x 195 cm) : 1 litho ; feuille 7 (50 x 200 cm) : 1 litho Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Giscard, 2004 Lithographie originale en couleurs ; feuille : 76 x 56 cm ; image : 27,2 x 40,7 cm Tirage : 100 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA, 10 HC, 1 signée (archives) Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) The Worshipper, 2004 Huile sur toile ; 193 x 147,5 cm Collection privée ; courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique) Plates, 2012 Série de lithographies originales en couleurs ; feuille : 69,5 x 50 cm ; image : diamètre 28 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 5 EA, 5 PP, 1 signée (archives) Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) _ 15 Salle 3 Technicolor, 2012 Huile sur toile ; 199 x 150,1 cm Collection privée ; courtesy David Zwirner New York/Londres 4PM, 2011 Sérigraphie en 12 couleurs ; feuille : 75 x 56 cm ; image : 67 x 49 cm Tirage : 60 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Allo!, 2012 Série de 3 sérigraphies en 9 couleurs ; feuille : 56,5 x 70,5 cm ; Image : 36,8 x 50 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) The Rumour, 2002-2003 Série de 7 lithographies en couleurs, montées sur 4 panneaux de bois derrière plexiglas peint, avec pigeonnier ; 91,4 x 683,2 cm Tirage : 18 exemplaires ; 2 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Angel, 2004 Lithographie originale en couleurs ; feuille : 76 x 56 cm ; image : 33,5 x 29,6 cm Tirage : 100 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA, 10 HC, 1 signée (archives) Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Untitled (Ende), 2007 Deux polaroids ; 10,3 x 10,3 cm Édition de 43 œuvres uniques Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Dead Skull, 2010 Sérigraphie en 11 couleurs ; feuille : 40 x 40 cm ; image : 17 x 17 cm Signée et numérotée au crayon ; 10 EA Tirage supplémentaire de 60 estampes séparées, signées et numérotées en chiffres romains Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Salle 4 Clowns, 1994 Mine graphite, feutre et découpe sur papier ligné ; 27 x 21 cm Signé, titré et daté en bas à droite : « Luc Tuymans “Clowns“ 94 ». Achat en 1997 Centre Pompidou, Paris - Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle Drum Set (étude), 2003 Maquette en métal blanc Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Drum Set (Series I) I, 2003 Premonition (Series I), 2003 Monotype coloré ; feuille : 44 x 34,4 cm ; image : 21 x 21,5 cm Tirage : 2 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Premonition (Series II), 2003 Drum Set (Series II) I, 2003 Monotype coloré ; feuille : 44 x 34,4 cm ; image : 28 x 21,6 cm Tirage : 11 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Monotype coloré ; feuille : 44,1 x 34,3 cm ; image : 25,5 x 20,3 cm Tirage : 2 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Monotype coloré ; feuille : 53 x 43,8 cm ; image : 35,5 x 28 cm Tirage : 6 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Suspended, 1989 Huile sur toile ; 60 x 40 cm Dirk & Carla Schutyser, Gand (Belgique) Untitled (Woman), 2003 Monotype coloré ; feuille : 44,1 x 34,3 cm ; image : 28 x 21,5 cm Tirage : 5 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) _ 16 Prague, Refribell, Harbours, Waterloo, Nautilus, 1997 Portfolio de 18 épreuves gélatinoargentiques ; image : 19 x 28,5 cm chacune Tirage : 10 exemplaires Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Kristallnacht, 1992 Photocopie en couleurs, montée sur papier ; feuille : 76 x 53 cm ; image : 15,5 x 28 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 15 signés 50/65 – 65/65 ; 15 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) The Temple, 1996 Portfolio de 8 aquatintes ; feuille : 80 x 60 cm ; image : 51,8 x 37,1 cm Tirage : 35 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique) Untitled (Pharmacy), 2004 Sérigraphie ; feuille : 44,4 x 60 cm ; image : 30 x 36 cm Tirage : 100 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Tiles, 2005 Sérigraphie ; feuille : 46,8 x 36,8 cm ; image : 45 x 34,5 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 15 EA, 5 HC Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Untitled (Superstition), 2005 Sérigraphie en 5 couleurs ; feuille : 40 x 32 cm ; image : 14,6 x 12,7 cm Tirage : 100 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 5 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Fenêtre, 2012 Sérigraphie en 12 couleurs ; feuille : 46 x 58 cm ; image : 30 x 41 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA, 10 HC Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Salle 5 The Valley, 2012 Sérigraphie en 7 couleurs ; feuille et image : 71 x 20,5 cm Tirage : 75 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Tirage de 35 exemplaires, signés et numérotés en chiffres romains, accompagnés du livre d’artiste Wenn der Frühling kommt. Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Shore, 2005 Sérigraphie en 5 couleurs ; feuille : 62 x 50,8 cm ; image : 54,8 x 50,8 cm Tirage : 80 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Le Verdict, 1995 11 lithographies en couleurs imprimées sur 7 bandes de papier peint [version papier peint de 1995] Feuille 1 (50 x 569 cm) : 3 lithos ; feuille 2 (50 x 590 cm) : 2 lithos ; feuille 3 (50 x 506 cm) : 2 lithos ; feuille 4 (50 x 380 cm) : 1 litho ; feuille 5 (50 x 210 cm) : 1 litho ; feuille 6 (50 x 195 cm) : 1 litho ; feuille 7 (50 x 200 cm) : 1 litho Tirage : 8 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 2 EA, 2 HC Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Die Zeit, 1994 Sérigraphie sur papier crème ; feuille : 74,5 x 56 cm ; image : 14,9 x 16,6 cm Tirage : 65 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Wiedergutmachung, 1995 Sérigraphie sur papier crème ; feuille : 48,7 x 61,9 cm ; image : 45 x 58 cm Tirage : 150 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Zelfportret (1982), 2008 Sérigraphie en 14 couleurs sur papier gris ; feuille : 65 x 50 cm ; image : 36 x 19 cm Tirage : 60 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 15 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Lamproom, 1992 Sérigraphie en 2 couleurs ; feuille : 105 x 75 cm ; image : 40 x 56 cm Tirage : 30 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 6 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Teacups I, II, III, 2012 Huile sur toile ; 65 x 117 cm ; 62 x 117 cm ; 62,5 x 115 cm Courtesy David Zwirner New York/ Londres Surrender, 2014 Portfolio de 3 sérigraphies en 3 couleurs ; feuille : 21 x 53,5 cm Tirage : 80 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA 20 exemplaires supplémentaires, signés et numérotés en chiffres romains (exclusivement réservés au Centre de la Gravure et de l’Image imprimée, La Louvière (Belgique)) Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Slide, 2006 Laque à pulvérisation thermique sur verre de sécurité ; 200 x 90 x 0,9 cm Tirage : 15 exemplaires ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Recherches, 1990 4 sérigraphies montées sur carton gris ; carton : 108 x 62,4 cm ; images : resp. 7,4 x 11,1 cm ; 5,9 x 7 cm ; 10,5 x 9,1 cm ; 7,2 x 9,4 cm Tirage : 100 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) _ 17 ―― Lexique : les techniques de l’estampe ―― Aquatinte Il s’agit d’une technique de gravure de la famille de l’eau-forte. Le graveur recouvre sa plaque de métal d’une résine qu’il fait adhérer par cuisson. Il exécute son dessin en incisant la résine, puis la plonge dans un bain d’acide. La morsure entame alors le support au niveau des incisions pratiquées. ; le dessin est donc réalisé en creux. Enfin, la plaque est encrée, et ce qui a été incisé apparaît en réserve sur la feuille imprimée. Lithographie Le lithographe dessine à l’aide d’un crayon lithographique ou d’une encre grasse sur une pierre calcaire poreuse. Il fixe le dessin au moyen de la technique d’acidulation (mélange de gomme arabique et d’acide). Les endroits vierges de tracé ne vont pas accrocher l’encre, tandis que ceux dessinés la retiennent pour être imprimés. Pour chaque couleur, il faut une pierre différente. Sérigraphie Convoquant le principe du pochoir, le sérigraphe dessine sur un écran de tissu tendu sur châssis à l’aide de latex liquide. Il applique ensuite un vernis sur l’ensemble de l’écran, qui en bouche les interstices. Puis, le dessin réalisé au latex est retiré, libérant ainsi les trous de l’écran de tissu. L’encre passée à la raclette peut ainsi traverser l’écran et imprimer le motif. E.A. Les estampes ont un tirage destiné à la vente limité et numéroté en chiffres arabes. En plus de ce tirage, il est d’usage que l’artiste tire des « épreuves d’artistes ». Le nombre d’E.A. est limité et également numéroté, mais en chiffres romains. Monotype L’artiste peint sur une surface plane et applique, avant que le dessin n’ait séché, une feuille de papier. Il s’agit d’une impression directe qui, normalement, ne peut produire qu’un seul original ou un nombre très limité (le média s’épuisant au fur et à mesure des pressions). Ci - contre Allo! 2012 — Estampe n°3 d’une série de 3 sérigraphies en 9 couleurs ; feuille : 56,5 x 70,5 cm ; image : 36,8 x 50 cm. — Courtesy Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. _ 18 ―― Autour de l’exposition ―― VISITES GUIDÉES Tous les 1 dimanches du mois, 15 h et 16 h 30 ers Tarif d’entrée de l’exposition + 2,50 € TABLE RONDE : QUE PEINDRE AUJOURD’HUI ? Avec la participation de Catherine de Braekeleer, Laurent Busine, Hélène Cixous, Marc Donnadieu, Luc Tuymans et Erik Verhagen Jeudi 29 septembre 2016, 14 h 30 Gratuit Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 85 ou [email protected] VISITE COMMENTÉE PAR L’ARTISTE Visite commentée de l’exposition par Luc Tuymans et Marc Donnadieu, conservateur en charge de l’art contemporain au LaM Samedi 1er octobre 2016, 11 h Tarif d’entrée de l’exposition (dans la limite des places disponibles) Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 85 ou [email protected] NAVETTE DE L’ART Visite de l’exposition au LaM et excursion en bus jusqu’aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles Samedi 15 octobre 2016, 10 h 30 > 17 h Tarif : 17 € incluant le voyage en bus Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 85 ou [email protected] VERNISSAGE ENFANTS Une inauguration spécialement réservée aux enfants (dès 8 ans), couplant visite de l’exposition, ateliers et spectacle VISITE COMMENTÉE DE L’EXPOSITION EN LSF Pour le public sourd et malentendant Dimanche 13 novembre 2016, 15 h > 16 h 30 Tarif : 5 € Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 69 ou ctomczak@ musee-lam.fr NUIT ÉTUDIANTE Soirée réservée aux étudiants, animée par le duo électro irlandais Lakker. Le Ballet du Nord-Olivier Dubois sera également présent avec La BAL, performance chorégraphique inédite et participative Mercredi 16 novembre 2016, 19 h > minuit Gratuit (dans la limite des places disponibles) CINÉMA Projection à l’auditorium des films d’Henry d’Ursel, La Perle (1929), d’Henri Storck, Pour vos beaux yeux (1929), et de Georges Franju, Les Yeux sans visage (1960) Samedi 26 novembre 2016, 15 h 30 Tarifs : 7 € les projections seules Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 85 ou [email protected] LECTURE : LE PIGEON DE PATRICK SÜSKIND Prenant comme point de départ la figure du pigeon, récurrente dans l’œuvre de Luc Tuymans, le LaM propose une lecture du célèbre roman de Patrick Süskind par un acteur Date et horaire en cours de confirmation Tarif d’entrée de l’exposition (dans la limite des places disponibles) Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 85 ou [email protected] ―― Mercredi 26 octobre 2016, 14 h > 17 h Gratuit Sur réservation : +33(0)3 20 19 68 69 ou ctomczak@ musee-lam.fr _ 19 ―― Visuels disponibles pour la presse ―― 4PM, 2011 Sérigraphie en 12 couleurs ; feuille : 75 x 56 cm ; image : 67 x 49 cm Tirage : 60 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Plant, 2003 Allo!, 2012 Série de 3 sérigraphies en 9 couleurs ; feuille : 56,5 x 70,5 cm ; Image : 36,8 x 50 cm Tirage : 50 exemplaires, signés et numérotés en chiffres arabes ; 10 EA Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique) Huile sur toile ; 172 x 375 cm. Suspended, 1989 Technicolor, 2012 _ 20 Lithographie n°2 (bande n°2) d’une série de 11 lithographies en couleurs, imprimées sur 7 bandes de papier peint. Bande n°2 : 50 x 590 cm. Collection M HKA / Collection Flemish Community, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Saint-Georges, 2015 Huile sur toile ; 167,5 x 95,5 cm. Courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique). Photo : Felix Tirry. © Luc Tuymans, 2016. Huile sur toile ; 60 x 40 cm. Collection Dirk & Carla Schutyser, Gand (Belgique). Photo : DR. © Luc Tuymans, 2016. Le Verdict, 1995 Collection Musée des Arts Contemporains du Grand-Hornu (Belgique) Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Huile sur toile ; 199 x 150 cm. Collection privée. Courtesy David Zwirner New York/Londres. Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Le Verdict, 1995 Sérigraphie en 7 couleurs sur papier ; feuille et image : 71 x 20,5 cm. Courtesy Studio Luc Tuymans, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Teacups I, 2012 Teacups II, 2012 Teacups III, 2012 Wandeling, 1989 Huile sur toile ; 64,9 x 117,3 cm. Courtesy David Zwirner New York/Londres. Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Huile sur toile ; 62,5 x 115 cm. Courtesy David Zwirner New York/Londres. Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. The Worshipper, 2004 Huile sur toile ; 193 x 147,5 cm. Collection privée. Courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique). Photo : DR. © Luc Tuymans, 2016. Huile sur toile ; 62 x 117 cm. Courtesy David Zwirner New York/Londres. Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Huile sur toile ; 70 x 57 cm. Collection privée. Courtesy Zeno X Gallery, Anvers (Belgique). Photo : © Studio Luc Tuymans. © Luc Tuymans, 2016. Luc Tuymans Photo : © Alex Salinas. _ 21 ―― Mécènes et partenaires ―― PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Le LaM est un Établissement Public de Coopération Culturelle dont les membres sont la Métropole Européenne de Lille, la Ville de Villeneuve d’Ascq et l’État. MÉCÈNES ET PARTENAIRES MÉCÈNES Mécène de la restauration des sculptures du parc Mécène du programme Rencontre autour d’une œuvre PARTENAIRES _ 22 REGARDS & ENTREPRISES Les membres du cercle des entreprises partenaires du LaM en 2016 AMIS DU LaM PARTENAIRES MÉDIA _ 23 ―― Informations pratiques ―― Jours et horaires d’ouverture Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h et de 10 h à 18 h. Fermetures exceptionnelles les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai. Tarifs Tarif plein : 10 € / tarif réduit : 7 € / gratuit. Accès gratuit tous les premiers dimanches du mois. Accès gratuit et illimité sur présentation de la C’Art ! Visioguide : 2 € Pour préparer sa visite Le LaM propose une application mobile téléchargeable sur l’Apple Store et sur Play Store. Réserver une visite pour un groupe préconstitué Du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. +33 (0)3 20 19 68 88 – [email protected] La bibliothèque Dominique Bozo Du mardi au vendredi de 13 h à 17 h et le matin sur rendez-vous, ainsi que le premier samedi de chaque mois, de 10 h à 18 h. +33 (0)3 20 19 68 98 – [email protected] Le café-restaurant du LaM Du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h (horaires étendus lors des événements organisés au LaM). +33 (0)6 45 35 89 26 La boutique du LaM Du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h. +33 (0)3 20 64 38 27 – [email protected] Accès • En transports en commun : allez-y avec Tranpsole ! • au départ de la gare Lille Flandres : métro ligne 1 direction 4 Cantons Stade Pierre Mauroy, arrêt Pont de bois + bus Liane 4 direction Halluin Gounod, arrêt L.A.M. • au départ de la gare Lille Europe : métro ligne 2 direction C.H. Dron, arrêt Fort de Mons + bus 59 direction Contrescarpe, arrêt L.A.M. • Par la route : à 20 min. de la gare Lille Flandres, autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227), sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne LaM – 1 allée du Musée – 59650 Villeneuve d’Ascq Tél. : +33 (0)3 20 19 68 68 / 51 – www.musee-lam.fr Retrouvez le musée sur _ 24 ―― Grande exposition à venir ―― Michel Nedjar, introspective Du 23 février au 4 juin 2017 Michel Nedjar (Soisy-sous-Montmorency, 1947) occupe une place particulière au LaM comme membre fondateur de L’Aracine, donateur et comme artiste - à la croisée de l’art brut et de l’art contemporain -, dont le musée possède plus de 300 œuvres, ainsi qu’une grande partie de sa bibliothèque et de ses archives. L’exposition que présentera le LaM au printemps 2017 retracera plus de 45 ans de création (19602016), en organisant un dialogue inédit entre les diverses facettes de son travail, entre sculptures (poupées, bas-reliefs, objets), œuvres graphiques, peintures et cinéma expérimental. Conçue chronologiquement, elle proposera un parcours introspectif à travers les thèmes de l’enfance et du primitivisme, d’Eros et Thanatos, des voyages, de la magie et des objets de dévotion, chers à l’artiste. PARCOURS DE L’EXPOSITION (titres provisoires) Premières œuvres, 1960-1978 Les jeux interdits de la poupée, une formation artistique au gré des voyages et des rencontres, retour du Mexique Michel Nedjar Sans titre (poupée de voyage) Mars 1997 Technique mixte. Photo : M. Bourguet / LaM. © Michel Nedjar, 2016 Commissariat Jean-Michel Bouhours conservateur au Musée national d’art moderne, Paris Corinne Barbant responsable de la Bibliothèque Dominique Bozo, LaM Belleville, 1978-1986 Chair d’âmes et mandragores. Le mythe du Golem : schmattès, boues et celluloïd Belleville, 1986-1992 Ces visages qui nous regardent Darius, 1992-1998 Présences, portraits, masques. Les ongles en deuil Saint-Martin, 1998-2016 Réinvention de la poupée : de voyage, renversée et coudrée. L’irruption du géomètre _ 25 ―― Le LaM ―― Avec plus de 7 000 œuvres et trois collections dont un ensemble unique d’art brut, le LaM est le seul musée en Europe à présenter simultanément les principales composantes de l’art des XXe et XXIe siècles. Le principe retenu pour l’accès du public repose sur l’affirmation des trois ensembles de collection : art moderne, art contemporain et art brut. Déployées dans trois espaces dédiés, les collections du LaM déroulent de salle en salle un parcours allant de l’art moderne à l’art contemporain pour s’achever avec l’art brut. Chacun de ces volets propose à la fois une découverte des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art et une progression subtile entre les thématiques. En vis-à-vis, une grande exposition temporaire et les expositions Théma renouvellent notre vision de l’histoire de l’art en investiguant les nouveaux champs de recherche et les liens existants entre art moderne, art contemporain et art brut. Vue extérieure de l’extension du LaM © Manuelle Gautrand Architecture. Photo : C. Bonamis _ 26 Une collection d’art moderne exceptionnelle : la donation Jean et Geneviève Masurel ―― Amedeo Modigliani Nu assis à la chemise 1917 Huile sur toile, 92 x 67,5 cm. Donation Geneviève et Jean Masurel. LaM, Villeneuve d’Ascq. Photo : Philip Bernard Deux personnalités sont à l’origine de la collection d’art moderne du LaM : Roger Dutilleul (1873-1956) et son neveu Jean Masurel (1908-1991). Le premier entame à l’aube du XXe siècle une collection exceptionnelle par son audace. Il est le premier collectionneur français à s’intéresser au cubisme, d’abord par nécessité : il n’a pas les moyens d’assouvir son penchant pour Paul Cézanne, déjà trop coûteux. Il va donc « s’intéresser aux jeunes » et fréquenter les galeries parisiennes, dont celle de DanielHenry Kahnweiler, qui lui fait connaître Georges Braque, Pablo Picasso ou encore Fernand Léger. Il rencontre ensuite Amedeo Modigliani et réunit l’une des collections privées les plus imposantes de l’artiste italien. Entre les deux guerres, son attention se porte vers de nouveaux objets : l’art naïf et la peinture d’André Lanskoy, Russe exilé à Paris qui passe progressivement à l’abstraction. Derrière cet apparent éclectisme se dissimule une ligne de conduite personnelle, indépendante des mouvements et des théories, qu’il a résumée ainsi : « L’essentiel est que le tableau vous regarde. Ce n’est pas à l’amateur à le regarder – surtout avec des idées ou une sensation préconçues – il doit se contenter de le voir, c’est-à-dire de croiser son regard avec le sien, afin de soupçonner la pensée ou mieux l’émotion profonde et intime de l’artiste. Deux êtres vivants qui communiquent tant bien que mal. » Très tôt, Dutilleul transmet sa passion à son neveu, qui hérite de sa collection en 1956. Propriétaire d’une bâtisse à Mouvaux, Jean Masurel soutient aussi les artistes de la région tels Eugène Dodeigne, Eugène Leroy, Jean Roulland ou Arthur Van Hecke. En 1979, Jean et son épouse Geneviève font don d’une partie de leur collection à la communauté urbaine de Lille, initiant la création du musée d’art moderne. _ 27 Vue de l’une des salles consacrées à l’art contemporain LaM, Villeneuve d’Ascq Œuvres d’Allan McCollum (à gauche) et de Matt Mullican (au fond et à droite). © Allan McCollum / Matt Mullican, 2016. Photo : Nicolas Dewitte / LaM La collection d’art contemporain du LaM ―― La collection d’art contemporain du LaM est structurée selon plusieurs lignes conductrices. L’idée d’encyclopédie, de classement ou de représentation des artefacts de notre civilisation est l’une d’elles. Elle s’illustre par des installations majeures d’Art & Langage, d’Alighiero Boetti, de Christian Boltanski, d’Allan McCollum ou d’Annette Messager, régulièrement présentées dans les salles d’exposition permanente du musée. Le rapport à l’objet, sa nature, ses répliques et ses avatars en est une autre (Daniel Buren, Bertrand Lavier, Allan McCollum...). L’engagement ou l’implication directe de l’artiste dans l’actualité du monde afin de le transformer ou d’y inscrire d’autres usages, d’autres comportements ou d’autres procédures sont également représentés par des œuvres importantes de Georges Adeagbo, Lewis Baltz, Chris Burden, Mohamed El Baz, Robert Filliou ou Dennis Oppenheim... La présentation de la collection d’art brut aux côtés de celles d’art moderne et d’art contemporain permet également de jeter un nouveau regard sur certaines pièces de la collection, telles que celles de Ghada Amer, Georges Adeagbo, Hannah Collins, Mohammed El Baz, Annette Messager ou encore Robert Filliou, Gérard Gasiorowski et Jean-Michel Sanejouand, en y mettant en lumière la part d’altérité de l’œuvre et du monde. Cette collection est enfin riche d’un fonds de peintures ou de sculptures des principales figures de l’abstraction des années 1960-1990 (Martin Barré, Daniel Buren, Geneviève Claisse, Richard Deacon, Olivier Debré, Jean Degottex, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Gerard Duchêne, Bernard Frize, Toni Grand, Georges Matthieu, Olivier Mosset, Michel Parmentier, Claude Rutault, Richard Serra, Pierre Soulages...) ou de la figuration (Eduardo Arroyo, Bernard Buffet, Dado, Eugène Dodeigne, Erro, Barry Flanagan, Gérard Gasiorowski, Eugène Leroy, Jean-Michel Sanejouand, Peter Stampfli, Hervé Télémaque...) qui remettent en question l’acte artistique dans son essence, comme dans ses expressions. Vue de l’une des salles consacrées à l’art brut Œuvres d’Auguste Forestier, Aloïse Corbaz, Augustin Lesage et Scottie Wilson Photo : Max Lerouge / MEL La plus importante collection publique d’art brut en France : la donation L’Aracine ―― Aujourd’hui, la notion d’art brut créée par Jean Dubuffet en 1945 peut être considérée comme un phénomène appartenant à part entière à l’art du XXe siècle. Nombreux sont les artistes, encore aujourd’hui, qui s’y réfèrent dans leurs démarches et leurs pratiques. Le musée possède à ce jour la plus importante collection publique d’art brut en France issue de la donation L’Aracine en 1999. Il s’attache à la présenter régulièrement dans des expositions monographiques ou thématiques et à la faire circuler dans le monde entier. La donation L’Aracine, qui a impulsé la création de l’extension au bâtiment existant entre 2006 et 2010 et a ouvert une nouvelle page de l’histoire du musée, comporte plus de 3 500 œuvres de 170 créateurs français et étrangers : dessins, tableaux, assemblages, objets ou sculptures. Le musée enrichit cette collection régulièrement en faisant l’objet de dons et en menant une politique d’acquisition. Les plus grands noms de l’art brut y sont représentés : Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, l’Abbé Fouré, Madge Gill, Jules Leclercq, Augustin Lesage, Michel Nedjar, André Robillard, Willem Van Genk, Josué Virgili, Adolf Wölfli, Carlo Zinelli... La donation d’art brut de L’Aracine est présentée dans les nouvelles salles d’exposition construites par Manuelle Gautrand. Environ 400 œuvres, peintures, dessins, sculptures, y sont présentées. L’accrochage est renouvelé tous les quatre mois pour les œuvres sur papier et les œuvres en tissu en raison de leur fragilité à la lumière. Vue extérieure du LaM et de son parc de sculptures le jour de son ouverture, le 25 septembre 2010 Au premier plan : Franz Erhard Walther, Ring II, 1975 © Adagp Paris, 2016. © Manuelle Gautrand Architecture. Photo : M. Lerouge / MEL Le LaM en chiffres et en dates ―― > Près de 1 100 000 visiteurs depuis son ouverture le 25 septembre 2010 > 3e musée du classement des « villes moyennes » (entre 20 000 et 200 000 habitants) au Palmarès des musées 2015 du Journal des Arts • 23 000 m² de parc • 11 000 m² de surface totale • 3 200 m² d’extension signée Manuelle Gautrand • 4 000 m² de surface d’exposition : 950 m² dédiés à l’art moderne 600 m² dédiés à l’art contemporain 1 100 m² dédiés à l’art brut 1 000 m² de surface d’exposition temporaire • 100 places dans l’auditorium • 1 librairie-boutique • 60 couverts au café-restaurant • 3 collections • 7 000 œuvres • 10 sculptures dans le parc • l’intégralité des collections en ligne sur www.musee-lam.fr 1979 : donation de Jean et Geneviève Masurel à la Communauté urbaine de Lille, devenue Métropole Européenne de Lille, de 216 œuvres représentant la plupart des courants artistiques majeurs développés en France durant la 1re moitié du XXe siècle. 1983 : ouverture du MAM, Musée d’art moderne Lille Métropole. Pierre Chaigneau en est le premier conservateur. 1994 : les héritiers de Dominique Bozo, directeur du musée national d’art moderne de 1981 à 1986 font une donation de 5 500 livres et ouvrages précieux. 1999 : l’association L’Aracine fait don de sa collection d’art brut (près de 3 500 œuvres) à la Communauté urbaine de Lille. 2000 : inscription du bâtiment conçu par Roland Simounet à l’Inventaire des Monuments Historiques. 2003 : Maurice Jardot, directeur de la caisse des Monuments Historiques puis directeur de la galerie Kahnweiler / Leiris de 1956 à 1996, lègue au musée sa bibliothèque riche de près de 1 200 ouvrages sur l’art du XXe siècle. 2006 : fermeture du musée pour travaux d’extension. Sa programmation se poursuit hors les murs. 2007 : Joëlle Pijaudier-Cabot quitte la direction du MAM. Olivier Donat, Administrateur général, assure l’intérim avec, à ses côtés, deux conservateurs, Savine Faupin et Nicolas Surlapierre. 2009 : en juillet, arrivée de Sophie Lévy en tant que directriceconservatrice du musée et livraison du bâtiment par Manuelle Gautrand. 2010 : le 25 septembre, réouverture du musée sous un nouveau nom : le LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut. 2012 : le 1er avril, le LaM acquiert le statut d’Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC). 2013 : le musée fête ses 30 ans autour de la grande exposition temporaire Picasso, Léger, Masson : Daniel-Henry Kahnweiler et ses peintres. 2016 : en collaboration avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, le LaM présente une grande rétrospective consacrée à l’œuvre d’Amedeo Modigliani, Amedeo Modigliani, l’œil intérieur, qui accueille près de 200 000 visiteurs entre le 27 février et le 5 juin 2016. Équipe ―― Conseil d’administration Président : Olivier Henno Vice-Présidente : Dominique Furne Direction Isabelle Descheemaeker : directrice déléguée Annette Gomez-de Roij et Cécile Kempista : assistantes de direction Conservation et bibliothèque Savine Faupin : conservatrice en chef en charge de l’art brut Marc Donnadieu : conservateur en charge de l’art contemporain Jeanne-Bathilde Lacourt : conservatrice en charge de l’art moderne Christophe Boulanger : attaché de conservation en charge de l’art brut Marie-Amélie Senot : attachée de conservation en charge de l’art moderne et de l’art contemporain Marie Beyaert : régisseur des expositions Peggy Podemski : régisseur des collections Nicolas Dewitte : chargé de la photothèque Corinne Barbant : responsable de la Bibliothèque Dominique Bozo Pierre Derensy et Stéphanie Verdavaine : documentalistes Publics et communication Véronique Petitjean : directrice des publics et de la communication Florentine Bigeast : responsable de la communication et des partenariats média Aurélie Leclercq : chargée du tourisme et des partenariats Patricio Ocampos-Castillo : webmaster-graphiste Murielle Almendros, Stéphanie Hamelin-Dupiczak, Sylvie Leroy, Yannick Lolinga, Natacha Pommenof et Émilie Wartel : chargés d’accueil / billetterie Service éducatif et culturel Benoît Villain : responsable des projets éducatifs et culturels Violaine Digonnet : chargée des projets pédagogiques Claudine Tomczak : chargée des publics spécifiques et des projets culturels Érika Lefebvre et Caroline Matton : chargées des réservations Xavier Ballieu, Véronique Denolf, Sylvie Duhamel, Alexandre Holin, Benoit Jouan, Loïc Parthiot, Aymeric Pihery, Geoffrey Sol, Mary Spencer et Élodie Wysocki : guides-conférenciers Agnès Choplin et Stéphanie Jolivet : enseignantes missionnées Ressources et logistique Justine Lalau : juriste en charge des marchés Frédéric Locment : comptable chargé de la paie et des ressources humaines Christian Hove : comptable et technicien informatique Mélanie Givers : agent comptable Michaël Delobeau : agent comptable adjoint Jérôme Marquise : responsable de la sécurité et de la technique Luiza Vaulot : adjointe au responsable sécurité et technique Grégory Mavian : technicien audiovisuel Jean-Guillaume Dufour : menuisier Franck Toulemonde : agent technique polyvalent LaM 1 allée du Musée 59650 Villeneuve d’Ascq Tél. : +33 (0)3 20 19 68 68 / 51 www.musee-lam.fr Retrouvez le musée sur Design graphique_les produits de l’épicerie