Les troubles du langage : quelles remédiations à l`école maternelle ?
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Les troubles du langage : quelles remédiations à l`école maternelle ?
Les troubles du langage : quelles remédiations à l’école maternelle ? Animation du 27/01/2009 – Circonscription de LENS PLAN : 1 – Quelques repères du développement du langage chez l’enfant et les signes d’appel 2 – Difficultés, retards et troubles du langage 3 – Quelles remédiations ? Réflexions/échanges PAUSE 4 – Retours et quelques pistes 5 – La place du langage, objet d’apprentissage, dans les emplois du temps 6 – Listes d’albums Le développement de l’enfant Quelques repères De la naissance à 18 mois : - réagit aux bruits … à la naissance - comprend des petites phrases… vers 8 mois - gazouille… vers 3 mois rit aux éclats… vers 4 mois imite des sons et des intonations… vers 6 mois utilise des mots phrases… vers 12 mois utilise 50 mots… vers 18 mois De 18 mois à 2 ans : - Reconnaît des photos, des images - Comprend 200 à 300 mots - Répond à des consignes simples - Demande quelque chose en montrant ou en nommant - Il se nomme par son prénom - Apprend 5 mots nouveaux / jour - Utilise beaucoup de gestes pour communiquer Les signes d’appel De la naissance à 2 ans Lorsque l’enfant : • Ne semble pas réagir aux sons, aux bruits ; • Semble ne pas comprendre ; • Fait souvent des otites séreuses ; • • • • S’arrête de produire des sons après l’âge de 6 mois ; Ne manifeste pas le goût de communiquer ; Ne communique ni par gestes, ni par sons ; Dispose d’un babillage pauvre ou qui s’éteint rapidement ; • N’imite pas ou peu les mimiques, les vocalisations ; • Ne fait aucune tentative pour dire des mots vers l’âge de 15 mois ; • A beaucoup de difficultés à contrôler le mouvement de la langue ou des lèvres ou les deux, ce qui se manifeste entre autre par des difficultés pour boire et manger. - Juxtapose deux mots dans une phrase De 2 ans à 3 ans : - Comprend des phrases plus longues et complexes - Enrichit et précise son vocabulaire - Pose des questions - Fait des phrases dont la grammaire se précise (déterminant, sujet + verbe, verbe + complément d’objet) - Met en place son articulation - Organise sa parole Vers 2 ans Lorsque l’enfant : • Ne semble reconnaître qu’un mot à la fin dans ce qu’on lui dit ; • Ne reconnaît aucun mot autre que « papa » et « maman » ; • N’utilise jamais les mots pour communiquer. Vers 2 ans et 6 mois Lorsque l’enfant : • Ne réalise pas les consignes données sous forme de phrases simples ; • S’exprime encore par un seul mot à la fois ; • Ne semble pas acquérir de mots nouveaux ; • Ne prononce pas les consonnes, n’utilise pour ainsi dire que des voyelles ; • Utilise des processus de simplification de la parole (substitutions – assimilations – élisions – ajouts de sons). De 3 ans à 4 ans : A 3 ans, il a acquis environ 750 mots A 4 ans, il a acquis entre 1500 et 1750 mots. - Aime les histoires et les comptines - Comprend les situations de langage de la vie quotidienne - Comprend environ 1500 mots - Enrichissement de la pensée abstraite : comprend les consignes sans l’aide du geste, quantité, couleur, dimension et le vocabulaire topologique - Vers 3 ans Lorsque l’enfant : • Ne comprend pas les phrases longues associées à des choses familières ; • Fixe exagérément les lèvres. • Ne construit pas de phrases à 3 éléments : sujet + verbe + complément ; • Choisit les mimiques ou gestes pour communiquer ; • Dispose d’un bagage langagier très restreint ; • Utilise l’écholalie ; • Ne prend pas l’initiative d’une communication Utilise environ 900 mots verbale ; Commence à utiliser des prépositions : à, de, dans, • Ne se fait pas comprendre aisément ; sur, sous, pour, avec • Ne pose pas de questions et ne donne que peu de Fait des phrases : sujet + verbe + complément signes d’intérêt. Diversification des pronoms Commence à utiliser le « je » et le « moi » Est intelligible à 80% en dehors de son milieu familial Utilise un système à 3 temps : présent, passé composé, futur en aller - Il commence à raconter ce qu’il a fait ou vu Commente ses actions Exprime ses émotions Utilise des phrases interrogatives et négatives avec intention - Eprouve encore des difficultés dans les syllabes à 3 ou 4 phonèmes (ex : train, porte, fleur) - Tous les sons sont présents sauf éventuellement ch., j, r Vers 3 ans et 6 mois Lorsque l’enfant : • N’utilise pas le « je » ni le « tu » ; • Semble souvent avoir des difficultés à trouver les bons mots pour exprimer son idée ; • N’a pas de discours cohérent : saute « du coq à l’âne » dans sa conversation, (passe d’un sujet à l’autre sans logique, ne finit jamais une histoire) • Omet et remplace tellement de sons que seule une personne qui le connaît très bien parvient à comprendre ce qu’il dit ; • Ne prend pas l’initiative de communiquer ; • Ne répète pas de mots simples ; • Bégaie. De 4 à 5 ans : A 5 ans, il a acquis 2500 mots - Découvre que le langage est une norme sociale - Est acteur dans la communication - Utilise le « Je » et le « tu » - Maîtrise son articulation et affine sa parole - Précise et enrichit son vocabulaire - Allonge et complexifie les phrases - Commence à organiser un récit - Adapte son langage à la situation et à son interlocuteur - Echange des informations sur ce qu’il vit, ressent, comprend et connaît du monde - Il parle avec plus de précision du temps : hier, aujourd’hui… - Il commence à maîtriser la séquence des évènements dans le temps - Il maîtrise la plupart des petits mots - Il commence à exprimer plusieurs idées dans une même phrase - Il parle facilement de catégories d’objets : fruits, légumes, jouets, animaux - Il commence à exprimer la relation de cause à effet des évènements - Il aime s’amuser avec les mots Vers 4 ans Lorsque l’enfant : • Ne comprend pas les mots désignant une position dans l’espace (à côté, en bas, dedans…) ; • Ne se préoccupe pas des réactions de celui avec qui il parle ; • Ne fait que des phrases très courtes (éventuellement sans verbe) ; • N’utilise pas les mots désignant une position dans l’espace (à côté, en bas, dedans…) ; • Ne parle qu’en situation ; • Ne prononce pas les consonnes à la fin des mots (ex : pomme / po table / ta…) ; • Remplace [f] par [p] ou [t] ex : fille / ti [v] par [b] ou [t] ex : valise / bali [s] et [ch] par [t] ex : chat / ta et soupe / tou • N’emploie pas les petits mots (déterminant, préposition, pronom, conjonction) dans ses phrases (un mauvais choix de certains mots est toutefois normal) ; • S’implifie certains mots, inverse, transforme ou n’émet pas certains sons : labalo, valalo, pescac, fieur… ; • Hésite beaucoup quand il parle : on dirait que les mots bloquent dans sa bouche ou parfois, il répète les sons plusieurs fois avant de dire le mot (ba ba ba ballon) ; • Ne parvient pas à raconter des évènements simples et récents ; • Evolue peu ou pas malgré un guidage et une aide de l’enseignant. De 5 à 6 ans : - Il sait raconter un album en s’aidant des images - Il utilise tous les pronoms sujets - Il utilise un système des temps plus complexes (imparfait, passé simple, plus que parfait, futur antérieur) - Il utilise un vocabulaire spatial plus élaboré (au milieu de, à droite, à gauche, à travers, à l’intérieur…) - Il formule des phrases complexes (il utilise des phrases en : pour que, parce que, si, où, comment, pourquoi…) Vers 5 ans Lorsque l’enfant : • Semble toujours comprendre les choses de travers ou n’est pas là quand on lui parle ; • Ne perçoit pas les rimes, ne parvient pas à découper un mot en syllabes ; • Se trompe souvent de petits mots (mots outils) dans la phrase ; • Ne fait aucun effort pour relier plus d’une idée dans une même phrase. Vers 5 ans et 6 mois Lorsque l’enfant : • Fait encore des erreurs systématiques pour des sons autres que [r] et [s], même dans les mots simples ; • Constructions syntaxiques et lexicales très pauvres (écart important entre le langage produit et le langage attendu) • Ne semble pas percevoir la chronologie, l’enchaînement des actions A n’importe quel âge Lorsque l’enfant : • Semble mal entendre (ne se retourne pas quand on le nomme, semble toujours distrait, fait répéter souvent) ; • A souvent mal aux oreilles (du liquide coule de ses oreilles, frotte souvent ses oreilles) ; • • • • • Ne montre plus d’évolution de langage ; Crie beaucoup et si sa voix semble devenir cassée ; A la voix nasillarde (parle du nez) ; Semble avoir peur de parler ; Est inquiet quant à sa manière de parler parce que ses amis se moquent de lui. *Chaque enfant évolue à son rythme. Il faut : - considérer l’enfant dans la globalité de sa personne et de son développement ; - ne pas se limiter à un signe isolé ; - s’attacher à repérer un faisceau d’indicateurs. Le croisement des regards sur l’enfant est enrichissant. Légende : Rouge : réception – compréhension Bleu : production DIFFICULTES, RETARDS ET TROUBLES DU LANGAGE Il est important de distinguer deux types de dysfonctionnements langagiers: -les troubles pragmatiques et/ou du comportement (inhibition, instabilité, non respect du tour de parole...) -les difficultés ou troubles linguistiques, comme: +le trouble d'articulation +les retards de parole +le retard de langage +la dysphasie de développement +le bégaiement Nous préciserons ici ce que sont les troubles d'articulation, le retard de parole et le retard de langage. Le trouble d'articulation isolé C'est une incapacité constante, systématique, mécanique à prononcer correctement un ou plusieurs phonèmes : omission, substitution ou distorsion. Il se repère vers 4 ans et demi, 5 ans. Le retard de parole Le stock phonétique est acquis mais la forme du mot toute entière ne peut être reproduite: transformation, inversion, simplification, substitution, élision de sons, de suite de sons, de syllabes. Ce sont des erreurs non systématiques qui dépendent de l'environnement phonétique. Il se repère vers 4, 5 ans. Le retard simple de langage C'est un décalage chronologique de l'apparition des premières productions verbales et de la réalisation des différentes étapes de développement du langage oral. Il affecte le vocabulaire (restreint) , la construction des phrases (maladresses grammaticales) , le discours (incapacité à choisir et à ordonner les mots dans une phrase pour donner une information). Il est souvent accompagné d'un retard de parole, parfois d'un trouble d'articulation. Il se repère dès 3 ans. Fiche pédagogique de remédiation langagière Signes d’appel prioritaires repérés Objectif Description du jeu ou de la situation Variables didactiques / Prolongements / Remarques Fiche pédagogique de remédiation langagière Dis ce qu’il doit faire Signes d’appel prioritaires repérés N’emploie pas les petits mots (déterminant, préposition, pronom, conjonction) dans ses phrases (un mauvais choix de certains mots est toutefois normal) Objectif Apprendre à utiliser les déterminants (articles définis et indéfinis) et la conjonction « et » Description du jeu Matériel : Dans le coin cuisine, un jeu de cartes sur lesquelles sont représentées (dessins, images, photos) des ustensiles ou des aliments qui se trouvent dans le coin cuisine. Sur chaque carte, se trouvent au moins deux objets. Organisation : Groupe de 4 élèves, dans le coin cuisine en binômes (un émetteur et un récepteur). Déroulement : Un élève émetteur prend une carte et énumère ce que l’élève récepteur doit mette sur la table. Les enfants valident en comparant la carte et les objets disposés sur la table. Critère de réussite : L’émetteur utilise les déterminants et la conjonction « et » Remarque Cette situation peut être mise en place dans un autre coin d’imitation (ex : les vêtements de la poupée, le coin marchande) ou en utilisant des jeux de construction Fiche pédagogique de remédiation langagière Le jeu de construction de phrase Signes d’appel prioritaires repérés • • Ne construit pas de phrases à 3 éléments : sujet + verbe + complément ; Ne fait que des phrases très courtes (éventuellement sans verbe) ; Objectif Construire une phrase avec un sujet, un verbe et un complément Description du jeu Matériel : 3 jeux de cartes par enfant: un jeu avec des personnages, un jeu avec des photos d’action, un jeu avec des objets ou des lieux ex : Petit Ours brun , Léo ou des élèves de la classe ex : mange/ boit ex : des aliments à boire et à manger Organisation : Groupe de 6 élèves autour d’une table. 1 locuteur et des récepteurs. Déroulement : Le locuteur tire une carte dans chaque tas, les dispose dans l’ordre sur la table et doit construire la phrase (ex : Léo mange une pomme) Prévoir un petit paravent pour cacher les cartes du locuteur. Les récepteurs doivent reconstituer la phrase en choisissant dans leur jeu les trois cartes nécessaires. Validation par comparaison des productions. Variables didactiques : Diversifier les verbes, les compléments (de lieu…) Complexifier la phrase en ajoutant des adjectifs…. Fiche pédagogique de remédiation langagière Le jeu de pioche Signes d’appel prioritaires repérés Dispose d’un bagage langagier très restreint Objectif Enrichir le bagage lexical de l’enfant Description du jeu Matériel : Une collection de 4 à 6 objets . Chaque objet a son jumeau (les objets sont disposés sur la table). Organisation : Groupe de 4 à 6 élèves autour d’une table. 1 locuteur et des récepteurs. Etapes 1 et 2 : Mémorisation du lexique Etapes 3 et 4 : Se faire comprendre aisément Etape 1 : L’enseignant nomme et fait nommer les objets pour mémorisation. Etape 2 : L’enseignant vérifie la compréhension. Il demande aux élèves de montrer l’objet qu’il cite. Etape 3 : Production langagière des élèves. L’enseignant montre l’objet, l’élève le nomme. Etape 4 : Mise en situation de communication. - Un élève locuteur choisit un objet non visible par les récepteurs. - Il nomme l’objet - Un des récepteur doit montrer son jumeau Prolongements Augmenter la quantité d’objets Enrichir la description en introduisant des adjectifs (petit / grand / couleur…) Varier les supports (du concret vers l’abstrait) Objets réels, photographies, dessins, codage… Pour travailler le lexique des perceptions tactiles : utilisation d’une « boîte à toucher » (Référence « je prépare ma classe de petite section » Editions Vuibert – Métier d’enseignant Emplois du temps Objectifs : - formaliser des temps spécifiques d’apprentissage du langage oral dans l’organisation hebdomadaire (moments collectifs et ateliers, aide personnalisée) - optimiser les temps informels (moments duels : accueil et sortie, dortoir, sanitaires, récréation, etc.) Compétences : - Modifier et affiner son regard sur le langage en tant qu’objet et outil d’apprentissage Communication, représentation du monde, objet d’étude 2 versants réception/ communication et production/expression Plan : Toute Petite Section /Petite Section Moyenne Section Grande Section Toute PETITE et PETITE SECTION MATINEE Accueil individualisé lundi mardi jeudi vendredi Relations duelles Agir avec son corps Rituels Ateliers 1 Récréation Ateliers 2 Collectif - Présentation des ateliers en collectif : - Vécu des ateliers : l’atelier d’apprentissage est obligatoirement un atelier « s’approprier le langage ». - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Relations duelles - Présentation des ateliers en collectif - Vécu des ateliers: l’atelier d’apprentissage est obligatoirement un atelier « s’approprier le langage ». - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Regroupement Retour sur la demi-journée, lecture offerte Sortie Relations duelles APRES-MIDI Accueil, sieste ATELIERS 3 lundi mardi jeudi Relations duelles (à l’accueil, au coucher, au lever…) - Présentation des ateliers en collectif - Vécu des ateliers : atelier langage possible - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Langage dans les coins jeux symboliques Regroupement Retour sur la demi-journée, lecture offerte Sortie Relations duelles vendredi MOYENNE SECTION MATINEE Accueil Moment collectif Ateliers 1 récréation Ateliers 2 lundi mardi jeudi vendredi Relations duelles Rituels Evocation du projet OU chorale OU langage oral autour d’un support OU … selon les jours - Présentation des ateliers en collectif : - Vécu des ateliers : l’atelier d’apprentissage est obligatoirement un atelier « s’approprier le langage ». - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Agir et s’exprimer avec son corps Relations duelles - Présentation des ateliers en collectif : - Vécu des ateliers : l’atelier d’apprentissage est obligatoirement un atelier « langage ». - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) regroupement Bilan de la demi journée Sortie Relations duelles APRES MIDI lundi mardi jeudi vendredi Accueil Relations entre pairs et/ou avec l’enseignant (autour de supports écrits : albums, cahiers de vie, dessins libres…) Moment calme Activité d’écoute musicale, de lecture offerte ATELIER 3 Ateliers de décloisonnement répondant aux besoins des élèves, en particulier stimulation langagière (prise en charge de 1 groupe, voire 2) Activités individuelles ou en groupes récréation Jeux Activité collective Sensibilité, imagination, création (activités musicales), dictée à l’adulte, s’approprier le langage à partir de supports (diapositives, œuvre d’art,…) , utilisation des ressources locales (bibliothèque de quartier) regroupement Bilan de la demi-journée, ou bilan sur le projet… Sortie Relations duelles Relations duelles GRANDE SECTION MATIN lundi Accueil Relations duelles Moment collectif Rituels mardi jeudi vendredi Evocation du projet OU percevoir, sentir, imaginer, créer (chorale) selon les jours Ateliers 1 - Présentation des ateliers en collectif : - Vécu des ateliers : l’atelier d’apprentissage est obligatoirement un atelier « s’approprier le langage » ou « découvrir l’écrit » - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Activité collective S’approprier le langage à partir de supports (diapositives, œuvre d’art,…) ou découvrir l’écrit (dictée à l’adulte…) récréation Relations duelles Ateliers 2 - Présentation des ateliers en collectif : - Vécu des ateliers - Bilan des ateliers (situations duelles, en groupes ou collectives) Activité collective Découvrir l’écrit : poésie, comptine, lecture offerte, jeux de conscience phonologique… Sortie Relations duelles lundi APRES MIDI mardi jeudi vendredi Accueil Relations entre pairs et/ou avec l’enseignant (autour de supports écrits : albums, cahiers de vie, dessins libres…) Moment calme court Activité d’écoute musicale, de lecture offerte ATELIERS 3 Ateliers de décloisonnement répondant aux besoins des élèves, en particulier stimulation langagière (prise en charge de 1 groupe, voire 2) Activités individuelles ou en groupes Jeux récréation Relations duelles Agir et s’exprimer avec son corps Activité collective Bilan de la journée, retour sur le projet, anticipation sur les journées à venir Sortie Relations duelles Bibliographie : - Ph. Boisseau, Enseigner la langue orale en maternelle, Retz, Scérèn, CRDP de Versailles, 2005 - J.F. Simonpoli, Ateliers de langage pour l’école maternelle, Hachette, Pédagogie Pratique à l’Ecole, 1997 - M. Zorman, M. Jacquier-Roux, Phono Mi entraînement phonologique. Editions La Cigale - M. Zorman, M. Jacquier-Roux, Compréhension. Editions La Cigale - A. Florin, Parler ensemble en maternelle, Ellipses 1995 - R. Goigoux, S. Cèbe, JL Paour, Phono, développer les compétences phonologiques. Hatier LES ALBUMS - ECHO Multiplier les situations de langage est nécessaire mais pas suffisant pour l'émergence de telle ou telle forme syntaxique ciblée. "les albums-echo vont vous fournir de nouvelles armes d'usage aisé pour assister tous vos élèves, quel que soit leur âge et leur niveau de compétence." (Philippe Boisseau) Les albums - écho • En priorité destinés aux élèves en difficultés. Trois types de difficultés : mutisme, difficultés comportementales, bain de langue différent écolefamille • A la première personne : ils se montent avec six ou sept photos de l'enfant prises en situation, l'élève est appelé à réagir sur ses photos. On enregistre ses productions orales spontanées. Dans l'album, les photos sont accompagnées d'un texte qui est la reprise de ce que l'enfant a dit, légèrement transformé pour correspondre à un écrit correct. Cette trace écrite correspond au "feed-back" adapté qui fait progresser l'enfant. • Album- écho du MOI-JE : mêmes albums que précédemment. Avec cet outil, l'enseignant joue au "chef d'orchestre". un élève pose la question, l'autre répond. L'adulte peut prendre le feed-back en assistance puisqu'il n'est plus acteur. Ce type d'album est plus difficile : il doit venir après l'album de première personne. • A la troisième personne : albums réalisé avec une dizaine de photos d'un groupe d'élèves en situation. Ce n'est plus l'élève qui parle mais le groupe qui a vécu la situation; N'importe quel enfant peut s'emparer de cet album. Il peut être décliné en trois versions (facile, moyen, difficile). Association OPALIVRES Boulogne-sur-mer – LITTERATURE et LANGAGE à la MATERNELLE – février 2009 Complément « intérêt langagier » : Lydie GEORGE, CPAIEN Boulogne-sur-mer TITRE AUTEUR ILLUSTRATEUR EDITEUR Date d’édition THEME Intérêt langagier Petite section (2-3 ans) Croque le croco DREYFUS (Corinne) Frimousse GRINDLEY (Sally) BROWNE (Anthony) Flammarion 1986 Un petit garçon croit que ses bonbons en forme de croco sont de vrais crocos. De l’humour et des frayeurs. Un papa joue avec son enfant en lui faisant croire que derrière la porte de sa chambre il y a toutes sortes de personnages effrayants. Remarquez les charentaises (objets fétiches d’A.Browne) GUETTIER B. Casterman 2000 JADOUL (Emile) Casterman 2006 Un livre pour imiter les animaux de la ferme et pour parler de celui qui se masque avec l’album. Un livre avec des cachettes pour lire avant de dormir. Petit ogre es-tu là ? MAUBILLE (Jean) Pastel 2007 Un livre avec des cachettes où l’on rencontre beaucoup d’animaux ainsi que les jouets du petit ogre. Grrr ! MAUBILLE (Jean) Pastel 2001 Un livre pour se faire un peu peur avec le loup et es animaux de la ferme Oh ! c’est à qui ! SOLOTAREFF G. Loulou et compagnie 2000 HOBAN (Tana) Kaléidoscope 1996 Des pattes vertes, une trompe, de grandes oreilles, une queue, à qui appartient tout cela ? à un petit garçon qui s’est déguisé. Reconnaître des formes blanches sur fond noir. BROWN (Ruth) Gallimard jeunesse CHARLAT (Benoît) Casterman 2001 SANDERS (Alex) Loulou et compagnie 2002 Livre inquiétant et peu disert qui induit les hypothèses. Meilleur dans l’édition grand format Un canard qui n’a pas peur de l’eau, du moins, cela dépend de sa quantité… Humour subtil à expliquer avec les enfants. Bob est un petit farceur qui taquine sa maman. De l’humour de situation et un personnage extérieur invisible qui parle (à identifier) Toc, toc ! qui est là ? A la ferme Qui est là ? Qu’est-ce que c’est ? Allitérations onomatopées Situation répétitive, sur le principe (allégé) du conte randonnée. Les hypothèses sont suscitées par la porte fermée. Livre-jeu (masque) Livre-jeu (pages à développer). Livre-devinette qui induit la parole (des questions sont posées) Livre-jeu (volets à soulever) Livre-devinette qui induit la parole (des questions sont posées) Livre jeu (masque de loup à soulever). Livre-devinette qui induit la parole (des questions sont posées) Livre-devinette qui induit la parole (des questions sont posées) Livre sans texte qui induit la parole Moyenne section (4-5ans) Une histoire sombre très sombre Le canard qui n’avait pas peur de l’eau Tes chaussettes, Bob ! Histoire imbriquée, genre « matriochka ». Humour dans le rapport texte-image à commenter. Personnage extérieur à identifier. Debout, Bob ! SANDERS (Alex) Loulou et compagnie 1999 JADOU (Emile) PINEUR (Catherine) Pastel 2008 Bob a beaucoup de mal à se lever. Humour de situation et finesses à relever. Achille cherche à transformer sa maman en porte-manteau, portecartable, etc. Maman n’accepte pas. Carton rouge JADOUL (Emile) Ecole des Loisirs 2007 Poule mouillée JADOUL (Emile) Pastel 2008 Un petit garçon veut jouer au foot avec son papa. Mais le papa n’est pas très doué et va même jusqu’à tricher. Une petite chute à 2 niveaux de lecture. Un papa va à la piscine avec son garçon mais il n’aime pas trop l’eau. Pas-du-tout un carton ! PORTIS (Antoinette) Kaléidoscope 2008 SERVANT S. BONBON (Cécile) Didier jeunesse 2006 A quoi ça sert une maman ? Le machin Non, David ! La porte Bébés chouettes SHANNON (David) Nathan 2000 VAN ZEVEREN (Michel) Pastel 2008 WADDEL (Martin) BENSON (Patrick) Kaléidoscope 1992 Un petit garçon joue avec un carton qui devient une multitude de choses au gré de ses jeux. Un morceau de tissu va passer d’animal en animal et trouver à chaque fois un nouvel usage. Un conte randonnée qui induit la parole (phrases répétitives, ritournelles). On peut aussi donner son avis sur l’utilisation du machin… Maman dit toujours non David ; il est vrai qu’il a toujours de drôles d’idées. Une petite cochonne pudique veut prendre son bain mais il y a toujours quelqu’un qui prend sa place. On peut commenter, inventer les phrases des personnages, justifier ses choix grâce aux illustrations. Des bébés chouettes réfléchissent beaucoup en attendant le retour de leur maman. Personnage extérieur invisible à identifier. Des jeux sur les mots (maman-portecartable). Une histoire à continuer et à adapter à chaque enfant. Histoire à discuter, à prolonger Finesse de langage à expliciter aux enfants pour comprendre la chute. Livre à prolonger par la discussion Images à discuter, à expliciter avec d’autres mots que ceux du texte. Un conte randonnée qui induit la parole (phrases répétitives, ritournelles). On peut aussi donner son avis sur l’utilisation du machin… Livre à discuter, à confronter avec ses propres bêtises. Album sans texte. On peut commenter, inventer les phrases des personnages, justifier ses choix grâce aux illustrations. Histoire à discuter, à prolonger : la situation est angoissante et peut rappeler l’attente des mamans à l’école. Grande section (5-6 ans) Sacré sandwich VOLTZ (Christian) Pastel 2006 Un monsieur veut aller manger son sandwich au calme. Le pourra-til ? La moufle BARBARA (Diane) MANSOT (Frédéric) Actes sud junior CHARLAT (Benoît) La petite souris a trouvé un abri bien chaud. Lui faudra-t-il le partager ? Beaucoup d’humour (texte, images, situations) à (faire) expliciter aux élèves pour qu’ils saisissent toutes les subtilités. Conte randonnée qui suscite la parole spontanée. Un conte randonnée qui suscite la parole spontanée Lui arrive-t-il de manger proprement ? quand il invite son Histoire à discuter et prolonger Le cochon qui mangeait comme un cochon Le kangourou qui faisait des cadeaux L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau Casterman 2001 CHARLAT (Benoît) Casterman 2002 CORENTIN (Philippe) L’école des loisirs amoureuse ! A qui faisait-il des cadeaux ? à sa copine la poubelle. Situation cocasse et chute humoristique. Un ogre doit traverser la rivière pour rentrer chez lui mais il n’a qu’un petit bateau et ne peut prendre le loup la petite fille et le gâteau en même temps. Comment va-t-il s’y prendre ? Comment s’y prendre pour lui dénouer la gorge de la girafe ? Le nœud de la girafe ESCOFFIER (Mickaël) DI GIACOMO (Kris) Kaléidoscope 2008 Petite souris le grand livre des peurs GRAVETT (Emily) Kaléidoscope 2007 Présentation hors-normes dont une partie du texte n’est pas adapté à l’âge des enfants MAIS une illustration qui suscite la parole. De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête HOLZWARTH W. ERLBRUCH (Wolf) Milan Mais à qui donc appartient cette crotte ? Faudrait que je sauve doudou, mais… JESSET (Aurore) KORTHUES (Barbara) Nord sud J’ai oublié mon doudou chez le médecin ! le petit propriétaire du doudou est très imaginatif. Cherche et trouve dans l’histoire LAVAL (Thierry) Seuil jeunesse 2008 LE MASNE C. CHICHE A. Mango 1994 Un livre-jeu à la manière de « Cherchez Charlie ». L’ombre de Lou ROBBERECHT T. VAN GYSEL Q. Milan 2008 David à l’école SHANNON (David) Nathan 2000 Un petit lapin rencontre un loup très spécial. Qui a peur de quoi ? Qui mangera qui ? La chute mérite d’être explicitée pour qu’elle soit comprise David a beaucoup de mal avec la discipline en classe. Et pourquoi ? VAN ZEVEREN (Michel) Pastel 2007 Le secret Alex le petit lapin est triste ; tous ses amis ont un secret qu’ils ne veulent pas partager avec lui. Le petit chaperon rouge rencontre le loup qui veut le manger. Mais ce PCR est un peu plus pénible que celui du vrai conte et va pousser le loup au suicide… enfin presque ! A prolonger avec d’autres exemples Une histoire de logique implacable qui vous lassera baba…A discuter, hypothèses à formuler, à justifier. Livre-devinette, formulation d’hypothèses, justification. A prolonger sur les bobos des enfants…c’est un sujet qui marche ! De quoi faire causer dans les chaumières : et vous de quoi avezvous peur ? On compare ses peurs, on se rassure mutuellement… Un bon sujet d’atelier langage en marge des sentiers battus ! Sujet hors des sentiers battus. Succès garanti, expression spontanée assurée. Beaucoup de phrases commençant par « si » qui permettront le travail sur les hypothèses et la confrontation au texte de l’histoire. Pour jouer il faudra nommer ce qu’on cherche, le décrire avec précision. Situation à prolonger, sur le thème des secrets partagés et des surprises qui font plaisir. Discussion à envisager sur notre « côté lapin » ou notre « côté loup »… Histoire à prolonger avec les bêtises de chacun afin d’échanger de bonnes idées… De l’humour, des références au conte-source, qui susciteront des prises de parole spontanées Le chemin VILELA (Fernando) Autrement 2007 Il est où ? VOLTZ (Christian) Rouergue 2007 Le bonnet rouge WENINGER (Brigitte) ROWE (John A) Nord sud Une histoire qui plaira aux petits garçons toujours amateurs de batailles et de chevauchées héroïques. De belles images à l’encre et à la peinture. Une histoire sans fin, où texte et image se répondent. La grenouille se cache dans le bonnet de lutin, puis vient la souris, puis le lapin, etc... On s’invente soi-même son histoire, c’est encore mieux que d’habitude. Et du coup, on est OBLIGE de parler… Personnage extérieur à identifier (1 ou 2 ?) Le « il est où ? » récurrent peut susciter des hypothèses, des questions. Conte randonnée qui suscite la prise de parole spontanée (ritournelle, texte répétitif). A mettre en parallèle avec « La moufle » pour établir des liens et des comparaisons