design

DESIGN
© Steamboat Films
Diffusion sur ARTE, le dimanche à 20.15
du 2 mai au 25 juillet 2010
La brique lego
2 mai
La chaise Rietveld
9 mai Inédit
La cafetière Conica
16 mai
Inédit
La bibliothèque Bookworm 30 mai
Le velosolex
13 juin
Le Sofa bubble club
20 juin
La lampe arco 27 juin
Le bic cristal 4 juillet
La table Compas 18 juillet
La Fiat 500
25 juillet
Crédits des photos de couverture :
la chaise rietveld © Cassina
la table compas © Steamboat Films
le velosolex © DR
la brique lego © Mariia Baraz
la lampe arco © DR
Inédit
Inédit
Inédit
La collection
DESIGN
L’objet industriel, mieux que tout autre, est le miroir de son temps. Qu’il s’agisse
d’un meuble, d’un ustensile, d’un véhicule, l’objet industriel concilie deux
contraintes : il doit être fonctionnel et doit se vendre. Pour cela, le designer est
obligé d’innover techniquement et de plaire esthétiquement.
Au lieu de simplement mettre en lumière un objet-clé de notre siècle, chaque
film tente d’utiliser cet objet pour explorer toute une époque. Des images
d’archives, des extraits de cinéma, de variétés et de musique populaire, illustrent
la situation politique, sociale et culturelle. S’y ajoutent l’histoire proprement dite
de l’objet, sa conception, ses auteurs, sa fabrication et un fil rouge de narration
contemporaine pour faire le pont entre ce passé et notre présent.
En liant l’art du design à son contexte sociologique, cette collection nous
e
raconte l’histoire du XX siècle à travers des objets industriels qui l’ont marqué
et ont reflété leur propre époque tout en anticipant l’avenir.
Lancée en 1999, sur une idée originale de Luciano Rigolini, cette collection comporte désormais vingt-neuf films de 26 minutes chacun. Dix films sont diffusés
en 2010, dont 5 inédits coproduits par ARTE France (Direction de l’Unité de Programmes Documentaires : Pierrette Ominetti, Chargé de programmes : Luciano
Rigolini), Steamboat Films, Lobster Films (Producteurs : Serge Bromberg et
Marianne Lère), et Le Centre Pompidou (Délégation à l’action culturelle audiovisuelle : Anne-Michèle Ulrich, Service Audiovisuel : Laurie Szulc).
© Mariia Baraz
Dimanche 2 mai 2010 à 20.15
inédit
La brique lego
Réalisation : Anna-Célia Kendall
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
Légères, solides, maniables, propres, lisses, brillantes et colorées, c’est irrésistible, il nous faut les emboîter.
En 2009, la brique Lego fête ses 50 ans et ses 320 milliards d’éléments vendus depuis 1949. Son créateur, le Danois Ole Kirk Christiansen, a su créer un
concept révolutionnaire grâce à ce jouet indémodable : des briques en plastique modulaires qui peuvent être verrouillées ensemble grâce à un ingénieux
système de plots et tubes cylindriques.
Du danois « Leg godt » qui signifie « se joue bien », le nom Lego est devenu
synonyme de facilité, imagination, design réussi, longévité, succès, créativité
illimitée...
Chaque seconde, il se vend environ 7 briques LEGO dans le Monde. Mises
bout à bout, les briques vendues en un an feraient 5 fois le tour de la Terre. La
brique LEGO est devenue incontournable dans le processus de création et de
construction de l’être humain – de tous les âges...
© D.R.
Dimanche 9 mai 2010 à 20.15
inédit
La chaise rietveld
Réalisation : Danielle Schirman
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
La Chaise Rouge et Bleue du Néerlandais Gerrit Rietveld construite en 1918
et peinte en 1923 a bouleversé le vocabulaire du mobilier comme celui de
l’architecture. Ce documentaire perce le mystère de ce siège de pure création,
érigé en utopie, qui fut reconnu comme la transposition en volume des dogmes
du mouvement De Stijl fondé par Piet Mondrian et Theo Van Doesburg. D’abord
conçue en bois de hêtre, puis peinte en gris et noir dès 1918, Rietveld désire
accentuer sa construction en utilisant des couleurs vives : rouge, bleu, jaune et
noir. Le jeu des couleurs renforce l’aspect formel, accroît l’indépendance des
éléments et réduit l’idée de « matériau ».
L’architecte et théoricien anglais St John Wilson conclut en disant : « Rietveld
fait une chaise, et avec elle il engage le plus radical changement du langage
de l’architecture pour cinq cents années ! ».
©D.R.
Dimanche 16 mai 2010 à 20.15
La cafetiere conica
Réalisation : Anna-Célia Kendall
Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre Pompidou
Dessinée par Aldo Rossi en 1984 pour Alessi, la cafetière Conica revisite le
principe de la célèbre MOKA, chère aux vrais amateurs de café « à l’italienne ».
Conçu dans le cadre du projet « Tea & coffee piazza », la Conica se veut un
« monument miniature » de notre « paysage domestique ». Exit l’aluminium
économique de l’après-guerre, la poignée de Bakélite et les faces hexagonales :
la Conica est une tour cylindrique d’acier inoxydable, lisse comme un miroir.
Architecte post-moderne, Aldo Rossi se passionnera pour la poésie nostalgique
des cafetières et du café. Le café, cet aliment qui n’en est pas un et qui pourtant
occupe aujourd’hui une place centrale dans nos vies, est en effet résolument
porteur d’imaginaire. Aldo Rossi rencontrera chez la famille/entreprise Alessi
une grande liberté de création, qui en fait un archétype des « ateliers de design
italien ». Café et design, deux passions définitivement italiennes.
©Ron Arad Associates
Dimanche 30 mai 2010 à 20.15
La bibliothèque
Bookworm
Réalisation : Danielle Schirman
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
Comment créer, à partir d’un objet figé comme la bibliothèque, un nouvel objet ?
Comment changer son aspect formel tout en gardant sa fonction d’origine ?
Comment une ligne courbe peut supporter des poids ? Voilà l’enjeu de Bookworm :
remettre en cause l’idée qu’on peut se faire de certains principes.
La Bibliothèque Bookworm a été conçue par Ron Arad, designer israélien né
en 1951. Manipulation, transformation et expérimentation sont les maître-mots
de l’esprit qu’il véhicule à travers son design.
Ron Arad est, en effet, toujours à la recherche du « changement de plan » dans
la lecture de notre environnement, changements de perspective que nous
retrouvons aussi dans ses architectures. Objet hautement technologique dans
sa conception, disponible en trois longueurs, innervée de façon régulière par
des serre-livres pouvant supporter chacun environ 10 kg. Bookworm est un objet
« architectural » en soi qui évolue en fonction de ses vides et de ses pleins.
©D.R.
Dimanche 13 juin 2010 à 20.15
inédit
le velosolex
Réalisation : Hélène Guétary
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
« Un moteur silencieux pour entendre les bruits de la campagne et le chant
des oiseaux, une vitesse limitée à 30-35 km/h pour jouir du paysage et sentir
la brise sur la peau sans besoin d’une tenue en cuir vous isolant du monde, le
fait d’aider le moteur évitant de vous ankyloser...»
L’éloge du Solex par Jacques Sternberg confirme bien le capital sympathie
que ce petit véhicule a su se forger depuis son lancement en 1946. Maurice
Goudard et Marcel Menesson, financiers et ingénieurs avisés ont commencé
dès 1916 à élaborer leur projet de cyclomoteur complet disposant d’un moteur
à essence posé sur la roue avant qu’il entraîne par friction. Le style de ce
vélomoteur saura s’imposer dans une société en plein essor économique, mais
aussi en pleine mutation sociale.
Le Solex, véhicule de la liberté, intronisé après-guerre, accompagnera les
déplacements du vingtième siècle, tour à tour au service des médecins, des
prêtres et des représentants de commerce dans les années 40, des ouvriers
des années 50, puis des étudiants des années 60, des jeunes dans le vent des
années 70, et aujourd’hui des collectionneurs.
©D.R.
Dimanche 20 juin 2010 à 20.15
Le sofa bubble club
Réalisation : Anna-Célia Kendall
Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre Pompidou
« Hop, hop, hop... », en trois coups de crayon Philippe Starck nous explique
le concept de son Sofa Bubble Club. L’idée : partir d’un grand classique des
années 20, pour en faire un canapé simple, moderne, innovant.
A l’aide d’images d’archives, le film retrace l’histoire du canapé, devenu
l’apanage des intérieurs bourgeois, puis montre avec humour comment le
designer parvient à démocratiser cet objet. D’abord, faire un sofa qui plaise
à tout le monde, en partant de l’archétype même du canapé, le canapé « qui
existe déjà à l’intérieur de la tête ». Ensuite, faire un canapé que tout le monde
puisse s’offrir : plus de cuir, mais une enveloppe creuse monobloc, en plastique
rotomoulé, procédé inédit apporté à Philippe Starck par la firme italienne
KARTELL, éditeur et fabriquant du Bubble Club. Enfin, faire un sofa solide, un
meuble de jardin comme de salon, pratiquement indestructible. Et comme ses
lignes calmes sont indémodables, on ne s’en lassera pas et on ne le jettera
pas, c’est plus écologique.
Formes, matières, couleurs, technique, le film utilise toutes les ressources de
la mise en scène et du graphisme pour explorer chaque facette d’un design
moins évident qu’il n’y paraît.
© D.R.
Dimanche 27 juin 2010 à 20.15 inédit
La lampe arco
Réalisation : Anna-Célia Kendall
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
ARCO est devenu un classique du luminaire, un objet incontournable du design
contemporain. Son arc caractéristique, son socle en marbre blanc de Carrare
et son globe en aluminium étincelant sont immédiatement identifiables. Sa
ligne épurée évoque une clochette florale, ou encore les rassurants réverbères
sentinelles de la nuit urbaine, qui veillent sur les passants.
Copié sans jamais être égalé, le lampadaire de sol ARCO doit aussi son
originalité aux points lumineux qui se forment au plafond lorsqu’il est allumé.
Dessiné par les frères Achille et Pier Giacomo Castiglioni en 1962, il a traversé
les époques et les tendances sans jamais se démoder.
Sa grande innovation aura été de libérer la table du salon de l’assujettissement au
point lumineux fixe du plafond. Les frères Castiglioni font ainsi du lampadaire une
suspension mobile. Indépendante du plafond, la lumière peut être « baladée »
partout, laissant l’espace libre pour circuler autour à sa guise, dans cette nouvelle
conception du logement ouvert qui se développe en ces années 60’.
© D.R.
Dimanche 4 juillet 2008 à 20.15
Le Bic Cristal
Réalisation : Danielle Schirman
Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre Pompidou
C’est au début des années cinquante que le stylo-bille Bic fait son entrée sur la
scène mondiale de l’écriture. Le Baron Bich vient d’en acheter le brevet au Hongrois
Laszlo Biro et lance le Bic Cristal...
Plus d’un demi siècle plus tard, cet instrument d’écriture révolutionnaire fait partie de
nos vies quotidiennes. Un succès planétaire...
Le film explore les caractéristiques et les propriétés de cet objet au design intemporel :
sa forme si simple, celle d’un crayon bien taillé, son corps transparent de thermomètre
où l’on voit baisser le niveau de l’encre, sa technologie de pointe et l’astucieuse
exploitation de la bille. De passionnants documents d’archive situent l’apparition et
l’usage de ce stylo-bille dans notre société de consommation. On découvre qu’il est
l’un des premiers accessoires d’usage quotidien, très simplifié, de bonne qualité et à
un prix abordable. Un concept que la firme impose grâce à d’efficaces campagnes
publicitaires et qui bientôt s’étendra à d’autres objets de la vie courante, comme le
briquet et le rasoir.
Le stylo-bille Bic Cristal est bientôt récupéré par de grands artistes en même temps
qu’il remplace les plumes dans les écoles. Il accompagne l’alphabétisation de
l’Afrique post-coloniale et se répand outre-Atlantique à une vitesse fulgurante.
Le film suit dans toutes ses arabesques le fil de cette réinvention de l’écriture.
© Steamboat Films
Dimanche 18 juillet 2010 à 20.15 inédit
La table compas
Réalisation : Danielle Schirman
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
Dessinée en 1948, mise en fabrication en 53, la table Compas, légère et très
solide, est constituée, comme dit Jean Prouvé, de « formes d’égale résistance »,
c’est-à-dire de formes plus fortes à l’endroit où elles travaillent le plus. La mise
en forme de la feuille d’acier par pliage et soudure, caractérise la recherche de
Jean Prouvé. La hauteur de la table Compas est le standard de toutes les tables
à manger soit 72cm.
C’est une table collective, de 2 à 8 places, avec une largeur variable de 70 à
90cm. Il y eut aussi des versions courbes et pliantes.
Toutes les tables Compas obéissent à un même principe structurel : un axe
transversal en acier tubulaire, sur lequel sont fixés les quatre pieds fuselés à section
triangulaire (variante en tube d’acier pour table de travail), en tôle pliée, soudée et
laquée (et en aluminium), et deux consoles d’extrémité en triangle, qui dissimulent
le système de fixation des pieds à la traverse, et supportent le plateau. Une table
qui a traversé les décennies et qui est devenue un classique du Design.
© D.R.
Dimanche 25 juillet 2010 à 20.15
La fiat 500
Réalisation : Danielle Schirman
Coproduction : ARTE France, Steamboat Films, Lobster Films, Centre Pompidou
Héritière de la Fiat 500 Topolino, la Nuova Fiat 500 de 1957, cette grande petite
voiture, incarne pour le monde entier, l’Italie. Très peu de véhicules réunissent
sous une même carrosserie technologie et une séduction affective. Petit chefd’œuvre de l’économie et de la simplification, la bambina, le « pot de yaourt »
pour les français, est un vrai miracle industriel.
Ce prodige de rationalisation est dû à un homme, l’ingénieur Dante Giacosa,
l’homme providentiel de FIAT pendant quarante ans.
La Nuova 500 est devenue l’emblème de la renaissance industrielle italienne
de l’après-guerre.
© D.R.
Design
Volume 4
En vente sur arteboutique.com
à partir du 4 mai 2010 et en
magasins en septembre 2010
Fiat 500
Chaise Rietveld
Brique LEGO
Lampe ARCO
Table COMPAS
Vélosolex
Toujours disponibles
chez arte éditions :
Design volume 1 : DS 19 – Bubble Club Sofa
– Bic® Cristal® – Akari Lamps – Hoover 150
Vacuum Cleaner – iMac
Design volume 2 : Bookworm – Concorde
– Conica – Leica – Lounge Chair – Vespa
Design volume 3 : Pouf Sacco – Téléviseur
Algol – Fauteuil Paimio – Walkman – Valentine
– Jaguar type E
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