de la semaine - La Volonté Paysanne

Transcription

de la semaine - La Volonté Paysanne
A Saint Affrique ce week-end
Le Festival de la brebis ouvre ses portes
Page 8
L’hebdomadaire
d’information
agricole et rurale
de l’Aveyron
N° 2671
9 SEPTEMBRE 2010
1,85 €
L’Essentiel
Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98
www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected]
Actions syndicales des éleveurs bovins viande
Restaurer d’urgence des prix
Formation agricole
Les nouveautés
de la rentrée
Page 5
Transmission
Session d’accueil
des actifs
Page 9
Technique
Le bois énergie :
quelles
utilisations ?
Pages 14 et 15
Filière porcine
Défendre le porc
français
Page 24
La section bovins viande de la FDSEA, les JA et la FRB Midi-Pyrénées se sont mobilisés autour d’une série d’actions syndicales
cette semaine. Ils ont tour à tour rencontré les responsables de plate-formes d’approvisionnement et d’enseignes de la grande distribution à Rodez puis à Millau afin de dénoncer les importations de viande. Les responsables régionaux se sont, quant à eux, invités lundi à la réunion d’installation de la commission de cotation des gros bovins à Toulouse.
Page 2
Ce numéro comporte un encart
publicitaire pour le compte
de COMAÏ et pour une partie
des abonnés un encart pour le
compte de la Chambre d’agriculture de la Lozère.
Foire expo de Villefranche de Rouergue
Visite du DRAAF à Durenque
La réussite de Fromagora
«L’Aveyron compte»
Avec 350 fromages fermiers
de chèvre présentés en concours, de nombreux participants aux trois colloques professionnels et une foule de
visiteurs sur les exploitations
caprines, Fromagora a remporté un franc succès à l’occasion de la foire expo de Villefranche de Rouergue le
week-end dernier.
Pages 11 à 13
Michel Sallenave,
directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de
Midi-Pyrénées, a rencontré les responsables
FDSEA, JA et de la
Chambre d’Agriculture
sur deux exploitations à
Durenque. Impressionné
par «la solidarité aveyronnaise» le DRAAF
considère le département
comme «un exemple».
Page 3
Actualité
syndicale
Viande bovine
Restaurer d’urgence des prix à la production
Les éleveurs de bovins viande sont dans une situation de
plus en plus critique. Après 3
ans d’absence de rentabilité, ils
espéraient que 2010 leur apporterait enfin un bol d’air.
Cette année sera aussi catastrophique que les précédentes.
Les principales raisons invoquées : des coûts de production
qui sont demeurés élevés
(+20% en 2 ans), des prix inférieurs de 10 % et des aides en
baisse de 7 % en 2 ans. Sans
compter le facteur aggravant de
la sécheresse de cet été : pas de
seconde coupe, une distribution
précoce des fourrages normalement destinés à nourrir les animaux cet hiver, et donc des
achats extérieurs à prévoir sur
les exploitations pour compenser.
Globalement le prix des
bovins est le même qu’il y a 10
ans alors que les coûts de production et les normes et
contraintes environnementales
ont fortement augmenté, et que
dans le même temps, le prix de
la viande bovine à la consommation a connu une hausse
considérable (+40%). Paradoxe
de la situation, les animaux se
vendent mal et pourtant la
France est structurellement en
sous production. Le déficit est
de l’ordre de 100 000 tonnes par
an, soit environ 7 % de la
consommation française. Il
pourrait d’ailleurs se creuser et
atteindre 9 % de la consommation en 2010. Avec l’ampleur de
la crise économique qui touche
les exploitations bovins viande
en 2010, la France malgré son
potentiel de production et de
surfaces fourragères risque
donc d’accroitre encore dans les
Francis Grau et les éleveurs de la section bovin viande
de la FDSEA interpellent le directeur de Métro à Arsac.
années à venir sa dépendance
aux importations.
La réduction de production et
le renforcement des importations sont pourtant un non sens.
En premier lieu, au plan de l’activité et de l’emploi local, le
risque d’effondrement de la
production nationale bovine
mettrait à mal toute une filière
qui constitue un pilier de l’économie des régions rurales françaises. En second lieu vis-à-vis
des attentes des consommateurs
et de la société, la production
répond à un ensemble de normes parmi les plus élevées au
monde (traçabilité, alimentation
des bovins, contrôles sanitaires,
bien-être, etc.).
Dénoncer les
importations massives
C’est pourquoi, tous les éleveurs bovins viande de France,
répondant à l’appel de la Fédération Nationale Bovine, ont
décidé de passer à l’action et de
dénoncer les importations massives de viande bovine qui ne
respectent pas les mêmes règles
et normes que celles en provenance de l’Union européenne.
Concrètement en Aveyron,
plusieurs actions se sont succédé. D’abord vendredi dernier
à Rodez, une quinzaine d’éleveurs de la section bovine de la
FDSEA s’est rendue à Arsac,
pour visiter les frigos de Metro.
Un accueil courtois mais ferme
du responsable de la plate
forme d’approvisionnement des
commerçants et des restaurateurs, qui a indiqué comprendre
la position des éleveurs et qui,
possédant un magasin en pleine
zone de production, s’est dit
attaché à proposer à ses clients
de la viande d’origine locale
voire nationale. Pour l’heure,
seule de la viande Salers et
Aubrac se trouvait dans les frigos. Même constat chez l’enseigne Géant Casino à Rodez, où
aucune trace de viande bovine
d’importation n’a été découverte. A croire que le message
sur la préférence communautaire plutôt que de la viande
d’import commence à entrer
FRB Midi-Pyrénées
Les éleveurs s’invitent à la commission
de cotations
Une délégation d’une quinzaine d’éleveurs de la FRB
Midi-Pyrénées a choisi de s’inviter à la réunion d’installation
de la commission de cotation
des gros bovins, lundi 6 septembre dans les locaux de France
Agrimer à Toulouse. Il s’agissait à travers cette action d’affirmer en cette conjoncture difficile de crise de l’élevage, la
détermination de la FRB et de
la FRSEA à obtenir un fonctionnement efficace de cet outil
interprofessionnel sous tutelle
de l’Etat. Bernard Malabirade,
président de la FRB a proposé à
Jean Gabriel Chevrier, responsable à la DRAAF de France
Agrimer, et à Michel Lieuteret,
responsable de la cotation à la
DRAAF, une nouvelle méthode
de travail qui prévoit entre autre
une réunion physique men-
suelle de tous les membres de la
cotation qui s’ajouterait aux
réunions téléphoniques hebdomadaires du lundi. Par ailleurs,
la FRB souhaite élaborer un
projet régional de cotations qui
prendrait en compte le tiers de
classe et pourquoi pas dans un
2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
proche avenir, des cotations en
fonction des races des animaux.
L’ensemble de ces propositions
a été accueilli favorablement
par l’administration régionale
et l’ensemble des partenaires de
la filière bovine régionale.
Isabelle SICARD
Visite du rayon boucherie au Leclerc Millau-Creissels
pour dénoncer les importations de viande bovine.
dans l’esprit des enseignes
nationales qui souhaitent peutêtre se racheter une conduite !
La seconde action de vérification de la provenance des viandes a été menée ce mardi à
Millau, d’abord au Super U à
Millau puis au Centre Leclerc
de Creissels et enfin à Promocash. Là encore la délégation de
la FDSEA et des JA a rencontré
les responsables des magasins
pour vérifier si de la viande
bovine en provenance d’Argen-
vue
Point de
Francis GRAU, président de
la section bovins viande de la
FDSEA.
- La FNB a décidé un mot
d’ordre national d’actions
syndicales, compte tenu de
l’extrême gravité de la crise
économique du secteur
viande bovine. Quels sont les
objectifs de ces actions
auprès de la GMS et des distributeurs grossistes ?
FG : «Les éleveurs ne comprennent pas et ne peuvent
plus accepter le double discours entre des normes et
modalités de contrôles de plus
en plus rigoureuses, imposées
à la production nationale pour
répondre aux exigences de
sécurité alimentaire et aux
attentes sociétales et d’autre
part l’absence d’équivalence
de ces normes et contrôles
pour les viandes d’importation. La présence de ces viandes étrangères en provenance
du Mercosur (Argentine,
Brésil, Paraguay, etc.) proposées aux consommateurs en
France constitue une concurrence déloyale vis-à-vis de la
production locale.
En allant à la rencontre des
tine ou du Brésil était présente
dans les rayons. Majoritairement la viande bovine était
issue de France ou de l’Union
européenne, sauf pour quelques
entrecôtes surgelées made in
Brésil, dénichées au Super U.
Beau joueur, Alain Delpont le
directeur de ce magasin a indiqué qu’il demanderait à sa centrale d’achat de retirer ce produit des linéaires.
Isabelle SICARD
Pour une
revalorisation
de 20 %
directeurs de magasins nous
leur demandons de privilégier
l’approvisionnement en viandes françaises en raison de
leur haut niveau qualitatif, du
respect des normes de sécurité
alimentaire, environnementales, bien-être, d’une logique
d’approvisionnement «de
proximité» plus cohérente et
de souci de soutien de l’économie locale,…
- Qu’espérez-vous obtenir
à travers ces actions ?
FG : Nous voulons faire
reconnaître la situation de
crise de la production viande
bovine auprès de l’opinion
publique et des pouvoirs
publics. Nous souhaitons une
revalorisation de 20% du prix
à la production, indispensable
pour rétablir la rentabilité de
l’activité compte tenu des
coûts de production. Enfin,
nous voulons saisir les pouvoirs publics de l’urgence de
mesures d’aides exceptionnelles en faveur du secteur
viande bovine : prioritairement allègement de charges
(charges financières avec
«année blanche» sur remboursement d’annuités d’emprunt). Sans une telle mesure,
les exploitations bovins
viande ne seront pas en
mesure de redresser leur situation».
Recueilli par I. SICARD
Actualité
départementale
Michel Sallenave, DRAAF, invité de la FDSEA et des JA
«L’Aveyron est un exemple»
La région étant devenue l’échelon de pilotage des politiques
publiques de l’Etat sur le territoire, la FDSEA et les JA ont
invité le directeur régional de
l’agriculture, de l’alimentation
et de la forêt, DRAAF, en présence des responsables des
OPA, à découvrir l’agriculture
aveyronnaise, ses spécificités et
son poids à l’échelle de Midi-Pyrénées.
La FDSEA et les JA avaient
choisi la commune de
Durenque, sur le canton de
Réquista pour accueillir le
DRAAF, vendredi 3 septembre.
Chez Didier Cabot d’abord producteur de lait de vache et chez
Christophe Layrolles ensuite,
producteur de lait de brebis et
éleveur de vaches allaitantes sur
le premier canton moutonnier
de France. Au delà de ces trois
productions, les responsables
professionnels du département
ont voulu montrer à Michel Sallenave, accompagné des représentants de la DDT, dont son
directeur Philippe Boda, la
réalité des exploitations aveyronnaises, en particulier les difficultés actuelles de l’élevage.
Gestion régionale de
l’eau
«Plusieurs dossiers mis en
place par des politiques régionales ont un impact sur notre
territoire», a démarré Dominique Fayel. En effet, la mise en
œuvre de la révision générale
des politiques publiques a
conduit à des transferts de compétences des départements vers
les régions. Le président de la
FDSEA appuyé par le président
de la FRSEA, Dominique Barrau, a ainsi évoqué la politique
de l’eau. «L’Aveyron est
concerné à plusieurs titres : par
l’irrigation qui se pratique dans
bon nombre d’exploitations et
par sa position amont de la
grande région Sud-Ouest», a-til expliqué au DRAF. Les
responsables professionnels ont
mis l’accent sur la nécessité de
mesurer l’impact des décisions
réglementaires sur certaines
productions et sur l’équilibre
fourrager des exploitations.
La profession a également
profité de son passage à
Chez Didier Cabot et Christophe Layrolles, les responsables de la FDSEA, des JA et des OPA ont évoqué avec le DRAF,
les difficultés rencontrées par l’élevage dans son ensemble.
Durenque, commune classée
entièrement en zone vulnérable,
pour évoquer ce sujet avec le
DRAAF.
Sécheresse et difficultés
des élevages
Devant les deux témoignages
des éleveurs, Didier Cabot et
Christophe Layrolles qui ne
peut plus sortir ses brebis
depuis un mois faute d’herbe, la
FDSEA et les JA ont évoqué la
situation climatique de sécheresse qui touche les deux tiers
du département, selon la profession. «Les animaux sont aujourd’hui nourris comme en plein
hiver, les stocks sont déjà entamés et le prix de la paille et du
foin s’envole. Nous allons donc
engager une démarche pour
entrer dans le dispositif de calamités agricoles». L’administration départementale est prête à
se rendre sur le terrain début
octobre pour évaluer les pertes
et leurs conséquences sur les
exploitations. La demande professionnelle a déjà été transmise
au niveau national.
Bien entendu les responsables de la FDSEA et des JA ne
pouvaient pas passer sous
silence les difficultés que traverse l’élevage dans son ensemble (bovin, ovin, porcin et
caprin). Les deux éleveurs visités ont dit combien ils aimaient
leur métier, ont martelé leur
motivation à poursuivre parce
qu’ils ont envie de défendre leur
«âme de paysan» mais aussi
leur envie de vivre de leur profession. «Nous avons des outils
Chez Christophe Layrolles, le DRAF a goûté au Roquefort !
qui ne demandent qu’à produire
mais en face, on ne nous en
donne pas les moyens», a ainsi
témoigné Christophe Layrolles.
L’ICHN, un outil
fondamental pour
l’Aveyron
Autre dossier important pour
le département, l’ICHN que la
FDSEA et les JA veulent
«défendre bec et ongles»
comme l’a précisé Dominique
Fayel : «L’Aveyron est le seul
département de Midi-Pyrénées
à être classé à 100% en zone de
handicaps naturels. L’ICHN se
révèle un outil indispensable
pour maintenir les exploitations
en place et un levier certain
pour installer des jeunes».
L’enveloppe destinée à l’ICHN
sera dès l’année prochaine,
gérée au niveau régional et l’Aveyron comme l’a expliqué
Dominique Barrau, «veut être
partie prenante dans la discussion sur la répartition de l’enveloppe pour défendre ses
acquis». Sur ce dossier, le
DRAAF se dit «tout-à-fait
ouvert au dialogue même si la
répartition entre les 8 départements laisse peu de marges de
manœuvre». «Je suis conscient
que l’ICHN est un gros sujet
pour l’Aveyron et j’espère que
le ministère va concrétiser son
annonce de revalorisation», a
répondu Michel Sallenave.
rencontre, c’est pour mieux
comprendre les problématiques
auxquelles est confrontée l’agriculture aveyronnaise et
régionale. Je veux réunir les
agriculteurs et les entreprises
de l’aval pour travailler ensemble, en filières sur l’avenir de
chacun».
Le directeur régional a évoqué le principe de la contractualisation inscrit dans la loi de
modernisation agricole qui doit
«permettre aux acteurs de l’amont et de l’aval de s’entendre
pour faire avancer les filières»,
selon lui. «Notre rôle à l’échelle
régionale est renforcé avec de
nouvelles compétences. Nous
devons gérer au mieux les
moyens financiers et humains
que nous recevons du ministère
au service de l’agriculture», at-il poursuivi.
D’ailleurs sur le dossier laitier et en particulier la gestion
régionalisée des quotas laitiers,
Pierre At, président de la FRPL
Sud-Ouest a demandé la mise
en place rapide d’un travail
concret et cohérent. «Une
bonne coordination doit être
assurée entre les départements
notamment par la DRAAF.
Nous demandons une mutualisation des réserves départementales et une redistribution
linéaire sur l’ensemble de la
région» ont complété la
FDSEA et les JA.
Régulation des vautours
demandée
Enfin, les responsables professionnels ont transmis au
DRAAF la problématique des
vautours qui depuis deux ans,
inquiètent les éleveurs par leur
changement de comportement
et les attaques de nombreux
troupeaux de brebis et de
vaches. «Les Pyrénées sont
elles aussi confrontées à cette
problématique, nous réfléchissons donc à une approche
régionale autour d’une régulation de cette espèce», a expliqué
Dominique Fayel. Sur ce dossier le DRAAF a encouragé la
FDSEA et les JA à «recueillir
des témoignages d’éleveurs et
des expertises scientifiques et à
se rapprocher des instances de
l’environnement pour constituer un dossier à la DREAL».
Eva DZ
Frappé par la solidarité
aveyronnaise
«Tenez bon !» a répondu
Michel Sallenave. «L’Aveyron a
la chance de pouvoir compter
sur des responsables professionnels solidaires. Votre structuration, votre motivation
m’impressionnent. Vous êtes un
partenaire qui compte et surtout
qui sait parler d’une seule voix.
Votre organisation au sein des
filières vous permettra de vous
en sortir», a encouragé le
DRAAF.
Ce dernier compte d’ailleurs
beaucoup sur le dialogue entre
son administration régionale et
les responsables professionnels : «Si je suis venu à votre
Garantie 12 ans • Durée de vie 30 ans
Distributeur agréé :
Ets GRIMAL SALAN 12170 Lédergues - 05 65 74 00 33
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3
Agenda
à retenir
BERTHOLENE
JOURNÉES TECHNIQUES
Journée technique
Permanences «bâtiments»
Les permanences du conseiller bâtiment ont repris dans les comités de développement agricole.
Le prochain rendez-vous aura lieu mardi 21 septembre au
CDASA à Vabres l’Abbaye (Comité de développement agricole du
Sud Aveyron Tel. 05 65 98 16 00).
A 10 h, réunion sur les aides PMBE (plan de modernisation des
bâtiments d’élevage), avec en particulier le point sur la réglementation et la démarche à respecter. L’après-midi, possibilité de rendezvous individuels (contactez au préalable le secrétariat).
Bourse au développement
durable : Inscriptions
Portée par le Conseil général, la bourse au développement durable est destinée à mobiliser des acteurs et susciter des projets qualitatifs et exemplaires dont la réalisation n’a pas encore débuté. Ils
devront notamment avoir un caractère non lucratif et concerner des
actions de sensibilisation, de réalisation de projets ou procédés
techniques dans un objectif pédagogique et d’exemplarité. La thématique retenue pour 2010 est : «Réduisons nos déchets». Le
concours est ouvert aux établissements scolaires, associations,
entreprises, collectivités locales.
Le projet doit être déposé avant le 15 novembre, auprès du
Conseil général - Direction de l’Environnement - Hôtel du Département - BP 724 - 12007 Rodez Cedex.
Jeunes de 18-22 ans
Allocation de poursuite
d’études
Dans le cadre de son action sociale, la MSA Midi-Pyrénées Nord
verse une allocation de poursuite d’études aux jeunes de familles
agricoles, pour les aider à faire face aux frais supplémentaires de
logement, d’internat ou de transport liés à la poursuite d’études ou
à l’apprentissage.
Cette allocation concerne les jeunes nés entre le 01.01.1988 et le
30.09.1992 et poursuivant des études supérieures, ou se formant à
des métiers spécifiques (infirmier…) ou élèves dans un lycée professionnel ou technologique (CAP, BEP, Bac Pro uniquement), ou
en contrat d’apprentissage.
Ne pourront en bénéficier que les jeunes n’ayant pas déjà perçu 3
fois l’allocation de poursuite d’études et fréquentant un établissement d’enseignement éloigné de plus de 40 kilomètres (allerretour) du domicile. Attribuée sans condition de ressources, le montant de l’allocation allouée par la MSA pour l’année scolaire
2010-2011 est de 150 €.
Pour en faire la demande et pour toute précision, vous pouvez
contacter le service Action Sociale de la MSA Midi-Pyrénées
Nord : 05 63 48 40 27 pour Albi - 05 65 75 39 66 pour Rodez 05 65 35 85 28 pour Cahors - 05 63 21 61 04 pour Montauban.
Communiqué MSA
Aumont-Aubrac
Salon de l’élevage et
de l’innovation
Après plusieurs mois de travaux, le Pôle régional de manifestations agricoles d'AumontAubrac ouvrira ses portes au
public les 18 et 19 septembre à
l'occasion du premier salon de
l'élevage et de l'innovation :
Estives 2010. Avec sa position
géographique privilégiée, en
bordure de l’A75 et à l’entrée
du village, ce nouveau site de
3 000 m² de surface, offrant
ainsi une capacité de 500 animaux dote le département et les
régions limitrophes d’un outil
performant dans l’organisation
de manifestations.
Estives 2010, sera pour la
Chambre d'agriculture de
Lozère et ses partenaires, l'oc-
casion de montrer au grand
public l'évolution et l'adaptation des pratiques d'élevage.
Durant les deux jours, des animations seront mises en place
pour le grand public avec les
filières de qualité, une présentation d'animaux pour les filières
viande, exposition des races
ovines, Lacaune et Blanche du
massif central, et caprines,
d’une quarantaine d'équidés,
démonstrations d’attelages, de
débardages… Le dimanche
midi, un marché de producteurs
de pays permettra de se restaurer sur place. Ce pôle sera
équipé d’un ring interne et
externe et sera desservi en eau
potable et électricité.
4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
La Chambre d’agriculture et
la FDCUMA proposent une
réunion d’information sur la
conduite du maïs ensilage, le
hachage du maïs et le réglage
de l’ensileuse mercredi 15
septembre à 10 h sur l’exploitation d’Arnaud Bréfuel à
Reilhac commune de Bertholène.
Intervenants : Céline Bréfuel
CDAVAL, Romain Miquel
EDE et Jean-Claude Platon
FDCUMA.
SAINT AFFRIQUE
Permanence MSA
Désormais, l'assistant social
de la MSA tiendra sa permanence à l'antenne MSA (7 place
Paul Painlevé) tous les mercredis de 9 h à 12 h (au lieu du
vendredi).
SAINT LEONS
Visite du jardin
d'insectes
Chaque mercredi de septembre, la Maison natale de JeanHenri Fabre propose une animation sur les ailes des
papillons : observations et multiples captures de papillons,
jeux et activités sur les insectes
avec Noé conservation dans le
cadre de l'Observatoire des
Papillons des Jardins (OPJ) sur
réservation. Participation à
l'Atlas des Papillons de l'Aveyron à travers le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (SPIPOLL), en collaboration avec l'Office Pour les
Insectes et leur Environnement
(OPIE), l'université de Toulouse et le Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris. L'exposition
des insectes du Monde de
Robert Loysel est présentée sur
simple rendez-vous au 05 65 58
80 54 ou jeanhenri.fabre@
wanadoo.fr.
VALLEE DE L’AVEYRON
LEVEZOU
Info CUMA
Plusieurs agriculteurs réfléchissent actuellement à la création en Cuma d’un service
composé d’un combiné scieur
fendeur et d’une fendeuse horizontale.
Une réunion d’information
se tiendra jeudi 16 septembre
à 10 h, salle de réunion du
CDAVAL à Laissac.
Nous invitons vivement tous
les agriculteurs intéressés par
ce projet à participer à cette
rencontre.
VILLEFRANCHE DE PANAT
Randonnée
Les randonneurs de Courir en
Lévezou organisent une sortie à
Réquista dimanche 12 septembre : 11 ou 16 km vers la
vallée du Tarn. Le départ est à
8h 30 de la salle de Sansolles,
ravitaillement sur le parcours,
et repas à l’arrivée (participation : 5 € la randonnée, 12 € le
repas). Renseignements : 05 65
46 40 75
PAT Amont du Cône
Journées d’information
Dans le cadre du plan d'actions territorial (PAT), deux
demi-journées d’information
sont proposées sur les pratiques
antiérosives mercredi 15 septembre à 10h à Durenque
(salle de réunion sous la salle
des fêtes) et mercredi 22 septembre à 10h à La Selve (salle
de réunion sous la mairie). De
10h à 11h : présentation des
risques d’érosion des parcelles
agricoles et des différentes pratiques antiérosives et de 11h à
13h : visite de terrain le 15 septembre sur la haie et le 22 septembre sur le travail du sol et
son rôle antiérosif. La Chambre
d’agriculture, l’association
Arbres Haies et Paysage et la
FD CUMA animeront ces matinées.
Les personnes intéressées
peuvent s'inscrire auprès d’Hélène Pouget, animatrice Agri
Viaur au 05 65 71 10 97 ou
[email protected]
Site internet
Participez à l'offre alimentaire
Pour faciliter la mise en relation entre les acheteurs de la restauration collective et les professionnels, l'Irqualim et le lycée La
Roque ont ouvert un site internet où les professionnels et en particulier les agriculteurs qui recherchent des débouchés pour leurs
produits sont invités à s'inscrire : www.offrealimentairemidipyrenees.com
La Salvetat Peyrales
28ème foire de reproducteurs
bovins de race à viande
Le comité foires Aveyron
Ségala Viaur prépare sa 28ème
foire annuelle de reproducteurs bovins de race à viande
qui aura lieu vendredi 24 septembre au foirail de La Salvetat Peyralès.
Cette foire en Ségala, berceau
du «Veau d’Aveyron et du
Ségala», reste une vitrine certaine pour les négociants. Elle
est aussi ouverte aux divers
groupements et particuliers tous
en quête d’amélioration de leur
production dans les meilleures
conditions sanitaires sous
contrôle de la mission sécurité
et qualité des productions primaires.
L’inscription des animaux est
obligatoire, un contrôle sanitaire sera effectué à l’entrée,
tous les bovins doivent être
valablement vaccinés (la vaccination sérotype 1 et 8 doit figu-
rer au dos de passeport).
De nombreux acheteurs et
exposants de matériels agricole,
aliments, etc. prendront part à
cette manifestation.
Comme chaque année, à l’occasion de cette foire, une présentation de chiens de berger,
avec l’association ACT 12 aura
lieu.
Ouverture du foirail à 6 h ouverture du marché à 10 h. Le
chargement des animaux s’effectua à partir de 12h30.
A cette manifestation, sera
aussi présent Berlioz classé 3ème
en producteurs jeunes au salon
de Paris. Un concours de pointage de vaches effectué par des
jeunes de lycées sera organisé
lors de la foire.
Contacts : mairie de Rieupeyroux : 05 65 65 51 12. Fax :
05.65.65.63.11. Responsables
de la foire : 05 65 65 57 13 ou
06 24 80 04 58.
Collectes des déchets de soins en élevage
Cette opération, lancée à l’initiative de la FODSA et de nombreux
partenaires, se poursuit. Voici les lieux et dates de collecte à venir :
• Lundi 13 sept. : Espalion de 10h30 à 11h30, devant le cabinet
vétérinaire, 40, av. d’Estaing
• Lundi 13 sept. : St Geniez d’Olt de 14h à 15h, cabinet vétérinaire de Besombes, Le Central.
Cantons St Beauzély et St Rome de Tarn
Festenal de la Musa
La quatrième édition "Festenal de la Musa", du 12 septembre au
23 octobre, propose six animations, sur six communes des cantons
de St Beauzély et de St Rome de Tarn. Ce festival a pour but de
maintenir la langue et la culture occitane vivante en milieu rural à
travers différents spectacles.
Dimanche 12 septembre à la salle des fêtes de Montjaux de 10h à
19h - Samedi 18 septembre au Viala du Tarn «Le Chœur de la
Roquette» - Dimanche 26 septembre à St Beauzély «L'Enfant
Polit» - Samedi 9 octobre à Castelnau Pégayrols «Les Contes du
Placard» - Dimanche 17 octobre à Ayssènes «Castanha e Vinovèl»
- Samedi 23 octobre à St Rome de Tarn «Les Souffleurs de Rêves et
Mans de Breish». Infos : 05 65 58 19 82 ou www.patrimoni.fr.
Vie locale
et des régions
Formation agricole
Les nouveautés de la rentrée
L’heure de la rentrée des
classes a sonné aussi pour les
étudiants en formation agricole. A l’ADPSA, pour les
BTSA ACSE en un an et par
apprentissage, au CFPPA La
Roque pour les Bac pro en
apprentissage et pour la nouvelle direction du lycée Beauregard. Revue d’effectifs !
A l’ADPSA : sous le
signe de la stabilité
Depuis quelques semaines,
les étudiants de BTSA ACSE en
formation continue en un an ou
en apprentissage sur deux ans,
ont rejoint la Maison de l’agriculture à Rodez et l’ADPSA.
Huit étudiants sont inscrits sur
la formation en un an et 18 sur
la formule par apprentissage (9
en première année et 9 en
seconde année). «Les profils de
nos étudiants sont diversifiés
tant d’un point de vue de l’âge
que de leur origine géographique mais la grande majorité
d’entre eux ont le projet de
s’installer en agriculture bien
souvent pour prendre la suite de
leurs parents», constate Catherine Labarbarie, responsable du
BTSA ACSE à l’ADPSA.
Elle note néanmoins quelques
étudiants non issus du milieu
agricole qui veulent soit mettre
en œuvre un nouveau projet
d’installation, soit travailler
dans les organisations autour de
l’agriculture. «Beaucoup ont
choisi le BTS pour approfondir
leurs connaissances en particulier sur la gestion de l’exploitation, la comptabilité, l’économie mais aussi sur tout ce qui
entoure l’agriculture et son
actualité», poursuit Catherine
Labarbarie.
Les matières générales, l’informatique, les sciences sociales et juridiques, des modules
techniques complètent la formation, sans oublier les périodes en exploitation (une
semaine sur deux) pour la formule par apprentissage.
Le BTSA ACSE est réalisé
par une unité pédagogique
regroupant les moyens et les
compétences de quatre centres
de formation professionnelle :
l’ADPSA, le pôle de formation
en élevage et agro-équipements
de Bernussou (Chambre d’agriculture), le CFPPA La Roque et
François Marty formation
continue à Monteils.
Enfin le BTS ACSE en un an
est financé par le Conseil régional Midi-Pyrénées tout comme
l’apprentissage. Il est également ouvert à des salariés dans
le cadre d’un Congé individuel
de formation (CIF).
Depuis 2 ans, les étudiants de
BTS ACSE affichent une réussite de 100% lors de l’examen
final. Les responsables professionnels espèrent ajouter une
troisième année à ce beau palmarès !
A l’ADPSA, les BTSA ACSE en un an et les élèves de 2ème
année de BTSA ACSE par apprentissage.
Au lycée Beauregard :
nouvelle équipe de
direction
En poste depuis le 1er septembre, une toute nouvelle équipe
de direction a accueilli les 260
élèves et étudiants du lycée
Beauregard de Villefranche,
jeudi dernier pour la rentrée. A
sa tête, Max Delpérié proviseur
du lycée d’enseignement public
agricole, qui a dirigé pendant
deux ans le seul lycée public
agricole de la Creuse. Très
enthousiaste à l’idée de travailler avec des collaborateurs
et enseignants aux nombreuses
compétences (bio technologie,
micro biologie...), il souhaite
redonner un nouvel élan à cet
établissement avec en projet un
effectif de 300 élèves d’ici 2 à 3
ans. «Il ne s’agit nullement de
«voler» les élèves des autres
établissements, nous devons au
contraire travailler avec nos
collègues des lycées publics
agricoles et trouver des synergies pour créer des parcours
complémentaires pour les jeunes».
La problématique agricole
étant fortement liée à celle de
l’agroalimentaire, Max Delpérié entend profiter pleinement
des compétences de la nouvelle
directrice de l’atelier technologique, Cyrielle Lepage, pour
entamer un projet de rénovation. Et ainsi conforter le lycée
dans la voie de la recherche, du
développement et de l’innovation dans de nouveaux secteurs
comme l’agriculture bio par
exemple. Il sera épaulé dans
cette mission par son directeur
adjoint, Laurent Gouttebaron
précédemment enseignant au
LEGTA de Saintes.
des apprentis et pour leur assurer un meilleur suivi en formation et sur les exploitations».
Autre challenge relevé par le
centre de formation : les 40 jeunes ont tous leur maître d’apprentissage. «Nous y avons travaillé depuis juin en nous fixant
des objectifs selon la production choisie par les jeunes et
leur mobilité géographique»,
ajoute Bernard Scheuer.
D’ailleurs le CFPPA a organisé
une journée, ce mercredi, à l’attention des maîtres d’apprentissage autour de la sécurité en
exploitation et du projet pédagogique des jeunes.
Du fait de ce nombre plus
important d’apprentis, le
CFPPA a élargi son carnet d’adresses de maîtres d’apprentissage et ce, sur tout le département : nord et sud Aveyron,
40 apprentis en Bac pro CGEA au CFPPA La Roque.
Ségala, Lévézou et avec toutes
les productions (la moitié des
apprentis sont sur des exploitations bovines lait ou viande, 40
à 45 % en ovins lait ou viande et
5% en caprins).
Autre constat dans ce recrutement record, une part importante (près de 20%) de jeunes
non issus du milieu agricole :
«Certains ont découvert l’agriculture aveyronnaise pendant
leurs vacances et ont souhaité
démarrer une formation»,
explique Bernard Scheuer. «Il
faut noter la grosse motivation
de ces jeunes qui entraînent tout
le groupe !» Et six d’entre eux
viennent de l’extérieur
(Hérault, Alpes de Haute Provence, Haute Garonne).
Parmi les 32 élèves de 1ère de
Bac pro CGEA, cinq filles sont
inscrites, une légère progression là aussi !
Pour répondre à cette augmentation des effectifs, le
CFPPA a recruté des enseignants en zootechnie, en agroéquipement et en maths et certains professeurs ont augmenté
leur temps de travail.
Ce regain de succès pour la
formation par apprentissage est
une conséquence selon Bernard
Scheuer, de la réforme du Bac
pro qui correspond mieux au
profil des jeunes. «Désormais
ils peuvent faire une seconde
générale, technologique ou professionnelle puis rejoindre une
1ère en Bac pro en apprentissage.
Nous pensons avec les maîtres
d’apprentissage que l’alternance est une bonne réponse
pour se former en agriculture»,
conclut-il.
Isabelle Sicard et Eva DZ
Au CFPPA La Roque :
effectif record !
Avec 40 nouveaux apprentis
en Bac pro CGEA, le CFPPA
La Roque a inscrit un record
dont se réjouit le directeur, Bernard Scheuer : «D’habitude
nous avons des groupes de 10 12 élèves, cette année, nous
avons dû scinder la classe de
Bac pro de première de 32 élèves en deux groupes de 16 à la
fois pour un meilleur confort
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5
Conseils et technique
CONSEILS DE SAISON
en collaboration avec
la Chambre d’Agriculture
TROUPEAUX
Bovins lait
La récolte du maïs approche
et avec elle le changement de
ration des vaches laitières.
L’optimum pour récolter un
ensilage de maïs est un taux de
matière sèche aux alentours de
32-33%. Il est nécessaire, si
possible, d’attendre 2 à 3
semaines avant de distribuer
cet ensilage, le temps que le
pH du silo se stabilise.
Pour les vaches qui viennent
de vêler, l’ingestion est limitée
mais augmente progressivement jusqu’à 12 semaines.
Cette ingestion augmente plus
rapidement en ration à base de
maïs qu’en ration foin ou ensilage d’herbe.
Pour ceux qui ont ensilé le
maïs précocement et qui vont
en distribuer, veiller à respecter une transition alimentaire
d’au moins quinze jours pour
permettre une meilleure adaptation de la flore microbienne
des laitières.
En fonction des analyses
d’ensilage de maïs que vous
allez faire (d’autant plus que
les conditions séchantes induisent une grande variabilité des
valeurs alimentaires), il faut
prévoir avec votre technicien
du Contrôle laitier une complémentation adaptée à votre
troupeau.
Pour les velles, 2 repas lactés par jour au lait entier sont
conseillés à raison de 2,5 kg à
3 kg de lait par repas. Sans
oublier l’accès à du bon foin à
volonté et une proportion ajustée de concentrés.
L’optimum pour le sevrage
est 9 semaines soit entre 2 et
2,5 mois.
Attention aux variations de
température, à l'humidité et
aux courants d'air dans le local
des velles ou des veaux, souvent à l'origine de problèmes
sanitaires. La litière doit être
sèche et renouvelée.
Les conseillers
des filières animales
Vendre et acheter du maïs
ensilage sur pied
A ce jour, les maïs destinés à
l’ensilage expriment des potentiels de rendements variables,
bons pour certains à faibles
pour d’autres, selon les secteurs
et même selon les parcelles. Le
manque d’eau a été surtout en
juillet août au moment critique
de la floraison et de la fécondation. Dans certains cas, ces
conditions ont accentué les
effets des mauvaises levées
consécutives aux conditions de
semis (froid et pluie abondante
après des semis précoces, sol
insuffisamment ressuyé au
semis). Des parcelles s’annoncent donc avec de faibles rendements en quantité, mais aussi en
qualité.
Ainsi, des transactions sont
quelquefois envisagées entre
des vendeurs de maïs grain et
des acheteurs de maïs ensilage :
la valeur marchande doit concilier les intérêts des deux partenaires. L’acheteur doit disposer
d’un produit comparable en
coût par UF à d’autres fournitures (pulpe…) et le vendeur doit
pouvoir récupérer une recette
équivalente à la vente en grain
dans le contexte local.
70-80 €/tonne de Matière
Sèche semble une valeur acceptable, à moduler en fonction de
la qualité du maïs mais surtout
le prix du grain.
On obtient ce prix en se
basant sur un maïs payé (net de
taxes et de séchage) à 14 €/
quintal (5,5 qx de grain correspondent à 1 tonne de MS
d’ensilage). Le vendeur économise les frais de récolte (30 à
40 €/TMS), ce qui compense
les pertes de cannes (humus,
fertilisant). L’acheteur paiera
les frais de récolte et de
transport. Le prix de revient de
l’UF rendue à l’auge avoisinera
0,12 €/UF en rajoutant les frais
de stockage et les pertes.
Attention, actuellement, le
prix du maïs est sur une tendance à la hausse et la demande
risque d’être importante. On
peut donc s’attendre à des révisions des tarifs des transactions.
Tous ces éléments constituent
des aides à la négociation mais
nse sont en aucun cas un
barème officiel.
Mission agronomie
Chambre d’agriculture Aveyron
Comment estimer le rendement ?
La méthode la plus juste est de peser les remorques à un poids
public et de mesurer le pourcentage de matière sèche sur un
échantillon.
Le cubage de la récolte en remorque est moins fiable, mais
assez facile : pour 1 m3 dans une remorque, on a autour de 120kg
de MS de maïs dans des conditions normales, avec près de 35%
de MS et une bonne proportion de grain. La densité sera plus faible pour un maïs moins sec ou de moindre valeur.
Le cubage du silo est faisable si la quantité achetée est stockée
séparément : 1 m3 de silo représente de 200 à 230kg de MS de
maïs, variable selon le pourcentage de MS et la hauteur du silo.
6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
de saison
Mission agronomie de la Chambre d’agriculture
Irrigation du maïs : bulletin n°6
Le suivi des maïs irrigués
par la Chambre d’agriculture
et les agriculteurs équipés de
tensiomètres arrive à sa fin.
Le point sur la dernière quinzaine.
La maturation des grains suit
son cours et, en fonction des
précocités des maïs, des dates
de semis et des zones, on est
entre le stade laiteux-pâteux et
50 % d’humidité du grain.
Les conditions extrêmement
sèches et les pics de chaleur de
ces derniers jours ont permis de
récupérer le retard qui avait été
pris sur la première moitié
d’août. Dans les 6 parcelles que
nous suivons, des tours d’eau
supplémentaires (pour ceux qui
le pouvaient) ont été réalisés fin
août à Vabres l’Abbaye, Bernussou ou Laissac, et début septembre à Colombiès.
Conditions
météorologiques
Ces deux dernières semaines
ont été caractérisées par des
conditions très sèches auxquelles se sont rajoutées de fortes
chaleurs, notamment du 24 au
26 août et dans une moindre
mesure la semaine dernière (2
au 5 septembre). Ces conditions
accélèrent le dessèchement du
feuillage. Pour les maïs les plus
précoces, on voit aussi la maturité des grains avancer ; l’ensilage est prévu ce vendredi pour
la parcelle de Luc.
Au niveau des sommes de
températures, on est entre 80 (la
semaine dernière) et 107°C la
semaine d’avant. Du point de
vue de l’humidité du grain
(repère 50 %), il faut encore
attendre (sauf à Luc) pour sortir
totalement de la période de
risque et se rapprocher de la
date d’ensilage.
Besoins en eau des maïs
et état des réserves
du sol
L’idéal est que le maïs ne
subisse pas de déficit en eau
jusqu’au stade clé «grains à
50 % d’humidité». Passé ce
stade on peut stopper les arrosages, quelles que soient les
valeurs des tensiomètres.
Dans les parcelles que nous
suivons, celles de Luc, Vabres
l’Abbaye voire Laissac ou
Sébrazac ont atteint ou approcheront bientôt ce stade. Pour
les 2 autres on a encore 10 à 15
jours d’attente si les températures se maintiennent comme ces
deux dernières semaines. De
toute façon les agriculteurs ont
terminé leur dernier tour d’eau
et les pluies récentes vont permettre de tenir encore un peu.
Interprétation des valeurs des
tensiomètres :
- sol de type Ségala ou argilolimoneux moyen à profond,
avec un tour d’eau de 6 à 8
jours : déclenchement de l’irrigation quand les sondes à 30 cm
dépassent 60 cbars et quand celles à 60 dépassent 20 cbars, ou
déclenchement si la somme des
deux atteint 80 cbars.
- sol de type Ségala ou argilolimoneux superficiel, avec un
tour d’eau de 6 jours : déclenchement de l’irrigation quand
les sondes à 30 cm dépassent 40
cbars et quand celles à 60
dépassent 20 cbars, ou déclenchement si la somme des deux
atteint 60 cbars.
- sol de type terrefort avec un
tour d’eau tous les 6-9 jours :
déclenchement de l’irrigation
quand les sondes à 30 cm
dépassent 70 cbars et quand celles à 60 dépassent 30 cbars, ou
déclenchement si la somme des
deux atteint 100 cbars.
Parcelles suivies avec des tensiomètres : situation et relevés au 6 septembre
Lieu
Type
de sol
Luc
Ségala
Altitude Variété
(m)
Bernussou
630
Terrefort
moyen
Colombiès
Ségala
Vabres
Argilo-limoneux
l’Abbaye
assez profond
Laissac
Causse profond
330
Sébrazac
350
Argilo-limoneux
peu profond
Les parcelles pour lesquelles
l’irrigation remonte au 27 août
(Vabres, Bernussou, Laissac)
sont à nouveau en manque
d’eau, les agriculteurs ne prévoient pas de tour d’eau supplémentaire car on approche du
stade limite et des pluies ont été
annoncées pour la semaine.
La parcelle de Colombiès,
plus en retard, a reçu le 4 septembre un 5ème tour d’eau (les
sondes ont «décroché» et n’ont
pas réagi à l’arrosage). A
Sébrazac, la parcelle a reçu 25
mm le 31 août et le sol est
encore humide. La parcelle de
Luc n’a plus reçu d’arrosage
depuis la mi-août mais le maïs
était plus avancé et donc sortait
de la période critique. L’agriculteur a préféré donner la priorité à d’autres parcelles de l’exploitation, plus tardives.
Muriel SIX,
conseillère agronomie
Chambre d’agriculture
640
320
650
Stade
au 6 sept.
Taxxoa
Grains à 50 %
d’humidité
Koxx
Grains
laiteux pâteux
Laxxot
Laiteux
Friedrixx
Grains
laiteux pâteux +
LG 32 76
Grains
laiteux pâteux
Tibério
Grains
laiteux pâteux
Le dessin de Z’lex...
«Dérive sécuritaire…»
Irrigation Valeur des sondes
depuis
en cbars
le 24 août à 30 cm à 60 cm
0 mm
135
199
30 mm
127
114
25 mm
20 mm
199
64
199
72
45 mm
67
89
25 mm
saturé
saturé
Technique
et économie
Utilisateurs de produits phytosanitaires
Propriétaires
occupants
Obtenez dès à présent
le «Certiphyto»
Des aides
pour isoler
votre maison
A partir de 2014 - 2015, tous
les professionnels – qu’ils
soient utilisateurs, acheteurs,
distributeurs ou conseillers devront détenir le «Certiphyto». Qu'est-ce que c'est ?
Comment l'obtenir ? Voici les
réponses.
Contexte réglementaire
La directive-cadre européenne 2006/0132 adoptée par
le Parlement européen le 13 janvier 2009 prévoit la mise en
place, avant 2015, de formations et d'un certificat pour les
distributeurs, les conseillers et
les applicateurs de produits
phytosanitaires. Sous cinq ans,
ce certificat sera obligatoire
pour l'acte d'achat de produits
phytosanitaires.
Le plan ECOPHYTO 2018
affiche ce même objectif de formation comme un de ses axes
majeurs. Pour la mise en œuvre
de ces orientations, le projet de
loi dit "Grenelle 2" prévoit également que les entreprises exerçant les activités de distribution,
d'application en prestation de
service et de conseil à l'utilisation des produits soient agréées
sur la base d'une certification
d'entreprise. Leurs agents
devront détenir un certificat
individuel de qualification.
Bref, toute la chaîne est concernée, de l'agriculteur utilisateur
de produit jusqu’à son
conseiller technique.
Ce qui va changer
Tous les professionnels (utilisateurs, acheteurs, distributeurs
et conseillers) devront détenir le
« Certiphyto » en 2014. Toutefois vous pouvez passer le Certiphyto avant, pendant la phase
expérimentale. Il sera alors
valable 10 ans.
Qui est concerné ?
Trois catégories d’utilisateurs
sont identifiées, soit près d’un
million de professionnels :
- des entreprises de distribution de produits phytopharmaceutiques,
- des entreprises et exploitations agricoles qui appliquent
des produits,
- des organismes exerçant une
activité de conseil.
Ce certificat portera la «mention» de l’activité concernée :
agriculture, application des
zones non agricoles, préconisation, distribution…
Quatre voies d'accès au
Certiphyto
- Voie A : le Certiphyto est
délivré au vu des diplômes, titres et certifications professionnelles du candidat (du niveau I
au niveau V). La liste des diplômes n'est pas connue à ce jour.
- Voie B : Le Certiphyto est
délivré à l'issue de la réussite à
un test informatisé, comprenant
50 questions à choix multiples
(QCM de positionnement).
- Voie C : le candidat suit une
formation d’une demi-journée à
la sécurité et aux risques pour
l’homme et l’environnement,
puis il se positionne à l’aide du
test QCM. En fonction de ses
résultats, soit il obtient le Certiphyto, soit une formation lui est
prescrite en rapport avec ses
besoins identifiés (1 jour au
maximum). Une fois cette formation suivie, il obtient automatiquement le Certiphyto.
- Voie D : le Certiphyto est
délivré automatiquement à l'issue d'une formation de 2 jours.
Compte tenu des différentes
possibilités, la voie A sera bien
entendue logique pour tous
ceux qui pourront en bénéficier.
Pour les autres, la voie D semble la plus pertinente. En effet,
les taux de réussite par la voie B
sont très faibles sur les premiers
tests réalisés en France (25 %
seulement). S'il faut consacrer
beaucoup de temps à préparer le
QCM chez soi, autant réserver
deux jours pour la formation :
ce temps là vous permettra d'échanger avec d'autres agriculteurs sur les pratiques qui
conduisent à réduire l’emploi
des phytosanitaires, tout en
ayant des interventions adaptées à votre système d'exploitation.
Une formation de deux
jours
Les objectifs techniques de
cette formation sont fixés par le
Ministère de l’Agriculture :
- Objectif 1 : Identifier les
risques liés à l’utilisation des
produits phyto-pharmaceutiques et mettre en place des
mesures de prévention, savoir
réagir en cas d’intoxication.
- Objectif 2 : évaluer les
risques au niveau d’une entreprise ou de la zone à traiter dans
une situation donnée.
- Objectif 3 : définir une stratégie pour réduire l’utilisation
des produits phytopharmaceutiques et en limiter les impacts
sur l’environnement.
- Objectif 4 : raisonner l’utilisation des produits phytopharmaceutiques puis organiser sa
mise en œuvre.
- Objectif 5 : appliquer des
produits phytopharmaceutiques
en minimisant les risques.
Le déroulé de la formation
se veut concret et adapté à
votre système de production.
Nous avons prévu une alternance d'exposés, de témoignages, d'échanges et des mises
en pratique sur le terrain. Cette
formation contient des apports
techniques pour vous aider à
répondre à vos questions. Par
exemple : quelles pistes pour
gérer les mauvaises herbes,
comment implanter une prairie sans glyphosate, quelles
buses choisir, dans quelles
conditions réduire les doses de
produit, etc. ?
Comment passer son
Certiphyto dès 2010 ?
Différentes structures vous
proposent des formations.
L'ADPSA 12 a obtenu l'agrément pour organiser des formations Certiphyto entre octobre
2010 et juin 2011 (fin de la
phase expérimentale).
Nous prévoyons d'ici la fin de
l'année trois formations gratuites de 2 jours chacune pour les
systèmes de polyculture-élevage (voir encadré ci-dessous
avec les dates et les lieux).
Interviennent à ces formations
des conseillers spécialisés de la
Chambre d'agriculture et/ou de
la FDCUMA, ainsi que les
conseillers en prévention des
risques professionnels de la
MSA.
D'autres formations seront
proposées en début d'année prochaine, notamment pour les
systèmes spécialisés (arboriculture ou viticulture).
Si vous êtes intéressé, merci
de vous inscrire dès aujourd'hui
auprès de l'ADPSA 12 (05 65
73 77 96) en précisant votre
système de production dominant et le lieu qui vous intéresse. Vous devrez venir muni
d'une pièce d'identité en cours
de validité, et suivre la totalité
des 2 journées. Vous recevrez
votre Certiphyto par la suite.
Muriel Six,
Chambre d'agriculture Aveyron
Formations
programmées et
contacts pour les
inscriptions
• 12 et 21 octobre à Villefranche de Rouergue (CDAV :
05 65 45 13 17)
• 19 et 26 octobre à Rodez
(CDARN : 05 65 67 88 70)
• 28 octobre et 9 novembre à
Vabres l’Abbaye (CDASA :
05 65 98 16 00)
L’hiver dernier, vous n’êtes
pas arrivé à obtenir une température suffisante dans votre
maison. Pourtant la chaudière
était au maximum de sa capacité. Votre maison n’est donc
pas suffisamment isolée.
Vous en avez fait l’expérience malheureuse. Outre la
température qui arrivait à peine
à atteindre 18 °C, votre facture
fuel ou électricité a augmenté.
Une solution existe pour
obtenir plus de chaleur à un
coût supportable : isoler sa maison.
Vos ressources sont modestes
et vous hésitez à faire installer
un double vitrage, des volets,
isoler combles ou sous-sol,
changer la chaudière…
La subvention de l’ANAH
peut vous aider à boucler votre
budget. Deux conditions pour
l’obtenir :
- la maison doit avoir plus de
15 ans,
- vos revenus ne doivent pas
dépasser un certain plafond en
fonction de votre situation de
famille.
Cette aide (qui est également
accordée pour effectuer d’autres travaux dans la maison) est
de 20 ou 35% d’un plafond de
travaux subventionnable de
13 000 € HT
Autres travaux subventionnés :
- création de WC, salle
d’eau, chauffage central,
- réfection de l’électricité,
- changement des menuiseries, volets…
- travaux d’adaptation au
handicap…
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à vous renseigner à :
Habitat et Développement 12
Carrefour de l’Agriculture
12026 Rodez Cedex 9 - Tél.
05 65 73 65 76.
Laguiole
Casting pour
le film «L'hiver
dernier»
L'équipe de production et de
casting cherche pour le long
métrage de John Shank intitulé
«L'hiver dernier» le rôle d'un
petit garçon, âgé entre 10 et 12
ans ainsi que 10 enfants, garçons et filles entre 6 et 12 ans.
Le tournage aura lieu à partir
d'octobre jusqu'à la mi-novembre dans les environs de
Laguiole (aménagement avec
le temps scolaire).
Les propositions (photos portrait et en pied avec taille, âge et
coordonnées des parents) sont à
envoyer sur [email protected].
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7
Actualité
de la semaine
Festival de la brebis, ce week-end à St Affrique
Des animations et des rencontres
Du 10 au 12 septembre, St
Affrique accueille le quatrième Festival de la brebis. Ce salon international pour les professionnels de l’élevage ovin
mais aussi le grand public espère accueillir 15 000 personnes.
Plus de 120 stands d’information, 10 000 m² de surface, plus
de 130 animaux issus des principales races ovines de France,
les organisateurs du Festival de
la brebis ont fait les choses en
grand ! Plusieurs partenaires se
sont associés à l’organisation et
à la préparation des animations,
parmi lesquels l’UPRA Lacaune, le Centre de ressources
du rayon de Roquefort, le
Coram (collectif des races locales des massifs) et le lycée agricole de La Cazotte.
Ov’Innov : sous le signe
de l’innovation
Cette quatrième édition est
placée sous le signe de l’innovation «Ov’Innov». Les organisateurs ont choisi de mettre en
avant les nouveautés actuelles
dans le secteur ovin. Parmi les
innovations à ne pas manquer,
les organisateurs ont sélec-
tionné les découpes d’Agno
Presto rapides et révolutionnaires, l’introgression d’un gène
d’hypermuscularité en Lacaune
Gébro ou les schémas d’Ovitest
sur l’hyperprolificité, l’identification et la mise en place des
puces électroniques, la formation éleveur - infirmier en ovin,
la méthode de sommes de températures pour les fourrages, le
sylvopastoralisme, les évolutions en machinisme agricole,
les économies d’énergie liées
au lait,...
Le Festival se décline selon
neuf pôles thématiques : «produits : lait, viande et laine»,
«animaux, races et génétique»,
«identification», «travail»,
«produits et services de l’élevage : fourrage, conduite sanitaire, formation et expérimentation en bio», «lait : traite et
qualité», «pastoralisme», «environnement» et «territoire». Sur
chacun de ces pôles, de nombreuses animations se succèderont : dégustations, animations
culinaires, démonstrations de
découpe, de dessileuse, de
parage, de chien de troupeau,
expositions photos, présentation de races en ring, parcours
pédagogique sur les outils,
8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
témoignages d’éleveurs,...
De même différentes conférences, dont quelques unes sont
programmées plusieurs fois tout
au long du festival porteront sur
des thèmes techniques : sélection, prévention, pastoralisme,
bâtiments, les CUMA, la reconquête ovine,...
Rendez-vous avec les
bergers
Du côté des festivités, la
Confrérie des Tastes Trénels
intronisera une dizaine de personnalités, samedi vers 17 h. La
cérémonie sera suivie de la soirée des bergers, rendez-vous
convivial où les participants
découvriront les spécialités
issues de l’élevage ovin (30
euros par personne). Un marché
de la brebis est proposé dimanche 12 septembre afin de présenter au public, les produits et
le savoir-faire des producteurs
ovins (fromages, pâtisseries,
conserveries, charcuteries, glaces,... à partir de lait ou de viande issus des ovins mais aussi
des peaux lainées, des vêtements, chaussures,...) et des œuvres d’art autour de la brebis.
Le festival est aussi l’occasion de fêter le 80ème anniversaire de la brebis rouge.
Enfin, le lycée agricole La
Cazotte, acteur majeur dans
l’organisation et l’accueil de
l’événement, lancera à cette
occasion, sa licence professionnelle ovine, la première en
France, «Développement et
conseil pour les filières». Cette
formation veut répondre aux
nouveaux besoins de compétences de la filière en matière d’accompagnement et d’appui à son
développement.
L’entrée du festival et les animations sont entièrement gratuites.
Eva DZ
La VP
et la profession
seront là !
Comme aux Agrifolies et à
la foire de Villefranche de
Rouergue, la Volonté Paysanne, la FDSEA, l’ADPSA
et le service de remplacement
auront un stand commun sur
le Festival de la Brebis.
Actualité
de la semaine
Les 16 et 17 septembre à St Côme
Jeunes Agriculteurs
De nouveaux actifs
découvrent l’Aveyron
Partez à la rencontre
du marché italien !
Le groupe bovin viande des
JA organise avec l’appui de
l’ADPSA, un voyage en Italie,
du 18 au 22 octobre. Une
dizaine de places sont encore
disponibles.
L’ADASEA, les Jeunes
Agriculteurs et les Chambres
consulaires (d’agriculture, de
métiers et de l’artisanat, de
commerce et d’industrie) se
sont associés pour organiser
une session d’accueil de jeunes actifs, jeudi 16 et vendredi
17 septembre à St Côme
d’Olt. Pour l’heure 11 porteurs de projet agricole sont
inscrits.
Partant d’un constat partagé
sur les difficultés de renouveler
les actifs agricoles, commerçants, artisans, en milieu rural,
les Chambres consulaires avec
les JA et l’ADASEA ont décidé
de passer à l’action. Que ce soit
dans les organismes agricoles
(Chambre d’agriculture, ADASEA, JA), à la Chambre de
métiers et de l’artisanat ou à la
Chambre de commerce et d’industrie, les responsables professionnels constatent une sérieuse
difficulté à trouver des repreneurs aux activités existantes
sur le territoire.
Un constat alarmant
dans tous les secteurs
Ainsi, sur le nord Aveyron,
les JA ont réalisé un diagnostic
sur neuf cantons autour de cette
problématique. «Sur les 1400
fermes existantes, 850 personnes ont plus de 50 ans et 300
d’entre elles n’ont pour l’heure
pas de succession connue»,
alerte Bruno Montourcy, président des JA. «Nous avons
décidé de partager ce constat
alarmant avec les acteurs du
territoire et les élus», poursuitil. «En travaillant avec le Pays
du Haut Rouergue, nous avons
rencontré des personnes d’autres secteurs d’activité, comme
l’artisanat, le commerce, les
services, qui nous ont dit rencontrer les mêmes difficultés».
Comme l’explique Michel
Capus, de la Chambre de
métiers, en charge du dossier
transmission des entreprises et
accueil des porteurs de projet :
«Sur 6 500 artisans en Aveyron,
1 300 ont plus de 55 ans.
Aujourd’hui nous avons un
répertoire avec 80 entreprises à
transmettre mais les repreneurs
avec des fonds propres pour
investir sont peu nombreux»,
regrette-t-il.
Les responsables professionnels sont donc partis d’un constat simple : «pour que l’agriculture dure, le milieu rural doit
être vivant avec des commerçants, des artisans, des services». En mutualisant leur
volonté d’agir, les organisations
ont donc associé leurs idées,
leurs moyens et leurs compétences pour trouver des solutions collectives.
Ils ont choisi d’organiser une
session d’accueil d’actifs dans
l’Aveyron destinée à rencontrer
L’ADASEA, les JA et la Chambre de métiers, parties
prenantes avec la CCI et la Chambre d’agriculture dans
l’organisation de la session d’accueil d’actifs.
des porteurs de projets agricole,
artisanal, touristique, commercial ou de services désireux de
s’installer dans le département.
«L’idée est de leur faire découvrir le territoire d’une part de
façon à voir si leur projet peut
s’adapter», explique Laurent
Laval de l’ADASEA, chargé de
l’animation de ces deux jours.
«Nous allons leur faire rencontrer des agriculteurs, des artisans, des commerçants qui, soit
veulent céder leur entreprise,
soit recherchent un associé»,
poursuit-il.
Et Michel Capus de compléter : «Il est important que les
porteurs de projet connaissent
bien le territoire sur lequel ils
veulent s’installer. Car autour
de leur projet, il y a celui de
leur famille : l’accès à un
emploi pour le conjoint, le logement, la proximité des services,...».
Il reste des places !
L’ADASEA est donc chargée
de «mettre en musique» cette
session d’accueil qui se déroulera sur deux jours, jeudi 16 et
vendredi 17 septembre au Couvent de Malet à St Côme d’Olt.
Pour l’heure 14 personnes sont
inscrites : 11 ont un projet agricole, 2 ont un projet de commerce et une personne en artisanat. Ils viennent de l’Avey- ron,
de l’Hérault, de l’Ariège, des
Alpes-Maritimes, de Seine
Saint Denis. «Il reste donc
encore des places pour les personnes qui souhaitent s’installer dans les domaines de l’artisanat et du commerce pour
cette session», a avancé Laurent
Laval.
Concrètement, pendant cette
session, les participants bénéficieront de temps individuels et
collectifs, de visites et de débats
pour découvrir le territoire, les
aider à construire leur projet,
échanger avec des témoins déjà
installés dans des conditions
similaires et constituer un
réseau de partenaires grâce à
des rencontres avec des élus et
des professionnels. Des visites
d’entreprises sont également
programmées ainsi qu’un débat
dans la soirée du jeudi 16 septembre, avec les élus, les socioprofessionnels locaux,... «La
rencontre avec des porteurs de
projet est aussi l’occasion pour
ceux qui veulent céder leur
entreprise et pour les élus, de
connaître leurs besoins, leurs
attentes et leurs possibilités.
Cette session est vraiment axée
sur l’échange», a complété
Bruno Montourcy.
A l’issue de cette session, les
organisateurs veulent que les
participants puissent repartir
avec des références locales, des
personnes ressources qui leur
permettent s’ils le souhaitent,
d’aller plus loin dans la concrétisation de leur projet. «Un plan
d’action personnalisé sera travaillé pendant les deux jours
avec le porteur de projet»,
conclut Laurent Laval.
Le même type de session
avait été organisé en 2003 à
Sévérac le Château. Les acteurs
aveyronnais espèrent renouveler régulièrement ce type de
rendez-vous comme c’est le cas
dans la région Auvergne et dans
le Cantal en particulier.
Eva DZ
Dernières
inscriptions
Les personnes qui souhaitent lancer un projet agricole,
artisanal, touristique, commercial ou de services en
Aveyron peuvent encore
s’inscrire à la session d’accueil des actifs, qui se déroulera jeudi 16 et vendredi 17
septembre à St Côme d’Olt.
Inscriptions jusqu’au 10
septembre auprès de l’ADASEA : 05.65.73.76.73
Participation aux frais d’hébergement et de repas : 20
euros.
Dans la lignée des deux formations organisées l’année dernière sur les coûts de production et la recherche de valeur
ajoutée, le groupe bovin viande
JA veut aller plus loin. Il propose de partir à la rencontre des
acteurs de l’un des principaux
marchés de l’Aveyron : l’Italie.
Cette formation de trois jours
complets sur place, offre la possibilité de rencontrer les importateurs dans les débouchés
broutards et veaux de type Veau
d’Aveyron, les engraisseurs,
pour mieux connaître leurs
attentes en terme de produits, le
type d’animaux qu’ils recherchent,...
L’objectif de ce séjour est de
permettre aux participants de
mieux cerner les attentes des
acheteurs mais aussi des
consommateurs italiens, d’anticiper l’évolution de leurs
demandes, bref de s’informer
pour devenir acteurs de ce marché.
Cette formation Vivéa se
déroulera dans la région de
Turin. Le voyage est prévu en
bus de nuit : départ le lundi 18
octobre en soirée et retour vendredi 22 octobre tôt le matin.
Une participation de 150 euros
est demandée à l’inscription.
Toutes les personnes intéressées peuvent contacter le
bureau des JA au 05 65 73 77
84 avant ce mardi 14 septembre.
Jeunes Agriculteurs
L’Aveyron participe au
projet PAC 2013
Depuis plusieurs mois, le
réseau national JA travaille
sur son projet PAC 2013.
Après avoir consulté chaque
région, il a établi plusieurs
propositions qu’il revient présenter. Nicolas Mounier,
administrateur national JA a
rencontré les responsables de
Midi-Pyrénées, vendredi 3
septembre. Sept Aveyronnais
avaient fait le déplacement à
Toulouse.
Le réseau national JA poursuit sa tournée des régions pour
présenter les grandes lignes de
son projet PAC 2013. En MidiPyrénées, Nicolas Mounier,
agriculteur dans le Limousin,
est venu recueillir les impressions des JA sur ces propositions.
Sept Aveyronnais
présents
Tous les responsables jeunes
de Midi-Pyrénées étaient donc
invités à venir débattre de ce
projet bâti autour de deux axes
majeurs : l’actif agricole et la
diversité des productions agri-
coles. Les JA veulent que la
PAC prenne en compte les
actifs. Ils demandent qu’une
véritable politique à l’installation ambitieuse soit mise en
place à l’échelle européenne,
avec des candidats à l’installation formés. «Nous avons
besoin des hommes pour que
les territoires soient dynamiques et pour proposer une
alimentation de qualité», martèlent-ils.
Les JA souhaitent de même
réintroduire la diversité dans les
exploitations et sur les territoires.
La gestion des marchés, le
renforcement des filières et de
l’organisation des producteurs,
la préférence communautaire,...
sont les autres sujets sur lesquels planchent les JA.
En faisant participer les
régions dans la construction de
son projet pour la PAC 2013, le
réseau national JA entend
impliquer tous les jeunes producteurs dans la construction de
l’avenir des exploitations françaises à l’échelle européenne.
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9
Actualité
de la semaine
50 ans de la coopérative Jeune Montagne
Un anniversaire fêté par tout un pays
Selon son fondateur André
Valadier, Jeune Montagne
doit sa réussite parce qu’elle
est restée fidèle à son pays.
Adhérents et salariés de la
coopérative depuis sa création
en 1960, en ont livré une nouvelle preuve pour son 50 ème
anniversaire, samedi 4 septembre à Laguiole.
L’aligot a une nouvelle fois
filé haut et loin à Laguiole pour
le cinquantenaire de Jeune
Montagne. Les responsables de
la coopérative, adhérents et
salariés, avaient mis les petits
plats dans les grands pour honorer son demi-siècle. Près de 700
convives, producteurs anciens
et actuels, salariés d’hier et
d’aujourd’hui, partenaires commerciaux de toujours, élus
locaux, départementaux et
régionaux de l’Aubrac, ont été
invités à partager ce moment
empreint d’émotion et de souvenirs. Mais pas seulement,
Jeune Montagne avait convié
les habitants de Laguiole et des
alentours et tous ceux qui le
souhaitaient à un spectacle sons
et lumières autour du taureau de
Laguiole. Plus de 2 000 personnes étaient ainsi rassemblées
sur la célèbre place laguiolaise,
attentives au parcours de la
coopérative depuis sa création
en mars 1960.
Pour fêter ses 50 ans, la coopérative Jeune Montagne avait préparé un spectacle sons et lumières autour du
taureau et un aligot géant pour les 2000 spectateurs.
qu’aux 75 salariés de la coopérative basée à Laguiole. Depuis
la fabrication d’un produit
vivrier à celle d’un produit
identitaire, résolument lié à son
milieu naturel, et à forte valeur
ajoutée. Et la coopérative, soucieuse de partager ce moment
avec les acteurs de son territoire, avait préparé un aligot
géant pour tous les spectateurs,
chacun repartant avec sa barquette !
C’est avec beaucoup d’émotion qu’André Valadier accom-
Aligot géant sur la place
de Laguiole
Depuis la fabrication du fromage dans les burons, en passant par le lancement de l’aventure par un groupe de jeunes
éleveurs sur La Terrisse jus-
André Valadier et trois de ses compagnons à l’origine
de la création de Jeune Montagne, en mars 1960.
pagné de trois de ses compagnons de la première heure a
rappelé le nom des 12 producteurs qui s’étaient alors engagés
dans la démarche en 1960. Avec
la même émotion, il a intronisé
au sein des Chevaliers du Taste
Laguiole et des grands fileurs
de l’aligot, 50 personnes «qui
ont compté et comptent pour
Jeune Montagne». «La réussite
de Jeune Montagne, ce n’est
pas seulement l’affaire d’un
seul homme mais c’est celle
d’un collectif», a témoigné
André Valadier.
«J’adresse également toute
ma reconnaissance à ces producteurs qui ont consenti de
nombreux efforts pour mettre en
avant l’intérêt collectif», a-t-il
poursuivi. Administrateurs,
salariés, élus locaux,... se sont
ainsi vu remettre un diplôme,
un couteau à fromage de
Laguiole et une spatule pour
filer l’aligot.
Hommages et émotions
Gilbert Cestrières à qui André
Valadier a transmis le flambeau
de la présidence de Jeune Montagne en 2008, a exprimé toute
sa gratitude envers son prédécesseur : «Il a su tracer le chemin et donner l’impulsion lors
des choix décisifs pour notre
coopérative. Aujourd’hui nos
produits satisfont pleinement
les consommateurs et c’est la
raison pour laquelle nous nous
démarquons du marché laitier
actuel». Ainsi sur les 80 exploitations de la zone d’appellation
en Aveyron, en Lozère et dans
le Cantal, 150 actifs vivent de
leur métier d’éleveur - fromager
et 75 personnes assurent la
fabrication du Laguiole AOC,
de l’aligot de l’Aubrac, de la
tome fraîche et du retortillat au
siège de la coopérative, a précisé le directeur, Bernard
Robert.
«Un acteur fondamental pour
le territoire Aubrac», «une véritable institution en Aveyron»,
«un bel exemple pour l’agriculture» : tour à tour, Vincent Alazard, maire de Laguiole, JeanClaude Luche, président du
Conseil général, Alain Fauconnier, sénateur de l’Aveyron,
Vincent Labarthe, vice-président du Conseil régional MidiPyrénées, Yves Censi, député
de l’Aveyron, Pierre Morel A
l’Huissier et Jacques Blanc,
élus de la Lozère, ont salué la
réussite de Jeune Montagne.
Beaucoup ont dit «admirer le
parcours de la coopérative et
l’attitude des producteurs qui
disent non à la vulgarisation
des produits et non à la banalisation des territoires».
Au-delà du chemin parcouru,
tous espèrent la poursuite de la
réussite de Jeune Montagne. La
coopérative s’attelle depuis plusieurs mois à accompagner le
renouvellement de ses producteurs, afin d’assurer la continuité d’une activité résolument
attachée à son territoire. De
même les administrateurs
comptent sur le projet de parc
naturel régional Aubrac pour
consolider les outils en place.
Eva DZ
10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
Actualité
de la semaine
Foire expo de Villefranche de Rouergue
Les acteurs du territoire impliqués
Au total 140 personnes au
sein du comité foire ont travaillé à la réussite de cette édition de la foire expo de Villefranche. De même pour organiser Fromagora, le grand événement professionnel, le comité de développement agricole du
Villefranchois de la Chambre
d’agriculture a déployé beaucoup d’énergie. Ces efforts ont
été récompensés puisque la 11ème
édition fut une pleine réussite.
Dès l’inauguration, les élus
locaux et départementaux et les
deux parrains, Alain Châtillon,
président fondateur du groupe
Nutrition santé et Aurélien Lescure, triathlète villefranchois,
ont mesuré l’importance de la
foire expo pour le territoire
villefranchois. Autour de Marc
Mailhé, le comité d’organisation a pu compter sur une solide
équipe de bénévoles, dont beaucoup ont travaillé dans l’ombre
à la réussite de l’événement.
«Notre belle entreprise a
réussi», a ainsi déclaré Marc
Mailhé : «le beau temps a fait
venir une foule de visiteurs, les
manifestations comme la soirée
entreprises et ses 300 partici-
pants, l’ouverture des commerces de Villefranche le dimanche,
et bien sûr Fromagora ont
contribué au succès».
Une réussite à laquelle s’habituent les Aveyronnais comme
en a témoigné Alain Châtillon :
«Dans l’Aveyron, il existe une
culture particulière qui permet
de relever des défis que d’autres
ne relèveraient pas». «La
volonté de transmettre vos
savoir-faire en agriculture,
dans l’artisanat et l’industrie
comme vos exposants le montrent, sont des atouts indéniables», a-t-il poursuivi. Tour à
tour, Serge Roques, maire de
Villefranche, Jean-Claude
Luche, président du Conseil
général, Marie-Lou Marcel,
députée ont salué à la tribune de
la cérémonie d’inauguration,
cet «événement économique
majeur pour le Villefranchois»
qui «donne confiance aux entrepreneurs locaux».
De même, la Préfète, Danièle
Polvé-Montmasson, a félicité
les organisateurs pour l’image
«dynamique et conquérante» de
leur territoire.
Eva DZ
La Chambre d’agriculture partie prenante
Partenaire actif de la foire
expo, la Chambre d’agriculture et son comité régional du
CDAV se sont particulièrement
impliqués dans l’événement.
Concours Fromagora, colloques, visites d’élevage,
accompagnement de délégations étrangères, animations de
stands, les responsables professionnels et les techniciens de la
Chambre d’agriculture sur le
Villefranchois n’ont pas ménagé leurs efforts pour la réussite
de la foire expo. Vincent Marcenac, élu à la Chambre d’agriculture et responsable caprin et
Yves Cazol, président du
CDAV avec l’appui de Jacky
Salingardes de la FNEC, fédération nationale des éleveurs de
chèvres ont participé au comité
de pilotage de la foire pour le
pôle agricole.
«La Chambre d’agriculture a
voulu être un élément moteur
dans l’organisation de l’événement», souligne Yves Cazol.
Ainsi les techniciens du
Contrôle laitier et du service
Références se sont mobilisés
pour préparer en amont puis
intervenir dans les colloques,
les visites d’élevage, le
concours et à la soirée des
entreprises où deux agriculteurs
ont témoigné. Un partenariat a
été créé avec la Chambre d’agriculture du Lot pour les colloques et visites d’élevage sur le
thème de la transformation fromagère. «Dans le Lot, la majorité des éleveurs de chèvres
transforment leur lait en fromages, ils ont donc une expérience
et un savoir-faire en la matière.
De plus l’un des techniciens de
leur Chambre avait déjà contri-
bué à l’organisation de Fromagora. Nous avons donc associé
nos compétences», avance Vincent Marcenac.
Véritablement heureux d’avoir pu mettre en avant la filière
caprine tout au long de la foire,
les responsables de la Chambre
d’agriculture confirment leur
volonté d’accompagner les
2 500 actifs agricoles du Villefranchois : «Nous n’avons pas à
rougir de notre présence sur le
territoire toute l’année, aux
côtés des autres acteurs, artisans, commerçants et services»,
argumente Yves Cazol. «Nous
avons besoin de toutes les productions et d’outils, je pense à
l’abattoir, aux établissements
agricoles, pour développer nos
projets».
Les responsables du CDAV
ont également pris en charge et
accompagné un groupe d’agriculteurs et d’agricultrices de
Lors de l’inauguration, Dominique Fayel a offert à la Préfète
le livre de Z’lex, en présentation sur le stand de la VP, de la
FDSEA, de l’ADPSA et du service de remplacement.
Lettonie (lire en page 13).
Enfin comme pour boucler la
boucle, la Chambre d’agriculture avait choisi de délocaliser
son bureau mensuel en invitant
ses responsables professionnels, le lundi toute la journée
sur la foire. «C’est un signe
fort, la marque renouvelée de
notre soutien pour la foire
expo», a conclu Jean Laurens.
Sur son stand, le CDAV présentait son activité de conseils
avec deux logiciels pour aider à
la gestion des exploitations
Selso et Mes parcelles ainsi que
son pôle de formation Bernussou et ses formations en élevage
et machinisme. L’un des étudiants, fils d’un viticulteur de
l’AOC Marcillac, avait d’ailleurs exposé sa benne à vendanges qu’il a fabriquée dans le
cadre de sa formation.
Eva DZ
Les autres acteurs
Les lycées François Marty de Monteils et Beauregard de Villefranche étaient présents à la foire expo, de même que l’entreprise
Lactalis - Valmont et la coopérative GLAC, autour de leur transformation de lait de chèvre.
Au cœur du pôle agricole, l’IRVA a présenté ses nouveaux
outils de communication autour du Veau d’Aveyron et du
Ségala : trois camions frigorifiques à l’effigie du Label
Rouge, dont l’un d’entre eux était en présentation sur la
foire pendant trois jours, et des panneaux que les éleveurs
adhérents arboreront à l’entrée de leur ferme : «Dans cette
ferme tradition et terroir sont respectés».
«Au cœur du Ségala et de sa zone de production, le Veau
d’Aveyron et du Ségala est ici chez lui», explique Patrick
Mouysset, président de l’IRVA. «Cette foire est l’occasion de
présenter les nouveautés dans notre communication
collective, grâce à un financement conjoint de la région et de
l’Europe. Sur les routes de France et d’Italie, trois camions
avec les partenaires de la filière Arcadie, Rouquayrol et
Trémolières, mettent en avant notre image depuis juillet. De
même j’espère que sur les plateformes de chargement, notre
produit et notre territoire attireront l’œil !»
Les éleveurs de la SA 4R et la société Davenir
(développement amélioration valorisation énergies
naturelles innovantes et renouvelables) étaient présents sur
la foire-expo en particulier pour communiquer sur les
projets innovants autour du bois énergie et du
photovoltaïque. Pour l’heure une quinzaine d’éleveurs est
équipée de chaudières à plaquettes pour leur propre
chauffage. Ces dernières sont aussi utilisées pour les litières
des animaux. «Nous développons une activité de vente de
plaquettes de bois, issu des exploitations dans une
démarche de valorisation de nos ressources», explique
Dominique Pradels. «Nous sommes à la recherche de clients
sur le secteur de Rieupeyroux, c’est aussi dans cette
optique que nous sommes présents».
Dans la continuité des projets mutualisés d’installations
photovoltaïques, la SA 4R travaille à la construction d’un
centre d’allotement à la Croix de Mille dans le Tarn avec
une toiture en photovoltaïque, dont les travaux devraient
débuter en janvier.
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11
Actualité
de la semaine
Foire expo de Villefranche de Rouergue
Plus de 350 produits fermiers à Fromagora
Plus de 350 fromages ont
participé à Fromagora, le
concours des fromages fermiers de chèvre, ce dimanche.
Parmi les lauréats issus de
toute la France, deux élevages
aveyronnais ont décroché une
médaille de bronze.
Toute la filière caprine française était à l’honneur à Villefranche de Rouergue ce weekend. En accueillant Fromagora,
concours national des fromages
fermiers de chèvre, la foireexpo a créé un événement dans
l’événement. De nombreuses
délégations de producteurs,
français et étrangers, ont fait le
déplacement, pour le plus grand
plaisir de Jacky Salingardes,
éleveur caprin villefranchois.
Deux lauréats
aveyronnais
A l’heure du bilan, le président de la FNEC, fédération
nationale des éleveurs de chèvres affichait un large sourire.
La mine réjouie, il se félicite de
la réussite du concours même si
la période n’était peut-être pas
idéale pour la présentation de
fromages : «Les producteurs
fermiers de toute la France ont
joué le jeu et en particulier les
éleveurs du Sud-Ouest sur notre
zone de Rocamadour AOC et
des producteurs indépendants».
Jacky Salingardes a notamment
félicité les deux lauréats aveyronnais, l’association Les Amis
d’Anawim (lire encadré) et le
GAEC du Chèvre d’Olt, déjà
reconnus en Aveyron lors du
concours départemental des fromages à Espalion.
«La filière caprine fermière
se porte bien et nous sommes
heureux d’avoir pu en faire la
promotion. Nous remercions
d’ailleurs le comité d’organisa-
Les Amis d’Anawim, petite communauté installée à Monteils, a décroché une médaille
de bronze.
tion de la foire expo de nous
avoir ouvert leurs portes»,
ajoute-t-il. «Depuis deux ans,
notre filière caprine régionale
est au troisième rang national et
puis avec cet événement, je
pense que l’Aveyron a aussi
renforcé son image de bassin de
production dynamique».
Autour des producteurs,
Jacky Salingardes a tiré un coup
de chapeau aux techniciens de
l’AOC Rocamadour, Guy
Durand et Maryline Gaudru qui
ont travaillé sur la préparation
du concours.
Pierre Bonte s’est
régalé !
Le responsable professionnel
se réjouissait donc d’une très
bonne participation avec 350
fromages fermiers que les
membres du jury présidé par
Pierre Bonte, ont dû départager.
Le journaliste et ancien animateur télé et radio n’a pas boudé
son plaisir : «J’adore ce coin de
l’Aveyron avec mon ami Jackie
Carles de Monteils que je
connais depuis 10 ans.
D’ailleurs dans mon livre «La
France que j’aime», j’ai consacré tout un chapitre au Villefranchois». Il a aussi réalisé
plusieurs de ses émissions en
Aveyron Bonjour monsieur le
maire, le petit rapporteur,...
En répondant à l’invitation de
Fromagora, Pierre Bonte veut
«soutenir les initiatives visant à
promouvoir les produits fermiers» : «Je suis désolé de voir
disparaître des agriculteurs et
je souhaite que ces activités fermières permettent au plus
grand nombre d’agriculteurs
d’animer leur territoire, pour
que les villages puissent garder
leur caractère et leur économie.
Le tourisme ne doit être qu’un
apport». Et de conclure : «L’Aveyron ne gardera son charme
que s’il maintient sa propre
économie, l’agriculture». Les
Rocamadour AOC furent pour
lui «un plaisir» même s’il
avoue avoir «picoré à toutes les
tables» ! «Excellents jurés,
excellents produits», Fromagora fut donc une réussite à tout
point de vue. Rendez-vous en
juin 2011 en Indre et Loire.
Eva DZ
Médaille de bronze pour le Cabrinou de Monteils
Installée à Falgayrolles tout
près de Monteils la petite communauté religieuse des Amis
d’Anawim, s’est mise presque
par hasard à élever des chèvres.
Parties de rien ces sœurs
s’occupent aujourd’hui d’une
trentaine de chèvres et transforment leur lait en fromages.
Présentes pour la première fois
au concours départemental des
fromages à Espalion cette
année où leur Cabrinou a été
récompensé, elles ont cette
fois-ci tenté leur chance à l’échelle nationale à Fromagora !
Et leur travail a été reconnu
puisqu’elles ont décroché une
médaille de bronze dans la
catégorie des fromages affinés
aromatisés.
Sous la bienveillance de l’évêque, cette petite communauté de cinq sœurs se consacre à l’élevage de chèvres et à
la fabrication de fromages,
qu’elles vendent sur les marchés locaux, auprès de petits
fromagers de Villefranche et
directement sur leur site qu’elles retapent petit à petit. Mais
elles sont à la recherche de
clients supplémentaires pour
«arriver à vivre de leurs produits».
Heureuses de posséder une
petite machine à traire, elles
veulent progresser dans la
conduite de leur élevage qu’elles renouvellent à hauteur de
20%. «Certaines d’entre nous
ont suivi ou suivent des formations agricoles spécialisées
dans l’élevage caprin et la
transformation car nous voulons diversifier nos produits».
Pour elles, participer à des
concours est une vraie «aventure». «Etre des femmes, des
sœurs dans le milieu agricole
n’est pas évident. Mais nous
nous accrochons et croyons en
nos chances», estiment-elles.
Leur motivation et leur foi leur
ont en tout cas donné raison car
elles recueillent aujourd’hui
les fruits de leur travail pour
partir vers de nouvelles aventures !
Pélardon AOC
Or : GAEC la ferme du mas de
Rolland -Hérault / Argent : Rens
Van Doorne - Hérault / Bronze Chèvre d’Alton - Gard
Picodon AOC
Argent : GAEC Chatelan - Drôme / Bronze : Nathaël Reboullet Ardèche
Pouligny Saint Pierre AOC
Or : EARL des cabrioles - Indre /
Argent : EARL des ajoncs - Indre,
GAEC de la pouletterie affiné par
EURIAL - Indre / Bronze Bertrand
G affiné par Fromagerie des Brousses - Indre
Rigotte de Condrieu AOC
Argent : EARL de la sainty - Rhônes
St Maure de Touraine AOC
Or : GAEC Limouzin Frères - Indre et Loire, EARL Bariller - Indre
et Loire / Argent : Jean Michel Antoine Lamorinière - Indre et Loire /
Bronze : EARL La haute piltière Indre et Loire Benoît Szimanshi - Indre et Loire
Rocamadour AOC
Or : Marc Antheaume - Lot,
GAEC des champs bons - Lot/ Argent : GAEC les vergnes - Lot, SCEA
la borie d'imbert - Lot, GAEC la ferme chapelle - Lot
Fromages régionaux
Tomme des Pyrénées pièce et coupe
Or : GAEC la ferme de lanset - Pyrénées Atlantiques / Argent : GAEC
de mondely -Ariège / Bronze : Monique Lahitette Larroque - Pyrénées
Atlantiques
Autres fromages régionaux
Or : Ferme de Lauzeral - Tarn et
Garonne, GAEC de Mondely - Ariège / Argent : Carole et Guy Pierre Loire, Claude Marteau - Charente,
Ferme de Lauzeral - Tarn et Garonne / Bronze : Ferme des côteaux -Saône et Loire, Martine Pourpard - Charente Maritime
Spécialités ou innovations
Argent : Marie Ange et Benoît
Chamerois - Tarn et Garonne, la chevrerie du void poisson - Vosges /
Bronze : GAEC des champs bons Lot, GAEC du chèvre d’Olt - Aveyron, EARL la ferme du mont Thabor - Savoie.
PALMARES
Frais faisselle et en pot
Or : Ferme des Monts et des Sources - Hérault / Argent : EARL de l'aquarelle - Loire, La ferme du vieux
chemin -Jura / Bronze : GAEC de la
cabriole - Loire
Frais démoulé, salé moins de 3
jours après démoulage
Or : La ferme des écrins - Hautes
Alpes, GAEC des Hounts - Haute
Garonne / Argent : Martine Pourpard
- Charente Maritime, EARL de l'aquarelle - Loire / Bronze : La chèvrerie du void de poisson - Vosges,
Chèvrerie de Montauban - Dordogne
Pâte molle type lactique - affiné de 4 à 15 jours
Argent : Claude Marteau - Charente, Jean Lamorinière et Jean-Michel Antoine - Indre et Loire / Bronze : Marc Antheaume - Lot, Florence
Guilleraul - Hautes Pyrénées, Sophie
Ferrari - Alpes Hautes Provence
Pâte molle type lactique - affiné de plus de 15 jours
Or : Ferme de Lauzeral - Tarn et
Garonne / Argent : Les chevriers de
la tome ronde - Tarn / Bronze : Association Alhpi - Isère, EARL des
chevriers - Cantal, Ferme de la Vidalie - Cantal, Claudia et Wolfgang
Reuss - Cantal, Domaine de l’Argolay - Saône et Loire, GAEC de la
Ferme des clochettes - Isère
Pâte molle type lactique - affiné aromatisé
Argent : GAEC de la chèvrerie les
Sources - Saône et Loire, Claude
Marteau - Charente / Bronze : ESAT
Domaine de la Haute Lebre -Alpes
de Haute Provence, association les
Amis des Anawim - Aveyron, GAEC
des Caprines - Meurthe et Moselle
Pâte molle type lactique - affiné à la coupe
Argent : GAEC de la chèvrerie des
sources - Saône et Loire, Bronze : Joseph Gaudin - Mayenne, Ferme des
côteaux - Saône et Loire
Pâte molle type présure pièce
Or : EARL la ferme du mont Thabor - Savoie / Argent : Ferme de la
Tremblaye - Yvelines / Bronze :
GAEC la ferme de Lanset - Pyrénées
Atlantiques
Pâte molle de type caillé doux caillé doux à la pièce
Bronze : Claudine Malbosc-Espi-
12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
gue - Bouches du Rhône
Pâte pressée non cuite pièce
Argent : Marie-France Girerd Isère, association Alhpi - Isère /
Bronze : Nathaël Reboullet - Ardèche
Pâte pressée non cuite coupe
Or : GAEC la ferme chapelle - Lot,
Les chevriers de la tome ronde -Tarn
/ Bronze : EARL la ferme du mont
Thabor - Savoie, EARL la ferme du
mas de Thomas - Lot
Banon AOC
Argent : ESAT Domaine de la
haute lebre -Alpes de Haute Provence / Bronze Brigitte Corbon Alpes de Haute Provence, GAEC
de la Musardière - Alpes de Haute
Provence
Charolais AOC
Argent : GAEC de la Chèvrerie
des filletières - Saône et Loire / Bronze : Sébastien et Nathalie Chaize Loire
Chevrotin AOC
Or : Jean Claude Bonhomme Haute Savoie / Argent Marc Agnelet - Haute Savoie / Bronze GAEC
les cabrettes - Haute Savoie
Actualité
de la semaine
Foire expo de Villefranche de Rouergue
Des colloques riches d’enseignements
L’installation en élevage
caprin était le thème du dernier des trois colloques organisés dans le cadre de Fromagora par la profession. De
nombreux étudiants des
lycées de La Roque, François
Marty et de Figeac ont assisté
à la conférence puis ont rencontré de jeunes éleveurs sur
leur ferme.
«L’avenir d’une filière passe
par sa jeunesse», Jacky Salingardes a posé d’entrée les jalons
du colloque sur l’installation,
devant un auditoire nombreux
et attentif de jeunes en formation agricole. Bruno Montourcy, président des JA, a rappelé le travail mené autour de
l’installation, «notre cheval de
bataille», en France et en Aveyron qui reste l’un des premiers
départements français en nombre d’installations aidées.
Parrainé par la FNEC, le colloque a présenté aux jeunes participants la situation de la production caprine en France et
son potentiel de développement. Avec environ 6 000
exploitations en 2009 et
800 000 chèvres, la moitié des
éleveurs caprins français livrent
leur lait en laiterie, 43% transforment leur lait et 5% sont
mixtes. Depuis 2 ans, les éleveurs caprins de Midi-Pyrénées
tiennent le troisième rang en
terme de production avec 42
millions de litres de lait et près
de 700 éleveurs dont 200 sont
installés en Aveyron.
Au delà des chiffres, Sophie
Espinosa, directrice de la
FNEC, a livré les facteurs de
réussite et les freins à lever en
production caprine. «Il est
important que les jeunes qui
Fromagora ce samedi 4 septembre a connu un franc succès. La matinée fut consacrée
aux impacts de l’alimentation
sur la production par chèvre.
L’après-midi, il s’agissait de
mettre en avant les interactions existantes sur la fabrication des fromages fermiers.
veulent s’installer dans cette
production, en connaissent bien
toutes les spécificités», a argumenté Jacky Salingardes. Technicité, accompagnement des
élevages, formation spécifique,
système de parrainage avec
d’autres éleveurs facilitent la
réussite.
Si les investissements doivent
être bien réfléchis, les responsables professionnels parlent d’un
projet d’installation viable et
vivable en affichant devant les
jeunes, les niveaux de revenus,
les investissements à ne pas
dépasser, et la nécessité de ne
pas se laisser déborder en temps
de travail car la production
caprine reste gourmande en
main d’œuvre.
Déjà les étudiants de BTS
ACSE de l’Institut François
Marty avaient travaillé le sujet
en interrogeant au printemps,
40 producteurs de lait de chèvre
de l’Aveyron. Ils ont présenté
les résultats de leur enquête.
Pour appuyer cette étude,
trois agriculteurs ont accepté de
présenter leur parcours et d’échanger avec les jeunes. L’un a
repris l’élevage caprin de ses
parents, le deuxième a créé un
atelier caprin sur l’exploitation
familiale pour s’installer et la
troisième s’est associée avec
son conjoint avec des éleveurs
caprins. A travers ces témoignages, les jeunes ont pris conscience de la réalité du métier,
ses atouts, ses contraintes et les
différentes façons de l’appréhender.
En guise de conclusion, Joël
Mazars, membre de la section
caprine FDSEA et Pierre At,
responsable professionnel à la
Chambre d’agriculture ont évoqué le dynamisme de la filière
caprine dans le Sud-Ouest : une
filière jeune, avec des entreprises présentes sur le territoire et
des possibilités d’accompagnement pour l’amélioration technique de l’élevage ainsi que
pour la vivabilité du métier
(monotraite, emploi partagé à
plusieurs éleveurs,...). «Des
solutions existent, si vous êtes
passionnés, n’hésitez pas !»
ont-ils encouragé.
Aujourd’hui, la production de
lait de chèvre dans le SudOuest place la région au 4 ème
rang. 87% des élevages ont
entre 50 et 200 chèvres. Les
références nationales montrent
que les charges opérationnelles
divisées par le produit brut de
l’exploitation, chez les laitiers
varient de 40 à 47 %. Il y a donc
des leviers pour agir. Sachant
que les charges d’alimentation
représentent entre 50 et 75 %
des charges opérationnelles
caprines et que les concentrés et
déshydratés correspondent à
80% des coût d’alimentation. Il
est conseillé de faire un point
sur ses résultats et de se comparer à d’autres exploitations de
même système. Les cinq bases
pour optimiser le coût de l’alimentation, consistent à avoir
des lots homogènes, à gérer les
Onze agriculteurs de Lettonie et une interprète ont fait le
déplacement jusqu’à Villefranche pour découvrir l’élevage caprin aveyronnais. De
nombreux contacts ont été
noués avec les professionnels
de la filière en vue pourquoi
pas d’un partenariat.
Kristine Piliena, présidente
de l’association des éleveurs
de chèvre en Lettonie, a expliqué les raisons de leur visite.
pouvons acquérir cette expérience. D’ailleurs j’ai déjà suivi
deux formations dans le Loiret
et à Poitiers.
Qui compose votre délégation ?
K. Piliena : Nous sommes
tous éleveurs de chèvres. Le
directeur d’une coopérative
Fromages fermiers
La filière caprine française
compte 48% de fromagers. Fromagora avait organisé colloques et visites sur la transformation fromagère. Pour conseiller sur la valorisation et la
gestion des flores naturelles des
laits, un ouvrage réunissant des
acteurs de la recherche paraîtra
début 2011. Ce livre : «Microflore du lait cru» donnera les
informations à savoir avant
d’intervenir et répondra aux
questions : «quels sont les
réservoirs de cette microflore ?
quels effets ont les pratiques
d’élevage sur leur composition ?» Lors de ce colloque
l’Institut de l’élevage a présenté
ses premiers résultats sur
l’«acidification» du lait pour la
fabrication des fromages. De
nombreux outils existent pour
aider à améliorer sa production
et le cas échéant votre transforM.B
mation.
Eva DZ
La Lettonie s’intéresse à la génétique
caprine de l’Aveyron
Pourquoi venir à Fromagora ?
K. Piliena : «En Lettonie, l’élevage caprin se développe
même s’il n’existe pas une tradition d’élevage autour de cette
production. C’est pourquoi
pour aller plus vite dans notre
développement, nous sommes
venus nous inspirer de l’expérience en France en élevage
caprin. La France est le pays le
plus proche de nous où nous
effectifs, à limiter les temps
improductifs, à prioriser la
valorisation de fourrages de
qualité et pour finir la complémentation en concentrés doit
être adaptée.
transformant du lait de vache
dans notre pays nous a accompagné car il souhaite lancer la
transformation de lait de chèvre
dans ses usines.
Entre les rencontres avec les
professionnels aveyronnais, les
colloques, les visites de fermes,
votre programme était très
Paysans en
Villefranchois
chargé. Quels enseignements
tirez-vous de votre séjour ?
K. Piliena : Nous avons
recueilli beaucoup d’informations qui nous encouragent à
établir une stratégie de développement de la production caprine
dans notre pays. Nous avons
aussi rencontré les responsables
de Midatest avec qui nous avons
parlé génétique. Nous sommes
d’ailleurs intéressés pour établir
un partenariat afin d’améliorer
nos troupeaux. Nous avons
aussi découvert des logiciels
qui pourront nous permettre de
calculer les coûts de production
de nos élevages. Sur les exploitations que nous avons visité,
notamment chez Brigitte
Mazars, nous avons beaucoup
appris sur la transformation des
fromages. Nous avons établi de
nombreux contacts que nous
espérons mettre à profit lors de
prochaines rencontres».
Recueillis par Eva DZ
A la demande du comité
foire, Maurice Mazars a
réalisé un film sur les «Paysans en Villefranchois».
«L’objectif est de montrer les
différentes productions présentes sur notre secteur ainsi
que les travaux quotidiens des
agriculteurs en matière de cultures parce qu’il n’y a pas de
pays sans paysan comme le
disait Raymond Lacombe», a
précisé Maurice Mazars. Ainsi
sept éleveurs ont été filmés en
activité : caprin lait, caprin en
transformation formagère,
bovins viande sous le label
rouge Veau d’Aveyron et du
Ségala, bovins lait, porcs en
plein air, ovins lait et ovins
viande.
Le film volontairement sans
commentaires, a été présenté
en continue au public de la
foire-expo. La Chambre d’agriculture en accord avec le
comité foire, souhaiterait le
réutiliser comme outil de communication.
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13
Actualité
de la semaine
De l’arbre à
Comment et pourquoi
14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
Actualité
de la semaine
la chaudière
utiliser le bois en énergie
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15
Actualité
de la semaine
Eaux superficielles et souterraines
Rignac, vendredi 20 août
Nouvelles restrictions
des prélèvements
Grand succès du concours
de chevaux de trait
Malgré la mise en œuvre de
plusieurs arrêtés successifs de
restriction des usages, l'absence de pluie au cours des
derniers jours et des températures élevées ont favorisé une
aggravation du tarissement
des cours d'eau conduisant à
renforcer les mesures de limitation des usages de l’eau prises le 25 août.
Ces mesures touchent dorénavant 13 des 18 zones de gestion que compte le département
de l’Aveyron. Elles consistent,
pour les prélèvements agricoles, à compter du samedi 4 septembre à minuit, au passage :
en restriction de niveau 3,
pour les zones de gestion Aveyron Amont et Dourdou de
Camares Amont. Cela entraîne
l'arrêt de toute irrigation à l'exception des cultures prioritaires ;
en restriction de niveau 2
pour les zones de gestion Viaur
Rivière et Viaur Bassin soit :
- la mise en œuvre des tours
d'eau administratifs de niveau 2
tels que définis par l'arrêté ;
- l'interdiction d'arroser les
prairies et les luzernes ;
en restriction de niveau 1,
pour la zone de gestion Lot
Amont Bassin soit :
- l'interdiction d'irriguer sur la
plage horaire 12 h - 18 h ;
- la mise en œuvre des tours
d'eau administratifs de niveau 1
tels que définis par l'arrêté ;
- la fermetures de toutes les
prises d'eau permettant d'alimenter une retenue.
Niveaux de restrictions applicables
le 4 septembre à minuit
Pour les autres zones de gestion, les niveaux de restrictions
en application depuis le samedi
28 août à minuit restent inchangés.
Pour les prélèvements à partir
des réseaux d'eau potable, les
restrictions de niveau 2, entrées
en application depuis le 28 août
et étendues à tout le département, restent en vigueur. Ces
mesures consistent en :
l'interdiction d’arroser les
pelouses, les jardins d’agrément
et autres massifs fleuris (les jardins potagers ne sont donc pas
concernés) ;
l'interdiction de laver les
véhicules (sauf nécessité d’hygiène) à l’exception des laveries
automatiques ;
l'interdiction de nettoyer ou
d’arroser les terrasses, les sols
extérieurs et les façades ;
l'interdiction d’arroser les
voies publiques et les ronds
points ;
l'interdiction d’arroser les
stades pendant la journée.
Face à l’aggravation de la
situation hydrologique ayant
entraîné un renforcement des
mesures de restriction, il est
recommandé, à tous, une gestion et un usage économe de
l’eau en rappelant qu’il s’agit
d’une ressource précieuse et
limitée surtout en période estivale.
Communiqué de la DDT
Le traditionnel concours
annuel de chevaux de trait s’est
déroulé le 20 août à Rignac à
l’initiative du syndicat des chevaux de trait de l’Aveyron, sous
la présidence de Claude
Mouysset, directeur des Haras
nationaux de Rodez. Le jury
était composé de Christian
Causse, Patrick Cholier et
Serge Gary, trois éleveurs du
Tarn et Garonne.
Résultats
• Breton pouliches de 1 an
1 e : Vanille de l’Aurial du
Gaec de l’Aureillet, Goutrens 2 e : Volka de la Bonaurie de
Bernard Rey, Anglars St Félix 3e : Valinka des Amouroux de
Christian Foulquier, Druelle
• Comtois pouliches de 1 an
1e : Vanille de Mercuret de
Roger Gladin, Vaureilles - 2e :
Vulcaine du Passet de Roger
Gladin.
• Breton pouliches de 2 ans
1e : Ulcia des Amouroux de
Christian Foulquier, Druelle
• Comtois pouliches de 2 ans
1e : Utile de Raymond Alaux,
Vaureilles - 2e : Uska de l’Ady
de Bernard Dominice, Clairvaux - 3e : Utile de l’Etang de
Marie Frayssinet, Goutrens
• Breton pouliches de 3 ans
1 e : Tea de Bernard Rey,
Anglars St Félix - 2e : Tiffanie
de J.Luc Tamalet, Anglars St
Félix
• Comtois pouliches de 3
ans
1e : Tekila de Scea Le Moulin
de Genève, Les Costes Gozon 2e : Tulipe de Raymond Alaux,
Vaureilles - 3e : Tendresse de
Yannick Recoules, Montbazens
• Breton poulinières suitées
petite taille
1e : Ondine du Gaec de l’Aureillet, Goutrens - 2e : Mélodie
de J. Guy Rataboul, La Salvetat
- 3e : Opaline de Jeanine Marty,
Lanuéjouls
• Breton poulinières suitées
grande taille
1e : Sirelle des Amouroux de
J. Guy Rataboul, La Salvetat 2e : Roulette du Gaec de l’Aureillet, Goutrens - 3e : Rita de
Cavecombe de Michel Marty,
Auzits
• Comtois poulinières suitées + de 8 ans
1e : Laurette de l’Earl Lacaze
Astor, Rignac - 2e : Nanette du
Cellier de Roger Gladin, Vaureilles - 3 e : Lolita de Roger
Gladin
• Comtois poulinières suitées - de 8 ans
1 e : Rebeca d’Earl Lacaze
Astor, Rignac - 2e : Soraya de
Guy Barbance, Escandolières 3e : Qualuire de Yolande Palous,
Moyrazès
• 1er prix du meilleur poulain Comtois : Guy Dalmière,
Rieupeyroux
• 1er prix du meilleur poulain Breton : Tamalet J. Luc,
Anglars St Félix
• 1er prix de la meilleure présentation Breton : Gaec de
l’Aureillet, Goutrens
• 1er prix de la meilleure présentation Comtois : Earl
Lacaze Astor, Rignac.
Un grand merci aux éleveurs,
au jury, à la municipalité et aux
différents sponsors.
La génisse Fleur d’Aubrac obtient
l’Indication géographique
protégée (IGP)
Le règlement européen
enregistrant l’Indication géographique protégée «Génisse
Fleur d’Aubrac» a été publié
au Journal officiel de l’Union
européenne du 3 septembre.
La génisse Fleur d’Aubrac est
une femelle n’ayant jamais
vêlé, de mère de race Aubrac et
de père de race Charolaise.
La génisse Fleur d’Aubrac est
un produit original et unique
alliant le meilleur d’une race
rustique, la race Aubrac et
d’une race à viande bien
connue, la race Charolaise.
La viande de génisse Fleur
d’Aubrac se caractérise par une
couleur rouge franc. Elle est
relativement maigre et légèrement persillée.
La génisse Fleur d’Aubrac
alterne obligatoirement pâturage et étable au cours de son
16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
cycle de production. Elle tire
l’essentiel de son alimentation
des ressources fourragères produites sur l’exploitation.
La zone de production de
l’IGP «Génisse Fleur d’Aubrac» comprend 313 communes
réparties sur les quatre départements que sont l’Aveyron, le
Cantal, la Haute-Loire et la
Lozère.
Dès l’antiquité, des témoignages attestent de la grande
importance du système d’élevage du Pays de l’Aubrac où
l’estive joue un rôle primordial.
D’abord voués à la production
de fromages, les pâturages de
montagne sont au cours du
XX ème siècle progressivement
orientés vers la production
extensive de viande, avec à partir des années 1960 une extension rapide du croisement de la
race locale Aubrac avec du Cha-
rolais, aboutissant peu à peu à
l’émergence de la génisse Fleur
d’Aubrac.
L’indication géographique
protégée est un signe européen
qui existe depuis 1992 et assure
au consommateur que le produit
tire une ou plusieurs caractéristiques de son origine géographique.
Pour les producteurs, l’IGP
garantit une protection de la
dénomination «Génisse Fleur
d’Aubrac» sur tout le territoire
de l’Union européenne.
Données chiffrées
en 2009
- 1270 génisses Fleur d’Aubrac produites
- 230 éleveurs naisseurs
engraisseurs
Actualité
de la semaine
Culture expérimentale
Un partenariat autour
du thé d’Aubrac
Le lycée agricole de St
Chély d’Apcher qui expérimente depuis trois saisons
une culture de thé d’Aubrac,
a signé un partenariat avec
Les amis d’Aubrac pour
poursuivre cette culture expérimentale dans le jardin botanique de l’Aubrac. La parcelle du nouveau site dont
l’ouverture est prévue au
printemps prochain se prépare à accueillir cette plante
sauvage.
Déjà lors de la fête de la
Transhumance, des étudiants du
lycée de St Chély d’Apcher
avaient consacré un stand
autour du thé d’Aubrac dans le
Salon du terroir. Des étudiants
en BTS animation nature proposaient alors des dégustations,
des jeux de senteurs autour de
cette plante sauvage peu
connue.
Consommé en infusions,
transformé en produits alimentaires (plante fraîche, liqueur,
sirop, chocolat,...) ou non alimentaires (bougies, parfums,
cosmétiques,...), le thé d’Aubrac est victime de son succès.
Car cette plante sauvage, sujette
à une demande croissante de la
part des consommateurs, pourrait être menacée de raréfaction.
Afin de préserver cette ressource naturelle, le lycée de St
Chély d’Apcher a entrepris sur
ses terrains, depuis trois saisons
une culture expérimentale à travers sa mission Animation et
Développement des Territoires
confiée par le Ministère de l’Agriculture. Etudiants et enseignants travaillent ainsi sur la
gestion durable de cette ressource naturelle.
Le contrat vendanges
Le contrat vendanges permet d'embaucher des salariés
pour les préparatifs des vendanges, leur réalisation et les
travaux de rangement de
matériel.
Qu’est-ce que le contrat
vendanges ?
Le Calament à grandes
fleurs plus communément
appelé Thé d’Aubrac, est
une plante herbacée de la
famille des menthes. Elle
est appréciée pour ses
vertus digestives et
stimulantes pour les
hommes et les animaux.
La mise en place, le suivi et
l’évaluation d’une culture expérimentale de Thé d’Aubrac,
sans engrais ni pesticides de
synthèse, au sein même du Jardin Botanique de l’Aubrac ont
pour objectif de sensibiliser les
visiteurs à la conservation du
patrimoine naturel. Les deux
structures viennent donc de
s’engager dans un partenariat
gagnant pour la nature et l’économie de l’Aubrac.
Le lycée agricole apportera
son appui technique pour le
suivi de la culture et une visite
régulière du dispositif afin d’y
réaliser des observations et, en
fonction des connaissances du
moment, d’en tirer toutes
conclusions utiles sur les plans
scientifique et technique.
D’autre part, l’association
Les Amis d’Aubrac entretiendra la culture, réalisera le suivi
technique de l’expérimentation
et communiquera sur la démarche auprès des visiteurs du Jardin Botanique de l’Aubrac qui
ouvrira ses portes au printemps
prochain.
Le «contrat vendanges» vise
à faciliter le recrutement de
salariés saisonniers pour effectuer les vendanges :
- en augmentant leur rémunération nette, sans coût supplémentaire pour l’employeur, au
moyen d’une exonération partielle des cotisations salariales,
- en permettant l’embauche
de salariés, du secteur privé
comme du secteur public, pendant leur période de congés
payés.
Le contrat vendanges est un
contrat de travail à durée déterminée et à caractère saisonnier,
de type particulier.
Ce contrat permet aux
employeurs de main-d’œuvre
d’embaucher des salariés pour
la réalisation des travaux de
vendanges et pour une durée
maximale d’emploi ne pouvant
excéder un mois.
Aucun délai de carence n’est
exigé entre deux contrats de
vendanges successifs. Aussi, le
contrat vendanges peut être
renouvelé plusieurs fois mais le
cumul des contrats conclus ne
doit pas être supérieur à deux
mois au cours d’une année
civile.
A la fin du contrat vendanges,
l’indemnité compensatrice de
congés payés doit, le cas
échéant, être versée au salarié.
S’agissant d’un contrat de
travail saisonnier, l’indemnité
de fin de contrat (généralement
égale à 10 %) n’est pas due par
l’employeur.
Qui peut en bénéficier ?
Le contrat vendanges est
ouvert à toute personne susceptible d’être embauchée par un
contrat de travail de droit privé.
En outre, ce contrat est ouvert
aux salariés en congés payés,
par dérogation à l’interdiction
générale de travailler pendant
ses congés payés.
Enfin, par dérogation à l’interdiction faite à un fonctionnaire ou agent assimilé de
cumuler son emploi avec un
poste relevant du privé, les
agents publics peuvent également bénéficier de ce contrat.
Afin d’éviter d’éventuels
conflits, il est préconisé aux
employeurs de demander aux
salariés qu’ils embauchent en
contrat vendanges une attestation sur l’honneur de l’accord
de leur employeur habituel.
Quelles activités sont
concernées ?
Le salarié doit être embauché
pour réaliser des travaux de
vendanges (ex. : cueillette des
raisins, portage des hottes et
paniers…).
Les préparatifs et les travaux
de rangement à la fin des vendanges sont également inclus.
Sont exclues les activités suivantes : la réfection des logements des vendangeurs, la préparation des repas, les activités
administratives, la taille ou le
traitement des vignes, la vinification.
Comment en bénéficier ?
Lors de la déclaration d’embauche, l’employeur doit
demander le bénéficie de la
mesure Travailleur Occasionnel
ou Demandeur d’Emploi et de
la mesure contrat vendanges
dans les zones spécifiques de la
DUE ou du TESA.
Les exonérations de
cotisations sociales
Le salarié qui a la qualité de
travailleur occasionnel ou
demandeur d’emploi (TO-DE)
et qui est employé sous contrat
vendanges, peut bénéficier
d’une exonération de la part
ouvrière des cotisations d’assurances sociales agricoles.
Cette exonération vise à augmenter la rémunération nette du
salarié.
Cette exonération s’ajoute
aux éxonérations de cotisations
patronales accordées à l’employeur dans le cadre du dispositif en faveur de l’embauche de
travailleurs occasionnels et de
demandeurs d’emploi (TODE).
Article MSA
A partir de mai 2011
Un partenariat
stratégique
Afin de prolonger l’expérimentation sur un terrain basaltique à 1300 m d’altitude, le
lycée de St Chély d’Apcher a
signé une convention de partenariat avec l’association Les
Amis d’Aubrac afin d’implanter le thé d’Aubrac dans le nouveau site du jardin botanique de
l’Aubrac.
La culture expérimentale sera
mise en place en mai 2011. Les
deux parties ont cependant déjà
travaillé sur ce projet puisque,
dès cet été, les chargés de mission des deux structures ont
délimité l’espace consacré à
cette culture au sein du Jardin
Botanique. Ils ont aussi élaboré
le protocole expérimental qui
prendra place dans le cheminement des visiteurs.
Eva DZ
Lors de la signature de la convention de partenariat le
31 août entre Marie-Claude David, présidente des Amis
d’Aubrac, et Jean Dominique Bize, directeur du lycée
agricole de St Chély d’Apcher.
9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17
Cotations
Vie pratique
Le nouveau Patrimòni en kiosque
Le nouveau numéro de Patrimòni, le magazine des patrimoines, est disponible en
kiosque ou par correspondance.
Vous y trouverez entre autre
deux articles conséquents :
• L'un sur l'histoire du duc
Decazes dans lequel, Jean
Rudelle nous fait découvrir un
homme politique très influent
nationalement en ce 19e siècle.
Cet article marque le 150e anniversaire de sa mort.
• Le deuxième, nous rapproche de Conques, avec l'histoire
du village et du château de
Montarnal et leur rénovation.
Vous pourrez aussi lire :
• Côté «Nature» : la suite des
«Plantes phares du pays d'Òc»,
celles qui ont marquées l'économie, la médecine, l'habillement... avec le châtaignier. La
collection de minéraux et fossiles de Villecomtal et «una Passejada» sur le Lévézou pour
profiter de l'automne.
• Côté «Bâti» : «Las Caladas», la technique, le choix des
matériaux, leurs utilités...
• Côté «Occitan» : «Una creacion literària per los adolescents» - «Provèrbis e devinalhas sul Castanhièr» et «Una
nolença d'Estiu».
La présentation de livres et
CD : Les cahiers de Max Rouquette - Lo fuèlh rosegat Memòrias Al Canton...
L’agenda du patrimoine et de
la culture des mois de septembre et octobre.
Patrimòni, est le magazine
des patrimoines aveyronnais,
faune, flore, bâti, géologie, histoire, archéologie… son but,
apprendre à mieux les connaître
pour notre curiosité, notre plaisir, mais aussi pour mieux les
protéger pour nous et nos successeurs. Il a 32 pages en couleur, il est écrit en français, et
trois pages en occitan. Il est
édité tous les deux mois, le prochain numéro paraîtra début
novembre.
Vous pouvez visiter son site
pour le découvrir ou connaître
tous les sommaires : http://
www.patrimoni.fr Contact :
Patrimòni, Camin de Petitous,
Ròca Talhada, 12490 Montjaux
Tél. 05 65 58 19 82
Déclinaisons de confitures
Tarte à la confiture de
figues
Pour 6 à 8 pers : 350 g de pâte
sablée, 400 g de confiture de
figues, une dizaine de belles
figues fraîches, beurre pour le
moule
Pour la pâte sablée : 200 g de
farine, 100 g de beurre salé
coupé en dés, 3 jaunes d'œufs,
75 g de sucre
Préchauffer le four à 200°C
(th 6-7).
Étaler la pâte très finement et
en garnir le moule à tarte
beurré. Découper le surplus de
pâte en lanières à l'aide d'une
roulette.
Garnir le fond de tarte de
confiture de figues et de figues
fraîches.
Poser les lanières de pâte sur
la tarte en formant des croisillons. Enfourner pour 30
minutes.
Laisser refroidir avant de servir.
Tartare de lieu jaune à
la confiture de
quetsches
Pour 4 pers : 400g de lieu
jaune, 2 échalotes finement
hachées, 2 cuil. à soupe de
sauce soja, 1 belle poignée de
quetsches fraîches, poivre
Le caramel : 75g de sucre, 50
g de confiture de quetsches, 2
cuil. à soupe d’eau, 4 cuil. à
soupe de vinaigre de framboise
Accompagnement : 4 reinettes, 50 g de raisins de Corinthe,
4 cuil. à soupe de confiture de
quetsches, 1 bol de calvados,
beurre
Couper le lieu jaune en petits
dés de 5mm environ. Mélanger
à la sauce soja, aux quetsches
coupées en morceaux, aux
échalotes et au poivre. Placer au
réfrigérateur et laisser «mijoter» une heure.
Dans une casserole, répartir
l’eau dans le sucre avant de
commencer la cuisson. Chauffer doucement. Une fois que le
sirop bouillonne et commence à
dorer, rajouter la confiture de
quetsches.
Ne pas remuer et attendre que
le caramel change de couleur…
Lorsqu’il prend une couleur
ambrée, retirer la casserole du
feu et verser le vinaigre. Laisser
refroidir.
Sortir la préparation au lieu
du réfrigérateur.
Avec un emporte-pièce,
découper des ronds de lieu et
les placer au centre des assiettes
de service. Verser un peu de la
sauce caramélisée sur et autour
des tartares.
Jardin familial
Cette semaine sera marquée par le passage de
la lune descendante à la lune montante à partir du
15 Septembre.
Du 12 au 13 à 14h44, soignez vos cultures florales : plantez encore les bulbes à floraison printanière (crocus, jonquilles, narcisses botaniques...)
par groupes d’une douzaine pour un effet plus naturel. En général, la profondeur d’enfouissement
correspond au double du diamètre du bulbe. Faites des boutures semi herbacées de rosiers. Bouturez également les seringats, buddleias, sureaux,
groseilliers à fleurs. Plantez également le lis de la
Madone, bulbe incliné à l’horizontale et recouvert
de peu de terre, ainsi que les iris. Divisez les souches d’hémérocalles. Vous pouvez aussi planter
des vivaces ou encore des bisannuelles comme les
pensées, œillets de poète, primevères.
Du 13 à 14h44 au15 à 15h 41, la lune est favorable aux feuilles : il faut en profiter pour planter, biner, sarcler les planches de chicorées et salades, de choux, de céleris branches et de cardons,
ainsi que d’épinards pour lesquels un éclaircissage tous les 8 cm est nécessaire au bon développement du feuillage. Repiquez des scaroles d’hiver comme «Cornet de Bordeaux» ou des chicorées
italiennes rouges «Trévise» ou «Vérone». Tentez
18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
un dernier semis de laitues d’hiver comme «Val
d’Orge» ou «Rougette de Montpellier» mais aussi plantez quelques laitues achetées en godets
pour les déguster fin octobre à début novembre.
Enfin du 15 à 15h 41 au 18 à 9h22, en période
fruits, entrecoupée d’une pause le 16 pour cause
de nœud ascendant lunaire, poursuivez vos récoltes
en récupérant les graines de tomate, à condition
qu’elles ne soient pas issues d’hybrides F1 comme cette variété jaune (photo). Taillez concombres et cornichons au
dessus du
dernier fruit
en formation.
Coupez les
feuilles qui
recouvrent
les tomates,
ou les grappes de raisin
afin de favoriser leur mûrissement.
Patrick Péres
Commission de cotation des carcasses
de gros bovins de Midi-Pyrénées
Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (en €) (Entrée abattoir)
E
U
R + de 360 kg
GÉNISSES
R de 330 à 360 kg
R de 300 à 330 kg
R - de 300 kg
U
R + de 360 kg
R de 330 à 360 kg
R de 300 à 330 kg
R - de 300 kg
VACHES
O + de 330 kg
O de 300 à 330 kg
O de 270 à 300 kg
O de 240 à 270 kg
O - de 240 kg
P + de 280 kg
P - de 280 kg
FABRICATION
TAUREAU
U : 2,40
JEUNE BOVIN E : 4,27
U : 3,60
4,90
4,18
3,60
3,30
3,05
inc
4,07
3,38
3,27
3,02
2,77
2,91
2,64
2,54
2,34
2,22
2,49
2,22
1,90
R : 2,29
R : 3,15
Moyenne R :
3,45 (+0,15)
Moyenne R :
3,26 (+0,12)
Moyenne O :
2,67 (-0,11)
Moyenne P :
2,30 (+0,03)
O : 2,20
O : 2,70
J.B., vaches ou bonnes catégories : marché équilibré. Tassement dans les autres catégories.
Baraqueville : marché aux petits veaux du 6/09/2010
Amenés : 58
Extras
Bons
Frisons mâles
Croisés
90 à 120
380 à 450
70 à 90
250 à 370
50 à 70
120 à 240
Moyens
Légère baisse
Stable
Tendance
Montbéliards
220 à 250
170 à 210
120 à 160
Stable
Marché actif, légère baisse pour les Prim’Holstein.
FOIRE DE VILLENEUVE DU 6/09/2010
Veaux : présents 150 - vendus 142 - cotés 142 - Prochaine foire : lundi 20 sept.
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
5
2,06
3,00
2,30
296
680,80
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
29
2,09
3,51
2,69
366,21
985,10
Veaux lourds de plus
de 390 kg
108
2,00
3,20
2,50
462,25
1155,63
Total
142
2,00
3,51
2,53
436,78
1105,05
FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 8/09/2010
Veaux : présents 156 - vendus 141 - cotés 141 - Prochaine foire : mercredi 22 sept.
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
0
/
/
/
/
/
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
50
1,98
3,58
2,65
359,18
951,83
Veaux lourds de plus
de 390 kg
91
1,68
3,05
2,48
452,75
1122,82
Total
141
1,68
3,58
2,54
419,57
1065,71
Cotations Sud-Ouest des bovins maigres
destinés à l’engraissement
Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (€/kg vif prix départ ferme)
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
U Prix
Limousins
Mâles
Femelles
6 à 12 mois
6 à 12 mois
300
350
270
2,66
2,51
2,20
250
2,79
R Prix
2,66
2,59
2,44
2,07
2,40
2,21
2,13
1,80
Race
Sexe
Age
Poids
Aubrac
Mâles
6 à 12 mois
300
350
400
U Prix
2,30
2,16
2,05
R Prix
2,00
1,95
1,96
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
U Prix
2,55
2,45
2,44
inc
inc
1,90
inc
R Prix
2,23
2,16
2,05
inc
inc
1,60
inc
300
inc
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
U Prix
250
3,82
R Prix
Croisés
Mâles
6 à 12 mois
12-24 mois
350
400
450
500
2,65
inc
inc
inc
Femelles
6 à 12 mois 12-24 mois
270
400
inc
inc
Blonds d’Aquitaine
Mâles
Femelles
6 à 12 mois
12-24 mois 6-12 mois 6-12 mois
300
350
450
250
300
3,51
3,20
2,70
2,88
2,75
3,28
3,05
2,95
2,50
2,50
2,39
2,30
2,30
inc
inc
1,85
1,71
Cours reconduits
Indicateurs nationaux céréales et oléagineux
Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (€/Tonne)
Blé
Maïs
Cotations à Rouen
Cotations à Bordeaux
228 €
(+ 11 €)
188,00 €
(+ 7 €)
133,5 € au
22/07/2009
125 € au 22/07/2009
Tourteau soja Tourteau colza
Cotations à Lorient
Cotations à Lorient
15 sept-15 oct
336 €
septembre
215 €
6 de novembre
325 €
6 de novembre
215 €
Les cotations
et les commentaires de Laissac
MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LAISSAC - mardi 7 septembre 2010
APPORTS
Ce
Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAF
Mardi
Heures
Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL)
précédent jour
1380
1463 d’ouverture
BOVINS
695 8 h pour la viande
€/kg carcasse
Extra : E
Très bons : U
Bons : R
Assez bons : O
695
42
44
Races
Génisses (doubl. et ters.)
3,15-3,70-3,35 (=)
2,65-3,00-2,75 (=)
2,30-2,45-2,35 (=)
585
à viande
Vaches
3,05-3,45-3,20 (=)
2,50-2,75-2,60 (=)
2,35-2,45-2,40 (=)
600
Races vaches
FFPN
2,25-2,35-2,30 (=)
laitières
vaches Montbéliardes
2,50-2,60-2,55 (=)
2,25-2,35-2,30 (=)
66
Taureaux d’âge (2 ans et plus)
2,40-2,40-2,40 (=)
2,15-2,25-2,20 (=)
2,15-2,15-2,15 (=)
53
2,25-2,35-2,30 (=)
576
666
8 h 45 MAIGRES - BROUTARDS
Culard : E
€/kg sur pieds
Très bons : U
Bons : R
1,90-2,00-1,95 (=)
1,80-1,90-1,85 (=)
1,65-1,75-1,70 (=)
1,60-1,70-1,65 (=)
2,10-2,20-2,15 (=)
1,95-2,05-2,00 (=)
2,45-2,60-2,50 (=)
2,25-2,35-2,30 (=)
2,10-2,20-2,15 (=)
2,25-2,35-2,30 (=)
2,05-2,15-2,10 (=)
1,95-2,05-2,00 (=)
2,20-2,35-2,30 (=)
2,10-2,20-2,15 (=)
2,00-2,10-2,05 (=)
1,85-1,95-1,90 (=)
Supérieurs
Moyens
Inférieurs
2,50-2,65-2,55 (=)
2,35-2,55-2,40 (=)
2,20-2,30-2,25 (=)
2,00-2,15-2,05 (=)
400 480 450 (*)
230 320 280 (*)
80 180 130 (=)
Bonnes
Moyennes
330 430 400 (=)
180 280 230 (=)
Consultation par minitel
36.16 CODE BEVIF
Tél. 05 65 69 60 45
de 7 h 30 à 12 h
Passables P
1,70-2,10-1,95 (=)
1,70-2,10-1,95 (=)
1,70-2,10-1,95 (=)
OVINS :
BONNE ALLURE
COMMERCIALE
Moyens : O
CROISÉES
228
1ère année :
Bourrudes légères (jusq. 280 kg)
Femelles
Bourrudes lourdes (280 à 380 kg)
2ème année : bourettes
LIMOUSINES (1ère année : 250-320kg)
304
CROISÉS
348
Broutards légers jusqu’à 320 kg
Broutards - 320 kg et -400 kg
Broutards lourds -400-500kg
(- de 16 mois)
(- de 12 mois) LIMOUSINS
Légers (jusqu’à 350 kg)
Mâles
Lourds (de 350 à 400 kg)
Légers (jusqu’à 350 kg)
AUBRACS
Lourds (de 350 à 400 kg)
362
109
102
NOURRISSONS
«repoupets»
€/Tête
9 h 20
Croisés
Races à
viande
Mâles
Femelles
Races
à lait
Mâles
(Ensemble broutards)
Bonne qualité
100 120 110
Moyenne qualité 80 110 100
Légers
30 80 60
(=)
(=)
(=)
Bonne qualité 180 220 200
Montbéliards Moyenne qualité 90 140 120
(=)
(=)
Mâles
Frisons
* Réajustement
Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étable
INDICATIONS : Viande : vente calme, cours difficilement reconduits. - Maigres - broutards : cours difficilement reconduits.
Nourrissons : cours difficilement reconduits surtout dans les races à lait.
279
116
118
45
303
76
172
55
Indications
OVINS
9 h 20
9 h 45
10 h 05
Bons R2, R3
6,20 (=)
Agneaux €/kg carc.
Brebis
€/kg vif
Agnelets
10 à 14 kgs
4,80 5,00 4,90 (+0,30)
€/kg vif
Moyens O2, O3
5,60 (=)
0,70 0,80 0,75 (=)
14 à 18 kgs
4,40 4,60 4,50 (+0,30)
Autres
4,80 (=)
0,35 0,50 0,45 (=)
18 à 22 kgs
incotés
Agneaux : cours reconduits. Brebis : mêmes cours. Agnelets : cours en hausse.
MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 6 septembre 2010
EFFECTIF TOTAL : 635
Catégorie Apport
Type
Qualité
Euros/kg
carcasse
T.Bon U2, U3
bon R2, R3
moyen O2, O3
U4, R4, O4
10 h 30
0
agneaux export
Euros/kg
vif
20 à 25 kg
25 à 30 kg
10 h 30
agnelets
188
Euros/kg
vif
10 h
brebis
réformes
168
Euros/kg
vif
10 à 12 kg
12 à 14 kg
14 à 16 kg
16 à 20 kg
1ère qual.
2ème qual.
vieil./usées
9 h 30
agneaux
gris
265
sevrés
0
10 h
béliers
9
10 h
chèvreaux
5
Euros/pièce
Mini
Cotations en €
Maxi
Moyen
6,60 (=)
6,10 (=)
5,50 (=)
5,30 (=)
6,40
5,10
4,90
4,40
0,75
0,60
0,35
6,60
5,30
5,10
4,60
0,85
0,70
0,45
6,50
5,20 (+0,30)
5,00 (+0,30)
4,50
0,80 (=)
0,65 (=)
0,40 (=)
1ère qualité
vieux et usés
80
40
1ère qualité
vieilles et usées
15
(Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries).
Agneaux gris : cours reconduits. Agnelets : en hausse.
Brebis réformes : cours reconduits.
Retrouvez les cotations sur le site Internet
de La Volonté Paysanne
www.volontepaysanne12.fr
COTATION DES PORCS
PORCELETS 8 kgs
Cotations régionales
Groupements Sud-Ouest
Poids
8 kg
Semaine n°35
Prix/tête
NC
Animaux commercialisés
NC
Prix/kg
NC
Animaux commercialisés
NC
PORCELETS 24 kgs
Cotations régionales
Groupement Sud Ouest (*)
Poids
24 kg
(*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne
Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ............................................ 2,026 (-0,024)
Le kg supplémentaire .................................................................... 0,53
Porcelet 8 kg (F/tête) .................................................................... 35,167 (+0,141)
PORCS CHARCUTIERS
Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme
Cours du lundi................ 1,241 (-0,06) Cours du jeudi ............ 1,229 (-0,012)
VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points de
TMP) Grille communautaire - rendu abattoir
Cotation nationale : ...... 1,40 (=)
Cotations régionales :
- Bretagne (Rennes) : .... 1,41 (+0,01)
- Sud-Ouest (Toulouse) : 1,41 (+0,01)
Sevrés
5,10 (=)
Vieilles et usées 0,20 0,30 0,25 (=)
22 à 25 kgs
incotés
*réajustement
BOVINS VIANDE :
BESOINS LIMITÉS
Demande toujours aussi discrète pour ce premier marché de
septembre, face à une offre à peu
près stable et donc bien suffisante (675 têtes). Transactions lentes,
prix plus ou moins discutés pour
la plupart des animaux. Difficile
reconduction d’ensemble.
Après un souffle d’activité autour de la rentrée, les besoins ont
retrouvé leur niveau habituel et le
grand calme a vite repris sa place. Sur les marchés en vif, réformes laitières et allaitantes restent
plus ou moins sous pression et résistent péniblement. Le choix supérieur n’est maintenu que par le
biais des concours ou la modestie de l’offre.
MAIGRES ET BROUTARDS :
LOURDEUR
GÉNÉRALE
On comptait 625 têtes, côté élevage, à peine 50 têtes de plus que
la semaine précédente, pas de quoi
déstabiliser le marché. Néanmoins, on ne trouvait pas l’intérêt pour les bons sujets export, et
le négoce se montrait plus difficile. Lourdeur en toutes catégories, difficile maintien.
Sur la plupart des marchés, la
demande italienne demeure à peu
près correcte, créant un petit courant d’affaires, en bons mâles proches de la finition. Par contre, les
engraisseurs français se montrent
très sélectifs, et freinent les mises en place (hausse du prix de l’alimentation). La marchandise
moyenne et les animaux non-vaccinés s’écoulent très lentement
sur des bases à peine reconduites.
A Moulins-Engilbert (58), progression de l’offre saisonnière.
note de nouvelles hésitations…
et une certaine pression (mises en
place correspondant aux sorties de
février, difficile valorisation avec
le coût des aliments).
Plafonnement des cours, voire léger recul en sujets lourds (+450
kg). En laitonnes, faible maintien.
A Faugères (35), demande très
sélective, difficultés importantes
en mâles non-vaccinés. A Chateaumeillant (18), tarifs plus ou
moins reconduits selon poids et
conformation, léger mieux en laitonnes. A Lezay (79), vente régulière en bons animaux vaccinés.
Commerce sélectif pour les autres.
NOURRISSONS :
EN FAVEUR DES RACES
À VIANDE
Toujours peu de marchandises
sur le foirail des jeunes veaux
(102 têtes)… mais en dépit de
leur petit nombre, les sujets laitiers
parvenaient tout juste à se maintenir. Tarifs mieux défendus en
croisés viande supérieurs.
Après une amélioration confirmée sur de nombreux marchés, on
Agneaux : facilité de vente et de
maintien sur le foirail des agneaux
de boucherie, très peu offerts cette semaine (76 têtes). Demande
soutenue, absorbant sans problème la très bonne marchandise
comme la plus ordinaire. Tous les
animaux profitaient de prix fermes
(106,7 - 114,3 euros pour les sujets extra).
Un peu moins dynamique avec la
fin des réapprovisionnements de
rentrée, le marché de l’agneau se
maintient correctement avec les
besoins spécifiques du Ramadan.
Les agneaux lourds sont spécialement sollicités. Globalement les
cours sont reconduits sans problème… On note toutefois, une
plus forte concurrence des marchandises d’Outre-Manche, à des
prix plus compétitifs. A Saugues
(43), commerce actif, cours très
fermes pou en légère hausse. A
Moulins-Engilbert (58), nombreux acheteurs, transactions rapides, fermeté d’ensemble. A Parthenay (79), vente régulière tarifs
stables. A Chateau-Gontier (53),
transactions régulières. Aux Hérolles (86) bon équilibre de l’offre et de la demande. Recherche
active en bons sujets.
Brebis : évolution stationnaire,
dans une tendance assez favorable où les bonnes brebis restent les
plus recherchées. Stabilité de tous
les prix.
Agnelets : rareté de la marchandises, fermeté de la demande…,
marché satisfaisant de l’agneau
de boucherie,… un contexte très
favorable à la vente des agnelets…
Ecoulement rapide, envolée des
prix (+ 30 cts/kg vif).
CAPRINS
Peu de mouvement en chèvres
de réformes, cours inchangés. En
chevreaux, legère reprise après le
long sommeil de l’été (2,80 - 3,20).
Jean COUDOUEL
Marché d’Espalion
Vendredi 3 septembre 2010 (en €)
Légumes au kg : ail nouveau 2 aubergines 2,5 - betteraves rouges
cuites 4 - blettes 2,8 - carottes 2 choux verts 2 - choux fleurs 2,80 ciboulette/persil/estragon/basilic
0,80/1 la botte - concombres 3 - cornichons 7 - courgettes 1,5/2 - échalotes 4,5 - haricots verts 3,5/5 - haricot coco 4,5 - oignons jaunes 2,3
la botte - oignons blancs 2,3 la botte - patissons 3 - poivrons 4 - poireaux 2,5 la botte - pommes de terre 1,2/2,5 - potiron 2,5 - radis 1,6
- tomates 2/2,2 - tomates 1/1,5 la
barquette.
Fruits : prune St Antoine 1,8 - Reine claude 2/2,5 - Mirabelle 3 noix 2,3/2,5 - noisettes 2 la barq.
Salade : salade 1 pièce.
Oeufs : 4 la douzaine.
Volailles mortes (kg) : canard et
canette 7,2/7,5 - lapin 7,5/8,5 - pintade 8/8,5 - poulet 6,5/7.
Produits laitiers de vache : fromages vache 8,9/11,5 - tome fraîche 7,5 - crème fraiche 1,5 - beurre frais 8 - frais sans sel 7,5 tomette 11 - fourme vieille 16 fourme entre-deux 11.
Produits laitiers de brebis (pièce) : petit pérail 1,7 - gros pérail 2,4
- briques 2,4 - caillé 1,7.
Divers : fouace maison 8 - miel
8,9 - beignets aux pommes 0,5 pièce - farçous 1 pièce - jus de pomme 1,5 la bouteille.
Source Bulletin d’Espalion
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Les annonces légales
de La Volonté Paysanne
TRANSFORMATION
DU GAEC DU CAMPAS
EN EARL DU CAMPAS
RCS RODEZ 383 535 424
Suivant acte sous seing privé en date du
1er juin 2010, l’associé unique du GAEC
DU CAMPAS a décidé la transformation de la société en Exploitation Agricole A Responsabilité Limitée, sans
création d’un être moral nouveau.
Dénomination : E.A.R.L. DU CAMPAS
Capital : 135 765 euros
Siège social : Pessens 12740 LA LOUBIERE
Objet : Activités réputées agricoles au
sens de l’article L.311-1.
Durée : 40 ans, à compter de l’immatriculation d’origine.
Gérant : M. Alain DUFIEU conserve sa
qualité de gérant.
L’inscription modificative sera effectuée au greffe du Tribunal de commerce
de RODEZ.
La Gérance
AVIS DE CONSTITUTION
Avis est donné de la constitution de
l’ «EURL AXYS-CONSEILS» par acte
sous seing privé en date du 01 septembre
2010.
Forme : Entreprise Unipersonnelle à
Responsabilité Limitée
Siège social : Floirac 12200 MONTEILS
Objet : Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. Activités de
courtage d’assurance.
Durée : 99 ans
Capital : QUATRE MILLE Euros (4000
€) représentatifs d’apports partie en
numéraire (3000 €), partie en nature
(1000 €) entièrement libérés.
Gérance : Monsieur M. Jacques DELBES, demeurant à SAINT CLEMENT
LA RIVIERE (34980), 498 avenue de
Saint Gely
Cession de parts : Avec agrément dans
tous les cas.
La société sera immatriculée au RCS de
RODEZ.
Pour avis, la Gérance
EARL DE LA SUDRERIE
Exploitation Agricole à
Responsabilité Limitée
au capital fixe de 50 610 €
Immatriculée au RCS de RODEZ
sous le numéro 379 429 780
Siège social : La Sudrerie
12120 CENTRES
L’assemblée générale extraordinaire
des associés, qui s’est tenue le 31 juillet
2010, a voté la cession par Madame
Carine BRAS épouse ENJALBERT, cogérante de l’EARL, de la totalité de ses
parts sociales à Monsieur Patrick
ENJALBERT, lui-même co-gérant, à
effet rétroactif au 31 mars 2010.
Il en résulte que Monsieur Patrick
ENJALBERT devient gérant unique de
l’EARL.
Pour avis, la Gérance
AVIS DE CONSTITUTION
Aux termes d’un acte sous seing privé
en date du 07 septembre 2010 fait à
RODEZ (AVEYRON), il a été constitué
une société présentant les caractéristiques suivantes :
FORME : Société A Responsabilité
Limitée
DENOMINATION : S.A.R.L. AUBEROQUES ENERGIE
SIEGE SOCIAL : Auberoques, 12150
SEVERAC LE CHATEAU
OBJET : Mise en place et exploitation
de panneaux photovoltaïques en vue de
produire et de vendre de l’électricité.
DUREE : 99 années à compter de son
immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés.
CAPITAL : SIX MILLE EUROS
(6 000 euros) en numéraire
GERANTS : Monsieur Patrick
ROZIERE demeurant «Auberoques»
12150 SEVERAC LE CHATEAU
Et Monsieur Jérôme ROZIERE demeurant «Les Colombies» 12150 LAPANOUSE
IMMATRICULATION : Registre du
Commerce et des Sociétés de RODEZ
CESSIONS DE PARTS : Libre au profit d’un associé, du conjoint d’un associé, d’un ascendant ou d’un descendant,
selon agrément de l'assemblée générale
extraordinaire dans les autres cas
Pour avis,
Le Représentant légal
Prévention des incendies
Levée de l'interdiction de tout
feu de plein-air sur l'ensemble
du département
AVIS DE CONSTITUTION
Il a été constitué le 01/09/2010 une SCI
intitulée «SCI LE FESQUEL INVESTISSEMENTS».
Siège social : Le Fresquel 12140 FLORENTIN LA CAPELLE
Durée : 99 ans
Capital social : 20 000 €
Objet : acquisition, gestion et location
de biens mobiliers et/ou immobiliers et
toutes opérations s’y rapportant.
Co-gérants : M. André OUSTRY et
Madame Christiane OUSTRY, Le Fresquel 12140 FLORENTIN LA
CAPELLE.
La SCI est immatriculée au RCS de
RODEZ.
L'épisode pluvieux que vient de connaître le département de l'Aveyron, permet de lever les mesures d'interdiction de tout feu de
plein-air prise le 2 septembre dernier. La pratique de l'incinération
de végétaux sur pied demeure régie par les dispositions de l'arrêté
préfectoral n° 2010-162-3 du 11 juin 2010.
Cependant, la plus grande vigilance reste de rigueur. Il est bon de
rappeler quelques consignes élémentaires de prévention :
1. Avant de partir en forêt, informez-vous. Les journées à très
haut risque «feux de forêt» sont signalées sur le site internet de
Météo France www.meteofrance.com
2. N'utilisez votre véhicule que sur les chemins autorisés.
3. Respectez les interdictions d'accès dans certains massifs boisés, en période de risques (sécheresse, vents violents).
4. En milieu naturel, ne fumez pas, n'allumez pas de feu, même si
toutes précautions vous paraissent prises.
5. Évitez les grillades en milieu naturel.
6. Si vous êtes témoin d'un départ de feu, informez vite les
sapeurs-pompiers (18 ou 112 portable) avec calme et précision.
De la vigilance de tous dépend la sécurité de chacun.
SARL LE CARACTERE
Société à responsabilité limitée
au capital de 7 622,45 euros
Siège social : 48, TOUR DE VILLE
12330 MARCILLAC
378 784 730 RCS RODEZ
AVIS DE PUBLICITE
Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du
31.07.2010, il résulte que :
- L’assemblée générale extraordinaire,
statuant conformément à l’article L 22342 du Code de commerce, a décidé de ne
pas dissoudre la Société.
Mention sera faite au RCS : RODEZ.
Pour avis
Communiqué de la Préfecture
SAFALT
APPEL DE CANDIDATURES (Article L143-3, R142-4 et 143-11 du Code Rural)
La SAFALT projette de rétrocéder ou d’échanger divers biens qu’elle a acquis ou qu’elle envisage d’acquérir dans
le département de l’AVEYRON et désigné ci-après. Les candidats à l’acquisition de tout ou partie de ces biens
devront s’adresser à : - SAFALT Service Départemental de l’AVEYRON, Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez
Cedex 9.
N° Opération
Commune
Lieu-dit
Surface
Origine
12.11056.01.0
BOZOULS
Le Taural
58a 05ca
Consorts AYGALENQ
Eugénie
12.11230.01.0
BOZOULS
Les Reboulides
1ha 27a 60ca
ARTHAUD Marcelle
12.11673.02.0
CANTOIN
La Bastide
1ha 41a 72ca
SEBRIER Michel
12.11764.07.0
BESSUEJOULS
Lauruol
2ha 45a 68ca
MONCET René
12.11891.01.0
MALEVILLE
L’Escalairie / Bournaguet
4ha 42a 70ca
Consorts JALRAN
12.11891.02.0
MALEVILLE
Roulau
2ha 09a 50ca
Consorts JALRAN
12.11899.01.0
CURIERES
Les Pradasses
14ha 22a 80ca
PELEGRY Gérard
12.11899.02.0
BESSUEJOULS
Esperies
6a 11ca
PELEGRY Gérard
NB : La liste exhaustive des parcelles concernées par cet appel à candidatures est affichée à la Mairie.
Candidatures à déposer dans le délai de 15 jours à compter de la date du présent avis.
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9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 23
Profession
France
Filière porcine
Revenu en berne dans l’élevage
Des actions syndicales
pour faire reconnaître
le porc français
De très bons résultats
techniques ne suffisent pas
Les éleveurs de porcs, par la
voix de leur fédération (FNP)
font pression sur les salaisonniers pour améliorer leur
situation à l’aide d’une
meilleure valorisation de la
viande.
Chute du prix du porc de
4,12% depuis 7 mois, hausse du
cours des céréales avec déjà un
impact sur le prix de l’aliment
(+30 à 40€/t), baisse hivernale
des cours du porc (-15c/kg environ), chute du cours du porc
allemand cette semaine (-7c/
kg), «cela met la panique dans
les élevages», lance JeanMichel Serres, président de la
Fédération nationale porcine
(FNP) lors d’une conférence de
presse. «Les élevages n’ont pas
de capacité en termes de trésorerie». Et le coût de l’aliment va
encore augmenter de 20 à 30€/t
d’ici octobre, soit près de 50 à
60€/t d’augmentation depuis
juillet, ce qui représente au final
plus de 20€ de coûts de production supplémentaires par porc
(20 à 25c/kg). Si la chute hivernale des cours du porc se
confirme, ce sont 35 à 40c/kg
qui manqueront à l’appel pour
les producteurs.
Inciter les industriels à
acheter français
«Nous sommes dans un scénario 2007» mais sans «aucune
marge de manœuvre au niveau
des outils de gestion de crise».
La caisse d’avance de trésorerie, mise en place par l’interprofession, est inutilisable puisque
les éleveurs n’ont remboursé
que deux échéances sur les huit
prévues après la crise de 2007.
Une seule solution donc, la
meilleure valorisation de la
viande de porc française (VPF).
Pour combler uniquement la
hausse du coût de l’aliment,
sans prendre en compte la probable chute hivernale des cours,
il faut multiplier par dix la plusvalue sur la VPF, passant de
2c/kg à 20c/kg. «Si la grande
distribution veut de la VPF, elle
va devoir payer», s’exclame
Jean-Michel Serres. Comme la
situation n’a pas beaucoup évolué depuis le printemps dernier
La FNP attend des aides
du gouvernement
Lors de la conférence de presse du 1er septembre, Jean-Michel
Serres, président de la FNP, espère, à la suite du plan de développement annoncé par Bruno Le Maire pour aider la production,
une multiplication par deux des aides pour la mise aux normes des
bâtiments d’élevage des truies gestantes (bien-être animal). Il
demande aussi l’application urgente des textes de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche afin d’alléger la surcharge
administrative des éleveurs. Veiller au bon respect de la circulaire
«modifications notables dans le cadre des installations classés
pour la protection de l’environnement (ICPE)» fait aussi partie
des attentes de la FNP. Par ailleurs, le président dénonce la décision du 23 août, visant à diminuer les tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque car «il n’encourage pas la production et le
rachat d’énergie nouvelle». Connaissant la sécurisation de revenu
qu’apporte la méthanisation aux éleveurs de porc outre Rhin, il
regrette que la France ne s’oriente pas vers une politique de soutien. Toujours par comparaison avec l’Allemagne, la FNP souhaite «une stabilité réglementaire» qui apporterait de la visibilité
en termes d’investissement pour les producteurs et par conséquence de la compétitivité.
La météo à 4 jours
La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite de
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Samedi
Lundi
Dimanche
Mardi
7°/25°
10°/24°
8°/20°
6°/22°
Fiabilité : 94%
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24 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010
concernant les affichages et la
valorisation de VPF dans la
grande distribution, une action
syndicale de «stickage» des
produits VPF est entamée par
les producteurs, depuis le 2 septembre sur toute la France. «Au
travers de VPF, nous voulons un
affichage clair et massif pour
attirer les clients».
En attente de
négociations
Du côté des distributeurs, l’écoute semble plutôt favorable,
ce qui n’est pas le cas visiblement chez les grands salaisonniers. «La France est devenue
une vraie passoire au profit
d’industriels divers et variés»,
s’enflamme Paul Auffrey,
secrétaire général de la FNP.
«En plus, le tarif français de la
viande porcine est calé sur un
arbitrage européen qui joue en
notre défaveur», à la suite de
distorsion de concurrence. À
force de tirer les prix vers le bas
et de s’approvisionner à l’étranger, les industriels «se tirent une
balle dans le pied» puisque la
production française porcine
tendra à disparaître au profit de
produits transformés importés.
Les discussions avec l’ensemble des distributeurs devaient
être entamées dès cette semaine. Si jamais les distributeurs ne
répondaient pas à cette «sensibilisation» du stickage, une
opération plus «musclée» se
mettrait en place après le 8 septembre, date du conseil d’administration de l’interprofession
Inaporc.
Quant à la question de la
répercussion de cette augmentation du prix d’achat aux
consommateurs, «la réponse
appartient aux distributeurs»,
selon la FNP.
Venu soutenir les éleveurs bovins viande confrontés à de graves difficultés de rentabilité, le
leader de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, s’est rendu
dans le Maine-et-Loire, le 6 septembre, pour mettre le projecteur sur leur situation, aggravée par la sécheresse estivale en
région Pays de la Loire.
Depuis Angers jusqu’à la
ferme de la famille Gatineau
dans le Maine-et-Loire, les
maïs sont bien trop petits et jaunis pour laisser le moindre
doute à l’observateur : ici, la
sécheresse estivale a sérieusement amputé les volumes de
fourrages disponibles pour les
bêtes. Ce qui n’arrange rien à la
situation déjà extrêmement difficile des trésoreries des éleveurs bovins viande de Pays de
Loire comme des autres régions
françaises. Au GAEC des
Camélias, qui a reçu la visite de
soutien de Jean-Michel Lemétayer, les éleveurs étaient en
colère. A la veille d’actions de
stickage en GMS ciblant les
industriels et les distributeurs
partout en France, à l’appel de
la FNB, de la FNP, de la
FNSEA et des JA, ils ont à nouveau averti : ils n’accepteront
plus sans broncher de voir les
abattoirs et les entreprises du
secteur peser sur les prix payés
aux producteurs, et les distributeurs privilégier les importations de viandes à bas prix.
Les industriels se justifient en
expliquant qu’ils cherchent à
maintenir leur compétitivité
face à leurs concurrents européens et aux viandes importées
d’Amérique du Sud, mais aussi
à résister aux féroces pressions
sur les prix de la grande distribution. Seulement, les revenus
de l’élevage bovin-viande ont
été inférieurs de 40 % à la
moyenne nationale agricole sur
les trois dernières années 20072008-2009, et les charges de
production, elles, augmentent.
«Qu’on m’explique comment
faire pour dégager un revenu si
le prix payé au producteur n’est
pas en relation avec les coûts
de production ? Oui, il y a des
aides PAC, mais elles n’augmentent pas et l’endettement
reste nécessaire», a lancé JeanMichel Lemétayer, répétant au
gouvernement que «les éleveurs n’ont pas à être la variable d’ajustement du pouvoir
d’achat des consommateurs !»
Chez les Gatineau, Régis, 30
ans installé depuis 2006 avec
ses parents, n’a pas à rougir des
résultats techniques de son
exploitation qui s’étend sur 82
ha de SAU (blé, maïs ensilage
et 49 ha de pairies) en système
naisseur-engraisseur, pour 80
vêlages en race Charolaise et
199 animaux au total. Le poids
des vaches atteint 466 kg de
carcasse et celui des jeunes
bovins 415 kg (15-16 mois)
notamment. Pourtant, les résultats financiers ne sont pas à la
hauteur, et la première raison
réside dans la dégradation
générale des prix payés aux
producteurs.
Concurrence déloyale
Alors pour aider ce GAEC et
a fortiori d’autres exploitations
confrontées à des pertes économiques plus graves, la profession demande un report en fin
de tableau des annuités d’emprunt existantes pour 2010, afin
d’alléger les charges financières. Parallèlement, l’urgence est
aussi dans la hausse des prix de
production. Dans l’attente de
décisions du ministre de l’Agriculture lors du Space la
semaine prochaine, les éleveurs
de Maine-et-Loire ont martelé :
«L’Etat ne peut plus continuer
à ignorer la nécessité d’un
contrôle sur les marges» des
industriels et des distributeurs.
Quant à Jean-Michel Lemétayer, il a redit aux industriels
que «les éleveurs n’ont pas à
payer la concurrence déloyale»
de viandes d’importation loin
de la réalité française.