de la semaine - La Volonté Paysanne
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A Saint Affrique ce week-end Le Festival de la brebis ouvre ses portes Page 8 L’hebdomadaire d’information agricole et rurale de l’Aveyron N° 2671 9 SEPTEMBRE 2010 1,85 € L’Essentiel Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected] Actions syndicales des éleveurs bovins viande Restaurer d’urgence des prix Formation agricole Les nouveautés de la rentrée Page 5 Transmission Session d’accueil des actifs Page 9 Technique Le bois énergie : quelles utilisations ? Pages 14 et 15 Filière porcine Défendre le porc français Page 24 La section bovins viande de la FDSEA, les JA et la FRB Midi-Pyrénées se sont mobilisés autour d’une série d’actions syndicales cette semaine. Ils ont tour à tour rencontré les responsables de plate-formes d’approvisionnement et d’enseignes de la grande distribution à Rodez puis à Millau afin de dénoncer les importations de viande. Les responsables régionaux se sont, quant à eux, invités lundi à la réunion d’installation de la commission de cotation des gros bovins à Toulouse. Page 2 Ce numéro comporte un encart publicitaire pour le compte de COMAÏ et pour une partie des abonnés un encart pour le compte de la Chambre d’agriculture de la Lozère. Foire expo de Villefranche de Rouergue Visite du DRAAF à Durenque La réussite de Fromagora «L’Aveyron compte» Avec 350 fromages fermiers de chèvre présentés en concours, de nombreux participants aux trois colloques professionnels et une foule de visiteurs sur les exploitations caprines, Fromagora a remporté un franc succès à l’occasion de la foire expo de Villefranche de Rouergue le week-end dernier. Pages 11 à 13 Michel Sallenave, directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Midi-Pyrénées, a rencontré les responsables FDSEA, JA et de la Chambre d’Agriculture sur deux exploitations à Durenque. Impressionné par «la solidarité aveyronnaise» le DRAAF considère le département comme «un exemple». Page 3 Actualité syndicale Viande bovine Restaurer d’urgence des prix à la production Les éleveurs de bovins viande sont dans une situation de plus en plus critique. Après 3 ans d’absence de rentabilité, ils espéraient que 2010 leur apporterait enfin un bol d’air. Cette année sera aussi catastrophique que les précédentes. Les principales raisons invoquées : des coûts de production qui sont demeurés élevés (+20% en 2 ans), des prix inférieurs de 10 % et des aides en baisse de 7 % en 2 ans. Sans compter le facteur aggravant de la sécheresse de cet été : pas de seconde coupe, une distribution précoce des fourrages normalement destinés à nourrir les animaux cet hiver, et donc des achats extérieurs à prévoir sur les exploitations pour compenser. Globalement le prix des bovins est le même qu’il y a 10 ans alors que les coûts de production et les normes et contraintes environnementales ont fortement augmenté, et que dans le même temps, le prix de la viande bovine à la consommation a connu une hausse considérable (+40%). Paradoxe de la situation, les animaux se vendent mal et pourtant la France est structurellement en sous production. Le déficit est de l’ordre de 100 000 tonnes par an, soit environ 7 % de la consommation française. Il pourrait d’ailleurs se creuser et atteindre 9 % de la consommation en 2010. Avec l’ampleur de la crise économique qui touche les exploitations bovins viande en 2010, la France malgré son potentiel de production et de surfaces fourragères risque donc d’accroitre encore dans les Francis Grau et les éleveurs de la section bovin viande de la FDSEA interpellent le directeur de Métro à Arsac. années à venir sa dépendance aux importations. La réduction de production et le renforcement des importations sont pourtant un non sens. En premier lieu, au plan de l’activité et de l’emploi local, le risque d’effondrement de la production nationale bovine mettrait à mal toute une filière qui constitue un pilier de l’économie des régions rurales françaises. En second lieu vis-à-vis des attentes des consommateurs et de la société, la production répond à un ensemble de normes parmi les plus élevées au monde (traçabilité, alimentation des bovins, contrôles sanitaires, bien-être, etc.). Dénoncer les importations massives C’est pourquoi, tous les éleveurs bovins viande de France, répondant à l’appel de la Fédération Nationale Bovine, ont décidé de passer à l’action et de dénoncer les importations massives de viande bovine qui ne respectent pas les mêmes règles et normes que celles en provenance de l’Union européenne. Concrètement en Aveyron, plusieurs actions se sont succédé. D’abord vendredi dernier à Rodez, une quinzaine d’éleveurs de la section bovine de la FDSEA s’est rendue à Arsac, pour visiter les frigos de Metro. Un accueil courtois mais ferme du responsable de la plate forme d’approvisionnement des commerçants et des restaurateurs, qui a indiqué comprendre la position des éleveurs et qui, possédant un magasin en pleine zone de production, s’est dit attaché à proposer à ses clients de la viande d’origine locale voire nationale. Pour l’heure, seule de la viande Salers et Aubrac se trouvait dans les frigos. Même constat chez l’enseigne Géant Casino à Rodez, où aucune trace de viande bovine d’importation n’a été découverte. A croire que le message sur la préférence communautaire plutôt que de la viande d’import commence à entrer FRB Midi-Pyrénées Les éleveurs s’invitent à la commission de cotations Une délégation d’une quinzaine d’éleveurs de la FRB Midi-Pyrénées a choisi de s’inviter à la réunion d’installation de la commission de cotation des gros bovins, lundi 6 septembre dans les locaux de France Agrimer à Toulouse. Il s’agissait à travers cette action d’affirmer en cette conjoncture difficile de crise de l’élevage, la détermination de la FRB et de la FRSEA à obtenir un fonctionnement efficace de cet outil interprofessionnel sous tutelle de l’Etat. Bernard Malabirade, président de la FRB a proposé à Jean Gabriel Chevrier, responsable à la DRAAF de France Agrimer, et à Michel Lieuteret, responsable de la cotation à la DRAAF, une nouvelle méthode de travail qui prévoit entre autre une réunion physique men- suelle de tous les membres de la cotation qui s’ajouterait aux réunions téléphoniques hebdomadaires du lundi. Par ailleurs, la FRB souhaite élaborer un projet régional de cotations qui prendrait en compte le tiers de classe et pourquoi pas dans un 2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 proche avenir, des cotations en fonction des races des animaux. L’ensemble de ces propositions a été accueilli favorablement par l’administration régionale et l’ensemble des partenaires de la filière bovine régionale. Isabelle SICARD Visite du rayon boucherie au Leclerc Millau-Creissels pour dénoncer les importations de viande bovine. dans l’esprit des enseignes nationales qui souhaitent peutêtre se racheter une conduite ! La seconde action de vérification de la provenance des viandes a été menée ce mardi à Millau, d’abord au Super U à Millau puis au Centre Leclerc de Creissels et enfin à Promocash. Là encore la délégation de la FDSEA et des JA a rencontré les responsables des magasins pour vérifier si de la viande bovine en provenance d’Argen- vue Point de Francis GRAU, président de la section bovins viande de la FDSEA. - La FNB a décidé un mot d’ordre national d’actions syndicales, compte tenu de l’extrême gravité de la crise économique du secteur viande bovine. Quels sont les objectifs de ces actions auprès de la GMS et des distributeurs grossistes ? FG : «Les éleveurs ne comprennent pas et ne peuvent plus accepter le double discours entre des normes et modalités de contrôles de plus en plus rigoureuses, imposées à la production nationale pour répondre aux exigences de sécurité alimentaire et aux attentes sociétales et d’autre part l’absence d’équivalence de ces normes et contrôles pour les viandes d’importation. La présence de ces viandes étrangères en provenance du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, etc.) proposées aux consommateurs en France constitue une concurrence déloyale vis-à-vis de la production locale. En allant à la rencontre des tine ou du Brésil était présente dans les rayons. Majoritairement la viande bovine était issue de France ou de l’Union européenne, sauf pour quelques entrecôtes surgelées made in Brésil, dénichées au Super U. Beau joueur, Alain Delpont le directeur de ce magasin a indiqué qu’il demanderait à sa centrale d’achat de retirer ce produit des linéaires. Isabelle SICARD Pour une revalorisation de 20 % directeurs de magasins nous leur demandons de privilégier l’approvisionnement en viandes françaises en raison de leur haut niveau qualitatif, du respect des normes de sécurité alimentaire, environnementales, bien-être, d’une logique d’approvisionnement «de proximité» plus cohérente et de souci de soutien de l’économie locale,… - Qu’espérez-vous obtenir à travers ces actions ? FG : Nous voulons faire reconnaître la situation de crise de la production viande bovine auprès de l’opinion publique et des pouvoirs publics. Nous souhaitons une revalorisation de 20% du prix à la production, indispensable pour rétablir la rentabilité de l’activité compte tenu des coûts de production. Enfin, nous voulons saisir les pouvoirs publics de l’urgence de mesures d’aides exceptionnelles en faveur du secteur viande bovine : prioritairement allègement de charges (charges financières avec «année blanche» sur remboursement d’annuités d’emprunt). Sans une telle mesure, les exploitations bovins viande ne seront pas en mesure de redresser leur situation». Recueilli par I. SICARD Actualité départementale Michel Sallenave, DRAAF, invité de la FDSEA et des JA «L’Aveyron est un exemple» La région étant devenue l’échelon de pilotage des politiques publiques de l’Etat sur le territoire, la FDSEA et les JA ont invité le directeur régional de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt, DRAAF, en présence des responsables des OPA, à découvrir l’agriculture aveyronnaise, ses spécificités et son poids à l’échelle de Midi-Pyrénées. La FDSEA et les JA avaient choisi la commune de Durenque, sur le canton de Réquista pour accueillir le DRAAF, vendredi 3 septembre. Chez Didier Cabot d’abord producteur de lait de vache et chez Christophe Layrolles ensuite, producteur de lait de brebis et éleveur de vaches allaitantes sur le premier canton moutonnier de France. Au delà de ces trois productions, les responsables professionnels du département ont voulu montrer à Michel Sallenave, accompagné des représentants de la DDT, dont son directeur Philippe Boda, la réalité des exploitations aveyronnaises, en particulier les difficultés actuelles de l’élevage. Gestion régionale de l’eau «Plusieurs dossiers mis en place par des politiques régionales ont un impact sur notre territoire», a démarré Dominique Fayel. En effet, la mise en œuvre de la révision générale des politiques publiques a conduit à des transferts de compétences des départements vers les régions. Le président de la FDSEA appuyé par le président de la FRSEA, Dominique Barrau, a ainsi évoqué la politique de l’eau. «L’Aveyron est concerné à plusieurs titres : par l’irrigation qui se pratique dans bon nombre d’exploitations et par sa position amont de la grande région Sud-Ouest», a-til expliqué au DRAF. Les responsables professionnels ont mis l’accent sur la nécessité de mesurer l’impact des décisions réglementaires sur certaines productions et sur l’équilibre fourrager des exploitations. La profession a également profité de son passage à Chez Didier Cabot et Christophe Layrolles, les responsables de la FDSEA, des JA et des OPA ont évoqué avec le DRAF, les difficultés rencontrées par l’élevage dans son ensemble. Durenque, commune classée entièrement en zone vulnérable, pour évoquer ce sujet avec le DRAAF. Sécheresse et difficultés des élevages Devant les deux témoignages des éleveurs, Didier Cabot et Christophe Layrolles qui ne peut plus sortir ses brebis depuis un mois faute d’herbe, la FDSEA et les JA ont évoqué la situation climatique de sécheresse qui touche les deux tiers du département, selon la profession. «Les animaux sont aujourd’hui nourris comme en plein hiver, les stocks sont déjà entamés et le prix de la paille et du foin s’envole. Nous allons donc engager une démarche pour entrer dans le dispositif de calamités agricoles». L’administration départementale est prête à se rendre sur le terrain début octobre pour évaluer les pertes et leurs conséquences sur les exploitations. La demande professionnelle a déjà été transmise au niveau national. Bien entendu les responsables de la FDSEA et des JA ne pouvaient pas passer sous silence les difficultés que traverse l’élevage dans son ensemble (bovin, ovin, porcin et caprin). Les deux éleveurs visités ont dit combien ils aimaient leur métier, ont martelé leur motivation à poursuivre parce qu’ils ont envie de défendre leur «âme de paysan» mais aussi leur envie de vivre de leur profession. «Nous avons des outils Chez Christophe Layrolles, le DRAF a goûté au Roquefort ! qui ne demandent qu’à produire mais en face, on ne nous en donne pas les moyens», a ainsi témoigné Christophe Layrolles. L’ICHN, un outil fondamental pour l’Aveyron Autre dossier important pour le département, l’ICHN que la FDSEA et les JA veulent «défendre bec et ongles» comme l’a précisé Dominique Fayel : «L’Aveyron est le seul département de Midi-Pyrénées à être classé à 100% en zone de handicaps naturels. L’ICHN se révèle un outil indispensable pour maintenir les exploitations en place et un levier certain pour installer des jeunes». L’enveloppe destinée à l’ICHN sera dès l’année prochaine, gérée au niveau régional et l’Aveyron comme l’a expliqué Dominique Barrau, «veut être partie prenante dans la discussion sur la répartition de l’enveloppe pour défendre ses acquis». Sur ce dossier, le DRAAF se dit «tout-à-fait ouvert au dialogue même si la répartition entre les 8 départements laisse peu de marges de manœuvre». «Je suis conscient que l’ICHN est un gros sujet pour l’Aveyron et j’espère que le ministère va concrétiser son annonce de revalorisation», a répondu Michel Sallenave. rencontre, c’est pour mieux comprendre les problématiques auxquelles est confrontée l’agriculture aveyronnaise et régionale. Je veux réunir les agriculteurs et les entreprises de l’aval pour travailler ensemble, en filières sur l’avenir de chacun». Le directeur régional a évoqué le principe de la contractualisation inscrit dans la loi de modernisation agricole qui doit «permettre aux acteurs de l’amont et de l’aval de s’entendre pour faire avancer les filières», selon lui. «Notre rôle à l’échelle régionale est renforcé avec de nouvelles compétences. Nous devons gérer au mieux les moyens financiers et humains que nous recevons du ministère au service de l’agriculture», at-il poursuivi. D’ailleurs sur le dossier laitier et en particulier la gestion régionalisée des quotas laitiers, Pierre At, président de la FRPL Sud-Ouest a demandé la mise en place rapide d’un travail concret et cohérent. «Une bonne coordination doit être assurée entre les départements notamment par la DRAAF. Nous demandons une mutualisation des réserves départementales et une redistribution linéaire sur l’ensemble de la région» ont complété la FDSEA et les JA. Régulation des vautours demandée Enfin, les responsables professionnels ont transmis au DRAAF la problématique des vautours qui depuis deux ans, inquiètent les éleveurs par leur changement de comportement et les attaques de nombreux troupeaux de brebis et de vaches. «Les Pyrénées sont elles aussi confrontées à cette problématique, nous réfléchissons donc à une approche régionale autour d’une régulation de cette espèce», a expliqué Dominique Fayel. Sur ce dossier le DRAAF a encouragé la FDSEA et les JA à «recueillir des témoignages d’éleveurs et des expertises scientifiques et à se rapprocher des instances de l’environnement pour constituer un dossier à la DREAL». Eva DZ Frappé par la solidarité aveyronnaise «Tenez bon !» a répondu Michel Sallenave. «L’Aveyron a la chance de pouvoir compter sur des responsables professionnels solidaires. Votre structuration, votre motivation m’impressionnent. Vous êtes un partenaire qui compte et surtout qui sait parler d’une seule voix. Votre organisation au sein des filières vous permettra de vous en sortir», a encouragé le DRAAF. Ce dernier compte d’ailleurs beaucoup sur le dialogue entre son administration régionale et les responsables professionnels : «Si je suis venu à votre Garantie 12 ans • Durée de vie 30 ans Distributeur agréé : Ets GRIMAL SALAN 12170 Lédergues - 05 65 74 00 33 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3 Agenda à retenir BERTHOLENE JOURNÉES TECHNIQUES Journée technique Permanences «bâtiments» Les permanences du conseiller bâtiment ont repris dans les comités de développement agricole. Le prochain rendez-vous aura lieu mardi 21 septembre au CDASA à Vabres l’Abbaye (Comité de développement agricole du Sud Aveyron Tel. 05 65 98 16 00). A 10 h, réunion sur les aides PMBE (plan de modernisation des bâtiments d’élevage), avec en particulier le point sur la réglementation et la démarche à respecter. L’après-midi, possibilité de rendezvous individuels (contactez au préalable le secrétariat). Bourse au développement durable : Inscriptions Portée par le Conseil général, la bourse au développement durable est destinée à mobiliser des acteurs et susciter des projets qualitatifs et exemplaires dont la réalisation n’a pas encore débuté. Ils devront notamment avoir un caractère non lucratif et concerner des actions de sensibilisation, de réalisation de projets ou procédés techniques dans un objectif pédagogique et d’exemplarité. La thématique retenue pour 2010 est : «Réduisons nos déchets». Le concours est ouvert aux établissements scolaires, associations, entreprises, collectivités locales. Le projet doit être déposé avant le 15 novembre, auprès du Conseil général - Direction de l’Environnement - Hôtel du Département - BP 724 - 12007 Rodez Cedex. Jeunes de 18-22 ans Allocation de poursuite d’études Dans le cadre de son action sociale, la MSA Midi-Pyrénées Nord verse une allocation de poursuite d’études aux jeunes de familles agricoles, pour les aider à faire face aux frais supplémentaires de logement, d’internat ou de transport liés à la poursuite d’études ou à l’apprentissage. Cette allocation concerne les jeunes nés entre le 01.01.1988 et le 30.09.1992 et poursuivant des études supérieures, ou se formant à des métiers spécifiques (infirmier…) ou élèves dans un lycée professionnel ou technologique (CAP, BEP, Bac Pro uniquement), ou en contrat d’apprentissage. Ne pourront en bénéficier que les jeunes n’ayant pas déjà perçu 3 fois l’allocation de poursuite d’études et fréquentant un établissement d’enseignement éloigné de plus de 40 kilomètres (allerretour) du domicile. Attribuée sans condition de ressources, le montant de l’allocation allouée par la MSA pour l’année scolaire 2010-2011 est de 150 €. Pour en faire la demande et pour toute précision, vous pouvez contacter le service Action Sociale de la MSA Midi-Pyrénées Nord : 05 63 48 40 27 pour Albi - 05 65 75 39 66 pour Rodez 05 65 35 85 28 pour Cahors - 05 63 21 61 04 pour Montauban. Communiqué MSA Aumont-Aubrac Salon de l’élevage et de l’innovation Après plusieurs mois de travaux, le Pôle régional de manifestations agricoles d'AumontAubrac ouvrira ses portes au public les 18 et 19 septembre à l'occasion du premier salon de l'élevage et de l'innovation : Estives 2010. Avec sa position géographique privilégiée, en bordure de l’A75 et à l’entrée du village, ce nouveau site de 3 000 m² de surface, offrant ainsi une capacité de 500 animaux dote le département et les régions limitrophes d’un outil performant dans l’organisation de manifestations. Estives 2010, sera pour la Chambre d'agriculture de Lozère et ses partenaires, l'oc- casion de montrer au grand public l'évolution et l'adaptation des pratiques d'élevage. Durant les deux jours, des animations seront mises en place pour le grand public avec les filières de qualité, une présentation d'animaux pour les filières viande, exposition des races ovines, Lacaune et Blanche du massif central, et caprines, d’une quarantaine d'équidés, démonstrations d’attelages, de débardages… Le dimanche midi, un marché de producteurs de pays permettra de se restaurer sur place. Ce pôle sera équipé d’un ring interne et externe et sera desservi en eau potable et électricité. 4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 La Chambre d’agriculture et la FDCUMA proposent une réunion d’information sur la conduite du maïs ensilage, le hachage du maïs et le réglage de l’ensileuse mercredi 15 septembre à 10 h sur l’exploitation d’Arnaud Bréfuel à Reilhac commune de Bertholène. Intervenants : Céline Bréfuel CDAVAL, Romain Miquel EDE et Jean-Claude Platon FDCUMA. SAINT AFFRIQUE Permanence MSA Désormais, l'assistant social de la MSA tiendra sa permanence à l'antenne MSA (7 place Paul Painlevé) tous les mercredis de 9 h à 12 h (au lieu du vendredi). SAINT LEONS Visite du jardin d'insectes Chaque mercredi de septembre, la Maison natale de JeanHenri Fabre propose une animation sur les ailes des papillons : observations et multiples captures de papillons, jeux et activités sur les insectes avec Noé conservation dans le cadre de l'Observatoire des Papillons des Jardins (OPJ) sur réservation. Participation à l'Atlas des Papillons de l'Aveyron à travers le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (SPIPOLL), en collaboration avec l'Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE), l'université de Toulouse et le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. L'exposition des insectes du Monde de Robert Loysel est présentée sur simple rendez-vous au 05 65 58 80 54 ou jeanhenri.fabre@ wanadoo.fr. VALLEE DE L’AVEYRON LEVEZOU Info CUMA Plusieurs agriculteurs réfléchissent actuellement à la création en Cuma d’un service composé d’un combiné scieur fendeur et d’une fendeuse horizontale. Une réunion d’information se tiendra jeudi 16 septembre à 10 h, salle de réunion du CDAVAL à Laissac. Nous invitons vivement tous les agriculteurs intéressés par ce projet à participer à cette rencontre. VILLEFRANCHE DE PANAT Randonnée Les randonneurs de Courir en Lévezou organisent une sortie à Réquista dimanche 12 septembre : 11 ou 16 km vers la vallée du Tarn. Le départ est à 8h 30 de la salle de Sansolles, ravitaillement sur le parcours, et repas à l’arrivée (participation : 5 € la randonnée, 12 € le repas). Renseignements : 05 65 46 40 75 PAT Amont du Cône Journées d’information Dans le cadre du plan d'actions territorial (PAT), deux demi-journées d’information sont proposées sur les pratiques antiérosives mercredi 15 septembre à 10h à Durenque (salle de réunion sous la salle des fêtes) et mercredi 22 septembre à 10h à La Selve (salle de réunion sous la mairie). De 10h à 11h : présentation des risques d’érosion des parcelles agricoles et des différentes pratiques antiérosives et de 11h à 13h : visite de terrain le 15 septembre sur la haie et le 22 septembre sur le travail du sol et son rôle antiérosif. La Chambre d’agriculture, l’association Arbres Haies et Paysage et la FD CUMA animeront ces matinées. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès d’Hélène Pouget, animatrice Agri Viaur au 05 65 71 10 97 ou [email protected] Site internet Participez à l'offre alimentaire Pour faciliter la mise en relation entre les acheteurs de la restauration collective et les professionnels, l'Irqualim et le lycée La Roque ont ouvert un site internet où les professionnels et en particulier les agriculteurs qui recherchent des débouchés pour leurs produits sont invités à s'inscrire : www.offrealimentairemidipyrenees.com La Salvetat Peyrales 28ème foire de reproducteurs bovins de race à viande Le comité foires Aveyron Ségala Viaur prépare sa 28ème foire annuelle de reproducteurs bovins de race à viande qui aura lieu vendredi 24 septembre au foirail de La Salvetat Peyralès. Cette foire en Ségala, berceau du «Veau d’Aveyron et du Ségala», reste une vitrine certaine pour les négociants. Elle est aussi ouverte aux divers groupements et particuliers tous en quête d’amélioration de leur production dans les meilleures conditions sanitaires sous contrôle de la mission sécurité et qualité des productions primaires. L’inscription des animaux est obligatoire, un contrôle sanitaire sera effectué à l’entrée, tous les bovins doivent être valablement vaccinés (la vaccination sérotype 1 et 8 doit figu- rer au dos de passeport). De nombreux acheteurs et exposants de matériels agricole, aliments, etc. prendront part à cette manifestation. Comme chaque année, à l’occasion de cette foire, une présentation de chiens de berger, avec l’association ACT 12 aura lieu. Ouverture du foirail à 6 h ouverture du marché à 10 h. Le chargement des animaux s’effectua à partir de 12h30. A cette manifestation, sera aussi présent Berlioz classé 3ème en producteurs jeunes au salon de Paris. Un concours de pointage de vaches effectué par des jeunes de lycées sera organisé lors de la foire. Contacts : mairie de Rieupeyroux : 05 65 65 51 12. Fax : 05.65.65.63.11. Responsables de la foire : 05 65 65 57 13 ou 06 24 80 04 58. Collectes des déchets de soins en élevage Cette opération, lancée à l’initiative de la FODSA et de nombreux partenaires, se poursuit. Voici les lieux et dates de collecte à venir : • Lundi 13 sept. : Espalion de 10h30 à 11h30, devant le cabinet vétérinaire, 40, av. d’Estaing • Lundi 13 sept. : St Geniez d’Olt de 14h à 15h, cabinet vétérinaire de Besombes, Le Central. Cantons St Beauzély et St Rome de Tarn Festenal de la Musa La quatrième édition "Festenal de la Musa", du 12 septembre au 23 octobre, propose six animations, sur six communes des cantons de St Beauzély et de St Rome de Tarn. Ce festival a pour but de maintenir la langue et la culture occitane vivante en milieu rural à travers différents spectacles. Dimanche 12 septembre à la salle des fêtes de Montjaux de 10h à 19h - Samedi 18 septembre au Viala du Tarn «Le Chœur de la Roquette» - Dimanche 26 septembre à St Beauzély «L'Enfant Polit» - Samedi 9 octobre à Castelnau Pégayrols «Les Contes du Placard» - Dimanche 17 octobre à Ayssènes «Castanha e Vinovèl» - Samedi 23 octobre à St Rome de Tarn «Les Souffleurs de Rêves et Mans de Breish». Infos : 05 65 58 19 82 ou www.patrimoni.fr. Vie locale et des régions Formation agricole Les nouveautés de la rentrée L’heure de la rentrée des classes a sonné aussi pour les étudiants en formation agricole. A l’ADPSA, pour les BTSA ACSE en un an et par apprentissage, au CFPPA La Roque pour les Bac pro en apprentissage et pour la nouvelle direction du lycée Beauregard. Revue d’effectifs ! A l’ADPSA : sous le signe de la stabilité Depuis quelques semaines, les étudiants de BTSA ACSE en formation continue en un an ou en apprentissage sur deux ans, ont rejoint la Maison de l’agriculture à Rodez et l’ADPSA. Huit étudiants sont inscrits sur la formation en un an et 18 sur la formule par apprentissage (9 en première année et 9 en seconde année). «Les profils de nos étudiants sont diversifiés tant d’un point de vue de l’âge que de leur origine géographique mais la grande majorité d’entre eux ont le projet de s’installer en agriculture bien souvent pour prendre la suite de leurs parents», constate Catherine Labarbarie, responsable du BTSA ACSE à l’ADPSA. Elle note néanmoins quelques étudiants non issus du milieu agricole qui veulent soit mettre en œuvre un nouveau projet d’installation, soit travailler dans les organisations autour de l’agriculture. «Beaucoup ont choisi le BTS pour approfondir leurs connaissances en particulier sur la gestion de l’exploitation, la comptabilité, l’économie mais aussi sur tout ce qui entoure l’agriculture et son actualité», poursuit Catherine Labarbarie. Les matières générales, l’informatique, les sciences sociales et juridiques, des modules techniques complètent la formation, sans oublier les périodes en exploitation (une semaine sur deux) pour la formule par apprentissage. Le BTSA ACSE est réalisé par une unité pédagogique regroupant les moyens et les compétences de quatre centres de formation professionnelle : l’ADPSA, le pôle de formation en élevage et agro-équipements de Bernussou (Chambre d’agriculture), le CFPPA La Roque et François Marty formation continue à Monteils. Enfin le BTS ACSE en un an est financé par le Conseil régional Midi-Pyrénées tout comme l’apprentissage. Il est également ouvert à des salariés dans le cadre d’un Congé individuel de formation (CIF). Depuis 2 ans, les étudiants de BTS ACSE affichent une réussite de 100% lors de l’examen final. Les responsables professionnels espèrent ajouter une troisième année à ce beau palmarès ! A l’ADPSA, les BTSA ACSE en un an et les élèves de 2ème année de BTSA ACSE par apprentissage. Au lycée Beauregard : nouvelle équipe de direction En poste depuis le 1er septembre, une toute nouvelle équipe de direction a accueilli les 260 élèves et étudiants du lycée Beauregard de Villefranche, jeudi dernier pour la rentrée. A sa tête, Max Delpérié proviseur du lycée d’enseignement public agricole, qui a dirigé pendant deux ans le seul lycée public agricole de la Creuse. Très enthousiaste à l’idée de travailler avec des collaborateurs et enseignants aux nombreuses compétences (bio technologie, micro biologie...), il souhaite redonner un nouvel élan à cet établissement avec en projet un effectif de 300 élèves d’ici 2 à 3 ans. «Il ne s’agit nullement de «voler» les élèves des autres établissements, nous devons au contraire travailler avec nos collègues des lycées publics agricoles et trouver des synergies pour créer des parcours complémentaires pour les jeunes». La problématique agricole étant fortement liée à celle de l’agroalimentaire, Max Delpérié entend profiter pleinement des compétences de la nouvelle directrice de l’atelier technologique, Cyrielle Lepage, pour entamer un projet de rénovation. Et ainsi conforter le lycée dans la voie de la recherche, du développement et de l’innovation dans de nouveaux secteurs comme l’agriculture bio par exemple. Il sera épaulé dans cette mission par son directeur adjoint, Laurent Gouttebaron précédemment enseignant au LEGTA de Saintes. des apprentis et pour leur assurer un meilleur suivi en formation et sur les exploitations». Autre challenge relevé par le centre de formation : les 40 jeunes ont tous leur maître d’apprentissage. «Nous y avons travaillé depuis juin en nous fixant des objectifs selon la production choisie par les jeunes et leur mobilité géographique», ajoute Bernard Scheuer. D’ailleurs le CFPPA a organisé une journée, ce mercredi, à l’attention des maîtres d’apprentissage autour de la sécurité en exploitation et du projet pédagogique des jeunes. Du fait de ce nombre plus important d’apprentis, le CFPPA a élargi son carnet d’adresses de maîtres d’apprentissage et ce, sur tout le département : nord et sud Aveyron, 40 apprentis en Bac pro CGEA au CFPPA La Roque. Ségala, Lévézou et avec toutes les productions (la moitié des apprentis sont sur des exploitations bovines lait ou viande, 40 à 45 % en ovins lait ou viande et 5% en caprins). Autre constat dans ce recrutement record, une part importante (près de 20%) de jeunes non issus du milieu agricole : «Certains ont découvert l’agriculture aveyronnaise pendant leurs vacances et ont souhaité démarrer une formation», explique Bernard Scheuer. «Il faut noter la grosse motivation de ces jeunes qui entraînent tout le groupe !» Et six d’entre eux viennent de l’extérieur (Hérault, Alpes de Haute Provence, Haute Garonne). Parmi les 32 élèves de 1ère de Bac pro CGEA, cinq filles sont inscrites, une légère progression là aussi ! Pour répondre à cette augmentation des effectifs, le CFPPA a recruté des enseignants en zootechnie, en agroéquipement et en maths et certains professeurs ont augmenté leur temps de travail. Ce regain de succès pour la formation par apprentissage est une conséquence selon Bernard Scheuer, de la réforme du Bac pro qui correspond mieux au profil des jeunes. «Désormais ils peuvent faire une seconde générale, technologique ou professionnelle puis rejoindre une 1ère en Bac pro en apprentissage. Nous pensons avec les maîtres d’apprentissage que l’alternance est une bonne réponse pour se former en agriculture», conclut-il. Isabelle Sicard et Eva DZ Au CFPPA La Roque : effectif record ! Avec 40 nouveaux apprentis en Bac pro CGEA, le CFPPA La Roque a inscrit un record dont se réjouit le directeur, Bernard Scheuer : «D’habitude nous avons des groupes de 10 12 élèves, cette année, nous avons dû scinder la classe de Bac pro de première de 32 élèves en deux groupes de 16 à la fois pour un meilleur confort 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5 Conseils et technique CONSEILS DE SAISON en collaboration avec la Chambre d’Agriculture TROUPEAUX Bovins lait La récolte du maïs approche et avec elle le changement de ration des vaches laitières. L’optimum pour récolter un ensilage de maïs est un taux de matière sèche aux alentours de 32-33%. Il est nécessaire, si possible, d’attendre 2 à 3 semaines avant de distribuer cet ensilage, le temps que le pH du silo se stabilise. Pour les vaches qui viennent de vêler, l’ingestion est limitée mais augmente progressivement jusqu’à 12 semaines. Cette ingestion augmente plus rapidement en ration à base de maïs qu’en ration foin ou ensilage d’herbe. Pour ceux qui ont ensilé le maïs précocement et qui vont en distribuer, veiller à respecter une transition alimentaire d’au moins quinze jours pour permettre une meilleure adaptation de la flore microbienne des laitières. En fonction des analyses d’ensilage de maïs que vous allez faire (d’autant plus que les conditions séchantes induisent une grande variabilité des valeurs alimentaires), il faut prévoir avec votre technicien du Contrôle laitier une complémentation adaptée à votre troupeau. Pour les velles, 2 repas lactés par jour au lait entier sont conseillés à raison de 2,5 kg à 3 kg de lait par repas. Sans oublier l’accès à du bon foin à volonté et une proportion ajustée de concentrés. L’optimum pour le sevrage est 9 semaines soit entre 2 et 2,5 mois. Attention aux variations de température, à l'humidité et aux courants d'air dans le local des velles ou des veaux, souvent à l'origine de problèmes sanitaires. La litière doit être sèche et renouvelée. Les conseillers des filières animales Vendre et acheter du maïs ensilage sur pied A ce jour, les maïs destinés à l’ensilage expriment des potentiels de rendements variables, bons pour certains à faibles pour d’autres, selon les secteurs et même selon les parcelles. Le manque d’eau a été surtout en juillet août au moment critique de la floraison et de la fécondation. Dans certains cas, ces conditions ont accentué les effets des mauvaises levées consécutives aux conditions de semis (froid et pluie abondante après des semis précoces, sol insuffisamment ressuyé au semis). Des parcelles s’annoncent donc avec de faibles rendements en quantité, mais aussi en qualité. Ainsi, des transactions sont quelquefois envisagées entre des vendeurs de maïs grain et des acheteurs de maïs ensilage : la valeur marchande doit concilier les intérêts des deux partenaires. L’acheteur doit disposer d’un produit comparable en coût par UF à d’autres fournitures (pulpe…) et le vendeur doit pouvoir récupérer une recette équivalente à la vente en grain dans le contexte local. 70-80 €/tonne de Matière Sèche semble une valeur acceptable, à moduler en fonction de la qualité du maïs mais surtout le prix du grain. On obtient ce prix en se basant sur un maïs payé (net de taxes et de séchage) à 14 €/ quintal (5,5 qx de grain correspondent à 1 tonne de MS d’ensilage). Le vendeur économise les frais de récolte (30 à 40 €/TMS), ce qui compense les pertes de cannes (humus, fertilisant). L’acheteur paiera les frais de récolte et de transport. Le prix de revient de l’UF rendue à l’auge avoisinera 0,12 €/UF en rajoutant les frais de stockage et les pertes. Attention, actuellement, le prix du maïs est sur une tendance à la hausse et la demande risque d’être importante. On peut donc s’attendre à des révisions des tarifs des transactions. Tous ces éléments constituent des aides à la négociation mais nse sont en aucun cas un barème officiel. Mission agronomie Chambre d’agriculture Aveyron Comment estimer le rendement ? La méthode la plus juste est de peser les remorques à un poids public et de mesurer le pourcentage de matière sèche sur un échantillon. Le cubage de la récolte en remorque est moins fiable, mais assez facile : pour 1 m3 dans une remorque, on a autour de 120kg de MS de maïs dans des conditions normales, avec près de 35% de MS et une bonne proportion de grain. La densité sera plus faible pour un maïs moins sec ou de moindre valeur. Le cubage du silo est faisable si la quantité achetée est stockée séparément : 1 m3 de silo représente de 200 à 230kg de MS de maïs, variable selon le pourcentage de MS et la hauteur du silo. 6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 de saison Mission agronomie de la Chambre d’agriculture Irrigation du maïs : bulletin n°6 Le suivi des maïs irrigués par la Chambre d’agriculture et les agriculteurs équipés de tensiomètres arrive à sa fin. Le point sur la dernière quinzaine. La maturation des grains suit son cours et, en fonction des précocités des maïs, des dates de semis et des zones, on est entre le stade laiteux-pâteux et 50 % d’humidité du grain. Les conditions extrêmement sèches et les pics de chaleur de ces derniers jours ont permis de récupérer le retard qui avait été pris sur la première moitié d’août. Dans les 6 parcelles que nous suivons, des tours d’eau supplémentaires (pour ceux qui le pouvaient) ont été réalisés fin août à Vabres l’Abbaye, Bernussou ou Laissac, et début septembre à Colombiès. Conditions météorologiques Ces deux dernières semaines ont été caractérisées par des conditions très sèches auxquelles se sont rajoutées de fortes chaleurs, notamment du 24 au 26 août et dans une moindre mesure la semaine dernière (2 au 5 septembre). Ces conditions accélèrent le dessèchement du feuillage. Pour les maïs les plus précoces, on voit aussi la maturité des grains avancer ; l’ensilage est prévu ce vendredi pour la parcelle de Luc. Au niveau des sommes de températures, on est entre 80 (la semaine dernière) et 107°C la semaine d’avant. Du point de vue de l’humidité du grain (repère 50 %), il faut encore attendre (sauf à Luc) pour sortir totalement de la période de risque et se rapprocher de la date d’ensilage. Besoins en eau des maïs et état des réserves du sol L’idéal est que le maïs ne subisse pas de déficit en eau jusqu’au stade clé «grains à 50 % d’humidité». Passé ce stade on peut stopper les arrosages, quelles que soient les valeurs des tensiomètres. Dans les parcelles que nous suivons, celles de Luc, Vabres l’Abbaye voire Laissac ou Sébrazac ont atteint ou approcheront bientôt ce stade. Pour les 2 autres on a encore 10 à 15 jours d’attente si les températures se maintiennent comme ces deux dernières semaines. De toute façon les agriculteurs ont terminé leur dernier tour d’eau et les pluies récentes vont permettre de tenir encore un peu. Interprétation des valeurs des tensiomètres : - sol de type Ségala ou argilolimoneux moyen à profond, avec un tour d’eau de 6 à 8 jours : déclenchement de l’irrigation quand les sondes à 30 cm dépassent 60 cbars et quand celles à 60 dépassent 20 cbars, ou déclenchement si la somme des deux atteint 80 cbars. - sol de type Ségala ou argilolimoneux superficiel, avec un tour d’eau de 6 jours : déclenchement de l’irrigation quand les sondes à 30 cm dépassent 40 cbars et quand celles à 60 dépassent 20 cbars, ou déclenchement si la somme des deux atteint 60 cbars. - sol de type terrefort avec un tour d’eau tous les 6-9 jours : déclenchement de l’irrigation quand les sondes à 30 cm dépassent 70 cbars et quand celles à 60 dépassent 30 cbars, ou déclenchement si la somme des deux atteint 100 cbars. Parcelles suivies avec des tensiomètres : situation et relevés au 6 septembre Lieu Type de sol Luc Ségala Altitude Variété (m) Bernussou 630 Terrefort moyen Colombiès Ségala Vabres Argilo-limoneux l’Abbaye assez profond Laissac Causse profond 330 Sébrazac 350 Argilo-limoneux peu profond Les parcelles pour lesquelles l’irrigation remonte au 27 août (Vabres, Bernussou, Laissac) sont à nouveau en manque d’eau, les agriculteurs ne prévoient pas de tour d’eau supplémentaire car on approche du stade limite et des pluies ont été annoncées pour la semaine. La parcelle de Colombiès, plus en retard, a reçu le 4 septembre un 5ème tour d’eau (les sondes ont «décroché» et n’ont pas réagi à l’arrosage). A Sébrazac, la parcelle a reçu 25 mm le 31 août et le sol est encore humide. La parcelle de Luc n’a plus reçu d’arrosage depuis la mi-août mais le maïs était plus avancé et donc sortait de la période critique. L’agriculteur a préféré donner la priorité à d’autres parcelles de l’exploitation, plus tardives. Muriel SIX, conseillère agronomie Chambre d’agriculture 640 320 650 Stade au 6 sept. Taxxoa Grains à 50 % d’humidité Koxx Grains laiteux pâteux Laxxot Laiteux Friedrixx Grains laiteux pâteux + LG 32 76 Grains laiteux pâteux Tibério Grains laiteux pâteux Le dessin de Z’lex... «Dérive sécuritaire…» Irrigation Valeur des sondes depuis en cbars le 24 août à 30 cm à 60 cm 0 mm 135 199 30 mm 127 114 25 mm 20 mm 199 64 199 72 45 mm 67 89 25 mm saturé saturé Technique et économie Utilisateurs de produits phytosanitaires Propriétaires occupants Obtenez dès à présent le «Certiphyto» Des aides pour isoler votre maison A partir de 2014 - 2015, tous les professionnels – qu’ils soient utilisateurs, acheteurs, distributeurs ou conseillers devront détenir le «Certiphyto». Qu'est-ce que c'est ? Comment l'obtenir ? Voici les réponses. Contexte réglementaire La directive-cadre européenne 2006/0132 adoptée par le Parlement européen le 13 janvier 2009 prévoit la mise en place, avant 2015, de formations et d'un certificat pour les distributeurs, les conseillers et les applicateurs de produits phytosanitaires. Sous cinq ans, ce certificat sera obligatoire pour l'acte d'achat de produits phytosanitaires. Le plan ECOPHYTO 2018 affiche ce même objectif de formation comme un de ses axes majeurs. Pour la mise en œuvre de ces orientations, le projet de loi dit "Grenelle 2" prévoit également que les entreprises exerçant les activités de distribution, d'application en prestation de service et de conseil à l'utilisation des produits soient agréées sur la base d'une certification d'entreprise. Leurs agents devront détenir un certificat individuel de qualification. Bref, toute la chaîne est concernée, de l'agriculteur utilisateur de produit jusqu’à son conseiller technique. Ce qui va changer Tous les professionnels (utilisateurs, acheteurs, distributeurs et conseillers) devront détenir le « Certiphyto » en 2014. Toutefois vous pouvez passer le Certiphyto avant, pendant la phase expérimentale. Il sera alors valable 10 ans. Qui est concerné ? Trois catégories d’utilisateurs sont identifiées, soit près d’un million de professionnels : - des entreprises de distribution de produits phytopharmaceutiques, - des entreprises et exploitations agricoles qui appliquent des produits, - des organismes exerçant une activité de conseil. Ce certificat portera la «mention» de l’activité concernée : agriculture, application des zones non agricoles, préconisation, distribution… Quatre voies d'accès au Certiphyto - Voie A : le Certiphyto est délivré au vu des diplômes, titres et certifications professionnelles du candidat (du niveau I au niveau V). La liste des diplômes n'est pas connue à ce jour. - Voie B : Le Certiphyto est délivré à l'issue de la réussite à un test informatisé, comprenant 50 questions à choix multiples (QCM de positionnement). - Voie C : le candidat suit une formation d’une demi-journée à la sécurité et aux risques pour l’homme et l’environnement, puis il se positionne à l’aide du test QCM. En fonction de ses résultats, soit il obtient le Certiphyto, soit une formation lui est prescrite en rapport avec ses besoins identifiés (1 jour au maximum). Une fois cette formation suivie, il obtient automatiquement le Certiphyto. - Voie D : le Certiphyto est délivré automatiquement à l'issue d'une formation de 2 jours. Compte tenu des différentes possibilités, la voie A sera bien entendue logique pour tous ceux qui pourront en bénéficier. Pour les autres, la voie D semble la plus pertinente. En effet, les taux de réussite par la voie B sont très faibles sur les premiers tests réalisés en France (25 % seulement). S'il faut consacrer beaucoup de temps à préparer le QCM chez soi, autant réserver deux jours pour la formation : ce temps là vous permettra d'échanger avec d'autres agriculteurs sur les pratiques qui conduisent à réduire l’emploi des phytosanitaires, tout en ayant des interventions adaptées à votre système d'exploitation. Une formation de deux jours Les objectifs techniques de cette formation sont fixés par le Ministère de l’Agriculture : - Objectif 1 : Identifier les risques liés à l’utilisation des produits phyto-pharmaceutiques et mettre en place des mesures de prévention, savoir réagir en cas d’intoxication. - Objectif 2 : évaluer les risques au niveau d’une entreprise ou de la zone à traiter dans une situation donnée. - Objectif 3 : définir une stratégie pour réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et en limiter les impacts sur l’environnement. - Objectif 4 : raisonner l’utilisation des produits phytopharmaceutiques puis organiser sa mise en œuvre. - Objectif 5 : appliquer des produits phytopharmaceutiques en minimisant les risques. Le déroulé de la formation se veut concret et adapté à votre système de production. Nous avons prévu une alternance d'exposés, de témoignages, d'échanges et des mises en pratique sur le terrain. Cette formation contient des apports techniques pour vous aider à répondre à vos questions. Par exemple : quelles pistes pour gérer les mauvaises herbes, comment implanter une prairie sans glyphosate, quelles buses choisir, dans quelles conditions réduire les doses de produit, etc. ? Comment passer son Certiphyto dès 2010 ? Différentes structures vous proposent des formations. L'ADPSA 12 a obtenu l'agrément pour organiser des formations Certiphyto entre octobre 2010 et juin 2011 (fin de la phase expérimentale). Nous prévoyons d'ici la fin de l'année trois formations gratuites de 2 jours chacune pour les systèmes de polyculture-élevage (voir encadré ci-dessous avec les dates et les lieux). Interviennent à ces formations des conseillers spécialisés de la Chambre d'agriculture et/ou de la FDCUMA, ainsi que les conseillers en prévention des risques professionnels de la MSA. D'autres formations seront proposées en début d'année prochaine, notamment pour les systèmes spécialisés (arboriculture ou viticulture). Si vous êtes intéressé, merci de vous inscrire dès aujourd'hui auprès de l'ADPSA 12 (05 65 73 77 96) en précisant votre système de production dominant et le lieu qui vous intéresse. Vous devrez venir muni d'une pièce d'identité en cours de validité, et suivre la totalité des 2 journées. Vous recevrez votre Certiphyto par la suite. Muriel Six, Chambre d'agriculture Aveyron Formations programmées et contacts pour les inscriptions • 12 et 21 octobre à Villefranche de Rouergue (CDAV : 05 65 45 13 17) • 19 et 26 octobre à Rodez (CDARN : 05 65 67 88 70) • 28 octobre et 9 novembre à Vabres l’Abbaye (CDASA : 05 65 98 16 00) L’hiver dernier, vous n’êtes pas arrivé à obtenir une température suffisante dans votre maison. Pourtant la chaudière était au maximum de sa capacité. Votre maison n’est donc pas suffisamment isolée. Vous en avez fait l’expérience malheureuse. Outre la température qui arrivait à peine à atteindre 18 °C, votre facture fuel ou électricité a augmenté. Une solution existe pour obtenir plus de chaleur à un coût supportable : isoler sa maison. Vos ressources sont modestes et vous hésitez à faire installer un double vitrage, des volets, isoler combles ou sous-sol, changer la chaudière… La subvention de l’ANAH peut vous aider à boucler votre budget. Deux conditions pour l’obtenir : - la maison doit avoir plus de 15 ans, - vos revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond en fonction de votre situation de famille. Cette aide (qui est également accordée pour effectuer d’autres travaux dans la maison) est de 20 ou 35% d’un plafond de travaux subventionnable de 13 000 € HT Autres travaux subventionnés : - création de WC, salle d’eau, chauffage central, - réfection de l’électricité, - changement des menuiseries, volets… - travaux d’adaptation au handicap… Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à vous renseigner à : Habitat et Développement 12 Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez Cedex 9 - Tél. 05 65 73 65 76. Laguiole Casting pour le film «L'hiver dernier» L'équipe de production et de casting cherche pour le long métrage de John Shank intitulé «L'hiver dernier» le rôle d'un petit garçon, âgé entre 10 et 12 ans ainsi que 10 enfants, garçons et filles entre 6 et 12 ans. Le tournage aura lieu à partir d'octobre jusqu'à la mi-novembre dans les environs de Laguiole (aménagement avec le temps scolaire). Les propositions (photos portrait et en pied avec taille, âge et coordonnées des parents) sont à envoyer sur [email protected]. 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 Actualité de la semaine Festival de la brebis, ce week-end à St Affrique Des animations et des rencontres Du 10 au 12 septembre, St Affrique accueille le quatrième Festival de la brebis. Ce salon international pour les professionnels de l’élevage ovin mais aussi le grand public espère accueillir 15 000 personnes. Plus de 120 stands d’information, 10 000 m² de surface, plus de 130 animaux issus des principales races ovines de France, les organisateurs du Festival de la brebis ont fait les choses en grand ! Plusieurs partenaires se sont associés à l’organisation et à la préparation des animations, parmi lesquels l’UPRA Lacaune, le Centre de ressources du rayon de Roquefort, le Coram (collectif des races locales des massifs) et le lycée agricole de La Cazotte. Ov’Innov : sous le signe de l’innovation Cette quatrième édition est placée sous le signe de l’innovation «Ov’Innov». Les organisateurs ont choisi de mettre en avant les nouveautés actuelles dans le secteur ovin. Parmi les innovations à ne pas manquer, les organisateurs ont sélec- tionné les découpes d’Agno Presto rapides et révolutionnaires, l’introgression d’un gène d’hypermuscularité en Lacaune Gébro ou les schémas d’Ovitest sur l’hyperprolificité, l’identification et la mise en place des puces électroniques, la formation éleveur - infirmier en ovin, la méthode de sommes de températures pour les fourrages, le sylvopastoralisme, les évolutions en machinisme agricole, les économies d’énergie liées au lait,... Le Festival se décline selon neuf pôles thématiques : «produits : lait, viande et laine», «animaux, races et génétique», «identification», «travail», «produits et services de l’élevage : fourrage, conduite sanitaire, formation et expérimentation en bio», «lait : traite et qualité», «pastoralisme», «environnement» et «territoire». Sur chacun de ces pôles, de nombreuses animations se succèderont : dégustations, animations culinaires, démonstrations de découpe, de dessileuse, de parage, de chien de troupeau, expositions photos, présentation de races en ring, parcours pédagogique sur les outils, 8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 témoignages d’éleveurs,... De même différentes conférences, dont quelques unes sont programmées plusieurs fois tout au long du festival porteront sur des thèmes techniques : sélection, prévention, pastoralisme, bâtiments, les CUMA, la reconquête ovine,... Rendez-vous avec les bergers Du côté des festivités, la Confrérie des Tastes Trénels intronisera une dizaine de personnalités, samedi vers 17 h. La cérémonie sera suivie de la soirée des bergers, rendez-vous convivial où les participants découvriront les spécialités issues de l’élevage ovin (30 euros par personne). Un marché de la brebis est proposé dimanche 12 septembre afin de présenter au public, les produits et le savoir-faire des producteurs ovins (fromages, pâtisseries, conserveries, charcuteries, glaces,... à partir de lait ou de viande issus des ovins mais aussi des peaux lainées, des vêtements, chaussures,...) et des œuvres d’art autour de la brebis. Le festival est aussi l’occasion de fêter le 80ème anniversaire de la brebis rouge. Enfin, le lycée agricole La Cazotte, acteur majeur dans l’organisation et l’accueil de l’événement, lancera à cette occasion, sa licence professionnelle ovine, la première en France, «Développement et conseil pour les filières». Cette formation veut répondre aux nouveaux besoins de compétences de la filière en matière d’accompagnement et d’appui à son développement. L’entrée du festival et les animations sont entièrement gratuites. Eva DZ La VP et la profession seront là ! Comme aux Agrifolies et à la foire de Villefranche de Rouergue, la Volonté Paysanne, la FDSEA, l’ADPSA et le service de remplacement auront un stand commun sur le Festival de la Brebis. Actualité de la semaine Les 16 et 17 septembre à St Côme Jeunes Agriculteurs De nouveaux actifs découvrent l’Aveyron Partez à la rencontre du marché italien ! Le groupe bovin viande des JA organise avec l’appui de l’ADPSA, un voyage en Italie, du 18 au 22 octobre. Une dizaine de places sont encore disponibles. L’ADASEA, les Jeunes Agriculteurs et les Chambres consulaires (d’agriculture, de métiers et de l’artisanat, de commerce et d’industrie) se sont associés pour organiser une session d’accueil de jeunes actifs, jeudi 16 et vendredi 17 septembre à St Côme d’Olt. Pour l’heure 11 porteurs de projet agricole sont inscrits. Partant d’un constat partagé sur les difficultés de renouveler les actifs agricoles, commerçants, artisans, en milieu rural, les Chambres consulaires avec les JA et l’ADASEA ont décidé de passer à l’action. Que ce soit dans les organismes agricoles (Chambre d’agriculture, ADASEA, JA), à la Chambre de métiers et de l’artisanat ou à la Chambre de commerce et d’industrie, les responsables professionnels constatent une sérieuse difficulté à trouver des repreneurs aux activités existantes sur le territoire. Un constat alarmant dans tous les secteurs Ainsi, sur le nord Aveyron, les JA ont réalisé un diagnostic sur neuf cantons autour de cette problématique. «Sur les 1400 fermes existantes, 850 personnes ont plus de 50 ans et 300 d’entre elles n’ont pour l’heure pas de succession connue», alerte Bruno Montourcy, président des JA. «Nous avons décidé de partager ce constat alarmant avec les acteurs du territoire et les élus», poursuitil. «En travaillant avec le Pays du Haut Rouergue, nous avons rencontré des personnes d’autres secteurs d’activité, comme l’artisanat, le commerce, les services, qui nous ont dit rencontrer les mêmes difficultés». Comme l’explique Michel Capus, de la Chambre de métiers, en charge du dossier transmission des entreprises et accueil des porteurs de projet : «Sur 6 500 artisans en Aveyron, 1 300 ont plus de 55 ans. Aujourd’hui nous avons un répertoire avec 80 entreprises à transmettre mais les repreneurs avec des fonds propres pour investir sont peu nombreux», regrette-t-il. Les responsables professionnels sont donc partis d’un constat simple : «pour que l’agriculture dure, le milieu rural doit être vivant avec des commerçants, des artisans, des services». En mutualisant leur volonté d’agir, les organisations ont donc associé leurs idées, leurs moyens et leurs compétences pour trouver des solutions collectives. Ils ont choisi d’organiser une session d’accueil d’actifs dans l’Aveyron destinée à rencontrer L’ADASEA, les JA et la Chambre de métiers, parties prenantes avec la CCI et la Chambre d’agriculture dans l’organisation de la session d’accueil d’actifs. des porteurs de projets agricole, artisanal, touristique, commercial ou de services désireux de s’installer dans le département. «L’idée est de leur faire découvrir le territoire d’une part de façon à voir si leur projet peut s’adapter», explique Laurent Laval de l’ADASEA, chargé de l’animation de ces deux jours. «Nous allons leur faire rencontrer des agriculteurs, des artisans, des commerçants qui, soit veulent céder leur entreprise, soit recherchent un associé», poursuit-il. Et Michel Capus de compléter : «Il est important que les porteurs de projet connaissent bien le territoire sur lequel ils veulent s’installer. Car autour de leur projet, il y a celui de leur famille : l’accès à un emploi pour le conjoint, le logement, la proximité des services,...». Il reste des places ! L’ADASEA est donc chargée de «mettre en musique» cette session d’accueil qui se déroulera sur deux jours, jeudi 16 et vendredi 17 septembre au Couvent de Malet à St Côme d’Olt. Pour l’heure 14 personnes sont inscrites : 11 ont un projet agricole, 2 ont un projet de commerce et une personne en artisanat. Ils viennent de l’Avey- ron, de l’Hérault, de l’Ariège, des Alpes-Maritimes, de Seine Saint Denis. «Il reste donc encore des places pour les personnes qui souhaitent s’installer dans les domaines de l’artisanat et du commerce pour cette session», a avancé Laurent Laval. Concrètement, pendant cette session, les participants bénéficieront de temps individuels et collectifs, de visites et de débats pour découvrir le territoire, les aider à construire leur projet, échanger avec des témoins déjà installés dans des conditions similaires et constituer un réseau de partenaires grâce à des rencontres avec des élus et des professionnels. Des visites d’entreprises sont également programmées ainsi qu’un débat dans la soirée du jeudi 16 septembre, avec les élus, les socioprofessionnels locaux,... «La rencontre avec des porteurs de projet est aussi l’occasion pour ceux qui veulent céder leur entreprise et pour les élus, de connaître leurs besoins, leurs attentes et leurs possibilités. Cette session est vraiment axée sur l’échange», a complété Bruno Montourcy. A l’issue de cette session, les organisateurs veulent que les participants puissent repartir avec des références locales, des personnes ressources qui leur permettent s’ils le souhaitent, d’aller plus loin dans la concrétisation de leur projet. «Un plan d’action personnalisé sera travaillé pendant les deux jours avec le porteur de projet», conclut Laurent Laval. Le même type de session avait été organisé en 2003 à Sévérac le Château. Les acteurs aveyronnais espèrent renouveler régulièrement ce type de rendez-vous comme c’est le cas dans la région Auvergne et dans le Cantal en particulier. Eva DZ Dernières inscriptions Les personnes qui souhaitent lancer un projet agricole, artisanal, touristique, commercial ou de services en Aveyron peuvent encore s’inscrire à la session d’accueil des actifs, qui se déroulera jeudi 16 et vendredi 17 septembre à St Côme d’Olt. Inscriptions jusqu’au 10 septembre auprès de l’ADASEA : 05.65.73.76.73 Participation aux frais d’hébergement et de repas : 20 euros. Dans la lignée des deux formations organisées l’année dernière sur les coûts de production et la recherche de valeur ajoutée, le groupe bovin viande JA veut aller plus loin. Il propose de partir à la rencontre des acteurs de l’un des principaux marchés de l’Aveyron : l’Italie. Cette formation de trois jours complets sur place, offre la possibilité de rencontrer les importateurs dans les débouchés broutards et veaux de type Veau d’Aveyron, les engraisseurs, pour mieux connaître leurs attentes en terme de produits, le type d’animaux qu’ils recherchent,... L’objectif de ce séjour est de permettre aux participants de mieux cerner les attentes des acheteurs mais aussi des consommateurs italiens, d’anticiper l’évolution de leurs demandes, bref de s’informer pour devenir acteurs de ce marché. Cette formation Vivéa se déroulera dans la région de Turin. Le voyage est prévu en bus de nuit : départ le lundi 18 octobre en soirée et retour vendredi 22 octobre tôt le matin. Une participation de 150 euros est demandée à l’inscription. Toutes les personnes intéressées peuvent contacter le bureau des JA au 05 65 73 77 84 avant ce mardi 14 septembre. Jeunes Agriculteurs L’Aveyron participe au projet PAC 2013 Depuis plusieurs mois, le réseau national JA travaille sur son projet PAC 2013. Après avoir consulté chaque région, il a établi plusieurs propositions qu’il revient présenter. Nicolas Mounier, administrateur national JA a rencontré les responsables de Midi-Pyrénées, vendredi 3 septembre. Sept Aveyronnais avaient fait le déplacement à Toulouse. Le réseau national JA poursuit sa tournée des régions pour présenter les grandes lignes de son projet PAC 2013. En MidiPyrénées, Nicolas Mounier, agriculteur dans le Limousin, est venu recueillir les impressions des JA sur ces propositions. Sept Aveyronnais présents Tous les responsables jeunes de Midi-Pyrénées étaient donc invités à venir débattre de ce projet bâti autour de deux axes majeurs : l’actif agricole et la diversité des productions agri- coles. Les JA veulent que la PAC prenne en compte les actifs. Ils demandent qu’une véritable politique à l’installation ambitieuse soit mise en place à l’échelle européenne, avec des candidats à l’installation formés. «Nous avons besoin des hommes pour que les territoires soient dynamiques et pour proposer une alimentation de qualité», martèlent-ils. Les JA souhaitent de même réintroduire la diversité dans les exploitations et sur les territoires. La gestion des marchés, le renforcement des filières et de l’organisation des producteurs, la préférence communautaire,... sont les autres sujets sur lesquels planchent les JA. En faisant participer les régions dans la construction de son projet pour la PAC 2013, le réseau national JA entend impliquer tous les jeunes producteurs dans la construction de l’avenir des exploitations françaises à l’échelle européenne. 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 Actualité de la semaine 50 ans de la coopérative Jeune Montagne Un anniversaire fêté par tout un pays Selon son fondateur André Valadier, Jeune Montagne doit sa réussite parce qu’elle est restée fidèle à son pays. Adhérents et salariés de la coopérative depuis sa création en 1960, en ont livré une nouvelle preuve pour son 50 ème anniversaire, samedi 4 septembre à Laguiole. L’aligot a une nouvelle fois filé haut et loin à Laguiole pour le cinquantenaire de Jeune Montagne. Les responsables de la coopérative, adhérents et salariés, avaient mis les petits plats dans les grands pour honorer son demi-siècle. Près de 700 convives, producteurs anciens et actuels, salariés d’hier et d’aujourd’hui, partenaires commerciaux de toujours, élus locaux, départementaux et régionaux de l’Aubrac, ont été invités à partager ce moment empreint d’émotion et de souvenirs. Mais pas seulement, Jeune Montagne avait convié les habitants de Laguiole et des alentours et tous ceux qui le souhaitaient à un spectacle sons et lumières autour du taureau de Laguiole. Plus de 2 000 personnes étaient ainsi rassemblées sur la célèbre place laguiolaise, attentives au parcours de la coopérative depuis sa création en mars 1960. Pour fêter ses 50 ans, la coopérative Jeune Montagne avait préparé un spectacle sons et lumières autour du taureau et un aligot géant pour les 2000 spectateurs. qu’aux 75 salariés de la coopérative basée à Laguiole. Depuis la fabrication d’un produit vivrier à celle d’un produit identitaire, résolument lié à son milieu naturel, et à forte valeur ajoutée. Et la coopérative, soucieuse de partager ce moment avec les acteurs de son territoire, avait préparé un aligot géant pour tous les spectateurs, chacun repartant avec sa barquette ! C’est avec beaucoup d’émotion qu’André Valadier accom- Aligot géant sur la place de Laguiole Depuis la fabrication du fromage dans les burons, en passant par le lancement de l’aventure par un groupe de jeunes éleveurs sur La Terrisse jus- André Valadier et trois de ses compagnons à l’origine de la création de Jeune Montagne, en mars 1960. pagné de trois de ses compagnons de la première heure a rappelé le nom des 12 producteurs qui s’étaient alors engagés dans la démarche en 1960. Avec la même émotion, il a intronisé au sein des Chevaliers du Taste Laguiole et des grands fileurs de l’aligot, 50 personnes «qui ont compté et comptent pour Jeune Montagne». «La réussite de Jeune Montagne, ce n’est pas seulement l’affaire d’un seul homme mais c’est celle d’un collectif», a témoigné André Valadier. «J’adresse également toute ma reconnaissance à ces producteurs qui ont consenti de nombreux efforts pour mettre en avant l’intérêt collectif», a-t-il poursuivi. Administrateurs, salariés, élus locaux,... se sont ainsi vu remettre un diplôme, un couteau à fromage de Laguiole et une spatule pour filer l’aligot. Hommages et émotions Gilbert Cestrières à qui André Valadier a transmis le flambeau de la présidence de Jeune Montagne en 2008, a exprimé toute sa gratitude envers son prédécesseur : «Il a su tracer le chemin et donner l’impulsion lors des choix décisifs pour notre coopérative. Aujourd’hui nos produits satisfont pleinement les consommateurs et c’est la raison pour laquelle nous nous démarquons du marché laitier actuel». Ainsi sur les 80 exploitations de la zone d’appellation en Aveyron, en Lozère et dans le Cantal, 150 actifs vivent de leur métier d’éleveur - fromager et 75 personnes assurent la fabrication du Laguiole AOC, de l’aligot de l’Aubrac, de la tome fraîche et du retortillat au siège de la coopérative, a précisé le directeur, Bernard Robert. «Un acteur fondamental pour le territoire Aubrac», «une véritable institution en Aveyron», «un bel exemple pour l’agriculture» : tour à tour, Vincent Alazard, maire de Laguiole, JeanClaude Luche, président du Conseil général, Alain Fauconnier, sénateur de l’Aveyron, Vincent Labarthe, vice-président du Conseil régional MidiPyrénées, Yves Censi, député de l’Aveyron, Pierre Morel A l’Huissier et Jacques Blanc, élus de la Lozère, ont salué la réussite de Jeune Montagne. Beaucoup ont dit «admirer le parcours de la coopérative et l’attitude des producteurs qui disent non à la vulgarisation des produits et non à la banalisation des territoires». Au-delà du chemin parcouru, tous espèrent la poursuite de la réussite de Jeune Montagne. La coopérative s’attelle depuis plusieurs mois à accompagner le renouvellement de ses producteurs, afin d’assurer la continuité d’une activité résolument attachée à son territoire. De même les administrateurs comptent sur le projet de parc naturel régional Aubrac pour consolider les outils en place. Eva DZ 10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 Actualité de la semaine Foire expo de Villefranche de Rouergue Les acteurs du territoire impliqués Au total 140 personnes au sein du comité foire ont travaillé à la réussite de cette édition de la foire expo de Villefranche. De même pour organiser Fromagora, le grand événement professionnel, le comité de développement agricole du Villefranchois de la Chambre d’agriculture a déployé beaucoup d’énergie. Ces efforts ont été récompensés puisque la 11ème édition fut une pleine réussite. Dès l’inauguration, les élus locaux et départementaux et les deux parrains, Alain Châtillon, président fondateur du groupe Nutrition santé et Aurélien Lescure, triathlète villefranchois, ont mesuré l’importance de la foire expo pour le territoire villefranchois. Autour de Marc Mailhé, le comité d’organisation a pu compter sur une solide équipe de bénévoles, dont beaucoup ont travaillé dans l’ombre à la réussite de l’événement. «Notre belle entreprise a réussi», a ainsi déclaré Marc Mailhé : «le beau temps a fait venir une foule de visiteurs, les manifestations comme la soirée entreprises et ses 300 partici- pants, l’ouverture des commerces de Villefranche le dimanche, et bien sûr Fromagora ont contribué au succès». Une réussite à laquelle s’habituent les Aveyronnais comme en a témoigné Alain Châtillon : «Dans l’Aveyron, il existe une culture particulière qui permet de relever des défis que d’autres ne relèveraient pas». «La volonté de transmettre vos savoir-faire en agriculture, dans l’artisanat et l’industrie comme vos exposants le montrent, sont des atouts indéniables», a-t-il poursuivi. Tour à tour, Serge Roques, maire de Villefranche, Jean-Claude Luche, président du Conseil général, Marie-Lou Marcel, députée ont salué à la tribune de la cérémonie d’inauguration, cet «événement économique majeur pour le Villefranchois» qui «donne confiance aux entrepreneurs locaux». De même, la Préfète, Danièle Polvé-Montmasson, a félicité les organisateurs pour l’image «dynamique et conquérante» de leur territoire. Eva DZ La Chambre d’agriculture partie prenante Partenaire actif de la foire expo, la Chambre d’agriculture et son comité régional du CDAV se sont particulièrement impliqués dans l’événement. Concours Fromagora, colloques, visites d’élevage, accompagnement de délégations étrangères, animations de stands, les responsables professionnels et les techniciens de la Chambre d’agriculture sur le Villefranchois n’ont pas ménagé leurs efforts pour la réussite de la foire expo. Vincent Marcenac, élu à la Chambre d’agriculture et responsable caprin et Yves Cazol, président du CDAV avec l’appui de Jacky Salingardes de la FNEC, fédération nationale des éleveurs de chèvres ont participé au comité de pilotage de la foire pour le pôle agricole. «La Chambre d’agriculture a voulu être un élément moteur dans l’organisation de l’événement», souligne Yves Cazol. Ainsi les techniciens du Contrôle laitier et du service Références se sont mobilisés pour préparer en amont puis intervenir dans les colloques, les visites d’élevage, le concours et à la soirée des entreprises où deux agriculteurs ont témoigné. Un partenariat a été créé avec la Chambre d’agriculture du Lot pour les colloques et visites d’élevage sur le thème de la transformation fromagère. «Dans le Lot, la majorité des éleveurs de chèvres transforment leur lait en fromages, ils ont donc une expérience et un savoir-faire en la matière. De plus l’un des techniciens de leur Chambre avait déjà contri- bué à l’organisation de Fromagora. Nous avons donc associé nos compétences», avance Vincent Marcenac. Véritablement heureux d’avoir pu mettre en avant la filière caprine tout au long de la foire, les responsables de la Chambre d’agriculture confirment leur volonté d’accompagner les 2 500 actifs agricoles du Villefranchois : «Nous n’avons pas à rougir de notre présence sur le territoire toute l’année, aux côtés des autres acteurs, artisans, commerçants et services», argumente Yves Cazol. «Nous avons besoin de toutes les productions et d’outils, je pense à l’abattoir, aux établissements agricoles, pour développer nos projets». Les responsables du CDAV ont également pris en charge et accompagné un groupe d’agriculteurs et d’agricultrices de Lors de l’inauguration, Dominique Fayel a offert à la Préfète le livre de Z’lex, en présentation sur le stand de la VP, de la FDSEA, de l’ADPSA et du service de remplacement. Lettonie (lire en page 13). Enfin comme pour boucler la boucle, la Chambre d’agriculture avait choisi de délocaliser son bureau mensuel en invitant ses responsables professionnels, le lundi toute la journée sur la foire. «C’est un signe fort, la marque renouvelée de notre soutien pour la foire expo», a conclu Jean Laurens. Sur son stand, le CDAV présentait son activité de conseils avec deux logiciels pour aider à la gestion des exploitations Selso et Mes parcelles ainsi que son pôle de formation Bernussou et ses formations en élevage et machinisme. L’un des étudiants, fils d’un viticulteur de l’AOC Marcillac, avait d’ailleurs exposé sa benne à vendanges qu’il a fabriquée dans le cadre de sa formation. Eva DZ Les autres acteurs Les lycées François Marty de Monteils et Beauregard de Villefranche étaient présents à la foire expo, de même que l’entreprise Lactalis - Valmont et la coopérative GLAC, autour de leur transformation de lait de chèvre. Au cœur du pôle agricole, l’IRVA a présenté ses nouveaux outils de communication autour du Veau d’Aveyron et du Ségala : trois camions frigorifiques à l’effigie du Label Rouge, dont l’un d’entre eux était en présentation sur la foire pendant trois jours, et des panneaux que les éleveurs adhérents arboreront à l’entrée de leur ferme : «Dans cette ferme tradition et terroir sont respectés». «Au cœur du Ségala et de sa zone de production, le Veau d’Aveyron et du Ségala est ici chez lui», explique Patrick Mouysset, président de l’IRVA. «Cette foire est l’occasion de présenter les nouveautés dans notre communication collective, grâce à un financement conjoint de la région et de l’Europe. Sur les routes de France et d’Italie, trois camions avec les partenaires de la filière Arcadie, Rouquayrol et Trémolières, mettent en avant notre image depuis juillet. De même j’espère que sur les plateformes de chargement, notre produit et notre territoire attireront l’œil !» Les éleveurs de la SA 4R et la société Davenir (développement amélioration valorisation énergies naturelles innovantes et renouvelables) étaient présents sur la foire-expo en particulier pour communiquer sur les projets innovants autour du bois énergie et du photovoltaïque. Pour l’heure une quinzaine d’éleveurs est équipée de chaudières à plaquettes pour leur propre chauffage. Ces dernières sont aussi utilisées pour les litières des animaux. «Nous développons une activité de vente de plaquettes de bois, issu des exploitations dans une démarche de valorisation de nos ressources», explique Dominique Pradels. «Nous sommes à la recherche de clients sur le secteur de Rieupeyroux, c’est aussi dans cette optique que nous sommes présents». Dans la continuité des projets mutualisés d’installations photovoltaïques, la SA 4R travaille à la construction d’un centre d’allotement à la Croix de Mille dans le Tarn avec une toiture en photovoltaïque, dont les travaux devraient débuter en janvier. 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11 Actualité de la semaine Foire expo de Villefranche de Rouergue Plus de 350 produits fermiers à Fromagora Plus de 350 fromages ont participé à Fromagora, le concours des fromages fermiers de chèvre, ce dimanche. Parmi les lauréats issus de toute la France, deux élevages aveyronnais ont décroché une médaille de bronze. Toute la filière caprine française était à l’honneur à Villefranche de Rouergue ce weekend. En accueillant Fromagora, concours national des fromages fermiers de chèvre, la foireexpo a créé un événement dans l’événement. De nombreuses délégations de producteurs, français et étrangers, ont fait le déplacement, pour le plus grand plaisir de Jacky Salingardes, éleveur caprin villefranchois. Deux lauréats aveyronnais A l’heure du bilan, le président de la FNEC, fédération nationale des éleveurs de chèvres affichait un large sourire. La mine réjouie, il se félicite de la réussite du concours même si la période n’était peut-être pas idéale pour la présentation de fromages : «Les producteurs fermiers de toute la France ont joué le jeu et en particulier les éleveurs du Sud-Ouest sur notre zone de Rocamadour AOC et des producteurs indépendants». Jacky Salingardes a notamment félicité les deux lauréats aveyronnais, l’association Les Amis d’Anawim (lire encadré) et le GAEC du Chèvre d’Olt, déjà reconnus en Aveyron lors du concours départemental des fromages à Espalion. «La filière caprine fermière se porte bien et nous sommes heureux d’avoir pu en faire la promotion. Nous remercions d’ailleurs le comité d’organisa- Les Amis d’Anawim, petite communauté installée à Monteils, a décroché une médaille de bronze. tion de la foire expo de nous avoir ouvert leurs portes», ajoute-t-il. «Depuis deux ans, notre filière caprine régionale est au troisième rang national et puis avec cet événement, je pense que l’Aveyron a aussi renforcé son image de bassin de production dynamique». Autour des producteurs, Jacky Salingardes a tiré un coup de chapeau aux techniciens de l’AOC Rocamadour, Guy Durand et Maryline Gaudru qui ont travaillé sur la préparation du concours. Pierre Bonte s’est régalé ! Le responsable professionnel se réjouissait donc d’une très bonne participation avec 350 fromages fermiers que les membres du jury présidé par Pierre Bonte, ont dû départager. Le journaliste et ancien animateur télé et radio n’a pas boudé son plaisir : «J’adore ce coin de l’Aveyron avec mon ami Jackie Carles de Monteils que je connais depuis 10 ans. D’ailleurs dans mon livre «La France que j’aime», j’ai consacré tout un chapitre au Villefranchois». Il a aussi réalisé plusieurs de ses émissions en Aveyron Bonjour monsieur le maire, le petit rapporteur,... En répondant à l’invitation de Fromagora, Pierre Bonte veut «soutenir les initiatives visant à promouvoir les produits fermiers» : «Je suis désolé de voir disparaître des agriculteurs et je souhaite que ces activités fermières permettent au plus grand nombre d’agriculteurs d’animer leur territoire, pour que les villages puissent garder leur caractère et leur économie. Le tourisme ne doit être qu’un apport». Et de conclure : «L’Aveyron ne gardera son charme que s’il maintient sa propre économie, l’agriculture». Les Rocamadour AOC furent pour lui «un plaisir» même s’il avoue avoir «picoré à toutes les tables» ! «Excellents jurés, excellents produits», Fromagora fut donc une réussite à tout point de vue. Rendez-vous en juin 2011 en Indre et Loire. Eva DZ Médaille de bronze pour le Cabrinou de Monteils Installée à Falgayrolles tout près de Monteils la petite communauté religieuse des Amis d’Anawim, s’est mise presque par hasard à élever des chèvres. Parties de rien ces sœurs s’occupent aujourd’hui d’une trentaine de chèvres et transforment leur lait en fromages. Présentes pour la première fois au concours départemental des fromages à Espalion cette année où leur Cabrinou a été récompensé, elles ont cette fois-ci tenté leur chance à l’échelle nationale à Fromagora ! Et leur travail a été reconnu puisqu’elles ont décroché une médaille de bronze dans la catégorie des fromages affinés aromatisés. Sous la bienveillance de l’évêque, cette petite communauté de cinq sœurs se consacre à l’élevage de chèvres et à la fabrication de fromages, qu’elles vendent sur les marchés locaux, auprès de petits fromagers de Villefranche et directement sur leur site qu’elles retapent petit à petit. Mais elles sont à la recherche de clients supplémentaires pour «arriver à vivre de leurs produits». Heureuses de posséder une petite machine à traire, elles veulent progresser dans la conduite de leur élevage qu’elles renouvellent à hauteur de 20%. «Certaines d’entre nous ont suivi ou suivent des formations agricoles spécialisées dans l’élevage caprin et la transformation car nous voulons diversifier nos produits». Pour elles, participer à des concours est une vraie «aventure». «Etre des femmes, des sœurs dans le milieu agricole n’est pas évident. Mais nous nous accrochons et croyons en nos chances», estiment-elles. Leur motivation et leur foi leur ont en tout cas donné raison car elles recueillent aujourd’hui les fruits de leur travail pour partir vers de nouvelles aventures ! Pélardon AOC Or : GAEC la ferme du mas de Rolland -Hérault / Argent : Rens Van Doorne - Hérault / Bronze Chèvre d’Alton - Gard Picodon AOC Argent : GAEC Chatelan - Drôme / Bronze : Nathaël Reboullet Ardèche Pouligny Saint Pierre AOC Or : EARL des cabrioles - Indre / Argent : EARL des ajoncs - Indre, GAEC de la pouletterie affiné par EURIAL - Indre / Bronze Bertrand G affiné par Fromagerie des Brousses - Indre Rigotte de Condrieu AOC Argent : EARL de la sainty - Rhônes St Maure de Touraine AOC Or : GAEC Limouzin Frères - Indre et Loire, EARL Bariller - Indre et Loire / Argent : Jean Michel Antoine Lamorinière - Indre et Loire / Bronze : EARL La haute piltière Indre et Loire Benoît Szimanshi - Indre et Loire Rocamadour AOC Or : Marc Antheaume - Lot, GAEC des champs bons - Lot/ Argent : GAEC les vergnes - Lot, SCEA la borie d'imbert - Lot, GAEC la ferme chapelle - Lot Fromages régionaux Tomme des Pyrénées pièce et coupe Or : GAEC la ferme de lanset - Pyrénées Atlantiques / Argent : GAEC de mondely -Ariège / Bronze : Monique Lahitette Larroque - Pyrénées Atlantiques Autres fromages régionaux Or : Ferme de Lauzeral - Tarn et Garonne, GAEC de Mondely - Ariège / Argent : Carole et Guy Pierre Loire, Claude Marteau - Charente, Ferme de Lauzeral - Tarn et Garonne / Bronze : Ferme des côteaux -Saône et Loire, Martine Pourpard - Charente Maritime Spécialités ou innovations Argent : Marie Ange et Benoît Chamerois - Tarn et Garonne, la chevrerie du void poisson - Vosges / Bronze : GAEC des champs bons Lot, GAEC du chèvre d’Olt - Aveyron, EARL la ferme du mont Thabor - Savoie. PALMARES Frais faisselle et en pot Or : Ferme des Monts et des Sources - Hérault / Argent : EARL de l'aquarelle - Loire, La ferme du vieux chemin -Jura / Bronze : GAEC de la cabriole - Loire Frais démoulé, salé moins de 3 jours après démoulage Or : La ferme des écrins - Hautes Alpes, GAEC des Hounts - Haute Garonne / Argent : Martine Pourpard - Charente Maritime, EARL de l'aquarelle - Loire / Bronze : La chèvrerie du void de poisson - Vosges, Chèvrerie de Montauban - Dordogne Pâte molle type lactique - affiné de 4 à 15 jours Argent : Claude Marteau - Charente, Jean Lamorinière et Jean-Michel Antoine - Indre et Loire / Bronze : Marc Antheaume - Lot, Florence Guilleraul - Hautes Pyrénées, Sophie Ferrari - Alpes Hautes Provence Pâte molle type lactique - affiné de plus de 15 jours Or : Ferme de Lauzeral - Tarn et Garonne / Argent : Les chevriers de la tome ronde - Tarn / Bronze : Association Alhpi - Isère, EARL des chevriers - Cantal, Ferme de la Vidalie - Cantal, Claudia et Wolfgang Reuss - Cantal, Domaine de l’Argolay - Saône et Loire, GAEC de la Ferme des clochettes - Isère Pâte molle type lactique - affiné aromatisé Argent : GAEC de la chèvrerie les Sources - Saône et Loire, Claude Marteau - Charente / Bronze : ESAT Domaine de la Haute Lebre -Alpes de Haute Provence, association les Amis des Anawim - Aveyron, GAEC des Caprines - Meurthe et Moselle Pâte molle type lactique - affiné à la coupe Argent : GAEC de la chèvrerie des sources - Saône et Loire, Bronze : Joseph Gaudin - Mayenne, Ferme des côteaux - Saône et Loire Pâte molle type présure pièce Or : EARL la ferme du mont Thabor - Savoie / Argent : Ferme de la Tremblaye - Yvelines / Bronze : GAEC la ferme de Lanset - Pyrénées Atlantiques Pâte molle de type caillé doux caillé doux à la pièce Bronze : Claudine Malbosc-Espi- 12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 gue - Bouches du Rhône Pâte pressée non cuite pièce Argent : Marie-France Girerd Isère, association Alhpi - Isère / Bronze : Nathaël Reboullet - Ardèche Pâte pressée non cuite coupe Or : GAEC la ferme chapelle - Lot, Les chevriers de la tome ronde -Tarn / Bronze : EARL la ferme du mont Thabor - Savoie, EARL la ferme du mas de Thomas - Lot Banon AOC Argent : ESAT Domaine de la haute lebre -Alpes de Haute Provence / Bronze Brigitte Corbon Alpes de Haute Provence, GAEC de la Musardière - Alpes de Haute Provence Charolais AOC Argent : GAEC de la Chèvrerie des filletières - Saône et Loire / Bronze : Sébastien et Nathalie Chaize Loire Chevrotin AOC Or : Jean Claude Bonhomme Haute Savoie / Argent Marc Agnelet - Haute Savoie / Bronze GAEC les cabrettes - Haute Savoie Actualité de la semaine Foire expo de Villefranche de Rouergue Des colloques riches d’enseignements L’installation en élevage caprin était le thème du dernier des trois colloques organisés dans le cadre de Fromagora par la profession. De nombreux étudiants des lycées de La Roque, François Marty et de Figeac ont assisté à la conférence puis ont rencontré de jeunes éleveurs sur leur ferme. «L’avenir d’une filière passe par sa jeunesse», Jacky Salingardes a posé d’entrée les jalons du colloque sur l’installation, devant un auditoire nombreux et attentif de jeunes en formation agricole. Bruno Montourcy, président des JA, a rappelé le travail mené autour de l’installation, «notre cheval de bataille», en France et en Aveyron qui reste l’un des premiers départements français en nombre d’installations aidées. Parrainé par la FNEC, le colloque a présenté aux jeunes participants la situation de la production caprine en France et son potentiel de développement. Avec environ 6 000 exploitations en 2009 et 800 000 chèvres, la moitié des éleveurs caprins français livrent leur lait en laiterie, 43% transforment leur lait et 5% sont mixtes. Depuis 2 ans, les éleveurs caprins de Midi-Pyrénées tiennent le troisième rang en terme de production avec 42 millions de litres de lait et près de 700 éleveurs dont 200 sont installés en Aveyron. Au delà des chiffres, Sophie Espinosa, directrice de la FNEC, a livré les facteurs de réussite et les freins à lever en production caprine. «Il est important que les jeunes qui Fromagora ce samedi 4 septembre a connu un franc succès. La matinée fut consacrée aux impacts de l’alimentation sur la production par chèvre. L’après-midi, il s’agissait de mettre en avant les interactions existantes sur la fabrication des fromages fermiers. veulent s’installer dans cette production, en connaissent bien toutes les spécificités», a argumenté Jacky Salingardes. Technicité, accompagnement des élevages, formation spécifique, système de parrainage avec d’autres éleveurs facilitent la réussite. Si les investissements doivent être bien réfléchis, les responsables professionnels parlent d’un projet d’installation viable et vivable en affichant devant les jeunes, les niveaux de revenus, les investissements à ne pas dépasser, et la nécessité de ne pas se laisser déborder en temps de travail car la production caprine reste gourmande en main d’œuvre. Déjà les étudiants de BTS ACSE de l’Institut François Marty avaient travaillé le sujet en interrogeant au printemps, 40 producteurs de lait de chèvre de l’Aveyron. Ils ont présenté les résultats de leur enquête. Pour appuyer cette étude, trois agriculteurs ont accepté de présenter leur parcours et d’échanger avec les jeunes. L’un a repris l’élevage caprin de ses parents, le deuxième a créé un atelier caprin sur l’exploitation familiale pour s’installer et la troisième s’est associée avec son conjoint avec des éleveurs caprins. A travers ces témoignages, les jeunes ont pris conscience de la réalité du métier, ses atouts, ses contraintes et les différentes façons de l’appréhender. En guise de conclusion, Joël Mazars, membre de la section caprine FDSEA et Pierre At, responsable professionnel à la Chambre d’agriculture ont évoqué le dynamisme de la filière caprine dans le Sud-Ouest : une filière jeune, avec des entreprises présentes sur le territoire et des possibilités d’accompagnement pour l’amélioration technique de l’élevage ainsi que pour la vivabilité du métier (monotraite, emploi partagé à plusieurs éleveurs,...). «Des solutions existent, si vous êtes passionnés, n’hésitez pas !» ont-ils encouragé. Aujourd’hui, la production de lait de chèvre dans le SudOuest place la région au 4 ème rang. 87% des élevages ont entre 50 et 200 chèvres. Les références nationales montrent que les charges opérationnelles divisées par le produit brut de l’exploitation, chez les laitiers varient de 40 à 47 %. Il y a donc des leviers pour agir. Sachant que les charges d’alimentation représentent entre 50 et 75 % des charges opérationnelles caprines et que les concentrés et déshydratés correspondent à 80% des coût d’alimentation. Il est conseillé de faire un point sur ses résultats et de se comparer à d’autres exploitations de même système. Les cinq bases pour optimiser le coût de l’alimentation, consistent à avoir des lots homogènes, à gérer les Onze agriculteurs de Lettonie et une interprète ont fait le déplacement jusqu’à Villefranche pour découvrir l’élevage caprin aveyronnais. De nombreux contacts ont été noués avec les professionnels de la filière en vue pourquoi pas d’un partenariat. Kristine Piliena, présidente de l’association des éleveurs de chèvre en Lettonie, a expliqué les raisons de leur visite. pouvons acquérir cette expérience. D’ailleurs j’ai déjà suivi deux formations dans le Loiret et à Poitiers. Qui compose votre délégation ? K. Piliena : Nous sommes tous éleveurs de chèvres. Le directeur d’une coopérative Fromages fermiers La filière caprine française compte 48% de fromagers. Fromagora avait organisé colloques et visites sur la transformation fromagère. Pour conseiller sur la valorisation et la gestion des flores naturelles des laits, un ouvrage réunissant des acteurs de la recherche paraîtra début 2011. Ce livre : «Microflore du lait cru» donnera les informations à savoir avant d’intervenir et répondra aux questions : «quels sont les réservoirs de cette microflore ? quels effets ont les pratiques d’élevage sur leur composition ?» Lors de ce colloque l’Institut de l’élevage a présenté ses premiers résultats sur l’«acidification» du lait pour la fabrication des fromages. De nombreux outils existent pour aider à améliorer sa production et le cas échéant votre transforM.B mation. Eva DZ La Lettonie s’intéresse à la génétique caprine de l’Aveyron Pourquoi venir à Fromagora ? K. Piliena : «En Lettonie, l’élevage caprin se développe même s’il n’existe pas une tradition d’élevage autour de cette production. C’est pourquoi pour aller plus vite dans notre développement, nous sommes venus nous inspirer de l’expérience en France en élevage caprin. La France est le pays le plus proche de nous où nous effectifs, à limiter les temps improductifs, à prioriser la valorisation de fourrages de qualité et pour finir la complémentation en concentrés doit être adaptée. transformant du lait de vache dans notre pays nous a accompagné car il souhaite lancer la transformation de lait de chèvre dans ses usines. Entre les rencontres avec les professionnels aveyronnais, les colloques, les visites de fermes, votre programme était très Paysans en Villefranchois chargé. Quels enseignements tirez-vous de votre séjour ? K. Piliena : Nous avons recueilli beaucoup d’informations qui nous encouragent à établir une stratégie de développement de la production caprine dans notre pays. Nous avons aussi rencontré les responsables de Midatest avec qui nous avons parlé génétique. Nous sommes d’ailleurs intéressés pour établir un partenariat afin d’améliorer nos troupeaux. Nous avons aussi découvert des logiciels qui pourront nous permettre de calculer les coûts de production de nos élevages. Sur les exploitations que nous avons visité, notamment chez Brigitte Mazars, nous avons beaucoup appris sur la transformation des fromages. Nous avons établi de nombreux contacts que nous espérons mettre à profit lors de prochaines rencontres». Recueillis par Eva DZ A la demande du comité foire, Maurice Mazars a réalisé un film sur les «Paysans en Villefranchois». «L’objectif est de montrer les différentes productions présentes sur notre secteur ainsi que les travaux quotidiens des agriculteurs en matière de cultures parce qu’il n’y a pas de pays sans paysan comme le disait Raymond Lacombe», a précisé Maurice Mazars. Ainsi sept éleveurs ont été filmés en activité : caprin lait, caprin en transformation formagère, bovins viande sous le label rouge Veau d’Aveyron et du Ségala, bovins lait, porcs en plein air, ovins lait et ovins viande. Le film volontairement sans commentaires, a été présenté en continue au public de la foire-expo. La Chambre d’agriculture en accord avec le comité foire, souhaiterait le réutiliser comme outil de communication. 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13 Actualité de la semaine De l’arbre à Comment et pourquoi 14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 Actualité de la semaine la chaudière utiliser le bois en énergie 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15 Actualité de la semaine Eaux superficielles et souterraines Rignac, vendredi 20 août Nouvelles restrictions des prélèvements Grand succès du concours de chevaux de trait Malgré la mise en œuvre de plusieurs arrêtés successifs de restriction des usages, l'absence de pluie au cours des derniers jours et des températures élevées ont favorisé une aggravation du tarissement des cours d'eau conduisant à renforcer les mesures de limitation des usages de l’eau prises le 25 août. Ces mesures touchent dorénavant 13 des 18 zones de gestion que compte le département de l’Aveyron. Elles consistent, pour les prélèvements agricoles, à compter du samedi 4 septembre à minuit, au passage : en restriction de niveau 3, pour les zones de gestion Aveyron Amont et Dourdou de Camares Amont. Cela entraîne l'arrêt de toute irrigation à l'exception des cultures prioritaires ; en restriction de niveau 2 pour les zones de gestion Viaur Rivière et Viaur Bassin soit : - la mise en œuvre des tours d'eau administratifs de niveau 2 tels que définis par l'arrêté ; - l'interdiction d'arroser les prairies et les luzernes ; en restriction de niveau 1, pour la zone de gestion Lot Amont Bassin soit : - l'interdiction d'irriguer sur la plage horaire 12 h - 18 h ; - la mise en œuvre des tours d'eau administratifs de niveau 1 tels que définis par l'arrêté ; - la fermetures de toutes les prises d'eau permettant d'alimenter une retenue. Niveaux de restrictions applicables le 4 septembre à minuit Pour les autres zones de gestion, les niveaux de restrictions en application depuis le samedi 28 août à minuit restent inchangés. Pour les prélèvements à partir des réseaux d'eau potable, les restrictions de niveau 2, entrées en application depuis le 28 août et étendues à tout le département, restent en vigueur. Ces mesures consistent en : l'interdiction d’arroser les pelouses, les jardins d’agrément et autres massifs fleuris (les jardins potagers ne sont donc pas concernés) ; l'interdiction de laver les véhicules (sauf nécessité d’hygiène) à l’exception des laveries automatiques ; l'interdiction de nettoyer ou d’arroser les terrasses, les sols extérieurs et les façades ; l'interdiction d’arroser les voies publiques et les ronds points ; l'interdiction d’arroser les stades pendant la journée. Face à l’aggravation de la situation hydrologique ayant entraîné un renforcement des mesures de restriction, il est recommandé, à tous, une gestion et un usage économe de l’eau en rappelant qu’il s’agit d’une ressource précieuse et limitée surtout en période estivale. Communiqué de la DDT Le traditionnel concours annuel de chevaux de trait s’est déroulé le 20 août à Rignac à l’initiative du syndicat des chevaux de trait de l’Aveyron, sous la présidence de Claude Mouysset, directeur des Haras nationaux de Rodez. Le jury était composé de Christian Causse, Patrick Cholier et Serge Gary, trois éleveurs du Tarn et Garonne. Résultats • Breton pouliches de 1 an 1 e : Vanille de l’Aurial du Gaec de l’Aureillet, Goutrens 2 e : Volka de la Bonaurie de Bernard Rey, Anglars St Félix 3e : Valinka des Amouroux de Christian Foulquier, Druelle • Comtois pouliches de 1 an 1e : Vanille de Mercuret de Roger Gladin, Vaureilles - 2e : Vulcaine du Passet de Roger Gladin. • Breton pouliches de 2 ans 1e : Ulcia des Amouroux de Christian Foulquier, Druelle • Comtois pouliches de 2 ans 1e : Utile de Raymond Alaux, Vaureilles - 2e : Uska de l’Ady de Bernard Dominice, Clairvaux - 3e : Utile de l’Etang de Marie Frayssinet, Goutrens • Breton pouliches de 3 ans 1 e : Tea de Bernard Rey, Anglars St Félix - 2e : Tiffanie de J.Luc Tamalet, Anglars St Félix • Comtois pouliches de 3 ans 1e : Tekila de Scea Le Moulin de Genève, Les Costes Gozon 2e : Tulipe de Raymond Alaux, Vaureilles - 3e : Tendresse de Yannick Recoules, Montbazens • Breton poulinières suitées petite taille 1e : Ondine du Gaec de l’Aureillet, Goutrens - 2e : Mélodie de J. Guy Rataboul, La Salvetat - 3e : Opaline de Jeanine Marty, Lanuéjouls • Breton poulinières suitées grande taille 1e : Sirelle des Amouroux de J. Guy Rataboul, La Salvetat 2e : Roulette du Gaec de l’Aureillet, Goutrens - 3e : Rita de Cavecombe de Michel Marty, Auzits • Comtois poulinières suitées + de 8 ans 1e : Laurette de l’Earl Lacaze Astor, Rignac - 2e : Nanette du Cellier de Roger Gladin, Vaureilles - 3 e : Lolita de Roger Gladin • Comtois poulinières suitées - de 8 ans 1 e : Rebeca d’Earl Lacaze Astor, Rignac - 2e : Soraya de Guy Barbance, Escandolières 3e : Qualuire de Yolande Palous, Moyrazès • 1er prix du meilleur poulain Comtois : Guy Dalmière, Rieupeyroux • 1er prix du meilleur poulain Breton : Tamalet J. Luc, Anglars St Félix • 1er prix de la meilleure présentation Breton : Gaec de l’Aureillet, Goutrens • 1er prix de la meilleure présentation Comtois : Earl Lacaze Astor, Rignac. Un grand merci aux éleveurs, au jury, à la municipalité et aux différents sponsors. La génisse Fleur d’Aubrac obtient l’Indication géographique protégée (IGP) Le règlement européen enregistrant l’Indication géographique protégée «Génisse Fleur d’Aubrac» a été publié au Journal officiel de l’Union européenne du 3 septembre. La génisse Fleur d’Aubrac est une femelle n’ayant jamais vêlé, de mère de race Aubrac et de père de race Charolaise. La génisse Fleur d’Aubrac est un produit original et unique alliant le meilleur d’une race rustique, la race Aubrac et d’une race à viande bien connue, la race Charolaise. La viande de génisse Fleur d’Aubrac se caractérise par une couleur rouge franc. Elle est relativement maigre et légèrement persillée. La génisse Fleur d’Aubrac alterne obligatoirement pâturage et étable au cours de son 16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 cycle de production. Elle tire l’essentiel de son alimentation des ressources fourragères produites sur l’exploitation. La zone de production de l’IGP «Génisse Fleur d’Aubrac» comprend 313 communes réparties sur les quatre départements que sont l’Aveyron, le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère. Dès l’antiquité, des témoignages attestent de la grande importance du système d’élevage du Pays de l’Aubrac où l’estive joue un rôle primordial. D’abord voués à la production de fromages, les pâturages de montagne sont au cours du XX ème siècle progressivement orientés vers la production extensive de viande, avec à partir des années 1960 une extension rapide du croisement de la race locale Aubrac avec du Cha- rolais, aboutissant peu à peu à l’émergence de la génisse Fleur d’Aubrac. L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et assure au consommateur que le produit tire une ou plusieurs caractéristiques de son origine géographique. Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination «Génisse Fleur d’Aubrac» sur tout le territoire de l’Union européenne. Données chiffrées en 2009 - 1270 génisses Fleur d’Aubrac produites - 230 éleveurs naisseurs engraisseurs Actualité de la semaine Culture expérimentale Un partenariat autour du thé d’Aubrac Le lycée agricole de St Chély d’Apcher qui expérimente depuis trois saisons une culture de thé d’Aubrac, a signé un partenariat avec Les amis d’Aubrac pour poursuivre cette culture expérimentale dans le jardin botanique de l’Aubrac. La parcelle du nouveau site dont l’ouverture est prévue au printemps prochain se prépare à accueillir cette plante sauvage. Déjà lors de la fête de la Transhumance, des étudiants du lycée de St Chély d’Apcher avaient consacré un stand autour du thé d’Aubrac dans le Salon du terroir. Des étudiants en BTS animation nature proposaient alors des dégustations, des jeux de senteurs autour de cette plante sauvage peu connue. Consommé en infusions, transformé en produits alimentaires (plante fraîche, liqueur, sirop, chocolat,...) ou non alimentaires (bougies, parfums, cosmétiques,...), le thé d’Aubrac est victime de son succès. Car cette plante sauvage, sujette à une demande croissante de la part des consommateurs, pourrait être menacée de raréfaction. Afin de préserver cette ressource naturelle, le lycée de St Chély d’Apcher a entrepris sur ses terrains, depuis trois saisons une culture expérimentale à travers sa mission Animation et Développement des Territoires confiée par le Ministère de l’Agriculture. Etudiants et enseignants travaillent ainsi sur la gestion durable de cette ressource naturelle. Le contrat vendanges Le contrat vendanges permet d'embaucher des salariés pour les préparatifs des vendanges, leur réalisation et les travaux de rangement de matériel. Qu’est-ce que le contrat vendanges ? Le Calament à grandes fleurs plus communément appelé Thé d’Aubrac, est une plante herbacée de la famille des menthes. Elle est appréciée pour ses vertus digestives et stimulantes pour les hommes et les animaux. La mise en place, le suivi et l’évaluation d’une culture expérimentale de Thé d’Aubrac, sans engrais ni pesticides de synthèse, au sein même du Jardin Botanique de l’Aubrac ont pour objectif de sensibiliser les visiteurs à la conservation du patrimoine naturel. Les deux structures viennent donc de s’engager dans un partenariat gagnant pour la nature et l’économie de l’Aubrac. Le lycée agricole apportera son appui technique pour le suivi de la culture et une visite régulière du dispositif afin d’y réaliser des observations et, en fonction des connaissances du moment, d’en tirer toutes conclusions utiles sur les plans scientifique et technique. D’autre part, l’association Les Amis d’Aubrac entretiendra la culture, réalisera le suivi technique de l’expérimentation et communiquera sur la démarche auprès des visiteurs du Jardin Botanique de l’Aubrac qui ouvrira ses portes au printemps prochain. Le «contrat vendanges» vise à faciliter le recrutement de salariés saisonniers pour effectuer les vendanges : - en augmentant leur rémunération nette, sans coût supplémentaire pour l’employeur, au moyen d’une exonération partielle des cotisations salariales, - en permettant l’embauche de salariés, du secteur privé comme du secteur public, pendant leur période de congés payés. Le contrat vendanges est un contrat de travail à durée déterminée et à caractère saisonnier, de type particulier. Ce contrat permet aux employeurs de main-d’œuvre d’embaucher des salariés pour la réalisation des travaux de vendanges et pour une durée maximale d’emploi ne pouvant excéder un mois. Aucun délai de carence n’est exigé entre deux contrats de vendanges successifs. Aussi, le contrat vendanges peut être renouvelé plusieurs fois mais le cumul des contrats conclus ne doit pas être supérieur à deux mois au cours d’une année civile. A la fin du contrat vendanges, l’indemnité compensatrice de congés payés doit, le cas échéant, être versée au salarié. S’agissant d’un contrat de travail saisonnier, l’indemnité de fin de contrat (généralement égale à 10 %) n’est pas due par l’employeur. Qui peut en bénéficier ? Le contrat vendanges est ouvert à toute personne susceptible d’être embauchée par un contrat de travail de droit privé. En outre, ce contrat est ouvert aux salariés en congés payés, par dérogation à l’interdiction générale de travailler pendant ses congés payés. Enfin, par dérogation à l’interdiction faite à un fonctionnaire ou agent assimilé de cumuler son emploi avec un poste relevant du privé, les agents publics peuvent également bénéficier de ce contrat. Afin d’éviter d’éventuels conflits, il est préconisé aux employeurs de demander aux salariés qu’ils embauchent en contrat vendanges une attestation sur l’honneur de l’accord de leur employeur habituel. Quelles activités sont concernées ? Le salarié doit être embauché pour réaliser des travaux de vendanges (ex. : cueillette des raisins, portage des hottes et paniers…). Les préparatifs et les travaux de rangement à la fin des vendanges sont également inclus. Sont exclues les activités suivantes : la réfection des logements des vendangeurs, la préparation des repas, les activités administratives, la taille ou le traitement des vignes, la vinification. Comment en bénéficier ? Lors de la déclaration d’embauche, l’employeur doit demander le bénéficie de la mesure Travailleur Occasionnel ou Demandeur d’Emploi et de la mesure contrat vendanges dans les zones spécifiques de la DUE ou du TESA. Les exonérations de cotisations sociales Le salarié qui a la qualité de travailleur occasionnel ou demandeur d’emploi (TO-DE) et qui est employé sous contrat vendanges, peut bénéficier d’une exonération de la part ouvrière des cotisations d’assurances sociales agricoles. Cette exonération vise à augmenter la rémunération nette du salarié. Cette exonération s’ajoute aux éxonérations de cotisations patronales accordées à l’employeur dans le cadre du dispositif en faveur de l’embauche de travailleurs occasionnels et de demandeurs d’emploi (TODE). Article MSA A partir de mai 2011 Un partenariat stratégique Afin de prolonger l’expérimentation sur un terrain basaltique à 1300 m d’altitude, le lycée de St Chély d’Apcher a signé une convention de partenariat avec l’association Les Amis d’Aubrac afin d’implanter le thé d’Aubrac dans le nouveau site du jardin botanique de l’Aubrac. La culture expérimentale sera mise en place en mai 2011. Les deux parties ont cependant déjà travaillé sur ce projet puisque, dès cet été, les chargés de mission des deux structures ont délimité l’espace consacré à cette culture au sein du Jardin Botanique. Ils ont aussi élaboré le protocole expérimental qui prendra place dans le cheminement des visiteurs. Eva DZ Lors de la signature de la convention de partenariat le 31 août entre Marie-Claude David, présidente des Amis d’Aubrac, et Jean Dominique Bize, directeur du lycée agricole de St Chély d’Apcher. 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17 Cotations Vie pratique Le nouveau Patrimòni en kiosque Le nouveau numéro de Patrimòni, le magazine des patrimoines, est disponible en kiosque ou par correspondance. Vous y trouverez entre autre deux articles conséquents : • L'un sur l'histoire du duc Decazes dans lequel, Jean Rudelle nous fait découvrir un homme politique très influent nationalement en ce 19e siècle. Cet article marque le 150e anniversaire de sa mort. • Le deuxième, nous rapproche de Conques, avec l'histoire du village et du château de Montarnal et leur rénovation. Vous pourrez aussi lire : • Côté «Nature» : la suite des «Plantes phares du pays d'Òc», celles qui ont marquées l'économie, la médecine, l'habillement... avec le châtaignier. La collection de minéraux et fossiles de Villecomtal et «una Passejada» sur le Lévézou pour profiter de l'automne. • Côté «Bâti» : «Las Caladas», la technique, le choix des matériaux, leurs utilités... • Côté «Occitan» : «Una creacion literària per los adolescents» - «Provèrbis e devinalhas sul Castanhièr» et «Una nolença d'Estiu». La présentation de livres et CD : Les cahiers de Max Rouquette - Lo fuèlh rosegat Memòrias Al Canton... L’agenda du patrimoine et de la culture des mois de septembre et octobre. Patrimòni, est le magazine des patrimoines aveyronnais, faune, flore, bâti, géologie, histoire, archéologie… son but, apprendre à mieux les connaître pour notre curiosité, notre plaisir, mais aussi pour mieux les protéger pour nous et nos successeurs. Il a 32 pages en couleur, il est écrit en français, et trois pages en occitan. Il est édité tous les deux mois, le prochain numéro paraîtra début novembre. Vous pouvez visiter son site pour le découvrir ou connaître tous les sommaires : http:// www.patrimoni.fr Contact : Patrimòni, Camin de Petitous, Ròca Talhada, 12490 Montjaux Tél. 05 65 58 19 82 Déclinaisons de confitures Tarte à la confiture de figues Pour 6 à 8 pers : 350 g de pâte sablée, 400 g de confiture de figues, une dizaine de belles figues fraîches, beurre pour le moule Pour la pâte sablée : 200 g de farine, 100 g de beurre salé coupé en dés, 3 jaunes d'œufs, 75 g de sucre Préchauffer le four à 200°C (th 6-7). Étaler la pâte très finement et en garnir le moule à tarte beurré. Découper le surplus de pâte en lanières à l'aide d'une roulette. Garnir le fond de tarte de confiture de figues et de figues fraîches. Poser les lanières de pâte sur la tarte en formant des croisillons. Enfourner pour 30 minutes. Laisser refroidir avant de servir. Tartare de lieu jaune à la confiture de quetsches Pour 4 pers : 400g de lieu jaune, 2 échalotes finement hachées, 2 cuil. à soupe de sauce soja, 1 belle poignée de quetsches fraîches, poivre Le caramel : 75g de sucre, 50 g de confiture de quetsches, 2 cuil. à soupe d’eau, 4 cuil. à soupe de vinaigre de framboise Accompagnement : 4 reinettes, 50 g de raisins de Corinthe, 4 cuil. à soupe de confiture de quetsches, 1 bol de calvados, beurre Couper le lieu jaune en petits dés de 5mm environ. Mélanger à la sauce soja, aux quetsches coupées en morceaux, aux échalotes et au poivre. Placer au réfrigérateur et laisser «mijoter» une heure. Dans une casserole, répartir l’eau dans le sucre avant de commencer la cuisson. Chauffer doucement. Une fois que le sirop bouillonne et commence à dorer, rajouter la confiture de quetsches. Ne pas remuer et attendre que le caramel change de couleur… Lorsqu’il prend une couleur ambrée, retirer la casserole du feu et verser le vinaigre. Laisser refroidir. Sortir la préparation au lieu du réfrigérateur. Avec un emporte-pièce, découper des ronds de lieu et les placer au centre des assiettes de service. Verser un peu de la sauce caramélisée sur et autour des tartares. Jardin familial Cette semaine sera marquée par le passage de la lune descendante à la lune montante à partir du 15 Septembre. Du 12 au 13 à 14h44, soignez vos cultures florales : plantez encore les bulbes à floraison printanière (crocus, jonquilles, narcisses botaniques...) par groupes d’une douzaine pour un effet plus naturel. En général, la profondeur d’enfouissement correspond au double du diamètre du bulbe. Faites des boutures semi herbacées de rosiers. Bouturez également les seringats, buddleias, sureaux, groseilliers à fleurs. Plantez également le lis de la Madone, bulbe incliné à l’horizontale et recouvert de peu de terre, ainsi que les iris. Divisez les souches d’hémérocalles. Vous pouvez aussi planter des vivaces ou encore des bisannuelles comme les pensées, œillets de poète, primevères. Du 13 à 14h44 au15 à 15h 41, la lune est favorable aux feuilles : il faut en profiter pour planter, biner, sarcler les planches de chicorées et salades, de choux, de céleris branches et de cardons, ainsi que d’épinards pour lesquels un éclaircissage tous les 8 cm est nécessaire au bon développement du feuillage. Repiquez des scaroles d’hiver comme «Cornet de Bordeaux» ou des chicorées italiennes rouges «Trévise» ou «Vérone». Tentez 18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 un dernier semis de laitues d’hiver comme «Val d’Orge» ou «Rougette de Montpellier» mais aussi plantez quelques laitues achetées en godets pour les déguster fin octobre à début novembre. Enfin du 15 à 15h 41 au 18 à 9h22, en période fruits, entrecoupée d’une pause le 16 pour cause de nœud ascendant lunaire, poursuivez vos récoltes en récupérant les graines de tomate, à condition qu’elles ne soient pas issues d’hybrides F1 comme cette variété jaune (photo). Taillez concombres et cornichons au dessus du dernier fruit en formation. Coupez les feuilles qui recouvrent les tomates, ou les grappes de raisin afin de favoriser leur mûrissement. Patrick Péres Commission de cotation des carcasses de gros bovins de Midi-Pyrénées Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (en €) (Entrée abattoir) E U R + de 360 kg GÉNISSES R de 330 à 360 kg R de 300 à 330 kg R - de 300 kg U R + de 360 kg R de 330 à 360 kg R de 300 à 330 kg R - de 300 kg VACHES O + de 330 kg O de 300 à 330 kg O de 270 à 300 kg O de 240 à 270 kg O - de 240 kg P + de 280 kg P - de 280 kg FABRICATION TAUREAU U : 2,40 JEUNE BOVIN E : 4,27 U : 3,60 4,90 4,18 3,60 3,30 3,05 inc 4,07 3,38 3,27 3,02 2,77 2,91 2,64 2,54 2,34 2,22 2,49 2,22 1,90 R : 2,29 R : 3,15 Moyenne R : 3,45 (+0,15) Moyenne R : 3,26 (+0,12) Moyenne O : 2,67 (-0,11) Moyenne P : 2,30 (+0,03) O : 2,20 O : 2,70 J.B., vaches ou bonnes catégories : marché équilibré. Tassement dans les autres catégories. Baraqueville : marché aux petits veaux du 6/09/2010 Amenés : 58 Extras Bons Frisons mâles Croisés 90 à 120 380 à 450 70 à 90 250 à 370 50 à 70 120 à 240 Moyens Légère baisse Stable Tendance Montbéliards 220 à 250 170 à 210 120 à 160 Stable Marché actif, légère baisse pour les Prim’Holstein. FOIRE DE VILLENEUVE DU 6/09/2010 Veaux : présents 150 - vendus 142 - cotés 142 - Prochaine foire : lundi 20 sept. Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 5 2,06 3,00 2,30 296 680,80 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 29 2,09 3,51 2,69 366,21 985,10 Veaux lourds de plus de 390 kg 108 2,00 3,20 2,50 462,25 1155,63 Total 142 2,00 3,51 2,53 436,78 1105,05 FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 8/09/2010 Veaux : présents 156 - vendus 141 - cotés 141 - Prochaine foire : mercredi 22 sept. Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 0 / / / / / Veaux moyens de 320 à 389 kgs 50 1,98 3,58 2,65 359,18 951,83 Veaux lourds de plus de 390 kg 91 1,68 3,05 2,48 452,75 1122,82 Total 141 1,68 3,58 2,54 419,57 1065,71 Cotations Sud-Ouest des bovins maigres destinés à l’engraissement Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (€/kg vif prix départ ferme) Race Sexe Age Poids E Prix U Prix Limousins Mâles Femelles 6 à 12 mois 6 à 12 mois 300 350 270 2,66 2,51 2,20 250 2,79 R Prix 2,66 2,59 2,44 2,07 2,40 2,21 2,13 1,80 Race Sexe Age Poids Aubrac Mâles 6 à 12 mois 300 350 400 U Prix 2,30 2,16 2,05 R Prix 2,00 1,95 1,96 Race Sexe Age Poids E Prix U Prix 2,55 2,45 2,44 inc inc 1,90 inc R Prix 2,23 2,16 2,05 inc inc 1,60 inc 300 inc Race Sexe Age Poids E Prix U Prix 250 3,82 R Prix Croisés Mâles 6 à 12 mois 12-24 mois 350 400 450 500 2,65 inc inc inc Femelles 6 à 12 mois 12-24 mois 270 400 inc inc Blonds d’Aquitaine Mâles Femelles 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 6-12 mois 300 350 450 250 300 3,51 3,20 2,70 2,88 2,75 3,28 3,05 2,95 2,50 2,50 2,39 2,30 2,30 inc inc 1,85 1,71 Cours reconduits Indicateurs nationaux céréales et oléagineux Semaine 35 du 30/08 au 3/09/2010 (€/Tonne) Blé Maïs Cotations à Rouen Cotations à Bordeaux 228 € (+ 11 €) 188,00 € (+ 7 €) 133,5 € au 22/07/2009 125 € au 22/07/2009 Tourteau soja Tourteau colza Cotations à Lorient Cotations à Lorient 15 sept-15 oct 336 € septembre 215 € 6 de novembre 325 € 6 de novembre 215 € Les cotations et les commentaires de Laissac MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LAISSAC - mardi 7 septembre 2010 APPORTS Ce Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAF Mardi Heures Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL) précédent jour 1380 1463 d’ouverture BOVINS 695 8 h pour la viande €/kg carcasse Extra : E Très bons : U Bons : R Assez bons : O 695 42 44 Races Génisses (doubl. et ters.) 3,15-3,70-3,35 (=) 2,65-3,00-2,75 (=) 2,30-2,45-2,35 (=) 585 à viande Vaches 3,05-3,45-3,20 (=) 2,50-2,75-2,60 (=) 2,35-2,45-2,40 (=) 600 Races vaches FFPN 2,25-2,35-2,30 (=) laitières vaches Montbéliardes 2,50-2,60-2,55 (=) 2,25-2,35-2,30 (=) 66 Taureaux d’âge (2 ans et plus) 2,40-2,40-2,40 (=) 2,15-2,25-2,20 (=) 2,15-2,15-2,15 (=) 53 2,25-2,35-2,30 (=) 576 666 8 h 45 MAIGRES - BROUTARDS Culard : E €/kg sur pieds Très bons : U Bons : R 1,90-2,00-1,95 (=) 1,80-1,90-1,85 (=) 1,65-1,75-1,70 (=) 1,60-1,70-1,65 (=) 2,10-2,20-2,15 (=) 1,95-2,05-2,00 (=) 2,45-2,60-2,50 (=) 2,25-2,35-2,30 (=) 2,10-2,20-2,15 (=) 2,25-2,35-2,30 (=) 2,05-2,15-2,10 (=) 1,95-2,05-2,00 (=) 2,20-2,35-2,30 (=) 2,10-2,20-2,15 (=) 2,00-2,10-2,05 (=) 1,85-1,95-1,90 (=) Supérieurs Moyens Inférieurs 2,50-2,65-2,55 (=) 2,35-2,55-2,40 (=) 2,20-2,30-2,25 (=) 2,00-2,15-2,05 (=) 400 480 450 (*) 230 320 280 (*) 80 180 130 (=) Bonnes Moyennes 330 430 400 (=) 180 280 230 (=) Consultation par minitel 36.16 CODE BEVIF Tél. 05 65 69 60 45 de 7 h 30 à 12 h Passables P 1,70-2,10-1,95 (=) 1,70-2,10-1,95 (=) 1,70-2,10-1,95 (=) OVINS : BONNE ALLURE COMMERCIALE Moyens : O CROISÉES 228 1ère année : Bourrudes légères (jusq. 280 kg) Femelles Bourrudes lourdes (280 à 380 kg) 2ème année : bourettes LIMOUSINES (1ère année : 250-320kg) 304 CROISÉS 348 Broutards légers jusqu’à 320 kg Broutards - 320 kg et -400 kg Broutards lourds -400-500kg (- de 16 mois) (- de 12 mois) LIMOUSINS Légers (jusqu’à 350 kg) Mâles Lourds (de 350 à 400 kg) Légers (jusqu’à 350 kg) AUBRACS Lourds (de 350 à 400 kg) 362 109 102 NOURRISSONS «repoupets» €/Tête 9 h 20 Croisés Races à viande Mâles Femelles Races à lait Mâles (Ensemble broutards) Bonne qualité 100 120 110 Moyenne qualité 80 110 100 Légers 30 80 60 (=) (=) (=) Bonne qualité 180 220 200 Montbéliards Moyenne qualité 90 140 120 (=) (=) Mâles Frisons * Réajustement Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étable INDICATIONS : Viande : vente calme, cours difficilement reconduits. - Maigres - broutards : cours difficilement reconduits. Nourrissons : cours difficilement reconduits surtout dans les races à lait. 279 116 118 45 303 76 172 55 Indications OVINS 9 h 20 9 h 45 10 h 05 Bons R2, R3 6,20 (=) Agneaux €/kg carc. Brebis €/kg vif Agnelets 10 à 14 kgs 4,80 5,00 4,90 (+0,30) €/kg vif Moyens O2, O3 5,60 (=) 0,70 0,80 0,75 (=) 14 à 18 kgs 4,40 4,60 4,50 (+0,30) Autres 4,80 (=) 0,35 0,50 0,45 (=) 18 à 22 kgs incotés Agneaux : cours reconduits. Brebis : mêmes cours. Agnelets : cours en hausse. MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 6 septembre 2010 EFFECTIF TOTAL : 635 Catégorie Apport Type Qualité Euros/kg carcasse T.Bon U2, U3 bon R2, R3 moyen O2, O3 U4, R4, O4 10 h 30 0 agneaux export Euros/kg vif 20 à 25 kg 25 à 30 kg 10 h 30 agnelets 188 Euros/kg vif 10 h brebis réformes 168 Euros/kg vif 10 à 12 kg 12 à 14 kg 14 à 16 kg 16 à 20 kg 1ère qual. 2ème qual. vieil./usées 9 h 30 agneaux gris 265 sevrés 0 10 h béliers 9 10 h chèvreaux 5 Euros/pièce Mini Cotations en € Maxi Moyen 6,60 (=) 6,10 (=) 5,50 (=) 5,30 (=) 6,40 5,10 4,90 4,40 0,75 0,60 0,35 6,60 5,30 5,10 4,60 0,85 0,70 0,45 6,50 5,20 (+0,30) 5,00 (+0,30) 4,50 0,80 (=) 0,65 (=) 0,40 (=) 1ère qualité vieux et usés 80 40 1ère qualité vieilles et usées 15 (Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries). Agneaux gris : cours reconduits. Agnelets : en hausse. Brebis réformes : cours reconduits. Retrouvez les cotations sur le site Internet de La Volonté Paysanne www.volontepaysanne12.fr COTATION DES PORCS PORCELETS 8 kgs Cotations régionales Groupements Sud-Ouest Poids 8 kg Semaine n°35 Prix/tête NC Animaux commercialisés NC Prix/kg NC Animaux commercialisés NC PORCELETS 24 kgs Cotations régionales Groupement Sud Ouest (*) Poids 24 kg (*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ............................................ 2,026 (-0,024) Le kg supplémentaire .................................................................... 0,53 Porcelet 8 kg (F/tête) .................................................................... 35,167 (+0,141) PORCS CHARCUTIERS Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme Cours du lundi................ 1,241 (-0,06) Cours du jeudi ............ 1,229 (-0,012) VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points de TMP) Grille communautaire - rendu abattoir Cotation nationale : ...... 1,40 (=) Cotations régionales : - Bretagne (Rennes) : .... 1,41 (+0,01) - Sud-Ouest (Toulouse) : 1,41 (+0,01) Sevrés 5,10 (=) Vieilles et usées 0,20 0,30 0,25 (=) 22 à 25 kgs incotés *réajustement BOVINS VIANDE : BESOINS LIMITÉS Demande toujours aussi discrète pour ce premier marché de septembre, face à une offre à peu près stable et donc bien suffisante (675 têtes). Transactions lentes, prix plus ou moins discutés pour la plupart des animaux. Difficile reconduction d’ensemble. Après un souffle d’activité autour de la rentrée, les besoins ont retrouvé leur niveau habituel et le grand calme a vite repris sa place. Sur les marchés en vif, réformes laitières et allaitantes restent plus ou moins sous pression et résistent péniblement. Le choix supérieur n’est maintenu que par le biais des concours ou la modestie de l’offre. MAIGRES ET BROUTARDS : LOURDEUR GÉNÉRALE On comptait 625 têtes, côté élevage, à peine 50 têtes de plus que la semaine précédente, pas de quoi déstabiliser le marché. Néanmoins, on ne trouvait pas l’intérêt pour les bons sujets export, et le négoce se montrait plus difficile. Lourdeur en toutes catégories, difficile maintien. Sur la plupart des marchés, la demande italienne demeure à peu près correcte, créant un petit courant d’affaires, en bons mâles proches de la finition. Par contre, les engraisseurs français se montrent très sélectifs, et freinent les mises en place (hausse du prix de l’alimentation). La marchandise moyenne et les animaux non-vaccinés s’écoulent très lentement sur des bases à peine reconduites. A Moulins-Engilbert (58), progression de l’offre saisonnière. note de nouvelles hésitations… et une certaine pression (mises en place correspondant aux sorties de février, difficile valorisation avec le coût des aliments). Plafonnement des cours, voire léger recul en sujets lourds (+450 kg). En laitonnes, faible maintien. A Faugères (35), demande très sélective, difficultés importantes en mâles non-vaccinés. A Chateaumeillant (18), tarifs plus ou moins reconduits selon poids et conformation, léger mieux en laitonnes. A Lezay (79), vente régulière en bons animaux vaccinés. Commerce sélectif pour les autres. NOURRISSONS : EN FAVEUR DES RACES À VIANDE Toujours peu de marchandises sur le foirail des jeunes veaux (102 têtes)… mais en dépit de leur petit nombre, les sujets laitiers parvenaient tout juste à se maintenir. Tarifs mieux défendus en croisés viande supérieurs. Après une amélioration confirmée sur de nombreux marchés, on Agneaux : facilité de vente et de maintien sur le foirail des agneaux de boucherie, très peu offerts cette semaine (76 têtes). Demande soutenue, absorbant sans problème la très bonne marchandise comme la plus ordinaire. Tous les animaux profitaient de prix fermes (106,7 - 114,3 euros pour les sujets extra). Un peu moins dynamique avec la fin des réapprovisionnements de rentrée, le marché de l’agneau se maintient correctement avec les besoins spécifiques du Ramadan. Les agneaux lourds sont spécialement sollicités. Globalement les cours sont reconduits sans problème… On note toutefois, une plus forte concurrence des marchandises d’Outre-Manche, à des prix plus compétitifs. A Saugues (43), commerce actif, cours très fermes pou en légère hausse. A Moulins-Engilbert (58), nombreux acheteurs, transactions rapides, fermeté d’ensemble. A Parthenay (79), vente régulière tarifs stables. A Chateau-Gontier (53), transactions régulières. Aux Hérolles (86) bon équilibre de l’offre et de la demande. Recherche active en bons sujets. Brebis : évolution stationnaire, dans une tendance assez favorable où les bonnes brebis restent les plus recherchées. Stabilité de tous les prix. Agnelets : rareté de la marchandises, fermeté de la demande…, marché satisfaisant de l’agneau de boucherie,… un contexte très favorable à la vente des agnelets… Ecoulement rapide, envolée des prix (+ 30 cts/kg vif). CAPRINS Peu de mouvement en chèvres de réformes, cours inchangés. En chevreaux, legère reprise après le long sommeil de l’été (2,80 - 3,20). Jean COUDOUEL Marché d’Espalion Vendredi 3 septembre 2010 (en €) Légumes au kg : ail nouveau 2 aubergines 2,5 - betteraves rouges cuites 4 - blettes 2,8 - carottes 2 choux verts 2 - choux fleurs 2,80 ciboulette/persil/estragon/basilic 0,80/1 la botte - concombres 3 - cornichons 7 - courgettes 1,5/2 - échalotes 4,5 - haricots verts 3,5/5 - haricot coco 4,5 - oignons jaunes 2,3 la botte - oignons blancs 2,3 la botte - patissons 3 - poivrons 4 - poireaux 2,5 la botte - pommes de terre 1,2/2,5 - potiron 2,5 - radis 1,6 - tomates 2/2,2 - tomates 1/1,5 la barquette. Fruits : prune St Antoine 1,8 - Reine claude 2/2,5 - Mirabelle 3 noix 2,3/2,5 - noisettes 2 la barq. Salade : salade 1 pièce. Oeufs : 4 la douzaine. Volailles mortes (kg) : canard et canette 7,2/7,5 - lapin 7,5/8,5 - pintade 8/8,5 - poulet 6,5/7. Produits laitiers de vache : fromages vache 8,9/11,5 - tome fraîche 7,5 - crème fraiche 1,5 - beurre frais 8 - frais sans sel 7,5 tomette 11 - fourme vieille 16 fourme entre-deux 11. Produits laitiers de brebis (pièce) : petit pérail 1,7 - gros pérail 2,4 - briques 2,4 - caillé 1,7. Divers : fouace maison 8 - miel 8,9 - beignets aux pommes 0,5 pièce - farçous 1 pièce - jus de pomme 1,5 la bouteille. Source Bulletin d’Espalion 9 SEPTEMBRE 2010 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19 Les petites annonces de La Volonté Paysanne Emplois FODSA SERVICES - ZA DE BEL AIR 12000 RODEZ Éleveurs de bovins, d’ovins… pensez à la désinfection, la désinsectisation avant la mise bas Le service assainissement de bâtiment d’élevage de FODSA SAS vous propose : • Désinfection vapeur • Désinfection spécifique terre battue • Désinsectisation par pulvérisation, nébulisation Étape importante dans le contrôle des maladies infectieuses Investissement pour la réussite et la performance de l’élevage. 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L’inscription modificative sera effectuée au greffe du Tribunal de commerce de RODEZ. La Gérance AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la constitution de l’ «EURL AXYS-CONSEILS» par acte sous seing privé en date du 01 septembre 2010. Forme : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée Siège social : Floirac 12200 MONTEILS Objet : Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. Activités de courtage d’assurance. Durée : 99 ans Capital : QUATRE MILLE Euros (4000 €) représentatifs d’apports partie en numéraire (3000 €), partie en nature (1000 €) entièrement libérés. Gérance : Monsieur M. Jacques DELBES, demeurant à SAINT CLEMENT LA RIVIERE (34980), 498 avenue de Saint Gely Cession de parts : Avec agrément dans tous les cas. La société sera immatriculée au RCS de RODEZ. Pour avis, la Gérance EARL DE LA SUDRERIE Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée au capital fixe de 50 610 € Immatriculée au RCS de RODEZ sous le numéro 379 429 780 Siège social : La Sudrerie 12120 CENTRES L’assemblée générale extraordinaire des associés, qui s’est tenue le 31 juillet 2010, a voté la cession par Madame Carine BRAS épouse ENJALBERT, cogérante de l’EARL, de la totalité de ses parts sociales à Monsieur Patrick ENJALBERT, lui-même co-gérant, à effet rétroactif au 31 mars 2010. Il en résulte que Monsieur Patrick ENJALBERT devient gérant unique de l’EARL. Pour avis, la Gérance AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 07 septembre 2010 fait à RODEZ (AVEYRON), il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : FORME : Société A Responsabilité Limitée DENOMINATION : S.A.R.L. AUBEROQUES ENERGIE SIEGE SOCIAL : Auberoques, 12150 SEVERAC LE CHATEAU OBJET : Mise en place et exploitation de panneaux photovoltaïques en vue de produire et de vendre de l’électricité. DUREE : 99 années à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. CAPITAL : SIX MILLE EUROS (6 000 euros) en numéraire GERANTS : Monsieur Patrick ROZIERE demeurant «Auberoques» 12150 SEVERAC LE CHATEAU Et Monsieur Jérôme ROZIERE demeurant «Les Colombies» 12150 LAPANOUSE IMMATRICULATION : Registre du Commerce et des Sociétés de RODEZ CESSIONS DE PARTS : Libre au profit d’un associé, du conjoint d’un associé, d’un ascendant ou d’un descendant, selon agrément de l'assemblée générale extraordinaire dans les autres cas Pour avis, Le Représentant légal Prévention des incendies Levée de l'interdiction de tout feu de plein-air sur l'ensemble du département AVIS DE CONSTITUTION Il a été constitué le 01/09/2010 une SCI intitulée «SCI LE FESQUEL INVESTISSEMENTS». Siège social : Le Fresquel 12140 FLORENTIN LA CAPELLE Durée : 99 ans Capital social : 20 000 € Objet : acquisition, gestion et location de biens mobiliers et/ou immobiliers et toutes opérations s’y rapportant. Co-gérants : M. André OUSTRY et Madame Christiane OUSTRY, Le Fresquel 12140 FLORENTIN LA CAPELLE. La SCI est immatriculée au RCS de RODEZ. L'épisode pluvieux que vient de connaître le département de l'Aveyron, permet de lever les mesures d'interdiction de tout feu de plein-air prise le 2 septembre dernier. La pratique de l'incinération de végétaux sur pied demeure régie par les dispositions de l'arrêté préfectoral n° 2010-162-3 du 11 juin 2010. Cependant, la plus grande vigilance reste de rigueur. Il est bon de rappeler quelques consignes élémentaires de prévention : 1. Avant de partir en forêt, informez-vous. Les journées à très haut risque «feux de forêt» sont signalées sur le site internet de Météo France www.meteofrance.com 2. N'utilisez votre véhicule que sur les chemins autorisés. 3. Respectez les interdictions d'accès dans certains massifs boisés, en période de risques (sécheresse, vents violents). 4. En milieu naturel, ne fumez pas, n'allumez pas de feu, même si toutes précautions vous paraissent prises. 5. Évitez les grillades en milieu naturel. 6. Si vous êtes témoin d'un départ de feu, informez vite les sapeurs-pompiers (18 ou 112 portable) avec calme et précision. De la vigilance de tous dépend la sécurité de chacun. SARL LE CARACTERE Société à responsabilité limitée au capital de 7 622,45 euros Siège social : 48, TOUR DE VILLE 12330 MARCILLAC 378 784 730 RCS RODEZ AVIS DE PUBLICITE Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 31.07.2010, il résulte que : - L’assemblée générale extraordinaire, statuant conformément à l’article L 22342 du Code de commerce, a décidé de ne pas dissoudre la Société. Mention sera faite au RCS : RODEZ. Pour avis Communiqué de la Préfecture SAFALT APPEL DE CANDIDATURES (Article L143-3, R142-4 et 143-11 du Code Rural) La SAFALT projette de rétrocéder ou d’échanger divers biens qu’elle a acquis ou qu’elle envisage d’acquérir dans le département de l’AVEYRON et désigné ci-après. Les candidats à l’acquisition de tout ou partie de ces biens devront s’adresser à : - SAFALT Service Départemental de l’AVEYRON, Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez Cedex 9. N° Opération Commune Lieu-dit Surface Origine 12.11056.01.0 BOZOULS Le Taural 58a 05ca Consorts AYGALENQ Eugénie 12.11230.01.0 BOZOULS Les Reboulides 1ha 27a 60ca ARTHAUD Marcelle 12.11673.02.0 CANTOIN La Bastide 1ha 41a 72ca SEBRIER Michel 12.11764.07.0 BESSUEJOULS Lauruol 2ha 45a 68ca MONCET René 12.11891.01.0 MALEVILLE L’Escalairie / Bournaguet 4ha 42a 70ca Consorts JALRAN 12.11891.02.0 MALEVILLE Roulau 2ha 09a 50ca Consorts JALRAN 12.11899.01.0 CURIERES Les Pradasses 14ha 22a 80ca PELEGRY Gérard 12.11899.02.0 BESSUEJOULS Esperies 6a 11ca PELEGRY Gérard NB : La liste exhaustive des parcelles concernées par cet appel à candidatures est affichée à la Mairie. Candidatures à déposer dans le délai de 15 jours à compter de la date du présent avis. Votre petite annonce dans 4 départements Deux parutions dans chaque département ! Votre justificatif comptable LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE Réception jusqu’au MERCREDI 10 H avec le réglement LE PAYSAN TARNAIS LE REVEIL LOZERE L’UNION DU CANTAL 2 DÉPARTEMENTS 3 DÉPARTEMENTS Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Tarn Lozère Cantal Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement A découper et à conserver 14 € Forfait 3 lignes + + 18 € Forfait 3 lignes 18 € Forfait 3 lignes + 18 € Forfait 3 lignes + 22 € Forfait 3 lignes + 25 € Forfait 3 lignes 1) de compléter ce bon La ligne supplémentaire 1,60 € 3,10 € 3,10 € Encadrement : 6,00 € 3,10 € Il n’est plus envoyé de facture pour les petites annonces. Pour votre justificatif comptable, il suffit : 4,70 € Domiciliation : 3,50 € (Ecrire au journal qui transmettra) Nom - prénom : . . . . . . . . . . . . . . 6,30 € .......................... Site Internet : 2 € Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adressez votre petite annonce accompagnée du réglement à : 1) de coller ci-dessous votre annonce parue dans le journal Inscrivez votre annonce ci-dessous en laissant une case vide entre chaque mot : Forfait 3 lignes Lignes suppl. .......................... PA parue le : . . . . . . . . . . . . . Carrefour de l’agriculture 12026 RODEZ cedex 9 ou appelez-nous au 05 65 73 77 98 Fax : 05 65 73 78 99 Indiquez votre nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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Siège : Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez cedex 9. Président du Conseil d’Administration : Dominique Barrau Directeur de la publication : Dominique Barrau Principaux actionnaires : FDSEA de l’Aveyron - Fédération de la Mutualité Agricole de l’Aveyron - Caisse Régionale de Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées - Fédération des Coopératives agricoles de l’Aveyron - JA de l’Aveyron. Commission paritaire : 1013 I 84048 N° ISSN : 0750 1 469 Directeur adjoint : Pierre Maurel Responsable de la rédaction : Isabelle Sicard - Journalistes : Eva Di Zappalorto - Didier Bouville - Secrétaire de Rédaction : Paulette Gil - Abonnements, petites annonces et légales : Valérie Abadie Roques - Françoise Bros. Composition : Olivier Ferrand. Publicité : PRINTAGRI Carrefour de l’Agriculture 1 2 0 2 6 R o d e z C e d ex 9 Tél. 05 65 73 77 94 Michel Artus Publicité nationale : A.T.C. 15 rue d’Argenteuil 75041 PARIS Imprimerie L’EVEIL de la Haute Loire 43001 Le Puy-en-Velay Tirage utile : 8 693 Abonnement 1 an : 96 € 22 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 Les petites annonces de La Volonté Paysanne FAUX-PLAFONDS • ISOLATION DEVIS GRATUIT 20 ANS D’EXPÉRIENCE AGRICOLE - INDUSTRIEL - COMMERCIAL - PARTICULIER Parc artisanal de Malan 12510 OLEMPS Tél. 05 65 68 63 87 903-V.S cse cessation charrue Vogel et Noot 4 socs herse rotative Machio 3 m rouleau Packer semoir à blé Nodet 3m à socs semoir pneumatique Nodet 6 rangs pulvé Tecnoma 800 L semoir engrais Kuhn 800 L. Tél 05 63 33 52 34 - 06 12 27 65 49 883-V. Renault 951-4 95 CV 1996 7300 H TBE 6000 E Tél 05 65 29 89 10 HR 918-V. faucheuse Kuhn GMD 600 HD, 3 campagnes, TBE. 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Chute du prix du porc de 4,12% depuis 7 mois, hausse du cours des céréales avec déjà un impact sur le prix de l’aliment (+30 à 40€/t), baisse hivernale des cours du porc (-15c/kg environ), chute du cours du porc allemand cette semaine (-7c/ kg), «cela met la panique dans les élevages», lance JeanMichel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP) lors d’une conférence de presse. «Les élevages n’ont pas de capacité en termes de trésorerie». Et le coût de l’aliment va encore augmenter de 20 à 30€/t d’ici octobre, soit près de 50 à 60€/t d’augmentation depuis juillet, ce qui représente au final plus de 20€ de coûts de production supplémentaires par porc (20 à 25c/kg). Si la chute hivernale des cours du porc se confirme, ce sont 35 à 40c/kg qui manqueront à l’appel pour les producteurs. Inciter les industriels à acheter français «Nous sommes dans un scénario 2007» mais sans «aucune marge de manœuvre au niveau des outils de gestion de crise». La caisse d’avance de trésorerie, mise en place par l’interprofession, est inutilisable puisque les éleveurs n’ont remboursé que deux échéances sur les huit prévues après la crise de 2007. Une seule solution donc, la meilleure valorisation de la viande de porc française (VPF). Pour combler uniquement la hausse du coût de l’aliment, sans prendre en compte la probable chute hivernale des cours, il faut multiplier par dix la plusvalue sur la VPF, passant de 2c/kg à 20c/kg. «Si la grande distribution veut de la VPF, elle va devoir payer», s’exclame Jean-Michel Serres. Comme la situation n’a pas beaucoup évolué depuis le printemps dernier La FNP attend des aides du gouvernement Lors de la conférence de presse du 1er septembre, Jean-Michel Serres, président de la FNP, espère, à la suite du plan de développement annoncé par Bruno Le Maire pour aider la production, une multiplication par deux des aides pour la mise aux normes des bâtiments d’élevage des truies gestantes (bien-être animal). Il demande aussi l’application urgente des textes de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche afin d’alléger la surcharge administrative des éleveurs. Veiller au bon respect de la circulaire «modifications notables dans le cadre des installations classés pour la protection de l’environnement (ICPE)» fait aussi partie des attentes de la FNP. Par ailleurs, le président dénonce la décision du 23 août, visant à diminuer les tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque car «il n’encourage pas la production et le rachat d’énergie nouvelle». Connaissant la sécurisation de revenu qu’apporte la méthanisation aux éleveurs de porc outre Rhin, il regrette que la France ne s’oriente pas vers une politique de soutien. Toujours par comparaison avec l’Allemagne, la FNP souhaite «une stabilité réglementaire» qui apporterait de la visibilité en termes d’investissement pour les producteurs et par conséquence de la compétitivité. La météo à 4 jours La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite de www.pleinchamp.com Samedi Lundi Dimanche Mardi 7°/25° 10°/24° 8°/20° 6°/22° Fiabilité : 94% Fiabilité : 77% Fiabilité : 87% Fiabilité : 76% Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 09/09/2010 Au delà de la météo départementale, la météo locale Haute Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron, prévisions à 10 jours, images radar, outils d’aide à la décision. Sur Internet, tapez http://www.pleinchamp.com 24 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 SEPTEMBRE 2010 concernant les affichages et la valorisation de VPF dans la grande distribution, une action syndicale de «stickage» des produits VPF est entamée par les producteurs, depuis le 2 septembre sur toute la France. «Au travers de VPF, nous voulons un affichage clair et massif pour attirer les clients». En attente de négociations Du côté des distributeurs, l’écoute semble plutôt favorable, ce qui n’est pas le cas visiblement chez les grands salaisonniers. «La France est devenue une vraie passoire au profit d’industriels divers et variés», s’enflamme Paul Auffrey, secrétaire général de la FNP. «En plus, le tarif français de la viande porcine est calé sur un arbitrage européen qui joue en notre défaveur», à la suite de distorsion de concurrence. À force de tirer les prix vers le bas et de s’approvisionner à l’étranger, les industriels «se tirent une balle dans le pied» puisque la production française porcine tendra à disparaître au profit de produits transformés importés. Les discussions avec l’ensemble des distributeurs devaient être entamées dès cette semaine. Si jamais les distributeurs ne répondaient pas à cette «sensibilisation» du stickage, une opération plus «musclée» se mettrait en place après le 8 septembre, date du conseil d’administration de l’interprofession Inaporc. Quant à la question de la répercussion de cette augmentation du prix d’achat aux consommateurs, «la réponse appartient aux distributeurs», selon la FNP. Venu soutenir les éleveurs bovins viande confrontés à de graves difficultés de rentabilité, le leader de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, s’est rendu dans le Maine-et-Loire, le 6 septembre, pour mettre le projecteur sur leur situation, aggravée par la sécheresse estivale en région Pays de la Loire. Depuis Angers jusqu’à la ferme de la famille Gatineau dans le Maine-et-Loire, les maïs sont bien trop petits et jaunis pour laisser le moindre doute à l’observateur : ici, la sécheresse estivale a sérieusement amputé les volumes de fourrages disponibles pour les bêtes. Ce qui n’arrange rien à la situation déjà extrêmement difficile des trésoreries des éleveurs bovins viande de Pays de Loire comme des autres régions françaises. Au GAEC des Camélias, qui a reçu la visite de soutien de Jean-Michel Lemétayer, les éleveurs étaient en colère. A la veille d’actions de stickage en GMS ciblant les industriels et les distributeurs partout en France, à l’appel de la FNB, de la FNP, de la FNSEA et des JA, ils ont à nouveau averti : ils n’accepteront plus sans broncher de voir les abattoirs et les entreprises du secteur peser sur les prix payés aux producteurs, et les distributeurs privilégier les importations de viandes à bas prix. Les industriels se justifient en expliquant qu’ils cherchent à maintenir leur compétitivité face à leurs concurrents européens et aux viandes importées d’Amérique du Sud, mais aussi à résister aux féroces pressions sur les prix de la grande distribution. Seulement, les revenus de l’élevage bovin-viande ont été inférieurs de 40 % à la moyenne nationale agricole sur les trois dernières années 20072008-2009, et les charges de production, elles, augmentent. «Qu’on m’explique comment faire pour dégager un revenu si le prix payé au producteur n’est pas en relation avec les coûts de production ? Oui, il y a des aides PAC, mais elles n’augmentent pas et l’endettement reste nécessaire», a lancé JeanMichel Lemétayer, répétant au gouvernement que «les éleveurs n’ont pas à être la variable d’ajustement du pouvoir d’achat des consommateurs !» Chez les Gatineau, Régis, 30 ans installé depuis 2006 avec ses parents, n’a pas à rougir des résultats techniques de son exploitation qui s’étend sur 82 ha de SAU (blé, maïs ensilage et 49 ha de pairies) en système naisseur-engraisseur, pour 80 vêlages en race Charolaise et 199 animaux au total. Le poids des vaches atteint 466 kg de carcasse et celui des jeunes bovins 415 kg (15-16 mois) notamment. Pourtant, les résultats financiers ne sont pas à la hauteur, et la première raison réside dans la dégradation générale des prix payés aux producteurs. Concurrence déloyale Alors pour aider ce GAEC et a fortiori d’autres exploitations confrontées à des pertes économiques plus graves, la profession demande un report en fin de tableau des annuités d’emprunt existantes pour 2010, afin d’alléger les charges financières. Parallèlement, l’urgence est aussi dans la hausse des prix de production. Dans l’attente de décisions du ministre de l’Agriculture lors du Space la semaine prochaine, les éleveurs de Maine-et-Loire ont martelé : «L’Etat ne peut plus continuer à ignorer la nécessité d’un contrôle sur les marges» des industriels et des distributeurs. Quant à Jean-Michel Lemétayer, il a redit aux industriels que «les éleveurs n’ont pas à payer la concurrence déloyale» de viandes d’importation loin de la réalité française.