UTI MAG 116 - Université Toulouse 1 Capitole

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UTI MAG 116 - Université Toulouse 1 Capitole
UT1Capitole
Mag
N°116
janvier - février - mars 2012
www.univ-tlse1.fr
l e j o u r n a l d e l’ u n i v e r s i t é t o u l o u s e 1 c a p i t o l e
DOSSIER
le fabuleux destin
de la recherche à ut1
VIE UNIVERSITAIRE
FORMATION-INSERTION
CULTURE
Affluence record pour
la rentrée solennelle
de droit
Avec PStages, remplissez
votre convention de stage
en quelques clics !
La nouvelle année
culturelle est arrivée :
demandez le programme !
sommaire
éditorial
numéro 116
JANVIER
FÉVRIER
MARS
vie universitaire
3
IdEx : un nouveau projet
d’excellence pour Toulouse
Affluence record pour la rentrée
solennelle de droit
L’Institut européen du droit fait sa rentrée
FORMATION-insertion
5
Avec PStages, remplissez votre convention
de stage en quelques clics !
UT1, première université française
à signer avec Cambridge ESOL
26 projets accompagnés par le BQF
RECHERCHE
8
Le fabuleux destin de la recherche à UT1
Entretien avec Bruno Sire, président de
l’université
Entretien avec Hugues Kenfack,
vice-président du Conseil scientifique
Le SCOR, outil d’accompagnement de la
recherche à UT1
Les équipes de recherche d’UT1
UT1 : une recherche fédérée
Labex IAST : excellence
et transdisciplinarité
Financements ERC : TSE se taille la part
du lion
11 prix scientifiques pour les chercheurs
d’UT1
Compétition boursière à Melbourne : un
chercheur de l’IRIT primé pour son agent
artificiel intelligent
UT1 Capitole au confluent des pôles de
compétitivité
Recherches à l’international : impossible
n’est pas chercher...
Préparer sa thèse : mode d’emploi
Financer sa thèse : pas obligatoire
mais judicieux
Presses d’UT1 : les nouveautés 2012
Cinq projets de Midi-Pyrénées
labellisés Equipex
SYSTÈMES D’INFORMATION ET TICE
29
Ce nouveau numéro de votre magazine est largement consacré à la recherche. Ce n’est que justice puisque
la recherche est le cœur de l’activité
d’une université. C’est par elle que
progresse la connaissance, et que
se construisent les savoirs qui sont
ensuite transmis aux étudiants. C’est
aussi par les résultats obtenus que se
mesure la notoriété d’une université
et à partir de là que s’ordonnent les
hiérarchies internationales dans le
monde académique.
Cela justifie les efforts collectifs
constants que nous menons, avec
le Service commun de la recherche
(SCOR) et le Service commun de
la documentation (SCD), pour que
chercheurs et enseignants-chercheurs trouvent ici des conditions de travail
optimales. Si l’on en juge par les reconnaissances très flatteuses que nous
obtenons en matière de distinctions de haut niveau et de contrats de recherche, les résultats sont à la
hauteur de toute cette énergie
déployée. Notre réussite est le
fruit d’un état d’esprit général qui place la recherche au
centre de nos préoccupations.
Les travaux du Conseil scientifique et la politique d’incitation que mènent nos équipes de recherche en
attestent.
Dès lors, je ne saurai qu’encourager tous ceux, parmi nos étudiants attirés
par la recherche ou tentés par une carrière d’enseignant-chercheur, à venir
s’inscrire dans une de nos écoles doctorales. Il y a, à la clé, des métiers passionnants, aux multiples facettes, dans lesquels ceux qui ont le goût de la
chose intellectuelle trouvent facilement à s’épanouir.
« La recherche est
le cœur de l’activité
d’une université »
Bruno Sire
Président de l’université
Bonne année 2012 !
Culture TICE
sport
31
Les sportifs de haut niveau d’UT1
Journée nationale du sport : une fête
inter-établissements
Danse : let it rock !
UT1 : rugby toutes catégories
Colloque : Jorrescam
CULTURE
34
La culture scientifique à l’honneur
à UT1 Capitole
La nouvelle année culturelle est arrivée :
demandez le programme !
BDE
BIBLIOTHÈQUES
37
2
36
Le Printemps des étudiants fête ses 15 ans !
uverture du portail des publications des
O
chercheurs d’UT1
Coopération interne pour l’achat
de ressources supplémentaires
UT1 Capitole publie
Lors de la cérémonie des vœux, le 13 janvier, le président Bruno Sire a
rendu hommage à Mme Anne-Marie Chiffre, directrice du patrimoine,
qui a pris sa retraite après plus de 40 ans passés au service de
l’université.
le journal de l’université
toulouse 1 capitole
www.univ-tlse1.fr
Université Toulouse 1 Capitole, 2, rue du Doyen-Gabriel-Marty 31042 Toulouse Cedex 9 - Tél. 05 61 63 35 00 - Fax 05 61 63 37 98 Site Web : http://www.univ-tlse1.fr Directeur de la publication : Bruno Sire, président de l’université Rédactrice en chef :
Françoise Montet-Lattes, directrice du service Communication Ont collaboré à la rédaction : Martin Venzal, Béatrice Girard,
Camille Pons, Equipe TICEA, Elodie Jambon, Géromine Simon, Equipe SCD Relecture-correction : Patricia Sultan Secrétariat :
Nathalie Tabary Photo de couverture : Bibliothèque Garrigou Photos et illustrations : JPG Photo (couverture, pages 8, 9, 10, 12,
13, 15, 16, 37, 38), Photo Pres-UT (page 3), Guillaume Thomat (page 4), Marie Dounot/Sercom-UT1 (pages 2, 6, 39), Pierre Denis/
UPS (page 7) - Geneviève Fontagné/Sercom-UT1 (pages 10, 11, 21, 22, 29 ), Dongmo Zhang (page 20), auteurs inconnus (page 18,
24, 31, 33, 36, 4e de couv), Presses de l’UT1 Capitole (page 27) - Équipe TICEA/UT1 (page 29, 30) - Paule Gery/Tab-UT1 (pages 34,
35) Maquette-flashage-impression : Imprimerie Trèfle Tiré à 4 000 exemplaires (4 nos par an) ISSN : 1161-8191.
INTER-ÉTABLISSEMENT
Vie universitaire
IdEx : un nouveau projet
d’excellence pour Toulouse
Nom de code : Université de Toulouse. Le dossier IdEx
(Initiatives d’Excellence) déposé par le PRES de Toulouse
propose de créer un seul site qui servira d’étendard à tous
les savoir-faire des campus de la Ville rose. Un projet qui
devrait prendre forme dès 2012.
Créer un campus d’ex- croître le nombre et la qualité des doctocellence regroupant l’en- rats délivrés chaque année. Pour cela, des
semble des universités parcours Recherche seront élaborés dès
de la Ville rose, ses 8 000 le M1, incluant par exemple un stage long
chercheurs et ses 94 000 de recherche en laboratoire pour les élèétudiants : c’est la philosophie du dos- ves ingénieurs. À noter que l’actuel Colsier déposé le 8 décembre dernier par lège doctoral deviendra l’École des docle PRES de Toulouse dans le cadre de teurs de l’Université de Toulouse, pourvue
l’appel à projets IdEx. Ces ‘‘Initiatives d’un véritable statut et de moyens supd’excellence’’
vont
plémentaires.
être choisies partout
Si le projet de Toulouse
« Offrir des formations
en France par un jury
est retenu pour le dosinternational ; entre 5 diversifiées et ouvertes sur sier IdEx, celui-ci bénéet 10 IdEx devraient
ficiera d’une dotation
l’interdisciplinarité »
ainsi recevoir le préde près de 1 milliard
cieux label et se pard’euros, générant chatager la dotation globale de 7,7 milliards que année entre 25 et 40 millions d’euros,
d’euros. Objectif du gouvernement : qui serviront notamment à porter des procréer des pôles capables de rivaliser avec jets de recherche amont en relation avec
les plus grandes universités du monde. les compétences des pôles de compétitiToulouse veut en faire partie. En décem- vité de la région. Ce projet unique devrait
bre dernier, dans le cadre de la 2e phase permettre à Toulouse d’atteindre les amde l’appel à projets, Gilbert Casamatta, bitions fixées en matière d’enseignement
président du PRES de Toulouse, accom- et de recherche, le tout en moins de 7 ans
pagné de tous les présidents d’univer- (lire ci-contre : ‘‘L’agenda du projet’’)...
sité, a présenté le dossier : il s’agit de
fonder une seule et unique Université
Martin Venzal
de Toulouse qui serait organisée autour
de 4 grands collèges thématiques :
un collège Droit, Économie et Gestion
pour UT1 Capitole, un collège Sciences
humaines et sociales pour l’Université
du Mirail, un collège Sciences, Technologies et Santé pour l’Université PaulSabatier, et un collège Toulouse Tech,
issu des écoles d’ingénieurs. « Chacun
des 4 collèges sera lisible internationalement, et son périmètre sera proche de
celui des universités actuelles », précise
Gilbert Casamatta.
L’agenda du projet
2012 : Création du pacte fédérant les établissements du site. Le ‘‘grand établissement’’ est né.
2014 : Les établissements universitaires
existants sont renommés en collèges.
Chacun sera disciplinairement homogène, par regroupement des unités de
recherche et d’enseignement.
2016 : Les sites changent de statut dans
le cadre de leur futur plan quinquennal.
Leurs budgets sont fusionnés.
2018 : Les conseils d’administration des
collèges deviennent Conseils de collège ;
les doyens des collèges sont nommés par
l’Université de Toulouse sur proposition
des Conseils de collège.
Qui dirige ?
La gouvernance de l’Université de
Toulouse sera confiée à un ‘‘grand établissement’’. Plusieurs instances seront créées
autour d’un Conseil de surveillance, composé de 7 personnalités indépendantes,
d’un sénat académique, d’un Conseil
d’orientation stratégique et d’un Conseil
d’université. À partir de 2018, l’Université
de Toulouse sera dirigée par un directeur
général exécutif agissant par délégation
du Conseil de surveillance.
Développer une formation
de pointe
Concrètement, ce dispositif d’université
unifiée permettra d’offrir des formations
diversifiées et ouvertes sur l’interdisciplinarité : chaque étudiant pourra trouver
une formation correspondant à son potentiel. De plus, la future Université de
Toulouse s’attachera à renforcer l’attractivité des formations de ses collèges. Au
niveau doctoral, son ambition sera d’ac-
Présentation du projet à la presse le 16 décembre 2011. De gauche à droite : Alain Di Crescenzo, président de la CCI de
Toulouse ; Didier Marquis, directeur de l’INSA de Toulouse ; Daniel Filâtre, président de l’Université de Toulouse II-Le Mirail ;
Nicole Belloubet, 1re vice-présidente du Conseil régional Midi-Pyrénées ; Gilbert Casamatta, président de l’Université de
Toulouse ; Pierre Cohen, député-maire de Toulouse ; Bruno Sire, président de l’Université Toulouse 1 Capitole ; Gilles Fourtanier,
président de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier ; Olivier Fourure, directeur de l’ISAE ; Frédéric Daumas, représentant de
Pierre Izard pour le Conseil général de la Haute-Garonne.
3
vie universitaire FACULTÉ DE DROIT ET SCIENCE POLITIQUE
Affluence record pour la rentrée
solennelle de droit
Près d’un millier de personnes ont assisté à la rentrée solennelle de la
Faculté de droit en octobre dernier. L’occasion de primer les meilleurs
étudiants, mais pas seulement.
Martin Venzal
C’est devenu un rendez-vous inconparticipants réunis dans le grand amphi Despax
tournable de l’Université Toulouse 1
de l’Arsenal qui, pour l’occasion, affiche comCapitole : la rentrée solennelle de la
plet. « Ce type de manifestation est une tradition
Faculté de droit, qui s’est déroulée
qui revient de plus en plus dans les universités
le 6 octobre dernier, est aussi l’occafrançaises, poursuit Bernard Beignier. Les étusion de récompenser les majors de M2 ainsi que
diants y sont très sensibles. La remise officielle
les 3 premiers de chaque promotion, et ce dès la
d’un prix ou d’un diplôme mobilise d’ailleurs la
1re année. « Au final, cela repréfamille et les amis. » C’est
« Un bon millier de
aussi une vitrine importante
sente pas loin d’une centaine
participants réunis dans le
pour l’université et l’occasion
de personnes, résume Bernard
de rappeler l’excellence des
Beignier, doyen de la Faculté
grand amphi Despax de
étudiants inscrits à UT1 Capide droit. C’est un rendez-vous
l’Arsenal
»
tole. Il n’est d’ailleurs pas rare
qui clôture l’année académique certains d’entre eux décrochent des places
que et qui, en même temps, permet de marquer
de lauréat plusieurs fois au cours de leur cursus.
le début de l’année suivante. Nous y convions les
Les lauréats sortants de M2 reçoivent ainsi la méprofesseurs et enseignants-chercheurs, mais égadaille de l’université et un ouvrage remis par un
lement les professions réglementées du droit :
éditeur. Ceux des années précédentes se voient
magistrats, avocats, notaires, huissiers, militaires,
remettre une reconstitution du sceau historique
policiers... »
de l’université, ainsi que les honneurs d’un public
Les étudiants y sont également présents à partoujours plus nombreux.
tir de la 4e année, soit au total un bon millier de
L’Institut européen du droit fait sa rentrée
Inauguré l’an dernier, l’IED débute ses activités
Martin Venzal
4
Basé à UT1 Capitole, l’Institut européen du droit (IED - à ne pas confondre avec l’Institut du droit européen)
rassemble sous un même étendard
les étudiants et les diplômés de
Toulouse mais aussi ceux des universités partenaires. Créé en décembre 2010, l’IED fédère ainsi les
différentes formations à vocation internationale
proposées à UT1 Capitole. Il multiplie aussi les
actions destinées à créer un terrain propice à la
transmission d’une culture européenne, sous la
houlette de Sylvaine Peruzzetto, vice-présidente
chargée des relations européennes, à l’origine
de ce projet, et de Laurent Grosclaude, vice-président en charge des relations internationales.
« L’idée de cet institut est de dire que nous avons
une culture juridique commune à toute l’Europe »,
précise Bernard Beignier, doyen de la Faculté de
droit, qui a procédé à l’inauguration de l’IED dans
la foulée de la rentrée solennelle de droit.
Au-delà, l’IED est également la vitrine des doubles
diplômes en droit proposés à UT1 en partenariat
avec d’autres universités européennes (Italie, Allemagne, Espagne, Irlande, etc.), ainsi que celle
des formations dispensées en langue étrangère
sur le modèle du Collège de droit. « Nous souhaitons développer les diplômes à double com-
pétence, en particulier entre le droit français et
les droits étrangers, complète Bernard Beignier.
Cette tendance se confirme de plus en plus,
notamment avec la création de cours juridiques
du continent européen. » L’Institut européen du
droit d’UT1 Capitole a ainsi participé à l’organisation des Journées européennes de la justice
civile, qui se sont déroulées du 25 octobre au
7 novembre derniers au Tribunal de grande instance de Toulouse, preuve d’un début d’activité
particulièrement dynamique !
De gauche à droite : Bruno Sire, président d’UT1 ; Bernard Beignier,
doyen de la Faculté de droit et science politique ; Hugues Kenfack, viceprésident du Conseil scientifique.
CONVENTION DE STAGE formation-insertion
Avec PStages, remplissez votre convention
de stage en quelques clics !
La nouvelle application de gestion des stages en ligne fonctionne
depuis le 16 janvier. Accessible à partir de l’ENT ‘‘Mon Espace’’, elle
permet de remplir et d’obtenir sa convention de stage en quelques
clics. C’est parti !
Grâce à PStages, chaque étudiant
scolarité respective). « Ce sont finalement ces 4
remplit désormais en direct sa
exemplaires signés par le représentant de l’uniconvention de stage en ligne, en se
versité qui deviennent officiellement convention
connectant sur son environnement
de stage, explique Odile de Montfort, qui précise
numérique de travail (onglet
que, une fois signée et validée, cette convention
‘‘Étudier’’, puis ‘‘Convention de stage’’). C’est
ne peut plus être modifiée que par un avenant. »
simple comme bonjour ! À condition d’avoir pris
la peine de se munir de toutes les informations
Je transmets à l’organisme d’accueil
nécessaires, notamment un justificatif d’assurance
en responsabilité civile et les références de
Il est important que chaque étudiant puisse
l’organisme d’accueil (n° Siret, code APE,
transmettre sa convention de stage validée
coordonnées exactes du tuteur professionnel…).
et signée par UT1 Capitole à son organisme
« Les étudiants qui effectuent
d’accueil. La convention
des saisies partielles ne
de stage est un document
« Remplir sa convention
pourront pas conserver leurs
administratif qui régit chaque
données », explique Odile
de stage en ligne, en
stage d’étudiant.
de Montfort, responsable du
se connectant sur son
Service relations UniversitéAntibug !
environnement numérique
Entreprise (SRUE), qui a
de travail »
mené ce projet. Pour Virginie
Pour aider les utilisateurs
Joussot et Laurent Cloarec,
à se familiariser avec cette
de la Direction des systèmes d’information (DSI),
nouvelle application, le SRUE met à disposition un
« cette nouvelle application doit mettre fin à
petit guide en ligne récapitulant toutes les étapes
des saisies fastidieuses et répétitives, et permet
de PStages. Le Service de la scolarité disposera
réellement aux étudiants de devenir acteurs de
d’un bref diaporama rappelant la marche à suivre
leur démarche. Elle sera complétée en septembre
en 5 étapes, pour servir de relais d’information
2012 par un second module destiné à recueillir
auprès des étudiants. Cette collaboration
les offres de stage des entreprises, sur le principe
fructueuse entre le SRUE et la DSI conduit
d’une bourse de stage. »
naturellement l’université à vouloir faire partie du
comité national de pilotage et de développement
de l’application PStages.
J’imprime et je fais signer
Une fois le formulaire complété, les étudiants
l’impriment en 4 exemplaires et le font signer par
leur responsable pédagogique. « Selon le cas, il
s’agit de l’enseignant responsable de la formation
ou d’un enseignant désigné à cette fin dans la
discipline ; dans le doute, il est possible de se
renseigner au Service de la scolarité », indique
Odile de Montfort.
Béatrice Girard
Contact :
[email protected]
Je fais valider par un représentant
de l’université
Ensuite, munis de diverses pièces justificatives
(notamment la copie de la carte étudiant de l’année en cours, le justificatif d’affiliation à un régime
de Sécurité sociale, etc.), les étudiants font valider
leur convention de stage par un représentant de
l’université, en s’adressant au SRUE. (Les étudiants
inscrits en magistère économiste statisticien et en
M2 Ingénierie de la formation et des systèmes
d’emploi doivent effectuer cette étape dans leur
5
FORMATION-INSERTION anglais
Trois questions à Joël
Lemberger, étudiant en
M2 Juriste international
en 2010-2011 :
« L’ILEC m’a apporté un
crédit supplémentaire »
Cette année, le Département des langues
et civilisations d’UT1 Capitole accueille
18 stagiaires préparant l’International
Legal English Certificate (ILEC). Parmi les
20 étudiants de la première promotion
2010-2011, Joël Lemberger, en M2
Juriste international, est actuellement en
stage à la direction juridique d’Astrium
Toulouse. Il revient sur les avantages de
la préparation à l’ILEC.
« Que vous a apporté l’ILEC ? »
« L’ILEC a été très utile pour la
compréhension de l’analyse juridique
comme pour l’analyse en droit. Il m’a
permis d’aborder les termes juridiques
anglais mais aussi les mécanismes du
droit international des affaires. »
« Quel est l’intérêt de l’ILEC dans votre
activité actuelle ? »
« Il m’a permis d’être immédiatement
opérationnel et de ne pas me sentir perdu
en m’immergeant dans le quotidien
du juriste international. On peut avoir
l’impression qu’il s’agit d’une formation
théorique, mais c’est au contraire très
concret. »
« Quel conseil donneriez-vous à des
étudiants souhaitant passer l’ILEC ? »
« Au début, j’ai dû mettre les bouchées
doubles, mais cela a été un plus indéniable,
notamment dans ma recherche de stage.
Ma demande chez Astrium était déjà
bien engagée, mais l’ILEC m’a donné
un atout supplémentaire par rapport aux
autres candidats. Aux étudiants, je dirais :
allez-y à fond ! Certes, la formation coûte
600 €, mais le retour sur investissement
est immédiat. »
Signature de la convention par Michael Milanovic, président
de l’Université de Cambridge ESOL Examinations (à gauche)
et Bruno Sire, président d’UT1 Capitole (à droite).
6
UT1, première université
française à signer avec
Cambridge ESOL
Cambridge ESOL a choisi UT1 Capitole pour installer son
premier bureau physique. Objectif : informer les étudiants
d’UT1 et des autres campus toulousains sur les diplômes
internationaux proposés par Cambridge et passer la
certification BULATS à moindre coût.
UT1 Capitole vient de si- avocats ou notaires désireux de travailler
gner un partenariat avec dans un environnement international.
Cambridge ESOL, orga- Tous peuvent préparer ce certificat en
nisme spécialisé dans l’en- anglais juridique spécialisé en droit des
seignement de l’anglais affaires.
langue étrangère, qui propose également la certification BULATS (Business
Renforcer l’offre linguistique
Language Testing Service) en anglais,
à l’international
en français, en espagnol et en allemand.
Ce partenariat, le premier du genre en Lors de la signature de la convention le
France, permet aux étudiants d’UT1 et 14 octobre 2011, le président Bruno Sire
des autres sites toulousains de prépa- a rappelé que ce partenariat avec Camrer les divers diplômes proposés par bridge ESOL permettait à UT1 Capitole
Cambridge ESOL, mais également d’ob- de renforcer sa présence dans les réseaux
tenir la certification
internationaux pour
BULATS (compétenfavoriser la collabo« Cette certification a une
ce en langue étranration
scientifique,
valeur internationale, elle
gère dans un contexles échanges d’étute professionnel) à s’aligne sur le Cadre européen diants et d’enseiun tarif préférentiel.
commun de référence pour gnants-chercheurs,
« Dans le cadre de
et de développer les
les langues (CECRL) »
cette
convention,
doubles diplômes et
nos étudiants peul’offre
linguistique.
vent passer la certification sur place à « Ce partenariat confère à UT1 CapiToulouse, car UT1 Capitole est sur le tole une dimension internationale, compoint de devenir centre d’examens, plète Christian Mailhes. La certification
explique Christian Mailhes, directeur BULATS est un atout majeur dans le
du Département des langues et civili- cadre de la recherche d’emploi ou de
sations (DLC). Cette certification a une stage. » Des entreprises toulousaines
valeur internationale, puisqu’elle s’ali- spécialisées dans l’aéronautique tels
gne sur le Cadre européen commun EADS ou Airbus ont déjà adopté le
de référence pour les langues (CECRL), BULATS pour leurs employés.
reconnu aujourd’hui en Europe et par- Cambridge ESOL a prévu d’organiser
tout dans le monde. Parallèlement, le des sessions en ligne pour la certification
DLC propose depuis plusieurs années la BULATS, un samedi matin par mois dès
préparation aux différents examens de janvier 2012. Cely Boussaingault, repréCambridge, le dernier ouvert en 2010 sentante de Cambridge ESO à UT1, s’océtant l’ILEC (International Legal English cupe de toutes les formalités nécessaires :
Certificate), seul diplôme international inscription, organisation du test en ligne
en anglais juridique. Au fond, conclut- dans un laboratoire de langues, etc. Dans
il, cette convention est l’aboutissement le cadre de la convention, Cambridge
logique d’une longue pratique des en- ESOL propose également des ateliers
seignements de qualité que propose de formation aux linguistes du DLC.
Cambridge ESOL. »
L’ILEC s’adresse à un large public : étudiants en M1 mais aussi juristes non
Martin Venzal
anglophones, enseignants-chercheurs,
innovation pédagogique formation-insertion
26 projets accompagnés par le BQF
Le label BQF a déjà permis d’accompagner le financement
de 26 projets. Pour 2012, une nouvelle réflexion est en cours.
Nom de code : BQF, pour formation en soutenant des actions qui
Bonus Qualité Formation. favorisent l’innovation pédagogique, la
Ce fonds
collaboration
interd’innoétablissements
et
« Soutenir des actions
vation
l’inscription
de
proqui favorisent l’innovation
pédagogique est desjets dans une dimenpédagogique,
la collaboration sion internationale.
tiné à améliorer la visiinterétablissements et une
bilité de l’Université de
« C’est un bon coup
Toulouse aux niveaux
de pouce pour dédimension internationale »
national et internamarrer des projets en
tional. Il cherche également à introduire place, précise Bruno Dagues, responsable
davantage de cohérence dans l’offre de du Service interuniversitaire de pédago-
gie au sein du PRES de Toulouse. Cela
apporte également un label pour les enseignants, qui peuvent ainsi trouver des financements complémentaires au sein de
leurs établissements respectifs. »
Depuis sa création il y a 3 ans, 26 projets
ont ainsi reçu un financement de la part
du BQF, pour une dotation globale de
100 000 €. Pour la première moisson, en
2009, 11 dossiers avaient été retenus sur
les 15 déposés. En 2010, signe d’un engouement croissant, 31 dossiers avaient
été déposés, pour 15 retenus. Au total,
près de 400 enseignants ont été mobilisés
au sein du BQF. Dans un souci de contrôle
de gestion, les projets reçoivent d’abord
80% du montant ; les 20% restants sont
versés après un bilan de fin d’activité.
Favoriser la communication
des projets
« Les financements ne sont pas des financements récurrents. Il s’agit d’aider ponctuellement un projet, avec un plafond
de 10 000 € par dossier, poursuit Bruno
Dagues. Un des objectifs forts est aussi
d’amener les enseignants à communiquer
sur leur projet. Or, la structure du dossier
de candidature du fonds BQF est calquée
sur celle d’une publication d’après colloque, ce qui facilite grandement cette
étape. » Pour preuve, 4 des 26 projets
soutenus ont déjà fait l’objet d’une publication.
Pour 2011, l’appel à projets BQF a été
ajourné, mais une réflexion est en cours
pour donner, courant 2012, une orientation différente au fonds. Le 17 novembre
dernier, une journée BQF était organisée
au sein du PRES afin de présenter certaines des initiatives réalisés. L’occasion
pour les porteurs de projet d’être sur le
devant de la scène.
Contact : http://www.univ-toulouse.fr
Martin Venzal
UT1, porteur de
projets BQF
Les enseignants-chercheurs d’UT1 ont
participé à près d’une dizaine de dossiers
labellisés BQF, soit en accompagnement,
soit en porteurs de projet. C’est le cas, pour
2010, d’un dossier ‘‘Mise en œuvre d’un
master franco-hellénique en droit social
européen et comparé’’, en partenariat avec
l’Université Aristote de Thessalonique.
UT1 Capitole a également porté un projet d’harmonisation des supports pédagogiques au sein des établissements du
PRES de Toulouse. Fait rare : ce projet a
été réalisé en partenariat avec l’ensemble
des établissements du PRES.
Autre exemple notable : le projet ‘‘Mise
en place d’une vitrine de statistiques appliquées à l’Université de Toulouse’’, porté par UT1 en partenariat avec UT2 et UT3.
7
recherche dossier
Le fabuleux destin de la recherche à UT1
Fabuleux, peut-être pas, mais destin transformé, sûrement.
L’augmentation du budget Recherche en est à elle seule une illustration.
L’impulsion du Conseil scientifique s’est faite dans deux directions :
en faveur d’actions pour la recherche, et en faveur des acteurs de la
recherche. Une seconde orientation tout aussi importante, car elle
permet d’assurer la qualité des travaux.
Camille Pons
Des mesures significatives ont été
Des ‘‘pointures’’ dans les
prises pour donner du temps aux
conférences pour valoriser
chercheurs. Tout d’abord, déveloples résultats de la recherche
per et promouvoir les congés de
L’an dernier, UT1 a également financé des cours
recherche ou de conversion thématid’anglais pour permettre aux chercheurs de se
que (CRCT), qui permettent d’être dispensé d’enmettre à niveau. Cette année, le Conseil scienseignement durant 6 mois ou 1 an. De nombreux
tifique envisage d’aller plus loin en proposant
chercheurs n’ont jamais fait cette demande alors
le financement d’une formation spécifique et
qu’ils y ont droit en principe tous les 6 ans. Cette
structurée qui permettrait
année encore, 5 semestres ont
de répondre aux objectifs de
été accordés par le Conseil
« Donner du temps aux
publication dans les revues
scientifique (d’autres sont acscientifiques internationales
cordés par le Conseil national
chercheurs »
et de communications orales
des universités). UT1 propose
en conférence. Enfin, le Conseil a impulsé la mise
également des modulations de service aux maîen place d’un cycle de conférences : ‘‘Le phare
tres de conférences débutants ou à ceux qui préde l’actualité socio-économique’’. Ces dernières
sentent un concours. Une mesure que le vice-précontribuent à sensibiliser aux travaux et résultats
sident du Conseil scientifique aimerait étendre à
de la recherche et à faire partager les connaisceux qui s’engagent dans des projets importants
sances de chercheurs de très haut niveau avec la
et innovants dans le domaine de l’enseignement
communauté d’UT1 et le grand public. Et elles
et de la recherche. UT1 a également mis l’accent
fonctionnent plutôt bien ! Le vice-président du
sur la coopération internationale, en œuvrant noConseil scientifique Hugues Kenfack aime évotamment à améliorer l’accueil des professeurs inquer la venue, en juin dernier, d’Amartya Sen,
vités, via la mise en place d’une procédure expliciprix Nobel d’économie 2008, qui a suscité une
tée dans un guide. En parallèle, des aides ont été
affluence record à l’amphi Cujas. « Un phare est
apportées dans le cadre des cotutelles de thèse
là pour éclairer, pas pour prendre des décisions
ou de post-doctorat.
à la place des gens. Le Conseil scientifique doit
aussi être un phare qui doit éclairer la recherche
de l’université... », conclut Hugues Kenfack.
Conférence du prix Nobel d’économie 2008 Amartya Sen, en juin dernier à UT1 Capitole.
8
dossier recherche
Entretien avec Bruno Sire,
président de l’université
Bruno Sire : « Nous menons une politique d’incitation
à la recherche et aux publications scientifiques »
« Qu’est-ce qui a changé pour la
recherche depuis le début
de votre mandat ? »
« Avec l’équipe qui m’entoure, nous avons poursuivi le travail entrepris par nos prédécesseurs, pour
renforcer la qualité et la visibilité de notre recherche. Nous avons d’abord porté nos efforts sur l’environnement de travail en restructurant le Service
commun de la recherche (SCOR) et en consolidant
l’équipe qui l’anime pour améliorer le soutien aux
laboratoires. Le SCOR, qui a accompagné la création de sites Web pour les équipes de recherche,
propose une gestion comptable et logistique centralisée et une aide pour la composition des jurys
de thèse. Nous avons aussi œuvré pour permettre
à certaines équipes d’atteindre une taille critique,
notamment en droit avec la création de l’Institut
Maurice-Hauriou, en économie avec le soutien à
ARQADE1, et en gestion avec le regroupement
de tous les chercheurs en un centre unique : le
Centre de recherche en management (CRM). Les
abonnements aux revues scientifiques en ligne
ont été augmentés et rationalisés par le Service
commun de la documentation (SCD). Enfin, nous
avons renforcé les budgets des écoles doctorales
pour leur permettre de mieux aider les doctorants,
en particulier par des actions de formation. Par
ailleurs, nous menons une politique d’incitation
à la recherche et aux publications. Ainsi, depuis
2009, l’université propose des modulations de service aux nouveaux maîtres de conférences et aux
agrégatifs, qui, sous certaines conditions, peuvent
aller jusqu’à une décharge d’un demi-service sur
une période de 3 ans. Nous sommes la première
université en France à avoir mis en place de tels
accords de modulation dans le cadre de la LRU2.
Depuis cette date, les enseignants-chercheurs bénéficient également de décharges s’ils acceptent
des responsabilités administratives, de manière à
ne pas les pénaliser dans l’avancement de leurs
recherches. Enfin, pour ceux qui obtiennent des
contrats de recherche, nous avons mis en œuvre
les possibilités qu’offre la loi en matière de prime
d’administration des contrats. »
« Quels sont les retours concrets
de cette politique ? »
« Je crois pouvoir dire que ces efforts ont largement
contribué à notre entrée dans un cercle vertueux.
Les mesures réalisées par l’AERES3 et par la Direction des enseignements supérieurs le montrent :
nos performances en matière de production académique ne cessent de s’améliorer dans l’ensemble des domaines couverts par notre université. Le
bon classement de nos équipes de recherche en
droit, en économie et en gestion, mais aussi en
informatique et en mathématiques, nous ouvre de
plus en plus d’opportunités pour concourir avec
succès à des appels d’offres et pour participer à
des réseaux internationaux de qualité, tels ENTER4
ou le réseau Mannheim. Cela facilite grandement
nos possibilités d’échanges d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, ainsi que le montage de
doubles diplômes européens, comme ce fut le cas
sous l’impulsion du Pr Sylvaine Peruzzetto pour la
Faculté de droit et science politique. Nous avons
incontestablement gagné en visibilité, à tel point
que le ministère nous classe aujourd’hui dans le
petit groupe des ‘‘universités de recherche’’, et
que cela a sans doute contribué à mon élection
à la première vice-présidence de la commission
Recherche de la Conférence des présidents d’université (CPU) en décembre dernier. »
« Quelle va être la politique
des années à venir ? »
« Nos objectifs et nos actions auront à la fois une
dimension régionale et internationale. Sur le site
toulousain, nous développerons les rapprochements et la recherche de synergies avec les autres
universités et les grandes écoles. Nous prévoyons,
avant 2014, de mettre en commun des moyens
pour la création d’une cellule d’aide au montage
de projets européens. Nous envisageons aussi
des incitations pour que les chercheurs répondent, avec d’autres équipes sur le site, à des questions de société qui nécessitent très souvent une
approche pluridisciplinaire, par exemple dans le
domaine de la santé ou du développement durable. Concernant les objectifs internationaux, nous
continuerons à renforcer notre présence dans les
meilleurs réseaux. Après l’Europe, nous sommes
en train de nouer des contacts avec plusieurs
universités prestigieuses d’Amérique du Nord,
comme le Massachusetts Institute of Technology
à Boston ou la New-York University, afin de mettre
en place des mobilités de doctorants et d’enseignants-chercheurs. Il faut dépasser le cadre traditionnel des congés sabbatiques et des cotutelles
de thèses, qui reste très intéressant mais qui doit
être considéré comme le premier pas vers des
partenariats institutionnels plus étroits et plus fructueux en matière de publications. »
Propos recueillis
par Camille Pons
1. Atelier de recherche quantitative appliquée au développement économique.
2. Loi relative aux libertés et responsabilités des universités.
3. Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.
4. European Network for Training in Economic Research.
9
recherche dossier
Entretien avec Hugues Kenfack,
vice-président du Conseil scientifique
Les vœux du vice-président du Conseil scientifique : « Il faut
donner du temps aux chercheurs pour se consacrer à la
recherche et favoriser l’interdisciplinarité ».
« Après presque 4 ans de
mandat, que souhaiteriezvous voir encore mis en
place ? »
Le Conseil scientifique
en pratique
Le Conseil scientifique assure la liaison
entre les deux missions fondamentales
de l’université : l’enseignement et la recherche. Il propose au Conseil d’administration les orientations des politiques de
recherche, de documentation scientifique
et technique, ainsi que la répartition des
crédits de recherche. Il est composé de
38 membres : 28 enseignants-chercheurs,
2 personnels Biatos, 4 étudiants et 4 personnalités extérieures.
« Pour moi, l’idée essentielle est de
donner du temps aux chercheurs
pour qu’ils puissent se consacrer à la
recherche. Or, nous sommes confrontés
à des effectifs étudiants de plus en plus
nombreux, ce qui fait que certains se
retrouvent davantage enseignant que
chercheur. Cela passe par l’octroi de CRCT
(congés de recherche ou de conversion
thématique), de modulations de service,
mais aussi par la simplification des
démarches administratives, comptables
et budgétaires. Une simplification qui
a encore été demandée par le ministre
de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche* tout récemment. Il faut
pouvoir se déplacer ou effectuer des
achats plus facilement. Pour ce faire,
le Conseil scientifique doit notamment
contribuer à mettre en place la
délégation de signature aux directeurs
des centres de recherche. Lorsqu’un
chercheur de Cambridge, par exemple,
part en mission, tout est plus simple :
à son retour, il produit les justificatifs et
se fait rembourser. Ici, c’est beaucoup
plus complexe et cela entraîne une
grande perte de temps. La gestion du
Bonus Qualité Recherche (BQR) pourrait
également être améliorée. L’achat de
matériel se heurte à une procédure tout
aussi compliquée ; à titre d’exemple,
nous avons obtenu d’un partenaire la taxe
d’apprentissage qui devait nous permettre
d’acheter un vidéo-projecteur : nous
avons dû attendre 3 mois pour l’avoir !
Des améliorations sont possibles. »
« Quelles sont les autres
grandes orientations que
vous souhaiteriez donner
à la recherche ? »
Réunion du Conseil scientifique.
10
« Il faut favoriser la coopération. D’abord
au niveau international, sachant qu’il
existe beaucoup d’actions menées en
matière de formations, par exemple au
travers du développement des doubles
diplômes, mais peu sur le terrain de la
recherche. Le Conseil scientifique doit
proposer une politique pour inciter à
s’inscrire dans des réseaux, par exemple.
Il devrait aussi mettre l’accent sur le
financement des déplacements de ses
chercheurs à l’étranger pour favoriser le
montage de coopérations scientifiques,
via des BQR fléchés à l’international.
Par ailleurs, nous devons profiter du
Labex IAST (Institut d’études avancées
à Toulouse), qui marie les compétences
en droit, économie, gestion, sociologie,
anthropologie, psychologie, etc., pour
encourager davantage les coopérations
interdisciplinaires. Nous pourrions le faire
par exemple via l’attribution d’un BQR
ciblé. Dans la même optique, nous avons
décidé, au niveau du PRES, de lancer un
appel à projets pour que les doctorants
qui travailleront avec au moins deux
laboratoires de deux établissements
différents puissent décrocher des contrats
doctoraux. »
« Quels sont vos vœux au
niveau du site ? »
« Il faut que le Conseil scientifique prépare
la recherche à la fusion des universités
toulousaines prévue à horizon 2018. C’est
l’Université de Toulouse qui labellisera les
meilleures équipes, répartira le BQR, donc
certainement pas de la même manière
que nous le faisons en interne. Pour être
au rendez-vous, il faut donc travailler à
développer cette interdisciplinarité, sur
laquelle nous ne sommes pas toujours
très forts : décloisonner, mettre des ponts
entre les disciplines, jusqu’à fusionner
des laboratoires s’il le faut. L’IdEx
(Initiatives d’excellence), tout comme nos
candidatures sur l’appel à projets IEFI
(Initiatives d’excellence en formations
innovantes), si nous sommes retenus,
devraient nous permettre d’œuvrer dans
ce sens. »
* Le ministre a lancé une consultation à ce
sujet auprès de la Conférence des présidents
d’université.
Propos recueillis par Camille Pons
dossier recherche
Le SCOR,
outil d’accompagnement
de la recherche à UT1
Le Service commun de la recherche (SCOR), dirigé par Corinne
Saint-Alary Houin, gère tous les aspects administratifs de la
recherche au sein d’UT1. Une structure d’appui incontournable
pour les 16 équipes de recherche de l’université. Rencontre
avec Corinne Saint-Alary Houin , et zoom sur les projets phares
de ce service.
informatique et statistique aux équipes de
recherche et représente l’université auprès
du département Valorisation du PRES
(Pôle de recherche et d’enseignement
supérieur) – Université de Toulouse. Il
apporte son aide à l’organisation des
colloques et conférences, coordonne les
habilitations à diriger des recherches et
les cotutelles internationales de thèse, et
assure les inscriptions des doctorants des
écoles coaccréditées avec UT1. Il participe
aussi à la mise en place d’outils liés aux
systèmes d’information de l’université,
pour favoriser l’accès à l’ensemble de la
production scientifique. »
« Vous intervenez aussi
auprès du Conseil
scientifique :
de quelle façon ? »
Corinne Saint-Alary Houin
« Quelles sont les
missions exactes du
SCOR ? »
« Le SCOR a été mis en
place par le président Bruno Sire au début
de son mandat, pour succéder au Service
de la délégation à la recherche. Notre
mission est très claire : nous sommes un
service d’appui aux équipes de recherche
de l’université ; nous assurons notamment
la diffusion des appels d’offres, l’aide
au montage de projets, la gestion
des contrats de recherche et celle des
Bonus Qualité Recherche (BQR). Nous
fonctionnons avec un budget annuel de
255 000 €. Le SCOR fournit un appui
« Le Conseil scientifique est l’organe
qui définit la politique scientifique de
l’établissement. Il donne son avis sur
la direction des équipes de recherche,
la répartition du BQR et les décisions
intéressant les enseignants-chercheurs
(contrats doctoraux, primes d’excellence,
demandes d’éméritat...). Au sein du
SCOR, nous intervenons pour veiller au
respect des procédures (promotions, etc.)
et matérialisons l’ordre du jour fixé par le
président à chaque réunion. Pour organiser
le suivi de la documentation, nous avons
créé une plate-forme intranet qui met à
disposition les documents préparatoires
aux réunions. Par ailleurs, chaque année,
le SCOR se charge de l’organisation
matérielle d’un cycle de conférences, Le
Phare de l’Actualité socio-économique,
conçu par le Conseil scientifique sur des
thèmes qu’il choisit. »
Au SCOR,
chacun son rôle !
Corinne Saint-Alary Houin dirige le SCOR avec
une équipe de 5 personnes, dont les missions
sont parfaitement établies.
Anne Blandin assure le lien entre le SCOR et les
écoles doctorales (cotutelles de thèse, HDR…) et
est chargée de caractériser les indicateurs de recherche. Parmi ses missions figure aussi la participation au développement du système d’information d’UT1 (plate-forme des publications, archive
ouverte…).
Gaëlle Covo est chargée de mission pour les
financements européens pour la recherche. Au
sein du SCOR, elle gère la cellule Europe (lire
l’encadré page 12), assure la diffusion des appels
à projets et aide les équipes pour le montage des
dossiers.
Virginie Mangion s’occupe du secrétariat du
SCOR et de celui du Conseil scientifique (ordre
du jour et procès-verbaux soumis à approbation).
Elle organise les soutenances de thèse pour les
écoles doctorales coaccréditées.
Christian Reina gère l’ensemble des sites Internet des équipes de recherche et est l’interlocuteur Valorisation du PRES. Il aide les équipes de
recherche dans l’organisation des colloques et
assure de manière générale un soutien informatique et statistique.
Nathalie Rigouste gère les aspects financiers de
la recherche ; elle assure notamment le suivi des
conventions de recherche, le suivi des budgets
des écoles doctorales et des équipes. Elle travaille plus particulièrement avec les porteurs de
projets, les gestionnaires des équipes de recherche, le service financier et les bailleurs de fonds
publics et privés.
11
recherche dossier
« Vous êtes aussi
personnellement à l’origine
du projet de recherche
innovant ORJURIS :
de quoi s’agit-il ? »
La cellule Europe :
le sésame pour
décrocher des
financements
européens
En créant une cellule Europe au sein du
SCOR, UT1 se dote d’une arme efficace
pour décrocher des financements européens pour la recherche. Un outil indispensable, dont de nombreuses universités françaises étaient déjà dotées.
« La cellule Europe est une mission d’appui pour les équipes de recherche susceptibles de participer à des appels à
projets européens, explique Gaëlle Covo,
qui gère ce pôle avec l’appui de Nathalie
Rigouste. L’objectif est de les aider à décrocher des contrats parmi la nébuleuse
de financements qui existent, car nous savons que nos équipes ont besoin d’un appui spécifique sur ces appels à projets. »
La mission de Gaëlle Covo consiste à
mieux connaître les équipes de recherche
pour leur proposer une veille susceptible
de les alerter sur des appels à projets pertinents pour leurs sujets d’étude. Actuellement, une quinzaine d’équipes bénéficie de ce dispositif à UT1.
« ORJURIS est un observatoire de la
recherche juridique, accrédité par le
Ministère dans le cadre du contrat
quadriennal 2007-2010, sous la forme
d’un plan pluri-formation (PPF). Il a ensuite
été renouvelé dans le contrat quinquennal
(2011-2015) et ce projet s’intègre
parfaitement dans la politique d’évaluation
et de Qualité. L’objectif d’ORJURIS est de
montrer qu’il existe une recherche active
et productive dans le domaine juridique,
« Comment comptez-vous
en particulier à UT1. Cet observatoire vise
procéder plus précisément ? »
trois objectifs. D’abord, le recensement
des publications des chercheurs depuis « Nous allons sonder les chercheurs
2007 jusqu’à aujourd’hui, pour avoir une toulousains par le biais d’un questionnaire,
connaissance exacte de la production par exemple pour savoir s’ils ont participé
scientifique des juristes d’UT1 ; c’est un à des commissions de réforme, s’ils ont
travail considérable qui
été
entendus
par
concerne environ 300
« ORJURIS : montrer qu’il l’Assemblée nationale
chercheurs
publiants.
ou par le Sénat pour
Pour ce recensement, existe une recherche active l’élaboration d’un texte
et productive dans le
qui devrait s’achever
de loi, s’ils ont été
dans le courant du
cités dans des rapports
domaine juridique »
premier trimestre 2012,
rendus à l’occasion
nous avons mis au point une technique à de procès ou s’ils ont été entendus par
la fois rigoureuse et objective, qui consiste des juridictions… Nous souhaitons que
à croiser une grille de CV des personnes Toulouse soit un laboratoire d’expérience
à recenser avec une grille des domaines sur ce sujet et que cette méthode de
de recherche par discipline. Nous menons valorisation soit ensuite utilisée ailleurs.
nos recherches dans des bases de données C’est un projet ambitieux et réellement
juridiques et ferons valider ces résultats par innovant. »
les chercheurs. Ensuite, nous souhaitons
Propos recueillis
évaluer les supports de la Recherche ;
e
par
Béatrice Girard
l’objectif, pour cette 2 étape, est fixé à
« Je travaille à partir des mots-clés des
domaines de recherche. Je leur envoie
des mails ciblés pour les alerter et je leur
demande de revenir vers la cellule Europe lorsqu’ils montent leur projet. Cela
afin de les assister dans la rédaction de
leur proposition. Je les aide à monter leur
budget selon les règles comptables de
l’université. »
Le délai moyen entre le dépôt d’un projet et son lancement effectif peut aller
de 9 à 10 mois. « 2012 s’annonce avec
une amplification de la demande auprès
du SCOR et de la cellule Europe : 6 ou 7
projets nationaux et européens devraient
se monter l’année prochaine », évalue la
spécialiste.
À suivre…
Bibliothèque Garrigou.
12
fin 2012. C’est un travail compliqué car
il n’existe pas de bibliométrie nationale
ou internationale pour évaluer les revues
juridiques. Enfin, le 3e objectif, celui
auquel j’attache le plus d’importance, est
de valoriser la recherche en droit et de
montrer son utilité. Si l’on ne peut pas
prétendre transformer cette recherche
en valeur marchande, nous pouvons
la valoriser auprès des professionnels
par des colloques, des séminaires, des
actions de formation. Nous voudrions
précisément établir que cette recherche
est à l’origine de l’évolution des textes et
de la jurisprudence et qu’elle a un impact
sociétal essentiel. »
dossier recherche
Les équipes de recherche
d’UT1
À UT1, 16 équipes de recherche et 3 écoles doctorales
constituent un vivier de chercheurs de très grande qualité.
En droit public, en droit
privé, en histoire du droit
ou en science politique, plusieurs équipes d’excellence
développent des recherches
qui font autorité dans des domaines très
variés.
Droit public
• L’Institut Maurice-Hauriou, résultat de la
fusion du TACIP1 et du CERCP2, regroupe
de nombreux enseignants-chercheurs
en droit public. L’institut, codirigé par
les Prs Xavier Bioy et Isabelle PoirotMazères, publie d’importants travaux
tant en droit administratif (contentieux
administratif, éthique et droit de la
santé…) qu’en droit constitutionnel (droit
constitutionnel comparé, contentieux
constitutionnel, institutions politiques,
droits fondamentaux…).
• L’Institut du droit de l’espace,
des territoires de la culture et de la
communication (IDETCOM), dirigé par le
Pr Serge Regourd, est reconnu pour ses
travaux en droit des médias, de la culture
et de la communication et, sous la houlette
du Pr Lucien Rapp, en droit international
et droit de l’espace.
• L’Institut de recherche en droit européen,
international et comparé (IRDEIC),
pluridisciplinaire, dirigé par le Pr Marc
Blanquet, s’intéresse au droit de l’Union
européenne, au droit international privé et
aux finances publiques. Il développe aussi
des études en droit de la concurrence,
droit fiscal et droit comparé.
Droit privé
• Le Centre de droit des affaires, d’abord
connu pour ses recherches sur le droit
des entreprises en difficulté (Centre de
recherche sur les entreprises en difficulté
– CREDIF) et pour sa contribution à
l’élaboration d’un droit de la défaillance
économique, a créé des équipes
thématiques en droit des sociétés (Groupe
de recherche sur les organisations et
les groupements – GROG –, créé en
2003 par M.-H. Monsériè-Bon), en
propriété intellectuelle (Équipe Propriété
intellectuelle Toulouse – EPITOUL –, créé
en 2002 par J. Larrieu), en droit pénal
des affaires (Laboratoire de recherche
Comment
les contacter ?
• Groupe de recherche en économie
mathématique et quantitative (GREMAQ) :
www.gremaq.univ-tlse1.fr
• Institut de mathématiques de Toulouse
- Centre de recherche mathématique
(IMT-CEREMATH) :
www.univ-tlse1.fr/CEREMATH/
• Institut de recherche en informatique de
Toulouse (IRIT) : www.irit.fr
• Laboratoire d’économie des ressources
naturelles (LERNA) :
www.toulouse.lerna.fr
• Centre de recherche en management
(CRM) : www.crm.univ-tlse1.fr
• Atelier de recherche quantitative
appliquée au développement économique (ARQADE) :
http://tse-fr.eu/arqade/
• Centre de droit des affaires (CDA) :
http://cda.univ-tlse1.fr
• Institut de droit privé (IDP) :
http://cdp.univ-tlse1.fr
• Institut Maurice-Hauriou :
http://cercp.univ-tlse1.fr
• Centre toulousain d’histoire du droit et
des idées politiques (CTHDIP) :
http://cthdip.univ-tlse1.fr
• Groupe de recherche sur la sécurité et
la gouvernance : [email protected]
• Institut du droit de l’espace, des
territoires et de la communication
(IDETCOM) :
www.univ-tlse1.fr/IDETCOM
• Institut des études juridiques de l’urbanisme et de la construction (IEJUC) :
www.iejuc.com
• Institut de recherche en droit européen, international et comparé (IRDEIC) :
http://irdeic.univ-tlse1.fr
• Laboratoire des Sciences sociales du
politique (LaSSP) :
www.sciencespo-toulouse.fr
• Laboratoire d’études et de recherches sur l’economie, les politiques et les
systèmes sociaux (LEREPS) :
www.univ-tlse1.fr/lereps/
Les directeurs des équipes de recherche avec les membres du Conseil scientifique.
13
recherche dossier
Des laboratoires
classés
L’Agence d’évaluation de la recherche
et de l’enseignement supérieur (AERES)
a pointé une recherche d’excellence à
UT1, lors de la publication de son rapport d’évaluation du contrat quadriennal
de l’université. Sur les 14 laboratoires
expertisés par l’AERES, 5 ont obtenu la
note maximale (A+) et 5 autres la note A,
dans une échelle allant de A+ à C. Les
centres classés A+ sont les suivants : le
Centre de droit des affaires (dirigé par M.H. Monsérié-Bon et C. Saint-Alary Houin),
le CTHDIP (dirigé par J. Krynen), l’IRDEIC
(dirigé par M. Blanquet), le LERNA (dirigé
par F. Salanié) et le GREMAQ (dirigé par
P. Bontems).
Des unités mixtes de
recherche à UT1
Parmi ses équipes, UT1 compte plusieurs
unités mixtes (CNRS-INRA-Université) en
économie et en gestion. Ces équipes bénéficient du soutien logistique du CNRS
ou de l’INRA mais aussi de personnels administratifs et d’un budget spécifique.
À la Toulouse School of Economics
(TSE), le laboratoire GREMAQ est une
unité mixte de recherche 5604 du
CNRS depuis 1995, mais aussi 1291 de
l’INRA depuis 2007. Ce laboratoire est
également associé à l’École des hautes
études en sciences sociales (EHESS). Il
en est de même du LERNA, unité mixte
de recherche 1081 de l’INRA et 5261
du CNRS. Le Centre de recherche en
management (CRM), né de la fusionregroupement de plusieurs équipes de
recherche : le LIHRE, le CRG (EA) et les
chercheurs en finance (GREMAQ, UMR
CNRS) est UMR-CNRS 5303 depuis le
1er janvier 2012. Il est la 5e unité mixte de
recherche du CNRS en gestion aux côtés
de HEC Paris, Polytechnique, Dauphine
et l’IAE Grenoble. L’objectif du CRM
est de constituer sur le site toulousain
une équipe de recherche de référence
internationale en sciences de gestion,
ouverte aux disciplines qui analysent les
théories et les pratiques de gestion des
organisations (sciences économiques,
psychologie,
sociologie,
histoire,
mathématiques, etc.).
sur la délinquance financière – DELFIN –,
créé en 2007 par C. Mascala) ou encore
en droit de l’environnement (Études
juridiques : entreprise, risque industriel et
développement durable – EJERIDD –, créé
en 2007 par M.-P. Blin-Franchomme), ce
qui n’empêche pas de multiples activités
en droit commercial général, droit des
transports (C. Paulin) ou droit social,
depuis que des chercheurs du LIRHE3 s’y
sont rattachés.
• L’Institut de droit privé, actuellement
dirigé par le Pr Jérôme Julien, regroupe
des juristes privatistes de spécialités
diverses. Ses nombreuses études en droit
de la famille, à l’initiative du Pr Claire
Nerinck, ont trait notamment au droit
médical, à la personne humaine ou à
l’état civil. Les travaux sont également de
grande qualité dans le domaine du droit
pénal, national et international (CEDH,
B. de Lamy), du droit des obligations
dans toutes ses composantes (contrats,
responsabilité…), du droit judiciaire privé,
de la philosophie du droit et, de manière
générale, dans tous les compartiments du
droit civil.
• L’Institut des études juridiques de
l’urbanisme, de la construction et de
l’environnement (IEJUC), dirigé par
le Pr Matthieu Poumarède, regroupe
des privatistes et des publicistes. En
partenariat avec la Ville de Toulouse, ses
travaux s’intéressent à l’urbanisme, au
développement des villes, à la politique
du logement, ainsi qu’au droit des biens
et de l’environnement.
Dans ce domaine, le Centre toulousain
d’histoire du droit et des idées politiques
(CTHDIP), dirigé par Jacques Krynen,
soutient et développe les recherches
historiques d’UT1, encadre de jeunes
chercheurs dans ce domaine, édite des
textes anciens et inédits. Les thèmes de
recherche couvrent l’histoire du droit et
des idées politiques, de l’Antiquité au XXe
siècle.
Science politique
• Dirigé par le Pr Michel-Louis Martin,
le Groupe de recherche sur la sécurité
et la gouvernance (GRSG) traite
de thématiques comme les risques
internationaux émergents, les nouveaux
acteurs des relations internationales, les
conflits asymétriques, la globalisation ou
la sécurité.
Les trois écoles doctorales
accréditées à UT1
• L’école doctorale de Sciences juridiques
et politiques, dirigée par Wanda Mastor
Contact : [email protected]
• L’école doctorale de Sciences
économiques, dirigée par Patrick Fève
Contact : [email protected]
• L’école doctorale en Sciences de gestion,
dirigée par Karim Mignonac
Contact : [email protected]
Béatrice Girard
1. Théorie des actes et du contrôle des institutions publiques.
2. Centre d’études et de recherches constitutionnelles et politiques.
3. Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les ressources humaines et l’emploi.
Soutenance de thèse.
14
Histoire du droit
dossier recherche
UT1 : une recherche fédérée
Réseaux thématiques de recherche avancée, Institut fédératif de
recherche, Maison des sciences de l’homme et de la société : UT1
s’est dotée de plusieurs structures permettant une organisation très
ordonnée de ses activités de recherche.
Un Réseau thématique de
recherche avancée (RTRA)
à TSE
Les RTRA ont été créés à la suite d’un
appel à projets lancé par le ministère de la Recherche
en 2006. Les 13 RTRA qui existent aujourd’hui en
France sont reconnus comme les fers de lance de
la recherche scientifique ; le RTRA de la Toulouse
School of Economics (TSE) est l’un de ceux-là. Ces
réseaux bénéficient d’un statut de fondation de
coopération scientifique et regroupent plusieurs
établissements de recherche et d’enseignement
supérieur, voire même des entreprises. Leur statut
de fondation les autorise à solliciter des mécènes
privés. Le label RTRA de TSE est né à partir du
laboratoire GREMAQ1, fondé dans les années 1980,
puis par la branche industrielle IDEI2, créée en 1990.
Tous deux furent initiés par le Pr Jean-Jacques
Laffont. C’est notamment la création de l’IDEI qui
a permis de nouer des partenariats de long terme
avec les entreprises, puis de développer des thèmes
de recherche originaux. Dès 2007, le label RTRATSE est créé. L’école regroupe aujourd’hui plus
de 100 chercheurs appartenant aux 3 laboratoires
GREMAQ, LERNA3 et ARQADE4, et prépare plus de
100 doctorants à des carrières scientifiques.
et évolutions’’ », explique-t-elle. L’IFR vise plus
particulièrement la promotion de la recherche
d’excellence en fédérant les compétences de ses
membres autour du thème des mutations des
normes juridiques. Par mutations, il faut entendre
toutes les transformations et évolutions des normes
juridiques concernant toutes les sources de droit :
traités, constitutions, textes internationaux, lois,
règlements, contrats, jurisprudence…
La Maison des sciences de l’homme
et de la société
La Maison des sciences de l’homme et de la société
(MSHS) de Toulouse dépend du réseau national des
MSHS et est une Unité de service et de recherche
(USR 3414) du CNRS. C’est une structure fédérative
associant notamment juristes, économistes et
littéraires : sa convention de création associe les
3 universités toulousaines et le Pôle de recherche
et d’enseignement supérieur (PRES) de Toulouse.
« Nous y développons la recherche avec des
axes transversaux et des partenariats intéressants,
notamment en droit de la famille, en droit de
l’urbanisme et en droit de l’environnement, et nous
travaillons notamment avec des psychologues
et des sociologues », décrit Corinne Saint-Alary
Houin.
Béatrice Girard
L’Institut fédératif de la recherche :
les mutations des normes juridiques
L’Institut fédératif de la recherche (IFR) est une
particularité d’UT1. « Nous l’avons mis en place il y a
plus de 10 ans ; à l’époque, nous faisions partie des
précurseurs », pointe Corinne Saint-Alary Houin,
directrice du Service commun de la recherche (SCOR).
Depuis, le modèle a fait des émules. Objectif de
cet IFR juridique dirigé par les professeurs Jacques
Larrieu et Xavier Bioy : « Favoriser les recherches
transversales entre les juristes d’UT1 en organisant
un colloque annuel ainsi qu’une publication sur
un thème transdisciplinaire. En 2011, le thème du
colloque était ‘‘La personnalité juridique : traditions
1. Groupe de recherche en économie mathématique et
quantitative.
2. Institut d’économie industrielle.
3. Laboratoire d’économie des ressources naturelles.
4. Atelier de recherche quantitative appliquée au
développement économique.
Salle d’informatique
15
recherche dossier
Labex IAST : excellence et transdisciplinarité
Sur le modèle des universités
américaines de Princeton et Stanford, UT1 s’est dotée d’un institut
d’excellence pluridisciplinaire en
sciences sociales, financé dans le
cadre de l’appel à projets ‘‘Laboratoires d’excellence’’ (Labex).
Béatrice Girard
16
La bonne nouvelle est tombée en
Des invités de marque
juin dernier : l’IAST (Institute for
Advanced Study in Toulouse) a été
Puis, pour déployer son rayonnement, l’IAST
sélectionné dans le cadre de l’appel
veillera d’une part à activer les réseaux des
à projets des ‘‘Laboratoires d’excelchercheurs toulousains, mais il accueillera surlence’’, et donc doté d’un budget d’au moins 10
tout nombre d’invités de marque, pour des
millions d’euros sur 10 ans, avec une première
périodes fixes de 1 mois à 1 an. « Nous effectueévaluation prévue dans 4 ans.
rons aussi des recrutements permanents ; l’idéal
Ce laboratoire dirigé par Patrick Bolton aura pour
serait d’avoir des gens attachés à une faculté
mission de faciliter le dialogue
avec une plate-forme IAST
et la recherche interdisciplinaire
qui fournirait des budgets de
« Mettre en place une
en sciences sociales et, surtout,
recherche. C’est vraiment le
« d’identifier des problématimodèle que nous souhaitecommunauté scientifique
ques de recherche innovantes,
rions mettre en place », exà
Toulouse
avec
un
problématiques du XXIe siècle,
plique Patrick Bolton.
rayonnement international » Actuellement, le Pr Roland
naissantes et pas encore saisies
Benabou, de l’Université de
dans les différentes disciplines.
Princeton, est déjà en visite. Plusieurs invités de
Par exemple les risques climatiques, qui ont des
marque sont annoncés pour le printemps, parmi
conséquences énormes sur les champs éconolesquels Henry Hansmann, professeur de droit à
mique, social, politique et financier » explique
l’Université de Yale, Jürgen Weibull, professeur
Patrick Bolton.
d’économie à la Stockholm School of Economics,
L’objectif du Labex est bien de mettre en place
Howard Rosenthal, professeur en science politiune communauté scientifique à Toulouse avec un
que à la New York University, ou encore Simone
rayonnement international : « Ma priorité, pour
Sepe, juriste actuellement en poste à l’Université
cette première année de fonctionnement, est
d’Arizona et qui pourrait rejoindre l’IAST de fad’organiser des procédures de recrutement visant
çon plus permanente.
à favoriser un brassage continuel de post-docs
À terme, l’IAST aura accès à un espace de près
et de chercheurs visiteurs plus seniors. » Dans ce
d’une cinquantaine de bureaux situés au dernier
but, Patrick Bolton a d’ores et déjà mis en place
étage du futur bâtiment de la Toulouse School
une procédure de candidatures avec un comité
of Economics, actuellement en construction :
de sélection. Dans un second temps, l’objectif de
« Nous aurons donc potentiellement beaucoup
l’IAST sera de créer une communauté locale de
de monde ! Nous fonctionnerons idéalement
chercheurs de différentes disciplines intéressés
avec une dizaine de permanents au maximum.
pour travailler ensemble. « Nous avons déjà établi
C’est une façon de donner des moyens à notre
des contacts avec des sociologues, des psycholoinstitution. »
gues et des philosophes de l’université du Mirail,
des politologues, bien sûr, ainsi que des chercheurs de la Faculté de droit et d’économie, des
historiens, et des spécialistes de l’environnement
de l’INRA », décrit Patrick Bolton.
dossier recherche
Financements ERC :
TSE se taille la part du lion
Les projets de recherche exploratoire bénéficient de la force
de financement de l’Union européenne via les programmes
ERC (European Research Council). Si les économistes de TSE
se sont appropriés cet outil pour financer leurs recherches,
ce dispositif est également ouvert à toutes les disciplines et
domaines de la recherche scientifique, donc aussi aux juristes
et aux gestionnaires d’UT1 Capitole.
L’ouverture à l’international
Huit projets labellisés
d’UT1 Capitole n’est pas
née d’hier. Mais force est Si le dispositif apparaît compliqué aux
de constater que celle-ci yeux des néophytes, les chercheurs de
prend depuis plusieurs an- la Toulouse School of Economics ont su
nées un nouvel essor grâce aux projets de se l’approprier parfaitement. Comme en
recherche menés par les scientifiques de témoigne le graphique ci-contre, 6 contrats
l’université, et soutenus par des subsides de TSE ont déjà été labellisés ERC (en
européens. En effet, la recherche fait par- bleu sur les cartes). « Chaque contrat de
tie des priorités de l’Union européenne, recherche avoisine entre 0,5 et 1,5 million
qui, dans le cadre de son 7e programme- d’euros, poursuit Gaëlle Covo. D’où
cadre (PCRD 2007-2013), lui consacre l’importance pour TSE de poursuivre dans
quelque 50,3 milliards d’euros. Rappelons cette voie. » Ces contrats ERC s’ajoutent à
que ce programme est ventilé en 4 volets : d’autres projets de l’établissement qui ont
Coopération, Personnes, Capacité, Idées. déjà reçu des financements européens ou
« C’est dans cette dernière boîte Idées internationaux. Plus d’une trentaine en ont
que la recherche
déjà bénéficié.
va être financée en
La politique de l’uni« Les financements ERC
amont, c’est-à-dire ont une place importante dans versité est de poursuila recherche explovre le développement
le dispositif de financement
ratoire (frontier reà l’international des
search), en gardant
projets de recherche.
de la recherche voulu par
toujours
comme
D’abord en encoural’Union européenne »
critère celui de l’exgeant la mobilité des
cellence », explique Gaëlle Covo, chargée chercheurs. Ainsi, Hugues Kenfack, vicede mission pour le financement européen président du Conseil scientifique d’UT1
de la recherche à UT1 Capitole.
Capitole, a rappelé qu’il souhaitait faciliLes financements du Conseil européen ter l’accueil des chercheurs étrangers, node la Recherche (European Research tamment en augmentant le financement
Council - ERC) ont une place importante des professeurs invités chaque année (qui
dans le dispositif de financement de la passerait ainsi d’une moyenne de 24 prorecherche voulu par l’Union européenne. fesseurs à une moyenne de 48) et en améIls bénéficient en effet d’un budget annuel liorant leurs conditions d’accueil. De plus,
de 7,51 milliards d’euros et ils augmentent précise-t-il, « nous mettons également en
régulièrement (+ 300 millions en 2007 et œuvre une politique incitative pour que
+ 1,6 milliard en 2013). « Cette boîte ERC nos chercheurs puissent partir enseigner à
fonctionne par appel à projets, décrypte l’étranger ou y monter des projets ».
Gaëlle Covo. Le premier appel, dénommé Par ailleurs, l’appel à projets 2012 des ERC
‘‘ERC Starting Grant’’, concerne les projets est déjà lancé, et les chercheurs y sont
des jeunes chercheurs (un peu comme les attendus comme force de proposition. « Les
ANR jeunes chercheurs). L’autre, appelé chercheurs de TSE sont rompus à l’exercice,
‘‘Advanced Grant’’, s’adresse aux équipes mais ces financements sont aussi ouverts
confirmées. Ces deux appels sont aux juristes, rappelle Gaëlle Covo. Nous
généralement lancés en alternance d’une avons également d’excellentes équipes
année sur l’autre, et ce depuis 2007 et la de juristes et de politistes qui en ont tout
création de l’ERC. »
à fait les capacités. La cellule Europe du
Répartition géographique et thématique
des lauréats ERC ‘‘Starting Grant’’ 2007-2010
101 boursiers ERC Advanced Grant
hébergés en France
SCOR les accompagne dans les dossiers
de réponse aux appels d’offres et dans
l’ingénierie de montage des projets ».
L’appel est lancé : chercheurs, à vous de
jouer !
Martin Venzal
Synergy Grant :
travail d’équipe exigé !
Au côté des Starting Grant et des Advanced Grant, un nouvel appel à projets baptisé Synergy Grant est ouvert pour 2012.
Celui-ci s’adresse à de petits groupes de
chercheurs (entre 2 et 4 principal investigators) accompagnés de leurs équipes, et désireux de mener des recherches conjointes
liant différentes disciplines sur des projets
‘‘aux frontières de la connaissance’’.
Chiffres
Le budget global des financements ERC
s’élève à 1,5 milliard d’euros, ventilé de
la façon suivante :
• Starting Grant : 730 millions d’euros,
• Advanced Grant : 680 millions d’euros,
• Synergy Grant : 150 millions d’euros,
• Proof of Concept : 10 millions d’euros.
17
recherche dossier
11 prix scientifiques pour les chercheurs d’UT1
À l’image des sportifs de très haut niveau qui remportent tournois
et compétitions, les chercheurs lauréats de prix ou qui se distinguent en étant nommés au sein de conseils ou de comités d’experts
gagnent leur place sur le podium mondial de la recherche de pointe,
et une véritable notoriété. À UT1, pour 2010 et 2011, pas moins de 11
chercheurs ont reçu des prix, doublés d’une quinzaine de distinctions
scientifiques et de reconnaissances régionales.
Avec 11 prix scientifiques et 7 nominations en tant que personnalités qualifiées dans des instances
rassemblant experts et autres chercheurs, UT1 affiche pour 2010-2011
un beau palmarès de récompenses. Parce qu’elles
reconnaissent la qualité de certains travaux, voire
d’une carrière, elles permettent aux chercheurs
concernés, mais aussi à leurs équipes et à l’établissement, de gagner en renommée.
Prix internationaux et nationaux :
les travaux des économistes
toujours autant reconnus
À eux seuls, les chercheurs de la Toulouse School
of Economics (TSE) cumulent 6 prix et 1 nomination : celle, en mai 2011, de Guillaume Plantin au
prix du meilleur jeune économiste décerné par le
journal Le Monde et le Cercle des économistes.
Ces chercheurs sont en même temps sollicités
dans les plus hautes instances et jurys de chercheurs ou d’experts.
L’économiste Jean Tirole, chercheur au GREMAQ
18
(Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative), qui n’en est pas à sa première distinction scientifique, a reçu 2 prix dans cette
seule période. Le 29 novembre 2010, il était le
second chercheur à recevoir le prix Claude-LéviStrauss remis par l’Académie des Sciences morales et politiques. Créé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce prix a
pour vocation de ‘‘distinguer un chercheur qui,
par ses travaux, contribue à une évolution significative des méthodes ou des approches en sciences humaines et sociales’’. Quelque temps plus
tard, en mars 2011, le chercheur de renommée
internationale a aussi gagné le prix du meilleur
article de finance (‘‘Leverage and the Central
Banker’s Put’’), coécrit avec Emmanuel Farhi.
Augustin Landier, également chercheur à TSE, a
reçu de son côté 3 prix en l’espace de quelques
mois. Deux prix ont été décernés pour des articles : en mars 2011, celui du meilleur article sur
un sujet d’actualité (‘‘Financial risk management :
when does independence fail ?’’), coécrit avec
David Sraer et David Thesmar (HEC Paris), puis,
en juin 2011, le prix Larry-Lang de la European
Financial Management Association pour son
article : ‘‘The WACC fallacy: the real effects of
using a unique discount rate’’, coécrit avec David
Thesmar. Ce dernier prix est remis à l’article qui
ouvre au mieux les champs de recherche dans le
domaine des finances d’entreprise.
Entre-temps, en avril, il s’est vu décerner le prix
Turgot pour son livre La Société translucide,
toujours coécrit avec David Thesmar. Accordé
depuis 24 ans par l’Association des anciens élèves de l’Institut de haute finance, ce prix vise,
au-delà de la reconnaissance des auteurs, à récompenser ceux qui contribuent à la ‘‘pédagogie
économique’’ et qui favorisent l’accession d’un
public plus large à l’économie financière.
Autre habitué des prix, Christian Gollier, directeur
de TSE et membre du LERNA (Laboratoire d’économie des ressources naturelles), a ajouté en juin
2011 au palmarès des économistes le prix ErikKempe, au titre de la meilleure publication dans
le domaine de l’économie de l’environnement et
des ressources, pour son article coécrit avec M.
L. Weitzman : ‘‘How should the distant future be
discounted when discount rates are uncertain ?’’
dossier recherche
Des récompenses dès la thèse
À côté de ces reconnaissances d’ordre national
et international qui récompensent les hommes
avant tout, d’autres prix obtenus par 5 jeunes
chercheurs, pour leur thèse cette fois, ont le mérite de récompenser aussi la formation proposée
à UT1. Premier prix notable, car de dimension
nationale, le prix Cyrille-Bialkiewicz de la banque privée Delubac & Cie, remporté par la juriste
Eugénie Fabries-Lecea pour sa thèse ‘‘L’apport
du règlement ‘‘insolvabilité’’ à la construction de
l’ordre juridique de l’Union européenne - Étude
de droit international privé européen’’. Une récompense importante à double titre, car elle positionne d’entrée de jeu cette chercheuse dans
la cour des grands et récompense dans le même
temps la qualité de ses travaux, menés sur une
thématique originale et pertinente, compte tenu
de la conjoncture actuelle qui alterne crises et
reprises à des fréquences rapprochées : le droit
des entreprises en difficulté. Cette récompense
n’arrive pas par hasard, puisque la chercheuse
avait déjà obtenu en juin 2011, un an après sa
soutenance, une mention spéciale décernée à
titre exceptionnel par le Conseil national des administrateurs et mandataires judiciaires (CNAJMJ)
pour cette même thèse.
Par ailleurs, en novembre 2010, des prix régionaux de thèse ont été décernés à 4 docteurs, 3
juristes et 1 gestionnaire d’UT1. Deux d’entre
eux recevaient le Prix des avocats 2009 : AnneLaure Capoen-Roche (‘‘La responsabilité bancaire
à l’égard des entreprises en difficulté’’) et Catherine Sevely-Fournié (‘‘L’acte juridique extinctif en
droit privé français’’). Un autre juriste, Mathieu
Peter, décrochait celui des docteurs 2010 pour sa
thèse ‘‘Orphelinats du Tarn sous la IIIe République’’. Enfin, Liliane Laforcade (Sciences de gestion, spécialité Marketing) obtenait le prix de la
CCIT (Chambre de commerce et d’industrie de
Toulouse) 2010 pour sa thèse ‘‘La sensibilité à la
culture du dirigeant : élément fondamental pour
le choix de la communication corporate de son
entreprise ? Application au mécénat culturel dans
les PME’’.
L’ensemble de ces prix, financés par la Région
Midi-Pyrénées, attestent de la qualité de ces doctorats et reconnaissent la première expérience
professionnelle qu’elle constitue pour ces jeunes.
C’est donc un véritable tremplin offert à ceux qui
les décrochent pour démarrer leur carrière de juriste, d’économiste ou de gestionnaire.
Des nominations qui assoient
la qualité d’expert des chercheurs
Au-delà des prix, les nominations dans des académies, sociétés de chercheurs ou comités d’orientation sont autant de marques de reconnaissance
pour un chercheur et l’ensemble de son travail. À
UT1, ils sont 7 à avoir décroché une place dans
des instances hautement reconnues, tous économistes.
Deux chercheurs ont d’abord eu le privilège
d’être élus en 2010 membres du Conseil de la
Société d’économétrie, reconnue comme la plus
grande et plus prestigieuse société savante en
économie : Bruno Biais, chercheur au Centre
de recherche en management (CRM), et JeanPierre Florens, chercheur à TSE. Ils gagnent ainsi
une vraie reconnaissance de la valeur de leurs
recherches, sachant que la Société d’économétrie rassemble des économistes du monde entier et édite des revues scientifiques de premier
plan : Econometrica, Quantitative Economics, ou
Theoretical Economics.
En janvier 2011, Jacques Crémer, directeur de recherche au GREMAQ, était de son côté nommé
au Comité d’orientation de la nouvelle licence,
parmi 14 autres personnalités qualifiées. Présidé
par Patrick Hetzel, directeur général pour l’Enseignement supérieur et l’Insertion professionnelle
(DGSIP), ce comité doit élaborer de nouvelles
formations et de nouveaux parcours plus attractifs, mieux adaptés au projet et à la trajectoire individuelle de chaque étudiant, et un cadre commun des référentiels de formation.
Jean Tirole obtient de son côté une double
reconnaissance dans son domaine, de la part de
l’Académie des sciences morales et politiques,
dont il est devenu membre en juillet 2011, après
avoir été le lauréat du prix Claude-Lévi-Strauss
qu’elle décerne chaque année.
Enfin, 3 chercheurs de TSE ont eu le privilège
d’être nommés tout récemment, en octobre
2011, membres de l’Institut universitaire de France, qui a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les
universités et de renforcer l’interdisciplinarité :
Augustin Landier et Pierre Dubois en tant que
membres juniors, et Thierry Magnac en tant que
membre senior. Notons que les critères pour
obtenir cette distinction cumulent excellence
scientifique et rayonnement international.
Des compétitions qui permettent
de se faire connaître et reconnaître
Autre forme de distinction, le 1er prix de la compétition Tac Market Design Game 2011 a été
remporté par Laurent Perrussel, chercheur de
l’IRIT, ce qui le positionne, avec son équipe internationale, parmi les meilleurs concepteurs
d’agents artificiels (lire l’article page 20). Ceci
expliquant cela, la qualité de leur travail et la
renommée qui rejaillit sur Toulouse ont valu à
beaucoup d’entre eux une reconnaissance honorifique de la Ville de Toulouse en octobre 2011,
lors de la manifestation La Novela, organisée à
l’occasion de la Fête nationale des sciences. Huit
chercheurs ont ainsi eu le privilège d’être
‘‘novélisés’’ et de partager, lors d’une soirée, leur expérience et leurs travaux : Christian
Hellwig, Jean-Pierre Florens, Pierre Dubois, Thierry
Magnac, Vincent Réquillart, Eugénie FabriesLecea, Anne-Laure Capoen-Roche et Liliane
Laforcade.
Camille Pons
19
recherche dossier
Compétition boursière à Melbourne :
un chercheur de l’IRIT primé pour son agent
artificiel intelligent
La Trading Agent Competition consiste à simuler une Bourse avec des
vendeurs et des acheteurs, pour mettre en compétition des équipes utilisant des logiciels qui ‘‘raisonnent’’ pour créer des places de marché. Grâce à l’agent intelligent qu’ils ont conçu, Laurent Perrussel et deux autres
chercheurs ont remporté l’un des concours de l’année 2011.
Pour 2011, les trois compétitions
étaient animées par l’Université
de Melbourne, en Australie. Trois
jours durant, l’une les équipes
simulait le groupe des meilleurs
vendeurs, une autre les meilleurs acheteurs, et
une troisième reliait les deux précédentes dans
un jeu d’affrontement. C’est ce dernier concours
que l’équipe Jackaroo, dont fait partie Laurent
Perrussel de l’IRIT1, a remporté
« Nous gagnons une
cette année ; elle avait déjà gagné
le même concours en 2009 et avait
reconnaissance vis-à-vis de
terminé 2e en 2010. Le logiciel qui
la communauté d’une part,
a permis cette performance avait
tout en ayant une approche été conçu à 6 mains, avec Dongmo
expérimentale d’autre part » Zhang et Dengji Zhao de l’Université
occidentale de Sydney.
Son rôle consiste à concevoir des places de marché
électroniques en rapprochant les vendeurs et les
acheteurs les plus potentiellement intéressés et
vice-versa. Il doit donc être performant pour filtrer
efficacement ceux qui ne se correspondent pas
ou, au contraire, savoir qui mettre en relation,
Camille Pons
apprécier la pertinence des offres, construire les
bons prix, etc. Bref, il doit être suffisamment
intelligent pour prendre en compte de multiples
paramètres, comme le relève Laurent Perrussel :
« Par exemple, les décisions peuvent se prendre
après un temps d’attente pour obtenir le meilleur
prix possible, mais, dans ce cas, certains peuvent
être mécontents d’attendre, ou bien on peut
opter au contraire pour un rapprochement rapide
des intéressés, sachant qu’ils auraient peut-être
pu obtenir un meilleur prix plus tard. »
Un moyen intéressant de mener
la recherche expérimentale
L’intérêt de la compétition est double. S’y faire
remarquer revient à gagner un label de qualité
dans le monde des constructeurs d’agents
intelligents, car la compétition était adossée
cette année à la conférence IJCAI2, événement
qui fait référence en matière de recherche sur
l’intelligence artificielle. « La Bourse n’est en
fait qu’un prétexte, explique Laurent Perrussel.
Nous gagnons une reconnaissance vis-à-vis de
la communauté tout en ayant une approche
expérimentale, complémentaire de la théorie.
En effet, les agents conçus via des modèles
théoriques sont trop déterminés, ce qui ne
correspond pas aux comportements humains.
Nous ne pouvons donc pas nous contenter de
calculs pour prévoir toutes les actions. C’est une
manière plus réaliste de faire aussi avancer nos
travaux. »
1. Institut de recherche en informatique de Toulouse.
2. International Joint Conference on Artificial
Intelligence.
De gauche à droite : Dengji Zhao, Dongmo Zhang, Laurent Perrussel.
20
En savoir plus :
[email protected]
dossier recherche
UT1 Capitole au confluent
des pôles de compétitivité
Les chercheurs et les équipes d’UT1 Capitole sont régulièrement en
lien avec les pôles de compétitivité de la région. Explications.
Midi-Pyrénées est l’une des seules
régions de France à être dotée de
trois pôles de compétitivité, dont un
mondial : le pôle Aerospace Valley
(aéronautique, espace et systèmes
embarqués). Elle abrite également le pôle Cancer
Bio Santé, ainsi que le pôle Agrimip Sud-Ouest
Innovation, spécialisé dans les filières agricoles et
agro-industrielles.
Toulouse 1 Capitole participe activement à la
vie des pôles de compétitivité, que se soit en
accompagnement de projets de recherche ou en
matière de formation. Citons par exemple le M2
Propriété intellectuelle et Techniques contractuelles
d’UT1, bien ancré dans l’environnement industriel,
assuré en coopération avec les différents pôles.
La diversité des projets dans lesquels UT1 est
engagée témoigne ainsi de la polyvalence des
chercheurs toulousains et de leur capacité à
répondre aux problématiques très variées des pôles
de compétitivité toulousains. UT1 a également
mandaté trois enseignants-chercheurs, chargés
de mission auprès des pôles, qui participent par
exemple aux grandes réunions des trois pôles et
jouent un rôle précieux d’interface avec ces acteurs
socio-économiques régionaux.
Aerospace Valley
Dans le secteur industriel pour lequel elle a été
missionnée et labellisée par l’État, l’association
Aerospace Valley gère et anime un pôle de
compétitivité mondial, fort de 500 membres et d’un
budget d’animation annuel de 1,8 million d’euros.
Celui-ci regroupe un tiers de l’effectif aéronautique
français, dont plus de 50% dans le domaine
spatial.
u Aerospace Valley en chiffres :
• 120 000 emplois industriels,
• 1 600 établissements et entreprises,
• 8 500 chercheurs,
• 2 des 3 grandes écoles françaises aéronautiques
et spatiales.
Le projet T-RES
Labellisé par Aerospace Valley, T-RES vise à étudier
les capacités endogènes des régions à faire émerger
de nouveaux domaines technologiques dans le but
de répondre aux nouveaux challenges sociétaux
(réduction de l’empreinte carbone, mobilité, etc.).
Le projet associe 4 équipes européennes des
universités d’Utrecht, d’UT1 Capitole, de Cardiff et
de Leipzig. À Toulouse, Jérôme Vicente et Olivier
Brossard, membres du Laboratoire d’études et de
Emmanuelle Auriol
recherches sur l’economie, les politiques et les
systèmes sociaux (LEREPS), vont travailler sur ce
projet durant 2 ans.
Chargé de mission UT1 : Emmanuelle Auriol
Contact : [email protected]
Cancer-Bio-Santé
Créé en 2005, le pôle Cancer-Bio-Santé (CBS)
fait partie des 7 grandes ‘‘bio-régions’’ de France
labellisées par un pôle de compétitivité. CancerBio-Santé est ainsi un biocluster dédié à l’innovation
en biotechnologie et en santé, notamment dans le
domaine du cancer et de l’oncologie. Il dispose
d’un club d’investisseurs regroupant aujourd’hui 23
membres, qui accompagnent les différents projets
de recherche et de développement sélectionnés
par le pôle.
u Le pôle CBS en chiffres :
• 94 adhérents dont 60 entreprises,
• 28 projets labellisés en 2010,
• 42 millions d’euros de financement public
mobilisés,
• 31 thèses soutenues en 2010.
21
recherche dossier
Le projet Géowine
Labellisé par Agrimip Innovation, le projet Géowine
fait partie des dossiers les plus prometteurs du pôle.
Celui-ci porte sur la mise en place d’un système
intégré de géotraçabilité du vin visant à certifier
l’origine géographique des vins et lutter ainsi
contre la contrefaçon. Géowine mobilise l’expertise
des chercheurs du LEREPS (Laboratoire d’études et
de recherches sur l’économie, les politiques et les
systèmes sociaux), qui œuvrent à l’acceptabilité
sociale de ces innovations.
Chargé de mission UT1 : Didier Krajeski
Contact : [email protected]
Projet labellisé : mode d’emploi
Xavier Bioy
La place des SHS
Quelle est la place des Sciences humaines et
sociales (SHS) dans le pôle CBS ? Ce projet de
recherche labellisé sollicite des chercheurs de
l’Université du Mirail, des laboratoires Pierre Fabre,
ainsi que de Toulouse 1 Capitole. Objectif : vérifier
si le pôle Cancer-Bio-Santé est en mesure d’offrir
aux chercheurs des opportunités en matière de
recherche et de coopération avec les entreprises
et les institutions concernées. À UT1, Jean-Marc
Décaudin, professeur en sciences de gestion à l’IAE
(Institut d’administration des entreprises) d’UT1
Capitole, était en charge de ce projet, qui a fait
l’objet d’un colloque en 2009.
Chargé de mission UT1 : Xavier Bioy
Contact : [email protected]
Un projet labellisé par un pôle de compétivité reçoit
déjà le soutien de la communauté scientifique du
ou des pôles auxquels il est rattaché. Le processus
de labellisation répond à un cheminement propre
à chaque pôle, défini selon l’objet du projet de
recherche et selon les critères de sélection. Une fois
labellisé, le projet peut bénéficier de financements.
L’argent peut provenir des collectivités territoriales,
des entreprises privées ainsi que des financeurs de
l’État. L’Agence nationale de la recherche (ANR)
examine ensuite tous les projets labellisés au
niveau national et choisit d’apporter son soutien
financier à ceux qu’elle juge les plus prometteurs en
termes d’excellence scientifique. En y participant,
elle permet de boucler leur budget tout en leur
conférant une visibilité nationale. En 2010, l’ANR a
ainsi accordé aux projets des pôles de compétitivité
un soutien de 212,41 millions d’euros.
Agrimip Sud-Ouest Innovation
Martin Venzal
22
Troisième pôle de Midi-Pyrénées, Agrimip SudOuest Innovation compte parmi les pôles de
référence en Europe. Celui-ci vient de s’élargir à
l’Aquitaine, pour confirmer son identité régionale
et pousser plus loin les conquêtes de marchés à
l’international. Un élargissement qui ouvre aussi le
champ d’action du pôle, soucieux de développer
des projets innovants et de favoriser leurs
retombées dans les domaines de l’agriculture, de
l’agroalimentaire et des agro-ressources.
u Agrimip Sud-Ouest Innovation en chiffres :
• 211 adhérents,
• 8 relais départementaux,
• 200 projets labellisés,
• 30 millions d’euros de subventions publiques.
Didier Krajeski
dossier recherche
Recherches à l’international :
impossible n’est pas chercher...
Les schémas des financements pour faire de la recherche à l’international
sont encore bien nébuleux pour nombre de chercheurs. Pourtant, force
est de constater que des opportunités sont proposées à toutes les
étapes d’une carrière : de la thèse jusqu’à la retraite, individuellement ou
en équipe, dans le cadre des programmes européens, entre États, entre
établissements, via les bourses régionales, les organismes de recherche,
les réseaux ou les ambassades...
Il est impossible de connaître certaine période, en intégrant l’une des équipes de
toutes les possibilités offertes pour recherche.
favoriser la mobilité scientifique des Impossible de toutes les citer ici, mais l’Union
chercheurs. Parce que les sources de européenne offre bien d’autres possibilités, tels
financement sont à la fois très diverses les programmes Interreg, et plus globalement les
et non figées : des programmes naissent, d’autres fonds structurels, dont le FEDER (Fonds européen
s’étendent, d’autres disparaissent. Un maquis, de développement régional), ou encore les
certes, mais dans lequel on peut retenir quelques financements des actions Jean-Monnet, grâce
auxquels l’IRDEIC (Institut de recherche en droit
grandes institutions vers lesquelles se tourner.
Pour les enseignants-chercheurs, ce sont les appels européen, international et comparé) a financé deux
d’offres de l’Union européenne, notamment ceux de ses travaux portant sur l’élaboration d’un Code
du PCRD (Programme-cadre de recherche et européen de droit international privé.
développement), qui constituent les plus gros leviers
de mobilité. Les financements y sont importants et
Le nec plus ultra pour les
permettent notamment de faire collaborer plusieurs
doctorants
: la cotutelle de thèse
équipes de recherche de différents pays avec aussi,
bien souvent, des partenaires institutionnels comme Pour les doctorants, c’est la cotutelle internationale
les collectivités et des partenaires professionnels.
de thèse, mise en place en 2005 et dont les
Parmi les plus gros outils de financement figurent déplacements sont financés par les établissements
les actions Marie-Curie (lire page 28), qui favorisent partenaires, qui constitue le plus gros outil de
la mobilité transnationale
mobilité. Outre donner la
vers un pays européen ou aupossibilité aux doctorants de
“Les sources financement
delà, ou permet, à l’inverse,
travailler sur une thématique
sont à la fois très diverses
de faire venir des chercheurs
de dimension internationale
et non figées »
vers l’Europe. Le programme
(souvent des comparaisons de
englobe des actions qui
systèmes) et d’être suivis par 2
concernent les chercheurs à toutes les étapes de directeurs de thèse au sein de 2 équipes de 2 pays,
leur carrière, y compris les doctorants. Cette volonté ils décrochent à leur soutenance un double diplôme.
de « favoriser la mobilité tout au long de la vie, de Et ces cotutelles offrent en outre l’avantage de
développer les compétences des chercheurs et de rapprocher les équipes et les établissements. Ce
les faire revenir », a été surtout mise en place dans qui explique certainement qu’elles se soient autant
le dessein de lutter contre la fuite des cerveaux, développées, puisque, aujourd’hui, 102 doctorants
comme le souligne Gaëlle Covo, chargée de mission d’UT1 issus de toutes les disciplines collaborent avec
pour le financement européen de la recherche de nombreux pays, tels la Pologne, l’Allemagne, le
au SCOR. Ces financements sont regroupés dans Maroc, la Tunisie ou le Canada.
deux grands types d’actions : Dimension Depuis l’été 2011, les doctorants bénéficient aussi
internationale, et Actions spécifiques.
de deux nouveaux programmes européens. Tout
Parmi les actions Marie-Curie figurent aussi les d’abord, le Doctorat industriel européen (European
réseaux de formation initiale (ITN - Initial Training Industrial Doctorate), version européenne du CIFRE,
Networks). Au moins 3 partenaires (académiques doit permettre, dans le cadre d’une cotutelle de
et industriels) montent un programme commun thèse, de mener une partie de sa recherche dans
de formation et de recherche, pour lequel ils une entreprise d’un des 2 pays concernés (lire le
recruteront des chercheurs débutants (moins de témoignage page 24 et les articles pages 25 et
5 ans de carrière). Une mobilité transnationale 26). Ensuite, les candidats peuvent aussi suivre des
est donc offerte à ces derniers, puisqu’ils doivent programmes de formation doctorale d’envergure
s’installer dans un autre pays, au moins durant une internationale, interdisciplinaire et intersectorielle,
23
recherche dossier
proposés par un participant unique
ou par des réseaux : les Programmes
doctoraux innovants (Innovative Doctoral
Programmes).
Les cofinancements des États
et les fonds d’Égide
Sid Ahmed Gozim
Témoignage
Des bourses de thèse pour échanger
avec les plus grands
Sid Ahmed Gozim a obtenu la bourse
RESER au premier semestre 2011, lorsqu’il
était en 2e année de thèse à UT1. Instauré
par ce réseau d’échanges spécialisé dans
la thématique des services, ce financement
de 2 000 € permet chaque année à un
thésard d’intégrer le laboratoire de son
choix pour faire avancer ses travaux.
« J’ai postulé à cette bourse que je ne
connaissais pas sous l’impulsion de ma
directrice de thèse, Marie-Christine
Monnoyer. J’ai choisi le CLERSÉ* de
l’Université des sciences et technologies
de Lille 1, qui abrite le plus grand
chercheur en matière d’innovation dans
les activités de services, Faiz Gallouj. J’ai
pu collaborer avec lui et toute son équipe
durant 2 mois ; une rencontre qui m’a
énormément apporté. Car si le thème de
ma thèse (‘‘Le rôle de la veille stratégique
dans le processus d’innovation en milieu
hospitalier’’) est original, c’est Faiz Gallouj
qui a notamment orienté ma recherche
de terrain vers une étude de cas multiple
des services non médicaux du milieu
hospitalier (restauration, hôtellerie, etc.),
que la littérature ne traite pas. On m’a
ensuite donné la possibilité d’exposer
mes travaux lors de la conférence
organisée chaque année par le réseau.
C’était en septembre 2011, à Hambourg
en Allemagne. J’en garde un souvenir
inoubliable ! J’ai rencontré des personnes
que je considère comme des ‘‘stars’’ et
que je ne connaissais que par les livres !
Les voir débattre de mes travaux et
me conseiller sur la poursuite de mes
recherches m’a profondément ému.
Cela m’a aussi permis de gagner en
confiance, d’autant que je suis quelqu’un
de très réservé. Ce fut une expérience
extrêmement enrichissante. Celui qui
obtient cette bourse ne peut que faire
des bonds considérables, c’est certain ! »
* Centre lillois d’études et de recherches
sociologiques et économiques.
24
L’association
Égide
accompagne
également la mobilité en gérant, pour
des ministères, des collectivités ou des
institutions, des programmes permettant
de financer un voyage, un hébergement
et des formations. Elle prend en charge
l’organisation de missions d’experts à
l’étranger, l’accueil de professionnels
et de personnalités en visite de courte
durée, ou encore la logistique d’appels
à candidatures pour des programmes de
bourses d’échanges et de recherche.
La mobilité s’organise aussi grâce à des
programmes de coopération entre États.
À UT1, par exemple, des chercheurs
du LEREPS (Laboratoire d’études et de
recherches sur l’économie, les politiques et
les systèmes sociaux) ont obtenu un double
financement de l’Union européenne et
de la CONACyT, l’équivalent mexicain
du CNRS, dans le cadre du programme
Foncicyt, pour un projet de création et
de formalisation d’un réseau d’échange
latino-américain et européen sur les
systèmes agroalimentaires localisés. De
son côté, l’équipe VORTEX (Visual Objects
from Reality to Expression) - IRIT travaille
sur les serious games avec l’université de
Guadalajara dans le cadre du Programme
de coopération post-gradué 2010 avec
le Mexique, soutenu notamment par le
ministère français des Affaires étrangères
et éuropéennes et le CONACyT. Chaque
année, les subventions permettent aux
deux doctorants retenus (un Mexicain et
un Français) et aux encadrants des pays
respectifs de se déplacer dans l’un et
l’autre laboratoires.
Autre instrument du ministère des
Affaires étrangères et européennes et du
ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche, l’appel d’offres du
comité ECOS-Sud permet de financer
des coopérations avec l’Amérique
hispanophone. L’IDETCOM (Institut du
droit de l’espace, des territoires et de la
communication) a utilisé ce levier pour
financer des échanges de chercheurs
dans le cadre d’un projet sur les politiques
audiovisuelles mené conjointement avec
l’Université de Rosario en Argentine.
Un petit coup de pouce pour
démarrer les coopérations…
Au-delà de ces gros dispositifs, d’autres
ressources sont offertes par les consulats,
les ambassades, les ministères des
Affaires étrangères, les collectivités ou
les établissements, pour financer des
demandes plus ponctuelles. « Par exemple,
nous avons obtenu une aide de 1 800 €
et la prise en charge du billet d’avion
pour un séjour d’une dizaine de jours à
Québec auprès du Consulat général de
France, pour un maître de conférences en
informatique de l’IUT de Rodez, explique
Gaëlle Covo. Tout peut se traiter au cas
par cas, même si, au final, on ne trouve pas
toujours… » Des petits coups de pouce
à ne pas négliger, car « ils sont souvent
utiles pour démarrer une coopération ».
On peut aussi obtenir une bourse d’État,
une bourse de l’Agence universitaire de
la francophonie, ou encore une bourse de
certaines grandes entreprises, de grands
organismes de recherche tels l’INRA,
l’INSERM ou l’ONERA (Office national
d’études et de recherches aérospatiales),
ou encore des bourses de réseaux (lire le
témoignage).
Enfin, il y a évidemment la possibilité d’obtenir un financement de l’établissement.
Actuellement, un docteur d’UT1 poursuit ainsi ses travaux en droit des affaires
à l’Université catholique de Louvain. Un
autre moyen, d’ailleurs, remarque Anne
Blandin du SCOR, « de rapprocher par cet
intermédiaire les activités de deux équipes ». UT1 développe aussi les congés de
recherche ou de conversion thématique
pour permettre de passer un semestre
sabbatique à l’étranger, ainsi que les subventions sur des programmes spécifiques
via notamment des BQR (Bonus Qualité
Recherche). En tant que chercheur, vous
pouvez aussi postuler en tant que professeur invité dans une université étrangère ;
l’établissement qui vous accueille financera votre séjour, bénéfique à tous les niveaux puisqu’au-delà de la collaboration
de recherche, vous pouvez aussi animer
des colloques, dispenser des cours, etc.
Mais il ne suffit pas d’énumérer... Car le
plus difficile, quels que soient les besoins,
consiste à trouver les bonnes ressources,
faire le tri, candidater au bon moment, avec
le bon projet... Se tourner vers le SCOR
lorsqu’on a épuisé les ressources plus
connues reste donc certainement l’étape
2, la plus pertinente pour tout chercheur
qui aurait des velléités de coopération
internationale...
Camille Pons
dossier recherche
Préparer sa thèse : mode d’emploi
Fortement rénovée en 2006* et reconnue à ce moment-là comme une
‘‘expérience professionnelle de recherche’’, la formation doctorale attire
de nombreux étudiants. À UT1, une centaine de doctorants soutiennent
leur thèse chaque année, obtenant ainsi le grade le plus élevé, devenu
d’ailleurs un standard de recrutement au niveau international. Mais,
pour qu’il soit un véritable passeport pour l’emploi, il faut bien préparer
son doctorat.
Certes, en préparant une thèse, on
bénéficie d’un directeur de thèse attitré et de 3 années pour plancher
sur une thématique de son choix,
loin des amphis surpeuplés et avec
pour perspective de décrocher le diplôme le plus
élevé qui soit, celui de docteur. Pour autant, la
complexité du travail et sa durée impliquent de
bien préparer cette expérience.
À UT1, près de 800 doctorants se répartissent
dans toutes les disciplines. Ce sont autant de
candidats potentiels pour décrocher des bourses, des emplois dédiés, une aide à la mobilité,
autant de ressources et d’expériences fructueuses
pour ceux qui obtiennent ces aides. La centaine
de candidats qui décroche le doctorat chaque
année se retrouve également sur le marché du
travail, notamment pour postuler sur des postes
d’enseignants-chercheurs. Bref, parce qu’on n’est
pas seul en lice, il faut peaufiner sa thématique,
penser son financement et sa formation complémentaire...
Ceux qui envisagent de préparer une thèse
« doivent s’en préoccuper dès le master, conseille
Anne Blandin, chargée de l’appui aux études
doctorales et post-doctorales au Service commun
de la recherche (SCOR). Ils doivent dégager des
thématiques qui les intéressent ou qui sont pertinentes par rapport à leur master ou à leur projet
professionnel, puis se tourner vers un directeur de
thèse. » Pour améliorer cette orientation, le SCOR
prévoit de proposer sur le site Web d’UT1 une
cartographie de la recherche : « Celle-ci affichera
toutes les disciplines traitées à l’université, avec
des sous-rubriques pour connaître les domaines
de recherche propres aux enseignants. Pour l’instant, nous proposons une liste des professeurs par
équipe de recherche. »
UT1 : 3 écoles doctorales pour
3 grands champs disciplinaires
Après l’accord du directeur de thèse, il faut
obtenir celui du directeur d’équipe dans laquelle
le doctorant sera intégré, puis celui de l’école
doctorale dont il dépendra et qui prend en
charge l’encadrement scientifique et la formation.
L’inscription se renouvelle ensuite chaque année.
À UT1, 3 écoles doctorales fédèrent les équipes
de recherche par grandes disciplines : Sciences
juridiques et politiques, Sciences économiques, et
Sciences de gestion. Les autres disciplines relèvent
d’écoles doctorales coaccréditées avec d’autres
établissements : Mathématiques, Informatique,
Télécommunications (UPS) ; Aéronautique et
Astronautique (ISAE) ; Temps, Espaces, Sociétés,
Cultures (UTM).
Le délai réglementaire pour préparer un doctorat
est de 3 ans après le master ; mais, en moyenne, il
se prépare en 5 ans. Un allongement
qui s’explique par différents facteurs :
« La complexité du travail et
« Par exemple, une réglementation
sa
durée impliquent de bien
dans la thématique traitée peut venir
introduire de nouveaux éléments et
préparer cette expérience »
donc prolonger le travail. En 3 ans,
le projet de recherche est également susceptible
d’évoluer. Enfin, la situation personnelle du
doctorant intervient également, sachant que
certains travaillent et mènent leurs recherches en
parallèle », explique Anne Blandin.
120 heures par an de formation
obligatoire
Depuis quelques années, un doctorant doit suivre
120 heures de formation par an, obligatoires
pour valider la thèse. Elles prennent la forme de
conférences, de formations à des outils, d’ateliers
de recherche d’emploi (travailler son CV, sa lettre
de motivation, rédiger un CV en anglais, créer son
entreprise, etc.), de participation à des Doctoriales...
Il est important de bien se renseigner sur ce que
chaque école propose, en s’adressant aussi au
Pôle de recherche et d’enseignement supérieur
(PRES), qui centralise une partie des thèses, pour
faire les choix les mieux adaptés à ses objectifs
professionnels. Sachant que, même si l’on songe
à une carrière académique, il est important de se
sensibiliser aux autres débouchés, car les places
restent chères en bout de course ! De plus, ces
autres carrières sont tout aussi intéressantes quand
on sait y exploiter les compétences acquises par la
formation à et par la recherche.
Camille Pons
* Par la loi de programme pour la recherche du 18 avril
2006 et l’arrêté du 7 août 2006 relatifs à la formation
doctorale.
25
recherche dossier
Financer sa thèse : pas obligatoire mais judicieux
Convention CIFRE :
un pied dans un labo, un
pied dans l’entreprise…
C’est une spécificité française depuis
maintenant 30 ans : le dispositif CIFRE
(Convention industrielle de formation par
la recherche) permet, sans condition de
nationalité, de mener sa recherche au sein
d’une équipe d’accueil tout en intégrant
une entreprise, qui cofinance le travail
avec le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, lequel
en a confié la mise en œuvre à l’ANRT
(Association nationale de la Recherche et
de la Technologie). Chaque année à UT1,
1 ou 2 doctorants s’inscrivent ainsi dans
ce type de contrat ; l’intéressé perçoit
un salaire brut minimal de 23 484 €
par an, soit 1 957 € par mois. « Un
principe génial, souligne Gaëlle Covo,
du SCOR, car le doctorant peut se frotter
aux problématiques de l’entreprise. »
Et d’autant plus intéressant pour celui
qui n’est pas tenté par une carrière de
chercheur. C’est aussi un formidable
terrain d’expérimentation, évidemment
complémentaire de la recherche théorique. Ce qui explique certainement que
le nombre de contrats ait doublé ces
10 dernières années (1200 CIFRE par
an) et que l’Union européenne s’en soit
inspirée pour lancer tout récemment
un dispositif similaire à l’échelle européenne. Les doctorants lauréats pourront
ainsi, dans ce nouveaux cadre, suivre
une cotutelle de thèse sur deux pays,
avec un acteur du monde académique et
un acteur du monde socio-économique.
Le premier appel à projets European
Industrial Doctorates (EID) se clôture en
février 2012 et devrait être pérennisé si
le dispositif fait mouche !
789 doctorants pour
l’année 2011
• École doctorale de Sciences juridiques
et politiques (UT1 Capitole) :
595 doctorants.
• École doctorale de Sciences
économiques (UT1 Capitole) :
93 doctorants.
• École doctorale Sciences de gestion
(UT1 Capitole) : 75 doctorants.
• École doctorale MITT (Mathématiques,
Informatique, Télécommunications) [UPS] :
8 doctorants UT1.
• École doctorale TESC (Temps, Espaces,
Sociétés, Cultures) [Toulouse Le Mirail] :
17 doctorants UT1.
• École doctorale AéronautiqueAstronautique (Institut supérieur de
l’Aéronautique et de l’Espace - ISAE) :
1 doctorant UT1.
26
Certes, il n’est pas obligatoire d’être financé pour préparer une
thèse. Mais être financé, c’est le gage d’être plus efficace et plus
pertinent, et de soutenir sa thèse dans des délais raisonnables.
Les moyens de financement
existent, mais il n’est pas facile de tous les repérer. Ce
qui explique peut-être que
les taux de thèses financées
soient seulement de l’ordre de 15 % chez
les juristes. Ils atteignent en revanche 45 %
en gestion et 95 % chez les économistes.
Une exception que l’on doit à la politique de TSE, qui consiste à opérer une
très forte sélection de ses doctorants, en
prévoyant du même coup leur allocation.
Outre les bourses sur critères sociaux et
les bourses d’excellence de l’État, qui
répondent aux mêmes critères d’éligibilité qu’en licence ou en master, il existe
6 grands types de dispositifs de financement : les contrats doctoraux, les bourses
régionales, les bourses de fondations ou
d’associations, les bourses des gouvernements et les bourses Eiffel pour les doctorants étrangers, les emplois d’Attaché
temporaire d’enseignement et de recherche (ATER), et les bourses ponctuelles ou
de mobilité internationale.
Les contrats doctoraux
Premier grand moyen de financer sa thèse :
décrocher un contrat doctoral. Géré
directement par les écoles doctorales,
il remplace depuis quelques années
l’ex-allocation de recherche. Le quota
de contrats est communiqué à chaque
début d’année universitaire. Le dossier de
demande est à déposer jusqu’à cette date
et concerne uniquement les premières
années de thèse, puisqu’il faut justifier d’une
inscription en thèse de moins de 6 mois.
Un comité de sélection se réunit une fois
par an et attribue aux meilleurs étudiants
un contrat de 3 ans, qui apporte toutes
les garanties sociales d’un vrai contrat de
travail. Le contrat peut stipuler un unique
travail de recherche (la rémunération est
de 1 684,93 € bruts/mois) ou bien des
activités complémentaires, par exemple de
l’enseignement (le salaire est alors porté à
2 024,70 € bruts/mois). L’université reçoit
32 contrats du ministère.
Les bourses régionales
Le PRES-Université de Toulouse propose
aussi des contrats de recherche, cofinancés par la Région Midi-Pyrénées. Le
premier appel à candidatures a été lancé
cette année et se clôture en février 2012.
L’un des critères est de se positionner
sur des thématiques inter- et pluridisciplinaires, car le PRES souhaite favoriser
la collaboration entre les équipes du site
toulousain. Le doctorant qui décroche un
contrat devra relever d’un programme
de recherche partagé par au moins deux
laboratoires de deux établissements dif-
férents. La rémunération pour un contrat
de 3 ans est plafonnée à 88 400 €, subventionnée pour moitié par la Région, qui
prend aussi en charge les dépenses hors
salaire (frais de fonctionnement, déplacements pour la présentation des résultats
aux congrès internationaux…). Celles-ci
pourront également être complétées par
une subvention du PRES d’un montant
maximal de 10 000 €.
Les bourses de fondations
ou d’associations
Les organismes de recherche (INRA,
INSERM...) ou certaines fondations comme
l’ADEME (Agence de l’environnement et
de la maîtrise de l’énergie) proposent des
bourses ciblées sur des thématiques spécifiques. Par exemple, l’ADEME privilégiera
des thèses en lien avec l’environnement.
Les bourses des
gouvernements et les
bourses Eiffel
Au-delà des bourses octroyées par leurs
gouvernements quand elles existent, les
doctorants étrangers peuvent solliciter des
financements en France, telles les bourses
d’excellence Eiffel. Lancées depuis 1999
par le ministère des Affaires étrangères et
européennes, elles sont gérées par Égide,
opérateur de la mobilité étudiante.
Les emplois d’ATER
Il est également possible de se faire recruter par l’établissement, en tant qu’Attaché
temporaire d’enseignement et de recherche (ATER). Ce dispositif, qui permet d’enseigner contre rémunération, a été mis en
place par le ministère pour les étudiants qui
préparent une thèse ou un concours lié à
l’enseignement. La charge d’enseignement
est de 128 heures de cours, ou 192 heures
de TD, ou 288 heures de TP par an. Pour un
doctorant dont le contrat est de 1 an renouvelable une fois, il est conseillé d’exercer
ces fonctions à temps partiel. L’avantage
est double : rester au sein de son établissement, et occuper un emploi permettant
d’acquérir des compétences en termes de
pédagogie et de communication.
Les bourses ponctuelles
ou de mobilité internationale
Enfin, au niveau européen, retenez notamment les actions Marie-Curie, qui peuvent
donner une envergure internationale aux
recherches en permettant de s’installer
quelque temps au sein d’un laboratoire à
l’étranger (lire page 28).
Camille Pons
dossier recherche
Presses d’UT1 : les nouveautés 2012
Parutions récentes
Avec 300 publications à son actif,
dont 200 toujours disponibles, les
Presses de l’Université Toulouse 1
Capitole confirment leur dynamisme, ainsi que celui des centres de
recherche qui leur confient l’édition
de leurs ouvrages.
En tout, une dizaine de centres et
départements recourent aux services
des Presses de l’Université. « Nous accueillons notamment les ouvrages de
l’IFR1 en droit, ainsi que les revues de
2
l’IRDEIC , du CTHDIP3 de Jacques Krynen, du département Langues et Civilisations, ou encore les
livres du Centre de recherche IDETCOM4 de Serge
Regourd, rappelle André Cabanis, responsable des
Presses d’UT1 Capitole. Nous avons également
des coopérations avec d’autres universités françaises comme l’Université de Perpignan, le Centre
universitaire Jean-François-Champollion ou encore
des universités étrangères : les facultés de droit de
Tunis, de Dakar et d’Abidjan nous confient leurs
livres, soit une bonne douzaine d’écrits par an. »
La règle d’or des Presses est celle de l’équilibre budgétaire. Certains ouvrages sont en kiosque, mais
« l’essentiel des commandes se fait sur catalogue
ou par le biais d’Internet », précise Geneviève
Dahan, chargée des publications de l’IFR et des
Presses. L’IFR en droit reste l’un des premiers acteurs
des Presses, grâce à ses deux collections ‘‘Actes de
colloques’’ et ‘‘Travaux’’ ; une troisième collection
‘‘Thèses’’ est à l’étude. Sur plus d’une centaine de
pages, le catalogue des Presses d’UT1 recense les
différents ouvrages, à travers une vingtaine de catégories. Pour l’année 2012, plusieurs ouvrages s’apprêtent déjà à paraître (lire la sélection ci-contre).
1. Institut fédératif de recherche.
2. Institut de recherche en droit européen, international
et comparé.
3. Centre toulousain d’histoire du droit et des idées
politiques.
4. Institut du droit de l’espace, des territoires et de la
communication
Plus d’infos :
http://www.univ-tlse1.fr/puss/
Martin Venzal
« Le Rejet / Rejection » – Centre de recherche en
Langues et Civilisations étrangères
Ce 11e numéro de Civilisations propose une réflexion
sur le rejet et le rapport des êtres au rejet dans les
mondes anglophone et hispanophone. Ce volume
met en évidence le fait indéniable que la notion de
rejet occupe une place de choix, consciemment ou
non, dans notre façon de vivre. Individuellement et
collectivement, elle nous ramène à notre identité, à
notre vision de la vie et à notre rapport à l’Autre et
aux autres.
« La Métamorphose de la marque » – Actes de
colloques IFR n° 11
La marque, signe distinctif traditionnel, est en pleine
mutation. Identifiant des produits et services de l’entreprise, elle est aussi un instrument de conquête du
marché. La marque fait vendre le produit ; elle fait désirer le service. Elle est un condensé de l’image de l’entreprise et reflète sa réputation de sérieux, de fiabilité,
de compatibilité avec le développement durable, son
aura de luxe… Les juristes, économistes, spécialistes
du marketing, universitaires ou praticiens, présentent
ici leurs regards croisés sur ces phénomènes.
« Les Finances communautaires à l’aube des
perspectives financières 2007-2013 » – Études de
l’Institut de recherche en droit européen, international
et comparé (IRDEIC)
Les études présentées ici reprennent les actes d’un
colloque qui s’est tenu à l’Université de Toulouse en
mai 2007. Consacrées à l’étude des finances communautaires, elles gardent toute leur actualité si l’on observe l’actuelle crise budgétaire. Il ressort de ces précieux travaux une analyse fine d’un domaine souvent
délaissé par la doctrine. Si le budget européen n’est
pas très important en volume, il pose aux observateurs
mais aussi aux citoyens européens que nous sommes
de nombreuses questions fondamentales telles que la
nécessité d’un impôt européen, le financement de la
politique agricole commune ou encore le fonctionnement financier des aides régionales.
« Les Facultés de droit de province au XIXe et XXe
siècles » – Centre toulousain d’histoire du droit et des
idées politiques (CTHDIP)
En novembre 2008, le CTHDIP a organisé à Toulouse
une première rencontre sur l’histoire des facultés de
droit de province depuis 1804. Les actes de cette rencontre ont fait l’objet d’un premier volume en 2009,
mais seule une partie avait été publiée. Ce second
tome complète le précédent : une première partie
présente l’état des sources et de la bibliographie
pour les Facultés de Dijon, Grenoble, Nancy, Poitiers
et Rennes. Une deuxième partie est centrée sur la
Faculté de droit de Toulouse, et une dernière partie
regroupe 4 contributions particulières concernant la
Faculté de Grenoble sous la Restauration, les questions protocolaires et des questions plus doctrinales
autour de Georges Ripert et Cari Schmitt.
27
recherche bon a savoir
Le DBA ou
réaliser un travail
de recherche en
formation
Les actions
Marie-Curie
Une formation à et par la recherche
existe en formation continue pour
des cadres en activité qui souhaitent acquérir des compétences de
haut niveau, pour viser notamment
des activités de conseil ou d’enseignement académique en grande
école. Le Doctorate of Business
Administration (DBA), diplôme qui
requiert une accréditation AMBA,
est proposé depuis déjà 15 ans
par la Harvard Business School, et
par quelques rares établissements
français dont Grenoble École de
management depuis 10 ans, ainsi
que l’Université Paris-Dauphine.
Peu connue en France, la formation
pourrait également être proposée
à terme à UT1. Une formule doublement intéressante, puisqu’elle
forme à la recherche dans le cadre
d’une formation continue et dans
un domaine enseigné à l’université :
l’administration des affaires. Le diplôme peut être comparé à celui
de docteur universitaire : le recrutement se fait a minima au niveau
MBA ou équivalent, et la formation
répond aux mêmes exigences de
contenu, de durée (sur 30 mois
contre 36 en formation initiale) et
de production que pour un doctorat classique. La différence tient au
fait que le travail tend davantage
vers la recherche appliquée, puisque les candidats visent plutôt à
apporter une contribution directe
à la pratique des affaires, alors
que les recherches de doctorants
en formation initiale visent plutôt
à élaborer de nouvelles théories.
Le cadre consacre en effet son
travail à la recherche de stratégies
innovantes pour résoudre des problèmes identifiés au cœur de son
entreprise, et ce, selon des horaires aménagés qui lui permettent
de poursuivre sa vie professionnelle. Cette partie formation par
la recherche, encadrée comme à
l’université par un maître de thèse,
est précédée d’une formation à la
recherche, puisque le candidat est
formé au travail de recherche et
de publication d’une thèse qui est
l’aboutissement du travail et qui
fait l’objet, comme pour les doctorants, d’une soutenance.
CP
Les actions Marie-Curie constituent aujourd’hui un instrument
important pour les chercheurs qui
souhaitent, à toutes les étapes de
leur vie professionnelle, améliorer
leurs compétences et faire évoluer
leur carrière. Elles sont proposées
depuis une dizaine d’années par
l’Union européenne, qui souhaite
former ainsi des chercheurs hautement qualifiés, dont dépendent
‘‘les progrès de la science et le
soutien à l’innovation’’. Ces actions ont été regroupées, pour le
7e Programme cadre de Recherche
et Développement technologique
(PCRDT), au sein du programme
spécifique People. Elles visent en
particulier à stimuler les vocations
pour la profession de chercheur,
encourager la mobilité inter- et
multidisciplinaire et/ou intersectorielle (en encourageant les partenariats avec les acteurs du privé
et la mobilité internationale tout
en incitant les chercheurs à revenir
en France), accroître la participation des femmes chercheurs, en
facilitant par exemple la reprise du
travail à l’issue d’une interruption
de carrière... « L’Union européenne
considère aujourd’hui que le chercheur ne doit pas seulement être
bon dans son domaine mais qu’il
doit aussi être formé à des compétences complémentaires telles que,
par exemple, la rédaction d’une réponse à un appel à projets, la gestion de la propriété intellectuelle,
le management d’une équipe de
recherche... : des compétences
essentielles à sa carrière en termes
de savoir-faire et savoir-être », note
Gaëlle Covo, chargée de mission
pour les financements européens
pour la recherche. Les actions sont
réparties en 5 thématiques :
• Formation initiale des
chercheurs,
• Formation tout au long de la vie,
• Passerelles et partenariats
Industrie-Académie,
• Dimension internationale,
• Actions spécifiques.
CP
Cinq projets
de Midi-Pyrénées
labellisés Equipex
Ils s’appellent Resif-Core, Critex ou
encore Genepi. En tout, 5 dossiers
structurants de recherche ont été
labellisés fin 2011 dans le cadre des
équipements d’excellence.
La recherche en Midi-Pyrénées vient de
voir 5 de ses projets labellisés parmi
les 36 retenus au niveau national dans
le cadre de l’appel à projets Equipex
(Équipements d’excellence). Doté de
1 milliard d’euros (400 millions d’euros directement
utilisables, et 600 millions d’euros qui produisent des
intérêts), Equipex permet de financer la maintenance
des équipements. Une première vague a déjà conduit
en 2010 à la sélection de 52 projets pour un montant
de 340 millions d’euros d’ici 2020. Cette deuxième
vague retient donc 36 nouveaux projets. Les 5 projets
de Midi-Pyrénées recevront une enveloppe globale
de 25,25 millions d’euros, qui servira directement ou
indirectement la recherche en Midi-Pyrénées. La moisson conforte la position de la recherche régionale, qui
occupe la 3e place derrière Ile-de-France et RhôneAlpes, en matière de projets labellisés par les investissements d’avenir.
Le projet régional le plus important retenu dans le cadre d’Equipex est Resif-Core, porté par l’Institut des
sciences de l’univers du CNRS. Celui-ci bénéficie d’un
financement de 9,3 millions d’euros, afin d’assurer
l’équipement du réseau sismologique et géodésique
français ; ce projet concerne plus particulièrement
l’Observatoire de Midi-Pyrénées.
Autre projet d’envergure, Critex, porté par le CNRS,
reçoit une dotation de 7 millions d’euros pour le laboratoire Ecolab ; Critex est dédié à l’étude des bassins
versants, rattachée aux sciences de la terre et à l’écologie.
Dotée de 3,85 millions d’euros, la plate-forme Genepi
est portée par le Commissariat à l’énergie atomique
(CEA). Celle-ci sera dédiée aux énergies nouvelles
et implique des équipes de recherche de l’École des
mines d’Albi-Carmaux.
Autre projet labellisé, le Leaf est une plate-forme laser
pour l’électronique flexible et la construction d’objets en 3D. Leaf est porté par le CNRS en partenariat
avec le LAAS. Son financement est assuré à hauteur
de 2,6 millions d’euros. Enfin, 5e projet labellisé Equipex, Aninfimip concerne les équipements de la plateforme d’imagerie et d’exploration fonctionnelle dédiée à la santé du petit animal en Midi-Pyrénées. Porté
par le PRES de Toulouse et concernant l’INRA et l’École nationale vétérinaire de Toulouse, il est doté d’une
enveloppe de 2,5 millions d’euros.
Martin Venzal
28
systèmes d’information et TICE
Numéro 15
CultureTICE
Apprendre et enseigner avec les technologies
vocabulon
La médiatisation
Le mot de Marie-Pierre Blin et Hélène Fraiz,
Médiatiser un cours,
c’est concevoir et réaliser le scénario du cours
en intégrant les technologies de l’information
et de la communication.
En utilisant des outils
simples tels que Moodle, la transmission des
connaissances et la pratique d’exercices dirigés
aident l’étudiant dans
son apprentissage.
chargées du développement durable à UT1
Les TICE au cœur du développement durable
astuce
Alt + Tab pour
changer de
fenêtre dans
Windows
Lorsque vous avez plusieurs fenêtres ouvertes
en même temps dans
Windows, vous pouvez
facilement passer de
l’une à l’autre grâce aux
touches Alt et Tab de
votre clavier. Pressez la
touche Alt puis, tout en
la maintenant enfoncée,
appuyez sur la touche
Tab. La liste des fenêtres ouvertes apparaît
sous forme d’icônes au
centre de l’écran. Appuyez sur Tab autant de
fois que nécessaire pour
sélectionner la fenêtre à
ouvrir et l’afficher.
La cellule Développement durable a été mise en
place pour impulser la politique de développement durable de l’université, approfondir les bonnes pratiques au sein de l’établissement et communiquer sur ces actions pour atteindre en 2012
les objectifs de la loi Grenelle 2. UT1 Capitole
s’est engagée dans cette démarche en signant
la charte Développement durable des universités ainsi que le pacte mondial de l’ONU (Global
Compact).
En modernisant les méthodes d’enseignement,
les Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) contribuent pleinement à nos objectifs. L’utilisation
des outils numériques participe activement à la
réduction de l’empreinte carbone de l’université
en économisant du papier, de l’encre, des déplacements, mais aussi en favorisant la sensibilisation et la vulgarisation des bonnes pratiques du
développement durable.
Enfin, les TICE sont au cœur des nouvelles formations Ingénierie du développement durable,
dispensées à distance et en ligne (M2 Droit et
Gestion, DU), dont le service de la FOAD d’UT1 a
activement soutenu la création à la rentrée 20112012.
Plus d’infos sur le développement durable à
UT1 : http://www.univ-tlse1.fr/durable
zoom sur...
Moodle :
UT1 se prépare à exploiter une nouvelle version
Moodle est la plate-forme d’enseignement et
d’apprentissage utilisée à UT1 Capitole depuis avril
2005.
Au fil des ans, plusieurs versions successives
ont été exploitées afin de profiter des nouvelles
fonctionnalités du logiciel et d’évoluer avec
l’environnement Internet.
Actuellement en version 1.9, l’université passera à
la version 2.3 pendant l’été 2012. Les changements
seront plus importants que lors des évolutions
précédentes et nécessitent une préparation plus
approfondie.
En septembre 2011, le service Formation continue,
Validation des acquis et apprentissage (FCV2A)
s’est doté de sa propre plate-forme, exploitant
directement une version plus récente de Moodle.
Quelques personnes se sont ainsi familiarisées avec
les nouvelles fonctionnalités. Dès que possible,
des tests poussés de migration seront effectués
en collaboration avec les utilisateurs, notamment
avec les enseignants. L’implication de chacun est
indispensable pour assurer le bon fonctionnement
de la nouvelle version. Dans ce cadre, le service
TICEA proposera des formations ciblées sur les
évolutions et les nouveautés.
29
systèmes d’information et TICE
Événement
OpaleSup : comment générer plusieurs supports
numériques en un clic ? Enseignants : facilitez la gestion et la production
de vos supports de cours numériques grâce à
OpaleSup !
Pour produire leurs contenus pédagogiques, les
enseignants sont aujourd’hui habitués à utiliser
les suites bureautiques. Ces logiciels s’inspirent
du principe de la machine à écrire : l’utilisateur
compose son document en élaborant à la fois le
contenu du message et sa mise en forme (gras,
sauts de page, etc.). Résultat d’un des projets
BQF (Bonus Qualité Formation) menés par le
PRES-Université de Toulouse, la chaîne éditoriale
OpaleSup offre une alternative : s’inspirant des
procédés de production professionnels, elle propose de séparer la création du message de son
mode de publication. Le principe ? Vous tapez
le contenu de votre cours dans un formulaire de
saisie et éditez en un clic le support souhaité :
document imprimable, diaporama ou Web pour
consultation en ligne, sur Moodle UT1 par exemple. Les trois types de support bénéficient automatiquement d’une présentation homogène,
dans le strict respect de la charte graphique
d’UT1.
Pour en savoir plus et télécharger OpaleSup :
http://cours.univ-tlse1.fr/opale
STATISTIQUES
« Mes cours
en ligne » :
des ressources
quadruplées
en 5 ans !
18000
15838
16000
14000
12548
12000
10953
10000
8000
6775
6000
4629
4493
Actu-logicielle
4000
3627
2244
2000
Le cloud computing
Ce concept consiste à déporter sur des serveurs
distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou
sur le poste client de l’utilisateur. Le grand public
utilise depuis longtemps le cloud computing à
travers le webmail. On peut y accéder gratuitement, comme c’est le cas avec le webmail ou sur
abonnement, avec un niveau de service garanti.
Les entreprises achètent ainsi des capacités et
payent selon leur consommation. C’est une révolution économique, mais pas technologique, car
0
le concept repose sur des technologies établies
depuis longtemps. Les ressources sont stockées
dans des datacenters géants détenus par un petit nombre d’entreprises, et l’accès repose sur
le maintien d’une connexion Internet. Pour plus
de sécurité, des clouds privés stockent localement les données des entreprises. L’objectif est
d’obtenir les mêmes bénéfices tout en gardant
le contrôle sur son environnement. Ce type de
service est proposé par de nombreux acteurs
comme les hébergeurs.
TÉMOIGNAGE
Michaël Da Lozzo, doctorant contractuel chargé d’enseignement en droit
‘‘Mes cours en ligne’’ est la
plate-forme Internet gratuite de
compléments de cours d’UT1
Capitole, basée sur le logiciel
Moodle. Cet outil permet
d’enrichir les séquences de
formation en présentiel grâce à
des ressources et des activités
d’apprentissage en ligne. Caelus
est un logiciel permettant
uniquement le dépôt de
documents sur Internet.
« Caelus n’est plus fonctionnel,
c’est pourquoi j’ai été dirigé
vers Moodle. Caelus était
extrêmement limité et il était
souvent difficile de transmettre
des supports aux étudiants,
parfois recensés dans une autre
filière. Le premier avantage de
Moodle est d’offrir une interface
structurée, flexible, qui me
permet de gérer facilement
les participants d’un espace
de cours en ligne. La plate-
1460
août
2007
août
2008
août
2009
Ressources
août
2010
août
2011
Activités
Statistiques TICEA
Webosphère
Pourquoi migrer de Caelus vers Moodle ?
30
3165
forme facilite également la
communication : je peux envoyer
des messages à l’ensemble des
étudiants sans passer par un
secrétariat. L’activité ‘‘Forum’’
est un espace public interactif.
Je reçois 2 à 3 questions
d’étudiants chaque semaine et
tous les participants profitent
des réponses, notamment ceux
qui n’ont pas osé formuler une
demande oralement après un
cours. La plate-forme est simple
d’utilisation et la découverte de
ses fonctionnalités nécessite une
formation courte proposée par
l’équipe TICEA. »
TICEA propose un accompagnement personnalisé pour vous
aider à découvrir cet environnement et à intégrer ces activités
en ligne dans vos méthodes
d’apprentissage :
[email protected]
Educpros
Educpros est le site Web
de référence à destination
des professionnels de
l’éducation. La rubrique
http://www.educpros.
fr/universites.html est
consacrée à l’enseignement
supérieur avec des dossiers
sur l’autonomie des
universités, l’actualité des
établissements, les filières
et les spécialités.
www.educpros.fr
excellence sport
Les sportifs de haut niveau d’UT1
Ils représentent l’excellence du sport national et sont étudiants à
l’Université Toulouse 1 Capitole. Comment concilient-ils études
universitaires et entraînement intensif ? Qui sont ces jeunes espoirs ?
Le statut de sportif de haut niveau
(SHN) concerne : les sportifs inscrits
sur la liste du ministère de la Santé,
de la Jeunesse et des Sports (4
catégories : élite, senior, jeune, et
espoir) ; les sportifs des pôles Espoir et France
et ceux des centres de formation de clubs ; enfin,
les sportifs de bon niveau national. À la rentrée
universitaire 2011-2012, UT1 comptait 51 SHN : 21
filles et 30 garçons, dont 20 en équipe nationale.
Trois étudiants SHN s’entraînent pour les Jeux
Olympiques de Londres 2012 : Ophélie Aspord
(nage en eau libre), Rachel Jung (aviron) et
Marjorie Mayans (rugby à XV et rugby à VII en
démonstration). D’autres étudiants s’entraînent
également en vue des championnats du monde
et des championnats d’Europe (tous les sports
ne sont pas représentés aux JO) : Salomé Lecoq
(athlétisme, cross), Amari Nazih (taekwondo),
Mohamed Ben Mendil (boxe), Vincent Denis
(aviron), Bastien Gerland (escalade), Fabrice
Landry (escalade), Hugo Biso (kayak), Jonathan
Marc (kayak), Antoine Launay (kayak), Sébastien
Combot (kayak), Pauline Guiet (kayak), Emmeric
Mabit (ski de vitesse) et Antton Haramboure
(natation).
Bastien Gerland
Antoine Launay
Baptiste Nava
Pour qu’ils puissent suivre et réussir leurs études
tout en poursuivant leur entraînement, les SHN
bénéficient d’aménagements spéciaux : cours
de soutien, contrôles individualisés. Ils peuvent
également changer de groupe ou obtenir une
dispense d’assiduité pour les Travaux dirigés (TD).
Un régime spécial permet aux étudiants en droit
de passer les épreuves de TD par correspondance.
Depuis cette rentrée, des mentors étudiants,
qui aident à la prise de notes des cours et à la
préparation des TD si nécessaire, sont attribués
aux SHN.
L’an dernier, les SHN ont obtenu d’excellents
résultats. Seuls 4 étudiants (tous en 1re année)
ont échoué, dont deux ont été réorientés. Trois
étudiantes ont été récompensées à la séance
solennelle de rentrée en droit et science politique :
Ophélie Aspord, Rachel Jung et Marjorie
Mayans.
Élodie Jambon
Ophélie Aspord
31
sport inter-universitaire
Journée nationale du sport :
une fête inter-établissements
Le 13 octobre, sous un soleil estival, 300 étudiants des universités de
Toulouse, de l’INSA, de l’ENAC, de l’ISAE et de l’IEP ont participé à la
2e édition de cette grande fête sportive qu’est le Run & Bike.
Élodie Jambon
À l’origine de cette manifestation,
la volonté du groupement des
directeurs des services des sports,
des écoles et universités de France,
de créer une journée nationale du
sport. Tous les PRES ou universités de France sont
donc invités à organiser un événement sportif
autour duquel s’articulent des animations.
Les universités de Toulouse réunies, ainsi que
l’INSA, l’ENAC, l’ISAE et l’IEP ont ainsi joué le
jeu, en organisant pour la 2e année consécutive le
seul événement sportif non compétitif qui réunit
les écoles toulousaines et représente le sport
universitaire dans la Ville rose.
Par groupes de 3, avec un vélo, les 100 équipes
étaient accueillies de 13h à 15h place du Capitole.
Le parcours commençait par une marche groupée
depuis le Capitole, passant par la place Wilson,
puis par les allées Jean-Jaurès jusqu’au canal du
Midi. La course commençait là et se terminait à
l’Université Paul-Sabatier.
Cette journée de la Fête du sport a été rythmée
par les bandas étudiantes de l’ISAE et de l’INSA.
Des animations ainsi que des ateliers étaient
organisés par les partenaires pour les 40 ans de la
Fédération sport et handicap : la Maison du Vélo
proposait ainsi aux participants de réaliser euxmêmes leur jus de fruit à la force des pédales !
Une journée réussie, qui s’est terminée
joyeusement par un grand buffet entre tous les
participants et organisateurs, à l’Université PaulSabatier.
Rendez-vous l’année prochaine pour la 3e
édition !
sport danse
Let it rock !
Dans son panel d’activités, le Département des activités physiques et
sportives d’UT1 propose la pratique du rock. Tous les mardis de 19h à 22h
au gymnase de la Manufacture des Tabacs, étudiants et personnels, tous
niveaux confondus, s’adonnent au rock.
Élodie Jambon
32
Avec 110 inscriptions cette année (au
lieu de 25 l’année dernière), l’activité
est victime de son succès : Béatrice
Jantore, la responsable, a dû refuser
des inscriptions par manque de
place ! Les raisons de ce succès ? Un changement
des horaires, mieux adaptés aux étudiants. L’an
dernier, les cours avaient lieu le mercredi matin,
donc durant les heures de cours ; cette année,
l’actvité est proposée le mardi soir. Au premier
semestre, tous les participants reprennent les
bases de la danse. À partir du second semestre,
les choses sérieuses commencent : tout le monde
danse ! Plus qu’un sport, le rock crée du lien
social, des groupes d’amis. C’est aussi un moyen
de renforcer la cohérence et l’appartenance des
étudiants à l’université.
En projet, une éventuelle représentation du
groupe… Mais restons discret, ce n’est qu’une
hypothèse pour le moment. L’année prochaine,
selon le nombre d’intéressés, une salle plus
grande devrait être mise à disposition.
Vous aussi êtes intéressé ? Les inscriptions se font
à la rentrée universitaire, sur place et en couple,
pour garantir la mixité. Les garçons viennent à
reculons, mais ils ont vite fait d’apprécier et sont
au final plus motivés que les filles pour venir au
cours !
rugby sport
UT1 : rugby toutes catégories
Le Département des activités physiques et sportives d’UT1 propose à
ses étudiants et personnels la pratique du rugby, féminin et masculin.
Cette année, on compte 60 à 70 licenciés pour chaque catégorie. Ce sport
attire toujours les jeunes, et d’autant plus à Toulouse, terre de rugby...
L’engouement pour la pratique
existe autant chez les filles que
chez les garçons, bien que le
phénomène soit plus récent
chez les filles. Ces dernières
jouent à 7 sur demi-terrain ; les garçons jouent
à 15 comme en club.
Le rugby à XV est dirigé par des arbitres
universitaires et officiels, ce qui met grandement
en valeur la pratique du rugby à l’université. Il y
a deux ans, l’équipe d’UT1 Capitole a remporté
le titre suprême face à des équipes de STAPS
qui bénéficient d’entraînements plus réguliers et
plus intensifs que nos sportifs.
La pression du résultat est moindre en
universitaire, d’où le plaisir du jeu et l’ambiance
qui règne au sein des équipes filles et garçons.
Pour les garçons comme pour les filles, des
passerelles se sont créées entre la fac et les
clubs. Et , chaque année, des jeunes qui ont
découvert la pratique en milieu universitaire
vont jouer en milieu civil.
Cependant, il est difficile d’avoir tous les
meilleurs joueurs à la fac, car les exigences
d’entraînement des clubs sont trop fortes.
Malgré cela, il est important de noter que,
chaque année, de bons joueurs de niveau national
intègrent le statut de sportif de haut niveau.
Cette année, 8 chez les garçons et une seule fille
de ‘‘très haut niveau’’ : Marjorie Mayans, qui a
déjà connu les sélections nationales.
Marjorie représente le sport de haut niveau et
l’excellence universitaire : elle a obtenu haut la
main son premier semestre, a reçu les honneurs
à la fin de l’année dernière et continue à briller
dans son sport. Elle est d’ailleurs en préparation
pour les Jeux Olympiques de Londres 2012.
Depuis 4 années consécutives, les filles du rugby
d’UT1 remportent le titre national universitaire.
Souhaitons-leur de briller encore cette année !
Le petit plus 2011-2012 : l’équipe universitaire
possède désormais ses propres maillots, véritable
moyen de reconnaissance de l’université lors
des compétitions extérieures.
Élodie Jambon
colloque sport
Colloque : Jorrescam
Réflexion et recherche sur les sports de combat et les arts martiaux.
Parce qu’en sport aussi, on s’investit
dans la recherche, UT1 Capitole
accueillera en mars un colloque
international de recherche et de
réflexion sur les sports de combat
et les arts martiaux : le colloque JORRESCAM
(acronyme pour : Journées de réflexion et de
recherche sur les sports de combat et les arts
martiaux). Le thème de cette 11e édition, ‘‘Éthique
et sports de combat’’, sera abordé sous l’angle des
sciences juridiques, des sciences de l’éducation,
des sciences du vivant et des sciences sociales.
Le colloque aura lieu les 15 et 16 mars, à
l’amphithéâtre Guy-Isaac (Manufacture des
Tabacs).
Pour participer ou pour obtenir des informations,
contacter : [email protected]
Élodie Jambon
33
culture tab et tse
La culture scientifique à l’honneur
à UT1 Capitole
La nouvelle manifestation de tab, organisée en partenariat avec TSE,
s’appuie sur le triptyque conférence - documentaire - table ronde. Objectif :
dresser des passerelles entre les savoirs et les cultures à l’université.
Travailler au confluent
de l’art, de la culture,
de
l’enseignement
et de la recherche :
c’est aussi l’un des
objectifs de tab. L’espace culturel
d’UT1 Capitole garde le souci de
la diffusion de la recherche auprès
du grand public, tout en prônant
la mise en valeur des savoir-faire
d’excellence de l’université.
Le rendez-vous organisé fin janvier
et réalisé en partenariat avec la
Toulouse School of Economics (TSE)
répond à cet objectif. Autour du
thème ‘‘Crise, dette et éthique’’,
l’événement se décline selon une
articulation inédite sur le campus. La
manifestation débutait dans l’amphi
Despax, avec une conférence de
Jean-Pierre Landau, ancien sousgouverneur de la Banque de France,
consacrée à la dette souveraine.
Elle se poursuivait par la projection
du documentaire Inside Job, réalisé
par Charles H. Ferguson, sur la crise
financière de 2008. Enfin, une table
ronde autour du documentaire
clôturait l’ensemble, avec, au coté
de Jean-Pierre Landau, plusieurs
chercheurs renommés, dont Jean
Tirole et Franck Portier de TSE.
Le sujet sur l’éthique n’est pas
anodin. TSE s’est en effet dotée
d’une charte éthique afin d’afficher
toute la transparence nécessaire sur
l’indépendance de ses recherches.
À noter qu’un 2e rendez-vous est
déjà à l’étude, cette fois sur le thème
de l’Europe.
Programme détaillé sur
www.univ-tlse1.fr/tab
Martin Venzal
34
tab, espace culturel culture
La nouvelle année culturelle est arrivée :
demandez le programme !
Deux ans après son lancement, tab, l’espace culturel d’UT1
Capitole, a pris ses marques et s’impose comme force de
proposition, que ce soit pour le soutien d’initiatives artistiques
locales ou comme agitateur de curiosité...
En 2012, tab mène son
action de sensibilisation aux
arts en imaginant toujours
plus d’ateliers pratiques et
de programmes artistiques
originaux. « Le geste enrichit la pensée.
Le projet intitulé ‘‘Du Cirque !’’, sur lequel
nous travaillons en ce début d’année,
relève bien de cet esprit », résume Paule
Géry, chargée de culture à UT1 Capitole.
Deux jours de cirque à
l’Arsenal
Avec ‘‘Du Cirque !’’, UT1 propose différents rendez-vous. Une fois n’est pas coutume, le premier s’est fait hors site : rendez-vous était fixé à Odyssud Blagnac le
26 janvier pour découvrir ‘‘Du Goudron et
des plumes’’, un spectacle intense émanant de la créativité débordante de Mathurin Bolze, l’un des circassiens les plus
prometteurs de sa génération.
Puis, c’est au cirque de s’inviter sur
le campus d’UT1 : les 13 et 14 mars
prochains, la compagnie toulousaine de
cirque contemporain Horizons Croisés
investira les lieux pour des ateliers
pratiques ouverts à la communauté
universitaire. « Le cirque contemporain est
un art en plein renouveau actuellement ;
il puise dans la danse et dans le théâtre
pour se réinventer et proposer une lecture
originale et poétique du monde qui nous
entoure », poursuit Paule Géry.
Durant 2 jours, des ateliers de découverte
pratique, encadrés par les professionnels
de la compagnie Horizons Croisés,
permettront aux curieux de s’essayer aux
arts du cirque. Au programme : échasses
classiques, échasses urbaines, équilibre
sur fil et sur rouleau, atelier de jonglage…
Deux représentations du spectacle de
jonglage ‘‘Décroisés’’ seront jouées sur
le campus : un petit bijou d’adresse et
d’humour, dans lequel deux personnages
tour à tour complices ou adversaires
réveilleront nos sens et nos esprits...
Christophe Beaudeau, artiste membre de
la Fanzinothèque de Poitiers, réalisera
des œuvres originales sur papier, qu’il
distribuera au public. Cette démonstration
précédera deux ateliers durant lesquels
chacun sera invité à sérigraphier et à
emporter le t-shirt forcément unique
qu’il aura créé. Une exposition d’artistes
complètera la plongée dans l’art fétiche
de Warhol et du Pop Art.
À voix haute
Les ateliers de lecture ‘‘Les entendre
dire’’, qui reprennent du service en janvier,
rassemblent les étudiants et les personnels
curieux d’expérimenter la lecture à voix
haute, le ‘‘dire’’ et l’oralité, lors d’ateliers
pratiques encadrés par un animateur de
théâtre. La large thématique de la justice
permettra d’écouter des extraits d’actes
de justice, des ordonnances de procès,
aussi bien que des articles de journaux,
de la poésie ou encore du théâtre lors de
la restitution publique prévue le jeudi 17
février à la bibliothèque Garrigou.
Faites de la musique !
La musique n’est pas oubliée. L’Orchestre symphonique d’UT1, créé tout récemment, l’a prouvé lors de son premier
concert le 5 décembre 2011 en rassemblant près de 250 personnes. Devant le
succès de cette représentation, un nouveau rendez-vous est déjà attendu en
mars à l’amphi Despax. Dirigé par Serge
Krichewsky, hautboïste de l’Orchestre du
Capitole, l’Orchestre symphonique d’UT1
est ouvert à la communauté universitaire
et accueille toujours des musiciens. L’occasion pour ceux qui ont déjà un bon niveau (étudiants, enseignants-chercheurs
ou personnels administratifs) de poursuivre la pratique de leur instrument en
parallèle de leur activité. Au programme
du prochain concert : Mozart, Bach et
Beethoven, avec une première partie
consacrée au piano.
Martin Venzal
UT1 Capitole présente
son espace culturel
Sérigraphie
Toujours dans l’esprit de découverte de
l’art par la pratique, une manifestation
est programmée autour de la sérigraphie.
www.univ-tlse1.fr/tab
[email protected]
35
bde inter-campus
Le Printemps des étudiants fête ses 15 ans !
Le Printemps des étudiants vous donne rendez-vous les 22-23 et 29-30-31
mars sur les campus toulousains.
Les festivités débuteront à la MIE de l’Université du Mirail jeudi
22 mars à partir de
12 h et jusqu’à 19 h,
avec une expo-concert gratuite.
Vendredi 23, rendez-vous à 21 h
à La Dynamo pour une soirée découverte. Au programme : Dawa
Deluxe, Azad Lab, puis Ivory sol,
des groupes émergents toulousains dont le style musical varie entre soul, jazz, hip-hop et reggae. En
bonus, l’exposition de Super Stop
(entrée 4 €) !
On se retrouve jeudi 29 mars à
21 h où La Rumeur vous attend à
la Dynamo, précédé par 10vers et
Furax Barbarossa (entrée 12 €).
Puis, vendredi 30 à 21 h, la cour
de la Manufacture des Tabacs
accueillera notre soirée Cabaret :
théâtre, jonglerie, danse et spectacles surprises, autour d’un bon
repas préparé et servi par notre
équipe ! Dress code bienvenu, car
vous plongerez dans l’ambiance
des années 20/30 (entrée 6 €)...
Dernier rendez-vous samedi 31
mars à 20 h 30 au CAP de l’Université Paul-Sabatier, avec une soirée
électro dans toutes ses formes :
Soul Square et ses remix hip-hop et
jazz-soul saupoudrés de sons électroniques, suivi par Da Krew Lab et
leur sets 100 % création ! Enfin, le
quatuor electrique : Dilem, Ligone,
Youthstar et VJ Zero (entrée 5 €) !
Profitez aussi du phénomène CapBikini avec navettes de départ salle
le Cap direction Le Bikini pour une
soirée dubstep baptisée ‘‘Code
saison 1 épisode 4’’ organisée
par notre association partenaire
Regarts. Le pass est à 15 € pour les
2 soirées en vente directe à la billetterie du Cap.
Géromine Simon
Plus d’infos :
http://www.myspace.com/printempsdesetudiants
36
toulouse 1 capitole publie bibliothèques
Ouverture du portail des publications
des chercheurs d’UT1
Dans le cadre de la valorisation des travaux scientifiques de ses
chercheurs, UT1 Capitole ouvre un portail de signalement et d’accès à
leurs publications.
Dans l’esprit du mouvement de
l’open access et avec l’objectif
d’augmenter la visibilité internationale de la production scientifique de notre université, cette
plate-forme a pour vocation de mettre à
disposition les publications de notre communauté
académique dans leur intégralité, gratuitement
et dans le respect du droit d’auteur.
Dans la genèse de ce projet, il convient de
rappeler que l’Université Toulouse 1 Capitole,
membre du consortium Nereus, a contribué
à la réalisation du site Internet spécialisé en
sciences économiques Economists Online ;
les publications des chercheurs de la Toulouse
School of Economics sont actuellement visibles
et accessibles sur ce portail international : http://
www.economistsonline.org/
Le portail de Toulouse 1 Capitole propose
la consultation d’articles extraits de revues
académiques, de livres, de rapports de recherche,
de communications issues de colloques et
symposiums, de notes de jurisprudence, des
thèses de l’université, etc.
À la disposition des enseignants et des chercheurs
d’UT1, cette plate-forme leur offre la possibilité de
publier en autorisant l’accès libre à leur production
(Internet) ou en en restreignant l’accès (intranet),
définitivement ou momentanément (embargo).
En cas d’accès restreint, seules les références
bibliographiques, éventuellement complétées
par un résumé, seront disponibles en ligne.
Par ailleurs, l’université est entrée dans le dispositif
STAR, c’est-à-dire le dépôt électronique des
thèses pour ce qui concerne les écoles doctorales
de sciences économiques et sciences de gestion
et les écoles coaccréditées (Informatique,
Mathématiques). Le dépôt numérique de la thèse
implique un accès via l’intranet ou, si le docteur
l’autorise, sur Internet. Le portail des publications
est donc dorénavant le réceptacle de ces thèses,
qu’elles soient sur Internet ou sur l’intranet de
l’université.
L’équipe du SCD
Site Internet :
http://publications.univ-tlse1.fr/
Pour toute information :
[email protected]
Bibliothèque Arsenal.
37
bibliothèques enrichissement du fonds
Coopération interne pour l’achat
de ressources supplémentaires
En fin d’année, grâce au versement des sommes liées à la première année
du contrat quinquennal 2011-2015, les bibliothèques ont pu rattraper
les achats de livres et mené une campagne d’acquisition de nouvelles
ressources numériques.
Les bibliothécaires, enseignantschercheurs et doctorants ont été
mis à contribution afin de réaliser
les acquisitions les plus pertinentes
pour l’ensemble de la communauté
universitaire. Un espace dédié sur Moodle a permis à tous ceux qui le souhaitaient de s’informer
sur les ressources documentaires pressenties ou
d’en proposer de nouvelles. Ce sont ainsi 73 personnes qui ont participé, faisant de ce travail une
opération de coopération remarquable. Il a paru
judicieux d’acquérir des collections complètes
depuis leur origine : les collections de e-books
Law et Political Science des Presses d’Oxford,
la collection Business, Management and Economics 2009-2012 d’Emerald, 29 études sectorielles
d’Eurostaf, ou encore le New Palgrave dictionary
of economics.
De nouveaux abonnements ont été souscrits :
l’Encyclopaedia universalis, qui avait été suspendue à la suite d’un arrêt du financement du PRES,
un bouquet de revues Emerald (management), ou
encore la Bibliothèque Dalloz qui, avec sa sélection de codes et d’ouvrages en texte intégral, sera
très utile aux juristes dès la licence.
Enfin, cette enveloppe budgétaire supplémentaire a permis des extensions d’abonnements déjà
en cours : le module World Constitutions illustrated sur HeinOnline, Liaisons sociales dans la base
Lamyline, ou le module Philosophy sur Oxford
Scholarship Online.
Pour plus de détails sur le contenu de ces nouvelles ressources et, bien sûr, pour les utiliser, rendez-vous sur le Portail des ressources numériques,
accessible sur place et à distance pour l’ensemble
de la communauté de Toulouse Capitole.
L’équipe du SCD
Contact :
http://www.univ-tlse1.fr/bu-numerique
Bibliothèque Arsenal.
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promotion bibliothèques
UT1 Capitole publie
Installée dans le Grand Hall du bâtiment Arsenal, une nouvelle
vitrine est désormais dédiée à la mise en valeur des ouvrages
publiés par les enseignants-chercheurs d’UT1.
Désormais, les enseignantschercheurs de l’université
peuvent
déposer
un
exemplaire de leur ouvrage
au Service commun de la
documentation (SCD), auprès de Josette
Pradel, qui l’exposera dans la vitrine
du Grand Hall. Des informations plus
complètes sur l’ouvrage devront ensuite
être transmises au service Communication :
titre de l’ouvrage, nom et bref CV du ou
des auteurs, nom de l’éditeur, résumé du
propos de l’ouvrage en 4e de couverture
et visuel de la couverture (fourni sur fichier
jpg en 300 dpi). Ces informations feront
l’objet d’une actualité sur le site Web
de l’université et d’un communiqué à la
presse locale.
L’équipe du SCD
Un nouveau service
en ligne :
Questions / Réponses
Depuis votre domicile ou depuis votre
bureau, vous pouvez désormais poser
une question en ligne via un formulaire
disponible sur le site Web de l’université,
rubrique Bibliothèques : http://www.univtlse1.fr/bu. Des bibliothécaires vous apportent une aide à la recherche ainsi que
des informations sur nos services et notre
documentation. Vous obtiendrez une réponse dans les 48 heures (jours ouvrés) à
l’adresse mail que vous aurez indiquée.
Vitrine des publications dans le Grand Hall du Bâtiment de l’Arsenal.
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Conception : Gil Sanchez. - sysmograph.fr
Étudiants, artistes amateurs, groupes musicaux, le SIMPPS organise un grand tremplin musical sur le thème
des risques liés à l’usage de l’alcool, des drogues et du tabac. Envoyez vos compositions sur ce thème sur
notre site internet, pour une grande finale live le Jeudi 15 Mars 2012.