Livre II C. 213.300-10 Titre I Circulaire n° 99
Transcription
Livre II C. 213.300-10 Titre I Circulaire n° 99
Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 RELATIVE À L’ORGANISATION ET À LA C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 CIRCULAIRE contraintes liées au trafic aérien, et les ressources fournies par l’aérodrome tant en moyens qu’en infrastructure. Cette circulaire découle: COORDINATION DES SECOURS EN CAS D’ACCIDENT D’AÉRONEF SURVENANT SUR UN AÉRODROME OU À SON VOISINAGE – de la loi 87-565 du 22 juillet 1987 relative à l’organisation de la Sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs. PRÉAMBULE – du décret 88-622 du 6 mai 1988 relatif aux plans d’urgence. pris en application de la loi, Dans la plupart des cas, les accidents d’aéronefs ont lieu sur les aérodromes ou à leur voisinage, notamment lors des phases de décollage ou d’atterrissage. En cas d’accident, il faut être en mesure de continuer à gérer le trafic sur l’aérodrome, notamment les atterrissages, secourir le plus rapidement possible les victimes, réduire les conséquences et informer les familles et la population. Pour répondre à ces objectifs II est nécessaire de mettre en œuvre tous les moyens disponibles sur le site et à proximité et de coordonner l’action des différents intervenants. Ceci ne peut être réalisé que par la préparation et donc la planification de ces opérations de secours. Tel est l’objet de la présente circulaire dénommée « circulaire relative au plan de secours spécialisé aérodrome pour les accidents d’aéronefs en zone d’aérodrome ou en zone voisine d’aérodrome », appelée dans la suite de la circulaire plan de secours spécialisé aérodrome (PSS aérodrome). Le plan de secours spécialisé vient en complément des plans de secours internes des aérodromes civils ou militaires destinés à faire face aux accidents ne concernant qu’un nombre peu élevé de victimes ou non susceptibles de créer des risques collatéraux importants, et dont la résolution ne nécessite pas la mise en œuvre de mesures interservices exceptionnelles (plan rouge, plans de transport de matières dangereuses (TMD) ou radioactives (TMR)…. Le plan de secours spécialisé se différencie du plan SATER car il s’applique sur un aérodrome ou à sa proximité immédiate, pour prendre en compte les page 2726 – du décret 84-26 du 11 janvier 1984 portant organisation des recherches et du sauvetage des aéronefs en temps de paix, – du code de l’aviation civile et notamment des articles L. 213-2 et R 213-6. – de l’instruction du 23 février 1987 portant organisation et Fonctionnement des services de recherches et de sauvetage des aéronefs en détresse SAR en temps de paix. Elle annule et remplace l’instruction du 27 juillet 1976. Elle s’applique aux aérodromes civils ou militaires (base aérienne ou aéronavale) disposant d’un organisme de circulation aérienne en métropole, dans les départements, territoires et collectivités territoriales d’outre-mer. Elle suit le plan suivant: – Chapitre 1: Principes de base opérationnels. – Chapitre 2 : Exercices. – Chapitre 3: Principes d’élaboration et d’approbation du plan de secours spécialisé aérodrome. Annexes: 1. Guide d’élaboration. 2. Organes de commandement de direction et de coordination, équipements. 3. Schéma théorique des délimitations des ZA et ZVA. 4. Niveaux d’approbation du PSS aérodrome. 5. Glossaire. © DGAC 2008 • 213-300-01.fm Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE CIRCULAIRE CHAPITRE I PRINCIPES DE BASE OPÉRATIONNELS 1.2. L’enchaînement des différentes phases d’opérations La mise en œuvre opérationnelle du plan de secours spécialisé aérodrome repose sur les principes fondamentaux suivants: En cas d’accident constaté dans la ZA ou la ZVA par un personnel de l’organisme de la circulation aérienne ou par un témoin, l’autorité responsable de l’aérodrome alerte le préfet qui, en fonction des renseignements fournis, décide du déclenchement du plan de secours spécialisé aérodrome. Elle alerte également le préfet lorsqu’un aéronef a donné lieu au déclenchement des phases d’urgence ALERFA ou DETRESFA (aéronef considéré en état d’urgence ou de détresse et susceptible de concerner la ZVA) sans attendre la localisation de l’accident. 1. délimitation des zones d’application du plan de secours spécialisé aérodrome, 2. enchaînement des différentes phases d’opération, 3. responsabilité de la direction des opérations de secours, 4. rôle du directeur des opérations de secours, 5. déclenchement d’autres plans de secours. 1.1. Délimitation des zones d’application du plan de secours spécialisé Dans l’enchaînement logique des opérations de secours, les opérations suivantes apparaissent comme essentielles. – alerte et localisation de l’accident, – gestion de l’activité aéronautique, L’évaluation statistique des risques d’accident d’aéronef conduit à considérer les atterrissages et les décollages comme les phases les plus critiques du vol. Mais il serait peu réaliste de négliger pour autant les risques d’accident à l’extérieur de l’aérodrome (phases d’approche ou de montée). Ces considérations permettent donc de distinguer deux cas: – celui où l’accident a lieu sur l’aérodrome à l’intérieur de ses limites domaniales et de ses dépendances, ou dans ses aires d’approche finale jusqu’à une distance de 1000 mètres au moins du seuil de piste cette zone étant désignée « Zone d’Aérodrome » ou – celui où l’accident a lieu hors de l’aérodrome mais à une distance telle que l’action des moyens d’intervention aéroportuaires peut utilement être envisagée compte tenu des voies d’accès et des performances de ces moyens; cette zone dite « Zone Voisine d’Aérodrome » ou « Z.V.A. » sera définie d’un commun accord par l’autorité aéronautique compétente, le Préfet du département, ou le Préfet maritime concerné le cas échéant. Les notions de ZA et de ZVA sont illustrées sur le schéma présenté en annexe 3. © DGAC 2008 • 213-300-01.fm – premières mesures de sauvegarde, – assistance aux l’incendie, personnes et lutte contre – information des autorités, des familles, de la population, – police et surveillance l’accident, autour du lieu de – maintien de l’ordre, régulation routière, enquêtes technique et judiciaire, – identification des victimes, – dégagement et remise en état si nécessaire de la piste d’atterrissage ou d’envol. 1.3 - Responsabilité de la direction des opérations secours (1) La responsabilité de la direction des opérations de secours incombe: 1.3.1. dans la Z.A et dans la partie terrestre de la Z.V.A (2) 1. En cas d’accident d’aéronef militaire, cette responsabilité est assumée avec la collaboration technique de l’autorité militaire pour ce qui concerne les mesures à prendre à l’égard des équipages militaires, et du matériel technique particulier des aéronefs. 2. La direction des opérations de secours dans la Z.A. de certains aérodromes civils ou militaires peut faire l’objet d’arrangements particuliers. page 2727 Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE Au préfet du département dont relève l’aérodrome, ou au préfet concerné par le lieu de l’accident si la ZVA s’étend sur un autre département. 1.3.2. dans la partie (aérodromes côtiers) maritime de la Z.V.A Au Préfet maritime, dans le cas général selon les dispositions réglementaires prévues pour le sauvetage des personnes en détresse en mer et celles du décret 72.302 du 19 avril 1972 modifié, relatif à la coordination des actions en mer des administrations de l’État. 1.4. Rôle du Directeur des opérations de secours (DOS) 1.4.1. Quelles que soient l’importance de l’aérodrome, la nature et l’ampleur de l’accident, le directeur des opérations de secours assure l’ensemble des phases d’opérations de secours, d’information et d’exploitation. Il a pour mission, d’animer, de coordonner et de contrôler l’action des divers organismes et services dont le concours a été prévu dans le plan de secours spécialisé aérodrome. La direction des opérations de secours peut être assurée sur décision du préfet et en son nom par un membre du corps préfectoral. Le directeur des opérations de secours prend notamment les mesures nécessaires pour: – la mise en œuvre par les différents organismes intervenants de toutes les procédures que nécessite l’enchaînement complet des opérations, – la communication entre les divers services de l’aérodrome et les services homologues extérieurs en vue de l’envoi de renforts éventuels, – la fourniture du soutien psychologique aux personnes impliquées par l’accident – l’enlèvement éventuel de l’épave de la piste afin de permettre la remise en service de celle-ci. La décision de déplacement de l’épave est alors prise en liaison avec les services d’enquêtes technique et judiciaire. Ces dispositions ne font pas obstacle au rôle déterminant de l’autorité aéronautique qui agit déjà en ce sens avant la mise en place effective du plan de secours aérodrome. page 2728 CIRCULAIRE 1.4.2. Pour exercer sa mission, le directeur des opérations de secours est assisté du commandant des opérations de secours et du directeur commandant d’aérodrome – le commandant des opérations de secours (COS) est responsable de la phase opérationnelle des secours. Ce commandement appartient au directeur départemental des services d’incendie et de secours, ou en son absence à l’officier de sapeurs pompiers le plus élevé en grade présent sur les lieux. – le directeur/commandant d’aérodrome reste responsable de la sécurité de la circulation aérienne sur l’aérodrome et de sa compatibilité avec le plan de secours spécialisé aérodrome. Pour cela il reste en liaison avec le directeur des opérations de secours dont il est le conseiller technique pour toutes les opérations liées à l’activité de l’aérodrome et pouvant avoir des répercussions sur le déroulement des secours (soutien technique et logistique, mise à dispositions de locaux…). 1.4.3. Le Directeur des Opérations de Secours active les organes de commandement, de direction, et de coordination prévus au plan et nécessaires à la parfaite circulation des ordres, des comptes rendus et de l’information. Ces moyens sont définis en Annexe H de la présente circulaire. 1.5. Échange d’informations et coordination des interventions En toutes circonstances, il y a obligation d’information mutuelle. Les différents services ou organismes publics et privés participant à la mise en œuvre des opérations, ainsi que les autorités aéroportuaires, se tiendront mutuellement informés en temps réel du déroulement de leurs interventions. Le directeur des opérations de secours définit les procédures de diffusion des informations et leur contenu. 1.6. Déclenchement d’autres plans de secours (Plan rouge Orsec…) En complément du PSS aérodrome le préfet peut déclencher simultanément d’autres plans de secours. 1.6.1. Pour les accidents d’aviation de grande ampleur occasionnant de nombreuses victimes le préfet peut déclencher le plan rouge. © DGAC 2008 • 213-300-01.fm Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE CIRCULAIRE 1.6.2. Le préfet peut également déclencher si la situation l’exige le plan ORSEC ou d’autres plans de secours spécialisés, notamment dans le cas d’une contamination par des matières radioactives, chimiques… (PSS TMR, PSS TMD…). – un ou plusieurs réseaux de radio communications fonctionnant sur les fréquences appropriées avec le cas échéant un système d’interconnexion, Ces plans s’intègrent au plan de secours spécialisé ou le prolongent. – les équipes nécessaires à l’enchaînement des différentes procédures opérationnelles depuis la mise en place du figuratif jusqu’au transport primaire vers l’hôpital de premier accueil. CHAPITRE II EXERCICES 2.1. Normes internationales La France a adopté les normes de l’OACI (Annexe 14 à la Convention de Chicago) prévoyant l’organisation d’exercices plan de secours spécialisé et en fixant la périodicité. Deux catégories d’exercices sont à considérer: – les exercices « d’application générale » (ou de coordination générale) dont la périodicité est fixée normalement à deux ans; – les exercices « partiels » à programmer les années intermédiaires à celles des exercices d’application générale. 2.2. CARACTÉRISTIQUES DES EXERCICES 2.2.1. Exercices d’application générale Afin de réduire les contraintes administratives éventuelles résultant de l’application stricte des normes internationales, les exercices d’application générale (ou de coordination générale) du plan de secours spécialisé pourront être limités aux caractéristiques suivantes: – ils n’auront lieu que sur les aérodromes connaissant un trafic de passagers de lignes régulières ainsi que sur les aérodromes militaires sur décision de l’autorité locale, – ils auront lieu généralement dans les Z.V.A., avec intervention des services extérieurs de secours dans le cadre du plan de secours spécialisé, – ils feront intervenir un dispositif et des équipements de coordination opérationnelle comprenant au minimum: – un PC opérationnel et un ou plusieurs PC avancés au sein desquels seront représentées les administrations dont dépendent les différentes équipes ou services intervenants, © DGAC 2008 • 213-300-01.fm – en l’absence d’une épave d’aéronef (ou d’autocar) utilisable pour simuler la désincarcération, le thème pourra comporter la dissémination sur la zone du sinistre de victimes fictives, propre à permettre de procéder immédiatement aux premiers soins, au tri et à l’évacuation. Pour cet aspect, il pourra être fait appel à des participations volontaires ou bénévoles, notamment de la part des compagnies aériennes représentées localement. – il ne sera pas indispensable de mobiliser un volume de moyens correspondant à la capacité d’emport de l’avion du type le plus lourd fréquentant l’aérodrome: toutefois, afin de permettre un déploiement réaliste des moyens de secours. notamment ceux du plan rouge, il est conseillé de s’en tenir à un potentiel d’intervention correspondant à un nombre de sinistrés fictifs compris entre 50 et 80 personnes. 2.2.2. Exercices partiels Les exercices partiels du plan de secours spécialisé sont ceux qui répondent à un objectif limité aux besoins d’un élément intervenant personnel, matériel, procédures, ou à la nécessité de tester le déroulement de l’une des phases opérationnelles énumérées précédemment 2.3. ORGANISATION DES EXERCICES En fonction des critères définis au point 2.2 cidessus, le préfet du département, sur proposition du directeur/commandant d’aérodrome et en concertation avec les services ou organismes impliqués, décide la date des exercices, définit leur localisation (ZA - ZVA) avec ou non la mise en œuvre du plan rouge ou d’un autre plan. page 2729 Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE CHAPITRE II PRINCIPES D’ÉLABORATION ET D’APPROBATION DU PLAN DE SECOURS SPÉCIALISÉ AÉRODROME 3.1. Objectifs du PSS aérodrome C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 CIRCULAIRE – les dispositions à appliquer par le représentant de l’autorité aéronautique reconnu par l’autorité préfectorale entre l’alarme et la mise en œuvre opérationnelle du plan de secours spécialisé aérodrome, Le contenu du plan de secours spécialisé aérodrome est déterminé par la nature du sinistre qu’il traite. – les dispositions spéciales à prendre selon les circonstances lors de la mise en œuvre associée d’autres plans d’urgence, Le préfet coordonne, l’action de ses directions et des organismes publics ou privés appelés à intervenir dans le cadre du plan de secours spécialisé aérodrome. – la description générale des lieux pour lequel il est établi (présentation sommaire de l’aérodrome et de son activité, définition des ZA et ZVA), Dans sa structure, ce plan vise quatre objectifs: – lier les actions respectives des divers services intervenants en vue d’un déroulement optimal des opérations, – permettre, grâce au retour d’expérience acquis lors des exercices ou d’opérations réelles, de s’assurer que l’organisation des secours dispose des services et des moyens appropriés destinés à répondre à tous les scénarios qu’imposent les circonstances et la nature d’une situation d’urgence, – répertorier et mettre à jour les consignes, adresses et procédures d’appel des différents éléments intervenants, des organismes concernés et des autorités. – enfin, informer les familles, les populations et les médias. 3.2. Élaboration du PSS aérodrome Le plan de secours spécialisé aérodrome est préparé par le préfet en liaison avec les services et les organismes dont les moyens peuvent être mis en œuvre. Il est communiqué pour avis aux maires des communes intéressées et aux administrations définies en annexe IV. Ce plan dont la structure est proposée en annexe I, précise les modalités de commandement et d’organisation des opérations, et définit les missions des divers services de l’État et de ses établissements publics, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics. – la liste des matériels susceptibles d’être utilisés et celle des organismes ou des personnes prêtant leur concours à titres divers, – les modalités de concours des organismes privés appelés à intervenir, – l’organisation des séances d’instruction adaptées aux accidents d’aéronefs et des séances de reconnaissance des installations en ZA et des ZVA. 3.3. Publication du PSS aérodrome Le plan de secours aérodrome est publié par arrêté préfectoral. 3.4. Application Les plans de secours déjà établis devront être rendus conformes aux dispositions de la présente circulaire dans un délai de six mois après sa parution. L’application de la présente circulaire ne fait pas obstacle à l’existence d’autres plans visant d’autres risques sur les aérodromes ni aux plans de secours internes destinés à répondre à des incidents ou accidents d’ampleur limitée et ne nécessitant pas l’engagement de moyens extérieurs à l’aérodrome. Cependant l’autorité préfectorale sera informée du déclenchement de ces autres plans ainsi que du déroulement des opérations. En outre, il fixe d’une manière aussi complète que possible: Elle peut être adaptée et complétée en tant que de besoin par des textes organiques tenant compte des particularités de certains aérodromes (internationaux, localisés sur plusieurs départements…), ces textes étant alors mis en vigueur par les autorités compétentes. – les méthodes, voies et moyens de transmission de l’alarme et de l’alerte immédiate auprès des autorités compétentes, La présente circulaire sera publiée au Journal Officiel de la République Française. page 2730 © DGAC 2008 • 213-300-01.fm Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE Fait à Paris, le 10 novembre 1999. Le ministre de l’intérieur Pour le ministre et par délégation Le directeur de la défense et de la sécurité civiles haut-fonctionnaire de défense signé C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 ANNEXE I PLAN GUIDE D’ÉLABORATION I. TEXTES DE RÉFÉRENCE ET GLOSSAIRE Arrêté préfectoral Diffusion Fiche de mise à jour Glossaire des sigles et abréviations Préambule: Rappel des textes en vigueur Grands principes JEAN-FRANÇOIS GRASSINEAU Le ministre de la défense Pour le ministre et par délégation Le chef d’état-Major des armées p.o Le général de corps aériens Wolsztynski Major Général. de l’État-Major des Armées signé M. WOLSZTYNSKI Le secrétaire d’État à l’outremer Pour le secrétaire d’État et par délégation Le directeur des affaires politiques, administratives et financières de l’outre-mer signé DE SECOURS SPÉCIALISÉ ACCIDENTS D’AÉRONEFS EN ZONE D’AÉRODROME OU EN ZONE VOISINE D’AÉRODROME JEAN DUSSOURD Le ministre de l’équipement, des transports et du logement Pour le ministre et par délégation Le directeur général de l’aviation civile Pour Le directeur général de l’aviation civile Adjoint au directeur général signé ANNEXE I II. CADRE GÉNÉRAL 2.1. Caractéristiques du site 2.1.1. Physionomie générale – Typologie du flux aérien (types de transports, types d’aéronefs, données relatives à la nature et à l’importance des flux). – … 2.1.2 Grandes caractéristiques du milieu – topographie, – populations, – météo, – … MARC ABADIE 2.1.3 Caractéristiques générales – mesures de sécurité, – contraintes sur emplois des moyens, – … 2.2. Définition de la zone d’application du plan (ZA et ZVA) : Pour la ZA et a ZVA Mettre en évidence les caractéristiques du milieu – Topographie – localisation, contour, dimensions des ZA et ZVA, – nivellement, planimétrie, © DGAC 2008 • 213-300-01.fm page 2731 Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE ANNEXE I – voies de communication, Le commandement d’aérodrome. – zones possibles de regroupement de moyens. – qui – Populations : concernées dans les zones. – où – Infrastructures – mission – En terme de ressources (salles polyvalentes pour poste médical avancé, moyens de secours tels qu’hydrants, etc.) – En terme de risques (dépôts pétroliers, habitat dense, etc.) – avant la mise en place en place du plan – dans la phase active du plan 4.2. Aménagement des postes de commandement – Conditions météo Par poste: – Contraintes – lieu – Particulières à chaque zone, et communes aux 2 zones. (ex.: contraintes d’accès) – Tâches spécifiques liées à chaque zone. III. TRANSMISSION DE L’ALERTE 3.1. Perte d’avions (p. m.): Plan SATER et annexe II § 4. 3.2. Accident réalisé – missions – composition Liaisons entre les PC 4.3. Information des populations – Par qui – Modalités de transmission interne et externe des informations – Procédure d’information avec l’étranger 4.4 - Organisation des secours Rôle de l’autorité aéronautique et rôle des différents services dans la transmission et la retransmission de l’alerte. – Organigramme Commandement. Schéma de transmission de l’alerte. – Schémas des liaisons radiotéléphoniques. – Structures et implantation des PC. 3.3. Alerte des populations V. MISSIONS - MOYENS - ACTIONS DES SERVICES IV. STRUCTURES DE COMMANDEMENT Fiches par service rappelant les missions, les moyens et les actions à engager en fractionnant éventuellement les moyens, soit en fonction de la zone, soit en fonction des renseignements recueillis dès l’alerte. 4.1. Direction et commandement La direction des opérations de secours. – qui – où – mission Le commandement des opérations de secours. – qui – où Pour une utilisation plus rationnelle du plan, il est préférable d’établir plusieurs fiches réflexes par service en reprenant les missions générales et en les fractionnant selon leur caractère d’urgence dans le temps (urgence, accompagnement, remise en état). VI. RENFORTS ASSOCIATIFS ET PRIVÉS – mission Définition des besoins La direction des secours médicaux. Répertoire des moyens – qui – où – mission page 2732 Procédure de réquisition Modalités d’intégration dans le dispositif © DGAC 2008 • 213-300-01.fm Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE ANNEXES – Ordre Particulier des Transmissions (OPT). C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 ANNEXE II – Ordre de base des Transmissions (OBT). ORGANES – Annuaire téléphonique. COORDINATION II est recommandé d’établir ce plan sous forme de fiches facilement utilisables par les différents acteurs et permettant une mise à jour aisée. ANNEXE II DE COMMANDEMENT DE DIRECTION ET DE ÉQUIPEMENTS Le Directeur des Opérations de Secours peut mettre en œuvre: – un PC fixe, – un PC opérationnel dans un local prévu et approprié du bloc technique de commandement de l’aérodrome, – un PC avancé à proximité du lieu du sinistre, – des PC particuliers à chaque type de phase d’intervention (recherches locales, SSIS, sûreté, soins, etc.). 1. PC FIXE Le PC fixe est installé à la préfecture. (Son rôle peut être limité, la majorité de ses fonctions étant prévues au PC opérationnel, dans une infrastructure de l’aérodrome). 2. PC OPÉRATIONNEL C’est le PC du Directeur des Opérations de Secours. II regroupe l’ensemble des représentants des services impliqués dans la coordination des événements. Le PC opérationnel est normalement placé en un lieu (ou local) répondant aux conditions suivantes: – champ de vision suffisant sur l’ensemble de l’aire de mouvement de l’aéroport et les cheminements hors pistes susceptibles d’être utilisés par les véhicules d’intervention, – possibilités de liaisons instantanées (téléphoniques et radiotéléphoniques) avec les hautes autorités (préfecture, administrations diverses, services de presse), – possibilités de liaisons instantanées spéciales avec le PC avancé. 3. PC AVANCÉ Le PC avancé est le PC du Commandant des Opérations de secours, c’est un point de rassemblement des chefs des organismes participants habilités à décider des modalités pratiques de mise en œuvre suivantes © DGAC 2008 • 213-300-01.fm page 2733 Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE – localisation de l’accident (cas des recherches préalables) et alerte générale, – dégagement (désincarcération) des occupants de l’aéronef et lutte contre les incendies (ou les risques d’incendie ou d’asphyxie) et mesures spéciales de protection (marchandises dangereuses à bord), – secours aux victimes, – police et surveillance autour du lieu de l’accident, maintien de l’ordre, régulation routière et identification des victimes. Facilement identifiable (fanion, balise, ou feu rotatif) ce PC sert de relais entre les intervenants et le PC opérationnel. 4. POSTES DE SECOURS PARTICULIERS Des postes de secours particuliers peuvent être constitués et fonctionner avant qu’il soit possible de mettre en œuvre des PC fixe et mobile (SSIS, etc.). C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 ANNEXE II gendarmerie, de police et de santé au moyen d’un équipement ou d’une procédure d’interconnexion (Cf. Chapitre 12 « Télécommunications » du Manuel OACI 9137 - AN 898 - 7e partie - « Planification des mesures d’urgence aux aéroports »). Afin de permettre la mise en œuvre coordonnée des différents éléments intervenant dans un plan de secours spécialisé, il importe de disposer d’équipements de télécommunications susceptibles de fonctionner en réseaux de liaisons bilatérales et d’alerte, et de documents permettant d’identifier les intervenants (OBT, OPT, réseau secours et soins d’urgence RSSU), réseau aérodrome…). Les schémas de réseaux doivent figurer dans le plan de secours spécialisé aérodrome ou dans ses annexes. Les fréquences employées figurent dans une annexe confidentielle. Si la situation critique nécessite des recherches préalables (SAMAR et/ou SATER) un poste de coordination avancé SAR (PCA/SAR) est constitué à la tour de contrôle ou au bloc technique de commandement, ou à défaut au SSIS de l’aérodrome, avec l’accord du RCC et des organismes locaux de recherches intéressés, la mise en place de ce PCA/SAR doit être explicitement prévue dans le plan. Ces postes de secours occasionnels sont selon le cas, soit supprimés, soit intégrés à la chaîne opérationnelle sous l’autorité du PC opérationnel et éventuellement du PC avancé, dès que ces derniers sont prêts à entrer en action. 5. PC DSM Le Directeur des Secours Médicaux (DSM) dispose d’un PC proche du poste médical avancé (PMA). 6. ÉQUIPEMENTS Les opérations effectuées dans le cadre du plan de secours combinent l’action des moyens de l’aérodrome et des services extérieurs. Ces réseaux s’appuient normalement sur des émetteurs récepteurs fonctionnant sur les fréquences radio VHF/UHF et éventuellement HF de l’aviation civile, des affaires maritimes et des services de la protection civile ainsi que des services de page 2734 © DGAC 2008 • 213-300-01.fm Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE ANNEXE III ANNEXE III SCHÉMA DE PRINCIPE DES ZA ET ZVA © DGAC 2008 • 213-300-01.fm page 2735 Livre II Titre I AÉRODROMES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Chapitre III POLICE DES AÉRODROMES ET DES INSTALLATIONS À USAGE AÉRONAUTIQUE ANNEXE IV NIVEAUX D’APPROBATION DU PLAN DE SECOURS SPÉCIALISÉ AÉRODROME, ACCIDENTS D’AÉRONEFS EN ZONE D’AÉRODROME OU EN ZONE VOISINE D’AÉRODROME Avant d’être arrêté par le préfet du département intéressé, le projet de plan de secours spécialisé aérodrome est soumis pour avis aux représentants des administrations suivantes: – la Direction de l’Aviation Civile territorialement compétente si le ministère chargé de l’aviation civile est l’affectataire principal ou exclusif de l’aérodrome ou si le gestionnaire de l’aérodrome est un organisme privé, – la Circonscription Militaire de Défense, si l’Armée de Terre est l’affectataire principal ou exclusif de l’aérodrome, – la Région Aérienne, si l’Armée de l’Air est l’affectataire principal ou exclusif de l’aérodrome, – la Région Maritime, si la Marine Nationale est l’affectataire principal ou exclusif de l’aérodrome. C. 213.300-10 Circulaire n° 99-575 du 10 novembre 1999 ANNEXE IV - ANNEXE V ANNEXE V GLOSSAIRE A.C.C.: Centre de contrôle régional (Air control centre) A.F.LS.: Service d’information de vol d’aérodrome (Airport flight information service) A.P.P.: Centre de contrôle d’approche (Approach control) B.D.P.: Bureau de piste B.E.A.: Bureau enquêtes accidents C.O.A.: Commandement des opérations aériennes C.O.S.: Commandant des opérations de secours D.D.S.I.S.: Directeur départemental des services d’incendie et de secours D.O.S.: Directeur des opérations de secours D.S.M.: Directeur des secours médicaux F.L.C.: Centre d’information information centre) de vol F.N.R.A.S.E.C.: Fédération nationale radioamateurs au service de la sécurité civile O.A.C.I.: Organisation internationale de l’aviation (Flight des civile O.B.T.: Ordre de base des transmissions O.P.T.: Ordre particulier des transmissions P.C.: Poste de commandement P.C.A./S.A.R.: Poste de commandement avancé/ Search and rescue (recherches et sauvetage) P.M.A.: Poste médical avancé R.C.C.: Centre de coordination (Rescue coordination centre) de sauvetage R.S.S.U.: Réseau secours et soins d’urgence S.A.R.: Search and rescue (Recherches et sauvetage) page 2736 © DGAC 2008 • 213-300-01.fm