Comité stratégique de filière Automobile

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Comité stratégique de filière Automobile
Comité stratégique de filière Automobile
Marché et production automobiles : une
amorce de rebond du marché européen
Marché automobile
Selon l’Organisation internationale des constructeurs
(OICA), le marché automobile mondial a augmenté de
3,4 % en 2014 à 85,3 millions de véhicules particuliers (VP)
et véhicules utilitaires légers (VUL).
L’Union européenne à 28 membres concentre un
peu plus de 16 % du marché mondial (VP+VUL)1. Au
sein de l’Union européenne des 28 pays, le marché
des voitures particulières a bondi de 6 % en 2014 à
12,5 millions d’unités, après cinq années de recul. Il se
situe toutefois encore 20 % en dessous du niveau atteint
en 2007 (15,6 millions de VP). En 2014, le dynamisme du
Royaume-Uni (+9,3 % à 2,48 millions de VP) et la reprise
des marchés espagnols2 (+18,4 % à 855 300 VP) et italiens
(+ 4,2 % à 1,36 millions de VP) expliquent cette reprise.
L’Allemagne, premier marché européen a enregistré une
croissance plus modeste de 2 ,9 % avec un peu plus de
trois millions de VP, tandis que le marché français restait
tout juste stable (+ 0,3 % à 1,8 millions de VP).
Sur le marché européen, les groupes français occupent
les 2e (pour PSA : 10,8 % de parts de marché) et 3e rang
(pour Renault : 9,7 % de parts de marché) des principaux
constructeurs derrière le groupe Volkswagen (25,4 %
de parts de marché). Le groupe PSA Peugeot Citroën a
progressé de 4 % (à 1,4 millions de VP) notamment grâce à
la marque Peugeot (+ 6 % à 764 700 VP). Le groupe Renault
a enregistré une croissance plus importante (+ 13 % à
1,2 millions de VP) suite au fort rebond de Renault (+ 9 %
à 863 200 unités) et à la poursuite de la hausse sensible de
Dacia (+ 24 % à 359 100 unités qui atteint fin 2014 près de
3 % de parts de marché).
La reprise est également sensible sur les immatriculations
des véhicules utilitaires légers (+ 11,4 % à 1,5 millions de
VUL), marché où les groupes français ont une pénétration
supérieure à un tiers. A l’inverse, celui des véhicules
industriels continue à baisser (- 7 % à 321 000 unités).
En France, si le marché des VP est resté à un niveau très
bas en 2014, celui des véhicules utilitaires légers ne
© PSA Peugeot Citroën
progressait que très peu (+ 1,3 % à un peu plus de 372 000
unités), tandis que celui des véhicules industriels chutait
de 13 % avec 37 561 immatriculations.
Production automobile
L’ajustement du niveau d’activité automobile en France
contraint de nombreuses entreprises à poursuivre leurs
efforts d’adaptation.
Selon l’OICA, 89,7 millions de véhicules (tous véhicules3)
ont été produits dans le monde en 2014, en hausse de
2,6 % sur un an. Les seuls VP et VUL représentent 95,4 %
de cette production (soit 85,6 millions d’unités en
progression de + 2,8 %). Quatre pays, dont l’Allemagne,
totalisent 56 % de la production mondiale.
La production européenne (UE28) a progressé de 5 %
à 17 millions d’unités. Avec 6,9 % de la production
mondiale (5,9 millions d’unités produites, +3,3 %),
l’Allemagne occupe la 4e place derrière la Chine
(21,8 millions de véhicules produits, +8,6 %), les ÉtatsUnis (11,4 millions d’unités, + 5,1 %) et le Japon (9,2
millions d’unités, +1,3 %). La production a nettement crû
en Espagne en 2014 (+ 11 % à 2,37 millions d’unités).
Située au 12e rang mondial, la France a produit, tous
constructeurs confondus, 1,8 millions de véhicules
légers en 2014, soit une hausse de 4,4 % par rapport
à 2013. Malgré un niveau de production très en deçà de
celui atteint en 2000 avec plus de 3,3 millions d’unités
1
Source ACEA.
Soutenu par les plans gouvernementaux successifs de prime à la casse (plan PIVE).
3 VP, VUL, VI et bus.
2
Rapport 2014 du CNI - Activités 2014 et priorités 2015 des CSF • 89
produites, la France devance toujours le RoyaumeUni dont la production est restée stable en 2014 avec
1,58 millions de véhicules produits.
La production de VP et VUL des constructeurs français
dans le monde a représenté 5,7 millions d’unités (+ 2,5 %)
en 20144. Classés respectivement au 9e et 10e rang des
constructeurs mondiaux, les groupes PSA Peugeot
Citroën et Renault représentaient 6,7 % de la production
mondiale de véhicules légers (VP et VUL). Les constructeurs
s’inscrivent dans la dynamique de la production mondiale
et devraient continuer à progresser.
L’activité des équipementiers automobiles est globalement en croissance sur les marchés mondiaux,
mais elle demeure contrastée selon l’étendue de
leur empreinte industrielle et commerciale. Pour les
groupes internationaux, l’automobile est un secteur
porteur, notamment dans les pays dits « émergents » où
se concentrent les nouveaux relais de croissance. Pour les
autres acteurs ayant peu ou pas diversifié leur portefeuille
de clientèle, la pression sur les prix et une forte concurrence
rendent leur activité très exposée et dépendante de
l’activité automobile nationale. Les dernières études
montrent que le nombre d’entreprises en difficulté dans
le secteur automobile reste élevé. L’ensemble de la filière
est concernée, y compris la filière aval.
Le chiffre d’affaires global généré par les activités des
équipementiers français a régressé de 6,7 % entre 2012
(16,2 Md€) et 2013 (15,1 Md€). Au premier trimestre
2014, la FIEV5 a enregistré une progression en glissement
annuel de 4 % (+ 4,5 % pour la première monte, + 1,1 %
pour les activités de rechange). Au niveau de l’emploi,
cette profession a perdu près de 41 % de ses emplois en
France sur onze ans passant de plus de 130 000 salariés en
2002 à moins de 76 500 personnes à fin 2013.
Le niveau structurellement bas de la production en
France6 affecte la rentabilité des entreprises de la filière,
notamment celles encore fortement dépendantes du
marché national, sans perspectives à l’international. Dans
les entreprises, cet état de fait nécessite toujours d’abaisser
les coûts avec des conséquences sur l’emploi et crée un
retard à l’investissement qui pénalise leur performance
comparée à celles de leurs collègues d’autres pays
européens.
Le contrat de filière automobile
2012 – 2014 : des résultats encourageants
et remarqués
La filière automobile fait figure de pionnier puisque
le premier contrat de filière du CSF a vu le jour le
19 octobre 2012, alors que la crise continuait à toucher
4
5
6
le secteur. Ce CSF a débouché sur un contrat de filière.
Deux années après, le moment est venu de faire le point
sur la réalisation des objectifs fixés et de mettre en place
un nouveau contrat pour les années 2015-2017.
• Dégager une vision commune à la filière pour
anticiper
Les outils permettant de fournir des données utiles à un
chef d’entreprise pour bâtir la meilleure stratégie possible
sont en place, tant en termes de visibilité industrielle
(base de données prévisionnelles, veille technologique,
etc.), qu’en termes de GPEC et d’accompagnement des
salariés (étude BIPE de l’Observatoire de la métallurgie,
Charte automobile). Ces différents outils ont été mis à la
disposition des entreprises de la filière, notamment aux
PME présentes dans les territoires.
Dans le cadre des actions favorisant la visibilité de la
filière, deux évènements ont permis de partager les
priorités d’actions : les Ateliers de la filière d’octobre
2012 (850 participants sur 2 jours) et ceux de novembre
2013 (500 participants sur une journée). De même, des
conférences de presse ont permis en 2014, de présenter
les avancées du programme « Véhicule 2l/100 km » mais
aussi les résultats de la performance industrielle de la
filière.
Concernant les mutations économiques, les actions
de la Charte automobile en 2014 ont permis
d’accompagner les entreprises sur l’une ou l’autre des 3 principales problématiques industrielles : compétitivité,
diversification, internationalisation. Ceci s’est traduit pour
la métallurgie et la plasturgie par plus de 300 entreprises
accompagnées et des actions de sécurisation des
parcours professionnels des salariés représentant plus de
9 000 stagiaires et plus de 250 000 heures de formation.
• Innovation
Dans le cadre de la Plateforme automobile, le Comité
Technique Automobile (CTA) et ses deux organes
(Conseil de la Recherche Automobile (CRA) et Comité de
Standardisation Technique Automobile (CSTA) ont animé
et coordonné quatre programmes structurants pour la
filière :
- le programme 2l/100km ;
- le programme Ecosystème du véhicule autonome ;
- le programme FORCE (Fibre Optimisée Réaliste Carbone
Economique) ;
- le programme VALdriv PLM « Value driven Product Lifecycle
Management ».
Plus de 200 experts de différentes entreprises collaborent
aux travaux du CRA et du CSTA.
Source CCFA
FIEV : Fédération des Industries des équipements pour véhicules
La production de véhicules en France s’est détériorée de près de 42 % depuis la crise passant de 3,1 millions d’unités produite en 2007 à 1,8 millions en 2014.
90 • Rapport 2014 du CNI - Activités 2014 et priorités 2015 des CSF
Les 16 groupes de travail du CRA ont rédigé sept positions
techniques de la filière (PTF) qui ont permis d’exprimer
des positions unifiées sur l’hydrogène et l’automobile,
l’allégement des véhicules pour répondre aux objectifs
CO2 2020, les nouveaux usages de la mobilité, la
délégation de conduite et la connectivité, l’électrification,
la connectivité et les « Intelligence Transportation System »
(ITS) ainsi que les moteurs thermiques dans le monde
automobile.
Il faut souligner également le rôle majeur du CRA dans
la mise en place de la filière française composites avec le
lancement du programme FORCE.
De même, les 30 groupes de travail du CSTA ont préparé
des positions de réglementation ou de normalisation
pour discussion avec les pouvoirs publics et les instances
internationales.
D’autre part, d’importants travaux ont été conduits
sur le cycle d’homologation « Worldwide harmonized
Light vehicle Test Procedures » (WLTP), le « Real Driving
Emissions » (RDE) et les émissions de CO2. En effet, il est
important que la France tienne sa place sur ce sujet de la
nouvelle procédure qui consiste à mesurer les émissions
d’un véhicule (WLTP) y compris en conditions réelles
d’utilisation (RDE).
Enfin, parmi les succès, il convient de noter celui
enregistré lors de la dernière réunion de l’ISO/TC22 à Paris,
au cours de laquelle un industriel français a été porté à
la présidence du Comité Technique Automobile de l’ISO.
État d’avancement des 4 programmes de R & D à fin
2014 :
- Le programme Véhicule 2l/100 km lancé en mars 2013
au sein de la PFA a permis le dépôt, dans le cadre du PIA, de
8 projets de R & D collaboratifs pour un montant supérieur
à 200 M€. Ce programme est aujourd’hui l’un des 34 plans
de la Nouvelle France industrielle. Des démonstrateurs
ont été présentés par les constructeurs (Renault Eolab,
Peugeot 208 Hybrid Air 2l et Citroën C4 Cactus Airflow 2l)
lors du Mondial 2014. Les équipementiers ont largement
participé au programme et ont pu présenter leur
contribution sur leurs stands respectifs.
- Le programme Écosystème du Véhicule Autonome,
lancé officiellement au sein de la PFA le 18 avril 2014,
figure parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle
au titre du Véhicule autonome. Le CRA et le CSTA sont la
colonne vertébrale de ce programme pour les véhicules
particuliers.
- Le programme FORCE, projet stratégique pour l’étude
et la production en France d’une fibre de carbone
économique à partir de précurseurs « bio-sourcés », a été
officialisé et lancé au sein de la PFA le 13 octobre 2014.
Ce programme collaboratif d’envergure entre industriels
et académiques réunit les utilisateurs et producteurs de
plusieurs filières autour d’un vrai défi commun.
© Renault
- Le programme VALdriv PLM, projet fédérateur et
structurant pour la filière s’intéresse au management de la
valeur ajoutée par les outils numériques sur tout le cycle
de vie des produits et services automobiles.
• Solidarité de filière
Un nouveau type d’enquête sur la qualité de la relation
client-fournisseur a été lancé en janvier 2015. En outre, un
processus de médiation propre à la filière a été redéfini et
mis en place.
Pour ce qui concerne le développement des fournisseurs,
l’enquête de performance industrielle, qui porte sur
16 indicateurs, rencontre un succès croissant : le nombre
de sites participants croît de 10 % par an et permet de
savoir, du niveau entreprise et au niveau national, sur
quels sujets il faut faire porter les efforts d’amélioration en
priorité. Les résultats de l’enquête ont par exemple incité
la PFA à élaborer un projet de programme d’excellence
opérationnelle automobile (PEOA) pour 2015, avec le
concours de la Direction générale des entreprises (DGE).
Sur le thème du renforcement des filières métiers, un
processus a été défini au printemps 2013 sur la filière
emboutissage. Un jalon important en a été la « Journée
Métier » du 25 novembre 2014 qui a réuni 80 acteurs dont
50 % des industriels sur lesquels porte l’étude. L’année
2014 a donc permis d’enclencher une dynamique pour
apporter un support aux dirigeants des ETI afin qu’ils
soient en mesure d’atteindre la taille critique minimum
sur chaque marché de plateformes véhicules produites à
proximité de chaque marché important.
• Internationalisation
Une offre de services a été mise en place sous pilotage de
la FIEV. Le dispositif repose sur l’organisation d’opérations
(missions, rencontres, tables-rondes, etc.) en IndeAsean, Maroc, Chine, Russie et Iran. Les clubs « France
automobiles », les missions d’études et la participation
groupée à des salons ont fait partie des actions prévues
dans le cadre de la convention DGE/Pôles/Ubifrance.
Rapport 2014 du CNI - Activités 2014 et priorités 2015 des CSF • 91
Enjeux et priorités de la filière pour 2015 :
l’automobile reste un secteur exposé qui
doit être soutenu par l’ensemble de ses
acteurs et par son environnement
La France reste confrontée à un double enjeu de
compétitivité : la concurrence des pays à bas coût et un
positionnement sur des produits de milieu de gamme.
Face à ces défis, il faut noter que les premiers effets
visibles des accords de compétitivité conclus par les
constructeurs nationaux se mettent en place, confirmant
l’intérêt de l’ensemble des acteurs à se mobiliser dans
une vision « gagnant-gagnant », permettant de préserver
l’emploi.
Les enjeux de réduction d’émission de CO2 sont toujours
là et les développements autour du véhicule autonome
génèrent de nombreux travaux et projets de R & D.
Continuité et nouveaux engagements dans
l’action autour de la PFA
Ces priorités sont issues des travaux du bureau du CSF et
ont donné lieu à l’établissement d’un nouveau contrat de
filière officialisé le 15 décembre 2014, lors de la réunion
plénière. Grâce à ce contrat, le CSF assure une continuité
des actions engagées et mobilise de nouveaux axes
d’actions.
L’ensemble des actions a été regroupé sur quatre
nouveaux axes :
• Se projeter
Il s’agit de permettre à chaque acteur d’anticiper et de
construire la meilleure stratégie pour le moyen et le
long terme.
Parmi les 4 actions proposées, le CSF souhaite prioriser
celle qui permettra à la filière d’anticiper les besoins de
compétences et de mieux accompagner l’employabilité
des salariés. Ce groupe de travail remettra ses
préconisations au Directeur compétences & emploi de
la PFA et à son Comité, au CNPA, au COFIT et aux autres
acteurs de la filière travaillant sur ce sujet afin que des
actions visibles se mettent en place sur les territoires.
D’autre part, la filière, au travers de la PFA qui associera le
CNPA et les Pôles automobiles, s’engage activement dans
les enjeux de la nouvelle mobilité : avec une population
mondiale qui sera à plus de 60 % urbaine dans des pays
en développement, la mobilité passera majoritairement
par des solutions proposées par notre filière (deux
roues motorisés, voitures, bus, camions, etc.), d’où cette
légitimité à raisonner « filière automobile et mobilité ».
Enfin, le Groupe de Travail « Prospective filière »
conduira une réflexion sur l’après 2025 et proposera des
préconisations d’actions sur l’ensemble des thématiques
(R & D, marchés, sociétales, etc.) majeures pour l’avenir de
la filière.
92 • Rapport 2014 du CNI - Activités 2014 et priorités 2015 des CSF
• Innover
Il s’agit d’accélérer la dynamique des travaux R & D priorisés.
L’objectif est d’assurer la continuité des travaux engagés
depuis plus de 5 ans en ce qui concerne la définition des
axes de recherche prioritaires pour la R & D et le pilotage
des programmes prioritaires. L’accent sera mis sur les
actions qui permettent d’impliquer dans ces travaux le
plus grand nombre d’entreprises de toutes tailles. En
parallèle, les collaborations entre les acteurs que sont les
Pôles, l’aval de la filière et son environnement (VDA, etc.)
franchiront une nouvelle étape.
À noter que l’industrie automobile souhaite accentuer
ses efforts pour l’émergence de nouvelles filières métiers
(exemples : Systèmes embarqués, Carbone, etc.) et qu’elle
s’empare du sujet « Usine du Futur ». Une attention
spécifique sera portée au soutien des investissements
dans l’outil de production.
• Se développer
L’objectif est d’accompagner la consolidation et le
développement des acteurs en matière de business
profitable.
Au sein de cet axe, les actions autour du développement
international et de la diversification seront poursuivies
en collaboration avec le Fonds de Modernisation des
Équipementiers Automobiles (FMEA) devenu Fonds
Avenir Automobile (FAA) et les acteurs régionaux proches
des entreprises (ARIA et Pôles). L’objectif ici poursuivi
est de savoir aider les entreprises en leur proposant
des accompagnements « sur-mesure » réunissant les
expertises des grands acteurs de la filière, de la FIEV ainsi
que celle des financeurs publics ou privés.
Les efforts seront accentués au niveau des territoires
pour améliorer l’efficacité des opérations et le soutien
au besoin de consolidation de certaines filières métiers
ou technologiques. Ces actions seront menées en
cohérence avec le rapport de la Task-Force du ministère
de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique qui rendra
ses conclusions en juillet 2015.
Enfin, une attention particulière sera portée au secteur
des véhicules utilitaires et industriels qui doit plus que
jamais continuer à structurer des actions collaboratives lui
permettant d’envisager des développements pour le futur.
• Collaborer
L’objectif est de développer des relations de confiance
durables au sein de la filière.
Les actions principales viseront à renforcer la qualité et
la pertinence des actions dans les régions en assurant
le soutien des décideurs institutionnels locaux et en
développant les collaborations avec les pôles et les
fédérations métiers (FIM, SNCP, GPA, FFC, etc.).
Dans ce cadre-là, le CSF poursuivra les travaux visant à
améliorer les relations client-fournisseur et accentuera
les actions permettant d’inscrire la politique des parcs de
véhicules roulants (filière aval : distribution, réparation et
recyclage) dans la filière.