Dossier de présentation 2016-2017
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Dossier de présentation 2016-2017
Écriture & composition Olivier Thomas Avec Olivier Thomas, Catherine Delaunay et Laurent Rousseau Arrangements Tomassenko Trio Oeil extérieur Véronique Dumont & Vital Schraenen Création vidéo Nicolas Marchant Production Rideau de Bruxelles / Tomas&co asbl. Diffusion La Charge du Rhinocéros Avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la création artistique. 1 « Un orchestre de poche pour une musique de chambre pas bien rangée » Présentation Daisy Tambour. Ça sonne comme un désir. Et comme un battement de cœur. Daisy Tambour, c’est un trio de comédiens parlant une langue musicale. Mais c’est aussi un trio de musiciens jouant avec le son des mots. Et le sens dans tout ça ? Comme nous, ils se questionnent sur tout…mais comment dire ? Ah oui, comment le dire ? Et puis aussi comment vivre ? Voyage intérieur ou tour du monde ? A fond ou économe ? Rester en mouvement ou se coller aux murs ? Après Antifreeze solution, Olivier Thomas, raconteur d'histoires en biais, déglingueur de mots, recycleur de notes, revient flanqué de ses deux complices pour un moment poétique chanté, parlé, joué. Un spectacle jubilatoire, à consommer ensemble et sans modération ! ©G-Y Frankignoul 2 Note d’Olivier Thomas Daisy Tambour est dans la directe continuité du travail entamé avec Antifreeze solution qui cherche à intégrer l’écriture, le jeu d’acteur, la danse et la musique. Il ne s’agit pas d’un « trio » musical au sens jazz du terme, ni d’un concert de chanson, ni d’une comédie musicale, ni d’une musique accompagnante pour un conteur, mais bien d’un spectacle musical qui mêle deux disciplines principales (musique et écriture) avec un travail sur le plateau, et une vraie réflexion sur leur interpénétration. Ce triangle, c’est avant tout une rencontre. Et cette rencontre est devenue une alchimie. Au-delà du propos du spectacle, c’est l’émulation artistique qui se dégage de notre « mise ensemble », et le plaisir communicatif que nous avons sur scène, qui justifie déjà à mes yeux la continuité du travail. Laurent est guitariste autodidacte, mais aussi constructeur de machines improba- bles faites de pièces récupérées. Il bidouille ses instruments, mélange ses cordes. Par nature, sa présence et sa musique est toute théâtrale. Sans effort. Il est passionné de littérature et écrit son propre roman. Catherine est clarinettiste jazz de formation classique. Mais aussi multiinstrumentiste. Elle joue aussi bien du cor de Basset que des percussions sur likembés bizarres, de la scie musicale, des marimbas déglin- gués. Elle est, elle aussi, passionnée de littérature, et oriente ses propres projets musicaux autour de l’univers d’un auteur. Olivier propose une langue « recyclée » faite de sons mis en mots, de français dissonant, d’expressions secouées, d’onomatopées et de borborygmes primitifs. Il recherche dans le mouvement le plaisir du jeu, de l’incarnation, celui du danseur amateur, qui ose sans honte se montrer, et distille parmi tous les amateurs potentiels que nous sommes une envie de participer. Du chant, de l’écriture du théâtre et du corps. Nous avons donc tous les trois, avec des formations différentes et complémentaires, la même focale. Nous développons des sons et un univers instrumental au service du texte. Nous parlons à trois, scandons à trois, chantons à trois. Daisy Tambour c’est un assemblage de textes avec différents styles d’écriture. Certains textes, avec une langue énigmatique où c’est l’expression du plaisir de dire, quel que soit le sens des mots, qui dicte l’émission des mots. Le plaisir de dire vite. La bouche qui s’ouvre grand comme un corps qui s’étire. Le comédien s’étonne lui-même de la manière dont sortent les mots. L’esprit se libère de la contrainte du sens. D’autres textes sont l’expression distanciée, ironique, d’une réflexion sur le comment vivre. D’autres interrogent le mouvement. D’autres encore expriment le doute, en se moquant de nos questionnements, nos errances, tout en les laissant surgir. Le tout donnera l’expression jubilatoire d’une libération de la langue, du corps et des sons, au profit du vivre mieux. Une architecture singulière de la pensée, intuitive et corrosive. Être résolument positif et poétique dans un monde de plus en plus sombre. Incarner le plaisir de l’instant, en contrepoint à nos hésitations, nos errances, nos attentes, nos deadlines repoussées. Narguer la peur du ridicule. Prendre l’espace avec les bras. 3 Réveiller en nous ce qui reste des enfants que nous avons été en laissant ressurgir la notion du jeu, de la gratuité, et de l’invention. Être habité par autre chose que le cadre formel auquel nous sommes habitués à nous contraindre. Se laisser surprendre par l’orientation, l’association des idées, au mot à mot (d’un mot découle l’autre), au coude à coude, sans chercher la logique, comme si les mots coulaient dans un toboggan labyrinthique, et qu’à chaque détour la surprise était au rendez-vous. En prenant plaisir à visiter chaque recoin. Donner à l’architecture du spectacle comme à celui des pensées le choix de s’organiser en toute liberté. Apprendre à se laisser surprendre, à découvrir. À l’heure des pommes formatées et des goûts stéréotypés, des poulets dans la chaîne de démontage. Défendre l’idée que le petit, l’inefficace, le balbutiant a sa raison d’être. Autant que l’assurance. Et que c’est par le balbutiant, à l’endroit où l’on ne maîtrise plus, que le neuf peut ressurgir. Pas de grand débat sur la place publique. De l’intuitif, du précaire. De la chaleur. Il n’y a pas que ceux qui ont des choses à dire qui doivent parler. Nous avons besoin de place, nous les silencieux, pour que le silence puisse se faire. Pour que notre silence puisse faire du bruit. Je n’ai rien à dire de particulier, mais j’ai quand-même envie de parler. Dire que j’hésite. Souvent. Parler de tout et de rien. D’une certaine manière, ce projet s’inscrit en faux. Pas par principe mais par conviction, naturellement. Une alternative à ce qui s’entend. Par son volume, nous murmurons plutôt. Par les mots, nous hachons, disséquons la langue. Nous incitons la lecture en biais, entre les lignes. Par la musique aux arrangements singuliers. Emmener le spectateur sur un terrain où le plat n’a pas été préparé. Tout reste à faire. À goûter. Même s’il y a accès partout, il ne suffit plus qu’à ouvrir les portes. Ni musique, ni théâtre, ni comique, ni triste, ni rien, ni tout. Tous les « ni » s’enivrent sans thème ni cri, si ce n’est celui du corps de la pensée, de la voix, des envies, des rêves, des angoisses, du vide, de tous les jours et cetera quoi. 4 Les artistes/CV Catherine Delaunay arpente la scène française et européenne depuis plus de 20 ans. Elle compose et dirige ses propres spectacles, Jusqu’au dernier souffle, d’après les lettres d’amour des Poilus, création novembre 2014, Sois patient car le loup, d’après les poèmes de Malcom Lowry. On la connaît aussi comme capitaine de son petit orchestre de rue et d’intérieur Y’en a qui manquent pas d’air et on la retrouve multi- instrumentiste dans le trio Pépée musette. Elle est aussi la compagne de route d’Olivier Thomas (Tomassenko), Laurent Dehors (Tous Dehors), Claude Tchamitchian (Lousadzac), Régis Huby (All around), Isabelle Olivier (Big Sea Band),... On la retrouve au théâtre dans L’acteur loup, texte de Benedetto, mise en scène Michel Bruzat. Laurent Rousseau, autodidacte dès l’âge de 6 ans, nomade jusqu’à 13, Laurent Rousseau est guitariste, mais aussi inventeur de Machines Improbables à Rentabilité Limitée, concepteur de lutheries imaginaires, au sein de sa « ligue des utopistes non alignés ». Il invente des instruments en les détournant de leur fonction domestique, une sorte de recyclage d’objets inertes, où il transforme le creux et le déchet en « Poétique sonore ». Guitares bricolées et guitares jouets, dodéklaxophones, charentaises soniques, trombinodon, jardinodrum, orgue primaire, pétancaouïr, marmaille à tirettes, placàpieds et autres instruments inventés. 5 Olivier Thomas, auteur de langues imaginaires, amateur du recyclage par la culture de l’imparfait, créateur d’espaces intersti-ciels et de lecture en biais, Olivier Thomas a joué dans de multiples spectacles en tant que comédien, avant de se consacrer à la musique et à l’écriture. Il crée de nombreuses musiques pour le théâtre et met en scène divers spectacles. Au théâtre, il a travaillé en tant que comédien avec notamment Mehmet Ulusoy, Adrian Brine, Jules-Henri Marchant, Dominique Serron, Philippe Sireuil, Véronique Dumont, dans divers spectacles au Théâtre Varia, au Rideau de Bruxelles, au Théâtre de la Colline, à La Balsamine, au Théâtre National, au Théâtre Les Tanneurs... Thomassenko/Tomas&Co Asbl/TomasseN’KOOPERATIVE… Tomas&co asbl existe depuis maintenant plus de 15 ans. Cette asbl est organisée autour du travail d’Olivier Thomas, comédien de formation, auteur, compositeur et metteur en scène. L’association a créé cinq spectacles, produit et coproduit six albums (Le singulier des pluriels, Le second souffle de Josaphat, La danse des Komnous, Le jour de l’envol/quintet, Antifreeze solution/trio, et récemment Organetta) avec le groupe Tomassenko composé d’Olivier Thomas et de deux musiciens multi-instrumentistes : Catherine Delaunay et Laurent Rousseau. Tomas&co asbl organise également des projets événementiels rassemblant différentes associations (fanfares, chorales, grou- pes de percussions) et artistes (musiciens invités, acteurs, circassiens…), sous le nom de TomasseN’KOOPERATIVE. Il s’agit exclusivement d’un travail de création. Il est fait de rencontres à travers la musique, l’écriture, le mouvement et de façon plus globale, la théâtralité, avec comme considération constante : l’interaction avec le public. Un extrait… « TAMBOUR », C’EST LE BATTEMENT DU CŒUR. SI ÉCULÉ ET SI VRAI POURTANT, ON EST CON QUAND ON AIME ! L’AUTRE JOUR, COUCHÉ SUR LE VENTRE, ÉVEILLÉ EN PLEINE NUIT À LIRE L’ILLISIBLE, LES BATTEMENTS DE MON CŒUR ACCULAIENT LE MONTANT DU LIT CONTRE LE MUR, AU RYTHME DES FRÉMISSEMENTS QU’ÉVEILLAIENT EN MOI LES MOTS LUS. VÉRIDIQUE. AU DÉBUT J’EN VOULAIS AU LIT. MAIS DAISY, DE DAISY 6 TAMBOUR, C’EST UNE FILLE. DAISY TAMBOUR C’EST UNE OMBRE, ET PUIS UNE LUMIÈRE. UN PAROXYSME, ET PUIS UN GOUFFRE. MAINTENANT C’EST SÛR : DAISY TAMBOUR, C’EST TOI QUI AS FAIT BOUGER MON LIT. L’AMOUR C’EST…C’EST…C’EST COMPLIQUÉ. Un spectacle produit par le Rideau de Bruxelles… Avec ses 70 ans accomplis, le Rideau de Bruxelles est la compagnie théâtrale la plus ancienne de Bruxelles, et même du pays. Il fut créé le 17 mars 1943 par Claude Etienne, jeune acteur et metteur en scène, qui le dirigea pendant 49 années de créations et de découvertes ininterrompues. Le Rideau, subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, n'a jusqu'ici connu que trois directeurs artistiques : son fondateur Claude Etienne jusqu'à son décès, Jules-Henri Marchant, en codirection avec Martine Renders de 1992 à 2008, et Michael Delaunoy, accompagné de Martine Renders à la direction administrative jusqu'en décembre 2011, et désormais en tandem pour la gestion du théâtre avec Catherine Briard, secrétaire générale. Le Rideau privilégie la création contemporaine en révélant les écritures belges et internationales les plus singulières et les nouvelles pratiques scéniques. Il se veut aussi lieu de mémoire active, en particulier à travers une exploration renouvelée du répertoire belge francophone du XXème siècle et d'œuvres internationales fondatrices de la modernité. Audacieuse, risquée en ces temps de prêt-à-porter culturel, la programmation du Rideau est défendue par des artistes belges et étrangers reconnus ou en phase de l'être. Le Rideau compte deux artistes associés, Frédéric Dussenne et Christophe Sermet, et travaille en production propre et surtout en coproduction avec de nombreuses structures en Belgique et sur la scène internationale. Dans un esprit d'ouverture et de convivialité, il organise des espaces de rencontres avec les publics en lien avec les spectacles et collabore avec des associations extra-théâtrales. Plus d’information www.rideaudebruxelles.be. Saison 2016/2017 22 octobre Liège/Le Ventre de la Baleine CREATION Du 22 novembre au 10 décembre Bruxelles/Rideau de Bruxelles 7 Informations pratiques Durée 60’ Tout public Fiche technique sur demande Bande annonce sur demande à partir de novembre 2016 ©Gilles-Yvan Frankignoul Chargée de diffusion LA CHARGE DU RHINOCEROS ASBL 216 Avenue de la Couronne à 1050 Bruxelles - BELGIQUE Directrice | Chargée de communication : Isabelle Paternotte Chargée de diffusion : Claire Alex Tél : 0032(0) 2 649.42.40- [email protected] www.chargedurhinoceros.be 8
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