Master Energie nucléaire (Format pdf, 103.79 Ko)
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Master Energie nucléaire (Format pdf, 103.79 Ko)
AVIS PUBLIC D’OPPORTUNITÉ DE LA CNCP SUR LA CRÉATION DES CERTIFICATIONS RELEVANT DE L’ENREGISTREMENT DE DROIT Aix-Marseille Université (UFR Sciences) Master Energie nucléaire Avis de la CNCP : La CNCP émet un avis favorable. Ce Master a été conçu en partenariat avec les entreprises du secteur nucléaire dans la perspective de répondre à des besoins en compétences. Il est envisagé en co-habilitation avec l’Ecole Centrale de Marseille et avec l’institut des sciences du nucléaire. Enregistrement CNCP : 3 12 2011 / Passage devant la commission plénière 11 02 2011 Autorité certificatrice: Aix-Marseille Université (UFR Sciences) Une cohabilitation de la mention toute entière est envisagée avec l’Ecole Centrale Marseille (ECM) qui proposera à ses étudiants des filières correspondant aux spécialités du master. La possibilité d’une cohabilitation par l’Institut National des Sciences et Techniques du Nucléaire (INSTN) est également en discussion. Par ailleurs, une cohabilitation de la spécialité « Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire » par les Arts et Métiers ParisTech d’Aix est envisagée. Des accords avec d’autres établissements pourraient êtres noués ultérieurement. Ministère(s) de tutelle ou de rattachement : Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche CERTIFICATION 1) Description de la nature de la certification, de son niveau et du secteur concerné : La mention est constituée de 7 spécialités de master. Les trois premières dont l’intitulé est du type « Modélisation et expérimentation » sont des créations. Elles sont construites en cohérence et comportent un tronc commun de plusieurs enseignements, aux niveaux 1 ère année (M1) et 2ème année (M2). Les spécialités 4 et 5, « Génie des procédés appliqués au nucléaire » et « Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire », sont, quant à elles, des évolutions de spécialités existantes, partagées par d’autres mentions et filières. « Sciences de la fusion » est une spécialité existante, partagée par la mention Physique. Niveau I Codes NSF 115 - Physique 115 b - Méthodes et modèles en sciences physique, méthodes de mesure physique 115f - Physique appliquée aux processus industriels, physique des matériaux, mesures physiques appliquées au contrôle industriel, sciences physiques pour l’ingénieur 2) Contexte et enjeux de la création : Cette formation s’adresse principalement à des étudiants se destinant à intégrer des équipes d’ingénieurs ou de chercheurs, dans l’industrie électronucléaire ou dans des laboratoires de R&D, en France comme à l’étranger. Elle constitue une très bonne préparation scientifique et technique pour des étudiants se destinant à un large spectre de métiers appliqués dans le domaine nucléaire. Elle pourra également permettre à des étudiants de se préparer à des études de doctorat dans des laboratoires de recherche. Elle vise, avec d’autres formations, à répondre à des besoins durables de recrutement de l’industrie nucléaire à tous les niveaux, tels que recensés dans des études récentes (OPIIEC2008, WNI-2009). Elle s’inscrit par ailleurs dans la volonté nationale de développement, en liaison avec le nouvel Institut International de l’Energie Nucléaire, de quelques grands pôles de formation nucléaire à visibilité internationale, afin de proposer une offre cohérente, en réponse aux besoins des pays nucléaires comme des pays candidats au nucléaire. 3) Principales activités repérées Ce professionnel aura pour vocation d’assurer les activités suivantes : 1. Recherche (si poursuite d’études) 2. Ingénierie Les compétences associées sont - Concevoir un projet de recherche (thématique, hypothèses, protocole…) - Analyser et synthétiser les données scientifiques disponibles sur le sujet - Conduire le protocole de recherche et l’adapter en fonction des difficultés rencontrées - Modéliser les phénomènes et les comportements physiques - Elaborer et organiser les interprétations théoriques des expériences et des analyses menées - Rédiger des comptes-rendus, synthèses, articles scientifiques et mémoires - Analyser la demande, le besoin et étudier les caractéristiques et contraintes du projet - Concevoir de nouvelles solutions technologiques pour le nucléaire civil - Recueillir, traiter et analyser les informations nécessaires au pilotage d’un système - Mettre en œuvre les techniques de simulation, contrôle et diagnostic des installations nucléaires - Développer, proposer et concevoir des solutions en fonction des difficultés rencontrées. 4) Inscription dans le panorama des certifications existantes : Cette offre de formation initiale constitue l’une des composantes d’un pôle « grand sud-est » de formation et de recherche sur l’énergie nucléaire, à la hauteur du potentiel et des atouts reconnus de la région, notamment les installations et équipes de recherche des centres de recherche de Cadarache et de Marcoule. Des partenariats existent de longue date entre les universités/écoles régionales, et les équipes du CEA et de l’IRSN, notamment à travers l’implication de ces dernières dans des enseignements et dans l’accueil de stagiaires et doctorants dans leurs laboratoires. L’INSTN co-habilite la spécialité Instrumentation des Moyens d’Essai du master ISIC et a établi des conventions avec les établissements régionaux pour sa formation d’ingénieur en Génie Atomique. Des rapprochements d’équipes du CEA Cadarache avec des écoles doctorales régionales ont également été initiés. Depuis début 2009, des représentants des trois universités marseillaises, de l’Institut d’Etudes Politiques (IEP), de l’Ecole Centrale Marseille (ECM), des Arts et Métiers ParisTech d’Aix, du CNRS et du CEA travaillent à la constitution d’un Groupement d’Intérêt Scientifique sur l’énergie durable, couvrant les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire. Dans ce cadre, les propositions faites par le groupe de travail « Formations Nucléaires » ont été prises en compte dans la construction de la mention Energie Nucléaire. Une labellisation de la mention est envisagée à différents niveaux : - local, par le pôle de compétitivité Capenergies, - national, par le Conseil des Formations en Energie Nucléaire ou l’Institut International de l’Energie Nucléaire, - européen, par le projet EIT/KIC InnoEnergy.