Mairie de Clermont l`Hérault

Transcription

Clermont-l'Hérault
Cahier des charges
pour une étude de définition et
de programmation urbaines sur le centre ancien
• espaces publics-déplacements
• cadre bâti-habitat
• activité commerciale
Septembre 2015
Dossier réalisé par le CAUE de L’HÉRAULT
Sommaire
• Préambule, contexte
•Objectifs communaux, objectifs de l’étude
•Constats, éléments de diagnostic
1. espaces publics, déplacements
2. cadre bâti-habitat
3. activité commerciale
•Contenu de l’étude urbaine
volet 1. Étude des déplacements, du stationnement et de la requalification des espaces publics
volet 2. Étude du cadre bâti-habitat
volet 3. Etude sur l'activité commerciale
•Déroulement de la mission
•Délais
•Compétences exigées
•Coût de la mission
•Rendu de l'étude
Annexes
• Les études disponibles, les projets en cours
• Approche de l'état phytosanitaire et bio-mécanique de la ville
• Eléments sur l'histoire et le développement urbain de Clermont-l'Hérault
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Clermont-l'Hérault / étude de définition urbaine / CONSEIL d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de l’Hérault / 2015
Préambule, contexte
La municipalité de Clermont-l'Hérault, dans le cadre du contrat de territoire qui la lie au Conseil Général de l'Hérault, souhaite
mener une réflexion sur la requalification du centre-ville dont l'image et la qualité se sont dégradées ces dernières années.
Afin de mener à bien cette réflexion, elle a décidé d'engager une étude de définition et de programmation urbaines.
Un comité de pilotage pour la définition et le suivi de cette étude a été constitué, composé d'élus et de partenaires institutionnels
: services du CD (patrimoine, habitat, contrats territoriaux, Hérault Aménagement), services de l'Etat (DDTM, ARS, STAP), le
PAYS COEUR D'HÉRAULT, le CCAS, le GEFOSAT et le CAUE.
Ce dernier, dans le cadre de sa convention d'assistance architecturale urbaine et paysagère pour le Pays Coeur d'Hérault, a la
charge de conseiller et d'accompagner la municipalité tout au long du déroulement de cette étude.
Le présent cahier des charges, rédigé par le CAUE, reprend les éléments d'un diagnostic rapide mais synthétique mené par ce
dernier et validé par les élus, et fixe le contenu ainsi que les modalités de conduite de cette étude.
Il est destiné à l'équipe pluridisciplinaire qui sera chargée de sa conduite.
Objectifs communaux, objectifs de l'étude
L'équipe municipale ambitionne d'améliorer le fonctionnement global du centre ancien tout en valorisant son patrimoine bâti et
son image.
Parallèlement, elle souhaite conserver voire amplifier son dynamisme en maintenant la diversité des populations et la richesse
de la vie sociale qui en découle.
Afin d'atteindre ces objectifs, la municipalité, convaincue de la complexité de la question, engage, avec le soutien de son comité
de pilotage et l'appui du CAUE, la présente étude, structurée selon trois volets.
- Le volet 1 est consacré à l'analyse des déplacements et la requalification des espaces publics - Le volet 2 à l'analyse et à la réhabilitation du bâti ancien
- Le volet 3 à l'analyse structurelle de l'activité commerciale
L'équipe municipale par le biais de cette étude, vise à préciser la nature des actions et projets à entreprendre, leurs incidences,
financières entre autres, et l'ordre de leur priorité par l'établissement d'un phasage.
Constats, éléments de diagnostic
Un territoire en mutation
Clermont-l'Hérault forme avec les villes voisines de St André-de-Sangonis et de Gignac, le coeur du Pays du Coeur d'Hérault.
Riche de ses qualités paysagères, ce territoire, particulièrement bien desservi (autoroutes A75, A750), est le théâtre, depuis
plusieurs années maintenant, d'un développement économique et démographique important qui impacte les structures paysagères et sociales des lieux.
La municipalité a beaucoup œuvré pour ce développement. De nombreux projets d'installations économiques ainsi que des
lotissements ont vu le jour sur le territoire communal.
Parallèlement, la commune est partenaire depuis 2005 d'une convention la liant au Conseil Départemental de l'Hérault, à la
CCCL (Cté. Com. du Clermontais) et à la CCVH (Com. Com. de la Vallée de l'Hérault). Elle concerne la mise en place d'un projet
d'aménagement et de développement multipolaire, appelé VALCORDIA.
Ce projet, pour la ville de Clermont-l'Hérault, porte sur l'aménagement de l'entrée autoroutière Est avec la création d'un quartier
d'habitat " la Cavalerie " et d'un pôle d'échanges multimodal (PEM) actuellement en cours d'installation.
Aujourd'hui la municipalité souhaite poursuivre son action de développement en s'engageant dans un projet de requalification,
de redynamisation et de mise en valeur du centre ancien.
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extrait CARTE IGN 1/25 000
Clermont-l'Hérault est une ville de côteau. Elle dispose d'un territoire relativement restreint, délimité par une série de
contraintes physiques fortes qui font barrière à son expansion :
• Au sud, au nord et à l'ouest une succession de reliefs, les contreforts des montagnes de Liausson et de la Germane, dont
les versants opposés contribuent à former le lac du Salagou
• A l'est, la rocade de contournement et l'autoroute.
La forme de la ville, parcellaires, espaces publics et bâtiments, sont fortement liés à ces contraintes.
Située à quelques encablures des rives du lac du Salagou, elle bénéficie des retombées économiques et touristiques de ce
site remarquable.
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1. LES ESPACES PUBLICS
Des espaces publics de qualité, encombrés par la circulation et le stationnement
La ville de Clermont-l'Hérault, riche de son histoire - château féodal du XIIe siècle, bâti sur une ancienne forteresse érigée par les
Wisighoths au Ve siècle -, est composée d'espaces publics centraux d'une grande qualité.
Le marché hebdomadaire du mercredi, autour de l'église St Paul (Place du Griffe, Place du Commandant de Marne, rue du Marché, rue Louis Blanc, rue doyen René Gosse) est un élement important de la vie locale et un point d'intéret apprécié des visiteurs.
Propices, par définition, à la convivialité, aux rencontres et à l'activité commerciale, ces vastes espaces sont, malheureusement, le
plus souvent encombrés par la circulation et le stationnement automobile.
Le plan du Commandant de Marne ou Planol est un
vaste espace d'une belle qualité urbaine et architecturale. Il fédère la mairie et l'église St Paul (monument classé) ainsi qu'un bel alignement de platanes
ponctué par des éléments d'art urbain (statuaire et
fontaines) de qualité.
Malheureusement, ce bel alignement de platanes,
patrimoine arboré identitaire, a récemment subi une
une taille sévère et entièrement inappropriée !
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Des conflits de fonctionnement et d'usages, absence d'accesssibilité
Conflits de fonctionnement et d'usages forment le quotidien des
utilisateurs des espaces publics, habitants et visiteurs. En cause, la
mauvaise organisation de la circulation et du stationnement automobile.
Le stationnement reste sauvage (malgré l'existence d'une signalisation et l'annonce de mesures coercitives) et rend l'accès aux
équipements et commerces difficile, voire hasardeux !
Tandis que mobiliers urbains et containers, mal positionnés, réduisent le potentiel d'espace, en brouillant le paysage et en disqualifiant l'ambiance urbaine.
L'absence d'accessibilité et de fluidité représente un autre point
noir qui compromet le bon usage des espaces publics du centre
ancien. Le projet de leur mise en valeur devra tenir compte de la
réglementation relative aux personnes à mobilité réduite (PMR).
Une approche globale et une mise à plat du fonctionnement
urbain s'imposent pour améliorer qualité, pratiques, usages et
paysages des espaces publics du centre ancien.
Le parvis de l'église St Paul à retrouver récemment un peu de sérénité. Quelques aménagements récents font preuve d'une meilleure organiLes voitures tenues à distance, libèrent un espace public propice aux
sation du stationnement et intégration du mobilier urbain.
usages et à la mise en valeur de l'édifice.
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Des espaces publics par "défaut“ sans caractère ni valeur
De nombreuses façades aveugles constituent le cadre bâti et paysager des espaces publics. La démolition de bâtiments abandonnés et délabrés a doté la ville d'une série de dents creuses, espaces publics par défaut qui dénaturent la logique du tissu urbain et
disqualifient le paysage urbain.
Des têtes d'îlots, voir même des îlots entiers (comme l'îlot d'Enhoz ci-dessus à droite) ont été démolis. Ils ont été affectés à la circulation automobile et au stationnement.
Il importe qu'un ensemble de mesures soient proposées, permettant de "civiliser" ces espaces, en rétablissant leur caractère
structurant et noble d'espace public.
De nouvelles façades devraient être recomposées par le biais
d'ouverture de nouvelles fenêtres, par l'intégration et le camouflage des contreforts, par la réfection d'enduits et par la réalisation de modénatures.
La construction de nouveaux bâtiments pourrait être envisagée
contre les têtes de l'îlot d'Enhoz.
Une petite aire de jeux pour enfants installée dans une dent
creuse sombre en attente de ses utilisateurs...
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La traversée de la ville, un axe à restructurer
Le ré-aménagement de la route départementale reliant Clermont-l'Hérault au lac du Salagou d'un côté et à Bédarieux de l'autre,
via Villeneuvette, a provoqué une nouvelle vague de démolitions.
Si la circulation est devenue plus aisée et l'espace de la route moins encombré, ces démolitions ont contribué à dégager de vastes
espaces qui, malheureusement, comme précédemment, ont été affectés en totalité au stationnement automobile.
La traversée, espace privilégié de mise en contact de la ville avec le monde extérieur, doit pouvoir communiquer une image de
qualité, une image digne de l'histoire, mais aussi, des ambitions de la ville. Ceci, n'est, malheureusement, pas le cas, pour l'instant.
Un projet global doit être mis en oeuvre pour cet espace structurant, tenant compte de l'ensemble des composantes auxquelles
doit répondre le fonctionnement de cet espace complexe.
Il est à noter ici, qu'un projet d'aménagement a été conçu par le cabinet in Situ, missionné par le Conseil Général, en 2012. Le
chargé d'études prendra connaissance de ce projet et l'évaluera au regard de ses propres diagnostics et propositions.
Les traces indélébiles des démolitions...
L'extension du Lycée René-Gosse en cours, permettra de requalifier une section de la départementale.
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2. LE BÂTI
Des bâtiments d'une valeur et d'un niveau de conservation inégaux
Le centre historique de Clermont-l'Hérault, comme tout tissu urbain, fruit d'une sédimentation lente à travers l'histoire, est constitué de bâtiments aux formes et aux typologies très variées : des
maisons de ville aux emprises au sol limitées côtoient des maisons de maître adossées à des jardins, aux dimensions cossues.
Cette variété contribue à animer le caractère et l'ambiance des
espaces publics.
Les façades, de composition ordinaire ou recherchée, témoignent
du passage du temps et portent les marques d'interventions pas
toujours très réussies (modification de la taille des fenêtres, pose
de menuiseries PVC etc...)
Si autour des endroits centraux tels que le Planol, le niveau de leur
entretien semble globalement correct, il est souvent médiocre,
voire très médiocre, dans des secteurs moins visibles telles que
les ruelles étroites du noyau ancien (ex: au pied du château).
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De nombreux bâtiments portent les stigmates douloureux d'interventions malcontreuses.
Ils témoignent d'un habitat en mauvais état, insalubre et ou indigne.
L'ambiance qui s'en dégage donne une impression très dévalorisante pour une ville de cette envergure.
Une politique de réhabilitation des bâtiments du centre ancien, accompagnée d'un dispositif d'aides et de suivi doit être mise en
place. Soutenue par la collectivité, elle permettra, dans des délais acceptables, d'offrir un habitat décent et préserver un patrimoine
urbain et bâti de qualité.
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3. L'ACTIVITÉ COMMERCIALE
Sur le plan commercial, le centre de Clermont l’Hérault semble, d'après les élus, en “perte de vitesse“.
Sur les deux artères principales (rue du Doyen René Gosse et boulevard Gambetta) la densité de commerces est encore assez
importante. On peut craindre cependant son essoufflement par un phénomène de non renouvelement des enseignes. L’offre marchande ne manque pas de diversité, mais souffre sans doute d’une concurrence de la périphérie. On commence à constater une
légère augmentation de la vacance, liée également à la paupérisation résidentielle et dégradation du centre ancien.
Dans le cadre de cette étude, la municipalité souhaiterait que soit abordée la question commerciale au regard des problématiques
structurelles (évaluation des typologies de rdc commerciaux/ surfaces / capacité de stockage/ évolutivité … ) et d’accessibilité (PMR,
stationnement, livraisons…).
Il ne s’agit pas de réaliser une véritable étude commerciale, mais plutôt de prendre la mesure des caractéristiques du bâti existant
sur le périmètre d’étude concerné.
Un commerce à la vente, en situation stratégique à l'angle du boulevard Une enseigne du commerce “discount“ dans la rue René Gosse.
Gambetta et de la rue du Doyen René Gosse.
Une diversité et une densité de
commerces assez importante.
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PLAN DE LA VILLE ET PERIMETRES CONCERNES PAR LES TROIS VOLETS DE L'ETUDE
La ville de Clermont-l''Hérault est composée de trois parties assez distinctes et faciles à lire :
• Le centre historique aux ruelles tortueuses composé par le quartier haut situé sous le château et au pourtour du Planol (moyen âge
et époque classique)
• La partie XIXe aux tracés rectilignes englobant dans sa majeure partie le ruisseau Rhonel et ayant comme limite l'Esplanade de
la Gare.
• Les tissus pavillonnaires, enfin, développés au delà.
La présente étude composée de 3 volets, portera en fonction des questions traitées, sur des périmètres différents. Ces périmètres,
représentés sur la carte ci-dessus sont décrits dans le contenu de l'étude ci-après.
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Contenu de l'étude urbaine
VOLET 1 : ETUDE DES DEPLACEMENTS, DU STATIONNEMENT ET DE REQUALIFICATION DES
ESPACES PUBLICS
L'étude des déplacements (circulations et stationnement), associée au fonctionnement urbain est incontournable pour une ville qui
a le projet d'agir sur son centre.
Le centre, lieu d'animation et d'affluence, est un espace complexe. Il concentre toutes les fonctions et tous les intérêts qu'une ville
peut présenter : vie sociale, commerciale, échanges, équipements, histoire, patrimoine, ce qui entraîne une intensité de flux et de
circulations.
Les espaces publics de Clermont l'Hérault n'ont jamais fait l'objet d'une réflexion globale en matière d'aménagement, même si la
municipalité, au fil des ans, a entrepris de manière ponctuelle le ré-aménagement de certaines rues et places.
Le constat, qui de prime abord peut être fait à l'égard des espaces publics de Clermont, c'est que la place de l'automobile est excessive et de ce fait très compromettante pour la pluralité de fonctions que doit remplir l'espace public en ville. En circulation ou en stationnement la voiture est omniprésente jusqu'à l'intérieur des moindres places et placettes, des dents creuses du noyau historique !
Afin de réduire la place de l'automobile dans le centre ancien et procéder à la mise en valeur des espaces publics, un préalable
incontournable s'impose : la conduite d'une étude globale des déplacements et du stationnement.
L'Étude des déplacements, du stationnement et l'étude de requalification seront menées en parallèle et de manière croisée par des
professionnels aux compétences distinctes mais complémentaires.
Elles seront composées d'une phase état des lieux-diagnostic et d'une phase programmation (propositions, scénarii, programme
d'actions, approche financière et phasage).
LES PÉRIMÈTRES CONCERNÉS
L'étude des déplacements et du stationnement
La circulation étant, par définition, de nature diffuse et transversale, l'approche portera sur un périmètre large et pertinent du territoire
urbanisé de la commune.
L'étude de la re-qualification des espaces publics sera menée sur l'ensemble du centre historique, quartiers XIX ème inclu.
L'ETAT DES LIEUX- LE DIAGNOSTIC
L'étude des déplacements et du stationnement
L'objectif de cette étude est d'offrir une connaissance de l'état des déplacements et du stationnement, de leur organisation et de leur
logique. Il s'agit d'en évaluer leur pertinence de fonctionnement de manière à procéder à la formulation de préconisations susceptibles d'en améliorer l'état.
La capacité de stationnement actuelle sera estimée par rues et places.
Les besoins actuels et futurs en stationnement seront évalués du court au long terme en fonction de la nature des espaces, du rôle
qu'ils sont appelés à jouer dans le fonctionnement de la ville et des projets de mise en valeur attendus. C'est pourquoi, le lien entre
l'étude des circulations et l'étude des espaces publics doit être direct, étroit et permanent.
Les circulations douces seront tout particulièrement étudiées, le but étant de proposer un nouveau réseau complet de circulations
douces (vélos, marche à pieds) à l'échelle de la ville.
Afin d'évaluer la répartition du trafic, des comptages seront effectués sur les axes de circulation en fonction des heures de la journée
et des jours de la semaine.
Cette prestation et l'analyse de ces résultats (le bureau d'étude devra en évaluer l'importance) nécessitera peut-être de faire appel à
une compétence particulière. (Le coût de cette prestation est à faire apparaître distinctement dans l'offre de prix)
L'étude des espaces publics
L'objectif de cette étude est d'offrir une connaissance précise de l'état des espaces publics du centre ancien. De mettre en évidence leurs qualités et leurs défauts de manière à préconiser dispositifs et solutions d'amélioration de leurs fonctionnements et ambiances.
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Les espaces publics seront analysés en tant que réseau pour toutes les questions d'accessibilité et de flux, mais aussi isolément et
selon leurs valeurs propres pour tout ce qui est du fonctionnement, des usages, du caractère, de l'ambiance de vie et de paysage.
L'accessibilité, condition obligatoire sera scrupuleusement diagnostiquée.
Les activités et usages qui occupent les RDC des bâtiments seront pris en compte et considérés comme autant d'occasions pour
animer et mettre en valeur les espaces publics.
La question du ruissellement des eaux de pluie sera tout particulièrement étudiée et les solutions proposées seront optimisées du
point de vue environnemental (circuits d'écoulement de plein air, perméabilité des sols, etc).
A ce titre, la mise en valeur du lit du Rhônel (démolition des bétons, recherche du sol naturel...) devrait être envisagée ainsi que de
l'ensemble des bâtiments qui bordent cet élément caractéristique du paysage de la ville.
Note
La réhabilitation préalable des réseaux d'eau (adduction et usées) d'une facture ancienne, s'impose, tandis que l'enfouissement des
réseaux aériens pourra par la même occasion être envisagée.
ELABORATION DE SCENARII FAISANT LA SYNTHESE DES DEUX APPROCHES
A l'issue de la phase diagnostic, il s'agit d'établir des propositions faisant la synthèse des deux approches de manière à en garantir
la cohérence. Elles seront formulées sous forme de scénarii.
Ici, la collaboration entre les deux compétences (déplacements et espaces publics) sera continue et l'élaboration des propositions
commune. Cette collaboration devra d'ailleurs s'étendre à la compétence chargée de la réhabilitation du bâti, ce dernier étant une
composante intrinsèque de l'espace public.
Des propositions pour un nouveau plan des déplacements et du stationnement seront élaborées (circulations douces -vélos et
marche à pied-comprises).
Elles porteront sur l'ensemble du territoire urbanisé de la commune et seront structurées sous forme de scénarii.
Il s'agit de pouvoir se déplacer aisément et en toute sécurité des différents quartiers au centre ville et vice-versa, à pied ou à bicyclette.
L'objectif recherché étant de limiter l'accès automobile et le stationnement, consommateurs d'espace et sources de nuisances, dans
le centre historique et ses espaces publics.
Une recherche d'externalisation du stationnement en périphérie immédiate du centre historique, au niveau des entrées et traversées,
devra être envisagée.
Des scénarii de restructuration et de mise en valeur des espaces publics seront formulées, espace par espace. Elles seront en
cohérence avec les scénarii de l'étude des déplacements.
Il importe de noter le désir de la municipalité de considérer les dimensions historique et patrimoniale de la ville et faire en sorte
qu'elles puissent inspirer le caractère des projets et marquer l'identité de la ville.
Le quartier sous le château, très dégradé par endroits sera tout particulièrement étudié et ses accès facilités.
LE CHOIX D'UN SCÉNARIO, LE PLAN GUIDE, LE PROGRAMME D'AMÉNAGEMENT
Une approche de mise en évidence des impacts (architecturaux et urbains, fonctionnels, techniques, et financiers) sera effectuée
pour permettre au comité de pilotage de choisir le meilleur scénario.
Ce scénario, choisi et validé par le comité de pilotage, sera traduit en un plan-guide de référence global et accompagné par un
programme d'aménagement.
Une approche estimative des coûts sera effectuée ainsi qu'un phasage (à élaborer en partenariat avec les élus, au regard des capacités d'investissement financier de la commune).
Le programme d'aménagement sera composé d'une série de fiches programmatiques décrivant les aménagements à effectuer, leurs
caractéristiques physiques, leurs contraintes, les conditions de leurs mise en oeuvre.
Les aménagements seront évalués financièrement avec une marge d'erreur inférieure à 20%.
Le plan-guide, le programme d'aménagement et ses fiches programmatiques espace par espace seront conçus et rédigés de
manière à conduire à la phase opérationnelle, c'est à dire à la maîtrise d'oeuvre.
Ils seront présentés dans le cahier des charges de la consultation destiné aux professionnels intéressés à concourir.
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VOLET 2. ETUDE DE RÉHABILITATION DU CADRE BÂTI-HABITAT
Il s'agit de mener une analyse quantitative et qualitative autour de l'état du bâti et des logements du centre ancien.
De développer ensuite une réflexion et des scénarii alternatifs sur les possibilités de leur réhabilitation.
L'étude comportera une phase diagnostic-évaluation et une phase propositions d'actions, outils et moyens de mise en oeuvre.
LE PERIMÈTRE CONCERNÉ
L'étude portera essentiellement sur le centre historique (moyen âge et époque classique).
L'ETAT DES LIEUX, LE DIAGNOSTIC
Il portera sur le repérage et l'évaluation des aspects problématiques et disqualifiants du cadre bâti, à savoir :
• le repérage de la vacance
De sources municipales il y aurait 500 logements vacants dans le centre ancien. Il s'agit de mesurer et préciser les raisons de cette
vacance : abandons de propriétés, indivisions, autres...?
• le repérage de l’habitat dégradé (insalubre/indigne)
La visite de la ville dévoile de nombreux cas de logements indignes (cf constats et diagnostic). Il s'agirait d'en évaluer l'ampleur
(nombre) et la nature (remédiable, irrémédiable), de les cartographier et de les comptabiliser.
Les îlots dégradés et très dégradés seront repérés et étudiés. Leurs structures urbaine et foncière seront analysées de manière à
pouvoir envisager des actions de restructuration : regroupement parcellaire pour agrandissement des logements, démolitions partielles pour création de cours intérieures permettant un meilleur éclairement des logements, etc...
• le repérage de la précarité énergétique
Plusieurs bâtiments en bon état apparent peuvent être mal isolés et contribuer à la précarité énergetique de leurs occupants, sans
considérer ici, leur mauvaise empreinte écologique.
Lors de ce repérage et plus particulièrement en vue de l'élaboration des propositions d'actions, quelques paramètres devront être
pris en considération comme :
• la dimension patrimoniale. Elle sera tout particulièrement examinée, l'objectif de sa mise en valeur étant ciblée.
• le bâti communal. Il importe de connaître le parc des bâtiments communaux et d'en évaluer son état d'entretien, ses qualités architecturale, urbaine et patrimoniale. L'objectif étant de proposer à la municipalité des modes d'actions lui permettant de le conserver et
de le valoriser et non pas de le démolir comme ceci a souvent été le cas jusqu'à présent.
• le logement social ou aidé. La ville, est elle suffisamment dotée en logements sociaux ? Peut on envisager des opérations de création de logements sociaux dans le parc communal, ailleurs dans le bâti du centre ancien, lors de la restructuration d'îlots dégradés?
• une analyse des DIA (déclarations d'intention d'aliéner) pourrait être effectuée. Elle pourrait fournir une vision sur l'état du marché
des transactions.
L'EXAMEN DES OUTILS ET PROCÉDURES EN MATIÈRE DE RÉHABILITATION DE BÂTI ANCIEN
Le chargé d'études renseignera le comité de pilotage sur les priorités de l'ANAH en matière de lutte contre l'habitat indigne : aides
aux travaux, aide au déficit foncier en cas d'acquisitions par la collectivité, lutte contre la précarité énergétique*, accompagnement
des occupants modestes, traitement des copropriétés en difficulté etc...
Les différents outils et procédures disponibles ainsi que leurs combinaisons éventuelles (ANAH, OPAH, OPAH-RU, RHI-THIRORI, PNRQUAD? PIG..) permettant entre autres d'agir simultanément sur le bâti et l'espace public associé, dans le cas de restructuration
d'îlots notamment, seront présentés et examinés quant à leurs capacités à répondre aux besoins et, de ce fait, à être engagés..
*En matière de lutte contre la précarité énergétique, il importe de mentionner ici, le dispositif d'aide mis en place par la communauté de communes
de la Vallée de l'Hérault. RENOVISSIME porte sur l'offre d'une ingénierie de conseil et de suivi techniques en matière de réhabilitation de logement
dégradé (définition de travaux et de devis, diagnostic énergétique gratuit, plan de financement prévisionnel, demande de subvention et suivi du
dossier). Un tel dispositif pourrait-il être envisagé par la CCCL?
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Il examinera d'autres possibilités d'interventions et d'appuis financiers possibles, émanant des collectivités locales (commune, cté de
com. de la Région- ADEME) pouvant inciter et aider les propriétaires à entreprendre cette réhabilitation.
Le dispositif FATMEE (fonds d'aides aux travaux de maîtrise de l'eau et de l'énergie) mis en place depuis 2007 par l'Agence de
Clermont-l'Hérault devrait être considéré et dynamisé.
Les outils de l'acquisition foncière (amiable, préemption) pourront également être évalués ainsi que les aides financières (ne pas
omettre de solliciter le EPFLR) dans le but d'élargir action et maîtrise foncière communales.
L'ensemble des aides financières tant au niveau du particulier que de la collectivité seront identifiées et explicitées
En fonction des outils et procédures opérationnels envisagés, les dispositifs d'information et d'animation à mettre en place par la
municipalité seront précisés et évalués financièrement.
La règlementation en cours en matière d'habitat indigne sera explicitée : signalement, expertise ARS, arrêtés municipaux et préféctoraux (péril et salubrité, hypothèques), obligations en matière de travaux, etc...
Des expériences menées ailleurs seront présentées par le bureau d'études
L'ELABORATION DES SCÉNARII
Au vue de l'état des lieux- diagnostic et de la prise en considération des outils et procédures de réhabilitation - restructuration du bâti
ancien mis à disposition, tant nationaux que locaux, des scénarii seront élaborés.
Il s'agit de concevoir une stratégie en matière de réhabilitation du bâti indigne, dégradé et d'une manière générale du bâti vieillissant.
Les scénarii seront spatialisés. Evalués financièrement, ils feront apparaître les coûts incombant à la collectivité tandis que leur
montage opérationnel (outils et procédures, portage, maîtrise d'ouvrage, etc...) devra être explicité.
Ils porteront sur :
• le parc privé : bâtis ponctuels ou ensembles bâtis mittoyens
Les mesures de leurs réhabilitation seront détaillées accompagnés des procédures de mise en oeuvre (insalubre/indigne) ou simples
réhabilitations de façades
• les îlots dégradés ou très dégradés à restructurer avec des réhabilitations et/ou démolitions, partielles ou totales envisagées, les
epaces privatifs de cours et ou de jardins.
• les bâtiments communaux et leurs mesures de réhabilitation
LE CHOIX D'UN SCÉNARIO ET D'UNE STRATEGIE D'INTERVENTION.
Un scénario sera choisi en guise de stratégie d'intervention.
Il sera assorti d'un réel programme d'interventions et d'un planning. Il portera sur la resorbsion de l'habitat dégradé (insalubre/
indigne) et de réhabilitation de bâti, parc privé et communal.
Il précisera le, ou les dispositifs d'outils opérationnels et financiers à mettre en place, leurs modalités de montage et de fonctionnement, les moyens techniques et humains nécessaires à leurs mise en oeuvre, l'implication financière (collectivité, particuliers) les
délais, le mode d'information, de sensibilisation et de suivi.
Il sera en cohérence avec le programme d'aménagement en matière de déplacements et de requalification des espaces publics qu'il
alimentera en retour.
VOLET 3 : ETUDE SUR L'ACTIVITÉ COMMERCIALE
LE PERIMÈTRE CONCERNÉ
L'étude portera essentiellement sur le centre historique (moyen âge et époque classique).
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L'ETAT DES LIEUX, LE DIAGNOSTIC
La municipalité souhaite que soit abordée la question commerciale au regard des problématique structurelle des rez-de-chaussée
d'immeuble.
Il ne s’agit pas dans le cadre de cette étude de réaliser une véritable étude commerciale, mais plutôt de prendre la mesure des caractéristiques du bâti existant et de ses impacts sur l'activité commerciale dans le cadre du périmètre d’étude. Le diagnostic permettra
des dresser un état des lieux :
- des surfaces commerciales actuelles et potentiellement disponibles (ventes, stockage/réserves, locaux techniques...)
- de leurs caractéristiques principales (hauteur sous plafond, linaire de vitrines, accès, contraintes...)
- de leurs accessibilités (PMR, stationnements, livraisons)
PROPOSITIONS D'ACTIONS ET MISE EN ADÉQUATION AVEC VOLETS 1 ET 2
Les résultats de cet état des lieux permettront d'évaluer la pérénité et ou le potentiel d'évolution des commerces en ville au regard
des tendances et besoins en cours, et ceux à satisfaire dans le cadre de cette étude comme par exemple l'amélioration de la
résidentialité et de l'attractivité du centre. Ils seront croisés avec les autres thématiques énoncés plus haut (espaces publics, stationnements, déplacements…) et pris en compte dans les différents scénari élaborés pour les autres thématiques et donc dans les
propositions d’actions qui seront retenues.
SYNTHESE DES TROIS VOLETS
LA DEFINITION D'UN PROJET ET D'UN PROGRAMME D'ENSEMBLE POUR LA REQUALIFICATION DU CENTRE ANCIEN
Les scénarii choisis lors des trois volets devront être en cohérence et concourir à la mise en oeuvre d'un seul et unique projet pour
la requalification et la redynamisation du centre ancien.
Ils seront spatialisés et déclinés en un programme d'aménagement et d'actions.
Ils seront évalués financièrement et donneront lieu à un phasage (priorisation des actions) et à un calendrier.
Les procédures de leurs mises en oeuvre seront explicitées ainsi que les aides financières afférentes tant envers le secteur privé
(propriétaires-bailleurs, commerçants) qu'envers la municipalité.
Faisabilité technique et opérationnelle
Le chargé d'étude dans le cadre du programme politique de la municipalité et de sa temporalité, abordera en partenariat avec elle et
le comité de pilotage, la faisabilité technique et opérationnelle du projet.
A ce stade, des acteurs opérationnels extérieurs pourront être sollicités pour donner leurs avis et éclairer certains aspects de l'opérationnalté du projet, dans le cadre de réunions ou d'entretiens techniques restreints. 17
Déroulement de la mission
Les trois volets de l'étude seront menés simultanément mais la mission se déroulera selon trois grandes phases.
Une première phase sera consacrée au recueil des informations, à la prise de connaissance des études et projets communaux en
cours, ainsi qu'à l'analyse des données, à l'élaboration du diagnostic et à la mise en évidence des enjeux..
Une deuxième phase sera consacrée à l'élaboration des propositions et scénarii ainsi qu'à l'évaluation de leurs impacts. Le chargé
d'étude assistera les élus dans les différentes prises de décision qu'ils seront amenés à effectuer (choix de scénario et de plan de
référence).
Une troisième phase sera consacrée à l'élaboration des schémas d'aménagement et des programmes. Lors de cette phase plus
technique, un échange et une collaboration plus rapprochés entre élus et membres du comité de pilotage seront nécessaires, afin
d'éclaircir certains points qui n'auraient pu être abordés lors des précédentes réunions du comité de pilotage. Des réunions intermédiaires pourront alors être programmées.
Chaque phase sera validée par le comité de pilotage. Eu égard au nombre des phases de l’étude, le comité de pilotage se réunira
donc au minimum trois fois.
Le comité technique : Un comité technique sera constitué juste après le choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre et en lien avec elle
(membres définis en partenariat). Il pourra se réunir indépendamment mais assistera aux comités de pilotage. Il apportera ses
connaissances et éclairages techniques à ce dernier et au chargé d’étude dont il suivra le déroulement de la mission, de manière
rapprochée. Il pourra être sollicité une à trois fois maximum.
La concertation
La municipalité souhaite informer la population sur le déroulement de cette étude et pouvoir recueillir ses réflexions et éventuelles
réactions notamment au sujet des propositions qui seront élaborées. Elle souhaite également faire participer, à l'étude, les associations impliquées dans la vie du quartier. Certaines d'entre-elles pourront être sollicitées dans le cadre des réunions du comité
technique.
Le bureau d'études devra proposer un projet de concertation et en tenir compte dans le planning ainsi que le budget affecté à
l'étude, tel que défini, ci-après.
Délais
Une fois la passation du marché effectuée, un délai global de 12 mois est affecté à cette étude.
Compétences exigées à l'intérieur du groupement
Compte tenu de la nature des problématiques concernées, le bureau d'étude choisi devra comporter les compétences suivantes.
Elles seront réunies à l'intérieur d'un groupement.
- compétence déplacements/urbanisme
Afin de mener l'étude des circulations et des stationnements. - compétence espace public/maîtrise d'oeuvre
Des références en matière de programmation, de conception et de réalisation d'espaces publics sont demandées (architecte DPLG
ou architecte-paysagiste DPLG).
- compétences architecture-patrimoine/ingénierie habitat.
Cette compétence pourra être porté par un architecte du patrimoine ou par un architecte ayant des amples références dans le
domaine de réhabilitation de bâtiments anciens. Il doit avoir travaillé dans le champ du logement dégradé et avoir une bonne
connaissance des différents outils et procédures propres à la réhabilitation des centres anciens. Si tel n'était pas le cas, il devra être
accompagné par cette ingénierie spécifique nécessaire .
L'ensemble des compétences citées ci-dessus seront présentées et justifiées (illustrations) à l'intérieur du dossier de candidature
soumis par les équipes candidates.
Les moyens techniques et humains affectés à l'élaboration de cette étude seront précisés. Les personnes en charge de cette étude
seront concrètement signalées ainsi que leurs compétences et formations.
Le mandataire de l'étude sera proposé par le groupement. Cette proposition devra être motivée.
18
Coût de la mission
Pour l'étude, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, l'animation des réunions, concertation comprise, ainsi que les déplacements, et
la fourniture du rendu, un coût forfaitaire et global de 60.000 € HT est affecté pour mener cette étude pré-opérationnelle.
La proposition devra faire apparaître de manière distincte le coût de l'option liée à la réalisation des comptages des circulations
automobiles.
Rendu de l'étude
Le contenu des trois volets composant cette étude sera rassemblé dans un seul document A3.
Il sera fourni en 5 exemplaires.
Un CD en format PDF et un autre en autocad seront également exigés.
Le diagnostic et les analyses préalables utiliseront tous les moyens textuels, graphiques, cartographiques et photographiques pour
transmettre propos et arguments.
Des échelles adéquates seront adoptées pour aborder les différentses problématiques et exprimer le projet.
On peut, à priori, envisager les échelles suivantes :
- 1/2000 e pour le plan des déplacements
- 1/1000 e pour le plan de référence global de restructuration des espaces publics
- 1/500 e pour les schémas ( plans et coupes) devant expliciter le projet d'aménagement et de mise en valeur - 1/500 e également pour le projet de restructuration d'îlots.
Une échelle graphique accompagnera toute cartographie et dessin.
.
19
Annexes
Les études existantes, les opérations menées
Il est demandé au chargé d'étude de prendre connaissance des études, des opérations menées et projets en cours, pour éviter de
mener des analyses que d'autres ont déjà menées (économie des moyens). Il sera amené à donner un avis les concernant, voire
procéder à une ré-actualisation, non formelle, de leur contenu, auprès du comité de pilotage
La liste des études :
PLACE DES TROIS ESCALIERS
Bruyère et Binon, Architectes, Décembre 1992
L’ILOT D’ENOZ
Illustrations Vol 2
Par Astrid Huser
Afan Antenne Méditerranée, 1997
L’ILOT D’ENOZ
DFS de suivi de démolition et étude de bâti
Astrid Huser avec la collaboration de Laurent Duflot (Phase I) et Frédéric Gueriel (Phase II)
Afan Antenne Méditerranée, 1997
L’ENJEU DE LA RESTRUCTURATION D’ILOTS EN CENTRE ANCIEN
Aide à la réalisation d’un cahier des charges
Maître de stage : G. Reboul, Directeur des politiques contractuelles et territoriales
Stagiaire : Aude Auclair, promotion 2002
Tuteur de stage : C. Dieterlen, enseignante
Institut Universitaire de technologie Département Gestion Urbaine Université Méditerranée (Aix-Marseille II)
Juin 2002
ELABORATION DU PROJET URBAIN Phase 3 – projet et programme d’action
Jacqueline Bertaïna, Françoise Badaroux, Philippe Millasseau
12 Rue Lejeune – 31000 TOULOUSE, Janvier 2005
ETUDE PATRIMONIALE, les Faubourgs 19ème et début 20ème
Tristan Schebat, Architecte DPLG, 2 Rue d’Alésia – 34230 PAULHAN, Juillet 2006
REFLEXIONS AUTOUR DE L'ILOT D'ENOZ , CAUE de l'Hérault, Oct 2007
PLU
PLH
ELABORATION DU PROJET URBAIN DE CLERMONT L'HERAULT, réseau de consultants PARCOURIR, mai 2004
PROJET DE LA TRAVERSÉE
ETUDE DU PARVIS DU LYCÉE
ESPLANADE DE LA GARE
ETUDE SUR LE CHÂTEAU
SCHÉMA D'ASSAINISSEMENT ET D'EAU POTABLE
20
Approche de l’état phyto-sanitaire et bio-mécanique des arbres de la ville
Le patrimoine arboré participe fortement au caractère et à la qualité des espaces publics.
Composé en majeure partie de platanes, le patrimoine arboré de Clermont-l'Hérault se situe essentiellement sur les trois grands
espaces structurants que sont le Planol, l’Esplanade centrale et l’Esplanade de la gare. 1- LE PLANOL
La courbure de ce vaste espace urbain en cœur de ville s’exprime pleinement par un alignement de platanes centenaires qui accompagne les façades depuis l’église St-Paul jusqu’à la mairie.
Hélas, le traitement qui vient de leur être infligé témoigne d’un manque de considération à la fois comme patrimoine intrinsèque de
la ville et comme patrimoine vivant.
En effet, les tailles radicales sont préjudiciables à la vie biologique de l’arbre et entraînent des conséquences à court, moyen et long
terme : stress de l’arbre, développement de nombreux rejets résiduels mal ancrés sur les charpentières, développement de pourritures, de champignons lignivores, attaques d’insectes et de parasites, nécroses.
Tous ces paramètres vont concourir à un affaiblissement des arbres. Par ailleurs, ce type de taille est d’autant plus injustifié que ces
arbres ne sont pas une gêne pour les riverains, les façades étant situées à une dizaine de mètres de l’alignement.
Un suivi phyto-sanitaire et bio-mécanique de ces arbres va maintenant s’avérer indispensable dans le cadre d’un plan de gestion à
réaliser par des professionnels compétents.
2- L’ESPLANADE CENTRALE
Le double alignement de platanes crée une voûte végétale d’une grande qualité qui donne une ambiance particulière à ce vaste
espace piétonnier plat. Cette dimension verticale bien à l’échelle du site entre les deux façades bâties est garante d’un équilibre
urbain fondamental.
Aucune taille de ces arbres n’est requise, à part la suppression des branches mortes dans les frondaisons.
Là aussi, un plan de gestion devra déterminer les opérations à engager sur ces arbres dans le cadre d’un planning à élaborer sur
plusieurs années.
3- L’ESPLANADE DE LA GARE
Les alignements anciens et récents créent une structure végétale qui permet de bien identifier l’espace, ses limites et ses fonctions
viaires (voiries, parkings).
Les platanes anciens, comme ceux de l’esplanade centrale, ne nécessitent aucune taille spécifique, si ce n’est la suppression des
branches mortes.
Un alignement sur le boulevard courbe adjacent a malheureusement fait l’objet d’une taille radicale il y a quelques années. L’examen
de ces platanes montre une réitération de rejets chétifs qui témoignent d’un affaiblissement des arbres.
Les dernières plantations de jeunes platanes (alignements en bordure des parkings) n’ont fait heureusement l’objet d’aucune taille
et méritent d’être laissés en l’état.
En revanche, le cèdre vert à l’ouest de la gare présente un dépérissement progressif inéluctable, son abattage sera hélas à programmer.
PRECONISATIONS
Ces trois grandes entités arborées méritent donc plus de considération au titre de patrimoine de la ville. L' étude d’un plan de gestion
serait une bonne démarche à engager pour le préserver et le valoriser.
Cette étude consiste à mettre en œuvre un inventaire qui répertorie chaque arbre et définit son état phyto-sanitaire et bio-mécanique
afin d’établir une fiche identitaire et sécuritaire.
Chaque fiche identitaire et sécuritaire définit des préconisations et un planning permettant de programmer des travaux éventuels
(taille douce, soins phyto-sanitaires, mise en sécurité…) arbre par arbre.
Ce plan de gestion aurait l’avantage d’éviter des opérations coûteuses et inutiles de tailles radicales.
Il serait à confier à un bureau d’étude spécialisé au même titre et au même moment que les marchés de maîtrise d'oeuvre sur les
espaces publics.
21
Eléments sur l'histoire et le développement urbain de Clermont-l’Hérault
Il existait à l’époque romaine une agglomération principale de 5 à 6 hectares ainsi qu'une zone habitée périphérique de 12 hectares
qui devint un carrefour stratégique économique et commercial par sa situation privilégiée en plein cœur de l’Hérault au carrefour de
plusieurs routes, ce qui a permis son expansion économique et démographique.
La ville est construite au flanc d’une colline, qui abrite les vestiges d’un château du XIIème siècle ainsi qu’une église gothique typique
du XIIIème siècle. Située au centre du département de l’Hérault, elle s’est développée, depuis le XIIème siècle, autour de son
château et de son bourg primitif complété, à partir du XIVème siècle, par les faubourgs ou quartiers de la Frégère, les Calquières,
Coutellerie et Rougas.
Elle est traversée par un petit ruisseau (utilisé autrefois pour l’industrie drapière car toute proche de la Manufacture des draps de
Villeneuvette).
Aux XIXème et XXème siècle, le dynamisme principalement commercial et viticole de la ville s’accompagna d’un développement
urbain s’étendant du Planol et de l’église Saint-Paul jusqu’à la gare ferroviaire et sa périphérie. Clermont-l'Hérault fut la capitale du
raisin de table à la fin du XIXème siècle et au début du XXème avant de devenir une cité oléicole (huilerie coopérative depuis 1922)
et viticole.
Depuis les années 1950, habitats collectifs et individuels ainsi que zones d’activités économiques occupent un espace autrefois cultivé. Parallèlement, la ville se dota d’équipements scolaires (écoles, collèges, lycées), sportifs (stades, gymnases, centre aquatique)
culturels (bibliothèque, théâtre, cinéma) et sociaux (crèche, maison de retraite, Centre d’action sociale, club du troisième-âge etc...).
Clermont-l'Hérault connaît une croissance démographique régulière située entre 2 et 3 % l’an.
La ville a grandi, l’urbanisation s’est développée avec de nouveaux quartiers, le paysage a changé .
A l’Ouest (l’Oratoire, Bézerac, Fontenay), la ville a été dotée d’une école avec restaurant scolaire et d’un accès direct à la route de
Montpellier par la nouvelle voie de Fontainebleau.
La création ou l’aménagement d’équipements structurants comme l’école Jules Verne, le stade Jean Pinet ou le Centre aquatique
marquent un tournant dans la transformation du gros bourg qui se transforme en une ville de plus de 8. 000 habitants.
Eléments du patrimoine
La collégiale Saint-Paul de Clermont-l'Hérault (XIVe-XVème siècles), belle élévation intérieure et présence de bas-côtés, chose rare
dans le "gothique méridional ". Grande rosace en façade
Le château des Guilhem
Tour des anciens remparts
Couvent des dominicains
Chapelle Notre-Dame-du-Peyrou (XIVème siècle)
Le monument aux morts : il s'agit d'un cénotaphe avec à l'intérieur un gisant veillé par une femme nue, à priori une danseuse de
cabaret des années 1920. Les interprétations sont multiples et compte tenu de la personnalité du sculpteur Paul Dardé, cette provocation semble l'expression d'une révolte qui rattache cette œuvre aux monuments aux morts pacifistes.
Dans un document paru en 1985 sous le titre « Inventaire Général des monuments et des richesses artistiques de la FranceArrondissement de Lodève » une cinquantaine de maisons sont mentionnées dont plus de la moitié est située dans le vieux bourg
comprenant le château et le monastère de Gorjan ainsi que trois hôtels particuliers et le reste dans les quartiers de la Frégère , des
Calquières comprenant les deux églises gothiques St-Paul et St-Dominique (Pénitents) deux manufactures de drap et trois maisons
de tanneur. Plusieurs de ces maisons ont été détruites.
22
19, rue Saint-Louis - 34000 Montpellier
Tél. : 04 99 133 700
Fax : 04 99 133 710
E. mail : [email protected]
23

Mairie de Clermont l`Hérault

Transcription

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