B1 - A. Martini

Transcription

B1 - A. Martini
Elisabeth Faure
Angéline Lepori-Pitre
Destination
DELF
Préparation au
DELF scolaire et junior
Livre du
professeur
B1
CIDEB
internet : www.blackcat-cideb.com
e-mail : [email protected]
© 2012 CIDEB – Gênes
Première édition : janvier 2012
Sommaire
B1
Page
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  4
Compréhension de l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compréhension des écrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production orale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
 6
20
26
40
Le français se met en 4 ! (Civilisation) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Générations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Baz… arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Branchés ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Planète ados ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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64
65
66
Examens Blancs
Examen Blanc 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Examen Blanc 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Examen Blanc 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Les FAQ du DELF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Les grilles d’évaluation du C.I.E.P.
Production écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Production orale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Les référentiels
Descripteurs du CECRL pour le niveau B1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Référentiels morpho-syntaxiques pour le niveau B1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Ressources en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
CD-ROM : corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
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Avant-propos
Le DELF scolaire et junior
Mis en place en septembre 2005, les examens du DELF SCOLAIRE et JUNIOR ont déjà conquis un vaste
public de jeunes francophones à travers le monde. Repensées afin de mieux répondre aux exigences
du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), les épreuves sont conçues
spécifiquement pour les adolescents : elles proposent des activités calibrées en fonction de leurs centres
d’intérêt et des supports qui leur sont familiers tout en maintenant le niveau d’exigence en matière
linguistique. En d’autres termes, le DELF « jeune » évalue les mêmes acquis que le DELF proposé aux
candidats adultes inscrits à un examen de niveau identique. Seules les situations changent : ainsi dans le
cadre d’un jeu de rôle on pourra demander à un candidat adulte de simuler un entretien avec un employeur
(ou le responsable d’un service administratif auprès duquel il accomplit une démarche), tandis que le
candidat scolaire se verra proposer un dialogue avec un professeur, sa mère, son père…
Une gamme d’examens complets
Comme pour le DELF destiné aux candidats adultes, les examens SCOLAIRE et JUNIOR proposés aux
adolescents suivent la progression dictée par le CECRL :
• le DELF scolaire A1 correspond à des connaissances de base et s’adresse tout particulièrement à
des élèves qui commencent l’apprentissage du français. L’examen atteste des compétences de niveau
A1 du Cadre Européen Commun de Référence ;
• le DELF scolaire A2 est adapté à des élèves qui ont déjà une bonne maîtrise des bases. L’examen
atteste des compétences de niveau A2 du Cadre Européen Commun de Référence ;
• le DELF scolaire B1 est destiné à des élèves qui ont atteint un certain niveau d’autonomie. L’examen
atteste des compétences de niveau B1 du Cadre Européen Commun de Référence ;
• le DELF scolaire B2 est réservé aux élèves qui ont une maîtrise assurée du français. L’examen atteste
des compétences de niveau B2 du Cadre Européen Commun de Référence.
Chaque examen donne droit au diplôme et les élèves peuvent élaborer librement leur parcours
personnel. Ils peuvent en effet opter pour une progression régulière – en soutenant les différents examens
successivement – ou bien choisir de passer un examen unique qui attestera le niveau optimal des
connaissances qu’ils auront acquises.
DELF SCOLAIRE ou DELF JUNIOR ?
Cette double appellation recouvre une même réalité, celle des examens réservés à des candidats
adolescents. Cependant on distinguera le DELF SCOLAIRE, proposé dans les pays où des accords ont
pu être passés entre les autorités éducatives locales et le Ministère de l’Éducation Nationale français
(généralement par l’intermédiaire de l’Ambassade de France) et le DELF JUNIOR, mis en place dans des
pays où ces accords bilatéraux n’existent pas.
Le DELF SCOLAIRE, actuellement intégré dans le parcours scolaire du secondaire dans 31 pays du monde,
est donc généralement proposé par les enseignants de langue française au sein des établissements
scolaires soucieux d’élargir leur offre de formation, tandis que le DELF JUNIOR, mis en place dans 93
pays, s’adresse à des candidats qui souhaitent se présenter à l’examen de manière individuelle (tout en
se préparant éventuellement aux épreuves en fréquentant les cours organisés par les Centres Culturels et
Alliances Françaises). On rappellera que l’inscription à un cours de langue française n’est pas obligatoire
pour pouvoir s’inscrire à une session.
Validité et reconnaissance
Délivré par le Ministère de l’Éducation Nationale français, le DELF est un diplôme d’état à tous les effets,
valable sans limitation de durée. Il est donc acquis pour la vie.
La reconnaissance du diplôme varie selon les pays et en vertu des accords passés avec les autorités
locales : ainsi le DELF peut permettre de gagner des crédits (universitaires ou scolaires) en vue de
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Avant-propos
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l’obtention d’un diplôme local, constituer un pré-requis pour l’accès à une filière ou à une formation
spécifiques. Dans tous les cas, il s’affirme comme un apport précieux dans un futur curriculum.
On rappellera enfin que le DELF de niveau B2 (SCOLAIRE ou ADULTES) est actuellement le diplôme le plus
demandé aux candidats étrangers en vue de leur inscription dans l’enseignement supérieur français : les
titulaires du DELF B2 sont ainsi automatiquement dispensés du test linguistique habituellement obligatoire
pour formaliser une inscription dans le premier cycle de l’enseignement supérieur français (en 1ère et 2ème
année dans une université ou une école d’architecture).
Typologie et contenu des examens
Le DELF SCOLAIRE et JUNIOR est structuré selon les principes mis en place pour les examens proposés
aux candidats adultes :
• l’examen est constitué de quatre épreuves cadrées sur les quatre compétences évaluées (dans l’ordre
de l’examen : compréhension de l’oral, compréhension des écrits, production écrite, production orale) ;
• chaque épreuve est déclinée en différents exercices (max. 4) qui permettent de mieux évaluer les
compétences des candidats ;
• l’évaluation prend en compte tous les résultats obtenus par le candidat : chaque épreuve est évaluée
sur 25 pour un examen noté sur 100. Pour réussir, le candidat doit obtenir au moins la moyenne, c’està-dire au moins 50 points pour les 4 épreuves dont les résultats sont additionnés (sans coefficient
spécifique attribué). Attention ! Une note éliminatoire a été introduite et il est nécessaire d’obtenir un
minimum de 5 points à chacune des épreuves ;
• la durée des épreuves est graduelle, comme les difficultés que le candidat doit affronter :
DELF A1
1h20
DELF A2
1h40
DELF B1
1h45
DELF B2
2h30
• la préparation du DELF SCOLAIRE peut être intégrée dans la programmation dans la mesure où
les exercices proposés dans le cadre de l’examen apparaissent familiers (l’écoute de documents
enregistrés, la rédaction de lettres amicales ou formelles, les jeux de rôle…) et épousent les objectifs de
la classe de langue (capacité à se présenter, à donner son avis, à présenter un document, à interagir…).
Pour en savoir plus sur les certifications françaises, on conseille de se reporter au site officiel du Centre
International d’Études Pédagogiques de Sèvres (C.I.E.P.), organisme qui gère les examens du DELF pour
le compte du Ministère de l’Éducation Nationale français : www.ciep.fr
On trouvera en particulier la liste des centres d’examen officiellement agréés dans chaque pays et qui
assurent la gestion du DELF au niveau local. Le Ministère de l’Éducation Nationale français s’appuie en
effet sur le double réseau des centres (et instituts) culturels français à l’étranger et des Alliances Françaises,
chargés de mettre en place les différentes sessions d’examen en fonction du calendrier national.
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B1
Compréhension de l’oral
Analyse de l’épreuve
La compréhension orale est la première des trois épreuves collectives que les candidats doivent affronter.
Après avoir écouté les documents sonores proposés à leur niveau d’examen, ils doivent compléter les
questionnaires qui leur sont associés sur le fascicule distribué en début de session.
N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que
les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève).
Le déroulement de l’épreuve
On distinguera deux moments : l’écoute des documents sonores et la réponse au questionnaire.
Pour les deux premiers documents, le candidat dispose de :
• 30 secondes pour lire les questions ;
• une première écoute, puis une brève pause (30 secondes) pour répondre aux questions ;
• une deuxième écoute suivie d’une autre courte pause (1 minute) pour compléter les réponses.
Pour le troisième document, le candidat dispose de :
• 1 minute pour lire les questions ;
• une première écoute, puis une pause de 3 minutes pour répondre aux questions ;
• une deuxième écoute suivie d’une autre pause de 2 minutes pour compléter les réponses.
Durée totale de l’épreuve : 25 minutes environ (en fonction de la longueur des documents proposés).
La typologie des documents
Comme pour les autres niveaux de l’examen, l’épreuve se base sur des « documents enregistrés ayant trait
à des situations de la vie quotidienne ». Les élèves seront ainsi amenés à écouter :
• des dialogues entre locuteurs natifs (exercice n° 1) ;
• des extraits d’émissions de radio : émission d’intérêt général, bulletin d’information (exercice n° 2) ;
• des extraits d’interviews de personnalités de l’espace francophone : artistes, écrivains, sportifs etc.
(exercice n° 3).
Les enregistrements audio proposés au niveau B1 peuvent s’inspirer de documents authentiques
(éventuellement retouchés), même s’ils demeurent avant tout un outil pédagogique. Ils sont conçus suivant
les principes habituels des examens DELF : le français utilisé est rigoureusement standard (pas d’accents
locaux ni de langue familière), etc. Le rythme de la prise de parole se rapproche de la réalité des échanges
réels, mais l’élocution est encore volontairement très didactique. Le tout pour faciliter la compréhension, en
conformité avec le CECRL qui fait référence à une « langue standard clairement articulée » pour ce niveau
de compétence (cf. Référentiel B1 p. 77). La longueur des enregistrements (comprise entre 1.30 minute et 3
minutes) est en revanche plus conséquente.
Durée maximale des documents (pour 3 exercices) : 6 minutes.
La typologie des questionnaires
Au niveau B1 certaines compétences sont désormais acquises : les candidats sont en mesure de
comprendre des renseignements, des consignes, des instructions, les informations contenues dans un
bulletin météo comme dans un audio-guide (au musée) ou le contenu d’annonces publiques (dans un
avion ou un magasin). On leur demandera d’identifier le sujet du document (un événement, une activité,
une situation), sa fonction, des opinions et des sentiments (ceux des locuteurs qui interviennent dans
les échanges) en faisant preuve de leur capacité à maîtriser non seulement la compréhension globale du
document, mais également à repérer les informations détaillées qu’il contient. Et leur attention doit être
soutenue pour éviter les pièges : quelquefois en effet toutes les réponses proposées dans un QCM sont
effectivement des éléments de l’enregistrement ou sont très proches et le choix ne s’impose pas comme
une évidence. Enfin leur capacité de déduction est également sollicitée, car toutes les réponses ne sont pas
contenues de manière explicite dans les documents proposés.
À chacun des exercices (au nombre de 3 pour le niveau B1) proposés à l’écoute correspond un
questionnaire de compréhension. Les candidats doivent répondre à différents types de questions :
• choix multiple (QCM), où il leur suffit de cocher la bonne réponse ;
• ouvertes : il leur est demandé de rédiger une réponse (sous la forme d’un mot, d’un numéro ou d’une
courte phrase à écrire).
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compréhension de l’oral
B1
S’agissant d’évaluer la compréhension, tout est fait pour que le candidat écrive le moins possible. Dans le cas
des questions ouvertes, l’orthographe de la réponse n’est jamais prise en compte dans l’évaluation du devoir.
Important : dans les épreuves de compréhension du DELF (A1 > B2), les questions suivent l’ordre du
document proposé.
La réussite à l’épreuve de compréhension orale est directement liée à la familiarité que le candidat a pu
développer avec les exercices proposés dans le cadre de l’examen. La préparation s’alignera donc selon
les axes de force suivants :
HORS-DOCUMENT
• L’analyse des consignes : les consignes de l’épreuve devront être lues et écoutées avec la classe de
manière à sécuriser les candidats (on insistera sur le nombre d’écoutes) et à leur permettre de mettre
en place des stratégies de gestion du temps (en fonction des pauses prévues durant l’épreuve : lire et
comprendre, répondre, vérifier). Dans la mesure du possible, l’enseignant devra chercher à respecter le
rythme de l’épreuve durant les activités en classe (les différentes écoutes, les pauses) pour favoriser ces
acquis.
• L’analyse des questionnaires : les élèves doivent connaître la typologie des différentes questions qui
peuvent leur être posées et les réponses que l’on attend d’eux. On insistera sur l’importance de la
lecture préalable à l’écoute en début d’épreuve : une lecture attentive et une bonne compréhension du
questionnaire permettent au candidat d’acquérir des informations importantes sur le document qui lui
sera proposé (la situation, les locuteurs…) et de repérer les difficultés éventuelles (les points de détail,
les questions ouvertes, etc.).
TRAVAIL SUR DOCUMENT
• Le développement de stratégies de compréhension (globale, détaillée, fine) qui permettront au candidat
d’optimiser ses compétences durant l’écoute.
La progression
Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée
dans le cadre de l’examen :
• « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de
l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème
et pour des raisons évidentes de mise en page ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais
constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve.
• « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses
compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen.
La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses
mécanismes et de ses difficultés. Dans un premier temps, on s’attache à une révision des stratégies
nécessaires à la compréhension des documents sonores (compréhension globale, détaillée, fine). Dans un
second moment, on propose un entraînement systématique à chaque exercice de l’examen.
Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le
déroulement des exercices.
LES ÉTAPES
LES OBJECTIFS
Identifier le message
(re)Connaître les différents documents proposés à
l’examen (compréhension globale).
Comprendre une situation de communication à l’oral
(compréhension globale).
Comprendre un document (compréhension détaillée).
Comprendre un document (compréhension analytique).
Repérer les informations essentielles
Repérer des informations précises
Repérer des opinions et des sentiments
Comprendre un dialogue
Comprendre une émission de radio
Comprendre une interview
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Entraînement spécifique à l’exercice n° 1 de l’examen.
Entraînement spécifique à l’exercice n° 2 de l’examen.
Entraînement spécifique à l’exercice n° 3 de l’examen.
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compréhension de l’oral
Le professeur propose de découvrir le second
document et lit le questionnaire à haute voix. Il
donne aux élèves quelques minutes pour le relire, puis les interroge :
– quel type de questions ont-ils reconnu ? Si les
élèves ne savent pas les reconnaître (et faire la
différence entre QCM et questions ouvertes),
le professeur n’en tiendra aucun compte. Il
fera simplement remarquer que dans certains
cas plusieurs réponses sont fournies (répondre
signifie alors choisir) et que dans d’autres la
réponse est à rédiger ;
– quelles informations nous donnent les questions posées ? (1) On parle de Facebook, de
Mark Zuckerberg, donc l’émission a toutes
les chances de parler de nouvelles technologies plutôt que de littérature. (2) 2 questions
tournent autour du problème de l’âge pour
l’inscription sur Facebook.
On procède ensuite à l’écoute et les élèves
mettent en commun leurs réponses. Comme
pour l’exercice précédent le professeur ne donnera aucune confirmation mais demandera aux
élèves leurs impressions : la compréhension
était-elle plus facile ou moins facile que dans
l’exercice précédent ? L’objectif de la séance est
bien sûr de faire comprendre à la classe l’importance déterminante d’une bonne lecture des
questionnaires préalable à l’écoute, qui facilite la
compréhension mais aussi dévoile certaines des
réponses attendues. Ces compétences de lecture sont d’autant plus importantes que les exercices au niveau B1 ne sont plus contextualisés
et que les consignes ne précisent plus la nature
du document proposé (cf. Analyse de l’épreuve).
À ce stade de la séance, le professeur peut
choisir de compléter toutes les activités ou de
les reporter en cours de progression quand les
élèves auront acquis une bonne familiarité avec
les exercices de l’examen.
Découvrir la…
compréhension de l’oral
Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont
pour objectif de familiariser les candidats avec la
réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes de
l’épreuve, en travaillant parallèlement sur les
contenus de la page de gauche « théorique ».
Le jour de l’examen les candidats disposent pour
chaque exercice de 2 écoutes et de divers temps
de pause pour lire le questionnaire, répondre et
vérifier leurs réponses (cf. Analyse de l’épreuve).
Cette consigne « authentique » n’apparaît pas
dans les pages de la progression (sauf pour
les exercices considérés comme des examens
blancs : cf. rubrique « S’entraîner » p. 24-26
du livre). On laisse donc le choix à l’enseignant
durant la préparation de se conformer ou non
au « rituel de l’examen » avec lequel les élèves
doivent se familiariser (démarche indispensable
dans le cas des examens blancs). Au niveau B1
(comme pour les autres niveaux) et pour stimuler
l’intérêt de la classe aux prises avec la linéarité
d’une épreuve basée sur des mécanismes fatalement répétitifs, on conseille une gestion stimulante des exercices proposés en variant durant
la préparation :
–la typologie des documents (parmi les 3 typologies proposées : dialogue, émission de radio,
entretien) ;
–l’approche : en autorisant par exemple une
écoute unique (pour sensibiliser à l’importance
d’une attention soutenue) ou en organisant au
contraire un « marathon » des écoutes : on repasse l’enregistrement autant de fois que les
élèves le demandent pour une compréhension
« parfaite ».
Lors de cette séance de découverte le professeur propose de découvrir le premier document :
– on procède à une écoute. Le professeur demande ensuite aux élèves une évaluation personnelle de leurs compétences : l’exercice
leur semble-t-il familier ? Difficile ? (à préciser : qu’est-ce qui pose problème ? Lexique ?
Rythme de l’élocution ? Longueur du document ?) Problématique ? ;
– on fait un petit sondage : qui pourrait répondre
à la 1ère question ? À la deuxième ? Quelle est
la question qui pose problème ? Notons qu’à
cette étape de la séance les élèves découvrent
les questions, qu’ils n’ont pas eu la possibilité
de lire au préalable. Le professeur ne donnera
aucune confirmation des réponses obtenues.
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2
Page 9, exercice 1
Anita Salut Éric !
Éric Salut Anita, alors c’est décidé, tu pars vraiment
faire tes études à Hong-Kong en septembre ?
Anita Oui ! J’ai rempli mon dossier et tout est OK.
Je m’en vais dans trois mois. Trois mois c’est long !
J’aimerais que ce soit demain ! Éric Mais tu as demandé des informations au
Ministère de l’Éducation Nationale ? Tu es sûre que
l’association avec laquelle tu pars est sérieuse ?
Anita Tu plaisantes ? C’est une association qui
organise des séjours scolaires depuis plus de 20 ans,
et ils n’ont jamais eu aucun problème !
Éric Si tu le dis…
Anita Tu imagines ? Je vais passer toute l’année
scolaire en Chine ! J’apprendrai le chinois, ce sera super
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compréhension de l’oral
difficile ! Mais le chinois c’est vraiment la clef pour le
monde de demain, beaucoup plus que l’anglais ou
l’espagnol !
Éric Je ne sais pas… La Chine c’est loin. Moi j’aurais
un peu peur de laisser ma famille.
Anita Toi ? Mais tu as 17 ans, tu n’es plus un bébé !
À 17 ans on sait se débrouiller tout seul ! Pardon, je me
moque un peu de toi…
Éric Pas de problème. N’oublie pas de nous donner
des nouvelles très souvent ! Par mail, c’est facile !
Anita Que tu es bête ! Bien sûr que je vous raconterai
tout !
faire la promotion de mon nouvel album. Et puis en
même temps je suis venu voir quelques amis.
Journaliste Pouvez-vous nous parler de ce nouvel
album ?
Zayen L’album Barcelona est le quatrième que j’écris.
J’espère que le public aimera !
Journaliste Justement votre précédent album, vous
l’avez intitulé Baden-Baden, qui est une ville allemande.
Et cette fois vous avez donné à l’album le nom d’une
autre ville, une ville espagnole. Pourquoi un tel choix ?
Zayen Croyez-moi, je ne chante pas une ville étrangère
parce que j’y ai passé des vacances ! Je le fais parce qu’il
y a une histoire à raconter ou un problème à soulever.
Pour Barcelona, c’est une histoire vraie que je raconte,
celle des jeunes nord-africains qui fuient leur pays pour
immigrer en Europe. Et certains arrivent à Barcelone.
Journaliste L’été dernier, vous avez participé au
festival de la chanson de Bouira en Algérie, dans le
cadre magnifique du parc national de la Djurdjura. Le
public a beaucoup aimé vos chansons. Comptez-vous
revenir cette année ?
Zayen Ce sera avec un grand plaisir, car moi aussi j’ai
un excellent souvenir du festival. Mais c’est une question
de planning. Si on me contacte à l’avance, je viendrai
sûrement !
Journaliste C’est une bonne nouvelle pour la direction
du festival ! Merci d’avoir répondu à nos questions… Si
vous avez envie d’en savoir plus sur le nouvel album de
Zayen et ses prochains concerts, vous pouvez consulter
notre site Internet.
1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 Parce qu’il a peur de laisser
sa famille malgré ses 17 ans ; 5 De donner des
nouvelles souvent.
3
Page 9, exercice 2
Bonjour et bienvenus dans notre émission Quoi de
neuf sur le Web ? Aujourd’hui une nouvelle qui va
faire du bruit : Mark Zuckerberg, le fondateur de
Facebook, affirme que son site a une vocation éducative
et donc que tous les internautes, même les plus jeunes,
doivent pouvoir l’utiliser. Car selon lui il faut éduquer
le plus tôt possible les enfants à se servir d’Internet.
« Ma philosophie c’est qu’en matière d’éducation, il
faut commencer très jeune », dit Mark Zuckerberg,
qui veut ouvrir son site aux moins de 13 ans. « À
cause des restrictions légales sur l’âge, le processus
d’apprentissage ne peut pas commencer », expliquet-il dans une interview où il a répondu aux questions
d’un journaliste de la chaîne de télévision américaine
CNN. Selon Zuckerberg dans le futur il faudra se poser
la question et modifier la loi. « Mais il faudra aussi
réfléchir à tous les moyens de protéger les plus jeunes »,
dit Zuckerberg. On rappelle en effet qu’aux ÉtatsUnis, la loi ne permet pas l’enregistrement de données
personnelles pour les moins de 13 ans. Une loi qui n’est
pas respectée d’ailleurs : des dizaines de milliers de
mineurs s’inscrivent chaque jour. Ces jeunes internautes
contournent l’interdiction en indiquant tout simplement
une fausse année de naissance quand ils s’inscrivent.
Ils sont nombreux : Facebook affirme supprimer chaque
jour 20 000 comptes créés par les mineurs.
1 b ; 2 b ; 3 En matière d’éducation, il faut
commencer très jeune ; 4 Ils indiquent une fausse
année de naissance.
4
Page 9, exercice 3
Journaliste Nous avons rencontré le chanteur Zayen
et il a bien voulu répondre à nos questions. Écoutons-le.
Bonjour, et merci d’avoir accepté cette interview…
Zayen Bonjour, merci de m’avoir invité !
Journaliste Zayen, vous avez représenté la France à
Tanger au Maroc dans le cadre d’un spectacle intitulé
« Tous égaux pour la paix», et en Turquie dans le cadre
des échanges interculturels. Peut-on connaître la raison
de votre présence en Algérie aujourd’hui ?
Zayen C’est une double motivation. D’abord
professionnelle, puisque j’ai un concert à la maison de
la culture de Tizi Ouzou samedi prochain. Je dois aussi
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1 a ; 2 b ; 3 Parce qu’il y a « une histoire à raconter
ou un problème à soulever » (ici l’aventure des
jeunes nord-africains qui fuient leur pays pour
émigrer en Europe) ; 4 c ; 5 a.
Identifier le message
(re)Connaître les différents documents proposés à
l’examen (compréhension globale)
5
Page 10, exercice 1
Document 1 Demain le temps en France s’annonce perturbé. Nous
aurons des orages dans le sud, et une perturbation
arrive de l’ouest. Les températures sont partout en
diminution.
Document 2 Bonsoir à tous les amis du foot de Radio Sport ! Nous
allons retransmettre dans quelques instants le match
du FC Barcelone contre Manchester United. Je serai
avec vous toute la soirée avec mes invités pour les
commentaires et les analyses. Vous saurez tout !
Document 3 Bienvenus au département des Antiquités égyptiennes
du Musée du Louvre. Cette section du musée présente
les vestiges des civilisations qui ont vécu en Égypte de
la fin de la Préhistoire (vers 4 000 ans avant notre ère)
jusqu’à l’époque chrétienne (à partir du IVe siècle apr.
J.-C). La visite permettra de comprendre comment ces
civilisations se sont succédées sur les bords du Nil. Nous
vous proposons de commencer par la salle 1.
9
compréhension de l’oral
Document 4
Jeune fille Vous avez des timbres s’il vous plaît ? Quel
est le tarif pour les États-Unis?
Employé Je ne sais pas. Je vous conseille d’aller à la
poste.
Jeune fille Où est la Poste ?
Document 5
Mesdames et Messieurs bonjour, et bienvenus à bord de
ce vol Air France n° 1554 à destination d’Alger. Notre
vol aujourd’hui durera 1h 20 minutes. Un petit déjeuner
vous sera servi durant notre voyage. Pour votre sécurité,
merci de garder attachée votre ceinture durant toute la
durée de notre vol. Merci de votre compréhension.
Document 6
Vous allez entendre 3 documents sonores,
correspondant à 3 exercices.
Pour le premier et le second document, vous aurez :
– 30 secondes pour lire les questions ;
– une première écoute, puis 30 secondes de pause pour
commencer à répondre aux questions ;
– une seconde écoute, puis 1 minute de pause pour
compléter vos réponses.
Pour répondre aux questions, cochez la bonne réponse
ou écrivez l’information demandée.
D. n° 1
Dialogue
Émission de radio
Interview
7
Document 1 Journaliste Aujourd’hui l’invité de l’émission
Entretien est un artiste contemporain vraiment spécial.
Son talent l’a rendu célèbre dans le monde de la bande
dessinée européenne. À l’occasion de la sortie de son
nouvel album, le dessinateur Enki Bilal est venu parler
de son univers… Bonjour Enki Bilal !
Enki Bilal Bonjour, et merci de m’avoir invité…
Document 2 Jeune fille Salut Éric, ça va ? Tu sais ce que j’ai fait
hier ?
Éric Non, dis-moi !
Jeune fille J’ai acheté le dernier album d’Enki Bilal.
J’adore !
Éric Enki… qui ? Je ne connais pas.
Jeune fille C’est pas possible ! C’est le plus grand
dessinateur de B.D. du monde… Enfin, celui que je
préfère !
Document 3 Maintenant notre flash culture : jusqu’au 27 janvier, la
ville d’Angoulême accueille la 35ème édition du Festival
international de la bande dessinée, de la B.D. comme
on dit en France. Des milliers de fans ont rendez-vous
avec leurs auteurs préférés. Le festival d’Angoulême
est la manifestation la plus importante en Europe pour
la bande dessinée. Chaque année, environ 200 000
personnes viennent au festival. Pourquoi pas vous ?
10
Page 11, exercice 1
Le frère Tu as vu le programme du voyage en
Angleterre cette année ? C’est super !
La sœur Oui, ta classe a de la chance, moi mon prof
d’anglais n’organise rien.
Le frère Le voyage commence le 5 février. Si je
participe, je ne serai pas là pour l’anniversaire de
maman. Tu crois que je pourrai partir ?
La sœur Je ne sais pas. Demande aux parents ce soir !
1 Angleterre ; 2 c ; 3 c.
8
Page 11, exercice 2
Alain Juppé, Ministre des Affaires Étrangères et
Européennes, est l’invité de Marc Voinchet mercredi 1er
juin dans Les matins de France Culture, de 6h30 à 9h.
4
5
1
Page 10, exercice 2
X
X
Repérer les informations essentielles
1 Les matins de France Culture ; 2 6h30 ; 3 c.
9
6
D. n° 3
Comprendre une situation de communication à
l’oral (compréhension globale)
Corrigés :
3
2
6
D. n° 2
X
Page 11, exercice 3
Journaliste Avis à tous les gourmands, le Salon du
chocolat s’installe demain à Paris pour cinq jours. Nous
recevons Sylvie Douce, créatrice et directrice du Salon.
Sylvie Douce bonjour !
Sylvie Douce Bonjour !
Journaliste Vous nous confirmez que, comme chaque
année, nous pourrons déguster quelques délicieuses
spécialités.
Sylvie Douce Bien sûr ! Mais la nouveauté c’est
que vous pourrez aussi en apprendre plus sur le
chocolat bio et éthique grâce à des conférences et des
démonstrations.
Journaliste Un salon placé sous le signe de l’écologie
donc…
Sylvie Douce Tout à fait ! Le traditionnel défilé de
robes en chocolat sera confié aux créateurs de l’Ethical
Fashion Show.
Journaliste Des vêtements en chocolat… On en salive
d’avance ! Pour plus d’informations, allez sur le site
www.salon-du-chocolat.com.
1 c ; 2 b ; 3 www.salon-du-chocolat.com
© 2012 Cideb
compréhension de l’oral
1. Thomas Domingo, qui joue en avant comme pilier
gauche, mesure 1,73 m et pèse 106 kg
2. Luc Ducalcon, en position d’avant pilier droit, fait
1,83 m et pèse 121 kg
3. Morgan Parra, placé en arrière, fait 1,80 m et pèse
76 kg
4. Sébastien Chabal, qui est 3ème ligne au centre, mesure
1,92 m et son poids est de 104 kg !
Repérer des informations précises
Comprendre un document (compréhension
détaillée)
10
Page 12, exercice 1
Aujourd’hui nous parlerons d’un mythe du cinéma
français, Gérard Depardieu. Depardieu naît le 27
décembre 1948 à Châteauroux dans une famille
ouvrière, au milieu de cinq frères et sœurs. Il passe plus
de temps dans la rue qu’à l’école, qu’il quitte à l’âge de
13 ans. En 1964, âgé de 16 ans, il quitte Châteauroux
pour Paris où il suit des cours de comédie. Il se fait
connaître du public en 1974 avec le film Les Valseuses.
C’est le début d’une longue suite de succès. Il remporte
le prix du Meilleur acteur à la « Mostra » de Venise en
1985. Il débarque en 1990 dans le cinéma américain
avec le film Green card. Aujourd’hui Depardieu est
un symbole du cinéma français : héros historiques ou
contemporains, il sait tout jouer. Il travaille au théâtre,
mais récite aussi des textes classiques dans les églises : il
a même été reçu par le pape Jean-Paul II en avril 2000.
1 106 kg ; 2 1,83 m ; 3 en arrière ; 4 3ème ligne au
centre.
13
Page 12, exercice 2
Journaliste Alors Monsieur le Ministre, encore une
réforme du Baccalauréat ?
Le Ministre Encore une réforme, oui ! Le Ministère
de l’Éducation Nationale doit former de futurs adultes
compétents et éco-responsables et les préparer aux
métiers verts.
Journaliste Parlez-nous de cette réforme…
Le Ministre La filière S.T.I., ou Sciences et
Technologies de l’Industrie, sera remplacée l’année
prochaine par la filière S.T.I.2.D.
Journaliste Vous pouvez expliquer ce que cela signifie
pour nos auditeurs ?
Le Ministre Bien sûr ! La filière S.T.I.2.D., ou Sciences
et Technologies de l’Industrie et du Développement
Durable, proposera quatre nouvelles matières : Système
d’information et numérique, Énergie et environnement,
Architecture et construction et Innovation technologique
et éco-conception.
1 le Baccalauréat ; 2 Sciences et Technologies
de l’Industrie ; 3 Quatre (Système d’information et
numérique, Énergie et environnement, Architecture
et construction et Innovation technologique et
éco-conception. N.B. Le nom de ces nouvelles
matières n’est pas demandé).
12
Page 12, exercice 3
Connaissez-vous l’équipe de France de Rugby ? Les
joueurs sont de vrais phénomènes ! Faisons ensemble le
portrait de ces géants du sport !
© 2012 Cideb
Page 12, exercice 4
Le garçon Tu as le programme de la journée ?
La fille Oui je l’ai !
Le garçon À quelle heure ça commence ?
La fille Alors… Le rendez-vous est à 8h30 devant
le lycée. On part. On devrait être à 9h45 à la Cité des
Sciences. De toutes façons ça ouvre à 10h. Donc on
visite, je crois qu’on a un guide. On a une pause à midi.
Le garçon Où on mange ?
La fille À la Cité des Sciences. Il y a plein de
restaurants. Mais on n’a pas beaucoup de temps !
À 12h45 on a rendez-vous pour voir l’expo sur les
nouvelles technologies.
Le garçon Mais c’est fatigant comme journée !
La fille Oui mais à 15h on a du temps libre. Moi je
veux aller à la Cité des Métiers pour avoir des infos.
Le garçon Tu veux toujours devenir astronaute ?
La fille Bien sûr, et j’y arriverai ! Bon je te dis à quelle
heure on revient ?
Le garçon Oui, dis-le moi.
La fille Rendez-vous dans le hall de la Cité des
Sciences à 17h. On devrait être au lycée à 18h30 au plus
tard.
Naissance à Châteauroux : 27 décembre 1948 ;
Départ pour Paris : 1964 ; Premier succès : 1974 ;
Prix d’interprétation (« Mostra » de Venise) : 1985 ;
Carrière internationale (USA) : 1990 ; Rencontre
avec le pape Jean-Paul II : avril 2000.
11
B1
8h30 : rendez-vous devant le lycée et départ ;
9h45 : arrivée à la Cité des Sciences ; 12h00 :
pause déjeuner ; 12h45 : rendez-vous pour voir
l’expo sur les nouvelles technologies ; 15h00 :
temps libre ; 18h30 : arrivée au lycée (retour).
Repérer des opinions et des
sentiments
Comprendre un document (compréhension
analytique)
14
Page 13, exercice 1
Journaliste Le Ministère de l’Éducation Nationale veut
réformer les vacances d’été. Eh oui ! Les vacances sont
trop longues et elles seront réduites de 2 semaines. Nous
avons demandé leur avis aux élèves !
Élève 1 Ça va plus ? Ils sont fous ? Les vacances, c’est
sacré !
Élève 2 Moi je trouve ça pas mal. On finit par
s’ennuyer. Et puis en classe je retrouve tous mes copains.
Élève 3 Vacances longues ou courtes, qu’est-ce que
ça change ? De toutes façons il faut quand même aller à
l’école.
11
compréhension de l’oral
Élève 4 C’est difficile d’avoir une opinion. Moi je me
pose plein de questions : comment la réforme va être
appliquée ? Dans quels établissements ? Collège ou lycée ?
Pour le moment on n’a pas beaucoup d’informations !
Élève 5 C’est pas une bonne idée : l’été c’est une
occasion de faire un tas d’activités, de voyager, de parler
avec sa famille, d’oublier un peu le stress de la vie
scolaire. Ce sera dur d’y renoncer.
Élève 6 C’est bien ? C’est pas bien ? J’arrive pas à
décider. Il y a des arguments pour et contre…
1
2
Est plutôt pour
Est plutôt contre
Ne sait pas /
indifférent
15
3
4
5
6
X
X
X
X
Page 13, exercice 2
Et maintenant quelques informations sur les
championnats d’Europe d’Athlétisme organisés à Bercy qui
se sont terminés cette semaine. L’objectif fixé par Bernard
Amsalem, le président de la Fédération française, a été
tenu et l’équipe des Bleus a le sourire. Les athlètes français
ont en effet remporté onze médailles, en seconde position
après la Russie et devant Allemagne et Grande-Bretagne.
1 a ; 2 c ; 3 La Russie.
16
Page 13, exercice 3
Message 1
J’ai trouvé le livre intéressant, sans plus. Je m’attendais à
mieux après toute la publicité que les médias ont fait !
Message 2
C’est un roman extraordinaire ! Je l’ai lu en 2 jours, je
n’arrivais pas à m’arrêter de tourner les pages. Un chefd’œuvre !
Message 3
Je me demande comment on peut écrire des choses
pareilles ! Et l’auteur ? Ce type-là vend ses livres ? C’est
un scandale !
Message 4
J’ai lu le roman, mais franchement je n’ai rien à en dire.
Salut !
Message 5
Le livre m’a beaucoup plu. Est-ce que vous savez quand
on publie la suite ? On m’a dit que c’est bientôt… Bientôt
c’est quand ? Un mois ? 6 mois ? Un an ?
Message 6
Moi je suis persuadée que ce genre de livres est
dangereux pour la société. On ne devrait pas publier des
choses comme ça…
1
2
Indignation
3
4
5
Déception
Enthousiasme
X
X
X
Impatience
Indifférence
12
6
X
Inquiétude
X
X
Page 13, exercice 4
Ce soir, toute la planète cinéma retiendra son souffle
devant la prestigieuse cérémonie des Oscars. Qui va
gagner ? Les films candidats à l’Oscar parlent de tout,
d’amour, de liberté, de violence… Personnellement, mon
cœur balance et j’avoue ma préférence pour quatre films
abordant la question de l’environnement. Cette année,
en effet, pour la première fois le jury n’a pas hésité à
sélectionner des films « verts » qui sont magnifiques. Une
belle bataille en perspective !
1 a ; 2 b ; 3 c.
Comprendre un dialogue
X
X
17
Entraînement spécifique à l’exercice n° 1 de l’examen.
À ce stade de la progression, on a choisi de proposer un certain nombre d’exercices accompagnés de leur transcription. Ils sont destinés à
mettre en évidence les mécanismes de l’épreuve,
en offrant la possibilité à l’enseignant d’insister
sur les stratégies spécifiques à maîtriser dans le
cadre de la compréhension orale. On propose
ainsi de réfléchir sur :
•explicite et implicite (quel type de réponses
fournit le document ?) ;
•l’ordre des questions (où trouver les réponses
dans le document ?) ;
•les questions ouvertes (comment formuler une
réponse ?).
Chacun des points abordés est ensuite formalisé
par le Delf en poche ! présent sur la même page.
Le professeur pourra faire travailler la classe
sans la transcription lors de la première écoute
(en demandant aux élèves de la cacher). Elle sera
« dévoilée » seulement lors de la seconde écoute.
Page 14, exercice 1
Le document proposé est ici, de manière exceptionnelle (les épreuves du DELF n’ont jamais recours au texte littéraire) un extrait tiré du célèbre
roman de Jules Verne, Michel Strogoff : le caractère « monolithique » du héros, parfaitement illustré par ce dialogue abrupt, permet d’insister avec
la classe sur les difficultés de l’épreuve au niveau
B1. En effet si certaines réponses sont proposées
clairement dans le document (cf. question n° 2 :
une lettre), on fera remarquer aux élèves que
compléter un questionnaire demande une écoute
attentive pour pouvoir interpréter le document.
Ainsi dans ce bref extrait on doit déduire l’idée de
danger de la description terrible que fait le Tsar
d’un « pays soulevé par des rebelles, envahi par
des Tartares » et comprendre la détermination
du héros dans la sobriété de ses réponses qui se
présentent comme des affirmations catégoriques
(cf. l’emploi du futur) : il est convaincu de pouvoir
réussir, et rien ne le détournera de sa mission.
© 2012 Cideb
compréhension de l’oral
18
Le tsar Tu connais la Sibérie ?
M. Strogoff […] Je suis né à Omsk.
Le tsar As-tu des parents à Omsk ? […] Quels parents ?
M. Strogoff Ma vieille mère.
Le tsar Voici une lettre que je te charge, toi, Michel
Strogoff, de remettre […] au grand-duc et à personne
d’autre que lui. Le grand-duc est à Irkoutsk.
M. Strogoff J’irai à Irkoutsk.
Le tsar Mais il faudra traverser un pays soulevé par
des rebelles, envahi par des Tartares…
M. Strogoff Je le traverserai.
Le tsar Ton chemin passe par Omsk. Si tu vois ta
mère, tu risques d’être reconnu. Il ne faut pas que tu
voies ta mère !
M. Strogoff Je ne la verrai pas. […]
Daniel Mais tu sais que je ne t’avais pas reconnue ! Tu
as beaucoup changé…
Christine Oui, c’est vrai ! J’ai fait un régime ! Et j’ai
perdu 20 kg…
Daniel 20 kg ! Mais c’est incroyable ! Et que
deviens-tu ?
Christine C’est compliqué ! Je me suis mariée, j’ai
divorcé, et maintenant je change de vie. Je te donne la
grande nouvelle avant tous les autres : je pars vivre aux
États-Unis ! Daniel Ça c’est une nouvelle ! Mais pourquoi as-tu
pris cette décision ?
Christine Pour des raisons professionnelles : on me
propose quelque chose de très intéressant et de très bien
payé alors je n’ai pas hésité.
Daniel Et tu te débrouilles en anglais ?
Christine Je ne suis pas mauvaise, mais je ne suis pas
excellente. J’ai un niveau B1… mais je veux prendre un
cours de langue intensif cet été pour atteindre le niveau
B2 ! Tu connais le cadre de référence pour les langues ?
Daniel Très bien ! J’enseigne l’anglais !
1 c ; 2 Une lettre ; 3 Voir sa mère ; 4 c ; 5 Les
réponses dans le texte : Mais il faudra traverser
un pays soulevé par des rebelles, envahi par des
Tartares… ; Voici une lettre que je te charge,
toi, Michel Strogoff, de remettre […] au grandduc ; Il ne faut pas que tu voies ta mère ! ; J’irai à
Irkoutsk. Je le traverserai. Je ne la verrai pas. […]
19
Page 15, exercice 2
La fille Bonsoir Maman ! Comme je suis contente
d’être à la maison !
La mère Tu as vu l’heure ? Où étais-tu ? Je me faisais
du souci.
La fille Oui maman, je sais, mais j’ai raté mon bus et
j’ai dû attendre le suivant.
La mère Tu sais bien que je n’aime pas quand tu
arrives en retard, Léa.
La fille Si j’avais une mobylette je n’arriverais pas en
retard !
La mère Nous en avons déjà parlé, tu sais que ton
père et moi pensons que c’est beaucoup trop dangereux.
La fille Mais vous pouvez changer d’avis ! Tous
mes amis ont une mobylette, je suis la seule à prendre
le bus ! Je promets que je serai très prudente, tu me
connais, je suis une fille raisonnable ! Et en ce moment
le magasin du centre-ville a de super promotions ! Allez,
dis oui.
La mère Il faut en parler à ton père ce soir.
1 c ; 2 Elle a raté son bus ; 3 De lui acheter une
mobylette ; 4 c ; 5 Les arguments de Léa : a)
Tous ses amis ont une mobylette ; b) Elle sera
très prudente, c’est une fille raisonnable ; c) En
ce moment le magasin du centre-ville a de super
promotions ; 6 D’en parler à son mari / au père de
Léa ce soir.
20
Page 15, exercice 3
Christine Salut Daniel !
Daniel Christine ! Cela fait combien de temps que
nous ne nous étions plus rencontrés !
Christine Depuis le lycée je pense… Cela fait presque
10 ans.
© 2012 Cideb
B1
1 a ; 2 Ils étaient au lycée ensemble ; 3 c ; 4 Elle
part vivre aux États-Unis ; 5 b ; 6 Un cours intensif
d’Anglais ; 7 Professeur d’Anglais.
21
Page 16, exercice 4
Le père Luc, mais c’est vrai que tu dois aller au
concert samedi ?
Luc Sûr et certain, papa ! C’est un concert de
Akhenaton, un rappeur génial ! J’attends ce concert
depuis des mois ! Je ne peux pas le rater…
Le père Akhenaton, ce n’est pas le nom d’un pharaon
égyptien ? Quel rapport avec le rap ?
Luc Maintenant c’est moi qui fais le professeur ! Pour
les anciens égyptiens « akh », c’est la force divine. Et
Akhenaton est vraiment très fort !
Le père Mais c’est un artiste étranger ?
Luc Non, il est français, il est né à Marseille mais il a
des origines italiennes. Et puis il s’est converti à l’islam
et il a épousé une marocaine.
Le père Quel mélange ! En somme c’est un
personnage international ! À quelle heure est ton
concert ?
Luc Ça commence à 22h. Je pense que ça durera
environ deux heures. Je devrais rentrer vers une heure
du matin.
Le père Et comment tu rentres ?
Luc À cette heure-là il n’y a plus de bus. Je crois que le
père d’un copain peut me ramener à la maison.
Le père Et si j’allais te chercher ? Tu me donnes un
coup de fil avec ton portable quand le concert se termine
et je viens !
Luc Papa, merci, c’est trop gentil ! Je n’osais pas te le
demander.
1 b ; 2 b ; 3 La force divine ; 4 a ; 5 Musulmane
/ Il est musulman ; 6 a ; 7 c ; 8 Son père vient le
chercher à la fin du concert.
13
compréhension de l’oral
22
Page 16, exercice 5
allé jeter un coup d’œil sur Internet pour avoir plus
d’informations. C’est comme cela que Marc est devenu
un fan de mangas. Car la France est l’un des pays du
monde où les mangas ont le plus de succès, surtout
auprès des jeunes. Pas comme au Japon bien sûr ! Car
le genre vient du Japon, où les mangas sont un véritable
phénomène de société et font partie du quotidien. Làbas tout le monde ou presque lit des mangas, ces petits
livres épais et bon marché, bourrés de dessins souvent
en noir et blanc, qui montrent des personnages avec de
grands yeux.
Pour les Occidentaux, c’est un objet un peu étrange :
le manga se lit de la droite vers la gauche : il faut
donc commencer par la dernière page ! Surtout,
il existe de nombreuses catégories. Par exemple,
le kodomo s’adresse aux enfants, le seinen et le josei aux
adultes. Les jeunes filles ont le shojo :
ˉ
des récits pleins
de romantisme, de rêve, de poésie ou de magie. Et pour
les garçons adolescents, c’est le shonen:
ˉ
héros, action,
sport, aventure…
Depuis qu’ils ont débarqué en France, dans les années
1990, ces B.D. rencontrent un énorme succès. Des
dessinateurs s’en inspirent même pour créer des
mangas « à la française ». Et à Paris on a créé une école
qui propose de former au métier de mangaka, c’est-àdire de dessinateur de manga… Pour tout dire, la France
est en pleine crise de manga mania !
Jean-Louis Regarde, Geneviève… C’est fantastique !
Geneviève Oh oui. C’est magnifique ici ! Quelle
bonne idée on a eu de venir passer nos vacances en
Espagne !
Jean-Louis Et qui a eu l’idée de venir en Espagne, ma
chérie ?
Geneviève Tu as raison Jean-Louis, l’idée c’est toi !
Mais moi j’ai trouvé la promotion spéciale !
Jean-Louis C’est vrai ! Grâce à toi nous avons fait une
bonne affaire: une semaine à ce prix-là, c’est donné !
Geneviève Notre week-end à Londres au printemps
dernier était vraiment très bien, mais je crois que Madrid
me plaît davantage… C’est vraiment une destination de
rêve !
Jean-Louis Tu as raison. Et je crois que tout le monde
pense comme nous : la ville est pleine de touristes ! Bon,
où veux-tu aller maintenant ? Au Musée du Prado ou au
Jardin botanique ?
Geneviève Il fait encore très chaud. J’aimerais bien
aller au Prado : le musée est sûrement climatisé, et puis
je rêve de voir les tableaux de Goya et de Velázquez.
Jean-Louis OK ! Alors direction le musée…
Geneviève N’oublie pas d’acheter des cartes postales
pour envoyer à ta mère et aux amis !
Jean-Louis À vos ordres Madame !
1 c ; 2 a ; 3 Ils ont de grands yeux ; 4 De la droite
vers la gauche : il faut donc commencer par la
dernière page ; 5 Les jeunes filles ; 6 Former au
métier de mangaka, c’est-à-dire de dessinateur de
manga.
1 a ; 2 b ; 3 Jean-Louis ; 4 Une semaine ; 5 c ;
6 La ville est pleine de touristes ; 7 Parce qu’il fait
très chaud ; 8 D’acheter des cartes postales pour
envoyer à sa mère et aux amis.
Comprendre une émission de radio
Entraînement spécifique à l’exercice n° 2 de
l’examen.
23
Page 17, exercice 1
Votre MP3 ou votre ordinateur ne marchent plus ? C’est
normal ! Tout est calculé. C’est ce que nous démontre
la chaîne de télévision ARTE dans le documentaire
Prêt à jeter, proposé mardi prochain. Le documentaire
montre comment tous les industriels, et même les plus
grandes marques, fabriquent des produits ayant une
durée de vie limitée pour nous obliger à consommer
encore et encore. Et si c’est du gaspillage, tant pis ! Un
documentaire à voir absolument sur ARTE !
1 Prêt à jeter ; 2 a ; 3 Pour nous obliger à
consommer toujours plus ; 4 b ; 5 le petit exercice
« graphique » de la question 5 est destiné à
mettre en évidence de manière simple l’ordre
des questions proposées à l’examen (cf. Delf en
poche !).
24
Page 18, exercice 2
Un soir alors qu’il cherchait un programme à regarder
à la télévision, Marc est tombé par hasard sur une
émission ou l’on parlait d’une curieuse bande dessinée
réservée aux garçons, les shonen.
ˉ
Le lendemain, il est
14
25
Page 18, exercice 3
Dans le cadre d’un passionnant documentaire, la chaîne
de télévision anglaise BBC a filmé pour la première
fois une tribu complètement coupée du monde. Un
reportage vraiment exceptionnel : il s’agit de la dernière
tribu d’Amazonie découverte dans le monde. Lors de ce
premier contact en 2008, l’équipe de la BBC survolait
leur territoire en avion et ces Amérindiens – appartenant
à la tribu des Mashco-Piro – semblaient impressionnés
par le simple fait de voir l’appareil au-dessus de
leur tête. À l’écart de la civilisation, sans aucune
connaissance du monde extérieur, ils ne connaissent
rien de la société dans laquelle nous vivons. La télévision
ou Internet par exemple leur sont complètement
inconnus. Aujourd’hui encore, très peu de personnes
ont réussi à les approcher. Les journalistes reporters à
l’origine de ce documentaire se sont d’ailleurs heurtés
à l’hostilité de ce peuple qui n’a pas hésité à leur lancer
des pierres et des flèches.
Les journalistes n’ont pas poussé plus loin l’exploration.
En entrant physiquement en contact avec la tribu,
ils pourraient les mettre en danger. Leur système
immunitaire est plus faible que le nôtre, car ils ne sont
pas immunisés par les maladies. Et le simple virus de
la grippe pourrait tuer la tribu entière. Mais ces images
ont permis de révéler au monde entier leur existence. Le
ministère des affaires étrangères péruvien a donc décidé
de prendre des mesures pour les protéger. En effet, cette
tribu – comme tant d’autres – a dû fuir parce que son
© 2012 Cideb
compréhension de l’oral
territoire disparaît peu à peu: beaucoup d’arbres sont
coupés en Amazonie de manière illégale. Il faut protéger
ces indigènes de cette invasion et surtout, les laisser
enfin en paix. Le proverbe « Pour vivre heureux, vivons
caché » prend ici tout son sens.
a déclaré que les chercheurs qui tentent par tous
les moyens d’entrer en relation avec les créatures
de l’espace rêvent de recevoir un jour un signal des
extraterrestres. Pour le moment c’est le silence ! Pas
le moindre signal de vie extraterrestre, quelque part
dans la Voie lactée. Et pourtant il semble qu’une forme
de vie intelligente peut exister ailleurs, car il existe des
planètes qui ressemblent à la Terre dans l’univers.
L’humanité doit être prête à faire face à cette rencontre.
Mais le célèbre professeur Stephen Hawking prévient :
« J’imagine que les extraterrestres peuvent exister et
qu’ils pourraient venir sur la Terre. Mais je ne suis pas
certain que ce serait une bonne nouvelle ; pour nous
ce serait comme quand Christophe Colomb est arrivé
en Amérique : ça ne s’est pas très bien passé pour les
Indiens. »
1 c ; 2 L’équipe de la BBC survolait l’Amazonie
en avion ; 3 a) La télévision, b) Internet ; 4 b ;
5 Leur système immunitaire est plus faible que le
nôtre, car ils ne sont pas immunisés par les maladies ; 6 Prendre des mesures pour les protéger ;
7 Leur territoire disparaît peu à peu : beaucoup
d’arbres sont coupés en Amazonie de manière
illégale ; 8 Il faut protéger ces indigènes et surtout les laisser vivre en paix.
26
Page 19, exercice 4
Le groupe de rock anglais Muse, le célèbre DJ français
David Guetta et la chanteuse excentrique Lady Gaga
repartiront chacun avec leur trophée en forme de
gramophone ! Ils viennent de recevoir un Grammy
Awards, la récompense la plus prestigieuse dans le
domaine de la musique aux États-Unis. Comme tous les
ans, la 53ème cérémonie des Grammy Awards s’est tenue
hier soir à Los Angeles et elle a attiré le même nombre
de fans en délire, et des millions de spectateurs à la
télévision. Lors de cette soirée exceptionnelle, beaucoup
de stars comme Rihanna ou Justin Bieber étaient
présentes, mais l’intérêt de la cérémonie de cette année,
c’est qu’elle a permis de découvrir de nouvelles étoiles
de la musique, comme le trio Lady Antebellum, qui a
gagné 5 récompenses.
La chanteuse Lady Gaga, bien connue pour son
originalité, n’a pas fait mentir sa réputation : en effet elle
est sortie d’un œuf géant pour interpréter sa nouvelle
chanson ! Le rappeur américain Eminem n’a eu que
deux prix, mais il est le grand gagnant de l’année
puisqu’il était candidat dans dix catégories différentes.
Et pour ses fans, qui n’ont pas protesté, c’est un grand
succès !
1 b ; 2 Les musiciens / les chanteurs ; 3 À Los
Angeles aux États-Unis ; 4 b ; 5 Elle a permis de
découvrir de nouvelles étoiles de la musique ;
6 Elle est sortie d’un œuf géant ; 7 Il était candidat
dans dix catégories différentes ; 8 a.
27
Page 19, exercice 5
Imaginez qu’un extraterrestre arrive dans votre jardin :
que faites-vous ? Que dites-vous ?
« Bonjour, ça va ? Un petit chocolat ? » En réalité
je suis sûr que vous seriez tous très effrayés…
Heureusement, l’O.N.U. a pensé à tout ! Non, ce n’est
pas une plaisanterie ! L’O.N.U., en d’autres termes
l’Organisation des Nations Unies, cet organisme très
sérieux chargé de veiller à la bonne marche de notre
planète, va nommer une ambassadrice pour accueillir
les extraterrestres ! L’astrophysicienne Mazlan Othman
pourrait être chargée de cette passionnante mission. Elle
dirige actuellement le Bureau des Affaires spatiales, donc
on suppose qu’elle connaît pas mal de choses sur les
extraterrestres. Et récemment, notre future ambassadrice
© 2012 Cideb
B1
1 c ; 2 Nommer une ambassadrice pour accueillir
les extraterrestres ; 3 c ; 4 Au Bureau des Affaires
spatiales ; 5 Recevoir un signal des créatures de
l’espace ; 6 Il existe dans l’univers des planètes
qui ressemblent à la Terre ; 7 b.
Comprendre une interview
Entraînement spécifique à l’exercice n° 3 de
l’examen.
28
Page 20, exercice 1
Journaliste En 2003, vous avez participé à la Coupe
du monde. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Championne C’est une drôle d’histoire ! Vous vous
souvenez : il y avait l’épidémie de grippe qui paniquait
tout le monde.
Journaliste Oui, la grippe aviaire, celle qui est
transmise aux hommes par les oiseaux.
Championne Théoriquement la Coupe du monde
devait se passer en Chine et finalement elle a été
organisée aux États-Unis. On pensait avoir beaucoup de
spectateurs en Chine et puis à la fin on a joué dans des
stades gigantesques mais avec très peu de monde. J’étais
donc un peu déçue.
On rappellera aux élèves que, lorsque la réponse
est explicite, on peut avoir recours à une citation
du texte pour compléter une question ouverte.
Il est alors nécessaire d’utiliser des guillemets
(« … ») pour la mettre en évidence.
La réponse peut aussi inviter à la rédaction
d’une phrase simple. On rappellera aux élèves
que lorsqu’ils choisissent de répondre avec leurs
propres mots, l’orthographe n’est pas prise en
compte dans leur réponse (cf. Delf en poche !).
1 La Coupe du monde de Football ; 2 L’épidémie
de grippe aviaire ; 3 a) En Chine, b) Aux ÉtatsUnis ; 4 Le public était peu nombreux ; 5 Les
réponses dans le texte : En 2003, vous avez
participé à la Coupe du monde ; Il y avait
l’épidémie de grippe qui paniquait tout le monde ;
Oui ! La grippe aviaire ; Théoriquement la Coupe
15
compréhension de l’oral
du monde devait se passer en Chine et finalement
elle a été organisée aux États-Unis ; On pensait
avoir beaucoup de spectateurs en Chine et puis
à la fin on a joué dans des stades gigantesques
mais avec très peu de monde.
29
Page 21, exercice 2
Journaliste Aujourd’hui Tony Cotte reçoit Loana, qui
a été la première gagnante d’une émission de téléréalité
en France avec l’émission Loft story. Et depuis sa
victoire, elle a accumulé les projets. Alors, quoi de neuf
dans la vie de Loana ?
Tony Bonjour Loana, cela va bientôt faire cinq ans que
vous avez participé à Loft story. Quelle est l’importance
de cette victoire dans votre vie ?
Loana Elle a changé ma vie ! Tout d’abord j’ai
emmené ma mère en vacances. C’était la première
chose que je voulais faire. Et puis j’ai pu travailler dans
le domaine artistique : j’ai écrit un livre et sorti deux
singles. Ce fut une formidable aventure et comme on
dit : ce n’est que du bonheur !
Tony Avez-vous revu toutes les images de Loft story ?
Loana À notre sortie, la chaîne de télé M6 nous a
donné les DVD de nos émissions. Mais j’ai attendu
un an avant de les regarder. C’était étrange, j’avais
l’impression de ne voir que mes défauts.
Tony Quels conseils donnez-vous à Magali qui a
gagné la dernière fois ?
Loana Pour faire une carrière artistique, il ne faut pas
être méchant et savoir rester simple. Mais il n’y a pas de
recette miracle. Je dis à Magali de tenir bon, elle a une
voix superbe !
Tony Vous travaillez sur TF6 avec Les meilleurs
moments de téléréalité. Vous voulez donc devenir
animatrice ?
Loana C’est la chaîne TF6 qui est venue me chercher !
Moi j’avais beaucoup de doutes, je ne me sentais
pas capable d’animer seule une émission. Mais au
final, c’est une très bonne expérience, je me suis bien
entendue avec toute l’équipe.
Tony Votre nouveau disque sort dans quelques jours.
Mais le premier single a été un échec.
Loana Oui et c’est dommage, mais j’étais heureuse de
le faire. Je ne fais pas de la musique pour devenir riche,
mais parce que j’aime ça ! Donc j’ai fait un autre disque.
Tony Vous avez beaucoup de projets donc…
Loana Maintenant oui ! Cette année je travaille. Et
l’année prochaine je me repose. Il faut savoir se reposer
sinon on ne prend plus de plaisir. Et puis il ne faut pas
fatiguer le public en étant trop présent !
1 b ; 2 Elle a emmené sa mère en vacances ; 3 Les
DVD des émissions de la téléréalité ; 4 a) Il ne faut
pas être méchant, b) Il faut savoir rester simple ;
5 c ; 6 Parce qu’elle aime ça ; 7 De fatiguer /
lasser le public.
16
30
Page 21, exercice 3
Journaliste Parmi les top modèles, c’est un grand
nom. Fatou est mannequin, elle vient du Sénégal et
elle fait une carrière internationale. Elle nous présente
aujourd’hui son métier de rêve, mais aussi et surtout ses
projets pour le Sénégal.
Bonjour Fatou ! Nous sommes heureux de cette
interview. Comment vas-tu aujourd’hui ?
Fatou Je vais très bien et je suis très heureuse
également de faire cette interview avec vous.
Journaliste Tu es mannequin… Nos auditeurs veulent
savoir depuis quand. Et comment tu as commencé ?
Fatou En arrivant à Paris en 2003, je me suis lancée
dans le mannequinat. Le début est toujours difficile. Et il
y a beaucoup de mannequins au chômage !
Journaliste Tu te souviens de ton premier défilé ?
Fatou Je garde un souvenir merveilleux de mon
premier défilé. J’étais au lycée à l’époque. Comme vous
pouvez l’imaginer, j’étais très nerveuse, j’avais peur de
tout faire mal. Mais quand la musique a commencé et
que j’ai commencé à marcher, les gens ont applaudi et
ils m’encourageaient. C’était sublime et sensationnel.
Inoubliable. C’est à ce moment que j’ai décidé que la
mode était ma vie, ma passion.
Journaliste Selon toi, c’est quoi la mode ?
Fatou S’habiller est très lié au moment que l’on vit, à
l’environnement. Les influences viennent généralement
des gens connus, des musiciens, stylistes, politiciens, des
stars… Mais l’inspiration peut venir de n’importe qui. De
vous, de moi, du voisin, pourquoi pas ? La mode est un
espace de liberté absolu.
Journaliste Quelle est la place de la mode africaine
dans le monde?
Fatou La mode africaine n’est pas connue dans le
monde. On sait que l’Afrique a beaucoup de problèmes,
et puis la concurrence internationale peut être mortelle.
Mais les jeunes Africains, à l’étranger comme chez eux,
s’impliquent de plus en plus dans la mode, le design.
Et Nelson Mandela a imposé aux yeux du monde une
mode « made in Africa » et beaucoup suivent cette
tendance actuellement. Donc je pense que l’avenir de la
mode africaine est « rose » et je suis pleine d’espoir.
Journaliste Peux-tu donner quelques conseils
pratiques à celles qui désirent devenir mannequin ?
Fatou Le conseil que je vais donner aux jeunes filles
c’est d’être confiantes et toujours bien habillées, très
classe. Il faut aussi avoir un album de photos personnel
avant d’aller voir une agence de mannequinat.
Journaliste Nous aimerions bien savoir qui est
Fatou… Présente-toi pour nos auditeurs !
Fatou Je viens du Sénégal et je suis née à Nayé près
de la frontière du Mali. J’habite Paris et je continue mes
études pour devenir styliste. J’ai beaucoup de projets :
je voudrais faire une carrière dans la mode mais aussi
retourner au Sénégal pour partager mon expérience
avec les jeunes filles de mon pays. Et je voudrais aller
dans ma ville natale et faire construire des écoles pour
les enfants. C’est un rêve !
Journaliste Merci Fatou, et bonne chance pour ta
carrière ! Mais avant de partir, tu peux me dédicacer
une photo ?
Fatou Bien sûr !
© 2012 Cideb
compréhension de l’oral
1 b ; 2 a ; 3 a ; 4 un espace de liberté absolu ; 5 a ;
6 Un album de photos personnel ; 7 Aller dans sa
ville natale et faire construire des écoles pour les
enfants ; 8 De lui dédicacer une photo.
31
Je m’évalue, page 23
1 b ; 2 c ; 3 a.
S’entraîner à la… compréhension de
l’oral
Page 22, exercice 4
Journaliste Aujourd’hui, on fait l’Europe ! Au lycée
Gustave Monod en France, on prépare un baccalauréat
spécial, appelé Abibac. C’est un baccalauréat francoallemand, qui permet aux élèves d’obtenir deux
diplômes, le bac français bien sûr mais aussi l’examen
allemand de l’Abitur. Nous avons interrogé une élève du
lycée, qui est en classe de seconde.
Edwige, en quoi la classe de Seconde Abibac est-elle
particulière ?
Edwige Les élèves ont 11 heures de cours en
allemand, c’est-à-dire 6 heures d’Histoire-Géographie
en allemand et 5 heures d’Allemand. L’emploi du temps
est très chargé ! Nous avons cours matin et soir tous les
jours, et en plus il y a des cours le samedi matin.
Journaliste Est-ce difficile et pourquoi ? Comment
faut-il travailler pour réussir ?
Edwige Le travail dans toutes les classes de Seconde
(16 classes de Seconde) est difficile car les professeurs
n’écrivent pas les cours au tableau et il faut prendre des
notes.
Journaliste Combien d’élèves êtes-vous en classe de
Seconde Abibac ?
Edwige Nous sommes 36 élèves.
Journaliste Quelle est l’ambiance en classe ?
Edwige Il y a une très bonne ambiance, une vraie
solidarité et de l’entraide. On travaille avec beaucoup
d’exposés oraux en cours d’allemand et aussi en
Histoire-Géo, parce que cette matière est enseignée
en allemand. C’est pour s’entraîner pour l’Abibac, le
Baccalauréat franco-allemand.
Journaliste As-tu fait des progrès en allemand depuis
que tu as quitté le collège ?
Edwige Oui, j’ai beaucoup progressé en Allemand
depuis septembre et j’ai appris énormément de
vocabulaire en allemand et aussi en Histoire.
Journaliste Tu es satisfaite de ton choix ?
Edwige Oui, il y a beaucoup de sections au lycée
mais je suis bien en Seconde Abibac. J’adore, j’admire
l’Allemagne. J’aime la culture allemande.
Journaliste Quels sont tes projets pour plus tard ?
Edwige Dans ma classe il y a beaucoup d’élèves qui
souhaitent faire des études scientifiques. Mais moi,
je préfère faire de grandes études sur la littérature
allemande et par la suite enseigner la langue allemande.
Journaliste Merci, Edwige. Nous te souhaitons un bon
séjour en Allemagne et bonne chance pour la suite de
tes études.
1 b ; 2 Il permet aux élèves d’obtenir deux
diplômes, le bac français et l’examen allemand
de l’Abitur ; 3 Le samedi après-midi ; 4 Les
professeurs n’écrivent pas les cours au tableau et
il faut prendre des notes ; 5 L’Histoire-Géo ; 6 c ;
7 a ; 8 Professeur d’Allemand.
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B1
Entraînement spécifique à l’examen.
Cette rubrique est conçue comme une véritable
simulation d’examen : les élèves peuvent s’autoévaluer à l’aide des barèmes fournis.
32
Page 24, exercice 1
Nelly Regarde ça, Karim… C’est fantastique !
Karim C’est vrai, je n’ai jamais vu autant de choses
qui me plaisent ! Mais comment tu as découvert ce
magasin, Nelly ?
Nelly Des copains m’en ont parlé, je suis venue voir en
sortant du lycée et… voilà !
Karim Quelle bonne idée on a eu de venir
aujourd’hui !
Nelly Tu veux dire… Quelle bonne idée J’AI eu de
venir !
Karim Tu as raison. Au début je pensais que tu
exagérais, mais c’est vrai, c’est un magasin super.
Nelly Et en plus ils offrent des tas d’avantages : ils ont
des horaires très bien, tu peux avoir une carte de fidélité
qui te donne droit à des réductions, et ils font toujours
des promotions !
Karim On commence par les DVD ou les jeux vidéo ?
Nelly Moi j’irais bien faire un tour dans le rayon
musique. Qu’est-ce que tu en dis ?
Karim OK ! Allons-y ! Je vais faire des folies !
1 c ; 2 b ; 3 Nelly ; 4 b ; 5 a) les horaires, b) la carte
de fidélité (qui donne droit à des réductions), c) les
promotions ; 6 Au rayon musique.
33
Page 25, exercice 2
Aujourd’hui dans notre rubrique « Ados » nous parlerons
de l’association Infos Jeunes. Cette association, née il
y a quelques mois, a un seul objectif : le dialogue avec
les jeunes. Infos Jeunes offre un service d’informations
et des conseils à tous les adolescents qui ont besoin
de résoudre des problèmes pratiques. Et tout cela
totalement gratuitement et de manière anonyme :
pas de formulaires à remplir, pas d’abonnement ! Le
contact est simple et direct. Les personnes qui répondent
sont bénévoles et prêtes à tout entendre sur tous les
sujets : les problèmes de relations avec les parents ou
les copains et copines, les difficultés scolaires, l’argent
de poche, l’orientation des études… Bref, tout ce qui
vous concerne. Avec Infos Jeunes vous pourrez parler
librement, poser toutes les questions que vous voulez et
trouver une solution. L’association est à votre écoute,
tous les jours et 24 heures sur 24. N’hésitez pas à
contacter Infos Jeunes si vous avez besoin d’un conseil,
d’une info, d’un encouragement ! Un numéro de
téléphone à conserver : 01 43 00 18 88. Je répète : 01 43
00 18 88.
17
compréhension de l’oral
1 Le dialogue avec les jeunes ; 2 À tous les
adolescents qui ont besoin de résoudre des
problèmes pratiques ; 3 b ; 4 a ; 5 Tous les
jours 24 heures sur 24 ; 6 En téléphonant (au
01 43 00 18 88 : le numéro de téléphone n’est pas
demandé aux élèves).
34
Page 26, exercice 3
Selim Chers auditeurs et amis, bonjour. Je suis Selim,
votre animateur préféré, et dans notre rubrique Au
quotidien, nous allons parler aujourd’hui du permis
de conduire ! Avoir la possibilité de conduire une
automobile est un rêve pour les jeunes, mais c’est aussi
un problème pour beaucoup d’entre eux. Beaucoup de
messages sont arrivés sur notre site Internet et nous
avons décidé de faire une émission sur le permis de
conduire. Avec nous, Jean-Claude, moniteur d’autoécole à Paris, qui répondra à vos questions… Bonjour
Jean-Claude et merci d’être parmi nous.
Jean-Claude Bonjour, merci de m’avoir invité dans
votre émission !
Selim Le permis de conduire est un problème qui
inquiète nos jeunes auditeurs. Ils sont tous impatients de
pouvoir conduire une voiture, mais il est difficile d’avoir
son permis aujourd’hui. Pour beaucoup de jeunes c’est
la panique ! L’épreuve théorique n’est pas vraiment
un problème, mais l’épreuve pratique provoque des
catastrophes ! Et souvent ils doivent la repasser 3 ou 4
fois avant d’obtenir l’examen! Quels conseils pouvezvous leur donner ?
Jean-Claude D’abord, l’important c’est de ne pas
paniquer. Il faut penser que ça va très bien se passer et
être confiants. L’épreuve de conduite n’est pas si difficile
que ça, les jeunes imaginent beaucoup de choses qui ne
sont pas vraies ! Vous allez conduire une vingtaine de
minutes avec un inspecteur de la sécurité routière qui
vous posera des questions pratiques. Il suffit de rouler
calmement et de répondre à ses questions.
Selim Je pense que tous ces conseils sont importants
pour tous nos auditeurs. Mais l’émission est presque
finie et nous n’avons pas encore répondu à toutes les
questions. Jean-Claude, il faut que vous reveniez nous
voir un autre jour à la radio !
Jean-Claude Si vous m’invitez, je serai heureux de
venir.
Selim Merci Jean-Claude. Le rendez-vous est pris ! À
tous nos auditeurs merci et à demain. Pour donner votre
avis sur l’émission, envoyez-nous un mail !
1 L’examen du permis de conduire ; 2 Parce que
les auditeurs l’ont demandé (en envoyant des
messages) ; 3 b ; 4 b ; 5 b ; 6 c ; 7 une vingtaine
de minutes ; 8 De revenir un autre jour à la radio
pour répondre à toutes les questions posées.
18
Gramm’express
Page 30, exercice 1
1 J’ai passé une merveilleuse journée grâce à
vous. 2 À cause de lui, nous serons en retard !
3 C’est à cause d’elle que nous nous sommes
disputés ! 4 Ils ne sont pas partis à cause du
mauvais temps. 5 Elle a pu s’offrir un voyage à
Paris grâce à ses économies.
Page 30, exercice 2
1 Faut-il demander au professeur principal ?
2 Est-ce une bonne affaire ? 3 Chante-t-elle bien ?
4 A-t-il raison de refuser ? 5 Va-t-il falloir l’aider
encore une fois ?
Page 30, exercice 3
Exemples de réponses. On demandera à chaque
fois aux élèves la fonction du mot ou du groupe
de mots qui répond à la question.
1 Qui est Napoléon ? Un personnage historique, a
été empereur des Français. 2 Quelle est la matière
la plus importante pour toi ? C’est le Français,
bien sûr ! 3 Que veux-tu pour ton anniversaire ?
(= tu veux quoi ?) Je voudrais un iPad dernier
modèle. 4 Quel métier veux-tu faire plus
tard ? J’aimerais être archéologue. 5 De quelle
qualité fait-il preuve ? Il fait preuve de beaucoup
de courage et de sérieux. 6 À quelle heure se
termine le concert ? Il se termine à minuit. 7 Où
fais-tu tes études ? Je suis inscrit dans un grand
lycée parisien. 8 Quand pars-tu en vacances ? En
général au mois de juillet. 9 Combien as-tu payé
ce jean ? Très peu, il était en solde. 10 Pourquoi
ne vient-il pas en classe aujourd’hui ? Parce qu’il
a la grippe.
Page 30, exercice 4
Exemples de réponses.
1 Qui est ce grand blond aux yeux bleus ?
2 Quelle est ta couleur préférée ? 3 Que veux-tu
pour ton Noël ? 4 Quels livres lis-tu d’habitude ?
5 De quels CD tu parles ? 6 À quelle heure arrive
son vol ? 7 Où travaille ton père ? 8 Quand vas-tu
à la piscine ? 9 Combien coûtent ces tennis ?
10 Pourquoi n’aimes-tu pas aller au cinéma ?
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compréhension de l’oral
Page 30, exercice 5
1 Pourquoi n’es-tu pas venu en cours ce matin ?
2 Où habite ton frère ? 3 Comment vas-tu
aujourd’hui ? 4 Quand pars-tu en voyage ?
5 Comment as-tu réussi à terminer ton travail à
temps ?
Page 31, exercice 6
1 Quel bus prends-tu pour rentrer chez toi ?
2 Tu révises avec quels livres ? 3 Quelles fleurs
préfères-tu ? 4 Dans quel lycée es-tu inscrit ?
B1
Phonétique – Mes sons
Les sons [p], [b] et [v], page 31
1 Pascal peint la porte. 2 On vient voir le vainqueur à
l’arrivée. 3 Brigitte baigne le bébé dans la baignoire.
4 Une bonne note à Béa sur son bulletin ! 5 Et je m’en
vais au vent mauvais… ! 6 On vend des vis et des rivets
chez ce revendeur. 7 Pardon, papa. T’emporte pas !
8 Les plantes poussent au printemps.
1
[p]
Page 31, exercice 7
[b]
1 La France a gagné hier contre la Chine : c’est
une victoire. 2 Le magasin ferme à 19h : c’est
l’heure de fermeture. 3 Le film commence à
20h30 : c’est le début du film. 4 Pierre arrive
demain : son arrivée est pour demain. 5 Les
Restos du Cœur ont été créés en 1985 : c’est la
date de leur création.
[v]
2
3
4
5
6
X
X
7
8
X
X
X
X
X
X
Les sons [f] et [v], page 31
1 Le parfum frais des fougères de la forêt. 2 Victoria
veut vingt jeux vidéos. 3 Ces fleurs sont fausses ! 4 Ce
vin est un velours. 5 Naviguer sur le web est vraiment
passionnant… 6 Les fanfreluches de Sophie frisent la
folie !
1
[f]
[v]
2
X
3
4
5
X
X
X
X
6
X
[ø] fermé et [œ] ouvert, page 31
1 Je peux vous demander du feu, Monsieur ? 2 Ma sœur
pleure parce qu’elle a peur. 3 Mon neveu, Mathieu, veut
être heureux ! 4 Vous avez l’heure ? 5 J’ai mal au cœur !
6 Je n’aime pas les œufs…
1
[ø]
[œ]
2
X
3
4
5
X
X
6
X
X
X
Les sons [j] /[ʒ] et [w] / [ɥ], page 31
1 Une famille. 2 La pluie. 3 Les mouettes. 4 Le déjeuner.
5 Lui, il ne dort pas la nuit. 6 La grille. 7 Les gens.
8 Elles sont chouettes, tes couettes ! 9 Toi et moi, nous
sommes amis. 10 J’ai déjà mangé.
1
[j]
[ʒ]
[w]
[ɥ]
© 2012 Cideb
2
3
4
5
X
6
7
8
9
10
X
X
X
X
X
X
X
X
X
19
B1
Compréhension des écrits
Analyse de l’épreuve
La compréhension des écrits est la deuxième épreuve collective de l’examen DELF B1. Les candidats
doivent compléter les questionnaires associés aux documents proposés sur le fascicule distribué en début
de session.
N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que
les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève).
Le déroulement de l’épreuve
Durant l’épreuve de compréhension des écrits, les candidats travaillent en autonomie et peuvent gérer leur
temps en fonction de leur rythme personnel.
Durée totale de l’épreuve : 35 minutes. Dans la mesure du possible, l’enseignant encouragera les élèves à
respecter le temps imparti pour l’épreuve sans dépassement excessif, ceci afin de ne pas compromettre
la dernière épreuve collective (la production écrite). La même discipline devrait inspirer toutes les activités
organisées en classe.
La typologie des documents
L’épreuve est déclinée en deux exercices basés sur plusieurs documents écrits.
TÂCHE
DOCUMENTS
exercice n° 1
« Dégager des informations utiles par
rapport à une tâche donnée » : il s’agit en
l’occurrence de comparer des informations
pour opérer un choix sur la base de
critères précis énoncés dans la consigne.
(L’exercice s’inscrit dans le droit fil d’un
exercice similaire proposé au niveau A2).
4 ou 5 documents courts qui
présentent des réalités similaires (pour
permettre la comparaison): publicités,
annonces, fiches synthétiques (fichemétier par ex.), mini articles de presse
(critiques de films ou de livres par ex.)
exercice n° 2
« Analyser les contenus d’un document
d’intérêt général », en d’autres termes lire
et comprendre un texte tiré de la presse
française et francophone.
Un article de presse (extrait de la
presse française ou francophone)
Les textes proposés sont des documents authentiques éventuellement retouchés pour les besoins de
l’examen (aménagement de la longueur, élimination de difficultés linguistiques excessives). La volonté est
nette de mettre le candidat en prise avec la réalité francophone : ainsi dans l’exercice 1, toujours mis en
situation (« Vous êtes à Paris et… », « Vous étudiez en France et… »), on parle de sorties, d’excursions,
de spectacles ou d’achats ; par ailleurs les articles de presse proposés dans l’exercice 2 s’efforcent de
présenter des aspects plus ou moins connus de la société contemporaine. Le tout dans le cadre d’un
examen SCOLAIRE et JUNIOR, toujours étroitement lié aux préoccupations du monde adolescent.
Le « volume de langue » proposé est en augmentation au regard des autres niveaux : dans l’exercice n° 1
on aura 4 textes de 80 à 100 mots ou bien 5 textes de 60 à 80 mots, soit une moyenne de 400 mots pour
l’ensemble des documents, chiffre que l’on retrouve pour le second exercice, où le texte-support doit être
compris entre 400 et 500 mots.
20
© 2012 Cideb
compréhension des écrits
B1
La typologie des questionnaires
Le candidat au niveau B1 doit pouvoir « lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine
et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension. » (cf. Référentiel p. 78). Les documents
proposés demandent donc une bonne compétence de lecture et des savoir-faire précis :
• localiser, sélectionner et comparer des informations (exercice 1) ;
• comprendre la structure d’un document, identifier les informations essentielles, relever des informations
précises (exercice 2).
Il s’agit donc de mobiliser de réelles capacités d’analyse et de synthèse.
À chacun des exercices proposés correspond un questionnaire spécifique.
• Dans l’exercice 1, les candidats doivent compléter un simple tableau où figurent les critères énoncés
dans la consigne : il leur est demandé de préciser si chaque document satisfait ou non au critère
envisagé. Grâce au tableau (qui facilite la résolution de l’exercice), ils sont en mesure d’énoncer le choix
qui leur est demandé entre les différents documents proposés.
• Dans l’exercice 2, on demandera aux candidats d’identifier la nature du document, le thème abordé
(de quoi on parle ?), le public auquel il est destiné, le ton de l’auteur et les points de vue exprimés mais
également de repérer des informations détaillées et éventuellement de les justifier. Différents types de
questions sont possibles :
– choix multiple (QCM), où il suffit de cocher la bonne réponse : ces questions portent généralement
sur la compréhension générale du texte ;
–alternative Vrai ou Faux : interrogés sur des points spécifiques du texte (compréhension détaillée), les
candidats doivent également justifier leur réponse par une citation empruntée au document ;
– ouvertes : il leur est demandé de rédiger une réponse (sous la forme d’un mot ou d’une courte phrase
à écrire).
On rappelle que dans le cas des questions ouvertes, l’orthographe de la réponse n’est jamais prise en
compte dans l’évaluation du devoir.
Important : dans les épreuves de compréhension du DELF (A1 > B2), les questions suivent l’ordre du
document proposé.
La réussite à l’épreuve de compréhension des écrits est directement liée à la familiarité que le candidat a
pu développer avec la lecture des textes. La préparation à l’épreuve s’alignera donc selon les axes de force
suivants :
HORS-DOCUMENT
• L’analyse des consignes : on a vu leur importance dans le domaine de la compréhension orale. Elles
sont également fondamentales pour la compréhension des écrits au niveau B1, du moins pour ce qui
est de l’exercice 1. C’est en effet dans la consigne, particulièrement longue, que les candidats trouvent
énoncés tous les critères qui leur permettent d’effectuer un choix pertinent. Le travail de compréhension
commence donc par une lecture rigoureuse de la consigne AVANT celle des documents proposés.
• L’analyse des questionnaires : on insistera de nouveau sur l’importance d’une lecture attentive du
questionnaire, à effectuer AVANT celle du texte: une bonne compréhension des questions du devoir
permet en effet au candidat d’acquérir des informations importantes sur le document proposé (qui
écrit ? de quoi on parle ? quelles sont les idées principales ?) et d’anticiper les difficultés éventuelles
pour gérer au mieux sa lecture. Comme pour la compréhension orale, les élèves doivent connaître la
typologie des différentes questions qui peuvent leur être posées et les réponses que l’on attend d’eux.
TRAVAIL SUR DOCUMENT
• Le développement de stratégies de compréhension (globale et détaillée) qui permettront au
candidat d’optimiser ses compétences. Seul un entraînement régulier peut permettre aux candidats
d’appréhender en un temps limité structure et contenus. On peut proposer aux élèves de travailler dans
une première phase (consacrée à l’acquisition de méthodes et au décryptage des mécanismes des
exercices) sur des documents en langue maternelle d’une longueur et d’une typologie similaires (qu’ils
pourraient sélectionner eux-mêmes au hasard de leurs lectures) avant de recentrer la démarche sur des
documents en langue.
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21
compréhension des écrits
La progression
Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée
dans le cadre de l’examen :
• « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de
l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème
et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais
constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve.
• « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses
compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen.
La progression propose un entraînement systématique à l’épreuve. Dans un premier temps, on s’attache
aux mécanismes du premier exercice avant d’inviter le candidat à l’analyse des textes (exercice n° 2), de la
structure générale à la compréhension des contenus (globale et détaillée).
Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le
déroulement des exercices.
LES ÉTAPES
LES OBJECTIFS
Entraînement à l’exercice 1
Repérer des informations dans plusieurs
documents
Sélectionner des informations pour faire un
choix
S’orienter dans le document écrit.
Comparer et classer des éléments dans un/plusieurs
textes.
Entraînement à l’exercice 2
Comprendre un document (compréhension globale).
Repérer les informations essentielles
Comprendre un document (compréhension
Repérer une information précise et justifier sa
détaillée).
réponse
Comprendre un document (compréhension fine).
Identifier un point de vue
22
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compréhension des écrits
Découvrir la… compréhension des
écrits
Sélectionner des informations pour
faire un choix
Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont
pour objectif de familiariser les candidats avec la
réalité de l’examen. Les mécanismes de l’épreuve
sont ainsi analysés de manière pratique et mis en
regard avec les contenus de la page de gauche
« théorique ». La rubrique se propose comme un
« échantillon » de l’examen. Elle n’en est pas un
fac-similé : ici en effet les élèves ont la possibilité
de découvrir un seul des deux documents écrits
qui figurent au programme de la CE.
On a choisi d’illustrer l’exercice de type 1 (Lire
pour s’orienter) basé sur plusieurs documents
courts, qui rappelle les exercices d’appariement
des niveaux précédents. L’activité demande une
grande versatilité au candidat, dont la lecture
doit lui permettre de repérer, sélectionner et classer des informations pertinentes au regard d’une
tâche donnée. Comme au niveau A2, il s’agit
d’effectuer un choix en fonction de critères
précis énoncés dans la consigne. L’exercice de
compréhension repose donc sur deux types de
documents rédigés en français dont la bonne
compréhension garantit la réussite de l’épreuve :
les textes supports utilisés ET la consigne.
Entraînement à l’exercice 1 : comparer et classer
des éléments dans un/plusieurs textes.
Page 36, exercice 1
Crêperie Contemporaine. Oui: Menu sans
poisson, Menu végétarien, Maximum 20 € ; non :
Jour de la semaine, Menu italien. Chez Lilo.
Oui : Jour de la semaine, Menu sans poisson,
Menu végétarien, Menu italien ; non : Maximum
20 € ; Sapporo Ramen. Oui : Jour de la semaine,
Maximum 20 € ; non : menu sans poisson, menu
végétarien, menu italien ; Brasserie l’Olive. Oui :
Jour de la semaine, Menu sans poisson, Menu
végétarien, Maximum 20 €, Menu italien.
Je choisis la Brasserie l’Olive.
Page 36, exercice 2
J’achète le Ravo Gig 256.
Repérer les informations essentielles
Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un
document (compréhension globale).
Page 33, exercice 1
Page 37, exercice 1
La princesse... : 1; L’atlas d’Émeraude : 2 ; La vie
en verte : 3 ; Couscous clan : 4.
Les questions préparatoires :
1
L’histoire
2
X
3
4
X
Votre budget
X
X
X
Le délai de livraison
X
X
X
Vous commandez La vie en verte.
Repérer des informations dans
plusieurs documents
Entraînement à l’exercice 1 : s’orienter dans le
document écrit.
Page 34, exercice 1
1 voyages ; 2 A4, B1, C2, D3 ; 3 A3, B1, C2, D4 ;
4 A3, B1, C2, D4 ; 5 A4, B3, C2, D1.
Page 35, exercice 2
Ravo Gig 256. Oui : mémoire, format,
fonctionnalité, son ; Moni PX-B518. Oui: mémoire,
format, son ; non : fonctionnalité; Pear u-Blend.
Oui : mémoire; Non : format, fonctionnalité,
son ; NROI GH-460. Oui : mémoire, format,
fonctionnalité ; non : son.
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B1
1 Il s’agit d’un article de presse publié dans le
Nouvel Observateur (rubrique : Actualité Culture) ;
2 Pratiquement rien ! Le titre en effet n’est pas
explicite (seule idée exprimée : c’est une histoire
extraordinaire/incroyable). Pour comprendre, il faut
donc lire le chapeau qui donne des précisions sur
l’événement insolite et curieux dont parle le texte ;
3 L’illustration qui accompagne le texte est très
importante car elle nous renseigne immédiatement
sur son contenu : l’histoire de la « tête » d’un
personnage historique célèbre, retrouvée et
analysée pour en certifier l’authenticité. Elle a
pour but d’attirer l’attention du lecteur de manière
immediate.
Le questionnaire :
1 b ; 2 a ; 3 Dans la nécropole royale de la
basilique de Saint-Denis près de Paris ; 4 c.
Page 39, exercice 2
1 A1, B3, C2 ; 2 A2, B3, C1; 3 A3, B2, C1.
Page 40, exercice 3
1 b ; 2 César parle anglais ! (la langue parlée
ne correspond pas à celle utilisée à l’époque) ;
23
compréhension des écrits
3 Le documentaire tente de respecter la
vérité historique : en latin et en grec anciens ;
4 Parce qu’on a retrouvé des graffiti (écrits
phonétiquement par des ouvriers de l’époque
qui ignoraient l’ortographe) ; 5 On a choisi la
prononciation du grec moderne (pour le grec parlé
à Alexandrie par Cléopâtre, car il était impossible
de connaître exactement la prononciation du Ier
siècle av. J.-C.) ; 6 Parce que les dialogues en latin
et en grec auraient pu éloigner les spectateurs,
découragés par les sous-titres.
Repérer une information précise et
justifier sa réponse
Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un
document (compréhension détaillée).
Page 41, exercice 1
1 a ; 2 c ; 3 a ; 4 On peut proposer aux élèves de
souligner plusieurs phrases du texte qui expliquent
l’engouement de Spielberg pour le héros de BD
belge, qui ressemble à Indiana Jones, héros qu’il
ne connaissait pas avant de monter le projet
du film. « […] Steven Spielberg lit l’article d’un
journaliste qui compare Indiana Jones à Tintin.
Spielberg ne connaissait pas le personnage et
commence à lire la collection des albums d’Hergé.
Très vite, il se passionne pour les aventures du
fameux reporter […] » ; 5 Non, « Steven Spielberg
n’a jamais rencontré Hergé… » ; 6 L’exercice
est une reprise des questions précédentes (qui
avaient pour objectif de familiariser les élèves avec
la manipulation de citations) ; FAUX. Justification :
« Spielberg ne connaissait pas le personnage
et commence à lire la collection des albums
d’Hergé. » FAUX. Justification : « Steven Spielberg
n’a jamais rencontré Hergé… ».
Page 43, exercice 2
1 b ; 2 Participer au casting ; 3 Vrai ou faux ?
FAUX. Justification : « La caméra les observe
uniquement lorsqu’une mission leur a été
confiée. » VRAI. Justification : « Et chaque
semaine, un candidat est bien sûr éliminé sans
pitié. » ; 4 b ; 5 a) Une bourse d’études islamiques,
b) Un poste d’imam ; c) Un pélerinage à la
Mecque ; 6 La participation à Imam Muda est un
atout fondamental pour trouver une épouse.
Identifier un point de vue
Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un
document (compréhension fine).
24
Page 44, exercice 1
Questions préparatoires
1 L’athlétisme ; 2 Les dangers du doping sont
réels. Le texte signale que « la mort dramatique de
Florence Griffith-Joyner à 38 ans nous avait aussi
enseigné que les substances pharmaceutiques
donnent à un athlète la possibilité de courir plus
vite, mais peuvent aussi le tuer ». Exemples tirés
de l’actualité : réponse libre. On n’aura pas de
difficultés à trouver des sports, et des sportifs,
impliqués dans des affaires de dopage plus ou
moins dramatiques. 3 Le rêve d’un sport propre
nourri par l’auteur ne s’est pas réalisé car « les
laboratoires ont toujours un temps d’avance
sur les autorités qui tentent d’organiser les
contrôles ».
Questionnaire
1 b ; 2 Vrai ou faux ? VRAI. Justification :
« […] les substances pharmaceutiques donnent
à un athlète la possibilité de courir plus vite, mais
peuvent aussi le tuer. » ; VRAI. Justification :
« […] les laboratoires ont toujours un temps
d’avance sur les autorités qui tentent d’organiser
les contrôles. » ; 3 b ; 4 c.
Page 46, exercice 2
1 c ; 2 au Monstre du Loch Ness en Écosse ;
3 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « On sait
maintenant qu’il y a entre 25 000 et 30 000
ans, les deux peuples cohabitaient... » ; FAUX.
Justification : « Certaines races animales ont été
découvertes très tard, … », « … le yéti et bien
d’autres créatures inconnues ont donc encore
toutes leurs chances ! » ; 4 Ouvrir un institut
scientifique spécialisé dans la recherche des
Yétis ; 5 a) Les nombreuses empreintes repérées ;
b) La découverte d’objets ; c) Les témoignages de
la population ; 6 c.
Je m’évalue, page 47
1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 d.
S’entraîner à la… compréhension des
écrits
Page 48, exercice 1
Players. Oui : le lieu, le prix, le menu ; non :
l’horaire, l’âge, la musique ; Le Showcase. Oui :
l’âge ; non : le lieu, l’horaire, le prix, le menu, la
musique ; Concorde Atlantique. Oui : le lieu,
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compréhension des écrits
l’horaire, le prix, le menu, l’âge, la musique ;
Réservoir. Oui : le lieu, le menu, la musique ; non :
l’horaire, le prix, l’âge.
Nous allons au Concorde Atlantique.
Page 50, exercice 2
1 b ; 2 Les dangers qui menacent le Colisée :
a) La pollution, en particulier automobile ; b) Les
vibrations d’un métro qui passe à proximité ;
c) Le monument est victime de sa réputation.
Le nombre de visiteurs est passé en une
dizaine d’années d’un à six millions par an ;
3 Le succès du film de Ridley Scott, Gladiator
(2000), a lancé la mode; 4 Vrai ou faux ? FAUX.
Justification : « La restauration sera possible
grâce au fabricant de chaussures de luxe Tod’s,
qui réglera intégralement l’addition… » ; « le
sponsor unique du Colisée ». FAUX. Justification :
« ‘Vous ne verrez jamais aucun poster géant de
mes chaussures sur le monument’, assure le
milliardaire. » ; 5 Pour protéger l’esthétique du
site ; 6 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « …à
la fin des travaux, les zones visitables seront
supérieures de 25%… ». FAUX. Justification :
« …pendant toute la durée des travaux (deux
ou trois ans), le monument restera ouvert au
public. » ; 7 c ; 8 L’entrepreneur rêve que d’autres
grandes entreprises imitent son exemple et
s’intéressent à des sites en danger comme
Pompéi par exemple.
B1
Page 55, exercice 4
1 Le gouvernement français devrait… ; 2 La
prochaine réunion du G8 serait prévue… ; 3 Les
hommes pourraient arriver… ; 4 Le Tour de France
cycliste partirait… ; 5 Angelina Jolie ferait…
Page 55, exercice 5
1 Ce DVD, dont je t’ai parlé, est mon film préféré.
2 Ce journal publie des nouvelles dont il est sûr.
3 Quel est ce château dont on voit les tours ?
4 Il rencontra par hasard Michel dont il ignorait
l’adresse. 5 Je ne connais pas la jeune fille
japonaise dont mon meilleur ami est amoureux.
Phonétique – Mes sons
Les sons [ɲ] et [ŋ], page 55
1 Le parking ; 2 La campagne ; 3 Le camping ; 4 Le
champagne ; 5 La montagne ; 6 Le trekking ; 7 Le
jogging.
La prononciation du futur et du conditionnel,
page 55
1 On partira en vacances bientôt. 2 Nous aurions bien
aimé aller voir le Cirque du Soleil… ! 3 Tu m’achèteras
une baguette et tu iras au bureau de tabac pour les
timbres. 4 Il faudrait préparer les papiers avant d’aller
au rendez-vous. 5 Ton examen ? Ça ira, tu verras… !
6 Vous pourriez faire attention, Monsieur !
1
Futur
2
X
Conditionnel
3
4
X
X
5
6
X
X
X
Gramm’express
Page 54, exercice 1
Les sons [ks] et [gz], page 55
1 Mais ; 2 enfin ; 3 car ; 4 donc ; 5 Premièrement ;
6 Deuxièmement ; 7 alors ; 8 Donc.
1 Le succès ; 2 Un examen ; 3 Un excès de
vitesse ; 4 Les exercices de maths ; 5 Une exception ;
6 Accès interdit !
Page 54, exercice 2
1 Il voulait sortir, mais il avait la fièvre. 2 Il n’y
avait plus de place dans le bus, alors Virginie a
dû voyager debout. 3 Mon programme est prêt :
premièrement je vais voir le Colisée, deuxièmement
je vais place Navone et enfin je visite les musées
du Vatican. 4 Qu’est-ce qu’on fait ce soir, on va au
cinéma ? Puis on mange une pizza ?
Page 54, exercice 3
1 Je suis en train de travailler. 2 Zut, le train vient
de partir ! 3 Nous sommes en train de jouer aux
échecs. 4 Tu vas aller le voir et tu lui diras que je
ne suis pas d’accord ! 5 Je viens de finir tout mon
travail !
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1
Graphie x
Graphie cc
Graphie xc
2
3
X
4
5
6
X
X
X
X
X
Rappel : les sons [k] et [g]
1 Un gant ; 2 Un gobelet ; 3 Des guillemets ; 4 À
gauche ; 5 La gouache ; 6 Un kilomètre ; 7 Les calories ;
8 Les couleurs ; 9 Quiconque ; 10 Un colloque ; 11 La
qualité ; 12 Un koala.
25
B1
Production écrite
Analyse de l’épreuve
La production écrite est la troisième épreuve collective de l’examen DELF B1. C’est également la dernière :
après avoir terminé les exercices de production écrite, les candidats devront remettre à leur surveillant de
salle le fascicule distribué en début de session.
N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que
les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève).
Le déroulement de l’épreuve (Durée totale : 45 minutes)
Durant l’épreuve de production écrite, les candidats travaillent en autonomie et en fonction de leur rythme
personnel. On rappellera aux élèves l’importance d’une bonne gestion du temps : ils doivent en effet être
en mesure de rassembler leurs idées par écrit au « brouillon », de recopier au propre, relire et corriger
éventuellement le texte qu’ils ont écrit avant de remettre leur copie en fin d’épreuve.
Durant la préparation à l’examen, l’enseignant devra donc s’efforcer d’insister sur les impératifs suivants :
• propreté et lisibilité du devoir, d’où l’importance du brouillon (fortement conseillé) ;
• respect du temps imparti pour l’épreuve. Attention ! Le DELF est un examen d’état français et se
conforme aux usages éducatifs français. Ce qui signifie que :
– aucun délai supplémentaire ne peut être accordé aux élèves quand l’examinateur annonce la fin de
l’épreuve et demande la remise des copies ;
– le candidat ne peut remettre le brouillon en même temps que la copie : il doit donc avoir le temps de
recopier son devoir.
La typologie des écrits au niveau B1
Le niveau B1 est celui d’une autonomie naissante de l’apprenant. Les compétences des candidats sont
donc celles d’un utilisateur indépendant, qui peut « écrire des textes articulés simplement sur une gamme
de sujets variés dans son domaine » (cf. Référentiel page 76). La formule est déclinée en savoir-faire variés,
qu’il s’agisse de « raconter une histoire, faire la description d’un événement, le compte-rendu d’expériences
en décrivant ses sentiments et ses réactions […] écrire de brefs essais simples sur des sujets d’intérêt
général […] donner son opinion ». L’épreuve de production écrite est constituée d’un exercice unique qui
tente d’opérer une synthèse de ces compétences multiples.
Dans le droit fil des indications données par le CECRL, le devoir du niveau B1 vise à évaluer la capacité du
candidat à « exprimer une attitude personnelle sur un thème général », en d’autres termes :
• On écrit (pour) quoi ?
Il s’agit pour le candidat de pouvoir :
– décrire, raconter, exposer des faits, une situation ;
– décrire des sentiments, réagir de manière personnelle (devant une situation) ;
– exprimer une opinion.
Les sujets iront du simple récit d’expérience (« Racontez… ») à l’essai général (ex : « Rédigez un article où
vous parlerez de… ») jusqu’à l’expression d’une opinion personnelle sur un thème donné.
Pour ordonner son discours, le candidat pourra se voir proposer des typologies de texte très diverses
(déterminées par la consigne). On pourra ainsi lui demander :
–d’écrire un essai (sous la forme d’une publication sur un forum de discussion par exemple) ;
– de participer à une correspondance, qu’elle soit de type traditionnel (une lettre, par exemple dans le
cadre d’un courrier des lecteurs) ou électronique (mail, courriel) ;
– de rédiger un article de journal, mais aussi une page de journal intime, etc.
• On écrit pour qui ?
On a dit que le candidat peut être amené à rédiger un simple récit d’expérience dans le cadre d’un essai
libre où il pourra exprimer des émotions, des sentiments d’ordre personnel. Toutefois les sujets proposés
fonctionnent généralement sur le principe de l’interaction : le candidat doit en effet réagir à un écrit qui lui
est proposé sous la forme d’un document support en complément de la consigne, toujours contextualisée
26
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production écrite
B1
(« Vous lisez cette annonce dans votre magazine préféré », «Vous consultez un forum sur Internet. Vous lisez
ce message…», etc.). Ce document, d’une longueur très contenue et qui aborde un « thème général », est
le véritable déclencheur de la production : c’est l’annonce lue dans le magazine, le message découvert sur
le forum de discussion qui provoque la prise de position de son lecteur, c’est-à-dire du candidat appelé à
réagir publiquement en exprimant une opinion personnelle.
Car il ne s’agit plus de fournir une réponse à un destinataire précis (un ami ou un correspondant français
comme aux niveaux A1 et A2) sur une question du domaine privé (cf. les invitations du niveau A2 qu’il faut
accepter ou refuser) : le texte à écrire est destiné à une ample divulgation (cf. «Vous écrivez au magazine
pour protester…», «Vous répondez à… en adressant votre courrier à la rédaction du magazine», etc.). Les
destinataires sont multiples (les lecteurs de l’article, de la revue, du forum de discussion) et inconnus du
destinateur. Le contexte de l’écrit ne peut plus être qualifié d’amical – sans que le ton d’ailleurs devienne
obligatoirement trop formel. Car le candidat du niveau B1 est invité à s’exprimer sur « des sujets familiers »
correspondant à ses « domaines d’intérêt ». En d’autres termes les sujets proposés abordent des
thématiques adolescentes (l’importance des langues vivantes, les rapports avec le monde des adultes, etc.)
et les écrits à produire sont la plupart du temps des discours destinés à d’autres adolescents.
Pour conclure, on dira que les sujets de niveau B1 vont de la production de textes à caractère informatif
ou narratif à des discours plus résolument « engagés » où la tentation est forte de voir l’ébauche d’un écrit
fondamental de la tradition scolaire française, la fameuse dissertation : comme dans la dissertation, il s’agit
d’exprimer un jugement (positif ou négatif), une opinion, des idées en les illustrant si possible d’exemples
concrets. En d’autres termes d’argumenter. L’épreuve de production écrite du niveau B1 préfigure d’autres
exercices plus ambitieux et très français !
• On écrit… combien ?
Les exigences formulées au niveau B1 concernent non seulement les contenus et la forme du texte à écrire,
mais également l’aspect quantitatif de la production. Le candidat doit en effet faire la preuve de sa capacité
à « tenir la distance » et si le C.I.E.P. parle d’« une production écrite moyenne », elle est strictement
quantifiée, comme à tous les niveaux. Chaque devoir doit comporter un nombre précis de mots (160 à
180), à indiquer sur la copie.
L’enseignant élucidera avec la classe la notion de mot pour aider au décompte.
Pour le C.I.E.P. un mot, c’est « l’ensemble de signes unis par le sens » placés entre 2 espaces.
Ex : C’est = 1 mot
Dans l’actualité = 2 mots
Laissez-moi vous l’expliquer = 3 mots
On invitera également les élèves à faire un test personnel : chacun devra compter combien de mots il écrit
en moyenne sur une ligne pour savoir combien de lignes il/elle doit produire pour remplir le contrat.
La réussite à l’épreuve de production écrite est directement liée à la familiarité que le candidat a pu
développer non seulement avec l’exercice proposé dans le cadre de l’examen (les élèves doivent bien
sûr connaître la typologie des différents écrits qui peuvent leur être demandés et les règles auxquelles ils
obéissent), mais également avec la manipulation de la langue. La préparation devrait donc s’aligner selon
les axes de force suivants :
• l’analyse des consignes et des documents
Impérative pour chacun des exercices de l’examen, une lecture attentive des documents de l’examen en
début d’épreuve est fondamentale également dans le cadre de la production écrite. Véritable exercice de
compréhension, la lecture de la consigne (ici on entend par consigne l’énoncé précis de la tâche à exécuter
et éventuellement le document qui l’accompagne) permet au candidat de :
– dégager la problématique qu’il lui est demandé de traiter. On pourra ici faire un parallèle avec la 3ème
partie de l’épreuve de production orale (cf. page 53 sq) ;
– déterminer la forme de la production (Quel type d’écrit ?) et ses contenus (Quoi écrire ? À qui ?) ;
• le développement de stratégies qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences dans le
domaine de la production écrite (écriture créative, micro-exercices, etc.). Le niveau B1 est celui d’un
début d’autonomie qui prend en compte l’assimilation des mécanismes, structures et expressions de la
langue. Seul un entraînement régulier permettra cette assimilation et la création d’automatismes destinés
à lui permettre d’affronter sereinement les difficultés de l’examen.
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27
production écrite
La progression
Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée
dans le cadre de l’examen :
• « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de
l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème
et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais
constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve.
• « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses
compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen.
La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses
mécanismes et de ses difficultés, d’une bonne compréhension des documents de l’examen à la
construction d’un texte cohérent, de l’expression des sentiments à celle des idées et à la recherche
d’exemples pour nourrir une argumentation.
Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le
déroulement des exercices.
LES ÉTAPES
LES OBJECTIFS
Écrire pour être lu
• Comprendre une situation de communication à l’écrit (Qui
écrit ? À qui ? Pourquoi ? Quoi ?) • Décrire des faits, des situations et des gens ;
• parler de sentiments et d’émotions ;
• faire un récit d’expérience.
• Exposer un fait, une situation ;
• donner son opinion, exprimer des idées.
• Construire un texte clair et ordonné ;
• argumenter pour convaincre.
• Illustrer son discours par des exemples.
Raconter une expérience, exprimer
ses sentiments et ses émotions
Réagir, exprimer une opinion
Ordonner ses idées et ses arguments
Fournir des exemples
28
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production écrite
Découvrir la… production écrite
Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont
pour objectif de familiariser les candidats avec la
réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes
de l’épreuve en travaillant parallèlement sur les
contenus de la page de gauche « théorique ».
On peut choisir de reporter l’activité en cours
de progression, quand les compétences de la
classe sont plus affirmées ou la proposer immédiatement de manière à mettre en évidence les
problématiques auxquelles le candidat du niveau B1 doit se confronter (compréhension de
la consigne et du document = du sujet, choix de
la typologie de texte à écrire, formulation, etc.) :
on pourra par exemple élaborer en commun un
canevas de devoir dont les élèves conserveront
la trace de manière à pouvoir éventuellement le
compléter lorsqu’ils auront acquis une véritable
familiarité avec l’épreuve.
Page 57
C’est un exemple classique de la typologie proposée à l’examen. On procèdera à une analyse
rigoureuse du sujet avec les élèves en leur posant des questions simples :
• Comment se présente le sujet ? On fera remarquer qu’il s’articule en deux parties :
–la consigne, qui a pour objectif de 1)
contextualiser la production (« Vous consultez le forum du site francophone Zone
Ados et vous lisez ce message ») et de 2)
définir la tâche à accomplir, aussi bien dans
son contenu (« Vous décidez de répondre
à Conrad en donnant votre opinion sur le
sujet ») que pour ce qui est du « volume »
de langue attendu (160 à 180 mots) ;
–le document, d’une longueur conséquente,
qui se présente comme authentique (à
l’instar de tous les autres documents de
l’examen). Il semblera sans doute familier
à certains élèves s’ils ont l’habitude de
consulter les forums de discussion. On ne
résistera d’ailleurs pas au plaisir de leur
céder la parole pour qu’ils puissent expliquer à la classe le fonctionnement d’un site
de ce genre et comment lire les différentes
sections de la page.
L’affichage principal concerne :
– la « question du jour » (Vous avez un journal
intime ?) ;
– le message publié sur le forum. Il est signé de
manière informelle (un prénom, l’âge, la localisation).
© 2012 Cideb
B1
On remarquera l’emploi du « vous » qui n’a rien
de formel mais correspond à la réalité des forums en ligne : un internaute interpelle une communauté, et donc des destinataires multiples.
Les « archives » L’internaute peut y trouver les questions abordées durant les mois précédents et les messages
mis en ligne sur le site.
On notera la magnifique expression « nuage de
tag », (presque) traduite de l’anglais tag cloud, qui
renouvelle le concept de mot-clef. Elle désigne
les thématiques abordées par les internautes
sur le forum, ou les mots les plus fréquemment
utilisés par les visiteurs du site. Elle permet de
faciliter les recherches sur le site.
• Comment lire le sujet ? L’important est bien
sûr de faire remarquer aux élèves que la thématique à traiter n’est pas contenue dans la
consigne, mais dans le document : les deux
éléments constitutifs du sujet sont donc complémentaires. C’est Conrad en effet qui pose
la question à laquelle le candidat est amené
à répondre (« Vous avez un journal intime ?
Vous pensez que c’est important ? ») et c’est
à Conrad qu’il faut théoriquement répondre
en formulant une opinion (« Vous décidez de
répondre à Conrad en donnant votre opinion
sur le sujet »), ce qui signifie que du point de
vue de la forme le message sera adressé à un
destinataire précis (et unique) et que le tutoiement est sans doute de rigueur même si destinateur et destinataire ne se connaissent pas
(on pourra le définir comme un « tutoiement
télématique » : le ton du discours sur le net est
la plupart du temps informel).
On peut en profiter pour constituer avec la classe
un mini « cyber-dico » consacré aux nouvelles
technologies (avec des termes tels que : adresse
web, site, profil, naviguer/surfer sur Internet, se
connecter à un site/Internet… cf. Mes mots,
page 63).
Pour en savoir plus sur les forums dédiés aux
jeunes internautes : www.netguide.fr/Forums_Pour_Les_Jeunes/
Écrire pour être lu
Comprendre une situation de communication à
l’écrit (Qui écrit ? À qui ? Pourquoi ? Quoi ?)
L’objectif de l’exercice est d’amener les élèves à
identifier rapidement la nature d’un document et
à l’associer à des impératifs formels, des règles
d’écriture qu’ils devront appliquer dans leur devoir.
29
production écrite
Page 58, exercice 1
On peut demander aux élèves d’imaginer les
auteurs des textes : sans doute des jeunes pour
les textes n° 1 et 3 et peut-être un auteur plus
affirmé pour le n° 2 (un journaliste).
Activité a
Qui écrit ? (destinateur) : Les destinateurs ne sont
pas spécifiés. On peut simplement les qualifier
à partir du type de texte qu’ils écrivent. Texte 1 :
quelqu’un qui participe à une discussion en ligne ;
Texte 2 : quelqu’un qui écrit un article ; Texte 3 :
quelqu’un qui écrit une lettre.
À qui on écrit ? (destinataire) : ici la question
pourrait/devrait être « pour qui », car les
destinataires des écrits sont : Textes 1 et
2 (destinataires multiples) : les participants d’un
forum de discussion (texte 1) et les lecteurs d’un
magazine/journal (texte 2) ; texte 3 : (destinataire
unique) le directeur d’un magazine ;
De quoi on parle ? (objet, sujet) : tous les textes
abordent la même thématique : les jeunes et la
musique.
Activité b
Les exemples proposés permettent de mettre en
évidence les divers éléments d’une situation de
communication à l’écrit sur un même thème : Les
jeunes et la musique (cf. Delf en poche ! page
58). Cet exercice permet une révision rapide des
divers types d’écrits que les élèves sont amenés
à manipuler dans le cadre de l’épreuve (comme
documents supports ou comme production personnelle) et des spécificités qui les caractérisent.
Qu’est-ce qu’on écrit ?
Type de texte : Texte 1 : un message sur Internet.
Texte 2 : un article de presse. Texte 3 : une lettre
formelle. Caractéristiques formelles : Texte 1 :
le discours ici se présente comme un essai libre
où « je » exprime une opinion. Seule la précision
« si j’interviens dans la discussion » permet de
comprendre qu’il s’agit d’un forum. Texte 2 :
titre et « introduction » générale du thème. Texte
3 : datation, localisation, formule d’adresse et
vouvoiement.
Page 59, exercice 2
Comme dans l’exercice précédent, l’activité met
en regard des écrits différents (un message électronique, une lettre classique) basés sur l’interaction (ce qui implique destinateur et destinataire)
qui abordent le même sujet (un nouveau règlement scolaire).
30
Tout en fournissant un exemple pratique de deux
types de productions rédigées, l’exercice a bien
sûr pour objectif de réviser avec la classe les
contraintes qui pèsent sur la formulation en fonction du destinataire du message et du contexte
de l’interaction.
• TRAVAIL SUR LE PREMIER DOCUMENT
On demandera aux élèves de lire silencieusement le premier texte pour en proposer ensuite
une analyse rapide (sans surprise pour les élèves
qui ont déjà travaillé les niveaux précédents,
puisqu’elle reprend les « ingrédients » de la situation de communication à l’écrit) : Qui écrit ?
(« je » qui est ici identifié : il s’agit de Marc Pottier) ; À qui ? (le destinataire est « la personne qui
a comme correspondant Marc Pottier = ‘vous’ ») ;
Sous quelle forme ? (un courriel, un mail).
L’analyse devra être particulièrement précise
pour les questions quoi ? (ici le destinateur veut
raconter une expérience désagréable de son
quotidien, comme le préfigure le sujet du message indiqué en objet) et surtout pourquoi ? Car
le message a ici le double objectif de communiquer des informations (en l’occurrence un document : le nouveau règlement, donné en copie ;
l’identification dans le texte est facilitée par la
couleur différente des caractères) et de demander une aide ponctuelle (« Tu as des idées ? »)
pour la rédaction d’un autre écrit.
Inspiré par l’indignation (« scandaleux ! »), le
message est donc amical et l’interaction s’opère
entre deux adolescents qui se connaissent (Marc
est présenté comme « votre correspondant »).
Les marques de l’écrit correspondent à la typologie du message et au contexte :
– toutes les précisions (datation, indication du
destinataire et du destinateur) « externes » au
contenu du message disparaissent dans le
texte. Elles sont regroupées dans le « cadre »
qui identifie le message comme électronique
(DE…, OBJET, etc.) ;
– le registre de langue employé est familier (cf. la
formule de politesse initiale, l’absence d’inversion dans la question, etc.)
Le texte du règlement pourra donner lieu à une
interaction en classe, à mettre en parallèle avec
les activités proposées dans diverses compétences (Production orale cf. page 95 et 101 du
livre, Compréhension des écrits p. 100 du livre).
On pourra faire remarquer aux élèves que le texte
est sur le mode impératif (emploi du verbe « exiger », très fort) et fonctionne sur le principe de la
négation (pas de…, ni….ni...) : ici la grammaire
est révélatrice du sens ! Le nouveau règlement
proposé (imposé !) aux élèves est une restriction
nette de leur liberté.
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production écrite
• TRAVAIL SUR LE SECOND DOCUMENT
Après avoir proposé une lecture en classe (faite
par les élèves ou le professeur), on demandera
de résumer la situation de communication : Marc
rédige (avec l’aide de « je ») une lettre à son chef
d’établissement pour discuter du nouveau règlement, ce qui implique :
– 1 destinateur : Marc = élève, représentant
de classe (demande pour la classe : un élève
de 1ère a quel âge en France ? Il a 16/17 ans
et est à l’avant-dernière année de lycée.
L’année prochaine, il passera le bac) ;
– 1 destinataire : le Proviseur (chef
d’établissement du second cycle du
secondaire, celui des lycées) = un adulte, un
responsable.
Le message est bien sûr très formel. On demandera aux élèves de relever les mots et les expressions qui marquent « l’effort diplomatique »
accompli par les deux destinateurs : l’indignation
devenue « surprise » (« nous avons lu avec beaucoup de surprise… »), l’usage du conditionnel
de politesse (« nous aimerions »), de formules
de respect (« merci de… » ; ici tout est fait pour
insister sur l’autorité du Proviseur).
On demandera aux élèves de compléter la lettre
avec les indications désirées, qui reprennent la
structure de la lettre formelle. Pour un meilleur
repérage des nécessités de la mise en page, les
collegues les plus « technologiques » réaliseront
donc un fichier scannerisé ou un transparent
pour pouvoir projeter au tableau (TBI ou rétroprojecteur) le modèle de lettre à compléter et
l’analyser avec la classe.
La plupart des réponses sont suggérées par
les documents fournis (d’où l’importance d’une
lecture attentive). Une part de créativité est
abandonnée aux élèves qui pourront à leur gré
imaginer le nom du lycée et de son proviseur, la
localisation de la scène, etc.
Destinateur : Marc Pottier / Représentant de
classe (1ère S) ; Destinataire : Monsieur Sévère
Maisjuste /Proviseur /Lycée… ; Date et lieu : La
date devra être postérieure au 24/10 (date du
mail), la localisation est libre ; Formule d’appel :
Monsieur le Proviseur, (on donne le titre, pas
d’abréviation pour Monsieur) ; Formule de
congé : cf. exercice 4 p. 59. Formule brève :
Respectueusement ; Formule « riche » : En vous
remerciant par avance, veuillez croire, Monsieur
le Proviseur, à l’assurance de ma respectueuse
considération ; Signature : Marc Pottier.
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B1
Page 60, exercice 3
L’exercice est simple. On demandera aux élèves
de préciser à chaque fois les caractéristiques formelles qui les ont orientés dans leur réponse (cf.
page précédente). On leur demandera également
quel est le thème commun de ces écrits.
a 2 ; b 1 ; c 3.
Page 60, exercice 4
Cet exercice, qui fonctionne sur le principe de
l’appariement, permet d’insister sur l’importance de l’adéquation du registre de langue au(x)
destinataire(s) de l’écrit. Il est également l’occasion de revoir ensemble les formules de politesse
couramment employées en français.
1 c ; 2 a ; 3 e ; 4 d ; 5 b.
Page 60, exercice 5
Les articles de presse apparaissent souvent au
niveau B1, comme documents déclencheurs
d’activités (en CE et PO) mais également comme
tâche à accomplir dans le cadre d’un sujet de
PE. Ce petit exercice de manipulation linguistique a pour but de familiariser les élèves avec la
lecture/écriture des titres de presse.
– On commencera par reprendre les titres
proposés pour le thème de la page (la
violence scolaire) en demandant leur opinion
aux élèves (activité b).
– Puis on pourra leur proposer de brefs articles
de presse en français privés de leur titre en
demandant à la classe de les inventer (à
trouver facilement sur les sites d’actualité :
www.france24.com/fr/ ou http://1jour1actu.
com). La classe travaillera par groupe pour
la recherche des titres. On choisira les
meilleurs titres lors de la mise en commun
(en demandant aux élèves de justifier leur
choix). En guise de correction, on révèlera
quel était le titre original du texte (il se peut
que la classe ait été plus créative que l’auteur
de l’article…).
– On lancera un concours des « meilleurs
titres » dans la presse locale (c’est-à-dire en
langue maternelle) en demandant à la classe
de sélectionner ceux qui apparaissent les
plus pertinents, percutants, ironiques, etc. et
donc susceptibles d’attirer l’attention d’un
lecteur potentiel.
On peut conclure le travail sur les titres avec
l’exercice n° 3 page 92 du livre.
31
production écrite
Raconter une expérience, exprimer ses
sentiments et ses émotions
• Décrire des faits, des situations et des gens ;
• parler de sentiments et d’émotions ;
• faire un récit d’expérience
Page 61, exercice 1
Comme pour l’exercice 2 p. 59, l’exercice est
déclencheur d’activité mais offre également un
exemple de production rédigée.
Comme pour tous les exercices basés sur des
documents supports, on commencera par une
lecture attentive du texte (à faire ensemble en
classe et à haute voix) et l’analyse habituelle
(Qui ? À qui ? Nature du document ? On parle
de quoi ?) : on a donc ici un récit d’expérience
formulé par un destinateur identifié (un prénom :
Mei) pour des destinataires multiples et nonidentifiés, configuration classique des forums
en ligne.
1 Mei est allée au Maroc faire un chantier
international de Solidarités Jeunesse (il s’agissait
de « faire un jardin dans la cour du lycée de la
ville »). 2 Très positive. L’opinion générale est
donnée en conclusion du texte : « C’est un
sentiment formidable de voir le travail qu’on a fait
ensemble : le chantier a été une expérience unique,
et je garderai toujours de très bons souvenirs. ». Et
encore : « Chefchaouen est une ville magnifique »
[…] « On était logés au lycée, un chouette endroit. »
[…] « J’aimais bien cette façon de partager. J’adore
la cuisine marocaine » […] « C’était délicieux ! » ;
3 De son expérience de volontaire sur un chantier
au Maroc ; a (dans l’ordre du texte) : le contexte (la
ville), les autres (le groupe et les gens du pays), le
quotidien (le logement, les repas), le travail. b Il est
facile de suivre le récit des aventures de Mei car
sa description suit un ordre logique et cohérent,
marqué par les paragraphes successifs du texte :
chaque fois que le récit passe d’un thème à l’autre,
on change de paragraphe ; 4 Le texte s’ouvre par
un présent décidé (que l’on pourrait qualifier de
présent de vérité générale) mais dans son récit Mei
emploie les temps du passé (cf. Gramm’express,
page 78 du livre) : le plus utilisé est l’imparfait, qui
sert à décrire toutes les expériences vécues par
Mei durant son séjour. On a quelques emplois du
passé composé pour marquer la fin de l’expérience
et exprimer un bilan : « on a réussi à faire », « on a
fait ». Le discours d’expérience se conclut par une
incursion dans le futur avec : « Je garderai toujours
de très bons souvenirs ».
32
L’exercice a pour objectif d’illustrer la réalité d’un
récit d’expérience (un peu plus long que celui demandé à l’examen : ici le texte compte 226 mots)
en insistant sur l’importance de son organisation
(logique temporelle, cohérence) et de sa présentation (cf. Gramm’express page 79 du livre).
Page 61, exercice 2
L’exercice est une réécriture sur le mode négatif.
Pour aider les élèves, on complètera le plan du
texte (cf. supra 3a) en faisant correspondre aux
différentes situations les remarques (positives)
de Mei. Puis on leur demandera de transformer le
texte pour répondre à la consigne. L’expérience
de Mei a été négative ! Attention, la logique du
texte (matérialisée par les paragraphes) doit être
respectée. En revanche certains éléments du
texte peuvent disparaître. Pour travailler plus
vite, on peut proposer à la classe de faire l’exercice oralement en recueillant toutes les suggestions des élèves.
Quelques suggestions :
« Chefchaouen n’est pas une belle ville. C’était
vraiment une ambiance désagréable et totalement négative pour moi : l’architecture, la chaleur, les minuscules boutiques colorées, l’odeur...
Notre groupe devait travailler pour faire un jardin
dans la cour du lycée de la ville. On était une
trentaine de volontaires, dont 7 étrangers. Tous
les autres étaient marocains ! Ce n’était pas un
bon moyen de s’intégrer dans la culture et les
habitudes du pays. […] Moi j’étais la seule asiatique, partout où j’allais et tous les jours les gens
me regardaient sans me saluer, ils ne souriaient
jamais. […]
On était logés au lycée, un endroit peu confortable. On mangeait ensemble autour d’un même
plat en utilisant le pain comme une cuillère. Je
n’aime pas cette façon de partager. La cuisine
marocaine ne me plaît pas, car elle est épicée.
Pendant les pauses, on avait un thé spécial à
la menthe, trop sucré. Le goût me rappelait le
chewing-gum et c’était bizarre !
On commençait le travail vers 8h30-9h00,
jusqu’à midi. Les garçons travaillaient très dur et
supportaient bien cette chaleur… Pas moi ! On
a réussi à faire seulement un tout petit jardin et
pas très beau !
C’est un sentiment pénible de voir le travail
qu’on a fait ensemble : le chantier a été une expérience difficile et je garderai toujours de très
mauvais souvenirs ! »
Le Delf en poche ! rappelle aux élèves l’importance de « se faire comprendre », c’est-à-dire de
présenter un devoir aussi lisible que possible :
ponctuation, structure logique et mise en page
© 2012 Cideb
production écrite
claire sont des atouts indispensables. D’où l’importance du brouillon et la nécessité de prévoir
le temps pour recopier.
Page 62, exercice 3
C’est un exercice d’imitation (dans le droit fil
du Référentiel qui évoque « la description d’un
événement, un voyage récent, réel ou imaginé »
cf. page 76) que l’on aura soin de proposer en
classe. Les élèves peuvent reprendre des éléments des activités précédentes.
– On commencera par rassembler tous les souvenirs que la classe peut avoir de Versailles (le
lieu, son histoire, les endroits les plus célèbres
à visiter). Pour tout savoir sur le château de
Versailles : www.chateauversailles.fr On peut proposer aux élèves de consulter
le site chez eux, ou imaginer une activité en
salle informatique (si elle existe et si elle est
accessible). À signaler : le site offre de précieuses ressources documentaires destinées
aux enseignants : http://versaillespourtous.fr/
fr/631_Ressources_Enseignants.php
– On lira ensuite la consigne en détail afin de
bien comprendre le sujet :
Type de sujet : récit d’expérience ; Type de
texte : article sur un site (article = titre + destinataires multiples) ; Tâche(s) : 1) Raconter la visite
de Versailles. 2) Bon ou mauvais souvenir ?
On rappellera aux élèves les règles de l’utilisation du passé et l’usage du pronom « on » en
remplacement de « nous » dans les récits (cf.
Gramm’express page 78 du livre).
Page 62, exercice 4
« Décrire un rêve, un espoir ou une ambition »
est une compétence qui appartient à ce niveau à
la production orale (cf. Référentiel page 76), mais
on ne résiste pas à proposer un sujet d’« écriture
créative », qui fait appel à l’imagination des élèves.
On peut leur donner la première phrase : Si j’étais
roi/reine, je… (Attention au conditionnel !)
Versailles est toujours un lieu qui fait rêver…
Quelques films (plus ou moins) récents qui
peuvent contribuer à nourrir l’imagination de la
classe :
DATE : 1994
FILM : Jefferson à Paris de James Ivory
Avec Nick Nolte (Thomas Jefferson), Gwyneth
Paltrow (Patsy Jefferson)
LIEUX DE TOURNAGE : Parc, château
DATE : 1995
FILM : Ridicule de Patrice Leconte
Avec Fanny Ardant (la comtesse Blayac), Charles
Berling (Ponceludon de Malavoy), Bernard Giraudeau (l’abbé de Vilecourt)
LIEUX DE TOURNAGE : Grand Parc
© 2012 Cideb
B1
DATE : 2000
FILM : The affair of the necklace de Charles Shyer
Avec Hilary Swank (Jeanne St Rémy de Valois),
Christopher Walken (Count Cagliostro)
LIEUX DE TOURNAGE : Extérieurs, Galerie des
Glaces, cour extérieure du Petit Trianon
DATE : 2005
FILM : Marie-Antoinette de Sofia Coppola
Avec Kirsten Dunst (Marie-Antoinette), Jason
Schwartzman (Louis XVI), Rip Torn (Louis XV)
LIEUX DE TOURNAGE : Chapelle, salon d’Hercule, Galerie des Glaces, Salon de la Paix, Escalier de la Reine, Galeries de Pierre Nord et Midi,
balcon de la Chambre du Roi, Cour de Marbre,
fenêtre du salon des Porcelaines, balcon de la
fenêtre centrale de la Galerie des Batailles, jardins, Petit Théâtre de la Reine, Hameau de la
Reine, extérieurs du Petit Trianon / Pavillon
Français, Grand Parc
DATE : 2010
FILM : Midnight in Paris de Woody Allen
Avec Owen Wilson, Marion Cotillard, Rachel
McAdams, Adrien Brody, Gad Elmaleh…
LIEUX DE TOURNAGE : Jardins, Galerie des Glaces, Chambre du Roi
Et l’on annonce la sortie en 2012 d’un autre
film « versaillais » dédié à Marie-Antoinette, Les
adieux à la reine.
Page 62, exercice 5
L’exercice s’appuie sur un bref document-support, qui ne devrait pas présenter de difficultés
de compréhension. On en proposera une observation en commun afin d’effectuer un relevé
des informations pertinentes pour la réalisation
de l’exercice. Chacune des activités proposées
reprend les acquis de la progression.
Activité a
Il s’agit d’un récit d’expérience. Les élèves devraient pouvoir en déduire les contenus de la
lecture du document support, assez explicite et/
ou en faisant appel à une expérience personnelle
de théâtre lycéen (ou de spectateur !). Quelques
rappels importants :
– on fera préciser le type de texte à écrire (c’est
un article de presse > titre, présentation, illustration éventuelle. Les élèves peuvent également
imaginer le titre de la rubrique francophone) ;
– on lira avec attention la consigne pour déterminer le nombre de tâches à accomplir : ici il
s’agit de raconter mais aussi d’inviter.
Activité b
L’activité reprend les éléments exploités en a
mais dans le cadre d’une lettre formelle, que
les élèves n’auront aucun mal à reconnaître (cf.
Exercice 2, page 59 du livre). Pour un majeur
33
production écrite
« effet de réel » (et une plus grande motivation de
la classe) on consultera le site de l’Ambassade
de France locale avec les élèves pour adresser
la lettre à une bonne adresse et à son destinataire légitime. Et si l’établissement propose une
activité théâtrale en français, pourquoi ne pas
l’envoyer ?
Page 63, exercice 6
Le sujet de l’exercice présente ici une typologie
connue (consigne + document support cf. Découvrir page 57 du livre). À ce stade de la progression, les élèves devraient pouvoir l’analyser
de manière autonome. On leur laissera donc
gérer une interaction en classe sur le modèle
d’une simulation globale : un élève (volontaire)
joue le rôle du professeur qui anime la séance, la
classe participe.
– Le document support est ici d’une longueur
conséquente (il fournit ainsi un apport lexical).
Il détaille les sentiments du son destinateur,
un jeune francophone colombien. Le message (mis en ligne sur un forum de discussion)
contient aussi un appel au secours.
– La consigne est classique : une contextualisation (« Vous lisez… ») et l’énoncé de la tâche
(en 3 étapes : envoyer un message, dire ses
sentiments, donner des conseils). Pour l’expression des sentiments, voir « Mes mots »
page 65.
On fera remarquer que la situation de communication, typique des forums de discussion, est ici
complexe : on s’adresse à un destinataire unique
(Camillo) mais le message est public : il sera lu
par d’autres personnes, qui peuvent aussi être
impliquées dans l’échange (ex : « Internautes,
avez-vous d’autres conseils à lui donner ? »)
La classe peut facilement s’identifier en Camillo,
en proie à l’angoisse de l’examen. Quels conseils
saura-t-elle lui donner ?
Page 63, exercice 7
La consigne est détaillée (les indications fournies
constituent une ébauche de plan) et invoque un
récit d’expérience, basé cette fois sur la culture
télévisuelle des élèves. Les textes pourront être
inspirés par un événement sportif, la vision du
Journal Télévisé (le JT) et d’une actualité mouvementée ou d’un film/feuilleton, d’une émission de
téléréalité qui a su passionner la classe.
Page 63, exercice 8
Le récit d’expérience demandé est ici spécifique,
puisqu’il s’agit d’évoquer un aspect de la culture
de la classe. La consigne est formulée sous la
forme d’un essai libre (qui décline 3 tâches distinctes : « Racontez comment… Parlez de… Ex-
34
pliquez pourquoi… »). Le professeur rappellera
donc aux élèves l’importance du message dont
ils sont dépositaires : leur interlocuteur est un
français, un francophone qui n’a pas les mêmes
usages, qui ignore tout de la réalité dans laquelle
ils évoluent. D’où l’importance d’une grande
clarté et l’exigence de précision dans la description.
Réagir, exprimer une opinion
• Exposer un fait, une situation ;
• donner son opinion, exprimer des idées.
Page 64, exercice 1
L’exercice est une activité centrée sur la seconde
typologie de devoir (non plus raconter une expérience, mais exprimer une opinion et la justifier),
préparatoire au travail sur l’argumentation.
Le sujet se base sur deux documents supports :
lecture et compréhension des écrits sont donc
des éléments importants de l’activité.
PREMIER DOCUMENT
Le texte de référence (un article publié en ligne
par un célèbre magazine d’actualité français
(cf. Ressources en ligne, page 84) fait allusion
à la célèbre loi HADOPI qui protège la création
sur Internet et vise à freiner le « piratage » informatique, très en vogue surtout chez les jeunes.
Cette loi fait bien sûr polémique en France (les
opinions sont très contrastées : on discute… et
on se dispute beaucoup !) encore plus qu’elle ne
fait débat, même si elle révèle un phénomène
de société (la transformation du monde des médias et l’importance d’Internet dans la vie quotidienne) : on demandera aux élèves comment ils
comprennent la différence entre ces différentes
nuances du lexique (cf. Mes mots).
On en fera une synthèse avec les élèves (C’est
quel type de document ? Il parle de quoi ? Quel
est l’objectif de la loi ? Quelles sont les sanctions
contre les pirates ?, etc.)
Le texte peut donner lieu à une petite interaction : la classe est-elle peuplée de « pirates » ?
Les élèves ont-ils l’habitude de décharger de la
musique en ligne, des films ?
SECOND DOCUMENT
On en profitera pour faire une brévissime révision
du féminin des adjectifs, que les élèves devraient
maîtriser en B1.
Activité a
Zazou : scandalisée, furieuse ; Beethoven130 :
satisfait/content ; Tom : sceptique ;
Jack_the_rappeur : ravi ; Lola : inquiète.
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production écrite
Activité b
LES POUR : Beethoven130 (On ne peut pas tout
avoir gratuitement = Le piratage tue la création.
Ne pas payer pour voir des films et écouter de
la musique, c’est les faire mourir.) ; Jack_the_
rappeur (Je veux faire carrière, gagner des sous
pour vivre ! Donc les copains, pour m’écouter
il faudra PAYER ! = Les artistes ont besoin de
gagner leur vie – cf. supra).
LES CONTRE : Zazou : (Les gens qui sont riches
peuvent avoir accès à la musique et au cinéma et les
autres non ? = Inégalité de l’accès à la culture (tout
le monde devrait pouvoir accéder à la culture !) ;
Lola : (Tout le monde est contrôlé, espionné =
l’informatique est une atteinte aux libertés.)
On aura peut-être des difficultés à placer Tom,
que l’on a délibérément laissé en dehors du classement. Son message n’exprime pas un jugement à propos de la loi, mais des doutes qu’elle
puisse être appliquée. C’est en quelque sorte
un « modérateur » du débat, ce que les élèves
devront identifier.
Activité c
L’exercice vise à une manipulation linguistique
simple : tous les éléments du débat sont donnés
et les élèves doivent les reprendre dans un texte
construit. Pour les aider, on proposera un canevas général :
– on tracera 2 colonnes POUR/CONTRE au
tableau que la classe complétera avec ses
arguments (qui reprendront les messages des
autres internautes, à compléter avec les arguments des élèves) ;
– on demandera aux élèves de lier les différents
arguments entre eux, ce qui équivaut à rajouter des mots de liaison, que les élèves ont déjà
eu l’occasion d’employer dans les niveaux A
(« et », « premièrement », « deuxièmement »,
etc. et « mais » entre POUR et CONTRE) Cf.
page 67 sq. du livre ;
– Les élèves inventeront le nom de l’internaute.
Toutes les fantaisies sont permises !
Page 65, exercice 2
Il serait intéressant de reprendre ici le travail
proposé sur les titres (cf. page 60 du livre) pour
demander aux élèves :
– comment ils ont compris les titres proposés
et comment ils imaginent l’article correspondant ;
–d’imaginer d’autres formulations pour les
thèmes évoqués.
1 e ; 2 a ; 3 b ; 4 d ; 5 c.
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B1
Page 65, exercice 3
Cette production personnelle reprend les acquis
de la progression : le message, envoyé par une
internaute, pose le problème délicat du rapport
entre les générations. Le « déclencheur » est ici
une décision à prendre en matière d’orientation
universitaire.
En classe : on commencera par demander aux
élèves de résumer la problématique posée par le
message de Sarah) sous la forme d’une question
(on peut proposer : Les parents ont-ils tous les
droits sur leurs enfants ? ou Les jeunes peuventils décider de leur vie ?)
En s’inspirant des activités précédentes, les
élèves pourront :
– évoquer les sentiments qu’ils ont éprouvés en
lisant le message de Sarah ;
–énoncer leurs arguments en prenant en
compte les divers aspects du problème (on
pourra demander 3 arguments dans chaque
colonne).
Les parents ont-ils tous les droits sur leurs enfants ?
OUI
On doit du respect aux parents.
Les parents interviennent dans la vie des enfants
car ils les aiment.
Ils ont davantage d’expérience et leurs décisions
sont plus justes.
NON
Être jeune, cela ne signifie pas être stupide ! Les
jeunes peuvent prendre des décisions !
Les jeunes ont besoin d’autonomie pour devenir
adultes. Ils doivent assumer la responsabilité de
leurs choix.
Les jeunes ont le droit de décider de leur vie.
À la maison : on demandera aux élèves de rédiger le message de réponse à Sarah. Attention
aux mots de liaison !
Page 66, exercice 4 et 5
Il s’agit de deux exercices d’application (et
d’imitation) qui visent à reprendre les acquis
des activités précédentes. Ils se basent tous les
deux sur des documents supports dont la bonne
compréhension est fondamentale pour la réussite de l’exercice, mais invitent à une réflexion
plus générale.
L’exercice 4 propose un témoignage un peu provocateur. À l’époque où les jeunes sont avides
de contacts avec le monde extérieur et toujours
« branchés », le témoignage de Noémie devrait
surprendre. On rappellera aux élèves qu’ils
doivent suivre la consigne, qui leur demande
de réagir au témoignage (une réponse directe
aux affirmations de l’adolescente) mais aussi de
35
production écrite
donner leur conception de l’amitié (et ici on est
davantage dans le domaine de l’essai).
L’exercice 5 permet aux élèves de produire un
essai très personnel, mais aussi de les confronter avec des réalités dont le quotidien (au moins
dans le monde occidental) nous tient éloignés.
Avant de lancer l’activité (et avant la lecture du
texte), on pourrait tenter une définition du « bonheur » à partir d’un remue-méninges collectif
sous la forme :
– Le bonheur pour moi c’est…
– Je suis heureux quand…
Comment comprendre la citation mélancolique
de Prévert ? L’idée s’impose que le bonheur
n’est pas facile à atteindre (ici cela devient même
une tâche ardue). Donner l’exemple, c’est tenter
de convaincre les autres qu’il existe… Prévert
disait aussi : « On reconnaît le bonheur au bruit
qu’il fait quand il s’en va. » Pour exprimer une
idée personnelle cf. page 68, mais aussi pages
92 + 93 (Mes mots).
Ordonner ses idées et ses arguments
• Construire un texte clair et ordonné ;
• argumenter pour convaincre
L’objectif du chapitre est une révision approfondie de l’usage des mots de liaison (dont on a
parlé rapidement cf. exercice 1 page 64).
À ce stade de la progression, on demandera aux
élèves de compter systématiquement le nombre
de mots de leur progression afin de respecter
le « volume de langue » demandé à l’examen.
On demandera aussi aux élèves de faire le test :
combien de mots écrivent-ils en moyenne sur
une seule ligne ? Ils pourront en déduire combien
de lignes ils doivent « produire » sur leur copie.
Page 67, exercice 1
Le prétexte de l’exercice est un texte dont l’ordre
a été bouleversé et dont il faut naturellement reconstituer la logique. L’emploi des mots de liaison, véritables indicateurs de sens, se trouve ici
parfaitement justifié.
Le contexte du message est désormais bien
connu des élèves : un forum de discussion.
Le thème de la téléréalité est familier aux élèves
et pourrait également se prêter à une activité
d’interaction orale sous la forme d’un débat de
classe (on peut demander aux élèves s’ils regardent les émissions de téléréalité et lesquelles,
s’ils auraient envie de participer à une sélection,
etc.).
Afin de pouvoir véritablement travailler sur le
texte, les élèves devraient pouvoir visualiser leur
travail. L’idéal serait de pouvoir effectuer une
36
copie du texte pour pouvoir ensuite remettre
dans l’ordre les différents paragraphes découpés
au préalable (les plus technologiques utiliseront
le T.B.I.).
Activité a
1 b ; 2 g ; 3 c ; 4 e ; 5 f ; 6 a ; 7 d.
Activité b
Le plan du texte
Introduction
Pour commencer je dirai […] Et c’est le rêve que
propose la télévision avec la téléréalité. Arguments POUR
D’abord…
être célèbre = monde spécial, rêve ;
Et puis…
le talent n’a pas d’importance ! (tout le monde
peut réussir).
Mais… C’est simple ?
Arguments CONTRE
Premièrement…
rester célèbre, c’est dur !
Deuxièmement…
perte de la vie privée.
Conclusion En conclusion, pour vivre heureux […] (Samira,
19 ans).
Page 68, exercice 2
Le document utilisé comme support pourrait
donner lieu à un exercice de production orale
(3ème partie de l’examen). On pourra ainsi demander aux élèves :
– d’identifier le type de texte auquel on a à faire.
Il s’agit d’un article de presse, pour lequel on
fera préciser la rubrique (société) ;
– d’indiquer quel registre de langue est employé.
La langue du texte est très journalistique, ce
qui signifie un français standard, à l’exception de 2 occurrences : le titre qui fonctionne
sur le principe du jeu de mot : la cigarette
s’écrase signifie à la fois que l’on doit l’écraser
(par terre, dans un cendrier) mais aussi dans
un sens plus familier, qu’elle doit perdre de
son importance, qu’elle doit arrêter de créer
des problèmes (le verbe est utilisé dans un
contexte familier pour dire à quelqu’un de ne
plus « casser les pieds » : écrase ! ). Cet emploi
rappellera aux élèves que l’un des impératifs
d’un titre de presse est attirer l’attention de
son lecteur ! Autre emploi familier du texte :
la clope (les guillemets atténuent l’impact du
terme, considéré comme vulgaire) ;
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production écrite
– de dégager la problématique du texte (les
jeunes et la cigarette) et d’en présenter les
contenus (la France a des fumeurs précoces,
même si leur nombre a diminué. Mais la vigilance est nécessaire !).
L’activité a sera proposée en classe : c’est un
véritable « remue-méninges » (et un travail préparatoire en vue de l’activité suivante) au cours
duquel on laissera les élèves s’exprimer librement. Quelques suggestions :
Expliquer pourquoi les jeunes fument
1 Pour imiter leurs copains 2 Pour se sentir plus adultes 3 Pour se rebeller contre les parents
Conseiller de ne pas fumer
1 Pour ne pas faire comme tout le monde 2 Pour préserver sa santé 3 Pour rester libre de toute dépendance
La production proposée dans l’activité b sera un
écrit personnel (à faire à la maison). Les élèves
sont invités à utiliser librement les arguments
vus en classe. Attention ! Le texte demandé est
une lettre et non plus un message sur un forum.
On évitera les expressions maladroites de type
« cher magazine ». Le destinataire est en effet
multiple, car la lettre est destinée aux lecteurs
du journal.
On peut en revanche proposer d’imaginer le nom
du journal et commencer le texte comme suit :
Destinateur
(l’élève peut inventer un nom
et une adresse. La règle
de l’anonymat de l’examen
lui interdit d’employer le sien)
Au Courrier des lecteurs
Le journal des jeunes francophones
Boulevard Saint Germain
Paris
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article
sur la cigarette en France. Personnellement je
pense que…
À ce stade de la progression on peut demander
aux élèves de reproduire le schéma proposé dans
l’exercice précédent en réutilisant les mêmes
mots de liaison. Mais ils sont également libres
de compléter leur texte en employant d’autres
expressions (cf. Mes mots, page 69 du livre).
Page 68, exercice 3
L’exercice fait le bilan des acquis de la progression. Les élèves sont invités à s’exprimer
librement (c’est un essai). L’objectif de l’activité
© 2012 Cideb
B1
est bien sûr de s’assurer que les mécanismes
sont acquis (plan du texte structuré, emploi des
arguments et des mots de liaison, etc.). On invitera la classe à utiliser les arguments fournis
par le texte : la publicité comme divertissement
ou même une forme d’art (après tout, il existe
un Festival International du film publicitaire de
Cannes ! cf. Wikipédia), comme un pilier de
l’économie, mais aussi source d’information indispensable sur les produits, etc.).
Page 69, exercice 4
Activité a : on a choisi de donner une citation sans
doute lapidaire pour illustrer l’affiche qui constitue le document support essentiel du sujet. Une
digression très brève s’impose sur l’auteur cité que
les élèves ne connaissent peut-être pas (on peut
proposer une activité interdisciplinaire avec l’enseignant de langue anglaise) : le caractère aventureux d’Hemingway, écrivain américain, véritable
« macho » (avant que le terme ne soit galvaudé)
et correspondant de guerre sur tous les fronts (la
guerre d’Espagne, la seconde Guerre Mondiale),
explique cette déclaration qui semble une provocation. Le sujet bien sûr ne concerne que les sports
extrêmes (on doute que la plupart des élèves aient
l’expérience des activités citées par Hemingway).
Pourquoi les pratique-t-on ? Que signifie courir des
risques ? Peut-on aimer le risque ou doit-on privilégier la sécurité ? Qu’appelle-t-on une conduite
à risques ? Autant de questions sur lesquelles on
peut réfléchir avec la classe.
L’activité b est une lettre (très) formelle. On lira
la consigne avec la classe pour déduire le plan
du texte à écrire (rappeler des faits : un accident,
demander, insister).
Fournir des exemples
Illustrer son discours par des exemples.
Page 70, exercice 1
Les documents fournis sont abondants et
servent de support aux activités proposées. Le
petit article mis en ligne, qui évoque la tradition
américaine des « Proms », est commenté par des
internautes venus de tous les horizons.
L’activité a invite à un récit d’expérience qui
vient compléter les messages mis en ligne. Les
élèves doivent intervenir sur le forum pour évoquer le déroulement de la fin de l’année dans leur
pays (la fin des cours, les festivités éventuelles,
les sentiments éprouvés, etc.).
Les documents proposés servent de déclencheur à l’activité b. Il s’agit de présenter un article de presse sur le thème : comment se passe
la fin de l’année dans d’autres pays ? Les élèves
37
production écrite
doivent s’improviser journalistes pour rédiger un
texte qui décrira diverses réalités sur la base de
documents qu’ils sont supposés avoir trouvés
en ligne sur un/des site(s) Internet (en réalité le
matériel est fourni dans les deux documents de
l’exercice). Il va donc leur falloir :
– trouver un titre à l’article ;
– introduire leur thématique ;
– élaborer un texte, qui sera en l’occurrence
presque uniquement constitué d’exemples.
On pourra avec eux réviser quelques expressions
qui permettent de les introduire : par exemple,
ainsi, en (Espagne), aux (États-Unis), chez moi,
dans mon pays, etc. (cf. Mes mots page 69 et les
activités de production orale page 95 du livre).
Page 72, exercices 2 et 3
« L’argent de poche » comme le thème de « la
paresse » chez les jeunes sont des thèmes qui
devraient stimuler la participation des élèves. Les
deux exercices ont pour objectif de reprendre
tous les acquis de la progression. Ainsi les élèves
doivent :
– identifier le type de texte à écrire. Ici ce sont
deux textes différents (lettre destinée au courrier des lecteurs, message sur un forum) mais
qui fonctionnent sur le même principe (un destinateur, des destinataires multiples, un message « public ») ;
– rédiger un récit d’expérience en rapport avec
la thématique proposée (l’argent de poche, la
paresse) ;
– illustrer la production d’exemples précis sur la
base des informations données par exemple
dans le document support (exercice 2) ou pris
dans le quotidien : l’élève peut/doit utiliser
sa propre expérience (vit-il dans un pays de
sieste ou pas ? Quelle est la longueur des vacances ? Est-il indispensable pour les jeunes
d’avoir un « petit boulot » durant les WE, les
vacances, etc. ?).
S’entraîner à la… production écrite
La rubrique est conçue comme une véritable simulation d’examen où les élèves peuvent s’autoévaluer à l’aide de grilles inspirées de celle du
DELF B1 (« traduites » pour rendre leur manipulation plus aisée par de jeunes candidats).
On s’efforcera de faire travailler le groupe dans
les conditions de l’examen, en insistant sur le
temps accordé pour l’exercice, qui ne doit pas
dépasser 45 minutes.
On rappelle aux élèves la nécessité de compter les mots de leur production et d’indiquer leur
38
nombre en fin de copie. Opération plus facile si
les élèves ont fait le « test de longueur » conseillé
(un test personnel qui vise à établir combien de
lignes représentent les 160 ou 180 mots demandés pour chacun des candidats).
On proposera pour l’exercice une correction croisée : après avoir relevé les copies, on les distribue de nouveau aux élèves qui devront corriger
la copie d’un(e) camarade. On leur demandera
de respecter le barème de correction pour noter.
Attention ! Le sujet est contenu dans le document support. C’est l’occasion pour les élèves
de faire la preuve des compétences qu’ils ont
acquises !
Je m’évalue, page 74
1 d ; 2 b ; 3 a ; 4 c ; 5 e.
Gramm’express
Page 78, exercice 1
1 écrivais, répondait ; 2 ont joué ; 3 a pris ; 4 étais,
allais, faisais ; 5 as fait.
Page 78, exercice 2
1 On s’est levés à 8h tous les matins. 2 On a
cherché sur le plan. 3 On a visité la ville. 4 On est
allés au cinéma l’après-midi. 5 On a rencontré
beaucoup de lycéens du monde entier.
Page 78, exercice 3
1 Je suis convaincu/e que c’est une bonne idée.
2 Je pense que nous avons tort. 3 Je crois que
le phénomène existe dans le monde entier. 4 Je
crois que le phénomène a toujours existé.
Forme négative. 1 Je ne suis pas convaincu/e
que ce soit une bonne idée. 2 Je ne pense pas
que nous ayons tort. 3 Je ne crois pas que le
phénomène existe dans le monde entier. 4 Je ne
crois pas que le phénomène ait toujours existé.
Page 78, exercice 4
1 L’auteur se demande ce qui intéresse les jeunes
aujourd’hui. 2 L’auteur se demande si les robots
prendront le pouvoir sur Terre. 3 L’auteur écrit
de ne plus hésiter ! 4 L’auteur écrit que c’est
un phénomène de société très préoccupant.
5 L’auteur écrit que les adolescents ont eu plus de
chance que leurs parents.
© 2012 Cideb
production écrite
Page 79, exercice 5
Le texte est un article de presse (la 1ère phrase
est un titre).
Brad Pitt : 1 palme, 6 enfants, toujours sexy !
Son nom est devenu synonyme de superstar.
D’Ocean Eleven à Tree of Life, l’acteur explore
les contours de son métier avec une nouvelle
ambition qu’il avoue tranquillement : offrir à ses
enfants des clés qui leur permettront, plus tard,
de mieux comprendre qui il est. Nous avons
rencontré cet homme heureux qui déclare : « Je
choisis mes rôles en fonction de mes enfants car
je veux pouvoir être fier de leur montrer mon travail
lorsqu’ils seront assez grands pour voir mes films. »
Page 79, exercice 6
[À la rentrée, le programme « Cours le matin, sport
l’après-midi » s’étendra à de nouveaux collèges et
lycées français.]
[Mis en place en 2010, ce rythme scolaire existe
dans une centaine de collèges, et c’est un
succès ! Par conséquent, le gouvernement a
décidé d’en faire profiter 15 000 élèves à la rentrée
prochaine.]
[Le programme « Cours le matin, sport l’aprèsmidi » a donc été mis en place dans 125 collèges
et lycées français. D’après les proviseurs (les
directeurs d’école), les élèves se sentent mieux, et
l’ambiance dans les cours de récré est meilleure.]
B1
Les sons [u] et [y], page 79
1 Tu as vu la belle lune ? 2 Tous les jours, nous pouvons
jouer dans la cour de l’école. 3 Le scooter de Moulinette
est sûrement appuyé contre ce mur. 4 Nous avons bu
un jus de fruit à la buvette de rue de la République.
5 Vous voulez de la moutarde ou vous préférez nature ?
6 Où se trouvent mes bijoux et mes chouchous, s’il te
plaît mon petit chou?
1
[u]
[y]
2
3
4
5
X
6
X
X
Les 2 sons
X
X
X
Le h aspiré et le h muet, page 79
1 L’homme hardi a rejoint le haut de la tour. 2 Le
jardinier a taillé la haie de l’hôtel. 3 Nous avons
construit une hutte dans le jardin.
Les sons [o] et [ɔ], page 79
1 Les mots sont beaux. 2 Tu as tort, mon trésor ! 3 Il fait
bon au bord de l’eau. 4 Les chevaux reposent sous les
aulnes. 5 De nombreux bateaux sont amarrés dans le
port. 6 Le chœur du collège chante haut et fort.
1
[o]
[ɔ]
Les 2 sons
2
3
X
4
5
6
X
X
X
X
X
Phonétique – Mes sons
Les lettres euphoniques, page 79
1 Comment s’appelle-t-il, ton cousin ? 2 A-t-elle
commencé ses cours de Français ? 3 Tes problèmes ?
Parles-en à tes amis … ! 4 Vas-y ! C’est ton tour de
jouer. 5 Ne mange pas tout ! Donnes-en à ta sœur !
6 Y a-t-il encore un morceau de gâteau pour moi ?
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39
B1
Production orale
Analyse de l’épreuve
La production orale est l’unique épreuve individuelle de l’examen DELF B1, généralement organisée (en
fonction du calendrier national) à une date différente de celle programmée pour les épreuves dites collectives,
basées sur l’écrit. Durant son oral, le candidat se verra confronté avec un examinateur francophone
(généralement de langue maternelle, mais pas obligatoirement) avec lequel il devra engager l’interaction en se
conformant aux consignes qui lui sont indiquées dans la documentation mise à sa disposition.
L’épreuve individuelle est donc l’unique épreuve de l’examen véritablement atypique au regard du cours
de langue. Si les élèves en effet sont habitués à répondre à des questionnaires, à élaborer en classe des
devoirs en temps limité, ils doivent affronter une situation originale durant l’oral de l’examen :
• l’épreuve est un dialogue limité à deux personnes (alors que les élèves sont habitués au groupe-classe),
ce qui modifie les conditions de l’échange (en termes de durée et de suivi notamment) ;
• l’évaluation est externe : les élèves sont confrontés à une personne étrangère au groupe-classe
(quelquefois au sens propre du terme, s’il s’agit d’un locuteur de langue maternelle).
Le déroulement de l’épreuve
La durée totale de l’épreuve est de 15 minutes (environ), fractionnée en diverses étapes (cf. Typologie).
Après avoir vérifié son identité (il est important de rappeler aux élèves qu’ils doivent se munir d’un
document d’identité) et son numéro d’inscription, l’examinateur propose au candidat les deux documents
entre lesquels il devra effectuer un choix pour présenter la 3ème partie de l’épreuve.
Le candidat se voit accorder un temps de préparation de 10 minutes (durant lequel généralement le
candidat précédent passe l’examen).
La typologie de l’oral
Les élèves qui ont déjà soutenu l’épreuve à d’autres niveaux reconnaîtront la structure « typique »
de l’examen DELF : 3 exercices distincts sont proposés successivement au cours de l’entretien. Les
descripteurs énoncés par le CECRL évoquent pour l’interaction orale des compétences aussi diverses que
« raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des
raisons ou explications pour un projet ou une idée, se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées
en voyage dans une région où la langue cible est parlée » sans oublier « développer une argumentation
suffisamment bien pour être compris sans difficulté la plupart du temps ». (cf. Référentiel B1 page 76 et 79).
Sans surprise, les savoir-faire requis sont évalués par chacun des exercices proposés :
• entretien dirigé (2 à 3 minutes). Il s’agit, de manière classique, de « briser la glace ». L’examinateur
amorce le dialogue avec une question simple. Le candidat parle de lui, de ses activités, ses centres
d’intérêt, son passé et ses projets. Il répond aux questions de l’examinateur pour apporter des
précisions. Cette première partie de l’examen est sans préparation (1ère partie) ;
• interaction (3 à 4 minutes). L’examinateur présente au candidat deux sujets entre lesquels choisir pour
pouvoir jouer ensemble une petite scène. On retrouve ici le très classique « jeu de rôle », déjà inscrit au
programme des oraux A1 et A2, proposé ici sans préparation. Tous les dialogues sont empruntés à la vie
quotidienne et la précision des consignes (à bien lire !) permet de définir la situation de communication
et de distribuer les rôles. L’interaction a pour objectif déclaré de résoudre un problème, de trouver une
solution dans une situation inattendue que le candidat doit affronter (2ème partie) ;
• monologue suivi (5 à 7 minutes). La 3ème partie de l’oral est la seule innovation de l’examen au regard
des niveaux précédents. Présenté comme « l’expression d’un point de vue », le monologue s’inspire d’un
bref document (en général un petit article de presse) dont le candidat doit effectuer la présentation : après
avoir dégagé la problématique soulevée par le texte (et donc identifié un sujet de discussion), il exprimera
une opinion personnelle sous la forme d’un petit exposé (dont la durée est de 3 minutes environ).
L’examinateur pourra éventuellement lui poser des questions dans le cadre d’une petite interaction (2/3
minutes). Rappelons que le candidat a le choix entre deux sujets, et donc deux documents.
40
© 2012 Cideb
production orale
B1
Comme pour l’épreuve de production écrite, la réussite du candidat est directement liée à la familiarité qu’il
a pu développer non seulement avec les exercices proposés dans le cadre de l’examen mais également
avec la manipulation de la langue : il doit en effet être en mesure de gérer une interaction de manière
spontanée dans 2 activités sur les 3 programmées.
La préparation s’alignera donc selon les axes de force suivants :
• l’analyse de l’épreuve : les élèves doivent connaître la typologie des différentes parties de l’entretien,
avoir une bonne connaissance du déroulement de l’épreuve et savoir exactement ce que l’on attend
d’eux. Car si l’on attend d’un candidat de niveau B1 qu’il sache « se débrouiller dans la plupart des
situations », celles de l’examen sont en définitive prévisibles et font appel à des automatismes qu’il est
important d’acquérir.
On insistera également sur l’importance d’une bonne lecture des consignes et des documents (3ème partie),
en établissant un parallèle entre la préparation à l’oral et le travail accompli pour d’autres compétences
(compréhension écrite en particulier).
Enfin on s’efforcera de travailler avec la classe sur la « quantité » de langue à produire : il est fondamental
de sensibiliser les candidats (généralement habitués à des interactions de groupe) à la durée réelle
des échanges en contexte d’examen. Une suggestion ? Travailler avec un sablier, un gros réveil ou un
chronomètre confié à un élève de la classe, qui permettront de dédramatiser l’épreuve tout en matérialisant
les contraintes temporelles de l’interaction.
• le développement de stratégies qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences dans le
domaine de la production en fonction des situations de l’examen (remue-méninges, travail en binôme ou
en groupe, exposé en classe, etc.). Si au niveau B1 la production orale se limite à « des sujets familiers »,
seul un entraînement régulier permet au candidat de mobiliser les capacités d’expression et de réaction
nécessaires pour affronter sereinement l’examen.
On rappellera cependant à tous qu’il est admis durant l’interaction de « devoir faire répéter si le débit était
trop rapide ». En d’autres termes que l’attitude de l’examinateur au niveau B1 est encore participative et
que son rôle est aussi d’aider le candidat à mettre ses connaissances et ses compétences en valeur.
La progression
Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée
dans le cadre de l’examen :
•« Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de
l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème
et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais
constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve.
•« S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses
compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen.
La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses
mécanismes et de ses difficultés. On s’attache à une révision des stratégies nécessaires à la production
orale ; chaque exercice de l’examen est expliqué et commenté. Les contenus de la progression sont
formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le déroulement des exercices.
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41
production
oralede l’oral
compréhension
LES ÉTAPES
LES OBJECTIFS
Parler de soi
Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen :
• parler de soi, de sujets familiers ;
• parler de ses centres d’intérêt.
Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen :
• fournir des informations sur sa famille, son entourage, l’actualité.
Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen :
• raconter un événement, une expérience ;
• parler de ses projets, de ses rêves.
Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen :
• analyser une situation de communication à l’oral ;
• comprendre les mécanismes de l’interaction.
Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen :
• réagir à une situation inhabituelle ;
• résoudre un problème, trouver une solution.
Parler des autres
Parler du passé et/ou de
l’avenir
Négocier, convaincre
Faire face à une situation
imprévue
Comprendre un texte / dégager
un thème de discussion
Exprimer une opinion
Fournir des exemples
42
Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen :
• comprendre les mécanismes d’un texte ;
• dégager une problématique.
Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen :
• dire si l’on est d’accord ou pas ;
• fournir des arguments ;
• construire un discours cohérent.
Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen :
• illustrer son discours avec des exemples.
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production orale
Découvrir la… production orale
Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont
pour objectif de familiariser les candidats avec la
réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes de
l’épreuve, en travaillant parallèlement sur les
contenus de la page de gauche « théorique ».
Dans le cas de la production orale, généralement
redoutée par tous les candidats, le professeur
mettra l’accent sur la familiarité que peuvent
avoir les élèves avec des exercices qui ne présentent aucune originalité :
–s’ils ont passé l’examen des niveaux
précédents. Ainsi on fera remarquer que
l’épreuve est structurée selon un schéma familier : un temps de préparation, une division
en 3 parties distinctes, des exercices connus
pour la plupart (se présenter et parler de son
quotidien, jouer un jeu de rôle) ;
– au regard de ceux qu’ils pratiquent en classe :
les savoir-faire demandés épousent la progression de la plupart des manuels de langue.
Seul exercice « nouveau » (cf. Analyse de
l’épreuve), la 3ème partie de l’examen s’inscrit par
ailleurs dans le droit fil des activités pratiquées
au niveau B1 et demande des savoir-faire travaillés dans le cadre d’autres compétences de
l’examen : capacité à lire un texte suivi, identifier
une problématique (compréhension des écrits),
donner son opinion (production écrite).
Page 81, exercices 1, 2 et 3
Les trois exercices reprennent la typologie
d’exercice présente à l’examen.
Exercice 1 : l’entretien dirigé (se présenter, parler
de soi, de son quotidien).
Exercice 2 : l’exercice en interaction (jouer une
scène de la vie quotidienne).
Exercice 3 : le monologue suivi (l’expression
d’un point de vue à partir d’un document déclencheur).
Cependant afin de stimuler les activités de classe
et permettre à l’enseignant d’impliquer le plus
d’élèves possible dans l’interaction (ce qui n’est
évidemment pas le cas à l’examen), on a choisi
d’attribuer une logique thématique aux 3 exercices, celle de l’expatriation des jeunes : les 3
sujets exploitent en effet un même thème, celui
des programmes d’échanges culturels, une réalité
nouvelle du monde scolaire (cf. www.afs-fr.org/)
et se présentent comme 3 épisodes différents
mais cohérents de cette réalité en suivant les premiers pas d’un élève étranger fraîchement débarqué en France (exercice 1 et 2) et l’association qui
lui a permis d’accomplir l’expérience (exercice 3).
© 2012 Cideb
B1
Cette logique thématique n’existe pas à l’examen, où les sujets sont autonomes. Les différentes parties de l’examen sont parfaitement
séparées les unes des autres.
L’exercice 1 est (presque) une simulation globale
(le jeu de rôle, s’il est réussi, devrait impliquer
toute la classe) : on suggère que ce soit le professeur qui personnifie l’élève étranger censé
repondre aux questions de la classe (les élèves
devront s’identifier à leurs homologues français).
Cet exercice « de présentation », qui apparaît à
tous les niveaux de l’examen, permet de « briser la glace » et de faire connaissance. On lira
la consigne attentivement avec les élèves pour
baliser les questions : il s’agit de se présenter en
donnant des informations personnelles et générales sur soi, mais aussi de ses goûts et de son
avenir.
Les élèves devront sélectionner des questions
qui concernent la vie quotidienne : comment
t’appelles-tu ? (Ou « vous » ? On pourra demander aux élèves quelle formule ils préfèrent),
d’où viens-tu ?, etc. Mais ils devront également
inviter leur interlocuteur à justifier ses choix (les
matières préférées, le choix du français, de l’expatriation, etc.) et à parler de son futur, de ses
projets (caractéristique du niveau B1).
L’exercice 2 est un exemple classique de sujet
B1 où se crée une situation « inhabituelle » et
imprévue auquel on doit faire face ! On pourra
demander des volontaires pour le jeu de rôle, qui
devrait être familier aux élèves. Toujours pour
impliquer le plus de locuteurs possibles, on peut
imaginer que le protagoniste est accompagné de
ses nouveaux camarades qui interviennent dans
l’échange, arrive le patron du café, etc. On laissera agir la fantaisie des élèves !
L’exercice 3 propose un bref document, similaire à celui que les élèves découvriront le jour
de l’examen. On le lira avec eux, en posant
quelques questions simples (C’est quel type de
document ? Il parle de quoi ?). On leur demandera alors quel pourrait être le thème à discuter
sur la base d’un document de ce genre : à quoi
servent les échanges internationaux ? Quelle est
leur utilité ? Est-ce une expérience intéressante ?
À conseiller ?
On leur fera remarquer que ces questions générales ne sont qu’une étape de l’épreuve. Car
le véritable objectif de l’exercice est ailleurs :
comme pour l’épreuve de production écrite, le
sujet invite en effet à une prise de position personnelle, d’ailleurs explicite dans la consigne
(« Vous aimeriez passer un an à l’étranger ? »).
Attention ! À l’examen la consigne est moins bavarde et se contente de demander au candidat
43
production orale­­
de « dégager le thème soulevé par le document »
et de « présenter [son] opinion sous la forme d’un
exposé personnel ».
On pourra choisir de faire l’activité immédiatement ou de la reporter en cours de progression
lorsque les élèves auront acquis une véritable
familiarité avec l’épreuve. Lors de cette première
séance de découverte, on pourra simplement
demander aux candidats une évaluation personnelle de leurs compétences : l’exercice leur
apparaît-il difficile ? S’ils devaient affronter l’examen aujourd’hui, quels problèmes auraient-ils ?
Parler de soi
Entraînement spécifique à la 1ère partie de
l’examen :
• parler de soi, de sujets familiers ;
• parler de ses centres d’intérêt.
Les trois premiers chapitres de la progression
sont consacrés à une révision rapide des compétences qui permettent au candidat d’affronter
la 1ère partie de l’épreuve, où il doit parler « de lui,
de ses centres d’intérêt, de son passé, de son
présent et de son futur ». Les exercices sont bâtis à partir de documents supports très simples,
destinés à fonctionner comme des déclencheurs
pour les interactions que l’enseignant choisira de
proposer à les élèves.
La plupart des savoir-faire requis dans cet entretien sont familiers et le candidat a déjà eu l’occasion de les utiliser s’il a passé les premiers
niveaux de l’examen. Une insistance majeure est
mise sur :
– la fluidité du discours : si l’examinateur pose
des questions, il s’attend à un candidat capable de gérer son discours sans trop d’interruptions ;
– la capacité à expliquer et à justifier les affirmations de la part du candidat ;
– la capacité à se projeter dans le passé ou le
futur.
Page 82, exercice 1
Il s’agit d’un classique exercice de présentation,
qui reprend le thème de la page précédente. Le
document propose tous les éléments nécessaires
à l’activité, même si à ce niveau de compétences
les élèves devraient avoir acquis formes et structures indispensables ainsi que lexique adéquat.
On pourra proposer une interaction rapide à la
classe pour « personnifier » la jeune espagnole
avant de demander à quelques élèves de se présenter (ils peuvent le faire par le biais d’une interaction de classe, en répondant aux questions de
leurs camarades).
44
On propose dans le Mémo une révision des prépositions de lieu, afin d’éviter des erreurs (hélas
fréquentes à l’examen) particulièrement dommageables en début d’interaction. Par ailleurs on
rappellera aux élèves que tous les termes géographiques ne sont pas traduits en français (par
exemple on dit : New York et pas « La nouvelle
York »), mais que beaucoup de pays et de villes
le sont dans le dictionnaire français (c’est l’usage
qui commande). Les élèves seront invités à vérifier si leur géographie quotidienne fait partie de
la liste.
Page 82, exercice 2
Le bulletin de Karim n’est qu’un prétexte pour
introduire le thème du caractère (qualités et défauts), et donner l’occasion de préciser le sens
de quelques expressions très courantes (cf. Mes
mots).
– Quel est le caractère de Karim ? (Il est bon
élève mais bavard, peu attentif en classe et
pourrait faire mieux s’il était plus concentré sur
son travail).
– A-t-il du caractère ? (Il semble que oui : son
sens de la discipline n’est pas très affirmé…)
On proposera aux élèves de développer :
« quand on a du caractère c’est que… » (on
sait ce que l’on veut, on sait défendre son opinion, on ne se laisse pas influencer facilement,
etc.)
– A-t-il mauvais caractère ? (seuls ses amis
pourraient le préciser) ; « quand on a mauvais
caractère c’est que… » (on se met en colère
facilement, on n’accepte pas la plaisanterie,
etc.)
Le document peut donner lieu à plusieurs activités en classe :
– on pourrait en proposer une lecture sur le
mode parodique, chaque élève personnifiant
un enseignant et donnant son jugement sur
l’élève lors d’un conseil de classe fantaisiste
(c’est un jeu de rôle élargi !) ;
– on demandera aux élèves d’imaginer leur
propre bulletin scolaire et les commentaires
que les enseignants leur réservent dans diverses disciplines !
Page 83, exercice 3
Dans le droit fil des activités précédentes, les
élèves sont invités à faire leur portrait personnel en s’aidant éventuellement des indications
lexicales fournies. On complètera par des questions simples : Quel type de personnalité as-tu ?
(Ouverte, plutôt renfermée, généreuse, complexe, etc.) As-tu mauvais caractère ? Tu as du
caractère ?
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production orale
Activité a
Trouver le contraire n’est pas toujours facile ! Les
élèves devraient rapidement trouver la solution
pour des adjectifs bien connus : sympathique/
antipathique ; paresseux/actif, dynamique ;
menteur/sincère ; généreux/égoïste ; timide/
extraverti ; bavard/discret (silencieux) ; d’autres
adjectifs sont moins familiers : gourmand/sobre ;
jaloux/généreux ou désintéressé.
Un conseil à donner aux élèves : en cas de blocage, on peut trouver un contraire par la voix
négative (Ex : Je ne suis pas susceptible) ou une
expression porteuse d’un sens équivalent (J’ai
plutôt bon caractère, pour « têtu » ou « susceptible »).
L’activité b reprend les acquis lexicaux de l’exercice, éventuellement complétés par les élèves qui
énoncent leurs préférences. On leur demandera
de justifier systématiquement leurs affirmations.
On pourra procéder à un sondage en établissant – quelle est la qualité la plus recherchée de la
classe ;
– quelle est la qualité la moins « utile », intéressante, attirante, etc. aux yeux des élèves ;
– quel est le défaut le plus détesté ;
– quel est le défaut pour lequel ils ont le plus
d’indulgence (sur la manipulation de quel, cf.
Gramm’express page 31).
L’exercice est également l’occasion d’une révision générale sur les degrés de l’adjectif (que
l’on pourra articuler par le biais d’une interaction
générale en classe : Qui est le plus bavard ? Vous
êtes sûrs que X est plus bavard que Y ?, etc. ), qui
n’est pas proposée ici de manière systématique
(elle l’a été dans les niveaux précédents ; pour les
superlatifs irréguliers, cf. Gramm’express page
102).
Page 83, exercice 4
Le document déclencheur de l’activité est un
forum de discussion qui permet de recueillir en
ligne les témoignages de jeunes français qui ont
séjourné aux États-Unis, cf. www.emilangues.
education.fr/actualites/2009/programme-jeunesambassadeurs-sejour-aux-etats-unis-pour-lyceens
On lira les témoignages pour demander aux
élèves quelles sont les différences constatées
par ces lycéens durant leur expérience à l’étranger : Ilana (les rythmes scolaires), Hélène (les
relations avec les enseignants), Yacin (les disciplines enseignées).
On pourra demander aux élèves s’ils ont une
expérience dans un autre établissement, et à
l’étranger :
– Quelles différences avec leur quotidien ont-ils
constaté ?
© 2012 Cideb
B1
– Qu’est-ce qui les a intéressés, séduits ?
– Qu’est-ce qu’ils n’ont pas aimé ?
Activité a : les questions sont une invitation
à parler du quotidien scolaire. Elles suivent la
logique des témoignages trouvés sur le blog.
Pour rendre l’activité plus vivante et impliquer
le plus grand nombre d’élèves, on divisera la
classe en 2 en imaginant qu’un groupe est
constitué d’élèves étrangers qui posent des
questions à leurs correspondants sur leur vie
quotidienne au lycée, le type d’établissement,
etc. L’exercice pourra être l’occasion d’une
révision plus approfondie de la forme interrogative en français : on laissera parler les élèves
en leur demandant de temps en temps de vouvoyer leur interlocuteur ou d’utiliser une formulation différente pour leur question (ils ont le
choix entre 3 possibilités : l’intonation, le « estce-que » ou l’inversion. Cf. Gramm’express
page 30).
L’activité b est un « aide-mémoire ». Les
élèves le complètent à la maison et répondent
à des questions précises. On s’efforcera de les
varier en proposant des interrogations moins
attendues que la matière préférée ou détestée : on pourra ainsi poser des questions sur
la longueur des journées (en France on travaille matin et soir : quels sont les rythmes
pour la classe ?), sur les journées libres dans
la semaine (si elles existent), sur le rythme
des vacances, sur les horaires (bien étudiés,
lourds ?) etc.
Enfin il est indispensable que les élèves maîtrisent parfaitement l’expression de l’heure et
de la durée (acquis des niveaux précédents,
que l’on pourra réviser pour s’assurer que les
élèves n’ont plus aucun problème dans sa
manipulation. Cf. Gramm’express page 102).
L’activité c reprend le thème de l’expatriation
qui a ouvert le travail sur la compétence de
production orale.
– On commencera par un rapide sondage
pour savoir combien d’élèves répondent oui
et non ;
– on forme 2 groupes en fonction de la réponse (les OUI ensemble, les NON ensemble) ;
– on donne 10 minutes aux groupes pour
répondre à la question pourquoi (les élèves
doivent faire la liste de toutes les bonnes
raisons en faveur d’une réponse négative
ou positive = recherche d’arguments) ;
–on met en commun la réflexion et les
groupes exposent leurs arguments. L’objectif est de convaincre ses camarades à
changer de groupe.
45
production orale
PARTIR…
• pour rencontrer des personnes différentes ;
• pour découvrir une autre culture ;
• pour acquérir des compétences (langues,
etc.).
RESTER…
• pour ne pas s’éloigner de sa famille ;
• pour conserver ses amis ;
• pour rester fidèle à sa culture.
– Au terme de l’échange, on fait les comptes :
qui a changé d’avis et veut changer de
groupe ?
Page 84, exercice 5
Un exercice d’appariement simple, qui rappellera des souvenirs aux élèves qui ont passé les
épreuves des niveaux précédents. Il est prétexte
à une révision lexicale.
On pourra préciser avec la classe certaines expressions familières utilisées par ces ados :
– On fait une boum (une fête). On a tous en mémoire le très célèbre film qui lança la carrière
de Sophie Marceau, La boum. L’expression
est ancienne (les années 70) mais a toujours
ses adeptes !).
– Je chatte ou je tchatte (traduction phonétique
du verbe anglais to chat = bavarder) : désigne
les bavardages en ligne, les relations virtuelles
développées à partir du PC, c’est-à-dire de
l’ordinateur.
– C’est mon dada = c’est mon activité favorite,
ce que je préfère.
Enfin on lira avec les élèves les expressions
qui ponctuent souvent le discours des adolescents et que l’on pourrait qualifier « d’évaluation
sauvage » (cf. Mes mots). Si la plupart de ces
expressions appartiennent au domaine de l’oral,
certaines peuvent être employées dans un devoir (dans le cadre d’un récit d’expérience par
exemple. cf. page 61 sq.), comme super, génial
ou nul, désormais admises à l’écrit.
Sophie : 3 ; Max : 2 ; Françoise : 4 ; Bernard : 1.
Page 84, exercice 6
Exercice d’imitation / acquisition lexicale. Pour
stimuler l’interaction :
– on peut demander aux élèves d’inscrire sur
un bout de papier (qui ensuite sera plié) une
activité, qui peut être du domaine du loisir (comme dans l’exercice précédent : faire
du sport, regarder la télévision, etc.) ou tout
simplement du quotidien (faire les courses, le
ménage, la vaisselle, etc.). Les bouts de papier
sont rassemblés dans une corbeille, sur une
table… ;
46
– chaque élève tire au sort un bout de papier
et doit en fonction de l’expression développer
un petit monologue (Production personnelle :
J’aime… / je n’aime pas… ? Je le fais quand ?
Avec qui ?, etc.)
Parler des autres
Entraînement spécifique à la 1ère partie de
l’examen :
• fournir des informations sur sa famille, son
entourage, l’actualité.
Page 84, exercice 1
Le document proposé, d’une longueur conséquente, est avant tout un exercice de compréhension. On demandera à un/plusieurs élève(s)
de le lire à haute voix puis on lancera l’interaction en demandant à la classe :
– De quel document il s’agit ? (c’est une petite
annonce) ;
– Où pourrait-il être publié ? (dans une revue, un
magazine, sur un site Internet) ;
– De quoi parle le texte ? (c’est une proposition
de recrutement pour une apparition à la télévision sous la forme d’un casting. Le terme
anglo-saxon n’est pas traduit en français et
signifie : attribution des rôles).
On pourra interrompre l’analyse du texte un
moment pour faire une rapide investigation
concernant la « culture du casting » que possède la classe : est-ce un terme que les élèves
connaissent ? Comment en ont-ils eu connaissance ? Ont-ils déjà assisté à un casting ? Dans
quelle(s) circonstance(s) ? Dans la plupart des
cas, c’est la téléréalité qui s’impose comme la
référence absolue (cf. Le loft, équivalent français
d’autres émissions comme Il Grande Fratello, Big
Brother, etc.).
– Pour obtenir un rôle, que faut-il faire ? (envoyer
son C.V. + passer le test : il faut donc être candidat et passer une sélection sur la base de
critères précis : un peu comme le DELF, en
somme !) ;
– Qui dans la classe pourrait se présenter au casting ? Qui ressemble aux jeunes recherchés
dans l’annonce ? Les réponses devront être
justifiées (« Je suis trop petit », « Je n’ai pas de
lunettes », « Moi j’ai des taches de rousseur »,
etc.).
On demandera alors aux élèves d’imaginer le
rôle qu’ils pourraient facilement obtenir dans le
casting en le rajoutant à la liste de l’annonce (en
d’autres termes, on demande aux élèves de se
décrire).
– Qui dans la classe aimerait se présenter à un
casting ? Pourquoi ?
© 2012 Cideb
production orale
On demandera aux élèves d’être précis dans
leurs justifications. Dans la classe se cache peutêtre la star de demain !
Pour conclure la séance, on demandera aux
élèves de préciser leurs coordonnées (Je suis
un agent et je suis intéressé/e par ta candidature, comment puis-je te contacter ?). Une
bonne occasion de s’assurer que les élèves
maîtrisent la manipulation des chiffres (numéro de téléphone, code postal) et sont capables de dicter une adresse électronique. Ex: [email protected] =
J majuscule,
E, A, N
Les lettres du nom sont
épelées. On précise la forme
des caractères (majuscule, le
tout en minuscules).
point
Tous les caractères de
ponctuation sont précisés.
R majuscule,
O, B, I,N
arobase
C’est le nom du « symbole »
(@) de tous les courriers
électroniques.
club
On n’épèle pas le nom de
domaine (sauf s’il peut poser
problème : ici les mots « club »
et « Internet » sont simples).
tiret
internet
point
F, R
Prolongement : on peut saisir l’occasion de
l’exercice pour demander aux élèves de rédiger un C.V. Le travail (à exécuter à la maison)
sera précédé d’une séance de préparation où
l’on pourra par exemple consulter sur Internet le
C.V. de stars (par exemple celui de Lady Gaga,
facilement accessible sur Wikipédia) pour comprendre comment fonctionne le document et
éventuellement le compléter avec des rubriques
plus « adolescentes ».
Page 85, exercice 2
L’exercice s’inscrit dans la continuité du précédent mais demande aux élèves une majeure précision dans leur description physique. Ils devront
remplir leur fiche à la maison et pourront apporter une ébauche de book en classe, illustré par
leurs meilleures photos. Pour les établissements
les mieux équipés (connexion + TBI) on pourrait
proposer aux élèves de faire voir la page qu’ils
ont sur Facebook par exemple : le profil qu’ils
ont mis en ligne ne constitue-t-il pas un véritable
C.V. accompagné d’un « book » ?
© 2012 Cideb
B1
À noter : le monde de l’image, de la mode est en
français envahi par les anglicismes. On pourra
ensemble faire une petite liste des termes les
plus en vogue, comme fashion victim (pour les
drogués de la mode), trendy (pour ceux qui
suivent les tendances), look (pour se donner un
style), must have (pour les objets à posséder absolument), vintage (pour ceux qui aiment récupérer les objets du passé), etc.
À propos du « look », on précisera peut-être des
expressions très françaises :
–BCBG, acronyme de « bon chic bon genre »
= un style très classique, sans originalité, qui
parie sur la distinction et l’élégance discrète ;
–Branché, pour les amateurs des dernières tendances, même les plus fantaisistes : l’important est se faire remarquer ;
–Rétro : le style de qui aime le vintage, les objets du passé et les atmosphères d’autrefois.
Pour décrire leur style, les élèves devront se lever
et décrire leur habillement, expliquer pourquoi ils
ont choisi vêtements et accessoires. La classe
interrogera le futur « casté » sur ses goûts personnels. On peut compléter par des questions
variées, que le professeur écrira sur des bouts
de papier mais qui seront posées par les élèves
de la classe. Quelques suggestions :
– Où achètes-tu en général tes vêtements ?
– L’apparence est-elle extrêmement importante
pour toi ?
– Comment t’habillerais-tu si tu en avais la possibilité (tu as la permission de tes parents… et
l’argent pour réaliser tous tes rêves !) ?
– Pourrais-tu avoir recours à la chirurgie esthétique pour participer à un casting ?
Page 85, exercice 3
Activités 1-2-3
L’exercice peut donner lieu à une séance qui
implique tous les élèves de la classe.
– La classe est divisée en groupes qui choisissent un scénario : le thème du film (une
ébauche d’histoire très synthétique), la typologie (dramatique/comique, horror, fantastique), les rôles à pourvoir (caractéristique des
« acteurs recherchés ») et prépare une affiche
de casting ;
– chaque groupe présente son film par la voix
de son producteur ;
– on organise une séance de casting ! Les élèves
des autres groupes se présentent en indiquant
le rôle qu’ils souhaitent obtenir et cherchent à
convaincre le producteur… et toute l’équipe
du film.
Activité 4
Pour conclure l’exercice, une activité classique
et facile. On en profitera pour insister sur la clarté
47
production orale
de l’expression (présentation de la personnalité
choisie et surtout de la justification : on devrait
donner l’habitude aux élèves de fournir toujours
3 « bonnes raisons » pour justifier leur choix).
Page 85, exercice 4
Activité a et b
Le document est une photo de famille (un jeune
couple avec deux enfants en bas âge) qui se
prête à une production libre : aucune information n’est en effet associée à l’illustration, aucun
élément ne permet de déterminer leur nationalité (des Français, des Africains, des Afro-américains ?), leur lieu de résidence, etc. On laissera
les élèves faire leurs propositions en accueillant
toutes leurs suggestions. On insistera sur la précision de l’exposé :
Sur la photo on voit une famille composée de…
Il s’agit encore une fois de créer un scénario, un
peu sur le modèle de l’exercice précédent.
On pourra comparer la photo de cette famille à
celles de la page 27 du livre en explorant avec
la classe le lexique familial (famille traditionnelle,
élargie, recomposée, etc.). Quel est le point commun de toutes ces photos ? Elles présentent des
personnes souriantes, qui donnent une image
rassurante de la famille, quasi idéale. Quelle est la
famille idéale pour les élèves ? On pourra demander aux élèves d’opérer une collecte de documents dans journaux et magazines de leur pays
pour établir le « portrait-robot » de cette famille.
La recherche donnera lieu à une mise en commun qui a pour objectif la manipulation lexicale.
On s’intéressera à l’image du père, de la mère
(plutôt femme au foyer ou qui fait carrière ?), des
enfants (est-ce une famille nombreuse ? L’enfant
unique est-il la référence ?), etc.
L’activité c est une invitation à explorer les rapports familiaux à travers des sujets d’examen
classique. On stimulera l’interaction par des
questions simples :
– Vous vous disputez avec vos parents/frèressœurs à quelle occasion ?
– Après la dispute, qui veut faire la paix/demande pardon ?
– Quelle est la chose que vous appréciez le
plus chez vos parents ? Et ce qui vous met en
colère ?
Attention à la conjugaison des verbes pronominaux ! (cf. Gramm’express page 102).
Parler du passé et/ou de l’avenir
Entraînement spécifique à la 1ère partie de
l’examen :
• raconter un événement, une expérience ;
• parler de ses projets, de ses rêves.
48
Au niveau B1, les élèves doivent être en mesure
d’évoquer leur quotidien mais aussi de se projeter dans le passé ou le futur. On peut leur demander de raconter (très rapidement) une expérience
ou de présenter un rêve ou un projet.
Page 86, exercice 1
Les vignettes sont autant de déclencheurs pour
évoquer des situations (mésaventures !) de la vie
adolescente. On pourra demander à la classe
de choisir une vignette et construire ensemble
le discours, qui sera très court (on prêtera une
attention particulière aux temps employés. cf.
Gramm’express page 78).
Exemple : J’étais dans la classe et le professeur
était en retard. Pour faire rire les autres, j’ai commencé à faire des grimaces. Mais le professeur
est arrivé et il m’a vu(e) ! Il n’a pas ri du tout !
En fonction de l’aisance de la classe, on pourra
commenter une seconde vignette en groupe
classe, ou bien directement céder la parole à
un élève (volontaire). On peut accepter plusieurs
récits pour une même vignette.
Page 86, exercice 2
Activité a
Exercice d’imitation. Raconter un événement
spécial du quotidien, qui est resté en mémoire,
est un sujet souvent proposé à l’examen. On
propose ici un document support qui offre un
exemple-type de ce genre de production. Dans le
droit fil de l’exercice précédent et avant de céder
la parole aux élèves, on pourra lire ensemble le
journal de Patricia et demander aux élèves de
justifier l’emploi des temps grammaticaux (l’alternance entre imparfait et passé composé).
Pour aider les élèves qui pourraient avoir des difficultés à se lancer dans la production, on pourra
conseiller à la classe d’utiliser un schéma classique (celui de l’analyse de situation) pour bâtir
leur discours en associant à chaque question
un acte de parole. Ex : Où ? (Je suis allé/e en
France) Quand ? (L’été dernier) Avec qui ? (Avec
mes parents) Quoi ? (On était en vacances et…)
etc. Rappelons qu’au niveau B1 la description
doit être « directe et non compliquée » et se
présentera comme une « succession linéaire de
points » (cf. Référentiel page 76).
Qu’est-ce que le QQOQCCP ?
On peut profiter de l’exercice pour rappeler aux
élèves que toute situation peut être analysée par
le biais de questions simples qu’ils connaissent
bien : ils les emploient pour la lecture des textes
comme pour celle des consignes ! C’est le fameux QQOQCCP (moyen mnémotechnique pour
« Qui fait Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? ») © 2012 Cideb
production orale
On fera remarquer aux élèves que la consigne ne
se limite pas à un simple récit événementiel mais
invite également à l’expression d’émotions et de
sentiments (comment se sent-on quand on vit le
meilleur moment de sa vie ? Ou le pire ?). Cf.
Mes mots page 65 du livre (la liste des adjectifs
peut être complétée bien sûr !)
L’exercice demande à la classe une bonne maîtrise de l’expression de la date et de la durée
(pour situer dans le temps, cf. Gramm’express
page 102).
Activité b
Les activités proposées dans le cadre de l’exercice sont bâties sur le même modèle… et sont
des « classiques » de l’examen.
On pourra à cette occasion faire une pause
« grammaticale » en analysant les éléments des
différentes consignes de la page : qu’est-ce que
« le plus beau » (jour, souvenir) ? Et « le plus
mauvais » ? La manipulation de ces superlatifs
réguliers peut amener à une petite révision des
irréguliers… (Cf. Gramm’express page 102).
On insistera sur la correction de l’expression et
sur l’importance de bien commencer à l’oral : le
discours doit permettre à l’interlocuteur de comprendre immédiatement de quoi on parle !
Ex : Je vais parler de… Je voudrais parler de/raconter… Le film dont je vais parler est… Je viens
de lire un roman génial : c’est l’histoire de…
Toutes ces « attaques » de discours sont l’occasion de réviser des points de grammaire qui
devraient être acquis :
• le conditionnel de politesse ;
• l’usage de certains gallicismes (Cf.
Gramm’express page 54) ;
• la manipulation du relatif dont (Cf.
Gramm’express page 55).
Page 87, exercice 3
Les deux activités de l’exercice invitent les élèves
à laisser libre cours à leur fantaisie pour imaginer
un futur plus ou moins lointain. On commencera
toutefois par demander la différence entre rêve
(du domaine de l’imagination, difficilement réalisable) et projet (possibilité, éventualité pour le
futur). Les illustrations proposées comme déclencheurs évoquent des choix plus ou moins
lourds de conséquence (partir en vacances au
soleil, avoir un animal, aider les plus malheureux,
etc.)
L’enseignant devra lancer la production en posant comme à l’examen une question-amorce :
Si tu pouvais, que ferais-tu ?
L’exercice invite à une révision de l’emploi du
conditionnel (cf. Gramm’express page 103).
© 2012 Cideb
B1
Tout choix des élèves devra être justifié de manière simple (avec « parce que » par exemple).
Mais on demandera plus d’une justification !
Ex : J’aimerais aller en vacances dans une île
exotique parce que là-bas il fait toujours beau.
Et puis la nature est très belle et je pourrais me
baigner tous les jours.
Page 87, exercice 4
Comme dans l’exercice précédent, les élèves
doivent se projeter dans un futur qui est cette
fois très pragmatique, et tout à fait réel. Les
petits documents mis à disposition (vignettes)
parlent de situations personnelles dans l’optique
d’une orientation scolaire, universitaire et professionnelle qui fait partie de l’avenir de tous.
Activité a (imitation) : les élèves peuvent s’inspirer des vignettes pour formuler leur réponse.
On les aidera à préciser et à compléter ces
brèves prises de parole en précisant leur motivation pour des études longues (à l’université, en
faculté de…) ou le choix d’un métier, d’une activité, d’une carrière professionnelle.
Activité b : l’exercice précédent parlait d’un futur
rêvé, ici on invite à parler d’un projet. Les questions devront concerner son temps de réalisation
(C’est un projet pour le futur ? Tu as déjà commencé à y travailler ? etc.), et ce que l’élève est
prêt à faire/a fait pour le réaliser.
Activité c : il est toujours difficile pour les adolescents de s’imaginer adultes ! On leur demandera cet effort. On pourra les aider en posant
des questions : Tu seras marié(e) ? Tu auras des
enfants ? Où vivras-tu ? Décris ta maison ! Quel
métier feras-tu ? etc. (Ici, c’est d’une révision du
futur qu’il s’agit !).
On pourra accompagner l’activité de documents déclencheurs de type parodique (au gré
des découvertes faites par le professeur dans la
presse) : la photo d’un super manager entouré
de secrétaires enthousiastes, d’une famille très
nombreuse, d’une personne clouée devant son
téléviseur, etc. Enfin on pourra demander aux
élèves d’apporter LEUR photo, celle qui symbolise pour eux le futur dont ils rêvent (ils devront
bien sûr la décrire).
Négocier, convaincre
Entraînement spécifique à la 2ème partie de
l’examen :
• analyser une situation de communication à
l’oral ;
• comprendre les mécanismes de l’interaction.
49
production orale
La seconde partie de l’exercice propose un jeu
de rôle, que les élèves doivent affronter sans
préparation, dans le droit fil de l’aspiration à
l’autonomie qui caractérise le niveau B1. C’est la
capacité du candidat à réagir, à « se débrouiller »
dans la plupart des situations du quotidien qui
est ici testée.
Les activités traitées dans le chapitre visent à développer chez les élèves la capacité à négocier,
à convaincre. Héritiers des exercices de coopération des niveaux précédents, où le candidat
devait faire quelque chose avec un interlocuteur
disponible, les sujets du B1 mettent en scène en
effet des « personnages » aux aspirations différentes et souvent contrastées.
Les activités proposées ont toutes pour priorité l’interaction, l’autonomie des candidats (qui
doivent être en mesure de gérer un échange hors
du groupe classe) et la capacité à s’auto-évaluer. On a donc fait le choix de minimiser le rôle
du professeur dans les échanges, de sorte que
le rôle du candidat ET celui de l’examinateur
soient à chaque fois assumés par un élève.
Page 88, exercice 1
Ce premier exercice est l’amorce de l’activité et
de la réflexion que doit faire la classe pour bien
comprendre l’exercice. On propose ici une situation familiale peut-être familière aux élèves. À ce
stade de la progression et pour réviser les mécanismes du jeu de rôle, on consacrera un temps
conséquent à la préparation de l’activité avec
tous les élèves (en leur rappelant qu’à l’examen
ils n’en auront aucune !).
On leur demandera :
– en premier lieu de décrire la vignette de manière précise : la description mettra en évidence l’opposition des deux personnages, le
contexte « amical » (du moins du point de vue
grammatical qui demande le tutoiement). Les
élèves devront imaginer le prénom de l’ado (il
l’appelle « maman » et elle l’appelle… ?) ;
– d’imaginer ce qui précède (l’ado a reçu une
invitation d’un ami par exemple) en fournissant
toutes les précisions nécessaires. Si c’est une
invitation par exemple: Quand ? Où ? Avec
qui ? Pourquoi ? etc. Toutes les indications
sont reportées au tableau à la vue de tous ;
– de proposer les raisons de la mère, en les associant à un acte de parole :
• Respect des horaires et de l’emploi du temps
C’est trop tard ! Tu sais bien que je ne veux
pas que tu sortes après 20h.
Aujourd’hui c’est jeudi. Tu peux sortir pendant
le WE.
50
• Résultats scolaires
Demain tu as un devoir de français !
Tu as de mauvaises notes en ce moment ! Tu
dois travailler plus et t’amuser moins !
• Mauvaises fréquentations ?
Je n’aime pas tes amis et je ne veux pas que
tu sortes avec eux !
On fera le même travail pour l’ado (il promet de
bien travailler, de faire des efforts, il vante les
qualités de ses amis, etc.).
On procèdera à la simulation avec deux volontaires, qui pourront utiliser les éléments
du travail de préparation. On associera à
l’activité toute la classe, qui pourra intervenir pour ajouter les éléments manquants du
dialogue, comme la proposition de l’ado à la
mère (Maman, je viens de recevoir un coup
de téléphone de mon ami… Il m’invite…) ou
l’expression des sentiments ou des opinions
des personnages (Pas question ! Je t’en prie,
etc. cf. Mes mots).
Page 88, exercice 2
Exercice d’application. L’exercice permet de
synthétiser la démarche de l’activité précédente.
– On fait préciser aux élèves la situation de communication (Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Dialogue formel ou amical ?) comme pour tous les
exercices qui fonctionnent sur le principe de
l’interaction.
– La classe est séparée en 2 groupes (pour
les deux personnages de la scène : « je » et
« l’ami/e ») qui disposent de 10 minutes pour
préparer leurs répliques sur la base du schéma
proposé.
– On choisit un « acteur » au hasard dans chaque
groupe pour former un binôme.
– La classe évalue le premier dialogue et propose des modifications, des précisions, des
ajouts, etc.
– On écoute un nouveau binôme, qui devra insérer dans son échange les modifications suggérées par la classe pour enrichir le dialogue.
– À la fin de l’interaction, on demande à la
classe d’évaluer le dialogue : qui a été le plus
convaincant ? Que feront ces ados ce soir :
télévision ou cinéma ?
On donnera quelques conseils aux élèves, par
exemple celui de créer des « péripéties » à l’intérieur du dialogue : s’agissant d’un échange visant
à la négociation, les élèves doivent faire en sorte
qu’il puisse durer un peu – au moins le temps de
l’épreuve ! (On pourra d’ailleurs demander à un
élève de chronométrer la scène pour avoir une
idée du « volume » de dialogue nécessaire. On
rappelle que la seconde partie de l’examen dure
© 2012 Cideb
production orale
de 3 à 4 minutes). Ils ne doivent donc pas se
mettre trop rapidement d’accord !
Suggestion de péripéties : les goûts « discordants » de l’un et de l’autre sur un genre de film,
un acteur, une émission de télévision (Je déteste, je ne supporte pas…), un film déjà vu, les
horaires, le cinéma proposé, etc.
Page 88, exercice 3
Exercice d’imitation. On peut proposer les activités en classe, en laissant un temps de préparation aux élèves. À chaque fois, on demandera à
la classe d’évaluer le travail de leurs camarades
en l’enrichissant de leurs remarques et de leurs
suggestions.
Page 88, exercice 4
Exercice d’imitation. L’activité repose sur la capacité des élèves à inventer un sujet d’examen :
ils seront donc les concepteurs et les candidats
de leur épreuve ! Car l’exercice est une invitation
à proposer une petite simulation de l’oral :
– on propose aux élèves de créer des groupes ;
– chaque groupe dispose de 10 minutes pour
inventer une situation, un sujet qui est écrit sur
un bout de papier que l’on plie ;
– on demande 2 volontaires, qui choisissent
entre 2 sujets qui leur sont proposés par l’enseignant ;
– le binôme joue la scène sans préparation ;
– la classe évalue en utilisant la grille de la page
96 du livre, que l’on lira ensemble. On procède
à une lecture attentive des critères avec les
élèves en sollicitant leurs commentaires et en
répondant éventuellement à leurs questions,
avant de les laisser proposer une note pour la
prestation de leurs camarades.
Faire face à une situation imprévue
Entraînement spécifique à la 2ème partie de
l’examen :
• réagir à une situation inhabituelle ;
• résoudre un problème, trouver une solution.
Les exercices proposés dans le présent chapitre
s’inscrivent dans le droit fil des activités mises
en place dans les pages précédentes. Les sujets
évoluent : ils envisageaient un désaccord, une
possibilité de conflit entre deux interlocuteurs qui
se connaissaient ; dans cette seconde typologie du jeu de rôle, on voit maintenant le dialogue
s’engager dans un contexte plus formel (les protagonistes de l’échange ne se connaissent pas)
et plus délicat : il s’agit en effet chaque fois de
résoudre un problème, de trouver une solution à
une situation du quotidien qui surgit de manière
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B1
imprévue, qui s’impose donc aux acteurs de la
scène sans qu’ils aient souhaité son émergence.
Les principaux savoir-faire impliqués dans
l’échange ? Se justifier, protester, s’excuser (en
« bon français » on dirait : « demander pardon »
car « s’excuser » signifie littéralement que l’auteur de la faute s’auto-absout !).
Le travail de la classe devrait s’aligner sur les
paramètres des sujets : on proposera donc de
faire les exercices du chapitre sans aucune préparation.
Page 89, exercice 1
Activité a
La petite bande dessinée sert à cadrer la situation. On choisit pour la « jouer » quelques élèves
au hasard. On veillera à mettre la classe en situation en :
– proposant une petite mise en scène (6 chaises
alignées 2 par 2 et 1 chaise plus lointaine
pour représenter le bus, ses passagers et son
chauffeur. On demandera aux passagers de
« bouger » pour imiter les mouvements du
véhicule) ;
–demandant des accessoires (un téléphone portable !) ;
–demandant une intonation juste pour les
quelques répliques échangées (les acteurs
proposent, on consulte la classe pour décider
de la meilleure « interprétation »).
Pour faire un lien entre les activités du chapitre
précédent, on propose aux élèves un premier jeu
de rôle sur le sujet suivant :
Corinne veut aller chercher son portable tout de
suite. Mais Véronique tente de la convaincre d’attendre la fin des cours pour éviter des problèmes
avec le professeur.
C’est une sujet de « coopération », un dialogue
où deux amies ont un avis divergent, mais collaborent pour trouver ensemble la meilleure solution.
Activité b
Avant de laisser la parole aux élèves, on fera rapidement avec eux l’analyse du sujet en attirant
leur attention sur le fait que :
– le dialogue est ici formel (le vouvoiement est
de rigueur) ;
– l’un des personnages impliqués dans l’action
a autorité sur l’autre, d’où la nécessité d’une
extrême diplomatie caractérisée par des formules de politesse, des précautions oratoires
(par exemple pour solliciter un entretien avec
le professeur (Pourrais-je vous parler s’il vous
plaît ?).
51
production orale
Pour aider les élèves à rassembler leurs idées,
on peut leur conseiller de reprendre la démarche
utilisée pour le dialogue de la page précédente
(exercice 1) : quelles bonnes raisons peut avoir
Corinne de ne pas attendre pour aller chercher
son portable ? Quels arguments peut lui opposer
le professeur ? (On insistera sur le fait que les raisons doivent être clairement exposées avec les
mots exprimant la cause : parce que, car).
Pour nourrir l’échange, on peut proposer les
exercices lexicaux de la page suivante (exercices 3 et 4 de la page 90) : certaines expressions peuvent sans doute être utilisées dans le
dialogue.
L’élève
Le professeur
« Je veux y aller parce « Vous ne pouvez pas
que… »
y aller parce que… »
• Il faut agir
rapidement pour
faire la déclaration
de perte (peut-être
le téléphone a-t-il
été trouvé) ;
• C’est un cadeau
de… (donc un
objet important
sentimentalement) ;
• C’est un objet qui
coûte cher (et mes
parents seront
furieux contre moi).
• Il y a cours et il est
donc impossible
de s’absenter de
l’établissement ;
• C’est la vérité ?
Il y a un devoir
aujourd’hui et
comme par
hasard…
• Il faut être moins
étourdi ! Et puis
assumer ses
erreurs.
On laisse la parole aux élèves sur la base du volontariat ou en désignant au hasard les membres
du binôme. Afin d’associer le plus grand nombre
possible de locuteurs, le « public » est invité à
faire des remarques et des suggestions à la fin
de la prestation pour enrichir les échanges. On
veillera à désigner un « maître du temps » pour
chaque jeu de rôle proposé, c’est-à-dire un
élève qui chronomètrera l’interaction et auquel
on donnera la parole immédiatement après sa
conclusion afin de savoir si le binôme a rempli le
contrat, s’il y a carence ou au contraire dépassement (ce qui est toujours acceptable).
Activité c
C’est un exercice d’imitation, qui replace l’élève
dans un contexte formel (même si les personnages se connaissent : le chauffeur appelle Corinne par son prénom. La tutoie-t-il ? Aux élèves
de décider !) : une adolescente parle à un adulte
et il s’agit d’un problème ! On fera remarquer
52
aux élèves que l’échange comporte un élément
narratif (Corinne doit expliquer ce qui motive
sa venue à la compagnie, raconter la perte du
téléphone). Le dialogue évoluera en fonction de
l’imagination des élèves :
– le chauffeur demande des précisions sur la
mésaventure (et donc invite Corinne à raconter en détail son histoire), se fait décrire le
téléphone (Il était comment ton portable ?
De quelle couleur ? Quelle était la marque ?,
etc.), propose de demander à des collègues,
d’accompagner Corinne chez le directeur (si
tu veux tu peux déposer une plainte. Je peux
t’accompagner chez le directeur…) ou au services des « Objets trouvés », proteste si elle
l’accuse (de négligence ? de vol ?) etc.
– Corinne soumettra le chauffeur à un interrogatoire serré (Vous êtes sûr ? Vous avez bien regardé ?), protestera (C’est impossible !), pourra
utiliser les arguments déjà employés avec le
professeur pour retenir l’attention de son interlocuteur (un objet cher, un objet précieux,
etc.), menacera de déposer une plainte, etc.
Page 89, exercice 2
Trois vignettes très simples (1 a ; 2 c ; 3 b), trois
déclencheurs pour des dialogues d’imitation. On
pourra varier les activités en proposant :
– une interaction globale pour faire participer
tout le monde : la classe est divisée en 2
groupes, chacun représentant un acteur de la
scène. L’interaction se fait sans préparation,
chaque groupe répondant à l’autre. On peut
même créer une compétition : est déclaré gagnant le groupe dont les membres répondent
le plus rapidement et/ou ont accumulé le plus
de répliques pertinentes ;
– un marathon du dialogue : la classe évalue
le premier dialogue et propose des modifications, des précisions, des ajouts, etc. On
écoute un nouveau binôme, qui devra insérer
dans son échange les modifications suggérées par la classe pour enrichir le dialogue. On
continue ainsi jusqu’à ce que la classe décide
d’interrompre l’activité, considérée comme
« parfaite » !
Page 90, exercice 3
1 d ; 2 b ; 3 f ; 4 e ; 5 a ; 6 c.
Page 90, exercice 4
On demandera aux élèves quelles expressions
peuvent être employées dans un dialogue amical
(toutes !) et lesquelles il vaut mieux éviter dans un
dialogue formel (toutes sauf la n° 5).
1 d ; 2 e ; 3 c ; 4 a ; 5 b.
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production orale
Page 90, exercice 5
Les activités peuvent donner lieu à un véritable
rituel d’examen.
– On tire au sort le(s) candidat(s) et le jury (on
peut prévoir plusieurs examinateurs, et changer le jury pour chaque partie de l’examen).
– Le jury décide du sujet donné au binôme (pour
respecter un minimum d’imprévu).
– Le jeu de rôle est évalué selon la grille proposée page 96 du livre.
Comprendre un texte / dégager un
thème de discussion
Entraînement spécifique à la 3ème partie de
l’examen :
• comprendre les mécanismes d’un texte ;
• dégager une problématique.
La 3ème partie de l’examen est une nouveauté au
regard des niveaux précédents. Le candidat doit
s’exprimer de manière personnelle à propos d’un
document qui lui est proposé, généralement un
court article de presse (6/7 lignes, entre 100 et
150 mots) qui aborde une thématique d’ordre
général (concernant l’éducation, la culture, la
société, etc.). L’exercice atteste l’évolution des
compétences demandées au candidat : jusqu’ici
son discours a été centré sur lui, sur ses centres
d’intérêt et les étapes de son quotidien. Devenu
désormais autonome, il est appelé à s’exprimer
sur le monde qui l’entoure. Cette 3ème partie de
l’épreuve préfigure déjà l’oral du niveau B2.
Le monologue (le candidat est censé pouvoir
s’exprimer de manière continue sur le texte pendant environ 3 minutes) sera complété par des
questions posées par l’examinateur pour obtenir des explications ou des précisions. La tâche
pour le candidat est double, car il lui faut :
– présenter le texte en dégageant sa problématique ;
– exprimer une opinion personnelle argumentée
sur le sujet.
Le chapitre vise à développer la capacité des
élèves à lire les textes de manière active pour en
dégager la problématique. Attention ! Afin de familiariser les élèves avec la situation de l’examen,
on s’efforcera de ne pas fournir d’aide lexicale
lors de la lecture des textes (démarche habituelle
des enseignants soucieux de la parfaite compréhension des documents !). Les élèves devraient
en effet organiser leur réflexion non pas en fonction d’une traduction exacte mais d’un processus
d’analyse qui leur permet de saisir l’essentiel du
texte (on en revient toujours au fameux QQOQCCP !) même si quelques termes leur manquent.
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B1
Page 91, exercice 1
Exercice de « remue-méninges » à faire en
classe. On pourra demander aux élèves :
– de préciser quel est leur canal d’information,
quel média préférentiel (télévision, presse
écrite, Internet) ;
–quelle rubrique ils consultent plus volontiers
dans un journal (on en fera la liste la plus exhaustive possible. Ex : à la une, économie,
sciences, société, culture, faits divers, international, éducation, etc.) ;
– de choisir ce qui pour eux est le « fait de la
semaine », en justifiant leur choix.
Page 91, exercice 2
L’objectif de l’exercice est celui de développer
des compétences de lecture rapide permettant à
l’élève d’identifier rapidement la problématique
du texte. Avant de proposer les activités :
– on lira le texte à voix haute pour les élèves
lentement, de manière à leur laisser le temps
d’en assimiler le contenu ;
– on leur demandera de relever les mots-clefs
du texte (cf. activité c). On pourra ainsi sélectionner : électricité, soleil-solaire – termes qui
se répètent avec en particulier centrale solaire,
chercheurs, énergie.
Activité a
Trois illustrations sont proposées pour le texte et
les élèves doivent procéder par élimination. La
photo (a) évoque le soleil mais dans un contexte
de vacances, la (c) montre un procédé de recherche qui n’est pas conciliable avec l’idée de
« soleil, solaire ». La bonne réponse est la photo
(b), qui montre une centrale solaire (sans savoir
à quoi ressemble précisément une réalité de ce
genre, les élèves doivent choisir une illustration
qui concilie les deux aspects du texte : importance
du soleil, recherche pour l’énergie. Par ailleurs le
terme « espace » est contenu dans le texte).
Activité b : sciences.
Activité c : cf. supra.
Activité d : aujourd’hui la recherche tente de
résoudre le problème de l’énergie (b).
Le professeur demandera aux élèves :
– de résumer tous les éléments découverts à
propos du texte : ils devront faire une phrase
où ils réutiliseront toutes les informations identifiées dans l’exercice. On appliquera le même
principe de clarté que pour les autres parties
de l’oral. L’interlocuteur doit comprendre de
quoi on parle !
Le texte intitulé Plus d’électricité grâce au soleil parle de science, ou plus exactement de recherche scientifique. L’auteur dit qu’aujourd’hui
la recherche tente de résoudre le problème de
l’énergie en utilisant le soleil.
53
production orale
– Quel thème de discussion est suggéré par le
texte ? Les plus observateurs auront remarqué que le texte se conclut par une question
(Le soleil nous aidera-t-il à gagner la bataille
de l’énergie?) qui reprend en écho celle du
titre (plus d’électricité grâce au soleil ?). La
problématique essentielle posée par le document pourrait bien être ce rapport entre soleil
et énergie dans le cadre de la « bataille de
l’énergie » que la recherche tente de gagner.
Un discours que l’on reliera immédiatement avec
le quotidien des élèves grâce à des questions
simples et précises : qu’est-ce qu’on appelle
l’énergie solaire ? Comment ça marche (avec des
panneaux solaires) ? Vous avez des panneaux solaires chez vous ? Comment vous chauffez-vous,
comment est produite l’eau chaude à votre domicile ? Pourquoi parle-t-on de la bataille de l’énergie aujourd’hui ?
Sans développer (à ce stade de la progression)
et en fonction de l’intérêt des élèves, on pourra
lancer une interaction rapide pour mesurer la
« conscience écologique » de la classe (on pourra
parler de la disparition progressive des sources
d’énergies traditionnelles, du développement
des énergies renouvelables, etc.).
Page 92, exercice 3
L’exercice est simple (c’est un exercice d’appariement) et demande de mettre en rapport des
titres de presse, très différents les uns des autres
(dans leur formulation et les centres d’intérêt
évoqués), avec la problématique dont on imagine
qu’elle est développée dans le texte.
À ce stade de la progression, les élèves doivent
donc avoir compris que pour dégager la problématique d’un texte, il leur faut :
– identifier le domaine auquel il appartient (et
qui correspond à peu près aux fameuses rubriques des médias) ;
– formuler la question posée par le texte. Cette
question du point de vue grammatical est une
interrogation totale : on attend donc une réponse de type OUI/NON ou je suis d’accord/je
ne suis pas d’accord. Réponse que doit fournir le candidat.
1 g ; 2 d ; 3 j ; 4 a ; 5 i ; 6 c ; 7 e ; 8 h ; 9 b ; 10 f.
Exprimer une opinion
Entraînement spécifique à la 3ème partie de
l’examen :
• dire si l’on est d’accord ou pas ;
• fournir des arguments ;
• construire un discours cohérent.
54
Page 93, exercice 1
Quelques questions pour alimenter une interaction rapide. On pourra compléter par d’autres
questions simples :
–est-ce que vous vous laissez facilement
convaincre ?
– est-ce qu’il vous arrive souvent de convaincre
les autres ?
– est-ce qu’il vous arrive d’être seul(e) à penser
quelque chose ou êtes-vous en général d’accord avec l’opinion générale ?
Page 93, exercice 2
On propose ici un document qui aborde un sujet
d’actualité, susceptible de faire réagir les élèves.
Le professeur lira le texte à voix haute avant de
proposer les activités de l’exercice.
Les activités a et b sont destinées à lancer l’interaction et à permettre de centrer le sujet. On suppose que les élèves ont déjà entendu parler des
tests sur les animaux, en médecine comme dans
le domaine de la cosmétique. Si ce n’était pas le
cas, une simple consultation de YouTube pourrait leur permettre de se faire une culture sur le
sujet ! (Attention, certains documents sont durs).
On peut aussi leur conseiller de consulter
quelques sites et leur proposer la lecture de
la Déclaration universelle des Droits des animaux, votée par l’Unesco en 1978 et disponible
sur www.oaba.fr/html/Droits_de_lanimal/Droits_
de_lanimal.htm.
On peut aussi lire avec les élèves la présentation
de la société protectrice des animaux française
(www.spa.asso.fr/37-presentation-societe-protectrice-animaux.htm), dont on découvre que
Victor Hugo et Guy de Maupassant furent les
ardents défenseurs.
Activité c On fera une mise en commun des lectures de la
classe en posant des questions simples :
– Dans quelle rubrique classez-vous ce texte
(société) ?
– Quel est le thème qu’il aborde (les tests sur les
animaux) ?
– Est-ce un problème important ? Ou au contraire secondaire ? Est-ce qu’il fait débat ? Suscite des polémiques ? On en profitera pour
s’assurer que les élèves comprennent bien les
nuances attachées au lexique. (cf. Mes mots
page 64 du livre).
–Combien d’animaux sont utilisés chaque
année pour la recherche sur les cosmétiques ?
© 2012 Cideb
production orale
–Existe-t-il une loi qui protège les animaux ? Quel est le problème lié à cette loi ?
Le premier est sans doute la lenteur de sa
création (le texte signale qu’il a fallu « 13 ans
de débats »), mais le plus important reste son
application en raison de l’opposition de certains pays (la France) et de certaines entreprises (les sociétés cosmétiques).
– Quelle est la problématique posée par le
texte ?
On rappellera aux élèves que c’est la question
qu’ils devront discuter et sur laquelle ils devront
exprimer une opinion. Elle peut être formulée
grâce à une simple alternative : pour ou contre
les tests sur les animaux ?
Les activités d et e reprennent un schéma déjà
proposé pour d’autres exercices (« Trouvez 3
bonnes raisons pour… »), à appliquer à la lecture
du texte.
Les sociétés
cosmétiques
Les défenseurs des
animaux
Ces sacrifices sont
indispensables car ils
garantissent la sécurité
des hommes.
Ils pourraient être
évités. En effet,
aujourd’hui il existerait
des systèmes de tests
sans animaux tout
aussi efficaces… On demandera aux élèves s’ils peuvent deviner quelle est l’opinion de l’auteur de l’article.
La chose n’est pas facile dans la mesure où le
texte se veut objectif (on donne des chiffres, on
fait parler les deux parties en cause) mais on
peut émettre l’hypothèse que l’auteur se range
du côté des défenseurs : il insiste sur le retard
de la loi, sur le nombre des Français qui désapprouvent ces pratiques (64%) et il conclut sur
l’idée qu’existeraient des tests « tout aussi efficaces… mais plus longs et plus chers à mettre
en place », ce qui revient à dire que l’industrie
cosmétique privilégie le profit et se préoccupe
bien peu des espèces animales.
Avant de passer à l’exercice suivant, on demandera à un élève de mettre en commun tous les
acquis de la discussion pour présenter le texte
et dégager la problématique, comme à l’examen.
Exemple de production :
Le texte intitulé Les tests sur les animaux en
question parle d’un problème important : l’utilisation des animaux dans le domaine de la recherche, en particulier pour la production de
cosmétiques. Le nombre des animaux utilisés (et
© 2012 Cideb
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donc que l’on tue) est très important (le texte cite
le chiffre de 40 000 animaux chaque année). Il
y a une loi qui a pour but de protéger les animaux, mais elle n’est pas appliquée parce que
tout le monde n’est pas d’accord en Europe. La
France s’oppose à la loi et aussi les sociétés qui
fabriquent des cosmétiques. Aujourd’hui on peut
se poser le problème : les tests sur les animaux
sont-ils vraiment nécessaires ? Faut-il les interdire ?
Page 93, exercice 3
Les élèves sont invités à formuler une opinion et
pour les aider, on leur suggère les « 3 bonnes
raisons habituelles », en leur demandant de les
introduire par des mots de liaison qui permettent
de renforcer la structure de leur discours. On
peut diviser la classe en 2 groupes qui défendront
chacun une opinion précise (on fera un petit sondage à main levée avant le début de l’activité, en
cherchant à placer chaque élève dans le groupe
qui développe une opinion contraire à la sienne).
POUR
• Les tests sont indispensables : c’est une
question de sécurité pour les hommes (et
les hommes sont plus importants que les
animaux).
• Les tests qui n’utilisent pas les animaux
sont chers.
• La recherche doit pouvoir fonctionner sans
interdictions.
CONTRE
• Les tests sont cruels et inutiles : il existe
d’autres moyens de faire de la recherche.
• Gagner de l’argent ne doit pas être le seul
critère pour l’industrie.
• La recherche ne peut pas se passer
d’éthique.
On propose ici des arguments d’une difficulté
graduelle pour un approfondissement progressif de la problématique (le professeur pourra stimuler la réflexion en passant dans les groupes)
jusqu’à la discussion fondamentale qui oppose
recherche et éthique. On pourra poser des
questions simples : la cosmétique fait-elle de
la recherche fondamentale pour l’avenir de
l’homme ? A-t-on le droit de tout faire quand on
fait de la recherche ? On pourra hélas trouver
de nombreux exemples dans l’histoire de « dérapages scientifiques ».
55
production orale
Page 93, exercice 4
On propose ici des thèmes de discussion privés
de leurs documents supports pour focaliser l’attention des élèves sur la recherche d’arguments.
Ils abordent des questions diverses, toutes en
rapport avec des débats d’actualité. Certains
reprennent des discussions proposées ailleurs
dans le volume dans le cadre d’une autre progression, en particulier la compétence de production
écrite qui fait appel aux mêmes savoir-faire : le
sujet sur le respect dû aux personnes plus âgées
est un prolongement de l’exercice 3 page 65,
dont le message pourrait être utilisé comme document support ; de la même manière les élèves
peuvent utiliser les documents de la page 58
pour illustrer le sujet sur la musique. Pour chaque
sujet on fera un remue-méninges : qu’évoque-til pour la classe ? Quels sont les mots clefs qui
peuvent lui être associés ? Par exemple pour le
sujet 1 : le thème des aliments naturels fait penser à l’hygiène de vie, à l’écologie qui prône le
retour à la nature, à la mode du « manger sain »
en achetant des produits « à km zéro » (c’està-dire en privilégiant les consommateurs locaux)
et/ou biologiques. Le sujet sous-entend que
nous (c’est-à-dire les consommateurs) nous ne
respectons pas ces règles bénéfiques. Que nous
achetons des produits qui ne sont pas naturels,
donc peut-être dangereux pour la santé, comme
en témoignent les épidémies modernes liées à
l’alimentation : l’obésité, le diabète.
Tous les éléments de l’interaction sont reportés
au tableau à la vue de tous.
Au terme de cette interaction initiale, on demandera aux élèves de proposer un thème de
discussion, qui pourrait être : Est-il important
de bien manger, c’est-à-dire de manger sain ?
Manger sain est-il une mode ou une nécessité ?
Peut-on être écologiste en mangeant ? etc. Les
élèves rassemblent des arguments et formulent
une opinion. On insistera sur l’importance d’une
formulation correcte : a) introduction du thème
de discussion ; b) énoncé des arguments structuré par des mots de liaison ; c) expression du
point de vue.
56
Aujourd’hui on dit souvent que les gens ne
mangent pas assez de produits naturels.
Est-il important de « bien » manger, c’est-àdire de manger sain ?
OUI
NON
Premièrement…
Tout d’abord…
Manger sain, c’est
une nécessité pour
protéger sa santé
(contre l’obésité, le
diabète).
Manger sain, c’est une
mode, qui passera
comme toutes les
autres modes.
Deuxièmement…
Ensuite…
Manger sain, c’est
aider les producteurs
de son pays à gagner
leur vie.
Manger sain, c’est
fait pour les gens qui
ont de l’argent : les
produits biologiques
coûtent cher.
Troisièmement…
Enfin…
Manger sain, c’est
respecter la planète :
en consommant des
produits naturels,
on évite la pollution,
la destruction de
l’environnement.
Les produits
biologiques sont-ils
vraiment sûrs ? Le
naturel des aliments ne
signifie pas qu’ils sont
bénéfiques.
Je pense que …, je suis convaincu(e) que…
Chaque sujet doit être pour la classe l’occasion de renforcer le lexique, d’acquérir une plus
grande fluidité dans le discours, mais également
de manier les thèmes et les idées en renforçant
sa culture personnelle pour nourrir la production,
qui devra être enrichie par des exemples (cf. chapitre suivant).
Fournir des exemples
Entraînement spécifique à la 3ème partie de
l’examen :
• illustrer son discours avec des exemples.
Page 94, exercice 1
On demandera aux élèves de lire rapidement et
silencieusement le texte puis de répondre aux
questions. Sur le modèle de l’exercice 2 page 93,
on demandera à un élève de présenter le texte
et de dégager la problématique (assez simple à
identifier ici : Faut-il plus de discipline à l’école
aujourd’hui ?). On insistera sur la précision de
la présentation, qui doit donner tous les éléments permettant d’identifier le texte (son titre,
sa source et le domaine de réflexion qu’il traite).
© 2012 Cideb
production orale
Le texte intitulé Les Français réclament plus
d’autorité à l’école est un article extrait du Nouvel Observateur qui parle d’éducation. L’auteur
en effet parle d’une enquête faite en France. Le
résultat de cette enquête, c’est qu’une majorité de Français veulent plus d’autorité dans les
écoles, plus de discipline. Alors on peut se poser
la question : faut-il plus de discipline à l’école
aujourd’hui ?
On divisera la classe en 2 groupes qui disposeront
de 10 minutes pour rassembler leurs arguments.
On procèdera à une mise en commun des arguments des deux groupes qui prendront la parole
de manière alternée (un argument répondant à
un autre argument) : il faut plus de discipline à
l’école parce que… Plus de discipline à l’école
n’est pas nécessaire parce que…
OUI
NON
• Aujourd’hui dans
les écoles il y a
trop d’excès, et
des problèmes de
sécurité !
• On ne peut pas
revenir en arrière, le
monde a changé.
• Les jeunes
d’aujourd’hui ne
sont plus ceux
• Apprendre la
d’hier, ils sont
discipline, c’est
plus autonomes,
apprendre le
plus ouverts sur
respect des autres.
le monde. Ils ont
• La discipline permet
un autre rapport à
de garantir les
l’autorité.
mêmes droits à tous
(sans discipline, ce • La discipline, les
règlements ne
sont les plus forts,
servent à rien : ce
les plus violents, les
sont les élèves euxplus insolents qui
mêmes qui doivent
s’imposent).
avoir un code de
comportement.
Le professeur inscrira au tableau tous les arguments présentés par les élèves en les rangeant
en 2 colonnes. À la fin de l’exercice, il demandera
à la classe de choisir quel groupe a été le plus
convaincant. Le professeur conservera la trace du
travail accompli durant la séance : il produira un
document de synthèse sur le modèle du schéma
de production proposé pour l’exercice 4 page 93.
1 a ; 2 b ; 3 b.
Page 94-95, exercices 2 et 3
Les deux exercices proposent une réflexion
plus approfondie sur le thème de la discipline
à l’école, repris et associé à des documents
supplémentaires authentiques (un document
© 2012 Cideb
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texte, un document visuel) et des activités pour
travailler l’interaction de classe. L’objectif de la
séance proposée est de stimuler la recherche
d’exemples (géographiques, historiques).
– On lira le document texte ensemble : il se
prête à une lecture « chorale » (chaque phrase
lue par un élève) et on recueillera les impressions des élèves : le document est-il surprenant ? Banal ? Intéressant ? Pour quelle(s)
raison(s) ?
– On commencera l’interaction en proposant les
différentes questions posées, dans l’ordre ou
le désordre en fonction de l’intérêt des élèves.
On demandera aux élèves d’établir un parallèle entre la situation décrite par le document
et celle qu’ils vivent, en distinguant :
• leur situation personnelle dans un établissement ;
• les usages au niveau « national » : l’établissement reflète-t-il la culture du pays ? Et si
oui, sur quels principes est-elle basée ? Ou
est-il une exception ? Pourquoi ?
– Et si le document support de l’examen était
ce règlement ? On demandera aux élèves de
présenter le texte ! (Ce texte est le règlement
d’un établissement français, le Lycée St-Martin
de Rennes. Il détaille les droits et les devoirs
des élèves dans les différentes situations du
quotidien, etc.)
– On proposera le document image (qui fait penser aux célèbres clichés de Robert Doisneau,
cf. l’article qui lui est consacré sur Wikipédia)
qui appelle une description précise (le décor,
les personnages, comment ils sont habillés,
l’attitude des uns et des autres, les regards
des élèves vers le professeur, etc.) avant de
demander aux élèves de répondre aux questions posées. C’est une invitation à parler de
l’école d’autrefois, basée sur la discipline, sur
l’autorité indiscutée du maître, sur le respect
dû à l’adulte.
Le professeur proposera aux élèves la synthèse
de l’exercice précédent sur le thème : Faut-il plus
de discipline à l’école aujourd’hui ? et leur demandera de compléter la production en ajoutant
des exemples précis, en utilisant tous les documents mis à disposition et les acquis de l’interaction. Par exemple :
– Les règlements évoluent : par exemple, autrefois la discipline était très forte dans les écoles,
les professeurs avaient une énorme autorité
sur leurs élèves.
– Les règlements ne servent à rien si on ne fait
pas respecter la discipline : dans mon établissement, les téléphones portables sont interdits… mais tout le monde en a un !
57
production orale
– La discipline, c’est aussi une question de culture : en France on est très sévère sur les retards. Dans mon pays, c’est différent…
S’entraîner à la… production orale
Les exercices devront donner lieu à un véritable rituel d’examen car la rubrique est conçue
comme une simulation où les élèves peuvent
s’auto-évaluer à l’aide de grilles inspirées de
celles du DELF B1 (et « traduites » pour rendre
leur manipulation plus aisée par de jeunes candidats).
–On tirera au sort le(s) candidat(s) et le jury (on
peut prévoir plusieurs examinateurs, et changer le jury pour chaque partie de l’examen).
–Le temps de préparation sera strictement respecté (les candidats se succèdent : l’un passe
pendant qu’un autre prépare).
–Les 3 parties seront enchaînées sans interruption.
Je m’évalue !, page 98
1 b ; 2 d ; 3 a ; 4 c ; 5 e.
Gramm’express
Page 102, exercice 1
1 Tu as rendez-vous quand ? – À 11 heures. 2 Je
serai en vacances du 8 au 15 mars. 3 Tu viens au
cinéma jeudi soir ? – Désolé, le jeudi soir je vais
en salle de gym. 4 Le tarif « basse saison » est
appliqué d’octobre à avril. 5 Quel jour arrives-tu à
Paris ? Jeudi.
Page 102, exercice 2
1 J’ai pris des cours de chinois il y a un an, mais
j’ai tout oublié ! 2 Jacques a un comportement
bizarre depuis quelques jours. Je me demande
pourquoi. 3 J’ai dû réviser pendant tout le weekend, car j’avais un devoir très important. 4 – Tu le
connais ? – Oui, je l’ai rencontré il y a quelques
mois. 5 Nous sommes en vacances, et il pleut
depuis une semaine ! Quelle barbe !
58
Page 102, exercice 3
1 Je vais te raconter la pire expérience de ma vie,
un truc horrible ! 2 Je vais te raconter la meilleure
expérience de ma vie, un truc merveilleux ! 3 Mon
copain Paul est le meilleur en maths ! 4 Quoi de
meilleur qu’une glace au chocolat ? J’adore ! 5 Un
moustique t’a piqué ? Ne te gratte pas, c’est pire !
Page 102, exercice 4
1 Je m’occupe beaucoup de ma petite sœur.
2 Mes frères se disputent tout le temps ! 3 Fatima
s’est disputée avec ses parents. 4 Dans la
famille, quelquefois nous nous disputons mais
nous nous respectons toujours. 5 Tu t’entends
bien avec ta cousine ? 6 Quand Léa et Marie
se sont rencontrées elles se sont comprises
immédiatement.
Page 103, exercice 5
1 Si je pouvais, j’aurais un chien. 2 Si je pouvais,
je partirais en vacances seul(e). 3 Si je pouvais,
je me ferais un piercing. 4 Si je pouvais, je me
teindrais les cheveux. 5 Si je pouvais, j’achèterais
un super ordinateur. 6 Si je pouvais, je visiterais la
Lune. 7 Si je pouvais, j’étudierais en France. 8 Si
je pouvais, j’écrirais un roman.
Page 103, exercice 6
1 Tu as confirmé pour samedi ? – Non mais je
m’en occupe ! 2 Tu as beaucoup d’amis ? – Oui,
j’en ai beaucoup. 3 Tu as vu ce film ? – Non. J’en
ai entendu parler. 4 Tu as beaucoup de DVD chez
toi ? – Non, je n’en ai qu’une dizaine. 5 Vous avez
parlé du problème avec vos parents ? – Oui, nous
en avons déjà parlé.
© 2012 Cideb
production orale
Comprendre l’accent d’insistance, page 103
Phonétique – Mes sons
Rappel : le e caduc, page 103
1 Prends le m(e)lon. 2 Écris-le sur ton agenda. 3 J’ te l’ai
dit ! 4 La r(e)cette du flan, ma préférée. 5 J’pars mardi.
6 J’veux encore du gâteau.
L’enchaînement avec D, T et N en fin de syllabe
finale, page 103
1 Un grand avion. 2 Un petit hôtel. 3 Une petite île. 4 En
Inde. 5 Avec une amie. 6 Une excellente année. 7 Un
bon accueil.
1
2
3
4
5
6
7
T
T
T
N
N
T
N
1 J’embrasse maman tout le temps. 2 Alain adore le
pain. 3 Et j’entendais le vent chanter dans la vallée !
4 L’air frais du matin n’est pas sain pour ton teint. 5 Il
apprend l’allemand depuis longtemps. 6 Nous avons
repeint la salle de bains.
1
[ɛ̃]
© 2012 Cideb
1 Tu as tout à fait raison ! 2 Frédérique, lis le texte page
12 ! 3 Je suis vraiment contente pour toi ! 4 C’est un
grand plaisir de vous revoir ! 5 Dépêche-toi, tu vas être
en retard ! 6 Je suis d’accord avec vous.
1
certitude
ordre
2
3
4
5
X
6
X
X
joie
X
X
X
Rappel : le son r, page 103
1 Regarde leurs devoirs, ils sont très bons. 2 Renée
revient d’un voyage en Orient. 3 La mer Méditerranée a
des couleurs merveilleuses. 4 Merci Marie. J’en reprends
volontiers.
Attention ! les nasales (les sons [ɑ̃] et [ɛ̃]), page
103
[ɑ̃]
B1
2
X
3
4
X
X
5
Les liaisons interdites, page 103
1 Mes amis et moi, nous préférons ne pas participer à
cette fête. 2 Elle est arrivée ce matin mais elle ne nous
rejoindra pas avant 18h00. 3 Mais oui, bien sûr que ça
va ! 4 Vous et lui, vous êtes amis maintenant.
6
X
X
X
59
B1
Le français se met en 4 !
(Rubrique Civilisation)
Langue et Civilisation
Le site du C.I.E.P. nous rappelle que « le Cadre européen commun de référence pour les langues […]
définit les utilisateurs d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne
sont pas seulement langagières) dans des circonstances et dans un environnement donnés, à l’intérieur
d’un domaine d’action particulier, personnel, public, éducationnel ou professionnel ». Cette perspective
actionnelle détermine une approche pragmatique à l’apprentissage de la langue où priorité est donnée
à la communication. Mais communiquer en langue ne se limite pas à manipuler avec aisance des savoirs
linguistiques (ni même des savoir-faire) car « le cours de langue constitue un moment privilégié qui
permet à l’apprenant de découvrir d’autres perceptions et classifications de la réalité, d’autres valeurs,
d’autres modes de vie… Bref, apprendre une langue étrangère, cela signifie entrer en contact avec une
nouvelle culture » (Myriam Denis, in Dialogues et cultures n° 44, 2000, p. 62). Or la connaissance de la
culture d’autrui apparaît parfois comme un prérequis de la communication. En effet pour que le message
fonctionne, il est nécessaire que l’apprenant puisse adopter attitudes et comportements susceptibles
d’être compris (et acceptés) par son interlocuteur (à titre d’exemple : il ne suffit pas de savoir conjuguer,
il faut aussi savoir à quel moment dire « tu » ou « vous » en français). Il devra également être en mesure
d’identifier, analyser et interpréter l’attitude et le comportement de son interlocuteur, quelquefois par-delà la
sphère du linguistique (proxémique, gestuelle…).
La dimension interculturelle de l’apprentissage des langues nous enseigne donc que la compétence
communicative, certes indispensable, ne peut se réduire à la seule compétence langagière. D’où la
question : pour réussir le DELF, a-t-on besoin de connaissances spécifiques en matière de civilisation
française et francophone ?
DELF et Civilisation
Les diplômes du DELF (comme ceux du DALF, ou des autres certifications françaises) « sanctionnent
la maîtrise des quatre compétences langagières », comme le rappelle le site du C.I.E.P. Posséder des
connaissances spécifiques en matière de civilisation française (notions d’histoire, de géographie, de
littérature ou de « culture générale ») ou dans le domaine du monde francophone ne constitue donc pas
un prérequis de l’examen. Ainsi le Guide mis à la disposition du concepteur d’épreuves rappelle que les
exercices proposés aux élèves, élaborés sur la base de supports qui se veulent authentiques, doivent éviter
tout « implicite culturel » afin de laisser la possibilité au candidat de se concentrer sur les difficultés d’ordre
langagier. En d’autres termes si un exercice prévoit une question sur le moyen de transport utilisé pour se
rendre dans un lieu précis, on demandera au candidat de choisir entre les possibilités suivantes :
en voiture
en avion
en train
en avion
en TGV
et non pas :
en voiture
dans la mesure où le mot train appartient au lexique que l’apprenant doit maîtriser dès le début de son
apprentissage, tandis que le terme de TGV (par ailleurs un sigle) se réfère à une réalité spécifique des
transports ferroviaires en France, que le candidat n’est pas censé connaître – à moins que l’exercice n’ait
au préalable élucidé la notion de manière explicite. De la même manière, on peut demander au candidat
auquel on a fourni une carte de France de dire s’il pleut au sud et s’il fait beau au nord, mais pas s’il neige
en Alsace (question qui impliquerait pour le candidat la maîtrise de la géographie de l’hexagone).
La connaissance de la civilisation est-elle donc « sans objet » à l’examen ? En réalité non ! Les documents
utilisés dans les épreuves doivent en effet dans la mesure du possible « se rapprocher d’une situation
vécue dans la vie quotidienne » (cf. Guide du concepteur) – comprenons en France. On s’aperçoit en
effet rapidement que les implicites culturels sont bien présents, sous des formes qui pourront apparaître
anodines tant elles s’imposent comme une évidence… pour un concepteur français : dans les exercices
du DELF, le jour de fermeture des magasins est le dimanche, les horaires (et les menus) des repas sont
ceux d’une famille française et l’emploi du temps des adolescents mis en scène sont ceux du collège
ou du lycée. Par ailleurs ne demande-t-on pas au candidat d’acquérir très tôt de bonnes connaissances
socio-linguistiques puisqu’il est censé à l’oral « montrer qu’il est capable de saluer et d’utiliser des règles
de politesse » ? Ce qui revient à dire qu’il lui faut maîtriser les codes sociaux en usage dans un contexte
francophone, qui ont une incidence directe sur les pratiques langagières (saluer, vouvoyer, etc…).
60
© 2012 Cideb
Le français se met en 4 !
B1
L’enseignement de la civilisation est donc indissociable de celui de la langue. Si les exercices proposés
dans le cadre de la certification française SCOLAIRE et JUNIOR cultivent les centres d’intérêt de la
jeunesse d’aujourd’hui pour faire appel au vécu des candidats adolescents, ces derniers doivent cependant
décrire et analyser ce vécu en langue française (et souvent pour un correcteur/interlocuteur francophone).
La préparation aux épreuves de l’examen ne peut donc se soustraire à une incursion dans le domaine des
pratiques culturelles, inévitablement très limitée dans ses ambitions.
Le français se met en 4 !
DESTINATION DELF propose donc une rubrique de civilisation spécifique, « mini-dossier » qui constitue
une sorte de point d’orgue à chaque chapitre et se focalise sur les notions mises en évidence par les
travaux de ALTE (axe de travail qui épouse la démarche abordée dans la plupart des manuels de langue) :
A1 A2B1B2
Utilisateur novice
Utilisateur élémentaire
Utilisateur indépendant
Utilisateur indépendant
(niveau avancé)
Chanson (1)
Amitiés
Abréviation et sigles
Citoyenneté
Couleurs
Amour
Agriculture
Condition des femmes
Cuisine (1)
Attitudes et sentiments
Cinéma (1)
Francophonie
Date
Caractères et personnalité Émigration
Génétique et éthique
Descriptions physiques et Chanson (2)
Emploi et entreprise (2)
Immigration et intégration
psychologiques (1)
Cinéma (1)
Habitat et urbanisme (2)
Jeunes et famille
Études
Cuisine (2)
Loi, droit, responsabilité
Marketing
Famille
Dangers et risques
Poésie
Monde du travail
Fêtes
Description des objets
Religion
Nouvelles technologies
Logement (1)
Gestes et attitudes
Temps et durée (1)
Relations électives et
Loisirs (1)
associatives
Haine
TV (2)
Musique (1)
Logement (2)
Nationalités
Musique (2)
Nombres cardinaux et
Savoir, mémoire, oubli
ordinaux
Sensations et
Nourriture et boissons (1) perceptions
Presse et médias
Sports (2)
Professions (1)
Théâtre
Santé (1)
TV (1)
Sports (1)
Vérité et mensonge
Temps et saisons
Par ailleurs une attention particulière a été accordée à la (re)découverte de réalités françaises et
francophones, connues ou moins connues.
L’objectif de la rubrique est de permettre au professeur d’amorcer une révision systématique des acquis
de la classe de langue (en particulier du point de vue lexical et grammatical) sous une forme moins
contraignante (on n’ose pas dire plus ludique) que celle proposée dans le cadre de la progression, tout en
conservant la priorité de l’examen. Par conséquent les exercices proposés dans le cadre de la rubrique :
– sont regroupés de manière thématique, afin de favoriser l’acquisition du lexique dans des domaines
spécifiques (qui appartiennent au « corpus » du DELF) et de permettre à l’enseignant de lancer des
activités complémentaires d’approfondissement s’il le juge nécessaire ;
– s’alignent sur les prérequis de l’examen : 4 activités sont donc proposées, une pour chaque
compétence langagière.
© 2012 Cideb
61
Le français se met en 4 !
Attention ! Cette « simulation » ne peut être considérée comme un examen blanc, dans la mesure où :
• les exercices sont dénués de barème ;
• l’ordre des activités de l’examen n’est pas systématiquement respecté ;
• la teneur des documents n’est pas « calibrée » de manière rigide (certains supports pour la
compréhension peuvent être ainsi légèrement plus longs – ou plus courts – que ceux proposés à
l’examen).
On a par ailleurs cherché à faire en sorte de stimuler les candidats à devenir « acteurs » de leur propre
apprentissage, en leur proposant des situations précises dans lesquelles ils étaient amenés à accomplir
des tâches spécifiques en langue tout en s’interrogeant sur leurs propres pratiques culturelles chaque
fois que cela était possible, de la gastronomie quotidienne (A1) à la définition de l’identité (B2), dans le
droit fil des travaux du CECRL. Car la perspective interculturelle de l’enseignement des langues fait
aujourd’hui de l’ouverture à l’autre une priorité incontournable pour former « des individus autonomes, mais
aussi des citoyens créatifs, responsables, actifs et solidaires ». Raison pour laquelle on parle aujourd’hui
d’enseignement de la culture plutôt que de la civilisation. Il ne s’agit plus seulement de s’engager dans la
découverte de l’univers d’autrui, mais d’explorer son monde personnel : l’enjeu du cours de langue pour
le candidat est aussi de prendre conscience de sa propre culture, de ses grilles d’analyse, de son « jeu de
représentations », des stéréotypes qui alimentent sa vision du monde.
Le français se met en 4 ! …au niveau B1
Les dossiers de civilisation proposés dans le volume B1 s’intéressent à l’univers des jeunes, cette « planète
ados » à laquelle enseignants et parents sont confrontés chaque jour.
Les exercices reprennent les typologies de l’examen et sont accompagnés de questions directes qui
encouragent l’élève à s’impliquer personnellement pour stimuler l’interaction au sein du groupe. Dans la
mesure du possible, on a cherché à donner aux activités une perspective résolument interculturelle. On
consultera à ce sujet le remarquable dossier proposé par le site Franc-parler :
www.francparler.org/parcours/interculturel.htm
Générations (p. 27-29) explore les relations entre adolescents et adultes à la lumière des débats de société
les plus récents.
Baz… arts (p. 51-53) invite à découvrir certains aspects de la culture adolescente à travers les formes
d’expression artistique les plus appréciées des jeunes, en particulier les arts de la rue qui fondent les
grands courants actuels (hip-hop, graf etc.).
Branchés ! (p. 75-77) propose une réflexion sur le thème des nouvelles technologies, qui ont su gagner une
place importante dans les priorités des jeunes générations : téléphonie, réseaux sociaux et jeux vidéo sont
au rendez-vous !
Planète ados (p. 99-101) propose des activités autour des tendances qui agitent le monde adolescent, de
l’obsession pour la/les mode(s) aux revendications d’individualité et d’autonomie.
62
© 2012 Cideb
Le français se met en 4 !
Générations (p. 27-29)
Compréhension de l’oral
Les documents iconographiques qui illustrent la
page peuvent donner lieu à une interaction avec
le groupe : que suggèrent-elles aux élèves ?
Aiment-ils les photos de famille ? Ces portraits
sont-ils très différents de ceux qu’ils peuvent
avoir chez eux ? Pour quelle(s) raison(s) ?
On retrouve le thème de la famille dans les questions posées en bas de page. Selon l’intérêt manifesté par la classe, on pourra engager le débat
en réfléchissant sur des expressions françaises
courantes comme : le fossé entre les générations, la famille traditionnelle / recomposée, etc.
Le document proposé est un exercice de type 2
(émission de radio). Le professeur pourrait choisir
de ne proposer qu’une seule écoute aux élèves
en les invitant à travailler en couple ou en groupe
avant une mise en commun des réponses, à
gérer comme une véritable explication de texte :
on fera ainsi préciser aux élèves quelle est la situation de communication (c’est un document de
quel type ? Qui parle ? De quoi on parle ? Pour
qui on parle ?) avant de reformuler les questions
de l’exercice (De qui parle-t-on ? Est-ce un mot
qui existe dans le dictionnaire ? Comment est-il
formé ? Quels sont les « symptômes » des « adulescents », masculins et féminins ? etc.).
Le professeur acceptera toutes les réponses
sans confirmer ni infirmer leur exactitude. Il les
notera au tableau. Une seconde écoute permettra au groupe de dissiper ses doutes !
Pour les questions ouvertes de cet exercice on
ne demandera pas aux élèves des citations précises du document (ce n’est pas un exercice
de compréhension des écrits) mais on considèrera comme exacte toute réponse qui apparaît
comme correcte au regard du document.
35
Bienvenus à tous nos auditeurs, à tous les parents
qui s’interrogent sur le problème des rapports entre
les générations ! Le dictionnaire français a gagné un
nouveau mot : on parle aujourd’hui des adulescents.
Oui, vous avez bien entendu, adUlescent et pas
adOlescent. Vous avez tous compris le sens de ce
néologisme : le terme adulescent vient de la contraction
de deux autres mots, « adulte » et « adolescent ». Le
mot est très explicite : il désigne des adultes (ils ont
en général une trentaine d’années) que vous pouvez
facilement reconnaître si on vous les présente. Quels
sont leurs signes particuliers ? Ils vivent encore dans le
monde de leur enfance ou bien imitent les adolescents.
Autrefois, tout semblait clairement défini : il y avait
d’un côté le monde des adolescents, de l’autre celui
des adultes. Aujourd’hui, la limite est moins précise.
On voit effectivement apparaître de plus en plus de
© 2012 Cideb
B1
personnes qui mélangent les attitudes, les valeurs
et les comportements des deux âges. Les messieurs
lisent les bandes dessinées de leur jeunesse, mangent
des bonbons et adorent les jeux vidéos. Et les dames
se revendiquent « cools », sortent en discothèque et
font tout pour rester jeunes, aussi bien dans la tête
que physiquement. Vous voulez en savoir plus ? Nous
vous recommandons la lecture du livre de Marie Giral,
Les adulescents, publié en 2002. À demain pour une
nouvelle rubrique « Psychologies » !
1 c ; 2 a ; 3 « Il vit encore dans le monde de son
enfance ou bien imite les adolescents » ; 4 a ;
5 Les comportements typiques des adulescents.
MASCULINS : ils lisent les bandes dessinées
de leur jeunesse, ils mangent des bonbons,
ils adorent les jeux vidéos. FÉMININS : elles
se revendiquent « cools », elles sortent en
discothèque, elles font tout pour rester jeunes ;
6 de lire un livre.
Compréhension des écrits
YouTube offre la possibilité de voir des extraits
particulièrement savoureux du film Tanguy, qui
a marqué une époque en donnant un nom à un
phénomène qui était rare en France il y a encore
quelques années. La vision de quelques scènes
du film (en particulier celles où les parents excédés sont prêts à tout pour se débarrasser de leur
rejeton !) peut amorcer la discussion en classe.
1 b ; 2 b ; 3 S’ils vivent seuls, c’est souvent aux
frais de leurs parents (logement payé) ; 4 Les
allers-retours du domicile familial : a) ponctuels
(tous les week-ends) ; b) à la fin des études ;
c) Les sans-emploi ; 5 Vrai ou faux ? VRAI.
Justification : « les conflits dans les familles ont
augmenté / la cohabitation entre les différentes
générations pose problème. » VRAI. Justification :
« le mouvement naturel, c’est quand même
l’autonomie. »
Production écrite
Type de production : Essai-lettre.
L’exercice proposé aux élèves demande une lecture attentive de la consigne. Si on leur demande
en effet d’envoyer une lettre, le texte est destiné à la publication, ce qui signifie que le destinataire est multiple et inconnu du destinateur.
Le rituel de la lettre (date, lieu) est donc exclu,
même si l’on peut admettre des formules d’envoi
telles que « Salut à tous ! » (plutôt que le très
classique et rétro « cher journal » ou « chers lecteurs »). Les candidats sont invités à s’exprimer
de manière personnelle et on attend d’eux qu’ils
revendiquent leur discours avec « je ».
63
Le français se met en 4 !
Le thème abordé est celui de l’éducation des
enfants. Un document « déclencheur » accompagne le sujet, comme souvent à l’examen : il a
pour fonction de définir clairement la problématique posée tout en alimentant la réflexion des
candidats. On propose ici un article volontairement provocateur (on élucidera l’ironie du titre
et éventuellement le sens de l’expression française : maman/papa poule) évoquant le succès
d’un ouvrage publié en 2011 aux États-Unis,
Battle Hymn of the Tiger Mother. L’auteur, une
américaine d’origine chinoise, y fait l’apologie de
méthodes d’éducation « musclées » destinées à
forger le caractère des jeunes générations. Ces
préceptes éducatifs d’origine orientale sont aux
antipodes des thèses souvent lénifiantes des
psychologues et pédiatres occidentaux (cf. le
texte sur la « fessée » proposé pour la PO, assez
exemplaire des angoisses contemporaines),
sévèrement remis en question dans le livre de
Madame Chua. On ne doute pas que les élèves
auront envie de réagir…
Production orale
On propose ici 3 sujets, dans le droit fil de
l’épreuve. On peut prévoir des activités qui impliquent toute la classe afin de favoriser la prise
de parole : du « remue-méninges » général pour
le sujet 1 au débat de groupe pour le second :
– un groupe d’adolescents en quête de sorties
qui accumulent les arguments (à classer de
manière précise) pour convaincre les adultes ;
– un groupe de « parents », plus ou moins sévères (Poules ? Tigres ?).
La scène pourra être rejouée une seconde fois, en
inversant les rôles. On pourra enfin, après avoir
« répété » suffisamment, réaliser une simulation
d’examen : des élèves tirés au sort proposent le
jeu de rôle et sont évalués par leurs camarades
sur la base de la grille d’examen DELF B1 (cf.
page 96 du livre).
Le sujet 3 invite à la lecture des textes, qui peut
être faite avec le groupe avant de donner lieu à
la discussion et enfin à une véritable simulation
d’examen.
Baz… arts (p. 51-53)
Compréhension de l’oral
deux écoutes prévues.
Le questionnaire abonde en questions ouvertes.
On n’attend pas des élèves qu’ils proposent une
citation exacte de l’enregistrement mais une
réponse qui corresponde au sens contenu par
le document. On acceptera donc des réponses
personnelles, sans prendre en compte l’orthographe dans le formulation, comme le prévoit
l’examen.
On peut encourager l’interaction à propos du
document : les élèves connaissent-ils le slam ?
Est-ce une forme d’expression en vogue dans
leur pays ? Ont-ils vu le film 8 Miles ? Quel est
l’artiste le plus connu ? Peuvent-ils conseiller une
vidéo à regarder en ligne pour comprendre ce
qu’est le slam ? etc.
On pourra également rappeler qui était Victor
Hugo…
36
Le père Marc, tu peux m’aider s’il te plaît ?
Marc C’est urgent papa ? J’ai un devoir pour demain.
Le père Qu’est-ce que tu fais ?
Marc Le prof de français nous a donné un poème de
Victor Hugo à étudier.
Le père Victor Hugo c’est très bien !
Marc Moi je préfère le slam.
Le père Le quoi ?
Marc Le slam, c’est la poésie de l’époque moderne.
Mais c’est difficile à expliquer : dans le slam il y a des
mots, de la musique, des histoires, de la musique, un
peu de tout…
Le père C’est comme Victor Hugo alors !
Marc Non, c’est différent car Hugo écrivait des livres et
les gens lisaient les livres. Pour le slam, c’est le contact
direct avec le public qui est fondamental. Pour faire du
slam il faut monter sur scène pour s’exprimer. On peut
chanter, lire, réciter, parler, on peut être seul ou bien à
plusieurs, la liberté est totale. Mais attention, les règles
du slam sont sévères : pas d’accessoires, et pas plus
de 3 minutes pour s’exprimer. Tu sais, le slam est né
aux États-Unis mais en France il y a de plus en plus de
slammeurs et de plus en plus de fans. Moi je suis devenu
fan en voyant le film 8 Miles avec le rappeur Eminem.
Le père Mais je ne le connais pas, ce film !
Marc Si tu veux on le regarde ensemble ce soir, j’ai le
DVD !
Le père Oui, mais d’abord tu as rendez-vous avec
Victor Hugo !
1 b ; 2 La poésie de l’époque moderne ; 3 Le
contact direct avec le public ; 4 Les règles du
slam : a pas d’accessoires, b pas plus de 3
minutes pour s’exprimer ; 5 a ; 6 De regarder un
film.
On a choisi pour ce dossier un exercice de type 1
(dialogue entre locuteurs natifs). Dans la mesure
du possible, le professeur respectera les règles
de l’examen en aménageant les pauses entre les
64
© 2012 Cideb
Le français se met en 4 !
Compréhension des écrits
Production orale
Le sujet 1 invite à une interaction libre (on rappellera qu’à l’examen la 1ère partie de l’oral est
un échange sans préparation que l’examinateur
peut gérer à sa guise). On pourra interroger les
élèves pour établir un sondage sur les pratiques
culturelles de la classe : participation à la vie
culturelle locale, habitudes et tropismes, etc.
Le jeu de rôle (sujet 2) reprend le thème de « l’affrontement » (cf. Générations), cette fois entre
protagonistes du même âge, et présente une
situation de crise qui demande une solution. Les
élèves exploiteront toutes les possibilités pour
protester, négocier et convaincre (cf. p. 89).
Sujet 3 : Pour en savoir plus sur la création avec
téléphone mobile cf. www.festivalpocketfilms.fr/
1 b ; 2 c ; 3 b ; 4 La « famille » du hip-hop, c’est
rap (chanson) + break (danse) + graf (peinture).
5 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « il n’a cessé
de se développer et de s’enrichir de manière
originale » ; FAUX. Justification : « le hip-hop
concernait principalement les garçons des classes
populaires, habitant les cités de logement social en
banlieue » ; FAUX. Justification : « L’évènement a
pour vocation de faire danser tous les passionnés,
les amateurs comme les professionnels. » VRAI.
Justification : « 45 000 spectateurs dans de
nombreux pays » ; 6 Le Palais Omnisports de
Paris Bercy ; 7 Parce qu’il a du succès. Il « risque
de perdre ce fond de liberté et de révolte qui le
caractérisait autrefois ».
Branchés ! (p. 75-77)
Production écrite
Type de production sujet 1 : Lettre formelle
La consigne est précise : le destinataire est
connu et les contenus de la lettre sont suggérés. Le devoir est donc un « exercice imposé ».
On insistera avec les élèves sur la nécessité
d’une expression très « diplomatique » (en raison des fonctions du destinataire) : il faut savoir
convaincre en présentant ses arguments de manière polie et convaincante.
Type de production sujet 2 : Compte-rendu
d’expérience
On invitera les élèves à une analyse rigoureuse
de la consigne, qui précise :
– la forme que doit prendre le devoir, en l’occurrence un article pour un journal lycéen.
Les élèves pourront s’amuser à reproduire la
structure d’un véritable article de presse (cf. p.
37 du livre) en proposant un titre percutant et
en se baptisant « envoyé spécial ». On insistera sur une petite introduction (dans le chapeau) et conclusion (pour donner un jugement
final sur l’événement) ;
– les contenus du devoir : il s’agit d’un récit
narratif où le candidat est invité à raconter
des faits (le déroulement d’une soirée, d’un
concert), mais aussi à évoquer des émotions
et des sentiments. On sera particulièrement
exigeant en matière de variété et de précision
du lexique.
On pourra proposer un devoir collectif (un article
rédigé par la classe). Le devoir pourra être illustré
par des photos personnelles des élèves et mis
en ligne sur la page de la classe (si la classe en a
ouvert une sur un réseau social ou bien possède
un blog).
© 2012 Cideb
B1
Compréhension de l’oral
Typologie : exercice 2 (émission de radio).
L’usage des portables a révolutionné la communication et les règles de l’écriture ! Les abréviations sont de mise dans les textos aujourd’hui.
On demandera aux élèves de « traduire » les
messages proposés.
Texto 1 : Bonjour ! T’es là ? Quoi de neuf ?
Texto 2 : Occupé ! Désolé… À demain !
On peut retrouver le dico-texto sur www.1fo.co/
et s’amuser avec les élèves à des exercices
d’écriture variés (thèmes et versions français
standard-français texto par exemple). On peut
aussi demander au groupe d’inventer de nouvelles abréviations pour des expressions de leur
choix.
37
Tu es jeune ? Tu as un téléphone portable ? Alors tu fais
partie des 5 milliards de personnes qui en possèdent
un aujourd’hui. Et tu es peut-être en danger… Car
l’Organisation Mondiale de la Santé, l’O.M.S., vient de
répondre « OUI » à une question angoissante : l’usage
des téléphones portables présente-t-il un danger pour
la santé ? L’O.M.S. a lancé en 2000 l’étude Interphone,
la plus vaste enquête jamais réalisée sur le thème
« portables et cancers ». Onze ans après, les experts de
14 pays réunis à Lyon en France pendant huit jours, ont
enfin répondu : c’est « possible », disent-ils. « Les preuves
sont nombreuses », dit Jonathan Samet, président
du groupe de travail réuni à Lyon. Et ces « preuves »
scientifiques font craindre une augmentation importante
de certains cancers rares du système nerveux. Qui est le
plus à risque ? Les jeunes.
Les adolescents utilisent beaucoup les portables, et
cela fait peur. Bien sûr, en France ils sont interdits en
maternelle et en primaire : 7% seulement des enfants de
6 à 10 ans ont un portable ; c’est l’un des pourcentages
65
Le français se met en 4 !
les plus bas d’Europe. Mais 80% des 12-17 ans l’utilisent
et les compagnies téléphoniques font tout pour séduire
les ados, qui en général achètent leur premier portable à
l’entrée au collège. Alors, danger ou pas danger ? Pour
limiter les risques de maladie, des cancérologues viennent
de publier une série de conseils, des gestes simples qui
peuvent aussi vous être utiles : utiliser les SMS plutôt que
les appels et ne pas laisser son portable allumé pendant
la nuit… Conclusion : vous pouvez acheter un portable,
mais il vaut mieux ne pas s’en servir !
Production orale
Le sujet 1 peut devenir un prolongement logique
des activités de préparation de la PE. Après avoir
encouragé le groupe classe à l’interaction, on
pourra demander à un binôme de présenter une
simulation d’examen : un élève personnifie l’examinateur qui interroge le candidat sur le thème
d’internet.
Le sujet 2 est un jeu de rôle classique (relation
parent/ado). On en profitera pour réviser ensemble les techniques pour convaincre (cf. page
88 du livre).
Les textes du sujet 3 invitent la classe à réfléchir sur le thème des réalités virtuelles (jeu vidéo,
avatars en ligne). On rappellera aux élèves que
le candidat n’est pas censé faire un résumé
précis du texte (ou pire, de la paraphrase) mais
qu’il s’agit avant tout de dégager la problématique proposée par le document. Dans le cas du
texte n° 1, on pourra ainsi proposer celle de la
dépendance au jeu (comme une autre drogue) et
dans le second texte celui de la fuite de la réalité. Les candidats doivent donner un avis sur le
problème, en l’illustrant d’arguments pertinents.
1 c ; 2 b ; 3 portables et cancers ; 4 c ; 5 c ; 6 c ;
7 Les conseils des cancérologues : a) utiliser les
SMS plutôt que les appels ; b) ne pas laisser son
portable allumé pendant la nuit.
Compréhension des écrits
On a choisi pour cette activité l’exercice n° 1 de
l’épreuve. Les élèves sont amenés à opérer un
choix sur la base de critères. On rappelle l’importance d’une lecture attentive de la consigne
avant celle des différents documents.
Des agents très secrets : oui : âge, nombre de
joueurs, caractéristique, budget, disponibilité ; non :
–. Creatures mortelles : oui : budget, disponibilité ;
non : âge, nombre de joueurs, caractéristique.
Tous en concert : oui : âge, nombre de joueurs,
caractéristique, budget, ; non : disponibilité. Une
journée en enfer : oui : budget, disponibilité ; non :
âge, nombre de joueurs, caractéristique. Défi
Ferrari : oui : nombre de joueurs, caractéristique,
disponibilité ; non : âge, budget.
Le jeu à acheter est Des agents très secrets.
Planète ados ! (p. 99-101)
Compréhension de l’oral
Typologie : exercice 3 (interview).
L’exercice peut être un prétexte pour proposer
une activité sur les proverbes : www.francparler.org/parcours/proverbes.htm
Production écrite
Type de production : essai (Contribution forum
de discussion)
Les élèves sont invités à prendre position sur
l’utilité, l’importance des réseaux sociaux. Ils
doivent en examiner les avantages et les inconvénients dans un exercice qui a pour but de produire un texte destiné à la publication sur un site.
Le message est destiné à des destinateurs multiples et inconnus, ce qui n’interdit pas de les
interpeller comme dans le cadre d’un véritable
« (t)chat ». On aidera éventuellement à la préparation du devoir en proposant de travailler sur
2 colonnes : points positifs (de Facebook ou
d’autres réseaux sociaux) et négatifs en encourageant les élèves à donner des exemples précis
empruntés à leur quotidien. On peut d’ailleurs
faire un sondage en classe : qui a un profil FB ?
Qui tweete ? Qui est fan d’autres communautés
en ligne ? Lesquelles ?
66
38
L’animateur Madame Corsi, bonjour. Vous êtes ici en
tant que psychologue, spécialisée dans les problèmes
des adolescents. Avec vous nous allons parler d’un sujet
important pour les familles en France et les parents en
particulier : les adolescents et la mode, on pourrait dire
les modes. Car la mode c’est la manière de s’habiller,
mais pas seulement. Madame Corsi, les jeunes
d’aujourd’hui ont changé ?
Mme Corsi Eh bien, oui ! Les jeunes ont changé
mais c’est parce que la société dans laquelle ils vivent
a changé. C’est donc normal, c’était la même chose
à l’époque de notre adolescence. Il ne faut pas trop
s’inquiéter. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas plus
bêtes ni plus intelligents que les autres générations.
L’animateur Vous pensez que les parents sont en
général trop protecteurs et qu’ils s’inquiètent facilement
de tout ce qui touche leurs enfants ?
Mme Corsi Non, pas vraiment, mais il faut essayer
avant tout de comprendre pourquoi un ado a un
certain comportement. S’il s’habille ou parle d’une
certaine façon, c’est souvent qu’il veut imiter, copier ses
camarades pour ne pas être différent d’eux. Il veut faire
partie d’un groupe.
© 2012 Cideb
Le français se met en 4 !
L’animateur Que pensez-vous du « look » des jeunes
d’aujourd’hui ?
Mme Corsi C’est parfois très amusant de voir
comment les jeunes s’habillent, par exemple quand les
pantalons tombent sur les pieds… ! Mais ce n’est pas
parce qu’on s’habille avec un pantalon qui tombe qu’on
est un délinquant! Attention aux vieux proverbes type
« l’habit ne fait pas le moine » ! L’animateur Quels conseils donneriez-vous aux
parents en difficulté ?
Mme Corsi Tout d’abord de ne pas être trop sévères
avec leurs enfants. Puis de communiquer, parler avec
eux le plus possible. Ensuite de participer à leur vie et à
leurs activités. Le dialogue est fondamental. Vous savez,
moi aussi je suis mère de famille !
L’animateur On dit souvent que les jeunes parlent
mal, qu’ils massacrent le français. Qu’en pensez-vous ?
Mme Corsi …que les jeunes doivent vivre leur
jeunesse ! Le lexique des jeunes, c’est sympa ! On
devrait tous s’y intéresser !
L’animateur Madame Corsi, merci beaucoup d’être
venue aujourd’hui. J’espère que les parents à l’écoute
tiendront compte de vos bons conseils… Au revoir et à
demain, chers auditeurs !
1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 copier, imiter leurs camarades ;
5 b ; 6 c ; 7 Le dialogue ; 8 c ; 9 que les parents
suivront les conseils de Mme Corsi.
Compréhension des écrits
Le texte propose une réflexion sur les modes
adolescentes. On pourra amorcer l’activité en
proposant aux élèves de se regrouper debout
dans un angle de la classe (comme pour une
photo de groupe… que l’on peut d’ailleurs
prendre). Un élève, désigné par les autres, se
détache du groupe et l’observe. Objectif : repérer les « signes distinctifs » de la tribu : comment
les élèves sont-ils habillés ? Peut-on relever des
constantes dans leur habillement (couleurs, accessoires, vêtements portés par plus de 25% du
groupe) ?
On complètera cette première enquête par des
questions visant à savoir qui a…
– un piercing, visible ou non (on ne demandera
pas où !) ;
– un tatouage, visible ou non (on ne demandera
pas où !) ; cf. questions directes en bas de
page ;
– un accessoire original ;
– un objet porte-bonheur etc.
On peut demander aux élèves de compléter
l’investigation… Ils pourront ainsi être amenés à
dresser le portrait de leur classe. Quelle mode
suit-elle ? Quelle(s) influence(s) subit-elle ?
B1
besoin de l’intervention de la main de l’homme ; b
la volonté de se rebeller face à la société, à leurs
parents. 4 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « Se
marquer, c’est une façon de ‘couper le cordon’. ».
FAUX. Justification : « Depuis les années 2000, les
pratiques de tatouage et de piercing connaissent
un développement exponentiel ». 5 c ; 6. Vrai
ou faux ? FAUX. Justification : « De nombreux
pays occidentaux, dont la France, ont une
réglementation précise. »
Production écrite
Type de production : essai (message forum de
discussion).
La production est le prolongement des activités
précédentes et invite les élèves à réfléchir sur la
mode comme aliénation de la personnalité : doiton être esclave de la mode ? Chercher à ressembler aux autres ou bien se distinguer des autres ?
Production orale
Sujet 1 : c’est un classique de l’épreuve à ce
niveau. On proposera donc l’activité sous forme
d’interaction de groupe afin de préparer tous les
élèves à l’affronter !
Sujet 2 : le jeu de rôle, à jouer absolument en
classe, met en scène un inquiétant tatoueur et un
ado imprudent. Les savoir-faire impliqués sont
nombreux :
– savoir demander et donner des informations ;
– savoir négocier, convaincre, refuser, protester.
Selon l’inspiration, les élèves pourront donner
au dialogue un ton inquiétant, impliquer d’autres
personnages (l’ado arrive accompagné d’un/e
ami/e, le tatoueur a un/e assistant/e)…
Sujet 3
Texte 1 : on peut lancer la discussion en classe
sur le thème de la téléréalité. Quelles sont celles
les plus appréciées des jeunes ? Les suivent-ils
à la télévision ? Aimeraient-ils participer à une
émission ?
Texte 2 : on laissera la classe compléter la
charte...
1 b ; 2 Les adolescents veulent trouver leur place
dans la société. 3 Les membres de la tribu ado ont
en commun… a) l’idée que la beauté du corps a
© 2012 Cideb
67
B1
Examens Blancs
Les exercices proposés reproduisent fidèlement
les contenus de l’examen. Le professeur devra
s’efforcer de respecter le plus scrupuleusement
possible les conditions de l’examen. À l’écrit :
–les élèves devront travailler de manière totalement autonome ;
–aucune aide ne pourra leur être apportée durant toute la durée de l’examen ;
–aucun délai supplémentaire ne pourra leur être
accordé à la fin de l’épreuve et ils devront remettre leur copie dès que le professeur leur
signalera que « l’épreuve est terminée. Posez
vos stylos ». (Le professeur indiquera clairement au tableau le temps de début et de fin de
l’épreuve).
À l’oral on respectera de manière scrupuleuse les
temps impartis pour la préparation et la production.
40
Les Restaurants du cœur, vous connaissez ? Depuis 26
ans, l’association fondée par le comédien Coluche aide
les personnes les plus pauvres, les plus seules, en offrant
des repas gratuits… Cette année encore, les Restos
du cœur ont besoin de vous et organisent une grande
collecte les 4 et 5 mars prochains.
Deux jours, ce vendredi et ce samedi, pour penser à ceux
qui souffrent ! Plus de 58 000 bénévoles seront présents
dans 4 500 supermarchés partout en France. En faisant
vos courses, vous pourrez acheter des produits pour
l’association et les déposer dans les caddies des Restos.
Les produits offerts permettront au Restos du cœur de
finir le mois de mars et de faire des distributions pendant
le printemps et l’été. Que pouvez-vous offrir aux Restos
du cœur ? L’association recherche des produits comme
les petits pots pour les bébés, les pâtes et les boîtes de
conserve.
L’année dernière, la collecte avait permis de récolter
5 000 tonnes de produits alimentaires, soit l’équivalent
de 5 millions de repas. Les organisateurs espèrent
cette année faire mieux et récolter 6 000 tonnes de
nourriture pour pouvoir servir 6 millions de repas.
C’est indispensable, car cette année les Restos du cœur
doivent affronter une augmentation des inscriptions : cet
hiver ils ont organisé des repas pour 870 000 personnes,
soit 5% de plus que l’année dernière. C’est un record.
Et le public qui vient aux Restos du cœur a changé : les
volontaires de l’association n’accueillent plus seulement
comme autrefois les personnes sans travail et sans
domicile fixe, appelés en France les S.D.F. Aujourd’hui
qui vient aux Restos du cœur ? Des gens qui travaillent,
des retraités, des personnes qui élèvent des enfants
seules et beaucoup de jeunes entre 18 et 25 ans, qui
n’ont pas d’autre possibilité.
Votre aide est donc fondamentale : rappelez-vous, ce
week-end des bénévoles vous attendront à la sortie des
supermarchés. Donnez un ou plusieurs produits ! On
compte sur vous !
Examen Blanc 1
Compréhension de l’oral
39
Page 106, exercice 1
David Salut Marine, alors il est comment ton nouveau
lycée ?
Marine C’est super. Les cours sont intéressants et
j’ai de nouveaux copains très sympas. Bien sûr je dois
travailler plus que l’année dernière mais ça me plait.
David Je sais que ça te plait ! Tu es toujours la
meilleure de la classe, non ?
Marine Non, cette année il y a beaucoup d’élèves
vraiment très forts dans la classe et je n’ai pas toujours
les meilleures notes. Mais j’ai un projet spécial et j’y
tiens !
David Et quel projet ?
Marine Je veux passer un baccalauréat international.
David Qu’est-ce que c’est ?
Marine Ça veut dire que en plus des matières du bac
français, on passe aussi des épreuves dans une langue
étrangère. Et comme ça le diplôme est valable en France
et dans un pays étranger. Avec un bac international,
c’est plus facile de trouver une bonne université !
David C’est super ! Ça m’intéresse aussi ! Mais
comment je fais?
Marine Demande un rendez-vous à mon professeur
principal. Il est super gentil et il te donnera toutes les
informations. Tu veux son adresse mail ?
David Oui, je veux bien. Merci, Marine. Peut-être que
bientôt on sera dans la même classe !
1 c ; 2 a ; 3 c ; 4 Elle veut passer un baccalauréat
international ; 5 De demander un rendez-vous
à son professeur principal (pour avoir toutes les
informations sur le bac international).
68
Page 107, exercice 2
1 26 ans ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 a ; 6 Sans Domicile
Fixe.
41
Page 108, exercice 3
Nous sommes en direct des Championnats d’Europe
d’athlétisme avec Teddy Tamgho, qui a battu le record
du triple saut.
– Teddy, ce concours a-t-il été compliqué pour vous ?
– Je n’ai pas voulu perdre mon calme et j’avais une
stratégie. Aujourd’hui l’objectif c’était la médaille d’or et
rien de plus. Le public était extraordinaire. Maintenant,
tous les adversaires ont été très forts, en particulier
Yoann Rapinier. Je voulais le féliciter. Vraiment j’ai
du mal à croire à ce qu’il a fait aujourd’hui. C’est
sa première sélection en senior et il a fait une chose
extraordinaire ! Il va falloir faire attention dans les
prochaines compétitions ! Ce sera dificile de gagner…
– Êtes-vous venu avec un esprit de revanche après votre
4ème place samedi ?
– Je ne vous mens pas, quand je suis arrivé ce matin je
me suis dit : samedi tu étais 4ème… Tu n’as pas le choix,
tu es obligé de gagner. Et j’ai gagné aujourd’hui !
© 2012 Cideb
Examens Blancs
Justification : « Les joueuses de l’équipe de France
ont une lourde responsabilité : de leur succès au
Mondial dépend l’avenir du football féminin en
France. ».
– Souhaitez-vous continuer à être présent dans les deux
disciplines, saut en longueur et triple saut ?
– J’ai montré que je pouvais être à fond sur les deux. Au
saut en longueur je sais que je n’ai aucune chance au
niveau mondial. Même si je peux faire un peu mieux et
sauter 8,20 m ou 8,30 m, les autres athlètes sont à 8,60
m. Alors je laisse ça pour eux. Mais le triple saut, c’est
autre chose !
– Avez-vous pensé au saut à 18 m ?
– Après mon dernier saut oui. Mais c’était la
guerre aujourd’hui. J’ai compris que les finales de
championnats c’est la guerre des nerfs.
– Avez-vous vécu votre plus belle journée ?
– Ma plus belle journée, c’était à Doha au Qatar pour les
Championnats du monde. C’était formidable ! J’ai gagné
à la fin, au dernier essai ! Un vrai coup de théâtre, quoi !
– Et maintenant ?
– Je travaille. Tranquillement. Il y a plusieurs rendezvous : les championnats d’Europe aujourd’hui, les
championnats du monde l’année prochaine et puis on a
les Jeux Olympiques. Je ne suis pas pressé.
Production écrite
Page 112
Production personnelle.
Production orale
Page 113, exercice 1
Entretien dirigé.
Page 113, exercice 2
Exercice en interaction.
Page 114, exercice 3
1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 Parce qu’il était 4ème samedi : il
n’avait pas le choix. 5 Au saut en longueur. 6 la
guerre des nerfs ; 7 À la fin, au dernier essai.
8 L’année prochaine.
Expression d’un point de vue à partir d’un
document déclencheur.
Examen Blanc 2
Compréhension des écrits
Page 109, exercice 1
Guêpe CX : oui : sécurité, vitesse limitée,
esthétique, prix ; non : facilité de conduite. Fonda
X-Sting : oui : sécurité, vitesse limitée, facilité
de conduite, esthétique, prix ; non : – . Reubeot
Starville : oui : facilité de conduite, esthétique,
prix ; non : sécurité, vitesse limitée. NCL X-On :
oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non :
sécurité, vitesse limitée.
Le choix : Fonda X-Sting 125 CBS-ABS.
Page 110, exercice 2
1 a ; 2 La sixième Coupe du monde de football
féminin ; 3 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « le
public est de plus en plus nombreux à s’intéresser
au foot féminin ». VRAI. Justification : « …un
sport qui compte seulement 61 000 joueuses
inscrites dans un club amateur en France – contre
720 407 en Allemagne. » ; 4 Le football féminin a
longtemps été victime de préjugés, on le voyait
essentiellement comme un sport masculin. 5 Le
fait de souligner la féminité des joueuses avec
des campagnes publicitaires. 6 a ; 7 c ; 8 Vrai ou
faux ? FAUX. Justification : « Leur rêve ? Gagner !
[…] l’équipe de France n’a qu’un objectif au
Mondial : être championnes du monde ». VRAI.
© 2012 Cideb
B1
Compréhension de l’oral
42
Page 115, exercice 1
La fille Vous avez un moment ? Je voulais vous parler
d’un projet…
Le père Quel projet ?
La fille Voilà… Une amie m’a parlé de cette
association qui propose d’aller étudier à l’étranger
pendant 6 mois ou pendant une année scolaire… Et ça
m’intéresse beaucoup.
Le père Partir pendant 6 mois ou un an à l’étranger ?
Tu as pensé à ton bac ? Tu perds une année ! C’est de la
folie !
La fille Pas du tout ! C’est une expérience formidable :
premièrement l’association qui organise les séjours
est très sérieuse, ensuite ça peut aider pour le bac car
quand on revient pour le bac on est bilingue !
Le père Mais tu veux aller où ?
La fille Je pensais… aux États-Unis.
La mère Les États-Unis ? Mais c’est le bout du monde !
La fille Maman, aujourd’hui le monde est petit !
Le père Mais tu as pensé à Julien ? C’est incroyable,
tu as un petit ami et tu veux le laisser seul un an ? Je ne
comprends pas…
La fille Tu sais, nous ne sommes pas mariés…
Le père Mais nous n’avons pas les moyens de te payer
un an à l’étranger !
La fille Je sais. Mais mon prof d’anglais m’a dit que
je pourrais avoir une bourse et puis j’ai des économies.
Je suis prête à dépenser mon argent personnel pour ce
projet. Alors, c’est oui ?
69
Examens Blancs
1 b ; 2 Pendant 6 mois ou pendant une année
scolaire ; 3 C’est une expérience formidable car :
a L’association qui organise les séjours est très
sérieuse ; b quand on revient pour le bac on est
bilingue ; 4 b ; 5 Il ne comprend pas comment
sa fille peut laisser seul son petit ami pendant un
an. 6 Elle propose d’utiliser ses économies pour
réaliser son projet.
43
Page 116, exercice 2
Bonjour et bienvenus comme toujours à notre émission
« Société Jeunes » ! Si vous êtes jeune et que vous
circulez sur un scooter ou une petite moto, voici une
question pour vous : portez-vous toujours un casque ?
Ah oui, je sais, la question fâche : les jeunes sont
allergiques au casque ! C’est lourd, ce n’est pas à la
mode, ça donne chaud. Oui mais… chez les moins de
15 ans, le nombre de victimes d’accidents mortels est
en augmentation sensible. C’est pourquoi la semaine de
la sécurité routière, une manifestation qui est organisée
depuis 9 ans, a voulu cette année s’adresser plus
particulièrement aux jeunes.
Ce vendredi 10 octobre a été l’occasion pour environ
400 jeunes du lycée Michelet de Vanves près de Paris,
âgés de 11 à 18 ans, de participer à une journée spéciale
où ils ont vu deux « crash tests », c’est-à-dire des
reconstitutions d’accidents de la route. Le premier entre
une voiture et un deux roues, le deuxième entre deux
voitures. Le tout à 50 km/h, qui est la vitesse maximale
autorisée en ville : l’objectif était de mesurer l’impact
d’un accident à une allure « normale ». Les jeunes
spectateurs avaient du mal à le croire: ils ont découvert
le bruit terrible du choc et un véhicule deux-roues
pratiquement détruit par l’accident. Son conducteur, un
mannequin nommé « Alex », n’avait pas de casque. Si
cela avait été une personne réelle, Alex aurait eu 95% de
chances de ne pas survivre.
Michèle Merli, la responsable de l’initiative, fait la
promotion de ces opérations : « Il ne faut pas imposer
mais plutôt montrer, expliquer les choses pour
convaincre les jeunes. C’est ce qu’on appelle l’éducation
routière ». Affiches, spots radios, dépliants d’information,
tous les moyens sont bons pour rappeler aux jeunes
que le respect de la règle est la meilleure façon d’éviter
l’accident. Le message sera-t-il entendu ? On l’espère !
1 b ; 2 Les jeunes sont allergiques au casque parce
que : a) c’est lourd ; b) ce n’est pas à la mode ;
c) ça donne chaud ; 3 b ; 4 Une journée spéciale
a été organisée (les élèves ont pu assister à deux
« crash tests », c’est-à-dire des reconstitutions
d’accidents de la route) ; 5 c ; 6 Ne pas imposer
mais (plutôt) montrer.
44
Luc Besson Merci à vous de m’avoir invité.
Céline Parlez-nous un peu de vous. Comment avezvous commencé une carrière d’artiste ?
Luc Besson J’ai commencé par écrire un roman à
l’âge de 16 ans. Je n’ai pensé au cinéma que bien plus
tard. C’est en fait venu petit à petit.
Céline Quel est le film qui a compté le plus pour vous ?
Luc Besson Le Cinquième Élément est certainement
celui de mes films qui m’a le plus touché. Il s’attache
moins à la réalité que mes autres films, c’était mon
projet le plus fou, un projet qui m’appartenait vraiment.
Céline Et quelle a été la réaction du public ?
Luc Besson Quand on fait un film, on espère
simplement que le public sera séduit, touché, ému,
heureux et peu importe d’ailleurs le nombre, ou l’argent
que l’on gagne. Pour Le Dernier Combat, par exemple,
les spectateurs étaient relativement peu nombreux…
mais très heureux; pour Le Grand Bleu, le public
était beaucoup plus important et les gens étaient tous
heureux ! Le Cinquième Élément est réellement une
invitation au voyage, à l’évasion. Je crois qu’il faut
ressentir ce besoin, cette envie et qu’il faut être dans cet
état d’esprit pour profiter pleinement du film.
Céline On sait que vos films sont des productions
énormes, avec des effets spéciaux. Quelle est
l’atmosphère quand on fait un film de ce genre ?
Luc Besson Même si le film est fatigant on s’amuse
quand on fait un film ! Les comédiens sont tous drôles et
ont une grande envie de jouer avec leurs personnages.
Céline Et le travail en équipe ?
Luc Besson Je suis plutôt du genre solitaire. J’ai
le goût du secret parce que j’aime surprendre les
spectateurs et les techniciens. J’ai envie de découvrir
l’émotion ou l’étonnement sur leurs visages.
Céline Votre dernier film, Arthur et les Minimoys, est
un film d’animation pour enfants. C’est vous qui avez
écrit l’histoire ?
Luc Besson Oui, j’ai commencé par écrire le livre et
puis j’ai fait le film.
Céline Vous avez dit que Arthur et les Minimoys était
votre dernier film comme réalisateur. C’est vrai ?
Luc Besson C’est vrai : j’ai commencé à faire du
cinéma il y a trente ans et je suis fatigué. J’ai fait 10 films
et après 4 de mes films j’ai été très malade. Je n’ai plus
le courage de faire des films. Céline Espérons vous continuerez à faire du cinéma !
Merci Luc Besson et rendez-vous à tous au cinéma pour
Arthur et les Minimoys !
Source : Interviews.com
1 c ; 2 Il a écrit un roman à l’âge de 16 ans ; 3 b ;
4 b ; 5 On s’amuse ; 6 Il aime surprendre ; 7 b ;
8 Il est fatigué !
Page 117, exercice 3
Céline C’est Céline qui vous parle avec… son invité du
jour, le cinéaste Luc Besson en personne ! Bonjour Luc
Besson et merci d’être parmi nous ce matin.
70
© 2012 Cideb
Examens Blancs
Examen Blanc 3
Compréhension des écrits
Page 118, exercice 1
Compréhension de l’oral
1 : En Forme ! 2 : Bouger ! 3 : Planète Sport
4 : Pacha Club
1
Date
Horaires
Activités
Centre-ville
Prix
2
3
45
oui non oui non oui non oui non
X X
X
X
X
X
X
X
X
X X
X
X
X X
X
X
X
X
X
Page 119, exercice 2
1 c ; 2 b ; 3 Elle collabore avec un organisme russe
qui possède une installation complète capable
de simuler les conditions matérielles d’un tel
voyage ; 4 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Au
printemps dernier, six autres astronautes s’étaient
déjà embarqués pour un voyage de 105 jours
dans la solitude. ». VRAI. Justification : « Durant
le véritable voyage en effet, les communications
radio nécessiteront alors une quarantaine de
minutes pour l’aller et retour, c’est-à-dire entre
la question et la réponse. » 5 b ; 6 En regardant
des films, en lisant, en jouant, en faisant de la
musique ; 7 L’inactivité dans un environnement
fermé peut rapidement devenir dangereuse. 8 Vrai
ou faux ? FAUX. Justification : « Les critères de
sélection étaient juste un peu moins restrictifs que
ceux du véritable métier de spationaute… ». VRAI.
Justification : « Les candidats devaient parler au
moins anglais ou russe… ».
Production écrite
Page 121
Production personnelle.
Production orale
Page 122, exercice 1
Entretien dirigé.
Page 122, exercice 2
Exercice en interaction.
Page 122, exercice 3
Expression d’un point de vue à partir d’un
document déclencheur.
Page 123, exercice 1
Xavier Mathilde, tu peux me prêter tes notes de
Philosophie ?
Mathilde Mais oui, attends une seconde Xavier… Je ne
les trouve pas ! Je les ai sans doute oubliées à la maison !
Xavier Comment je vais faire ? On a le devoir dans
l’après-midi et je suis sûr qu’il sera encore plus difficile
que le devoir du mois dernier !
Mathilde Ne t’inquiète pas ! Tu vas y arriver.
Xavier C’est facile pour toi de le dire ! Tu as toujours
des bonnes notes dans toutes les matières. Quand il y a
un devoir, on dirait que tu es contente !
Mathilde Mais non ! C’est seulement que je cherche
à me concentrer et à garder mon calme. Je suis certaine
que tu es capable d’avoir une aussi bonne note que moi,
mais tu es trop nerveux.
Xavier Je sais ! Mais je n’arrive pas à me calmer,
j’ai toujours peur de ne pas réussir… C’est toujours la
même chose quand je fais un devoir.
Mathilde Écoute, on peut réviser ensemble à l’heure
du repas si tu veux. On peut aller à la cafétéria pour
déjeuner rapidement et ensuite on travaille.
Xavier C’est vrai ? Tu veux bien ?
Mathilde On est amis, oui ou non ? Les amis c’est fait
pour s’aider ! Attention, le prof de chimie arrive !
4
Je choisis Planète Sport.
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B1
1 a ; 2 c ; 3 Elle se concentre et garde son calme ;
4 b ; 5 de réviser ensemble.
46
Page 124, exercice 2
Bonjour à tous ! Aujourd’hui notre émission est
consacrée à la lecture en vacances. Et oui ! Les vacances
arrivent, on a plus de temps, on est moins stressés. Alors
on lit ! Et les Français avant leur départ pour les grandes
vacances font le plein de romans, de policiers, de livres
d’aventure, enfin de toutes sortes de lectures. Les libraires
applaudissent et les maisons d’édition sont ravies.
Pourquoi a-t-on besoin d’avoir un livre dans son
sac quand on voyage? La réponse peut paraître
évidente mais c’est un phénomène très complexe. Les
psychologues disent que les livres sont sécurisants :
quand on prend l’avion ou le train, quand on attend
un bus ou un bateau sur un quai, quand on découvre
des mondes nouveaux, un livre nous permet de nous
réfugier dans un univers personnel qui nous isole et
nous protège des autres, de leurs regards, de leurs
attentions… Tout le monde sait qu’un bon roman
occupe l’esprit et fait passer le temps. Et puis les
vacances donnent l’occasion aux jeunes de récupérer le
temps perdu. Car les jeunes générations lisent de moins
en moins de livres, excepté certains succès mondiaux
comme Harry Potter ou Twilight.
Cela signifie-t-il qu’ils lisent moins ? En réalité on sait
que la lecture de magazines et de presse remplace
celle de livres. Et puis on lit beaucoup sur les écrans
des ordinateurs. Par exemple les moteurs de recherche
sur Internet ont remplacé les encyclopédies et les
dictionnaires.
71
Examens Blancs
Est-ce vrai ? Vous me le direz ! Car j’attends vos messages
sur notre site, comme tous les jours. En attendant, lisez !
Un roman, une bande dessinée, un écran d’ordinateur…
mais lisez ! Bonnes vacances à tous !
1 b ; 2 Ils ont plus de temps et ils sont moins
stressés ; 3 b ; 4 c ; 5 des magazines, la presse et
sur les écrans d’ordinateurs ; 6 Les encyclopédies
et les dictionnaires.
47
Page 125, exercice 3
Journaliste Nous recevons aujourd’hui Saskia Mulder,
mannequin, écrivaine et actrice de cinéma ! Bonjour et
merci d’être parmi nous ce matin.
Saskia Mulder Je vous remercie de m’avoir invitée.
Journaliste Votre roman Même Superwoman
a appris à voler vient de sortir. Quand avez-vous
commencé à écrire ?
Saskia Mulder Depuis que je suis toute petite, j’adore
écrire. Plus jeune, j’écrivais des petites histoires. C’est
une manière de m’évader.
Journaliste Comment est né ce roman ?
Saskia Mulder J’étais mannequin et pour me divertir
pendant les heures d’attente, j’ai commencé à écrire
une petite histoire. Un des créateurs m’a demandé ce
que j’écrivais, je l’ai laissé regarder, il a trouvé ça très
drôle et il m’a encouragée à continuer. C’est devenu
le premier chapitre du roman. Après, je suis rentrée à
Londres où j’habitais et j’ai continué. À chaque fois que
des copains venaient me voir, on me demandait de lire
un passage et cela les faisait rire. Je suis arrivée à sept
chapitres.
Journaliste Vous étiez mannequin, c’est un métier
fascinant. Mais pourquoi écrire ?
Saskia Mulder Ce que j’aime le plus dans l’écriture
c’est d’être surprise ! C’est comme si ce n’était pas moi
qui inventait les histoires.
Journaliste C’est difficile d’écrire ?
Saskia Mulder J’ai mis deux ans environ pour écrire
ce roman. Parfois je partais loin de chez moi pour des
tournages. J’ai beaucoup d’idées quand je voyage,
j’observe. Mais pour écrire j’ai besoin d’être quelque
part, tranquille, où il n’y a pas le téléphone qui sonne.
Journaliste Vous parlez 4 langues. Vous arrivez à
penser en plusieurs langues, selon le pays où vous êtes ?
Saskia Mulder Oui, bien sûr, l’anglais et le hollandais
sont mes premières langues. Mais le roman se passe en
Angleterre alors je l’ai écrit en anglais. Si je l’avais écrit
en hollandais, ce serait une autre histoire.
Journaliste Vous faisiez des études d’économie.
Comment vous êtes passée de l’économie au métier de
comédienne, d’écrivaine et de mannequin ?
Saskia Mulder Oui, j’ai fait des études d’économie
aux Pays-Bas. L’économie assure un futur très sûr. Mais
un jour, j’étais sur ma bicyclette pour aller à l’université,
j’ai fait demi-tour et pris mes valises. Je suis devenu
mannequin pour gagner un peu d’argent. J’ai économisé
et je suis allée vivre à Paris où je me suis inscrite à des
cours de théâtre. Tout cela m’a beaucoup inspirée pour
écrire Même Superwoman a appris à voler.
Journaliste Vous écrivez pour les autres ?
Saskia Mulder Pour les autres mais pour moi aussi.
Écrire, cela permet de mieux se découvrir.
72
1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 parce que les gens qui lisaient
ces textes aimaient ce qu’elle écrivait ; 5 c ;
6 parce que le roman se passe en Angleterre ;
7 L’économie assure un futur très sûr ; 8 a.
Compréhension des écrits
Page 126, exercice 1
1 Guide ; 2 Aide à domicile ; 3 Informaticien ;
4 Vendeur
Temps libre
Compétences
1
2
3
4
oui non oui non oui non oui non
x
x
x
x
x
Rencontres
Salaire
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Job choisi : Aide à domicile
Page 127, exercice 2
1 b ; 2 on a peur de voyager en avion ; 3 Les
principes du projet : a) permettre aux passagers
d’admirer le panorama ; b) optimiser le confort ;
4 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « La technologie
employée pour concevoir cette « peau » reste pour le
moment un mystère. ». VRAI. Justification : « Airbus a
seulement précisé que sa structure imiterait le
squelette d’un oiseau » ; 5 l’intelligence artificielle ; 6
Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Les classes
business et économique seront ainsi remplacées par
des espaces de relaxation à l’avant de l’appareil, et de
travail à l’arrière de l’avion. ». VRAI. Justification : « De
l’air « enrichi en anti-oxydants et en vitamines » sera
diffusé dans les cabines. Des traitements basés sur
l’aromathérapie et l’acupression seront également
mis à disposition. » ; 7 Il est agréable pour le
passager, économique en énergie, silencieux, fiable,
confortable ; 8 c.
Production écrite
Page 129
Production personnelle.
Production orale
Page 130, exercice 1
Entretien dirigé.
Page 130, exercice 2
Exercice en interaction.
Page 131, exercice 3
Expression d’un point de vue à partir d’un
document déclencheur.
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Documents de référence
B1
Le DELF SCOLAIRE et JUNIOR en 10 questions…
1 Quelle est la différence entre DELF SCOLAIRE
et DELF JUNIOR ?
Ce sont les mêmes examens : la différence est
simplement administrative. Le DELF JUNIOR
s’adresse à des candidats qui s’inscrivent individuellement dans des pays où le DELF ne fait
pas l’objet d’un accord diplomatique entre les
autorités locales et le Ministère de l’Éducation
Nationale français. Dans les pays où ces accords
existent, les candidats « élèves » s’inscrivent au
DELF SCOLAIRE par l’intermédiaire de leur enseignant de langue française.
2 Le DELF SCOLAIRE (ou JUNIOR) a-t-il la
même valeur que le DELF pour adultes ?
Le niveau de compétences demandé est identique. Seules changent les thématiques abordées, qui sont adaptées à un public adolescent
(on parle du monde de l’école plutôt que de celui
du travail par exemple, etc.) Les examens SCOLAIRE et JUNIOR ont donc exactement la même
valeur que la certification « adulte » et permettent
d’obtenir des crédits (scolaires, universitaires) ou
de compléter un C.V. dans le cadre d’une future
recherche d’emploi.
3 À qui peut-on s’adresser pour avoir des
informations sur les examens ?
Le Ministère de l’Éducation Nationale dispose
d’un vaste réseau de centres habilités dans le
monde entier. Les examens de certification sont
confiés aux Instituts et Centres Culturels français
qui dépendent directement de l’Ambassade ou
au réseau local des Alliances Françaises. Pour
connaître les centres d’examen dans votre pays,
il suffit de consulter la liste disponible sur le site
du C.I.E.P. :
http://www.ciep.fr/delfdalf/annuaire_centres.php.
4 Il y a combien de sessions d’examen dans
l’année ?
Le nombre des sessions et leur date sont déterminés pour chaque pays par le calendrier
national, disponible auprès de tous les centres
d’examen habilités. Ce calendrier est impératif et
aucune de ses dates ne peut être modifiée.
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5 Quel est le prix des certifications françaises ?
Pour connaître les tarifs en vigueur au titre de
l’année en cours, il suffit de contacter un centre
habilité. Ces tarifs sont identiques pour tous les
centres d’examen au niveau national.
6 Je suis professeur de français…
Comment puis-je inscrire des élèves à une
session DELF SCOLAIRE ?
Il suffit de contacter le centre habilité le plus
proche pour connaître la date des sessions et
envoyer la liste de ses candidats avant la date
limite d’inscription (1 ou 2 mois avant la date
prévue pour les épreuves) en remplissant la
fiche d’inscription communiquée par le centre.
7 Pour obtenir un diplôme, mes élèves doiventils passer les 4 niveaux d’examen ?
Pas du tout ! Chaque examen donne droit à un
diplôme délivré par le Ministère de l’Education
Nationale français. Les élèves peuvent choisir
de présenter seulement celui qui correspond à
leur niveau de compétences.
8 Les épreuves seront-elles organisées dans
mon établissement ou les élèves devront-ils
se déplacer pour passer l’examen ?
En fonction de l’organisation générale de la
session, les élèves peuvent être amenés à se
déplacer dans un centre de passation choisi
par le centre d’examen, où sont regroupés les
candidats de différents établissements.
9 Quand mes élèves connaîtront-ils leurs
résultats ?
Très vite ! Le centre d’examen informera l’établissement 2 à 3 semaines après la fin des
épreuves et remettra aux élèves une attestation
provisoire de réussite. Puis ils recevront leur diplôme officiel signé par le Ministre de l’Éducation Nationale français et délivré par le C.I.E.P.
(compter 3 à 4 mois minimum).
10 Combien de temps est valable le diplôme du
DELF ?
Comme tous les examens d’état français, le
diplôme du DELF n’a pas de limite de validité.
Il est donc obtenu pour la vie.
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Ressources en ligne
L’époque où les enseignants de langue ne
pouvaient se procurer des documents dits
« authentiques » qu’au prix de longues recherches
semble lointaine. Aujourd’hui par le biais d’Internet
ces documents sont à la disposition de tous
– professeurs et élèves – sur une base quotidienne
et le problème n’est plus tant la collecte
d’informations que celui de la sélection de ces
informations souvent pléthoriques.
Il n’en demeure pas moins que l’accès aux
ressources en ligne constitue une véritable révolution
pour la classe de langue, offrant au professeur :
– un accès facile au document : les ressources
présentes sur la toile sont directement en prise
avec une actualité constamment mise à jour et
constitue donc une immense bibliothèque dont
on peut exploiter les contenus, gratuitement et
sans limitation d’horaires.
– une plus grande autonomie pédagogique : le
cours de langue n’est plus prisonnier du manuel
mais peut s’enrichir en fonction des priorités
identifiées par l’enseignant. La progression est
ainsi complétée par les ressources qu’il choisit
d’exploiter sur la base des objectifs fixés pour la
classe (choix de textes, d’audios ou de vidéos,
conception d’exercices et de devoirs…).
– un rapport nouveau avec l’apprenant : si
Internet contribue à renforcer l’autonomie
de l’enseignant, il détermine également une
approche nouvelle à la gestion de classe
grâce aux possibilités offertes par le courrier
électronique (l’enseignant acceptant de répondre
à des demandes personnalisées, proposant
et recevant exercices ou devoirs en ligne) ou,
mieux encore, par les réseaux sociaux (création
d’un « compte-classe » qui devient forum de
discussion par exemple) ; l’accès aux ressources
en ligne permet de solliciter le groupe pour des
recherches à effectuer en dehors des heures de
cours, de recueillir les suggestions de certains de
ses membres pour un enrichissement constant
des activités proposées par les uns et les autres.
On propose ici un choix limité de sites
consultables par le professeur et par l’élève. Si les
recherches sur Internet sont un « plus » souvent
apprécié par les classes, quel que soit leur niveau
de compétence linguistique, il est évident que la
consultation régulière des ressources en ligne par
les candidats des niveaux plus avancés (B1 mais
surtout B2) est indispensable pour déterminer une
réelle familiarité avec la langue dans l’optique de
l’examen.
Les ressources
L’abondance de l’offre rend le choix difficile ! On
utilisera toutes les possibilités offertes en ligne,
déclinées en termes de :
– t extes et documents image, à consulter
principalement sur les sites de la presse écrite.
Jusqu’au niveau B2, il est évident que les
documents authentiques doivent être transformés
pour les rendre acceptables du point de vue
pédagogique (quantité/qualité de langue) ;
– p
odcasts : la nouveauté des dernières années
est la diffusion rapide du podcasting (contraction
d’iPod, le célèbre baladeur numérique et de
broadcasting), procédé de diffusion de fichiers
sonores ou images sur Internet, que l’on nomme
« podcasts » en anglais. Diverses traductions
existent : baladodiffusion (au Québec) ou
podiffusion (en Suisse). Le podcasting permet aux
utilisateurs de s’abonner au téléchargement (grâce
à des programmes comme iTunes, Google Tunes
ou Real Player) d’émissions ou de chroniques
diffusées sur divers émetteurs (radios, télévisions,
sites spécifiques…). Ces fichiers (au format mp3
ou mp4) peuvent ensuite être écoutés ou regardés
sur un baladeur numérique ou sur un ordinateur
personnel, pour une écoute ou une vision différée.
La plupart des sites d’information proposent de
s’abonner à leurs podcasts. On peut ainsi recevoir
régulièrement, de manière automatique et gratuite,
tous les enregistrements de son choix. Certains
sites proposent même une transcription de
certaines des émissions proposées.
S’informer
Pour un accès direct à la réalité du monde
francophone, on pourra consulter :
1.Sites des principaux organes de presse
(quotidiens et revues)
France
> Le Monde
www.lemonde.fr/
> Libérationwww.liberation.fr/
> Le Figarowww.lefigaro.fr/
> L’Expresswww.lexpress.fr/
> Le Pointwww.lepoint.fr/
> Le Nouvel Observateur
http://tempsreel.nouvelobs.com/
> Télérama
www.telerama.fr/ (actualité culturelle)
Canada
> Le Devoirwww.ledevoir.com/
> Le Quotidienwww.cyberpresse.ca/le-quotidien/
> Le Journal de Montréal
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/
Belgique
> Le Soirwww.lesoir.be
> La Libre Belgiquewww.llb.be
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Ressources en ligne
Suisse
> L’Expresswww.lexpress.ch/fr/
> Le Tempswww.letemps.ch/
Maghreb et Moyen-Orient
> El Watan
www.elwatan.com/ (Algérie)
> L’Orient Le Jourwww.lorientlejour.com/
(Liban)
> La Presse
www.lapresse.tn/ (Tunisie)
> Le Temps
www.letemps.com.tn/ (Tunisie)
> Libération
www.libe.ma/ (Maroc)
> Maroc Hebdo
www.maroc-hebdo.press.ma (Maroc)
On signale enfin UN JOUR, UNE ACTU !
(http://1jour1actu.com/), un site accessible aux
élèves même si leurs compétences sont encore
hésitantes. Conçu pour des jeunes de langue
maternelle (7-13 ans), il explique l’essentiel de
l’actualité de manière intelligente et simple.
L’espace enseignants est destiné à des collègues
de l’hexagone, mais certaines idées peuvent être
exploitées en classe de FLE.
2. Radios et télévisions
Pour les possesseurs d’une bonne connexion, Internet
offre la possibilité de voir et d’écouter les médias en
direct (ou en différé) : la plupart des sites propose de
voir ou revoir/écouter ou réécouter des émissions déjà
diffusées. Beaucoup donnent également la possibilité
de télécharger à travers leurs podcasts audios et
vidéos, qui constituent un outil indispensable pour se
familiariser avec la réalité de la langue.
France 24 (www.france24.com/fr/) La chaîne de
télévision France 24 offre un panorama complet de
l’actualité mondiale en français (mais aussi en anglais
et en arabe), réactualisée en temps réel.
TV5 (www.tv5.org/) On ne présente plus TV5, la chaîne
francophone ! Une section importante du site est
consacrée à l’enseignement et à l’apprentissage de
la langue française (cf. rubriques : Langue française,
Apprendre le français, Enseigner le français).
Tous les sites de Radio France, parmi lesquels :
> Radio France International (www.rfi.fr/) La radio
française internationale propose le meilleur de
l’actualité francophone ainsi que des activités liées
à l’enseignement et à l’apprentissage du FLE dans
sa rubrique Langue française. Particulièrement
intéressant (en particulier pour les candidats au DELF
B2) Le journal en français facile (téléchargeable), qui
permet de s’entraîner à la compréhension orale en se
tenant informés de l’actualité.
> France Infos (www.franceinfo.fr/) La radio propose
des chroniques passionnantes de durée variable
(certaines durent un peu plus d’une minute), qui sont
toutes téléchargeables.
> France Inter (www.franceinter.fr/) Un large choix
de podcasts, pour tous les goûts et sur tous les
thèmes !
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B1
> France Culture (www.franceculture.fr/) Toute
l’actualité culturelle française avec des émissions
passionnantes (la plupart téléchargeables). Mais
le niveau de langue (on est plus souvent au niveau
C1/C2 que B2) en réserve souvent la teneur à
l’enseignant soucieux de se tenir informé sur les
débats intellectuels et artistiques français plus qu’à
l’élève en situation d’apprentissage.
> Canal Académie (www.canalacademie.com) Une
vision (un peu guindée) de l’actualité francophone
proposée par l’Académie Française, qui permet
d’écouter les grands spécialistes actuels de l’histoire,
de la littérature et des arts.
> On signalera que toutes les radios généralistes
(Europe 1, RMC, RTL) possèdent des sites sur
lesquels s’informer, en écoutant le direct ou en
téléchargeant audios ou vidéos.
> Radio Canada (www.radio-canada.ca/) pour élargir
son horizon au continent américain. Des chroniques,
l’actualité locale et internationale vue de l’autre côté
de l’Atlantique et avec l’accent !
Enseigner
Les portails FLE, pour s’informer sur les ressources
disponibles :
> www.aplv-languesmodernes.org/ Le site de
l’association des professeurs de langues vivantes.
> http://home.sandiego.edu/~mmagnin/SitesPeda.html
> http://linguapolis.hu-berlin.de/
> www.podflux.net/ Le portail des podcasts.
> www.fle.fr/ (en particulier pour le répertoire des
centres destinés à apprendre le français en France)
Les ressources pédagogiques (dossiers, exercices etc.)
> www.lepointdufle.net/
> www.francparler.info/accueil/
> http://apprendre.over-blog.fr/
> les ressources de www.fle.fr/ avec le « cartable
connecté », qui propose le meilleur de la toile (www.
fle.fr/index-page-cartable_prof.html).
> http://lexiquefle.free.fr/, pour découvrir le
vocabulaire du français grâce aux images.
> www.podcastfrancaisfacile.com/ pour apprendre le
français à travers les podcasts.
> http://nathan-cms.customers.artful.net/fdlm-v2/ Le
site du Français dans le monde.
> www.primlangues.education.fr/ Destiné aux
professeurs chargés de l’enseignement de la
langue dans les classes du primaire, le site propose
des documents intéressants dans sa rubrique
Ressources.
> www.picto.qc.ca/, un site canadien utile, qui
propose une banque d’images dans tous les
domaines pour pouvoir illustrer les documents
utilisés en classe.
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B1
CD-Rom : corrigés
Examen Blanc 1
Compréhension de l’oral
Exercice 1
1 c ; 2 a ; 3 c ; 4 Elle veut passer un baccalauréat
international / Elle veut passer un bac
international / Marine veut passer un baccalauréat
international / Marine veut passer un bac
international ; 5 demander un rendez-vous,
professeur principal.
Exercice 2
1 26 ans ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 a ; 6 (S)ans (D)omicile
(F)ixe.
Exercice 3
1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 4ème ; 5 saut en longueur ; 6 la
guerre des nerfs ; 7 À la fin /au dernier essai.
8 L’année prochaine.
Compréhension des écrits
Exercice 1
Guêpe CX : oui : sécurité, vitesse limitée,
esthétique, prix ; non : facilité de conduite. Fonda
X-Sting : oui : sécurité, vitesse limitée, facilité
de conduite, esthétique, prix ; non : – . Reubeot
Starville : oui : facilité de conduite, esthétique,
prix ; non : sécurité, vitesse limitée. NCL X-On :
oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non :
sécurité, vitesse limitée.
Fonda X-Sting 125 CBS-ABS.
Exercice 2a
1 a ; 2 La sixième Coupe du monde de football
féminin ; 3 b ; 4 a ; 5 Le football féminin était
victime de préjugés.
Exercice 2b
1 Une campagne de publicité ; 2 a ; 3 c ; 4 b ; 5 a.
Exercice 2
1 b ; 2 lourd, à la mode, donne chaud ; 3 b ;
4 crash tests ; 5 c ; 6 expliquer les choses,
convaincre.
Exercice 3
1 c ; 2 Il a écrit un roman à l’âge de 16 ans / Il a
écrit un roman ; 3 b ; 4 b ; 5 séduit, touché, ému,
heureux ; 6 surprendre, spectateurs, techniciens ;
7 b ; 8 le courage.
Compréhension des écrits
Exercice 1
1 : En Forme ! 2 : Bouger ! 3 : Planète Sport
4 : Pacha Club
Date
Horaires
Activités
Centre-ville
Prix
1
2
3
4
oui non oui non oui non oui non
X X
X
X
X
X
X
X
X
X X
X
X
X X
X
X
X
X
X
Planète Sport.
Exercice 2a
1 c ; 2 b ; 3 collabore avec un organisme russe ;
4 b ; 5 a.
Exercice 2b
1 b ; 2 films, livres, jeux, de musique ; 3 un
environnement fermé, devenir dangereuse ; 4 b ;
5 a.
Examen Blanc 3
Compréhension de l’oral
Exercice 1
1 a ; 2 c ; 3 se concentrer, garder son calme ; 4 b ;
5 de réviser ensemble.
Examen Blanc 2
Compréhension de l’oral
Exercice 2
1 b ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 magazines, presse ;
6 encyclopédies, dictionnaires.
Exercice 1
Exercice 3
1 b ; 2 6 mois ; 3 l’association qui organise les
séjours est très sérieuse, ça peut aider pour le bac ;
4 b ; 5 un an, petit ami ; 6 son argent personnel.
1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 b ; 5 c ; 6 se passe en
Angleterre ; 7 un futur très sûr ; 8 a.
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CD-Rom : corrigés
Homme Et moi j’ai compris ! J’emporte mon sac à
dos… au cas où on doit dormir à la gare ou… dans un
château… ! Il y a des fantômes, dans tes châteaux ?
Femme Arrête de plaisanter ! Je vais réserver l’hôtel
immédiatement !
Compréhension des écrits
Exercice 1
1 Guide ; 2 Aide à domicile ; 3 Informaticien ;
4 Vendeur
Temps libre
Compétences
1
2
3
4
oui non oui non oui non oui non
x
x
x
x
x
Rencontres
Salaire
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Aide à domicile.
Exercice 2a
1 b ; 2 peur de monter dans un avion ; 3 admirer
le panorama, bénéficier d’un moment de détente, optimiser le confort ; 4 b ; 5 a.
Exercice 2b
1 l’intelligence artificielle ; 2 b ; 3 a ; 4 c.
Examen Blanc 4
Compréhension de l’oral
Exercice 1
Femme Alors Édouard, tu es toujours d’accord pour
le week-end de Pâques ? C’est décidé, on visite les
Châteaux de la Loire ou on part à Londres ?
Homme Les châteaux de la Loire c’est une bonne idée,
car ce n’est pas très loin. Je n’ai pas envie de faire un
long voyage.
Femme On peut commencer par le château de
Chambord, puis Chenonceau et pour finir le château
d’Amboise.
Homme C’est beaucoup pour un week-end. L’année
dernière on est partis 5 jours et on n’a pas eu le temps
de tout faire !
Femme C’est possible, j’ai déjà fait un itinéraire en
vérifiant sur le site de l’Office du Tourisme ! Regarde,
on trouve toutes les indications : les périodes d’ouverture
et les horaires, les tarifs d’entrée, les hôtels et les
transports…
Homme Oui, ça m’a l’air très bien organisé ! L’année
dernière on est partis à l’aventure et on a eu des
problèmes, tu te souviens ?
Femme Cette année on n’aura aucun problème, tu
verras !
Homme On réserve l’hôtel avant de partir ? On ne sait
jamais… Il y a beaucoup de touristes à cette époque de
l’année.
Femme Non, c’est pas la peine Édouard ! On trouvera
de la place. Moi je suis toujours optimiste quand je pars
en vacances !
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B1
1 b ; 2 c ; 3 ils ont eu des problèmes ; 4 a ;
5 réserver l’hôtel.
Exercice 2
Aujourd’hui nous allons parler de Tavi Gevinson, la
jeune étoile de la mode. Comment, vous ne connaissez
pas Tavi ? Tavi est une jeune américaine originaire de
Chicago. Comme beaucoup d’ados, elle tient un blog.
Et son blog est consacré à la mode, sa grande passion.
Quand on lit ses messages en ligne on comprend
qu’elle a déjà du talent ! En fait Tavi avait 12 ans quand
elle a commencé à devenir célèbre. Elle a créé son
blog et elle s’est fait remarquer immédiatement parce
que son style est unique. Les médias ont commencé
à s’intéresser à elle. Dans une interview, elle raconte
qu’elle prend toute seule dans son jardin les photos
qui illustrent son blog et que pour créer son style elle
n’achète jamais dans les boutiques mais qu’elle va sur
les marchés et à l’Armée du Salut pour trouver des
vêtements et des accessoires qui lui plaisent. Car Tavi
porte des vestes bizzares et des chapeaux. En somme,
vous l’avez compris, ce qu’elle veut c’est ne ressembler
à personne ! Ses parents ne savaient même pas qu’elle
tenait un blog avant que les journalistes cherchent à
entrer en contact avec elle ! On apprend aujourd’hui
que la blogueuse prodige a lancé un magazine Internet
où elle veut s’adresser aux adolescentes de son âge.
Elle publiera trois articles par jour : le premier publié
en rentrant des cours, le second après le dîner et le
dernier dans la nuit. Car Tavi va au lycée et ne peut pas
rester derrière son ordinateur toute la journée. Mais
elle a également un autre grand projet : elle publiera
dans quelques mois son premier livre. Au programme :
un mélange de journal intime et des conseils mode et
beauté pour toutes ! On y trouvera même une recette
de « pizza de rêve » ! Bref un véritable livre d’ado. Pour
la presse américaine, Tavi est le symbole de toute une
génération.
1 a ; 2 b ; 3 c ; 4 b ; 5 au lycée, rester derrière,
toute la journée ; 6 le symbole, génération.
Exercice 3
Journaliste Daniel Pennac et Tonino Benaquista
sont deux romanciers qui se sont rendus célèbres avec
des histoires policières de série noire. Aujourd’hui
ils collaborent pour écrire le dernier album d’un très
célèbre personnage de bande dessinée française, Lucky
Luke, « Lucky Luke contre Pinkerton ».
Nous recevons aujourd’hui l’écrivain Daniel Pennac,
qui va nous parler de cet album. Bonjour et merci d’être
parmi nous ce matin. Pennac, on est un peu surpris de
votre nom sur une B.D. D’habitude, vous écrivez des
romans…
Pennac Écrire des romans, cela ne signifie pas écrire
seulement des romans !
Journaliste Vous êtes fan de Lucky Luke ?
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CD-Rom : corrigés
Pennac Fan, le mot est un peu fort. C’est une affaire
de génération. Tonino est beaucoup plus fan que moi
parce que c’est son enfance, tandis que moi c’est mon
adolescence. Mais j’aime beaucoup l’humour de la
bande dessinée.
Journaliste Vous n’êtes pas de ceux qui considèrent la
B.D. comme un genre mineur?
Pennac Je ne partage pas cette opinion. Les
intellectuels français tiennent à cette stupidité de
considérer la Bande Dessinée comme un genre mineur,
comme une chose pas sérieuse. Ils ont bien tort !
Journaliste Écrire un Lucky Luke, ce n’est pas facile. Il
y a des critères à respecter. Est-ce plus compliqué qu’un
roman ?
Pennac Un peu oui… Nous n’avons pas inventé
Lucky Luke, le personnage existait déjà et donc il
fallait le respecter. Il fallait reprendre les personnages
habituels de la B.D. : le chien Rantanplan, les horribles
frères Dalton, le cheval Jolly Jumper… Mais avoir des
contraintes c’est bon pour l’imagination ! Et puis à deux
c’est plus facile, on s’aide et on échange les idées.
Journaliste Comment est née l’histoire ?
Pennac L’idée de départ, c’est l’un des frères Dalton,
Joe Dalton, qui est bouleversé parce que ce n’est pas
Lucky Luke qui l’arrête. J’ai une affection particulière
pour Joe, son incroyable énergie négative. Joe veut
toujours faire le pire ! D’habitude, c’est Lucky Luke qui
le met en prison. Le fait que Joe soit arrêté par Allan
Pinkerton est un bouleversement dans sa vie. Il a du mal
à le supporter.
Journaliste Mais ce personnage de Pinkerton, vous ne
l’avez pas inventé !
Pennac Le personnage de Pinkerton est historique.
Allan Pinterkon a vécu en Amérique au XIXème siècle, et
c’est lui qui a inventé la première agence de détectives
privés du monde. Son agence protégeait les présidents
des États-Unis contre les attentats. On a eu envie de
reprendre le personnage.
Journaliste Pourquoi ?
Pennac Pinkerton est une figure très intéressante.
C’est un immigré qui vient d’Écosse et devient célèbre
aux États-Unis. Il a un destin curieux : il milite d’abord
en faveur de l’abolition de l’esclavage et du suffrage
universel avant de devenir shérif de Chicago. C’est un
beau personnage… Un personnage de roman plutôt que
de bande dessinée ! Journaliste Pinkerton, c’est le contraire de Lucky
Luke ?
Pennac Lucky Luke est un personnage plus
tranquille…
Journaliste Nous lirons cet album avec plaisir. Merci
beaucoup, Daniel Pennac.
D’après Interviews.com
Compréhension des écrits
Exercice 1
Les Sables : oui : enfant(s), sans travaux
ménagers, allergie ; non : dates, temps libre.
Paris : oui : dates, temps libre, allergie ; non :
enfant(s), sans travaux ménagers. Strasbourg :
oui : enfant(s), dates, temps libre, allergie ; non :
sans travaux ménagers. Rouen : oui : enfant(s),
sans travaux ménagers, dates, temps libre,
allergie ; non : –. Tarbes : oui : enfant(s), sans
travaux ménagers ; non : dates, temps libre,
allergie.
À Rouen.
Exercice 2a
1 a ; 2 a ; 3 b ; 4 c ; 5 b.
Exercice 2b
1 du carbone 14 ; 2 b ; 3 a ; 4 génétique, nutrition,
le mode de vie en général ; 5 b.
1 c ; 2 écrit des romans ; 3 c ; 4 genre; 5 b ; 6 b ;
7 a ; 8 personnage de roman.
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