B1 - A. Martini
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Elisabeth Faure Angéline Lepori-Pitre Destination DELF Préparation au DELF scolaire et junior Livre du professeur B1 CIDEB internet : www.blackcat-cideb.com e-mail : [email protected] © 2012 CIDEB – Gênes Première édition : janvier 2012 Sommaire B1 Page Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Compréhension de l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Compréhension des écrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Production écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Production orale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 20 26 40 Le français se met en 4 ! (Civilisation) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Générations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Baz… arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Branchés ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Planète ados ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 64 65 66 Examens Blancs Examen Blanc 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Examen Blanc 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Examen Blanc 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE Les FAQ du DELF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Les grilles d’évaluation du C.I.E.P. Production écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Production orale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Les référentiels Descripteurs du CECRL pour le niveau B1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Référentiels morpho-syntaxiques pour le niveau B1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Ressources en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 CD-ROM : corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 © 2012 Cideb 3 B1 Avant-propos Le DELF scolaire et junior Mis en place en septembre 2005, les examens du DELF SCOLAIRE et JUNIOR ont déjà conquis un vaste public de jeunes francophones à travers le monde. Repensées afin de mieux répondre aux exigences du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), les épreuves sont conçues spécifiquement pour les adolescents : elles proposent des activités calibrées en fonction de leurs centres d’intérêt et des supports qui leur sont familiers tout en maintenant le niveau d’exigence en matière linguistique. En d’autres termes, le DELF « jeune » évalue les mêmes acquis que le DELF proposé aux candidats adultes inscrits à un examen de niveau identique. Seules les situations changent : ainsi dans le cadre d’un jeu de rôle on pourra demander à un candidat adulte de simuler un entretien avec un employeur (ou le responsable d’un service administratif auprès duquel il accomplit une démarche), tandis que le candidat scolaire se verra proposer un dialogue avec un professeur, sa mère, son père… Une gamme d’examens complets Comme pour le DELF destiné aux candidats adultes, les examens SCOLAIRE et JUNIOR proposés aux adolescents suivent la progression dictée par le CECRL : • le DELF scolaire A1 correspond à des connaissances de base et s’adresse tout particulièrement à des élèves qui commencent l’apprentissage du français. L’examen atteste des compétences de niveau A1 du Cadre Européen Commun de Référence ; • le DELF scolaire A2 est adapté à des élèves qui ont déjà une bonne maîtrise des bases. L’examen atteste des compétences de niveau A2 du Cadre Européen Commun de Référence ; • le DELF scolaire B1 est destiné à des élèves qui ont atteint un certain niveau d’autonomie. L’examen atteste des compétences de niveau B1 du Cadre Européen Commun de Référence ; • le DELF scolaire B2 est réservé aux élèves qui ont une maîtrise assurée du français. L’examen atteste des compétences de niveau B2 du Cadre Européen Commun de Référence. Chaque examen donne droit au diplôme et les élèves peuvent élaborer librement leur parcours personnel. Ils peuvent en effet opter pour une progression régulière – en soutenant les différents examens successivement – ou bien choisir de passer un examen unique qui attestera le niveau optimal des connaissances qu’ils auront acquises. DELF SCOLAIRE ou DELF JUNIOR ? Cette double appellation recouvre une même réalité, celle des examens réservés à des candidats adolescents. Cependant on distinguera le DELF SCOLAIRE, proposé dans les pays où des accords ont pu être passés entre les autorités éducatives locales et le Ministère de l’Éducation Nationale français (généralement par l’intermédiaire de l’Ambassade de France) et le DELF JUNIOR, mis en place dans des pays où ces accords bilatéraux n’existent pas. Le DELF SCOLAIRE, actuellement intégré dans le parcours scolaire du secondaire dans 31 pays du monde, est donc généralement proposé par les enseignants de langue française au sein des établissements scolaires soucieux d’élargir leur offre de formation, tandis que le DELF JUNIOR, mis en place dans 93 pays, s’adresse à des candidats qui souhaitent se présenter à l’examen de manière individuelle (tout en se préparant éventuellement aux épreuves en fréquentant les cours organisés par les Centres Culturels et Alliances Françaises). On rappellera que l’inscription à un cours de langue française n’est pas obligatoire pour pouvoir s’inscrire à une session. Validité et reconnaissance Délivré par le Ministère de l’Éducation Nationale français, le DELF est un diplôme d’état à tous les effets, valable sans limitation de durée. Il est donc acquis pour la vie. La reconnaissance du diplôme varie selon les pays et en vertu des accords passés avec les autorités locales : ainsi le DELF peut permettre de gagner des crédits (universitaires ou scolaires) en vue de 4 © 2012 Cideb Avant-propos B1 l’obtention d’un diplôme local, constituer un pré-requis pour l’accès à une filière ou à une formation spécifiques. Dans tous les cas, il s’affirme comme un apport précieux dans un futur curriculum. On rappellera enfin que le DELF de niveau B2 (SCOLAIRE ou ADULTES) est actuellement le diplôme le plus demandé aux candidats étrangers en vue de leur inscription dans l’enseignement supérieur français : les titulaires du DELF B2 sont ainsi automatiquement dispensés du test linguistique habituellement obligatoire pour formaliser une inscription dans le premier cycle de l’enseignement supérieur français (en 1ère et 2ème année dans une université ou une école d’architecture). Typologie et contenu des examens Le DELF SCOLAIRE et JUNIOR est structuré selon les principes mis en place pour les examens proposés aux candidats adultes : • l’examen est constitué de quatre épreuves cadrées sur les quatre compétences évaluées (dans l’ordre de l’examen : compréhension de l’oral, compréhension des écrits, production écrite, production orale) ; • chaque épreuve est déclinée en différents exercices (max. 4) qui permettent de mieux évaluer les compétences des candidats ; • l’évaluation prend en compte tous les résultats obtenus par le candidat : chaque épreuve est évaluée sur 25 pour un examen noté sur 100. Pour réussir, le candidat doit obtenir au moins la moyenne, c’està-dire au moins 50 points pour les 4 épreuves dont les résultats sont additionnés (sans coefficient spécifique attribué). Attention ! Une note éliminatoire a été introduite et il est nécessaire d’obtenir un minimum de 5 points à chacune des épreuves ; • la durée des épreuves est graduelle, comme les difficultés que le candidat doit affronter : DELF A1 1h20 DELF A2 1h40 DELF B1 1h45 DELF B2 2h30 • la préparation du DELF SCOLAIRE peut être intégrée dans la programmation dans la mesure où les exercices proposés dans le cadre de l’examen apparaissent familiers (l’écoute de documents enregistrés, la rédaction de lettres amicales ou formelles, les jeux de rôle…) et épousent les objectifs de la classe de langue (capacité à se présenter, à donner son avis, à présenter un document, à interagir…). Pour en savoir plus sur les certifications françaises, on conseille de se reporter au site officiel du Centre International d’Études Pédagogiques de Sèvres (C.I.E.P.), organisme qui gère les examens du DELF pour le compte du Ministère de l’Éducation Nationale français : www.ciep.fr On trouvera en particulier la liste des centres d’examen officiellement agréés dans chaque pays et qui assurent la gestion du DELF au niveau local. Le Ministère de l’Éducation Nationale français s’appuie en effet sur le double réseau des centres (et instituts) culturels français à l’étranger et des Alliances Françaises, chargés de mettre en place les différentes sessions d’examen en fonction du calendrier national. © 2012 Cideb 5 B1 Compréhension de l’oral Analyse de l’épreuve La compréhension orale est la première des trois épreuves collectives que les candidats doivent affronter. Après avoir écouté les documents sonores proposés à leur niveau d’examen, ils doivent compléter les questionnaires qui leur sont associés sur le fascicule distribué en début de session. N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève). Le déroulement de l’épreuve On distinguera deux moments : l’écoute des documents sonores et la réponse au questionnaire. Pour les deux premiers documents, le candidat dispose de : • 30 secondes pour lire les questions ; • une première écoute, puis une brève pause (30 secondes) pour répondre aux questions ; • une deuxième écoute suivie d’une autre courte pause (1 minute) pour compléter les réponses. Pour le troisième document, le candidat dispose de : • 1 minute pour lire les questions ; • une première écoute, puis une pause de 3 minutes pour répondre aux questions ; • une deuxième écoute suivie d’une autre pause de 2 minutes pour compléter les réponses. Durée totale de l’épreuve : 25 minutes environ (en fonction de la longueur des documents proposés). La typologie des documents Comme pour les autres niveaux de l’examen, l’épreuve se base sur des « documents enregistrés ayant trait à des situations de la vie quotidienne ». Les élèves seront ainsi amenés à écouter : • des dialogues entre locuteurs natifs (exercice n° 1) ; • des extraits d’émissions de radio : émission d’intérêt général, bulletin d’information (exercice n° 2) ; • des extraits d’interviews de personnalités de l’espace francophone : artistes, écrivains, sportifs etc. (exercice n° 3). Les enregistrements audio proposés au niveau B1 peuvent s’inspirer de documents authentiques (éventuellement retouchés), même s’ils demeurent avant tout un outil pédagogique. Ils sont conçus suivant les principes habituels des examens DELF : le français utilisé est rigoureusement standard (pas d’accents locaux ni de langue familière), etc. Le rythme de la prise de parole se rapproche de la réalité des échanges réels, mais l’élocution est encore volontairement très didactique. Le tout pour faciliter la compréhension, en conformité avec le CECRL qui fait référence à une « langue standard clairement articulée » pour ce niveau de compétence (cf. Référentiel B1 p. 77). La longueur des enregistrements (comprise entre 1.30 minute et 3 minutes) est en revanche plus conséquente. Durée maximale des documents (pour 3 exercices) : 6 minutes. La typologie des questionnaires Au niveau B1 certaines compétences sont désormais acquises : les candidats sont en mesure de comprendre des renseignements, des consignes, des instructions, les informations contenues dans un bulletin météo comme dans un audio-guide (au musée) ou le contenu d’annonces publiques (dans un avion ou un magasin). On leur demandera d’identifier le sujet du document (un événement, une activité, une situation), sa fonction, des opinions et des sentiments (ceux des locuteurs qui interviennent dans les échanges) en faisant preuve de leur capacité à maîtriser non seulement la compréhension globale du document, mais également à repérer les informations détaillées qu’il contient. Et leur attention doit être soutenue pour éviter les pièges : quelquefois en effet toutes les réponses proposées dans un QCM sont effectivement des éléments de l’enregistrement ou sont très proches et le choix ne s’impose pas comme une évidence. Enfin leur capacité de déduction est également sollicitée, car toutes les réponses ne sont pas contenues de manière explicite dans les documents proposés. À chacun des exercices (au nombre de 3 pour le niveau B1) proposés à l’écoute correspond un questionnaire de compréhension. Les candidats doivent répondre à différents types de questions : • choix multiple (QCM), où il leur suffit de cocher la bonne réponse ; • ouvertes : il leur est demandé de rédiger une réponse (sous la forme d’un mot, d’un numéro ou d’une courte phrase à écrire). 6 © 2012 Cideb compréhension de l’oral B1 S’agissant d’évaluer la compréhension, tout est fait pour que le candidat écrive le moins possible. Dans le cas des questions ouvertes, l’orthographe de la réponse n’est jamais prise en compte dans l’évaluation du devoir. Important : dans les épreuves de compréhension du DELF (A1 > B2), les questions suivent l’ordre du document proposé. La réussite à l’épreuve de compréhension orale est directement liée à la familiarité que le candidat a pu développer avec les exercices proposés dans le cadre de l’examen. La préparation s’alignera donc selon les axes de force suivants : HORS-DOCUMENT • L’analyse des consignes : les consignes de l’épreuve devront être lues et écoutées avec la classe de manière à sécuriser les candidats (on insistera sur le nombre d’écoutes) et à leur permettre de mettre en place des stratégies de gestion du temps (en fonction des pauses prévues durant l’épreuve : lire et comprendre, répondre, vérifier). Dans la mesure du possible, l’enseignant devra chercher à respecter le rythme de l’épreuve durant les activités en classe (les différentes écoutes, les pauses) pour favoriser ces acquis. • L’analyse des questionnaires : les élèves doivent connaître la typologie des différentes questions qui peuvent leur être posées et les réponses que l’on attend d’eux. On insistera sur l’importance de la lecture préalable à l’écoute en début d’épreuve : une lecture attentive et une bonne compréhension du questionnaire permettent au candidat d’acquérir des informations importantes sur le document qui lui sera proposé (la situation, les locuteurs…) et de repérer les difficultés éventuelles (les points de détail, les questions ouvertes, etc.). TRAVAIL SUR DOCUMENT • Le développement de stratégies de compréhension (globale, détaillée, fine) qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences durant l’écoute. La progression Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée dans le cadre de l’examen : • « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème et pour des raisons évidentes de mise en page ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve. • « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen. La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses mécanismes et de ses difficultés. Dans un premier temps, on s’attache à une révision des stratégies nécessaires à la compréhension des documents sonores (compréhension globale, détaillée, fine). Dans un second moment, on propose un entraînement systématique à chaque exercice de l’examen. Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le déroulement des exercices. LES ÉTAPES LES OBJECTIFS Identifier le message (re)Connaître les différents documents proposés à l’examen (compréhension globale). Comprendre une situation de communication à l’oral (compréhension globale). Comprendre un document (compréhension détaillée). Comprendre un document (compréhension analytique). Repérer les informations essentielles Repérer des informations précises Repérer des opinions et des sentiments Comprendre un dialogue Comprendre une émission de radio Comprendre une interview © 2012 Cideb Entraînement spécifique à l’exercice n° 1 de l’examen. Entraînement spécifique à l’exercice n° 2 de l’examen. Entraînement spécifique à l’exercice n° 3 de l’examen. 7 compréhension de l’oral Le professeur propose de découvrir le second document et lit le questionnaire à haute voix. Il donne aux élèves quelques minutes pour le relire, puis les interroge : – quel type de questions ont-ils reconnu ? Si les élèves ne savent pas les reconnaître (et faire la différence entre QCM et questions ouvertes), le professeur n’en tiendra aucun compte. Il fera simplement remarquer que dans certains cas plusieurs réponses sont fournies (répondre signifie alors choisir) et que dans d’autres la réponse est à rédiger ; – quelles informations nous donnent les questions posées ? (1) On parle de Facebook, de Mark Zuckerberg, donc l’émission a toutes les chances de parler de nouvelles technologies plutôt que de littérature. (2) 2 questions tournent autour du problème de l’âge pour l’inscription sur Facebook. On procède ensuite à l’écoute et les élèves mettent en commun leurs réponses. Comme pour l’exercice précédent le professeur ne donnera aucune confirmation mais demandera aux élèves leurs impressions : la compréhension était-elle plus facile ou moins facile que dans l’exercice précédent ? L’objectif de la séance est bien sûr de faire comprendre à la classe l’importance déterminante d’une bonne lecture des questionnaires préalable à l’écoute, qui facilite la compréhension mais aussi dévoile certaines des réponses attendues. Ces compétences de lecture sont d’autant plus importantes que les exercices au niveau B1 ne sont plus contextualisés et que les consignes ne précisent plus la nature du document proposé (cf. Analyse de l’épreuve). À ce stade de la séance, le professeur peut choisir de compléter toutes les activités ou de les reporter en cours de progression quand les élèves auront acquis une bonne familiarité avec les exercices de l’examen. Découvrir la… compréhension de l’oral Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont pour objectif de familiariser les candidats avec la réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes de l’épreuve, en travaillant parallèlement sur les contenus de la page de gauche « théorique ». Le jour de l’examen les candidats disposent pour chaque exercice de 2 écoutes et de divers temps de pause pour lire le questionnaire, répondre et vérifier leurs réponses (cf. Analyse de l’épreuve). Cette consigne « authentique » n’apparaît pas dans les pages de la progression (sauf pour les exercices considérés comme des examens blancs : cf. rubrique « S’entraîner » p. 24-26 du livre). On laisse donc le choix à l’enseignant durant la préparation de se conformer ou non au « rituel de l’examen » avec lequel les élèves doivent se familiariser (démarche indispensable dans le cas des examens blancs). Au niveau B1 (comme pour les autres niveaux) et pour stimuler l’intérêt de la classe aux prises avec la linéarité d’une épreuve basée sur des mécanismes fatalement répétitifs, on conseille une gestion stimulante des exercices proposés en variant durant la préparation : –la typologie des documents (parmi les 3 typologies proposées : dialogue, émission de radio, entretien) ; –l’approche : en autorisant par exemple une écoute unique (pour sensibiliser à l’importance d’une attention soutenue) ou en organisant au contraire un « marathon » des écoutes : on repasse l’enregistrement autant de fois que les élèves le demandent pour une compréhension « parfaite ». Lors de cette séance de découverte le professeur propose de découvrir le premier document : – on procède à une écoute. Le professeur demande ensuite aux élèves une évaluation personnelle de leurs compétences : l’exercice leur semble-t-il familier ? Difficile ? (à préciser : qu’est-ce qui pose problème ? Lexique ? Rythme de l’élocution ? Longueur du document ?) Problématique ? ; – on fait un petit sondage : qui pourrait répondre à la 1ère question ? À la deuxième ? Quelle est la question qui pose problème ? Notons qu’à cette étape de la séance les élèves découvrent les questions, qu’ils n’ont pas eu la possibilité de lire au préalable. Le professeur ne donnera aucune confirmation des réponses obtenues. 8 2 Page 9, exercice 1 Anita Salut Éric ! Éric Salut Anita, alors c’est décidé, tu pars vraiment faire tes études à Hong-Kong en septembre ? Anita Oui ! J’ai rempli mon dossier et tout est OK. Je m’en vais dans trois mois. Trois mois c’est long ! J’aimerais que ce soit demain ! Éric Mais tu as demandé des informations au Ministère de l’Éducation Nationale ? Tu es sûre que l’association avec laquelle tu pars est sérieuse ? Anita Tu plaisantes ? C’est une association qui organise des séjours scolaires depuis plus de 20 ans, et ils n’ont jamais eu aucun problème ! Éric Si tu le dis… Anita Tu imagines ? Je vais passer toute l’année scolaire en Chine ! J’apprendrai le chinois, ce sera super © 2012 Cideb compréhension de l’oral difficile ! Mais le chinois c’est vraiment la clef pour le monde de demain, beaucoup plus que l’anglais ou l’espagnol ! Éric Je ne sais pas… La Chine c’est loin. Moi j’aurais un peu peur de laisser ma famille. Anita Toi ? Mais tu as 17 ans, tu n’es plus un bébé ! À 17 ans on sait se débrouiller tout seul ! Pardon, je me moque un peu de toi… Éric Pas de problème. N’oublie pas de nous donner des nouvelles très souvent ! Par mail, c’est facile ! Anita Que tu es bête ! Bien sûr que je vous raconterai tout ! faire la promotion de mon nouvel album. Et puis en même temps je suis venu voir quelques amis. Journaliste Pouvez-vous nous parler de ce nouvel album ? Zayen L’album Barcelona est le quatrième que j’écris. J’espère que le public aimera ! Journaliste Justement votre précédent album, vous l’avez intitulé Baden-Baden, qui est une ville allemande. Et cette fois vous avez donné à l’album le nom d’une autre ville, une ville espagnole. Pourquoi un tel choix ? Zayen Croyez-moi, je ne chante pas une ville étrangère parce que j’y ai passé des vacances ! Je le fais parce qu’il y a une histoire à raconter ou un problème à soulever. Pour Barcelona, c’est une histoire vraie que je raconte, celle des jeunes nord-africains qui fuient leur pays pour immigrer en Europe. Et certains arrivent à Barcelone. Journaliste L’été dernier, vous avez participé au festival de la chanson de Bouira en Algérie, dans le cadre magnifique du parc national de la Djurdjura. Le public a beaucoup aimé vos chansons. Comptez-vous revenir cette année ? Zayen Ce sera avec un grand plaisir, car moi aussi j’ai un excellent souvenir du festival. Mais c’est une question de planning. Si on me contacte à l’avance, je viendrai sûrement ! Journaliste C’est une bonne nouvelle pour la direction du festival ! Merci d’avoir répondu à nos questions… Si vous avez envie d’en savoir plus sur le nouvel album de Zayen et ses prochains concerts, vous pouvez consulter notre site Internet. 1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 Parce qu’il a peur de laisser sa famille malgré ses 17 ans ; 5 De donner des nouvelles souvent. 3 Page 9, exercice 2 Bonjour et bienvenus dans notre émission Quoi de neuf sur le Web ? Aujourd’hui une nouvelle qui va faire du bruit : Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, affirme que son site a une vocation éducative et donc que tous les internautes, même les plus jeunes, doivent pouvoir l’utiliser. Car selon lui il faut éduquer le plus tôt possible les enfants à se servir d’Internet. « Ma philosophie c’est qu’en matière d’éducation, il faut commencer très jeune », dit Mark Zuckerberg, qui veut ouvrir son site aux moins de 13 ans. « À cause des restrictions légales sur l’âge, le processus d’apprentissage ne peut pas commencer », expliquet-il dans une interview où il a répondu aux questions d’un journaliste de la chaîne de télévision américaine CNN. Selon Zuckerberg dans le futur il faudra se poser la question et modifier la loi. « Mais il faudra aussi réfléchir à tous les moyens de protéger les plus jeunes », dit Zuckerberg. On rappelle en effet qu’aux ÉtatsUnis, la loi ne permet pas l’enregistrement de données personnelles pour les moins de 13 ans. Une loi qui n’est pas respectée d’ailleurs : des dizaines de milliers de mineurs s’inscrivent chaque jour. Ces jeunes internautes contournent l’interdiction en indiquant tout simplement une fausse année de naissance quand ils s’inscrivent. Ils sont nombreux : Facebook affirme supprimer chaque jour 20 000 comptes créés par les mineurs. 1 b ; 2 b ; 3 En matière d’éducation, il faut commencer très jeune ; 4 Ils indiquent une fausse année de naissance. 4 Page 9, exercice 3 Journaliste Nous avons rencontré le chanteur Zayen et il a bien voulu répondre à nos questions. Écoutons-le. Bonjour, et merci d’avoir accepté cette interview… Zayen Bonjour, merci de m’avoir invité ! Journaliste Zayen, vous avez représenté la France à Tanger au Maroc dans le cadre d’un spectacle intitulé « Tous égaux pour la paix», et en Turquie dans le cadre des échanges interculturels. Peut-on connaître la raison de votre présence en Algérie aujourd’hui ? Zayen C’est une double motivation. D’abord professionnelle, puisque j’ai un concert à la maison de la culture de Tizi Ouzou samedi prochain. Je dois aussi © 2012 Cideb B1 1 a ; 2 b ; 3 Parce qu’il y a « une histoire à raconter ou un problème à soulever » (ici l’aventure des jeunes nord-africains qui fuient leur pays pour émigrer en Europe) ; 4 c ; 5 a. Identifier le message (re)Connaître les différents documents proposés à l’examen (compréhension globale) 5 Page 10, exercice 1 Document 1 Demain le temps en France s’annonce perturbé. Nous aurons des orages dans le sud, et une perturbation arrive de l’ouest. Les températures sont partout en diminution. Document 2 Bonsoir à tous les amis du foot de Radio Sport ! Nous allons retransmettre dans quelques instants le match du FC Barcelone contre Manchester United. Je serai avec vous toute la soirée avec mes invités pour les commentaires et les analyses. Vous saurez tout ! Document 3 Bienvenus au département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre. Cette section du musée présente les vestiges des civilisations qui ont vécu en Égypte de la fin de la Préhistoire (vers 4 000 ans avant notre ère) jusqu’à l’époque chrétienne (à partir du IVe siècle apr. J.-C). La visite permettra de comprendre comment ces civilisations se sont succédées sur les bords du Nil. Nous vous proposons de commencer par la salle 1. 9 compréhension de l’oral Document 4 Jeune fille Vous avez des timbres s’il vous plaît ? Quel est le tarif pour les États-Unis? Employé Je ne sais pas. Je vous conseille d’aller à la poste. Jeune fille Où est la Poste ? Document 5 Mesdames et Messieurs bonjour, et bienvenus à bord de ce vol Air France n° 1554 à destination d’Alger. Notre vol aujourd’hui durera 1h 20 minutes. Un petit déjeuner vous sera servi durant notre voyage. Pour votre sécurité, merci de garder attachée votre ceinture durant toute la durée de notre vol. Merci de votre compréhension. Document 6 Vous allez entendre 3 documents sonores, correspondant à 3 exercices. Pour le premier et le second document, vous aurez : – 30 secondes pour lire les questions ; – une première écoute, puis 30 secondes de pause pour commencer à répondre aux questions ; – une seconde écoute, puis 1 minute de pause pour compléter vos réponses. Pour répondre aux questions, cochez la bonne réponse ou écrivez l’information demandée. D. n° 1 Dialogue Émission de radio Interview 7 Document 1 Journaliste Aujourd’hui l’invité de l’émission Entretien est un artiste contemporain vraiment spécial. Son talent l’a rendu célèbre dans le monde de la bande dessinée européenne. À l’occasion de la sortie de son nouvel album, le dessinateur Enki Bilal est venu parler de son univers… Bonjour Enki Bilal ! Enki Bilal Bonjour, et merci de m’avoir invité… Document 2 Jeune fille Salut Éric, ça va ? Tu sais ce que j’ai fait hier ? Éric Non, dis-moi ! Jeune fille J’ai acheté le dernier album d’Enki Bilal. J’adore ! Éric Enki… qui ? Je ne connais pas. Jeune fille C’est pas possible ! C’est le plus grand dessinateur de B.D. du monde… Enfin, celui que je préfère ! Document 3 Maintenant notre flash culture : jusqu’au 27 janvier, la ville d’Angoulême accueille la 35ème édition du Festival international de la bande dessinée, de la B.D. comme on dit en France. Des milliers de fans ont rendez-vous avec leurs auteurs préférés. Le festival d’Angoulême est la manifestation la plus importante en Europe pour la bande dessinée. Chaque année, environ 200 000 personnes viennent au festival. Pourquoi pas vous ? 10 Page 11, exercice 1 Le frère Tu as vu le programme du voyage en Angleterre cette année ? C’est super ! La sœur Oui, ta classe a de la chance, moi mon prof d’anglais n’organise rien. Le frère Le voyage commence le 5 février. Si je participe, je ne serai pas là pour l’anniversaire de maman. Tu crois que je pourrai partir ? La sœur Je ne sais pas. Demande aux parents ce soir ! 1 Angleterre ; 2 c ; 3 c. 8 Page 11, exercice 2 Alain Juppé, Ministre des Affaires Étrangères et Européennes, est l’invité de Marc Voinchet mercredi 1er juin dans Les matins de France Culture, de 6h30 à 9h. 4 5 1 Page 10, exercice 2 X X Repérer les informations essentielles 1 Les matins de France Culture ; 2 6h30 ; 3 c. 9 6 D. n° 3 Comprendre une situation de communication à l’oral (compréhension globale) Corrigés : 3 2 6 D. n° 2 X Page 11, exercice 3 Journaliste Avis à tous les gourmands, le Salon du chocolat s’installe demain à Paris pour cinq jours. Nous recevons Sylvie Douce, créatrice et directrice du Salon. Sylvie Douce bonjour ! Sylvie Douce Bonjour ! Journaliste Vous nous confirmez que, comme chaque année, nous pourrons déguster quelques délicieuses spécialités. Sylvie Douce Bien sûr ! Mais la nouveauté c’est que vous pourrez aussi en apprendre plus sur le chocolat bio et éthique grâce à des conférences et des démonstrations. Journaliste Un salon placé sous le signe de l’écologie donc… Sylvie Douce Tout à fait ! Le traditionnel défilé de robes en chocolat sera confié aux créateurs de l’Ethical Fashion Show. Journaliste Des vêtements en chocolat… On en salive d’avance ! Pour plus d’informations, allez sur le site www.salon-du-chocolat.com. 1 c ; 2 b ; 3 www.salon-du-chocolat.com © 2012 Cideb compréhension de l’oral 1. Thomas Domingo, qui joue en avant comme pilier gauche, mesure 1,73 m et pèse 106 kg 2. Luc Ducalcon, en position d’avant pilier droit, fait 1,83 m et pèse 121 kg 3. Morgan Parra, placé en arrière, fait 1,80 m et pèse 76 kg 4. Sébastien Chabal, qui est 3ème ligne au centre, mesure 1,92 m et son poids est de 104 kg ! Repérer des informations précises Comprendre un document (compréhension détaillée) 10 Page 12, exercice 1 Aujourd’hui nous parlerons d’un mythe du cinéma français, Gérard Depardieu. Depardieu naît le 27 décembre 1948 à Châteauroux dans une famille ouvrière, au milieu de cinq frères et sœurs. Il passe plus de temps dans la rue qu’à l’école, qu’il quitte à l’âge de 13 ans. En 1964, âgé de 16 ans, il quitte Châteauroux pour Paris où il suit des cours de comédie. Il se fait connaître du public en 1974 avec le film Les Valseuses. C’est le début d’une longue suite de succès. Il remporte le prix du Meilleur acteur à la « Mostra » de Venise en 1985. Il débarque en 1990 dans le cinéma américain avec le film Green card. Aujourd’hui Depardieu est un symbole du cinéma français : héros historiques ou contemporains, il sait tout jouer. Il travaille au théâtre, mais récite aussi des textes classiques dans les églises : il a même été reçu par le pape Jean-Paul II en avril 2000. 1 106 kg ; 2 1,83 m ; 3 en arrière ; 4 3ème ligne au centre. 13 Page 12, exercice 2 Journaliste Alors Monsieur le Ministre, encore une réforme du Baccalauréat ? Le Ministre Encore une réforme, oui ! Le Ministère de l’Éducation Nationale doit former de futurs adultes compétents et éco-responsables et les préparer aux métiers verts. Journaliste Parlez-nous de cette réforme… Le Ministre La filière S.T.I., ou Sciences et Technologies de l’Industrie, sera remplacée l’année prochaine par la filière S.T.I.2.D. Journaliste Vous pouvez expliquer ce que cela signifie pour nos auditeurs ? Le Ministre Bien sûr ! La filière S.T.I.2.D., ou Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable, proposera quatre nouvelles matières : Système d’information et numérique, Énergie et environnement, Architecture et construction et Innovation technologique et éco-conception. 1 le Baccalauréat ; 2 Sciences et Technologies de l’Industrie ; 3 Quatre (Système d’information et numérique, Énergie et environnement, Architecture et construction et Innovation technologique et éco-conception. N.B. Le nom de ces nouvelles matières n’est pas demandé). 12 Page 12, exercice 3 Connaissez-vous l’équipe de France de Rugby ? Les joueurs sont de vrais phénomènes ! Faisons ensemble le portrait de ces géants du sport ! © 2012 Cideb Page 12, exercice 4 Le garçon Tu as le programme de la journée ? La fille Oui je l’ai ! Le garçon À quelle heure ça commence ? La fille Alors… Le rendez-vous est à 8h30 devant le lycée. On part. On devrait être à 9h45 à la Cité des Sciences. De toutes façons ça ouvre à 10h. Donc on visite, je crois qu’on a un guide. On a une pause à midi. Le garçon Où on mange ? La fille À la Cité des Sciences. Il y a plein de restaurants. Mais on n’a pas beaucoup de temps ! À 12h45 on a rendez-vous pour voir l’expo sur les nouvelles technologies. Le garçon Mais c’est fatigant comme journée ! La fille Oui mais à 15h on a du temps libre. Moi je veux aller à la Cité des Métiers pour avoir des infos. Le garçon Tu veux toujours devenir astronaute ? La fille Bien sûr, et j’y arriverai ! Bon je te dis à quelle heure on revient ? Le garçon Oui, dis-le moi. La fille Rendez-vous dans le hall de la Cité des Sciences à 17h. On devrait être au lycée à 18h30 au plus tard. Naissance à Châteauroux : 27 décembre 1948 ; Départ pour Paris : 1964 ; Premier succès : 1974 ; Prix d’interprétation (« Mostra » de Venise) : 1985 ; Carrière internationale (USA) : 1990 ; Rencontre avec le pape Jean-Paul II : avril 2000. 11 B1 8h30 : rendez-vous devant le lycée et départ ; 9h45 : arrivée à la Cité des Sciences ; 12h00 : pause déjeuner ; 12h45 : rendez-vous pour voir l’expo sur les nouvelles technologies ; 15h00 : temps libre ; 18h30 : arrivée au lycée (retour). Repérer des opinions et des sentiments Comprendre un document (compréhension analytique) 14 Page 13, exercice 1 Journaliste Le Ministère de l’Éducation Nationale veut réformer les vacances d’été. Eh oui ! Les vacances sont trop longues et elles seront réduites de 2 semaines. Nous avons demandé leur avis aux élèves ! Élève 1 Ça va plus ? Ils sont fous ? Les vacances, c’est sacré ! Élève 2 Moi je trouve ça pas mal. On finit par s’ennuyer. Et puis en classe je retrouve tous mes copains. Élève 3 Vacances longues ou courtes, qu’est-ce que ça change ? De toutes façons il faut quand même aller à l’école. 11 compréhension de l’oral Élève 4 C’est difficile d’avoir une opinion. Moi je me pose plein de questions : comment la réforme va être appliquée ? Dans quels établissements ? Collège ou lycée ? Pour le moment on n’a pas beaucoup d’informations ! Élève 5 C’est pas une bonne idée : l’été c’est une occasion de faire un tas d’activités, de voyager, de parler avec sa famille, d’oublier un peu le stress de la vie scolaire. Ce sera dur d’y renoncer. Élève 6 C’est bien ? C’est pas bien ? J’arrive pas à décider. Il y a des arguments pour et contre… 1 2 Est plutôt pour Est plutôt contre Ne sait pas / indifférent 15 3 4 5 6 X X X X Page 13, exercice 2 Et maintenant quelques informations sur les championnats d’Europe d’Athlétisme organisés à Bercy qui se sont terminés cette semaine. L’objectif fixé par Bernard Amsalem, le président de la Fédération française, a été tenu et l’équipe des Bleus a le sourire. Les athlètes français ont en effet remporté onze médailles, en seconde position après la Russie et devant Allemagne et Grande-Bretagne. 1 a ; 2 c ; 3 La Russie. 16 Page 13, exercice 3 Message 1 J’ai trouvé le livre intéressant, sans plus. Je m’attendais à mieux après toute la publicité que les médias ont fait ! Message 2 C’est un roman extraordinaire ! Je l’ai lu en 2 jours, je n’arrivais pas à m’arrêter de tourner les pages. Un chefd’œuvre ! Message 3 Je me demande comment on peut écrire des choses pareilles ! Et l’auteur ? Ce type-là vend ses livres ? C’est un scandale ! Message 4 J’ai lu le roman, mais franchement je n’ai rien à en dire. Salut ! Message 5 Le livre m’a beaucoup plu. Est-ce que vous savez quand on publie la suite ? On m’a dit que c’est bientôt… Bientôt c’est quand ? Un mois ? 6 mois ? Un an ? Message 6 Moi je suis persuadée que ce genre de livres est dangereux pour la société. On ne devrait pas publier des choses comme ça… 1 2 Indignation 3 4 5 Déception Enthousiasme X X X Impatience Indifférence 12 6 X Inquiétude X X Page 13, exercice 4 Ce soir, toute la planète cinéma retiendra son souffle devant la prestigieuse cérémonie des Oscars. Qui va gagner ? Les films candidats à l’Oscar parlent de tout, d’amour, de liberté, de violence… Personnellement, mon cœur balance et j’avoue ma préférence pour quatre films abordant la question de l’environnement. Cette année, en effet, pour la première fois le jury n’a pas hésité à sélectionner des films « verts » qui sont magnifiques. Une belle bataille en perspective ! 1 a ; 2 b ; 3 c. Comprendre un dialogue X X 17 Entraînement spécifique à l’exercice n° 1 de l’examen. À ce stade de la progression, on a choisi de proposer un certain nombre d’exercices accompagnés de leur transcription. Ils sont destinés à mettre en évidence les mécanismes de l’épreuve, en offrant la possibilité à l’enseignant d’insister sur les stratégies spécifiques à maîtriser dans le cadre de la compréhension orale. On propose ainsi de réfléchir sur : •explicite et implicite (quel type de réponses fournit le document ?) ; •l’ordre des questions (où trouver les réponses dans le document ?) ; •les questions ouvertes (comment formuler une réponse ?). Chacun des points abordés est ensuite formalisé par le Delf en poche ! présent sur la même page. Le professeur pourra faire travailler la classe sans la transcription lors de la première écoute (en demandant aux élèves de la cacher). Elle sera « dévoilée » seulement lors de la seconde écoute. Page 14, exercice 1 Le document proposé est ici, de manière exceptionnelle (les épreuves du DELF n’ont jamais recours au texte littéraire) un extrait tiré du célèbre roman de Jules Verne, Michel Strogoff : le caractère « monolithique » du héros, parfaitement illustré par ce dialogue abrupt, permet d’insister avec la classe sur les difficultés de l’épreuve au niveau B1. En effet si certaines réponses sont proposées clairement dans le document (cf. question n° 2 : une lettre), on fera remarquer aux élèves que compléter un questionnaire demande une écoute attentive pour pouvoir interpréter le document. Ainsi dans ce bref extrait on doit déduire l’idée de danger de la description terrible que fait le Tsar d’un « pays soulevé par des rebelles, envahi par des Tartares » et comprendre la détermination du héros dans la sobriété de ses réponses qui se présentent comme des affirmations catégoriques (cf. l’emploi du futur) : il est convaincu de pouvoir réussir, et rien ne le détournera de sa mission. © 2012 Cideb compréhension de l’oral 18 Le tsar Tu connais la Sibérie ? M. Strogoff […] Je suis né à Omsk. Le tsar As-tu des parents à Omsk ? […] Quels parents ? M. Strogoff Ma vieille mère. Le tsar Voici une lettre que je te charge, toi, Michel Strogoff, de remettre […] au grand-duc et à personne d’autre que lui. Le grand-duc est à Irkoutsk. M. Strogoff J’irai à Irkoutsk. Le tsar Mais il faudra traverser un pays soulevé par des rebelles, envahi par des Tartares… M. Strogoff Je le traverserai. Le tsar Ton chemin passe par Omsk. Si tu vois ta mère, tu risques d’être reconnu. Il ne faut pas que tu voies ta mère ! M. Strogoff Je ne la verrai pas. […] Daniel Mais tu sais que je ne t’avais pas reconnue ! Tu as beaucoup changé… Christine Oui, c’est vrai ! J’ai fait un régime ! Et j’ai perdu 20 kg… Daniel 20 kg ! Mais c’est incroyable ! Et que deviens-tu ? Christine C’est compliqué ! Je me suis mariée, j’ai divorcé, et maintenant je change de vie. Je te donne la grande nouvelle avant tous les autres : je pars vivre aux États-Unis ! Daniel Ça c’est une nouvelle ! Mais pourquoi as-tu pris cette décision ? Christine Pour des raisons professionnelles : on me propose quelque chose de très intéressant et de très bien payé alors je n’ai pas hésité. Daniel Et tu te débrouilles en anglais ? Christine Je ne suis pas mauvaise, mais je ne suis pas excellente. J’ai un niveau B1… mais je veux prendre un cours de langue intensif cet été pour atteindre le niveau B2 ! Tu connais le cadre de référence pour les langues ? Daniel Très bien ! J’enseigne l’anglais ! 1 c ; 2 Une lettre ; 3 Voir sa mère ; 4 c ; 5 Les réponses dans le texte : Mais il faudra traverser un pays soulevé par des rebelles, envahi par des Tartares… ; Voici une lettre que je te charge, toi, Michel Strogoff, de remettre […] au grandduc ; Il ne faut pas que tu voies ta mère ! ; J’irai à Irkoutsk. Je le traverserai. Je ne la verrai pas. […] 19 Page 15, exercice 2 La fille Bonsoir Maman ! Comme je suis contente d’être à la maison ! La mère Tu as vu l’heure ? Où étais-tu ? Je me faisais du souci. La fille Oui maman, je sais, mais j’ai raté mon bus et j’ai dû attendre le suivant. La mère Tu sais bien que je n’aime pas quand tu arrives en retard, Léa. La fille Si j’avais une mobylette je n’arriverais pas en retard ! La mère Nous en avons déjà parlé, tu sais que ton père et moi pensons que c’est beaucoup trop dangereux. La fille Mais vous pouvez changer d’avis ! Tous mes amis ont une mobylette, je suis la seule à prendre le bus ! Je promets que je serai très prudente, tu me connais, je suis une fille raisonnable ! Et en ce moment le magasin du centre-ville a de super promotions ! Allez, dis oui. La mère Il faut en parler à ton père ce soir. 1 c ; 2 Elle a raté son bus ; 3 De lui acheter une mobylette ; 4 c ; 5 Les arguments de Léa : a) Tous ses amis ont une mobylette ; b) Elle sera très prudente, c’est une fille raisonnable ; c) En ce moment le magasin du centre-ville a de super promotions ; 6 D’en parler à son mari / au père de Léa ce soir. 20 Page 15, exercice 3 Christine Salut Daniel ! Daniel Christine ! Cela fait combien de temps que nous ne nous étions plus rencontrés ! Christine Depuis le lycée je pense… Cela fait presque 10 ans. © 2012 Cideb B1 1 a ; 2 Ils étaient au lycée ensemble ; 3 c ; 4 Elle part vivre aux États-Unis ; 5 b ; 6 Un cours intensif d’Anglais ; 7 Professeur d’Anglais. 21 Page 16, exercice 4 Le père Luc, mais c’est vrai que tu dois aller au concert samedi ? Luc Sûr et certain, papa ! C’est un concert de Akhenaton, un rappeur génial ! J’attends ce concert depuis des mois ! Je ne peux pas le rater… Le père Akhenaton, ce n’est pas le nom d’un pharaon égyptien ? Quel rapport avec le rap ? Luc Maintenant c’est moi qui fais le professeur ! Pour les anciens égyptiens « akh », c’est la force divine. Et Akhenaton est vraiment très fort ! Le père Mais c’est un artiste étranger ? Luc Non, il est français, il est né à Marseille mais il a des origines italiennes. Et puis il s’est converti à l’islam et il a épousé une marocaine. Le père Quel mélange ! En somme c’est un personnage international ! À quelle heure est ton concert ? Luc Ça commence à 22h. Je pense que ça durera environ deux heures. Je devrais rentrer vers une heure du matin. Le père Et comment tu rentres ? Luc À cette heure-là il n’y a plus de bus. Je crois que le père d’un copain peut me ramener à la maison. Le père Et si j’allais te chercher ? Tu me donnes un coup de fil avec ton portable quand le concert se termine et je viens ! Luc Papa, merci, c’est trop gentil ! Je n’osais pas te le demander. 1 b ; 2 b ; 3 La force divine ; 4 a ; 5 Musulmane / Il est musulman ; 6 a ; 7 c ; 8 Son père vient le chercher à la fin du concert. 13 compréhension de l’oral 22 Page 16, exercice 5 allé jeter un coup d’œil sur Internet pour avoir plus d’informations. C’est comme cela que Marc est devenu un fan de mangas. Car la France est l’un des pays du monde où les mangas ont le plus de succès, surtout auprès des jeunes. Pas comme au Japon bien sûr ! Car le genre vient du Japon, où les mangas sont un véritable phénomène de société et font partie du quotidien. Làbas tout le monde ou presque lit des mangas, ces petits livres épais et bon marché, bourrés de dessins souvent en noir et blanc, qui montrent des personnages avec de grands yeux. Pour les Occidentaux, c’est un objet un peu étrange : le manga se lit de la droite vers la gauche : il faut donc commencer par la dernière page ! Surtout, il existe de nombreuses catégories. Par exemple, le kodomo s’adresse aux enfants, le seinen et le josei aux adultes. Les jeunes filles ont le shojo : ˉ des récits pleins de romantisme, de rêve, de poésie ou de magie. Et pour les garçons adolescents, c’est le shonen: ˉ héros, action, sport, aventure… Depuis qu’ils ont débarqué en France, dans les années 1990, ces B.D. rencontrent un énorme succès. Des dessinateurs s’en inspirent même pour créer des mangas « à la française ». Et à Paris on a créé une école qui propose de former au métier de mangaka, c’est-àdire de dessinateur de manga… Pour tout dire, la France est en pleine crise de manga mania ! Jean-Louis Regarde, Geneviève… C’est fantastique ! Geneviève Oh oui. C’est magnifique ici ! Quelle bonne idée on a eu de venir passer nos vacances en Espagne ! Jean-Louis Et qui a eu l’idée de venir en Espagne, ma chérie ? Geneviève Tu as raison Jean-Louis, l’idée c’est toi ! Mais moi j’ai trouvé la promotion spéciale ! Jean-Louis C’est vrai ! Grâce à toi nous avons fait une bonne affaire: une semaine à ce prix-là, c’est donné ! Geneviève Notre week-end à Londres au printemps dernier était vraiment très bien, mais je crois que Madrid me plaît davantage… C’est vraiment une destination de rêve ! Jean-Louis Tu as raison. Et je crois que tout le monde pense comme nous : la ville est pleine de touristes ! Bon, où veux-tu aller maintenant ? Au Musée du Prado ou au Jardin botanique ? Geneviève Il fait encore très chaud. J’aimerais bien aller au Prado : le musée est sûrement climatisé, et puis je rêve de voir les tableaux de Goya et de Velázquez. Jean-Louis OK ! Alors direction le musée… Geneviève N’oublie pas d’acheter des cartes postales pour envoyer à ta mère et aux amis ! Jean-Louis À vos ordres Madame ! 1 c ; 2 a ; 3 Ils ont de grands yeux ; 4 De la droite vers la gauche : il faut donc commencer par la dernière page ; 5 Les jeunes filles ; 6 Former au métier de mangaka, c’est-à-dire de dessinateur de manga. 1 a ; 2 b ; 3 Jean-Louis ; 4 Une semaine ; 5 c ; 6 La ville est pleine de touristes ; 7 Parce qu’il fait très chaud ; 8 D’acheter des cartes postales pour envoyer à sa mère et aux amis. Comprendre une émission de radio Entraînement spécifique à l’exercice n° 2 de l’examen. 23 Page 17, exercice 1 Votre MP3 ou votre ordinateur ne marchent plus ? C’est normal ! Tout est calculé. C’est ce que nous démontre la chaîne de télévision ARTE dans le documentaire Prêt à jeter, proposé mardi prochain. Le documentaire montre comment tous les industriels, et même les plus grandes marques, fabriquent des produits ayant une durée de vie limitée pour nous obliger à consommer encore et encore. Et si c’est du gaspillage, tant pis ! Un documentaire à voir absolument sur ARTE ! 1 Prêt à jeter ; 2 a ; 3 Pour nous obliger à consommer toujours plus ; 4 b ; 5 le petit exercice « graphique » de la question 5 est destiné à mettre en évidence de manière simple l’ordre des questions proposées à l’examen (cf. Delf en poche !). 24 Page 18, exercice 2 Un soir alors qu’il cherchait un programme à regarder à la télévision, Marc est tombé par hasard sur une émission ou l’on parlait d’une curieuse bande dessinée réservée aux garçons, les shonen. ˉ Le lendemain, il est 14 25 Page 18, exercice 3 Dans le cadre d’un passionnant documentaire, la chaîne de télévision anglaise BBC a filmé pour la première fois une tribu complètement coupée du monde. Un reportage vraiment exceptionnel : il s’agit de la dernière tribu d’Amazonie découverte dans le monde. Lors de ce premier contact en 2008, l’équipe de la BBC survolait leur territoire en avion et ces Amérindiens – appartenant à la tribu des Mashco-Piro – semblaient impressionnés par le simple fait de voir l’appareil au-dessus de leur tête. À l’écart de la civilisation, sans aucune connaissance du monde extérieur, ils ne connaissent rien de la société dans laquelle nous vivons. La télévision ou Internet par exemple leur sont complètement inconnus. Aujourd’hui encore, très peu de personnes ont réussi à les approcher. Les journalistes reporters à l’origine de ce documentaire se sont d’ailleurs heurtés à l’hostilité de ce peuple qui n’a pas hésité à leur lancer des pierres et des flèches. Les journalistes n’ont pas poussé plus loin l’exploration. En entrant physiquement en contact avec la tribu, ils pourraient les mettre en danger. Leur système immunitaire est plus faible que le nôtre, car ils ne sont pas immunisés par les maladies. Et le simple virus de la grippe pourrait tuer la tribu entière. Mais ces images ont permis de révéler au monde entier leur existence. Le ministère des affaires étrangères péruvien a donc décidé de prendre des mesures pour les protéger. En effet, cette tribu – comme tant d’autres – a dû fuir parce que son © 2012 Cideb compréhension de l’oral territoire disparaît peu à peu: beaucoup d’arbres sont coupés en Amazonie de manière illégale. Il faut protéger ces indigènes de cette invasion et surtout, les laisser enfin en paix. Le proverbe « Pour vivre heureux, vivons caché » prend ici tout son sens. a déclaré que les chercheurs qui tentent par tous les moyens d’entrer en relation avec les créatures de l’espace rêvent de recevoir un jour un signal des extraterrestres. Pour le moment c’est le silence ! Pas le moindre signal de vie extraterrestre, quelque part dans la Voie lactée. Et pourtant il semble qu’une forme de vie intelligente peut exister ailleurs, car il existe des planètes qui ressemblent à la Terre dans l’univers. L’humanité doit être prête à faire face à cette rencontre. Mais le célèbre professeur Stephen Hawking prévient : « J’imagine que les extraterrestres peuvent exister et qu’ils pourraient venir sur la Terre. Mais je ne suis pas certain que ce serait une bonne nouvelle ; pour nous ce serait comme quand Christophe Colomb est arrivé en Amérique : ça ne s’est pas très bien passé pour les Indiens. » 1 c ; 2 L’équipe de la BBC survolait l’Amazonie en avion ; 3 a) La télévision, b) Internet ; 4 b ; 5 Leur système immunitaire est plus faible que le nôtre, car ils ne sont pas immunisés par les maladies ; 6 Prendre des mesures pour les protéger ; 7 Leur territoire disparaît peu à peu : beaucoup d’arbres sont coupés en Amazonie de manière illégale ; 8 Il faut protéger ces indigènes et surtout les laisser vivre en paix. 26 Page 19, exercice 4 Le groupe de rock anglais Muse, le célèbre DJ français David Guetta et la chanteuse excentrique Lady Gaga repartiront chacun avec leur trophée en forme de gramophone ! Ils viennent de recevoir un Grammy Awards, la récompense la plus prestigieuse dans le domaine de la musique aux États-Unis. Comme tous les ans, la 53ème cérémonie des Grammy Awards s’est tenue hier soir à Los Angeles et elle a attiré le même nombre de fans en délire, et des millions de spectateurs à la télévision. Lors de cette soirée exceptionnelle, beaucoup de stars comme Rihanna ou Justin Bieber étaient présentes, mais l’intérêt de la cérémonie de cette année, c’est qu’elle a permis de découvrir de nouvelles étoiles de la musique, comme le trio Lady Antebellum, qui a gagné 5 récompenses. La chanteuse Lady Gaga, bien connue pour son originalité, n’a pas fait mentir sa réputation : en effet elle est sortie d’un œuf géant pour interpréter sa nouvelle chanson ! Le rappeur américain Eminem n’a eu que deux prix, mais il est le grand gagnant de l’année puisqu’il était candidat dans dix catégories différentes. Et pour ses fans, qui n’ont pas protesté, c’est un grand succès ! 1 b ; 2 Les musiciens / les chanteurs ; 3 À Los Angeles aux États-Unis ; 4 b ; 5 Elle a permis de découvrir de nouvelles étoiles de la musique ; 6 Elle est sortie d’un œuf géant ; 7 Il était candidat dans dix catégories différentes ; 8 a. 27 Page 19, exercice 5 Imaginez qu’un extraterrestre arrive dans votre jardin : que faites-vous ? Que dites-vous ? « Bonjour, ça va ? Un petit chocolat ? » En réalité je suis sûr que vous seriez tous très effrayés… Heureusement, l’O.N.U. a pensé à tout ! Non, ce n’est pas une plaisanterie ! L’O.N.U., en d’autres termes l’Organisation des Nations Unies, cet organisme très sérieux chargé de veiller à la bonne marche de notre planète, va nommer une ambassadrice pour accueillir les extraterrestres ! L’astrophysicienne Mazlan Othman pourrait être chargée de cette passionnante mission. Elle dirige actuellement le Bureau des Affaires spatiales, donc on suppose qu’elle connaît pas mal de choses sur les extraterrestres. Et récemment, notre future ambassadrice © 2012 Cideb B1 1 c ; 2 Nommer une ambassadrice pour accueillir les extraterrestres ; 3 c ; 4 Au Bureau des Affaires spatiales ; 5 Recevoir un signal des créatures de l’espace ; 6 Il existe dans l’univers des planètes qui ressemblent à la Terre ; 7 b. Comprendre une interview Entraînement spécifique à l’exercice n° 3 de l’examen. 28 Page 20, exercice 1 Journaliste En 2003, vous avez participé à la Coupe du monde. Quels souvenirs en gardez-vous ? Championne C’est une drôle d’histoire ! Vous vous souvenez : il y avait l’épidémie de grippe qui paniquait tout le monde. Journaliste Oui, la grippe aviaire, celle qui est transmise aux hommes par les oiseaux. Championne Théoriquement la Coupe du monde devait se passer en Chine et finalement elle a été organisée aux États-Unis. On pensait avoir beaucoup de spectateurs en Chine et puis à la fin on a joué dans des stades gigantesques mais avec très peu de monde. J’étais donc un peu déçue. On rappellera aux élèves que, lorsque la réponse est explicite, on peut avoir recours à une citation du texte pour compléter une question ouverte. Il est alors nécessaire d’utiliser des guillemets (« … ») pour la mettre en évidence. La réponse peut aussi inviter à la rédaction d’une phrase simple. On rappellera aux élèves que lorsqu’ils choisissent de répondre avec leurs propres mots, l’orthographe n’est pas prise en compte dans leur réponse (cf. Delf en poche !). 1 La Coupe du monde de Football ; 2 L’épidémie de grippe aviaire ; 3 a) En Chine, b) Aux ÉtatsUnis ; 4 Le public était peu nombreux ; 5 Les réponses dans le texte : En 2003, vous avez participé à la Coupe du monde ; Il y avait l’épidémie de grippe qui paniquait tout le monde ; Oui ! La grippe aviaire ; Théoriquement la Coupe 15 compréhension de l’oral du monde devait se passer en Chine et finalement elle a été organisée aux États-Unis ; On pensait avoir beaucoup de spectateurs en Chine et puis à la fin on a joué dans des stades gigantesques mais avec très peu de monde. 29 Page 21, exercice 2 Journaliste Aujourd’hui Tony Cotte reçoit Loana, qui a été la première gagnante d’une émission de téléréalité en France avec l’émission Loft story. Et depuis sa victoire, elle a accumulé les projets. Alors, quoi de neuf dans la vie de Loana ? Tony Bonjour Loana, cela va bientôt faire cinq ans que vous avez participé à Loft story. Quelle est l’importance de cette victoire dans votre vie ? Loana Elle a changé ma vie ! Tout d’abord j’ai emmené ma mère en vacances. C’était la première chose que je voulais faire. Et puis j’ai pu travailler dans le domaine artistique : j’ai écrit un livre et sorti deux singles. Ce fut une formidable aventure et comme on dit : ce n’est que du bonheur ! Tony Avez-vous revu toutes les images de Loft story ? Loana À notre sortie, la chaîne de télé M6 nous a donné les DVD de nos émissions. Mais j’ai attendu un an avant de les regarder. C’était étrange, j’avais l’impression de ne voir que mes défauts. Tony Quels conseils donnez-vous à Magali qui a gagné la dernière fois ? Loana Pour faire une carrière artistique, il ne faut pas être méchant et savoir rester simple. Mais il n’y a pas de recette miracle. Je dis à Magali de tenir bon, elle a une voix superbe ! Tony Vous travaillez sur TF6 avec Les meilleurs moments de téléréalité. Vous voulez donc devenir animatrice ? Loana C’est la chaîne TF6 qui est venue me chercher ! Moi j’avais beaucoup de doutes, je ne me sentais pas capable d’animer seule une émission. Mais au final, c’est une très bonne expérience, je me suis bien entendue avec toute l’équipe. Tony Votre nouveau disque sort dans quelques jours. Mais le premier single a été un échec. Loana Oui et c’est dommage, mais j’étais heureuse de le faire. Je ne fais pas de la musique pour devenir riche, mais parce que j’aime ça ! Donc j’ai fait un autre disque. Tony Vous avez beaucoup de projets donc… Loana Maintenant oui ! Cette année je travaille. Et l’année prochaine je me repose. Il faut savoir se reposer sinon on ne prend plus de plaisir. Et puis il ne faut pas fatiguer le public en étant trop présent ! 1 b ; 2 Elle a emmené sa mère en vacances ; 3 Les DVD des émissions de la téléréalité ; 4 a) Il ne faut pas être méchant, b) Il faut savoir rester simple ; 5 c ; 6 Parce qu’elle aime ça ; 7 De fatiguer / lasser le public. 16 30 Page 21, exercice 3 Journaliste Parmi les top modèles, c’est un grand nom. Fatou est mannequin, elle vient du Sénégal et elle fait une carrière internationale. Elle nous présente aujourd’hui son métier de rêve, mais aussi et surtout ses projets pour le Sénégal. Bonjour Fatou ! Nous sommes heureux de cette interview. Comment vas-tu aujourd’hui ? Fatou Je vais très bien et je suis très heureuse également de faire cette interview avec vous. Journaliste Tu es mannequin… Nos auditeurs veulent savoir depuis quand. Et comment tu as commencé ? Fatou En arrivant à Paris en 2003, je me suis lancée dans le mannequinat. Le début est toujours difficile. Et il y a beaucoup de mannequins au chômage ! Journaliste Tu te souviens de ton premier défilé ? Fatou Je garde un souvenir merveilleux de mon premier défilé. J’étais au lycée à l’époque. Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais très nerveuse, j’avais peur de tout faire mal. Mais quand la musique a commencé et que j’ai commencé à marcher, les gens ont applaudi et ils m’encourageaient. C’était sublime et sensationnel. Inoubliable. C’est à ce moment que j’ai décidé que la mode était ma vie, ma passion. Journaliste Selon toi, c’est quoi la mode ? Fatou S’habiller est très lié au moment que l’on vit, à l’environnement. Les influences viennent généralement des gens connus, des musiciens, stylistes, politiciens, des stars… Mais l’inspiration peut venir de n’importe qui. De vous, de moi, du voisin, pourquoi pas ? La mode est un espace de liberté absolu. Journaliste Quelle est la place de la mode africaine dans le monde? Fatou La mode africaine n’est pas connue dans le monde. On sait que l’Afrique a beaucoup de problèmes, et puis la concurrence internationale peut être mortelle. Mais les jeunes Africains, à l’étranger comme chez eux, s’impliquent de plus en plus dans la mode, le design. Et Nelson Mandela a imposé aux yeux du monde une mode « made in Africa » et beaucoup suivent cette tendance actuellement. Donc je pense que l’avenir de la mode africaine est « rose » et je suis pleine d’espoir. Journaliste Peux-tu donner quelques conseils pratiques à celles qui désirent devenir mannequin ? Fatou Le conseil que je vais donner aux jeunes filles c’est d’être confiantes et toujours bien habillées, très classe. Il faut aussi avoir un album de photos personnel avant d’aller voir une agence de mannequinat. Journaliste Nous aimerions bien savoir qui est Fatou… Présente-toi pour nos auditeurs ! Fatou Je viens du Sénégal et je suis née à Nayé près de la frontière du Mali. J’habite Paris et je continue mes études pour devenir styliste. J’ai beaucoup de projets : je voudrais faire une carrière dans la mode mais aussi retourner au Sénégal pour partager mon expérience avec les jeunes filles de mon pays. Et je voudrais aller dans ma ville natale et faire construire des écoles pour les enfants. C’est un rêve ! Journaliste Merci Fatou, et bonne chance pour ta carrière ! Mais avant de partir, tu peux me dédicacer une photo ? Fatou Bien sûr ! © 2012 Cideb compréhension de l’oral 1 b ; 2 a ; 3 a ; 4 un espace de liberté absolu ; 5 a ; 6 Un album de photos personnel ; 7 Aller dans sa ville natale et faire construire des écoles pour les enfants ; 8 De lui dédicacer une photo. 31 Je m’évalue, page 23 1 b ; 2 c ; 3 a. S’entraîner à la… compréhension de l’oral Page 22, exercice 4 Journaliste Aujourd’hui, on fait l’Europe ! Au lycée Gustave Monod en France, on prépare un baccalauréat spécial, appelé Abibac. C’est un baccalauréat francoallemand, qui permet aux élèves d’obtenir deux diplômes, le bac français bien sûr mais aussi l’examen allemand de l’Abitur. Nous avons interrogé une élève du lycée, qui est en classe de seconde. Edwige, en quoi la classe de Seconde Abibac est-elle particulière ? Edwige Les élèves ont 11 heures de cours en allemand, c’est-à-dire 6 heures d’Histoire-Géographie en allemand et 5 heures d’Allemand. L’emploi du temps est très chargé ! Nous avons cours matin et soir tous les jours, et en plus il y a des cours le samedi matin. Journaliste Est-ce difficile et pourquoi ? Comment faut-il travailler pour réussir ? Edwige Le travail dans toutes les classes de Seconde (16 classes de Seconde) est difficile car les professeurs n’écrivent pas les cours au tableau et il faut prendre des notes. Journaliste Combien d’élèves êtes-vous en classe de Seconde Abibac ? Edwige Nous sommes 36 élèves. Journaliste Quelle est l’ambiance en classe ? Edwige Il y a une très bonne ambiance, une vraie solidarité et de l’entraide. On travaille avec beaucoup d’exposés oraux en cours d’allemand et aussi en Histoire-Géo, parce que cette matière est enseignée en allemand. C’est pour s’entraîner pour l’Abibac, le Baccalauréat franco-allemand. Journaliste As-tu fait des progrès en allemand depuis que tu as quitté le collège ? Edwige Oui, j’ai beaucoup progressé en Allemand depuis septembre et j’ai appris énormément de vocabulaire en allemand et aussi en Histoire. Journaliste Tu es satisfaite de ton choix ? Edwige Oui, il y a beaucoup de sections au lycée mais je suis bien en Seconde Abibac. J’adore, j’admire l’Allemagne. J’aime la culture allemande. Journaliste Quels sont tes projets pour plus tard ? Edwige Dans ma classe il y a beaucoup d’élèves qui souhaitent faire des études scientifiques. Mais moi, je préfère faire de grandes études sur la littérature allemande et par la suite enseigner la langue allemande. Journaliste Merci, Edwige. Nous te souhaitons un bon séjour en Allemagne et bonne chance pour la suite de tes études. 1 b ; 2 Il permet aux élèves d’obtenir deux diplômes, le bac français et l’examen allemand de l’Abitur ; 3 Le samedi après-midi ; 4 Les professeurs n’écrivent pas les cours au tableau et il faut prendre des notes ; 5 L’Histoire-Géo ; 6 c ; 7 a ; 8 Professeur d’Allemand. © 2012 Cideb B1 Entraînement spécifique à l’examen. Cette rubrique est conçue comme une véritable simulation d’examen : les élèves peuvent s’autoévaluer à l’aide des barèmes fournis. 32 Page 24, exercice 1 Nelly Regarde ça, Karim… C’est fantastique ! Karim C’est vrai, je n’ai jamais vu autant de choses qui me plaisent ! Mais comment tu as découvert ce magasin, Nelly ? Nelly Des copains m’en ont parlé, je suis venue voir en sortant du lycée et… voilà ! Karim Quelle bonne idée on a eu de venir aujourd’hui ! Nelly Tu veux dire… Quelle bonne idée J’AI eu de venir ! Karim Tu as raison. Au début je pensais que tu exagérais, mais c’est vrai, c’est un magasin super. Nelly Et en plus ils offrent des tas d’avantages : ils ont des horaires très bien, tu peux avoir une carte de fidélité qui te donne droit à des réductions, et ils font toujours des promotions ! Karim On commence par les DVD ou les jeux vidéo ? Nelly Moi j’irais bien faire un tour dans le rayon musique. Qu’est-ce que tu en dis ? Karim OK ! Allons-y ! Je vais faire des folies ! 1 c ; 2 b ; 3 Nelly ; 4 b ; 5 a) les horaires, b) la carte de fidélité (qui donne droit à des réductions), c) les promotions ; 6 Au rayon musique. 33 Page 25, exercice 2 Aujourd’hui dans notre rubrique « Ados » nous parlerons de l’association Infos Jeunes. Cette association, née il y a quelques mois, a un seul objectif : le dialogue avec les jeunes. Infos Jeunes offre un service d’informations et des conseils à tous les adolescents qui ont besoin de résoudre des problèmes pratiques. Et tout cela totalement gratuitement et de manière anonyme : pas de formulaires à remplir, pas d’abonnement ! Le contact est simple et direct. Les personnes qui répondent sont bénévoles et prêtes à tout entendre sur tous les sujets : les problèmes de relations avec les parents ou les copains et copines, les difficultés scolaires, l’argent de poche, l’orientation des études… Bref, tout ce qui vous concerne. Avec Infos Jeunes vous pourrez parler librement, poser toutes les questions que vous voulez et trouver une solution. L’association est à votre écoute, tous les jours et 24 heures sur 24. N’hésitez pas à contacter Infos Jeunes si vous avez besoin d’un conseil, d’une info, d’un encouragement ! Un numéro de téléphone à conserver : 01 43 00 18 88. Je répète : 01 43 00 18 88. 17 compréhension de l’oral 1 Le dialogue avec les jeunes ; 2 À tous les adolescents qui ont besoin de résoudre des problèmes pratiques ; 3 b ; 4 a ; 5 Tous les jours 24 heures sur 24 ; 6 En téléphonant (au 01 43 00 18 88 : le numéro de téléphone n’est pas demandé aux élèves). 34 Page 26, exercice 3 Selim Chers auditeurs et amis, bonjour. Je suis Selim, votre animateur préféré, et dans notre rubrique Au quotidien, nous allons parler aujourd’hui du permis de conduire ! Avoir la possibilité de conduire une automobile est un rêve pour les jeunes, mais c’est aussi un problème pour beaucoup d’entre eux. Beaucoup de messages sont arrivés sur notre site Internet et nous avons décidé de faire une émission sur le permis de conduire. Avec nous, Jean-Claude, moniteur d’autoécole à Paris, qui répondra à vos questions… Bonjour Jean-Claude et merci d’être parmi nous. Jean-Claude Bonjour, merci de m’avoir invité dans votre émission ! Selim Le permis de conduire est un problème qui inquiète nos jeunes auditeurs. Ils sont tous impatients de pouvoir conduire une voiture, mais il est difficile d’avoir son permis aujourd’hui. Pour beaucoup de jeunes c’est la panique ! L’épreuve théorique n’est pas vraiment un problème, mais l’épreuve pratique provoque des catastrophes ! Et souvent ils doivent la repasser 3 ou 4 fois avant d’obtenir l’examen! Quels conseils pouvezvous leur donner ? Jean-Claude D’abord, l’important c’est de ne pas paniquer. Il faut penser que ça va très bien se passer et être confiants. L’épreuve de conduite n’est pas si difficile que ça, les jeunes imaginent beaucoup de choses qui ne sont pas vraies ! Vous allez conduire une vingtaine de minutes avec un inspecteur de la sécurité routière qui vous posera des questions pratiques. Il suffit de rouler calmement et de répondre à ses questions. Selim Je pense que tous ces conseils sont importants pour tous nos auditeurs. Mais l’émission est presque finie et nous n’avons pas encore répondu à toutes les questions. Jean-Claude, il faut que vous reveniez nous voir un autre jour à la radio ! Jean-Claude Si vous m’invitez, je serai heureux de venir. Selim Merci Jean-Claude. Le rendez-vous est pris ! À tous nos auditeurs merci et à demain. Pour donner votre avis sur l’émission, envoyez-nous un mail ! 1 L’examen du permis de conduire ; 2 Parce que les auditeurs l’ont demandé (en envoyant des messages) ; 3 b ; 4 b ; 5 b ; 6 c ; 7 une vingtaine de minutes ; 8 De revenir un autre jour à la radio pour répondre à toutes les questions posées. 18 Gramm’express Page 30, exercice 1 1 J’ai passé une merveilleuse journée grâce à vous. 2 À cause de lui, nous serons en retard ! 3 C’est à cause d’elle que nous nous sommes disputés ! 4 Ils ne sont pas partis à cause du mauvais temps. 5 Elle a pu s’offrir un voyage à Paris grâce à ses économies. Page 30, exercice 2 1 Faut-il demander au professeur principal ? 2 Est-ce une bonne affaire ? 3 Chante-t-elle bien ? 4 A-t-il raison de refuser ? 5 Va-t-il falloir l’aider encore une fois ? Page 30, exercice 3 Exemples de réponses. On demandera à chaque fois aux élèves la fonction du mot ou du groupe de mots qui répond à la question. 1 Qui est Napoléon ? Un personnage historique, a été empereur des Français. 2 Quelle est la matière la plus importante pour toi ? C’est le Français, bien sûr ! 3 Que veux-tu pour ton anniversaire ? (= tu veux quoi ?) Je voudrais un iPad dernier modèle. 4 Quel métier veux-tu faire plus tard ? J’aimerais être archéologue. 5 De quelle qualité fait-il preuve ? Il fait preuve de beaucoup de courage et de sérieux. 6 À quelle heure se termine le concert ? Il se termine à minuit. 7 Où fais-tu tes études ? Je suis inscrit dans un grand lycée parisien. 8 Quand pars-tu en vacances ? En général au mois de juillet. 9 Combien as-tu payé ce jean ? Très peu, il était en solde. 10 Pourquoi ne vient-il pas en classe aujourd’hui ? Parce qu’il a la grippe. Page 30, exercice 4 Exemples de réponses. 1 Qui est ce grand blond aux yeux bleus ? 2 Quelle est ta couleur préférée ? 3 Que veux-tu pour ton Noël ? 4 Quels livres lis-tu d’habitude ? 5 De quels CD tu parles ? 6 À quelle heure arrive son vol ? 7 Où travaille ton père ? 8 Quand vas-tu à la piscine ? 9 Combien coûtent ces tennis ? 10 Pourquoi n’aimes-tu pas aller au cinéma ? © 2012 Cideb compréhension de l’oral Page 30, exercice 5 1 Pourquoi n’es-tu pas venu en cours ce matin ? 2 Où habite ton frère ? 3 Comment vas-tu aujourd’hui ? 4 Quand pars-tu en voyage ? 5 Comment as-tu réussi à terminer ton travail à temps ? Page 31, exercice 6 1 Quel bus prends-tu pour rentrer chez toi ? 2 Tu révises avec quels livres ? 3 Quelles fleurs préfères-tu ? 4 Dans quel lycée es-tu inscrit ? B1 Phonétique – Mes sons Les sons [p], [b] et [v], page 31 1 Pascal peint la porte. 2 On vient voir le vainqueur à l’arrivée. 3 Brigitte baigne le bébé dans la baignoire. 4 Une bonne note à Béa sur son bulletin ! 5 Et je m’en vais au vent mauvais… ! 6 On vend des vis et des rivets chez ce revendeur. 7 Pardon, papa. T’emporte pas ! 8 Les plantes poussent au printemps. 1 [p] Page 31, exercice 7 [b] 1 La France a gagné hier contre la Chine : c’est une victoire. 2 Le magasin ferme à 19h : c’est l’heure de fermeture. 3 Le film commence à 20h30 : c’est le début du film. 4 Pierre arrive demain : son arrivée est pour demain. 5 Les Restos du Cœur ont été créés en 1985 : c’est la date de leur création. [v] 2 3 4 5 6 X X 7 8 X X X X X X Les sons [f] et [v], page 31 1 Le parfum frais des fougères de la forêt. 2 Victoria veut vingt jeux vidéos. 3 Ces fleurs sont fausses ! 4 Ce vin est un velours. 5 Naviguer sur le web est vraiment passionnant… 6 Les fanfreluches de Sophie frisent la folie ! 1 [f] [v] 2 X 3 4 5 X X X X 6 X [ø] fermé et [œ] ouvert, page 31 1 Je peux vous demander du feu, Monsieur ? 2 Ma sœur pleure parce qu’elle a peur. 3 Mon neveu, Mathieu, veut être heureux ! 4 Vous avez l’heure ? 5 J’ai mal au cœur ! 6 Je n’aime pas les œufs… 1 [ø] [œ] 2 X 3 4 5 X X 6 X X X Les sons [j] /[ʒ] et [w] / [ɥ], page 31 1 Une famille. 2 La pluie. 3 Les mouettes. 4 Le déjeuner. 5 Lui, il ne dort pas la nuit. 6 La grille. 7 Les gens. 8 Elles sont chouettes, tes couettes ! 9 Toi et moi, nous sommes amis. 10 J’ai déjà mangé. 1 [j] [ʒ] [w] [ɥ] © 2012 Cideb 2 3 4 5 X 6 7 8 9 10 X X X X X X X X X 19 B1 Compréhension des écrits Analyse de l’épreuve La compréhension des écrits est la deuxième épreuve collective de l’examen DELF B1. Les candidats doivent compléter les questionnaires associés aux documents proposés sur le fascicule distribué en début de session. N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève). Le déroulement de l’épreuve Durant l’épreuve de compréhension des écrits, les candidats travaillent en autonomie et peuvent gérer leur temps en fonction de leur rythme personnel. Durée totale de l’épreuve : 35 minutes. Dans la mesure du possible, l’enseignant encouragera les élèves à respecter le temps imparti pour l’épreuve sans dépassement excessif, ceci afin de ne pas compromettre la dernière épreuve collective (la production écrite). La même discipline devrait inspirer toutes les activités organisées en classe. La typologie des documents L’épreuve est déclinée en deux exercices basés sur plusieurs documents écrits. TÂCHE DOCUMENTS exercice n° 1 « Dégager des informations utiles par rapport à une tâche donnée » : il s’agit en l’occurrence de comparer des informations pour opérer un choix sur la base de critères précis énoncés dans la consigne. (L’exercice s’inscrit dans le droit fil d’un exercice similaire proposé au niveau A2). 4 ou 5 documents courts qui présentent des réalités similaires (pour permettre la comparaison): publicités, annonces, fiches synthétiques (fichemétier par ex.), mini articles de presse (critiques de films ou de livres par ex.) exercice n° 2 « Analyser les contenus d’un document d’intérêt général », en d’autres termes lire et comprendre un texte tiré de la presse française et francophone. Un article de presse (extrait de la presse française ou francophone) Les textes proposés sont des documents authentiques éventuellement retouchés pour les besoins de l’examen (aménagement de la longueur, élimination de difficultés linguistiques excessives). La volonté est nette de mettre le candidat en prise avec la réalité francophone : ainsi dans l’exercice 1, toujours mis en situation (« Vous êtes à Paris et… », « Vous étudiez en France et… »), on parle de sorties, d’excursions, de spectacles ou d’achats ; par ailleurs les articles de presse proposés dans l’exercice 2 s’efforcent de présenter des aspects plus ou moins connus de la société contemporaine. Le tout dans le cadre d’un examen SCOLAIRE et JUNIOR, toujours étroitement lié aux préoccupations du monde adolescent. Le « volume de langue » proposé est en augmentation au regard des autres niveaux : dans l’exercice n° 1 on aura 4 textes de 80 à 100 mots ou bien 5 textes de 60 à 80 mots, soit une moyenne de 400 mots pour l’ensemble des documents, chiffre que l’on retrouve pour le second exercice, où le texte-support doit être compris entre 400 et 500 mots. 20 © 2012 Cideb compréhension des écrits B1 La typologie des questionnaires Le candidat au niveau B1 doit pouvoir « lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension. » (cf. Référentiel p. 78). Les documents proposés demandent donc une bonne compétence de lecture et des savoir-faire précis : • localiser, sélectionner et comparer des informations (exercice 1) ; • comprendre la structure d’un document, identifier les informations essentielles, relever des informations précises (exercice 2). Il s’agit donc de mobiliser de réelles capacités d’analyse et de synthèse. À chacun des exercices proposés correspond un questionnaire spécifique. • Dans l’exercice 1, les candidats doivent compléter un simple tableau où figurent les critères énoncés dans la consigne : il leur est demandé de préciser si chaque document satisfait ou non au critère envisagé. Grâce au tableau (qui facilite la résolution de l’exercice), ils sont en mesure d’énoncer le choix qui leur est demandé entre les différents documents proposés. • Dans l’exercice 2, on demandera aux candidats d’identifier la nature du document, le thème abordé (de quoi on parle ?), le public auquel il est destiné, le ton de l’auteur et les points de vue exprimés mais également de repérer des informations détaillées et éventuellement de les justifier. Différents types de questions sont possibles : – choix multiple (QCM), où il suffit de cocher la bonne réponse : ces questions portent généralement sur la compréhension générale du texte ; –alternative Vrai ou Faux : interrogés sur des points spécifiques du texte (compréhension détaillée), les candidats doivent également justifier leur réponse par une citation empruntée au document ; – ouvertes : il leur est demandé de rédiger une réponse (sous la forme d’un mot ou d’une courte phrase à écrire). On rappelle que dans le cas des questions ouvertes, l’orthographe de la réponse n’est jamais prise en compte dans l’évaluation du devoir. Important : dans les épreuves de compréhension du DELF (A1 > B2), les questions suivent l’ordre du document proposé. La réussite à l’épreuve de compréhension des écrits est directement liée à la familiarité que le candidat a pu développer avec la lecture des textes. La préparation à l’épreuve s’alignera donc selon les axes de force suivants : HORS-DOCUMENT • L’analyse des consignes : on a vu leur importance dans le domaine de la compréhension orale. Elles sont également fondamentales pour la compréhension des écrits au niveau B1, du moins pour ce qui est de l’exercice 1. C’est en effet dans la consigne, particulièrement longue, que les candidats trouvent énoncés tous les critères qui leur permettent d’effectuer un choix pertinent. Le travail de compréhension commence donc par une lecture rigoureuse de la consigne AVANT celle des documents proposés. • L’analyse des questionnaires : on insistera de nouveau sur l’importance d’une lecture attentive du questionnaire, à effectuer AVANT celle du texte: une bonne compréhension des questions du devoir permet en effet au candidat d’acquérir des informations importantes sur le document proposé (qui écrit ? de quoi on parle ? quelles sont les idées principales ?) et d’anticiper les difficultés éventuelles pour gérer au mieux sa lecture. Comme pour la compréhension orale, les élèves doivent connaître la typologie des différentes questions qui peuvent leur être posées et les réponses que l’on attend d’eux. TRAVAIL SUR DOCUMENT • Le développement de stratégies de compréhension (globale et détaillée) qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences. Seul un entraînement régulier peut permettre aux candidats d’appréhender en un temps limité structure et contenus. On peut proposer aux élèves de travailler dans une première phase (consacrée à l’acquisition de méthodes et au décryptage des mécanismes des exercices) sur des documents en langue maternelle d’une longueur et d’une typologie similaires (qu’ils pourraient sélectionner eux-mêmes au hasard de leurs lectures) avant de recentrer la démarche sur des documents en langue. © 2012 Cideb 21 compréhension des écrits La progression Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée dans le cadre de l’examen : • « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve. • « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen. La progression propose un entraînement systématique à l’épreuve. Dans un premier temps, on s’attache aux mécanismes du premier exercice avant d’inviter le candidat à l’analyse des textes (exercice n° 2), de la structure générale à la compréhension des contenus (globale et détaillée). Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le déroulement des exercices. LES ÉTAPES LES OBJECTIFS Entraînement à l’exercice 1 Repérer des informations dans plusieurs documents Sélectionner des informations pour faire un choix S’orienter dans le document écrit. Comparer et classer des éléments dans un/plusieurs textes. Entraînement à l’exercice 2 Comprendre un document (compréhension globale). Repérer les informations essentielles Comprendre un document (compréhension Repérer une information précise et justifier sa détaillée). réponse Comprendre un document (compréhension fine). Identifier un point de vue 22 © 2012 Cideb compréhension des écrits Découvrir la… compréhension des écrits Sélectionner des informations pour faire un choix Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont pour objectif de familiariser les candidats avec la réalité de l’examen. Les mécanismes de l’épreuve sont ainsi analysés de manière pratique et mis en regard avec les contenus de la page de gauche « théorique ». La rubrique se propose comme un « échantillon » de l’examen. Elle n’en est pas un fac-similé : ici en effet les élèves ont la possibilité de découvrir un seul des deux documents écrits qui figurent au programme de la CE. On a choisi d’illustrer l’exercice de type 1 (Lire pour s’orienter) basé sur plusieurs documents courts, qui rappelle les exercices d’appariement des niveaux précédents. L’activité demande une grande versatilité au candidat, dont la lecture doit lui permettre de repérer, sélectionner et classer des informations pertinentes au regard d’une tâche donnée. Comme au niveau A2, il s’agit d’effectuer un choix en fonction de critères précis énoncés dans la consigne. L’exercice de compréhension repose donc sur deux types de documents rédigés en français dont la bonne compréhension garantit la réussite de l’épreuve : les textes supports utilisés ET la consigne. Entraînement à l’exercice 1 : comparer et classer des éléments dans un/plusieurs textes. Page 36, exercice 1 Crêperie Contemporaine. Oui: Menu sans poisson, Menu végétarien, Maximum 20 € ; non : Jour de la semaine, Menu italien. Chez Lilo. Oui : Jour de la semaine, Menu sans poisson, Menu végétarien, Menu italien ; non : Maximum 20 € ; Sapporo Ramen. Oui : Jour de la semaine, Maximum 20 € ; non : menu sans poisson, menu végétarien, menu italien ; Brasserie l’Olive. Oui : Jour de la semaine, Menu sans poisson, Menu végétarien, Maximum 20 €, Menu italien. Je choisis la Brasserie l’Olive. Page 36, exercice 2 J’achète le Ravo Gig 256. Repérer les informations essentielles Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un document (compréhension globale). Page 33, exercice 1 Page 37, exercice 1 La princesse... : 1; L’atlas d’Émeraude : 2 ; La vie en verte : 3 ; Couscous clan : 4. Les questions préparatoires : 1 L’histoire 2 X 3 4 X Votre budget X X X Le délai de livraison X X X Vous commandez La vie en verte. Repérer des informations dans plusieurs documents Entraînement à l’exercice 1 : s’orienter dans le document écrit. Page 34, exercice 1 1 voyages ; 2 A4, B1, C2, D3 ; 3 A3, B1, C2, D4 ; 4 A3, B1, C2, D4 ; 5 A4, B3, C2, D1. Page 35, exercice 2 Ravo Gig 256. Oui : mémoire, format, fonctionnalité, son ; Moni PX-B518. Oui: mémoire, format, son ; non : fonctionnalité; Pear u-Blend. Oui : mémoire; Non : format, fonctionnalité, son ; NROI GH-460. Oui : mémoire, format, fonctionnalité ; non : son. © 2012 Cideb B1 1 Il s’agit d’un article de presse publié dans le Nouvel Observateur (rubrique : Actualité Culture) ; 2 Pratiquement rien ! Le titre en effet n’est pas explicite (seule idée exprimée : c’est une histoire extraordinaire/incroyable). Pour comprendre, il faut donc lire le chapeau qui donne des précisions sur l’événement insolite et curieux dont parle le texte ; 3 L’illustration qui accompagne le texte est très importante car elle nous renseigne immédiatement sur son contenu : l’histoire de la « tête » d’un personnage historique célèbre, retrouvée et analysée pour en certifier l’authenticité. Elle a pour but d’attirer l’attention du lecteur de manière immediate. Le questionnaire : 1 b ; 2 a ; 3 Dans la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis près de Paris ; 4 c. Page 39, exercice 2 1 A1, B3, C2 ; 2 A2, B3, C1; 3 A3, B2, C1. Page 40, exercice 3 1 b ; 2 César parle anglais ! (la langue parlée ne correspond pas à celle utilisée à l’époque) ; 23 compréhension des écrits 3 Le documentaire tente de respecter la vérité historique : en latin et en grec anciens ; 4 Parce qu’on a retrouvé des graffiti (écrits phonétiquement par des ouvriers de l’époque qui ignoraient l’ortographe) ; 5 On a choisi la prononciation du grec moderne (pour le grec parlé à Alexandrie par Cléopâtre, car il était impossible de connaître exactement la prononciation du Ier siècle av. J.-C.) ; 6 Parce que les dialogues en latin et en grec auraient pu éloigner les spectateurs, découragés par les sous-titres. Repérer une information précise et justifier sa réponse Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un document (compréhension détaillée). Page 41, exercice 1 1 a ; 2 c ; 3 a ; 4 On peut proposer aux élèves de souligner plusieurs phrases du texte qui expliquent l’engouement de Spielberg pour le héros de BD belge, qui ressemble à Indiana Jones, héros qu’il ne connaissait pas avant de monter le projet du film. « […] Steven Spielberg lit l’article d’un journaliste qui compare Indiana Jones à Tintin. Spielberg ne connaissait pas le personnage et commence à lire la collection des albums d’Hergé. Très vite, il se passionne pour les aventures du fameux reporter […] » ; 5 Non, « Steven Spielberg n’a jamais rencontré Hergé… » ; 6 L’exercice est une reprise des questions précédentes (qui avaient pour objectif de familiariser les élèves avec la manipulation de citations) ; FAUX. Justification : « Spielberg ne connaissait pas le personnage et commence à lire la collection des albums d’Hergé. » FAUX. Justification : « Steven Spielberg n’a jamais rencontré Hergé… ». Page 43, exercice 2 1 b ; 2 Participer au casting ; 3 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « La caméra les observe uniquement lorsqu’une mission leur a été confiée. » VRAI. Justification : « Et chaque semaine, un candidat est bien sûr éliminé sans pitié. » ; 4 b ; 5 a) Une bourse d’études islamiques, b) Un poste d’imam ; c) Un pélerinage à la Mecque ; 6 La participation à Imam Muda est un atout fondamental pour trouver une épouse. Identifier un point de vue Entraînement à l’exercice 2 : comprendre un document (compréhension fine). 24 Page 44, exercice 1 Questions préparatoires 1 L’athlétisme ; 2 Les dangers du doping sont réels. Le texte signale que « la mort dramatique de Florence Griffith-Joyner à 38 ans nous avait aussi enseigné que les substances pharmaceutiques donnent à un athlète la possibilité de courir plus vite, mais peuvent aussi le tuer ». Exemples tirés de l’actualité : réponse libre. On n’aura pas de difficultés à trouver des sports, et des sportifs, impliqués dans des affaires de dopage plus ou moins dramatiques. 3 Le rêve d’un sport propre nourri par l’auteur ne s’est pas réalisé car « les laboratoires ont toujours un temps d’avance sur les autorités qui tentent d’organiser les contrôles ». Questionnaire 1 b ; 2 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « […] les substances pharmaceutiques donnent à un athlète la possibilité de courir plus vite, mais peuvent aussi le tuer. » ; VRAI. Justification : « […] les laboratoires ont toujours un temps d’avance sur les autorités qui tentent d’organiser les contrôles. » ; 3 b ; 4 c. Page 46, exercice 2 1 c ; 2 au Monstre du Loch Ness en Écosse ; 3 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « On sait maintenant qu’il y a entre 25 000 et 30 000 ans, les deux peuples cohabitaient... » ; FAUX. Justification : « Certaines races animales ont été découvertes très tard, … », « … le yéti et bien d’autres créatures inconnues ont donc encore toutes leurs chances ! » ; 4 Ouvrir un institut scientifique spécialisé dans la recherche des Yétis ; 5 a) Les nombreuses empreintes repérées ; b) La découverte d’objets ; c) Les témoignages de la population ; 6 c. Je m’évalue, page 47 1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 d. S’entraîner à la… compréhension des écrits Page 48, exercice 1 Players. Oui : le lieu, le prix, le menu ; non : l’horaire, l’âge, la musique ; Le Showcase. Oui : l’âge ; non : le lieu, l’horaire, le prix, le menu, la musique ; Concorde Atlantique. Oui : le lieu, © 2012 Cideb compréhension des écrits l’horaire, le prix, le menu, l’âge, la musique ; Réservoir. Oui : le lieu, le menu, la musique ; non : l’horaire, le prix, l’âge. Nous allons au Concorde Atlantique. Page 50, exercice 2 1 b ; 2 Les dangers qui menacent le Colisée : a) La pollution, en particulier automobile ; b) Les vibrations d’un métro qui passe à proximité ; c) Le monument est victime de sa réputation. Le nombre de visiteurs est passé en une dizaine d’années d’un à six millions par an ; 3 Le succès du film de Ridley Scott, Gladiator (2000), a lancé la mode; 4 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « La restauration sera possible grâce au fabricant de chaussures de luxe Tod’s, qui réglera intégralement l’addition… » ; « le sponsor unique du Colisée ». FAUX. Justification : « ‘Vous ne verrez jamais aucun poster géant de mes chaussures sur le monument’, assure le milliardaire. » ; 5 Pour protéger l’esthétique du site ; 6 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « …à la fin des travaux, les zones visitables seront supérieures de 25%… ». FAUX. Justification : « …pendant toute la durée des travaux (deux ou trois ans), le monument restera ouvert au public. » ; 7 c ; 8 L’entrepreneur rêve que d’autres grandes entreprises imitent son exemple et s’intéressent à des sites en danger comme Pompéi par exemple. B1 Page 55, exercice 4 1 Le gouvernement français devrait… ; 2 La prochaine réunion du G8 serait prévue… ; 3 Les hommes pourraient arriver… ; 4 Le Tour de France cycliste partirait… ; 5 Angelina Jolie ferait… Page 55, exercice 5 1 Ce DVD, dont je t’ai parlé, est mon film préféré. 2 Ce journal publie des nouvelles dont il est sûr. 3 Quel est ce château dont on voit les tours ? 4 Il rencontra par hasard Michel dont il ignorait l’adresse. 5 Je ne connais pas la jeune fille japonaise dont mon meilleur ami est amoureux. Phonétique – Mes sons Les sons [ɲ] et [ŋ], page 55 1 Le parking ; 2 La campagne ; 3 Le camping ; 4 Le champagne ; 5 La montagne ; 6 Le trekking ; 7 Le jogging. La prononciation du futur et du conditionnel, page 55 1 On partira en vacances bientôt. 2 Nous aurions bien aimé aller voir le Cirque du Soleil… ! 3 Tu m’achèteras une baguette et tu iras au bureau de tabac pour les timbres. 4 Il faudrait préparer les papiers avant d’aller au rendez-vous. 5 Ton examen ? Ça ira, tu verras… ! 6 Vous pourriez faire attention, Monsieur ! 1 Futur 2 X Conditionnel 3 4 X X 5 6 X X X Gramm’express Page 54, exercice 1 Les sons [ks] et [gz], page 55 1 Mais ; 2 enfin ; 3 car ; 4 donc ; 5 Premièrement ; 6 Deuxièmement ; 7 alors ; 8 Donc. 1 Le succès ; 2 Un examen ; 3 Un excès de vitesse ; 4 Les exercices de maths ; 5 Une exception ; 6 Accès interdit ! Page 54, exercice 2 1 Il voulait sortir, mais il avait la fièvre. 2 Il n’y avait plus de place dans le bus, alors Virginie a dû voyager debout. 3 Mon programme est prêt : premièrement je vais voir le Colisée, deuxièmement je vais place Navone et enfin je visite les musées du Vatican. 4 Qu’est-ce qu’on fait ce soir, on va au cinéma ? Puis on mange une pizza ? Page 54, exercice 3 1 Je suis en train de travailler. 2 Zut, le train vient de partir ! 3 Nous sommes en train de jouer aux échecs. 4 Tu vas aller le voir et tu lui diras que je ne suis pas d’accord ! 5 Je viens de finir tout mon travail ! © 2012 Cideb 1 Graphie x Graphie cc Graphie xc 2 3 X 4 5 6 X X X X X Rappel : les sons [k] et [g] 1 Un gant ; 2 Un gobelet ; 3 Des guillemets ; 4 À gauche ; 5 La gouache ; 6 Un kilomètre ; 7 Les calories ; 8 Les couleurs ; 9 Quiconque ; 10 Un colloque ; 11 La qualité ; 12 Un koala. 25 B1 Production écrite Analyse de l’épreuve La production écrite est la troisième épreuve collective de l’examen DELF B1. C’est également la dernière : après avoir terminé les exercices de production écrite, les candidats devront remettre à leur surveillant de salle le fascicule distribué en début de session. N.B. Ce fascicule comprend l’ensemble des épreuves collectives et constitue le « devoir d’examen » que les candidats doivent remettre à la fin des épreuves (cf. fac-similé page 105 du manuel de l’élève). Le déroulement de l’épreuve (Durée totale : 45 minutes) Durant l’épreuve de production écrite, les candidats travaillent en autonomie et en fonction de leur rythme personnel. On rappellera aux élèves l’importance d’une bonne gestion du temps : ils doivent en effet être en mesure de rassembler leurs idées par écrit au « brouillon », de recopier au propre, relire et corriger éventuellement le texte qu’ils ont écrit avant de remettre leur copie en fin d’épreuve. Durant la préparation à l’examen, l’enseignant devra donc s’efforcer d’insister sur les impératifs suivants : • propreté et lisibilité du devoir, d’où l’importance du brouillon (fortement conseillé) ; • respect du temps imparti pour l’épreuve. Attention ! Le DELF est un examen d’état français et se conforme aux usages éducatifs français. Ce qui signifie que : – aucun délai supplémentaire ne peut être accordé aux élèves quand l’examinateur annonce la fin de l’épreuve et demande la remise des copies ; – le candidat ne peut remettre le brouillon en même temps que la copie : il doit donc avoir le temps de recopier son devoir. La typologie des écrits au niveau B1 Le niveau B1 est celui d’une autonomie naissante de l’apprenant. Les compétences des candidats sont donc celles d’un utilisateur indépendant, qui peut « écrire des textes articulés simplement sur une gamme de sujets variés dans son domaine » (cf. Référentiel page 76). La formule est déclinée en savoir-faire variés, qu’il s’agisse de « raconter une histoire, faire la description d’un événement, le compte-rendu d’expériences en décrivant ses sentiments et ses réactions […] écrire de brefs essais simples sur des sujets d’intérêt général […] donner son opinion ». L’épreuve de production écrite est constituée d’un exercice unique qui tente d’opérer une synthèse de ces compétences multiples. Dans le droit fil des indications données par le CECRL, le devoir du niveau B1 vise à évaluer la capacité du candidat à « exprimer une attitude personnelle sur un thème général », en d’autres termes : • On écrit (pour) quoi ? Il s’agit pour le candidat de pouvoir : – décrire, raconter, exposer des faits, une situation ; – décrire des sentiments, réagir de manière personnelle (devant une situation) ; – exprimer une opinion. Les sujets iront du simple récit d’expérience (« Racontez… ») à l’essai général (ex : « Rédigez un article où vous parlerez de… ») jusqu’à l’expression d’une opinion personnelle sur un thème donné. Pour ordonner son discours, le candidat pourra se voir proposer des typologies de texte très diverses (déterminées par la consigne). On pourra ainsi lui demander : –d’écrire un essai (sous la forme d’une publication sur un forum de discussion par exemple) ; – de participer à une correspondance, qu’elle soit de type traditionnel (une lettre, par exemple dans le cadre d’un courrier des lecteurs) ou électronique (mail, courriel) ; – de rédiger un article de journal, mais aussi une page de journal intime, etc. • On écrit pour qui ? On a dit que le candidat peut être amené à rédiger un simple récit d’expérience dans le cadre d’un essai libre où il pourra exprimer des émotions, des sentiments d’ordre personnel. Toutefois les sujets proposés fonctionnent généralement sur le principe de l’interaction : le candidat doit en effet réagir à un écrit qui lui est proposé sous la forme d’un document support en complément de la consigne, toujours contextualisée 26 © 2012 Cideb production écrite B1 (« Vous lisez cette annonce dans votre magazine préféré », «Vous consultez un forum sur Internet. Vous lisez ce message…», etc.). Ce document, d’une longueur très contenue et qui aborde un « thème général », est le véritable déclencheur de la production : c’est l’annonce lue dans le magazine, le message découvert sur le forum de discussion qui provoque la prise de position de son lecteur, c’est-à-dire du candidat appelé à réagir publiquement en exprimant une opinion personnelle. Car il ne s’agit plus de fournir une réponse à un destinataire précis (un ami ou un correspondant français comme aux niveaux A1 et A2) sur une question du domaine privé (cf. les invitations du niveau A2 qu’il faut accepter ou refuser) : le texte à écrire est destiné à une ample divulgation (cf. «Vous écrivez au magazine pour protester…», «Vous répondez à… en adressant votre courrier à la rédaction du magazine», etc.). Les destinataires sont multiples (les lecteurs de l’article, de la revue, du forum de discussion) et inconnus du destinateur. Le contexte de l’écrit ne peut plus être qualifié d’amical – sans que le ton d’ailleurs devienne obligatoirement trop formel. Car le candidat du niveau B1 est invité à s’exprimer sur « des sujets familiers » correspondant à ses « domaines d’intérêt ». En d’autres termes les sujets proposés abordent des thématiques adolescentes (l’importance des langues vivantes, les rapports avec le monde des adultes, etc.) et les écrits à produire sont la plupart du temps des discours destinés à d’autres adolescents. Pour conclure, on dira que les sujets de niveau B1 vont de la production de textes à caractère informatif ou narratif à des discours plus résolument « engagés » où la tentation est forte de voir l’ébauche d’un écrit fondamental de la tradition scolaire française, la fameuse dissertation : comme dans la dissertation, il s’agit d’exprimer un jugement (positif ou négatif), une opinion, des idées en les illustrant si possible d’exemples concrets. En d’autres termes d’argumenter. L’épreuve de production écrite du niveau B1 préfigure d’autres exercices plus ambitieux et très français ! • On écrit… combien ? Les exigences formulées au niveau B1 concernent non seulement les contenus et la forme du texte à écrire, mais également l’aspect quantitatif de la production. Le candidat doit en effet faire la preuve de sa capacité à « tenir la distance » et si le C.I.E.P. parle d’« une production écrite moyenne », elle est strictement quantifiée, comme à tous les niveaux. Chaque devoir doit comporter un nombre précis de mots (160 à 180), à indiquer sur la copie. L’enseignant élucidera avec la classe la notion de mot pour aider au décompte. Pour le C.I.E.P. un mot, c’est « l’ensemble de signes unis par le sens » placés entre 2 espaces. Ex : C’est = 1 mot Dans l’actualité = 2 mots Laissez-moi vous l’expliquer = 3 mots On invitera également les élèves à faire un test personnel : chacun devra compter combien de mots il écrit en moyenne sur une ligne pour savoir combien de lignes il/elle doit produire pour remplir le contrat. La réussite à l’épreuve de production écrite est directement liée à la familiarité que le candidat a pu développer non seulement avec l’exercice proposé dans le cadre de l’examen (les élèves doivent bien sûr connaître la typologie des différents écrits qui peuvent leur être demandés et les règles auxquelles ils obéissent), mais également avec la manipulation de la langue. La préparation devrait donc s’aligner selon les axes de force suivants : • l’analyse des consignes et des documents Impérative pour chacun des exercices de l’examen, une lecture attentive des documents de l’examen en début d’épreuve est fondamentale également dans le cadre de la production écrite. Véritable exercice de compréhension, la lecture de la consigne (ici on entend par consigne l’énoncé précis de la tâche à exécuter et éventuellement le document qui l’accompagne) permet au candidat de : – dégager la problématique qu’il lui est demandé de traiter. On pourra ici faire un parallèle avec la 3ème partie de l’épreuve de production orale (cf. page 53 sq) ; – déterminer la forme de la production (Quel type d’écrit ?) et ses contenus (Quoi écrire ? À qui ?) ; • le développement de stratégies qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences dans le domaine de la production écrite (écriture créative, micro-exercices, etc.). Le niveau B1 est celui d’un début d’autonomie qui prend en compte l’assimilation des mécanismes, structures et expressions de la langue. Seul un entraînement régulier permettra cette assimilation et la création d’automatismes destinés à lui permettre d’affronter sereinement les difficultés de l’examen. © 2012 Cideb 27 production écrite La progression Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée dans le cadre de l’examen : • « Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve. • « S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen. La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses mécanismes et de ses difficultés, d’une bonne compréhension des documents de l’examen à la construction d’un texte cohérent, de l’expression des sentiments à celle des idées et à la recherche d’exemples pour nourrir une argumentation. Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le déroulement des exercices. LES ÉTAPES LES OBJECTIFS Écrire pour être lu • Comprendre une situation de communication à l’écrit (Qui écrit ? À qui ? Pourquoi ? Quoi ?) • Décrire des faits, des situations et des gens ; • parler de sentiments et d’émotions ; • faire un récit d’expérience. • Exposer un fait, une situation ; • donner son opinion, exprimer des idées. • Construire un texte clair et ordonné ; • argumenter pour convaincre. • Illustrer son discours par des exemples. Raconter une expérience, exprimer ses sentiments et ses émotions Réagir, exprimer une opinion Ordonner ses idées et ses arguments Fournir des exemples 28 © 2012 Cideb production écrite Découvrir la… production écrite Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont pour objectif de familiariser les candidats avec la réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes de l’épreuve en travaillant parallèlement sur les contenus de la page de gauche « théorique ». On peut choisir de reporter l’activité en cours de progression, quand les compétences de la classe sont plus affirmées ou la proposer immédiatement de manière à mettre en évidence les problématiques auxquelles le candidat du niveau B1 doit se confronter (compréhension de la consigne et du document = du sujet, choix de la typologie de texte à écrire, formulation, etc.) : on pourra par exemple élaborer en commun un canevas de devoir dont les élèves conserveront la trace de manière à pouvoir éventuellement le compléter lorsqu’ils auront acquis une véritable familiarité avec l’épreuve. Page 57 C’est un exemple classique de la typologie proposée à l’examen. On procèdera à une analyse rigoureuse du sujet avec les élèves en leur posant des questions simples : • Comment se présente le sujet ? On fera remarquer qu’il s’articule en deux parties : –la consigne, qui a pour objectif de 1) contextualiser la production (« Vous consultez le forum du site francophone Zone Ados et vous lisez ce message ») et de 2) définir la tâche à accomplir, aussi bien dans son contenu (« Vous décidez de répondre à Conrad en donnant votre opinion sur le sujet ») que pour ce qui est du « volume » de langue attendu (160 à 180 mots) ; –le document, d’une longueur conséquente, qui se présente comme authentique (à l’instar de tous les autres documents de l’examen). Il semblera sans doute familier à certains élèves s’ils ont l’habitude de consulter les forums de discussion. On ne résistera d’ailleurs pas au plaisir de leur céder la parole pour qu’ils puissent expliquer à la classe le fonctionnement d’un site de ce genre et comment lire les différentes sections de la page. L’affichage principal concerne : – la « question du jour » (Vous avez un journal intime ?) ; – le message publié sur le forum. Il est signé de manière informelle (un prénom, l’âge, la localisation). © 2012 Cideb B1 On remarquera l’emploi du « vous » qui n’a rien de formel mais correspond à la réalité des forums en ligne : un internaute interpelle une communauté, et donc des destinataires multiples. Les « archives » L’internaute peut y trouver les questions abordées durant les mois précédents et les messages mis en ligne sur le site. On notera la magnifique expression « nuage de tag », (presque) traduite de l’anglais tag cloud, qui renouvelle le concept de mot-clef. Elle désigne les thématiques abordées par les internautes sur le forum, ou les mots les plus fréquemment utilisés par les visiteurs du site. Elle permet de faciliter les recherches sur le site. • Comment lire le sujet ? L’important est bien sûr de faire remarquer aux élèves que la thématique à traiter n’est pas contenue dans la consigne, mais dans le document : les deux éléments constitutifs du sujet sont donc complémentaires. C’est Conrad en effet qui pose la question à laquelle le candidat est amené à répondre (« Vous avez un journal intime ? Vous pensez que c’est important ? ») et c’est à Conrad qu’il faut théoriquement répondre en formulant une opinion (« Vous décidez de répondre à Conrad en donnant votre opinion sur le sujet »), ce qui signifie que du point de vue de la forme le message sera adressé à un destinataire précis (et unique) et que le tutoiement est sans doute de rigueur même si destinateur et destinataire ne se connaissent pas (on pourra le définir comme un « tutoiement télématique » : le ton du discours sur le net est la plupart du temps informel). On peut en profiter pour constituer avec la classe un mini « cyber-dico » consacré aux nouvelles technologies (avec des termes tels que : adresse web, site, profil, naviguer/surfer sur Internet, se connecter à un site/Internet… cf. Mes mots, page 63). Pour en savoir plus sur les forums dédiés aux jeunes internautes : www.netguide.fr/Forums_Pour_Les_Jeunes/ Écrire pour être lu Comprendre une situation de communication à l’écrit (Qui écrit ? À qui ? Pourquoi ? Quoi ?) L’objectif de l’exercice est d’amener les élèves à identifier rapidement la nature d’un document et à l’associer à des impératifs formels, des règles d’écriture qu’ils devront appliquer dans leur devoir. 29 production écrite Page 58, exercice 1 On peut demander aux élèves d’imaginer les auteurs des textes : sans doute des jeunes pour les textes n° 1 et 3 et peut-être un auteur plus affirmé pour le n° 2 (un journaliste). Activité a Qui écrit ? (destinateur) : Les destinateurs ne sont pas spécifiés. On peut simplement les qualifier à partir du type de texte qu’ils écrivent. Texte 1 : quelqu’un qui participe à une discussion en ligne ; Texte 2 : quelqu’un qui écrit un article ; Texte 3 : quelqu’un qui écrit une lettre. À qui on écrit ? (destinataire) : ici la question pourrait/devrait être « pour qui », car les destinataires des écrits sont : Textes 1 et 2 (destinataires multiples) : les participants d’un forum de discussion (texte 1) et les lecteurs d’un magazine/journal (texte 2) ; texte 3 : (destinataire unique) le directeur d’un magazine ; De quoi on parle ? (objet, sujet) : tous les textes abordent la même thématique : les jeunes et la musique. Activité b Les exemples proposés permettent de mettre en évidence les divers éléments d’une situation de communication à l’écrit sur un même thème : Les jeunes et la musique (cf. Delf en poche ! page 58). Cet exercice permet une révision rapide des divers types d’écrits que les élèves sont amenés à manipuler dans le cadre de l’épreuve (comme documents supports ou comme production personnelle) et des spécificités qui les caractérisent. Qu’est-ce qu’on écrit ? Type de texte : Texte 1 : un message sur Internet. Texte 2 : un article de presse. Texte 3 : une lettre formelle. Caractéristiques formelles : Texte 1 : le discours ici se présente comme un essai libre où « je » exprime une opinion. Seule la précision « si j’interviens dans la discussion » permet de comprendre qu’il s’agit d’un forum. Texte 2 : titre et « introduction » générale du thème. Texte 3 : datation, localisation, formule d’adresse et vouvoiement. Page 59, exercice 2 Comme dans l’exercice précédent, l’activité met en regard des écrits différents (un message électronique, une lettre classique) basés sur l’interaction (ce qui implique destinateur et destinataire) qui abordent le même sujet (un nouveau règlement scolaire). 30 Tout en fournissant un exemple pratique de deux types de productions rédigées, l’exercice a bien sûr pour objectif de réviser avec la classe les contraintes qui pèsent sur la formulation en fonction du destinataire du message et du contexte de l’interaction. • TRAVAIL SUR LE PREMIER DOCUMENT On demandera aux élèves de lire silencieusement le premier texte pour en proposer ensuite une analyse rapide (sans surprise pour les élèves qui ont déjà travaillé les niveaux précédents, puisqu’elle reprend les « ingrédients » de la situation de communication à l’écrit) : Qui écrit ? (« je » qui est ici identifié : il s’agit de Marc Pottier) ; À qui ? (le destinataire est « la personne qui a comme correspondant Marc Pottier = ‘vous’ ») ; Sous quelle forme ? (un courriel, un mail). L’analyse devra être particulièrement précise pour les questions quoi ? (ici le destinateur veut raconter une expérience désagréable de son quotidien, comme le préfigure le sujet du message indiqué en objet) et surtout pourquoi ? Car le message a ici le double objectif de communiquer des informations (en l’occurrence un document : le nouveau règlement, donné en copie ; l’identification dans le texte est facilitée par la couleur différente des caractères) et de demander une aide ponctuelle (« Tu as des idées ? ») pour la rédaction d’un autre écrit. Inspiré par l’indignation (« scandaleux ! »), le message est donc amical et l’interaction s’opère entre deux adolescents qui se connaissent (Marc est présenté comme « votre correspondant »). Les marques de l’écrit correspondent à la typologie du message et au contexte : – toutes les précisions (datation, indication du destinataire et du destinateur) « externes » au contenu du message disparaissent dans le texte. Elles sont regroupées dans le « cadre » qui identifie le message comme électronique (DE…, OBJET, etc.) ; – le registre de langue employé est familier (cf. la formule de politesse initiale, l’absence d’inversion dans la question, etc.) Le texte du règlement pourra donner lieu à une interaction en classe, à mettre en parallèle avec les activités proposées dans diverses compétences (Production orale cf. page 95 et 101 du livre, Compréhension des écrits p. 100 du livre). On pourra faire remarquer aux élèves que le texte est sur le mode impératif (emploi du verbe « exiger », très fort) et fonctionne sur le principe de la négation (pas de…, ni….ni...) : ici la grammaire est révélatrice du sens ! Le nouveau règlement proposé (imposé !) aux élèves est une restriction nette de leur liberté. © 2012 Cideb production écrite • TRAVAIL SUR LE SECOND DOCUMENT Après avoir proposé une lecture en classe (faite par les élèves ou le professeur), on demandera de résumer la situation de communication : Marc rédige (avec l’aide de « je ») une lettre à son chef d’établissement pour discuter du nouveau règlement, ce qui implique : – 1 destinateur : Marc = élève, représentant de classe (demande pour la classe : un élève de 1ère a quel âge en France ? Il a 16/17 ans et est à l’avant-dernière année de lycée. L’année prochaine, il passera le bac) ; – 1 destinataire : le Proviseur (chef d’établissement du second cycle du secondaire, celui des lycées) = un adulte, un responsable. Le message est bien sûr très formel. On demandera aux élèves de relever les mots et les expressions qui marquent « l’effort diplomatique » accompli par les deux destinateurs : l’indignation devenue « surprise » (« nous avons lu avec beaucoup de surprise… »), l’usage du conditionnel de politesse (« nous aimerions »), de formules de respect (« merci de… » ; ici tout est fait pour insister sur l’autorité du Proviseur). On demandera aux élèves de compléter la lettre avec les indications désirées, qui reprennent la structure de la lettre formelle. Pour un meilleur repérage des nécessités de la mise en page, les collegues les plus « technologiques » réaliseront donc un fichier scannerisé ou un transparent pour pouvoir projeter au tableau (TBI ou rétroprojecteur) le modèle de lettre à compléter et l’analyser avec la classe. La plupart des réponses sont suggérées par les documents fournis (d’où l’importance d’une lecture attentive). Une part de créativité est abandonnée aux élèves qui pourront à leur gré imaginer le nom du lycée et de son proviseur, la localisation de la scène, etc. Destinateur : Marc Pottier / Représentant de classe (1ère S) ; Destinataire : Monsieur Sévère Maisjuste /Proviseur /Lycée… ; Date et lieu : La date devra être postérieure au 24/10 (date du mail), la localisation est libre ; Formule d’appel : Monsieur le Proviseur, (on donne le titre, pas d’abréviation pour Monsieur) ; Formule de congé : cf. exercice 4 p. 59. Formule brève : Respectueusement ; Formule « riche » : En vous remerciant par avance, veuillez croire, Monsieur le Proviseur, à l’assurance de ma respectueuse considération ; Signature : Marc Pottier. © 2012 Cideb B1 Page 60, exercice 3 L’exercice est simple. On demandera aux élèves de préciser à chaque fois les caractéristiques formelles qui les ont orientés dans leur réponse (cf. page précédente). On leur demandera également quel est le thème commun de ces écrits. a 2 ; b 1 ; c 3. Page 60, exercice 4 Cet exercice, qui fonctionne sur le principe de l’appariement, permet d’insister sur l’importance de l’adéquation du registre de langue au(x) destinataire(s) de l’écrit. Il est également l’occasion de revoir ensemble les formules de politesse couramment employées en français. 1 c ; 2 a ; 3 e ; 4 d ; 5 b. Page 60, exercice 5 Les articles de presse apparaissent souvent au niveau B1, comme documents déclencheurs d’activités (en CE et PO) mais également comme tâche à accomplir dans le cadre d’un sujet de PE. Ce petit exercice de manipulation linguistique a pour but de familiariser les élèves avec la lecture/écriture des titres de presse. – On commencera par reprendre les titres proposés pour le thème de la page (la violence scolaire) en demandant leur opinion aux élèves (activité b). – Puis on pourra leur proposer de brefs articles de presse en français privés de leur titre en demandant à la classe de les inventer (à trouver facilement sur les sites d’actualité : www.france24.com/fr/ ou http://1jour1actu. com). La classe travaillera par groupe pour la recherche des titres. On choisira les meilleurs titres lors de la mise en commun (en demandant aux élèves de justifier leur choix). En guise de correction, on révèlera quel était le titre original du texte (il se peut que la classe ait été plus créative que l’auteur de l’article…). – On lancera un concours des « meilleurs titres » dans la presse locale (c’est-à-dire en langue maternelle) en demandant à la classe de sélectionner ceux qui apparaissent les plus pertinents, percutants, ironiques, etc. et donc susceptibles d’attirer l’attention d’un lecteur potentiel. On peut conclure le travail sur les titres avec l’exercice n° 3 page 92 du livre. 31 production écrite Raconter une expérience, exprimer ses sentiments et ses émotions • Décrire des faits, des situations et des gens ; • parler de sentiments et d’émotions ; • faire un récit d’expérience Page 61, exercice 1 Comme pour l’exercice 2 p. 59, l’exercice est déclencheur d’activité mais offre également un exemple de production rédigée. Comme pour tous les exercices basés sur des documents supports, on commencera par une lecture attentive du texte (à faire ensemble en classe et à haute voix) et l’analyse habituelle (Qui ? À qui ? Nature du document ? On parle de quoi ?) : on a donc ici un récit d’expérience formulé par un destinateur identifié (un prénom : Mei) pour des destinataires multiples et nonidentifiés, configuration classique des forums en ligne. 1 Mei est allée au Maroc faire un chantier international de Solidarités Jeunesse (il s’agissait de « faire un jardin dans la cour du lycée de la ville »). 2 Très positive. L’opinion générale est donnée en conclusion du texte : « C’est un sentiment formidable de voir le travail qu’on a fait ensemble : le chantier a été une expérience unique, et je garderai toujours de très bons souvenirs. ». Et encore : « Chefchaouen est une ville magnifique » […] « On était logés au lycée, un chouette endroit. » […] « J’aimais bien cette façon de partager. J’adore la cuisine marocaine » […] « C’était délicieux ! » ; 3 De son expérience de volontaire sur un chantier au Maroc ; a (dans l’ordre du texte) : le contexte (la ville), les autres (le groupe et les gens du pays), le quotidien (le logement, les repas), le travail. b Il est facile de suivre le récit des aventures de Mei car sa description suit un ordre logique et cohérent, marqué par les paragraphes successifs du texte : chaque fois que le récit passe d’un thème à l’autre, on change de paragraphe ; 4 Le texte s’ouvre par un présent décidé (que l’on pourrait qualifier de présent de vérité générale) mais dans son récit Mei emploie les temps du passé (cf. Gramm’express, page 78 du livre) : le plus utilisé est l’imparfait, qui sert à décrire toutes les expériences vécues par Mei durant son séjour. On a quelques emplois du passé composé pour marquer la fin de l’expérience et exprimer un bilan : « on a réussi à faire », « on a fait ». Le discours d’expérience se conclut par une incursion dans le futur avec : « Je garderai toujours de très bons souvenirs ». 32 L’exercice a pour objectif d’illustrer la réalité d’un récit d’expérience (un peu plus long que celui demandé à l’examen : ici le texte compte 226 mots) en insistant sur l’importance de son organisation (logique temporelle, cohérence) et de sa présentation (cf. Gramm’express page 79 du livre). Page 61, exercice 2 L’exercice est une réécriture sur le mode négatif. Pour aider les élèves, on complètera le plan du texte (cf. supra 3a) en faisant correspondre aux différentes situations les remarques (positives) de Mei. Puis on leur demandera de transformer le texte pour répondre à la consigne. L’expérience de Mei a été négative ! Attention, la logique du texte (matérialisée par les paragraphes) doit être respectée. En revanche certains éléments du texte peuvent disparaître. Pour travailler plus vite, on peut proposer à la classe de faire l’exercice oralement en recueillant toutes les suggestions des élèves. Quelques suggestions : « Chefchaouen n’est pas une belle ville. C’était vraiment une ambiance désagréable et totalement négative pour moi : l’architecture, la chaleur, les minuscules boutiques colorées, l’odeur... Notre groupe devait travailler pour faire un jardin dans la cour du lycée de la ville. On était une trentaine de volontaires, dont 7 étrangers. Tous les autres étaient marocains ! Ce n’était pas un bon moyen de s’intégrer dans la culture et les habitudes du pays. […] Moi j’étais la seule asiatique, partout où j’allais et tous les jours les gens me regardaient sans me saluer, ils ne souriaient jamais. […] On était logés au lycée, un endroit peu confortable. On mangeait ensemble autour d’un même plat en utilisant le pain comme une cuillère. Je n’aime pas cette façon de partager. La cuisine marocaine ne me plaît pas, car elle est épicée. Pendant les pauses, on avait un thé spécial à la menthe, trop sucré. Le goût me rappelait le chewing-gum et c’était bizarre ! On commençait le travail vers 8h30-9h00, jusqu’à midi. Les garçons travaillaient très dur et supportaient bien cette chaleur… Pas moi ! On a réussi à faire seulement un tout petit jardin et pas très beau ! C’est un sentiment pénible de voir le travail qu’on a fait ensemble : le chantier a été une expérience difficile et je garderai toujours de très mauvais souvenirs ! » Le Delf en poche ! rappelle aux élèves l’importance de « se faire comprendre », c’est-à-dire de présenter un devoir aussi lisible que possible : ponctuation, structure logique et mise en page © 2012 Cideb production écrite claire sont des atouts indispensables. D’où l’importance du brouillon et la nécessité de prévoir le temps pour recopier. Page 62, exercice 3 C’est un exercice d’imitation (dans le droit fil du Référentiel qui évoque « la description d’un événement, un voyage récent, réel ou imaginé » cf. page 76) que l’on aura soin de proposer en classe. Les élèves peuvent reprendre des éléments des activités précédentes. – On commencera par rassembler tous les souvenirs que la classe peut avoir de Versailles (le lieu, son histoire, les endroits les plus célèbres à visiter). Pour tout savoir sur le château de Versailles : www.chateauversailles.fr On peut proposer aux élèves de consulter le site chez eux, ou imaginer une activité en salle informatique (si elle existe et si elle est accessible). À signaler : le site offre de précieuses ressources documentaires destinées aux enseignants : http://versaillespourtous.fr/ fr/631_Ressources_Enseignants.php – On lira ensuite la consigne en détail afin de bien comprendre le sujet : Type de sujet : récit d’expérience ; Type de texte : article sur un site (article = titre + destinataires multiples) ; Tâche(s) : 1) Raconter la visite de Versailles. 2) Bon ou mauvais souvenir ? On rappellera aux élèves les règles de l’utilisation du passé et l’usage du pronom « on » en remplacement de « nous » dans les récits (cf. Gramm’express page 78 du livre). Page 62, exercice 4 « Décrire un rêve, un espoir ou une ambition » est une compétence qui appartient à ce niveau à la production orale (cf. Référentiel page 76), mais on ne résiste pas à proposer un sujet d’« écriture créative », qui fait appel à l’imagination des élèves. On peut leur donner la première phrase : Si j’étais roi/reine, je… (Attention au conditionnel !) Versailles est toujours un lieu qui fait rêver… Quelques films (plus ou moins) récents qui peuvent contribuer à nourrir l’imagination de la classe : DATE : 1994 FILM : Jefferson à Paris de James Ivory Avec Nick Nolte (Thomas Jefferson), Gwyneth Paltrow (Patsy Jefferson) LIEUX DE TOURNAGE : Parc, château DATE : 1995 FILM : Ridicule de Patrice Leconte Avec Fanny Ardant (la comtesse Blayac), Charles Berling (Ponceludon de Malavoy), Bernard Giraudeau (l’abbé de Vilecourt) LIEUX DE TOURNAGE : Grand Parc © 2012 Cideb B1 DATE : 2000 FILM : The affair of the necklace de Charles Shyer Avec Hilary Swank (Jeanne St Rémy de Valois), Christopher Walken (Count Cagliostro) LIEUX DE TOURNAGE : Extérieurs, Galerie des Glaces, cour extérieure du Petit Trianon DATE : 2005 FILM : Marie-Antoinette de Sofia Coppola Avec Kirsten Dunst (Marie-Antoinette), Jason Schwartzman (Louis XVI), Rip Torn (Louis XV) LIEUX DE TOURNAGE : Chapelle, salon d’Hercule, Galerie des Glaces, Salon de la Paix, Escalier de la Reine, Galeries de Pierre Nord et Midi, balcon de la Chambre du Roi, Cour de Marbre, fenêtre du salon des Porcelaines, balcon de la fenêtre centrale de la Galerie des Batailles, jardins, Petit Théâtre de la Reine, Hameau de la Reine, extérieurs du Petit Trianon / Pavillon Français, Grand Parc DATE : 2010 FILM : Midnight in Paris de Woody Allen Avec Owen Wilson, Marion Cotillard, Rachel McAdams, Adrien Brody, Gad Elmaleh… LIEUX DE TOURNAGE : Jardins, Galerie des Glaces, Chambre du Roi Et l’on annonce la sortie en 2012 d’un autre film « versaillais » dédié à Marie-Antoinette, Les adieux à la reine. Page 62, exercice 5 L’exercice s’appuie sur un bref document-support, qui ne devrait pas présenter de difficultés de compréhension. On en proposera une observation en commun afin d’effectuer un relevé des informations pertinentes pour la réalisation de l’exercice. Chacune des activités proposées reprend les acquis de la progression. Activité a Il s’agit d’un récit d’expérience. Les élèves devraient pouvoir en déduire les contenus de la lecture du document support, assez explicite et/ ou en faisant appel à une expérience personnelle de théâtre lycéen (ou de spectateur !). Quelques rappels importants : – on fera préciser le type de texte à écrire (c’est un article de presse > titre, présentation, illustration éventuelle. Les élèves peuvent également imaginer le titre de la rubrique francophone) ; – on lira avec attention la consigne pour déterminer le nombre de tâches à accomplir : ici il s’agit de raconter mais aussi d’inviter. Activité b L’activité reprend les éléments exploités en a mais dans le cadre d’une lettre formelle, que les élèves n’auront aucun mal à reconnaître (cf. Exercice 2, page 59 du livre). Pour un majeur 33 production écrite « effet de réel » (et une plus grande motivation de la classe) on consultera le site de l’Ambassade de France locale avec les élèves pour adresser la lettre à une bonne adresse et à son destinataire légitime. Et si l’établissement propose une activité théâtrale en français, pourquoi ne pas l’envoyer ? Page 63, exercice 6 Le sujet de l’exercice présente ici une typologie connue (consigne + document support cf. Découvrir page 57 du livre). À ce stade de la progression, les élèves devraient pouvoir l’analyser de manière autonome. On leur laissera donc gérer une interaction en classe sur le modèle d’une simulation globale : un élève (volontaire) joue le rôle du professeur qui anime la séance, la classe participe. – Le document support est ici d’une longueur conséquente (il fournit ainsi un apport lexical). Il détaille les sentiments du son destinateur, un jeune francophone colombien. Le message (mis en ligne sur un forum de discussion) contient aussi un appel au secours. – La consigne est classique : une contextualisation (« Vous lisez… ») et l’énoncé de la tâche (en 3 étapes : envoyer un message, dire ses sentiments, donner des conseils). Pour l’expression des sentiments, voir « Mes mots » page 65. On fera remarquer que la situation de communication, typique des forums de discussion, est ici complexe : on s’adresse à un destinataire unique (Camillo) mais le message est public : il sera lu par d’autres personnes, qui peuvent aussi être impliquées dans l’échange (ex : « Internautes, avez-vous d’autres conseils à lui donner ? ») La classe peut facilement s’identifier en Camillo, en proie à l’angoisse de l’examen. Quels conseils saura-t-elle lui donner ? Page 63, exercice 7 La consigne est détaillée (les indications fournies constituent une ébauche de plan) et invoque un récit d’expérience, basé cette fois sur la culture télévisuelle des élèves. Les textes pourront être inspirés par un événement sportif, la vision du Journal Télévisé (le JT) et d’une actualité mouvementée ou d’un film/feuilleton, d’une émission de téléréalité qui a su passionner la classe. Page 63, exercice 8 Le récit d’expérience demandé est ici spécifique, puisqu’il s’agit d’évoquer un aspect de la culture de la classe. La consigne est formulée sous la forme d’un essai libre (qui décline 3 tâches distinctes : « Racontez comment… Parlez de… Ex- 34 pliquez pourquoi… »). Le professeur rappellera donc aux élèves l’importance du message dont ils sont dépositaires : leur interlocuteur est un français, un francophone qui n’a pas les mêmes usages, qui ignore tout de la réalité dans laquelle ils évoluent. D’où l’importance d’une grande clarté et l’exigence de précision dans la description. Réagir, exprimer une opinion • Exposer un fait, une situation ; • donner son opinion, exprimer des idées. Page 64, exercice 1 L’exercice est une activité centrée sur la seconde typologie de devoir (non plus raconter une expérience, mais exprimer une opinion et la justifier), préparatoire au travail sur l’argumentation. Le sujet se base sur deux documents supports : lecture et compréhension des écrits sont donc des éléments importants de l’activité. PREMIER DOCUMENT Le texte de référence (un article publié en ligne par un célèbre magazine d’actualité français (cf. Ressources en ligne, page 84) fait allusion à la célèbre loi HADOPI qui protège la création sur Internet et vise à freiner le « piratage » informatique, très en vogue surtout chez les jeunes. Cette loi fait bien sûr polémique en France (les opinions sont très contrastées : on discute… et on se dispute beaucoup !) encore plus qu’elle ne fait débat, même si elle révèle un phénomène de société (la transformation du monde des médias et l’importance d’Internet dans la vie quotidienne) : on demandera aux élèves comment ils comprennent la différence entre ces différentes nuances du lexique (cf. Mes mots). On en fera une synthèse avec les élèves (C’est quel type de document ? Il parle de quoi ? Quel est l’objectif de la loi ? Quelles sont les sanctions contre les pirates ?, etc.) Le texte peut donner lieu à une petite interaction : la classe est-elle peuplée de « pirates » ? Les élèves ont-ils l’habitude de décharger de la musique en ligne, des films ? SECOND DOCUMENT On en profitera pour faire une brévissime révision du féminin des adjectifs, que les élèves devraient maîtriser en B1. Activité a Zazou : scandalisée, furieuse ; Beethoven130 : satisfait/content ; Tom : sceptique ; Jack_the_rappeur : ravi ; Lola : inquiète. © 2012 Cideb production écrite Activité b LES POUR : Beethoven130 (On ne peut pas tout avoir gratuitement = Le piratage tue la création. Ne pas payer pour voir des films et écouter de la musique, c’est les faire mourir.) ; Jack_the_ rappeur (Je veux faire carrière, gagner des sous pour vivre ! Donc les copains, pour m’écouter il faudra PAYER ! = Les artistes ont besoin de gagner leur vie – cf. supra). LES CONTRE : Zazou : (Les gens qui sont riches peuvent avoir accès à la musique et au cinéma et les autres non ? = Inégalité de l’accès à la culture (tout le monde devrait pouvoir accéder à la culture !) ; Lola : (Tout le monde est contrôlé, espionné = l’informatique est une atteinte aux libertés.) On aura peut-être des difficultés à placer Tom, que l’on a délibérément laissé en dehors du classement. Son message n’exprime pas un jugement à propos de la loi, mais des doutes qu’elle puisse être appliquée. C’est en quelque sorte un « modérateur » du débat, ce que les élèves devront identifier. Activité c L’exercice vise à une manipulation linguistique simple : tous les éléments du débat sont donnés et les élèves doivent les reprendre dans un texte construit. Pour les aider, on proposera un canevas général : – on tracera 2 colonnes POUR/CONTRE au tableau que la classe complétera avec ses arguments (qui reprendront les messages des autres internautes, à compléter avec les arguments des élèves) ; – on demandera aux élèves de lier les différents arguments entre eux, ce qui équivaut à rajouter des mots de liaison, que les élèves ont déjà eu l’occasion d’employer dans les niveaux A (« et », « premièrement », « deuxièmement », etc. et « mais » entre POUR et CONTRE) Cf. page 67 sq. du livre ; – Les élèves inventeront le nom de l’internaute. Toutes les fantaisies sont permises ! Page 65, exercice 2 Il serait intéressant de reprendre ici le travail proposé sur les titres (cf. page 60 du livre) pour demander aux élèves : – comment ils ont compris les titres proposés et comment ils imaginent l’article correspondant ; –d’imaginer d’autres formulations pour les thèmes évoqués. 1 e ; 2 a ; 3 b ; 4 d ; 5 c. © 2012 Cideb B1 Page 65, exercice 3 Cette production personnelle reprend les acquis de la progression : le message, envoyé par une internaute, pose le problème délicat du rapport entre les générations. Le « déclencheur » est ici une décision à prendre en matière d’orientation universitaire. En classe : on commencera par demander aux élèves de résumer la problématique posée par le message de Sarah) sous la forme d’une question (on peut proposer : Les parents ont-ils tous les droits sur leurs enfants ? ou Les jeunes peuventils décider de leur vie ?) En s’inspirant des activités précédentes, les élèves pourront : – évoquer les sentiments qu’ils ont éprouvés en lisant le message de Sarah ; –énoncer leurs arguments en prenant en compte les divers aspects du problème (on pourra demander 3 arguments dans chaque colonne). Les parents ont-ils tous les droits sur leurs enfants ? OUI On doit du respect aux parents. Les parents interviennent dans la vie des enfants car ils les aiment. Ils ont davantage d’expérience et leurs décisions sont plus justes. NON Être jeune, cela ne signifie pas être stupide ! Les jeunes peuvent prendre des décisions ! Les jeunes ont besoin d’autonomie pour devenir adultes. Ils doivent assumer la responsabilité de leurs choix. Les jeunes ont le droit de décider de leur vie. À la maison : on demandera aux élèves de rédiger le message de réponse à Sarah. Attention aux mots de liaison ! Page 66, exercice 4 et 5 Il s’agit de deux exercices d’application (et d’imitation) qui visent à reprendre les acquis des activités précédentes. Ils se basent tous les deux sur des documents supports dont la bonne compréhension est fondamentale pour la réussite de l’exercice, mais invitent à une réflexion plus générale. L’exercice 4 propose un témoignage un peu provocateur. À l’époque où les jeunes sont avides de contacts avec le monde extérieur et toujours « branchés », le témoignage de Noémie devrait surprendre. On rappellera aux élèves qu’ils doivent suivre la consigne, qui leur demande de réagir au témoignage (une réponse directe aux affirmations de l’adolescente) mais aussi de 35 production écrite donner leur conception de l’amitié (et ici on est davantage dans le domaine de l’essai). L’exercice 5 permet aux élèves de produire un essai très personnel, mais aussi de les confronter avec des réalités dont le quotidien (au moins dans le monde occidental) nous tient éloignés. Avant de lancer l’activité (et avant la lecture du texte), on pourrait tenter une définition du « bonheur » à partir d’un remue-méninges collectif sous la forme : – Le bonheur pour moi c’est… – Je suis heureux quand… Comment comprendre la citation mélancolique de Prévert ? L’idée s’impose que le bonheur n’est pas facile à atteindre (ici cela devient même une tâche ardue). Donner l’exemple, c’est tenter de convaincre les autres qu’il existe… Prévert disait aussi : « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va. » Pour exprimer une idée personnelle cf. page 68, mais aussi pages 92 + 93 (Mes mots). Ordonner ses idées et ses arguments • Construire un texte clair et ordonné ; • argumenter pour convaincre L’objectif du chapitre est une révision approfondie de l’usage des mots de liaison (dont on a parlé rapidement cf. exercice 1 page 64). À ce stade de la progression, on demandera aux élèves de compter systématiquement le nombre de mots de leur progression afin de respecter le « volume de langue » demandé à l’examen. On demandera aussi aux élèves de faire le test : combien de mots écrivent-ils en moyenne sur une seule ligne ? Ils pourront en déduire combien de lignes ils doivent « produire » sur leur copie. Page 67, exercice 1 Le prétexte de l’exercice est un texte dont l’ordre a été bouleversé et dont il faut naturellement reconstituer la logique. L’emploi des mots de liaison, véritables indicateurs de sens, se trouve ici parfaitement justifié. Le contexte du message est désormais bien connu des élèves : un forum de discussion. Le thème de la téléréalité est familier aux élèves et pourrait également se prêter à une activité d’interaction orale sous la forme d’un débat de classe (on peut demander aux élèves s’ils regardent les émissions de téléréalité et lesquelles, s’ils auraient envie de participer à une sélection, etc.). Afin de pouvoir véritablement travailler sur le texte, les élèves devraient pouvoir visualiser leur travail. L’idéal serait de pouvoir effectuer une 36 copie du texte pour pouvoir ensuite remettre dans l’ordre les différents paragraphes découpés au préalable (les plus technologiques utiliseront le T.B.I.). Activité a 1 b ; 2 g ; 3 c ; 4 e ; 5 f ; 6 a ; 7 d. Activité b Le plan du texte Introduction Pour commencer je dirai […] Et c’est le rêve que propose la télévision avec la téléréalité. Arguments POUR D’abord… être célèbre = monde spécial, rêve ; Et puis… le talent n’a pas d’importance ! (tout le monde peut réussir). Mais… C’est simple ? Arguments CONTRE Premièrement… rester célèbre, c’est dur ! Deuxièmement… perte de la vie privée. Conclusion En conclusion, pour vivre heureux […] (Samira, 19 ans). Page 68, exercice 2 Le document utilisé comme support pourrait donner lieu à un exercice de production orale (3ème partie de l’examen). On pourra ainsi demander aux élèves : – d’identifier le type de texte auquel on a à faire. Il s’agit d’un article de presse, pour lequel on fera préciser la rubrique (société) ; – d’indiquer quel registre de langue est employé. La langue du texte est très journalistique, ce qui signifie un français standard, à l’exception de 2 occurrences : le titre qui fonctionne sur le principe du jeu de mot : la cigarette s’écrase signifie à la fois que l’on doit l’écraser (par terre, dans un cendrier) mais aussi dans un sens plus familier, qu’elle doit perdre de son importance, qu’elle doit arrêter de créer des problèmes (le verbe est utilisé dans un contexte familier pour dire à quelqu’un de ne plus « casser les pieds » : écrase ! ). Cet emploi rappellera aux élèves que l’un des impératifs d’un titre de presse est attirer l’attention de son lecteur ! Autre emploi familier du texte : la clope (les guillemets atténuent l’impact du terme, considéré comme vulgaire) ; © 2012 Cideb production écrite – de dégager la problématique du texte (les jeunes et la cigarette) et d’en présenter les contenus (la France a des fumeurs précoces, même si leur nombre a diminué. Mais la vigilance est nécessaire !). L’activité a sera proposée en classe : c’est un véritable « remue-méninges » (et un travail préparatoire en vue de l’activité suivante) au cours duquel on laissera les élèves s’exprimer librement. Quelques suggestions : Expliquer pourquoi les jeunes fument 1 Pour imiter leurs copains 2 Pour se sentir plus adultes 3 Pour se rebeller contre les parents Conseiller de ne pas fumer 1 Pour ne pas faire comme tout le monde 2 Pour préserver sa santé 3 Pour rester libre de toute dépendance La production proposée dans l’activité b sera un écrit personnel (à faire à la maison). Les élèves sont invités à utiliser librement les arguments vus en classe. Attention ! Le texte demandé est une lettre et non plus un message sur un forum. On évitera les expressions maladroites de type « cher magazine ». Le destinataire est en effet multiple, car la lettre est destinée aux lecteurs du journal. On peut en revanche proposer d’imaginer le nom du journal et commencer le texte comme suit : Destinateur (l’élève peut inventer un nom et une adresse. La règle de l’anonymat de l’examen lui interdit d’employer le sien) Au Courrier des lecteurs Le journal des jeunes francophones Boulevard Saint Germain Paris J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur la cigarette en France. Personnellement je pense que… À ce stade de la progression on peut demander aux élèves de reproduire le schéma proposé dans l’exercice précédent en réutilisant les mêmes mots de liaison. Mais ils sont également libres de compléter leur texte en employant d’autres expressions (cf. Mes mots, page 69 du livre). Page 68, exercice 3 L’exercice fait le bilan des acquis de la progression. Les élèves sont invités à s’exprimer librement (c’est un essai). L’objectif de l’activité © 2012 Cideb B1 est bien sûr de s’assurer que les mécanismes sont acquis (plan du texte structuré, emploi des arguments et des mots de liaison, etc.). On invitera la classe à utiliser les arguments fournis par le texte : la publicité comme divertissement ou même une forme d’art (après tout, il existe un Festival International du film publicitaire de Cannes ! cf. Wikipédia), comme un pilier de l’économie, mais aussi source d’information indispensable sur les produits, etc.). Page 69, exercice 4 Activité a : on a choisi de donner une citation sans doute lapidaire pour illustrer l’affiche qui constitue le document support essentiel du sujet. Une digression très brève s’impose sur l’auteur cité que les élèves ne connaissent peut-être pas (on peut proposer une activité interdisciplinaire avec l’enseignant de langue anglaise) : le caractère aventureux d’Hemingway, écrivain américain, véritable « macho » (avant que le terme ne soit galvaudé) et correspondant de guerre sur tous les fronts (la guerre d’Espagne, la seconde Guerre Mondiale), explique cette déclaration qui semble une provocation. Le sujet bien sûr ne concerne que les sports extrêmes (on doute que la plupart des élèves aient l’expérience des activités citées par Hemingway). Pourquoi les pratique-t-on ? Que signifie courir des risques ? Peut-on aimer le risque ou doit-on privilégier la sécurité ? Qu’appelle-t-on une conduite à risques ? Autant de questions sur lesquelles on peut réfléchir avec la classe. L’activité b est une lettre (très) formelle. On lira la consigne avec la classe pour déduire le plan du texte à écrire (rappeler des faits : un accident, demander, insister). Fournir des exemples Illustrer son discours par des exemples. Page 70, exercice 1 Les documents fournis sont abondants et servent de support aux activités proposées. Le petit article mis en ligne, qui évoque la tradition américaine des « Proms », est commenté par des internautes venus de tous les horizons. L’activité a invite à un récit d’expérience qui vient compléter les messages mis en ligne. Les élèves doivent intervenir sur le forum pour évoquer le déroulement de la fin de l’année dans leur pays (la fin des cours, les festivités éventuelles, les sentiments éprouvés, etc.). Les documents proposés servent de déclencheur à l’activité b. Il s’agit de présenter un article de presse sur le thème : comment se passe la fin de l’année dans d’autres pays ? Les élèves 37 production écrite doivent s’improviser journalistes pour rédiger un texte qui décrira diverses réalités sur la base de documents qu’ils sont supposés avoir trouvés en ligne sur un/des site(s) Internet (en réalité le matériel est fourni dans les deux documents de l’exercice). Il va donc leur falloir : – trouver un titre à l’article ; – introduire leur thématique ; – élaborer un texte, qui sera en l’occurrence presque uniquement constitué d’exemples. On pourra avec eux réviser quelques expressions qui permettent de les introduire : par exemple, ainsi, en (Espagne), aux (États-Unis), chez moi, dans mon pays, etc. (cf. Mes mots page 69 et les activités de production orale page 95 du livre). Page 72, exercices 2 et 3 « L’argent de poche » comme le thème de « la paresse » chez les jeunes sont des thèmes qui devraient stimuler la participation des élèves. Les deux exercices ont pour objectif de reprendre tous les acquis de la progression. Ainsi les élèves doivent : – identifier le type de texte à écrire. Ici ce sont deux textes différents (lettre destinée au courrier des lecteurs, message sur un forum) mais qui fonctionnent sur le même principe (un destinateur, des destinataires multiples, un message « public ») ; – rédiger un récit d’expérience en rapport avec la thématique proposée (l’argent de poche, la paresse) ; – illustrer la production d’exemples précis sur la base des informations données par exemple dans le document support (exercice 2) ou pris dans le quotidien : l’élève peut/doit utiliser sa propre expérience (vit-il dans un pays de sieste ou pas ? Quelle est la longueur des vacances ? Est-il indispensable pour les jeunes d’avoir un « petit boulot » durant les WE, les vacances, etc. ?). S’entraîner à la… production écrite La rubrique est conçue comme une véritable simulation d’examen où les élèves peuvent s’autoévaluer à l’aide de grilles inspirées de celle du DELF B1 (« traduites » pour rendre leur manipulation plus aisée par de jeunes candidats). On s’efforcera de faire travailler le groupe dans les conditions de l’examen, en insistant sur le temps accordé pour l’exercice, qui ne doit pas dépasser 45 minutes. On rappelle aux élèves la nécessité de compter les mots de leur production et d’indiquer leur 38 nombre en fin de copie. Opération plus facile si les élèves ont fait le « test de longueur » conseillé (un test personnel qui vise à établir combien de lignes représentent les 160 ou 180 mots demandés pour chacun des candidats). On proposera pour l’exercice une correction croisée : après avoir relevé les copies, on les distribue de nouveau aux élèves qui devront corriger la copie d’un(e) camarade. On leur demandera de respecter le barème de correction pour noter. Attention ! Le sujet est contenu dans le document support. C’est l’occasion pour les élèves de faire la preuve des compétences qu’ils ont acquises ! Je m’évalue, page 74 1 d ; 2 b ; 3 a ; 4 c ; 5 e. Gramm’express Page 78, exercice 1 1 écrivais, répondait ; 2 ont joué ; 3 a pris ; 4 étais, allais, faisais ; 5 as fait. Page 78, exercice 2 1 On s’est levés à 8h tous les matins. 2 On a cherché sur le plan. 3 On a visité la ville. 4 On est allés au cinéma l’après-midi. 5 On a rencontré beaucoup de lycéens du monde entier. Page 78, exercice 3 1 Je suis convaincu/e que c’est une bonne idée. 2 Je pense que nous avons tort. 3 Je crois que le phénomène existe dans le monde entier. 4 Je crois que le phénomène a toujours existé. Forme négative. 1 Je ne suis pas convaincu/e que ce soit une bonne idée. 2 Je ne pense pas que nous ayons tort. 3 Je ne crois pas que le phénomène existe dans le monde entier. 4 Je ne crois pas que le phénomène ait toujours existé. Page 78, exercice 4 1 L’auteur se demande ce qui intéresse les jeunes aujourd’hui. 2 L’auteur se demande si les robots prendront le pouvoir sur Terre. 3 L’auteur écrit de ne plus hésiter ! 4 L’auteur écrit que c’est un phénomène de société très préoccupant. 5 L’auteur écrit que les adolescents ont eu plus de chance que leurs parents. © 2012 Cideb production écrite Page 79, exercice 5 Le texte est un article de presse (la 1ère phrase est un titre). Brad Pitt : 1 palme, 6 enfants, toujours sexy ! Son nom est devenu synonyme de superstar. D’Ocean Eleven à Tree of Life, l’acteur explore les contours de son métier avec une nouvelle ambition qu’il avoue tranquillement : offrir à ses enfants des clés qui leur permettront, plus tard, de mieux comprendre qui il est. Nous avons rencontré cet homme heureux qui déclare : « Je choisis mes rôles en fonction de mes enfants car je veux pouvoir être fier de leur montrer mon travail lorsqu’ils seront assez grands pour voir mes films. » Page 79, exercice 6 [À la rentrée, le programme « Cours le matin, sport l’après-midi » s’étendra à de nouveaux collèges et lycées français.] [Mis en place en 2010, ce rythme scolaire existe dans une centaine de collèges, et c’est un succès ! Par conséquent, le gouvernement a décidé d’en faire profiter 15 000 élèves à la rentrée prochaine.] [Le programme « Cours le matin, sport l’aprèsmidi » a donc été mis en place dans 125 collèges et lycées français. D’après les proviseurs (les directeurs d’école), les élèves se sentent mieux, et l’ambiance dans les cours de récré est meilleure.] B1 Les sons [u] et [y], page 79 1 Tu as vu la belle lune ? 2 Tous les jours, nous pouvons jouer dans la cour de l’école. 3 Le scooter de Moulinette est sûrement appuyé contre ce mur. 4 Nous avons bu un jus de fruit à la buvette de rue de la République. 5 Vous voulez de la moutarde ou vous préférez nature ? 6 Où se trouvent mes bijoux et mes chouchous, s’il te plaît mon petit chou? 1 [u] [y] 2 3 4 5 X 6 X X Les 2 sons X X X Le h aspiré et le h muet, page 79 1 L’homme hardi a rejoint le haut de la tour. 2 Le jardinier a taillé la haie de l’hôtel. 3 Nous avons construit une hutte dans le jardin. Les sons [o] et [ɔ], page 79 1 Les mots sont beaux. 2 Tu as tort, mon trésor ! 3 Il fait bon au bord de l’eau. 4 Les chevaux reposent sous les aulnes. 5 De nombreux bateaux sont amarrés dans le port. 6 Le chœur du collège chante haut et fort. 1 [o] [ɔ] Les 2 sons 2 3 X 4 5 6 X X X X X Phonétique – Mes sons Les lettres euphoniques, page 79 1 Comment s’appelle-t-il, ton cousin ? 2 A-t-elle commencé ses cours de Français ? 3 Tes problèmes ? Parles-en à tes amis … ! 4 Vas-y ! C’est ton tour de jouer. 5 Ne mange pas tout ! Donnes-en à ta sœur ! 6 Y a-t-il encore un morceau de gâteau pour moi ? © 2012 Cideb 39 B1 Production orale Analyse de l’épreuve La production orale est l’unique épreuve individuelle de l’examen DELF B1, généralement organisée (en fonction du calendrier national) à une date différente de celle programmée pour les épreuves dites collectives, basées sur l’écrit. Durant son oral, le candidat se verra confronté avec un examinateur francophone (généralement de langue maternelle, mais pas obligatoirement) avec lequel il devra engager l’interaction en se conformant aux consignes qui lui sont indiquées dans la documentation mise à sa disposition. L’épreuve individuelle est donc l’unique épreuve de l’examen véritablement atypique au regard du cours de langue. Si les élèves en effet sont habitués à répondre à des questionnaires, à élaborer en classe des devoirs en temps limité, ils doivent affronter une situation originale durant l’oral de l’examen : • l’épreuve est un dialogue limité à deux personnes (alors que les élèves sont habitués au groupe-classe), ce qui modifie les conditions de l’échange (en termes de durée et de suivi notamment) ; • l’évaluation est externe : les élèves sont confrontés à une personne étrangère au groupe-classe (quelquefois au sens propre du terme, s’il s’agit d’un locuteur de langue maternelle). Le déroulement de l’épreuve La durée totale de l’épreuve est de 15 minutes (environ), fractionnée en diverses étapes (cf. Typologie). Après avoir vérifié son identité (il est important de rappeler aux élèves qu’ils doivent se munir d’un document d’identité) et son numéro d’inscription, l’examinateur propose au candidat les deux documents entre lesquels il devra effectuer un choix pour présenter la 3ème partie de l’épreuve. Le candidat se voit accorder un temps de préparation de 10 minutes (durant lequel généralement le candidat précédent passe l’examen). La typologie de l’oral Les élèves qui ont déjà soutenu l’épreuve à d’autres niveaux reconnaîtront la structure « typique » de l’examen DELF : 3 exercices distincts sont proposés successivement au cours de l’entretien. Les descripteurs énoncés par le CECRL évoquent pour l’interaction orale des compétences aussi diverses que « raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée, se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée » sans oublier « développer une argumentation suffisamment bien pour être compris sans difficulté la plupart du temps ». (cf. Référentiel B1 page 76 et 79). Sans surprise, les savoir-faire requis sont évalués par chacun des exercices proposés : • entretien dirigé (2 à 3 minutes). Il s’agit, de manière classique, de « briser la glace ». L’examinateur amorce le dialogue avec une question simple. Le candidat parle de lui, de ses activités, ses centres d’intérêt, son passé et ses projets. Il répond aux questions de l’examinateur pour apporter des précisions. Cette première partie de l’examen est sans préparation (1ère partie) ; • interaction (3 à 4 minutes). L’examinateur présente au candidat deux sujets entre lesquels choisir pour pouvoir jouer ensemble une petite scène. On retrouve ici le très classique « jeu de rôle », déjà inscrit au programme des oraux A1 et A2, proposé ici sans préparation. Tous les dialogues sont empruntés à la vie quotidienne et la précision des consignes (à bien lire !) permet de définir la situation de communication et de distribuer les rôles. L’interaction a pour objectif déclaré de résoudre un problème, de trouver une solution dans une situation inattendue que le candidat doit affronter (2ème partie) ; • monologue suivi (5 à 7 minutes). La 3ème partie de l’oral est la seule innovation de l’examen au regard des niveaux précédents. Présenté comme « l’expression d’un point de vue », le monologue s’inspire d’un bref document (en général un petit article de presse) dont le candidat doit effectuer la présentation : après avoir dégagé la problématique soulevée par le texte (et donc identifié un sujet de discussion), il exprimera une opinion personnelle sous la forme d’un petit exposé (dont la durée est de 3 minutes environ). L’examinateur pourra éventuellement lui poser des questions dans le cadre d’une petite interaction (2/3 minutes). Rappelons que le candidat a le choix entre deux sujets, et donc deux documents. 40 © 2012 Cideb production orale B1 Comme pour l’épreuve de production écrite, la réussite du candidat est directement liée à la familiarité qu’il a pu développer non seulement avec les exercices proposés dans le cadre de l’examen mais également avec la manipulation de la langue : il doit en effet être en mesure de gérer une interaction de manière spontanée dans 2 activités sur les 3 programmées. La préparation s’alignera donc selon les axes de force suivants : • l’analyse de l’épreuve : les élèves doivent connaître la typologie des différentes parties de l’entretien, avoir une bonne connaissance du déroulement de l’épreuve et savoir exactement ce que l’on attend d’eux. Car si l’on attend d’un candidat de niveau B1 qu’il sache « se débrouiller dans la plupart des situations », celles de l’examen sont en définitive prévisibles et font appel à des automatismes qu’il est important d’acquérir. On insistera également sur l’importance d’une bonne lecture des consignes et des documents (3ème partie), en établissant un parallèle entre la préparation à l’oral et le travail accompli pour d’autres compétences (compréhension écrite en particulier). Enfin on s’efforcera de travailler avec la classe sur la « quantité » de langue à produire : il est fondamental de sensibiliser les candidats (généralement habitués à des interactions de groupe) à la durée réelle des échanges en contexte d’examen. Une suggestion ? Travailler avec un sablier, un gros réveil ou un chronomètre confié à un élève de la classe, qui permettront de dédramatiser l’épreuve tout en matérialisant les contraintes temporelles de l’interaction. • le développement de stratégies qui permettront au candidat d’optimiser ses compétences dans le domaine de la production en fonction des situations de l’examen (remue-méninges, travail en binôme ou en groupe, exposé en classe, etc.). Si au niveau B1 la production orale se limite à « des sujets familiers », seul un entraînement régulier permet au candidat de mobiliser les capacités d’expression et de réaction nécessaires pour affronter sereinement l’examen. On rappellera cependant à tous qu’il est admis durant l’interaction de « devoir faire répéter si le débit était trop rapide ». En d’autres termes que l’attitude de l’examinateur au niveau B1 est encore participative et que son rôle est aussi d’aider le candidat à mettre ses connaissances et ses compétences en valeur. La progression Le chapitre est encadré par deux rubriques spécifiques qui accompagnent chaque compétence travaillée dans le cadre de l’examen : •« Découvrir » permet au candidat de prendre connaissance de manière rapide des contenus de l’épreuve. Attention ! Les exercices proposés n’ont pas valeur d’examen blanc (ils sont privés de barème et pour des raisons évidentes de mise en page, ne reflètent pas toujours la réalité de l’examen) mais constituent un « échantillon » qui met en évidence les mécanismes et les difficultés de l’épreuve. •« S’entraîner » fait le bilan des acquis du chapitre. Le candidat est invité à évaluer personnellement ses compétences dans le cadre d’une véritable simulation d’examen. La progression permet d’explorer tous les aspects de l’épreuve en proposant une analyse de ses mécanismes et de ses difficultés. On s’attache à une révision des stratégies nécessaires à la production orale ; chaque exercice de l’examen est expliqué et commenté. Les contenus de la progression sont formalisés dans les « Delf en poche ! » qui accompagnent le déroulement des exercices. © 2012 Cideb 41 production oralede l’oral compréhension LES ÉTAPES LES OBJECTIFS Parler de soi Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • parler de soi, de sujets familiers ; • parler de ses centres d’intérêt. Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • fournir des informations sur sa famille, son entourage, l’actualité. Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • raconter un événement, une expérience ; • parler de ses projets, de ses rêves. Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen : • analyser une situation de communication à l’oral ; • comprendre les mécanismes de l’interaction. Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen : • réagir à une situation inhabituelle ; • résoudre un problème, trouver une solution. Parler des autres Parler du passé et/ou de l’avenir Négocier, convaincre Faire face à une situation imprévue Comprendre un texte / dégager un thème de discussion Exprimer une opinion Fournir des exemples 42 Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • comprendre les mécanismes d’un texte ; • dégager une problématique. Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • dire si l’on est d’accord ou pas ; • fournir des arguments ; • construire un discours cohérent. Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • illustrer son discours avec des exemples. © 2012 Cideb production orale Découvrir la… production orale Les exercices de la rubrique « Découvrir » ont pour objectif de familiariser les candidats avec la réalité de l’examen. Le professeur devra concentrer l’attention du groupe sur les mécanismes de l’épreuve, en travaillant parallèlement sur les contenus de la page de gauche « théorique ». Dans le cas de la production orale, généralement redoutée par tous les candidats, le professeur mettra l’accent sur la familiarité que peuvent avoir les élèves avec des exercices qui ne présentent aucune originalité : –s’ils ont passé l’examen des niveaux précédents. Ainsi on fera remarquer que l’épreuve est structurée selon un schéma familier : un temps de préparation, une division en 3 parties distinctes, des exercices connus pour la plupart (se présenter et parler de son quotidien, jouer un jeu de rôle) ; – au regard de ceux qu’ils pratiquent en classe : les savoir-faire demandés épousent la progression de la plupart des manuels de langue. Seul exercice « nouveau » (cf. Analyse de l’épreuve), la 3ème partie de l’examen s’inscrit par ailleurs dans le droit fil des activités pratiquées au niveau B1 et demande des savoir-faire travaillés dans le cadre d’autres compétences de l’examen : capacité à lire un texte suivi, identifier une problématique (compréhension des écrits), donner son opinion (production écrite). Page 81, exercices 1, 2 et 3 Les trois exercices reprennent la typologie d’exercice présente à l’examen. Exercice 1 : l’entretien dirigé (se présenter, parler de soi, de son quotidien). Exercice 2 : l’exercice en interaction (jouer une scène de la vie quotidienne). Exercice 3 : le monologue suivi (l’expression d’un point de vue à partir d’un document déclencheur). Cependant afin de stimuler les activités de classe et permettre à l’enseignant d’impliquer le plus d’élèves possible dans l’interaction (ce qui n’est évidemment pas le cas à l’examen), on a choisi d’attribuer une logique thématique aux 3 exercices, celle de l’expatriation des jeunes : les 3 sujets exploitent en effet un même thème, celui des programmes d’échanges culturels, une réalité nouvelle du monde scolaire (cf. www.afs-fr.org/) et se présentent comme 3 épisodes différents mais cohérents de cette réalité en suivant les premiers pas d’un élève étranger fraîchement débarqué en France (exercice 1 et 2) et l’association qui lui a permis d’accomplir l’expérience (exercice 3). © 2012 Cideb B1 Cette logique thématique n’existe pas à l’examen, où les sujets sont autonomes. Les différentes parties de l’examen sont parfaitement séparées les unes des autres. L’exercice 1 est (presque) une simulation globale (le jeu de rôle, s’il est réussi, devrait impliquer toute la classe) : on suggère que ce soit le professeur qui personnifie l’élève étranger censé repondre aux questions de la classe (les élèves devront s’identifier à leurs homologues français). Cet exercice « de présentation », qui apparaît à tous les niveaux de l’examen, permet de « briser la glace » et de faire connaissance. On lira la consigne attentivement avec les élèves pour baliser les questions : il s’agit de se présenter en donnant des informations personnelles et générales sur soi, mais aussi de ses goûts et de son avenir. Les élèves devront sélectionner des questions qui concernent la vie quotidienne : comment t’appelles-tu ? (Ou « vous » ? On pourra demander aux élèves quelle formule ils préfèrent), d’où viens-tu ?, etc. Mais ils devront également inviter leur interlocuteur à justifier ses choix (les matières préférées, le choix du français, de l’expatriation, etc.) et à parler de son futur, de ses projets (caractéristique du niveau B1). L’exercice 2 est un exemple classique de sujet B1 où se crée une situation « inhabituelle » et imprévue auquel on doit faire face ! On pourra demander des volontaires pour le jeu de rôle, qui devrait être familier aux élèves. Toujours pour impliquer le plus de locuteurs possibles, on peut imaginer que le protagoniste est accompagné de ses nouveaux camarades qui interviennent dans l’échange, arrive le patron du café, etc. On laissera agir la fantaisie des élèves ! L’exercice 3 propose un bref document, similaire à celui que les élèves découvriront le jour de l’examen. On le lira avec eux, en posant quelques questions simples (C’est quel type de document ? Il parle de quoi ?). On leur demandera alors quel pourrait être le thème à discuter sur la base d’un document de ce genre : à quoi servent les échanges internationaux ? Quelle est leur utilité ? Est-ce une expérience intéressante ? À conseiller ? On leur fera remarquer que ces questions générales ne sont qu’une étape de l’épreuve. Car le véritable objectif de l’exercice est ailleurs : comme pour l’épreuve de production écrite, le sujet invite en effet à une prise de position personnelle, d’ailleurs explicite dans la consigne (« Vous aimeriez passer un an à l’étranger ? »). Attention ! À l’examen la consigne est moins bavarde et se contente de demander au candidat 43 production orale de « dégager le thème soulevé par le document » et de « présenter [son] opinion sous la forme d’un exposé personnel ». On pourra choisir de faire l’activité immédiatement ou de la reporter en cours de progression lorsque les élèves auront acquis une véritable familiarité avec l’épreuve. Lors de cette première séance de découverte, on pourra simplement demander aux candidats une évaluation personnelle de leurs compétences : l’exercice leur apparaît-il difficile ? S’ils devaient affronter l’examen aujourd’hui, quels problèmes auraient-ils ? Parler de soi Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • parler de soi, de sujets familiers ; • parler de ses centres d’intérêt. Les trois premiers chapitres de la progression sont consacrés à une révision rapide des compétences qui permettent au candidat d’affronter la 1ère partie de l’épreuve, où il doit parler « de lui, de ses centres d’intérêt, de son passé, de son présent et de son futur ». Les exercices sont bâtis à partir de documents supports très simples, destinés à fonctionner comme des déclencheurs pour les interactions que l’enseignant choisira de proposer à les élèves. La plupart des savoir-faire requis dans cet entretien sont familiers et le candidat a déjà eu l’occasion de les utiliser s’il a passé les premiers niveaux de l’examen. Une insistance majeure est mise sur : – la fluidité du discours : si l’examinateur pose des questions, il s’attend à un candidat capable de gérer son discours sans trop d’interruptions ; – la capacité à expliquer et à justifier les affirmations de la part du candidat ; – la capacité à se projeter dans le passé ou le futur. Page 82, exercice 1 Il s’agit d’un classique exercice de présentation, qui reprend le thème de la page précédente. Le document propose tous les éléments nécessaires à l’activité, même si à ce niveau de compétences les élèves devraient avoir acquis formes et structures indispensables ainsi que lexique adéquat. On pourra proposer une interaction rapide à la classe pour « personnifier » la jeune espagnole avant de demander à quelques élèves de se présenter (ils peuvent le faire par le biais d’une interaction de classe, en répondant aux questions de leurs camarades). 44 On propose dans le Mémo une révision des prépositions de lieu, afin d’éviter des erreurs (hélas fréquentes à l’examen) particulièrement dommageables en début d’interaction. Par ailleurs on rappellera aux élèves que tous les termes géographiques ne sont pas traduits en français (par exemple on dit : New York et pas « La nouvelle York »), mais que beaucoup de pays et de villes le sont dans le dictionnaire français (c’est l’usage qui commande). Les élèves seront invités à vérifier si leur géographie quotidienne fait partie de la liste. Page 82, exercice 2 Le bulletin de Karim n’est qu’un prétexte pour introduire le thème du caractère (qualités et défauts), et donner l’occasion de préciser le sens de quelques expressions très courantes (cf. Mes mots). – Quel est le caractère de Karim ? (Il est bon élève mais bavard, peu attentif en classe et pourrait faire mieux s’il était plus concentré sur son travail). – A-t-il du caractère ? (Il semble que oui : son sens de la discipline n’est pas très affirmé…) On proposera aux élèves de développer : « quand on a du caractère c’est que… » (on sait ce que l’on veut, on sait défendre son opinion, on ne se laisse pas influencer facilement, etc.) – A-t-il mauvais caractère ? (seuls ses amis pourraient le préciser) ; « quand on a mauvais caractère c’est que… » (on se met en colère facilement, on n’accepte pas la plaisanterie, etc.) Le document peut donner lieu à plusieurs activités en classe : – on pourrait en proposer une lecture sur le mode parodique, chaque élève personnifiant un enseignant et donnant son jugement sur l’élève lors d’un conseil de classe fantaisiste (c’est un jeu de rôle élargi !) ; – on demandera aux élèves d’imaginer leur propre bulletin scolaire et les commentaires que les enseignants leur réservent dans diverses disciplines ! Page 83, exercice 3 Dans le droit fil des activités précédentes, les élèves sont invités à faire leur portrait personnel en s’aidant éventuellement des indications lexicales fournies. On complètera par des questions simples : Quel type de personnalité as-tu ? (Ouverte, plutôt renfermée, généreuse, complexe, etc.) As-tu mauvais caractère ? Tu as du caractère ? © 2012 Cideb production orale Activité a Trouver le contraire n’est pas toujours facile ! Les élèves devraient rapidement trouver la solution pour des adjectifs bien connus : sympathique/ antipathique ; paresseux/actif, dynamique ; menteur/sincère ; généreux/égoïste ; timide/ extraverti ; bavard/discret (silencieux) ; d’autres adjectifs sont moins familiers : gourmand/sobre ; jaloux/généreux ou désintéressé. Un conseil à donner aux élèves : en cas de blocage, on peut trouver un contraire par la voix négative (Ex : Je ne suis pas susceptible) ou une expression porteuse d’un sens équivalent (J’ai plutôt bon caractère, pour « têtu » ou « susceptible »). L’activité b reprend les acquis lexicaux de l’exercice, éventuellement complétés par les élèves qui énoncent leurs préférences. On leur demandera de justifier systématiquement leurs affirmations. On pourra procéder à un sondage en établissant – quelle est la qualité la plus recherchée de la classe ; – quelle est la qualité la moins « utile », intéressante, attirante, etc. aux yeux des élèves ; – quel est le défaut le plus détesté ; – quel est le défaut pour lequel ils ont le plus d’indulgence (sur la manipulation de quel, cf. Gramm’express page 31). L’exercice est également l’occasion d’une révision générale sur les degrés de l’adjectif (que l’on pourra articuler par le biais d’une interaction générale en classe : Qui est le plus bavard ? Vous êtes sûrs que X est plus bavard que Y ?, etc. ), qui n’est pas proposée ici de manière systématique (elle l’a été dans les niveaux précédents ; pour les superlatifs irréguliers, cf. Gramm’express page 102). Page 83, exercice 4 Le document déclencheur de l’activité est un forum de discussion qui permet de recueillir en ligne les témoignages de jeunes français qui ont séjourné aux États-Unis, cf. www.emilangues. education.fr/actualites/2009/programme-jeunesambassadeurs-sejour-aux-etats-unis-pour-lyceens On lira les témoignages pour demander aux élèves quelles sont les différences constatées par ces lycéens durant leur expérience à l’étranger : Ilana (les rythmes scolaires), Hélène (les relations avec les enseignants), Yacin (les disciplines enseignées). On pourra demander aux élèves s’ils ont une expérience dans un autre établissement, et à l’étranger : – Quelles différences avec leur quotidien ont-ils constaté ? © 2012 Cideb B1 – Qu’est-ce qui les a intéressés, séduits ? – Qu’est-ce qu’ils n’ont pas aimé ? Activité a : les questions sont une invitation à parler du quotidien scolaire. Elles suivent la logique des témoignages trouvés sur le blog. Pour rendre l’activité plus vivante et impliquer le plus grand nombre d’élèves, on divisera la classe en 2 en imaginant qu’un groupe est constitué d’élèves étrangers qui posent des questions à leurs correspondants sur leur vie quotidienne au lycée, le type d’établissement, etc. L’exercice pourra être l’occasion d’une révision plus approfondie de la forme interrogative en français : on laissera parler les élèves en leur demandant de temps en temps de vouvoyer leur interlocuteur ou d’utiliser une formulation différente pour leur question (ils ont le choix entre 3 possibilités : l’intonation, le « estce-que » ou l’inversion. Cf. Gramm’express page 30). L’activité b est un « aide-mémoire ». Les élèves le complètent à la maison et répondent à des questions précises. On s’efforcera de les varier en proposant des interrogations moins attendues que la matière préférée ou détestée : on pourra ainsi poser des questions sur la longueur des journées (en France on travaille matin et soir : quels sont les rythmes pour la classe ?), sur les journées libres dans la semaine (si elles existent), sur le rythme des vacances, sur les horaires (bien étudiés, lourds ?) etc. Enfin il est indispensable que les élèves maîtrisent parfaitement l’expression de l’heure et de la durée (acquis des niveaux précédents, que l’on pourra réviser pour s’assurer que les élèves n’ont plus aucun problème dans sa manipulation. Cf. Gramm’express page 102). L’activité c reprend le thème de l’expatriation qui a ouvert le travail sur la compétence de production orale. – On commencera par un rapide sondage pour savoir combien d’élèves répondent oui et non ; – on forme 2 groupes en fonction de la réponse (les OUI ensemble, les NON ensemble) ; – on donne 10 minutes aux groupes pour répondre à la question pourquoi (les élèves doivent faire la liste de toutes les bonnes raisons en faveur d’une réponse négative ou positive = recherche d’arguments) ; –on met en commun la réflexion et les groupes exposent leurs arguments. L’objectif est de convaincre ses camarades à changer de groupe. 45 production orale PARTIR… • pour rencontrer des personnes différentes ; • pour découvrir une autre culture ; • pour acquérir des compétences (langues, etc.). RESTER… • pour ne pas s’éloigner de sa famille ; • pour conserver ses amis ; • pour rester fidèle à sa culture. – Au terme de l’échange, on fait les comptes : qui a changé d’avis et veut changer de groupe ? Page 84, exercice 5 Un exercice d’appariement simple, qui rappellera des souvenirs aux élèves qui ont passé les épreuves des niveaux précédents. Il est prétexte à une révision lexicale. On pourra préciser avec la classe certaines expressions familières utilisées par ces ados : – On fait une boum (une fête). On a tous en mémoire le très célèbre film qui lança la carrière de Sophie Marceau, La boum. L’expression est ancienne (les années 70) mais a toujours ses adeptes !). – Je chatte ou je tchatte (traduction phonétique du verbe anglais to chat = bavarder) : désigne les bavardages en ligne, les relations virtuelles développées à partir du PC, c’est-à-dire de l’ordinateur. – C’est mon dada = c’est mon activité favorite, ce que je préfère. Enfin on lira avec les élèves les expressions qui ponctuent souvent le discours des adolescents et que l’on pourrait qualifier « d’évaluation sauvage » (cf. Mes mots). Si la plupart de ces expressions appartiennent au domaine de l’oral, certaines peuvent être employées dans un devoir (dans le cadre d’un récit d’expérience par exemple. cf. page 61 sq.), comme super, génial ou nul, désormais admises à l’écrit. Sophie : 3 ; Max : 2 ; Françoise : 4 ; Bernard : 1. Page 84, exercice 6 Exercice d’imitation / acquisition lexicale. Pour stimuler l’interaction : – on peut demander aux élèves d’inscrire sur un bout de papier (qui ensuite sera plié) une activité, qui peut être du domaine du loisir (comme dans l’exercice précédent : faire du sport, regarder la télévision, etc.) ou tout simplement du quotidien (faire les courses, le ménage, la vaisselle, etc.). Les bouts de papier sont rassemblés dans une corbeille, sur une table… ; 46 – chaque élève tire au sort un bout de papier et doit en fonction de l’expression développer un petit monologue (Production personnelle : J’aime… / je n’aime pas… ? Je le fais quand ? Avec qui ?, etc.) Parler des autres Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • fournir des informations sur sa famille, son entourage, l’actualité. Page 84, exercice 1 Le document proposé, d’une longueur conséquente, est avant tout un exercice de compréhension. On demandera à un/plusieurs élève(s) de le lire à haute voix puis on lancera l’interaction en demandant à la classe : – De quel document il s’agit ? (c’est une petite annonce) ; – Où pourrait-il être publié ? (dans une revue, un magazine, sur un site Internet) ; – De quoi parle le texte ? (c’est une proposition de recrutement pour une apparition à la télévision sous la forme d’un casting. Le terme anglo-saxon n’est pas traduit en français et signifie : attribution des rôles). On pourra interrompre l’analyse du texte un moment pour faire une rapide investigation concernant la « culture du casting » que possède la classe : est-ce un terme que les élèves connaissent ? Comment en ont-ils eu connaissance ? Ont-ils déjà assisté à un casting ? Dans quelle(s) circonstance(s) ? Dans la plupart des cas, c’est la téléréalité qui s’impose comme la référence absolue (cf. Le loft, équivalent français d’autres émissions comme Il Grande Fratello, Big Brother, etc.). – Pour obtenir un rôle, que faut-il faire ? (envoyer son C.V. + passer le test : il faut donc être candidat et passer une sélection sur la base de critères précis : un peu comme le DELF, en somme !) ; – Qui dans la classe pourrait se présenter au casting ? Qui ressemble aux jeunes recherchés dans l’annonce ? Les réponses devront être justifiées (« Je suis trop petit », « Je n’ai pas de lunettes », « Moi j’ai des taches de rousseur », etc.). On demandera alors aux élèves d’imaginer le rôle qu’ils pourraient facilement obtenir dans le casting en le rajoutant à la liste de l’annonce (en d’autres termes, on demande aux élèves de se décrire). – Qui dans la classe aimerait se présenter à un casting ? Pourquoi ? © 2012 Cideb production orale On demandera aux élèves d’être précis dans leurs justifications. Dans la classe se cache peutêtre la star de demain ! Pour conclure la séance, on demandera aux élèves de préciser leurs coordonnées (Je suis un agent et je suis intéressé/e par ta candidature, comment puis-je te contacter ?). Une bonne occasion de s’assurer que les élèves maîtrisent la manipulation des chiffres (numéro de téléphone, code postal) et sont capables de dicter une adresse électronique. Ex: [email protected] = J majuscule, E, A, N Les lettres du nom sont épelées. On précise la forme des caractères (majuscule, le tout en minuscules). point Tous les caractères de ponctuation sont précisés. R majuscule, O, B, I,N arobase C’est le nom du « symbole » (@) de tous les courriers électroniques. club On n’épèle pas le nom de domaine (sauf s’il peut poser problème : ici les mots « club » et « Internet » sont simples). tiret internet point F, R Prolongement : on peut saisir l’occasion de l’exercice pour demander aux élèves de rédiger un C.V. Le travail (à exécuter à la maison) sera précédé d’une séance de préparation où l’on pourra par exemple consulter sur Internet le C.V. de stars (par exemple celui de Lady Gaga, facilement accessible sur Wikipédia) pour comprendre comment fonctionne le document et éventuellement le compléter avec des rubriques plus « adolescentes ». Page 85, exercice 2 L’exercice s’inscrit dans la continuité du précédent mais demande aux élèves une majeure précision dans leur description physique. Ils devront remplir leur fiche à la maison et pourront apporter une ébauche de book en classe, illustré par leurs meilleures photos. Pour les établissements les mieux équipés (connexion + TBI) on pourrait proposer aux élèves de faire voir la page qu’ils ont sur Facebook par exemple : le profil qu’ils ont mis en ligne ne constitue-t-il pas un véritable C.V. accompagné d’un « book » ? © 2012 Cideb B1 À noter : le monde de l’image, de la mode est en français envahi par les anglicismes. On pourra ensemble faire une petite liste des termes les plus en vogue, comme fashion victim (pour les drogués de la mode), trendy (pour ceux qui suivent les tendances), look (pour se donner un style), must have (pour les objets à posséder absolument), vintage (pour ceux qui aiment récupérer les objets du passé), etc. À propos du « look », on précisera peut-être des expressions très françaises : –BCBG, acronyme de « bon chic bon genre » = un style très classique, sans originalité, qui parie sur la distinction et l’élégance discrète ; –Branché, pour les amateurs des dernières tendances, même les plus fantaisistes : l’important est se faire remarquer ; –Rétro : le style de qui aime le vintage, les objets du passé et les atmosphères d’autrefois. Pour décrire leur style, les élèves devront se lever et décrire leur habillement, expliquer pourquoi ils ont choisi vêtements et accessoires. La classe interrogera le futur « casté » sur ses goûts personnels. On peut compléter par des questions variées, que le professeur écrira sur des bouts de papier mais qui seront posées par les élèves de la classe. Quelques suggestions : – Où achètes-tu en général tes vêtements ? – L’apparence est-elle extrêmement importante pour toi ? – Comment t’habillerais-tu si tu en avais la possibilité (tu as la permission de tes parents… et l’argent pour réaliser tous tes rêves !) ? – Pourrais-tu avoir recours à la chirurgie esthétique pour participer à un casting ? Page 85, exercice 3 Activités 1-2-3 L’exercice peut donner lieu à une séance qui implique tous les élèves de la classe. – La classe est divisée en groupes qui choisissent un scénario : le thème du film (une ébauche d’histoire très synthétique), la typologie (dramatique/comique, horror, fantastique), les rôles à pourvoir (caractéristique des « acteurs recherchés ») et prépare une affiche de casting ; – chaque groupe présente son film par la voix de son producteur ; – on organise une séance de casting ! Les élèves des autres groupes se présentent en indiquant le rôle qu’ils souhaitent obtenir et cherchent à convaincre le producteur… et toute l’équipe du film. Activité 4 Pour conclure l’exercice, une activité classique et facile. On en profitera pour insister sur la clarté 47 production orale de l’expression (présentation de la personnalité choisie et surtout de la justification : on devrait donner l’habitude aux élèves de fournir toujours 3 « bonnes raisons » pour justifier leur choix). Page 85, exercice 4 Activité a et b Le document est une photo de famille (un jeune couple avec deux enfants en bas âge) qui se prête à une production libre : aucune information n’est en effet associée à l’illustration, aucun élément ne permet de déterminer leur nationalité (des Français, des Africains, des Afro-américains ?), leur lieu de résidence, etc. On laissera les élèves faire leurs propositions en accueillant toutes leurs suggestions. On insistera sur la précision de l’exposé : Sur la photo on voit une famille composée de… Il s’agit encore une fois de créer un scénario, un peu sur le modèle de l’exercice précédent. On pourra comparer la photo de cette famille à celles de la page 27 du livre en explorant avec la classe le lexique familial (famille traditionnelle, élargie, recomposée, etc.). Quel est le point commun de toutes ces photos ? Elles présentent des personnes souriantes, qui donnent une image rassurante de la famille, quasi idéale. Quelle est la famille idéale pour les élèves ? On pourra demander aux élèves d’opérer une collecte de documents dans journaux et magazines de leur pays pour établir le « portrait-robot » de cette famille. La recherche donnera lieu à une mise en commun qui a pour objectif la manipulation lexicale. On s’intéressera à l’image du père, de la mère (plutôt femme au foyer ou qui fait carrière ?), des enfants (est-ce une famille nombreuse ? L’enfant unique est-il la référence ?), etc. L’activité c est une invitation à explorer les rapports familiaux à travers des sujets d’examen classique. On stimulera l’interaction par des questions simples : – Vous vous disputez avec vos parents/frèressœurs à quelle occasion ? – Après la dispute, qui veut faire la paix/demande pardon ? – Quelle est la chose que vous appréciez le plus chez vos parents ? Et ce qui vous met en colère ? Attention à la conjugaison des verbes pronominaux ! (cf. Gramm’express page 102). Parler du passé et/ou de l’avenir Entraînement spécifique à la 1ère partie de l’examen : • raconter un événement, une expérience ; • parler de ses projets, de ses rêves. 48 Au niveau B1, les élèves doivent être en mesure d’évoquer leur quotidien mais aussi de se projeter dans le passé ou le futur. On peut leur demander de raconter (très rapidement) une expérience ou de présenter un rêve ou un projet. Page 86, exercice 1 Les vignettes sont autant de déclencheurs pour évoquer des situations (mésaventures !) de la vie adolescente. On pourra demander à la classe de choisir une vignette et construire ensemble le discours, qui sera très court (on prêtera une attention particulière aux temps employés. cf. Gramm’express page 78). Exemple : J’étais dans la classe et le professeur était en retard. Pour faire rire les autres, j’ai commencé à faire des grimaces. Mais le professeur est arrivé et il m’a vu(e) ! Il n’a pas ri du tout ! En fonction de l’aisance de la classe, on pourra commenter une seconde vignette en groupe classe, ou bien directement céder la parole à un élève (volontaire). On peut accepter plusieurs récits pour une même vignette. Page 86, exercice 2 Activité a Exercice d’imitation. Raconter un événement spécial du quotidien, qui est resté en mémoire, est un sujet souvent proposé à l’examen. On propose ici un document support qui offre un exemple-type de ce genre de production. Dans le droit fil de l’exercice précédent et avant de céder la parole aux élèves, on pourra lire ensemble le journal de Patricia et demander aux élèves de justifier l’emploi des temps grammaticaux (l’alternance entre imparfait et passé composé). Pour aider les élèves qui pourraient avoir des difficultés à se lancer dans la production, on pourra conseiller à la classe d’utiliser un schéma classique (celui de l’analyse de situation) pour bâtir leur discours en associant à chaque question un acte de parole. Ex : Où ? (Je suis allé/e en France) Quand ? (L’été dernier) Avec qui ? (Avec mes parents) Quoi ? (On était en vacances et…) etc. Rappelons qu’au niveau B1 la description doit être « directe et non compliquée » et se présentera comme une « succession linéaire de points » (cf. Référentiel page 76). Qu’est-ce que le QQOQCCP ? On peut profiter de l’exercice pour rappeler aux élèves que toute situation peut être analysée par le biais de questions simples qu’ils connaissent bien : ils les emploient pour la lecture des textes comme pour celle des consignes ! C’est le fameux QQOQCCP (moyen mnémotechnique pour « Qui fait Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? ») © 2012 Cideb production orale On fera remarquer aux élèves que la consigne ne se limite pas à un simple récit événementiel mais invite également à l’expression d’émotions et de sentiments (comment se sent-on quand on vit le meilleur moment de sa vie ? Ou le pire ?). Cf. Mes mots page 65 du livre (la liste des adjectifs peut être complétée bien sûr !) L’exercice demande à la classe une bonne maîtrise de l’expression de la date et de la durée (pour situer dans le temps, cf. Gramm’express page 102). Activité b Les activités proposées dans le cadre de l’exercice sont bâties sur le même modèle… et sont des « classiques » de l’examen. On pourra à cette occasion faire une pause « grammaticale » en analysant les éléments des différentes consignes de la page : qu’est-ce que « le plus beau » (jour, souvenir) ? Et « le plus mauvais » ? La manipulation de ces superlatifs réguliers peut amener à une petite révision des irréguliers… (Cf. Gramm’express page 102). On insistera sur la correction de l’expression et sur l’importance de bien commencer à l’oral : le discours doit permettre à l’interlocuteur de comprendre immédiatement de quoi on parle ! Ex : Je vais parler de… Je voudrais parler de/raconter… Le film dont je vais parler est… Je viens de lire un roman génial : c’est l’histoire de… Toutes ces « attaques » de discours sont l’occasion de réviser des points de grammaire qui devraient être acquis : • le conditionnel de politesse ; • l’usage de certains gallicismes (Cf. Gramm’express page 54) ; • la manipulation du relatif dont (Cf. Gramm’express page 55). Page 87, exercice 3 Les deux activités de l’exercice invitent les élèves à laisser libre cours à leur fantaisie pour imaginer un futur plus ou moins lointain. On commencera toutefois par demander la différence entre rêve (du domaine de l’imagination, difficilement réalisable) et projet (possibilité, éventualité pour le futur). Les illustrations proposées comme déclencheurs évoquent des choix plus ou moins lourds de conséquence (partir en vacances au soleil, avoir un animal, aider les plus malheureux, etc.) L’enseignant devra lancer la production en posant comme à l’examen une question-amorce : Si tu pouvais, que ferais-tu ? L’exercice invite à une révision de l’emploi du conditionnel (cf. Gramm’express page 103). © 2012 Cideb B1 Tout choix des élèves devra être justifié de manière simple (avec « parce que » par exemple). Mais on demandera plus d’une justification ! Ex : J’aimerais aller en vacances dans une île exotique parce que là-bas il fait toujours beau. Et puis la nature est très belle et je pourrais me baigner tous les jours. Page 87, exercice 4 Comme dans l’exercice précédent, les élèves doivent se projeter dans un futur qui est cette fois très pragmatique, et tout à fait réel. Les petits documents mis à disposition (vignettes) parlent de situations personnelles dans l’optique d’une orientation scolaire, universitaire et professionnelle qui fait partie de l’avenir de tous. Activité a (imitation) : les élèves peuvent s’inspirer des vignettes pour formuler leur réponse. On les aidera à préciser et à compléter ces brèves prises de parole en précisant leur motivation pour des études longues (à l’université, en faculté de…) ou le choix d’un métier, d’une activité, d’une carrière professionnelle. Activité b : l’exercice précédent parlait d’un futur rêvé, ici on invite à parler d’un projet. Les questions devront concerner son temps de réalisation (C’est un projet pour le futur ? Tu as déjà commencé à y travailler ? etc.), et ce que l’élève est prêt à faire/a fait pour le réaliser. Activité c : il est toujours difficile pour les adolescents de s’imaginer adultes ! On leur demandera cet effort. On pourra les aider en posant des questions : Tu seras marié(e) ? Tu auras des enfants ? Où vivras-tu ? Décris ta maison ! Quel métier feras-tu ? etc. (Ici, c’est d’une révision du futur qu’il s’agit !). On pourra accompagner l’activité de documents déclencheurs de type parodique (au gré des découvertes faites par le professeur dans la presse) : la photo d’un super manager entouré de secrétaires enthousiastes, d’une famille très nombreuse, d’une personne clouée devant son téléviseur, etc. Enfin on pourra demander aux élèves d’apporter LEUR photo, celle qui symbolise pour eux le futur dont ils rêvent (ils devront bien sûr la décrire). Négocier, convaincre Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen : • analyser une situation de communication à l’oral ; • comprendre les mécanismes de l’interaction. 49 production orale La seconde partie de l’exercice propose un jeu de rôle, que les élèves doivent affronter sans préparation, dans le droit fil de l’aspiration à l’autonomie qui caractérise le niveau B1. C’est la capacité du candidat à réagir, à « se débrouiller » dans la plupart des situations du quotidien qui est ici testée. Les activités traitées dans le chapitre visent à développer chez les élèves la capacité à négocier, à convaincre. Héritiers des exercices de coopération des niveaux précédents, où le candidat devait faire quelque chose avec un interlocuteur disponible, les sujets du B1 mettent en scène en effet des « personnages » aux aspirations différentes et souvent contrastées. Les activités proposées ont toutes pour priorité l’interaction, l’autonomie des candidats (qui doivent être en mesure de gérer un échange hors du groupe classe) et la capacité à s’auto-évaluer. On a donc fait le choix de minimiser le rôle du professeur dans les échanges, de sorte que le rôle du candidat ET celui de l’examinateur soient à chaque fois assumés par un élève. Page 88, exercice 1 Ce premier exercice est l’amorce de l’activité et de la réflexion que doit faire la classe pour bien comprendre l’exercice. On propose ici une situation familiale peut-être familière aux élèves. À ce stade de la progression et pour réviser les mécanismes du jeu de rôle, on consacrera un temps conséquent à la préparation de l’activité avec tous les élèves (en leur rappelant qu’à l’examen ils n’en auront aucune !). On leur demandera : – en premier lieu de décrire la vignette de manière précise : la description mettra en évidence l’opposition des deux personnages, le contexte « amical » (du moins du point de vue grammatical qui demande le tutoiement). Les élèves devront imaginer le prénom de l’ado (il l’appelle « maman » et elle l’appelle… ?) ; – d’imaginer ce qui précède (l’ado a reçu une invitation d’un ami par exemple) en fournissant toutes les précisions nécessaires. Si c’est une invitation par exemple: Quand ? Où ? Avec qui ? Pourquoi ? etc. Toutes les indications sont reportées au tableau à la vue de tous ; – de proposer les raisons de la mère, en les associant à un acte de parole : • Respect des horaires et de l’emploi du temps C’est trop tard ! Tu sais bien que je ne veux pas que tu sortes après 20h. Aujourd’hui c’est jeudi. Tu peux sortir pendant le WE. 50 • Résultats scolaires Demain tu as un devoir de français ! Tu as de mauvaises notes en ce moment ! Tu dois travailler plus et t’amuser moins ! • Mauvaises fréquentations ? Je n’aime pas tes amis et je ne veux pas que tu sortes avec eux ! On fera le même travail pour l’ado (il promet de bien travailler, de faire des efforts, il vante les qualités de ses amis, etc.). On procèdera à la simulation avec deux volontaires, qui pourront utiliser les éléments du travail de préparation. On associera à l’activité toute la classe, qui pourra intervenir pour ajouter les éléments manquants du dialogue, comme la proposition de l’ado à la mère (Maman, je viens de recevoir un coup de téléphone de mon ami… Il m’invite…) ou l’expression des sentiments ou des opinions des personnages (Pas question ! Je t’en prie, etc. cf. Mes mots). Page 88, exercice 2 Exercice d’application. L’exercice permet de synthétiser la démarche de l’activité précédente. – On fait préciser aux élèves la situation de communication (Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Dialogue formel ou amical ?) comme pour tous les exercices qui fonctionnent sur le principe de l’interaction. – La classe est séparée en 2 groupes (pour les deux personnages de la scène : « je » et « l’ami/e ») qui disposent de 10 minutes pour préparer leurs répliques sur la base du schéma proposé. – On choisit un « acteur » au hasard dans chaque groupe pour former un binôme. – La classe évalue le premier dialogue et propose des modifications, des précisions, des ajouts, etc. – On écoute un nouveau binôme, qui devra insérer dans son échange les modifications suggérées par la classe pour enrichir le dialogue. – À la fin de l’interaction, on demande à la classe d’évaluer le dialogue : qui a été le plus convaincant ? Que feront ces ados ce soir : télévision ou cinéma ? On donnera quelques conseils aux élèves, par exemple celui de créer des « péripéties » à l’intérieur du dialogue : s’agissant d’un échange visant à la négociation, les élèves doivent faire en sorte qu’il puisse durer un peu – au moins le temps de l’épreuve ! (On pourra d’ailleurs demander à un élève de chronométrer la scène pour avoir une idée du « volume » de dialogue nécessaire. On rappelle que la seconde partie de l’examen dure © 2012 Cideb production orale de 3 à 4 minutes). Ils ne doivent donc pas se mettre trop rapidement d’accord ! Suggestion de péripéties : les goûts « discordants » de l’un et de l’autre sur un genre de film, un acteur, une émission de télévision (Je déteste, je ne supporte pas…), un film déjà vu, les horaires, le cinéma proposé, etc. Page 88, exercice 3 Exercice d’imitation. On peut proposer les activités en classe, en laissant un temps de préparation aux élèves. À chaque fois, on demandera à la classe d’évaluer le travail de leurs camarades en l’enrichissant de leurs remarques et de leurs suggestions. Page 88, exercice 4 Exercice d’imitation. L’activité repose sur la capacité des élèves à inventer un sujet d’examen : ils seront donc les concepteurs et les candidats de leur épreuve ! Car l’exercice est une invitation à proposer une petite simulation de l’oral : – on propose aux élèves de créer des groupes ; – chaque groupe dispose de 10 minutes pour inventer une situation, un sujet qui est écrit sur un bout de papier que l’on plie ; – on demande 2 volontaires, qui choisissent entre 2 sujets qui leur sont proposés par l’enseignant ; – le binôme joue la scène sans préparation ; – la classe évalue en utilisant la grille de la page 96 du livre, que l’on lira ensemble. On procède à une lecture attentive des critères avec les élèves en sollicitant leurs commentaires et en répondant éventuellement à leurs questions, avant de les laisser proposer une note pour la prestation de leurs camarades. Faire face à une situation imprévue Entraînement spécifique à la 2ème partie de l’examen : • réagir à une situation inhabituelle ; • résoudre un problème, trouver une solution. Les exercices proposés dans le présent chapitre s’inscrivent dans le droit fil des activités mises en place dans les pages précédentes. Les sujets évoluent : ils envisageaient un désaccord, une possibilité de conflit entre deux interlocuteurs qui se connaissaient ; dans cette seconde typologie du jeu de rôle, on voit maintenant le dialogue s’engager dans un contexte plus formel (les protagonistes de l’échange ne se connaissent pas) et plus délicat : il s’agit en effet chaque fois de résoudre un problème, de trouver une solution à une situation du quotidien qui surgit de manière © 2012 Cideb B1 imprévue, qui s’impose donc aux acteurs de la scène sans qu’ils aient souhaité son émergence. Les principaux savoir-faire impliqués dans l’échange ? Se justifier, protester, s’excuser (en « bon français » on dirait : « demander pardon » car « s’excuser » signifie littéralement que l’auteur de la faute s’auto-absout !). Le travail de la classe devrait s’aligner sur les paramètres des sujets : on proposera donc de faire les exercices du chapitre sans aucune préparation. Page 89, exercice 1 Activité a La petite bande dessinée sert à cadrer la situation. On choisit pour la « jouer » quelques élèves au hasard. On veillera à mettre la classe en situation en : – proposant une petite mise en scène (6 chaises alignées 2 par 2 et 1 chaise plus lointaine pour représenter le bus, ses passagers et son chauffeur. On demandera aux passagers de « bouger » pour imiter les mouvements du véhicule) ; –demandant des accessoires (un téléphone portable !) ; –demandant une intonation juste pour les quelques répliques échangées (les acteurs proposent, on consulte la classe pour décider de la meilleure « interprétation »). Pour faire un lien entre les activités du chapitre précédent, on propose aux élèves un premier jeu de rôle sur le sujet suivant : Corinne veut aller chercher son portable tout de suite. Mais Véronique tente de la convaincre d’attendre la fin des cours pour éviter des problèmes avec le professeur. C’est une sujet de « coopération », un dialogue où deux amies ont un avis divergent, mais collaborent pour trouver ensemble la meilleure solution. Activité b Avant de laisser la parole aux élèves, on fera rapidement avec eux l’analyse du sujet en attirant leur attention sur le fait que : – le dialogue est ici formel (le vouvoiement est de rigueur) ; – l’un des personnages impliqués dans l’action a autorité sur l’autre, d’où la nécessité d’une extrême diplomatie caractérisée par des formules de politesse, des précautions oratoires (par exemple pour solliciter un entretien avec le professeur (Pourrais-je vous parler s’il vous plaît ?). 51 production orale Pour aider les élèves à rassembler leurs idées, on peut leur conseiller de reprendre la démarche utilisée pour le dialogue de la page précédente (exercice 1) : quelles bonnes raisons peut avoir Corinne de ne pas attendre pour aller chercher son portable ? Quels arguments peut lui opposer le professeur ? (On insistera sur le fait que les raisons doivent être clairement exposées avec les mots exprimant la cause : parce que, car). Pour nourrir l’échange, on peut proposer les exercices lexicaux de la page suivante (exercices 3 et 4 de la page 90) : certaines expressions peuvent sans doute être utilisées dans le dialogue. L’élève Le professeur « Je veux y aller parce « Vous ne pouvez pas que… » y aller parce que… » • Il faut agir rapidement pour faire la déclaration de perte (peut-être le téléphone a-t-il été trouvé) ; • C’est un cadeau de… (donc un objet important sentimentalement) ; • C’est un objet qui coûte cher (et mes parents seront furieux contre moi). • Il y a cours et il est donc impossible de s’absenter de l’établissement ; • C’est la vérité ? Il y a un devoir aujourd’hui et comme par hasard… • Il faut être moins étourdi ! Et puis assumer ses erreurs. On laisse la parole aux élèves sur la base du volontariat ou en désignant au hasard les membres du binôme. Afin d’associer le plus grand nombre possible de locuteurs, le « public » est invité à faire des remarques et des suggestions à la fin de la prestation pour enrichir les échanges. On veillera à désigner un « maître du temps » pour chaque jeu de rôle proposé, c’est-à-dire un élève qui chronomètrera l’interaction et auquel on donnera la parole immédiatement après sa conclusion afin de savoir si le binôme a rempli le contrat, s’il y a carence ou au contraire dépassement (ce qui est toujours acceptable). Activité c C’est un exercice d’imitation, qui replace l’élève dans un contexte formel (même si les personnages se connaissent : le chauffeur appelle Corinne par son prénom. La tutoie-t-il ? Aux élèves de décider !) : une adolescente parle à un adulte et il s’agit d’un problème ! On fera remarquer 52 aux élèves que l’échange comporte un élément narratif (Corinne doit expliquer ce qui motive sa venue à la compagnie, raconter la perte du téléphone). Le dialogue évoluera en fonction de l’imagination des élèves : – le chauffeur demande des précisions sur la mésaventure (et donc invite Corinne à raconter en détail son histoire), se fait décrire le téléphone (Il était comment ton portable ? De quelle couleur ? Quelle était la marque ?, etc.), propose de demander à des collègues, d’accompagner Corinne chez le directeur (si tu veux tu peux déposer une plainte. Je peux t’accompagner chez le directeur…) ou au services des « Objets trouvés », proteste si elle l’accuse (de négligence ? de vol ?) etc. – Corinne soumettra le chauffeur à un interrogatoire serré (Vous êtes sûr ? Vous avez bien regardé ?), protestera (C’est impossible !), pourra utiliser les arguments déjà employés avec le professeur pour retenir l’attention de son interlocuteur (un objet cher, un objet précieux, etc.), menacera de déposer une plainte, etc. Page 89, exercice 2 Trois vignettes très simples (1 a ; 2 c ; 3 b), trois déclencheurs pour des dialogues d’imitation. On pourra varier les activités en proposant : – une interaction globale pour faire participer tout le monde : la classe est divisée en 2 groupes, chacun représentant un acteur de la scène. L’interaction se fait sans préparation, chaque groupe répondant à l’autre. On peut même créer une compétition : est déclaré gagnant le groupe dont les membres répondent le plus rapidement et/ou ont accumulé le plus de répliques pertinentes ; – un marathon du dialogue : la classe évalue le premier dialogue et propose des modifications, des précisions, des ajouts, etc. On écoute un nouveau binôme, qui devra insérer dans son échange les modifications suggérées par la classe pour enrichir le dialogue. On continue ainsi jusqu’à ce que la classe décide d’interrompre l’activité, considérée comme « parfaite » ! Page 90, exercice 3 1 d ; 2 b ; 3 f ; 4 e ; 5 a ; 6 c. Page 90, exercice 4 On demandera aux élèves quelles expressions peuvent être employées dans un dialogue amical (toutes !) et lesquelles il vaut mieux éviter dans un dialogue formel (toutes sauf la n° 5). 1 d ; 2 e ; 3 c ; 4 a ; 5 b. © 2012 Cideb production orale Page 90, exercice 5 Les activités peuvent donner lieu à un véritable rituel d’examen. – On tire au sort le(s) candidat(s) et le jury (on peut prévoir plusieurs examinateurs, et changer le jury pour chaque partie de l’examen). – Le jury décide du sujet donné au binôme (pour respecter un minimum d’imprévu). – Le jeu de rôle est évalué selon la grille proposée page 96 du livre. Comprendre un texte / dégager un thème de discussion Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • comprendre les mécanismes d’un texte ; • dégager une problématique. La 3ème partie de l’examen est une nouveauté au regard des niveaux précédents. Le candidat doit s’exprimer de manière personnelle à propos d’un document qui lui est proposé, généralement un court article de presse (6/7 lignes, entre 100 et 150 mots) qui aborde une thématique d’ordre général (concernant l’éducation, la culture, la société, etc.). L’exercice atteste l’évolution des compétences demandées au candidat : jusqu’ici son discours a été centré sur lui, sur ses centres d’intérêt et les étapes de son quotidien. Devenu désormais autonome, il est appelé à s’exprimer sur le monde qui l’entoure. Cette 3ème partie de l’épreuve préfigure déjà l’oral du niveau B2. Le monologue (le candidat est censé pouvoir s’exprimer de manière continue sur le texte pendant environ 3 minutes) sera complété par des questions posées par l’examinateur pour obtenir des explications ou des précisions. La tâche pour le candidat est double, car il lui faut : – présenter le texte en dégageant sa problématique ; – exprimer une opinion personnelle argumentée sur le sujet. Le chapitre vise à développer la capacité des élèves à lire les textes de manière active pour en dégager la problématique. Attention ! Afin de familiariser les élèves avec la situation de l’examen, on s’efforcera de ne pas fournir d’aide lexicale lors de la lecture des textes (démarche habituelle des enseignants soucieux de la parfaite compréhension des documents !). Les élèves devraient en effet organiser leur réflexion non pas en fonction d’une traduction exacte mais d’un processus d’analyse qui leur permet de saisir l’essentiel du texte (on en revient toujours au fameux QQOQCCP !) même si quelques termes leur manquent. © 2012 Cideb B1 Page 91, exercice 1 Exercice de « remue-méninges » à faire en classe. On pourra demander aux élèves : – de préciser quel est leur canal d’information, quel média préférentiel (télévision, presse écrite, Internet) ; –quelle rubrique ils consultent plus volontiers dans un journal (on en fera la liste la plus exhaustive possible. Ex : à la une, économie, sciences, société, culture, faits divers, international, éducation, etc.) ; – de choisir ce qui pour eux est le « fait de la semaine », en justifiant leur choix. Page 91, exercice 2 L’objectif de l’exercice est celui de développer des compétences de lecture rapide permettant à l’élève d’identifier rapidement la problématique du texte. Avant de proposer les activités : – on lira le texte à voix haute pour les élèves lentement, de manière à leur laisser le temps d’en assimiler le contenu ; – on leur demandera de relever les mots-clefs du texte (cf. activité c). On pourra ainsi sélectionner : électricité, soleil-solaire – termes qui se répètent avec en particulier centrale solaire, chercheurs, énergie. Activité a Trois illustrations sont proposées pour le texte et les élèves doivent procéder par élimination. La photo (a) évoque le soleil mais dans un contexte de vacances, la (c) montre un procédé de recherche qui n’est pas conciliable avec l’idée de « soleil, solaire ». La bonne réponse est la photo (b), qui montre une centrale solaire (sans savoir à quoi ressemble précisément une réalité de ce genre, les élèves doivent choisir une illustration qui concilie les deux aspects du texte : importance du soleil, recherche pour l’énergie. Par ailleurs le terme « espace » est contenu dans le texte). Activité b : sciences. Activité c : cf. supra. Activité d : aujourd’hui la recherche tente de résoudre le problème de l’énergie (b). Le professeur demandera aux élèves : – de résumer tous les éléments découverts à propos du texte : ils devront faire une phrase où ils réutiliseront toutes les informations identifiées dans l’exercice. On appliquera le même principe de clarté que pour les autres parties de l’oral. L’interlocuteur doit comprendre de quoi on parle ! Le texte intitulé Plus d’électricité grâce au soleil parle de science, ou plus exactement de recherche scientifique. L’auteur dit qu’aujourd’hui la recherche tente de résoudre le problème de l’énergie en utilisant le soleil. 53 production orale – Quel thème de discussion est suggéré par le texte ? Les plus observateurs auront remarqué que le texte se conclut par une question (Le soleil nous aidera-t-il à gagner la bataille de l’énergie?) qui reprend en écho celle du titre (plus d’électricité grâce au soleil ?). La problématique essentielle posée par le document pourrait bien être ce rapport entre soleil et énergie dans le cadre de la « bataille de l’énergie » que la recherche tente de gagner. Un discours que l’on reliera immédiatement avec le quotidien des élèves grâce à des questions simples et précises : qu’est-ce qu’on appelle l’énergie solaire ? Comment ça marche (avec des panneaux solaires) ? Vous avez des panneaux solaires chez vous ? Comment vous chauffez-vous, comment est produite l’eau chaude à votre domicile ? Pourquoi parle-t-on de la bataille de l’énergie aujourd’hui ? Sans développer (à ce stade de la progression) et en fonction de l’intérêt des élèves, on pourra lancer une interaction rapide pour mesurer la « conscience écologique » de la classe (on pourra parler de la disparition progressive des sources d’énergies traditionnelles, du développement des énergies renouvelables, etc.). Page 92, exercice 3 L’exercice est simple (c’est un exercice d’appariement) et demande de mettre en rapport des titres de presse, très différents les uns des autres (dans leur formulation et les centres d’intérêt évoqués), avec la problématique dont on imagine qu’elle est développée dans le texte. À ce stade de la progression, les élèves doivent donc avoir compris que pour dégager la problématique d’un texte, il leur faut : – identifier le domaine auquel il appartient (et qui correspond à peu près aux fameuses rubriques des médias) ; – formuler la question posée par le texte. Cette question du point de vue grammatical est une interrogation totale : on attend donc une réponse de type OUI/NON ou je suis d’accord/je ne suis pas d’accord. Réponse que doit fournir le candidat. 1 g ; 2 d ; 3 j ; 4 a ; 5 i ; 6 c ; 7 e ; 8 h ; 9 b ; 10 f. Exprimer une opinion Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • dire si l’on est d’accord ou pas ; • fournir des arguments ; • construire un discours cohérent. 54 Page 93, exercice 1 Quelques questions pour alimenter une interaction rapide. On pourra compléter par d’autres questions simples : –est-ce que vous vous laissez facilement convaincre ? – est-ce qu’il vous arrive souvent de convaincre les autres ? – est-ce qu’il vous arrive d’être seul(e) à penser quelque chose ou êtes-vous en général d’accord avec l’opinion générale ? Page 93, exercice 2 On propose ici un document qui aborde un sujet d’actualité, susceptible de faire réagir les élèves. Le professeur lira le texte à voix haute avant de proposer les activités de l’exercice. Les activités a et b sont destinées à lancer l’interaction et à permettre de centrer le sujet. On suppose que les élèves ont déjà entendu parler des tests sur les animaux, en médecine comme dans le domaine de la cosmétique. Si ce n’était pas le cas, une simple consultation de YouTube pourrait leur permettre de se faire une culture sur le sujet ! (Attention, certains documents sont durs). On peut aussi leur conseiller de consulter quelques sites et leur proposer la lecture de la Déclaration universelle des Droits des animaux, votée par l’Unesco en 1978 et disponible sur www.oaba.fr/html/Droits_de_lanimal/Droits_ de_lanimal.htm. On peut aussi lire avec les élèves la présentation de la société protectrice des animaux française (www.spa.asso.fr/37-presentation-societe-protectrice-animaux.htm), dont on découvre que Victor Hugo et Guy de Maupassant furent les ardents défenseurs. Activité c On fera une mise en commun des lectures de la classe en posant des questions simples : – Dans quelle rubrique classez-vous ce texte (société) ? – Quel est le thème qu’il aborde (les tests sur les animaux) ? – Est-ce un problème important ? Ou au contraire secondaire ? Est-ce qu’il fait débat ? Suscite des polémiques ? On en profitera pour s’assurer que les élèves comprennent bien les nuances attachées au lexique. (cf. Mes mots page 64 du livre). –Combien d’animaux sont utilisés chaque année pour la recherche sur les cosmétiques ? © 2012 Cideb production orale –Existe-t-il une loi qui protège les animaux ? Quel est le problème lié à cette loi ? Le premier est sans doute la lenteur de sa création (le texte signale qu’il a fallu « 13 ans de débats »), mais le plus important reste son application en raison de l’opposition de certains pays (la France) et de certaines entreprises (les sociétés cosmétiques). – Quelle est la problématique posée par le texte ? On rappellera aux élèves que c’est la question qu’ils devront discuter et sur laquelle ils devront exprimer une opinion. Elle peut être formulée grâce à une simple alternative : pour ou contre les tests sur les animaux ? Les activités d et e reprennent un schéma déjà proposé pour d’autres exercices (« Trouvez 3 bonnes raisons pour… »), à appliquer à la lecture du texte. Les sociétés cosmétiques Les défenseurs des animaux Ces sacrifices sont indispensables car ils garantissent la sécurité des hommes. Ils pourraient être évités. En effet, aujourd’hui il existerait des systèmes de tests sans animaux tout aussi efficaces… On demandera aux élèves s’ils peuvent deviner quelle est l’opinion de l’auteur de l’article. La chose n’est pas facile dans la mesure où le texte se veut objectif (on donne des chiffres, on fait parler les deux parties en cause) mais on peut émettre l’hypothèse que l’auteur se range du côté des défenseurs : il insiste sur le retard de la loi, sur le nombre des Français qui désapprouvent ces pratiques (64%) et il conclut sur l’idée qu’existeraient des tests « tout aussi efficaces… mais plus longs et plus chers à mettre en place », ce qui revient à dire que l’industrie cosmétique privilégie le profit et se préoccupe bien peu des espèces animales. Avant de passer à l’exercice suivant, on demandera à un élève de mettre en commun tous les acquis de la discussion pour présenter le texte et dégager la problématique, comme à l’examen. Exemple de production : Le texte intitulé Les tests sur les animaux en question parle d’un problème important : l’utilisation des animaux dans le domaine de la recherche, en particulier pour la production de cosmétiques. Le nombre des animaux utilisés (et © 2012 Cideb B1 donc que l’on tue) est très important (le texte cite le chiffre de 40 000 animaux chaque année). Il y a une loi qui a pour but de protéger les animaux, mais elle n’est pas appliquée parce que tout le monde n’est pas d’accord en Europe. La France s’oppose à la loi et aussi les sociétés qui fabriquent des cosmétiques. Aujourd’hui on peut se poser le problème : les tests sur les animaux sont-ils vraiment nécessaires ? Faut-il les interdire ? Page 93, exercice 3 Les élèves sont invités à formuler une opinion et pour les aider, on leur suggère les « 3 bonnes raisons habituelles », en leur demandant de les introduire par des mots de liaison qui permettent de renforcer la structure de leur discours. On peut diviser la classe en 2 groupes qui défendront chacun une opinion précise (on fera un petit sondage à main levée avant le début de l’activité, en cherchant à placer chaque élève dans le groupe qui développe une opinion contraire à la sienne). POUR • Les tests sont indispensables : c’est une question de sécurité pour les hommes (et les hommes sont plus importants que les animaux). • Les tests qui n’utilisent pas les animaux sont chers. • La recherche doit pouvoir fonctionner sans interdictions. CONTRE • Les tests sont cruels et inutiles : il existe d’autres moyens de faire de la recherche. • Gagner de l’argent ne doit pas être le seul critère pour l’industrie. • La recherche ne peut pas se passer d’éthique. On propose ici des arguments d’une difficulté graduelle pour un approfondissement progressif de la problématique (le professeur pourra stimuler la réflexion en passant dans les groupes) jusqu’à la discussion fondamentale qui oppose recherche et éthique. On pourra poser des questions simples : la cosmétique fait-elle de la recherche fondamentale pour l’avenir de l’homme ? A-t-on le droit de tout faire quand on fait de la recherche ? On pourra hélas trouver de nombreux exemples dans l’histoire de « dérapages scientifiques ». 55 production orale Page 93, exercice 4 On propose ici des thèmes de discussion privés de leurs documents supports pour focaliser l’attention des élèves sur la recherche d’arguments. Ils abordent des questions diverses, toutes en rapport avec des débats d’actualité. Certains reprennent des discussions proposées ailleurs dans le volume dans le cadre d’une autre progression, en particulier la compétence de production écrite qui fait appel aux mêmes savoir-faire : le sujet sur le respect dû aux personnes plus âgées est un prolongement de l’exercice 3 page 65, dont le message pourrait être utilisé comme document support ; de la même manière les élèves peuvent utiliser les documents de la page 58 pour illustrer le sujet sur la musique. Pour chaque sujet on fera un remue-méninges : qu’évoque-til pour la classe ? Quels sont les mots clefs qui peuvent lui être associés ? Par exemple pour le sujet 1 : le thème des aliments naturels fait penser à l’hygiène de vie, à l’écologie qui prône le retour à la nature, à la mode du « manger sain » en achetant des produits « à km zéro » (c’està-dire en privilégiant les consommateurs locaux) et/ou biologiques. Le sujet sous-entend que nous (c’est-à-dire les consommateurs) nous ne respectons pas ces règles bénéfiques. Que nous achetons des produits qui ne sont pas naturels, donc peut-être dangereux pour la santé, comme en témoignent les épidémies modernes liées à l’alimentation : l’obésité, le diabète. Tous les éléments de l’interaction sont reportés au tableau à la vue de tous. Au terme de cette interaction initiale, on demandera aux élèves de proposer un thème de discussion, qui pourrait être : Est-il important de bien manger, c’est-à-dire de manger sain ? Manger sain est-il une mode ou une nécessité ? Peut-on être écologiste en mangeant ? etc. Les élèves rassemblent des arguments et formulent une opinion. On insistera sur l’importance d’une formulation correcte : a) introduction du thème de discussion ; b) énoncé des arguments structuré par des mots de liaison ; c) expression du point de vue. 56 Aujourd’hui on dit souvent que les gens ne mangent pas assez de produits naturels. Est-il important de « bien » manger, c’est-àdire de manger sain ? OUI NON Premièrement… Tout d’abord… Manger sain, c’est une nécessité pour protéger sa santé (contre l’obésité, le diabète). Manger sain, c’est une mode, qui passera comme toutes les autres modes. Deuxièmement… Ensuite… Manger sain, c’est aider les producteurs de son pays à gagner leur vie. Manger sain, c’est fait pour les gens qui ont de l’argent : les produits biologiques coûtent cher. Troisièmement… Enfin… Manger sain, c’est respecter la planète : en consommant des produits naturels, on évite la pollution, la destruction de l’environnement. Les produits biologiques sont-ils vraiment sûrs ? Le naturel des aliments ne signifie pas qu’ils sont bénéfiques. Je pense que …, je suis convaincu(e) que… Chaque sujet doit être pour la classe l’occasion de renforcer le lexique, d’acquérir une plus grande fluidité dans le discours, mais également de manier les thèmes et les idées en renforçant sa culture personnelle pour nourrir la production, qui devra être enrichie par des exemples (cf. chapitre suivant). Fournir des exemples Entraînement spécifique à la 3ème partie de l’examen : • illustrer son discours avec des exemples. Page 94, exercice 1 On demandera aux élèves de lire rapidement et silencieusement le texte puis de répondre aux questions. Sur le modèle de l’exercice 2 page 93, on demandera à un élève de présenter le texte et de dégager la problématique (assez simple à identifier ici : Faut-il plus de discipline à l’école aujourd’hui ?). On insistera sur la précision de la présentation, qui doit donner tous les éléments permettant d’identifier le texte (son titre, sa source et le domaine de réflexion qu’il traite). © 2012 Cideb production orale Le texte intitulé Les Français réclament plus d’autorité à l’école est un article extrait du Nouvel Observateur qui parle d’éducation. L’auteur en effet parle d’une enquête faite en France. Le résultat de cette enquête, c’est qu’une majorité de Français veulent plus d’autorité dans les écoles, plus de discipline. Alors on peut se poser la question : faut-il plus de discipline à l’école aujourd’hui ? On divisera la classe en 2 groupes qui disposeront de 10 minutes pour rassembler leurs arguments. On procèdera à une mise en commun des arguments des deux groupes qui prendront la parole de manière alternée (un argument répondant à un autre argument) : il faut plus de discipline à l’école parce que… Plus de discipline à l’école n’est pas nécessaire parce que… OUI NON • Aujourd’hui dans les écoles il y a trop d’excès, et des problèmes de sécurité ! • On ne peut pas revenir en arrière, le monde a changé. • Les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus ceux • Apprendre la d’hier, ils sont discipline, c’est plus autonomes, apprendre le plus ouverts sur respect des autres. le monde. Ils ont • La discipline permet un autre rapport à de garantir les l’autorité. mêmes droits à tous (sans discipline, ce • La discipline, les règlements ne sont les plus forts, servent à rien : ce les plus violents, les sont les élèves euxplus insolents qui mêmes qui doivent s’imposent). avoir un code de comportement. Le professeur inscrira au tableau tous les arguments présentés par les élèves en les rangeant en 2 colonnes. À la fin de l’exercice, il demandera à la classe de choisir quel groupe a été le plus convaincant. Le professeur conservera la trace du travail accompli durant la séance : il produira un document de synthèse sur le modèle du schéma de production proposé pour l’exercice 4 page 93. 1 a ; 2 b ; 3 b. Page 94-95, exercices 2 et 3 Les deux exercices proposent une réflexion plus approfondie sur le thème de la discipline à l’école, repris et associé à des documents supplémentaires authentiques (un document © 2012 Cideb B1 texte, un document visuel) et des activités pour travailler l’interaction de classe. L’objectif de la séance proposée est de stimuler la recherche d’exemples (géographiques, historiques). – On lira le document texte ensemble : il se prête à une lecture « chorale » (chaque phrase lue par un élève) et on recueillera les impressions des élèves : le document est-il surprenant ? Banal ? Intéressant ? Pour quelle(s) raison(s) ? – On commencera l’interaction en proposant les différentes questions posées, dans l’ordre ou le désordre en fonction de l’intérêt des élèves. On demandera aux élèves d’établir un parallèle entre la situation décrite par le document et celle qu’ils vivent, en distinguant : • leur situation personnelle dans un établissement ; • les usages au niveau « national » : l’établissement reflète-t-il la culture du pays ? Et si oui, sur quels principes est-elle basée ? Ou est-il une exception ? Pourquoi ? – Et si le document support de l’examen était ce règlement ? On demandera aux élèves de présenter le texte ! (Ce texte est le règlement d’un établissement français, le Lycée St-Martin de Rennes. Il détaille les droits et les devoirs des élèves dans les différentes situations du quotidien, etc.) – On proposera le document image (qui fait penser aux célèbres clichés de Robert Doisneau, cf. l’article qui lui est consacré sur Wikipédia) qui appelle une description précise (le décor, les personnages, comment ils sont habillés, l’attitude des uns et des autres, les regards des élèves vers le professeur, etc.) avant de demander aux élèves de répondre aux questions posées. C’est une invitation à parler de l’école d’autrefois, basée sur la discipline, sur l’autorité indiscutée du maître, sur le respect dû à l’adulte. Le professeur proposera aux élèves la synthèse de l’exercice précédent sur le thème : Faut-il plus de discipline à l’école aujourd’hui ? et leur demandera de compléter la production en ajoutant des exemples précis, en utilisant tous les documents mis à disposition et les acquis de l’interaction. Par exemple : – Les règlements évoluent : par exemple, autrefois la discipline était très forte dans les écoles, les professeurs avaient une énorme autorité sur leurs élèves. – Les règlements ne servent à rien si on ne fait pas respecter la discipline : dans mon établissement, les téléphones portables sont interdits… mais tout le monde en a un ! 57 production orale – La discipline, c’est aussi une question de culture : en France on est très sévère sur les retards. Dans mon pays, c’est différent… S’entraîner à la… production orale Les exercices devront donner lieu à un véritable rituel d’examen car la rubrique est conçue comme une simulation où les élèves peuvent s’auto-évaluer à l’aide de grilles inspirées de celles du DELF B1 (et « traduites » pour rendre leur manipulation plus aisée par de jeunes candidats). –On tirera au sort le(s) candidat(s) et le jury (on peut prévoir plusieurs examinateurs, et changer le jury pour chaque partie de l’examen). –Le temps de préparation sera strictement respecté (les candidats se succèdent : l’un passe pendant qu’un autre prépare). –Les 3 parties seront enchaînées sans interruption. Je m’évalue !, page 98 1 b ; 2 d ; 3 a ; 4 c ; 5 e. Gramm’express Page 102, exercice 1 1 Tu as rendez-vous quand ? – À 11 heures. 2 Je serai en vacances du 8 au 15 mars. 3 Tu viens au cinéma jeudi soir ? – Désolé, le jeudi soir je vais en salle de gym. 4 Le tarif « basse saison » est appliqué d’octobre à avril. 5 Quel jour arrives-tu à Paris ? Jeudi. Page 102, exercice 2 1 J’ai pris des cours de chinois il y a un an, mais j’ai tout oublié ! 2 Jacques a un comportement bizarre depuis quelques jours. Je me demande pourquoi. 3 J’ai dû réviser pendant tout le weekend, car j’avais un devoir très important. 4 – Tu le connais ? – Oui, je l’ai rencontré il y a quelques mois. 5 Nous sommes en vacances, et il pleut depuis une semaine ! Quelle barbe ! 58 Page 102, exercice 3 1 Je vais te raconter la pire expérience de ma vie, un truc horrible ! 2 Je vais te raconter la meilleure expérience de ma vie, un truc merveilleux ! 3 Mon copain Paul est le meilleur en maths ! 4 Quoi de meilleur qu’une glace au chocolat ? J’adore ! 5 Un moustique t’a piqué ? Ne te gratte pas, c’est pire ! Page 102, exercice 4 1 Je m’occupe beaucoup de ma petite sœur. 2 Mes frères se disputent tout le temps ! 3 Fatima s’est disputée avec ses parents. 4 Dans la famille, quelquefois nous nous disputons mais nous nous respectons toujours. 5 Tu t’entends bien avec ta cousine ? 6 Quand Léa et Marie se sont rencontrées elles se sont comprises immédiatement. Page 103, exercice 5 1 Si je pouvais, j’aurais un chien. 2 Si je pouvais, je partirais en vacances seul(e). 3 Si je pouvais, je me ferais un piercing. 4 Si je pouvais, je me teindrais les cheveux. 5 Si je pouvais, j’achèterais un super ordinateur. 6 Si je pouvais, je visiterais la Lune. 7 Si je pouvais, j’étudierais en France. 8 Si je pouvais, j’écrirais un roman. Page 103, exercice 6 1 Tu as confirmé pour samedi ? – Non mais je m’en occupe ! 2 Tu as beaucoup d’amis ? – Oui, j’en ai beaucoup. 3 Tu as vu ce film ? – Non. J’en ai entendu parler. 4 Tu as beaucoup de DVD chez toi ? – Non, je n’en ai qu’une dizaine. 5 Vous avez parlé du problème avec vos parents ? – Oui, nous en avons déjà parlé. © 2012 Cideb production orale Comprendre l’accent d’insistance, page 103 Phonétique – Mes sons Rappel : le e caduc, page 103 1 Prends le m(e)lon. 2 Écris-le sur ton agenda. 3 J’ te l’ai dit ! 4 La r(e)cette du flan, ma préférée. 5 J’pars mardi. 6 J’veux encore du gâteau. L’enchaînement avec D, T et N en fin de syllabe finale, page 103 1 Un grand avion. 2 Un petit hôtel. 3 Une petite île. 4 En Inde. 5 Avec une amie. 6 Une excellente année. 7 Un bon accueil. 1 2 3 4 5 6 7 T T T N N T N 1 J’embrasse maman tout le temps. 2 Alain adore le pain. 3 Et j’entendais le vent chanter dans la vallée ! 4 L’air frais du matin n’est pas sain pour ton teint. 5 Il apprend l’allemand depuis longtemps. 6 Nous avons repeint la salle de bains. 1 [ɛ̃] © 2012 Cideb 1 Tu as tout à fait raison ! 2 Frédérique, lis le texte page 12 ! 3 Je suis vraiment contente pour toi ! 4 C’est un grand plaisir de vous revoir ! 5 Dépêche-toi, tu vas être en retard ! 6 Je suis d’accord avec vous. 1 certitude ordre 2 3 4 5 X 6 X X joie X X X Rappel : le son r, page 103 1 Regarde leurs devoirs, ils sont très bons. 2 Renée revient d’un voyage en Orient. 3 La mer Méditerranée a des couleurs merveilleuses. 4 Merci Marie. J’en reprends volontiers. Attention ! les nasales (les sons [ɑ̃] et [ɛ̃]), page 103 [ɑ̃] B1 2 X 3 4 X X 5 Les liaisons interdites, page 103 1 Mes amis et moi, nous préférons ne pas participer à cette fête. 2 Elle est arrivée ce matin mais elle ne nous rejoindra pas avant 18h00. 3 Mais oui, bien sûr que ça va ! 4 Vous et lui, vous êtes amis maintenant. 6 X X X 59 B1 Le français se met en 4 ! (Rubrique Civilisation) Langue et Civilisation Le site du C.I.E.P. nous rappelle que « le Cadre européen commun de référence pour les langues […] définit les utilisateurs d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et dans un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier, personnel, public, éducationnel ou professionnel ». Cette perspective actionnelle détermine une approche pragmatique à l’apprentissage de la langue où priorité est donnée à la communication. Mais communiquer en langue ne se limite pas à manipuler avec aisance des savoirs linguistiques (ni même des savoir-faire) car « le cours de langue constitue un moment privilégié qui permet à l’apprenant de découvrir d’autres perceptions et classifications de la réalité, d’autres valeurs, d’autres modes de vie… Bref, apprendre une langue étrangère, cela signifie entrer en contact avec une nouvelle culture » (Myriam Denis, in Dialogues et cultures n° 44, 2000, p. 62). Or la connaissance de la culture d’autrui apparaît parfois comme un prérequis de la communication. En effet pour que le message fonctionne, il est nécessaire que l’apprenant puisse adopter attitudes et comportements susceptibles d’être compris (et acceptés) par son interlocuteur (à titre d’exemple : il ne suffit pas de savoir conjuguer, il faut aussi savoir à quel moment dire « tu » ou « vous » en français). Il devra également être en mesure d’identifier, analyser et interpréter l’attitude et le comportement de son interlocuteur, quelquefois par-delà la sphère du linguistique (proxémique, gestuelle…). La dimension interculturelle de l’apprentissage des langues nous enseigne donc que la compétence communicative, certes indispensable, ne peut se réduire à la seule compétence langagière. D’où la question : pour réussir le DELF, a-t-on besoin de connaissances spécifiques en matière de civilisation française et francophone ? DELF et Civilisation Les diplômes du DELF (comme ceux du DALF, ou des autres certifications françaises) « sanctionnent la maîtrise des quatre compétences langagières », comme le rappelle le site du C.I.E.P. Posséder des connaissances spécifiques en matière de civilisation française (notions d’histoire, de géographie, de littérature ou de « culture générale ») ou dans le domaine du monde francophone ne constitue donc pas un prérequis de l’examen. Ainsi le Guide mis à la disposition du concepteur d’épreuves rappelle que les exercices proposés aux élèves, élaborés sur la base de supports qui se veulent authentiques, doivent éviter tout « implicite culturel » afin de laisser la possibilité au candidat de se concentrer sur les difficultés d’ordre langagier. En d’autres termes si un exercice prévoit une question sur le moyen de transport utilisé pour se rendre dans un lieu précis, on demandera au candidat de choisir entre les possibilités suivantes : en voiture en avion en train en avion en TGV et non pas : en voiture dans la mesure où le mot train appartient au lexique que l’apprenant doit maîtriser dès le début de son apprentissage, tandis que le terme de TGV (par ailleurs un sigle) se réfère à une réalité spécifique des transports ferroviaires en France, que le candidat n’est pas censé connaître – à moins que l’exercice n’ait au préalable élucidé la notion de manière explicite. De la même manière, on peut demander au candidat auquel on a fourni une carte de France de dire s’il pleut au sud et s’il fait beau au nord, mais pas s’il neige en Alsace (question qui impliquerait pour le candidat la maîtrise de la géographie de l’hexagone). La connaissance de la civilisation est-elle donc « sans objet » à l’examen ? En réalité non ! Les documents utilisés dans les épreuves doivent en effet dans la mesure du possible « se rapprocher d’une situation vécue dans la vie quotidienne » (cf. Guide du concepteur) – comprenons en France. On s’aperçoit en effet rapidement que les implicites culturels sont bien présents, sous des formes qui pourront apparaître anodines tant elles s’imposent comme une évidence… pour un concepteur français : dans les exercices du DELF, le jour de fermeture des magasins est le dimanche, les horaires (et les menus) des repas sont ceux d’une famille française et l’emploi du temps des adolescents mis en scène sont ceux du collège ou du lycée. Par ailleurs ne demande-t-on pas au candidat d’acquérir très tôt de bonnes connaissances socio-linguistiques puisqu’il est censé à l’oral « montrer qu’il est capable de saluer et d’utiliser des règles de politesse » ? Ce qui revient à dire qu’il lui faut maîtriser les codes sociaux en usage dans un contexte francophone, qui ont une incidence directe sur les pratiques langagières (saluer, vouvoyer, etc…). 60 © 2012 Cideb Le français se met en 4 ! B1 L’enseignement de la civilisation est donc indissociable de celui de la langue. Si les exercices proposés dans le cadre de la certification française SCOLAIRE et JUNIOR cultivent les centres d’intérêt de la jeunesse d’aujourd’hui pour faire appel au vécu des candidats adolescents, ces derniers doivent cependant décrire et analyser ce vécu en langue française (et souvent pour un correcteur/interlocuteur francophone). La préparation aux épreuves de l’examen ne peut donc se soustraire à une incursion dans le domaine des pratiques culturelles, inévitablement très limitée dans ses ambitions. Le français se met en 4 ! DESTINATION DELF propose donc une rubrique de civilisation spécifique, « mini-dossier » qui constitue une sorte de point d’orgue à chaque chapitre et se focalise sur les notions mises en évidence par les travaux de ALTE (axe de travail qui épouse la démarche abordée dans la plupart des manuels de langue) : A1 A2B1B2 Utilisateur novice Utilisateur élémentaire Utilisateur indépendant Utilisateur indépendant (niveau avancé) Chanson (1) Amitiés Abréviation et sigles Citoyenneté Couleurs Amour Agriculture Condition des femmes Cuisine (1) Attitudes et sentiments Cinéma (1) Francophonie Date Caractères et personnalité Émigration Génétique et éthique Descriptions physiques et Chanson (2) Emploi et entreprise (2) Immigration et intégration psychologiques (1) Cinéma (1) Habitat et urbanisme (2) Jeunes et famille Études Cuisine (2) Loi, droit, responsabilité Marketing Famille Dangers et risques Poésie Monde du travail Fêtes Description des objets Religion Nouvelles technologies Logement (1) Gestes et attitudes Temps et durée (1) Relations électives et Loisirs (1) associatives Haine TV (2) Musique (1) Logement (2) Nationalités Musique (2) Nombres cardinaux et Savoir, mémoire, oubli ordinaux Sensations et Nourriture et boissons (1) perceptions Presse et médias Sports (2) Professions (1) Théâtre Santé (1) TV (1) Sports (1) Vérité et mensonge Temps et saisons Par ailleurs une attention particulière a été accordée à la (re)découverte de réalités françaises et francophones, connues ou moins connues. L’objectif de la rubrique est de permettre au professeur d’amorcer une révision systématique des acquis de la classe de langue (en particulier du point de vue lexical et grammatical) sous une forme moins contraignante (on n’ose pas dire plus ludique) que celle proposée dans le cadre de la progression, tout en conservant la priorité de l’examen. Par conséquent les exercices proposés dans le cadre de la rubrique : – sont regroupés de manière thématique, afin de favoriser l’acquisition du lexique dans des domaines spécifiques (qui appartiennent au « corpus » du DELF) et de permettre à l’enseignant de lancer des activités complémentaires d’approfondissement s’il le juge nécessaire ; – s’alignent sur les prérequis de l’examen : 4 activités sont donc proposées, une pour chaque compétence langagière. © 2012 Cideb 61 Le français se met en 4 ! Attention ! Cette « simulation » ne peut être considérée comme un examen blanc, dans la mesure où : • les exercices sont dénués de barème ; • l’ordre des activités de l’examen n’est pas systématiquement respecté ; • la teneur des documents n’est pas « calibrée » de manière rigide (certains supports pour la compréhension peuvent être ainsi légèrement plus longs – ou plus courts – que ceux proposés à l’examen). On a par ailleurs cherché à faire en sorte de stimuler les candidats à devenir « acteurs » de leur propre apprentissage, en leur proposant des situations précises dans lesquelles ils étaient amenés à accomplir des tâches spécifiques en langue tout en s’interrogeant sur leurs propres pratiques culturelles chaque fois que cela était possible, de la gastronomie quotidienne (A1) à la définition de l’identité (B2), dans le droit fil des travaux du CECRL. Car la perspective interculturelle de l’enseignement des langues fait aujourd’hui de l’ouverture à l’autre une priorité incontournable pour former « des individus autonomes, mais aussi des citoyens créatifs, responsables, actifs et solidaires ». Raison pour laquelle on parle aujourd’hui d’enseignement de la culture plutôt que de la civilisation. Il ne s’agit plus seulement de s’engager dans la découverte de l’univers d’autrui, mais d’explorer son monde personnel : l’enjeu du cours de langue pour le candidat est aussi de prendre conscience de sa propre culture, de ses grilles d’analyse, de son « jeu de représentations », des stéréotypes qui alimentent sa vision du monde. Le français se met en 4 ! …au niveau B1 Les dossiers de civilisation proposés dans le volume B1 s’intéressent à l’univers des jeunes, cette « planète ados » à laquelle enseignants et parents sont confrontés chaque jour. Les exercices reprennent les typologies de l’examen et sont accompagnés de questions directes qui encouragent l’élève à s’impliquer personnellement pour stimuler l’interaction au sein du groupe. Dans la mesure du possible, on a cherché à donner aux activités une perspective résolument interculturelle. On consultera à ce sujet le remarquable dossier proposé par le site Franc-parler : www.francparler.org/parcours/interculturel.htm Générations (p. 27-29) explore les relations entre adolescents et adultes à la lumière des débats de société les plus récents. Baz… arts (p. 51-53) invite à découvrir certains aspects de la culture adolescente à travers les formes d’expression artistique les plus appréciées des jeunes, en particulier les arts de la rue qui fondent les grands courants actuels (hip-hop, graf etc.). Branchés ! (p. 75-77) propose une réflexion sur le thème des nouvelles technologies, qui ont su gagner une place importante dans les priorités des jeunes générations : téléphonie, réseaux sociaux et jeux vidéo sont au rendez-vous ! Planète ados (p. 99-101) propose des activités autour des tendances qui agitent le monde adolescent, de l’obsession pour la/les mode(s) aux revendications d’individualité et d’autonomie. 62 © 2012 Cideb Le français se met en 4 ! Générations (p. 27-29) Compréhension de l’oral Les documents iconographiques qui illustrent la page peuvent donner lieu à une interaction avec le groupe : que suggèrent-elles aux élèves ? Aiment-ils les photos de famille ? Ces portraits sont-ils très différents de ceux qu’ils peuvent avoir chez eux ? Pour quelle(s) raison(s) ? On retrouve le thème de la famille dans les questions posées en bas de page. Selon l’intérêt manifesté par la classe, on pourra engager le débat en réfléchissant sur des expressions françaises courantes comme : le fossé entre les générations, la famille traditionnelle / recomposée, etc. Le document proposé est un exercice de type 2 (émission de radio). Le professeur pourrait choisir de ne proposer qu’une seule écoute aux élèves en les invitant à travailler en couple ou en groupe avant une mise en commun des réponses, à gérer comme une véritable explication de texte : on fera ainsi préciser aux élèves quelle est la situation de communication (c’est un document de quel type ? Qui parle ? De quoi on parle ? Pour qui on parle ?) avant de reformuler les questions de l’exercice (De qui parle-t-on ? Est-ce un mot qui existe dans le dictionnaire ? Comment est-il formé ? Quels sont les « symptômes » des « adulescents », masculins et féminins ? etc.). Le professeur acceptera toutes les réponses sans confirmer ni infirmer leur exactitude. Il les notera au tableau. Une seconde écoute permettra au groupe de dissiper ses doutes ! Pour les questions ouvertes de cet exercice on ne demandera pas aux élèves des citations précises du document (ce n’est pas un exercice de compréhension des écrits) mais on considèrera comme exacte toute réponse qui apparaît comme correcte au regard du document. 35 Bienvenus à tous nos auditeurs, à tous les parents qui s’interrogent sur le problème des rapports entre les générations ! Le dictionnaire français a gagné un nouveau mot : on parle aujourd’hui des adulescents. Oui, vous avez bien entendu, adUlescent et pas adOlescent. Vous avez tous compris le sens de ce néologisme : le terme adulescent vient de la contraction de deux autres mots, « adulte » et « adolescent ». Le mot est très explicite : il désigne des adultes (ils ont en général une trentaine d’années) que vous pouvez facilement reconnaître si on vous les présente. Quels sont leurs signes particuliers ? Ils vivent encore dans le monde de leur enfance ou bien imitent les adolescents. Autrefois, tout semblait clairement défini : il y avait d’un côté le monde des adolescents, de l’autre celui des adultes. Aujourd’hui, la limite est moins précise. On voit effectivement apparaître de plus en plus de © 2012 Cideb B1 personnes qui mélangent les attitudes, les valeurs et les comportements des deux âges. Les messieurs lisent les bandes dessinées de leur jeunesse, mangent des bonbons et adorent les jeux vidéos. Et les dames se revendiquent « cools », sortent en discothèque et font tout pour rester jeunes, aussi bien dans la tête que physiquement. Vous voulez en savoir plus ? Nous vous recommandons la lecture du livre de Marie Giral, Les adulescents, publié en 2002. À demain pour une nouvelle rubrique « Psychologies » ! 1 c ; 2 a ; 3 « Il vit encore dans le monde de son enfance ou bien imite les adolescents » ; 4 a ; 5 Les comportements typiques des adulescents. MASCULINS : ils lisent les bandes dessinées de leur jeunesse, ils mangent des bonbons, ils adorent les jeux vidéos. FÉMININS : elles se revendiquent « cools », elles sortent en discothèque, elles font tout pour rester jeunes ; 6 de lire un livre. Compréhension des écrits YouTube offre la possibilité de voir des extraits particulièrement savoureux du film Tanguy, qui a marqué une époque en donnant un nom à un phénomène qui était rare en France il y a encore quelques années. La vision de quelques scènes du film (en particulier celles où les parents excédés sont prêts à tout pour se débarrasser de leur rejeton !) peut amorcer la discussion en classe. 1 b ; 2 b ; 3 S’ils vivent seuls, c’est souvent aux frais de leurs parents (logement payé) ; 4 Les allers-retours du domicile familial : a) ponctuels (tous les week-ends) ; b) à la fin des études ; c) Les sans-emploi ; 5 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « les conflits dans les familles ont augmenté / la cohabitation entre les différentes générations pose problème. » VRAI. Justification : « le mouvement naturel, c’est quand même l’autonomie. » Production écrite Type de production : Essai-lettre. L’exercice proposé aux élèves demande une lecture attentive de la consigne. Si on leur demande en effet d’envoyer une lettre, le texte est destiné à la publication, ce qui signifie que le destinataire est multiple et inconnu du destinateur. Le rituel de la lettre (date, lieu) est donc exclu, même si l’on peut admettre des formules d’envoi telles que « Salut à tous ! » (plutôt que le très classique et rétro « cher journal » ou « chers lecteurs »). Les candidats sont invités à s’exprimer de manière personnelle et on attend d’eux qu’ils revendiquent leur discours avec « je ». 63 Le français se met en 4 ! Le thème abordé est celui de l’éducation des enfants. Un document « déclencheur » accompagne le sujet, comme souvent à l’examen : il a pour fonction de définir clairement la problématique posée tout en alimentant la réflexion des candidats. On propose ici un article volontairement provocateur (on élucidera l’ironie du titre et éventuellement le sens de l’expression française : maman/papa poule) évoquant le succès d’un ouvrage publié en 2011 aux États-Unis, Battle Hymn of the Tiger Mother. L’auteur, une américaine d’origine chinoise, y fait l’apologie de méthodes d’éducation « musclées » destinées à forger le caractère des jeunes générations. Ces préceptes éducatifs d’origine orientale sont aux antipodes des thèses souvent lénifiantes des psychologues et pédiatres occidentaux (cf. le texte sur la « fessée » proposé pour la PO, assez exemplaire des angoisses contemporaines), sévèrement remis en question dans le livre de Madame Chua. On ne doute pas que les élèves auront envie de réagir… Production orale On propose ici 3 sujets, dans le droit fil de l’épreuve. On peut prévoir des activités qui impliquent toute la classe afin de favoriser la prise de parole : du « remue-méninges » général pour le sujet 1 au débat de groupe pour le second : – un groupe d’adolescents en quête de sorties qui accumulent les arguments (à classer de manière précise) pour convaincre les adultes ; – un groupe de « parents », plus ou moins sévères (Poules ? Tigres ?). La scène pourra être rejouée une seconde fois, en inversant les rôles. On pourra enfin, après avoir « répété » suffisamment, réaliser une simulation d’examen : des élèves tirés au sort proposent le jeu de rôle et sont évalués par leurs camarades sur la base de la grille d’examen DELF B1 (cf. page 96 du livre). Le sujet 3 invite à la lecture des textes, qui peut être faite avec le groupe avant de donner lieu à la discussion et enfin à une véritable simulation d’examen. Baz… arts (p. 51-53) Compréhension de l’oral deux écoutes prévues. Le questionnaire abonde en questions ouvertes. On n’attend pas des élèves qu’ils proposent une citation exacte de l’enregistrement mais une réponse qui corresponde au sens contenu par le document. On acceptera donc des réponses personnelles, sans prendre en compte l’orthographe dans le formulation, comme le prévoit l’examen. On peut encourager l’interaction à propos du document : les élèves connaissent-ils le slam ? Est-ce une forme d’expression en vogue dans leur pays ? Ont-ils vu le film 8 Miles ? Quel est l’artiste le plus connu ? Peuvent-ils conseiller une vidéo à regarder en ligne pour comprendre ce qu’est le slam ? etc. On pourra également rappeler qui était Victor Hugo… 36 Le père Marc, tu peux m’aider s’il te plaît ? Marc C’est urgent papa ? J’ai un devoir pour demain. Le père Qu’est-ce que tu fais ? Marc Le prof de français nous a donné un poème de Victor Hugo à étudier. Le père Victor Hugo c’est très bien ! Marc Moi je préfère le slam. Le père Le quoi ? Marc Le slam, c’est la poésie de l’époque moderne. Mais c’est difficile à expliquer : dans le slam il y a des mots, de la musique, des histoires, de la musique, un peu de tout… Le père C’est comme Victor Hugo alors ! Marc Non, c’est différent car Hugo écrivait des livres et les gens lisaient les livres. Pour le slam, c’est le contact direct avec le public qui est fondamental. Pour faire du slam il faut monter sur scène pour s’exprimer. On peut chanter, lire, réciter, parler, on peut être seul ou bien à plusieurs, la liberté est totale. Mais attention, les règles du slam sont sévères : pas d’accessoires, et pas plus de 3 minutes pour s’exprimer. Tu sais, le slam est né aux États-Unis mais en France il y a de plus en plus de slammeurs et de plus en plus de fans. Moi je suis devenu fan en voyant le film 8 Miles avec le rappeur Eminem. Le père Mais je ne le connais pas, ce film ! Marc Si tu veux on le regarde ensemble ce soir, j’ai le DVD ! Le père Oui, mais d’abord tu as rendez-vous avec Victor Hugo ! 1 b ; 2 La poésie de l’époque moderne ; 3 Le contact direct avec le public ; 4 Les règles du slam : a pas d’accessoires, b pas plus de 3 minutes pour s’exprimer ; 5 a ; 6 De regarder un film. On a choisi pour ce dossier un exercice de type 1 (dialogue entre locuteurs natifs). Dans la mesure du possible, le professeur respectera les règles de l’examen en aménageant les pauses entre les 64 © 2012 Cideb Le français se met en 4 ! Compréhension des écrits Production orale Le sujet 1 invite à une interaction libre (on rappellera qu’à l’examen la 1ère partie de l’oral est un échange sans préparation que l’examinateur peut gérer à sa guise). On pourra interroger les élèves pour établir un sondage sur les pratiques culturelles de la classe : participation à la vie culturelle locale, habitudes et tropismes, etc. Le jeu de rôle (sujet 2) reprend le thème de « l’affrontement » (cf. Générations), cette fois entre protagonistes du même âge, et présente une situation de crise qui demande une solution. Les élèves exploiteront toutes les possibilités pour protester, négocier et convaincre (cf. p. 89). Sujet 3 : Pour en savoir plus sur la création avec téléphone mobile cf. www.festivalpocketfilms.fr/ 1 b ; 2 c ; 3 b ; 4 La « famille » du hip-hop, c’est rap (chanson) + break (danse) + graf (peinture). 5 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « il n’a cessé de se développer et de s’enrichir de manière originale » ; FAUX. Justification : « le hip-hop concernait principalement les garçons des classes populaires, habitant les cités de logement social en banlieue » ; FAUX. Justification : « L’évènement a pour vocation de faire danser tous les passionnés, les amateurs comme les professionnels. » VRAI. Justification : « 45 000 spectateurs dans de nombreux pays » ; 6 Le Palais Omnisports de Paris Bercy ; 7 Parce qu’il a du succès. Il « risque de perdre ce fond de liberté et de révolte qui le caractérisait autrefois ». Branchés ! (p. 75-77) Production écrite Type de production sujet 1 : Lettre formelle La consigne est précise : le destinataire est connu et les contenus de la lettre sont suggérés. Le devoir est donc un « exercice imposé ». On insistera avec les élèves sur la nécessité d’une expression très « diplomatique » (en raison des fonctions du destinataire) : il faut savoir convaincre en présentant ses arguments de manière polie et convaincante. Type de production sujet 2 : Compte-rendu d’expérience On invitera les élèves à une analyse rigoureuse de la consigne, qui précise : – la forme que doit prendre le devoir, en l’occurrence un article pour un journal lycéen. Les élèves pourront s’amuser à reproduire la structure d’un véritable article de presse (cf. p. 37 du livre) en proposant un titre percutant et en se baptisant « envoyé spécial ». On insistera sur une petite introduction (dans le chapeau) et conclusion (pour donner un jugement final sur l’événement) ; – les contenus du devoir : il s’agit d’un récit narratif où le candidat est invité à raconter des faits (le déroulement d’une soirée, d’un concert), mais aussi à évoquer des émotions et des sentiments. On sera particulièrement exigeant en matière de variété et de précision du lexique. On pourra proposer un devoir collectif (un article rédigé par la classe). Le devoir pourra être illustré par des photos personnelles des élèves et mis en ligne sur la page de la classe (si la classe en a ouvert une sur un réseau social ou bien possède un blog). © 2012 Cideb B1 Compréhension de l’oral Typologie : exercice 2 (émission de radio). L’usage des portables a révolutionné la communication et les règles de l’écriture ! Les abréviations sont de mise dans les textos aujourd’hui. On demandera aux élèves de « traduire » les messages proposés. Texto 1 : Bonjour ! T’es là ? Quoi de neuf ? Texto 2 : Occupé ! Désolé… À demain ! On peut retrouver le dico-texto sur www.1fo.co/ et s’amuser avec les élèves à des exercices d’écriture variés (thèmes et versions français standard-français texto par exemple). On peut aussi demander au groupe d’inventer de nouvelles abréviations pour des expressions de leur choix. 37 Tu es jeune ? Tu as un téléphone portable ? Alors tu fais partie des 5 milliards de personnes qui en possèdent un aujourd’hui. Et tu es peut-être en danger… Car l’Organisation Mondiale de la Santé, l’O.M.S., vient de répondre « OUI » à une question angoissante : l’usage des téléphones portables présente-t-il un danger pour la santé ? L’O.M.S. a lancé en 2000 l’étude Interphone, la plus vaste enquête jamais réalisée sur le thème « portables et cancers ». Onze ans après, les experts de 14 pays réunis à Lyon en France pendant huit jours, ont enfin répondu : c’est « possible », disent-ils. « Les preuves sont nombreuses », dit Jonathan Samet, président du groupe de travail réuni à Lyon. Et ces « preuves » scientifiques font craindre une augmentation importante de certains cancers rares du système nerveux. Qui est le plus à risque ? Les jeunes. Les adolescents utilisent beaucoup les portables, et cela fait peur. Bien sûr, en France ils sont interdits en maternelle et en primaire : 7% seulement des enfants de 6 à 10 ans ont un portable ; c’est l’un des pourcentages 65 Le français se met en 4 ! les plus bas d’Europe. Mais 80% des 12-17 ans l’utilisent et les compagnies téléphoniques font tout pour séduire les ados, qui en général achètent leur premier portable à l’entrée au collège. Alors, danger ou pas danger ? Pour limiter les risques de maladie, des cancérologues viennent de publier une série de conseils, des gestes simples qui peuvent aussi vous être utiles : utiliser les SMS plutôt que les appels et ne pas laisser son portable allumé pendant la nuit… Conclusion : vous pouvez acheter un portable, mais il vaut mieux ne pas s’en servir ! Production orale Le sujet 1 peut devenir un prolongement logique des activités de préparation de la PE. Après avoir encouragé le groupe classe à l’interaction, on pourra demander à un binôme de présenter une simulation d’examen : un élève personnifie l’examinateur qui interroge le candidat sur le thème d’internet. Le sujet 2 est un jeu de rôle classique (relation parent/ado). On en profitera pour réviser ensemble les techniques pour convaincre (cf. page 88 du livre). Les textes du sujet 3 invitent la classe à réfléchir sur le thème des réalités virtuelles (jeu vidéo, avatars en ligne). On rappellera aux élèves que le candidat n’est pas censé faire un résumé précis du texte (ou pire, de la paraphrase) mais qu’il s’agit avant tout de dégager la problématique proposée par le document. Dans le cas du texte n° 1, on pourra ainsi proposer celle de la dépendance au jeu (comme une autre drogue) et dans le second texte celui de la fuite de la réalité. Les candidats doivent donner un avis sur le problème, en l’illustrant d’arguments pertinents. 1 c ; 2 b ; 3 portables et cancers ; 4 c ; 5 c ; 6 c ; 7 Les conseils des cancérologues : a) utiliser les SMS plutôt que les appels ; b) ne pas laisser son portable allumé pendant la nuit. Compréhension des écrits On a choisi pour cette activité l’exercice n° 1 de l’épreuve. Les élèves sont amenés à opérer un choix sur la base de critères. On rappelle l’importance d’une lecture attentive de la consigne avant celle des différents documents. Des agents très secrets : oui : âge, nombre de joueurs, caractéristique, budget, disponibilité ; non : –. Creatures mortelles : oui : budget, disponibilité ; non : âge, nombre de joueurs, caractéristique. Tous en concert : oui : âge, nombre de joueurs, caractéristique, budget, ; non : disponibilité. Une journée en enfer : oui : budget, disponibilité ; non : âge, nombre de joueurs, caractéristique. Défi Ferrari : oui : nombre de joueurs, caractéristique, disponibilité ; non : âge, budget. Le jeu à acheter est Des agents très secrets. Planète ados ! (p. 99-101) Compréhension de l’oral Typologie : exercice 3 (interview). L’exercice peut être un prétexte pour proposer une activité sur les proverbes : www.francparler.org/parcours/proverbes.htm Production écrite Type de production : essai (Contribution forum de discussion) Les élèves sont invités à prendre position sur l’utilité, l’importance des réseaux sociaux. Ils doivent en examiner les avantages et les inconvénients dans un exercice qui a pour but de produire un texte destiné à la publication sur un site. Le message est destiné à des destinateurs multiples et inconnus, ce qui n’interdit pas de les interpeller comme dans le cadre d’un véritable « (t)chat ». On aidera éventuellement à la préparation du devoir en proposant de travailler sur 2 colonnes : points positifs (de Facebook ou d’autres réseaux sociaux) et négatifs en encourageant les élèves à donner des exemples précis empruntés à leur quotidien. On peut d’ailleurs faire un sondage en classe : qui a un profil FB ? Qui tweete ? Qui est fan d’autres communautés en ligne ? Lesquelles ? 66 38 L’animateur Madame Corsi, bonjour. Vous êtes ici en tant que psychologue, spécialisée dans les problèmes des adolescents. Avec vous nous allons parler d’un sujet important pour les familles en France et les parents en particulier : les adolescents et la mode, on pourrait dire les modes. Car la mode c’est la manière de s’habiller, mais pas seulement. Madame Corsi, les jeunes d’aujourd’hui ont changé ? Mme Corsi Eh bien, oui ! Les jeunes ont changé mais c’est parce que la société dans laquelle ils vivent a changé. C’est donc normal, c’était la même chose à l’époque de notre adolescence. Il ne faut pas trop s’inquiéter. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas plus bêtes ni plus intelligents que les autres générations. L’animateur Vous pensez que les parents sont en général trop protecteurs et qu’ils s’inquiètent facilement de tout ce qui touche leurs enfants ? Mme Corsi Non, pas vraiment, mais il faut essayer avant tout de comprendre pourquoi un ado a un certain comportement. S’il s’habille ou parle d’une certaine façon, c’est souvent qu’il veut imiter, copier ses camarades pour ne pas être différent d’eux. Il veut faire partie d’un groupe. © 2012 Cideb Le français se met en 4 ! L’animateur Que pensez-vous du « look » des jeunes d’aujourd’hui ? Mme Corsi C’est parfois très amusant de voir comment les jeunes s’habillent, par exemple quand les pantalons tombent sur les pieds… ! Mais ce n’est pas parce qu’on s’habille avec un pantalon qui tombe qu’on est un délinquant! Attention aux vieux proverbes type « l’habit ne fait pas le moine » ! L’animateur Quels conseils donneriez-vous aux parents en difficulté ? Mme Corsi Tout d’abord de ne pas être trop sévères avec leurs enfants. Puis de communiquer, parler avec eux le plus possible. Ensuite de participer à leur vie et à leurs activités. Le dialogue est fondamental. Vous savez, moi aussi je suis mère de famille ! L’animateur On dit souvent que les jeunes parlent mal, qu’ils massacrent le français. Qu’en pensez-vous ? Mme Corsi …que les jeunes doivent vivre leur jeunesse ! Le lexique des jeunes, c’est sympa ! On devrait tous s’y intéresser ! L’animateur Madame Corsi, merci beaucoup d’être venue aujourd’hui. J’espère que les parents à l’écoute tiendront compte de vos bons conseils… Au revoir et à demain, chers auditeurs ! 1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 copier, imiter leurs camarades ; 5 b ; 6 c ; 7 Le dialogue ; 8 c ; 9 que les parents suivront les conseils de Mme Corsi. Compréhension des écrits Le texte propose une réflexion sur les modes adolescentes. On pourra amorcer l’activité en proposant aux élèves de se regrouper debout dans un angle de la classe (comme pour une photo de groupe… que l’on peut d’ailleurs prendre). Un élève, désigné par les autres, se détache du groupe et l’observe. Objectif : repérer les « signes distinctifs » de la tribu : comment les élèves sont-ils habillés ? Peut-on relever des constantes dans leur habillement (couleurs, accessoires, vêtements portés par plus de 25% du groupe) ? On complètera cette première enquête par des questions visant à savoir qui a… – un piercing, visible ou non (on ne demandera pas où !) ; – un tatouage, visible ou non (on ne demandera pas où !) ; cf. questions directes en bas de page ; – un accessoire original ; – un objet porte-bonheur etc. On peut demander aux élèves de compléter l’investigation… Ils pourront ainsi être amenés à dresser le portrait de leur classe. Quelle mode suit-elle ? Quelle(s) influence(s) subit-elle ? B1 besoin de l’intervention de la main de l’homme ; b la volonté de se rebeller face à la société, à leurs parents. 4 Vrai ou faux ? VRAI. Justification : « Se marquer, c’est une façon de ‘couper le cordon’. ». FAUX. Justification : « Depuis les années 2000, les pratiques de tatouage et de piercing connaissent un développement exponentiel ». 5 c ; 6. Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « De nombreux pays occidentaux, dont la France, ont une réglementation précise. » Production écrite Type de production : essai (message forum de discussion). La production est le prolongement des activités précédentes et invite les élèves à réfléchir sur la mode comme aliénation de la personnalité : doiton être esclave de la mode ? Chercher à ressembler aux autres ou bien se distinguer des autres ? Production orale Sujet 1 : c’est un classique de l’épreuve à ce niveau. On proposera donc l’activité sous forme d’interaction de groupe afin de préparer tous les élèves à l’affronter ! Sujet 2 : le jeu de rôle, à jouer absolument en classe, met en scène un inquiétant tatoueur et un ado imprudent. Les savoir-faire impliqués sont nombreux : – savoir demander et donner des informations ; – savoir négocier, convaincre, refuser, protester. Selon l’inspiration, les élèves pourront donner au dialogue un ton inquiétant, impliquer d’autres personnages (l’ado arrive accompagné d’un/e ami/e, le tatoueur a un/e assistant/e)… Sujet 3 Texte 1 : on peut lancer la discussion en classe sur le thème de la téléréalité. Quelles sont celles les plus appréciées des jeunes ? Les suivent-ils à la télévision ? Aimeraient-ils participer à une émission ? Texte 2 : on laissera la classe compléter la charte... 1 b ; 2 Les adolescents veulent trouver leur place dans la société. 3 Les membres de la tribu ado ont en commun… a) l’idée que la beauté du corps a © 2012 Cideb 67 B1 Examens Blancs Les exercices proposés reproduisent fidèlement les contenus de l’examen. Le professeur devra s’efforcer de respecter le plus scrupuleusement possible les conditions de l’examen. À l’écrit : –les élèves devront travailler de manière totalement autonome ; –aucune aide ne pourra leur être apportée durant toute la durée de l’examen ; –aucun délai supplémentaire ne pourra leur être accordé à la fin de l’épreuve et ils devront remettre leur copie dès que le professeur leur signalera que « l’épreuve est terminée. Posez vos stylos ». (Le professeur indiquera clairement au tableau le temps de début et de fin de l’épreuve). À l’oral on respectera de manière scrupuleuse les temps impartis pour la préparation et la production. 40 Les Restaurants du cœur, vous connaissez ? Depuis 26 ans, l’association fondée par le comédien Coluche aide les personnes les plus pauvres, les plus seules, en offrant des repas gratuits… Cette année encore, les Restos du cœur ont besoin de vous et organisent une grande collecte les 4 et 5 mars prochains. Deux jours, ce vendredi et ce samedi, pour penser à ceux qui souffrent ! Plus de 58 000 bénévoles seront présents dans 4 500 supermarchés partout en France. En faisant vos courses, vous pourrez acheter des produits pour l’association et les déposer dans les caddies des Restos. Les produits offerts permettront au Restos du cœur de finir le mois de mars et de faire des distributions pendant le printemps et l’été. Que pouvez-vous offrir aux Restos du cœur ? L’association recherche des produits comme les petits pots pour les bébés, les pâtes et les boîtes de conserve. L’année dernière, la collecte avait permis de récolter 5 000 tonnes de produits alimentaires, soit l’équivalent de 5 millions de repas. Les organisateurs espèrent cette année faire mieux et récolter 6 000 tonnes de nourriture pour pouvoir servir 6 millions de repas. C’est indispensable, car cette année les Restos du cœur doivent affronter une augmentation des inscriptions : cet hiver ils ont organisé des repas pour 870 000 personnes, soit 5% de plus que l’année dernière. C’est un record. Et le public qui vient aux Restos du cœur a changé : les volontaires de l’association n’accueillent plus seulement comme autrefois les personnes sans travail et sans domicile fixe, appelés en France les S.D.F. Aujourd’hui qui vient aux Restos du cœur ? Des gens qui travaillent, des retraités, des personnes qui élèvent des enfants seules et beaucoup de jeunes entre 18 et 25 ans, qui n’ont pas d’autre possibilité. Votre aide est donc fondamentale : rappelez-vous, ce week-end des bénévoles vous attendront à la sortie des supermarchés. Donnez un ou plusieurs produits ! On compte sur vous ! Examen Blanc 1 Compréhension de l’oral 39 Page 106, exercice 1 David Salut Marine, alors il est comment ton nouveau lycée ? Marine C’est super. Les cours sont intéressants et j’ai de nouveaux copains très sympas. Bien sûr je dois travailler plus que l’année dernière mais ça me plait. David Je sais que ça te plait ! Tu es toujours la meilleure de la classe, non ? Marine Non, cette année il y a beaucoup d’élèves vraiment très forts dans la classe et je n’ai pas toujours les meilleures notes. Mais j’ai un projet spécial et j’y tiens ! David Et quel projet ? Marine Je veux passer un baccalauréat international. David Qu’est-ce que c’est ? Marine Ça veut dire que en plus des matières du bac français, on passe aussi des épreuves dans une langue étrangère. Et comme ça le diplôme est valable en France et dans un pays étranger. Avec un bac international, c’est plus facile de trouver une bonne université ! David C’est super ! Ça m’intéresse aussi ! Mais comment je fais? Marine Demande un rendez-vous à mon professeur principal. Il est super gentil et il te donnera toutes les informations. Tu veux son adresse mail ? David Oui, je veux bien. Merci, Marine. Peut-être que bientôt on sera dans la même classe ! 1 c ; 2 a ; 3 c ; 4 Elle veut passer un baccalauréat international ; 5 De demander un rendez-vous à son professeur principal (pour avoir toutes les informations sur le bac international). 68 Page 107, exercice 2 1 26 ans ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 a ; 6 Sans Domicile Fixe. 41 Page 108, exercice 3 Nous sommes en direct des Championnats d’Europe d’athlétisme avec Teddy Tamgho, qui a battu le record du triple saut. – Teddy, ce concours a-t-il été compliqué pour vous ? – Je n’ai pas voulu perdre mon calme et j’avais une stratégie. Aujourd’hui l’objectif c’était la médaille d’or et rien de plus. Le public était extraordinaire. Maintenant, tous les adversaires ont été très forts, en particulier Yoann Rapinier. Je voulais le féliciter. Vraiment j’ai du mal à croire à ce qu’il a fait aujourd’hui. C’est sa première sélection en senior et il a fait une chose extraordinaire ! Il va falloir faire attention dans les prochaines compétitions ! Ce sera dificile de gagner… – Êtes-vous venu avec un esprit de revanche après votre 4ème place samedi ? – Je ne vous mens pas, quand je suis arrivé ce matin je me suis dit : samedi tu étais 4ème… Tu n’as pas le choix, tu es obligé de gagner. Et j’ai gagné aujourd’hui ! © 2012 Cideb Examens Blancs Justification : « Les joueuses de l’équipe de France ont une lourde responsabilité : de leur succès au Mondial dépend l’avenir du football féminin en France. ». – Souhaitez-vous continuer à être présent dans les deux disciplines, saut en longueur et triple saut ? – J’ai montré que je pouvais être à fond sur les deux. Au saut en longueur je sais que je n’ai aucune chance au niveau mondial. Même si je peux faire un peu mieux et sauter 8,20 m ou 8,30 m, les autres athlètes sont à 8,60 m. Alors je laisse ça pour eux. Mais le triple saut, c’est autre chose ! – Avez-vous pensé au saut à 18 m ? – Après mon dernier saut oui. Mais c’était la guerre aujourd’hui. J’ai compris que les finales de championnats c’est la guerre des nerfs. – Avez-vous vécu votre plus belle journée ? – Ma plus belle journée, c’était à Doha au Qatar pour les Championnats du monde. C’était formidable ! J’ai gagné à la fin, au dernier essai ! Un vrai coup de théâtre, quoi ! – Et maintenant ? – Je travaille. Tranquillement. Il y a plusieurs rendezvous : les championnats d’Europe aujourd’hui, les championnats du monde l’année prochaine et puis on a les Jeux Olympiques. Je ne suis pas pressé. Production écrite Page 112 Production personnelle. Production orale Page 113, exercice 1 Entretien dirigé. Page 113, exercice 2 Exercice en interaction. Page 114, exercice 3 1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 Parce qu’il était 4ème samedi : il n’avait pas le choix. 5 Au saut en longueur. 6 la guerre des nerfs ; 7 À la fin, au dernier essai. 8 L’année prochaine. Expression d’un point de vue à partir d’un document déclencheur. Examen Blanc 2 Compréhension des écrits Page 109, exercice 1 Guêpe CX : oui : sécurité, vitesse limitée, esthétique, prix ; non : facilité de conduite. Fonda X-Sting : oui : sécurité, vitesse limitée, facilité de conduite, esthétique, prix ; non : – . Reubeot Starville : oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non : sécurité, vitesse limitée. NCL X-On : oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non : sécurité, vitesse limitée. Le choix : Fonda X-Sting 125 CBS-ABS. Page 110, exercice 2 1 a ; 2 La sixième Coupe du monde de football féminin ; 3 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « le public est de plus en plus nombreux à s’intéresser au foot féminin ». VRAI. Justification : « …un sport qui compte seulement 61 000 joueuses inscrites dans un club amateur en France – contre 720 407 en Allemagne. » ; 4 Le football féminin a longtemps été victime de préjugés, on le voyait essentiellement comme un sport masculin. 5 Le fait de souligner la féminité des joueuses avec des campagnes publicitaires. 6 a ; 7 c ; 8 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Leur rêve ? Gagner ! […] l’équipe de France n’a qu’un objectif au Mondial : être championnes du monde ». VRAI. © 2012 Cideb B1 Compréhension de l’oral 42 Page 115, exercice 1 La fille Vous avez un moment ? Je voulais vous parler d’un projet… Le père Quel projet ? La fille Voilà… Une amie m’a parlé de cette association qui propose d’aller étudier à l’étranger pendant 6 mois ou pendant une année scolaire… Et ça m’intéresse beaucoup. Le père Partir pendant 6 mois ou un an à l’étranger ? Tu as pensé à ton bac ? Tu perds une année ! C’est de la folie ! La fille Pas du tout ! C’est une expérience formidable : premièrement l’association qui organise les séjours est très sérieuse, ensuite ça peut aider pour le bac car quand on revient pour le bac on est bilingue ! Le père Mais tu veux aller où ? La fille Je pensais… aux États-Unis. La mère Les États-Unis ? Mais c’est le bout du monde ! La fille Maman, aujourd’hui le monde est petit ! Le père Mais tu as pensé à Julien ? C’est incroyable, tu as un petit ami et tu veux le laisser seul un an ? Je ne comprends pas… La fille Tu sais, nous ne sommes pas mariés… Le père Mais nous n’avons pas les moyens de te payer un an à l’étranger ! La fille Je sais. Mais mon prof d’anglais m’a dit que je pourrais avoir une bourse et puis j’ai des économies. Je suis prête à dépenser mon argent personnel pour ce projet. Alors, c’est oui ? 69 Examens Blancs 1 b ; 2 Pendant 6 mois ou pendant une année scolaire ; 3 C’est une expérience formidable car : a L’association qui organise les séjours est très sérieuse ; b quand on revient pour le bac on est bilingue ; 4 b ; 5 Il ne comprend pas comment sa fille peut laisser seul son petit ami pendant un an. 6 Elle propose d’utiliser ses économies pour réaliser son projet. 43 Page 116, exercice 2 Bonjour et bienvenus comme toujours à notre émission « Société Jeunes » ! Si vous êtes jeune et que vous circulez sur un scooter ou une petite moto, voici une question pour vous : portez-vous toujours un casque ? Ah oui, je sais, la question fâche : les jeunes sont allergiques au casque ! C’est lourd, ce n’est pas à la mode, ça donne chaud. Oui mais… chez les moins de 15 ans, le nombre de victimes d’accidents mortels est en augmentation sensible. C’est pourquoi la semaine de la sécurité routière, une manifestation qui est organisée depuis 9 ans, a voulu cette année s’adresser plus particulièrement aux jeunes. Ce vendredi 10 octobre a été l’occasion pour environ 400 jeunes du lycée Michelet de Vanves près de Paris, âgés de 11 à 18 ans, de participer à une journée spéciale où ils ont vu deux « crash tests », c’est-à-dire des reconstitutions d’accidents de la route. Le premier entre une voiture et un deux roues, le deuxième entre deux voitures. Le tout à 50 km/h, qui est la vitesse maximale autorisée en ville : l’objectif était de mesurer l’impact d’un accident à une allure « normale ». Les jeunes spectateurs avaient du mal à le croire: ils ont découvert le bruit terrible du choc et un véhicule deux-roues pratiquement détruit par l’accident. Son conducteur, un mannequin nommé « Alex », n’avait pas de casque. Si cela avait été une personne réelle, Alex aurait eu 95% de chances de ne pas survivre. Michèle Merli, la responsable de l’initiative, fait la promotion de ces opérations : « Il ne faut pas imposer mais plutôt montrer, expliquer les choses pour convaincre les jeunes. C’est ce qu’on appelle l’éducation routière ». Affiches, spots radios, dépliants d’information, tous les moyens sont bons pour rappeler aux jeunes que le respect de la règle est la meilleure façon d’éviter l’accident. Le message sera-t-il entendu ? On l’espère ! 1 b ; 2 Les jeunes sont allergiques au casque parce que : a) c’est lourd ; b) ce n’est pas à la mode ; c) ça donne chaud ; 3 b ; 4 Une journée spéciale a été organisée (les élèves ont pu assister à deux « crash tests », c’est-à-dire des reconstitutions d’accidents de la route) ; 5 c ; 6 Ne pas imposer mais (plutôt) montrer. 44 Luc Besson Merci à vous de m’avoir invité. Céline Parlez-nous un peu de vous. Comment avezvous commencé une carrière d’artiste ? Luc Besson J’ai commencé par écrire un roman à l’âge de 16 ans. Je n’ai pensé au cinéma que bien plus tard. C’est en fait venu petit à petit. Céline Quel est le film qui a compté le plus pour vous ? Luc Besson Le Cinquième Élément est certainement celui de mes films qui m’a le plus touché. Il s’attache moins à la réalité que mes autres films, c’était mon projet le plus fou, un projet qui m’appartenait vraiment. Céline Et quelle a été la réaction du public ? Luc Besson Quand on fait un film, on espère simplement que le public sera séduit, touché, ému, heureux et peu importe d’ailleurs le nombre, ou l’argent que l’on gagne. Pour Le Dernier Combat, par exemple, les spectateurs étaient relativement peu nombreux… mais très heureux; pour Le Grand Bleu, le public était beaucoup plus important et les gens étaient tous heureux ! Le Cinquième Élément est réellement une invitation au voyage, à l’évasion. Je crois qu’il faut ressentir ce besoin, cette envie et qu’il faut être dans cet état d’esprit pour profiter pleinement du film. Céline On sait que vos films sont des productions énormes, avec des effets spéciaux. Quelle est l’atmosphère quand on fait un film de ce genre ? Luc Besson Même si le film est fatigant on s’amuse quand on fait un film ! Les comédiens sont tous drôles et ont une grande envie de jouer avec leurs personnages. Céline Et le travail en équipe ? Luc Besson Je suis plutôt du genre solitaire. J’ai le goût du secret parce que j’aime surprendre les spectateurs et les techniciens. J’ai envie de découvrir l’émotion ou l’étonnement sur leurs visages. Céline Votre dernier film, Arthur et les Minimoys, est un film d’animation pour enfants. C’est vous qui avez écrit l’histoire ? Luc Besson Oui, j’ai commencé par écrire le livre et puis j’ai fait le film. Céline Vous avez dit que Arthur et les Minimoys était votre dernier film comme réalisateur. C’est vrai ? Luc Besson C’est vrai : j’ai commencé à faire du cinéma il y a trente ans et je suis fatigué. J’ai fait 10 films et après 4 de mes films j’ai été très malade. Je n’ai plus le courage de faire des films. Céline Espérons vous continuerez à faire du cinéma ! Merci Luc Besson et rendez-vous à tous au cinéma pour Arthur et les Minimoys ! Source : Interviews.com 1 c ; 2 Il a écrit un roman à l’âge de 16 ans ; 3 b ; 4 b ; 5 On s’amuse ; 6 Il aime surprendre ; 7 b ; 8 Il est fatigué ! Page 117, exercice 3 Céline C’est Céline qui vous parle avec… son invité du jour, le cinéaste Luc Besson en personne ! Bonjour Luc Besson et merci d’être parmi nous ce matin. 70 © 2012 Cideb Examens Blancs Examen Blanc 3 Compréhension des écrits Page 118, exercice 1 Compréhension de l’oral 1 : En Forme ! 2 : Bouger ! 3 : Planète Sport 4 : Pacha Club 1 Date Horaires Activités Centre-ville Prix 2 3 45 oui non oui non oui non oui non X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Page 119, exercice 2 1 c ; 2 b ; 3 Elle collabore avec un organisme russe qui possède une installation complète capable de simuler les conditions matérielles d’un tel voyage ; 4 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Au printemps dernier, six autres astronautes s’étaient déjà embarqués pour un voyage de 105 jours dans la solitude. ». VRAI. Justification : « Durant le véritable voyage en effet, les communications radio nécessiteront alors une quarantaine de minutes pour l’aller et retour, c’est-à-dire entre la question et la réponse. » 5 b ; 6 En regardant des films, en lisant, en jouant, en faisant de la musique ; 7 L’inactivité dans un environnement fermé peut rapidement devenir dangereuse. 8 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Les critères de sélection étaient juste un peu moins restrictifs que ceux du véritable métier de spationaute… ». VRAI. Justification : « Les candidats devaient parler au moins anglais ou russe… ». Production écrite Page 121 Production personnelle. Production orale Page 122, exercice 1 Entretien dirigé. Page 122, exercice 2 Exercice en interaction. Page 122, exercice 3 Expression d’un point de vue à partir d’un document déclencheur. Page 123, exercice 1 Xavier Mathilde, tu peux me prêter tes notes de Philosophie ? Mathilde Mais oui, attends une seconde Xavier… Je ne les trouve pas ! Je les ai sans doute oubliées à la maison ! Xavier Comment je vais faire ? On a le devoir dans l’après-midi et je suis sûr qu’il sera encore plus difficile que le devoir du mois dernier ! Mathilde Ne t’inquiète pas ! Tu vas y arriver. Xavier C’est facile pour toi de le dire ! Tu as toujours des bonnes notes dans toutes les matières. Quand il y a un devoir, on dirait que tu es contente ! Mathilde Mais non ! C’est seulement que je cherche à me concentrer et à garder mon calme. Je suis certaine que tu es capable d’avoir une aussi bonne note que moi, mais tu es trop nerveux. Xavier Je sais ! Mais je n’arrive pas à me calmer, j’ai toujours peur de ne pas réussir… C’est toujours la même chose quand je fais un devoir. Mathilde Écoute, on peut réviser ensemble à l’heure du repas si tu veux. On peut aller à la cafétéria pour déjeuner rapidement et ensuite on travaille. Xavier C’est vrai ? Tu veux bien ? Mathilde On est amis, oui ou non ? Les amis c’est fait pour s’aider ! Attention, le prof de chimie arrive ! 4 Je choisis Planète Sport. © 2012 Cideb B1 1 a ; 2 c ; 3 Elle se concentre et garde son calme ; 4 b ; 5 de réviser ensemble. 46 Page 124, exercice 2 Bonjour à tous ! Aujourd’hui notre émission est consacrée à la lecture en vacances. Et oui ! Les vacances arrivent, on a plus de temps, on est moins stressés. Alors on lit ! Et les Français avant leur départ pour les grandes vacances font le plein de romans, de policiers, de livres d’aventure, enfin de toutes sortes de lectures. Les libraires applaudissent et les maisons d’édition sont ravies. Pourquoi a-t-on besoin d’avoir un livre dans son sac quand on voyage? La réponse peut paraître évidente mais c’est un phénomène très complexe. Les psychologues disent que les livres sont sécurisants : quand on prend l’avion ou le train, quand on attend un bus ou un bateau sur un quai, quand on découvre des mondes nouveaux, un livre nous permet de nous réfugier dans un univers personnel qui nous isole et nous protège des autres, de leurs regards, de leurs attentions… Tout le monde sait qu’un bon roman occupe l’esprit et fait passer le temps. Et puis les vacances donnent l’occasion aux jeunes de récupérer le temps perdu. Car les jeunes générations lisent de moins en moins de livres, excepté certains succès mondiaux comme Harry Potter ou Twilight. Cela signifie-t-il qu’ils lisent moins ? En réalité on sait que la lecture de magazines et de presse remplace celle de livres. Et puis on lit beaucoup sur les écrans des ordinateurs. Par exemple les moteurs de recherche sur Internet ont remplacé les encyclopédies et les dictionnaires. 71 Examens Blancs Est-ce vrai ? Vous me le direz ! Car j’attends vos messages sur notre site, comme tous les jours. En attendant, lisez ! Un roman, une bande dessinée, un écran d’ordinateur… mais lisez ! Bonnes vacances à tous ! 1 b ; 2 Ils ont plus de temps et ils sont moins stressés ; 3 b ; 4 c ; 5 des magazines, la presse et sur les écrans d’ordinateurs ; 6 Les encyclopédies et les dictionnaires. 47 Page 125, exercice 3 Journaliste Nous recevons aujourd’hui Saskia Mulder, mannequin, écrivaine et actrice de cinéma ! Bonjour et merci d’être parmi nous ce matin. Saskia Mulder Je vous remercie de m’avoir invitée. Journaliste Votre roman Même Superwoman a appris à voler vient de sortir. Quand avez-vous commencé à écrire ? Saskia Mulder Depuis que je suis toute petite, j’adore écrire. Plus jeune, j’écrivais des petites histoires. C’est une manière de m’évader. Journaliste Comment est né ce roman ? Saskia Mulder J’étais mannequin et pour me divertir pendant les heures d’attente, j’ai commencé à écrire une petite histoire. Un des créateurs m’a demandé ce que j’écrivais, je l’ai laissé regarder, il a trouvé ça très drôle et il m’a encouragée à continuer. C’est devenu le premier chapitre du roman. Après, je suis rentrée à Londres où j’habitais et j’ai continué. À chaque fois que des copains venaient me voir, on me demandait de lire un passage et cela les faisait rire. Je suis arrivée à sept chapitres. Journaliste Vous étiez mannequin, c’est un métier fascinant. Mais pourquoi écrire ? Saskia Mulder Ce que j’aime le plus dans l’écriture c’est d’être surprise ! C’est comme si ce n’était pas moi qui inventait les histoires. Journaliste C’est difficile d’écrire ? Saskia Mulder J’ai mis deux ans environ pour écrire ce roman. Parfois je partais loin de chez moi pour des tournages. J’ai beaucoup d’idées quand je voyage, j’observe. Mais pour écrire j’ai besoin d’être quelque part, tranquille, où il n’y a pas le téléphone qui sonne. Journaliste Vous parlez 4 langues. Vous arrivez à penser en plusieurs langues, selon le pays où vous êtes ? Saskia Mulder Oui, bien sûr, l’anglais et le hollandais sont mes premières langues. Mais le roman se passe en Angleterre alors je l’ai écrit en anglais. Si je l’avais écrit en hollandais, ce serait une autre histoire. Journaliste Vous faisiez des études d’économie. Comment vous êtes passée de l’économie au métier de comédienne, d’écrivaine et de mannequin ? Saskia Mulder Oui, j’ai fait des études d’économie aux Pays-Bas. L’économie assure un futur très sûr. Mais un jour, j’étais sur ma bicyclette pour aller à l’université, j’ai fait demi-tour et pris mes valises. Je suis devenu mannequin pour gagner un peu d’argent. J’ai économisé et je suis allée vivre à Paris où je me suis inscrite à des cours de théâtre. Tout cela m’a beaucoup inspirée pour écrire Même Superwoman a appris à voler. Journaliste Vous écrivez pour les autres ? Saskia Mulder Pour les autres mais pour moi aussi. Écrire, cela permet de mieux se découvrir. 72 1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 parce que les gens qui lisaient ces textes aimaient ce qu’elle écrivait ; 5 c ; 6 parce que le roman se passe en Angleterre ; 7 L’économie assure un futur très sûr ; 8 a. Compréhension des écrits Page 126, exercice 1 1 Guide ; 2 Aide à domicile ; 3 Informaticien ; 4 Vendeur Temps libre Compétences 1 2 3 4 oui non oui non oui non oui non x x x x x Rencontres Salaire x x x x x x x x x x x Job choisi : Aide à domicile Page 127, exercice 2 1 b ; 2 on a peur de voyager en avion ; 3 Les principes du projet : a) permettre aux passagers d’admirer le panorama ; b) optimiser le confort ; 4 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « La technologie employée pour concevoir cette « peau » reste pour le moment un mystère. ». VRAI. Justification : « Airbus a seulement précisé que sa structure imiterait le squelette d’un oiseau » ; 5 l’intelligence artificielle ; 6 Vrai ou faux ? FAUX. Justification : « Les classes business et économique seront ainsi remplacées par des espaces de relaxation à l’avant de l’appareil, et de travail à l’arrière de l’avion. ». VRAI. Justification : « De l’air « enrichi en anti-oxydants et en vitamines » sera diffusé dans les cabines. Des traitements basés sur l’aromathérapie et l’acupression seront également mis à disposition. » ; 7 Il est agréable pour le passager, économique en énergie, silencieux, fiable, confortable ; 8 c. Production écrite Page 129 Production personnelle. Production orale Page 130, exercice 1 Entretien dirigé. Page 130, exercice 2 Exercice en interaction. Page 131, exercice 3 Expression d’un point de vue à partir d’un document déclencheur. © 2012 Cideb Documents de référence B1 Le DELF SCOLAIRE et JUNIOR en 10 questions… 1 Quelle est la différence entre DELF SCOLAIRE et DELF JUNIOR ? Ce sont les mêmes examens : la différence est simplement administrative. Le DELF JUNIOR s’adresse à des candidats qui s’inscrivent individuellement dans des pays où le DELF ne fait pas l’objet d’un accord diplomatique entre les autorités locales et le Ministère de l’Éducation Nationale français. Dans les pays où ces accords existent, les candidats « élèves » s’inscrivent au DELF SCOLAIRE par l’intermédiaire de leur enseignant de langue française. 2 Le DELF SCOLAIRE (ou JUNIOR) a-t-il la même valeur que le DELF pour adultes ? Le niveau de compétences demandé est identique. Seules changent les thématiques abordées, qui sont adaptées à un public adolescent (on parle du monde de l’école plutôt que de celui du travail par exemple, etc.) Les examens SCOLAIRE et JUNIOR ont donc exactement la même valeur que la certification « adulte » et permettent d’obtenir des crédits (scolaires, universitaires) ou de compléter un C.V. dans le cadre d’une future recherche d’emploi. 3 À qui peut-on s’adresser pour avoir des informations sur les examens ? Le Ministère de l’Éducation Nationale dispose d’un vaste réseau de centres habilités dans le monde entier. Les examens de certification sont confiés aux Instituts et Centres Culturels français qui dépendent directement de l’Ambassade ou au réseau local des Alliances Françaises. Pour connaître les centres d’examen dans votre pays, il suffit de consulter la liste disponible sur le site du C.I.E.P. : http://www.ciep.fr/delfdalf/annuaire_centres.php. 4 Il y a combien de sessions d’examen dans l’année ? Le nombre des sessions et leur date sont déterminés pour chaque pays par le calendrier national, disponible auprès de tous les centres d’examen habilités. Ce calendrier est impératif et aucune de ses dates ne peut être modifiée. © 2012 Cideb 5 Quel est le prix des certifications françaises ? Pour connaître les tarifs en vigueur au titre de l’année en cours, il suffit de contacter un centre habilité. Ces tarifs sont identiques pour tous les centres d’examen au niveau national. 6 Je suis professeur de français… Comment puis-je inscrire des élèves à une session DELF SCOLAIRE ? Il suffit de contacter le centre habilité le plus proche pour connaître la date des sessions et envoyer la liste de ses candidats avant la date limite d’inscription (1 ou 2 mois avant la date prévue pour les épreuves) en remplissant la fiche d’inscription communiquée par le centre. 7 Pour obtenir un diplôme, mes élèves doiventils passer les 4 niveaux d’examen ? Pas du tout ! Chaque examen donne droit à un diplôme délivré par le Ministère de l’Education Nationale français. Les élèves peuvent choisir de présenter seulement celui qui correspond à leur niveau de compétences. 8 Les épreuves seront-elles organisées dans mon établissement ou les élèves devront-ils se déplacer pour passer l’examen ? En fonction de l’organisation générale de la session, les élèves peuvent être amenés à se déplacer dans un centre de passation choisi par le centre d’examen, où sont regroupés les candidats de différents établissements. 9 Quand mes élèves connaîtront-ils leurs résultats ? Très vite ! Le centre d’examen informera l’établissement 2 à 3 semaines après la fin des épreuves et remettra aux élèves une attestation provisoire de réussite. Puis ils recevront leur diplôme officiel signé par le Ministre de l’Éducation Nationale français et délivré par le C.I.E.P. (compter 3 à 4 mois minimum). 10 Combien de temps est valable le diplôme du DELF ? Comme tous les examens d’état français, le diplôme du DELF n’a pas de limite de validité. Il est donc obtenu pour la vie. 73 documents de référence FAC-SIMILé 74 © 2012 Cideb documents de référence B1 é L I M I S C A F © 2012 Cideb 75 documents de référence é L I M I S C A F 76 © 2012 Cideb documents de référence B1 FAC-SIMILé © 2012 Cideb 77 documents de référence FAC-SIMILé 78 © 2012 Cideb documents de référence B1 FAC-SIMILé © 2012 Cideb 79 documents de référence FAC-SIMILé 80 © 2012 Cideb documents de référence B1 FAC-SIMILé © 2012 Cideb 81 documents de référence FAC-SIMILé 82 © 2012 Cideb documents de référence B1 FAC-SIMILé © 2012 Cideb 83 B1 Ressources en ligne L’époque où les enseignants de langue ne pouvaient se procurer des documents dits « authentiques » qu’au prix de longues recherches semble lointaine. Aujourd’hui par le biais d’Internet ces documents sont à la disposition de tous – professeurs et élèves – sur une base quotidienne et le problème n’est plus tant la collecte d’informations que celui de la sélection de ces informations souvent pléthoriques. Il n’en demeure pas moins que l’accès aux ressources en ligne constitue une véritable révolution pour la classe de langue, offrant au professeur : – un accès facile au document : les ressources présentes sur la toile sont directement en prise avec une actualité constamment mise à jour et constitue donc une immense bibliothèque dont on peut exploiter les contenus, gratuitement et sans limitation d’horaires. – une plus grande autonomie pédagogique : le cours de langue n’est plus prisonnier du manuel mais peut s’enrichir en fonction des priorités identifiées par l’enseignant. La progression est ainsi complétée par les ressources qu’il choisit d’exploiter sur la base des objectifs fixés pour la classe (choix de textes, d’audios ou de vidéos, conception d’exercices et de devoirs…). – un rapport nouveau avec l’apprenant : si Internet contribue à renforcer l’autonomie de l’enseignant, il détermine également une approche nouvelle à la gestion de classe grâce aux possibilités offertes par le courrier électronique (l’enseignant acceptant de répondre à des demandes personnalisées, proposant et recevant exercices ou devoirs en ligne) ou, mieux encore, par les réseaux sociaux (création d’un « compte-classe » qui devient forum de discussion par exemple) ; l’accès aux ressources en ligne permet de solliciter le groupe pour des recherches à effectuer en dehors des heures de cours, de recueillir les suggestions de certains de ses membres pour un enrichissement constant des activités proposées par les uns et les autres. On propose ici un choix limité de sites consultables par le professeur et par l’élève. Si les recherches sur Internet sont un « plus » souvent apprécié par les classes, quel que soit leur niveau de compétence linguistique, il est évident que la consultation régulière des ressources en ligne par les candidats des niveaux plus avancés (B1 mais surtout B2) est indispensable pour déterminer une réelle familiarité avec la langue dans l’optique de l’examen. Les ressources L’abondance de l’offre rend le choix difficile ! On utilisera toutes les possibilités offertes en ligne, déclinées en termes de : – t extes et documents image, à consulter principalement sur les sites de la presse écrite. Jusqu’au niveau B2, il est évident que les documents authentiques doivent être transformés pour les rendre acceptables du point de vue pédagogique (quantité/qualité de langue) ; – p odcasts : la nouveauté des dernières années est la diffusion rapide du podcasting (contraction d’iPod, le célèbre baladeur numérique et de broadcasting), procédé de diffusion de fichiers sonores ou images sur Internet, que l’on nomme « podcasts » en anglais. Diverses traductions existent : baladodiffusion (au Québec) ou podiffusion (en Suisse). Le podcasting permet aux utilisateurs de s’abonner au téléchargement (grâce à des programmes comme iTunes, Google Tunes ou Real Player) d’émissions ou de chroniques diffusées sur divers émetteurs (radios, télévisions, sites spécifiques…). Ces fichiers (au format mp3 ou mp4) peuvent ensuite être écoutés ou regardés sur un baladeur numérique ou sur un ordinateur personnel, pour une écoute ou une vision différée. La plupart des sites d’information proposent de s’abonner à leurs podcasts. On peut ainsi recevoir régulièrement, de manière automatique et gratuite, tous les enregistrements de son choix. Certains sites proposent même une transcription de certaines des émissions proposées. S’informer Pour un accès direct à la réalité du monde francophone, on pourra consulter : 1.Sites des principaux organes de presse (quotidiens et revues) France > Le Monde www.lemonde.fr/ > Libérationwww.liberation.fr/ > Le Figarowww.lefigaro.fr/ > L’Expresswww.lexpress.fr/ > Le Pointwww.lepoint.fr/ > Le Nouvel Observateur http://tempsreel.nouvelobs.com/ > Télérama www.telerama.fr/ (actualité culturelle) Canada > Le Devoirwww.ledevoir.com/ > Le Quotidienwww.cyberpresse.ca/le-quotidien/ > Le Journal de Montréal http://lejournaldemontreal.canoe.ca/ Belgique > Le Soirwww.lesoir.be > La Libre Belgiquewww.llb.be 84 © 2012 Cideb Ressources en ligne Suisse > L’Expresswww.lexpress.ch/fr/ > Le Tempswww.letemps.ch/ Maghreb et Moyen-Orient > El Watan www.elwatan.com/ (Algérie) > L’Orient Le Jourwww.lorientlejour.com/ (Liban) > La Presse www.lapresse.tn/ (Tunisie) > Le Temps www.letemps.com.tn/ (Tunisie) > Libération www.libe.ma/ (Maroc) > Maroc Hebdo www.maroc-hebdo.press.ma (Maroc) On signale enfin UN JOUR, UNE ACTU ! (http://1jour1actu.com/), un site accessible aux élèves même si leurs compétences sont encore hésitantes. Conçu pour des jeunes de langue maternelle (7-13 ans), il explique l’essentiel de l’actualité de manière intelligente et simple. L’espace enseignants est destiné à des collègues de l’hexagone, mais certaines idées peuvent être exploitées en classe de FLE. 2. Radios et télévisions Pour les possesseurs d’une bonne connexion, Internet offre la possibilité de voir et d’écouter les médias en direct (ou en différé) : la plupart des sites propose de voir ou revoir/écouter ou réécouter des émissions déjà diffusées. Beaucoup donnent également la possibilité de télécharger à travers leurs podcasts audios et vidéos, qui constituent un outil indispensable pour se familiariser avec la réalité de la langue. France 24 (www.france24.com/fr/) La chaîne de télévision France 24 offre un panorama complet de l’actualité mondiale en français (mais aussi en anglais et en arabe), réactualisée en temps réel. TV5 (www.tv5.org/) On ne présente plus TV5, la chaîne francophone ! Une section importante du site est consacrée à l’enseignement et à l’apprentissage de la langue française (cf. rubriques : Langue française, Apprendre le français, Enseigner le français). Tous les sites de Radio France, parmi lesquels : > Radio France International (www.rfi.fr/) La radio française internationale propose le meilleur de l’actualité francophone ainsi que des activités liées à l’enseignement et à l’apprentissage du FLE dans sa rubrique Langue française. Particulièrement intéressant (en particulier pour les candidats au DELF B2) Le journal en français facile (téléchargeable), qui permet de s’entraîner à la compréhension orale en se tenant informés de l’actualité. > France Infos (www.franceinfo.fr/) La radio propose des chroniques passionnantes de durée variable (certaines durent un peu plus d’une minute), qui sont toutes téléchargeables. > France Inter (www.franceinter.fr/) Un large choix de podcasts, pour tous les goûts et sur tous les thèmes ! © 2012 Cideb B1 > France Culture (www.franceculture.fr/) Toute l’actualité culturelle française avec des émissions passionnantes (la plupart téléchargeables). Mais le niveau de langue (on est plus souvent au niveau C1/C2 que B2) en réserve souvent la teneur à l’enseignant soucieux de se tenir informé sur les débats intellectuels et artistiques français plus qu’à l’élève en situation d’apprentissage. > Canal Académie (www.canalacademie.com) Une vision (un peu guindée) de l’actualité francophone proposée par l’Académie Française, qui permet d’écouter les grands spécialistes actuels de l’histoire, de la littérature et des arts. > On signalera que toutes les radios généralistes (Europe 1, RMC, RTL) possèdent des sites sur lesquels s’informer, en écoutant le direct ou en téléchargeant audios ou vidéos. > Radio Canada (www.radio-canada.ca/) pour élargir son horizon au continent américain. Des chroniques, l’actualité locale et internationale vue de l’autre côté de l’Atlantique et avec l’accent ! Enseigner Les portails FLE, pour s’informer sur les ressources disponibles : > www.aplv-languesmodernes.org/ Le site de l’association des professeurs de langues vivantes. > http://home.sandiego.edu/~mmagnin/SitesPeda.html > http://linguapolis.hu-berlin.de/ > www.podflux.net/ Le portail des podcasts. > www.fle.fr/ (en particulier pour le répertoire des centres destinés à apprendre le français en France) Les ressources pédagogiques (dossiers, exercices etc.) > www.lepointdufle.net/ > www.francparler.info/accueil/ > http://apprendre.over-blog.fr/ > les ressources de www.fle.fr/ avec le « cartable connecté », qui propose le meilleur de la toile (www. fle.fr/index-page-cartable_prof.html). > http://lexiquefle.free.fr/, pour découvrir le vocabulaire du français grâce aux images. > www.podcastfrancaisfacile.com/ pour apprendre le français à travers les podcasts. > http://nathan-cms.customers.artful.net/fdlm-v2/ Le site du Français dans le monde. > www.primlangues.education.fr/ Destiné aux professeurs chargés de l’enseignement de la langue dans les classes du primaire, le site propose des documents intéressants dans sa rubrique Ressources. > www.picto.qc.ca/, un site canadien utile, qui propose une banque d’images dans tous les domaines pour pouvoir illustrer les documents utilisés en classe. 85 B1 CD-Rom : corrigés Examen Blanc 1 Compréhension de l’oral Exercice 1 1 c ; 2 a ; 3 c ; 4 Elle veut passer un baccalauréat international / Elle veut passer un bac international / Marine veut passer un baccalauréat international / Marine veut passer un bac international ; 5 demander un rendez-vous, professeur principal. Exercice 2 1 26 ans ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 a ; 6 (S)ans (D)omicile (F)ixe. Exercice 3 1 b ; 2 a ; 3 c ; 4 4ème ; 5 saut en longueur ; 6 la guerre des nerfs ; 7 À la fin /au dernier essai. 8 L’année prochaine. Compréhension des écrits Exercice 1 Guêpe CX : oui : sécurité, vitesse limitée, esthétique, prix ; non : facilité de conduite. Fonda X-Sting : oui : sécurité, vitesse limitée, facilité de conduite, esthétique, prix ; non : – . Reubeot Starville : oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non : sécurité, vitesse limitée. NCL X-On : oui : facilité de conduite, esthétique, prix ; non : sécurité, vitesse limitée. Fonda X-Sting 125 CBS-ABS. Exercice 2a 1 a ; 2 La sixième Coupe du monde de football féminin ; 3 b ; 4 a ; 5 Le football féminin était victime de préjugés. Exercice 2b 1 Une campagne de publicité ; 2 a ; 3 c ; 4 b ; 5 a. Exercice 2 1 b ; 2 lourd, à la mode, donne chaud ; 3 b ; 4 crash tests ; 5 c ; 6 expliquer les choses, convaincre. Exercice 3 1 c ; 2 Il a écrit un roman à l’âge de 16 ans / Il a écrit un roman ; 3 b ; 4 b ; 5 séduit, touché, ému, heureux ; 6 surprendre, spectateurs, techniciens ; 7 b ; 8 le courage. Compréhension des écrits Exercice 1 1 : En Forme ! 2 : Bouger ! 3 : Planète Sport 4 : Pacha Club Date Horaires Activités Centre-ville Prix 1 2 3 4 oui non oui non oui non oui non X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Planète Sport. Exercice 2a 1 c ; 2 b ; 3 collabore avec un organisme russe ; 4 b ; 5 a. Exercice 2b 1 b ; 2 films, livres, jeux, de musique ; 3 un environnement fermé, devenir dangereuse ; 4 b ; 5 a. Examen Blanc 3 Compréhension de l’oral Exercice 1 1 a ; 2 c ; 3 se concentrer, garder son calme ; 4 b ; 5 de réviser ensemble. Examen Blanc 2 Compréhension de l’oral Exercice 2 1 b ; 2 b ; 3 b ; 4 c ; 5 magazines, presse ; 6 encyclopédies, dictionnaires. Exercice 1 Exercice 3 1 b ; 2 6 mois ; 3 l’association qui organise les séjours est très sérieuse, ça peut aider pour le bac ; 4 b ; 5 un an, petit ami ; 6 son argent personnel. 1 c ; 2 b ; 3 a ; 4 b ; 5 c ; 6 se passe en Angleterre ; 7 un futur très sûr ; 8 a. 86 © 2012 Cideb CD-Rom : corrigés Homme Et moi j’ai compris ! J’emporte mon sac à dos… au cas où on doit dormir à la gare ou… dans un château… ! Il y a des fantômes, dans tes châteaux ? Femme Arrête de plaisanter ! Je vais réserver l’hôtel immédiatement ! Compréhension des écrits Exercice 1 1 Guide ; 2 Aide à domicile ; 3 Informaticien ; 4 Vendeur Temps libre Compétences 1 2 3 4 oui non oui non oui non oui non x x x x x Rencontres Salaire x x x x x x x x x x x Aide à domicile. Exercice 2a 1 b ; 2 peur de monter dans un avion ; 3 admirer le panorama, bénéficier d’un moment de détente, optimiser le confort ; 4 b ; 5 a. Exercice 2b 1 l’intelligence artificielle ; 2 b ; 3 a ; 4 c. Examen Blanc 4 Compréhension de l’oral Exercice 1 Femme Alors Édouard, tu es toujours d’accord pour le week-end de Pâques ? C’est décidé, on visite les Châteaux de la Loire ou on part à Londres ? Homme Les châteaux de la Loire c’est une bonne idée, car ce n’est pas très loin. Je n’ai pas envie de faire un long voyage. Femme On peut commencer par le château de Chambord, puis Chenonceau et pour finir le château d’Amboise. Homme C’est beaucoup pour un week-end. L’année dernière on est partis 5 jours et on n’a pas eu le temps de tout faire ! Femme C’est possible, j’ai déjà fait un itinéraire en vérifiant sur le site de l’Office du Tourisme ! Regarde, on trouve toutes les indications : les périodes d’ouverture et les horaires, les tarifs d’entrée, les hôtels et les transports… Homme Oui, ça m’a l’air très bien organisé ! L’année dernière on est partis à l’aventure et on a eu des problèmes, tu te souviens ? Femme Cette année on n’aura aucun problème, tu verras ! Homme On réserve l’hôtel avant de partir ? On ne sait jamais… Il y a beaucoup de touristes à cette époque de l’année. Femme Non, c’est pas la peine Édouard ! On trouvera de la place. Moi je suis toujours optimiste quand je pars en vacances ! © 2012 Cideb B1 1 b ; 2 c ; 3 ils ont eu des problèmes ; 4 a ; 5 réserver l’hôtel. Exercice 2 Aujourd’hui nous allons parler de Tavi Gevinson, la jeune étoile de la mode. Comment, vous ne connaissez pas Tavi ? Tavi est une jeune américaine originaire de Chicago. Comme beaucoup d’ados, elle tient un blog. Et son blog est consacré à la mode, sa grande passion. Quand on lit ses messages en ligne on comprend qu’elle a déjà du talent ! En fait Tavi avait 12 ans quand elle a commencé à devenir célèbre. Elle a créé son blog et elle s’est fait remarquer immédiatement parce que son style est unique. Les médias ont commencé à s’intéresser à elle. Dans une interview, elle raconte qu’elle prend toute seule dans son jardin les photos qui illustrent son blog et que pour créer son style elle n’achète jamais dans les boutiques mais qu’elle va sur les marchés et à l’Armée du Salut pour trouver des vêtements et des accessoires qui lui plaisent. Car Tavi porte des vestes bizzares et des chapeaux. En somme, vous l’avez compris, ce qu’elle veut c’est ne ressembler à personne ! Ses parents ne savaient même pas qu’elle tenait un blog avant que les journalistes cherchent à entrer en contact avec elle ! On apprend aujourd’hui que la blogueuse prodige a lancé un magazine Internet où elle veut s’adresser aux adolescentes de son âge. Elle publiera trois articles par jour : le premier publié en rentrant des cours, le second après le dîner et le dernier dans la nuit. Car Tavi va au lycée et ne peut pas rester derrière son ordinateur toute la journée. Mais elle a également un autre grand projet : elle publiera dans quelques mois son premier livre. Au programme : un mélange de journal intime et des conseils mode et beauté pour toutes ! On y trouvera même une recette de « pizza de rêve » ! Bref un véritable livre d’ado. Pour la presse américaine, Tavi est le symbole de toute une génération. 1 a ; 2 b ; 3 c ; 4 b ; 5 au lycée, rester derrière, toute la journée ; 6 le symbole, génération. Exercice 3 Journaliste Daniel Pennac et Tonino Benaquista sont deux romanciers qui se sont rendus célèbres avec des histoires policières de série noire. Aujourd’hui ils collaborent pour écrire le dernier album d’un très célèbre personnage de bande dessinée française, Lucky Luke, « Lucky Luke contre Pinkerton ». Nous recevons aujourd’hui l’écrivain Daniel Pennac, qui va nous parler de cet album. Bonjour et merci d’être parmi nous ce matin. Pennac, on est un peu surpris de votre nom sur une B.D. D’habitude, vous écrivez des romans… Pennac Écrire des romans, cela ne signifie pas écrire seulement des romans ! Journaliste Vous êtes fan de Lucky Luke ? 87 CD-Rom : corrigés Pennac Fan, le mot est un peu fort. C’est une affaire de génération. Tonino est beaucoup plus fan que moi parce que c’est son enfance, tandis que moi c’est mon adolescence. Mais j’aime beaucoup l’humour de la bande dessinée. Journaliste Vous n’êtes pas de ceux qui considèrent la B.D. comme un genre mineur? Pennac Je ne partage pas cette opinion. Les intellectuels français tiennent à cette stupidité de considérer la Bande Dessinée comme un genre mineur, comme une chose pas sérieuse. Ils ont bien tort ! Journaliste Écrire un Lucky Luke, ce n’est pas facile. Il y a des critères à respecter. Est-ce plus compliqué qu’un roman ? Pennac Un peu oui… Nous n’avons pas inventé Lucky Luke, le personnage existait déjà et donc il fallait le respecter. Il fallait reprendre les personnages habituels de la B.D. : le chien Rantanplan, les horribles frères Dalton, le cheval Jolly Jumper… Mais avoir des contraintes c’est bon pour l’imagination ! Et puis à deux c’est plus facile, on s’aide et on échange les idées. Journaliste Comment est née l’histoire ? Pennac L’idée de départ, c’est l’un des frères Dalton, Joe Dalton, qui est bouleversé parce que ce n’est pas Lucky Luke qui l’arrête. J’ai une affection particulière pour Joe, son incroyable énergie négative. Joe veut toujours faire le pire ! D’habitude, c’est Lucky Luke qui le met en prison. Le fait que Joe soit arrêté par Allan Pinkerton est un bouleversement dans sa vie. Il a du mal à le supporter. Journaliste Mais ce personnage de Pinkerton, vous ne l’avez pas inventé ! Pennac Le personnage de Pinkerton est historique. Allan Pinterkon a vécu en Amérique au XIXème siècle, et c’est lui qui a inventé la première agence de détectives privés du monde. Son agence protégeait les présidents des États-Unis contre les attentats. On a eu envie de reprendre le personnage. Journaliste Pourquoi ? Pennac Pinkerton est une figure très intéressante. C’est un immigré qui vient d’Écosse et devient célèbre aux États-Unis. Il a un destin curieux : il milite d’abord en faveur de l’abolition de l’esclavage et du suffrage universel avant de devenir shérif de Chicago. C’est un beau personnage… Un personnage de roman plutôt que de bande dessinée ! Journaliste Pinkerton, c’est le contraire de Lucky Luke ? Pennac Lucky Luke est un personnage plus tranquille… Journaliste Nous lirons cet album avec plaisir. Merci beaucoup, Daniel Pennac. D’après Interviews.com Compréhension des écrits Exercice 1 Les Sables : oui : enfant(s), sans travaux ménagers, allergie ; non : dates, temps libre. Paris : oui : dates, temps libre, allergie ; non : enfant(s), sans travaux ménagers. Strasbourg : oui : enfant(s), dates, temps libre, allergie ; non : sans travaux ménagers. Rouen : oui : enfant(s), sans travaux ménagers, dates, temps libre, allergie ; non : –. Tarbes : oui : enfant(s), sans travaux ménagers ; non : dates, temps libre, allergie. À Rouen. Exercice 2a 1 a ; 2 a ; 3 b ; 4 c ; 5 b. Exercice 2b 1 du carbone 14 ; 2 b ; 3 a ; 4 génétique, nutrition, le mode de vie en général ; 5 b. 1 c ; 2 écrit des romans ; 3 c ; 4 genre; 5 b ; 6 b ; 7 a ; 8 personnage de roman. 88 © 2012 Cideb