OUB<AJ:X-TOUR.GOING- Le Qossierje l`Enquête

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RÉDAOTION
13, Rue des Champs, 13
ROIIBAIX
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OUB<AJ:X-TOUR.GOING-
ABONNEMENTS
et Département» limitrophes.
A n t r e s Départements.
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4 fr. 5 0
5 fr. 5 0
«Journal S o c i a l i s t e
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Quo-ticliôn
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18 fr.
22 fr
N»98
ADMINISTRATION
13, Rue des Champs, 13
• I O U B A I X
Samedi 8 Avril 1899
N'98
f'TT.'Sa
ANNONCES
l 1 b Société Générale de Puilieité, 7, rue Drenot, Paria rTéUpkmt til,»»
LILLE, 1 9 , r u e F u i d h e r n e
at dama lea bureaux de 1' * dmlnlatratlon du Journal
at l
Eerasement d u Colonel H e n r y
des v a i s s e a u x français à Kiel et de l a
ces mots : Au moment de partir en manœw
BOISDEFFRE LE SILENCIEUX, PAR JULIO
vres.
;
s u b s t i t u t i o n de l'annexion de Madam. Bertulus continue en ces termes :
Esterhazy e t le bordereau
A ce moment, en souvenir des relations
gascar avvprotectorat, i l en arriva à
courtoises, déjà anciennes, que j'avais eues
Le Président. — Savez-vous si Esterharv
l'affaire "Dreyfus e t M-éit à peu près
avec Henry, je crus de mon devoir de le re- aurait, soit à Paris, soit en tout autre lieu, à
t e x t u e l l e m e n t ceci : « L'affaire
Dreyfus.
tenir et de lui dire : Ce n'est pas tout. Ester- une époque récente ou éloignée, déclaré a
hazy et du Paty sont coupables. Que du Paty se quelque personne que ce soit qne lui, EsterIheur de ma vie... j'ai supfasse
sauter la cervelle ce soir, et qu'où laisse la hazy, eût écrit la note dite bordereau ?
al Mercier de ne pas faire
justice suivre son çpurt contre Esterhazy, le
•f. BertaUau. — Je ne sais, à ce sujet, qne
je crains bien que la culpafaussaire, et non le traître. Mais il y a encore ce que les journaux ont dit : Une seule perun danger, c'est vous.' J'ai eu en main, pendant sonne m'a nettement déclaré savoir de Mme
•oXP^âe' Dreyfus ne soit un affreux rodeux jours, une lettre signée Esterhaty, et cette Pays que le bordereau était d'Esterhazy :
man ! »
lettre n'est pas la seule de ce genre. Dans cette cette personne, c'est la dame Gérard...
Jzïfêrâires
Si'aimé et dont les *»/•>
On c o n n a î t r a b i e n t ô t officiellement
lettre, adressée à M. Jules Roche, Esterhazy —
L a d a m e voilée
fit? te Comptent pius.
qui fournissait à ce député certains renseignecet aveu d e M. H a n o t a u x .
Le président.— Pourriez-vous donner à l a
ments circonstanciés sur certains errements du Cour
Que valent devant l e s d é c l a r a t i o n s
quelques renseignements en cequlconministère de la guerre — fait de votre caractère cerne
l'incident dit de t la dame voilée »?
de M. D u p u y , de M. H a n o t a u x , de M.
de vos aptitudes, le plus détestable tableau,
M.Bertula».— j e croisavoir démontre dans
B e r t u l u s , l e s p a l a b r e s dévergondées
Il dit aussi que vous n'êtes qu'un besogneux, et ma procédure quo la dame voilée n'a jamais
d u général Roget ?
que vous êtes"demeuré son débiteur.
été autre que du Paty de Clam.
Tout cela remontait à une date bien antérieure
M. Bertnlna raconte qu'il se trouva au déMoins q u e rien et on le sent s i bien
au procès Dreyfus.
but aux prises avec des déclarations très
Les g r e n o u i l l e s d u m a r a i s n a t i o n a - d a n s le c a m p q u i s'intitule a n t i - d r e y Je lui fis remarquer que si de pareils docu- précises tendant à désigner une dame.
l e u x s o n t a t t e r r é e s . L a déposition d u fusard q u e l'on y reprend le vieux dada
ments venaient à tomber dans les mains de
Au cours du procès Zola, le commandant
ses ennemis, on en tirerait contre lui les Ducasse vint le trouver au nom du général
Juge B e r t u l u s a fait rentrer les c h a n t s contre lés m a g i s t r a t s de l a C h a m b r e
conséquences les plus graves, et que certains • de Pellieux, et lui dit : c Nous savons quelle
crallégresse p r o v o q u é s par le d i s c o u r s c r i m i n e l l e .
experts pourraient facilement aller jusqu'à est la dame voilée, mais nous avons donné
<TtT g é n é r a l Roget.
— « L a lecture d e s pièces de l ' e n soutenir que celui qui documentait Ester- notre parolo de ne pas dire son nom. Vous
hazy n'était autre que lui, Henry.
la trouverez rue de la Pompe dans les numéA n ! i l fallait e n t e n d r e l e u r s c o a s - quête p u b l i é e par le Figaro a u r a t o u Devant une pareille bypolhèse, Henry ros élevés. »
s e m e n t s a p r è s l a p u b l i c a t i o n , p a r le j o u r s fait l a l u m i è r e éclatante s u r u n
s'effondra dans son fauteuil, sans dire un
M. Bertulus fit laire des recherches qui
ifigaro, de ce l o n g m o r c e a u de l i t t é r a - point, d i t le Gaulois : l a partialité de
mot.
aboutirent.
jrare où l ' a b o n d a n c e d e s m o t s n e suf- la C h a m b r e criminelle-et particulièrePuis, tout à coup, il se mit à pleurer à
Quelques jours après, le général Gonse vint
chaudes
larmes,
pour
ensuite
se
lever,
venir
m
e
n
t
d
u
m
a
g
i
s
t
r
a
t
directeur
des
i
n
lui
demander des nouvelles de l a dame voiÀe*it pas à c o u v r i r l a p a u v r e t é d u
à moi, m'enlacer de ses bras, puis me pren- lée, disant connaître son nom et son adressa
terrogatoires ».
fonds.
dre la tête dans ses deux mair.s, m'emnras- exacts :
Naturellement, le Nouvelliste-DépêI l s é t a i e n t enfin v a i n c u s , finis, écras<r au front et aux joues à pleine bouche, me
C'était bien e n effet la dame trouvée par
M. Bertulus.
sés, p u l v é r i s é s c e s c a n a i l l e s de D r e y - che s a u t e s u r cette arrière fiche de conAprès les r é v é l a t i o n s d'Esterhazy, l a publication d u Figaro.. et Boisdeffre répétant ; Sauces—nous /
Je poussai Henry dans son fauteuil, je
Mais cette dame vit M. Bertulus et lui désolation c o m m e s u r du pain b é n i .
fusards 1
se tait!...
laissai ses sanglots diminue; puis, tout -a clara qu'il lui était facile de démontrer
Q u a n t à n o u s , n o u s a v o u o n s ne p a s
E t l'on se frottait l e s m a i n s .' M.
coup, comme se réveillant, il me dit ;
qu'elle n'était pas la dame voilée, car au movoir
d
u
t
o
u
t
cette
partialité,
d
a
n
s
le
D r u m o n t , d é l i r a n t , se j e t a i t d a n s l e s
ment de la remise du document libérateur à
on lui présenta ces trois pièces fixées a la — Esterhazy est un bandit 1
Esterhazy elle était loin de Paris, elle était
b r a s de M. A r t h u r Meyer, — u n pieux s e n s dreyfusard où on prétend qu'elle
colle : C'est la lettre que j'ai écrite au général
Sans lui laisser le temps de continuer sa la cousine et l'amie d'enfance de Picquart,
juif, — c e p e n d a n t q u e cet a u t r e sémite s'est exercée.
do Boisdeffrp.
ihrase, si tant est qu'il en eut le dessein, je qu'olle ne l'avait pas vu depuis un an.
Je loi demandai alors à qui étaient desti- Ïui ripostai ;
Bien a u contraire, — et t o u s ceux
(frai r é d i g e e n c h e f , a n Soir, — M. P o l C e t t e d a m e d i t a u s s i a M. B e r t u l u s q u e l a
nés les deux autres documents dans lesquels
seule personne ayant pu donner des rensei— iistertuxxy est l'a*tteu.r du bordereau .'
l o n a i s , — se jetait a u cou de l'ex-com- qui o n t l u les d o c u m e n t s d e l ' e n q u ê t e le
il est parle des experts en écriture.
gnements permettant d'incinuer qu'elle était
r e c o n n a î t r o n t avec n o u s , — n o u s estimunard Humbert.
Alors, Henry ne me dit ni oui ni non.
11 me répondit : Ce sont des notes destinées
Ta dame voilée parce que seule elle présentait
m o n s q u e l a C h a m b r e cjiminelle a
à H» oénèral. Il n'a pas dit à quel général.
C h a o u n s'exclamait : c'est clair 1
11 se contenta de me répéter :
les conditions requises, ne pouvait être que
Quand, plus tard, j'ai voulu dresser proI l était devenu clair, p o u r t o u s , e n fait preuve d'une patience a n g é l i q u e ,
N'insistez pas. ,Y'insistez pas ! Avant tout, le père Du Lac, son directeur.
cès-verbal de cette reconstitution et des dé- l'honneur
de
l'armée
t
effet, q u ' E s t e r h a z y est u n e belle c r a - si l'on peut dire, en l a i s s a n t « degoiser»
Les faux télégrammes
clarations d'Esterhazy, celui-ci n'a pas nié
Je
ne
crus
pas
devoir
profiter
davantage
de
à
tort
et
à
travers
MM.
Cavaignac
et
Le président. — Votre instruction vous apule.
les propos qu'il avait tenus au sujet du gésituation.
DÉPOSITION DE M. BERTULUS
t-elle donné la conviction que la lettre Espénéral de UoiKlrffre ; mais il a déclaré qull la Henry
Le rapport d u colonel Kerdrain a u Roget.
était
dans
un
tel
état
de
trouble
et
rance et les télégrammes signés Speranza et
n'avait officiellement rien a répondre à ce d'émotion que j'eus pitié de lui.
J u g e d'Instruction
Au fond, t o u t e s ces r é c r i m i n a t i o n s
Conseil de guerre, l'avait déjà établi,
émanaient en réalite d'Esterhazy, de
qu'il se réfuserait a signer quoi que
11 était suppliant, dans toute la rorce du Blanche
Le Figaro
continue
la publication sujet, etsi
m a i s le général Roget venait encore de des n a t i o n a l c u x n ' o n t d'autre objet
fille Pays et de du Paty de Clam ?
le nom. du général était cité.
mot Je n'étais, en réalité, saisi que des faux la Et
du dossier de l'enquête do la Cour de cassa- ceJesoit,
Christian Esterhazy n'a-t-il pas reconme
contentai
de
reproduire
exactement
q u e de m a s q u e r l a p l u s piteuse d e s tion,
s o u l i g n e r cette vérité.
par la déposition do M. Bertulus, ex- les affirmations dernières, les seules, à mon c Speranza » et « Blanche ». Je n'avais pas à nu devant vous, qu'il était l'auteur de deux
aller au delà.
_
Q u a n t à l a d é m o n s t r a t i o n essayée déroutes.
trêmement importante, tout à l'avantaue de sens, que j'avais le droit de retenir.
prétendues lettres de convocation do l a
Quand Henry voulut sortir de mon cabi- des
Il est d'usage d'accorder a u c o n - Dreyfus et écrasante, elle aussi, pour 1 r.tatp a r celui-ci, de la culpabilité fatale de
voilée ?
Quand je montrai a Esterhazy deux Mé- net,
il passa devant mon greffier, puis, me dame
„• '
M. BertaUau.. — En ce qui touche l a lettre
moires, l'un de la main de M' Jeanmairc. et ramenant
Dreyfus, elle était d'une Imprécision, d a m n é u n q u a r t d'heure p o u r m a u d i r e Major.
dans
mon
arrière-cabinet,
i
l
mo
M. Bertulus, après avoir parlé d une entre- l'autre d'uno main inconnue — Mémoires
signée Espérance, je n'ai aucune preuve.
d ' u n e o b s c u r i t é , d'un parti-pris, à ren- ses jugos.
vue qu'il eut, sur la demande de cet ofûcier. dans lesquels il était dit que, pour conjurer demanda, comme une faveur exceptionnelle,
En
ce
qui touche les télégrammes Blanche
dre j a l o u x M. Cavaignac l u i - m ê m e .
Soyons b o n s princes et d o n n o n s a u x avec le commandant Havary, dépose qu'au la catastrophe qui se préparait, il était In- de sortir avec lui jusque dans le couloir des et speranza, j'ai la conviction profonde —
pour que, disait-il, le monde vit basée sur les éléments les plus indiscutables
C o m m e n o u s l a relisions, u n s o u - anti-dreyfusards t o u t le t e m p s q u ' i l s cours de son instruction sur les taux Blanche dispensable de poser la question sur le ter- témoins,
bien dans quels termes nous nous quittions, —
et
speranza,
il
se
rendit
au
ministère
de
la
que
le
télégramme Speranza & été fabriqué
rain
patriotique,
do
renverser
au
besoin
le
v o u d r o n t pour épancher leur b i l e , guerre pour recueillir divers renseignements
venir n o u s revenait.
qu'on put constater que je ne par la demoiselle
Pays ; q\i» le télégramme
ministère, et d'obtenir que le général de et aussi pour
pas.
.
C'était à l a Cour d'assises de l a G i - p u i s q u e m a l g r é tout, l a l u m i è r e se sur Lomercier Picard.
Blanche a été fabrique par du Paty, et qne
Boisdeffre se manifestât à l'audience — Es- l'arrêtais
J'avoue
que
je
n'ai
jamais
compris
la
derAu ministère, M. iBertulus v i l le général terhazy me répondit : M- Jeaamaire est là ; il nière partio de celte demande, car jamais pa- Vr'al8in-Esterhazy a :
ronde o ù M. Raynai, — encore u n fait.
très choses sug- s'expliquera.
1. Eté le complice de la fabrication frauOn doit être h u m a i n , môme p o u r des Uou&e, qui lui dit, entre
talf J — » " '
re et a u j o u r d ' h u i
reille question ne s'était posée ; je n'en parle duleuse
de ces deux télégrammes par aide et
•"•"^
iPPV? Vi,^2.aÂ\rSXC^i!UL^
~ I •>' P*"-'» de la pièce cotée 33. du scellé 4. 11 aue pour bien montrer l'étal d'esprit dans assistance
( M n l B , WnSU IfaouTï ce paysan d u h t b o r n r l
lOll a aans» l a*a—
>on attitude a 1 audience -dépendra n u i »a»u snrTi areiilIUB luimnn
lequel se trouvait Henry quand il m a quitté.
jGaru, H u m a Gilly — u n brave h o m ÎKiTSH
et
morne
Mémoire
a
deux
exemptai
G. SIAUVE-EVAUSY.
carrière... Arrangez-vous iiour lui faire com- r—
Je
cédai
à
sou
désir.
Jeanmaire
ayant
sur-le-champ
reconnu
que
ime, — q u i fut u n t e m p s député de
prendre que vous tenez do bonne source 1 a s m. »aaSaU
surance que sa carrière militaire no serti pas l'un de ces exemplaires était de sa main, je
N î m e s et s o n s l a signature d u q u e l
n'hésitai pas a le lui rendre, a cause de sa Henrv que
brisée, s'il sait demeurer militaire. »
connu devant moi qu'il était l'auteur de deux
Savine édita le fameux livre c Mes
qualité d'avocat ; mais je gardai le deuxième tout au tout. Plus d'émotion
D é c l a r a t i o n s d'Esterhazy
de cas lettres.
D o s s i e r s ».
exemplaire, et je demandai à Esterhazy dans Henry dit que tout ce qui
Ee président. — Vous venez d'indiquer à l a
m. Bertulns. — Continuant mon informa- quel but il avait conservé ces documents.
dossier était insuffisant.
P a r m i l e s t é m o i n s à décharge, se
Cour les motifs qui vous déterminaient à pention sur les faux Manche et Speranza, j'entenCependant,
Esterhazy
lui
indiquant
une
En
temps
de
paix,
les
forces
militaires
de
Esterhazy
me
répondit
qu'il
en
avait
fait
trouvait u n mien a m i , poète et litté- l'Europe s'élèvent à 3 millions 475,000 hom- dis de nombreux témoins, entre autres H . faire une copie propre, et qu'il l'avait envoyée nièce anglaise où il était question du gêne- ser quo les auteurs des deux faux c Blanc ne a
et Speranza étaient la fllle Pays et du Paty do
r a t e u r distingué, Fabre des K s s a r t s — mes. De tous les Etats européens, le Dane- du Paty de Clam.
rai Billot et l a noie a Bâle C. », il les re- Claai.
a l'élat-major.
Je (ls venir enlln Esterhazy.
. .„
Toute cette ouverture des scellés, tout ce clama*
q u e s a modestie me pardonne si je le mark, est celui qui entretient le moins de
Vous pensez, alors, qu'il n'y a pas lieu do
A la suite d'une longuo déposition, Ester- qui s'est passé non seulement a la santé,
soldats en temps de paix, environ 18,000
nomme !
Nouvelle
vérification
tenir
compte de l'expertise à laquelle vous
hommes. A l'autre extrémité do l'échelle li- hrzy reconnut que c'était lui qui avait ins- mais encore dans m o i cabinet, a toujours
H Beratila.". — A quelques jours de là, le avez fait procéder et qui signalait Souffrait»
— Vous croyez, interrogea le Prési- gure
la Hussie, avec ses 806,0)0 soldats ; puis pire, documente le rédacteur des articles pa- eu pour témoins M' Thezenas et M' Jean- m'ir'tstôro
comme
auteur probable de ces deux télé,
de
la
guerre
demanda
qu'une
verident, que M. Gilly a j u s t e m e n t a c c u s é vient l'Allemagne avec ses ï.80,000, et ensuite rus dans la Libre Parole les 15, 16 cl 17 no- maire.
ramnies?
nouvelle des scellés fût faite, cette
vembre 1S87 et signés : a Dizi ».
Jamais Esterhazy n'est resté une seconde ncation
iM. Raynai; dites-nous c o m m e n t votre la France avec ses .">70,000 homme3.
fois par le colonel llenry et par le capitaine
*9. (Certains. — Mon information m'a doncette
déclaration
était
évidemment
imporavec
moi
sans
être
assisté,
soit
de
ses
deux
Les
armées
européennes
emploient
550.000
JU
né do tels éléments de conviction — par les
conviction s'est faite.»
tante et permpUnil do concluro contre Ester- défenseurs, soit de l'un ou do l'autre.
D'ac'cord avec les inculpés, j'y consentis
chevaux en temps de paix.
recueillies, les constatations et
E t Fabre d e s Essarte de répondre
Une vérilleation minutieuse et complète dépositions
J ai eu ensuite a remettra sous scelles
lin Asie , dit le Scienti/ic American, on hazy. Mais je trouvai, étant donnée la pasles saisies opérées— que, véritablement, jo
aussitôt :
compte Hw.otO hommes sous les armes, dont sion des partis que je devais exiger deux autres pièces, sur lesquelles j'ai besoin c-t lieu ; mais ni Henry ni Junck no reven- n'ai pas cru devoir prendre plus longtemps
avant de l'inculper officiellement. d'insister :
diduèrent aucune pièce.
- .. .
. . .
en
considération
les conclusions de M. l'ex—• « Ma conviction, M. le Président, avo.oùo pour la Chine,'JO0.000 aux lndes.10o.000 davantage
J'en étais là quand Picquart vint me
1- Une pièce, écrite en anglais, mais d'uno
inres le dépari de ces deux orQciers, je dis pert Coudera
s'est formée comme l'avalanche : d'a- au Japon et 26.000 en Perse.
Christian Esterhazy. »
écriture autre que celle d'Esterhazy ;
à mon grenier : c Quelles pièces peuvent-ils
D'ailleurs, j'ai fait sur Souffrain un traDans Je nouveau mondo, le nombre des signaler
tomes neigeux et invisibles l »
aa.
U*PIB1«N
donne
ensuite
des
renseigneEl
•>•
une
autre
pièce,
écrite
en
francas
do
bien
chercher'.'
»
'
vail spécial, qui a o«:-rnonlrc que Souflrain
o l d a t s e n t e m p s do p a i x s ' é l è v e i, p e l n o it
sur les perquisitions qu'il Ht chez la 1<>. main d'Esterhazy, sous forme de note,
Inutile de dire que le d o u x poète s100.000
Aloi-J i:sterhazv me répondit : Qh ! je sou était resté étranger à toutes les machinahommes; les principales armées sont ments
1111e Pays ; sur l'arrestation d'Esterhazy et dans laquelle on lit deux mots • Haie » et un bien
• lli cherchent la garde imj)«(-ia(e, mais ils tions ourdies contre le lieutenant-colonel
obtint u n succès d'hilarité s a n s précè- celles du Mcxiquo qui est de 4O.OJ0 hommes de
sa maîtresse.
nom propre commençant, qui, d après ce ne l'auront pas ; elle e*t en heu sur.
Picquart.
et des F.lats-Unis, qui compte 30.0J0 soldats.
dent I
quo vous me dites, monsieur le président, a
En se servant de cette expression garde imAvant de me retirer, je tiens à appeler
A v e u x d e l a fille P a y s
On peut estimer er. chilïrcs ronds a 4 milLa Cour elle-même se gondola si lions
M. Berialu». — L'ouverture des scelli-s et été désigné, dans les dépositions antérieures veriale. Esterhazy faisait allusion à une pièce votre attention sur le témoignage du sieur
000.000 le nombre des soldats réguliers
fort crue son comptoir s e m b l a p r i s de en temps de paix, pour l'ensemble îles na- l'examen des papiers s^sis chez la 1111e par les initiales lt. C.
qu'il considérait comme sa suprême sauve- Quénée. La déposition de uuénée se conCotte
dernière
pièce
contenait
un
certain
tcn'.o
de donner un certificat d'honorabilité
garde,
du
moins
je
le
suppose.
Pays commenta le 15 juillet, à la maison
la danse de Saint-Guy I
tions, et 700.000 le nombre des chevaux.
de lignes et paraiss'.m être un mé- J'ai su depuis, par une demoiselle Barbier, au lieutenant-colonel Picquart.
L'outrolicn de toutes ces armées coûterait d'arrêt do la Santé, en prés'enco dlisterhazy, nombre
E h bien, ce sont les m ê m e s a t o m e s
mento ; mais je n'ai pas gardé le souvenir de et ceci à l'occasicn de l'information actuelAvant de le faire venir, j'avais prié M. lo
de
la
fille
Pays,
do
M'
Thezenas
et
de
son
seenviron
éb
milliards
chaque
année.
ce
qu'elle
contonalt.
neigeux et i n v i s i b l e s q u i o n t fait l a
lement ouverte contre Esterhazy pour escro- commissaire Bernard do mo dire quel degré
.
En temps de guorro, tout cela prendrait des crétaire, M' Jeanmairc.
Par suite do mes relations avec le bureau querie, que cette nièce, le soir de ma pemui- de conllance on devait avoir dans lo sieur
conviction d u général Roget d a n s la proportions fantastiques. La Itussie mettrait
Dans mon cabinet, Mlle Pays me reprocha dos
ronsoigncments, a l'occasion.les diverses
se trouvait dans le lond d un képi d'Es- Guénee. 11 m'avait été répondu d'être meculpabilité de Dreyfus. Mais l'avalan- en ligne 8 millions de combattants, l'Alle- de l'avoir arrêtée, s'empressant d'ajouter que affaires d'espionnago que j'ai eu à instruire, lion
terhazy; que j'ai ou ce képi en main, quo j'en nant, et on ovait ajouté qu'on s'expliquait
magne
ô
millions,la
France
4
millions
500,000,
si
j'avais
voulu
lui
éviter
Saint-Lazare
eile
che... de paroles q u i en a été le résul- l'Italie -i millions, l'Autriche 2 millions, et m'aurait volontiers dit toute la vérité.
je savais que lo nom commençant par un C, ai ouvert la coiffe, mais:quo je n'ai lias été difficilement lo luxe relatif que (ïuénêe monquo Je viens do vous citer, est celui d'un jusqu'à oser enlever le cartonnage du fond, trait depuis un an ou deux, alors qu'aupa-'
tat n ' a emporté rien autre q u ' u n peu si la conflagration était générale, si toutes les
Elle se mil alors à me parler de du Paty
ôtranver a la solde de la Franco.
'
et que c'était là, dans ce cartonnage, que se vant il était dans les besogneux.
Î l u s de l a considération de l ' E t a i - puissances européennes se trouvaient enga- de Clam, me disant : • C'est moi qui ai fait agent
C'eal la découverte do ce nom qui m'a dé- trouvait l a c garde impériale». La demoiselle
géea dans la lutte, ce qui peut arriver à l'fra- le télégramme t speranza », mais je no suis cide
[ajor !
a mettre sous scellés celte pièce. La pièce Baruier a ajouté quo, pendant quo j'avais ce
provislc,
on
verrait
alors
prus
de
23
millions
pour
rien
dans
le
télégramme
c
JJlancho
»,
anglaise parlait, ctuio autres enoses, du gê- képi en main, la demoiselle Pays a presque
I C'est ce qu'établit irréfutablement l a d'Hommes armés de pied en cap entraînés celui-là regarde du Paty.
LA PESTE NOIRE
nerai liillol dans un sens injurieux.
failli se trouver mal.
déposition de M. B e r t u l u s dont n o u s avec soin et prêts a s'entr'égorger avec enCe qu'olle ino disait la était d'une gravité
En dehors de ces documents dont je viens
Sans bruit, le parti de l'oppression des
d o n n o n s p l u s loin les extraits essen- thousiasme.
telle que je lui lis remarquer combien II était de parler, il s'en est trouvé d'autres, que J'ai
Los m e n s o n g e s d u colonel Henry
consciences
poursuit son œuvra d'abrutisseQuelle perspective et quelle horreur !
regrettable que nous fussions attendus à la mis aussi sous scellés ouverts, et qu'Estor-aj aV-rtoloa. — Voulant terminer ma protiels.
Santé, et je lui dis : « Quand nous serons hazy n'a pas hésité a reconnaître comme cédure au sujet des faux Blanche et Speranza, ment.
'L'Ami du Clergé, t rovuo de toutes les quesAutant le général Roget avait été
arrivés, vous me répéterez tout cela. »
je demandai à entendre une dernière fois lo tions ecclésiastiques > publie dans son derémanant
—
bien
qu'ils
no
fussent
pas
signés,
a b o n d a n t et vague, a u t a n t M. Bertusoit du colonel colonel Henry.
En descendant l'escalier menant dos cabi- ou signés illisiblement
nier numéro l'article suivant concernant los
nets d'instruction au poste desgardes, la aile Henry, soit du commandant Paufiln-de-Stl u s a été discret et précis.
J'ai eu toutes les pcinesdu monde à ce que devoirs d'un confesseur à l'égard de la Qllo
Pavs m'interpella à haute voix, devant les Moral.
cet officier supérieur reparut dans mon cabi- d'uno marchande de journaux :
Ce n'est pas s u r des hypothèses, s u r
agents et les gardes, et me dit : Quand alletII a fallu que je déclarasse que je ne comc Lo devoir du confesseur, dit-il, est d'oblides car, des si, des mais que l ' h o n o r a Il v a, si mes souvenirs sont fidèles, un muniquerais
vous arrêter du Paty f
mon dossier que quand Henry ger la jeune Ullo à prendre les moyens proietit'blcu dans lequel le commandant Paur- serait
U -des roses bleues et des roses
ble juge a r a i s o n n é :
Je lui répondis que cela no la regardartpas
venu.
pres à faire cesser la vente des mauvais jourln de Salnt-Morol donnerait un rendez-vous
s'appelle M. StanicheiT, C'est an turc.
et que nous recauserions de tout cela a la
Il a apporté des faits d'une telle gra- horticulteur
naux.
Elle engagera sa mère avec respect ot
J'ai
fait
prêter
serment
a
Henry.
11
a
coma Esterhazy.
.
. ,
•slt que les Tares ont une véritable passion pour les
S
mais avec fermeté, à ne plus vendre
vité qu'on s'étonne, q u a n d on l'a l u , ses. comme les Hollandais pour les tulipes.
Le colonel Henry fut chargé par le minis- mencé par nier ses visites chez Mlle Pays et douceur,
^5riVô à la Santê.M'Thôzenas me demanda
des feuilles honnêtes, et même à cher—O—
naBI
rafyfîft^-dë-^lam
soit encore en
l'autorisation de causer un instant avec Mlle tère do la guerro d'examiner les documonts ce qu'il m'avait dit lo -S) sur les télégrammes que
cher une autre industrie, s'il le faut, pour
Blanche
et
Speranza.
saisis
et
d'emporter
ceux
pouvant
intéresser
Paver
J'accédai
a
sa
demande;
mais
un
quart
Ba*»e6Tlfmerce avec "EsxéTuâ*"
g iMJBnsU.7 gai orne la tribune du président an Pals
J'ai été obligé do le prendre d un peu haut
d'heure après, quand je voulus Interroger la défense extérieure de l'Etat.
j Bourbon, a ^ é w t . . . Peschancl l'a cassée en tap
• que p l u s personne n'osé m a i n t e si. Bertnlna. — Je montrai au colonel avec lui; et, par ce moyen, j'ai Uni pur obte- mère, lajcuno fllle n'étant pas encore suijuofficiellement et mettre sur le papier ce
fort.
n a n t défendre — étant établi d'une trop
qu'elle m'avait dit, j'ai trouvé les négations Henry les divers documents et, en dernier nir la déposition que vous avez au dossier.
Cette sonnette, trni est d
ris pourra continuer de servir la clientèle
Esterhazy e t Rothschild
lieu, la note sur laquelle en lisait le mot
tit pied, avait été offerte, <
les plus nettes.
Irréfutable façon.
EUe était donc âgée de 49
M Bertula». — Je dois faire connaître à la jusqu'à ce qu'elle puisse cesser cette coopéra,
,
Mlle Pays s'est mise a nier tout ce qui Bdie et le nom C.
tion. Mais elle observera exactement l e s
On va en fondre une toute pareille. Mais le violent s'était passé.
En présence de ces documents, le colonel Cour quo j'ai saisi, ces jours derniers, entre règles
Q u a n t a u m a l h e u r e u x Henry, i l est
suivantes :
peut-être
les mains du secrétaire de M. Edmond de
Doucement, je lui montrai combien "11 me Henry éprouva une réelle émotion.
nettement dénoncé c o m m e le complice Desehanel va encore la fêler
> Elle, insistera auprès de sa mère pour
—O—
Rothschild, deux lettres d'Esterhazy.
Il
me
dit
que
je
pouvais
sauver
l'honneur
serait
facile,grâce
aux
témoins
qui
nous
end u < u h l a n ».
es cuirassés Brennns, Carnot, Charles-Martel, Bouvet, touraient, de la confondre ; et alors elle a de l'armée, que jo lo devais.
Dans une de ces lettres, l'expression : je qu'elle expose le moins possible les publications qui attirent le plus les regards et dont
Jauréguiberry, les croiseurs Pothuau, La'.oi-che-Tré- consenti i répondre.
T o u t e cette scélératesse de h a u t - g a pars
(ou
je
vais
partir)
enmanœuvves
se
trouve
Je
lui
fis
remarquer
quo
je
ne
serais
jamais
Chaaxy, Duchayla sont mobilisés !..
sourd à un pareil appel. Et je lui développai tout entière. Ce sont deux lettres par lesquel- la lecture offre un danger plus grand. Elle
l o n n é s confond, et M. D u p u y ne p e u t ville,
Qu'on se rassure : il ne s'agit pas d'aller détruire quelCharges a c c a b l a n t e s
les charges écrasantes quo ces documents les Esterhazy domande dos secours d'argent no vendra les mauvais journaux qu'à ceux
p l u s d o u t e r m a i n t e n a n t q u ' i l n'ait é t é , que Hotte anglaise. Ces . vaisseaux voit simplement se
ui l e s d e m a n d e n t e x p r e s s é m e n t , m a i s e l l e
rendre a Cagliari en Sardaigne pou? saluer le roi et la M Bcriula». — Tous les scellés apportés apportaient contre Esterhazy et contre du à lo maison de Rothschild, à la,suite du auel qne
les offrira pas. Au contraire, elle se monen 1894, victime «le l a p l u s effroyable reine d'Italie.
Crémieux-Foa.
Paty de Clam.
„,,
dans le cabinet de M. le directeur de la Santé
Au prix qu'est ls charbon, voila un « salât • qui va
Non seulement je vous apporte les deux trera prévenante à l'égard de ceux qui cherJ'appelai son attention sur lo mot Baie
i e s mystifications.
les bonnes lectures ; ello s'empressera
turent ouverts devant Esterhazy et la fllle et sur le nom de C. Ces doux mots ôtaiont lettres écrites à M. de Rothschild par Wal- chent
A u s s i la revision s'impose-t-elle p l u s encore coûter quelques sesterces aa bon contribuable.
pour moi toute une révélation. C'était la sin-Esterhazy, mais encore une autre loltro de leur offrir les meilleures publications. Si
fort q u e j a m a i s .
Pays.
preuve qu'Esterhazy avait trouvé au bureau signée de Beauval, pièce qu'Esterhazy avait quelques clients sont indécis sur le choix
endredi dernier, s'est produite, a la cataracte du Niaqu'ils
veulent
faire, elle leur conseillera touJo
commençai
par
ouvrir
le
portefeuille,
a
D'ailleurs, n o u s n e s o m m e s pas a u
cru
devoir
joindre
à
l'appui
d'une
de
ses
dedes
renseignements
des
concours
coupables.
gara, la chute de rochers la plus considérable) qui la demande d'Esterhazy qui désirait retrou ver
jours les bons journaux et, au besoin, leur eu
Henry, comprenant que la lumière s'était mandes do secoure à Mil. de Rothschild.
ait eu lieu jamais jusqu'à ce jour.
b o u t de l'enquête.
La vue do cette lettre slgnéo d* Beauval fera valoir les avantages.
dizaine de mille tonnes da roc se sont détachées un reçu de Christian Esterhazy.
faite a mes yeux, cessa toute discussion, reÇa ne fait que commencer. Les n a - auUne
>
Cette
solution,
applicable même dans les
Ne
trouvant
pas
le
document
demande
par
dessus des rapides du Whirrpool. Un seul bloc paconnut que Bâle voulait rappeler un certain m'ayant fait concevoir des doutos sur son
t i o n a l e u x en entendront bien d ' a u t r e s ! aaiC doux cent tonna». Une masse plr- - onsidérable en- Esterhazy, je lui passai son portefeuille avec voyage qu'il fit avec le capitaine Lauth pour authenticité, jo lis rechercher l'adresse de ce villes où les marchands de journaux sont
oore menace de se dtraoher.
prière de chercher lui-même. 11 ne le trouva entendre le sieur C. et Unit par m'avouer M. de Beauval, et je lo priai de passer hier à nombreux, le serait surtout dans une loca. E c o u t e z u n peu :
pas, mais il profita de ce qull avait son por- quo les auteurs des télégrammes Blanche et mon cabinet;" soutirant et trop affaibli par lité où il n'y a qu'une seule marchand* de
D a n s l a Dépêche, de Toulouse, M.
en mains pour essayer de faire dis- Sperenia n'étaient autres qu'Esterhazy et du l'âge, M. do Beauval s'est excusé par lettre journaux ».
NOUVELLES A LA 11A1N tefeuille
B a n c a n t i c i p a n t s u r les révélations du
Mouchardage, immixtion dans la vie de»
paraître une lettre anonyme.
de ne pouvoir se rendre à ma convocation.
Paty de Clam.
Procès-verbal a été dressé de l'incident.
Figaro, écrit :
Cette lettre, je vous la remet». Elle établit, familles, intrigues politiques de toutes sorIl me demanda do ne rien faire jusqu a ce
prH 1» dincr :
Le
portefeuille
vérifié, je passai tout de qn'il fût allé, au ministère, rendre compte de à mon sens, d'une façon indiscutable que la tes : voilà l'œuvre néfaste que ne cessent da
— Vous ne rona ôtrs jamais battn m duel, dottenr?
€... M.Gabriel Monod déjeunait chez .
Moi. jamais 1 QnsUc amolion àvrouver&ia-je en tuant suite a l'examen et à la reconstitution dos notre conversation au général Roget, m'afur- lettre signée do Beauval et communiquée à poursuivre les éternels ennemis de la Uber.6
M. H a n o t a u x , alors ministre des afmorceaux de papier écrits que j'avais trouvés mant que ce général n'hésiterait pas à se MM. ée Rothschild n'est pas do la msun de et du progrès.
faires étrangères, en compagnie de M.
dans la potiche et que j'avais mis dans une rendre aussitôt auprès de moi.
M. de Beauval qui m'a écrit hier.
Nombreux sont les libraires qui. terrorisés
enveloppe spéciale.
A l b e r t Sorel, m e m b r e de l'Académie
L'examen, d'ailleurs le plus superficiel, ne
Je répondis que Je serais à mon cabinet
ar les menées des flamidianistes, refusent
Après avoirreconstitué moi-même ces docu- jusqu'à six heures et demie du soir, et j'a- laisse aucun doute sur la main qui a écrit la
e mettre en vente ce qu'ils appellent le»
française et secrétaire général de la
ments,
je
priai
mon
greffier,
M.
André,
de
rentière
lettre
slgnéo
de
Beauval
;
c'est
évi
»
Ta
mère
par
i
joutai
:
Je
vous
autorise
à
dire
au
général
abta mère par
t mauvais journaux ».
demment
présidence d u Sénat. M. H a n o t a u x
A m m < , n , .celle
a l l a d'Esterhazy.
i)'^ata,hfl,V
vouloir bien les fixer, avec de la colle, sur solument tout ce qui s'est passé ici, entre vota Î
La pesto noire règne dans tous les milieux
J'appelle surtout l'attention de l a Cour scr
p a s s a i t en revue les actes de son m i 'at la oins une feuille. Pendant que M. André était oc- et moi.
— Oui. et alla a* • part » iamata,
la lettre du "9 juin 1894, dans laquelle on Ut i de la société et partout produit ses ravagea,
cupé à ce travail matériel, Esterhazy, sans
n i s t è r e . Après avoir parlé de l'envoi
Henry
se
lova
pour
se
retirer.
aucune interpellation de ma part, dit quana
PROCHAINEMENT
cerons la publication
utile ton, spécialement
d'un
j
Us sont atterrés!
LAFFAIBE DREYFUS
Le Qossierje l'Enquête
LES
ARMEES
(Echos £ Mouvellss
f
1
L
V
A
S