réchauffement climatique
Transcription
réchauffement climatique
Réchauffement climatique Arme de l’oligarchie financière contre les peuples solidarité et progrès 12 rue fernand pelloutier 92110 clichy 01 76 69 14 50 www.solidariteetprogres.org MARS 2007 « J’aimerais dire que nous avons atteint le point où le réchauffement climatique ne peut plus être nié. Disons que ceux qui nient le réchauffement climatique [causé par l’homme, NDLR] sont à mettre sur le même plan que ceux qui nient l’holocauste, sauf que ceux-ci nient le passé, alors que ceux-là nient le présent et l’avenir ». Ellen Goodman, Boston Globe, 9 février 2007 « Si l’on recueille l’urine d’un homme pendant vingt-quatre heures et qu’on mélange toutes les urines pour avoir l’analyse de l’urine moyenne, on a précisément l’analyse d’une urine qui n’existe pas ; car à jeun l’urine diffère de celle de la digestion, et ces différences disparaissent dans le mélange. Le sublime du genre a été imaginé par un physiologiste qui, ayant pris de l’urine dans un urinoir de gare de chemin de fer où passaient des gens de toutes les nations, crut pouvoir donner ainsi l’analyse de l’urine moyenne européenne ! » Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale Socrate : Allons GOREgias, dis-nous quelle est cette chose que tu prétends être pour les hommes le plus grand des biens et que tu te vantes de produire. GOREgias : Je veux dire le pouvoir de persuader par ses discours les juges au tribunal, les sénateurs dans le Conseil, les citoyens dans l’assemblée du peuple et dans toute autre réunion qui soit une réunion de citoyens. Avec ce pouvoir, tu feras ton esclave du médecin, ton esclave du pédotribe, et, quant au fameux financier, on reconnaîtra que ce n’est pas pour lui qu’il amasse de l’argent, mais pour autrui, pour toi qui sais parler et persuader les foules. Al GOREgias sur le pouvoir de la rhétorique, repris du Gorgias de Platon (Edition GF-Flammarion) TABLE DES MATIERES 5Introduction Le réchauffement planétaire, escroquerie contre la science et le futur de l’humanité Jacques Cheminade 11Le grand canular luddite de 2007 lyndon h. larouche, jr. 30La vérité qui dérange Al Gore et le GIEC : le registre historique du CO2 expose la fraude du réchauffement global 32 Réchauffement climatique : c’est l’astrophysique, andouille ! cédric gougeon 38Trois exemples de manipulation 38 41 43 A. Réchauffement global et CO2 B. Réchauffement global et maladies infectieuses C. Réchauffement global et ouragans Introduction Le réchauffement planétaire, escroquerie contre la science et le futur de l’humanité Jacques Cheminade S oudain, l’hiver dernier, avec le « pacte écologique » de Nicolas Hulot, le thème du « réchauffement planétaire » et de l’« émission désastreuse de CO2 » a déferlé sur la campagne présidentielle française. Les cinq propositions concrètes de M. Hulot, dont les deux principales sont une taxe sur le carbone pour diviser par quatre les émissions de CO2 et la création d’un vice-premier ministre de l’Environnement, ont été adoptées par tous les candidats « officiels » et par nombre d’officieux. L’idée d’une catastrophe climatique, dont les conditions seraient créées par les activités humaines et les abus de l’industrie, a été entretenue par un journalisme d’épouvante. Le message qui a été entendu, vu ou lu pendant quinze jours dans notre pays, pendant que le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) se réunissait à Paris, a offert une justification scientifique à ce climat de grande peur : chacun de nous est responsable, les émissions inconsidérées de CO2 ont détraqué le climat, il va falloir payer en réduisant ces émissions des trois quarts en dix ans. Auparavant, le film documentaire d’Al Gore, Une vérité qui dérange, montré au Congrès américain en mai 2006, avait été présenté en grande pompe à l’Assemblée nationale française, sous les auspices de son président, Jean-Louis Debré, et en présence de l’ancien vice-président américain. Jacques Chirac, après l’élection d’avril-mai 2007 et la passation des pouvoirs, entend devenir le Monsieur Ecologie de la planète, pourfendeur de CO2 et implacable défenseur des températures basses. François Bayrou, de son côté, a déclaré le 7 mars au New York Times qu’il était un « homme de la Troisième voie, en référence à la démarche de Tony Blair » et que « s’il pouvait voter à la prochaine élection présidentielle de 2008, ce serait pour Al Gore ». Face à tant de bruit, de soumission et de fureur, face à une des campagnes de propagande les plus massives de l’histoire, l’émission britannique télévisée de Channel 4 démonte rationnellement « la grande escroquerie du réchauffement planétaire ». Ce rapport a pour but non seulement de reprendre en les analysant plus profondément, les arguments scientifiques en cause, mais surtout de montrer quels intérêts promeuvent le « réchauffement planétaire » et « l’effet de serre », et de quel lieu politique ils viennent. Car dans un environnement irrationnel comme celui qui est volontairement créé ici, les arguments de la raison et de la science demeurent à eux seuls impuissants à convaincre. Il faut montrer les conséquences de la déraison et ce qui l’engendre pour amener l’auditoire – qui est le monde – à mesurer par lui-même la nature du problème et la manière dont on exploite son ignorance et sa peur. L’escroquerie intellectuelle Elle sera publiquement démontée par le nouveau programme que Channel 4 a prévu le mois prochain, qui offrira un lieu de débat et non de bourrage de crâne. Elle est établie par un texte de Larry Hecht (éditorial de la revue américaine Executive Intelligence Review du 23 mars, traduit ci-après) et un texte de Lyndon LaRouche, « Le grand canular luddite de 2007 », que nous publions ici dans sa version française. Rappelons simplement un certain nombre de faits. D’abord, le cas de Nicolas Hulot : la star écologiste gagne quelque 30 000 euros mensuels pour quatre numéros d’Ushuaïa par an, plus environ 100 000 euros de produits dérivés. Cet homme, qui a promu les motos et le 4x4, préside une fondation financée par L’Oréal et TF1, ce qui le rend peu crédible en chevalier blanc. Pour Al Gore, c’est bien pire : il possède la plus grande mine de zinc américaine au Tennessee, l’un des sites les plus polluants de tout le pays en 2002, fermé en 2003 mais qui se trouve sur le point de reprendre ses activités. La mentalité sudiste de sa famille est notoire. Son père a combattu en son temps les droits civiques, qui visaient à établir l’égalité raciale, et lui-même s’est non seulement opposé à la production de médicaments génériques par l’Afrique du Sud, mais a en plus participé aux opérations Nicolas Hulot « environnementalistes » du World Wildlife Fund (WWF) qui, à travers ses comptes, a participé à « l’opération Lock », les escadrons de la mort sud-africains qui furent l’équivalent de l’opération Condor en Amérique du Sud. Nous verrons plus loin les intérêts financiers de M. Gore dans la spéculation sur les droits d’émission échangeables de CO2, montrant qu’il est juge et partie dans l’opération de propagande et de grande peur lancée par ses parrains politiques et financiers. Sur les arguments eux-mêmes, la première émission de Channel 4, nos propres recherches et surtout celles des principaux scientifiques sérieux concernés démontrent : 1. Qu’il n’y a pas de preuves scientifiques de l’effet de serre, car le taux de réchauffement de la troposphère (couche située à 10-12 km d’altitude), qui devrait être supérieur à celui du niveau de la terre, est en fait inférieur. En fait, si l’on examine l’histoire récente des températures terrestres, les périodes de réchauffement précèdent – et non succèdent – à celles de la hausse de la concentration du CO2 atmosphérique, ce qui inverse l’ordre de cause à effet officiellement retenu. 2. Qu’il y a par contre une corrélation entre les périodes de refroidissement et celles où il ne se produit pas d’émissions de « vent solaire ». Lorsqu’il y a au contraire des éruptions solaires, il se produit un réchauffement, car le vent magnétique balaie les rayonnements cosmiques en provenance des nébuleuses les plus proches qui, de par leurs particules, jouent un rôle dans la formation de nuages. Il y a donc moins de rayonnements cosmiques, donc moins de nuages de basse altitude et une température plus chaude. 3. Que, statistiquement, la période 1940-1975 au cours de laquelle il y a eu refroidissement, a vu plus d’émission de CO2 d’origine humaine (ré industrialisation de l’après-guerre) qu’au cours de la précédente, 1900-1940, où l’on a pu constater un réchauffement – alors que le réchauffement de la période 1975-2007 correspond à une récession industrielle mondiale, donc à moins d’émission de CO2 ! Il apparaît donc que la thèse de la propagande actuellement hégémonique suivant laquelle l’activité humaine, avec un accroissement correspondant de l’émission de CO2, provoque le réchauffement planétaire est faussée. 4. Les carottages polaires, bases uniques des travaux sur le réchauffement climatique, « prouvant » l’accroissement des émissions de CO2, sont en contradiction absolue avec les mesures atmosphériques chimiques de la présence de CO2 effectuées depuis 1850, et qui indiquent un niveau relativement plus bas dans la période actuelle qu’à de nombreux moments du passé. 5. Que même si l’on accepte les conclusions du rapport du GIEC, elles sont modérées : augmentation de la température de 2°C en un siècle et élévation du niveau de la mer de 30 cm. Cette prédiction est, de plus, incertaine car comment pourrait-on être certain des prédictions sur un siècle de modèles de simulation par ordinateur incapables de prévoir le temps à plus de quelques jours ? Il n’est donc pas ici question de science, mais de construction a priori d’une vision d’apocalypse. Les intérêts financiers en jeu A qui profite le crime ? Dans un premier temps, aux spéculateurs sur les marchés financiers, principalement à ceux de la City de Londres dont Al Gore est l’agent intéressé. Al Gore est officiellement et de son propre aveu un conseiller du gouvernement britannique. Un réseau reliant le Premier ministre britannique actuel, Tony Blair, le chancelier de l’Echiquier (ministre des Finances), Gordon Brown, et le milliardaire à la retraite et ex-patron de E-bay, Jeff S. Skoll, contrôle de fait Gore. Les principales sources de financement du documentaire d’Al Gore sont Skoll en personne ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, connu sous le nom de guerre de Blood & Gore, lui aussi basé à Londres. David Blood et Al Gore ont été présentés par Jeff Skoll, lors de son Skoll World Forum, en 2006, comme « les superstars de l’économie du changement climatique ». Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 Al Gore est, de plus, un associé de Zac Goldsmith, le fils de Jimmy et le neveu de Teddy Goldsmith, qui produit, notamment en langue française, L’écologiste, pour défendre une idéologie anti-technicienne et un retour à l’économie locale. Au cœur du système, il y a la création de droits à émettre du CO2, échangés sur des marchés à terme, nouveau moyen artificiel de prolonger la vie du système financier et monétaire international par des bouffées d’oxygène malsain, qui ne font qu’accroître la taille de la pyramide spéculative. Premier fait : David Miliband, le ministre de l’Environnement britannique, a annoncé sur Channel 4 le 14 mars que la loi Blair sur les émissions de gaz carbonique organisera un environnement de nouvelles technologies permettant que les droits à émission de CO2 puissent être échangés à travers toute l’économie (cf. ci-dessous). C’est ce même David Miliband, accompagné par Nicholas Stern (autre conseiller du gouvernement britannique) qui a promu l’escroquerie de l’émission de CO2 devant le Congrès américain, les 13 et 14 février, un mois avant Al Gore. Miliband est, selon le Times, un successeur possible de Tony Blair. Il a non seulement fait passer la loi Blair suivant laquelle les futurs gouvernements britanniques devront réduire les émissions de CO2 de 60 % d’ici 2050, mais il aurait, suivant le Financial Times, un plan à long terme établissant pour chaque citoyen britannique des droits à l’émission de CO2, que les consommateurs pourraient acheter et vendre – des droits à polluer pour pouvoir consommer, comme les industries européennes doivent acheter ces mêmes droits pour pouvoir produire ! Dans son dernier discours, Gordon Brown a promu un système permettant la négociation de 100 milliards de dollars en droits à l’émission de CO2, dans lequel la City s’est d’ores et déjà assurée une position dominante. Elle contrôle le European Emissions Trading Scheme (organisation européenne de droits échangeables), qui réalise plus de 60 % du volume de CO2 échangé dans le monde et 80 % de sa valeur. Le montant de CO2 échangé en 2007 pourra atteindre 2,4 milliards de tonnes, contre 1,6 milliards de tonnes en 2006 et seulement 799 en 2005. Pour la première phase du marché européen, la plupart des Etats européens ont émis un surplus de droits excédents de 6 à 7 % et le prix du CO2 a baissé des 2/3 en une année. Cependant, dans la prochaine phase, pour 2050, on s’attend à une baisse des droits émis, donc à une forte hausse du marché par tarissement de l’offre après sa forte baisse. Dans une ambiance hystérique de « réchauffement planétaire », on voit l’extension de la « bonne affaire ». Au centre du système, se préparant à d’immenses profits, se trouvent Goldman Sachs et Morgan Stanley. Au sommet de la spéculation sur les droits à l’émission de CO2 se trouvera l’Inter-Continental Exchange (ICE), échanges intercontinentaux. Cet organisme a été créé en 2000 par des banquiers internationaux (autour de... Goldman Sachs, et de compagnies pétrolières comme British Petroleum et Royal Dutch Schell), et ayant acheté l’International Petroleum Exchange à Londres, a pu dès lors dominer les marchés à terme du gaz et du pétrole, fonctionnant sur une base 100 % électronique et en même temps absolument dérégulée et opaque, sans qu’il soit tenu de registres sur les échanges. L’ICE, bien que son siège se trouve à Atlanta, est juridiquement installé à Londres. Il s’agit en fait d’un centre financier offshore britannique ! Les dirigeants de l’ICE contrôlent de fait le Chicago Climate Exchange (CCX) et sa filiale londonienne, le London Climate Exchange (LCX). Un des associés, fondateur de l’ICE et actuellement membre de son conseil d’administration, Richard L. Sandor, contrôle et le CCX et le LCX. Il est l’inventeur des produits dérivés et des droits d’émission échangeables sur le CO2. Goldman Sachs participe à la fête, étant le plus gros actionnaire de CCX et le numéro 2 d’ICE. Or c’est Goldman Sachs qui a « lancé » Al Gore dans le business des hedge funds lorsqu’en 2003 David Blood, ancien directeur (CEO) de Goldman Sachs Assets Management, a constitué General Investment Management avec Al Gore et deux anciens associés de Goldman Sachs. Le 22 mars, ICE a lancé une offre d’achat sur le Chicago Board of Trade. On voit donc bien comment l’opération de propagande « réchauffement planétaire » se situe, avec ses divers participants, dans le grand jeu de la mondialisation financière. Le fascisme : stade ultime du réchauffement financier Cependant, les intérêts financiers en jeu ne sont pas simplement mus par l’appât du gain. Il s’agit, dans la période de désintégration financière et de dislocation sociale que nous Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 Al Gore vivons, du moment où un système à dominante ultralibérale (la guerre de tous contre tous sous un vernis démocratique) bascule dans un ordre fasciste (le Léviathan pour contrôler la désintégration et la dislocation). Le « réchauffement climatique » a été dès le départ un thème lié au doute jeté sur les conséquences de l’activité humaine et donc à des politiques malthusiennes – antipopulationnistes. Le prince Philippe de Grande-Bretagne et le prince Bernhard des Pays-Bas ont joué un rôle essentiel dans la constitution de ce mouvement, ainsi que sir Peter Scott, sir Max Nicholson et les frères Huxley. Leur mentor fut lord Lothian (Philip Kerr), le dirigeant de la faction de la Table ronde de lord Milner qui parraina l’ascension au pouvoir d’Hitler. Rappelons que le pince Philippe d’Edimbourg a déclaré un jour espérer être réincarné sous forme d’un virus mortel afin de pouvoir rendre service à l’humanité en réduisant son nombre de représentants, et que le prince Bernhard n’a rendu sa carte de membre des SS qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour des raisons d’opportunité mais non de conviction. Quant à Julian Huxley, premier directeur général de l’Unesco (1946-1948), il écrivait après la guerre : « Ainsi, bien qu’il soit bien vrai que toute forme de politique radicalement eugéniste va être pendant plusieurs années politiquement et psychologiquement impossible, il sera essentiel pour l’Unesco de faire en sorte que l’esprit public se trouve informé des enjeux de manière à ce que ce qui semble aujourd’hui impensable puisse devenir au moins pensable. » Ce groupe exerça son influence avec Bertrand Russell, à travers, entre autres, le World Wildlife Fund qui, sous prétexte de défendre l’environnement, promouvait une écologie beaucoup plus biologique. Au lieu du mot « eugénisme », devenu inutilisable en raison des événements survenus entre 1933 et 1945, cette faction de l’oligarchie décida d’utiliser tour à tour les termes « conservation », « écologie » et « environnementalisme ». C’est dans le contexte de cette approche, alliant romantisme de la nature sauvage, rapport mystique entre elle et l’homme et intégration de l’homme comme simple élément d’une chaîne de vie, comme n’importe quel autre organisme, que le poids de la vie humaine se trouve sérieusement relativisé et que les activités humaines sont vues comme celles d’un prédateur particulièrement dangereux dont il faut contrôler la population. L’apartheid technologique lancé contre les pays pauvres, en même temps qu’on y déverse ses déchets non recyclés, est le résultat de cet « écologisme »-là. Le réchauffement climatique est un instrument de chantage pour l’imposer. Ainsi, sir Crispin Tickell, un proche du prince Philippe et ambassadeur de la GrandeBretagne aux Nations unies entre 1987 et 1990, incita Margareth Thatcher à adopter le thème du réchauffement climatique. C’est le 27 septembre 1988 que celle-ci déclara à la Royal Society de Londres : « Pendant des générations et des générations, nous avons supposé que les efforts de l’humanité maintiendraient l’équilibre fondamental des systèmes mondiaux et de l’atmosphère dans un état stable. Mais il est possible qu’avec tous ces changements énormes (peuplement, agriculture et recours à des carburants fossiles) concentrés sur une si courte période de temps, nous ayions involontairement entamé une expérimentation massive sur le système de la planète lui-même. « Récemment, trois changements dans la Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 chimie de l’atmosphère sont (...) Il n’y a pas la moindre devenus des sujets familiers possibilité que le niveau de vie de préoccupation. Le premier à l’échelle mondiale puisse est l’accroissement des gaz à s’élever au niveau de ceux effet de serre, CO2, méthane des pays industriels actuels. et chlorofluorocarbures, qui Dans cette hypothèse, la a conduit certains à craindre capacité d’accueil de la terre qu’ils soient en train de créer se trouverait réduite à environ un piège à chaleur planétaire 2,5 milliards d’individus. » qui pourrait conduire à une Une démarche génocidaire instabilité climatique (...). Et la se trouve ainsi affichée : à moitié du carbone émis depuis réchauffement planétaire, la révolution industrielle reste gouvernement planétaire pour dans l’atmosphère. Nous avons Sir Julian Huxley contrôler le développement établi un programme étendu de notre espèce, une sorte de de recherches auprès de notre Bureau de la tour de Babel impériale dirigée par une élite. météorologie (...) pour l’étude du changement Le monde de H.G. Wells, Bertrand Russell climatique. » Ce bureau était alors dirigé ou ce que Michael Ledeen, l’idéologique de par John Houghton, un professeur chrétien l’American Enterprise Institute (pas l’Institut évangéliste d’Oxford sorti tout droit de l’écurie français de l’entreprise, de Michel Pébereau, de lord Lothian. qui cependant appartient aux mêmes cercles) L’Intergovernmental Panel on Climate appelle le « fascisme universel ». Il s’agit d’une Change (IPCC), Groupe intergouvernemental maladie infantile de l’humanité, se détruisant d’experts sur le changement climatique, fut elle-même par son incapacité à créer les établi en 1988 – 2 mois après le discours de conditions de son avenir. Thatcher – avec John Houghton pour président de son comité d’évaluation scientifique. Ce Conclusion sont les rapports établis sous la direction de Houghton qui firent autorité auprès d’Al Gore Revenons à Nicolas Hulot. Nous voyons que sa et des autres porte-parole de l’escroquerie du démarche s’insère dans ce projet : la lutte contre réchauffement planétaire. le réchauffement climatique et la réduction de Le prince Philippe aborda, utilisant le l’émission de CO2 « justifient » une régression réchauffement climatique comme levier, le économique et sociale pour « sauver la planète ». thème de la « crise de la population » dans Si Hulot est moins extrême qu’Al Gore ou que les années 1990 : la croissance de l’humanité le prince Philippe, la démarche suivie est la devait être contrôlée par tous les moyens pour même. Il s’agit de mettre « raisonnablement » empêcher un épuisement des ressources. Dans fin à l’exception française – la solidarité et cette conception du monde, les ressources sont le progrès s’appuyant l’un sur l’autre – et fatalement finies et des hommes prédateurs de rentrer dans une logique mondialiste de les consument sans en créer de nouvelles. Le protection de l’environnement contre l’homme, stade suivant est la nécessité d’un « espace donc d’organiser la réduction de la population vital » pour les peuples les plus aptes à porter humaine dans le cadre d’un recul technologique le drapeau de l’avenir humain ! (les énergies nouvelles, qui ne pourront pas Le 26 avril 1991, sous la présidence du prince « soutenir » un processus de développement Philippe lui-même, sir Crispin Tickell prononça industriel). le discours annuel dans la chapelle SaintEn attendant, l’on ne s’attaque pas aux réels Georges du château de Windsor, en attaquant défis : l’orgie de la spéculation financière, le la vision chrétienne de l’univers et tout sous-développement du Sud, le risque de guerres particulièrement le passage de la Genèse où il impériales, l’absence d’investissements dans est dit que l’homme doit croître, se multiplier et des infrastructures urgentes et essentielles pour maîtriser l’univers. assurer le futur de l’humanité, le démantèlement Tickell fit l’éloge de Malthus et assura que de l’Etat-nation par les puissances financières. l’accroissement de la population humaine est L’on dit plutôt que l’homme a trop produit, trop la pire menace pour une nature abusée, « sauf consommé et qu’il faut maintenant se serrer si cet accroissement pouvait être contrôlé la ceinture. Ça rappelle des souvenirs : eh oui, et inversé, tous les efforts mis à restaurer nous sommes face à la forme moderne, new age, l’environnement humain seraient vains du pétainisme ! Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 10 L’on s’en prend à Maurice Papon ou à Raymond Barre, mais on rentre en même temps dans la logique pétainiste : extraordinaire aveuglement ou formidable hypocrisie. L’avenir, au contraire, appartient aux créations les plus avancées de l’esprit humain, à condition de faire sauter le verrou du fascisme financier actuel et que l’argent soit remis au service de leur réalisation : le nucléaire de quatrième génération (réacteurs à haute température, refroidis à l’hélium), ayant une sécurité intrinsèque (lorsque la température monte, la réaction nucléaire s’arrête) et surtout les réacteurs à fusion thermonucléaire contrôlée. Par delà, à l’attitude irrationnelle dominante il faut substituer une éducation fondée sur la découverte et la ré expérimentation de principes physiques universels, qui mobilisent en l’homme ce goût d’aller vers l’inconnu et qui ne l’incitent pas à rester rivé à son domaine, comme un seigneur féodal. La philosophie de Guillaume d’Ockham, que l’on voit aujourd’hui revenir, prétend que ce qui n’existe pas et l’inconnu peuvent être classés dans une même catégorie. Cela, sur le fil du rasoir de ce même Ockham, s’appelle la « désintégration contrôlée » promue par le nouveau fascisme, avec au bout un âge des ténèbres. Au contraire, l’inconnu, motivant l’homme à découvrir, est ce qui fait de celui-ci un être humain – à l’avantage d’autrui, c’est-à-dire de ces semblables et de ce à quoi il leur donne les moyens de devenir, demain, des être meilleurs que lui-même. Les militants du mouvement des jeunes larouchistes donnent un exemple de cette démarche sur leur site américain wlym.com/~animations (il existe une entrée « France »), avec leurs travaux sur le principe de gravitation universelle de Johannes Kepler (Astronomie nouvelle, Harmonie du monde et orbite de Ceres). Là, dans ce sérieux ludique, se trouve le meilleur contrepoison face au pessimisme de notre époque. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 Le grand canular luddite de 2007 lyndon h. larouche, jr. N’oublions jamais que la campagne présidentielle américaine Gore-Liebermann de l’ancien vice-président Al Gore a été l’accoucheuse de la présidence BushCheney. L a question que nous allons considérer ici n’est pas simplement politique. Il s’agit d’une question existentielle. Il s’agit d’un choix entre, d’une part, une politique sous l’influence de laquelle notre civilisation cesserait rapidement d’exister, c’est-à-dire la politique de Gore, et d’autre part, une politique diamétralement opposée, requise pour que notre civilisation poursuive son existence dans le futur immédiat. Commençons donc, tout en gardant à l’esprit le fait que le sujet dont nous allons traiter n’est pas d’une importance moindre que cela. Ce qu’on peut dire d’essentiel après qu’Al Gore ait reçu un trophée pour son documentaire hollywoodien de science-fiction de série B sur le thème du « réchauffement global », c’est qu’il s’agit, à l’évidence, d’une fraude conçue par quelqu’un. Quel que soit ce quelqu’un, la fraude de Gore a manifestement été réalisée pour le plus grand plaisir de certains escrocs, et a servi, dans notre nation et dans d’autres, à titiller les « bio-fous » : la récolte fut bonne dans la classe moyenne où la crédulité est particulièrement excitable. L’édition du 2 mars 2007 de la revue hebdomadaire Executive Intelligence Review présente les réfutations scientifiques adéquates de cette dernière version Gore du canular sur le « réchauffement global » 1. Certains apprécieront sans aucun doute l’ironie de Mère Nature, dans la grande tempête hivernale qui a choisi de ravager des régions entières de l’Amérique du Nord, au moment précis où Hollywood faisait jouer la soirée d’Halloween hors saison de Gore. Du fait que ceux d’entre nous dont l’attention est davantage focalisée sur la véritable dynamique de la politique américaine, n’ont jamais considéré Gore comme l’ampoule la plus brillante des toilettes, la question qui se pose est la suivante : qui, à l’heure actuelle, utilise de nouveau Al « Osymandyas » Gore, dont la réputation de « tête enflée » est notoirement reconnue, et pourquoi, maintenant, de cette manière ? 2 Cependant, sur ces questions, notre devoir ne s’arrête pas là. Au-delà de la nécessité de montrer que la production de Gore est en soi un canular, il nous faut parler de deux autres éléments de la méthode scientifique nécessaire pour résoudre les problèmes bien plus généraux auxquels nous sommes confrontés ici. Le second des trois est la question scientifique plus large que masque la fraude de Gore : quels sont les principes à prendre en considération qui gouvernent réellement les principales caractéristiques de l’alternance des cycles terrestres de réchauffement et de refroidissement ? Que dire de l’intensification récente du rayonnement solaire venant frapper la Terre ? Le rapport danois du début de cette année sur le rôle des rayons cosmiques répondil à la question, ou du moins d’une manière significative ? 3 Si tel est le cas, comment prendre en compte les dernières données indiquant une concentration de rayons cosmiques reçus en provenance de la région de la Nébuleuse du Crabe ? Que dire encore des mouvements de population opérés depuis les secteurs de l’agriculture familiale traditionnelle et de la production industrielle, vers la ruineuse société « post-industrielle », l’abandon de l’économie agro-industrielle, orientée par la science, une tendance post-soixante-huitarde qui a eu des effets pernicieux sur l’environnement que nous organisons et dans lequel nous vivons ? Que dire des « biocarburants » dont le bilan énergétique est intrinsèquement inefficace et qui, si l’on poursuit dans cette voie, provoqueront un désastre écologique durant une génération entière et une crise alimentaire génocidaire pour le monde en général, et notre nation en particulier ? Le dernier des trois éléments constitue le sujet principal de ce rapport : quelle est la véritable motivation stratégique derrière la persistance à promouvoir le canular de Kyoto, et précisément aujourd’hui ? Ce troisième point est crucial. Le cas de Gore lui-même est simple, dans tous les sens du mot. Quelles que soient les intentions de ce simplet, le motif de l’utiliser de la manière dont on le fait ces tout derniers temps, nous conduit à des questions politiques plus profondes, aux questions qui constituent le corps de ce rapport, juste après les remarques préliminaires qui suivent. Al Gore n’est malheureusement pas le seul fou de ce type dans notre classe politique et dans celle de l’Europe. S’il était le seul en son genre, nous pourrions le conserver précieusement, même malgré son sale caractère, ses penchants vicieux et ses frasques de Halloween stupides, 12 Gore et les hedge funds Une vérité qui dérange… vraiment ! Le film-documentaire d’Al Gore, Une vérité qui dérange (2006), sa version écrite, devenue un best-seller, les tournées de conférences, la formation de jeunes capables de faire des présentation « powerpoint », les concerts Live Earth de juillet 2007, toute cette hyperactivité ne reflète aucunement une prise de conscience soudaine, par les peuples du monde, du danger que représente le réchauffement global, mais plutôt l’une des campagnes de propagande les plus massives de l’histoire. Après ses débuts en mai 2006 aux Etats-Unis, Une vérité qui dérange a été distribué dans 35 pays, quelquefois présenté par Gore lui-même, et doit bientôt être introduit dans les écoles et les églises. Ce documentaire, récemment couronné d’un Oscar, n’est que la partie la plus visible d’une série d’opérations psychologiques et politiques coordonnées par des intérêts financiers basés en Grande-Bretagne, ayant pour but de tromper et de contrôler. L’opération Gore dans son ensemble est organisée par ce que l’on pourrait appeler le « Centre de commande britannique », un réseau reliant étroitement le Premier Ministre britannique Tony Blair, le Chancelier de l’Echiquier Gordon Brown, le milliardaire à la retraite, ex-patron d’eBay, Jeff S. Skoll, aujourd’hui président de Participant Productions et principale source de financement du documentaire d’Al Gore, ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, autrement connu comme « Blood and Gore », également basé à Londres. En avril 2006, lors de son Skoll World Forum, le milliardaire a présenté David Blood et Al Gore, les deux co-fondateurs de Generation Investment Management, comme les « superstars » de l’« économie du changement climatique ». Le film de Gore affirme que sur Terre les températures sont en hausse ; que cette situation est due à une production excessive de gaz à effet de serre, plus particulièrement le dioxyde de carbone ; que cette surproduction est elle-même causée par une activité humaine excessive et une croissance démographique trop rapide. Toutes ces assertions sont fausses comme vous pouvez le lire dans les articles accompagnant ce dossier (voir en haut à droite). Premièrement, toute lecture locale des températures, lorsque considérée des points de vue de la variabilité de l’activité solaire et des variations à long terme des paramètres de l’orbite terrestre, ne constituent en aucun cas une « surchauffe du climat ». Deuxièmement, l’assertion selon laquelle on aurait observé un accroissement régulier de la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’est pas fondée. Les données utilisées par Gore sont basées sur des échantillons de glace non fiables, et ne prennent pas en compte les 90 000 mesures directes effectuées avec le plus grand soin par les plus grands noms de la chimie et de la physique au cours des 150 dernières années, selon lesquelles les concentrations en dioxyde de carbone ont déjà surpassé dans le passé les niveaux actuels. En ce qui concerne la conclusion du film, selon laquelle il faudrait réduire les niveaux d’activité économique et de population humaine, afin de réduire le dioxyde de carbone dans l’air, elle ne fait que prouver que toute cette campagne ne vise qu’à terroriser les populations et à contrôler l’activité économique des peuples et des nations. Au moment où le documentaire de Gore sortait en Grande-Bretagne, l’hebdomadaire Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 comme nous protégerions une espèce menacée de lémuriens de la forêt de Madagascar. Malheureusement, l’espèce dont Gore fait partie, la génération des « baby boomers » de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale et centrale, n’est pas une adorable espèce rare. Elle se caractérise par un grand excès du type sophiste moderne, comme la génération des soixante-huitards qu’on appelle parfois à juste titre la « dégénération ». Née dans la période 1945-1956, cette espèce a proliféré entre la fin de la Seconde guerre mondiale et le choc culturel qu’a constitué la récession économique américaine de la période 19571960. Nous arrivons donc au troisième point que je vais développer dans le présent rapport. Je m’explique. Sur ce troisième point A propos de ce troisième point, si l’on considère dans leurs catégories professionnelles respectives les scientifiques honnêtes ou les historiens politiques capables de voir le futur 13 britannique The Economist (9-15 septembre 2006) publiait un dossier intitulé The Heat Is On : A Special Report on Climate Change, appelant à établir un marché global du carbone, afin de vendre et d’acheter des quotas d’émission, calqué sur le système européen mis en place en 2005. Le quotidien conservateur de Londres, le Daily Telegraph, rapportait plus récemment (le 14 mars 2007) que le véritable message d’Al Gore était le « florissant marché des droits d’émission de carbone ». Le journaliste Tom Stevenson, spécialiste des questions économiques, écrivait que Gore « peut reconnaître la tendance », que « l’échange de droits sur le carbone est l’activité la plus chaude en ville ». Lors d’une tournée en Australie, puis à New York en octobre 2006, Gore avait même appelé à soumettre les foyers domestiques au même type de système de quotas d’émission que celui mis en place pour les entreprises, système qu’il a baptisé « Association des hypothèques neutres sur le carbone ». Il n’est pas étonnant que Gore ait été embauché à l’automne comme conseiller auprès du Gouvernement britannique par Gordon Brown. Ce dernier a déclaré que la GrandeBretagne pourrait être à l’avant-garde des « initiatives » sur le changement climatique en créant de nouveaux marchés. Comme l’expliquait Nick Stern, auteur d’un rapport sur le réchauffement climatique commandé par le gouvernement travailliste, « l’échange de droits d’émission peut générer des flux significatifs d’investissement dans les pays en voie de développement. Mon ambition est de construire une bourse globale sur le carbone, fondée sur le système des droits d’émission de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Totalisant aujourd’hui 9 milliards d’euros, les droits d’émission pourraient croître jusqu’à 50 ou 100 milliards d’euros. Nous allons faire avancer cette idée en organisant une conférence internationale, qui aura lieu à Londres, pour discuter comment lier les différents systèmes existant aujourd’hui dans plusieurs pays et favoriser les échanges de droits d’émission dans les pays en voie de développement, afin de transformer ce système en croissance en une force globale pour le changement. » La Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, le Mexique et d’autres seront les cibles de ce nouvel impérialisme « environnemental ». Le film de Gore se termine par un appel à l’engagement dans une série de petites actions, que tout citoyen peut mettre en place, comme économiser l’énergie en changeant les ampoules électriques, utiliser moins souvent sa voiture, faire la promotion des biocarburants, planter un arbre, et se battre pour que l’Amérique gèle les niveaux d’émission de dioxyde de carbone. Lorsque le Tennessee Center for Policy Research, basé à Nashville, fit remarquer à Al Gore que la facture d’électricité de sa superbe villa (avec piscine intérieure chauffée) était douze fois plus élevée que celle du foyer américain moyen, il répondit qu’il en avait compensé le coût en achetant des swaps sur le carbone, oubliant toutefois de préciser qu’il avait acquis ces étranges instruments financiers auprès de son propre hedge fund, Generation Investment Management. Lorsqu’on demanda à l’analyste financier Jim Cramer, lors d’une émission diffusée en février sur MSNBC, s’il pensait possible que Gore se présente à l’élection présidentielle de 2008, sa réponse fut : « Non. Il est gérant de hedge funds maintenant. Personne ne quitte ce jeu. » Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 14 tel qu’il est en gestation dans le présent, il faut reconnaître que les premiers sont une minorité précieuse et que les seconds sont une espèce presque en voie de disparition. 4 Si on la compare avec l’école des historiens américains, même par exemple avec celle des premières décennies après la Seconde guerre mondiale, on constate que la grande majorité de la classe politique des « Soixante-huitards en col blanc » actuellement au pouvoir, s’avère, avec de remarquables exceptions, une génération incroyablement crédule, dépourvue de toute véritable connaissance de la science, et qui pourtant exprime des opinions sur la science et sur ses effets qui reflètent soit l’influence du pire criminel du vingtième siècle, Bertrand Russel, soit simplement une génération virtuellement incapable de penser scientifiquement ou historiquement. Ceci est pour moi, aujourd’hui encore, un défi persistant et croissant dans mes relations, y compris avec certains de mes propres collaborateurs qui ont exprimé la faillite morale caractéristique de la génération sophiste des baby boomers, bien que sur des questions différentes que celles des associés luddites de Gore. 5 Selon mon expérience, le baby boomer d’aujourd’hui refuse de reconnaître ce qui arrive à notre nation, ou même à sa propre génération. Il est le représentant de ce qu’on appelle, de manière ironique, la génération « de l’ici et maintenant », le représentant d’une sorte d’espèce qui ne reconnaît aucune responsabilité morale ni envers les générations précédentes, ni envers les générations suivantes. Il s’agit d’une strate sociale, unique à cet intervalle de notre histoire nationale, qui est relativement hostile à la génération de ses propres parents et, à l’image du président George W. Bush, aveugle à ce que sont, en fait, les intérêts essentiels des générations des jeunes actuels et adultes futurs, et au-delà. Le représentant typique des baby boomers est généralement dépourvu de tout semblant de standard de comparaison que l’histoire des idées avait fourni aux universitaires, scientifiques et stratèges compétents des générations précédentes. On pourrait dire que le soixante-huitard typique, comme l’ancien vice-président Gore, est un luddite fanatique ou, si vous préférez des références classiques, un héritier de l’ancien culte delphique prosatanique de Dionysos. Ainsi, les individus comme Gore pensent rarement en termes d’une période réussie de l’histoire en tant que processus d’émergence d’une nouvelle phase d’évolution légitime de la culture humaine, vers des états supérieurs à ceux de la précédente. Au contraire, et cela n’est que trop typique, des personnalités girouettes comme Gore suivent les règles arbitraires de la vox populi et de la dernière fadaise à la mode. Typiquement sophistes : elles pensent en termes d’opinions sur les opinions d’une manière qui ferait rougir l’Athènes de Périclès. Elles tendent à traiter d’opinions, avec un dédain encore plus imprudent et hostile envers les découvertes de véritables notions de principes, que ne le faisaient des sectes sophistes comme celles des disciples d’Euclide, ou des sinistres théologiens médiévaux de la Scholastique. 6 Je rencontre le même problème lorsque je passe en revue les « briefings » produits aujourd’hui par la plupart des personnalités et commentateurs politiques. Les plus caractéristiques d’entre eux ont très peu de principes, ou même pas du tout, mais ils produisent néanmoins une abondance d’opinions et d’« évaluations » très curieuses sur nombre d’évènements rapportés, des opinions momentanées sur les significations des auspices d’un sujet d’information éphémère, etc. Ce schéma de comportement est caractéristique de la persistance obstinée d’un genre de sophisme que nous pouvons associer aux représentants typiques de la génération du Baby Boom de l’Amérique du Nord et de l’Europe occidentale et centrale. Ces individus réagissent à leur expérience immédiate dans le sens étroit du terme, mais ne perçoivent pas la réalité des cycles longs des processus de changement historique auxquels sont soumis les simples évènements ou décisions du moment présent, lesquels s’avèrent souvent des exceptions passagères. En d’autres termes, ceci nous rappelle l’avertissement donné par les anciens Egyptiens aux anciens Grecs, rapporté par Platon : « Il n’y a point de vieillard en Grèce ». La plupart des dirigeants politiques et autres d’aujourd’hui, font rarement montre d’un sens de processus historique plus évolué que la vision d’un simple système statistique mécaniste d’interactions percussives – interactions se produisant principalement dans les limites étroites de la période de temps locale correspondant pour une certaine génération à sa perspective de réussite politique ou autre. Ce sont des sophistes qui pensent en termes de tendances d’opinions et non pas de réalités. Ainsi, leurs évaluations de la plupart des situations significatives, en particulier dans la prévision économique, s’enferrent tragiquement dans l’erreur. Telle étant la réalité de cet infortuné Gore Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 et de sa classe sociale, la question qui se pose est : qui l’utilise maintenant, de cette manière, et pourquoi ? La réponse se trouve dans le domaine de la dynamique riemannienne. 1. L’histoire en tant que stratégie Un néo-conservateur contemporain, Francis Fukuyama, a proclamé que certains évènements cruciaux de la fin des années 1980 et du début des années 1990, seraient porteurs de « la fin de l’histoire ». 7 En surface, sa déclaration n’a aucun sens, à moins de lui donner la signification perverse selon laquelle l’effondrement du système soviétique signalerait la naissance d’un empire mondial unique contrôlé à perpétuité – au moins pour une courte durée – par quelque chose qu’on représenterait comme un unique et éternel empire anglo-américain mondial. Autant que je sache, il n’est pas établi que Fukuyama défendrait un tel point de vue aujourd’hui. Cependant, le point de vue qu’il a énoncé ne désigne rien d’autre, dans l’univers connu, que la notion d’un empire mondial unique, perpétuel et éternel. L’intérêt de mentionner Fukuyama à propos de Gore ici, c’est que Fukuyama défendrait les mêmes choix politiques que ceux qui découlent des affirmations de l’ancien vice-président. Notons que l’orientation de Gore est également la même que celle impliquée par les politiques stratégiques de l’actuelle administration BushCheney. Gore est implicitement un pro-impérialiste du type de ce qu’on appelle aujourd’hui la « mondialisation » ainsi qu’un héritier de l’idéologie associée dans l’ancienne culture grecque au culte dionysiaque qu’on peut considérer comme la première secte proenvironnementaliste, pro-terroriste de l’histoire de l’Europe. Son prédécesseur le plus récent est la secte que Bertrand Russel et H.G. Wells ont introduite avec le livre de Wells, The Open Conspiracy. Il n’y a pratiquement aucune des politiques de mondialisation et d’« environnementalisme » énoncée par l’ancien vice-président américain Al Gore qui ne soit également la marque d’un fidèle disciple de la secte de Bertrand Russel, lequel avait fait vœu de détruire ce que les Etats-Unis représentaient. (…) A chaque époque de l’histoire, on trouve ordinairement des individus immoraux qui prétendent que certains événements, tendances ou développements horribles seraient en soi « inévitables ». Généralement, ce que ce type d’attitude reflète est le refus d’un lâche de prendre le risque de changer ce qui devrait être changé, ou une simple indifférence morale, ou encore une paresse peureuse. Une telle indifférence à la prise de responsabilité peut s’exprimer à plus grande échelle sous la forme d’une doctrine comme la « bio-folie » d’Al Gore qui revendique le droit, comme nous allons le voir, d’imposer un impérialisme mondial perpétuel. Le fait est que, bien avant le personnage fictif de Zeus de l’Olympe du Prométhée enchaîné d’Eschyle, des impérialistes de tempéraments divers avaient proclamé le caractère permanent et inévitable de tel ou tel empire plus ou moins mondial, comme si un tel empire pouvait être ordonné de droit divin par des oligarchies mortelles déguisées en dieux païens. Rembrandt et le poète Heinrich Heine ont merveilleusement décrit le Festin de Balthazar comme un exemple de cette pompe impériale stupide. Le grand poète classique Percy Bysshe Shelley a saisi l’essence de cette matière dans son Osymandyas, dont le titre a plus tard servi de nom attribué avec bonheur à Al Gore par certains de ses camarades de classe. Cette « inévitabilité » proclamée a été l’intention de la Rome impériale, de Byzance, de l’impérialisme médiéval européen ultramontain, de « l’empire de mille ans » d’Adolf Hitler et de la conception de l’Empire britannique présentée à lord Shelburne par son laquais, Gibbon. Telle est la signification de la manière dont Fukuyama annonçait ses attentes pour la période ayant suivi la chute du système soviétique de 1989. 8 Cet empire post-89, « éternel », mais néanmoins de courte durée, tel qu’il était envisagé dans le livre de Fukuyama est aujourd’hui virtuellement réduit en poussière. A moins qu’une intervention particulière ne soit entreprise, c’est l’ensemble de notre civilisation qui pourrait maintenant partir en poussière. Les visions d’empire éternel moderne qu’on trouve aujourd’hui en Europe sont souvent, comme celles de Fukuyama, encore plus stupides que celles comparables des temps antiques et médiévaux. Le problème de l’empire moderne est d’un genre particulier, différent de ceux du type romain ou byzantin. Il est spécifique à la civilisation européenne au sens large depuis le dernier quart du seizième siècle. Je veux parler ici de ce qu’on désigne suivant les cas par l’empirisme moderne, tel qu’il a été introduit par Paolo Sarpi de Venise, qui a été spécifique aux successeurs de Sarpi depuis le libéralisme anglo-hollandais de Guillaume Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 15 16 d’Orange, ou par la forme générique de l’impérialisme britannique de lord Shelburne et consorts depuis le Traité de Paris de 1763. Dans les formes connues de société moderne européenne, l’empirisme et le libéralisme anglo-hollandais sont des noms alternatifs pour un type spécifique moderne et implicitement impérial de société oligarchique. Un type spécifique avec des différences qualitatives par rapport au système médiéval ultramontain de l’oligarchie financière de Venise. Pour comprendre scientifiquement le développement actuel de cette histoire moderne du monde, il faut définir ici deux conceptions catégorielles distinctes, comme si elles étaient indépendantes, mais qui sont en réalité combinées en une seule. Dans la première catégorie à prendre en compte scientifiquement, nous devons considérer la nature de l’actuel système financier mondial dont la durée couvre à peu près la période de 1968 à 2007, comme un rejeton passionnément anti-américain (c’est- à-dire anti-Franklin Roosevelt) du système financier et monétaire de forme empiriste fondé sous la direction de Paolo Sarpi de Venise. Ce système spécifiquement anti-américain qui s’effondre maintenant n’est pas seulement un système financier et monétaire. C’est également une forme systémique d’organisation de tout un ensemble d’idées directrices généralement acceptées, associées à l’emprise hégémonique de l’actuel système financier et monétaire. Ce système dépend encore de l’héritage du dollar de Bretton Woods, mais il est contrôlé à la manière d’un empire anglo-hollandais mondial dirigé par une oligarchie financière. Cet hybride, l’actuel système monétaire et financier libéral anglo-hollandais, a dominé de plus en plus le monde depuis le sabotage « néo-vénitien » de la période 1968-1972 et l’effondrement du système à taux de changes fixes basé sur le dollar américain, un effondrement qui a été essentiellement orchestré depuis Londres. La deuxième catégorie à prendre en compte scientifiquement, c’est la différence essentielle, Bataille mondiale sur la fraude du réchauffement planétaire L’opération lancée par l’ancien vice-président américain Al Gore et ses co-conspirateurs en vue de créer une énième bulle financière basée sur les technologies soi-disant « renouvelables », rencontrent une vive opposition. Les efforts de Lyndon LaRouche et de son Mouvement de jeunes au niveau international rejoignent ceux de la faction en Angleterre qui vient de tourner The Great Global Warming Hoax, ainsi que de scientifiques de plus en plus nombreux. Al Gore, qui rentre d’une tournée européenne, s’est concerté avec David Milibrand, ministre anglais de l’Environnement, et avec des dirigeants de l’Union européenne, pour faire des émissions de gaz carbonique et de l’adoption d’une taxe sur le CO2 le thème central de réunions internationales, et notamment du G8, dans les prochains mois. Milibrand a fait de nombreuses déclarations, selon lesquelles il faudrait imposer des mesures anti-industrielles drastiques, même au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a réussi à faire adopter par l’UE une résolution, appelant à une réduction de 20 % des émissions de carbone. La réunion de planification du G8 à Potsdam, le 17 mars, où il a surtout été question du soi-disant réchauffement planétaire, a débouché sur l’adoption d’un protocole sur la « bio-diversité » . Mais l’opposition se réveille. Le film produit par Gore, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange), vient d’être démoli par un autre film, intitulé The Great Global Warming Swindle, diffusé sur Channel 4 en Angleterre. Dans ce documentaire, des scientifiques de renom pourfendent les affirmations de Gore lorsqu’il accuse les émissions de CO2 d’être responsables du « réchauffement planétaire ». Selon The Great Global Warming Swindle, les propositions de Gore aboutiraient à priver le tiers monde de tout, et notamment du droit à l’électricité, avec des conséquences génocidaires. Le film de Channel 4, diffusé le 8 mars, circule abondamment en coulisses à Washington, D.C., ainsi qu’au Danemark et en Suède. Le groupe qui l’a produit connaît manifestement par coeur l’histoire du soutien anglais aux mouvements « verts », tels ceux qui ont abouti aux Jeunesses hitlériennes. LaRouche souhaite que ce film, que 2,5 millions ont déjà regardé, circule partout. Il est disponible en DVD auprès des producteurs, Wag TV, et une version video-google sous-titrée en français est disponible sur internet. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 cruciale, fonctionnelle entre l’intervalle 1964-1972 et aul’ensemble de relations qui delà. Ce processus de déclin régissent le règne animal, et des Etats-Unis à partir de 1964 les systèmes d’idées associés a été mis en lumière par le à chaque phase culturelle rôle du premier gouvernement du développement – ou de britannique de Harold l’absence de développement – Wilson, qui a sauvagement des cultures humaines. coulé l’économie physique Ces deux caractéristiques du Royaume-Uni pour créer cruciales des principes qui les conditions nécessaires à régissent le fonctionnement la dévaluation du dollar dans actuel du monde – la l’intervalle 1967-1972. monétaire-financière, et la Une stratégie britannique culturelle-économique – sont similaire pour ruiner les Etatsles prédicats de la situation Unis est à l’œuvre à l’heure mondiale les plus importants L’affiche du film de Gore : actuelle, utilisant les folies Une vérité qui dérange à prendre en compte à de la politique de guerre de ce carrefour immédiat de l’administration Bush-Cheney l’histoire. Nous développerons un peu ces en Asie du Sud-ouest, qui jouent le même rôle deux aspects et leur interdépendance dans le que celles de la guerre du Vietnam de la période chapitre suivant de ce rapport. 1964-1972. La faction libérale dirigeante angloIl nous faut également considérer certains hollandaise agit pour détruire les Etats-Unis en aspects auxiliaires de ce processus avant d’aller tant que puissance économique et politique, plus de l’avant dans la question scientifique en mettant à profit les effets des aventures soi. militaires anglo-américaines en Asie du SudDans ce contexte, sur la période 1933ouest, ainsi que la chute du dollar américain 2007, la caractéristique centrale des relations obtenue en faisant chuter temporairement dynamiques entre les deux systèmes monétairesla livre sterling d’une manière similaire à ce financiers et économiques concurrents – c’estqui s’est passé sous le premier gouvernement à-dire le système américain contre le système Harold Wilson au Royaume-Uni. libéral impérial anglo-hollandais – se résume Ceci rappelle également ce que le Royaumede la manière suivante : Uni de Thatcher, et la France de son allié Tout d’abord, dans la période 1945-1967, le Mitterrand, ont fait pour ruiner l’Allemagne système monétaire et financier mondial était à partir de la chute du rideau de fer de 1989, devenu le même que celui des Etats-Unis depuis et ce que leurs successeurs font maintenant, à 1933, c’est-à-dire l’expression, au vingtième travers des opérations dirigées depuis les iles siècle, du système américain d’économie Caïman, combinées avec le déploiement depuis politique - inspiré de Hamilton - voulu par le Hambourg de bandes fascistes similaires à leurs président Franklin Delano Roosevelt. De 1944 prédécesseurs Baader-Meinhof. 9 L’objectif à 1967, les idées de Hamilton étaient encore les stratégique de cette attaque anglo-hollandaise prédicats du système mondial américain à taux contre les Etats-Unis, est d’éliminer le dernier de changes fixes, basé sur un dollar américain obstacle principal, les Etats-Unis eux-mêmes, indexé sur l’or. pour l’établissement d’un empire mondial L’histoire monétaire, financière et « unipolaire », financier, basé sur le « libreéconomique du monde moderne, qui reposait échange », de type « tour de Babel ». Ce serait depuis 1933-1945 sur l’émergence des Etatsune nouvelle forme d’empire mondial, mais Unis de Roosevelt en tant que puissance modelé dans son principe sur le précédent dirigeante, a ensuite vu le retour au pouvoir du du partenariat médiéval entre l’oligarchie système monétaire impérial anglo-hollandais, financière de Venise et ses alliés mercenaires anti-Roosevelt, à partir de la plongée des Etatscroisés de la chevalerie normande. Unis dans la guerre du Vietnam de 1964 à 1972, Une « victoire » des libéraux anglojusqu’à aujourd’hui. hollandais contre les Etats-Unis dans cette L’affaiblissement de l’économie des Etatstentative actuellement en cours, signifierait Unis du fait de la folie de cette guerre coloniale probablement un plongeon immédiat pour prolongée, a rendu possibles les manœuvres l’humanité entière dans un nouvel âge libérales anglo-hollandaises pour détruire le des ténèbres planétaire ; si certains naïfs système américain à taux de changes fixes dans s’imaginent qu’une telle conséquence Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 17 dissuaderait les libéraux, c’est parce qu’ils ne comprennent pas la force de l’idéologie dans des crises existentielles extrêmes comme celle d’aujourd’hui. Ainsi, si la classe politique américaine continue à se laisser laver le cerveau en adoptant la politique « bio-éthylique » de Bush, et la dernière fantaisie Gore de Halloween, alors les EtatsUnis cesseront rapidement d’exister en tant que nation souveraine. Par contre, le système libéral anglo-hollandais libéral n’abandonnera ses intentions actuelles que si le reste du monde agit efficacement pour l’y contraindre. 18 Culture : la véritable force de la destinée L’échec intellectuel le plus commun et le plus caractéristique dans ce qui tient lieu, pour la génération au pouvoir, de tentative de définition de grande stratégie, c’est son impuissance coutumière à saisir l’aspect crucial de la différence fonctionnelle entre l’humain et l’animal. Le culte de la « théorie de l’information » est l’une des illustrations les plus importantes de la manière dont on a lavé le cerveau des générations américaines d’après la Seconde guerre mondiale, pour le compte d’une secte scientifiquement absurde. On peut mettre en évidence ce type de décadence culturelle qui résulte de l’endoctrinement de masse de la classe des « cols blancs » de la génération des « baby boomers », par une étude des bibliothèques, des contenus des principales revues périodiques et, on peut le présumer, des ouvrages empruntés. Ces indices reflètent un certain état de notre société, une société dans laquelle les classes éduquées et influentes sont plus intéressées par la collecte d’opinions conflictuelles hétéroclites que par le développement de véritables idées. Une étude sur les discussions et discours ayant lieu dans des réunions à caractère politique conduira à la même conclusion. Cet ensemble de preuves reflète une dégénérescence morale et intellectuelle significative qui s’est aggravée avec la disparition de la génération de mon père et de la mienne, c’est-à-dire les générations nées environ entre le moment de l’assassinat du président McKinley et l’éclatement de la Grande dépression économique américaine de 19291933. On peut mettre en évidence l’introduction de ces tendances culturelles générales dans les classes dites éduquées d’aujourd’hui d’une manière relativement simple en observant les scientifiques professionnels qui confondent les principes physiques universels avec les formules mathématiques qui leur sont associées. Ils substituent ainsi l’empreinte dans le sol, à l’espèce vivante réelle qui a déposé cette empreinte ! J’ai eu une illustration spectaculaire de ce dernier point en voyant réagir de deux manières différentes deux assemblées participant par Internet à une réunion commune sur la nature de la démonstration d’un principe physique universel. Les deux étaient éduquées scientifiquement, mais la première, qui présentait son travail sur le principe du « comma » en exécutant elle-même des exemples du contrepoint choral de Bach, associait le principe physique à la « passion » de la preuve du principe exprimée dans ce chant choral, tandis que l’autre avait tendance à énoncer une liste de preuves formelles comme on énoncerait des formules mathématiques. La différence entre ces deux attitudes, c’est celle qui existe entre le « je sais que… » et le « je sais ce qu’on dit sur… ». Dans le cas du « je sais ce qu’on dit sur… », c’était une opinion sur une opinion de principe scientifique qui était mise de l’avant ; alors que dans l’autre cas, c’était l’expérience d’engendrer la preuve de l’idée du principe elle-même, qui était le sujet de préoccupation principal. 10 Deux questions de principe ont été ainsi illustrées par cette expérience. Tout d’abord, l’expérience pour engendrer la solution à un problème posé dans le contrepoint choral classique selon le standard de Bach, est essentielle pour développer l’esprit d’un étudiant éduqué par ailleurs en sciences physiques et matières associées. La réussite dans l’exercice du contrepoint exprime une qualité expérimentée de passion de croire qui distingue le « je sais ce qu’on dit » dans la pratique de la science physique, de la réalité du « je sais ». C’est pour cela que je me suis battu pour le développement d’un programme de pratique régulière de chant choral, basé sur le défi consistant à maîtriser le motet de Bach Jesu, meine Freude du strict point de vue du bel canto florentin. C’est par cet héritage contrapuntique de Bach, tel qu’il a été mis en pratique par les plus grands compositeurs, tels Haydn, Mozart, Beethoven, etc., que l’esprit humain se rend capable d’exprimer une certitude passionnée pour la découverte d’un principe physique universel en science physique, ou dans la composition ou l’exécution d’œuvres d’art classiques. En science, un programme d’éducation « strictement scientifique » Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 tendra à produire des légions d’âmes mortes dressées au par cœur. Sans la qualité de passion artistique classique pour la certitude, il n’y a pas de certitude scientifique vivante. C’est là que réside le secret de la manière dont s’est organisée la promotion des visions irrationnelles, rageuses et existentialistes de Theodor Adorno et consorts en matière de composition musicale, avec un relatif succès, non seulement dans la corruption d’une génération et au-delà, mais aussi en détruisant pratiquement sa capacité de penser rationnellement. Tout ceci s’est effectué sous l’influence irradiante du Congrès pour la liberté de la culture, et des programmes et pratiques associés. La destruction de la capacité de comprendre le travail du théâtre classique dans la génération des baby boomers, se manifeste dans l’effet de ce qu’on appelle en Allemagne « Regietheater » sur la qualité d’exécution des œuvres de musique et de théâtre classique et dans les esprits du public habitué à de telles formes – ou même à des formes populaires pires comme les Beatles – de corruption proexistentialiste. Le problème n’est pas simplement le fait que de telles pratiques abrutissantes dans la composition et l’exécution d’œuvres artistiques tendent à abaisser le niveau moral et intellectuel de la vie mentale des acteurs et du public : quelque chose d’essentiel pour la notion même d’idée de principe et de vérité est perdu lorsque la faculté essentielle pour un sens de vérité artistique est plus ou moins perdue. « Ce qui t’excite » en dit plus sur toi que tu ne le penses ; cela en dit beaucoup sur ta capacité, ou ton manque de capacité, à savoir ce que le mot « vérité » devrait signifier. C’est cela qui détermine la capacité de vérité chez l’individu et dans la culture. Cette source de corruption trouve une expression typique dans l’impact tragique du sophisme sur la génération de Périclès, qui a plongé Athènes dans le suicide culturel de la guerre du Péloponnèse, ou dans le sophisme comparable qui a plongé les Etats-Unis dans la guerre du Vietnam de 1964-1972 et dans l’acceptation des mensonges de George W. Bush ayant conduit les Etats-Unis dans le lancement de guerres en Asie du Sud-ouest. Ainsi, comme dans le cas de la destruction que l’Athènes de Périclès dominée par le sophisme s’est infligée à elle-même, tels sont les effets qui poussent aujourd’hui une bonne part de la population américaine, y compris de nombreux dirigeants politiques, dans la « biofolie » de l’ancien vice-président Al Gore et du président George W. Bush. Les citoyens américains responsables doivent aujourd’hui changer certaines des habitudes qui les détruisent eux-mêmes, et avec eux notre nation et les possibilités de survie de la civilisation en général. Nous devons reconnaître l’immoralité implicite dans le soutien accordé aux fantaisies de Gore, et au syndrome « biofou » associé, comme étant une expression du sophisme anti-science typique qu’expriment en général les soixante-huitards. Cet exemple, cette expression de l’effet net de l’endoctrinement pro-existentialiste de la plus grande partie de la génération des baby boomers née dans la période 1945-1956, et des effets de cela sur la décadence qui s’ensuivit de la culture des baby boomers dans les années 1960, est un écho de la ruine auto-infligée de l’Athènes de Périclès. Cette évolution est à l’image des conséquences de la dégénérescence d’Athènes et de son influence sur la conduite de la guerre du Péloponnèse. Ce sont également des formes de décadence culturelle qui ont rendu possible l’émergence des empires romain et byzantin, et, plus tard, l’impérialisme ultramontain des oligarques financiers de Venise et des croisés normands qui ont conduit l’Europe du Moyen âge à « l’âge des ténèbres » du quatorzième siècle. Nous voyons précisément aujourd’hui un même type de mouvement vers un nouvel âge des ténèbres pour l’ensemble de la population mondiale, dans la grande propagande déployée en faveur du canular de l’ex vice-président Al Gore, et de la secte des « bio-fous ». On peut comparer les disciples de ce joueur de flûte de pacotille qu’est Al Gore, avec les enfants de Hamelin qui ont suivi leur gourou dans le pays d’où l’on ne revient pas. Une population qui, comme ces enfants, n’est plus gouvernée par la passion de la vérité, mais plutôt par « l’opinion populaire », a perdu – du moins pour un temps – son aptitude morale à survivre. Honte à ceux qui, parmi vous, veulent réellement être l’un de ces malheureux ! 2. La science de la société En termes pratiques, le sens du mot « science » varie lorsque notre pensée passe des processus non-vivants aux processus vivants et leurs produits, et, après cela, lorsque notre pensée passe des processus vivants en général, au comportement humain et aux processus sociaux en particulier. Cette distinction traditionnelle dans la science européenne, connue depuis la Grèce ancienne, a été Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 19 20 Novembre 1963 : Lyndon Johnson prète serment. « Les problèmes que posaient déjà certaines formes systématiquement incompétentes de pensée sur l’économie et son organisation, avant l’assassinat du président John F. Kennedy, ont pris une expression dangereusement systémique dans la période de la guerre du Vietnam. » définie rigoureusement dans les travaux de V.I. Vernadsky sur une notion, expérimentalement fondée, d’un principe universel de vie, et dans sa réussite préliminaire abordant avec la même approche la question de la distinction entre les simples processus vivants, et les caractéristiques humaines ainsi que les spécificités associées du comportement social. 11 A moins d’insister sur l’importance de ce que ce travail de Vernadsky implique, et en particulier la fonction de la Noosphère, on ne pourrait disposer d’une notion compétente de science économique, et encore moins d’une compréhension compétente des questions que la secte delphique de l’« environnementalisme » soulève aujourd’hui. Les problèmes que posaient déjà certaines formes systématiquement incompétentes de pensée sur l’économie et son organisation, avant l’assassinat du président John F. Kennedy, ont pris une expression dangereusement systémique dans la période de la guerre du Vietnam, pour devenir ensuite, pire qu’un mauvais roman, de la véritable folie furieuse, économique et financière, aux effets promalthusiens et similaires, conséquences des révoltes des soixante-huitards au cours des années 1970. Dans la suite de ce passage d’un état de fierté économique nationale à des formes écœurantes de décadence accélérée, on est allé au-delà du sophisme, à partir du début des années 1980 et plus particulièrement à partir des réformes des méthodes de comptabilité du Gouvernement et de la Réserve fédérale de 1982-1983, en généralisant la fraude dans les rapports et analyses économiques des principaux gouvernements et institutions financières. Dans ce processus, avec le départ, des institutions économiques et politiques, des dirigeants des décennies d’après-guerre, en raison de leur âge, et leur remplacement par ceux de la génération des soixante-huitards, avec leurs impulsions irrationnelles, l’idéologie dionysiaque de folie économique est arrivée au pouvoir, perçue comme le summum de sagesse et de bonne éducation dans les couches sociales représentant les 20 % des foyers aux revenus les plus élevés de cette génération. Aujourd’hui, après quarante ans environ de folie économique soixante-huitarde, cette idéologie contrôlant la pensée politique couramment admise dans les secteurs publics et privés, nos principales institutions publiques et privées sont dominées par une vision, sur les questions d’économie nationale et mondiale, qui va bien au-delà de celle que les Etats-Unis des années 1930 et d’après-guerre auraient tolérée, et à juste titre, comme limites du comportement rationnel. L’acceptation des bêtises des disciples de l’ancien vice-président Al Gore, illustre simplement à quel point Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 les axiomes de la forme de pensée soixantehuitarde sont parvenus à dominer de plus en plus la direction politique des Etats-Unis et de l’Europe occidentale et centrale, au cours des dernières décennies. Ainsi, la décadence, et même la véritable folie, qui règnent dans les prévisions économiques officielles, et dans la formulation des politiques ainsi que dans leur mise en pratique, ont dépassé les limites de ce qui serait requis pour apporter un traitement compétent et complet aux problèmes posés par ce que nous avons dénoncé ci-dessus comme le comportement bête et méchant d’Al Gore. Cette situation requiert que nous adoptions une nouvelle base de principes pour permettre une discussion scientifique adéquate – c’est-à-dire une discussion débarrassée de toutes les conceptions mécanistes statistiques associées de nos jours à la prévision économique et financière – afin de trouver des solutions correspondant à la réalité du monde physique, plutôt qu’à des fictions dangereuses comme celles qui polluent toute tentative de comprendre les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. En conséquence : notre situation actuelle Cette histoire des décennies récentes requiert que ce dont il est question ici soit resitué, d’une manière élémentaire, dans les limites de la dynamique riemannienne du comportement humain et des processus sociaux associés à ce comportement. Pour aller à l’essentiel, considérons les points cruciaux suivants concernant l’histoire des maladies dont nos économies souffrent aujourd’hui. A cette fin, intéressons nous à l’histoire de la science européenne ; considérons l’histoire de cette science depuis l’influence de l’Egypte dans la formation de ce qui est devenu la culture européenne associée à Thalès, Héraclite, Solon, L’imposture du réchauffement global : un film à ne pas manquer Le 8 mars, la chaîne de télévision britannique Channel 4 a diffusé un documentaire dévastateur pour le « lobby du carbone » , intitulé The Great Global Warming Swindle (L’imposture du réchauffement global). Passées les cinq premières minutes, il démolit l’affirmation si souvent répétée selon laquelle aucun scientifique digne de ce nom ne s’oppose à la thèse du réchauffement global. Suit l’interview d’un nombre impressionnant d’experts en climatologie, océanographie, météorologie, biogéographie et sciences environnementales, travaillant dans des institutions comme l’Institut Pasteur, la NASA, le Centre de recherches arctiques, MIT et d’autres universités. Au cours des 70 minutes suivantes, vous assisterez fasciné à un démontage inexorable de toute l’hypothèse sur le CO2. Le dioxyde de carbone - qu’il soit produit par l’homme ou présent dans des sources naturelles beaucoup plus abondantes, en particulier dans les volcans et au sein des océans - ne détermine pas le climat. Vous verrez, au contraire, que c’est la production du soleil, avec ses variations au cours des cycles courts et longs, qui influence le plus le climat sur Terre. Le film comporte aussi l’interview de l’un des chercheurs danois qui viennent d’établir le lien déconcertant entre les rayons cosmiques et le climat. La fin du film montre clairement que l’environnementalisme tel qu’il est propagé aujourd’hui conduit au génocide. Au cours d’une visite à une clinique africaine, à quelques kilomètres seulement du luxueux immeuble de Nairobi dans lequel s’est tenue la conférence de l’ONU sur le changement climatique, nous voyons les conséquences concrètes du mythe de l’énergie solaire. Dans un bâtiment doté uniquement d’un panneau solaire pour fournir l’électricité, les professionnels de la santé doivent choisir entre s’éclairer ou brancher le minuscule réfrigérateur où sont stockés vaccins et médicaments. Le documentaire conclut sur ces paroles du Dr Patrick Moore, un co-fondateur de Greenpeace qui répudia totalement le mouvement par la suite : « Le mouvement environnemental est devenu la plus puissante force qui existe pour empêcher l’essor des pays en voie de développement. (...) Je pense qu’il est légitime que je les qualifie d’« anti-humains ». » The Great Global Warming Swindle, sous-titré en français : http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 21 22 Un résumé de les Pythagoriciens et Platon. Comme je l’ai souvent rapporté dynamique à de nombreuses occasions au pour aujourd’hui cours des dernières décennies, la somme connue des réussites Pour des raisons qui et des échecs dans la science seront éclaircies plus loin européenne depuis les dans ce chapitre, dans toute influences de l’Egypte jusqu’à expression compétente aujourd’hui, est le résultat d’étude économique moderne d’un conflit entre, d’une part, et de politique, les notions de des formes oligarchiques de principes économiques sont corruption représentées par composées d’un ensemble les sophistes en général, et la interrelié de quatre espacessecte d’Euclide en particulier, Vladimir Vernadsky phase physiques distincts. et, d’autre part, les antiAu niveau le plus bas, ce sont euclidiens, dont l’orientation les principes exprimés par est dynamique, associés aux Pythagoriciens, des processus intrinsèquement non-vivants. à Platon, Nicolas de Cues, Kepler, Leibniz, Les fonctions physiques de ce domaine sont Riemann, etc. Ce conflit a continuellement été contenues dans un domaine supérieur, les à la base de la civilisation européenne au sens principes des processus vivants et de leurs large comme un tout, depuis les fondateurs de produits spécifiques : c’est la biosphère telle la culture classique européenne héritiers de qu’elle a été définie par V.I. Vernadsky. La Solon, jusqu’à aujourd’hui. biosphère elle-même est contenue dans ce que Dans le cadre du développement historique Vernadsky a défini comme étant la Noosphère : de l’économie moderne elle-même, ce conflit les activités des êtres humains individuels vivants doit être vu, cliniquement à la manière et leurs interactions. Enfin, on a l’existence de Platon, comme opposant les héritiers de l’humanité mortelle, cette humanité se réductionnistes des sophistes, tels Euclide trouvant à l’intérieur d’un domaine supérieur, et les empiristes modernes, à la perspective un domaine dont l’existence est exprimée par un dynamique, associée en science physique aux principe universel d’anti-entropie, le domaine Pythagoriciens, à Platon, Nicolas de Cues, de l’action volontaire du Créateur, et la qualité Kepler, Leibniz, Riemann, etc. Aujourd’hui, par conséquent associée de l’univers dans son cela peut être illustré par l’exemple du conflit ensemble : fini mais non limité. entre la folie cartésienne mécaniste statistique Cependant, il ne faudrait pas inférer des exprimée en 1998 par le LTCM de Morton paragraphes qui précèdent, que ces processus Scholes, et le point de vue dynamique, à base sont définis comme des attributs d’éléments ; scientifique physique, du Système américain ils doivent être définis en termes de qualités d’économie politique, dans lequel mes propres différenciatrices dans la hiérarchie des contributions sont actuellement les principaux processus universels dans lesquels les éléments exemples. en questions sont subsumés. Ainsi un atome Aujourd’hui, à cause des effets pathologiques appartenant apparemment au domaine nondes modes de prévision mécanistes statistiques vivant, peut participer à un processus qui est couramment admis, il est devenu impératif – et intrinsèquement une expression du domaine c’est un défi existentiel – que nous corrigions vivant. Ainsi, dans ce domaine supérieur, l’approche politique dominante, en considérant les éléments nominaux ne sont pas liés que cette approche politique économique mécaniquement et statistiquement ; ils se « conventionnelle » est en réalité la maladie, et distinguent par l’unité intrinsèque de la pièce que mon alternative est le remède. dans laquelle ils sont appelés à jouer leur rôle. En C’est de ce point de vue que je vais maintenant d’autres termes, les quatre domaines physiques présenter les matières adéquates qui doivent précédents interagissent dynamiquement plutôt être traitées selon ma méthode, c’est-à-dire que cinétiquement, dans le sens du terme celle de la dynamique riemannienne, par dynamique utilisé par les Pythagoriciens et laquelle j’ai défini les caractéristiques spéciales Platon, ainsi que par Leibniz et Riemann. des véritables systèmes dynamiques comme Ces quatre domaines imbriqués de principes étant ordonnées par le comportement mental physiques universels, délimitent tout ce qui et autres aspects associés de l’être humain, arrive dans notre univers tel que nous le dans de précédentes publications. connaissons maintenant. C’est le principe Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 général de la dynamique riemannienne auquel Albert Einstein fait référence. C’est le point de référence crucial de l’argument scientifique présenté dans ce rapport. Voici donc, dans ce qui suit, le véritable principe de ce qu’on désigne parfois par « Grande Stratégie ». Redéfinissons les deux premières catégories identifiées ci-dessus. Au lieu de mesurer les processus économiques en termes de valeurs monétaires, mesurons les effets économiques en termes d’effets économiques physiques, par tête et par kilomètre carré. Il faut mettre un terme à la folie de l’idéologie usuraire selon laquelle la valeur serait déterminée légitimement par les systèmes monétaires et financiers. En économie, il faut utiliser des paramètres adéquats d’économie physique, comme ceux qui avaient été définis dans les travaux du premier gouvernement des Etats-Unis sous sa Constitution fédérale, en particulier par le secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton : il s’agit de définir les changements dans les taux nets de productivité physique, comme Hamilton l’avait fait dans son rapport au Congrès américain Au sujet des manufactures. Il faut insister ici sur l’importance de mesurer le taux de changement dans la productivité physique pour l’économie nationale, sa population et son territoire dans leur totalité, comme une fonction dynamique (riemannienne) définissant la valeur économique, plutôt que de se contenter de mesurer la productivité du moment par les comptes-rendus financiers des microcosmes où est localisée la production elle-même. Il faut considérer comme une espèce d’« idiot national » vraiment dangereux, le fou qui dit : « Une partie de notre population produit un revenu profitable pour certains de nos investissements d’entreprises, alors que ce n’est manifestement pas le cas pour d’autres, qu’ils soient employés ou au chômage ». Cet individu mal inspiré en déduira qu’il faut se débarrasser de ces dernières sections de la population et de leurs activités, comme, par exemple, les malades, les chômeurs et les retraités, afin que la partie survivante de notre société soit plus « profitable ». Le « Big MAC » ou la mise à sac de la ville de New York opérée sous la direction de Félix Rohatyn, le véritable parrain des tripots de drogue de cette ville, et les opérations comme la mise au pouvoir du dictateur Pinochet au Chili, par les « Chicago Boys » Felix Rohatyn de George Shultz, sous la direction d’Henry Kissinger et de Félix Rohatyn, sont plus faciles à comprendre lorsqu’on considère les effets de l’« Opération Condor », qui leur est liée, contre les nations autrefois prospères d’Amérique du Sud. Considérez que la puissance acquise par certains, de la promotion des cartels de la drogue et de l’exportation de leurs produits aux Etats-Unis, en termes de profit financier et d’augmentation de pouvoir politique, est leur moyen d’organiser la ruine des nations de l’ensemble du continent américain. En d’autres termes, pour ne pas tomber dans ce genre de piège, nous devons donc mesurer la croissance dans la productivité économique physique (par tête et par kilomètre carré) comme une fonction du niveau de consommation physique par tête et par kilomètre carré. Il faut mesurer la consommation physique de la société comme un tout, incluant le rôle fonctionnel de l’infrastructure de base, économique et sociale, ainsi que physique comme un tout, comme étant la source de l’augmentation de la productivité de l’ensemble du processus comme un tout, et de là, définir le type d’actions spécifiques qui augmentent la productivité totale comme un tout, par des moyens qui augmentent le taux moyen d’augmentation de consommation physique de l’ensemble de la population du territoire en question comme un tout. Le plein emploi est le but, et l’amélioration scientifique et technologique de la qualité de l’infrastructure de l’ensemble du territoire national, ainsi que le progrès technologique guidé par la science, est le moyen. Considérez la seconde des deux catégories comme le « facteur » du progrès scientifique et culturel classique. Pour définir l’effet combiné associé à l’interdépendance de ces deux catégories, commencez par vous représenter l’interdépendance de toutes les parties du territoire et de toutes les parties de la population, combinées dans la génération d’un taux net de croissance physique, par tête et par kilomètre carré, de l’économie physique nationale comme un tout. On augmente la puissance productive de l’ensemble du système d’économie, en accordant une priorité absolue pour les modes à capital élevé de progrès technologique, aussi bien dans les modes de production que dans l’infrastructure économique de base, par tête et par kilomètre carré de la nation comme un tout. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 23 « Energie » : une erreur typique 24 Le signe le plus typique d’incompétence scientifique dans la manière de traiter les processus économiques modernes, c’est de supposer que l’utilisation de la puissance peut être mesurée dans les termes simples et linéaires de ce qu’on appelle « énergie », c’est-à-dire dans les termes de la fraude commise contre le traitement de la chaleur par Sadi Carnot, de l’Ecole Polytechnique, par des sophistes comme Kelvin, Clausius et le mathématicien Grassman, et contre les découvertes de Gauss, Wilhelm Weber et leur associé, Bernhard Riemann. En opposition à ce qu’affirment les représentants de l’école britannique et autrichienne (Mach) de thermodynamique, ainsi que Maxwell, la chimie physique, dont Mendeleïev et plus tard Harkins sont des représentants, nous conduit à mesurer l’« énergie » en utilisant des compromis de langage tels que « densité de flux énergétique » relative, par lesquels ce qui pourrait nominalement être traité comme des calories, doit être ajusté conceptuellement, compte tenu de considérations comme l’augmentation de densité de flux énergétique requise pour franchir les changements d’échelle successifs séparant la chimie, la physique atomique, la physique nucléaire, la physique thermonucléaire, etc. La « qualité de travail » que la puissance délivrée avec une certaine « densité de flux énergétique » est capable d’accomplir, est la détermination cruciale de la relation entre la génération et la consommation de la puissance générée, et la qualité de technologie pour laquelle elle est utile. En réalité, cette approche date explicitement du travail de Kepler dans ses découvertes concernant les relations harmoniques entre les corps du Système solaire comme un tout, ces harmonies qui furent réellement cruciales pour que Carl Gauss définisse l’hypothèse de la trajectoire orbitale de l’astéroïde Cérès. C’est la même matière générale qu’on retrouve lorsqu’on réfléchit sur la célèbre question de l’« ondicule » [contraction de onde et de particule] de la chimie physique moderne, et dans laquelle se trouve, comme l’avait reconnu le principal étudiant de Draper, le professeur Robert Moon, le véritable principe d’ordonnancement du domaine des isotopes, plutôt qu’un certain plan arbitraire de « nombres magiques ». Pour illustrer ce point, comparez ma méthode de prévision économique à long terme, qui a été relativement infaillible pendant des décennies, par rapport aux faillites répétées sur le long terme, des méthodes « concurrentes » – essentiellement des méthodes de prévision statistique ou du même genre, utilisant des projections stupides, mécaniques statistiques, implicitement « percussives ». Le prévisionniste usuel d’aujourd’hui se cramponne à la folie de vouloir prédire un résultat futur comme étant la conséquence d’une séquence cinématique d’actions. Le résultat catastrophique de Morton Scholes et consorts, en 1998, illustre ce point. Pour illustrer le remède de principe pour les erreurs habituelles des tentatives de prévision à long terme, il faut simplement se dire que la trajectoire d’une séquence de développements en cours ne définit pas sa propre trajectoire d’action, ni même le taux de cette action. Des considérations riemanniennes doivent plutôt être employées ici. L’univers physique riemannien est, comme Albert Einstein l’a remarqué, le même univers physique, mais dans une forme d’expression plus développée, que celui de Johannes Kepler au début du dix-septième siècle. C’est un univers fini mais non limité, pour la raison que rien n’a d’existence efficiente en dehors de lui. L’univers est défini par un ensemble potentiellement énumérable de principes physiques universels, comme le principe de la gravitation, découvert par le seul Kepler. Les actions individuelles dans cet univers reflètent la manière selon laquelle les interactions concertées, dynamiques, entre les puissances (principes) concernées, affectent l’espacephase en question. Ainsi, en économie par exemple, la manière la plus efficace d’accroître la productivité, consiste à introduire le rôle d’un nouveau principe physique universel dans le domaine de l’infrastructure économique de base généralisée, ainsi que dans la production elle-même. Aujourd’hui, par exemple, sans un investissement massif dans les technologies de fission nucléaire et de fusion thermonucléaire, il n’y a pas de moyen d’éviter un effondrement général et prévisible de l’existence humaine sur cette planète. Ce n’est qu’en introduisant de nouvelles « règles du jeu », que le progrès de la condition humaine est possible. Il n’y a pas de possibilité pour que cette civilisation survive à l’effondrement économique général en cours dans notre système planétaire, si les idées folles d’Al Gore et de ses semblables ne sont pas exclues dans tous les aspects de la politique des Etats-Unis. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 3. La Confrontation stratégique significative « Quand j’ai politiquement pris conscience que Disraeli et Gladstone continuaient à s’affronter l’un à l’autre dans le cadre des certitudes victoriennes, l’empire anglais me semblait éternel, et toute menace portant atteinte à la supériorité navale britannique semblait impensable, le pays était aristocratique, riche et devenant encore plus riche... Pour un vieillard, élevé dans un tel climat, il est difficile de se sentir chez soi dans un monde de... suprématie américaine. » Bertrand Russell, 1953 12 Examinons une fois de plus le cas de Fukuyama. Puisque, comme je l’ai démontré dans d’autres écrits, en réalité, la politique britannique consiste à ruiner l’économie américaine, pour qu’elle emporte dans sa chute celle du monde entier et forcément celle des intérêts anglo-hollandais, pourquoi alors la monarchie britannique envisageraitelle pareille politique ? Pourquoi quelqu’un comme Fukuyama se prêterait-il à soutenir sa contribution bien particulière à un pareil dessein suicidaire anglo-hollandais ? Pourquoi Adolf Hitler a-t-il mis en scène son propre suicide et celui d’Eva Braun à la veille de la défaite fatale de son empire ? (« Eteignez la lumière et ensuite éteignez la lumière » : faisons en sorte que la vérité ne surgisse jamais à la surface, et puisse ainsi rester cachée pour toujours) 13 L’état d’esprit actuel des libéraux américains malthusiens n’est pas très éloigné de ce type de désespoir exprimé par Bertrand Russell – une figure que l’on pourrait qualifier de franchement satanique – dans son livre de 1953, L’impact de la science sur la société. En effet, la plupart des écologistes fanatisés, comme Al Gore lui même, sont précisément des adeptes de Russell sur ces questions. D’autres parmi nous, les écolo-malthusiens les plus dingues, ont poussé le délire idéologique tellement loin qu’ils chercheraient même la désintégration des Etats-Unis en tant que nation, mais ceci pour leurs propres raisons. Ce qu’ils ont tous en commun c’est leur vif souhait de ne plus être obligé de vivre dans un monde où ils sont en réalité privés de l’assouvissement immédiat de leur fantasme. Tout ceci et d’autres questions politiques annexes, sont le reflet des principes de dynamis. Il y a deux courants mutuellement opposés dans l’histoire de l’humanité. D’un coté le modèle républicain de Solon d’Athènes, d’Eschyle, des Pythagoriciens, de Socrate et de Platon, de l’autre celui du culte delphique d’Apollon Pythien, par exemple. Ce qui oppose l’un à l’autre est le principe fondamental que traite Eschyle dans son Prométhée enchaîné, où Prométhée donne la connaissance scientifique à des êtres humains, en opposition avec le modèle oligarchique mésopotamien des dieux de l’Olympe et du Zeus « écolo » du culte de Delphes. L’évolution de l’histoire européenne, ou du concept de civilisation européenne émergeant des temps ancestraux et de leurs conflits, a été une bataille perpétuelle entre deux grands systèmes qui s’opposent : d’un côté nous avons le modèle républicain, qui s’incarne dans des états fondés pour le « bien commun », comme la France de Louis XI et son émule Henry VII en Angleterre ; de l’autre côté les successeurs des systèmes Romain, Byzantin, ultramontain, ainsi que les systèmes impériaux libéraux qui virent le jour au long des seizième et dixseptième siècles, culminant dans la forme d’impérialisme anglo-hollandais établie et développée comme modèle britannique à la fin de la guerre de sept ans, suite au Traité de Paris de février 1763. En bref, le conflit qui divise le monde anglophone, c’est-à-dire la différence entre la république américaine et l’impérialisme anglo-hollandais de l’empire britannique, est l’expression contemporaine d’une bataille globale entre modèle républicain et système oligarchique. Le conflit entre les « alliés inconfortables contre Hitler », c’est-à-dire entre Franklin D. Roosevelt et l’Angleterre représentée par son Premier Ministre Winston Churchill, continue à définir les conditions essentielles de la crise mondiale actuelle. A l’approche de la fin de la seconde guerre mondiale, les intentions de Franklin Roosevelt se résumaient ainsi : 1) Mettre un terme à tous les empires, y compris l’empire britannique, 2) libérer les peuples colonisés, 3) aider au développement de leurs économies physiques et consolider l’élimination des empires présents et passés par la création de l’Organisation des nations-unies comme un forum de dialogue afin de promouvoir la paix par le développement économique et culturel de toutes les nations de la planète. Cette intention était ancrée dans les fondements du « système américain » d’économie politique, à l’opposé du système anglais et autres systèmes d’oppression. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 25 26 Dès la mort du président Franklin D. Roosevelt, le système oligarchique impérial créé sous la forme du libéralisme anglohollandais s’est engagé à éradiquer le « Système américain » d’économie politique, conçu pendant la révolution américaine et sous la direction de Benjamin Franklin et Alexandre Hamilton, pendant la naissance de ce qui allait être mondialement reconnu comme une forme d’Etat fondé sur la défense de l’intérêt général, reprenant en cela l’intention des premiers Etats-nations républicains et anti-féodaux conçus lors de la Renaissance du quinzième siècle en Europe. Dès l’annonce de la disparition de Franklin D. Roosevelt, un culte anti-Roosevelt haineux s’est répandu à travers le monde, et continue à exister encore aujourd’hui. A part l’intervalle représenté par les états communistes aujourd’hui passé, le monde est principalement divisé sur la base d’un principe, mais le conflit essentiel est entre deux standards globaux : l’un, le Système américain associé à l’héritage du président américain Franklin D. Roosevelt et l’autre, l’ennemi principal de cette conception politique américaine, le système anglo-hollandais, autrement décrit comme une expression actuelle du nouveau système vénitien oligarchique établi à l’initiative de Paolo Sarpi. La société oligarchique aujourd’hui Dans le cas des vues exprimés par Bertrand Russell en 1953, la difficulté existentielle de celui-ci à pouvoir accepter un monde dominé par la tradition constitutionnelle de notre Système américain d’économie politique, peut comporter en réalité une ou deux significations existentielles : soit que Russell était prêt à tout risquer, y compris la « guerre nucléaire préventive » qu’il proposa en 1946 dans l’espoir que son Empire britannique bien-aimé serait libéré de l’existence de toute puissance ou Etat qui n’affirmerait pas le triomphe du système anglo-hollandais sur le Système américain. Ou bien, si cette option échouait, il préférait simplement ne plus exister, si le Système américain devait continuer à être hégémonique. Dans les sociétés du passé, y compris celle de la Grèce antique et Rome, la forme impériale dominante était le modèle oligarchique semblable à ceux de Babylone et de la Grèce sous la coupe du culte delphique du Pythien Apollon. Ce modèle oligarchique était fondé sur le principe selon lequel la classe dirigeante de la société, la seule partie de la société ayant le droit de modifier les principes de la loi, était une oligarchie représentant un consortium de familles puissantes gouvernant le reste de la société comme les hommes traitent le bétail ou le gibier. Ce système était également connu à l’époque de Platon comme le « modèle perse ». Eschyle dépeint son Zeus de l’Olympe comme l’expression type du modèle oligarchique, au sein duquel quelques familles traitent en réalité la majorité de la société comme du bétail ou du gibier. Eschyle accuse le Zeus de l’Olympe de vouloir priver l’humanité d’un accès à la connaissance de l’emploi du « feu » (la fission nucléaire, par exemple) ; crime contre l’humanité à l’époque, tout comme aujourd’hui. L’héritage réel de cette image d’Eschyle d’un Zeus Olympien satanique a servi de référence à la dissémination du Sophisme dans la culture grecque. Il aussi la base des cultes « environnementalistes », comme ceux de l’ancien vice-président américain Al Gore et consorts aujourd’hui, y compris les sectes terroristes, lancées essentiellement à partir de Londres, via Hambourg, en Allemagne, pendant les années soixantedix et quatre-vingt. C’est également le cas pour le développement des lobbys en faveur des bio-carburants qu’on a vu naître dans l’administration Bush et parmi les adeptes d’Al Gore aux Etats-Unis aujourd’hui. Le sujet dépasse de loin le culte organisé par le Club de Rome et son allié soviétique l’International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA), basé à Laxenberg en Autriche. Il en va de même pour la secte des luddites créée autour de l’Ecole d’économie d’Haileybury de la Compagnie britannique des Indes orientales, et autour de Thomas Malthus et Cie, et des sectes « environnementalistes » souvent caractérisées par leur violence, comme les opérations paramilitaires insurrectionnelles des « Verts » allemands à la fin des années 70 et au cours des années 80 (et ensuite au nom d’une RAF inexistante à cette époque). La religion en tant que médium pour l’oligarchie Prenons le cas de la mort du Christ et des apôtres Pierre et Paul. Jésus était né pendant le règne de l’empereur César Octavien (Auguste), et a été mis à mort sous l’autorité de l’empereur Tibère, qui résidait sur l’île de Capri, où l’empire romain des Césars était né, en quelque sorte. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 L’empire romain était décrit par Kepler de la gravitation par l’apôtre Jean comme « la universelle, permettant prostituée de Babylone » : en ainsi d’accroître la capacité bref, comme la continuation du d’exister de l’espèce humaine, modèle oligarchique d’empire, en augmentant même de où la majorité de l’humanité plusieurs ordres de grandeurs est privée de l’exercice de son potentiel de densité ces pouvoirs créateurs de la démographique relatif. raison humaine qui placent Le mal, en tant que l’homme au-dessus de la bête. caractéristique d’une La crucifixion de Jésus par société, ou d’une classe de l’empire romain des Césars personnes dans la société, est définit l’avenir de l’humanité généralement exprimé sous comme humanité. la forme de la suppression Le système anglo-hollandais, du développement de ces qui est, comme je l’expliquerai pouvoirs créateurs de l’esprit ici, en essence un système humain individuel par lequel impérial de gouvernance par Margaret Thatcher des découvertes comme une oligarchie financière de celle de Kepler sont rendues type vénitien, est l’expression du même modèle disponibles pour l’humanité. L’exemple oligarchique que celui de la Rome impériale parfait de ceci est la pratique de la peine de des Césars. mort par les forces sociales derrière cette Pour comprendre réellement ce type de création de Londres qu’était la Confédération, phénomène il faut aborder cette question ou sa marionnette aux Etats-Unis, contre aussi toute autre question semblable dans des termes bien l’esclave qui avait appris à lire et à écrire de référence systémiques. que contre la personne accusée d’avoir assisté Avec la mort, qui arrive d’elle-même ou que cet esclave. C’est la privation de l’esclave de l’individu s’inflige volontairement, ou celle la culture et de la science la plus avancée qu’il risque pour la cause de l’humanité future, de sa société qui nous fournit l’image la plus nous sommes face à quelque chose qui n’est cruelle de l’esclavage, tout comme l’emploi comparable à la mort d’aucune créature autre systématique de la Ritaline dans nos écoles que l’individu humain. Avec l’Homme, le corps ajourd’hui. humain vivant est le véhicule de l’existence Le rôle du christianisme sous le Christ et ses effective d’une personnalité humaine qui apôtres était, en effet, de libérer l’humanité de continue au-delà de la mort, plutôt qu’une ce que représentait l’Empire romain, ce que identité humaine réduite à un épiphénomène le songe de l’apôtre Jean dénonçait comme la de ce corps. Pour ceux qui saisissent la « Prostituée de Babylone », un autre nom pour vérité de cette question, l’identité humaine Gaïa, la prostituée de Delphes. L’expression individuelle est immortelle, en contraste avec politique du christianisme était de libérer l’incarnation mortelle de cette identité : les l’humanité de son statut de bétail ou de pouvoirs créateurs de l’esprit humain, unique gibier, celui de simple bête, en libérant les à l’individu parmi tous les individus, expriment hommes dans leurs propres esprits, comme le une fonction qui dépasse la mort, par la soulignait Frederick Douglass pour les esclaves médiation d’idées efficientes dans l’univers américains, permettant ensuite à leurs esprits physique dont la nature est semblable à la libérés de libérer leurs corps. découverte unique et originale par Kepler de la Pour se défendre contre le christianisme, gravitation universelle. l’oligarchie chercha à imposer un contrôle de Afin d’éviter toute mystification de ce que haut en bas sur les Chrétiens, tentant de dégrader j’écris ici, reconnaissez que ces processus les églises chrétiennes au rang d’institutions de pensée par lesquels sont traduites dans la contrôlées par le Panthéon Romain. Comme le pratique humaine les découvertes de principes démontre le cas de Charlemagne, la bataille de physiques validés par l’expérience scientifique, la chrétienté pour déposer le joug impérial de expriment cet aspect de la vie mentale qui Rome et de Byzance, et celui de l’alliance de la manque aux formes inférieures de vie. C’est brutale Chevalerie normande avec l’oligarchie par cette faculté que l’esprit d’un individu financière vénitienne, est un aspect essentiel peut contribuer à la découverte d’un principe du processus grâce auquel les Etats-nations physique universel, comme la découverte modernes ont émergé lors de la Renaissance du Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 27 28 quinzième siècle. Ceci ne veut pas dire que le christianisme soit autre chose que ce que les apôtres comme Jean et Paul disaient qu’il était ; mais que la libération de l’humanité est une mission inhérente aux missions œcuméniques du christianisme. Cependant, l’aspect le plus pertinent ici est la mission consistant à libérer l’humanité pour qu’elle soit l’humanité, libre des contraintes imposées par les chaînes des traditions oligarchiques. les capacités de la société signifiait que l’oligarchie financière vénitienne perdrait la bataille contre l’Etat moderne, sauf si elle se lançait dans quelques formes sophistiquées d’adaptation à l’emploi des nouvelles technologies. Néanmoins, Sarpi a fait du bannissement de la vérité scientifique le principe du libéralisme, comme le Johannes Kepler prouvent les attaques des disciples de Descartes contre Kepler et Leibniz. Les statistiques du jeu, comme elles furent développées dès le début L’empire Romain d’aujourd’hui par le valet personnel de Sarpi, Galilée, ont été érigées en substitut aux véritables principes de Pour le chrétien aujourd’hui, Satan déploie la science. De simples formules mathématiques sa bannière sophiste du libéralisme anglofondées sur les présupposés axiomatiques hollandais. Cette vision de l’histoire nous permet euclidiens et cartésiens ont pris la place d’une d’accéder à une meilleure compréhension du vraie compréhension des principes physiques grand conflit planétaire actuel. universels tels que la découverte originale par Avant les réformes libérales de l’oligarchie Kepler du principe de la gravitation. financière vénitienne mises en place par Paolo La probabilité a remplacé la raison afin que Sarpi à l’échelle européenne, la caractéristique le diable puisse jouer avec la destinée des âmes principale de la culture oligarchique était humaines, aujourd’hui attirées par l’American souvent de réduire l’état d’esprit d’une grande Enterprise Institute ou autres bordels culturels partie de la population à une espèce d’ignorance du genre. de brutes illettrées semblable à celle que Ceci fut la base pour la création par Paolo les partisans de la Confédération exigeaient Sarpi du libéralisme, devenu ensuite le qu’on impose aux esclaves. La Renaissance libéralisme anglo-hollandais. Ainsi, une forme du quinzième siècle, culminant dans le grand de libéralisme anglo-hollandais domine le Concile oecuménique de Florence, déclencha monde post-1968. Ceci fonctionne comme une renaissance de la science, de pair avec une nouvelle version, quoique quelque peu la fondation de républiques souveraines, réformée, du même dessein pour un ordre organisées en Etat-nations orientés vers le mondial ressemblant au féodalisme européen « Bien commun ». développé précédemment sous l’hégémonie de Ainsi, l’effet des réformes entreprises l’oligarchie financière vénitienne. sous la bannière du Concile de Florence, en Dans un certain sens, par les tentatives particulier sous la direction du cardinal Nicolas récentes, depuis la disparition du président de Cues, déclencha le développement de l’EtatFranklin D. Roosevelt, d’affaiblir et de nation sous forme de république garante du détruire ce Système américain d’économie Bien commun, et provoqua une explosion de politique, la seule menace durable au découvertes scientifiques par des disciples de système monétaire anglo-hollandais de Cues tels que Léonard de Vinci et Jean Kepler. tyrannie impériale, les Etats-Unis se sont Comme je l’ai indiqué dans un écrit précédent, quasiment détruits, principalement par leur Machiavel aborde cet aspect crucial, en propre corruption libérale, induite, plutôt particulier dans son Discours sur le premier que par l’action d’une puissance étrangère. décade de Tite-Live, où il prouve comment L’ironie tragique est que l’on ne peut pas l’émergence de l’Etat-nation, y compris le empêcher une économie mondiale, sous développement des cités, avait créé une la domination du système libéral anglosituation où une politique de défense fondée sur hollandais, de courir à sa fin, et de plonger des mesures « traditionnalistes » féodales était l’ensemble du monde dans un « nouvel age devenue incapable d’assurer la défaite militaire des ténèbres ». Comme Adolphe Hitler avant d’un Etat moderne. L’effet de la technologie sur sa mort, Bertrand Russell préférerait une Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 telle destruction du monde à un monde de coopération entre Etats-nations souverains semblable à celui préconisé par le président Franklin D. Roosevelt. Nous devons par conséquent considérer le christianisme des apôtres tels que Jean et Paul, comme la défense, par le Christ, de la mission de l’humanité contre ce système maléfique que fut l’Empire romain. Nous devons regarder ceci comme une bataille spirituelle, une bataille pour garantir l’accomplissement de la destinée des âmes humaines, en créant une humanité organisée autour de missions cohérentes avec la tâche mandatée dans la Génèse I, 26-31. Le problème de la génération des « baby boomer » est qu’elle a perdu de vue, dans sa caractéristique systémique, en tant que génération en elle-même, sa propre immortalité, et préfère l’ambiance des salles de jeux à la construction d’un futur meilleur, à la construction d’un sens réel à la vie mortelle qui habite chacun d’entre nous. 29 NOTES 1. Laurence Hecht, The Fraud of Global Warming : True CO2 Record Buried Under Gore, et What Really Cause Climate Change ?, EIR, 2 mars 2007. 2. Ou peut-être l’intellect de Gore serait-il mieux décrit, en disant qu’il est comme le célèbre personnage de fiction, « Trilby », qui ne pouvait chanter correctement sans l’aide de son hypnotiseur. 3. Henrik Svensmark, Cosmoclimatology : A New Theory Emerges, Astronomy & Geophysics, Vol.48, n°1, pages 1.18-1.24, Février 2007. 4. Un exemple d’une telle disparition : Arthur M. Schlesinger, un représentant notable de ma propre génération, dont le décès a été reporté honnêtement dans l’édition du 2 mars du New York Times. 5. De même que le sophisme de la génération des baby boomers de l’Athènes de Périclès, avait conduit Athènes à commettre un génocide contre le peuple de Mélos qui avait ensuite conduit Athènes en s’engager dans la guerre ruineuse du Péloponnèse, la même qualité de sophisme typique de la génération des baby boomers au pouvoir aujourd’hui, a conduit les Etats-Unis dans la ruine auto-infligée d’une guerre au Moyen-Orient lancée sur rien d’autre qu’un mensonge énorme et manifeste. La popularité certaine du dernier canular luddite d’Al Gore est une expression typique du sophisme de la génération des baby boomers au pouvoir aujourd’hui. 6. En relation avec cela, notez la dénonciation atemporelle par Philon du canular de l’insistance d’Aristote à défendre le principe oligarchique d’un ordre fixe dans l’univers, du dieu olympien, Zeus, qu’Eschyle décrit dans son Prométhée enchaîné. 7. Francis Fukuyama, The End of History and the Last Man, New York, Free Press, 1992. 8. Contrairement à ce qu’affirment Fukuyama et d’autres, il n’y avait rien d’historiquement inévitable dans la manière dont l’histoire de l’Europe d’après 1989 s’est déroulée. Sans le rôle de Thatcher comme chien de garde de l’empire britannique et le soutien qu’elle a reçu de son favori, Mitterrand, le plan proposé par le directeur de la Deutsche Bank, Herrhausen, aurait produit une issue entièrement contraire aux tristes développements de 1990 à 2007 aujourd’hui. 9. Voir Investigation, EIR, 9 mars 2007. C’est un rapport rédigé par une équipe du Mouvement des jeunes larouchistes d’EIR sur les racines britanniques des Anti-Deutschen et des opérations terroristes actuelles associées, dirigées contre l’Allemagne depuis Hambourg. 10. Comme mes amis ont appris à le savoir, j’ai une assez piètre opinion de l’idée d’enseigner « à » des étudiants. Mon approche est celle de « les jeter à l’eau pour leur apprendre à nager ». Ainsi, savoir signifie pour eux non pas digérer de l’instruction, mais faire l’expérience des actes originaux de découvertes. 11. Lyndon H. LaRouche, Jr., Vernadsky & Dirichlet’s Principle, EIR, 3 Juin 2005. 12. The Impact of Science on Society, Simon & Schuster, New York, 1953. 13. Ceci arriva de la même manière avec Benito Mussolini et sa maîtresse. Le couple était en fuite à la rencontre de Churchill, le sponsor antérieur de Mussolini, à la frontière suisse, et se déplaçait en voiture, avec une remorque pleine de documents à l’arrière. Mussolini entendait faire chanter Churchill pour le contraindre à l’aider. Mussolini et sa maîtresse se retrouvèrent pendus dans une station service de Milan. Bien après, quelques documents furent retrouvés. L’homme de main d’Allen Dulles, James Jesus Angleton, fut envoyé pour recruter certains éléments fascistes clés, avec des connections nazies, pour utilisation future, et la vérité à propos du voyage de Mussolini pour rencontrer Churchill en Suisse, même si elle est connue, n’a jamais été révélée. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 La vérité qui dérange Al Gore et le GIEC le registre historique du CO2 expose la fraude du réchauffement global Communiqué rédigé par Laurence Hecht, rédacteur en chef de la revue 21st century, Science & Technology Mesures historiques du CO2 (courbe supérieure) et mesures concoctées à partir de carottages de glace, cherchant à valider la thèse selon laquelle l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère serait due à l’activité humaine. L e dossier historique sur la concentration atmosphérique de dioxide de carbone, sur lequel s’appuie le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) dans ses campagnes, est frauduleux. Le dossier élaboré par le GIEC tente de prouver que les concentrations en CO2 ont augmenté de manière constante au fur et à mesure des progrès de la civilisation humaine. En revanche, les travaux de Beck confirment de multiples enquêtes antérieures, montrant par là même que le GIEC n’a retenu que les données qui lui convenaient pour tenter de prouver qu’il faut arrêter tout développement industriel et revenir à l’ère pré-automobile, ou bien se résoudre à subir une chaleur écrasante et la fonte des calottes polaires. En fait, le traité de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre repose sur une fraude scientifique en contradiction avec les lois de l’univers. Le professeur Ernst-Georg Beck, de Freibourg im Breisgau (Allemagne) vient de démontrer que le GIEC a concocté et réarrangé le registre des mesures de CO2 d’avant 1957, pour l’aligner sur celles prises sur des carottages de glace récemment remontées, négligeant ainsi totalement plus de 90 000 mesures directes et précises relevées par des méthodes chimiques entre 1857 et 1957. 1 Le professeur Beck passe en revue 175 essais scientifiques, avant de conclure que les « pères » de la théorie actuelle des gaz à effet de serre, Guy Stewart Callendar et Charles David Keeling, (ce dernier étant l’une des références préférées de l’ex vice-président américain Al Gore) ont délibéremment choisi d’ignorer des mesures soignées, systématiques, prises par de grands noms de la chimie, dont plusieurs lauréats du Prix Nobel. Ces chimistes ont démontré que dans le passé, par exemple au cours de la période 19361944, la concentration atmosphérique de CO2 surpassait celle d’aujourd’hui, et représentait 393.0 à 454.7 ppm. Avec un taux d’erreur d’environ 3 %, des mesures de 375.00 furent prises en 1885 (Hempel à Dresde), 390.0 en 1866 (Gorup à Erlangen), et de 416.0 en 1857 et 1858 (von Gilm à Innsbruck). Fait curieux, tandis que l’augmentation du CO2 des années 40 correspond à une période de températures moyennes plus élevées, le professeur Beck et autres ont démontré que le réchauffement a précédé une plus forte concentration de CO2. Les données trouvées par le professeur Beck viennent essentiellement de l’hémisphère nord, de l’Alaska jusqu’à Poona en Inde, en passant par l’Europe. Presque toutes les mesures ont été relevées en milieu rural ou en périphérie des villes, dans des lieux non-contaminés par l’industrie, à une hauteur d’environ deux mètres au-dessus du sol. Les méthodes chimiques ont un taux d’erreur maximal de 3 %, et dans les meilleurs cas, de seulement 1 %. Inversement, les mesures prises sur des carottages de glace montrent une augmentation assez continue du taux de CO2, ce qui correspond de manière fort pratique avec l’idée préconçue selon laquelle l’activité industrielle en serait le coupable. Selon l’associé du professeur Beck, le Dr. Zbigniew Jaworoswki, ancien directeur du service de surveillance de la radiation en Pologne, les inclusions gazeuses dans les carottes de glace ne sont pas des témoins historiques fiables de concentrations atmosphériques. 2 A bon entendeur, salut ! Selon la théorie des gaz à effet de serre, l’augmentation de la concentration atmosphérique de CO2 causée par l’activité humaine – par exemple, la combustion de carburants fossiles, aurait la même fonction que le verre d’une serre : empêcher la réémission des rayons solaires reçus à la surface de la terre vers l’espace. Bien qu’un tel effet existe, la dioxide de carbone est assez insignifiant parmi les différents gaz à effet de serre, dont il ne représente tout au plus que 2 ou 3 %. C’est la vapeur d’eau qui est le gaz à effet de serre le plus significatif. Mais l’eau, sous forme de nuages, peut aussi faire baisser les températures en réfléchissant les rayons solaires lors de leur entrée dans l’atmosphère. En fin de compte, l’action conjointe d’un grand nombre de facteurs est très complexe, à tel point que tenter d’établir une corrélation entre la température globale et les concentrations en CO2 revient à tenter de prédire la valeur d’un fond spéculatif (hedge fund) en contemplant les phases lunaires. Il a fallu tout un arsenal de mensonges ultra-sophistiqués pour « prouver » qu’une telle corrélation puisse exister. Néanmoins les fraudeurs ont été pris à leur jeu - grâce, en quelque sorte, au Cardinal Nicholas de Cuse. En effet, de Cuse avait proposé, au XVe siècle, dans le chapitre « De Staticis » de son ouvrage De Idiota Mente, de peser une plante et sa terre, avant et après la croissance. Un chercheur flamand, Jan Baptist van Helmont (c’est à lui que nous devons le terme « gaz »), s’y exerça et découvrit, vers 1620, que le changement de poids de la terre dans laquelle poussait un saule pleureur, lequel avait en l’espace de cinq ans poussé jusqu’à peser 169 livres, ne représentait que quelques onces. Mais van Helmont s’était trompé lorsqu’il avait conclu que la masse de la plante ne provenait que de l’eau qui lui avait été donnée. Deux siècles plus tard, et grâce aux travaux révolutionnaires de Lavoisier, suivi de GayLussac, Avogadro, Gerhardt et autres au début du XIXe siècle, l’on comprit que pratiquement toute la masse de la plante, ainsi que sa colonne vertébrale, provient de l’air, qui est invisible et semble ne rien peser, et plus particulièrement, d’un élément appelé dioxyde de carbone. Le fait de pouvoir peser sur une balance deux gaz invisibles et en comparer le poids respectif permit aux chercheurs de déterminer leurs poids atomiques, puis de percer le secret de l’atome et de la cellule. Les menteurs attitrés du GIEC doivent aujourd’hui amèrement regretter que subsiste encore le témoignage historique constitué par les dossiers de mesure de concentration de CO2 dans l’atmosphère, soigneusement dressés par les chimistes depuis l’instant où l’on élabora, au début du XIXe siècle, la théorie de la photosynthèse. 1. Voir l’article de M. Beck. 2. Voir « Ice Core Data Show No Carbon Dioxide Increase », sur le site du magazine 21st Century Science and Technology. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 31 Réchauffement climatique : c’est l’astrophysique, andouille ! cédric gougeon à la chute du mur de Berlin, en 1989, succède celle de l’empire soviétique en 1991, claquant la porte à plusieurs décennies de Guerre froide et barrant ainsi la route aux cercles héritiers de Bertrand Russell 1, qui voyaient dans la menace atomique la possibilité de forcer la création d’un gouvernement supranational mondial contre le système d’Etats-nations souverains. Ces milieux ont immédiatement cherché à créer des « menaces de substitution », parmi lesquelles la menace terroriste tiendra une grande place. C’est en 1991, une fois jugée obsolète la doctrine de Destruction mutuelle assurée, que ces mêmes réseaux politiques et financiers vont se retrouver à défendre un rapport de la sulfureuse Commission trilatérale 2 intitulé Au-delà de l’interdépendance, dans lequel on peut lire : « La crainte d’un conflit nucléaire, qui a exercé une pression psychologique considérable à une époque et qui s’est traduite par un soutien politique à l’effort de défense, est en train de s’estomper. Mais certaines menaces environnementales pourraient finir par exercer la même pression dans l’esprit des peuples. » Le substitut de « menace environnementale » commence alors à faire son chemin rapidement, et le GIEC, Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, créé en 1988 par un groupe malthusien de l’ONU, se verra de plus en plus porté sur la scène pour défendre l’idée que l’homme est responsable d’un « dérèglement climatique » qui nous conduit à la catastrophe. Ainsi, depuis quelques mois, les médias ont réactivé leur cellule concernant le « réchauffement climatique » provoqué par l’« activité humaine croissante », où bientôt les esquimaux s’apprêteraient à faire du surf avec les dauphins. Les experts du GIEC, responsables du dérèglement psychologique global Les 2 et 3 février s’est tenue à Paris une conférence très médiatisée intitulée « Citoyens de la Terre », dont l’objectif est la création d’une « gouvernance écologique mondiale » forçant les pays à accepter un ralentissement du développement au profit d’une « économie écologique ». Cette conférence, présidée par Jacques Chirac, comptait parmi les invités d’honneur Alain Juppé, Hubert Védrine, Nicolas Hulot, ainsi qu’une très large délégation diplomatique venue du monde entier. Aucune présentation sur le constat scientifique n’était à l’ordre du jour, pas de cours pédagogique, tout le monde suivait à la lettre le dernier rapport du GIEC. Et pourtant, quelques jours seulement après sa parution, Christopher Monkton, Vicomte de Brenchley et ancien conseiller spécial du gouvernement Thatcher, souligne de nombreuses erreurs de taille dans ce Rapport 2007. D’après lui, les chiffres du rapport final des Nations unies montreraient que le précédent rapport daté de 2001 aurait largement surestimé l’influence humaine sur le climat d’un facteur d’au moins un tiers. Parmi les anomalies les plus flagrantes : • le GIEC affirme que le taux moyen de réchauffement global sur les 50 dernières années (0,13° par décennie) est presque le double que pour les 100 dernières années. A cela, Brenchley répond que « les Nations unies ont obtenu ce résultat uniquement parce qu’entre 1940 et 1975, la température a chuté. En fait, entre 1910 et 1930, le taux moyen du réchauffement était aussi de 0,13°C ». Cette note montre qu’en faisant la moyenne grossière des températures sur une longue période, certaines particularités peuvent être tout simplement gommées. • selon Brenchley, « le rapport 2007 conclut qu’il est très vraisemblable que nous [humains] ayons causé la plus grande partie de la hausse en température depuis 1940. Il ne mentionne pas que pour la moitié de cette période, de 1940 à 1975, la température a en réalité chuté, bien que la production de CO2 ait augmenté fortement et continuellement. » • les modèles informatiques utilisés par les Nations unies n’ont pas prédit le refroidissement considérable des océans qui s’est produit depuis 2003... Et pour cause : le rapport Wegman (daté du 14 juillet) qui est passé entre les mains du dernier Congrès américain prouverait que les modèles « Monte Carlo » fréquemment utilisés par les experts en climatologie auraient pour caractéristique de modifier les courbes des graphiques indépendamment des nombres ou paramètres qu’on y entre voir figure 1. Ainsi, la courbe de Mann publiée en 1998 par le GIEC, représentant les températures moyennes de l’hémisphère nord (surnommée courbe en « crosse de hockey ») a tout simplement été jugée erronée car les données datant de 1400-1500 auraient dû afficher des températures aussi élevées qu’aujourd’hui, les dépassant même de quelques dixièmes de degré... Il semblerait donc que les experts du GIEC tiennent des propos alarmistes sur la base de modèles informatiques qu’ils ne maîtrisent pas, le tout mélangé à des données statistiques innombrables réduisant ainsi la climatologie à une science déconnectée de toute notion physique sur le long terme, ce qui la rend d’autant moins fiable et crédible. C’est en tout cas ce que le célèbre professeur Zbigniew Jaworowski semble confirmer dans ses dernières déclarations, le 2 février dernier, après avoir lu le rapport 2007 du GIEC. Ce scientifique polonais multidisciplinaire a déjà conduit 11 expéditions sur 17 glaciers, La cosmoclimatologie ouvre de nouvelles perspectives Le 27 février, le Centre spatial national danois a publié un communiqué de presse sur les travaux du Dr Henrik Svensmark et de son équipe, qui réfutent la thèse selon laquelle les émissions de CO2 seraient la cause principale du changement climatique. En voici quelques extraits : Les résultats remarquables des travaux effectués au Centre national spatial du Danemark sur le rayonnement cosmique et le climat sont résumés dans un article rédigé ce mois-ci pour la Société royale d’astronomie de Londres. Henrik Svensmark, qui dirige les travaux sur le climat solaire au Centre spatial national, résume les résultats obtenus par lui-même et ses collègues, résultats publiés dans une dizaine de communications scientifiques, expliquant comment le climat est régi par des particules atomiques en provenance d’étoiles éclatées. Ce rayonnement cosmique contribue à créer les nuages ordinaires. De forts niveaux de rayons cosmiques et de nébulosité rafraîchissent le planète, tandis que les périodes de temps plus tempérées sont le résultat d’une diminution du rayonnement cosmique et de la couverture nuageuse. La communication, intitulée Cosmoclimatology : A New Theory Emerges, est publié dans le numéro de février de Astronomy & Geophysics. Voici quelques-uns des points principaux : Depuis plus de vingt ans, les données satellite des nuages à basse altitude ont suivi de près les variations de rayons cosmiques. La manière dont les rayons cosmiques contribuent à la formation de nuages est apparue dans l’expérience SKY, conduite dans le sous-sol du Centre spatial national du Danemark. Des électrons libérés dans l’air suite au passage de rayons cosmiques contribuent à assembler les éléments des noyaux autour desquels la vapeur d’eau se condense pour former des nuages. L’intensité des rayons cosmiques – et donc de la nébulosité – change continuellement car le champ magnétique du Soleil varie dans sa capacité à repousser les rayons cosmiques venant de la galaxie avant qu’ils ne puissent atteindre la Terre. Le carbone-14 radioactif et d’autres atomes inhabituels produits dans l’atmosphère par les rayons cosmiques fournissent un historique de la manière dont les rayons cosmiques variaient dans le passé. Ils expliquent l’alternance répétée de périodes froides et chaudes au cours des dernières 12 000 années. Lorsque le Soleil est Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 33 rassemblant des échantillons de cœur de glace des millénaires passés. 3 Connaissant bien le milieu du GIEC, il rapportait dernièrement à notre confrère Executive Intelligence Review qu’ils commencent par éditer un papier clairement politique, puis la partie scientifique sera ajustée durant 2 à 3 mois de sorte que (selon les propres termes du GIEC) les changements [seront] faits pour assurer l’uniformité avec le résumé pour les décisionnaires. Vers une nouvelle glaciation ? 34 Selon Jaworowski, non seulement l’affirmation du GIEC selon laquelle l’homme est à l’origine du réchauffement global est fausse, mais de plus, « selon une étude d’astronomes, nous devrions nous attendre à un rafraîchissement du climat à partir de 2012-2015, avec une diminution brutale de la température entre 2050 et 2060, avec des températures aussi basses qu’aux moments les plus rudes du petit âge glaciaire, ceci sur une durée d’environ 60 ans. Cette projection, faite par plusieurs groupes, est basée sur l’observation de l’activité du soleil, qui, lors de la dernière décennie, était à son summum depuis plus de 2000 ans. » Cette hypothèse semble d’autant plus valable qu’une étude basée sur les observations fournies par des satellites altimétriques européens à perception sensorielle à distance, les ERS-1 et 2, corrélées à d’autres données, montrerait qu’une montagne de glace située au centre du Groenland n’a cessé de grandir durant la dernière décennie. La masse de la banquise est de l’Antarctique grandit elle aussi, s’épaississant beaucoup plus que tout ce qui a été perdu d’après les publications incessantes et alarmistes rendant compte de l’amincissement de la banquise ouest de l’Antarctique. De manière générale, bien des éléments nous suggèrent l’hypothèse d’un âge glaciaire imminent, bien qu’il serait prématuré de se prononcer sur le climat sans en connaître les premiers déterminants sur le long terme, c’està-dire les cycles astronomiques de 21 000, 40 000 faible et l’intensité des rayons cosmiques élevée, il en résulte des conditions froides, la période la plus récente étant le petit âge glaciaire qui atteignit son apogée il y a 300 ans. A des échelles de temps longues, l’intensité des rayons cosmiques varie de manière encore plus marquée en raison des changements de l’afflux venant de la galaxie. Depuis 500 millions d’années, la Terre a connu quatre épisodes « chauds », marqués par l’absence de glace et une élévation du niveau des océans, et quatre épisodes « froids », comme celui que nous avons maintenant, avec des calottes glaciaires, des glaciers et un niveau des mers relativement bas. Nir Shaviv, de la Hebrew University de Jérusalem, ainsi que Jan Veizer, de l’université de la Ruhr et de l’université d’Ottowa, font le lien entre ces changements et le trajet du Soleil et de la Terre à travers la Voie lactée. Ils attribuent les épisodes froids aux rencontres avec des bras spiraux brillants, où les rayons cosmiques sont plus intenses. Tous les 34 millions d’années environ, un refroidissement se produit lorsque le système solaire passe par le plan médian de la galaxie. Lors des épisodes dits de la « Terre boule de neige », il y a environ 700 millions et 2300 millions d’années, même l’Equateur était glacé. Le taux de naissance des étoiles dans la galaxie était alors inhabituellement élevé, ce qui aurait signifié aussi un grand nombre d’explosions stellaires et des rayons cosmiques intenses. Remontant encore plus loin dans le temps, la théorie des rayons cosmiques et des nuages aide à comprendre pourquoi la Terre n’a pas gelé lorsqu’elle était très jeune. Le Soleil était beaucoup plus faible que maintenant, mais il repoussait aussi plus vigoureusement les rayons cosmiques, si bien que la couverture nuageuse de la Terre n’aurait pas été si importante. En calculant le changement d’afflux depuis le commencement de la vie, il y a quelque 3,8 milliards d’années, le Dr Svensmark a découvert une étonnante connexion entre l’intensité des rayons cosmiques et la variabilité de la productivité de la vie. Vers la fin de son exposé, le Dr Svensmark écrit : « Les dix dernières années ont vu la reconnaissance d’un nouveau domaine de recherche par un petit nombre d’enquêteurs. La nature multidisciplinaire de la cosmoclimatologie représente à la fois un défi et une opportunité pour de nombreux axes de recherche. » Même la recherche sur la vie extraterrestre est concernée, puisqu’elle devrait désormais prendre en compte la nécessité de l’environnement magnétique approprié, pour que la vie puisse naître et survivre sur les planètes d’autres étoiles. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 Figure 1 La courbe de Mann, surnommée « courbe en crosse de hockey » , élaborée sur ordinateur par le modèle informatique Monte Carlo donne des erreurs assez importantes : en ne prenant en compte que des moyennes de températures portant sur une dizaine d’année chacune, cela peut altérer considérablement l’élan d’une courbe. Ici, cette méthode permit d’effacer le pic de température survenu au Moyen âge, ainsi que le petit âge glaciaire du XVIe siècle. et 100 000 ans. Les véritables fondements de la climatologie se basent sur les effets de trois cycles longs de l’orbite terrestre, en relation avec le Soleil et son activité. Cette théorie est fondée sur les travaux du météorologue germano-russe Vladimir Koppen (1846-1940), de son gendre Alfred Wegener et du mathématicien Serbe Milutin Milankovich, qui établirent les bases permettant de relier la climatologie à l’astrophysique. Ils montrèrent que les principaux changements de climat des époques passées étaient étroitement liés à ces trois variations cycliques de l’orbite terrestre : • le premier cycle, de 21 000 ans, exprime la variation de précession de son axe de rotation, qui pourrait se comparer au mouvement de l’axe d’une toupie par rapport à la verticale. Voir (a) sur figure 2 • le second, qui s’étend sur 40 000 ans, consiste en l’inclinaison de l’axe terrestre du plan de l’écliptique, qui varie entre 20 et 24 degrés, variations dues aux perturbations causées par l’influence des autres planètes, surtout Jupiter. Aujourd’hui notre angle d’inclinaison est de 23,5°. Sans inclinaison de l’axe de la Terre, il n’y aurait pas de saisons. figure 2, (b) • le troisième (100 000 ans) est le cycle de variation de l’excentricité de l’orbite La fonte de la calotte glaciaire de Mars causée par l’activité humaine ? Le Pr Habibullo Abdussamatov, directeur de l’Observatoire astronomique Pulkovo de SaintPetersbourg, a déclaré que les données recueillies par les missions Mars Global Surveyor et Odyssey ont révélé que les glaciers formés de glace carbonique près du pôle sud ont vu leur taille diminuer au cours des trois derniers étés. Dans un article publié dans National Geographic, Kate Ravilious rapporte que ces données montrent bien, selon Abdusamatov, que le réchauffement climatique observé sur Terre est causé par les mêmes variations du rayonnement solaire. « L’accroissement de l’activité solaire, observé sur le long terme, réchauffe autant Mars que la Terre », a-t-il ajouté. Abdussamatov pense que l’accroissement de l’activité solaire peut expliquer la presque totalité de la variation du climat observée sur les deux planètes. Il a étudié les fluctuations du rayonnement solaire et observe une corrélation avec les hauts et les bas relevés sur Terre et sur Mars. Contrairement à la fuite en avant des partisans de l’origine anthropogénique du réchauffement planétaire, Abdussamatov pense que « la force du rayonnement solaire a commencé à chuter dans les années 90, et qu’un minimum sera atteint vers 2040. Ceci causera une importante baisse des températures d’ici 15 ou 20 ans ». Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 35 36 Figure 2 terrestre, c’est-à-dire de la forme de l’ellipse orbitale, qui passe d’une orbite excentrique à une forme presque circulaire. Lorsque l’excentricité est faible (proche d’un cercle), la différence en quantité de radiation solaire est infime aux deux extrémités de l’ellipse, ce qui veut dire que la température ne change presque pas en une année lors de cette période. Figure 2, (c) Dans ce cycle de 100 000 ans, il existe des périodes appelées « interglaciaires » ou « cycle de réchauffement », telle celle que nous vivons, et dont la longévité peut atteindre 9000 à 12 000 ans selon plusieurs facteurs indépendants. Or nous traversons une période interglaciaire commencée il y a 10 700 ans. Nous serions donc mûrs pour une nouvelle période de glaciation. Malgré tout nous ne devons pas oublier le rôle des courants océaniques ou encore l’activité du Soleil, comme l’a souligné Jaworowski, et surtout la position de la Terre dans notre propre galaxie, dans laquelle l’activité des étoiles (rayonnements cosmiques) peut jouer un grand rôle. Pôle Nord, terre d’accueil Il y a 7000 ans, l’optimum climatique semble avoir fait une pointe, lorsque la température moyenne, déduite du volume de glace, était d’environ 1,1°C plus élevée qu’aujourd’hui. Bâl Gangadhar Tilak, célèbre philologue indien (1856-1920), émit l’hypothèse qu’une civilisation d’origine indo-européenne (à qui nous devons les poèmes sacrés, les Rig Védas) aurait alors migré vers le nord et l’ouest jusqu’à la zone arctique alors habitable, suite aux violents changements climatiques qui se produisirent. Après un long travail minutieux, Tilak découvrit que les écrits védiques comportaient de nombreuses données astronomiques, dont certaines très importantes, témoignant d’une connaissance du ciel et des cycles astronomiques impressionnante pour l’époque. D’après ces données stellaires, il semble que la constellation d’Orion tenait une place majeure, confirmant ainsi très clairement les positions stellaires que l’on aurait dû observer à cette même période, et depuis les mêmes points d’observation ! Dans Orion ou recherche sur l’antiquité, Tilak répond aux scientifiques de l’époque qui pensaient que les premiers Ariens ne devaient pas être assez civilisés pour appréhender de tels problèmes astronomiques : « Je ne suis pas disposé à suivre cette démarche et je ne pense pas qu’un peuple qui connaissait et travaillait les métaux, tissait la laine, construisait des bateaux, des maisons et des Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 chars, accomplissait des sacrifices animaux et avait réalisé des progrès en agriculture, fût incapable de constater l’existence des années solaires et lunaires. » En réalité, ce peuple maîtrisait l’agriculture en grande partie grâce à ces connaissances du ciel, d’où il se répandit sur les continents et permit la renaissance de l’humanité après la dernière glaciation. Ainsi, l’étude de notre climat prouve que le monde ressemble beaucoup à celui dont parlait déjà Héraclite il y a 2500 ans, où « il n’est de permanent que le changement » . Si nous souhaitons aujourd’hui en finir avec la fraude du réchauffement climatique, la première des choses à faire est d’ouvrir un flanc d’attaque que les malthusiens n’attendent pas : bâtir une renaissance scientifique en changeant profondément les méthodes d’enseignement dans les écoles, en retraçant avec les élèves la découverte de principes physiques universels dans l’esprit d’un Johannes Kepler ou d’un JeanSébastien Bach, comme juchés sur les épaules de géants afin de mieux scruter l’horizon. En retrouvant cet esprit de découverte scientifique, ce qui était établi comme limite physique évidente n’aura plus jamais de répit. Si nous voulons traverser sans dommage cet âge glaciaire, il est urgent de miser à fond et sans délai sur la recherche de nouvelles technologies et de nouvelles infrastructures au niveau mondial. Ainsi, nous saurons être prêts pour vivre dans des conditions extrêmes telles que nous les trouvons sur la planète Mars, terre promise des générations futures. Notes 1. Bertrand Russell était un Lord anglais. Dans une lettre adressée à Gamel Brenan en septembre 1945, il écrit : « Il y a une chose, et une chose seulement, qui pourrait sauver le monde, une chose que je ne rêverais même pas de proposer : que l’Amérique fasse la guerre à la Russie dans les deux prochaines années, établissant un empire mondial par l’usage de la bombe atomique. Cela ne sera pas fait. » Il devint ensuite célèbre grâce à sa doctrine de Destruction mutuelle assurée (ou MAD en anglais, qui veut dire « fou »). 2. La Commission trilatérale est un groupe de réflexion très élitiste, fondé en 1973 par David Rockefeller, Henri Kissinger et Zbigniew Brzezinski, et dont François Bayrou et Al Gore furent membres. Son objectif serait de « promouvoir et construire une coopération politique et économique entre le Japon, l’Europe et l’Amérique du nord » de type supranational. Ses différents rapports défendent un renforcement brutal de la mondialisation pour « faire face aux différents problèmes économiques, politiques et environnementaux ». 3. Zbigniew Jaworowski est professeur au Central Laboratory for Radiological Protection (CLOR) de Varsovie, dont il préside le conseil scientifique. Il est l’auteur d’un célèbre article « L’âge de glace approche ! » paru dans la revue scientifique américaine 21st Century, Science and Technology (édition de l’hiver 2003-2004). Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 37 Trois exemples de manipulation A. Réchauffement global et CO2 Changement climatique : une information concernant les niveaux préindustriels de CO2 incorrecte Déposition écrite devant le Comité du commerce, de la science et des transports du Sénat américain Mars 2004 Déclaration du Prof. Zbigniew Jaworowski, président du Conseil scientifique du Laboratoire central de protection radiologique de Varsovie, Pologne (Extraits) J e suis professeur au Laboratoire central de protection radiologique (CLOR) à Varsovie, en Pologne, une institution gouvernementale qui est impliquée dans l’étude de l’environnement. (…) J’ai publié environ 280 articles scientifiques, parmi lesquels une vingtaine concernant les problèmes liés au climat. Je suis le représentant pour la Pologne auprès du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) et j’ai été, de 1980 à 1982, le président de ce Comité. Au cours des 40 dernières années, j’ai été impliqué dans l’étude des glaciers, utilisant la neige et la glace dans la reconstruction de l’histoire de la pollution d’origine humaine sur l’ensemble de la biosphère. Une partie de ces recherches a porté sur les questions climatiques. Les niveaux de concentration de CO2 dans la glace ont été largement utilisés pour prouver que l’activité humaine a engendré des niveaux de CO2 25 % plus élevés qu’au cours de la période préindustrielle. Ces résultats furent ensuite utilisés comme données primaires dans la modélisation du cycle du carbone et devinrent la pierre angulaire de l’hypothèse de l’origine humaine du réchauffement global. Ces résultats ne traduisent cependant pas la réalité de l’atmosphère, comme j’essaierai de le démontrer ici. (…) Les bas niveaux de CO2 atmosphérique préindustriel sont faux. Les lectures de niveaux de CO2 dans les glaces polaires sont fréquemment utilisées pour l’estimation des niveaux de CO2 atmosphérique préindustriels. Une revue de ces lectures m’a convaincu que l’étude des glaciers est incapable de fournir une reconstruction fiable des concentrations historiques de CO2 atmosphérique. Il en est ainsi parce que les carottes de glace ne remplissent pas les conditions essentielles attribuées à un système clos. L’une de ces conditions est une absence totale d’eau liquide dans la glace, car elle pourrait changer drastiquement la composition chimique des bulles d’air emprisonnées entre les cristaux de glace. Ce critère n’est pas respecté, car même les glaces les plus froides de l’Antarctique (-73°C) contiennent de l’eau sous forme liquide 2. Plus de 20 types de réactions chimiques et processus physiques, la plupart liés à la présence d’eau sous forme liquide, contribuent à altérer la composition chimique originale des bulles d’air emprisonnées dans la glace polaire 1. Un de ces processus est la formation d’hydrates de gaz et de clathrates. Dans la glace profonde hautement compressée, toutes les bulles d’air disparaissent, car sous l’influence de la pression les gaz se transforment en clathrates Figure 1 Les concentration en CO2 dans les bulles d’air de la glace préindustrielle de Siple, Antarctique, (les carrés vides) et les mesures atmosphériques de Mauna Loa, Hawaï, prises en 1959-1986 (la ligne solide) : (A) les données originales de Siple sans la supposition selon laquelle l’air contenu dans la glace serait plus jeune de 83 ans que cette dernière, et (B) les mêmes données réarrangées après la « correction » arbitraire de l’âge de l’air (Neftel et ass., 1985 ; Friedli et ass., 1986 ; GIEC, 1990). solides, qui sont de petits cristaux formés par l’interaction de gaz avec les molécules d’eau. La remontée d’échantillons décompresse la glace et la contamine avec les liquides utilisés pour le forage. La décompression provoque la formation de nombreuses fissures horizontales dans les échantillons et les clathrates solides se décomposent en gaz par des explosions ressemblant à des grenades microscopiques. Dans la glace à l’origine libre de toute bulle d’air, les explosions forment des microcavités et de nouvelles fissures 2. A travers ces fissures, et celles formées par la coupe elle-même, une partie des gaz s’échappe d’abord dans le liquide de forage qui remplit le puits et ensuite dans l’atmosphère une fois l’échantillon remonté à la surface. Des gaz comme le gaz carbonique, l’oxygène et l’azote, une fois emprisonnés dans la glace froide et profonde, commencent à quitter l’air des bulles pour former des clathrates, à des pressions et températures différentes. Ainsi, à une température de -15°C, la pression de dissociation pour l’azote diatomique est d’environ 100 bars, 75 bars pour l’oxygène diatomique et 5 bars pour le gaz carbonique. La formation de clathrates de gaz carbonique commence dans les couches de glace à une profondeur d’environ 200 mètres et de 600 à 1000 mètres pour l’oxygène et l’azote. Ceci conduit à l’appauvrissement en gaz carbonique de l’air emprisonné entre les couches de glace et explique pourquoi les niveaux de concentration de gaz carbonique enregistrés dans les inclusions de gaz dans la glace polaire profonde sont plus faibles que ceux de l’atmosphère contemporaine, même pour des époques où la température globale de la surface était plus élevée qu’aujourd’hui. Les données tirées d’échantillons de glace peu profonds, tels ceux de Siple, en Antarctique 3, 4, sont largement utilisés pour prouver l’origine humaine de l’augmentation de CO2 atmosphérique, plus particulièrement par le GIEC 5. Ces données montrent une corrélation inverse claire entre la baisse des concentrations de CO2 et la montée de la pression avec la profondeur (voir figure 1A). Le problème avec les échantillons de Siple (et les autres échantillons de faible profondeur) est que la concentration en CO2 trouvée dans la glace préindustrielle à une profondeur de 68 mètres (c’est-à-dire au-dessus de la formation des clathrates) était « top élevée ». Cette glace s’est formée en 1890, avec une concentration en CO2 de 328 ppmv, et non pas les 290 ppmv requis par l’hypothèse du réchauffement global. Une concentration atmosphérique en CO2 d’environ 328 ppmv a été relevée à Mauna Loa, Hawaï, en 1973 6, c’est-à-dire 83 ans après la formation de la glace de Siple. Des hypothèses de circonstance, non validées par des faits, ont permis de résoudre le problème : l’âge moyen de la glace a été arbitrairement déclaré comme ayant exactement 83 ans de plus que l’âge de l’air emprisonné. Les données ainsi « corrigées » ont ensuite été doucement allignées avec celles de Mauna Loa (voir figure 1B), et reproduites dans de nombreuses publications sous l’appellation désormais célèbre de « courbe de Siple ». Il a fallut attendre treize ans pour que des glaciologues se décident à tenter de valider cette hypothèse, ils n’y sont pas arrivés. Ce niveau atmosphérique de CO2 préindustriel, basé sur une connaissance très défaillante, est largement acceptée, c’est le saint Graal des modèles du réchauffement Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 39 40 climatique. Les modélistes ont ignoré l’évidence constituée de mesures directes des niveaux de CO2 atmosphérique, indiquant qu’au cours du XIXe siècle la concentration moyenne était de 335 ppvm 7 (figure 2). Dans la figure 2, les point encerclés montrent une sélection biaisée des données utilisées afin de démontrer que le niveau de CO2 atmosphérique était de 292 ppvm 8. Une étude de la fréquence stomatique sur des feuilles fossilisées de dépôts datant de l’holocène dans un lac danois montre que le niveau de CO2 atmosphérique était de 333 ppmv il y a 9400 ans, et de 348 ppmv il y a 9600 ans, contredisant ainsi le concept d’une stabilisation à un faible niveau du CO2 jusqu’à l’arrivée de la révolution industrielle 9. Une manipulation inappropriée des données, un rejet arbitraire de certains résultats ne correspondant pas à l’idée préconçue du réchauffement global sont fréquents dans plusieurs études glaciologiques des gaz à effet de serre. J’ai exposé ce mauvais usage de la science dans des publications spécialisées. Malheureusement, de tels cas ne sont pas limités à des publications particulières, mais semblent apparaître aussi dans des documents publiés par des organisations nationales et internationales. (…) Conclusion Le fondement de la plupart des conclusions du GIEC sur les causes anthropogéniques et les projections du changement climatique présuppose que le niveau de CO2 atmosphérique préindustrielle était plus bas qu’aujourd’hui. Cette supposition, basée sur des études glaciologiques, est fausse. Par conséquent, les projections du GIEC ne devraient pas être utilisées pour la planification économique nationale et internationale. L’inefficience climatique et le désastre économique du Protocole de Kyoto, basé sur les projections du GIEC, ont été correctement définis par le président Georges W. Bush comme étant « fatalement défectueux ». Cette critique a été récemment confirmée par le Président russe Vladimir Poutin. J’espère que leurs vues rationnelles préserveront le monde des énormes dommages pouvant découler de la mise en œuvre de recommandations basées sur une science biaisée. Figure 2 Les valeurs moyennes de mesures atmosphériques de CO2 en Europe, en Amérique du Nord et au Pérou ont été arbitrairement sélectionnées par Callendar 8 pour estimer à 292 ppmv la concentration moyenne de CO2 au cours du XIXe siècle. Slocum 7 a démontré que sans une telle sélection la moyenne était de 335 ppmv. Références 1. Jaworowski, Z., T.V. Segalstad, and N. Ono, Do glaciers tell a true atmospheric CO2 story ? The Science of the Total Environment, 1992. 114 : p. 227-284. 2. Shoji, H. and C.C. Langway Jr., Volume relaxation of air inclusions in a fresh ice core. Journal of Physical Chemistry, 1983. 87 : p. 4111-4114. 3. Neftel, A., et al., Evidence from polar ice cores for the increase in atmospheric CO2 in the past two centuries. Nature, 1985. 315 : p. 45-47. 4. Friedli, H., et al., Ice core record of the 13C/12C ratio of atmospheric CO2 in the past two centuries. Nature, 1986. 324 : p. 237-238. 5. IPCC, Climate Change - The IPCC Scientific Assess- ment. ed. J.T. Houghton et al. 1990, Cambridge University Press : Cambridge, pp. 364. 6. Boden, T.A., P. Kanciruk, and M.P. Farrel, TRENDS ‘90 A Compendium of Data on Global Change. 1990, Oak Ridge National Laboratory : Oak Ridge, Tennssee, pp. 257. 7. Slocum, G., Has the amount of carbon dioxide in the atmosphere changed significantly since the beginning of the twentieth century ? Month. Weather Rev., 1955(October) : p. 225-231. 8. Callendar, G.S., On the amount of carbon dioxide in the atmosphere. Tellus, 1958. 10 : p. 243-248. 9. Wagner, F., et al., Century-scale shifts in Early Holocene atmospheric CO2 concentration. Science, 1999. 284 : p. 1971-1973. Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 B. Réchauffement global et maladies infectieuses La science ne doit pas se prêter à la désinformation du public Par Paul Reiter, directeur de l’unité Insectes et maladies infectieuses à l’Institut Pasteur (Extraits) L es politiques publiques sont de plus en plus confrontées à des problèmes dont la solution se fonde sur la science, mais de nombreux scientifiques évitent les débats publics car leur discipline se prête mal à un dialogue simplifié. Par contre, de nombreux groupes de militants ont recours à des déclarations « scientifiques » catégoriques, simplistes et virulentes pour influencer l’opinion publique, en y mêlant une note de danger et d’urgence pour forcer l’attention des media. Cette couverture médiatique suscite des impressions fondées sur des « connaissances scientifiques » qui pèsent sur l’éducation, l’opinion publique et les décisions politiques. Certains scientifiques sont disposés à cautionner de telles idées pour attirer l’attention du public et s’assurer des financements. Ils écartent ceux qui se permettent de poser des questions et les taxent de scepticisme et de froideur. (…) En cette ère de l’information, la conscience populaire des problèmes scientifiques – particulièrement pour ce qui concerne la santé et l’environnement – est submergée par une marée de désinformation. Des militants alarmistes parlant au nom de groupes d’activistes et disposant de financements importants jouent un rôle majeur dans la création de cette désinformation. Dans de nombreux cas, ils manipulent la perception du public de façon flagrante par des déclarations soi-disant scientifiques, dans un mode passionnel et violemment critique, en y ajoutant une note de danger et d’urgence pour attirer les médias. (…) Ces idées sont souvent renforcées par des références à des articles scientifiques revus par les pairs qui sembleraient appuyer leurs déclarations, sans se soucier de savoir si ces articles sont largement approuvés par la communauté scientifique elle-même. (…) Ce détournement de la science n’est pas un phénomène nouveau. Un exemple classique est le mouvement eugéniste qui s’est formé dès la publication de L’origine des Espèces, et a atteint son point culminant dans les atrocités du régime nazi. Au début du XXe siècle, de nombreux pays se sont dotés de législation visant à « protéger » la pureté de la race et « améliorer le patrimoine humain ». Ces lois se fondaient sur une « science » qui démontrait par exemple que les chromosomes des Africains étaient visiblement « inférieurs » à ceux des Européens et sur des « examens morphométriques » qui révélaient des tendances criminelles par l’analyse des caractéristiques faciales. (…) Un exemple de nos jours est donné par des déclarations sans aucune preuve à l’appui, selon lesquelles les maladies transmises par les moustiques se déplacent vers de nouvelles latitudes et altitudes à cause du « réchauffement climatique ». [Souligné par la rédaction de ce dossier] Ces affirmations sont le fait de personnes qui ne connaissent pas la complexité de l’épidémiologie de ces maladies. Elles n’ont aucunement le soutien de scientifiques sérieux, mais elles sont encore répétées en public par des alarmistes de l’environnement, des gouvernements et des agences internationales. Le processus démocratique exige que les élus répondent aux préoccupations et aux craintes suscitées par ces alarmistes. (…) Il serait urgent de redresser cette situation en faisant en sorte que les véritables scientifiques puissent participer au débat public. 42 Texte complet disponible sur : http ://www.institut.veolia.org/fr/cahiers/conference-developpement-durable/activistes/reiter.aspx Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007 C. Réchauffement global et ouragans Lettre ouverte du Dr Chris Landsea à la communauté Le Dr Christopher Landsea, ancien chercheur en météorologie à la Hurricane Research Division de l’Atlantic Oceanographic & Meteorological Laboratory at NOAA, est maintenant officier pour la science et les opérations au Centre national des ouragans (NHC) (Extraits) C hers collègues, Après une délibération prolongée, j’ai décidé de me retirer du processus d’élaborationduQuatrièmeRapportd’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Je me retire parce que je suis arrivé à considérer que la partie à laquelle mon expertise se rapporte est devenue politisée. De plus, lorsque j’ai essayé de soulever mes préoccupations auprès de la direction du GIEC, sa réponse a été de simplement les rejeter. (…) Le GIEC est un groupe de chercheurs sur le climat venus du monde entier, qui se regroupent toutes les quelques années pour faire le point sur la manière dont le climat change et peut être affecté dans l’avenir par le réchauffement anthropogénique global. J’avais servis à deux occasion comme auteur du chapitre sur les observations et comme rédacteur pour le Deuxième Rapport d’évaluation (1995) et le Troisième Rapport d’évaluation (2001), principalement sur la question des cyclones tropicaux (ouragans et typhons). Mon travail sur les ouragans, ainsi que sur les cyclones tropicaux plus généralement, ont été largement cités par le GIEC. Pour le rapport à venir, le principal auteur du chapitre sur les observations, le Dr Kevin Trenberth, m’a demandé il y a plusieurs semaines de fournir une note sur les ouragans dans l’Atlantique. Comme je l’ai fait dans le passé, j’ai accepté d’assister le GIEC, que je voyais comme déterminant et important, mais aussi politiquement neutre pour ce qui concerne le climat. Peu après la requête du Dr Trenberth de fournir une ébauche de la section sur les ouragans de l’Atlantique pour le chapitre sur les observations, ce dernier a participé à une conférence de presse organisée par des scientifiques de Harvard sur le sujet « Des experts avertissent que le réchauffement global continuera probablement à provoquer de nouvelles vagues d’ouragans intenses », accompagnée de plusieurs autres interview avec les médias sur cette question. Le résultat de cette interaction avec les médias fut une large couverture directement liée à l’intense saison des ouragans dans l’Atlantique en 2004, présentée comme étant causée par l’actuel réchauffement par effet de serre anthropogénique. (…) J’ai trouvé inquiétant le fait que des participants à la conférence de presse de Harvard soient arrivés à la conclusion qu’aujourd’hui le réchauffement climatique a un impact sur la formation d’ouragans. A ma connaissance, aucun des participants à cette conférence de presse n’avait fait de recherche sur la variation des ouragans, et aucun ne rapportait de recherche nouvelle dans ce domaine. Auncune recherche précédente et actuelle dans ce domaine n’a montré de tendance fiable, sur le long terme, à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux, ni dans l’Atlantique ni dans aucun autre bassin. Les rapports 44 d’évaluation du GIEC de 1995 et 2001 n’avaient conclu à aucun impact du réchauffement global sur l’évolution des ouragans. (…) J’ai du mal à comprendre pourquoi mes collègues utilisent les médias pour mettre en avant l’hypothèse que l’activité des ouragans serait due au réchauffement climatique. Etant donné le rôle du Dr Trenberth comme principal auteur, responsable de préparer les textes sur les ouragans, et ses déclarations publiques jusqu’à maintenant, hors de l’actuelle compréhension de la science, m’ont conduit à penser qu’il serait très difficile pour le GIEC de procéder objectivement dans l’évaluation de l’activité des ouragans. Mon opinion est que lorsque les gens s’identifient comme étant associés au GIEC et qu’ils se prononcent ensuite très en dehors de la compréhension scientifique actuelle, ils peuvent endommager la crédibilité de la science sur le changement climatique et peuvent diminuer notre rôle à long terme sur le processus politique. (…) Je ne peux personnellement continuer en toute bonne foi à contribuer à un processus que je considère être motivé par des agendas préétablis et scientifiquement douteux. Puisque la direction du GIEC n’a vu aucun problème dans les actions du Dr Trenberth et l’a retenu comme principal auteur pour le Quatrième rapport d’évaluation, j’ai décidé de plus participer à sa rédaction. Sincèrement, Chris Landsea 17 janvier 2005 Texte complet (en anglais) sur : http ://www.lavoisier.com.au/papers/articles/landsea.html Réchauffement climatique, Arme de l’oligarchie financière contre les peuples / solidarité et progrès / mars 2007
Documents pareils
sur le réchauffement
La température globale de notre planète s’est réchauffée, en gros depuis la fin du XIX° siècle. Le chiffre officiel du GIEC
est de + 0,74°C entre 1906 et 2005. C’est un fait, aux erreurs de mesure ...