Comparaison entre les appareils d`imagerie par
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– Aperçus technologiques de l’ACMTS Comparaison entre les appareils d’imagerie par résonance magnétique à 1,5 tesla et à 3 tesla : étude méthodique de l’efficacité clinique Adaptation de Wood R, Bassett K, Foerster V, Spry C, Tong L. 1.5 Tesla Magnetic Resonance Imaging Scanners Compared with 3.0 Tesla Magnetic Resonance Imaging Scanners: Systematic Review of Clinical Effectiveness [rapport sur l’utilisation optimale de l’ACMTS]. Ottawa : Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé; 2011. Introduction La technologie médicale évolue sans cesse et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ne fait pas exception à la règle, comme en témoigne l’intensification du champ magnétique qui se traduit par une capacité d’imagerie accrue. Au Canada, la plupart des établissements offrant des services d’IRM sont munis d’appareils à aimant de 1,5 tesla (T), mais de nouveaux appareils comportant un aimant plus puissant, de 3 T ou de 7 T, ont fait leur apparition sur le marché. L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) rapporte que les examens d’IRM sont au nombre moyen de 41,4 par 1 000 personnes au Canada dans la période de 2008 à 20091. juin 2012, volume 2, numéro 2 caractéristiques de résonance particulières de divers tissus en images. Sur l’image, les tissus paraissent en teintes de gris2. L’intensité du signal (puissance de l’énergie émise par les atomes d’hydrogène stimulés) utilisé pour reconstruire l’image est proportionnelle à l’intensité du champ magnétique produit par l’appareil. Le rapport entre le signal et le bruit, le rapport entre le contraste et le bruit, la résolution spatiale et la résolution temporelle sont des critères de jugement courants de la qualité de l’image issue de la résonance magnétique. La présente étude méthodique des données probantes comparant l’IRM 1,5 T et l’IRM 3 T dans les applications cliniques a pour but d’éclairer les décideurs du secteur de la santé, notamment les responsables des achats des administrations publiques, les planificateurs de services de santé et les cliniciens, quant à l’efficacité clinique comparative de l’IRM 1,5 T et de l’IRM 3 T. Objectif L’étude méthodique a pour objectif d’évaluer les différences entre l’appareil d’IRM 1,5 T et l’appareil d’IRM 3 T. Pour ce faire, elle répondra aux questions suivantes : 1. Quels sont les avantages cliniques, les limites ainsi que les considérations à propos de la sécurité de l’appareil d’IRM 1,5 T et de l’appareil d’IRM 3 T ? 2. Quelles sont les différences entre l’appareil d’IRM 1,5 T et l’appareil d’IRM 3 T sur les plans de l’offre de services, de la main-d’œuvre et de l’environnement structural (réfection, installation) ? L’aimant de l’appareil d’IRM produit un champ magnétique puissant qui crée une magnétisation des tissus par alignement des moments magnétiques de spin des atomes d’hydrogène à un niveau d’énergie bas. Pour modifier cet alignement (à un niveau d’énergie plus élevé), l’appareil applique une radiofréquence dans une partie du corps. Puis, l’appareil capte l’énergie libérée par les molécules liées à l’hydrogène qui passent d’un niveau d’énergie élevé à un niveau d’énergie bas. Le terme résonance (d’où imagerie par résonance) désigne cet échange d’énergie entre les états de spin. Méthode Un récepteur de fréquence de résonance détecte l’énergie émise par les atomes d’hydrogène et un ordinateur transforme ces données sur les La recherche documentaire porte sur les sources d’information du domaine de l’évaluation des technologies de la santé (ETS), dont MEDLINE, © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 page | 1 Comparaison entre les appareils d’imagerie par résonance magnétique à 1,5 tesla et à 3 tesla : étude méthodique de l’efficacité clinique Embase, CINAHL, PubMed, The Cochrane Library (numéro 11, 2010), les bases de données du Centre for Review and Dissemination de l’Université d’York, ECRI (Health Devices Gold), EuroScan, des organismes d’ETS de la scène internationale, et elle s’accompagne d’une recherche documentaire sélective dans Internet. La recherche se cantonne aux articles de langue anglaise ou française publiés dans la période du 1er janvier 2005 au 29 novembre 2010. Le mécanisme d’alerte périodique est en fonction jusqu’au 27 avril 2011. Des filtres méthodologiques restreignent la recherche aux évaluations technologiques (ETS), aux études méthodiques et aux métaanalyses ayant trait à l’IRM 1,5 T et à l’IRM 3 T. Par contre, aucun filtre n’encadre la recherche selon le type d’études comparant les deux appareils. En toute indépendance l’un de l’autre, deux examinateurs ont évalué les résultats de la recherche documentaire et choisi les articles d’intérêt selon des critères établis au préalable. L’équipe du projet de recherche a entrepris une étude méthodique afin de répondre à la question sur les avantages, les limites et les aspects de la sécurité des appareils d’IRM. L’étude se penche sur le sujet de l’efficacité clinique comparative des appareils d’IRM en examinant des paramètres d’intérêt clinique tels le retentissement sur le diagnostic ou les décisions ayant trait à la prise en charge et les résultats cliniques (état de santé du patient). Les chercheurs ont rejeté les études portant exclusivement sur des aspects techniques de l’imagerie. Les études choisies comptent au moins 20 participants qui subissent un examen d’IRM 1,5 T et un examen d’IRM 3 T dans la même semaine sur le motif d’une affection aiguë ou le même mois sur le motif d’une maladie chronique. À l’étude méthodique s’ajoute une étude descriptive sur l’IRM et la sécurité du patient. Pour déterminer les différences entre l’IRM 1,5 T et l’IRM 3 T quant à l’offre de services, à la main-d’œuvre et à l’environnement structural, les auteurs ont puisé de l’information dans diverses sources, dont l’ICIS, de la documentation ayant fait l’objet d’un examen page | 2 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) par des pairs, des sites Web et des experts. En outre, ils ont demandé à cinq fabricants d’équipement d’origine dont l’équipement d’IRM est présent sur le marché canadien de répondre à un questionnaire. Résultats Les auteurs n’ont pas relevé d’études comparant l’IRM 3 T à l’IRM 1,5 T sous l’angle du retentissement sur les résultats cliniques, sur l’évolution de l’état du patient ou sur la prise en charge de la maladie. Les 25 études retenues font état de paramètres cliniques de l’examen dans les six catégories cliniques que voici : la neurologie — principalement la sclérose en plaques; les troubles vasculaires cérébraux; la sténose de l’artère rénale; la coronaropathie; les troubles de l’appareil locomoteur; l’oncologie (cancers du sein, du foie, de la prostate, de l’endomètre et du col de l’utérus). Pour la plupart, les chercheurs estiment que l’IRM 3T est équivalente à l’IRM 1,5 T sous divers aspects. Dans quelques cas, l’IRM 1,5 T s’avère mieux que l’IRM 3 T; ainsi en est-il dans la délimitation de la tumeur de la prostate, par exemple. Dans d’autres cas, l’IRM 3 T se révèle supérieure à l’IRM 1,5 T. En effet, il appert que l’IRM 3 T est avantageuse dans : la détection des lésions de la sclérose en plaques; le repérage du ou des vaisseaux sanguins atteints dans la coronaropathie; la détection de la forme et de la position du disque de l’articulation temporomandibulaire; la visibilité des nerfs parcourant le plexus brachial; la visibilité des structures anatomiques du poignet; la détection des lésions fibrocartilagineuses; le diagnostic des métastases hépatiques (exactitude accrue); © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) la détection des métastases hépatiques (sensibilité accrue). La taille de l’échantillon des études, de nature prospective, va de 20 à 65 participants, qui subissent un examen d’IRM 1,5 T et un examen d’IRM 3 T dans une courte période. Deux examinateurs ou plus, habituellement des radiologistes, qui, en général, ne connaissent pas les cas ni la puissance de l’aimant, évaluent les images en fonction de paramètres quantitatifs normalisés et d’échelles qualitatives. Dans certains cas, les examinateurs interprètent les images, chacun de son côté, puis comparent leurs constatations. Dans d’autres cas, ils s’entendent sur les constatations après en avoir discuté ensemble. L’information sur la sécurité provenant de synthèses et d’articles de fond, non pas issue d’études comme telles, indique que l’IRM 3 T est impensable pour des patients porteurs de certains implants jugés incompatibles avec ce champ magnétique intense; à ce jour, la compatibilité de plus de 1 000 dispositifs ou objets avec l’environnement d’IRM 3 T est encore indéterminée. La chaleur et le bruit accrus, inhérents à l’IRM 3 T, peuvent également soulever des préoccupations. Par l’entremise du système d’alerte périodique, nous avons relevé l’étude d’Ohba et ses collègues3. Les résultats de cette étude prospective, comparative et non randomisée ne changent en rien la conclusion de l’étude méthodique. L’étude démontre que l’IRM 3 T et l’IRM 1,5 T en mode d’imagerie de diffusion sont d’efficacité égale dans la détection de 58 nodules pulmonaires malins chez 76 patients. Les auteurs soulignent d’autre part que le perfectionnement des logiciels d’IRM 3 T pourrait se traduire par la diminution des artéfacts pulmonaires et ainsi améliorer la corrélation avec les valeurs du coefficient de diffusion et la diffusion du 18F-FDG à la tomographie par émission de positons. Deux fabricants d’équipement d’origine ont répondu au sondage, l’un offrant de l’information substantielle. Ces réponses ainsi Comparaison entre les appareils d’imagerie par résonance magnétique à 1,5 tesla et à 3 tesla : étude méthodique de l’efficacité clinique que l’entrevue avec un expert et l’enquête sur l’imagerie médicale effectuée par l’ICIS en 2009 sont les sources d’information apportant des éléments de réponse à la seconde question de recherche à propos de l’offre de services, de la main-d’œuvre et de l’environnement structural. Au 1er janvier 20091, l’ICIS dénombre 212 appareils d’IRM, dont 8 appareils d’IRM 3 T répartis en Alberta, en Ontario et au Québec. Le nombre d’examens moyen par appareil d’IRM s’élevait à 5 750 au pays. Dans la période de 2008 à 2009, la moyenne canadienne était de 41,4 examens d’IRM par tranche de 1 000 personnes, soit une moins grande utilisation que dans les autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques dont la moyenne se situait alors à 48,5 examens par 1 000 personnes. L’appareil d’IRM 3 T est plus volumineux et plus lourd que l’appareil d’IRM 1,5 T. Pour accueillir l’appareil 3 T, la pièce doit donc être plus grande que celle qui loge l’appareil 1,5 T et prévoir un support structural plus imposant. Comme le champ de dispersion magnétique de l’appareil d’IRM 3 T s’étend plus loin que celui de l’appareil d’IRM 1,5 T, le blindage magnétique de la salle où loge l’appareil 3 T devra être rehaussé par rapport à celui de la salle de l’appareil 1,5 T pour limiter l’étendue de ce champ de dispersion magnétique de 5 gauss à la salle. Il sera sans doute nécessaire de prévoir de nouveaux guides d’ondes (voies de passage de la tubulure intraveineuse ou d’autres lignes vers la salle d’examen) et de renforcer la capacité de charge du plancher. Par contre, il est fort probable que le blindage contre les radiofréquences soit suffisant. Limites Avantages cliniques, limites et sécurité La principale limite de l’étude méthodique tient à l’absence de données probantes permettant d’établir un lien entre les constatations à propos de paramètres cliniques de l’examen d’IRM 1,5 T et de celui d’IRM 3 T et des issues d’importance clinique, à savoir le diagnostic, la prise en charge du patient et les résultats cliniques. Bien que des études indiquent que © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 page | 3 Comparaison entre les appareils d’imagerie par résonance magnétique à 1,5 tesla et à 3 tesla : étude méthodique de l’efficacité clinique l’IRM 3 T se révèle supérieure à l’IRM 1,5 T sous des aspects cliniques tels le nombre et la localisation des lésions détectées, il reste à savoir s’il s’agit là de différences d’importance pour le patient et à déterminer l’ampleur de ces différences. Les études sont en général de petite envergure, comptant de 20 à 30 participants. Plusieurs articles, qui font état de cette limite, préconisent la tenue d’études de plus grande envergure qui recruteraient des participants aux caractéristiques diverses et comporteraient un suivi plus long afin d’être en mesure de tirer des conclusions valides dans la pratique clinique. Les études retenues sont de nature observationnelle et elles ne prévoient pas de mesures strictes pour contrer le risque de biais susceptibles de les entraîner vers la détection de différences qui ne sont pas réelles ou le fait de passer outre des différences qui le sont. Le corpus de recherche qui fait l’objet de l’étude méthodique est formé des études qui satisfont les critères de sélection. Par conséquent, des indications de l’IRM ne sont pas abordées, notamment la tumeur cérébrale, l’épilepsie, l’imagerie mammaire et les troubles du genou et de l’épaule. En outre, les études retenues sont menées auprès d’adultes; il s’ensuit que l’étude méthodique ne couvre pas la population pédiatrique. Nous nous sommes efforcés de retracer la source de financement des études choisies, mais 22 (88 %) d’entre elles ne disent rien du financement, ni des conflits d’intérêts. Quant aux trois autres, ce sont respectivement la Fondation allemande de la recherche, la Fondation néerlandaise de la recherche sur la sclérose en plaques et Pfizer qui les financent. Pour ce qui est de l’affiliation à l’industrie, un auteur est rémunéré par GE, deux par Philips et un par Pfizer. Autre aspect problématique, l’interprétation des résultats des études dans le contexte du perfectionnement constant et de l’évolution de la performance des appareils d’IRM. Même si nous n’avons sélectionné que des études récentes (publiées en 2005 ou après), certaines remontent à 2003 alors que l’IRM 3 T en était à ses débuts. page | 4 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) Le rendement des appareils d’IRM 1,5 T et d’IRM 3 T est différent aujourd’hui de celui des appareils dont il est question dans ces études, ce qui donne à penser que les résultats des études anciennes ne pourraient être reproduits à l’heure actuelle. Étant donné que la réglementation fédérale stipule que le fabricant de l’appareil n’a qu’à démontrer la sécurité et l’uniformité de la performance technique de l’appareil conformément aux spécifications, qu’il n’a pas à offrir de données probantes scientifiques sur l’utilité clinique ou les avantages pour le patient pour obtenir l’autorisation de commercialisation, la documentation sur l’IRM est principalement constituée de renseignements de cette nature. En outre, de telles exigences réglementaires n’incitent pas les fabricants à effectuer des études de l’impact de la technologie sur les résultats cliniques. Différences sur les plans de l’offre de services, de la main-d’œuvre et de l’environnement structural En raison de délais serrés dans la rédaction du rapport, de la période (décembre et janvier) et de l’étendue des renseignements demandés dans le sondage, nous n’avons pas obtenu beaucoup d’information des fabricants d’équipement d’origine. L’information nécessaire pour évaluer avec justesse les différences sur les plans de l’offre de services, de la main-d’œuvre et de l’environnement structural demeure donc inédite, inaccessible ou de nature anecdotique. De même, les données sur l’utilisation se résument à l’information collectée en janvier 2009 (l’ICIS a collecté des données à propos de 2010, mais ne les a pas publiées encore). Enfin, l’information sur l’offre de services et la main-d’œuvre n’est pas forcément applicable à toutes les régions du pays. Conclusion Les données probantes sur les paramètres cliniques (nombre de lésions détectées, par exemple) démontrent que l’RM 3 T est tout aussi efficace en général, voire mieux, que © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) l’IRM 1,5 T dans les études examinées ici. Toutefois, la portée de ces études est limitée par des aspects comme le plan d’étude et la taille de l’échantillon. Les données probantes ne disent pas si la prise en charge du patient ou les résultats cliniques s’en trouveront modifiés. Plus précisément, nous ne pouvons nous prononcer sur l’efficacité clinique relative de l’IRM 3 T et de l’IRM 1,5 T. Les données probantes sur la sécurité de l’IRM 3 T en présence d’implants sont rares. Le choix de l’appareil repose également sur des considérations tels l’étendue de la rénovation nécessaire pour accueillir l’appareil d’IRM 3 T, l’expérience du personnel en matière d’IRM et les besoins sur le plan de la recherche ainsi qu’en matière d’applications cliniques actuelles et futures. Comparaison entre les appareils d’imagerie par résonance magnétique à 1,5 tesla et à 3 tesla : étude méthodique de l’efficacité clinique Références 1. ICIH [Internet]. Ottawa (ON): Institut canadien d'information sur la santé (ICIS). Imagerie médicale : le recours aux examens d'IRM et de TDM varie fortement par les provinces; 2010 [cité le 13 janvier 2011]. Accessible à : http://www.cihi.ca/cihi-extportal/internet/fr/document/types+of+care/specia lized+services/medical+imaging/release_22jul20 10 2. Magnetic resonance - technology information portal: MRI database [Internet]. [place unknown]: MR-TIP; 2003 -. Magnetic resonance imaging MRI; 2011 Jan 3 [cité le 5 janvier 2011]. 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