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ETAT DE VAUD CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Chemin du Trabandan 28 1014 Lausanne Octobre 2002 Maisons d’arrêts et de préventive Contrôle de la gestion comptable et financière CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 2 Maisons d’arrêts et de préventive Contrôle de la gestion comptable et financière Conformément aux dispositions de l'art. 47 al. 1 de la loi sur les finances, nous avons procédé au contrôle de la gestion comptable et financière des Maisons d’arrêts et de préventive. Le résultat de nos travaux est consigné dans le présent rapport, dont la matière se subdivise comme suit : Page 1 Déroulement de l’audit 3 2 Description du contrôle 3 3 Généralités 3 3.1 3 4 5 6 Gestion du mobilier, machines et appareil 4 4.1 4.2 4 5.1 5.2 7 8 Affectation de l’appartement Coût de transformation et d’aménagement Voyages à l’étranger Destination et coût des voyages Autorisation de voyager à l’étranger Dépenses de service et frais de représentation Validation et comptabilisation des dépenses du Directeur Procédures diverses 8.1 8.2 9 4 7 7.1 8 Vente de biens appartenant à l’Etat Acquisition des téléphones mobiles et de matériel informatique Appartement de service des salles d’arrêts à Lausanne 6.1 6.2 7 Organisation Engagement de personnel Factures fournisseurs Synthèse et conclusions 9.1 9.2 Synthèse Conclusions Annexes : 1 Liste des recommandations avec délai 2 Décision d’organisation des MAPs 3 Lettre du 18 octobre 2002 de Monsieur A. Vallotton, Chef de service Maisons d’arrêts et de préventive 9 9 10 12 12 14 14 14 16 16 16 CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 1 3 Déroulement de l’audit Nos travaux de révision ont été effectués entre le 28 juin et le 9 juillet 2002, sous la responsabilité de M. Thierry Bonard, expert-comptable diplômé. Ils ont été exécutés par Mme Loredana Bader, experte-comptable diplômée, M. Daniel Aeby, comptable avec brevet fédéral, Mlle Audrey Butikofer, économiste HES et Mme Nuria De Cet, auditrice. 2 Description du contrôle Nos travaux d’audit ont plus particulièrement porté sur le contrôle des comptes des exercices 1999 à 2001. Nous avons analysé la gestion comptable et financière des Maisons d’arrêts et de préventive (MAPs). Une lettre anonyme, qui est parvenue au CCF en date du 14 juin 2002, a été transmise au Chef du Département de la sécurité et de l’environnement (DSE). Les éléments relevés dans le document ont fortement retenu l’attention du Secrétariat général du DSE qui nous a sollicités. Bien que nous n’ayons pas été contraints, au sens des dispositions légales, à intervenir, le fait que des contrôles devaient être réalisés au Service pénitentiaire (SPEN) dans le cadre du prochain programme de travail du CCF (plan quadriennal, art. 6 Règlement CCF) nous a conduits à réaliser de manière anticipée le présent audit. Nous nous limitons à présenter, dans le présent rapport, les éléments nécessitant une attention particulière et non pas à énumérer l'intégralité des résultats des contrôles et analyses effectués dans le cadre de notre audit. 3 Généralités 3.1 Organisation Les MAPs sont rattachés au Service pénitentiaire de l’Etat de Vaud. Ce service de l’Etat dépendait du Département des institutions et des relations extérieures (DIRE) pour la période contrôlée. Il a été transféré au Département de la sécurité et de l’environnement (DSE), conformément à la décision du Conseil d’Etat du 13 mai 2002. Les MAPs disposent de 104,5 ETP répartis sur cinq sites, pour un budget de charges, hors investissement, de l’ordre de CHF 13,6 millions en 2001. L’organisation des MAPs, selon la décision d’organisation approuvée par le Chef du DIRE le 28 avril 2000, est présentée en annexe 2. * * * * * Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 4 4 Gestion du mobilier, machines et appareil 4.1 Description Vente de biens appartenant à l’Etat Lorsque des biens acquis par l’Etat ne sont plus utiles au fonctionnement du service, celui-ci doit en informer la Centrale d’achats de l’Etat de Vaud (CADEV), conformément aux Directives et règles à usage interne de l’Etat (DRUIDE, 10.1.1, point 17). La revente des biens aux collaborateurs de l’Etat ne fait pas l’objet de règles formalisées. En pratique, tous les collaborateurs peuvent s’adresser à la CADEV s’ils sont intéressés à acquérir un objet d’occasion. La CADEV procède alors à l’évaluation de celui-ci par exemple sur la base : Commentaire • Des principes appliqués sur le marché (Econocom) pour l’informatique. • D’un amortissement linéaire de 12 ans sur le prix d’acquisition pour le mobilier. Les MAPs ne tiennent pas d’inventaires pour le mobilier, les machines et les appareils. En effet, nous rappelons que l’Etat n’a pas édicté de directives relatives à la tenue d’inventaire. Par conséquent, il est extrêmement difficile de vérifier l’exhaustivité des objets et de connaître leur historique (date et prix d’acquisition). En ce qui concerne les MAPs, sur la base des informations recueillies, nous avons constaté que quelques objets usagés ont été vendus au Directeur et au personnel. Pour le Directeur, il s’agit de : • 1 bureau et 1 paroi bibliothèque, acquis en mai 1997 pour CHF 50.—, avec l’accord de la Centrale d’achats de l’Etat de Vaud. • 1 jatte à choucroute destinée au rebut, acquise en novembre 1999 pour CHF 20.—. • 1 PC, remis en mars 1999 à M. Péquignot et payé par le budget des MAPs en 2001 pour CHF 375.—. Selon les explications obtenues du Directeur, le PC précité a été payé par les MAPs, compte tenu d’une utilisation semi-professionnelle et des dépenses d’installation qu’il a consenties à son domicile. Il a été porté à notre connaissance que le Directeur a interpellé à deux reprises le Chef de service, en mars et avril 1999, pour avoir son accord sur cette manière de procéder. Toutefois, il n’a pas obtenu de réponse écrite et l’opération a été effectuée. Détermination du CCF En définitive, compte tenu de l’absence de règles restrictives à l’Etat, nous ne pouvons pas conclure à une procédure incorrecte pour la cession des objets appartenant aux MAPs. 4.2 Description Acquisition des téléphones mobiles et de matériel informatique Dans sa séance du 19 août 1998, le Conseil d’Etat a décidé d’adopter une directive sur l’utilisation des téléphones cellulaires. er Par ailleurs, depuis le 1 janvier 2000, la fourniture de téléphones mobiles et des abonnements correspondants pour les employés de l’Etat de Vaud est du ressort du Centre Cantonal des Télécommunications (CCT) exclusivement. En d’autres termes, les Services n’ont plus le droit de procéder directement à l’achat d’appareils de téléphonie mobile et de conclure des abonnements avec des fournisseurs. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 5 En ce qui concerne le matériel informatique du Service pénitentiaire, il fait l’objet d’un contrat de leasing avec Econocom SA depuis mai 1998, avec l’accord de l’Unité informatique départementale (UID) du DIRE. Commentaire Le détail des achats de téléphones mobiles et de leurs accessoires effectués entre 1999 et 2001 par le budget de fonctionnement des MAPs est le suivant : Attribution initiale Montant 1 mobile Motorola Startac130 + installation mains libres dans la voiture M. Péquignot 1'667.10 31111 1 mobile Motorola V3688 + installation mains libres dans la voiture M. Péquignot 1'708.25 26.04.2000 31111 1 mobile Motorola V3688 M. Péquignot 990.00 17.11.2000 3118 1 mobile Siemens M35 Piquet Vevey 147.95 31.01.2001 3114 1 mobile Nokia 3310 M. Chaiffre 23.02.2001 3114 2 mobiles Nokia (3310 et 6110) Piquets Croisée + Bois-Mermet 241.00 09.03.2001 31111 1 mobile Nokia 8210 Mme Martin 265.00 27.06.2001 3114 1 mobile Nokia 6210 M. Thonney 430.70 30.06.2001 3154 1 mobile GSM Nokia + kit mains libres M. Péquignot 815.00 Date Rubrique 29.01.1999 30.06.1999 311113113 25.01.2000 Matériel 82.25 Nous relevons que sur les dix téléphones mobiles acquis entre 1999 et 2001 par les MAPs, pour un total de CHF 6'347.25, quatre ont été attribués à l’origine à son Directeur. Celui-ci nous a précisé que les trois premiers mobiles ont été soit détruits pour cause de défectuosité, soit remis à un collègue, le dernier étant toujours en sa possession. La direction des MAPs nous a informés qu’elle n’était pas au courant des règles d’attribution et de financement des téléphones mobiles mises en place par le CCT er depuis le 1 janvier 2000. Ceci explique que les Natels acquis en 2000 et 2001 n’ont pas été fournis par le CCT. En revanche, depuis 2002, les MAPs respectent la procédure interne de l’Etat. En ce qui concerne les règles d’octroi de téléphone mobile et la prise en charge des frais de communication, aucune directive interne n’a été établie par le service. Frais de communications privées Les recommandations du Conseil d’Etat relatives à l’attribution des appareils précisent les règles d'octroi. Pour les membres de la direction des MAPs, nous sommes d’avis qu’il s’agit d’appareils liés à la fonction. Dans ce cas, deux solutions sont possibles : • Pour les collaborateurs exerçant une fonction nécessitant le port plus ou moins permanent d’un téléphone mobile, les communications privées sont tolérées et une contribution forfaitaire mensuelle de CHF 25.— peut être demandée. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES • 6 Pour les collaborateurs exerçant une fonction de la sécurité publique, qui doivent pour des raisons impératives être joints en tout temps, aucune participation financière n’est demandée. En revanche, les communications privées ne sont pas tolérées. Nous avons constaté que le Directeur a spontanément participé de manière forfaitaire à ses communications privées de téléphone mobile pour un total de CHF 350.— entre 1999 et 2001. Matériel informatique Pour le matériel informatique, l’attribution est définie par l’Unité informatique départementale ; le remplacement de ces machines se fait sur la base contractuelle prévue avec Econocom SA. Détermination du CCF La gestion des téléphones mobiles soulève les remarques et questions suivantes de notre part : • Le prix des téléphones mobiles achetés pour le Directeur est élevé et ne correspond pas à un emploi économe des moyens. • La comptabilisation des achats dans de multiples rubriques budgétaires ne respecte pas les principes de clarté et de spécialité qualitative des montants inscrits au budget. • En cas de défectuosité d’un appareil, la garantie d’usine a-t-elle été actionnée ? • Lorsqu’un collaborateur de l’Etat endommage un appareil, ne devrait-il pas participer financièrement à son remplacement ? Pour le matériel informatique, en l’absence d’inventaire géré par le Service, nous ne sommes pas en mesure de vérifier le roulement de ce matériel. Recommandation 1 Importance Basse Moyenne Haute Réponse requise 31.12.2002 Nous recommandons au Chef du Service pénitentiaire de définir l’attribution des téléphones mobiles dans ses établissements, afin que ceux-ci puissent appliquer les directives y afférentes. Détermination du Service pénitentiaire Acquisition de téléphones mobiles + matériel informatique Téléphones mobiles a) La problématique des prix des appareils mobiles de même que les règles d’imputations comptables devraient être réglées par la mise en pratique des directives du CE et de la procédure CCF. b) Au niveau de la garantie, il faut relever que la couverture dépasse rarement les 12 mois et que ces équipements ne sont pas spécialement conçus pour durer surtout dans des conditions d’utilisations tout temps et tous milieux. Les problèmes interviennent souvent après la fin de la garantie. c) Le principe de la participation d’un collaborateur ne peut être exclus, mais ne devrait en aucun cas être systématique (risque de refus de prendre en charge des équipements techniques indispensables pour la sécurité. Recommandation no1 : En réponse, une instruction de service a été préparée pour compléter la directive du CE de 1998. Informatique. La gestion comme l’inventaire sont de la compétence de l’UID et le Service ne dispose plus des ressources internes pour assurer un contrôle centralisé, ces dernières ayant été transférées à L’UID. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 5 7 Appartement de service des salles d’arrêts à Lausanne 5.1 Affectation de l’appartement Description Les MAPs louent un bâtiment pour des salles d’arrêts, aux Escaliers du Marché à Lausanne. Ce bâtiment dispose d’un appartement de fonction de 5 pièces qui était occupé jusqu’à fin 1999 par un couple gérant pour un loyer mensuel de CHF 740.—, charges comprises. Ce loyer a été calculé par le Service des gérances, en tenant compte d’un abattement de 60 % pour couvrir l’obligation pour le surveillant d’habiter en ces lieux ainsi que des inconvénients découlant de sa fonction. Commentaire Au terme de l’activité d’une des deux personnes chargées de la gestion des salles d’arrêts, la direction des MAPs a remis en question le système du couple de gérants et a préféré aménager une chambre de veille dans le cellulaire pour un surveillant. L’appartement de fonction a, quant à lui, été sous-loué à des étudiants depuis janvier 2000 sous forme de chambres, pour un prix de location équivalent à celui payé par les anciens locataires, soit CHF 740.—. M. Péquignot occupe depuis septembre 2000 une des pièces de l’appartement en question et participe proportionnellement au montant de la location, soit CHF 210.—. Les contrats de sous-location des chambres aux étudiants ont été établis au nom des MAPs et sont signés par l’étudiant et le Directeur, M. Péquignot. Pour l’année 2000, les étudiants ont versé individuellement le montant de leur location aux MAPs. Depuis 2001, le montant de la location est intégralement réglé chaque mois par M. Péquignot, celui-ci se chargeant d’encaisser le loyer auprès des étudiants. Des travaux de rénovation de l’appartement ont été entrepris sous la supervision du Service des bâtiments en novembre et décembre 2000. Détermination du CCF Le Service des gérances n’a pas été informé de cette démarche de sous-location de l’appartement de fonction, alors que tous les contrats doivent lui être soumis conformément aux directives N° 9.1.5 du DRUIDE. Nous relevons cependant que le Chef du Service pénitentiaire a été informé de cette procédure par M. Péquignot, lors de la séance des Directeurs d’établissements pénitentiaires du 11 janvier 2000, selon le procès-verbal qui nous a été fourni. Nous constatons que le montant de la location fixé pour les chambres d’étudiant ne tient pas compte : • Que le loyer payé précédemment par le couple gérant faisait l’objet d’abattements importants liés à la fonction. • Que des frais liés à des travaux de réfection ainsi qu’à l’aménagement de l’appartement en chambres meublées ont été consentis. • Que le loyer payé par l’Etat pour ce bâtiment a augmenté au 1 avril 2001. er Recommandation 2 Importance Basse Moyenne Haute Nous demandons que la procédure de location prévue par le DRUIDE soit respectée et que les baux à loyers soient revus par le Service des gérances. Réponse requise 31.12.2002 Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 8 Détermination du Service pénitentiaire Gestion par le service des gérances Le rapport contient une imprécision. Le chef du Département avait été mis au courant par un rapport au début de nouvelle affectation et l'avait approuvé. Le Service est d'accord avec la proposition de transfert de compétence au Service des gérances, qui est logique. Ce sera fait avant la fin de l’année. 5.2 Description Coût de transformation et d’aménagement Des travaux de réfection (peinture et revêtement de sols) de l’appartement de service des salles d’arrêts ont été entrepris en novembre et décembre 2000. Ces travaux ont été supervisés par le Service des bâtiments. Compte tenu de l’affectation de l’appartement en chambres meublées pour étudiants dès 2000, des acquisitions ont été faites pour aménager cet appartement. Commentaire Nous avons déterminé les coûts inhérents d’une part, aux travaux de réfection et d’autre part, aux dépenses pour l’aménagement de l’appartement effectuées entre décembre 1999 et mars 2002, comme suit : Réfection CHF 39'457.— Aménagement CHF 17'782.— Total CHF 57'239.— Si les frais d’aménagement précités ont été imputés dans les différentes rubriques de charges des exercices concernés, en revanche les coûts des travaux de réfection n’étaient pas prévus au budget des MAPs. Par conséquent, il a été nécessaire de financer ces travaux par le transfert du budget disponible auprès du Service des bâtiments pour l’entretien général du Bois-Mermet. Détermination du CCF Nous avons pu vérifier que les réfections et l’ameublement de l’appartement ont été effectués de manière modérée. Néanmoins, nous sommes d’avis que la nécessité de procéder à cet investissement pour une affectation ne correspondant pas au champ d’activité des MAPs est sujette à caution. En effet, nous relevons que : • Le revenu annuel des locations (CHF 8'880.—, charges comprises) ne couvre pas la participation proportionnelle du loyer assumé par l’Etat pour le bâtiment (CHF 52'248.—, charges comprises). • L’amortissement de l’investissement consenti de CHF 57'239.— correspond à plusieurs années de loyer des étudiants. • L’immeuble n’appartenant pas à l’Etat, les frais d’entretien devraient en principe être assumés par le propriétaire. Détermination du Service pénitentiaire La réparation, de valeur modérée, ne couvre pas les investissements Il est encore impossible de prévoir l’affectation future des Salles d’Arrêt. Seule l’approbation de la Révision du Code pénal par les Chambres fédérales au printemps prochain permettra une meilleure simulation des besoins et des prises de décision quant à une affectation durable de ces locaux. Ces dernières années, aucune affectation précise et de longue durée n’était possible. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 6 9 Voyages à l’étranger 6.1 Destination et coût des voyages Description Les collaborateurs de l’Administration cantonale vaudoise ont la possibilité d’effectuer des séjours à l’étranger dans le cadre de leur activité, pour des raisons de voyage d’études ou de participation à des congrès internationaux. Dans tous les cas, les frais de déplacement doivent être prévus dans le budget ordinaire. Commentaire Le Directeur, accompagné quelquefois de collaborateurs des MAPs, a effectué les voyages suivants à l’étranger entre 1999 et 2001 : Dates Nbre pers. Montant 5 au 19 juin 1999 Canada 1 5'821.25 6 au 10 octobre 1999 Maroc 1 3'004.25 7 et 8 novembre 1999 Moulins/France 4 758.75 Octobre 1999 Hollande 1 294.00 26 au 28 septembre 2000 Paris 1 729.00 25 au 30 octobre 2000 Maroc 8 11'697.55 27.12.2000 au 03.01.2001 Bulgarie 1 967.20 27 avril au 6 mai 2001 Canada 1 1'009.00 15 et 16 décembre 2001 Marseille 2 806.05 Total Détermination du CCF Destination 25'087.05 Nous relevons qu’un montant important, soit plus de CHF 25'000.—, a été pris en charge par les budgets 1999, 2000 et 2001 des MAPs pour les différents voyages effectués à l’étranger, tant par le Directeur que par d’autres collaborateurs. De plus, le contrôle des pièces justificatives et de la comptabilisation des dépenses a fait ressortir les lacunes suivantes : • Plusieurs dépenses, pour un total de CHF 5'976.25, découlent d’une note manuscrite ou d’un décompte signé par M. Péquignot, voire d’une quittance de change bancaire. • Les dépenses ont été enregistrées dans les rubriques comptables concernant la formation professionnelle du personnel (3091), les frais de repas et d’hôtel (3063), les frais de transport (3061) et les frais de réception (3171). Cependant, aucune systématique d’imputation ne ressort clairement par rapport à l’origine de la dépense. Recommandation 3 Importance Basse Moyenne Haute Réponse requise Non Nous demandons que les dépenses prises en charge par les MAPs fassent l’objet de pièces justificatives probantes et que la comptabilisation respecte les principes de clarté et de spécialité qualitative du budget exigés par l’article 14a de la loi sur les finances. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 6.2 Description 10 Autorisation de voyager à l’étranger La loi sur le statut général des fonctions publiques (article 22) et ses dispositions d’applications (point N° 22.2) précisent les règles relatives à la participation des fonctionnaires à des congrès internationaux ou à des voyages d’études à l’étranger. Les compétences relatives aux autorisations de déplacement d’un fonctionnaire à l’étranger ont fait l’objet d’une décision du Conseil d’Etat le 9 juin 1989. Commentaire A défaut de mention particulière dans le cahier des charges du collaborateur, les dispositions d’application du statut valables pour la période concernée précisent que la participation d’un fonctionnaire à un congrès ou à un voyage d’études hors de Suisse est de la compétence du Chef de département, pour autant que le montant du déplacement ne dépasse pas CHF 2'000.— et que cette dépense soit prévue dans un poste budgétaire. Au-delà de cette limite, les propositions font l’objet d’une décision du Conseil d’Etat avec préavis motivé du Chef du département intéressé et du Département des finances. Les propositions doivent être motivées notamment sur les points suivants : Détermination du CCF • Le but du congrès (ou du voyage d’études), son programme, le lieu, la date, la durée. • La composition de la délégation. • Les avantages que peuvent en tirer l’Etat de Vaud, ainsi que le (ou les) délégué(s), pour sa (leur) formation professionnelle. • L’activité particulière, le cas échéant, du délégué au sein du congrès : présentation d’un rapport, membre d’une commission d’études, etc. • Le montant des frais à la charge de l’Etat – en indiquant la part de la Confédération, du ou des délégués, d’autres personnes – et le mode de paiement : par budget, demande d’allocation supplémentaire, par un fonds spécial. • Le temps d’absence nécessaire, en précisant qu’il sera pris ou non, totalement ou partiellement sur le temps de travail ou imputé sur les vacances. Nous avons constaté que la procédure d’autorisation précitée n’a pas été suivie par les MAPs. M. Péquignot nous a informés que tous les voyages ont été effectués avec l’accord oral du Chef du service pénitentiaire et qu’ils avaient un but d’échange et de formation. Nous ne sommes pas compétents pour juger de l’opportunité des voyages d’études entrepris, ni des avantages en résultant. Néanmoins, nous nous étonnons de la participation de deux secrétaires dans le cadre du voyage au Maroc d’octobre 2000. Au surplus, le budget consacré aux voyages à l’étranger pour les trois années contrôlées est important et nous nous interrogeons quant à l’emploi judicieux des moyens octroyés par l’Etat aux MAPs. Recommandation 4 Importance Basse Moyenne Haute Réponse requise Non Nous demandons qu’à l’avenir, les MAPs, par l’intermédiaire du SPEN et du DSE, respectent les dispositions d’application du statut relatives à la participation des fonctionnaires à des congrès internationaux ou à des voyages d’études à l’étranger. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 11 Détermination du Service pénitentiaire Voyages à l'étranger L'organisation des prisons dépend, sur le plan légal, de conventions et de lois européennes, suisses et cantonales. L'organisation suisse et l'implication des organes cantonaux dans le système européen sont de plus en plus forts et les membres des pays européens sont appelés régulièrement à harmoniser leurs pratiques, et à aider les pays les plus en retard. Que ce soit dans le cadre du Conseil d'Europe, de la DDC, des diverses conférences de coordination helvétiques (directeurs, assistants sociaux, psychologues, médecins, prisons fermées, ouverts, préventives, etc.) ou des groupes experts, ces échanges sont devenus très importants. Cette année, sous le patronage financier de divers organismes suisses ou européens, les établissements cantonaux ont reçu des Français, des Allemands, des Russes, des Israëliens des Américains des Canadiens, des Moldaves, des Chinois, des Iraniens, des Espagnols, des Italiens et des Ukrainiens. Le fédéralisme crée une imbrication complexe d'organismes pilotes. Les décisions sont prises à différents niveaux. Les déplacements ont lieu parfois dans le cadre vaudois, parfois dans le cadre suisse, parfois dans le cadre des associations et parfois dans le cadre européen, parfois sur plusieurs budgets. Un effort particulier sera fait pour assurer une vision synthétique de ces échanges qui ne sont pas tous du même niveau de compétence. * * * * * Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 7 12 Dépenses de service et frais de représentation 7.1 Description Validation et comptabilisation des dépenses du Directeur Le système de contrôle interne relatif au visa des pièces justificatives est défini par le point 7.4.1 du DRUIDE. Les indemnités pour dépenses de service sont quant à elles régies par la loi sur le statut général des fonctions publiques cantonales (article 64) et son arrêté d’application (article 50). Les dispositions d’application du statut (points 64.1 et 64.2) fixent les modalités d’application. Commentaire Nous avons procédé à l’inventaire et au contrôle des pièces justificatives relatives aux frais de représentation et de repas, ainsi qu’aux indemnités de déplacement pris en charge par les budgets 1999, 2000 et 2001 des MAPs pour le Directeur. Le détail des dépenses, par catégorie et par année, est le suivant : 1999 2000 2001 Frais repas et représentation 3'974.50 5'201.30 4'953.40 Frais de déplacement 4'897.90 5'360.65 9'012.20 Total 8'872.40 10'561.95 13'965.60 Les indemnités ci-dessus ont été versées au Directeur, en règle générale, sur la base d’un décompte mensuel. Pour les frais de repas et de représentation, nous avons constaté que le système de contrôle interne relatif au visa n’a pas été appliqué correctement jusqu’en novembre 2001. En effet, les pièces de dépenses du Directeur étaient visées par la comptabilité des MAPs, au lieu du Chef de service (supérieur hiérarchique). La procédure a été corrigée en décembre 2001. En ce qui concerne les frais de déplacement, nous soulignons que les dispositions d’application du statut (point 64.2) prévoient un tarif dégressif, par palier kilométrique, des indemnités remboursées aux collaborateurs. Détermination du CCF Frais de représentation et de repas Nous relevons des lacunes dans la justification et la comptabilisation des dépenses : • Plusieurs quittances manquent ; elles sont remplacées par une note manuscrite. • Un grand nombre de pièces justificatives ne mentionne pas la raison de la dépense. • Les charges sont comptabilisées dans les rubriques budgétaires concernant les frais de représentation et d’habillement (3062), les frais de repas et d’hôtel (3063), les frais de réception et de manifestation (3171), ainsi que les frais divers (3199), sans qu’une systématique d’imputation ne ressorte clairement. De plus, nous estimons que certaines dépenses, telles que les réunions entre membres de la direction à midi, n’ont pas un caractère de frais de représentation des MAPs. Au demeurant, le forfait de CHF 20.— prévu par les dispositions d’application du statut pour les repas pris par le collaborateur dans le cadre de son activité, mais en dehors de son lieu de travail habituel doit être appliqué. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 13 Frais de déplacement Pour l’exercice 2001, le tarif dégressif n’a pas été appliqué pour le kilométrage entre 8'000 km et 15'000 km effectué par le Directeur. Recommandation 5 Importance Basse Moyenne Haute Réponse requise Non Nous demandons qu’à l’avenir, les MAPs respectent les dispositions d’application du statut relatif aux indemnités pour dépenses de service. De plus, les charges relatives aux frais de représentation doivent faire l’objet d’un justificatif probant et circonstancié. Quant à la comptabilisation des dépenses de service, elle devra dorénavant répondre au plan comptable de l’Etat de Vaud et aux principes comptables de clarté et de spécialité qualitative du budget exigés par l’article 14a de la loi sur les finances. Détermination du Service pénitentiaire Frais de représentation Les règles seront rappelées aux établissements dans une directive interne * * * * * Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 8 14 Procédures diverses 8.1 Description Engagement de personnel L’article 9 de la loi sur le statut général des fonctions publiques cantonales précise que toute nomination doit être précédée d’une communication au sein de l’administration et d’une annonce publique. Le point 9.1 des dispositions d’application du statut prévoit que la publication des annonces dans la Feuille des avis officiels joue le rôle de communication au sein de l’administration. En ce qui concerne les délégations de compétences pour l’engagement du personnel, le point 6.2 des dispositions d’application du statut stipule : « Les chefs de département sont compétents pour les fonctions dont la classe finale ne dépasse pas la classe 28 de l’échelle de traitements … Les chefs de département peuvent déléguer cette compétence au sein de leur département. Ils en informent le Conseil d’Etat ». Commentaire Le Directeur des MAPs nous a informés qu’une Directrice adjointe, Mme X, a été er engagée le 1 avril 1995, sans respecter la procédure de publicité susmentionnée, ceci avec l’approbation du Chef de service. Cette collaboratrice a quitté sa fonction le 30 novembre 1997. Selon les explications fournies par le Chef de service, cet engagement a été fait sans mise au concours pour une raison d’urgence de remplacement du poste vacant d’une part, et compte tenu de l’opportunité d’engager une personne qui pouvait valoriser, au sein du SPEN, des travaux réalisés dans le cadre de sa formation à l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP), d’autre part. Détermination du CCF Nous relevons que la procédure d’engagement de personnel n’a pas été appliquée dans un cas qui semble malgré tout exceptionnel. Recommandation 6 Importance Basse Moyenne Haute Nous demandons qu’à l’avenir, les dispositions d’application du statut relatives à l’engagement des collaborateurs soient respectées. Réponse requise Non Détermination du Service pénitentiaire Engagement de personnel En dehors de cet engagement correspondant à un besoin particulier, le service respecte les procédures mises en place. Il tient cependant à souligner que dans des cas toujours plus nombreux, le Conseil d’Etat doit autoriser des dérogations aux règles pour assurer l’occupation des postes clés. 8.2 Description Factures fournisseurs Les points N° 7.4.1 et 7.4.3 du DRUIDE définissent les règles de contrôle et de visas autorisés pour les factures. Nous avons analysé par sondage les factures payées en 2000 et 2001 par les MAPs, et vérifié le respect des visas autorisés par rapport aux directives précitées et aux délégations de compétences internes. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 15 Nous avons constaté que plusieurs pièces comptables ne comportent qu’un seul des deux visas nécessaires, voire aucun visa. Ce manquement provient sans doute de la rotation des collaborateurs en charge de la comptabilité pour la période concernée. Commentaire En revanche, nous relevons que les charges enregistrées sous la rubrique 3131 « achats de produits alimentaires » comportent des dépenses concernant des achats d’alcool. Pour 2001, il s’agit des écritures suivantes : Date Libellé Montant 30.08.2001 Achat de vins pour soirée du personnel 13.09.2001 Achat de bières et de vins, prison Vevey 322.60 21.09.2001 Achat de vins, Bois-Mermet 396.00 12.12.2001 Achat de vins, carnotzet Bois-Mermet 19.12.2001 Achat de vins, Bois-Mermet Total 2'126.00 1'801.20 390.00 5'035.80 En principe, selon les informations obtenues du Directeur des MAPs, les achats précités sont destinés à des occasions spécifiques (réceptions, souper du personnel), la consommation d’alcool n’étant pas tolérée pour les employés en service et les détenus. Détermination du CCF Nous estimons que les dépenses consacrées aux civilités doivent être limitées au strict minimum, particulièrement dans le contexte financier actuel. Recommandation 7 Importance Basse Moyenne Haute Réponse requise Non Nous demandons que dorénavant, la procédure de contrôle et de validation des factures prescrite par le DRUIDE, ainsi que la délégation de compétences internes soient correctement appliquées. Détermination du Service pénitentiaire Achats de fournitures Les achats, dont certains correspondent à la constitution d’un premier stock après aménagement des locaux, sont destinés aux utilisations suivantes. • Départs de collègues, Promotions, Réussites d’examen, Fête annuelle du personnel, occasions indispensables pour créer un esprit de corps. • Réceptions de visites et d’organismes partenaires. Avocats stagiaires, visiteurs, visiteurs bénévoles pour détenus, clubs sportifs ou théâtraux, etc. • Repas de visiteurs étrangers, de collègues pénitentiaires, etc. Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 9 16 Synthèse et conclusions 9.1 Synthèse Nous avons constaté que diverses dispositions de la loi sur les finances, de la loi sur le statut des fonctions publiques, du DRUIDE, ainsi que des décisions du Conseil d’Etat n’ont pas été appliquées par les MAPs pour la période contrôlée. Nous relevons plus particulièrement les éléments suivants : • Les achats et l’attribution de téléphones mobiles 2000 et 2001 n’ont pas été effectués par l’intermédiaire du CCT. A la décharge des MAPs, il faut souligner les carences constatées à l’interne de l’Etat dans la diffusion des informations. • Des chambres ont été louées à des étudiants, sans en référer au Service des gérances. • Des pièces justificatives probantes (quittances, factures) n’ont pas pu être obtenues pour certaines dépenses relatives aux frais de représentation et aux voyages d’études. • La comptabilisation des charges ne respecte pas toujours les principes comptables définis par la LFIN (principes de clarté et de spécialité qualitative du budget). • Des voyages d’études ont été effectués à l’étranger sans autorisation écrite du Chef de Département ou du Conseil d’Etat. • Les dépenses de service du Directeur n’ont pas toutes été déterminées selon les normes prévues en la matière. • Un poste repourvu par les MAPs n’a pas suivi la procédure de publicité applicable pour les fonctions publiques. • La procédure de contrôle et de validation des factures prescrite par le DRUIDE, ainsi que la délégation de compétences n’ont pas été correctement suivies. Compte tenu des dépenses effectuées dans le cadre de l’achat des téléphones mobiles, de l’aménagement d’un appartement, des voyages d’études à l’étranger, ainsi que des frais de représentation, nous nous interrogeons sur l’utilisation économe et judicieuse des moyens octroyés par l’Etat pour les MAPs. 9.2 Conclusions Nous estimons que la comptabilité et la gestion financière des MAPs n’ont pas fait l’objet de toute la rigueur nécessaire, tant dans le respect des dispositions légales et des règles et usages internes de l’Etat, que dans l’emploi économe et judicieux des moyens. Le Service pénitentiaire doit, à notre sens, s’impliquer de manière plus affirmée dans le contrôle de la gestion de ses établissements, par exemple, en édictant des instructions internes en collaboration avec le contrôleur de gestion du département et en s’assurant de leur application. Nous avons établi ce rapport en toute bonne foi, sur la base des livres et documents qui nous ont été soumis, des vérifications auxquelles nous nous sommes livrés et des renseignements qui nous ont été fournis par les personnes avec lesquelles nous avons été en contact. Nos travaux de révision ont englobé les procédures de vérification jugées nécessaires selon les circonstances. Néanmoins, nous précisons qu'il n'a pas été fait d'autres vérifications que celles expressément mentionnées dans le présent rapport ou consignées dans nos notes de révision. Sauvegardé le : 23 octobre 2002 Converti en PDF le : 23 octobre 2002 Nom : MAPs_Rapportdéf_2002-129.pdf CONTROLE CANTONAL DES FINANCES 17 Nous formulons les réserves d'usage au cas où des documents, des renseignements ou des faits susceptibles de modifier nos considérations n'auraient pas été portés à notre connaissance au cours de nos travaux qui se sont achevés le 27 août 2002. Conformément à l’article 13 du règlement du 2 juin 1999 sur le Contrôle cantonal des finances, un projet de rapport a été remis en consultation, en date du 13 septembre 2002, à Monsieur A. Vallotton, Chef du Service pénitentiaire. Nous avons incorporé à notre rapport les commentaires contenus dans la réponse qu’il nous a adressée en date du 18 octobre 2002. Nous joignons également en annexe 3 ladite correspondance. Sa détermination n’est pas de nature à modifier le contenu et les conclusions de notre rapport. Lausanne, le 23 octobre 2002 Contrôle cantonal des finances Th. Bonard Expert-comptable diplômé Distribution D. Aeby Comptable avec brevet fédéral 1 exemplaire à Monsieur le Président du Conseil d’Etat 1 exemplaire à Monsieur le Chef du Département des finances 2 exemplaires à Monsieur le Chef du Département de la sécurité et de l’environnement, dont 1 exemplaire destiné à Monsieur le Chef du Service pénitentiaire 1 exemplaire à Monsieur le Président de la COFIN 1 exemplaire à Monsieur le Président de la COGEST Sauvegardé le : 23 octobre 2002 Converti en PDF le : 23 octobre 2002 Nom : MAPs_Rapportdéf_2002-129.pdf CONTROLE CANTONAL DES FINANCES ANNEXE 1 Liste des recommandations avec délai Page N° Importance Recommandation Délai 6 1 Moyenne Règles internes d’attribution des téléphones mobiles 31.12.2002 7 2 Haute Procédure de location de l’appartement de fonction 31.12.2002 Maisons d’arrêts et de préventive CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Maisons d’arrêts et de préventive ANNEXE 2 CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Maisons d’arrêts et de préventive ANNEXE 3.1 CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Maisons d’arrêts et de préventive A N N E X E 3 .2 CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Maisons d’arrêts et de préventive A N N E X E 3 .3 CONTROLE CANTONAL DES FINANCES Maisons d’arrêts et de préventive A N N E X E 3 .4