deep contact

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DEEP CONTACT
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Titre original : DEEP CONTACT
Année : 1999
Nationalité : Japon
Acteurs : Riri Kuramoto, Shoko Kudo, Kyoko Kazama, Seiji Nakamitsu, Motoko Sasaki, Kazushi Ikeda &
Myu Asou
Réalisateur : Yukio Kitazawa
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Wataru est un jeune monsieur-tout-le-monde bourré de
dettes. Il fuit donc ses congénères comme la peste mais ça ne
l´empêche pas être un beau jour arraisonné et transporté dans
un établissement pour le moins curieux. En apparence, il s´agit
d´un hôpital mais bien vite, les examens qu´on lui fait subir se
focalisent sur son entrejambe. Des infirmières peu farouches et
des docteurs un peu barrés lui expliquent alors qu´il a été
sélectionné pour ses capacités Psycho-sexuelles. En effet, seule
cette énergie, déclenchée chez certains individus lors de
l´orgasme, pourrait parvenir à dévier le météorite menaçant de
détruire notre belle planète. Une fois le postulat digéré, le
pauvre Wataru va donc devoir donner de sa personne et copuler
utile…
Bourré d´enjeux dramatico-érotiques (!!!), DEEP
CONTACT est l´œuvre du réalisateur Yukio Kitazawa. Si ce
nom vous est inconnu, sachez qu´il fut un temps l´assistant de
Koji Wakamatsu et mis également en boite près de deux cent
Pinku comme THE VAGABOND SEX ou THE PSYCHO
TAXI... En 1998, il réalise donc le second opus de la «saga»
PIN-SARO BYÔIN: NÔ-PAN que l´on traduira par «Pink
Salon Hospital : No-Pants». Comme son nom l´indique, cette
série de métrages charnus s´articule autour de l´absence de
culotte au sein de l´univers hospitalier ou, du moins,
médicalisé. Le premier opus intitulé PIN-SARO BYÔIN: NÔPAN HAKUI (PINK SALON HOSPITAL: NO-PANTS
NURSES) date de 97 et fut réalisé par Sachi Hamano. PINSARO BYÔIN 3: NÔ-PAN SHINSATSUSHITSU (PINK
SALON HOSPITAL 3: NO-PANTS EXAM ROOM aka
WHORE ANGELS) fut en 2000 un troisième volet signé
Mototsugu Watanabe et scénarisé par un «grand nom» de
l´Adult Video nippon puisqu´il s´agit de Takao Nakano
(SEXUAL PARASITE: KILLER PUSSY, EXORSISTER).
Enfin le dernier métrage verra le retour en 2001 de Sachi
Hamano pour un PIN-SARO BYÔIN 4: NÔ-PAN KANGO
(PINK SALON HOSPITAL 4: NO-PANTS NURSING). Le
film traité dans ces lignes s´intitule pour sa part à l´origine PINSARO BYÔIN 2: NÔ-PAN JOI (PINK SALON HOSPITAL 4:
NO-PANTS FEMAL DOCTOR), également connu sous
l´appelation WHORE HOSPITAL 2 mais retitré en DEEP
CONTACT pour des raisons bassement commerciales...
Un retitrage plutôt amusant si l´on replace le film dans son
contexte de l´époque. Car souvenez-vous de ce que fut l´an de
grâce 1998… Nous attendions alors fébrilement l´an 2000 et le
clairvoyant Paco Rabanne nous avait prédit une apocalypse en
règle. Hollywood avait vu là l´occasion de jouer quelques
cartes et nous avait gratifiés, la même année, d´un DEEP
IMPACT et d´un ARMAGEDDON. Dans le drame de Mimi
Leder comme dans le délire de Michael Bay, la fin du monde
s´annonçait par le biais d´une comète ou d´un astéroïde fonçant
droit sur notre belle planète. Personne n´a oublié ces deux
métrages mais, pour des raisons que l´on ignore (en toute
bonne foi…), le japonais DEEP CONTACT semble n´avoir pas
connu le même parcours commercial !
Nous retrouvions pourtant dans ce métrage la menace d´une
fin imminente à laquelle s´ajoutait une notion qui n´était alors
pas spécialement en vogue : La psychokinésie ou faculté
d´influer sur le monde extérieur par la seule force de son esprit.
Bien évidemment, le cinéma avait déjà traité de ce
«phénomène» via des métrages comme CARRIE AU BAL DU
DIABLE, FURIE ou LA GRANDE MENACE mais la
«popularisation» n´arrivera qu´en 2000 avec les super-héros du
X-MEN de Bryan Singer. Rassurez-vous, le Professeur Xavier
ne culbute personne dans DEEP CONTACT, ce qui n´empêche
pas le film de tenter une approche pseudo-scientifique du
phénomène ! On nous présente ainsi quelques amusantes
expériences qui sont autant d´occasion de se rincer l´œil. En
réalité et puisque nous dressons un bilan, nous pouvons même
dire que le film ne nous offre que cela !
D´une durée classique d´environ une heure, ce Pinku alterne
donc les séquences de masturbation au féminin et les
performances plus «collectives». Assez peu de fantaisie ici, si
ce n´est l´omniprésence d´un toubib aux propos pour le moins
décalés. Une scène solitaire aura par exemple pour but de
déclencher la lévitation d´une sphère de plusieurs quintaux
alors qu´une autre, réalisée en groupe, prendra des allures
d´entraînement pour «le grand jour». Bien que légère, l´idée
fonctionne correctement et il semble au final assez difficile de
s´ennuyer devant cet amusant DEEP CONTACT. Séduisant
également car, reconnaissons le, l´actrice principale dispose de
certains «charmes» ici parfaitement mis en valeur. A ses côtés
se débattront une petite dizaine d´acteurs et actrices,
remplissant leur rôle avec naïveté mais entrain. Notons enfin
quelques extérieurs intéressants, exposant quelques monuments
aux allures futuristes plutôt adéquats et mis en valeur avec
élégance…
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Sans surprise, le film de Yukio Kitazawa peine à masquer
son manque de budget et les décors, limités à trois ou quatre
pièces closes (plus un escalier), s´avèrent particulièrement
vides. Qu´importe en réalité car la bonne humeur l´emporte, de
même que cette volonté absurde de nous proposer en sus une
histoire d´amour, un pseudo-drame et, par-dessus tout, un twist
final dont le sens véritable reste à définir ! Si vous êtes client
de l´absurde et de la fesse, nul doute que vous serez donc
séduits par ce DEEP CONTACT, modeste mais agréable.
L´édition DVD proposée par l´américain Pink Eiga est
également une bonne raison de craquer pour ce disque. Il est en
effet étonnant de voir ce type de métrage traité avec un tel soin.
L´éditeur est cependant coutumier du fait puisque que tous les
films en notre possession disposent d´une richesse éditoriale
assez hors normes. Mais débutons par l´image qui se voit
proposée au format 1.85 via un encodage 4/3. On notera
quelques soucis d´aliasing et une compression visible à
quelques rares occasions mais rien de véritablement pénalisant.
Car au-delà de ça, la définition est tout ce qu´il y a de correcte.
Les couleurs ne sont pas «pétantes» mais s´en sortent avec brio
lorsque l´image est rosée et vaporeuse. Le constat global est
donc plutôt positif, surtout en regard d´un métrage réalisé à
l´économie…
L´unique piste japonaise est pour sa part proposée en stéréo
d´origine, secondé par un sous-titrage anglais salvateur. Ces
derniers sont clairs et dénués de fautes, mais ils sont
malheureusement inamovibles. Incrustés sur l'image, ils
permettent toutefois aux spectateurs équipés d'écran 16/9eme
de zoomer l'image sans problème... Sur le plan sonore, il ne
faut bien évidemment pas s´attendre à une quelconque
immersion mais le résultat est très honorable, et parfaitement
clair.
aperçu du «propos» du métrage. Le disque propose en outre
quatre biographies assez légères accompagnées de
filmographies très sélectives. Plus intéressante sera l´interview
du réalisateur Yukio Kitazawa s´étalant sur plus de treize
minutes. Celle-ci est découpée en chapitres, relativement courts
et parfaitement instructifs. Durant le premier segment, le
réalisateur reviendra sur sa formation et l´intérêt qu´il a trouvé
dans son métier, par le biais des «Maîtres» prestigieux qu´il
aura secondé. Il détaillera ensuite la genèse de DEEP
CONTACT et nous apprendrons non sans surprise qu´il a été
mis en boite en trois jours seulement ! Seront par la suite
évoqués le casting, les «moyens» mis en œuvre et un point de
détail amusant : Les poils pubiens. Nous le savons, la censure
Nippone ne badine pas avec cela mais ce métrage s´accorde
cependant deux secondes d´un plan « Hors-la-loi » qui suffira à
faire parler pendant cinq minutes, et ce pour notre plus grand
bonheur !
Enfin le gros de cette édition DVD se trouve être un
commentaire vidéo du film. Le métrage apparaît alors dans un
cadre réduit alors qu´un autre cadre nous propose de retrouver
le réalisateur, le producteur exécutif Man Fukudawara, la nurse
en chef Motoko Sasaki et le doc Seiji Nakamitsu, autour d´une
table et discutant des images qu´ils redécouvrent ensemble. Le
procédé est d´autant plus intéressant qu´il sert un commentaire
relativement pertinent. L'équipe rit de manière spontanée à
certains « gags » du film et tend à garder le silence durant les
séquences les plus chaudes. Malgré cela, les informations ne
manquent pas et chacun y va de sa petite anecdote. On en
apprendra ainsi un peu plus sur le «Systeme D» mis en oeuvre
sur ce genre de production et nous nous rendrons compte que
les choix des noms des personnages ne sont pas si anodins qu'il
y paraît...
Nous trouverons tout d´abord sur le disque les différentes
bandes-annonces de l´éditeur, variées et plutôt réussies bien
qu´adoptant le même schéma. Celle de NEW TOKYO
DECADENCE : THE SLAVE s´oriente vers le bondage,
comme le suggère ce retitrage rappelant à nos mémoires le très
bon TOKYO DECADENCE (du reste sorti en France non
censuré). Bien plus drôle et bercé de «Pinku Violence», SEXY
BATTLE GIRLS est pour sa part une parodie «olé-olé» des
SUKEBAN DEKA (aka YO-YO GIRL COP, quatre films à ce
jour) qui, sur un créneau similaire, semble assez exceptionnel
et bien plus délirant que YO-YO SEXY GIRL COP ! Dans un
registre assez proche, celui du gros délire sexy et
indispensable, S&M HUNTER fait très fort, alors que les deux
GROPER TRAIN semblent plutôt donner dans l´absurde et le
décalé. La bande-annonce de TSUMUGI dévoilera les charmes
de la magnifique Sora Aoi tandis que A LONELY COW
WEEPS AT DAWN opte pour un postulat curieux et
intriguant. JAPANESE WIFE NEXT DOOR 1 et 2 partagent le
même postulat, celui d´une jeune femme qui, une fois mariée,
développe une libido qui va chambouler sa nouvelle famille !
NINJA PUSSY CAT porte quant à lui bien son nom et son
trailer vous permettra de découvrir les «bottes secrètes» de
toute bonne Kunoichi (femme ninja). Terminons enfin avec
BLIND LOVE, TWILIGHT DINNER et ANARCHY IN
(JA)PANTY, ce dernier étant tout de même signé Takahisa
Zeze…
Xavier Desbarats
A l´issue de ce véritable festival de bandes-annonces, le
spectateur pourra s´orienter vers des suppléments davantage en
rapport avec DEEP CONTACT. Une galerie de dix-sept
photographies lui distraira la rétine durant un peu plus d´une
minute alors que deux teasers et un trailer offriront un large
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Spécifications de l’édition DVD chroniquée
Editeur : Pink Eiga
Zone : All - USA
Format Disque : Simple face/Simple couche
Durée : 61 minutes
Format d’image : 16/9 - 1.77
Format(s) sonore(s) : Japanese (Stéréo)
Sous-titrage(s) : English
Liste des bonus de l’édition DVD chroniquée
• Quinze trailers et teasers
• Quatre bio / filmographies
• Interview du réalisateur
• Commentaire vidéo
• Galerie d'images
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