Revue de presse Jeudi 20 mai 2010
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Revue de presse Jeudi 20 mai 2010
Revue de presse Jeudi 20 mai 2010 Football Retransmission des matches de L2 L'USBCO en direct sur... LFP TV mercredi 19.05.2010, 14:00 Une chose est sûre : la relégation va réduire l'exposition médiatique de l'USBCO. La relégation dans l'antichambre de l'élite va réduire en peau de chagrin l'exposition médiatique du club boulonnais. Quelles chaînes vont retransmettre les matches de Boulogne-sur-Mer en Ligue 2 ? En 20082009, Ma Chaîne Sport et Eurosport détenaient conjointement les droits de diffusion des rencontres de L2. La donne a changé. Seul Eurosport est parvenu à sauver son match du lundi, moyennant une redevance de 10 millions d'euros versés à la Ligue de football professionnel. Ma Chaîne Sport, tout comme France Télévision et Orange ont été retoqués pour la diffusion des matches du vendredi, leurs offres ayant été jugées insuffisantes aux yeux de la LFP qui a décidé, en contre-attaque, de ne pas attribuer le "lot" et de créer sa propre chaîne de télévision. Dès le 1er août, LFP TV retransmettra les matches de L2, avant peut-être ceux de L1 si Orange et Canal + décident de ne plus cracher (comme c'est le cas cette saison encore) 650 millions d'euros par an au bassinet. La LFP est en discussion avec les grands opérateurs (Canal, SFR, Free, Orange...) pour décider qui diffusera les images de sa nouvelle chaîne. Que les supporters boulonnais attendent un peu avant de résilier leur abonnement à Foot +, on ne sait pas encore qui diffusera la L2. La Semaine dans le Boulonnais Les Echos Entre nous soit dit... Thil est bien plus qu'un capitaine mercredi 19.05.2010, 14:00 Le coup de sifflet final de l'arbitre de la rencontre USBCO - Rennes a marqué la fin d'un long calvaire (sportif) pour Boulogne. Avant-dernier et relégué, le club de football boulonnais a seulement fait quelque fois illusion dans ce monde où la qualité d'une équipe se mesure d'abord à la densité de son budget. Après avoir tutoyé la France d'en haut du football, Boulogne-sur-Mer s'en retourne à la deuxième division. Jacques Wattez le président et Frédéric Cuvillier le maire ont promis, micro en main devant les 12 000 spectateurs de la Libération samedi, que le parfum grisant de l'élite n'allait pas tout à fait s'évaporer dans le ciel boulonnais. La Ligue 1 a aiguisé les ambitions. Puis vient le tour du capitaine Grégory Thil de prendre la parole. Les mots sont choisis, le ton est harangueur mais pas trop. Juste ce qu'il faut pour galvaniser la foule. « On aura besoin de vous l'an prochain », dit Thil. Le petit monde du ballon rond aura noté le « on », lourd de sens. « On », c'est avec ou sans Grégory Thil, annoncé sous d'autres cieux ? On verra bien. A 30 ans, Thil, qui ne doit rien à personne, a prouvé sa valeur sur le terrain. Jamais il n'a fait l'objet de spéculations indécentes, comme ces gamins de 16 ans que les grands clubs étrangers s'arrachent à coups de millions et à qui on fait miroiter des revenus de PDG du CAC 40. Mais samedi, les profanes ont retenu les mots justes d'un capitaine exemplaire, qui a remercié le public et réclamé son soutien dans la durée. C'était suffisant et tellement bien dit. Mickaël TASSART Football Cette fois, l'USBCO ne sera plus le petit poucet Ça aura quand même fière allure mercredi 19.05.2010, 14:00 L'USBCO a demandé à son fidèle public de l'accompagner dans ce nouveau challenge. Le prochain championnat de Ligue 2 s'annonce ouvert avec une pléiade de candidats à la montée. Dont Boulogne Ne comptez pas sur Strasbourg ou Guingamp pour dire que la Ligue 2 est un championnat au rabais. Le premier, ancien champion de France et le second, vainqueur de la Coupe de France 2009, accompagneront Bastia, club qui a aussi un passé européen, en National. L'année d'avant, ce sont Reims et Troyes qui s'étaient pris les pieds dans le tapis dans la Ligue 2. Les deux formations n'auront connu qu'une saison le purgatoire de la division 3 et reprennent des couleurs. Pas Amiens, qui n'a toujours pas digéré d'avoir été envoyé par le fond un soir de mai dernier, au stade de la Libération, par une équipe de Boulogne en route pour la Ligue 1. Un an plus tard, tandis que Boulogne fait le chemin inverse, c'est ArlesAvignon qui est sous les feux de la rampe. Les Provençaux montrent que l'argent ne fait pas le bonheur des clubs de football. Arles n'a eu besoin que 5,7 M E pour faire un passage éclair en L2 et rejoindre l'élite. La montée d'Arles est, un an après Boulogne, un nouveau pied de nez des désargentés au monde du foot pro. En Ligue 2, l'USBCO fera logiquement partie des candidats à l'accession, au même titre que Le Havre, Le Mans, Grenoble, et même Nantes, qui finira bien par retrouver des couleurs. Mais depuis deux ans, la L2 a pris l'habitude de réserver des surprises. À qui le tour ? M.T. Football Ligue 1 mercredi 19 mai 2010 à 22:21 Boulogne-sur-Mer: Da Rocha quitte le club Frédéric Da Rocha et Boulogne-sur-Mer, c'est fini. Le milieu de terrain, qui arrivait en fin de contrat en juin prochain, a décidé de ne pas prolonger l'aventure avec les Maritimes, relégués en Ligue 2. "C'était une très belle année. Cela m'a permis de découvrir une région et des gens, a expliqué l'ancien Nantais sur le site officiel du club nordiste. Nous avons passé du bon temps. Maintenant c'est vrai que, l'objectif était de maintenir Boulogne en Ligue 1. Et c'est un échec, malheureusement. J'espère que l'USBCO va vite rebondir." Da Rocha, 35 ans, n'a pas précisé la suite qu'il donnerait à sa carrière. FOOTBALL LIGUE 1 Bilan de Boulogne Du rêve à la Ligue 2 : Boulogne a mûri Publié le mercredi 19 mai 2010 à 06h00 Laurent Guyot a remplacé au pied levé Philippe Montanier pour sa première expérience en L1. Il sera à la tête de l'équipe en L2. Photo L.M. STÉPHANE LEULIER > [email protected] Le président Jacques Wattez a beau le répéter : « Ce n'est pas un échec ». C'en est pourtant un, sportif tout au moins, ce qu'admet l'entraîneur Laurent Guyot. Boulogne fait donc l'ascenseur mais aspire à retrouver la Ligue 1. Le plus tôt serait le mieux. Le budget. Le président Jacques Wattez le reconnaît : « Nous avons mal évalué nos moyens financiers. Nous avons été trop prudents. Nous ne nous sommes pas donné les moyens que nous aurions pu avoir ». Boulogne était le plus petit budget de la L1 avec 21 millions d'euros. Le départ de Philippe Montanier. Le club a dû gérer le départ de Philippe Montanier pour Valenciennes. « Nous nous sommes, Jacques (Wattez), Jean-Jacques (Fiolet, directeur général), Aymeric (Sougniez, directeur administratif et financier) et moi, retrouvé un dimanche matin, se souvient Bruno Dupuis, le directeur sportif. C'était le 30 mai. Nous n'avions plus d'entraîneur et la L1 n'avait jamais été évoquée... ». Laurent Guyot, directeur de la formation du FC Nantes, est rapidement choisi. Les blessures. Handicapé par la blessure de son attaquant (meilleur buteur de L2 la saison dernière) et capitaine Grégory Thil (cheville) indisponible pendant six mois, suivi de celle de l'attaquant Daniel Moreira (genou) qui n'est pas réapparu depuis sur une pelouse, l'USBCO a longtemps dû faire sans les défenseurs Zargo Touré et Damien Perrinelle. Quatre grandes absences, en plus de celles qui ont gravité tout au long de la saison. « Il n'y a qu'en mars que nous avons pu avoir 28 joueurs à disposition, souligne l'entraîneur Laurent Guyot. Nous étions conscients qu'arriver à 32 joueurs (l'effectif total du groupe), cela faisait beaucoup. Mais fallait-il refuser de recruter cet hiver ? » Le recrutement. Le Mercato hivernal, avec l'arrivée d'Olivier Kapo, a fait du bien à l'USBCO. Mais il n'a pas réussi à combler un mauvais recrutement estival ainsi que les blessures des cadres de l'équipe. Le milieu Frédéric Da Rocha n'a pas fait l'unanimité, de même que le défenseur Guillaume Borne, le milieu Kevin Das Neves et l'attaquant Matt Moussilou, ces deux derniers ne se présentant pas à leur entretien individuel, l'ancien lillois quittant même Boulogne une semaine avant la fin du championnat sans donner de nouvelles. La palme revient à Matthieu Valverde, gardien qui n'a jamais réussi à s'intégrer avant de partir à Toulouse après neuf rencontres disputées. La confiance aux cadres de l'équipe. À son arrivée, Laurent Guyot était face à un énorme chantier. A-t-il suffisamment fait confiance aux cadres d'une équipe qui surfait sur sa montée en L1 ? « Il y a toujours eu au moins quatre joueurs de la saison dernière sur la pelouse, répond le technicien. Par ailleurs, sans Thil, Mouyoukolo et Deveaux, pensez-vous que Boulogne serait monté en L1 la saison dernière ? » La mauvaise gestion des matches-clés. Face à Valenciennes (21e journée, défaite 0-2), au Mans (25e, défaite 1-3), ou à Saint-Étienne (36e journée, 0-1), Boulogne n'a jamais su s'imposer lors des matches-clés de sa saison. L'avenir. Le budget du club passe, pour la L2, à 11 millions d'euros. Laurent Guyot reste l'entraîneur. L'USBCO aimerait conserver les milieux Laurent Agouazi, Damien Marcq, les défenseurs Zargo Touré, Bira Dembélé (prêté par Rennes), le gardien Florian Bague et l'attaquant Mustapha Yatabaré.