pôle d`excellence - Saint-Quentin-en

Transcription

Culture
Agglomération
Économie
Maison de la poésie :
passage en revue
p. 19
Comité de soutien :
7 raisons d’adhérer
p. 15
L’art et
le métier
p. 22
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07 € - Novembre 2004 - no 192
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
L’université,
pôle d’excellence
Votre
supplément
culturel
en pages centrales
Saint-Quentinois
novembre
Bénévoles associatifs, sportifs, artistes,
acteurs économiques, universitaires, travailleurs
sociaux, professionnels de la santé, seniors
ou simples habitants... Ces femmes et ces hommes
font l’actualité ce mois-ci. Coup de projecteur.
Le temps des vendanges
© J.D. Bonnaud
© C. Lauté
Les Petits Polars du festival,
c’est parti ! Le coup d’envoi
des ateliers a été donné
le 30 septembre, à la médiathèque
du Canal (Montigny), par l’équipe
du Prisme (Élancourt).
Les 101 élèves participant planchent
désormais sur l’écriture des textes,
et suivent les conseils avisés
des auteurs Jean-Charles Bernardini
(photo) et Thierry Lefèvre. Restitution
définitive du 26 janvier au 6 février.
© C. Lauté
Polar fait école C’est devenu une tradition incontournable :
tous les ans, l’association des Amis du passé
d’Élancourt convie plusieurs classes
saint-quentinoises à venir cueillir les raisins
de l’agglomération. Cueillette, foulage,
passage au pressoir… Les vendanges 2004
se sont déroulées le 3 octobre, en présence
de Charlotte, 2 ans. Elles ont permis
de recueillir 18 kilos de raisins.
© C. Lauté
Michel Laugier, maire de Montigny
Michel Laugier a été élu maire de Montigny-le-Bretonneux
le 8 octobre. Âgé de 48 ans, père de deux enfants, il succède
à Nicolas About, élu depuis 1977. Ancien journaliste, Michel Laugier
était jusqu’alors le premier adjoint au maire ignymontain.
Il est vice-président de la communauté d’agglomération.
Notre article, p. 12
Un Saint-Quentinois au Stade de France
Magda, à la Nova Polska
Mercredi 6 octobre, le conseil régional d’Ile-de-France célébrait,
au Stade de France, les athlètes français qui ont participé aux derniers
Jeux olympiques d’Athènes. L’occasion, pour le président de Région
Jean-Paul Huchon, de saluer le Saint-Quentinois Régis Harel (tennis
handisport). Ont-ils évoqué la candidature de Paris – et donc de SaintQuentin-en-Yvelines – aux JO de 2012 ? Les paris sont ouverts !
© C. Lauté
Si Pauline et Inès tirent
la langue, en ce mercredi 13 octobre,
c’est pour la bonne cause : elles
participent en effet à l’un des ateliers
organisés par le réseau des
médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines dans le cadre de la Fête
de la science (11-16 octobre).
© C. Lauté
Beuuuuuhh ! Plus que quelques semaines pour
profiter de l’année de la Pologne
en France ! À Saint-Quentin-enYvelines, de nombreuses
manifestations culturelles sont
organisées par les associations
Polsqy et Voisins business club,
en partenariat avec la communauté
d’agglomération. Polonaise et
Saint-Quentinoise, Magdalena
assistera au dîner spectacle
qui se déroulera à Voisins,
le 13 novembre.
Le point sur les manifestations
de la Nova Polska, p. 9
LE PETIT QUENTIN n°192 ET KIOSQ n°14 - NOVEMBRE 2004
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE
EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS :
Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHIE :
Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Solène Richard – Tél. : 01 39 44 82 08 PETITES ANNONCES : Sabine Courant CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS –
Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou –
Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires
ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 –
FAX : 01 39 44 82 82
Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré à 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 192 - NOVEMBRE 2004
I3I
édito
sommaire
LOISIRS
L’AGGLO ET VOUS
SPORT
© C. Lauté
16
© C. Lauté
37
© C. Lauté
35
SAINT-QUENTINOIS
Saint-Quentin-en-Yvelines,
le pari de l’intelligence
3 Saint-Quentinois à la une.
ACTUALITÉS
© C. Lauté
Apprendre, découvrir,
réfléchir… Se former
aux métiers de demain,
voilà le pari que nous
faisons pour les jeunes
de Saint-Quentin-enYvelines. En soutenant
les projets pédagogiques
dans les collèges et les
lycées, nous les aidons à s’impliquer dans
leur environnement et à toucher du doigt
les réalités du terrain. Le soutien actif
de notre collectivité au développement de
l’université s’inscrit également dans cette
logique de créer du lien entre le territoire
et l’enseignement.
Il y a un peu plus de vingt ans, la ville nouvelle a fait le choix de devenir un site
universitaire. Aujourd’hui, l’université de
Versailles – Saint-Quentin (UVSQ) s’étend
sur trois bâtiments et accueille plusieurs
milliers d’étudiants. Sa bibliothèque doit
ouvrir ses portes d’ici quelques semaines.
Le projet de l’institut Pierre-Simon-Laplace
est bien avancé, et nous travaillons actuellement pour implanter la faculté de médecine à Saint-Quentin-en-Yvelines.
À travers son soutien au développement
de l’université, notre collectivité affirme
sa volonté d’offrir aux jeunes Saint-Quentinois des formations de haut niveau, et
de mettre ces formations en adéquation
avec les besoins des entreprises. L’UVSQ
développe d’ailleurs, sans cesse, des synergies avec son environnement économique. Aujourd’hui, forte de sa capacité
de recherche et de ses partenariats, elle
a acquis une véritable compétence en
matière de développement durable.
Demain, c’est en unissant nos énergies
que nous constituerons avec l’université
et les entreprises de ce territoire un pôle
de compétitivité. Une fondation a été
créée dans ce sens pour que cette excellence soit reconnue en France et en
Europe.
Ensemble, c’est ici et maintenant que
l’avenir se construit.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Aménagement de l’A12.
8 Festival du cinéma solidaire.
9 Année de la Pologne.
COMMUNES
11 Forum de l’emploi.
12 Nicolas About démissionne.
13 Les conseils de quartier.
L’AGGLO ET VOUS
15 Comité de soutien :
La mobilisation
des Saint-Quentinois,
essentielle pour la candidature
de Paris aux JO.
16
L’agglomération
construit pour vous
Financement des équipements
publics : le rôle de
la communauté d’agglo.
SOCIAL
DOSSIER
43
CULTURE
19 Passage en revue
Jacques Fournier,
directeur de la Maison
de la poésie, présente
la revue Ici e là.
‘
20 En bref
Piano-bar, Danse à l’école,
le CRY, etc.
ÉCONOMIE
22
L’art
et le métier
Benoît Rossard, tailleur
de pierre, s’installe
à Saint-Quentin.
23 En bref
Formation, petits déjeuners
éco, l’AFPA, etc.
© S.
C. Lauté
Joubert
38
24
L’université de Versailles –
Saint-Quentin, pôle d’excellence
Environnement économique attractif, formations innovantes, dynamisme de ses équipes
de recherche : les atouts de l’université de Versailles – Saint-Quentin en ont fait, en vingt ans,
une des facultés les plus prisées de la Région Ile-de-France.
DOSSIER
24 L’université,
pôle d’excellence
Visite complète de l’université,
quelques semaines après
la rentrée.
26 Une université
de premier plan
Formations, recherche,
environnement : les atouts
de l’UVSQ.
27 « Un succès dû en grande
partie à l’attractivité
du territoire »
Interview de Sylvie Faucheux,
présidente de l’UVSQ.
28 Un établissement ancré
dans son environnement
Des filières professionnelles
développées en partenariat
avec le monde économique.
29 À la pointe
de la recherche
LOISIRS
32 Agenda
43 Parrainer autrement
Les événements à ne pas
manquer, du 6 novembre
au 18 décembre.
Le coup de pouce des entreprises
aux demandeurs d’emploi.
44 Édutech Multimédia
à la recherche d’un toit
35 Les fines mouches
Rencontre avec les pêcheurs
du club mouche de
Guyancourt.
L’association saint-quentinoise
cherche un local pour
développer ses projets
d’insertion.
SPORTS
36 Forces jeunes
La jeunesse n’est pas le moindre
talent des joueurs du CTTE.
37 En bref
Le Marrane 2005, le Challenge
2004, les Cougars.
38 Agenda
30 Les étudiants
à l’heure de la rentrée
42
L’ensemble d’habitations
des Caryatides et les sculptures
de Tloupas Philolaos
sont l’emblème du quartier
de Villaroy.
46 Vente, achat, services,
divers…
SANTÉ
41 En bref
45 Les Caryatides
et les Gogottes,
à Guyancourt
PETITES ANNONCES
Les événements sportifs
du 13 novembre au 7 janvier.
Le dynamisme de la recherche
contribue au rayonnement
européen de l’établissement.
Diplômes, locaux,
vie des campus : le point
de vue des étudiants.
SOCIAL
Formation santé, Téléthon,
auxiliaires de vie, etc.
Le Pallium : soutien
et solidarité
Premier article d’une série
consacrée aux soins palliatifs.
31 Les services gagnants
du SVE
Les atouts du service commun
de la vie étudiante.
I5I
Saint-Quentin
actualités
AMÉNAGEMENT DE L’A12
RÉGION
Gilles de Robien étudie les tracés
La révision
du Sdrif est lancée
L
© C. Lauté
e 4 octobre,
cherche le meilleur
le ministre des
tracé, a-t-il affirmé,
Transports Gilles
en présence du préde Robien a sillonné
sident de la CA,
Trappes, La Verrière et
Robert Cadalbert.
Le Mesnil-Saint-Denis
La décision finale
afin de découvrir les
sera difficile à prenemprises des différents
dre mais l’intérêt
tracés à l’étude pour
général primera. » Il
le prolongement de
n’a exclu aucune
▲ Le ministre des Transports a écouté avec attention
l’A12. Accompagné
proposition et a
les souhaits des maires concernés par un nouveau
tracé de l'A12. Ici, Pierre Sellincourt (à droite),
de nombreux élus du
assuré qu’« aucun
premier magistrat de La Verrière.
département, le minisemploi ne serait suptre a écouté les différents arguments. « Je suis primé ni de cimetière déplacé ». La décision
venu sans préjugés, comme quelqu’un qui devrait intervenir d’ici un an.
■
MUSÉE DE LA VILLE
Parcs et jardins,
c’est parti !
L’exposition annuelle du Musée de la ville,
consacrée jusqu’en juillet 2005 aux parcs
et jardins de l’agglomération saint-quentinoise,
a été inaugurée le 20 octobre par Robert Cadalbert,
président de la communauté d’agglomération.
Elle propose de faire découvrir l’histoire verte de
Saint-Quentin-en-Yvelines, marquée par la volonté
des aménageurs et des paysagistes de préserver
la nature. Le site www.agglo-sqy.fr/parcsetjardins
revient sur ces différents aspects et présente
par ailleurs une exposition du photographe
Patrice Leterrier (« À hauteur d’herbes »). ■
Musée de la ville
Quai François-Truffaut à Montigny (face médiathèque
du Canal, sous les escaliers) Tél. : 01 34 52 28 80
ÉCOLE
Les projets pédagogiques
à l’honneur
© J.D. Bonnaud
D
epuis de nombreuses années, la
communauté d’agglomération (CA)
soutient financièrement les projets
pédagogiques réalisés dans les établissements
scolaires. Le 6 octobre, à l’invitation du président de la CA, Robert Cadalbert, plus de
60 représentants des lycées et collèges et leurs
partenaires saint-quentinois étaient à l’hôtel
d’agglomération à Montigny afin de présenter leurs actions : parcours-découverte vélo
avec le Musée de la ville, participation à une
régate avec le club de voile de la base de
loisirs, cinéma avec l’ACT, découverte de
l’environnement avec l’association La Croix
du bois – Ville verte, analyse du langage théâtral avec le Théâtre de Saint-Quentin-en-
La révision du Schéma directeur
de la Région Ile-de-France (Sdrif)
vient d’être lancée. Document de
planification, ce schéma technique,
mais qui n’est pas sans répercussions
sur la vie quotidienne des SaintQuentinois, devra intégrer
les nouvelles priorités régionales,
notamment en matière de réduction
des disparités sociales,
d’environnement, de transports
publics et de logement. Cette révision
passe par une phase de concertation
qui a débuté par un premier colloque
à Paris le 21 octobre, lequel a réuni
élus régionaux, chambres consulaires,
monde économique et le Conseil
économique et social. Si le Sdrif
de 1994 avait été imposé par l’État
contre l’avis général, ce nouveau
schéma devra être partagé par tous. ■
▲
À l’hôtel d’agglomération, le 6 octobre, plus de
60 représentants des lycées et collèges ont présenté
leurs initiatives et échangé leurs idées.
Yvelines... L’an dernier, une cinquantaine de
projets pédagogiques ont été menés. Cette
année, de nombreux établissements scolaires
saint-quentinois se mobilisent autour du projet olympique Paris 2012.
■
Retrouvez les dossiers du Petit
Quentin jusqu’au mois de février :
Du 12 novembre au 10 décembre
à 18 h et 22 h
- Vendredi, samedi, dimanche :
L’université de Versailles –
Saint-Quentin-en-Yvelines
- Mercredi, jeudi : Gros plan
sur le cœur de ville
- Lundi, mardi : L’agglo,
au service du public
Du 11 décembre au 14 janvier
à 18 h et 22 h
Saint-Quentin, site olympique
- Mercredi, jeudi : L’université
de Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines
- Lundi, mardi : Gros plan
sur le cœur de ville
Du 14 janvier au 11 février à 18 h et 22 h
Rétrospective de l’année 2004
- Mercredi, jeudi : Saint-Quentin,
site olympique
- Lundi, mardi : L’université
de Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines
I7I
Saint-Quentin
actualités
© C. Lauté
SOLIDARITÉ
L’AMOUR DES JEUX,
SQY SITE OLYMPIQUE
Festival du cinéma
solidaire, deuxième !
L
e 2e Festival du cinéma solidaire (1416 octobre), organisé par le collectif SaintQuentin solidarité, a rallié à sa cause les
équipes des salles Jacques-Brel à Montigny, Ciné 7
à Élancourt et Jean-Renoir (Grenier à sel) à Trappes. Films et documentaires ont rythmé l’événement, consacré au handicap, à l’emploi et
à l’accompagnement des malades. En marge
des projections de longs-métrages (Se souvenir
des belles choses,de Zabou Breitman ; Les Invasions
barbaresde Denys Arcand…), quelques tempsforts,
tel le documentaire Pas à pas, série de portraits
Le projet olympique
en ligne
de personnes handicapées réalisée par le SaintQuentinois Thierry Rodon, ont marqué l’événement. « Saint-Quentin-en-Yvelines, terre d’intercommunalité, est par essence un territoire solidaire, a rappelé Robert Cadalbert, président
de la communauté d’agglomération, lors de la
soirée d’ouverture (120 personnes). Tout le monde
doit trouver sa place chez nous. C’est le sens que
nous donnons à la politique communautaire. » ■
Saint-Quentin solidarité
2, rue G.-Buffon à Montigny – Tél. : 01 30 64 68 71
EXPOSITION
▼
« Moi, jeune citoyen »
Anne Joyeux, greffière
de la MJD, est également
la coordinatrice de l’exposition.
L’exposition interactive « Moi, jeune citoyen », prêtée à la Maison
de justice et du droit (MJD) par la Direction régionale de la protection
judiciaire de la jeunesse, est constituée de cinq vitrines représentant
les principaux lieux de vie des enfants, les interlocuteurs de l’enfant
et l’Assemblée nationale. Jusqu’au 12 décembre, cette exposition,
qui s’adresse aux enfants de 9 à 13 ans, circule dans les écoles
et collèges de l’agglomération et du Mesnil-Saint-Denis.
À fréquenter sans modération ! ■
ESPACE SAINT-QUENTIN
Noël avant l’heure
© C. Lauté
MJD, antenne de Trappes – Tél. : 01 30 16 03 20
MJD, antenne de Guyancourt – Tél. : 01 39 30 32 40
ARTS CULINAIRES
Les Toques d’or décernées au lycée
d’hôtellerie
© S. Blondeau
I8I
Rudy Peyraud et Vanessa Moncomble, gagnants du
Trophée avenir, encadrés par le chef François Adamski
(Bocuse d’or 2001, à gauche) et Jaques Charrette,
président de l’Académie nationale de cuisine.
L’Espace Saint-Quentin, en partenariat
avec la communauté d’agglomération,
se met à l’heure d’hiver. Jusqu’au
31 décembre, le bassin central a été
vidé pour laisser place à une patinoire
provisoire. Autour de celle-ci se sont
installés un marché de Noël traditionnel
et une piste de ski de fond
artificielle. Sortez les écharpes ! ■
Patinoire, jusqu’au 31 décembre,
’Académie nationale de cuisine, qui fédère
plus de 2 000 professionnels des métiers de
bouche en France, était présente le 4 octobre au lycée d’hôtellerie et de tourisme de SaintQuentin-en-Yvelines, pour remettre ses trophées
annuels. Pascal Charpiot a remporté la Toque d’or
(prix dédié aux chefs de restauration traditionnelle,
collective et aux professeurs de lycées hôteliers),
Rudy Peyraud (cuisine) et Vanessa Moncomble
(service) s’adjugeant le Trophée avenir RaymondVaudard. Tous trois exercent au Touquet (62). ■
quai François-Truffaut à Montigny
Lycée d’hôtellerie et de tourisme
(2 € scolaires)
L
▲
Un site internet géré par la
communauté d’agglomération est
dédié à la candidature de Paris pour
les JO de 2012, et tout particulièrement
à l'implication de Saint-Quentin-enYvelines dans ce projet.wwww.saintquentin-en-yvelines.fr/jo2012
rappelle les atouts du projet parisien
et sa facette saint-quentinoise
(VTT, bicross, cyclisme sur piste...),
vous tenant par ailleurs informé
des dernières actualités olympiques et
de l’évolution des chances françaises.
Il est possible de s’y abonner à une
newsletter dédiée à l’événement et,
surtout, un lien donne la possibilité
de remplir le bulletin de soutien
à Paris 2012. Ce soutien entrera
en ligne de compte dans la décision
finale du CIO, le 6 juillet 2005. ■
Notre actualité, p. 15
Place Rabelais à Guyancourt – Tél. : 01 30 96 12 00
Horaires : hors vacances scolaires,
tout public du lun. au jeu. de 11 h 30
à 20 h, le vend. de 11 h 30 à 22 h, le sam.
de 10 h à 22 h, le dim. de 10 h à 20 h ;
scolaires de 9 h 30 à 11 h 30 du lun. au
vend. ; pendant les vacances scolaires,
de 10 h à 20 h du lun. au vend. et le
dim., de 10 h à 22 h les vend. et sam.
Tarifs patinoire : 5 € / h (patins fournis),
carnet de 10 à 40 €, scolaires 2 € / h
par enfant – Tarifs ski de fond : 3 €
actualités
NOVA POLSKA
N
© D.R.
ova Polska, l’année de
organisée par le service culturel
la Pologne en France,
avec l’association PolSQY du
a débuté le 1er mai 2004,
6 au 11 décembre, verra se tenir
date de son adhésion à l’Union
au conservatoire des Arts une
européenne. Le Petit Quentin
exposition et une conférence
donne un aperçu non exhausde Marek P. Prokop, historien
tif des nombreuses manifestaet philosophe, sur la pensée
tions culturelles organisées dans
philosophique en Pologne.
l’agglomération. À Voisins-leLa salle Jacques-Brel accueille
Bretonneux, l’association Voi- ▲ Née en Pologne, Anna Prucnal la soirée du cinéma polonais
se produira le 10 décembre
sins jumelage propose jusqu’au
le 8, avec la projection de En
à la salle Jacques-Brel.
20 novembre, dans le hall de
suspens, film de W. Krzystek,
l’hôtel de ville, une exposition sur la moder- suivie d’une rencontre avec le réalisateur et
nité de la Pologne, en partenariat avec l’Ins- les acteurs. Un concert de musique polonaise
titut culturel polonais. Pour sa part, la média- le 9, le récital d’Anna Prucnal le 10 et une
thèque Saint-Exupéry, en partenariat avec soirée théâtre polonais avec la pièce de Witold
la CA, lance une exposition photos, un livre Gombrowicz Yvonne, princesse de Bourgogne
d’or, des animations pour les enfants et une le 11 compléteront le programme de la salle
table ronde. Côté loisirs, un dîner-spectacle ignymontaine.
■
franco-polonais est organisé le 13 novembre
au gymnase des Pyramides. À Guyancourt, Voisins jumelage – Tél. : 06 66 47 48 66
la Ferme de Bel-Ébat propose, le 3 décembre Médiathèque Saint-Exupéry – Tél. : 01 30 60 91 04
à 20 h 30, le cabaret de marionnettes « Vive PolSQY – Tél. : 01 30 43 57 44
Punch », par la compagnie polonaise Le Théâtre Ferme de Bel-Ébat – Tél. : 01 30 48 33 44
Lalek. Enfin, à Montigny, la Semaine polonaise, Salle Jacques-Brel – Tél. : 01 30 44 10 11
© C. Lauté
Année de la Pologne :
un programme chargé
SCIENCES EN FÊTE
13e édition pour
la Fête de la science
« La science fait partie de notre
quotidien, elle soulève des problèmes
et des enjeux sur lesquels les citoyens
ont à se prononcer », a déclaré Robert
Cadalbert, le président de la CA,
en ouverture de la 13e édition de la
Fête de la science à Saint-Quentin-enYvelines. Organisée du 11 au 16 octobre,
en partenariat avec l’UVSQ, elle a
une nouvelle fois permis la rencontre
des scientifiques et du public.
Conférences, ateliers, expositions, village
des sciences, jeux interactifs, lectures
ont ponctué la manifestation. ■
Notre article p. 3
OFFICE D’INFORMATION
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Les étudiants s’informent
à l’office
La route autrement
© J.D. Bonnaud
L
e 13 octobre, les partenaires de l’opération Info service étudiants (service logement de l’agglomération, IPS, Maison
de la justice et du droit, SQYBUS, CAF…)
étaient réunis à l’office d’information pour
répondre aux questions des jeunes. Angèle,
20 ans, étudiante en licence AES, est venue pour
trouver un job. « C’est une bonne idée de regrouper ici des petites annonces », a-t-elle lancé, ravie
de découvrir un mur rempli d’offres d’emploi.
Les demandes d’Abdelouhab, étudiant en mastère en littérature, concernent le logement.
« Je suis venu voir les annonces chez l’habitant
et connaître les démarches pour faire une demande
de logement. » Pour cette opération, qui a déjà
accueilli près de 250 étudiants, un cyberespace a été créé afin de permettre aux jeunes
de prolonger leur recherche et de remplir
des formulaires administratifs. Elle prendra
fin le 27 novembre.
■
Du 18 au 23 octobre, dans le cadre
de la Semaine de la sécurité routière,
le centre commercial Espace SaintQuentin a organisé une série
d’animations sur le thème « la route
autrement ». Aux abords des stands
de prévention de l’alcoolisme et
des toxicomanies étaient mises en
place des démonstrations de radars
et de moto des services de l’ordre,
un parcours handicap, un simulateur
de conduite, un véhicule-tonneau
et un « testo-choc », qui ont attiré
de nombreux curieux. ■
Espace Saint-Quentin
www.espacestquentin.com
Office d’information
3, place Robert-Schuman à Montigny – Tél. : 0 820 078 078
I9I
communes
actualités
GUYANCOURT
L’art par correspondance
ÉLANCOURT
Forum de l’emploi :
la Maison de l’emploi
de Saint-Quentin ?
I
© C. Lauté
mpulsé par la commune et l’association Initiative terrain,
le Forum de l’emploi s’est déroulé le 12 octobre au palais
des sports. Ateliers et conférences-débats ont rythmé la
journée, avec les interventions des partenaires de l’événement
parmi lesquels l’ANPE, l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et la communauté d’agglomération (CA). Temps fort de la journée, une table ronde s’est
déroulée en présence
de Jean-Louis Borloo,
ministre de l’Emploi,
du Travail et de la
Cohésion sociale, du
ministre délégué aux
Relations du travail
Gérard Larcher, du
préfet des Yvelines
Bernard Niquet, du
président de la CA
▲ Robert Cadalbert a remis à Jean-Louis Borloo
Robert Cadalbert
la candidature pour une Maison de l’emploi
et du député-maire
à Saint-Quentin.
Jean-Michel Fourgous.
« Nous devons arrêter de dire que nous autres, Français, ne sommes
pas compétitifs. C’est faux ! La France reste un pays très attractif »,
a indiqué Jean-Louis Borloo, avant d’évoquer les Maisons
de l’emploi qu’il entend multiplier dans l’Hexagone. « Ces
structures ont pour objectif de simplifier les démarches des chômeurs, pour que tous les demandeurs d’emploi soient traités
de manière égalitaire. » Une démarche dans laquelle Robert
Cadalbert, le président de la CA, a déclaré « retrouver pleinement les valeurs de solidarité développées à Saint-Quentin-enYvelines », et a proposé au ministre la création rapide de
la Maison de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines. Réponse
attendue dans les prochains mois.
■
« L’art par correspondance »,
© C. Lauté
© C. Lauté
É
laborée à partir d’une collection privée – celle de Lionel
Andeler – regroupant des œuvres du monde entier,
l’exposition « L’art par correspondance », dont le vernissage aura lieu le 25 novembre à 18 h 30, offre une approche
enrichissante de l’art postal. Les compositions liées à cette
forme d’art ont pour matière première des articles habituellement acheminés par courrier : lettres, cartes postales, colis,
enveloppes, timbres. Utilisant le dessin, la gravure, la peinture, la sculpture, la sérigraphie, la photographie, le collage,
l’électrographie (art de la photocopie) et d’autres procédés,
les artistes de cette mouvance privilégient la communication.
Intégrant des textes et des images sortis de leur contexte par
un assemblage subtil qui génère de nouveaux messages, l’art
par correspondance connaît depuis les années 50 un rayonnement planétaire. Des œuvres,
réalisées pour l’occasion par
les habitants, membres des
associations d’arts plastiques
et élèves des écoles, seront
intégrées à l’exposition. ■
du 24 novembre au 19 décembre
2004, à la salle d’exposition,
11, place Pierre-Bérégovoy (Villaroy)
Entrée gratuite les mercredis
▲ Quand
les timbres deviennent supports
artistiques…
et samedis de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h, jeudis et vendredis de 14 h à 19 h,
dimanches de 10 h à 13 h
Renseignements et inscription aux ateliers d’arts plastiques gratuits à
destination des 6-13 ans au 01 30 44 50 80 (service de l’action culturelle)
De l’École des parents à la boutique
Inaugurée le 19 octobre,
la Boutique des parents apporte
à la commune et aux familles
un outil performant qui s’inscrit
dans le cadre de l’École
des parents. Lieu d’accueil,
d’accompagnement et
d’orientation, cette boutique
ouverte sur la rue propose des
permanences, des consultations
parentales gratuites,
des ateliers, des rendez-vous
autour d’un café et un important
fonds documentaire traitant
de la parentalité sous toutes
ses formes. « Ce nouvel espace
est un centre de ressources,
de services et de compétences
qui vient compléter le dispositif
mis en place par la municipalité
pour aider les familles dans
leur rôle éducatif », souligne
Christian Prout, maire adjoint
chargé de l’École des parents
et initiateur du projet. ■
Boutique des parents
2 bis, rue du Moulin
(derrière l’Hôtel de Ville, à proximité
de la Boutique info jeunes)
Tél. : 01 30 48 01 58 (boutique)
ou 01 30 48 34 12 (administration)
I11I
communes
actualités
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Anne Sylvestre
à Magny
Nicolas About
démissionne
Maison des tout-petits
Anne-Sylvestre
Esplanade Gérard-Philipe
Tél. : 01 30 47 20 95
Notre article, p. 16
Un nouveau
plan de ville
pour 2005
À Magny, ces derniers mois,
de nouveaux bâtiments
ont fait leur apparition –
la halte-jeux, la nouvelle
gendarmerie – plusieurs rondspoints et rues ont été renommés…
Bref, un nouveau plan
de ville s’imposait. En cours
de réalisation, il sera disponible
à l’hôtel de ville au mois
de janvier prochain. ■
Label Ville Internet :
deux @ !
P
our sa première participation au label Ville Internet, la commune a frappé
un grand coup. Le comité du
label lui a octroyé deux @ pour sa politique de développement de l’accès à Internet. Cette distinction vient récompenser
la qualité du site municipal mais aussi les différentes actions
mises en place, comme les bornes d’accès gratuit financées par
la communauté d’agglomération, l’équipement des écoles en salle
informatique ou encore le soutien de la ville à la recherche d’emploi via Internet et la mise en réseau des agents municipaux. ■
En savoir plus sur www.magny-les-hameaux.fr
A
près vingt-sept années passées à la tête de la commune
de Montigny-le-Bretonneux, Nicolas About (UDF), par
ailleurs sénateur (réélu le 26 septembre) et conseiller
régional, a annoncé début octobre qu’il quittait ses fonctions
de premier magistrat de la ville. Médecin de profession,
installé à Montigny depuis 1972, il a accompagné le développement d’une commune passée en trente
ans du stade de village
(moins de 1 000 habitants
en 1973) à celui de ville
(35 743 habitants selon la
dernière édition du Guide
de l’Initié). Figurant parmi
les maires emblématiques
de la ville nouvelle, il avait
été élu en 1977, alors qu’il
était âgé de 29 ans. Un an
Nicolas About aura été maire entre 1977
plus tard, il siège à l’Aset 2004.
semblée nationale, devenant ainsi le plus jeune député-maire de France. Renouvelé
quatre fois dans son mandat municipal (1983, 1989, 1995,
2001), longtemps vice-président du syndicat intercommunal
(1977-1996, 2001-2002), il aura été l’une des figures politiques
majeures de Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est Michel Laugier
qui lui a succédé le 8 octobre. Né en 1956 à Aix-en-Provence,
Michel Laugier est journaliste de formation. Il a travaillé à
l’hebdomadaire Toutes les nouvelles de Versailles avant de devenir directeur de l’information régionale de la radio RVS. Dans
les années 80, il est nommé responsable des relations publiques
à Montigny avant de rejoindre le cabinet de Nicolas About et
de devenir dix ans plus tard son premier adjoint. « J’ai accompagné Nicolas About durant quinze ans. Je connais tous les
dossiers de la ville, ses équipements, ses rues, beaucoup de ses
habitants ; s’il y en a un qui incarne bien Montigny, je suis
celui-ci », nous a-t-il indiqué.
■
Notre portrait de Michel Laugier, p. 3
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Une semaine polonaise
À vos plumes
Du 6 au 10 décembre, Montigny fête la Pologne.
Exposition, conférence, cinéma, concert et théâtre sont proposés
par l’association PolSQY pour découvrir l’étendue et la richesse
du pays. Cette semaine polonaise se tient parallèlement à d’autres
événements, organisés à Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
La maison de quartier André-Malraux lance son nouveau concours
de nouvelles. Pour sa troisième édition, le thème de l’eau a été retenu.
Les participants, âgés de 13 à 17 ans, devront concocter cinq pages
dactylographiées sur ce thème et les faire parvenir à la maison
de quartier avant le 28 janvier. La nouvelle récompensée sera
publiée dans le journal municipal L’Ignymontain. ■
PolSQY – Tél. : 01 30 43 57 44
Notre actualité, p. 9
I12I
Maison André-Malraux – 4, rue des Blés d’Or – Tél. : 01 30 44 19 41
© D.R.
Le 2 octobre, la chanteuse
pour enfants Anne Sylvestre
est venue en personne inaugurer
la nouvelle halte-jeux qui porte
son nom. Anne Sylvestre s’est
avouée « très touchée d’être
ainsi honorée ». En effet, quel
nom plus pertinent pour une
structure destinée aux enfants
et aux jeux ? La nouvelle halte
jeux et ses petits habitants
inspireront-ils une nouvelle
Fabulette ? ■
© S. Joubert
MAGNY-LES-HAMEAUX
actualités
LA VERRIÈRE
VOISINS-LE-BRETONNEUX
Ensemble
pour une
planète solidaire
L
es 3e Rencontres de la solidarité nationale se dérouleront au Scarabée, le 13 novembre de 9 h à 18 h. Initiées
par le collectif Ensemble pour une planète solidaire,
soutenues par la commune de La Verrière et la CA, elles proposeront aux Saint-Quentinois un éventail complet de rendez-vous – ateliers, forums, rencontres, expositions – sur la
problématique de la solidarité internationale. La journée, à
laquelle participeront des représentants associatifs, des artistes et des universitaires, est donc l’occasion de confronter les
points de vue, mais aussi de fédérer les initiatives associatives. La matinée sera consacrée aux expériences, l’après-midi
au débat d’idées. « Depuis le début, notre ambition est d’unifier
un réseau à l’échelle de Saint-Quentin, indique Jean-Christophe Bardot, membre du collectif. Il y a des moyens à mettre en
commun, et pas seulement au niveau financier. Tout ceci doit se
faire en concertation, au-delà des subventions aux associations,
avec les pouvoirs publics », conclut Jean-Christophe Bardot.■
Voisins tisse sa Toile
R
écemment récompensée de deux @ (édition 2004 du label
Ville Internet), Voisins ne s’arrête pas en si bon chemin.
Depuis le 1er octobre, les Vicinois peuvent remplir, sur
www.voisins78.fr, les formulaires d’inscriptions périscolaires
(restauration scolaire, accueils périscolaires, études surveillées,
centre de loisirs) et les envoyer par courriel – les anciennes modalités d’inscription restant par ailleurs possibles. Autre nouveauté :
les assistantes maternelles agréées libérales
peuvent désormais mettre en ligne sur le
site municipal leurs disponibilités d’accueil pour les enfants de moins de 6 ans.
Prioritaire dans le projet global des élus,
l’implication de la commune dans le secteur des NTIC (Nouvelles technologies de
l’information et de la communication)
a été soulignée, le 7 octobre, par le secrétaire d’État à la réforme de l’État, Éric Woerth, venu assister
à une démonstration des services vicinois. À noter également
qu’un nouveau conseiller municipal, Lionel Villiers, a été élu
le 1er octobre sur ce secteur ainsi que sur le secteur scolaire. ■
Renseignements en mairie
Tél. : 01 30 48 58 78 (service scolaire)
Ensemble pour une planète solidaire
et 01 30 48 58 69 (service petite enfance)
Au Scarabée à La Verrière – Tél. : 06 15 10 74 91
Les nouveaux
habitants
en visite
TRAPPES
Renouvellement des conseils
de quartier
À
l’heure où les neuf comités
de quartier (100 représentants de la société civile)
fêtent leurs deux années d’existence, le temps de leur renouvellement partiel est venu. Le vote
aura lieu le samedi 27 novembre,
à l’issue d’une phase de concertation. « Il est important que tous
les habitants se mobilisent, soit en
se présentant comme candidat pour
représenter leur quartier, soit en votant,
souligne Anne Lallinnec-Roche,
conseillère municipale déléguée à la démocratie
de proximité ; les membres de ces comités de
proximité sont indispensables au développement
de la démocratie locale. »
Les candidats doivent
faire parvenir leur candidature en mairie avant
le 17 novembre à minuit.
Pour inciter les habitants des quartiers à
voter, une grande campagne d’affichage sera
lancée dans toute la
ville. Plusieurs réunions
d’information se tiendront encore au mois
de novembre. Renseignements en mairie. ■
Grâce à la construction
de nombreux logements,
des dizaines de nouveaux
habitants viennent
de s’installer à Trappes.
Une visite guidée de la commune
est organisée à leur intention.
Accompagnés du maire
et des élus du conseil
municipal, ils en découvriront
les multiples visages –
ses quartiers, l’hôtel de ville,
ses équipements… – et pourront
poser toutes les questions
qu’ils désirent.
Pour participer à cette visite,
téléphoner
Mairie de Trappes – Tél. : 01 30 69 17 00
au 01 30 69 18 00
I13I
l’agglo et vous
L’AMOUR DES JEUX, SQY SITE OLYMPIQUE
1
2
3
4
© C. Lauté
1 Le comité de soutien pèse concrètement
sur le choix du CIO : l’engouement des populations est l’un des critères pris en compte par
le CIO lors de sa décision finale. Le comité de
soutien de Saint-Quentin-en-Yvelines joue
donc un rôle stratégique. Il y a quelques
années, le manque d’engouement populaire
avait quasiment condamné la candidature de
la capitale française en 2008.
2 Il est l’un des maillons d’une chaîne plus
vaste : depuis un an, les institutions nationales, régionales, départementales et locales
travaillent main dans la main sur le projet
Paris 2012. Le caractère soudé de ces maillons
est un gage de solidarité… donc de réussite.
3 Il peut servir d’accélérateur à la promotion
du territoire et à l’emploi local : à SaintQuentin-en-Yvelines, les élus locaux misent
sur ce projet pour le rayonnement et le
développement à long terme du territoire
saint-quentinois, déjà réputé pour son
amour du sport et des loisirs. En cas de victoire
de Paris, 40 000 emplois pourraient être
créés en Ile-de-France (60 000 en France)
d’ici 2012, selon une étude du Boston Consulting Group.
4 Il développe des synergies locales : en adhérant au comité de soutien, vous apportez
votre concours à une dynamique territoriale
forte, qui implique les élus, les habitants, les
artisans, les commerçants et les entreprises.
Adhérer, c’est permettre à chacun de s’insérer dans l’environnement institutionnel
saint-quentinois. Et effectuer ainsi un geste
citoyen qui dépasse le seul cadre des Jeux
olympiques.
Comité de soutien :
▲ Depuis
plusieurs mois, la mairie mobile va
au-devant des Saint-Quentinois. Ici, la place
du 19-Mars-1962, à Magny.
© J.-D. Bonnaud
© C. Lauté
Remis au Comité international olympique (CIO)
le 15 novembre, les dossiers de candidature des villes
candidates pour les JO de 2012 ne pourront plus évoluer
d’ici au 6 juillet 2005. Seuls les comités de soutien
locaux peuvent encore modifier la donne. Voici 7 bonnes
raisons d’adhérer à celui de Saint-Quentin… et très vite !
▲ Le
25 juin dernier, quelques
semaines avant l’ouverture
des JO d’Athènes, la flamme
olympique a traversé Paris...
ce qui a permis de constater
la grande popularité
de l’olympisme en France.
Quelques dates
●
15 novembre 2004 : remise des
dossiers de candidature définitifs au CIO.
● Février-mars 2005 : la commission d’évaluation du CIO
viendra visiter les villes et
sites candidats.
● 6 juillet 2005 : désignation par
le CIO de la ville victorieuse.
5 Il est gratuit : l’adhésion ne vous coûte
pas un centime. Vous remplissez un bulletin
d’adhésion (nom, prénom, âge, adresse…) et le
déposez dans une urne. Dix urnes ont été installées sur l’ensemble du territoire, dans chacune
des 7 mairies saint-quentinoises, à l’hôtel d’agglomération, à l’office d’information ou à l’accueil de la base de loisirs. Vous pouvez également
remplir ce bulletin au dos du Petit Quentin.
6 Il vous permet d’avoir accès à une information régulière : dans le cas où vous avez
mentionné votre adresse internet, une lettre
d’information électronique vous est régulièrement envoyée. Elle vous tient informé en
temps réel.
7 Il vous donne accès à des événements privilégiés : les membres du comité de soutien
peuvent être tirés au sort et être invités à
certaines manifestations locales. Chut, il s’agit
d’une surprise…
■
5
6
7
Arnaud Thomelin / Frédéric Theulé
Renseignements – www.saint-quentin-en-yvelines.fr/jo2012
I15I
l’agglo
le SAN et vous
ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES
L’agglomération
construit pour vous
Un soutien
aux associations
Apporter son soutien au
monde associatif est une
autre priorité de l’agglomération. À la demande de Montigny-le-Bretonneux, le local
associatif Paul-Gauguin a
été construit. Fini le « Mille
clubs » (l’ancienne maison
de quartier) ! Les associations
culturelles ignymontaines
vont trouver avec cette salle
un espace entièrement conçu
pour répondre à leurs besoins.
L’équipement est doté de deux
salles séparées par une cloison
amovible acoustique (une
avec scène, l’autre avec bar),
d’une régie son et lumière,
de deux loges, d’un espace
cuisine et de locaux de
rangement. Il bénéficie enfin
d’un aménagement extérieur
composé d’un parking public
éclairé. Coût des travaux :
■
1,4 million d’euros.
I16I
© C. Lauté
U
n quartier se
construit ou
se développe,
de nouveaux habitants
▲ Le groupe scolaire Les Iris, dans le quartier du Pas-du-Lac (Montigny),
s’installent et ont besoin
a ouvert ses portes à la rentrée scolaire 2004-2005.
d’une école, d’un gymnase, d’une maison de quartier… Conformé- restauration et deux logements de fonction.
ment à la loi Chevènement du 12 juillet Les travaux ont coûté 5 millions d’euros à la
1999, c’est à la communauté d’agglomération communauté d’agglomération.
(CA) que revient la mission de construire ces
équipements publics pour le compte des Des réhabilitations complètes
communes, à leur demande, après discus- À Guyancourt, c’est le groupe scolaire Georgession avec ces dernières pour évaluer les Politzer qui bénéficie d’une réhabilitation
besoins et déterminer les aspects techniques complète pour l’accueil des enfants des noudes programmes. Une fois réalisés, ces bâti- veaux logements de la Mare-Jarry. À la rentrée
ments sont remis aux communes, qui ont 2004, l’école primaire a rouvert ses portes.
alors la responsabilité de les entretenir, grâce Les 10 classes et l’espace restauration ont été
à une dotation financière attribuée par la CA. réorganisés, la cour de récréation réaménagée,
une salle polyvalente de 200 m2 ajoutée et un
Un groupe scolaire à Montigny
centre de loisirs périscolaire prévu (il n’est pas
Cette année, le mois de septembre a connu encore en activité). L’ensemble du bâtiment a
une vague importante de livraison d’équipe- bénéficié d’une remise aux normes et son
ments. Ainsi, à Monconfort a été amélioré.
tigny-le-Bretonneux,
Côté décor, les couleurs
le groupe scolaire
ont fait leur apparition
des Iris accueille les
à l’intérieur du bâtiment
nouveaux enfants du
et la façade enjolivée
quartier du Pas-dude briquettes beiges.
Lac. Sur 2 500 m2 ont
La communauté d’agété bâtis une école
glomération a engagé
primaire et une école
5 millions d’euros pour
maternelle comprecette première tranche
▲ Le groupe scolaire Georges-Politzer, à Guyancourt,
nant 8 classes, mais
de travaux (le groupe
a bénéficié d’une réhabilitation complète afin
d’accueillir les enfants du nouveau quartier
aussi un centre de
scolaire sera réhabilité
de la Mare-Jarry.
loisirs, un espace de
en deux phases).
© C. Lauté
© C. Lauté
Pour cette rentrée scolaire,
la communauté d’agglomération
a livré de nombreuses écoles aux sept
communes. Elle répond ainsi à l’une
de ses missions prioritaires : permettre
l’accueil des enfants nouvellement
arrivés à Saint-Quentin-en-Yvelines.
© C. Lauté
l’agglo et vous
▲ Tous
les mois, le conseil d’agglomération est le lieu
de dialogue entre l’institution communautaire
et les représentants des communes. C’est le conseil
qui décide, in fine, de la création d’un équipement
saint-quentinois.
À La Verrière, un des groupes scolaires les plus
anciens de la ville a connu, lui aussi, un
remodelage complet. Devenus vétustes, les
bâtiments du Parc ont été entièrement rénovés. Ce chantier, réalisé en trois phases, a duré
vingt-trois mois et a coûté 5,6 millions d’euros. Le résultat est spectaculaire : l’ensemble
des classes primaires et maternelles, l’espace
restauration et le centre de loisirs ont été
reconstruits et réorganisés et un préau servant
de salle polyvalente a été créé.
Décors et espaces verts
À Trappes, après l’école primaire l’an dernier,
c’est l’école maternelle Langevin qui a retrouvé
ses petits occupants à la rentrée. Au total, ce
groupe scolaire a été, lui aussi, entièrement
refait. L’ensemble de la réhabilitation, qui a
coûté 6,4 millions d’euros, a permis la réorganisation des structures intérieures, la réalisation d’un restaurant scolaire, la remise aux
normes techniques des bâtiments, la création
d’espaces communs aux deux écoles et le
remodelage des accès, des cours de récréation
et des espaces verts. Le résultat est, là aussi,
remarquable. Dans l’école maternelle livrée
en septembre, les classes et les espaces communs ont été entièrement reconfigurés et le
choix des couleurs et des matériaux améliorent l’esthétique globale du bâtiment.
L’agglomération
participe
à des opérations
croisées
Outre la construction d’équipements publics qu’elle finance
entièrement, la communauté
d’agglomération participe à
d’autres opérations. C’est le
cas, dans le cadre de la politique de la ville, de la démolition-reconstruction de la
résidence sociale des Noës,
à La Verrière (ancien foyer
Sonacotra), pour laquelle elle
a versé près de 400 000 €,
soit 50 % du financement
global. ■
de la maison de maître et des deux bergeries
a respecté avec soin la valeur historique des
lieux. Si l’ensemble a été entièrement refait,
les structures ont été conservées et des éléments de l’architecture mis en valeur. La
façade a été ravalée, le toit refait, l’aménagement intérieur restructuré pour créer de nouveaux volumes. Enfin, les espaces extérieurs
ont été entièrement réaménagés. L’opération
a coûté trois millions d’euros.
À Magny-les-Hameaux, c’est une crèche multiaccueil qui a été construite dans le quartier
du Buisson. Destinée à remplacer l’ancienne
structure, devenue trop exiguë pour accueillir
les enfants des nouveaux habitants, la maison
des tout-petits Anne-Sylvestre (voir notre article
p. 12) est composée de deux salles de repos,
d’un espace jeux et activités manuelles, de
deux dortoirs et d’un espace motricité (coût
pour la CA : 0,7 million d’euros). Tout est
aujourd’hui parfaitement adapté pour recevoir
quotidiennement une vingtaine d’enfants. ■
Catherine Laffaille
Les
équipements scolaires font l’objet, en amont, d’une phase de consultation effectuée
entre les pouvoirs publics (mairie, CA), les équipes pédagogiques ainsi que les associations
de parents. Ici, l’intérieur de la maison des tout-petits, à Magny.
Toujours à Trappes, installés au cœur du quartier Montfort-Thorez, des bâtiments de l’ancienne ferme Cuypers ont été transformés en
école maternelle (Laurent-Mourguet). Selon
les souhaits de la municipalité, la rénovation
© C. Lauté
Bien accueillir les enfants
À
L’ensemble des équipements publics construits par la communauté d’agglomération
résulte de choix politiques et de la volonté des communes. Toutes ces opérations sont
financées par la taxe professionnelle versée par les entreprises de Saint-Quentin-enYvelines. « Ces investissements sont réalisés pour répondre aux besoins des habitants
et des entreprises installées sur notre territoire. Ils doivent être assumés par l’ensemble
des élus, et être décidés dans le souci de la maîtrise de notre endettement », précise
Robert Cadalbert, le président de la communauté d’agglomération. ■
© C. Lauté
Le rôle de la taxe professionnelle
Trappes,
la toute neuve
école maternelle
LaurentMourguet
est construite
à la place
d’un haut lieu
historique
de la commune :
l’ancienne ferme
de la famille
Cuypers.
I17I
culture
MAISON DE LA POÉSIE
En octobre, la Maison de la poésie lançait le premier
numéro de sa revue semestrielle intitulée Ici e Là.
Jacques Fournier, le directeur des lieux, la présente.
‘
« La création de cette revue permet
de toucher un public plus large que
celui de Saint-Quentin-en-Yvelines. »
Jacques Fournier.
Le Petit Quentin : Pourquoi créer une revue ?
Jacques Fournier : Parce que cela fait
partie des moyens d’information sur
les actions de la Maison de la poésie.
La création de cette revue permet aussi
de toucher un public plus large que
celui de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Nous travaillons sur la francophonie et, à chaque fois qu’un
pays sera concerné par un
dossier, nous y présenterons
la revue à l’occasion de salons
ou de manifestations. J’ai déjà
en tête un certain nombre de
lieux de diffusion.
P. Q. : Où peut-on se la procurer
pour l’instant ?
J. F. : Elle est en vente ici,
à la Maison de la poésie, pour
la somme de 10 € (18 € pour
deux numéros, NDLR). On la trouvera
aussi dans des librairies saint-quentinoises telles que les librairies du Pavé
ou les Lettres voisines à Voisins-leBretonneux. Elle sera également diffusée dans une dizaine de lieux sensibles
à la poésie à Paris, Avignon, Toulon,
Roubaix… Précisons qu’il s’agit d’une
parution semestrielle avec deux moments
forts : en octobre pour le lancement de
saison et la rentrée littéraire et en mars
pour le Printemps des poètes et la biennale de poésie un an sur deux.
P. Q. : En quoi cette revue est-elle différente de celles qui existent déjà ?
J. F. : Par son parti pris esthétique !
Nous nous appuierons sur la couleur,
tout simplement parce que nous pouvons le faire, contrairement à 95 % des
revues de poésie qui sont éditées par
des associations disposant de très peu
de moyens. C’est une agence d’arts graphiques qui a travaillé la mise en page.
De même, un artiste plasticien interviendra à chaque numéro pour créer
quelque chose d’original. Il pourra y
avoir des photos, de la peinture ou du
dessin par exemple : nous sommes ouverts
à tout. Nous souhaitons simplement que
chaque numéro soit esthétiquement différent.
P. Q. : Quel sera son contenu ?
J. F. : Il ne s’agit pas d’une
revue universitaire, nous
souhaitons rester très accessibles. Chaque numéro fait
64 pages, divisé en quatre
parties. La première est
consacrée à la création, aux
textes de poètes. La seconde
est présentée sous la forme
d’un dossier qui met en
avant un mouvement, un livre, un auteur… La troisième partie est réservée à
la francophonie. Elle est composée de
poèmes et d’articles sur le pays concerné. Les dernières pages sont vouées à
des notes critiques sur des livres, revues
et spectacles vivants.
■
Propos recueillis par Nicolas Gervais
© J.-J Kraemer
© J.-J Kraemer
Passage en revue
Une Nuit de la poésie
Nouvel événement de la Maison de la poésie
avec le soutien du conseil général, PoésYvelines est une manifestation qui crée des
moments de rencontre entre des auteurs de
poèmes et le public. « Du 13 au 21 novembre,
il y aura chaque jour deux ou trois poètes à
découvrir partout dans le département,
indique Jacques Fournier, le directeur artistique de l’opération. Ici, à la Maison de la
poésie, nous organiserons le 19 de 19 h à
minuit la Nuit de la poésie : une dizaine de
poètes et de comédiens, accompagnés par
un musicien, seront invités à lire durant
cinq minutes des textes de leur choix. » ■
Maison de la poésie
10, place Pierre-Bérégovoy
Le 19 novembre de 19 h à minuit
à Guyancourt
Maison de la poésie – entrée libre (buffet 5 €)
Tél : 01 39 30 08 90
I19I
en bref
culture
Rue
Traverse, le 13 novembre.
ACTION CULTURELLE
Eh bien, dansez
maintenant !
LE PRISME
Nouvelle formule
pour le piano-bar
Le piano-bar du Prisme, lieu de rencontre privilégié des artistes, des
auteurs et des spectateurs pendant le festival du polar, va encore se
développer cette année. En partenariat avec Kontsha prod. et l’Association pour la promotion de la musique à Saint-Quentin-en-Yvelines
(APMSQY), des formations viendront régulièrement y jouer en acoustique. Proximité et convivialité sont les maîtres mots de cette nouvelle
formule, qui permettra aux amateurs de manger un morceau ou de boire
un verre en écoutant de la musique jusqu’à 23 h ou minuit. Premier rendez-vous le 13 novembre, avec les deux guitares-voix aux accents
manouches de Rue Traverse. Le 27, ils cèderont leur place pour un
concert d’un autre genre intitulé Autour
de Dvorák et Schubert jusqu’au tango et,
le 4 décembre, la musique métissée
d’orient et d’occident de Sishya viendra
■
enchanter les lieux.
^
19 h 30 au Prisme à Élancourt
Danse à l’école, c’est reparti ! Depuis, le début du mois, en effet,
39 classes de l’agglomération, de la maternelle au lycée, se sont
lancées dans un long travail sous la direction du chorégraphe JeanChristophe Bleton, lui-même en résidence territoriale à Saint-Quentinen-Yvelines avec sa compagnie Les Orpailleurs.
Initiée et pilotée par le Prisme, cette manifestation, dont l’objectif
principal est de sensibiliser les plus jeunes à la création artistique et
de leur permettre d’en saisir toute la mesure à travers la danse, mettra
une nouvelle fois en relation des enfants, des adolescents, des artistes
et des enseignants
autour d’un projet
commun.
En lien avec la nouvelle exposition temporaire du Musée de
la ville (Parcs et jardins), le thème de
l’opération s’intitule
« Jardins et poésie »
et devrait encourager
les élèves à sortir des
classes et des gymnases. Visite de l’expo
proposée par le Musée ou promenade pédagogique dans les parcs et
jardins saint-quentinois*, toutes les conditions seront réunies pour
que les enfants s’approprient chorégraphiquement les espaces dans
lesquels ils vivent. Une expérience qui devrait se traduire par des
« parcours déambulatoires » d’ici la fin de l’année dans des lieux
encore tenus secrets. Sachez d’ores et déjà que nos jeunes danseurs
■
présenteront leurs travaux du 17 au 21 juin.
L’Odyssée de l’espace vert - visite proposée par le Musée de la ville
parallèlement à l’exposition Parcs et jardins.
Rens. (Musée de la ville) : 01 34 52 28 80
Entrée gratuite - Tél. : 01 30 51 46 06
www.leprisme.agglo-sqy.fr
Le Prisme à Élancourt : 01 30 51 46 06
UNIVERSITÉ
Un forum pour découvrir l’offre culturelle étudiante
Pour la deuxième saison consécutive, un forum culturel se tiendra à
l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ), les 9 et 10 novembre.
Ces deux jours sont l’occasion de présenter l’ensemble des partenaires
du Défi actions culturelles (DAC), dispositif public permettant aux
étudiants de profiter de tarifs préférentiels dans plusieurs salles
alentour (Prisme et Ciné 7 à Élancourt, Estaminet à Magny, Ferme
de Bel-Ébat à Guyancourt…). Délivrée gratuitement aux étudiants,
I20I
la carte DAC leur permet de payer chaque place de spectacle 6 €
■
(sauf exception signalée), et leur place de cinéma 3,5 €.
Forum culturel à l’UVSQ
Le 9 nov. à Versailles (bât. Fermat) et le 10 nov. à Saint-Quentin
(bât. Vauban), de 10 h à 16 h – renseignements au 01 39 25 50 49 (SVE) –
www.sve.uvsq.fr/dac
culture
FESTIVAL
Week-end de
la pratique amateur
▲ Écouter
du bon son en « live » : une expérience
toujours grisante, mais parfois risquée pour
les tympans…
SANTÉ
Le CRY contre
la sourde oreille
musiquueu u
musique
Quoi de plus grisant qu’un bon « live » ? Pourtant, depuis plus de dix
ans, enquêtes et rapports médicaux en tous genres démontrent que les
musiciens, les techniciens et les publics des concerts sont exposés à des
niveaux sonores pouvant causer des lésions graves et souvent irréversibles du système auditif. Face au manque d’informations sur le sujet,
des syndicats professionnels et des réseaux de salles de concerts se sont
regroupés au sein de l’association Agi-son (Agir pour une bonne gestion sonore) afin de lancer, en partenariat avec la Mutuelle des étudiants, leur première campagne de sensibilisation aux risques auditifs
liés à l’écoute des musiques amplifiées : « Pour que la musique reste
un plaisir… ». Dans un premier temps, cette campagne se déroulera
dans 7 Régions (Ile-de-France, Bretagne, Nord – Pas-de-Calais, PoitouCharentes, Auvergne, Lorraine et Aquitaine), avant de s’élargir au
niveau national à partir de mars 2005. En région parisienne, c’est le RIF
(Réseaux en Ile-de-France) qui la relaye et, dans les Yvelines, c’est bien
sûr le CRY (Centre de ressources yvelinois pour la musique), actif depuis
de nombreuses années sur la question et bien connu des amateurs de
musique. Ainsi, depuis le 1er octobre, des affiches et des dépliants
(300 000 exemplaires) sur les risques auditifs et les bons réflexes
à adopter en concert, boîtes de nuit ou studios de répétition, sont
diffusés dans les salles, associations, locaux de répétitions et sites
étudiants, de manière à informer une population pour qui volume
sonore, « live » et écoutes fréquentes sont synonymes de plaisir, mais
sont aussi dangereux. Ajoutons que
des bouchons d’oreille en mousse
sont également mis à la disposition
des plus sensibles ou des personnes
accumulant régulièrement de fortes
■
doses de son.
muusiuque
sique
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musique
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mu usique
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musique
musique
musique
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musique
musique
musique
www.agi-son.org
Programme d’actions en faveur des musiques actuelles créé en 1995,
Fréquence 78 développe des moyens de diffusion, de sensibilisation et de
formation pour accompagner les jeunes groupes yvelinois et les structures qui les soutiennent dans leurs démarches. En partenariat avec
l’ADIAM 78 et le CRY, l’édition 2004 de cette manifestation verra la naissance d’un mini festival baptisé Fréquence amateur, dont la première édition
se déroulera du 10 au 12 décembre dans tout le
département. Cette initiative traduit une volonté de
mettre en avant les richesses insoupçonnées des
formations yvelinoises qui représentent un vivier de
musiques actuelles (il y a plus d’un millier de groupes
dans les Yvelines, et c’est sur notre territoire que l’on
compte le plus de structures musicales, de salles de
concerts et de locaux de répétition). Pour l’occasion,
l’Estaminet accueillera une dizaine de groupes dont
les Piglets (punk-ska), des Magnycois motivés qui
jouent depuis plus de dix ans, les Hades’l (reprises
rock) venus de Rambouillet, mais aussi les Klinex et leur métal hardcore
à faire pleurer, les Maurepassiens de Skapegot et leur joyeux « nimporte■
nawak-metal » ou encore Belle époque et leur émo-punk…
Le 11 décembre de 16 h à minuit à l’Estaminet à Magny
Entrée gratuite - Tél. : 01 30 23 44 28
FERME DU MOUSSEAU
De ciné en BD
Pieds nickelés et autres amis de Tintin, Spirou,
Lucien ou sœur Marie-Thérèse, à vos planches
et mettez les voiles en direction de la galerie
de la Ferme du Mousseau qui vous propose, en
▲ Le n°1 de L’Homme
collaboration avec la Nébuleuse BD, un grand
des banlieues.
événement autour de la bande dessinée. Du 10
au 21 décembre, de nombreuses manifestations s’articuleront autour
d’une exposition. Vous y trouverez des histoires alambiquées, doublées de
variations graphiques chargées de vous livrer les clefs du processus de
création d’une BD. Ce sera l’occasion, aussi, de découvrir le numéro 2 de
la bientôt fameuse revue L’Homme des banlieues, présentée ici pour la première fois, et de découvrir, dès le 11 décembre de 14 h à 20 h, le travail
de cinq dessinateurs qui auront 6 heures pour produire une planche face
au public. Et, en cas de vocations intempestives, un stage pour débutants
et initiés sera même proposé les 20 et 21 décembre de 14 h à 17 h. ■
Le CRY
Tél. : 01 39 21 10 35
Du 10 au 21 décembre à la Ferme du Mousseau à Élancourt
www.lecry.com
Tél. (mairie d’Élancourt - service culturel) : 01 30 66 50 26
I21I
économie
ARTISANAT
© J.-J. Kraemer
L’art et
le métier
V
ous voulez une hotte de cuisine
en granit d’Inde dans votre intérieur ? Ou un lavabo en pierre
de lave ? Une fontaine en pierre dans
votre jardin ? C’est possible grâce au
savoir-faire de Benoît Rossard, tailleur de
pierre et créateur de son entreprise,
Mille et une pierres, depuis juillet 2003
à Élancourt. « J’accepte toutes les commandes, car je souhaite à chaque fois créer un
objet unique adapté à la maison de mon
commanditaire », précise-t-il.
Passion et ténacité
Pour l’heure, sa plus belle création,
d’ailleurs réalisée au lancement de son
affaire, demeure cette table en pierre
de Lens (un calcaire blanc incrusté de
coquillages et de silex) de 2,50 m de
long et 7 cm d’épaisseur reposant sur
des pieds en pattes de lion, et dont les
côtés s’ornent d’une frise en feuillage
d’acanthe. Pour l’objet de vos rêves,
présentez-lui simplement une photo
ou un croquis : vous définirez ensuite
ensemble sa réalisation.
I22I
Au mois de septembre, le premier client
saint-quentinois de Benoît Rossard s’est
manifesté pour faire revêtir la façade de
sa maison en pierre de Sainte-Maxime –
soit huit tonnes (environ 100 m2) de
« franche fine » calcaire tirant sur le
jaune. Avant de manier de telles quantités, et surtout ses propres ciseaux, Benoît
Rossard a suivi un parcours où la passion
est souvent synonyme de ténacité.
vironnement des Yvelines a été déterminant, des clients de son ancien patron
l’ont contacté pour des travaux et, peu
à peu, le carnet de commandes se remplit. « Bientôt, je signerai mes travaux »,
conclut-il, optimiste.
■
Patrick Chateau
Mille et une pierres
10, route du Mesnil, Élancourt
Tél. : 06 70 08 17 07
Aidé par le Plie
Originaire de Vannes, dans le Morbihan,
c’est à Trappes qu’il fait ses premières
armes en cours d’arts plastiques à l’âge
de six ans. Après la 5e et un brevet professionnel « métier de la pierre » obtenu
à Volvic, dans le Puy-de-Dôme, il fait
régulièrement le trajet jusqu’à Bougival
où il effectue un stage en entreprise
durant deux ans, avant d’y être embauché. Une expérience selon lui « difficile
mais formatrice » puisqu’il y apprendra
le B-A-BA de la vie d’une société. « C’est
le Plan local pour l’insertion et l’emploi
de la communauté d’agglomération qui
m’a aidé à prendre les contacts pour cette
création d’entreprise, tout en finançant
parallèlement mon permis poids lourds,
au cas où l’affaire ne serait pas viable »,
se souvient-il. Entre-temps, le soutien de
la Maison de l’entreprise, du Conseil
d’architecture, d’urbanisme et de l’en-
© J.-J. Kraemer
© J.-J. Kraemer
Benoît Rossard fait le pari
de vivre de son métier d’art
– tailleur de pierre – dans l’agglomération. Son entreprise,
Mille et une pierres, vient d’ailleurs de décrocher
son premier contrat saint-quentinois. Rencontre avec
un authentique créateur, qui a bénéficié des services
du Plie et de la Maison de l’entreprise.
« Je souhaite à chaque fois créer
un objet unique adapté à la maison de
mon commanditaire. » Benoît Rossard.
en bref
Agenda des petits
déjeuners
EUROPE
Une formation
pour les porteurs
de projet
Voyage à Bruxelles
▲ Joseph
de Souza, président
de l’Afdee.
Deux petits déjeuners sont prévus prochainement par la Maison
de l’entreprise dans la salle du
conseil de la communauté d’agglomération :
● Mardi 23 novembre, de 8 h 30
à 10 h : l’optimisation de la fiscalité, quelles décisions prendre
avant la clôture de l’exercice
comptable ?
● Mardi 14 décembre de 8 h 30 à
10 h : les convergences possibles
en matières fiscale et sociale liées
à l’élargissement de l’Europe. ■
Maison de l’entreprise
Tél. : 01 39 30 51 30
SERVICE PUBLIC
L’AFPA, pensez-y !
L’AFPA, Association pour la formation professionnelle des adultes, propose plus de 500 formations qualifiantes, de l’ouvrier
au technicien supérieur. Demandeurs d’emploi, salariés dans
le cadre de la formation continue, jeunes ou adultes dans le
cadre de contrats en alternance
bénéficient de formations pratiques. L’association vous permet également de faire valider
votre expérience par le biais de
certificats de compétence professionnelle dans les métiers
du bâtiment, de l’industrie et
■
du tertiaire.
AFPA
Maison sociale
à Élancourt
Tél : 01 30 13 84 00
En association avec la Maison de
l’entreprise et la Confédération
européenne des associations
des PME-PMI, l’Afdee (Association
française des dirigeants d’entreprises en Europe) organise les
17 et 18 novembre un voyage
■
au Parlement européen.
Afdee
© J.-J. Kraemer
Tél. : 06 08 22 43 06 (M. de Souza)
Tél. : 01 39 30 51 30
« Cette formation permet des échanges très fructueux avec
d’autres porteurs de projet. » Sylvie Gaudin.
U
ÉVÉNEMENT
n cycle de formation destiné aux personnes ayant
un projet de création d’entreprise (ou ayant créé
une entreprise depuis moins de trois ans) a débuté
à la Maison de l’entreprise, en partenariat avec le cabinet
de conseil Gestion 95. Durant deux semaines, du 11 au
15 octobre puis du 22 au 26 novembre, une dizaine de participants réfléchissent sur les différentes formes juridiques
des entreprises, l’étude de marché, les actions commerciales
ou encore la gestion financière.
Sylvie Gaudin a suivi ce cycle – qui peut être pris en charge
par le conseil régional – au mois de mars dernier. Le bénéfice qu’elle en tire aujourd’hui est plus que satisfaisant :
« Cette formation a été très profitable tant au niveau administratif et juridique que pour tout ce qui concerne la comptabilité
et la gestion, indique-t-elle. Trouver ces informations ailleurs
est possible, mais cela prend énormément de temps. Là, l’information vient à nous et permet des échanges très fructueux avec
d’autres porteurs de projet. »
Grâce à sa formation, Sylvie Gaudin a pu mener son projet
à terme : « J’ai créé mon entreprise au mois d’octobre, annoncet-elle. Il s’agit d’une agence événementielle appelée Étoiles et
Fêtes. J’ai embauché deux personnes. Nous sommes implantés à
Paris mais nous sommes tous trois saint-quentinois. La Maison
de l’entreprise assure un suivi, ce qui est rassurant : c’est en effet
la certitude de trouver des réponses aux problèmes qui peuvent
éventuellement survenir. »
■
www.idf.afpa.fr
Maison de l’entreprise – Quai François-Truffaut à Montigny
Page réalisée par Martine Gavelle
Maison de l’entreprise
(au-dessus de la médiathèque du Canal) – Tél. : 01 39 30 51 30
Premier forum de
l’emploi à Élancourt
© C. Lauté
MAISON DE L’ENTREPRISE
CRÉATION D’ENTREPRISE
© C. Lauté
© S. Joubert
économie
▲ La CA a profité de sa présence au
forum de l’emploi pour présenter
les (nombreux) services qu’elle
propose aux chercheurs d’emploi.
Un forum de l’emploi s’est tenu,
mardi 12 octobre, à Saint-Quentin-en-Yvelines. La journée, initiée
par la commune d’Élancourt et
soutenue par la communauté d’agglomération (CA), a notamment
été marquée par la présence de
Jean-Louis Borloo, ministre de
l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale. Robert Cadalbert,
président de la CA, a officiellement remis au ministre la candidature communautaire pour créer
une Maison de l’emploi à Saint■
Quentin-en-Yvelines.
Notre information, p. 11
I23I
dossier
L’université, pô
26-27
Une université
de premier plan
Les raisons de la réussite
de l’UVSQ et une interview
de Sylvie Faucheux,
sa présidente.
28-29
Ancré dans son
environnement
L’établissement a su tisser
des liens avec le monde
économique, tout en
se faisant reconnaître comme
un pôle d’excellence.
À l’heure
de la rentrée
Témoignages d’étudiants.
La fac côté pratique.
I24I
© S. Joubert
30-31
Un peu plus de vingt ans après son ouverture, l’université
de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ) est en passe de réussir
son pari : devenir l’un des pôles universitaires les plus prisés
de la Région Ile-de-France. Ouverte sur son environnement,
bénéficiant de l’attractivité territoriale de l’agglomération,
réactive et diversifiée en terme de formations, elle propose
par ailleurs des services qui, cette année encore, feront
le bonheur de quelque 15 000 étudiants. Nous vous en
proposons, dans les pages qui suivent, une visite complète,
quelques semaines à peine après la rentrée 2004-2005.
dossier
le d’excellence
Retrouvez ce dossier du Petit
Quentin jusqu’en février 2005 :
- Du 12 novembre au 10 décembre :
vendredi, samedi et dimanche
à 18 h et 22 h.
- Du 10 décembre au 8 janvier :
mercredi et jeudi à 18 h et 22 h.
- Du 8 janvier au 5 février : lundi
et mardi à 18 h et 22 h.
I25I
dossier
© C. Lauté
Une offre de formations diversifiée,
un pôle d’excellence en terme
de recherche… En à peine vingt ans,
l’université de Versailles – SaintQuentin a su prendre toute sa place
dans le paysage universitaire français.
Une université
de premier plan
Qu’est-ce
que le LMD ?
La système LMD (licence,
mastère, doctorat) a pour
objectif d’harmoniser les cursus de l’enseignement supérieur en Europe et de favoriser la mobilité des étudiants
à l’échelle régionale, nationale et européenne. Cette
nouvelle organisation des
études universitaires (licence
bac + 3, mastère bac + 5,
doctorat bac + 8) décidée en
1999 par trente pays européens sera mise en œuvre
dans l’ensemble des universités françaises d’ici 2007.
Les études sont organisées
en semestres, représentant
chacun 30 crédits de formation ECTS (European Credit
Transfer System) cumulables
et transférables d’une uni■
versité à l’autre.
I26I
Les nouveautés de la rentrée
Parmi les nouveaux diplômes proposés à la rentrée 2004-2005, on
trouve un mastère « stratégie du développement durable et responsabilité sociale des entreprises », un mastère professionnel « management qualité et conduite d’affaires » et une licence « d’intégrateur
de systèmes distribués et réseaux numériques ». La liste complète
des diplômes est disponible sur le site de l’UVSQ : www.uvsq.fr ■
Des projets
de développement
Actuellement plusieurs projets de développement sont en cours, attestant une fois
encore de cette réussite. Début 2005, la
bibliothèque universitaire ouvrira ses portes
à Saint-Quentin-en-Yvelines, le projet de
l’institut des Sciences de l’environnement
et du climat (institut Pierre-Simon-Laplace)
est en bonne voie (l’architecte vient d’être
désigné) et toutes les énergies sont mobilisées
pour l’installation de la faculté de médecine
à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ajoutez-y une
offre de formation des plus complètes, des
diplômes créés chaque année, et vous comprendrez pourquoi l’UVSQ est si cotée en
Région Ile-de-France.
© C. Lauté
© C. Lauté
L
orsqu’une antenne de
l’université de Nanterre
s’installe dans les locaux
d’une école maternelle à Guyancourt en 1985, qui peut penser
que l’université nouvelle Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) sera un jour autant
reconnue et développée au
niveau national et européen ? En
vingt ans, elle s’est implantée sur
trois bâtiments (Leclerc, d’Alembert et Vauban, à Guyancourt) et
accueille sur l’ensemble de ses
sites (Versailles, Vélizy, Mantes,
Rambouillet, Le Chesnay, Garches) plus de 15 000 étudiants.
L’établissement propose aujourd’hui
tous les grands champs disciplinaires
(sciences, médecine, droit et sciences
politiques, sciences humaines et sociales). Il comporte quatre UFR (unités de
formation et de recherche), deux IUT
(institut universitaire de technologie),
une école d’ingénieurs en informatique et en mécatronique, et un observatoire des sciences de l’univers.
Une révolution en douceur
Enfin, l’UVSQ compte par ailleurs vingt-neuf
laboratoires, centres ou équipes de recherche
qui participent activement à sa renommée.
L’université propose également deux formations en ligne, des préparations aux concours
et des parcours de formation continue. Elle est
à la pointe des universités françaises, notamment en sciences de l’environnement. Nouvelle révolution en douceur, l’UVSQ a amorcé
son passage au système de formation LMD
(voir encadré). À l’aube 2010, elle espère attirer
près de 20 000 étudiants.
■
Catherine Laffaille
dossier
« Un succès dû en grande partie
à l’attractivité du territoire »
▲ Sylvie
Faucheux.
Le Petit Quentin : Comment abordezvous cette rentrée ?
Sylvie Faucheux : Nous venons de mettre en place le dispositif LMD (licence,
mastère, doctorat) et les nouvelles formations. Le travail réalisé l’an dernier
pour harmoniser l’offre de formations
et informer les étudiants a porté ses
fruits, je suis donc confiante.
Je suis également satisfaite de voir que
nos effectifs globaux augmentent de
15%. Cette augmentation est effective
dans l’ensemble des formations, que ce
soit en sciences, en sciences juridiques
et politiques, en sciences humaines et
dans les différents IUT. Sur la Région
Ile-de-France et l’ensemble des universités nouvelles, nous sommes la seule
à connaître une telle hausse, et cela
depuis trois ans.
P. Q. : À quoi est dû ce succès ?
S. F. : Je pense que cela est dû en grande
partie au dynamisme et à l’attractivité de
notre territoire. Notre université a très
bonne réputation, notamment pour ses
troisièmes cycles et ses pôles de recherche.
Nous bénéficions aussi, à Saint-Quentinen-Yvelines, de locaux d’une très grande
qualité. Les bâtiments sont neufs et nous
sommes à la fois en plein centre et au milieu d’espaces verts. C’est une très belle
université : cela compte pour les étudiants
et les chercheurs. Par ailleurs, nous sommes très bien insérés dans notre environnement local : que ce soit à SaintQuentin-en-Yvelines, à Versailles, dans le
Mantois ou à Rambouillet, les partenariats
sont nombreux. La communauté d’agglo-
L’UVSQ en chiffres
© C. Lauté
© C. Lauté
Hausse des effectifs étudiants, vigueur des partenariats
économiques, excellence des centres de recherche : la rentrée
2004-2005 s’annonce sous les meilleurs auspices.
Confirmation avec Sylvie Faucheux, présidente de l’université.
▲ Cette
année, l’UVSQ accueille 15 %
d’étudiants en plus.
L’université de Versailles Saint-Quentin
compte 1 600 salariés répartis entre les
enseignants, le personnel administratif
et les chercheurs. Elle regroupe 9 services
■
communs et 7 services centraux.
mération de Saint-Quentin-en-Yvelines
est la collectivité territoriale qui nous aide
le plus pour nos locaux et pour notre fonctionnement, nos laboratoires, nos publications et notre recherche. Enfin, nous
collaborons de manière efficace avec l’environnement économique. Les entreprises du territoire participent à nos cycles
de formation en alternance et financent
certaines de nos recherches.
P. Q. : Quels sont vos objectifs ?
S. F. : Nous continuons d’avancer sur le
projet de l’institut Pierre-Simon-Laplace.
L’architecte vient d’être choisi et l’ouverture de ce bâtiment qui accueillera plus
de 1 000 chercheurs travaillant dans le
domaine des sciences de l’environnement et du climat est prévue pour 2007.
Dès l’an prochain, nous allons accueillir
ici, à Saint-Quentin-en-Yvelines, les étudiants de 1re année de médecine avec, à
terme, l’objectif de regrouper tous les étudiants et d’installer sur ce site la faculté de
médecine. Enfin, nous sommes en train
de créer une Fondation européenne pour
les territoires durables, en partenariat avec
les communautés d’agglomération de
Saint-Quentin-en-Yvelines et du plateau
de Saclay. Cette fondation s’appuiera sur
des groupes industriels, des établissements
de recherche, des collectivités, des partenaires institutionnels et des associations
d’environnement. L’objectif est de fédérer
les compétences pour constituer un pôle
d’excellence sur la thématique du développement durable appliqué.
■
Propos recueillis par Catherine Laffaille
I27I
dossier
▲ Catherine
Chaussade, responsable de l’antenne
saint-quentinoise du SCUIO et Catherine Bonald,
responsable du SCUIO.
L
’implantation de l’université dans le
cœur de ville de Saint-Quentin-en-Yvelines découle d’une volonté politique
d’ancrer la vie universitaire dans la cité et
d’établir des passerelles avec la collectivité
et le monde de l’entreprise. Une situation
dont la faculté profite, puisque sur 35 licences,
11 sont des licences professionnelles, tout
comme 40 mastères sur 65.
« Nous avons d’autant mieux développé les filières
professionnelles que le bassin de l’emploi s’y prête.
Ainsi, pour chacune d’entre elles, nous avons un
réseau de partenaires qui nous permet de recruter des
professionnels intervenant dans nos formations.
Les stages sont par ailleurs d’autres occasions de resserrer les liens avec les entreprises », explique
Catherine Bonald, responsable du service commun universitaire d’information et d’orientation
(SCUIO). Le nombre de ces stages est d’ailleurs
en constante progression et, pour la seule année
2002-2003, ce sont 1 342 conventions qui ont
été signées pour le site de Saint-Quentin-en-Yvelines et 987 pour celui de Versailles.
Élaborer un projet professionnel
Pour obtenir ce premier sésame vers le monde
du travail, le SCUIO, qui agit en relation étroite
avec l’Apec (Association pour l’emploi des
cadres) et Avec (Agir en ville nouvelle pour l’emploi des cadres), est un lieu incontournable.
Centre de documentation et d’orientation,
I28I
Le Cerel parle
la langue des
entreprises
Le Centre de ressources et
espace langues (Cerel) de
l’UVSQ a été créé en 2002
pour permettre aux étudiants
de se perfectionner en langues (voir Le Petit Quentin
n° 182, décembre 2003). Il
est également ouvert aux
particuliers, aux demandeurs
© C. Lauté
© C. Lauté
Pour favoriser une meilleure
intégration de ses étudiants
dans le monde du travail, l’université a développé
des filières professionnelles en partenariat avec
des acteurs locaux. Explications.
d’emploi et, en partenariat
avec le service de la formation continue, il propose des
formations en langues pour
les entreprises. Le Cerel prépare également aux diplômes
délivrés par les organismes
internationaux tels que le
Cambridge ou le Toeic (Test of
English for International
■
Communication).
il permet aux étudiants d’accéder à une information complète et régulièrement mise à jour
sur les formations proposées dans toutes les
universités et sur leurs débouchés. Surtout, il
accompagne les jeunes dans leurs recherches
de stages et est aujourd’hui un interlocuteur
précieux pour les entreprises. « Nous aidons
aussi les étudiants à élaborer leur projet professionnel, ajoute Catherine Chaussade, responsable de l’antenne saint-quentinoise. Nous leur
donnons des conseils sur la manière de rédiger leur
CV et leur lettre de motivation, par exemple. »
Les entreprises jouent le jeu
Parmi les partenaires réguliers de l’UVSQ, on
trouve Renault, Peugeot PSA, la SNCF, Bouygues, des établissements bancaires ou Snecma
services, entreprise spécialisée dans la réparation des moteurs d’avions commerciaux.
« Il est de la responsabilité de chaque manager
d’apporter son soutien aux structures universitaires et d’aider les étudiants à mettre un pied
dans la vie active, confie Frédéric Vetil, responsable d’un atelier de production de Snecma
services. Nous en avons tous bénéficié et notre
système éducatif est aujourd’hui performant
parce que la théorie peut être complétée par une
expérience pratique. Il y a dix ans, les stages
étaient d’un ou deux mois. Aujourd’hui, ils
durent six mois. C’est un temps nécessaire pour
permettre au stagiaire d’être opérationnel, ce qui
permet éventuellement de l’intégrer ensuite. » ■
Nicolas Gervais
Cerel – Tél. : 01 39 25 52 70
SCUIO – bâtiment Vauban – Tél. : 01 39 25 56 10
© C. Lauté
Un établissement ancré
dans son environnement
dossier
À la pointe
de la recherche
▲ Christelle
Hue, ingénieur et chercheur au
laboratoire C3ED de l’université.
R
econnue notamment pour son pôle
d’excellence en matière de développement durable, l’université de Versailles – Saint-Quentin développe des partenariats avec de grandes entreprises au niveau
local, national et européen, pour lesquelles
elle entreprend de nombreuses études. Le travail
réalisé pour le Technocentre Renault en est un
exemple significatif.
Des laboratoires sollicités
Au sein de Paris Pôle Sud
Si l’université s’octroie une place de choix
dans le fonctionnement du monde socio-économique en développant sa recherche pour les
entreprises, elle participe par ailleurs au projet
Paris Pôle Sud. Ce pôle universitaire européen
réunit, entre autres, l’UVSQ, HEC, Polytechnique, Supelec, les structures de recherche du
Commissariat à l’énergie atomique
de Saclay (CEA), des entreprises à la
pointe de la recherche comme Thalès
ou l’INRIA ainsi que des collectivités
territoriales. « L’idée est de mutualiser
nos missions et nos projets pour les promouvoir ensemble au niveau international.
Notre projet global est ainsi plus lisible, ce
qui, à l’échelle mondiale, est essentiel »,
explique Bernard Chappey, président
de Paris Pôle Sud.
■
© S. Joubert
« Les grandes entreprises comme Renault ont
besoin de nous car elles ne peuvent maîtriser notre
champ d’expertise », explique Christelle Hue,
ingénieur, chercheur au Centre d’économie
et d’éthique pour l’environnement (C3ED).
« L’étude que nous avons menée avec une autre
chercheur et deux étudiants présentait des propositions d’outils et de méthodes pour mettre en place
une “veille réglementaire du risque produit”. »
Ce terme un peu technique masque le procédé mis en œuvre pour que les défaillances
des voitures soient détectées en amont et non
une fois le véhicule commercialisé. D’autres
entreprises sollicitent les différents laboratoires de l’UVSQ pour réaliser des recherches très
ciblées. Ainsi, l’an dernier, des étudiants et des
chercheurs d’un laboratoire informatique ont
réalisé une architecture de logiciel pour l’Institut national de recherche en informatique et
en automatique (INRIA). Des recherches ont
également été réalisées pour EDF-GDF ou
encore le groupe Accord.
l’image du Technocentre Renault, les grandes entreprises
saint-quentinoises peuvent faire appel à l’expertise des chercheurs
de l’UVSQ.
Catherine Laffaille
▲À
© C. Lauté
© C. Lauté
Prolongement naturel de l’enseignement général,
la recherche contribue au rayonnement européen
de l’université de Versailles – Saint-Quentin.
« L’idée est de mutualiser
nos missions et nos projets
pour les promouvoir
ensemble au niveau
international. »
Bernard Chappey, président
de Paris Pôle Sud.
La recherche
à l’UVSQ
L’université compte 29 laboratoires de
recherche dans des domaines aussi
variés que la sociologie, l’histoire, l’informatique, les mathématiques, la
robotique, la chimie, la mécanique ou
encore la physique et les sciences de
l’univers. Ces laboratoires regroupent
environ 900 enseignants chercheurs
et chercheurs ainsi que de nombreux
■
étudiants en doctorat.
Retrouvez la liste et les intitulés
des laboratoires sur le site de l’UVSQ :
www.uvsq.fr
www.europole.u-psud.fr
I29I
dossier
Diplômes, locaux, vie des campus… que pensent
les étudiants de leur faculté ? Impressions de rentrée,
quelques semaines après le début des cours.
Les étudiants à
l’heure de la rentrée
A
Une bibliothèque attendue
Sophie est en licence d’histoire et habite
à cinq minutes de l’université. Comme
pour Amélie, c’est l’instauration du système LMD qui représente la nouveauté
de cette rentrée. « Nous avons été bien
informés, alors cela se passe bien, et il y a
une période d’adaptation pour l’organisation générale. » Pour Christophe, lui aussi
en troisième année d’AES, le LMD est
une chance. « Ce système va nous permettre d’avoir un diplôme reconnu partout en
Europe et surtout d’aller étudier une année
dans un pays européen. »
Pour cette nouvelle année, Amélie, Sophie
et Christophe ne souhaitent qu’une chose :
voir la vie estudiantine se développer
davantage sur le site de Saint-Quentin.
« Ici, c’est un peu bus-boulot-dodo ! Pour
nous investir dans la vie de la fac et créer
du lien entre nous, nous réalisons depuis
deux ans l’émission Ondes facultatives,
entièrement consacrée à la fac, sur Triangle
FM », explique Sophie. Dans leur première
émission, et parce que c’est aussi l’événement de cette rentrée, ils parleront de l’ou-
I30I
© C. Lauté
verture prochaine de la bibliothèque universitaire (voir encadré). « Cela va nous changer la
▲ Mathieu Van den Bossche, Christophe Bruyelle, Amélie Ribot,
vie. Avant, on devait aller près
Sophie Valette (de gauche à droite).
de la gare, c’était assez peu pratique. Il n’y avait pas tous les documents et mais le fait d’être dans un campus unique
pas de salle de travail. Cette nouvelle biblio- entraîne un esprit de cohésion plus importhèque est juste à côté, son fonds sera tant entre les étudiants, explique-t-il, en
important et elle sera particulièrement bien revanche, par rapport au cœur de ville, c’est
équipée en informatique », explique Sophie. vrai que nous sommes excentrés. Pour aller
faire une course ou boire un verre dans le
Un site très agréable
centre de Versailles, on doit prendre le bus. »
Mathieu habite Saint-Quentin mais, Tous les étudiants n’ont pas forcément la
contrairement à ses camarades, c’est à Ver- chance d’habiter à proximité de l’universailles qu’il étudie en licence scientifique. sité (1), mais trouvent dans l’UVSQ des
« Ce n’est pas la même architecture qu’ici, avantages non négligeables. C’est le cas de
Cindy, qui réside près de Mantes et effectue sa première rentrée à Saint-Quentinen-Yvelines, en deuxième année d’anglais.
« Je trouve ce
site incroyableLa bibliothèque universitaire ouvrira ses porment agréable.
tes sur le campus de Saint-Quentin-en-YveliAvant, j’étais à
nes au début 2005. Elle s’étend sur 6 025 m2 et
l’université de
trois niveaux. Au rez-de-chaussée, les étuReims et, par
diants trouveront un espace multimédia avec
rapport à ici,
Cindy Ferrere.
une centaine d’ordinateurs donnant accès aux
c’est le jour et
bases de données, des salles de travail, une
la nuit ! Je m’imagine, en été, aller dans
petite salle vidéo et un espace de conférence
le parc réviser mes cours. J’ai déjà trouvé
et de formation ; au premier, l’ensemble des
sur place des activités. Je vais faire de la
ouvrages spécialisés couvrant les différents
danse et du stretching. Cet environnement
champs disciplinaires de l’UVSQ. Le deuxième
va me changer la vie ! »
■
Catherine Laffaille
étage fera la part belle aux périodiques. Cet
étage devrait également accueillir un centre
Ondes facultatives, mercredi de 19 h à 20 h
de documentation européen. La bibliothèque
sur Triangle FM 98.4
sera dotée à l’ouverture de 80 000 documents.
(1) Une résidence pour les étudiants va être construite
Elle est prévue pour accueillir 1 200 personà Voisins-le-Bretonneux. Le bâtiment pourra accueillir
■
nes : étudiants, chercheurs et public.
130 étudiants et apprentis dans le centre du quartier de
La « BU » ouvre
ses portes en 2005
© C. Lauté
mélie, 20 ans, en est déjà à sa
troisième rentrée universitaire.
Née sur le territoire, elle y a
réalisé toute sa scolarité, et y poursuit ses
études en 3e année de licence administration économique et sociale (AES).
« Bien sûr, la proximité de l’université avec
mon domicile m’a séduite. Mais j’avais
aussi visité des facs parisiennes avec leur
marée humaine et leurs vieux bâtiments.
Ici, c’est neuf et l’environnement est particulièrement appréciable. »
la Grande-Ile. Il devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2006.
dossier
Les services gagnants du SVE
Le service commun de la vie étudiante (SVE)
joue le rôle d’interface entre l’étudiant et le
milieu universitaire. Un passage recommandé
pour les étudiants nouvellement arrivés
comme pour les vieux briscards…
VAP : 01 39 25 45 43
Courriel :
[email protected]
VAE : 01 39 25 78 28
Courriel :
DAC ? C’est d’ac’ !
Office d’information
Au chapitre financier, on
notera les aides d’urgence,
bourses, prêts d’honneur et
autres allocations d’études que
vous pouvez solliciter au SVE…
qui attribue aussi les subventions destinées aux associations
3, place Schuman à Montigny
© C. Lauté
Tél. : 0820 078 078
uté
. La
©C
Vous êtes salarié et souhaitez
faire certifier votre expérience
par un diplôme ? Engagez-vous
dans une procédure de validation
des acquis. Elle permet l’entrée
dans un cycle de l’enseignement
supérieur pour lequel vous ne
disposez pas du diplôme d’accès.
Deux options sont possibles :
● La validation des acquis personnels (VAP) vous concerne si
vous avez au moins 20 ans et si
vous avez quitté le système éducatif depuis au moins deux ans.
● La validation des acquis de
l’expérience (VAE) vous permet
de postuler pour un diplôme ou
un titre professionnel, à condition de justifier d’une expérience continue d’au moins
trois ans en rapport direct avec
le contenu du diplôme visé
(qu’elle soit salariée, non salariée ou bénévole).
En 2002-2003, 8 dossiers de
VAE sur 34 ont abouti à la délivrance d’un diplôme à l’UVSQ.
En 2003-2004, la commission
pédagogique a examiné 122 dossiers de VAP (accord dans 80%
■
des cas).
Q
ui mieux qu’un étudiant pourra vous
renseigner sur le fonctionnement de l’université ?
Inscrit en 2e année de mastère
administration des affaires,
▲ L’équipe du SVE vous accueille tous les jours de 9 h à 12 h et de 13 h à
Cyril Leguay est également
17 h 30 (fermé le vendredi après-midi).
directeur du service commun
de la vie étudiante (SVE), assuré par des étu- étudiantes. Qu’elles soient dédiées aux loisirs
diants qui souhaitent s’investir totalement (théâtre, photo, communication…) ou aux
dans la vie étudiante. Tout au long de l’année, filières (AES, droit, sciences po…), elles lui
l’équipe du hall Vauban et celle du bâtiment doivent toutes leurs locaux. Enfin, puisqu’il
du CROUS à Versailles déploient une large est question de loisirs, ne manquez pas d’y
gamme d’outils étudiés pour mettre de l’huile demander votre inscription gratuite au Défi
dans les rouages universitaires. Au premier actions culturelles (DAC). Cette carte vous
permet d’accéder à des spectarang desquels le parc multimécles à prix réduit (théâtre,
dia (web, imprimante…), en accès
concerts, cinéma) dans 27 salles
gratuit, et dont le succès ne
de Saint-Quentin-en-Yvelines
se dément pas. « Il nous arrive
et de ses environs. Autant d’ind’avoir 10 personnes en liste
fos pratiques qui seront relayées
d’attente, assure Cyril Leguay.
jusqu’au 27 novembre par le
Elles peuvent patienter en consulpoint Info services étudiants
tant les revues et documentations
de l’office d’information de
diverses (formation, transports,
l’agglomération, situé à l’Espace
santé…) mises à leurs disposiSaint-Quentin.
■
tion. Les offres de logement (et de
Patrick Chateau
jobs) sont également très attendues. Elles sont prioritairement
SVE
adressées aux étudiants résidant
Tél. : 01 39 25 50 49
loin de l’UVSQ ou aux plus
www.sve.uvsq.fr
démunis. »
© C. Lauté
Un diplôme
à tout âge
[email protected]
I31I
agenda
loisirs
À PARTIR DU 6 NOVEMBRE
TOUTE L’ANNÉE
Alors…
Raconte !
Célébrer la science
© S. Blondeau
Albert Henry,
président
du club GEME.
« La priorité de nos 30 adhérents est l’observation », explique Natacha
Favard, vice-présidente de Magnitude 78, club d’astronomie installé
à la MJC de la Mérantaise, à Magny. Chaque vendredi, les membres
se réunissent, armés de lunettes et téléscopes, afin d’en savoir plus
sur les planètes, les nébuleuses ou les amas (1). Un vendredi soir
par mois, une séance de planétarium – le Stellarium 4000, construit
par Magnitude 78 – accueille 30 curieux pour une initiation et une
découverte du ciel. De plus, une exposition itinérante de 13 panneaux et maquettes sur le système solaire permet à l’association
d’effectuer des interventions dans les entreprises, les écoles ou
les centres de loisirs.
Des sorties de terrain
Au club GEME, à Élancourt, les réunions et ateliers sont moins nombreux. Mais, une fois par mois, les 40 adhérents effectuent des
sorties de terrain, en France et à l’étranger. « Nous partons à la
recherche de minéraux et fossiles, explique Albert Henry, le président. L’objectif n’est pas scientifique, il est avant tout de trouver
des pièces rares de bauxite, quartz, pyrite ou autres pour enrichir
■
les collections personnelles des adhérents et celles du club. »
Page réalisée par Martine Gavelle
(1) Groupes stables d’étoiles liées physiquement entre elles.
Magnitude 78
Tél. : 01 30 43 32 55 (Natacha Favard, vice-présidente)
www.astrosurf.com/magnitude78
GEME – Tél. : 01 30 62 92 87 (Albert Henry)
I32I
Vous aimez les belles histoires et/ou
les marionnettes ? Ne manquez pas
les rendez-vous que vous donne l’association La Croix-du-Bois – Ville verte,
à Voisins, dans les semaines à venir.
● Samedi 6 novembre : « Contes du Petit Peuple des Racines », veillée
pour les petits (à partir de 6 ans) et les grands, où l’on vous contera
le monde magique de ce petit peuple, depuis longtemps loin de nos
mémoires (20 h à 21 h 30). Tarif : 7,50 €.
● Dimanche 12 décembre : « Contes pour que le monde aille mieux »,
conteurs et conteuses vous guideront à travers des univers de tolérance,
de partage, de différences (15 h à 17 h). Tarifs : adultes 9 €, enfants de
4 à 12 ans 5 €.
● Du 18 au 22 décembre, l’association propose aux enfants de 6 à
10 ans un stage de construction de marionnettes à fils. Après avoir
élaboré ou sélectionné un conte de Noël, les enfants choisiront des
personnages auxquels ils donneront vie. Ils participeront ainsi à la
réalisation d’un spectacle tout en développant leur dextérité grâce à
la construction et manipulation des marionnettes. Tarifs : Vicinois
113,25 €, Saint-Quentinois 140,10 €, extérieurs 152,35 € (adhésion,
■
repas, goûter et matériel compris).
Association La Croix-du-Bois – Ville verte à Voisins
Tél. : 01 30 57 48 96
13 NOVEMBRE
ATELIERS
Une approche
du théâtre
vivant
Dans le cadre de l’École du spectateur,
le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
propose des ateliers animés par les artistes
associés ou invités de la scène nationale.
Des moments de rencontre pour le plaisir
d’apprendre ou d’expérimenter. Le prochain atelier, le 13 novembre,
sera consacré à la critique théâtrale et chorégraphique. Conduit par
Marc Soriano, écrivain et metteur en scène, et Julie Perrin, enseignante
et chercheur en danse, il s’articulera autour de quatre spectacles :
Chantier Musil, Rain, Conversation chez les Stein sur monsieur de Goethe
■
absent et Peer Gynt.
© C. Lauté
Le mois dernier, la Fête de la science a vu
Magnitude 78 et le club de Géologie et minéralogie
d’Élancourt (GEME) animer plusieurs conférences
et expositions. Découvrez leurs animations,
proposées aux Saint-Quentinois toute l’année.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, 14 h 30 - 17 h 30
Participation : 20 € – condition d’accès : posséder un billet des spectacles
étudiés – Tél. : 01 30 96 99 33 – www.theatresqy.org
loisirs
4 ET 11 DÉCEMBRE
PARC NATUREL RÉGIONAL
Les ateliers
pour
les enfants
À la découverte
du patrimoine
© C. Lauté
17 NOVEMBRE AU 18 DÉCEMBRE
MUSÉE DE LA VILLE
Les ateliers pour enfants du Musée de la ville ont repris au début du
mois. À noter dès à présent sur vos agendas, les prochains rendez-vous :
● La petite fabrique de sièges : objets et échantillons de matériaux
aideront les participants à devenir apprentis designers. Cet atelier
d’une durée de 1 h 30 s’adresse aux enfants de 5 à 12 ans. Les 17,
20 novembre, 15, 18 décembre à 16 h.
● Chouette la ville a rétréci ! : les plus jeunes (4-6 ans) pourront découvrir le pays des petites maisons et recréer une ville nouvelle avec
ses rues, ses places, ses carrefours. Quant aux plus grands (7-12 ans),
ils devront retrouver leur chemin dans la ville transformée en grand
■
puzzle. Les 1er, 4 et 5 décembre à 16 h (durée 1 h 30).
Musée de la ville – www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Quai François-Truffaut à Montigny
23 NOVEMBRE
GASTRONOMIE
26 NOVEMBRE
ASTRONOMIE
Cuisinez-le avec
des fleurs !
Découvrez
les constellations
d’automne
© C. Lauté
Réservations au 01 34 52 28 80 – Tarifs : 3 € et 2 €
Deux rendez-vous sont
proposés ce mois-ci par
le Parc naturel régional
(PNR) :
● Le 4, une randonnée de
Dampierre à Magny-lesHameaux, à la découverte
des richesses naturelles,
patrimoniales et culturelles (9 h-17h, prix communiqué lors de l’inscription). Réservation :
Union des amis du Parc
8, rue des Vaux 78720
Cernay-la-Ville.
● Le 11, suivez la visite
guidée d’un monastère
insolite, le Skit du SaintEsprit au Mesnil-SaintDenis, lieu de culte russe de style byzantin. Rendez-vous directement
sur place à 15 h. Renseignements : syndicat d’initiative du Mesnil
Tél : 01 34 61 49 79.
© C. Lauté
Maison du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse
Le paysagiste Cooky Debidour et
Alice Caron-Lambert, spécialiste
en gastronomie des fleurs, vous
proposent de découvrir l’histoire,
l’art et la manière de cuisiner
les fleurs. Sucres aromatisés
aux essences de fleurs, fruits
déguisés et fleuris pour Noël,
menthe et fleurs blanches cristallisées pour décor de bûche
de Noël : autant de recettes
simples et originales présentées lors d’un atelier pratique
■
de trois heures.
Le club d’astronomie Magnitude
78 vous propose une initiation
à la manipulation d’une carte du
ciel afin de vous faire découvrir
les constellations d’automne.
Si le temps le permet, une observation du ciel étoilé suivra cette
initiation.
Du lundi au dimanche de 14 h à 17 h 30 (jours fériés compris)
Tél. : 01 30 52 09 09
www.parc-naturel-chevreuse.org
7 DÉCEMBRE
VISITE
Autour des métiers
du théâtre
Magnitude 78
Théâtre de Saint-Quentin à 19 h 30 – www.theatresqy.org
Tél. : 01 30 14 60 60
Tél. : 01 30 43 32 55
Accès libre dans la limite des places disponibles
Tarif : 28 €
www.astrosurf.com/magnitude78
Renseignements et réservations – Tél. : 01 30 96 99 06
© C. Lauté
Ferme de Gally à Saint-Cyr-l’École
© S. Blondeau
Rendez-vous à 21 h à la MJC
de Cressely, 6, rue Hodebourg
à Magny. Cette initiation est
gratuite. Enfants à partir de
■
8 ans.
Centrée sur les différents métiers
qui composent la vie d’un théâtre, cette visite vous permettra
de rencontrer ceux qui participent aux différentes étapes de la
vie d’un spectacle, de sa création
à sa représentation (techniciens,
habilleuse, chargé de relations
■
publiques…).
I33I
loisirs
PÊCHE
© C. Lauté
Cadres sous pression,
retraités ou lycéens,
les membres
du Club Mouche
de Guyancourt
collectionnent
sensations
et podiums.
L
a pêche à la mouche est, pour
Christian Revelli, président du
club Mouche de Guyancourt
depuis quatre ans, une passion qu’il
partage avec une quarantaine de personnes. « Certains sont là pour décompresser,
parce qu’ils courent toute la semaine, d’autres parce qu’ils s’estiment trop sédentaires.
Tous aiment se retrouver, en pleine nature
comme en salle. » Non ce n’est pas une
blague… la pêche commence effectivement en salle, avec des cours de montage, car l’une des subtilités de cette
activité est la fabrication
d’appâts artificiels (mouches), chefs-d’œuvre d’ingéniosité qui frôlent parfois l’œuvre d’art.
« Le dimanche matin, sauf en cas de sortie ou de compétition, nous organisons également des cours de lancer encadrés par
trois animateurs certifiés. »
Affilié à la Fédération française des
pêcheurs à la mouche et au lancer, le club,
créé en 1994, a pour objectif de faire partager les plaisirs de ce loisir, que les adhérents pratiquent en semaine et le weekend (en réservoir – plans d’eau artificiels –
et en rivière) de l’étang du Val-d’Or
(la Minière) à la Normandie, en passant
par le Morvan, l’Auvergne et les Vosges.
Plaisirs et
compétitions
© C. Lauté
« Nous organisons des sorties pour tester nos techniques
de pêche dans des environneDu Val-d’Or
ments différents, tout en pasà l’Auvergne
sant d’excellents moments. »
« Nous ne jetons pas d’aniLe succès de ces escapades
maux en pâture et fabriest tel qu’il faut alors préquons nous-mêmes nos
voir un hébergement en
▲ Christian Revelli,
leurres à base de plumes et
gîte pour loger les pêcheurs
président
du
club
de poils. » Chaque jeudi
et leurs compagnes, touMouche de Guyancourt.
soir, la salle Louis-Favier
jours partantes pour ces
résonne donc des trucs et astuces que
évasions. Mais ne vous y trompez pas,
ces petits malins s’échangent avant de
il y a dans les rangs de fines mouches,
donner vie à des éphémères (insectes)
à commencer par Nathalie Moreau,
plus vrais que nature. Poisson, on se
championne de France des féminines
laisserait à coup sûr duper par la resdepuis avril dernier. « La compétition est
semblance, ce qui ne serait d’ailleurs
le ciment du club, la moitié d’entre nous
pas grave puisque les pêcheurs à la
y participe, c’est un moyen de progresser
mouche remettent immédiatement
en étant confronté à plus fort que soi. »
leur prise à l’eau (pêche en no-kill).
Auréolé de tous les titres de champions
© C. Lauté
Les fines mouches
▲ Michael
Roussel, champion de France
minime 2004, Jonathan Letexier, vicechampion de France minime en rivière,
Frédéric Letexier, champion de France 2003
et vice-champion 2004 minime en réservoir
(de gauche a droite).
de France, toutes catégories confondues,
le club compte parmi ses membres de
nombreux sélectionnés au niveau européen et mondial.
L’intérêt des jeunes est, encore davantage,
un motif de satisfaction pour Christian
Revelli. « Ils représentent actuellement
15 % des adhérents, et n’hésitent pas, au
collège comme au lycée, à évoquer leur
passion, d’où un étonnant effet boulede-neige. » Concours amicaux ou championnats, les 13 ans et plus commencent à faire parler d’eux. Loin des
consoles de jeux, portables déconnectés, ils travaillent leur lancer à la
recherche du geste techniquement parfait et forment une équipe soudée qui
s’implique dans la vie du club. La relève
■
semble assurée.
Pascale Fresnay
Club Mouche de Guyancourt
Inscriptions (licence comprise) : junior 30 €,
senior 50 €
Contact : 01 39 46 31 88 et 06 80 59 70 42
Fédération française des pêcheurs à la mouche
et au lancer
www.ffpml.com
I35I
sports
TENNIS DE TABLE
L
«
’ancien », Jérémy Cheroyan, n’a
que 25 ans. Derrière lui, on
trouve Julien Legrand (24 ans),
Grégory Thibault (21 ans), Alexandre
Taquoi (17 ans), Jonathan Niang (16 ans)
et le petit dernier de la bande, Samuel
Gourgand qui, à 14 ans, vient d’intégrer
l’équipe première du Club de tennis de
table d’Élancourt (CTTE). Une moyenne
d’âge de 19 ans qui en fait l’équipe la
plus jeune du championnat de France
de Nationale 1.
Patience récompensée
« Ils ont tous, à l’exception d’Alexandre
Taquoi, été formés au club », rappelle
l’entraîneur Franck Saulnier. Chez les
filles, même schéma, avec une moyenne
d’âge d’un peu plus de 19 ans, il est vrai
largement abaissée par la petite prodige
saint-quentinoise Pénélope Saul (voir
encadré), qui joue cette saison en Nationale 2… à 13 ans seulement !
Pour Samuel Gourgand, classé 25 pour
le moment, « l’intégration en équipe 1
constituait depuis deux ans un objectif ».
Arrivé au CTTE dès 6 ans, le SaintQuentinois a progressé lentement mais
sûrement, pour finalement devenir n° 1
cadet en Ile-de-France en 2003-2004. La
saison dernière a été faste pour le nouvel élève (doué) de seconde au lycée
Dumont-d’Urville.
I36I
▲ L’équipe
première du CTTE (de gauche à droite) : Jonathan Niang, Alexandre Taquoi, Samuel
Gourgand, Grégory Thibault, Jérémy Cheroyan et Daniel Thibault.
Les ambitions
de Pénélope
Bien entourée par Sophie Schreck (24 ans),
Laure Chouviac (23 ans) et Salomé Laporta
(19 ans), expérimentées malgré leur jeune
âge, Pénélope Saul (13 ans, classée 40)
devrait s’intégrer aisément à l’équipe de
N2 du CTTE. « Elle
n’a peur de rien,
s’enthousiasme
Franck Saulnier.
Pénélope sait ce
qu’elle veut et s’en
donne les moyens.
J’ai rarement vu
une jeune athlète
avec un tel mental. » Demi-finaliste benjamine en
2001 et minime en
2003 aux championnats de France,
Pénélope, entraînée par Jérémy
Cheroyan, veut « aller plus haut, et faire
partie à l’avenir des meilleures joueuses
européennes ». Pour l’heure, le CTTE attend
de Pénélope qu’elle apporte des points à
l’équipe de N2… et espère sa sélection pour
■
le championnat d’Europe cadettes.
© C. Lauté
Forces
jeunes
© C. Lauté
Le Club de tennis d’Élancourt
(CTTE) aligne cette année en
championnat de France deux
équipes masculine et
féminine très jeunes. En N1,
les garçons ont même
la moyenne d’âge
la plus basse de France.
Champion de France cadet par équipes
avec la ligue d’Ile-de-France aux Interligues, Samuel a atteint les demi-finales
individuelles et a été sacré en double
mixte. « Sa progression a été régulière car
c’est un joueur complet et très sérieux, qui
écoute et applique ce qu’on lui conseille »,
dit de lui Franck Saulnier.
Pas de pression
Issu d’une génération où les dix
meilleurs pongistes français ont
à peu près le même niveau,
Samuel devra travailler et relativiser les échecs pour peut-être
un jour intégrer les sélections
nationales junior et senior, « le
rêve suprême étant de participer
aux JO. Mais ça, c’est un rêve, pas
un objectif ! », précise en souriant
le jeune champion. En attendant, son entraîneur attend de
Samuel qu’« il aille titiller les
numérotés de 800 à 1 000. C’est
dans ses cordes, mais il ne faut pas
lui mettre de pression et lui laisser
le temps de s’installer, car le niveau est élevé
dans la poule ». Une poule où le CTTE
■
visera avec humilité le maintien…
Arnaud Thomelin
CTTE – Tél. 06 11 26 56 18 (Franck Saulnier)
www.cttelancourt.com
en bref
© C. Lauté
sports
Marrane 2005 : les
Bleus à St-Quentin
© C. Lauté
Le 16 novembre, la remise des prix du Challenge 2004 des courses
pédestres de Saint-Quentin-en-Yvelines aura lieu à la maison WaldeckRousseau à Guyancourt, à 18 h 30. De grands athlètes français (Keita,
Arron, Hurtis et Diagana sont annoncés) et un membre du GIP Paris 2012
seront présents pour présenter le projet olympique, insister sur la mobilisation populaire, et remettre leur trophée aux vainqueurs du Challenge
(Nicolas Grange et Marianne Roger, pour ne citer que les seniors). Dans
les deux dernières courses de l’édition 2004, Mohamed Issengar s’est
imposé sur les 10 km de Parcourir Montigny, le 10 octobre, en 30’44’’,
imité chez les femmes par Christelle Fuseau en 36’39’’. Le 17 octobre,
au Relais des Hameaux, l’équipe de l’Easqy Grange-Chouet-Doucet
l’emporte en 52’51’’ pour 16 km, Boris Giteau (ASPTT Yvelines) domine
le 8 km hommes en 26’13’’, comme Aude Lescouet chez les femmes en
39’07’’. Les 4 dernières manches de l’édition 2005 sont le cross du Canard
le 14 novembre à Trappes, la 25e course du Printemps à Voisins, le 20 mars
prochain, la Guyancourse, le 3 avril, et la 9e course de la Colline à Élancourt,
■
le 10 juillet.
▲ Membre
de l’équipe 2 de l’Easqy, M. Beslot a participé aux 8 km
du Relais de Magny, où il était une nouvelle fois possible
d’apporter son soutien à Paris 2012.
© C. Lauté
Le Challenge 2004
se finit en beauté
▲ Le
challenge Marrane donne toujours lieu à des rencontres
spectaculaires. Ici, lors du Slovénie-Algérie en décembre 2002
au gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny.
France-Suède. L’affiche aurait pu être celle de la finale du tournoi des
derniers JO. Il n’en a rien été malheureusement… Mais ce sera l’une des
rencontres, entre deux des plus grandes formations européennes et
mondiales, de l’édition 2005 du challenge Marrane, le tournoi organisé
chaque année par l’US Ivry handball. Cette année, le tournoi rassemble, du 6 au 10 janvier en région parisienne, la Grèce, dernière équipe
de la poule de la France et futur adversaire des Bleus en Tunisie, Ivry,
le Danemark, également futur adversaire des Bleus en poule au championnat du monde, et la Serbie-Monténégro. Finale avant l’heure,
ce France-Suède se déroulera le 7 janvier à 20 h 30, au palais des sports
d’Élancourt. Les organisateurs, l’ASMB handball et le TSV 88, en partenariat avec la mairie d’Élancourt et la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines,
attendent plusieurs milliers de spectateurs pour ce match de poule.
À quinze jours des championnats du monde, qui se dérouleront du
20 janvier au 6 février en Tunisie, le challenge Marrane constitue un
ultime tournoi de préparation idéal pour l’équipe dirigée par Claude
Onesta. Avant de retrouver en poule de qualification la Grèce, la Dane■
mark, la Tunisie, l’Angola et le Canada.
France-Suède, rencontre du challenge Marrane
le 7 janvier 2005 à 20 h 30, au palais des sports d’Élancourt – entrée :
8 € (4 €) – Renseignements au 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet, ASMB)
ou 01 30 64 00 77 (Roddy Bissessur, TSV 88)
Les jeunes Cougars déjà mordants
Cougars – www.montigny-baseball.com
© C. Lauté
Les jeunes équipes saint-quentinoises ont brillé en phase finale du championnat de France. Les cadets
ont remporté, le 26 septembre, le titre en dominant en finale Clermont-Ferrand. Avant d’être imités le week■
end suivant par les juniors contre le PUC. Les benjamins terminent troisièmes.
I37I
agenda
Critérium
Traditionnellement organisé par
le club de Guyancourt, le critérium de tennis de table réunira
les meilleurs joueurs régionaux
au gymnase des Droits-del’Homme. Une belle occasion
de venir dénicher les espoirs
de demain.
■
territoire saint-quentinois, que
les férus de course d’orientation
commencent à bien connaître.
Cette fois, direction les Vaux
de Cernay, où quatre parcours
de 8 à 22 km seront proposés.
Chaque année, la participation
est de plus en plus importante
et, pour cette nouvelle édition,
plus de 800 courageux sont
annoncés. Une initiation aura
lieu le samedi matin.
■
Gymnase des Droits-de-l’Homme
à Guyancourt
Accueil à la mairie
Le 13/11 de 13 h à 22 h,
des Essarts-le-Roi - 10 h
le 14/11 de 9 h à 16 h
10 € adultes non-licenciés,
01 39 56 02 15 (Mme Glatigny)
6 € réduit
Inscriptions avant le 1er novembre
au 01 30 44 13 55
13 NOVEMBRE
PÊCHE
Ou à [email protected]
© B. Réjou
Safari carnassier
7e cross du Canard, le 14 novembre
à la base de loisirs de SaintQuentin-en-Yvelines à Trappes à partir de 10 h 45 - 3 € (4 € non
Perches, brochets,
sandres n’ont qu’à
bien se tenir ! Car
les participants à
ce concours de
pêche organisé
par l’Association
agréée de pêche et
de protection du
milieu aquatique
(AAPPMA) auront
à cœur de montrer
leur talent.
■
Étang de la base de loisirs
à Trappes
accès gratuit - toute la journée
01 30 57 58 01
(AAPPMA, Robert Jarry)
14 NOVEMBRE
COURSE D’ORIENTATION
3e Rand’O du Castor
© C. Lauté
Pour sa 3e édition, la Rand’O du
Castor, organisée par Guyancourt
Orientation 78, va explorer
d’autres sentiers que ceux du
I38I
tion, Parcourir Montigny et le
Relais des Hameaux du mois
d’octobre dernier comptant à
la fois pour le Challenge 2004
et le Challenge 2005. Les trois
dernières manches de l’édition
2005 sont : la 25e course du
Printemps à Voisins (le 20 mars
prochain), la Guyancourse (le
3 avril), et la 9e course de la Colline à Élancourt, le 10 juillet. ■
14 NOVEMBRE
CHALLENGE DES COURSES
PÉDESTRES 2005
Sur les traces
des champions
Le 29 février 2004, les meilleurs
spécialistes du cross-country de
l’Hexagone étaient réunis à la
base de loisirs de Saint-Quentinen-Yvelines, à l’occasion des
championnats de France FFA de
la discipline. Exigeant et technique, le parcours du Canard
(son tracé vu du ciel dessine un
canard) avait été choisi par les
dirigeants et les techniciens
fédéraux. L’événement avait
réuni près de 20 000 spectateurs. Quelques mois plus tard,
les adeptes saint-quentinois de
la course à pied vont marcher –
ou plutôt courir – sur les traces
de ces champions, le 14 novembre prochain. Plusieurs centaines d’entre eux sont attendus
pour en découdre sur les 8,2 km
de la course reine du cross du
Canard. À côté de ce 8,2 km, une
douzaine de courses rythmeront
la journée, mettant en lice les
coureurs (des poussin(e)s aux
vétérans). 7e édition du nom,
cette course sera aussi la 3e manche du Challenge 2005 des courses pédestres de l’aggloméra-
licenciés, gratuit de poussins
à juniors) - renseignements au
06 74 85 72 81 ou 01 34 52 23 57
et sur http://easqy.athle.org
ou www.agglo-sqy.fr/challenge
Voir notre article p. 37
14 NOVEMBRE ET 5 DÉCEMBRE
RUGBY
Plaisir / Massif central
Plaisir / Le Havre
De retour en Fédérale 3 (5e division nationale) cette saison,
les rugbymen plaisirois devront
retrouver les repères et le rythme
du niveau national. Les deux pre-
miers matchs de l’année se sont
traduits par une victoire et une
courte défaite, ce qui a plutôt
rassuré l’entraîneur du Plaisir
rugby club, Didier Colomer. ■
Stade Robert-Barran à Plaisir
Entrée gratuite - 15 h
06 63 59 48 02 (Sylvie Courtois)
20 NOVEMBRE
TENNIS DE TABLE
CTT Élancourt /
Argentan (N1M)
CTTE / Vesoul (N2F)
Les jeunes pongistes saintquentinois tenteront de dominer respectivement Argentan
et Vesoul lors de cette 6e et
avant-dernière journée de la
première phase des championnats de France de Nationale 1
masculine et de Nationale 2
féminine. Le début de championnat a confirmé, chez les
hommes d’une part, les craintes
de Franck Saulnier (2 défaites
11-4 lors des deux premières
journées) et, chez les filles d’autre part, les espoirs de montée
(2 victoires dont un 11-0 contre
Forbach !) en Nationale 1. ■
Palais des sports d’Élancourt
entrée gratuite - 17 h
06 11 26 56 18 (Franck Saulnier)
Lire notre article p. 36
21 NOVEMBRE
TAEKWONDO
Championnat des Yvelines
Des minimes aux vétérans, près de 100 combattants du département
sont attendus. À domicile, le TKD 78 entend bien tirer son épingle
du jeu.
■
Gymnase
de l’Aviation
à Guyancourt
Accès gratuit
à partir de 9 h
01 30 43 72 62
© C. Lauté
13 ET 14 NOVEMBRE
TENNIS DE TABLE
© C. Lauté
sports
(Sabrina Jouanneault)
sports
nale catégorie laser, tirer leur
épingle du jeu sur un plan d’eau
qu’ils connaissent par cœur. ■
ESC Trappes / Caen
ESCT / Le Mans
ESCT / Fougères
© C. Lauté
Étang de la base de loisirs à Trappes
Accès gratuit - toute la journée
01 30 58 91 74 (centre nautique)
défaites concédées lors des deux
premières journées, à Tours (5-2)
et à Évreux (2-0).
■
27 NOVEMBRE
HANDBALL
La défense de l’Étoile sportive
des cheminots de Trappes
(ESCT), absente lors de la
1re journée de championnat de
France de Nationale 2 (défaite
113-96 le 18 septembre contre
Neuville), s’est reprise lors de la
2e journée, pour endiguer les
assauts de la formation lilloise
le 26 septembre. Les basketteurs saint-quentinois s’imposent au final sur le fil (81-80).
La victoire est courte mais
replace les joueurs de Fabrice
Calmon à la 9e place de la poule,
avant ces trois matchs à domicile en quinze jours.
■
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
4 € (2 €) - 20 h
06 13 03 34 78
(Anne-Marie Broustal)
La « mayonnaise » a plutôt bien
pris à Montigny, en Nationale 2.
Les recrues ont vite trouvé leurs
marques. Après 3 journées de
championnat, les joueuses de
Stade de La Couldre à Montigny
15 h - entrée gratuite
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
15 h - entrée gratuite
01 73 36 02 54
01 30 43 57 26 (secrétariat)
(Françoise Sampaio)
5 DÉCEMBRE
RUGBY
RUC / Alfortville
Patrick Fourcault, l’entraîneur
du RUC (entente St-Cyr-Guyancourt-Voisins), a placé la barre
7 JANVIER
HANDBALL
© C. Lauté
© C. Lauté
ASMB / Saint-Cyr Touraine
haut en annonçant viser la montée en Honneur et le titre Ile-deFrance de Promotion d’honneur.
Ses joueurs sauront-ils répondre à ses attentes ? Même s’il
faut se méfier d’Alfortville, ils
ont en tout cas bien commencé
la saison en allant battre le
Red Star de Saint-Ouen 13-7
fin septembre.
■
© C. Lauté
20, 27 NOV. ET 11 DÉCEMBRE
BASKET
Challenge Marrane
Bruno Moyon comptabilisent
7 points (2V-1D). Ambitieuses,
elles auront l’occasion de savoir
quel est leur niveau lors de la
réception de Saint-Cyr Touraine,
1e ex æquo avec trois victoires
en trois rencontres.
■
21 NOVEMBRE
VOILE
Gymnase Pierre-de-Coubertin
Régate régionale laser
Entrée gratuite - 20 h 45
Le club de voile de la base de
loisirs de Saint-Quentin-enYvelines (CVSQ) est l’un des
meilleurs clubs franciliens. Certains de ses membres pourraient
bien, lors de cette régate régio-
01 30 43 63 30 (Yann Brillouet)
© C. Lauté
28 NOVEMBRE
FOOTBALL FÉMININ
ASMB / Saint-Quentin
Quand Saint-Quentin rencontre
Saint-Quentin… Les Yvelines
contre l’Aisne. Et, surtout, un
match à domicile primordial
pour les footballeuses de JeanFrançois Réjant, dans l’optique
d’un maintien en Division 2
nationale qui s’annonce de plus
en plus incertain, les Yvelinoises
pointant à la dernière place
du classement après les deux
© J.D. Bonnaud
à Montigny
La rencontre Égypte-Roumanie,
à Montigny en 2003.
Pensez d’ores et déjà à réserver vos places pour la traditionnelle
rencontre du challenge Marrane de handball, organisée chaque année
par l’ASMB handball et le TSV 88. Car l’affiche proposée le 7 janvier,
un incontournable France-Suède, devrait remplir le palais des sports
d’Élancourt.
■
Palais des sports d’Élancourt, le 7 janvier à 20 h 30
8 € (4 € moins de 16 ans) – 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet, ASMB)
Ou 01 30 64 00 77 (Roddy Bissessur, TSV 88)
Voir aussi p. 37
I39I
en bref
santé
AUXILIAIRES DE VIE
Une nouvelle session de formation
Voisins fait
son cinéma
À l’occasion du Téléthon, les 4 et
5 décembre prochains, de multiples animations se dérouleront sur tout le territoire. Ne
manquez pas la première édition
du festival de courts-métrages
« Tel est ton ciné », dont les
bénéfices seront entièrement
reversés au Téléthon. La manifestation est organisée par
l’association de théâtre et de
cinéma Soudja, en collaboration
avec l’Association française
■
contre les myopathies.
Espace culturel Decauville
Salle de la Tour – Renseignements
gement grâce au PRS2. Une nouvelle
session de formation accueillera les
aides à domicile au lycée Matisse de
Trappes les 25 et 26 novembre, 1er, 2,
8 et 9 décembre. L’évaluation finale
des stagiaires se déroulera le 13 décembre, de 14 h à 17 h 30, à l’IPS.
Auparavant, les candidates et candidats seront recrutés le 16 novembre
de 14 h à 17 h à l’IPS. Les conditions :
être motivé pour aider les personnes
âgées et/ou en situation de handicap,
s’engager à suivre la formation dans
▲ Les auxiliaires de vie en formation au lycée Matisse, lors
sa globalité, et être salarié avec
de la première session, en septembre 2003.
moins de 3 000 heures d’exercice
En septembre 2003 et janvier 2004, l’Institut de pro- dans sa profession. Gratuite, cette formation qualimotion de la santé (IPS) proposait une formation de fiante mise en place avec le concours du GRETA –
50 heures destinée aux aides à domicile (voir notre indemnisée à hauteur du Smig horaire – est un tremédition de février 2004, p. 32), dans le cadre du pro- plin vers un cursus diplômant.
■
gramme régional de santé (PRS). Aujourd’hui, cette
première reconnaissance officielle de la dimension IPS
sociale et préventive de leur métier trouve son prolon- 3, place de la Mairie à Trappes – Tél : 01 30 16 17 80
© C. Lauté
TÉLÉTHON 2004
Tél. : 01 30 64 14 86
(Soudja)
AIDES À DOMICILE
Les 20 ans
de l’ADESDA78
L’Association départementale
pour l’éducation spécialisée
des enfants déficients auditifs
(Adesda78) a profité de son
anniversaire (20 ans !), pour
dresser le bilan de son travail
bénévole avec ses partenaires.
Le 9 octobre aux Essarts-le-Roi,
les parents des 90 enfants
accueillis – dès six mois et jusqu’à la fin de leur scolarité – au
sein des structures de Guyancourt, Carrières-sous-Poissy et
Noisy-le-Roi ont fêté l’événement avec les autorités de
tutelle de l’association (DDASS
et Éducation nationale), les personnels de santé et, bien sûr,
■
leurs instituteurs.
Adesda78 – Tél. : 01 40 17 21 35
http://adesda78.free.fr
Où s’adresser
logique de Plaisir-Grignon.
Certaines communes ont en
outre mis en place un service
de télé-assistance et une
charte énergie (sauf Magny)
en partenariat avec le conseil
général (allocation pour frais
de chauffage), ou proposent
un service de portage des
repas, un service de transports
adaptés, voire l’aménagement
du logement.
■
Vous cherchez une auxiliaire de vie pour
vous-même ou un de vos proches ? On ne les
connaît sans doute pas assez, mais de nombreux services existent sur le territoire, proposés par les centres communaux d’action
sociale (CCAS) ou des associations spécialisées. « Le service d’aide à domicile favorise
le maintien dans leur foyer de personnes
âgées ou dépendantes, rappelle-t-on au CCAS
▲ M’Barka Bizeguirne,
CCAS
d’Élancourt, qui l’a mis en place en 1982.
auxiliaire de vie,
Élancourt – Tél. : 01 30 66 44 25
L’aide à domicile seconde les personnes dans
employée par l’ADMR.
Guyancourt – Tél. : 01 30 48 34 18
les tâches courantes et les actes simples de
La
Verrière
–
Tél.
:
01
30
13 76 31
la vie quotidienne, et les accompagne dans leurs
Magny-les-Hameaux
–
Tél.
: 01 30 52 22 00
démarches. » Une définition reprise par les CCAS de
Montigny-le-Bretonneux
–
Tél. : 01 39 30 30 20
Montigny-le-Bretonneux, Trappes, La Verrière et
Trappes
–
Tél.
:
01
30
69
17
00
Guyancourt ou encore par les associations saintVoisins-le-Bretonneux
–
Tél.
: 01 30 48 58 80
quentinoises qui gèrent leurs équipes d’auxiliaires
de vie (ADMR, APF, ASSAD, l’Ange gardien). À l’heure
actuelle, Magny-les-Hameaux délègue cette mission Associations
à deux associations (l’ASSAD et l’Ange gardien) et, ADMR – Tél. : 01 34 86 93 90 – Association de soins et
à Voisins, une cellule de veille sanitaire travaille à services d’aide à domicile (ASSAD) – Tél. : 01 30 52 35 26 –
l’évaluation des besoins (portage des repas, allocation L’Ange gardien – Tél. : 01 30 47 13 73 – Association des
chauffage, transports, etc.) avec le centre géronto- paralysés de France (APF) – Tél. : 01 30 44 14 41
© C. Lauté
ASSOCIATION
I41I
santé
SOINS PALLIATIFS (1)
Le Pallium :
soutien et solidarité
Le premier article d’une série consacrée aux soins palliatifs suit l’équipe du Pallium,
qui accompagne le malade, sa famille, le médecin généraliste et les équipes
soignantes. Ce réseau favorise, dans un désir d’humanisation, le maintien à domicile
du patient en fin de vie.
B
asée dans les locaux de l’Institut
de promotion de la santé (IPS),
l’association le Pallium a pris
forme en février 1997. « Nous étions un
petit groupe de professionnels libéraux et
hospitaliers à nous interroger sur les grandes
difficultés rencontrées par les soignants à
domicile pour accompagner dans de bonnes
conditions nos patients en phase terminale »,
explique le Dr Noëlle Vescovali, directrice
du Pallium, à l’initiative du projet.
À l’époque médecin généraliste à La Verrière, elle réalise avec d’autres professionnels de santé une enquête auprès
des soignants libéraux. « Ils se sentaient
souvent isolés, souhaitaient se former dans
le domaine des soins palliatifs, sur le plan
technique comme sur celui de l’approche
psychologique. » Le Pallium ouvre en
novembre 2000 son réseau de santé,
financé par l’assurance maladie.
Une équipe mobile d’intervention
Depuis, des centaines de patients ont
bénéficié de soins palliatifs et d’un
accompagnement, qui s’adressent au
malade en tant qu’individu, à sa famille,
à ses proches, à domicile comme en
institution. « Les soins palliatifs sont des
soins actifs, dispensés dans une approche
globale de la personne atteinte d’une maladie
grave, évolutive ou terminale. Leur objectif
est de soulager les douleurs physiques et de
prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. La formation et
le soutien des soignants et des bénévoles
s’inscrivent dans cette démarche », souligne
Annelyse Lemaître, infirmière et coordinatrice du réseau.
I42I
Couvrant un périmètre qui va de SaintQuentin-en-Yvelines à Houdan, en passant par Rambouillet, Plaisir et Dourdan,
le Pallium, composé de sept personnes
(deux infirmières, un médecin, une
coordinatrice de réseau, une psychologue, une secrétaire et une directrice),
travaille en étroite collaboration avec
l’ensemble des professionnels de santé
libéraux, médecins généralistes, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens,
psychologues, diététiciennes, orthophonistes, les hôpitaux et institutions
du secteur et les bénévoles (notamment
avec Présence ASP Yvelines, également
basé à l’IPS, voir notre prochain numéro).
© S. Blondeau
Le droit à la dignité
▲ Réunion
du Pallium dans les locaux
de l’IPS : (de gauche à droite) Élisabeth,
bénévole d’accompagnement ASP, Annelyse
Lemaître, coordinatrice réseau, Laura
Arassus, médecin coordinateur, Noëlle
Vescovali, directrice, Marie-Françoise Lorée,
infirmière coordinatrice, Claudine Coant,
assistante sociale CRAMIF.
Un réseau dont le fonctionnement
repose sur une équipe mobile d’intervention et de liaison, qui a pour mission
l’évaluation des situations au domicile
sur les plans matériel, financier, clinique, psychologique et social. « Nous
n’intervenons que sur demande du médecin
généraliste et entretenons des relations permanentes avec l’équipe soignante libérale
de proximité qui suit le patient », poursuit
Annelyse Lemaître.
Formation et soutien des personnels
soignants, stages, aide matérielle, administrative et psychologique à la famille
et au patient, conférences, débats… les
réponses apportées par le Pallium, qui
assure également une permanence téléphonique 24 h sur 24 et le suivi du
deuil, atténuent bien des souffrances
physiques et psychologiques en renforçant la solidarité, le droit à la dignité par
l’écoute de la personne malade dans
son individualité et sa complexité. ■
Dominique Ciarlo
Le Pallium à l’IPS – 3, place de la Mairie à Trappes
Tél : 01 30 13 06 33 – www.lepallium.com
Pour connaître toutes les données chiffrées
sur le Pallium (nombre de patients suivis,
professionnels et bénévoles, etc.),
connectez-vous sur notre site internet
www.saint-quentin-en-yvelines.fr, rubrique
Saint-Quentin au quotidien.
social
CLUB FACE (3)
Entreprises, vous voulez donner un coup de pouce aux demandeurs d’emploi ? Vous pouvez
les intégrer au sein de vos propres sessions de formation, ou faire don de votre matériel
informatique usagé. Troisième volet de notre série consacrée au club Face.
Parrainer
autrement
© S. Blondeau
« J’y ai été très bien
accueillie, soulignet-elle. Cela m’a remis
les bases en mémoire
et surtout redonné
confiance en mes
capacités. »
« Nous sommes prêts à recevoir davantage de candidatures. »
Décathlon propose
Hervé Demarcq, responsable de la formation chez Décathlon.
entre deux et trois
sessions de ce type
ertaines grandes entreprises au cours de l’année. « Cela ne demande
adhérentes du club Face (Fon- pas d’organisation particulière, explique
dation agir contre l’exclusion) – Hervé Demarcq, responsable de la forcomme la Snecma Services, EDF-GDF mation chez Décathlon. Nous l’avions
ou Décathlon – ont décidé de proposer déjà proposée en février, mais sans trouver
plusieurs places gratuites dans leurs for- de bénéficiaires du Plie susceptibles d’y
mations internes pour aider les bénéfi- participer. Nous sommes pourtant prêts à
ciaires du Plan local pour l’insertion et recevoir davantage de candidatures. »
l’emploi (Plie) de la communauté d’agglomération. « Cette opportunité d’enri- Un effort de recyclage
chir leur CV avec une expérience concrète Si le temps ou les opportunités vous
peut leur permettre de trouver un emploi manquent pour accueillir des stagiaires,
plus facilement », précise Isabelle Meyer- pourquoi ne pas confier votre matériel
informatique usagé,
Dusart, directrice du club Face
mais en état de marde Saint-Quentin-en-Yvelines.
che, pour le donner
Simple pour les entreprises
aux associations souLa chaîne Décathlon pour la
tenues par le club
région Ile-de-France ouest est
Face dans leurs propartenaire de cette opération,
jets et actions de lutte
qui mérite d’être soutenue par
contre l’exclusion ?
un nombre plus important
Décathlon, France
d’entreprises. Le 24 août, le
Télécom, EDF-GDF,
magasin situé à Plaisir a
Secodix ont déjà
accueilli Nathalie Knecht,
confié deux impribénéficiaire du Plie depuis
mantes à Inserpro
deux ans et en recherche d’un
(entreprise de réinemploi dans la vente, à l’occasertion, voir Le Petit
▲ Isabelle Meyer-Dusart,
directrice du club Face de
sion d’une session intitulée
Quentin n° 181), huit
Saint-Quentin-en-Yvelines.
« être un vendeur efficace ».
à Odysséa (structure
© C. Lauté
© C. Lauté
C
Les entreprises partenaires du club Face
ont récemment fourni deux imprimantes
à la structure de réinsertion Inserpro.
dynamique de socialisation des jeunes
de 16 à 25 ans), avec deux disques durs,
quatre claviers, deux écrans, deux unités
centrales, et trois imprimantes à l’AFIJ
(formation et accompagnement à l’emploi).
Le club Face se charge de venir chercher
le matériel sur place s’il le faut. « Il s’agit
d’une façon non contraignante de participer
à la qualification de jeunes en voie de socialisation ou en cours de formation, ajoute Isabelle Meyer-Dusart. Dans le cadre d’ateliers
de maintenance informatique, chacun d’eux
pourra se familiariser avec tous les types de
machines et à l’historique de l’informatique. »
Enfin, sachez que le fait de donner votre
matériel à des structures qui le recyclent
participe de l’effort fourni en faveur du
■
développement durable.
Patrick Chateau
Club Face
Tél. : 01 30 16 16 13
I43I
social
INSERTION
Édutech Multimédia
à la recherche d’un toit
L’association Édutech Multimédia sociabilise les jeunes et insère les adultes en les
initiant aux nouvelles technologies. Elle est aujourd’hui à la recherche d’un local pour
continuer à faire bénéficier l’agglomération d’une expérience déjà largement reconnue.
M
© C. Lauté
ais que va
prestataires locaux à
donc devevocation sociale, surtout
nir l’associaquand la démarche en
tion Édutech Multimédirection des jeunes est
dia, sans local pour
aussi bien maîtrisée. »
abriter ses activités ?
Aujourd’hui, Édutech
« C’est pour nous un proMultimédia souhaite
blème majeur, car l’abpérenniser son action
sence d’un lieu bien à
en s’installant dans un
nous de 80 à 100 m2
lieu facilement identilimite l’impact de notre
fiable par ses partenaires.
travail de sociabilisation
Sur le long terme
mené en direction des
« Nous avons constaté
jeunes et d’insertion auprès
que nos sites d’accueil
du public adulte », exn’étaient pas toujours
plique Khemisti Belarbi
agencés selon notre projet
dit Kim, son dirigeant.
pédagogique, qui repose
Nous attendons une pro« Des locaux nous offriraient la visibilité qui nous
sur la mise en confiance
position des communes
manque encore sur le territoire. » Khemisti Belarbi.
des participants à nos
de l’agglomération auprès
stages, ajoute Khemisti
desquelles nous avons
fait la preuve de notre efficacité, car nous ne Verrière (sensibilisation de jeunes de Belarbi. Il nous semble indispensable
disposons d’autres financements que celui 4 à 15 ans à l’outil informatique), etc. d’avoir notre propre matériel pour que nous
apporté par nos clients et nos adhérents. « L’initiation aux différents outils multi- puissions l’adapter à leurs besoins, afin
Cela nous offrirait la visibilité qui nous média est importante, mais ce n’est qu’un de leur apporter la meilleure prestation. »
manque encore sur le territoire. »
prétexte pour conduire notre projet pédago- En outre, des locaux définitifs permetgique d’intégration, basé entre autres sur le trait à l’association de contourner
Une démarche bien maîtrisée
respect de l’outil et des autres partici- l’écueil d’une recherche perpétuelle
Depuis sa création en 1997, l’associa- pants », précise-t-il.
de financements. Elle gagnerait en
tion saint-quentinoise s’est forgée une En novembre 2003, l’association Magny crédibilité car elle pourrait dès lors se
solide expérience sur le terrain en déve- loisirs – gestionnaire des centres de projeter dans le futur en « élaborant
loppant des projets liés aux nouvelles loisirs et de vacances de la ville – a pu un projet de formation viable à long
technologies de l’information, en réali- vérifier la réactivité et le profession- terme, décrivant les moyens mis en œuvre,
sant des films vidéo, des CD-roms, des nalisme d’Édutech Multimédia. « Nous tant au niveau humain, matériel, qu’in■
diaporamas, etc. Elle a notamment l’avons contactée tardivement et son tellectuel. »
Patrick Chateau
réalisé un document audiovisuel avec responsable a réagi très vite pour réaliser la
les participants du Téléthon 2002 pour présentation interactive du film que nous
le CCAS de Versailles, conçu un cédérom avions tourné dans les écoles sur le thème
interactif dans le cadre d’un chantier du droit de l’enfant, se souvient Frédéric Édutech Multimédia
d’insertion pour l’ANPE de Versailles, Bordier, responsable de la structure. Tél. : 01 30 66 39 40
collaboré avec l’association AJIR à La C’est notre intérêt de travailler avec les Courriel : [email protected]
I44I
mémoire vive
ARCHITECTURE (7)
Les Caryatides et les
Gogottes, à Guyancourt
C
Une ville
dans la ville
Le Technocentre Renault a
été conçu par les architectes
Chaix et Morel (bâtiment
l’Avancée), et Valode et
Pistre (bâtiment la Ruche)
sur les terrains de l’aérodrome fermé en 1989. Sur
créé au début des années 90, Villaroy,
quartier néo-haussmannien, a été structuré avec soin, à l’image du bassin du
Poteau et de ses deux rives contrastées, l’une
naturelle et paysagée, l’autre aménagée en promenade balnéaire. Dans la continuité du bassin,
un square « parisien » bordé de grilles en fer
forgé, abrite un étrange bestiaire… L’artiste grec
Tloupas Philolaos y a en effet installé ses Gogottes, sculptures réalisées en gravier et acier inoxydable, représentant des animaux fantastiques
imaginés à partir d’un livre de Babar. Destinées
aux enfants qui peuvent jouer avec, ces œuvres
constituent une des originalités du quartier.
© Renault
Des points de repère
150 hectares, ce centre consacré à la conception automobile, rassemble 600 000 m2
de bâti. Sur place : restaurants, boutiques, salle de
sport, coiffeur, jardins et
espaces de travail et de
détente en font une ville
dans la ville.
■
Doté de nombreux équipements de facture
contemporaine (la Maison de la poésie et la
médiathèque Jean-Rousselot avec sa façade
en verre), Villaroy abrite également une réalisation de prestige : les Caryatides (1992).
L’architecte espagnol Manolo Nuñez-Yanowsky
a choisi de donner le nom de Caryatides aux
deux immeubles symétriques et imposants qui
marquent symboliquement l’entrée du quartier
du côté du Technocentre Renault, en référence
aux antiques statues de femmes supportant une
corniche sur leur tête.
Disciple de Ricardo Bofill (architecte, entre autres,
des Arcades du Lac à Montigny-le-Bretonneux),
Manolo Nuñez-Yanowsky se rattache au courant
post-moderne. Empreint de fortes références à
l’histoire, ce courant architectural s’accompagne
d’une démarche fondée sur la redécouverte du
monument et de l’ornement en tant que points
de repère dans
la ville. Il écrira
notamment ses
lettres de noblesse dans les
villes nouvelles.
Vénus
tronquées
© S. Joubert
© S. Joubert
Le quartier guyancourtois de Villaroy
est organisé autour d’un axe
symbolique reliant le passé du territoire
(l’église de Guyancourt) à son avenir
(le Technocentre Renault). À l’intérieur de cet axe, les Caryatides, ensemble d’habitations,
et les Gogottes, sculptures, retiennent l’attention du promeneur.
▲ Les
sculptures animalières
des Gogottes, adoptées par
les enfants, font partie
de leur univers quotidien.
Manolo Nuñez-Yanowsky a souhaité que ses
réalisations soient marquées par un geste
architectural fort. Il a imaginé cette série de
Caryatides en béton moulé, représentations
agrandies et tronquées de la Vénus de Milo,
pour soutenir les extrémités des deux corps de
bâtiment (1). À l’intérieur, les appartements sont
plus classiques et la séparation entre le jour
et la nuit est induite par la présence d’un hall
qui dessert d’un côté une cuisine et un séjour
et, de l’autre, les chambres, la salle de bain
aveugle et les toilettes. Précisons enfin que,
si l’une des constructions est en accession à
la propriété, l’autre est en locatif aidé. Leurs
■
façades n’en sont pas moins identiques.
Nicolas Gervais
(1) Ici toutefois, les caryatides ont une fonction purement
esthétique, alors que dans l’architecture classique elles
supportent habituellement une corniche.
Retrouvez tous les articles de la rubrique Mémoire vive
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Cette page est réalisée en collaboration avec le
Musée de la ville – Tél. : 01 34 52 28 80
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