Téléchargez le Guide entier
Transcription
Téléchargez le Guide entier
01 GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY BIENVENUE EN GUADELOUPE WELCOME TO GUADELOUPE KONTAN VWÈ ZOT constitué de 6 îles (Basse-Terre, Grande-Terre, la Désirade, Terre-de-Haut, Terre-de-Bas, Marie-Galante), d'au moins 8 gammes de décors (expressionnistes, impressionnistes, surréalistes, ruraux, urbains, tropicaux, maritimes, industriels…), et de la septième émotion universelle… Thank you for choosing the Guadeloupe islands, the Lands of Images and Emotions. Welcome to one of the largest accessible biospheres on French territory. It is also this land which forged the enduring character and sportsmanship to be found all over the butterfly-shaped main island. The Guadeloupe archipelago, situated at a tangent point of the Caribbean Arc, is composed of six islands (Basse-Terre, Grande-Terre, La Désirade, Terre-de-Haut, Terrede-Bas, Marie-Galante) where at least eight kinds of different landscapes abound (expressionist, impressionist, surrealist, rural, urban, tropical, maritime, industrial…), and the seventh universal emotion … SES PROMESSES ITS PROMISES L’accueil dans l’esprit de culture La valorisation des talents régionaux Le courage, la sécurité et la volonté Le respect du Patrimoine et de la création L’action A welcome in a spirit of culture Encouragement of regional talents Indomitable spirit, security and determination Respect for its Heritage and creation Action 01 01 GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY Merci d’avoir choisi les îles de Guadeloupe comme Terres d’images et d’émotions. Bienvenue sur l’une des plus grandes biosphères accessibles que compte le territoire français. C’est aussi cette terre qui a forgé le caractère endurant et l’esprit sportif qui jalonnent l’île principale en forme de papillon. Située au point de tangente de l’arc caribéen, c’est un archipel 02 La Collectivité régionale intervient dans le développement culturel des îles de Guadeloupe afin que la création artistique, la production, les spectacles, la production audiovisuelle et cinématographique ou encore le patrimoine architectural ou archéologique proposent, non seulement une vitrine de notre région mais, que ces différentes dimensions participent à un dynamisme économique et social. Aujourd’hui, le cinéma constitue aussi un véritable enjeu économique. Conscient du potentiel que représente l’industrie de l’image pour le développement et l’attractivité du territoire guadeloupéen, le conseil Depuis son existence (2005), c’est la direction des affaires culturelles et de la formation artistique du Conseil Régional qui a eu la mission de mettre en œuvre cette action dynamique en faveur du cinéma et de l'audiovisuel en Guadeloupe. La région Guadeloupe participe ainsi au financement de longs et courts métrages, fiction ou documentaire, pour le cinéma et la télévision. Considérant que l'accueil des tournages est l'un des outils d'une politique régionale de soutien à la création et à la production, la région Guadeloupe a créé le Bureau d'Accueil des Tournages. Cet espace que vous connaissez peut-être déjà, accompagne et attire la réalisation des films. Par ailleurs, la région Guadeloupe a choisi de soutenir la diffusion et la sensibilisation des publics à travers des opérations comme le FEMI, le Mois du Film Documentaire, le St-Barth Film Festival, Cinamazonia… ou les dispositifs lycéens au cinéma et passeurs d’images. Rappelons que les îles de Guadeloupe sont placées au centre de la Caraïbe, au confluent de trois continents (Afrique, Europe, Amériques), d’où les trois empreintes à tous niveaux. Riche de la diversité et de la proximité de ses paysages, de son patrimoine exceptionnel, l’archipel guadeloupéen offre une multiplicité de décors. Vous êtes de plus en plus nombreux, professionnels de l’image et du son à l’avoir déjà compris, à avoir choisi notre région comme terre de tournage et de développement de vos projets. Pour tous ceux qui souhaitent se rendre chez nous, le conseil régional édite ce premier guide qu’il a souhaité le plus utile et accueillant possible sur l’ensemble des ressources relevant de l’activité cinématographique et audiovisuelle en Guadeloupe, mais aussi de tous ses parents proches. Vous y trouverez nos sourires, des informations sur le financement des projets, les autorisations et lieux de tournages pour vos films, un annuaire des professionnels du secteur et de nombreux renseignements pratiques. Dans l’espoir de faciliter vos démarches, je vous souhaite un bon tournage. A word from the President, Josette Borel-Lincertin The world has been watching us for this last 520 years, we have been contemplating it for 165 years, and it is 46 years that our butterfly-shaped country has been portrayed by the cinema, so now… Here we are, close to 450,000 inhabitants, both a Region and an Overseas Department, four languages, Creole, French, English and Spanish, in daily use. The Guadeloupe islands are a melting pot archipelago between Europe, Africa, the Amerindian civilization and India. The regional collectivity plays an active role in the development of culture of the Guadeloupe islands so that artistic creation, production, entertainments, audiovisual and cinema production or otherwise the architectural or archeological heritage, not only propose a window of our region but these various dimensions are also part of an economic and social vitality. Today, the cinema is a genuine stake for the economy. Aware of the real potential represented by the motion picture industry for the development of Guadeloupe and its ability to attract, the regional council actively supports audiovisual and cinema pro- duction, to enable entertainment professionals to carry on their profession fully and, just like sports, extend the influence of our region throughout the world. As such the Guadeloupe region participates in financing short films and feature films, whether fictions or documentaries, for cinema and television. The Guadeloupe region has also chosen to support the distribution and creating awareness in the public through operations such as the FEMI, Documentary Film Month, the St-Barth Film Festival, Cinamazonia, etc., or the high school initiatives for the cinema and the “Passeurs d’Images” film education. I would like to recall that the Guadeloupe islands are situated right in the center of the Caribbean, at the confluence of three continents (Africa, Europe, the Americas), hence the three different footprints at all levels. Rich with the diversity and proximity of its landscapes and its exceptional heritage, the Guadeloupe archipelago offers many changing landscapes. There are more and more image and sound professionals who have already understood, who have chosen our region as a place to make their films and develop their projects. Since it came into being (2005), it is the Regional Council’s Cultural Affairs and Artistic Training Department which has taken care of this dynamic action in favor of cinema and audiovisual works in Guadeloupe. Based on the belief that welcoming shootings is one of the tools of a regional policy to support creation and production, the Guadeloupe region set up the Film Reception and Resource Office; perhaps you already know of this office which provides assistance and attracts film production. For all those wanting to come here, the Regional Council is publishing this first guide book which it wanted to be as useful and welcoming as possible about all the resources available for cinema and audiovisual activities but also all the activities closely related to them. You will find in our smiling faces, information about project financing, the authorizations and locations where you can shoot your films, a directory of the industry professionals and many more practical details. With the hope that this will help you with your formalities, I wish you a successful film shoot. MOT DE LA PRÉSIDENTE / A WORD FROM THE PRESIDENT MOT DE LA PRÉSIDENTE / A WORD FROM THE PRESIDENT 520 ans que le monde nous regarde, 165 ans que nous le regardons et 46 ans que le cinéma se raconte depuis notre pays en forme de papillon, voici… Nous voici, près de 450.000 habitants, à la fois Région et Département d’Outre Mer, 4 langues se fréquentent quotidiennement, le créole, le français, l’anglais et l’espagnol. Les îles de Guadeloupe sont un archipel de métissage entre l'Europe, l'Afrique, la civilisation amérindienne et l'Inde. régional soutient activement la production audiovisuelle et cinématographique afin de permettre aussi aux professionnels du spectacle d’y exercer pleinement leur métier et faire rayonner, à l’instar du sport, notre région dans le monde. 03 Mot de la présidente, Josette Borel-Lincertin THIS GUIDE HAS BEEN PREPARED IN FOUR COMPLEMENTARY SECTIONS AND EIGHT CHAPTERS 07 Je découvre 71 Sur place, avec qui ? 07 I discover 71 On the site, who with? 08 08 14 19 38 42 48 chapitre 1 : Un territoire... Histoire Géographie Les communes de Guadeloupe Le Parc National de Guadeloupe Les décors types de Guadeloupe Guadeloupe et cinéma 72 72 76 79 chapitre 5 : Annuaire des organismes et institutions incontournables Les services de la région Guadeloupe Les services du département de Guadeloupe Les services de l’Etat chapter 5: Directory of essential organizations and institutions Services of the Guadeloupe region Services of the Guadeloupe Department Services of the State 55 Je me renseigne chapitre 6 : Réseaux, partenaires et média locaux Les diffuseurs Les media Les partenaires chapter 1: A territory... History Geography The towns of Guadeloupe The Guadeloupe National Park Typical Guadeloupe landscapes Guadeloupe and cinema 72 72 76 79 82 82 82 82 08 08 14 19 38 42 48 55 I obtain information 82 82 82 82 chapter 6: Local networks, partners and media Distributors The media The partners 56 56 57 58 59 chapitre 2 : Organismes pour faciliter les recherches L’AFCI (Association of Film Commissioners International) Film France La commission régionale du Film de Guadeloupe Le CTIG 89 Ça tourne ! Rolling! 60 60 65 chapitre 3 : Les aides et dispositifs Les aides en région Le dispositif d’éducation à l’image chapitre 7 : Répertoire et outils Le casting local Le répertoire des techniciens locaux Les producteurs Les prestataires techniques chapter 2: Organizations facilitating searches AFCI (Association of Film Commissioners International) Film France Guadeloupe Regional Film Commission CTIG 89 90 90 91 98 99 56 56 57 58 59 60 60 65 chapter 3: Aids and programs Aids in the region The image education system 90 90 91 98 99 chapter 7: Directory and tools Local casting Directory of local technicians Producers Technical service providers 102 102 105 106 129 chapitre 8 : Informations pratiques L’hébergement et les loueurs Le transport À savoir Les autorisations de tournages 68 68 69 chapter 4: Diary of major events Cinema events Cultural events 102 102 105 106 129 chapter 8: Practical information Rental companies Accommodation and transport What you need to know Filming authorizations 68 68 69 chapitre 4 : Calendrier des grands rendez-vous Rendez-vous cinéma Rendez-vous culturels SOMMAIRE / TABLE OF CONTENTS TABLE OF CONTENTS CE GUIDE EST CONÇU EN 4 PARTIES COMPLÉMENTAIRES ET HUIT CHAPITRES. 05 SOMMAIRE / TABLE OF CONTENTS 04 SOMMAIRE WARNING Cette première édition du guide des tournages s’adresse aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, en priorité aux chefs de poste souhaitant mener un projet en Guadeloupe. Ce guide vise à toucher le public le plus large et à constituer un outil de référence à même de répondre aux besoins des habitués et non habitués à la législation, aux sites et outils de production français. La commission régionale du film, membre du réseau Film France, s’est efforcée de vérifier que les informations figurant dans ce guide sont à jour à la date de publication. Cependant, certaines ont pu évoluer depuis. Des mises à jour seront disponibles sur le site internet www.guadeloupefilm. com sous forme de documents Acrobat. This first edition of the filming guide is intended for cinema and audiovisual professionals, and in priority operators wanting to implement a project in Guadeloupe. This guide is intended to be read by as many people as possible and to be a reference tool able to provide an answer to those who have some knowledge or no knowledge at all of French legislation, sites and production tools. The Regional Film Commission, a member of the Film France network, has made every effort to verify that the information in this guide is up to date on the date of publication. However, some information may have changed since then. Updates will be available on the website www.guadeloupefilm. com as Acrobat documents. Je découvre I discover 07 06 AVERTISSEMENT UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 08 chapitre 1 : Un territoire... chapter 1: A territory... HISTOIRE HISTORY La période précolombienne The pre-Columbian era Les premiers occupants de l'archipel : les populations amérindiennes. La Guadeloupe, comme la plupart des îles des Petites Antilles, a été visitée dès que l'homme a appris à naviguer, c'est à dire il y a 4 000 à 5 000 ans. Les premiers amérindiens connus sont des groupes dits « précéramiques » de chasseurs collecteurs, non sédentaires venus de l'actuel Venezuela, en passant par Trinidad. Ces petits groupes de nomades s'installaient de préférence dans les zones de mangrove riches en coquillages et en gibier. Une fouille archéologique réalisée à Saint-François en 1992 a permis la découverte d'un niveau archéologique profond contenant de nombreux restes alimentaires et un outil rudimentaire en coquillage, qui a pu être daté par le radiocarbone de 1000 ans avant Jésus Christ. Ces groupes de chasseurs ont été suivis par une population plus organisée d'agriculteurs venus des hauts plateaux de l'Orénoque et baptisés Huécoîdes. Ce sont les premiers agriculteurs venus coloniser les Petites Antilles : ils apportent avec eux tabac, manioc, patate douce. En 800 après J.C une nouvelle culture dite « Suazey » est implantée sur presque toutes les Petites Antilles. La dernière migration amérindienne est historiquement attestée : il s'agit des Galibis de Guyane française qui s'installent en Guadeloupe un ou deux siècles seulement avant l'arrivée de Christophe Colomb, le 4 novembre 1493. The archipelago’s first occupants were the Amerindian populations. As soon as man learned how to sail, in other words 4,000 to 5,000 years ago, Guadeloupe, like most islands in the Lesser Antilles, was one of the destinations often reached. The first known Amerindians were groups of so-called “pre-ceramic” non-sedentary food hunters and collectors who came via Trinidad from what is now Venezuela. These small nomadic groups had a preference for settling in the mangrove areas rich in shellfish and game. In an archaeological dig carried out in Saint-François in 1992 a deep archaeological stratum was discovered holding many food remains and rudimentary tools made of seashells, which after carbon dating were found to date back to 1,000 years BC. These groups of hunters were succeeded by a more organized population of farmers coming from the high plateaus of the Orinoco, known as the Huecoids. They were the first farmers who came to colonize the Lesser Antilles: they brought with them tobacco, manioc and sweet potatoes. In 800 A.D., a new culture, called the “Suazey”, settled in almost all of the Lesser Antilles. The last Amerindian migration is documented historically: the Galibi from French Guiana who settled in Guadeloupe only one or two centuries before the arrival of Christopher Columbus on November 4, 1493. Schématiquement, à la fin du 18e siècle, la population des îles de Guadeloupe se compose : — des blancs, tous de condition libre. —d es libres de couleurs. Ce sont des affranchis ou des descendants d’affranchis, généralement métis. S’ils sont libres, ils ne sont pas considérés comme les égaux des blancs. — des esclaves, principalement noirs, mais aussi métis. Ils représentent environ 80 % de la population. Les Saintes European colonization, the arrival of Admiral Christopher Columbus and his encounter with the Caribs were not immediately followed by the colonization of the island by the Europeans: the Guadeloupe islands were not of much interest to the first conquerors, mainly because there were no gold deposits. On the other hand, it was useful for a long time as a stopover for ships coming directly from Europe, where they could take on water and sometimes obtain provisions from the Carib occupants. Rivière du Gallion, on Basse Terre, was apparently one of these “watering” places, hence its name. It was on June 28, 1635 that Charles Liènard de l'Olive and Jean Du Plessis d'Ossonville occupied and divided between them the part of the island which lent itself the most to cultivation: Guadeloupe, which we now know as La Basse Terre. The colonization was very difficult at the outset because the Europeans were unprepared and unable to adapt to the climatic conditions. Hundreds of settlers died from famine and disease, such as yellow fever. In fact that is how Jean Du Plessis died. Of the island’s two governors, he was more of a pacifist; with his death, de l’Olive was left with a free reign to engage in a war without mercy against the Carib Indians. This war ended in 1660 with the signature at Fort de Basse Terre of a peace treaty with the Caribs, which left them with a few meager territories in the most barren parts of the island. After attempts to cultivate tobacco, indigo and coffee, the settlers turned to the intensive cultivation of sugar cane, relying on the knowhow of the Dutch settlers driven out of Brazil and massively on the labor supplied by African slaves. Already in 1642, French settlers were importing black slaves from West Africa and sending them to the Antilles to develop the production of cane sugar. Briefly, the population of the Guadeloupe islands at the end of the 18th century was composed of: — whites, none of whom were enslaved, — people of color, who also were not enslaved. They were emancipated slaves or their descendants, generally of mixed race. Even though they were emancipated, they were not considered equals of the whites, — slaves, principally black, but also of mixed race. They represented about 80% of the population. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... La colonisation européenne, l'arrivée de l'Amiral Christophe Colomb et sa rencontre avec les Caraïbes n'a pas été immédiatement suivie d'une colonisation de l'île par les européens : les îles de Guadeloupe ne présentaient pas de grand intérêt pour les premiers conquérants principalement en raison de l'absence de gisements aurifères. Par contre, elle a longtemps servi d'escale aux navires venant directement d'Europe, afin de s'alimenter en eau et de faire parfois provision auprès des occupants caraïbes. La rivière du Gallion, à Basse Terre aurait été un de ces lieux « d'aiguade », d'où son nom. C'est le 28 juin 1635 que Charles Liènard de l'Olive et Jean Du Plessis d'Ossonville occupent et se partagent la partie de l'île la plus propice à la culture : la Guadeloupe, que nous appelons aujourd’hui la Basse Terre. Une colonisation qui connaîtra des débuts très difficiles en raison du manque de préparation et de l'inadaptation des européens aux conditions climatiques. Des centaines de colons périront de la famine et des maladies comme la fièvre jaune. C'est ainsi d'ailleurs que périra Jean Du Plessis. Des deux gouverneurs de l'île, c'était le plus pacifique, et sa mort laissera le champ libre à de l'Olive, qui mènera une guerre sans merci aux indiens caraïbes. Cette guerre prendra fin en 1660 avec la signature, au Fort de Basse Terre d'un traité de paix avec les caraïbes qui leur concédera quelques maigres territoires sur les parties les plus désertiques de l'île. Après avoir tenté diverses cultures comme le tabac, l'indigo, et le café, les colons développeront la culture intensive de la canne à sucre en faisant appel au savoir-faire des colons hollandais chassés du Brésil et, de façon massive, à une main d'œuvre d'esclaves africains. Dès 1642, les colons français acheminent des esclaves noirs venant d’Afrique de l’Ouest jusqu’aux Antilles pour développer la production de sucre de canne. The discovery of the Guadeloupe islands in 1848 11 10 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... De la découverte des îles de Guadeloupe à 1848 La révolution de 1789 fut l'occasion pour les blancs « patriotes » et pour les planteurs de s'affronter afin de contrôler la colonie. Ce fut également l'occasion de brèves mais violentes révoltes d'esclaves, qui conduiront, le 4 février 1794, à la première abolition de l'esclavage par la Convention ; sa mise en œuvre fut cependant de courte durée, puisque, sous la pression de la société martiniquaise dont l'impératrice était issue, le premier Consul Bonaparte rétablit l'esclavage en 1802, malgré la résistance et le sacrifice de Delgrès et de ses compagnons. Il s'ensuivit une période très confuse de rétablissement de l'ordre esclavagiste bien ébranlé, perturbée par la reprise de la guerre entre la France et la Grande Bretagne. C'est le 27 avril 1848 qu'intervient l'abolition définitive et le déclin de la vieille société coloniale, grâce en particulier à l'action de l'humaniste Victor Schœlcher. En Guadeloupe, l’abolition de l’esclavage n’est effective que le 27 mai 1848. Les premiers travailleurs volontaires venus des Indes arrivent à Saint-François en 1853, ils sont recrutés afin de remplacer une main d'œuvre devenue défaillante dans les plantations. En 1880, le sucre de canne perd de sa rentabilité avec l’apparition du sucre de betterave. Dès le début du 19e siècle, les îles de Guadeloupe diversifient ses axes de production, commercialisent le rhum et se tournent vers l’exploitation d’autres ressources telles que la culture de la banane, la pêche et aujourd’hui le tourisme. The 1789 revolution was the opportunity for the “patriotic” whites and the planters to confront each other for control of the colony. It was also a time of brief but violent revolts by the slaves, which led on February 4, 1794, to the first abolition of slavery by the Convention; however, it only lasted for a short time since, under pressure from Martinique society, from which the Empress came, the First Consul Bonaparte reintroduced slavery in 1802, despite the resistance and sacrifice of Delgrès and his companions. This was followed by a very confused period with the reestablishment of the slavery system, shaken to the roots, disrupted by the resumption of the war between France and Great Britain. It was on April 27, 1848 that slavery was finally abolished, which saw the decline of the old colonial society, principally due to the actions of the humanist Victor Schœlcher. In Guadeloupe, the abolition of slavery became effective only on May 27, 1848. The first volunteer workers arrived in Saint-François from the Indies in 1853; they had been recruited to make up for the missing workers on the plantations. In 1880, cane sugar was no longer profitable following the appearance of beet sugar. At the beginning of the 19th century, the Guadeloupe islands diversified their production to sell rum and turned to exploiting other resources such as the cultivation of bananas, fishing and today tourism. Maison de Zévalos (Moule) De 1946 à nos jours Comme la plupart des colonies, les îles de Guadeloupe subiront les contrecoups des crises économiques et celui des deux conflits mondiaux : elles font d’ailleurs à cette occasion preuve de patriotisme en envoyant ses enfants au combat, comme le témoignent les nombreux monuments aux morts édifiés par les municipalités de l'île. Les lois coloniales sont abolies en 1946, faisant des îles de Guadeloupe un Département français à part entière. Département français puis Région française en 1982, la Guadeloupe, comme la Martinique et la Guyane, a les mêmes institutions politiques que les Régions de France métropolitaines. Mais la concurrence venue des pays à faibles revenus, comme l'Amérique latine, la contrainte des règlements européens, conduisent les acteurs locaux de l'économie à multiplier les structures d'accueil à vocation touristique. From 1946 to the present day Like most of the colonies, the Guadeloupe islands suffered the repercussions of the economic recession and of two world wars: it was a time when they showed their patriotism by sending their children to join the fight, as witnessed by the many war memorials raised in their memory by the towns of the island. The colonial laws were abolished in 1946, giving the Guadeloupe islands the status of a French Department in their own right. A French Department then a French Region in 1982, Guadeloupe, like Martinique and Guiana, has the same political institutions as the Regions of metropolitan France. However competition from countries where wages are low, such as Latin America, and the constraints of the European regulations, prompted the local economic players to increase the number of structures dedicated to tourism. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... From the abolition of slavery to assimilation (1848-1946) 13 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 12 De l’abolition de l’esclavage à l’assimilation (1848-1946) Les îles de Guadeloupe (l’archipel Guadeloupe) se trouvent dans la Caraïbe, à l’est de l’Amérique centrale par 16° de latitude nord et 60° de longitude ouest. Elles se situent à 7000 km de Paris, et appartient à l’Arc antillais. Cet archipel regroupe sept îles habitées, pour une superficie de 1628 km² et pour une population totale de 440 000 habitants (INSEE janvier 2003) : — Deux îles principales (Grande-Terre et la Basse-Terre) forment la Guadeloupe proprement dite. Elles sont reliées par deux ponts, le pont de la Gabarre et le pont de l’Alliance qui permettent la traversée d’un étroit bras de mer appelé la Rivière Salée. — Trois autres îles sont appelées îles proches (les Saintes, la Désirade, Marie-Galante). La Guadeloupe est découpée administrativement en deux arrondissements (Basse-Terre, Pointe-à-Pitre), 43 cantons et 32 communes. — La Basse-Terre compte 16 communes — La Grande-Terre compte 10 communes — Les îles proches comptent 6 communes The Guadeloupe islands (the Guadeloupe archipelago) are situated in the Caribbean, to the east of Central America, at latitude 16° N and longitude 60° W. They are 7,000 km from Paris and belong to the Caribbean Arc. There are seven inhabited islands in the archipelago having a total area of 1,628 km² and a total population of 440,000 inhabitants (National Statistics and Economic Studies Institute – INSEE, January 2003): — two main islands (La Grande-Terre and La Basse-Terre) form Guadeloupe proper. They are connected by two bridges, Pont de la Gabarre and Pont de l’Alliance, crossing over a narrow sound called Rivière Salée. — three other islands are known as close islands (Les Saintes, La Désirade, Marie-Galante). Guadeloupe is divided administratively into two districts (Basse-Terre, Pointe-à-Pitre), 43 cantons and 32 towns. — There are 16 towns on La Basse-Terre — 10 towns on La Grande-Terre — and 6 towns in the close islands Climat Climate La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical humide adouci par les alizés, plus frais sur les hauteurs. Elle connaît deux saisons : — L’hivernage (saison humide), de juin à novembre. C’est aussi la période de la saison cyclonique, dont le pic d’activité a lieu du 15 août au 15 octobre. Les pluies sont plus abondantes dans les îles au relief accentué : il peut tomber à certains endroits plus de 8 m d'eau par an, et même 12 m sur les sommets de la Basse-Terre. — Le carême (saison sèche) : de décembre à mai. The prevailing climate in Guadeloupe is a humid tropical climate refreshed by the trade winds, but it is cooler in the higher regions. It has two seasons: — winter (the rainy season), from June to November. This is also the time of year for hurricanes reaching peak activity from August 15 to October 15; The rainfall is the most abundant on the islands with a hilly landscape: some have rainfall of 8 m a year, even 12 m on the summits of Basse-Terre. — “carême” (the dry season): from December to May. La Pointe des Châteaux (St-François) Ephémérides Calendar Toute l'année, le soleil se lève entre 5 h et 6 h et se couche entre 17 h 30 et 18 h 30. Sunrise between 5 a.m. and 6.00 a.m. and sunset between 5.30 and 6.30 p.m. all year round. Fuseau horaire Time zone UTC - 4 Température moyenne Average temperature 2 6°C Monnaie Currency Euro ( € ) the euro (€) GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY GEOGRAPHY 17 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 14 GÉOGRAPHIE La Basse-Terre La Grande-Terre Les îles proches Les Saintes La Basse-Terre La Grande-Terre The close islands Les Saintes Superficie : 848 km². Longueur des côtes : 180 km La Basse-Terre est montagneuse, son point culminant est le volcan la Soufrière (1467 m). La région est escarpée, humide, et la forêt tropicale dense. Le long des côtes, des bananeraies, des champs de canne à sucre, une forêt tropicale plongeant dans la mer. On apprécie la fraîcheur des rivières et la beauté des plages virant du sable noir au sable roux. Superficie : 583 km2 Longueur des côtes : 260 km La Grande-Terre est le poumon économique de la Guadeloupe, l'industrie et les services étant centralisés à Pointe-à-Pitre et sa périphérie. La Grande-Terre bénéficie d'un micro-climat beaucoup plus sec qu'en Basse-Terre. La végétation est beaucoup moins dense et plus rase, le relief est moins accidenté. Ici, ce sont les plages de sable blanc, à l'ombre des cocotiers, les lagons aux eaux calmes, les falaises, les mornes verdoyants... Superficie totale : 49 km2 Marie-Galante est la plus grande des dépendances de la Guadeloupe. Elle est peuplée d’environ 14 000 habitants répartis dans la campagne et sur trois communes côtières. Située au Sud-Ouest de la Guadeloupe, les Saintes, distantes d’une dizaine de kilomètres de la Basse-Terre, sont composées de deux îles principales, Terrede-Haut et Terre-de-Bas et de six îlets : l’îlet à Cabrit, le GrandIlet, les îlets de la Coche, des Augustins, de la Redonde et le Rocher-du-Pâté. Seules les îles principales sont habitées. Les Saintes sont devenues un hautlieu du tourisme guadeloupéen, les tourments d’amour font le régal de tous ceux qui débarquent chaque jour sur l’appontement de Terre-de-Haut. Area: 848 km². Length of the coastline: 180 km La Basse-Terre has a mountainous landscape whose highest point is the volcano La Soufrière (1,467 m). The region is humid with steep slopes and a dense tropical forest. Along the coast are to be found banana plantations, fields of sugar cane, a tropical forest sloping down into the sea. In contrast the freshness of the rivers and the beauty of the sandy beaches whose colors range from black to reddish brown are much appreciated. Area: 583 km2 Length of the coastline: 260 km La Grande-Terre is the economic lung of Guadeloupe, where industry and services are centralized in Pointe-à-Pitre and its surroundings. La GrandeTerre has a much drier microclimate than La Basse-Terre. The vegetation is much less dense and grows closer to the ground, the landscape is less hilly. Here there are beaches of white sand shaded by coconut trees, lagoons with calm waters, cliffs, green hills... Total area: 49 km2 Marie-Galante is the largest of Guadeloupe’s dependent territories. It has about 14,000 inhabitants living in the countryside and in three towns situated on the coast. Les Saintes, situated to the south west of Guadeloupe, some ten kilometers from La BasseTerre, has two main islands, Terrede-Haut and Terre-de-Bas and six islets: Îlet à Cabrit, Le Grand- Îlet, and the Îlets de la Coche, des Augustins, de la Redonde and le Rocher-du-Pâté. Only the main islands are inhabited. Les Saintes has become a very popular Guadeloupian tourist destination; the traditional tartlets called “tourments d’amour” are great favorites with all those who disembark every day on the Terrede-Haut landing stage. La Désirade Elle n’est pas avantagée par le nature, plutôt balayée par les vents. La Désirade fut longtemps oubliée avant de devenir une terre d’exil. Par contre, la Petite Terre faisant partie de la commune, forme un archipel corallien extraordinaire. La Désirade Mother nature is not kind to the island, which it is swept by winds. La Désirade was forgotten for many years before becoming a place of banishment. On the other hand, La Petite Terre, which belongs to the town, forms an exceptional coral archipelago. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Vieux-Habitants 17 16 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Petite-Terre 19 10 17 16 27 9 3 14 1 24 20 26 21 11 18 13 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 6 32 8 23 4 5 12 31 25 30 7 15 18 29 28 1. Les Abymes 1. Les Abymes Superficie habitable : 8 125 hectares Superficie totale : estimée à 40 000 hectares Son nom vient des marécages de palétuviers et de mangles qui les recouvraient. C’est une des plus grandes communes de la région, mais les trois quarts de sa superficie sont en grande partie recouverts par les palétuviers de la mangrove. Les Abymes, commune la plus peuplée de la Guadeloupe, fait figure de banlieue de l’agglomération pointoise. Dès le début des années 1960, l’assainissement des marais permet la construction d’importantes cités comme celles de Grand-Camp et du Raizet. Cette commune se découpe en trois zones : Les collines des Grands fonds, avec son réseau de vallées à l’est, une zone de plaine, aujourd’hui urbanisée, une zone de mangrove bordant la RivièreSalée à l’ouest. C'est sur son territoire que sont implantés l'aéroport Pôle Caraïbes, devenu le principal lieu d'arrivée et de départ de l'île, la cité scolaire de Baimbridge qui draine les milliers de lycéens de Pointe-à-Pitre et d'ailleurs, et le Centre Hospitalier Universitaire. Habitable area: 8,125 hectares Total area: estimated to be 40,000 hectares It used to be covered with marshes of mangrove trees and mangrove fruits, hence its name. It is one of the largest towns in the region, but mangroves trees now cover almost three quarters of its area. Les Abymes, the most populated town in Guadeloupe, is generally considered to be a suburb of Pointe-à-Pitre. In the early nineteen sixties, the marshes were reclaimed allowing the construction of large housing estates such as Grand-Camp and Le Raizet. The town is divided into three areas: the hills of the Grands Fonds, with its network of valleys to the east, an area of flat open country now given over to urban development, and a mangrove area on the banks of the RivièreSalée to the west. This is where are situated the airport Pôle Caraïbes, now the principal place of arrival and departure from the island, the Baimbridge school complex which attracts thousands of lycée students from Pointe-à-Pitre and elsewhere, and the University Hospital Center. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 22 THE TOWNS (“COMMUNES”) OF GUADELOUPE 19 2 LES COMMUNES DE GUADELOUPE 3. Baie-Mahault 3. Baie-Mahault 4. Baillif 4. Baillif 5. Basse-Terre 5. Basse-Terre Superficie : 5 300 hectares Commune de l’extrême nord de la Grande-Terre, Anse-Bertrand est balayée par les alizés et est très ensoleillée, ce qui dessèche les terres. Un peu d’histoire : suite au traité de Basse-Terre de 1660, le gouverneur Hoüel laissa aux Amérindiens les terres les moins fertiles et surtout les plus lointaines du chef-lieu. Ces Amérindiens cédèrent progressivement leurs terres aux premiers colons pour y cultiver du coton et de la canne à sucre. Ainsi, un grand nombre de cotonneries, de sucreries et de moulins à vent furent construits. Area: 5,300 hectares Anse-Bertrand, a town in the extreme north of La Grande-Terre, is swept by the trade winds and has many hours of sunshine that dries out the soil. Some history: following the BasseTerre treaty of 1660, Governor Hoüel left the Amerindians the lands which were the least fertile and above all the furthest away from the main town. These Amerindians gradually sold off their lands to the first settlers, who grew cotton and sugar cane there. This led to the construction of many cotton mills, sugar factories and windmills. Superficie : 4 600 hectares Située au nord-est de la Basse-Terre, face au Grand-Cul-de-Sac-Marin, cette commune est le point de passage obligé entre les deux îles. Station navale au XVIIIe siècle, elle est aussi le port d'attache principal des flibustiers et des corsaires. En 1659, Charles Houël, gouverneur de la Guadeloupe, s’attribue cette région qui devient en 1660 un Marquisat. La canne à sucre constitua durant plusieurs siècles la principale ressource de la commune. Une grande partie des terres agricoles lui est d'ailleurs encore consacrée, mais la zone industrielle de Jarry, entièrement gagnée sur la mangrove, en a fait le nouveau poumon économique de la Guadeloupe. A l'extrémité du bourg, en contrebas de la place de la Mairie, un embarcadère situé au bord du lagon, est le point de départ de bateaux permettant de découvrir les îlets du Grand Culde-Sac marin. Area: 4,600 hectares Situated in the north west of La Basse-Terre, facing the GrandCul-de-Sac-Marin, this town is an unavoidable place of passage between the two islands. It was a naval station in the 18th century and also the principal home port of buccaneers and privateers. In 1659, Charles Houël, the governor of Guadeloupe, made this region his own, which in 1660 became a Marquisate. For many centuries sugar cane was the town’s principal resource. The majority of the agricultural lands still actually grow sugar cane, but the Jarry industrial zone, which has completely overcome the mangrove, is now the new economic lung of Guadeloupe. On the edge of the town, below the Place de la Mairie, a landing stage standing on the banks of the lagoon is the starting point for the boats giving guided tours of the Grand Cul-de-Sac Marin islets. Superficie : 2 400 hectares Située sur la côte caraïbe au sudouest de la Basse-Terre, Baillif reste aujourd’hui encore une commune fortement rurale. Avec près de 2000 ans d’histoire, elle a reçu les premiers habitants de la Guadeloupe qui s’étaient installés aux bords de la Rivière de Plessis et de l’embouchure de la Rivière de Baillif. Ils ont laissé des traces de leur passage avec les roches gravées. Baillif présente de nombreux terrains aisément exploitables où les pères dominicains développent la culture du tabac, de l’indigo, de la canne à sucre et de la vanille. Le Père Labat améliora considérablement le procédé de distillation. Avec son alambic, il fut à l’origine de la création de nombreuses distilleries sur les hauteurs de la commune. Aujourd’hui, Baillif dispose d’atouts économiques supplémentaires, dont notamment une zone industrielle et artisanale dynamique. Area: 2,400 hectares Baillif, situated on the Caribbean coast in the south west of La Basse-Terre, is still today highly rural. With nearly 2,000 years of history behind it, it was there that the first inhabitants of Guadeloupe settled on the banks of Rivière de Plessis and at the mouth of Rivière de Baillif. They left traces of their passage on the rocks they engraved. Baillif has many easily usable lands where the Dominican missionaries developed the cultivation of tobacco, indigo, sugar cane and vanilla. Père Labat considerably improved the distillation process. With his still, he was the instigator of the creation of many distilleries in the higher areas of the town. Today Baillif has additional economic advantages, particularly a lively industrial and craft zone. Superficie : 600 hectares Située au sud de la côte sous le vent, Basse-Terre, dont la dénomination peut s’appliquer à l’ensemble de cette partie de l’île, s’étend en pente sur le versant ouest du massif de la Soufrière et est arrosée par de nombreuses rivières. Basse-Terre, chef-lieu de la Guadeloupe, est avant tout le pôle administratif de l’île, abritant la Préfecture, le Conseil général, le Conseil régional, la Cour d’appel, et la trésorerie générale. Près de 85 % de son activité est consacrée au secteur tertiaire. Sa superficie et son relief montagneux ne lui permettent pas de développer une activité agricole à grande échelle. Pourtant la distillerie Bologne est l’un des fleurons de la production guadeloupéenne. Le label de l’île de qualité reçu en 1995 fait désormais de la ville, une cité faisant partie du réseau national des « Villes et Pays d’Art et d’Histoire ». Area: 600 hectares Basse-Terre, situated in the south of the Côte sous le Vent, which is also the name given to the whole of this part of the island, extends from the slope on the west flank of the La Soufrière mountain range and has many rivers flowing through it. Basse-Terre, the principal town of Guadeloupe, is above all the island’s administrative center, with the Prefecture, the General Counsel, the Regional Counsel, the Court of Appeal and the Treasury Office. Close to 85% of its business activities are dedicated to the tertiary sector. Its size and the mountainous landscape prevent it from developing agriculture on a large scale. However the Bologne distillery is one of the flagships of Guadeloupian production. The quality label awarded to the island in 1995 now makes the town a “Cité” and member of the national network of “Towns and Countries of Art and History”. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 2. Anse-Bertrand 21 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 20 2. Anse-Bertrand Superficie : 4 300 hectares Située au centre de la côte sous le vent de Basse-Terre, Bouillante doit son nom aux sources d’eau chaude de sa région. Des fontaines d’eau bouillante jaillissent un peu partout y compris dans la mer. Longtemps, Bouillante resta à l’écart des autres villes et développa son activité principale, l’agriculture. La canne à sucre sur le nord, le café, le cacao et la vanille sur les hauteurs, le coton et le tabac au sud de son territoire, font d’elle une commune prospère. La plage de Malendure est sûrement la plus fréquentée de l’île. La beauté des fonds et leurs richesses attirent des plongeurs et des visiteurs à bord de bateaux à fond de verre. Cette partie fut baptisée « Réserve Cousteau » du célèbre commandant disparu. Area: 4,300 hectares Bouillante, situated in the center of the Basse-Terre Côte sous le Vent, gets its name from the hot springs of its region. Fountains of boiling water spout up here and there on the land but also in the sea. For a long time Bouillante stood apart from the other towns and developed its main activity, agriculture. The town’s prosperity comes from the sugar cane to the north, coffee, cocoa and vanilla in the higher grounds, cotton and tobacco to the south of its territory. Malendure beach is undoubtedly the most popular on the island. The beauty of its sea bed and the riches it houses attract divers and visitors on board glass-bottom boats. This part was named the “Cousteau Reserve”, after the late famous Commander. 7. Capesterre (Marie-Galante) 7. Capesterre (Marie-Galante) Superficie : 4 700 hectares Capesterre, la terre de l’est aux eaux turquoises protégée par une barrière de corail, s’est construite au pied d’un plateau fertile. Si le climat sec de Marie-Galante favorise la culture du coton et de l’indigo, la culture de la canne à sucre se développe dès la seconde moitié du 18e siècle. Des moulins à vent comme celui de Bézard et des moulins à traction animale apparaissent dans le paysage agricole. D’où le surnom de MarieGalante, l’île aux cents moulins. Area: 4,700 hectares Capesterre, land to the east of the turquoise waters protected by a coral reef, was built at the foot of a fertile plateau. While the dry climate of MarieGalante is favorable to the cultivation of cotton and indigo, the cultivation of sugar cane developed in the second half of the 18th century. Windmills like those of Bézard and animalpowered mills made their appearance in the agricultural landscape. Hence the nickname of Marie-Galante, the island of the hundred mills. 8. Capesterre Belle-Eau 8. Capesterre Belle-Eau 9. Deshaies 9. Deshaies Superficie : 10 300 hectares Située au centre de la Côte-au-Vent de Basse-Terre, Capesterre BelleEau tient son origine étymologique d’une expression marine « cab à terre » c’est-à-dire terre exposée aux vents d’est, à laquelle a été ajoutée le complément belle eau qui souligne la présence importante de cet élément naturel. De nombreuses rivières, chutes et cascades, s’éparpillent sur cette commune. La plus célèbre de toutes ces chutes est celle du Carbet parmi les plus belles des petites Antilles. En 1854 et ce jusqu’en 1899, des milliers de travailleurs dits libres sous contrat, d’origine indienne, sont recrutés dans les plantations en remplacement des esclaves libérés en 1848. Le témoignage de cette migration est caractérisé par le Temple de Changy, lieu important du culte hindouiste. Actuellement, plus de la moitié de la production bananière de la Guadeloupe est fournie par Capesterre Belle-Eau. Area: 10,300 hectares The etymological origin of the name Capesterre Belle-Eau, situated in the center of the BasseTerre Côte-au-Vent, comes from a maritime expression “cab à terre”, meaning land exposed to the east winds, to which was added the complement “belle eau” (beautiful water) highlighting the abundant presence of this natural element. There are many rivers, waterfalls and cascades scattered around this town. The most famous of all the waterfalls are the Carbet Falls, among the most magnificent in the Lesser Antilles. In 1854 and until 1899, thousands of so-called free workers under contract, of Indian origin, were recruited in the plantations to replace the slaves who had been emancipated in 1848. Changy Temple, an important site of the Hindu religion, bears witness to this migration. Now more than half of Guadeloupe banana production is supplied by Capesterre Belle-Eau. Superficie : 3 100 hectares Située au nord-ouest de la Basse-Terre, sa géographie est constituée d’un relief montagneux qui abrite son petit bourg, blotti au fond d’une baie. Au contraire des autres communes de l’archipel, Deshaies n’a jamais dirigé son agriculture vers la canne, mais plutôt vers le cacao, la vanille et le café. En bordure de la Caraïbe, faisant face à Montserrat, Deshaies est longtemps resté enclavé. C’est seulement en 1957 que la route la reliant à PointeNoire vit le jour. Grande-Anse, l’une des plus belles plages de l’île est un centre attractif. La commune est aujourd’hui célèbre grâce à la série anglaise "Death in Paradise" qui a posé sa base dans cette partie de l’île. Area: 3,100 hectares In terms of its geography Deshaies, situated in the north west of La Basse-Terre, has a mountainous landscape which shelters the small township nestling at the far end of a bay. Unlike the archipelago’s other towns, Deshaies has never oriented its agriculture towards sugar cane but rather towards cocoa, vanilla and coffee. On the edge of the Caribbean, facing Montserrat, Deshaies was isolated for a long time, which ended only in 1957 when the road giving it access to Pointe-Noire was built. Grande-Anse, one of the most beautiful beaches of the island, is a center of attraction. The town is famous today thanks to the English series “Death in Paradise”, which established a base in this part of the island. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 6. Bouillante 23 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 22 6. Bouillante 11. Le Gosier 11. Le Gosier 12. Gourbeyre 12. Gourbeyre 13. Goyave 13. Goyave Superficie : 2 200 hectares Située à 8 km à l’est de la GrandeTerre, la Désirade s’étire d’ouest en est sur 11 km de long et 2 km de large. On la compare à une barque à l’envers. Son chef-lieu et son port principal est GrandeAnse. La Désirade tient son nom de « Désirada » (la désirée en espagnol). Les Amérindiens l’occupèrent du 3e au 16e siècle après JC, un certain nombre de sites archéologiques témoignent de leur présence. La Désirade est le repaire de nombreux corsaires et surtout d’établissements de léproseries où les malades vivaient dans des conditions épouvantables. Aujourd’hui, seules quelques ruines subsistent après leurs fermetures en 1952. Area: 2,200 hectares La Désirade, situated 8 km to the east of La Grande-Terre, spread outs from west to east 11 km long and 2 km wide. People say it looks like an upside down boat. Its main town and principal port is GrandeAnse. La Désirade gets its name from “Désirada” (from the Spanish for “desired”). The Amerindians settled there from the 3rd to the 16th century AD and a certain number of archeological sites are reminders of their presence. La Désirade was the hideout of many privateers, but above all it was a leper colony where the sick were made to live in buildings in dreadful conditions. Today there are only a few ruins left after they were closed in 1952. Superficie : 4 520 hectares Son nom lui vient d’une espèce de pélican appelée grand gosier au 17e siècle, en raison de la dimension de son bec et de la poche qui le caractérise. Ces oiseaux avaient pris l’habitude de venir manger des alevins et petits crabes en bordure de la GrandBaie, juste avant l’entrée de la ville. Le Gosier est situé au bord de la mer, entre Pointe-à-Pitre et Sainte-Anne. Aujourd’hui, c'est le premier centre balnéaire de la Guadeloupe. Compte tenu de ses nombreux complexes hôteliers, de ses plages, de son casino et de sa proximité avec Pointe-à-Pitre, l'aéroport des Abymes, les restaurants, bars et clubs, font de Bas-du-Fort, Montauban, et de la Pointe de la Verdure des quartiers animés le soir. C’est également le quartier résidentiel de Pointe-à-Pitre. Area: 4,520 hectares Its name comes from a species of pelican called “grand gosier” in the 17th century, because of the size of its beak and its typical throat pouch. These birds had become used to feeding on young fish and small crabs on the banks of Grand-Baie, just in front of the entrance to the town. Le Gosier is situated beside the sea, between Pointe-à-Pitre and Sainte-Anne. Today it is the leading sea resort in Guadeloupe. Bas-du-Fort, Montauban, and Pointe de la Verdure are lively districts in the evenings because of the town’s many hotel complexes, its beaches, casino and its proximity to Pointe-àPitre, the Abymes airport, and the restaurants, bars and clubs. It is also the residential district of Pointe-à-Pitre. Superficie : 2 252 hectares Située au sud-est de Basse-Terre et proche de la capitale. Aujourd’hui, la ville est un exemple en matière d’équipements et son développement économique se manifeste grâce à l’aménagement de la Marina de Rivière Sens avec ses 220 places à quai. Mais la renommée de Gourbeyre est établie depuis fort longtemps pour d’autres raisons, c’est l’une des stations thermales et climatiques de l’île avec ses sources chaudes de Dolé, très réputées pour leur action rhumatismale. Quant à l’eau de source de Capès, elle est commercialisée sur toutes les petites Antilles. Actuellement avec l’implantation de DDTEFP et la DSDS, puis des archives départementales, cette ville est en passe de devenir une résidence administrative de la Basse-Terre. Area: 2,252 hectares Situated to the south east of Basse-Terre near to the capital. Today, the town sets the example with its facilities and its economic development can be seen in the development of the Rivière Sens Marina with 220 moorings. But Gourbeyre has been well known for very many years for other reasons, it is one of the island’s spa and health resorts with the hot springs of Dolé and their reputation for being beneficial for rheumatism sufferers. The Capès spring water is sold throughout the Lesser Antilles. At the moment, with the arrival of the DDTEFP and the DSDS, and then the Department’s archives, this town is in the process of becoming a Basse-Terre administrative residence. Superficie : 5 800 hectares Située à l’est de la Basse-Terre, sur la Côte-au-Vent, la commune se veut à vocation agricole. Elle fut construite en bordure de mer, sur les terres marécageuses. Les nombreux goyaviers situés le long de la principale rivière du secteur lui donnent son nom. Sa richesse émana de la culture de la canne qui s’imposa rapidement. Une forêt tropicale, humide, renferme des sites exceptionnels comme les Chutes Moreau. Area: 5,800 hectares Situated in the east of La BasseTerre, on the Côte-au-Vent, Goyave is an agricultural town. It was built beside the sea on marshland. It was named for the many guava trees standing all along the area’s principal river. Its wealth came from growing sugar cane which quickly became the main activity. The humid tropical forest contains many exceptional sites, such as the Moreau Falls. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 10. La Désirade 25 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 24 10. La Désirade Superficie : 6 500 hectares Situé à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Pointe-àPitre, son bourg est placé au fond du Grand Cul-de-Sac marin. Le Lamentin est un mammifère marin herbivore aujourd’hui absent des rivages guadeloupéens. Il a laissé son nom à cette commune proche des zones d’activités importantes. Le Lamentin est un centre résidentiel de plus en plus apprécié. Ses charmantes vallées, ses ravines, les installations modernes de la station thermale de Ravine Chaude, sont d’incontestables atouts pour le tourisme vert. À 110 mètres d’altitude, la station balnéaire de Ravine Chaude dispose depuis longtemps d’eaux minérales salines et ferrugineuses dont la température atteint 33°C. Area: 6,500 hectares Situated some 15 km to the west of Pointe-à-Pitre, the township is to be found at the end of the Grand Cul-de-Sac Marin nature reserve. A “lamantan” (manatee or sea-cow) is a herbivorous sea mammal no longer to be seen on Guadeloupe’s shores. It gave its name to this town, which is close to major business areas. Le Lamentin is an increasingly popular residential center. Its charming valleys and its ravines, the modern facilities of the Ravine Chaude spa resort, are undeniable advantages for green tourism. Situated at an altitude of 110 meters, the Ravine Chaude resort has for very many years benefited from saline and ferruginous mineral waters reaching a temperature of 33°C. 15. Grand Bourg (Marie-Galante) 15. Grand Bourg (Marie-Galante) Superficie : 5 600 hectares Située au sud-ouest de MarieGalante et avec ses 5 882 habitants, comme son nom le souligne, Grand-Bourg est la commune la plus importante de l’île. La vaste réserve en eau douce que constitue le Marais Folle Anse a incité les Amérindiens à s’y installer dès le début de l’ère chrétienne. Outre son statut de capitale économique de l’île, avec la grande majorité des commerces qui y sont concentrés, GrandBourg regorge d’atouts naturels. Area: 5,600 hectares Situated in the south west of Marie-Galante and with its 5,882 inhabitants, Grand-Bourg as its name denotes is the largest town on the island. The Amerindians, attracted by the huge reserve of fresh water, the Marais Folle Anse, settled there at the beginning of the Christian era. Grand-Bourg, the island’s economic capital concentrating the great majority of businesses, also has very numerous natural advantages. 16. Le Moule 16. Le Moule 17. Morne-à-l’Eau 17. Morne-à-l’Eau Superficie : 8 284 hectares Cette ville tient son nom du mot « môle » qui signifie jetée. C’est l’une des plus vieilles communes de la Guadeloupe. Située sur la façade atlantique de la Grande-Terre, elle connaît la forte influence des alizés et une faible pluviosité. Elle abrite le seul port de la côte atlantique. Au début du 18e siècle, le Moule devient le lieu de résidence de toute l’aristocratie coloniale. Sur la place centrale, l’église de style néoclassique dédiée à Saint Jean-Baptiste est reconstruite au lendemain du tremblement de terre de 1843. Le Moule est l’une des dernières communes sucrières de Guadeloupe, elle possède la dernière usine à sucre de la Guadeloupe continentale, l’Usine de Gardel. Le Moule est aussi connu pour son « spot » de surf, qui organise annuellement des championnats nationaux et internationaux. Area: 8,284 hectares This town owes its name to the word “mole” which means a jetty. It is one of the oldest towns in Guadeloupe. Situated on the Atlantic coast of Grande-Terre, it feels the strong effects of the trade winds and has low rainfall. It shelters the only port on the Atlantic coast. Early in the 18th century, Le Moule became the place of residence of all the colonial aristocracy. In the central square the neoclassical church dedicated to Saint John the Baptist was rebuilt after the 1843 earthquake. Le Moule is one of the last sugar producing towns in Guadeloupe, it has the last sugar factory in continental Guadeloupe, the Gardel Factory. Le Moule is also known for its surf spots; it organizes national and international championships every year. Superficie : 6 450 hectares Située à 15 km au nord-est de Pointe-à-Pitre, c’est l’une des plus grandes communes intérieures de Grande-Terre. Elle est bordée à l’ouest par la mangrove du Grand Cul-de-Sac marin. Cette commune est très réputée pour son crabe au moment des fêtes de Pâques, et pour son cimetière à damiers noirs et blancs, logé au creux d’un morne, très illuminé au moment de la Toussaint. La ville de Morne-à-l’Eau est un carrefour routier, passage obligé pour les habitants du nord Grande-Terre. Le plan d’eau de Vieux-Bourg est exceptionnel et un grand nombre d’activités aquatiques y sont pratiquées. La section de Vieux-Bourg vit beaucoup de la pêche alors que dans les terres et dans les Grands Fonds, la culture de la canne, l’élevage, ainsi que les cultures vivrières sont importantes. Area: 6,450 hectares Situated 15 km to the north east of Pointe-à-Pitre, it is one of the largest inland towns of GrandeTerre. It is bordered to the west by the Grand Cul-de-Sac Marin mangrove. It is very well known for its crabs during the Easter festival and for its black and white checkerboard cemetery nestling in the hollow of a hillock lit by many illuminations on All Saints’ Day. The town of Morne-à-l’Eau is a crossroads through which all the inhabitants of north Grande-Terre have to pass. The Vieux-Bourg stretch of water is exceptional and very many aquatic activities are practiced there. The Vieux-Bourg area makes its living for the most part from fishing whereas in the lands and the Grands Fonds, the principal activities are growing sugar, livestock production and food crop growing. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 14. Le Lamentin 27 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 26 14. Le Lamentin 19. Petit-Canal 19. Petit-Canal 20. Pointe-à-Pitre 20. Pointe-à-Pitre 21. Pointe-Noire 21. Pointe-Noire Superficie : 12 988 hectares Située peu après le Petit Cul-deSac marin, face à Gosier et Pointeà-Pitre, Elle abrite une partie importante du Parc national et porte haut sa vocation verte. La proximité de Jarry a privé la commune d’un véritable développement industriel et commercial. Mais néanmoins, elle a su profiter d’un important tournant sociologique des années 1950 qui a poussé nombre de notables à s’établir dans les hauteurs réputées les plus calmes et les plus fraîches de l’île, dont Vernou est l’exemple type. Area: 12,988 hectares Situated a little after the Petit Culde-Sac Marin, facing Gosier and Pointe-à-Pitre, it encompasses a large section of the National Park and proudly displays its green vocation. The proximity with Jarry has not allowed the town to really develop industrially and commercially. Nevertheless it was able to take advantage of an important sociological turning point in the nineteen fifties which prompted many dignitaries to settle in the hills said to be the quietest and freshest of the island, Vernou being a typical example. Superficie : 7 000 hectares Le territoire de la commune s’élève au-dessus de l’Atlantique. Elle est faite d’une côte de falaises s’abaissant vers la mer des Antilles, bordée d’une côte basse et marécageuse, domaine de la mangrove. C’est la première ville à entrer dans la révolution industrielle avec l’installation en 1844 de l’une des premières usines centrales, celle de Duval. Jadis, cette ville comptait pas moins de 47 sucreries. L’économie dont le fondement était autrefois la culture de la canne à sucre est en pleine mutation. Area: 7,000 hectares The town’s territory rises above the Atlantic. It has a coastline of cliffs which slope down to the Caribbean Sea, bordered by a low marshy coast ideal for mangroves. This was the first town to join the industrial revolution with the installation in 1844 of one of the first sugar processing plants, Duval. In times past the town had no less than 47 sugar factories. The economy, which was once based on growing sugar cane, is now undergoing profound changes. Superficie : 266 hectares Vers 1760, les Anglais construisirent un plan de la ville faisant de Pointe-à-Pitre la 2ème ville de Guadeloupe derrière Basse-Terre. La proximité des cultures de la canne et la qualité du mouillage l’imposaient peu à peu comme le centre du commerce de l’île. Une ville moderne est en train de naître. Ouverte sur la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique, Pointe-àPitre est le point d’union entre les deux îles. Ville d'Arts et d'Histoire, Point-à-Pitre est le chef-lieu de la Grande-Terre, la capitale commerciale et industrielle, en même temps que le principal port de la Guadeloupe, l’un des mieux abrités de la Caraïbe. C’est aussi le siège de la sous-préfecture, d’un tribunal d’instance, des banques, des consulats et de la chambre d’agriculture, du commerce et de l’industrie. Elle accueille sur son territoire l’Université AntillesGuyane. Area: 266 hectares Around 1760, the English put together a town plan making Pointe-à-Pitre the second largest town in Guadeloupe after BasseTerre. The proximity of the sugar cane plantations and the quality of the mooring were two factors which little by little made it the uncontested commercial center of the island. A modern city is developing. Facing the Caribbean Sea and the Atlantic Ocean, Pointe-à-Pitre is the junction point between the two islands. A city of Arts and History, Point-à-Pitre is the main town of La Grande-Terre, the commercial and industrial capital, and at the same time Guadeloupe’s principal port, one of the most sheltered in the Caribbean. It is also the seat of the SubPrefecture, a county court, banks, consulates and the Chamber of Agriculture, Commerce and Industry and plays host to the University Antilles-Guyane. Superficie : 6 000 hectares Située à l’ouest de Basse-Terre sur la Côte-sous-le-Vent, entre Deshaies et Bouillante. Pointe-Noire est l’une des rares communes de la Guadeloupe à avoir changé de nom. L’origine du nom actuel vient comme l’on peut s’en douter de la couleur des roches volcaniques issues de l’ancien volcan Belle-Hôtesse. Le développement agricole a entraîné l’installation de plusieurs unités de transformation agroalimentaire dans lesquelles vanille, café et cacao sont transformés. La pêche quant à elle tend à se développer grâce à la mise en place de nouvelles infrastructures. Pointe-Noire a surtout été et reste une commune dont la principale activité de développement est entièrement Area: 6,000 hectares Situated to the west of BasseTerre on the Côte-sous-le-Vent, between Deshaies and Bouillante. Pointe-Noire is one of the rare towns in Guadeloupe to have changed its name. Its current name comes without doubt from the color of the volcanic rock from the former volcano Belle-Hôtesse. The development of agriculture led to the establishment of several agrifood processing plants which process vanilla, coffee and cocoa. Fishing is in now developing with the creation of new infrastructures. Above all Pointe-Noire was and still is a town whose principal development activity is completely xxxxxxxx. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 18. Petit-Bourg 29 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 28 18. Petit-Bourg 23. Saint-Claude 23. Saint-Claude 24. Saint-François 24. Saint-François Superficie : 4 424 hectares Située au nord-ouest de la Grande-Terre, elle est orientée vers la mer des Caraïbes. Port-Louis était appelée « Pointe d’Antiques » Elle doit son premier nom à Louis XIV. L’histoire de Port-Louis fut orientée durant le 19e siècle sur une intense activité de la canne à sucre, d’où l’éclosion de 28 habitations sucrières. Rapidement, ce système économique fut en déclin pour laisser la place à une usine centrale de Beauport, installée depuis 1863. Les habitants de cette ville s’orientent alors vers la pêche et l’agriculture (canne à sucre). Area: 4,424 hectares Situated in the north west of La Grande-Terre, facing the Caribbean Sea. Port-Louis used to be called “Pointe d’Antiques”. It owes its first name to Louis XIV. The history of Port-Louis was turned during the 19th century to towards intense sugar cane production, hence the creation of 28 sugar plantation complexes. Very quickly this economic system went into decline and its place was taken by the Beauport sugar processing plants, installed in 1863. The inhabitants of the town then turned to fishing and agriculture (sugar cane). Superficie : 3 400 hectares Perchée à 6 km au-dessus de la ville de Basse-Terre. Cette commune, au flanc du volcan, est entourée de la forêt tropicale. Située à 530 mètres d’altitude, Saint-Claude bénéficie de conditions climatiques un peu différentes, un soupçon de fraîcheur contribue en permanence à un bien-être certain. La canne à sucre et le café ont fait sa richesse au début de la colonisation. Saint-Claude, grâce à un climat sain et des eaux sulfurées réputées, se tourne vers un écotourisme de montagne. Area: 3,400 hectares Perched 6 km above the town of Basse-Terre on the side of a volcano and surrounded by tropical forest. At an altitude of 530 meters, the climate in Saint-Claude is somewhat different: a hint of coolness gives a constant feeling of genuine well-being. Sugar cane and coffee contributed to its it wealth at the start of colonization. With its healthy climate and its reputed sulphurated waters, SaintClaude is now aiming to develop mountain ecotourism. Superficie : 6 000 hectares Située au sud-est de Grande-Terre, elle s’étire à l’est jusqu’à la Pointe des Châteaux, longue de plus de 10 km. En face d’elle, se trouvent les îles de la Désirade et Petite Terre. Proche de la plage des Raisins Clairs, le cimetière indien marque l’importance de cette communauté. Longtemps la culture du coton a occupé la plus grande partie des terres agricoles. La canne reste marginale sur la commune jusqu’au début du 19e siècle où la situation s’inversa dans le paysage agricole, entraînant le déclin du coton. Actuellement, cette ville est le second centre balnéaire de la Guadeloupe, après le Gosier et avant Sainte-Anne. Le tourisme est devenu sa principale ressource économique. Cette commune accueille sur son territoire un aérodrome, un golf, une marina et de nombreux hôtels de luxe. Elle est également très réputée pour son lagon fréquenté par de nombreux passionnés de planche à voile. Area: 6,000 hectares Situated to the south east of Grande-Terre, spreading out to the east as far as Pointe des Châteaux, more than 10 km in length. Opposite the town are the La Désirade and Petite Terre islands. The Indian burial place, close to Raisins Clairs beach, shows just how numerous this community was. For a long time cotton growing occupied the greater part of the agricultural land. Sugar cane was marginal in the town until the beginning of the 19th century when the agricultural situation was completely reversed and cotton grown went into a decline. The town is now the second sea resort in Guadeloupe, after le Gosier and before Sainte-Anne. Tourism is now its principal economic resource. The amenities in the town are the aerodrome, golf course, marina and many luxury hotels. Its lagoon is also a very popular destination for the many windsurfing aficionados. 25. Saint Louis (Marie-Galante) 25. Saint Louis (Marie-Galante) Superficie : 5 700 hectares Située à l’ouest de Marie-Galante. Le nom de Saint-Louis n’apparaît sur une carte qu’en 1760 à l’emplacement actuel du bourg, alors que le centre de la commune est encore le quartier VieuxFort, berceau de la colonisation française à Marie-Galante. Area: 5,700 hectares Situated in the west of MarieGalante. The name Saint-Louis appeared for the first time on a map only in 1760 at the town’s current location, whereas the town center is still the VieuxFort quarter, the cradle of French colonization on Marie-Galante. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 22. Port-Louis 31 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 30 22. Port-Louis 27. Sainte-Rose 27. Sainte-Rose Superficie : 8 029 hectares Située au centre de la côte sud de la Grande-Terre, cette commune est bordée par l’Océan Atlantique. Ancien siège de l’Amirauté au 18e siècle, Sainte-Anne était un grand centre commercial et un port d’embarquement du rhum et du sucre de la Grande-Terre. Dans les années 1970, des hôtels « pieds dans l’eau » virent le jour. Aujourd’hui, tournée vers la mer, Sainte-Anne doit sa notoriété à son port de pêche et son activité touristique. En raison de son lagon protégé par une barrière de corail, Sainte Anne possède les plus belles plages de la région. Area: 8,029 hectares The town is situated in the center of the south coast of La GrandeTerre, bordered by the Atlantic Ocean. The former seat of the Admiralty in the 18th century, Sainte-Anne was a large trading center and a port for the ships carrying rum and sugar from La Grande-Terre. In the nineteen seventies, “on the beach” hotels made their appearance. Today Sainte-Anne, facing towards the sea, owes its fame to its fishing port and its tourist activities. Because its lagoon is protected by a coral reef, Sainte Anne has the most beautiful beaches in region. Superficie : 11800 hectares Située au nord-est de BasseTerre, cette commune est la plus étendue de Basse-Terre. Sainte-Rose obtient son nom à la Restauration qui lui redonne définitivement ce nom en hommage à Sainte-Rose de Lima. Au creux de la montagne, la ville est découpée en 18 quartiers dépendant des grandes habitations sucreries, qui au 18e siècle s’en sont partagées les terres. La culture du coton et du tabac a vite été abandonnée au profit de la canne qui fait de cette région le centre du sucre et du rhum. La source chaude du bassin de Sofaïa où l’eau atteint 31°C possède des vertus curatives. Elle est très fréquentée par la population locale. Cette source sulfureuse émane du tremblement de terre de 1843. De nombreuses traces partent des hauteurs de Sainte-Rose pour sillonner la forêt tropicale. Area: 11,800 hectares Situated in the north east of Basse-Terre, this town is the most spread out on the island. Sainte-Rose was given this name at the time of the Restoration, finally making this name its own as a tribute to Saint Rose of Lima. Lying in a hollow in the mountain, the town is divided into 19 quarters attached to the large sugar plantation complexes which shared the lands among them in the 18th century. Cotton and tobacco growing were quickly abandoned in favor of sugar cane, with this region becoming the center for sugar and rum. The hot spring of the Sofaïa basin where the water reaches 31°C has curative virtues. It is much frequented by the local population. The sulphurated spring appeared after the 1843 earthquake. Many traces of it start from the heights of Sainte-Rose and criss-cross the tropical forest. 28. Terre-de-Bas (Les Saintes) 28. Terre-de-Bas (Les Saintes) Superficie : 900 hectares Cette île est calme et peu fréquentée, renfermée sur ellemême. Escarpée et montagneuse, ayant comme point culminant le Morne Abymes (293 mètres), elle est formée d’un vaste plateau qui s’élève à plus de 50 mètres au-dessus de la mer, appelé Massif Central. Area: 900 hectares This is a calm and little visited island, withdrawn into itself. Steep and mountainous with its peak of Le Morne Abymes (293 meters), it is actually a huge plateau situated at more than 50 meters above the sea, called Massif Central. 29. Terre-de-Haut (Les Saintes) Superficie : 500 hectares Terre-de-Haut est une longue bande de terre flanquée à ses deux extrémités de mornes élevés : au nord, le Morne Mire (120 mètres de haut) et le Morne Morel (136 km), et au sud, le Morne du Chameau culminant à 306 mètres. Ainsi vous rencontrerez des iguanes. 29. Terre-de-Haut (Les Saintes) Area: 500 hectares Terre-de-Haut is a long strip of land flanked at either end by high hills: to the north, Morne Mire (120 meters high) and Morne Morel (136 km), and to the south, Morne du Chameau culminating at 306 meters. You can even come across iguanas. 30. Trois-Rivières 30. Trois-Rivières Superficie : 2900 hectares Située au sud de Basse-Terre, la commune est dénommée à cause des trois rivières (la Rivière du Trou à Chat, la Rivière du Petit Carbet et celle de Grande-Anse) qui jalonnent son territoire. Trois-Rivières est le berceau de la civilisation pré-colombienne en Guadeloupe. Elle abrite l’un des ensembles de roches gravées les plus importants des Petites Antilles (le Parc des Roches Gravées dans lequel on recense 22 pétroglyphes portant chacun près de 230 dessins datant du IVe siècle après JC. Le coton et la vanille, le tabac et le café firent partie de la culture avant de céder la place à la canne à sucre au 18e siècle, remplacée elle aussi, par la banane. Area: 2,900 hectares Situate in south Basse-Terre, the town gets its name from the three rivers (Le Trou à Chat river, Le Petit Carbet river and Grande-Anse river) which flow on its territory. Trois-Rivières is the cradle of PreColombian civilization in Guadeloupe. It has one of the biggest collections of engraved rocks in the Lesser Antilles (Parc des Roches Gravées where there are 22 petroglyphs each representing close to 230 drawings dating from the 4th century AD. Cotton and vanilla, tobacco and coffee were all grown before giving way to sugar cane in the 18th century, which itself was replaced by bananas. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 26. Sainte-Anne 33 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 32 26. Sainte-Anne 31. Vieux-Fort 32. Vieux-Habitants 32. Vieux-Habitants Superficie : 700 hectares Située face aux Saintes, Vieux-Fort domine à la fois la Côte-au-Vent et la Côte-sous-le-Vent. Cette position naturelle en fait un lieu stratégique recherché. Vieux-Fort, qui est la plus petite commune de l’île est connue de tous les navigateurs pour la présence de son phare inauguré en 1955 qui marque l’entrée de la rade de Basse-Terre. Mais Vieux-Fort doit actuellement sa renommée au savoir faire de ses brodeuses. Area: 700 hectares Situated opposite Les Saintes, Vieux-Fort overlooks the Côteau-Vent and la Côte-sous-le-Vent. This natural position makes it a much sought-after strategic place. Vieux-Fort, which is the smallest town on the island, is known by all sailors for the presence of its lighthouse inaugurated in 1955 marking the entrance to the Basse-Terre natural harbor. But Vieux-Fort is now very well known for the skills of its embroidery makers. Superficie : 5 900 hectares Située à 24 km au nord de la ville de Basse-Terre, sur la Côte-sousle-Vent. Fondée en 1636, cette bourgade paisible est la plus ancienne de la Guadeloupe. Le tabac, l’indigo et le coton sont les ressources principales de la commune au 17e siècle. L’introduction du café vers le début des années 1720, s’adapta facilement aux conditions géographiques et climatiques de la commune pour en devenir des activités florissantes, comme en témoigne l’Habitation de la Grivelière. Area: 5,900 hectares Situated 24 km to the north of the town of Basse-Terre, on the Côte-sous-le-Vent. This peaceful township founded in 1636 is the oldest town in Guadeloupe. Tobacco, indigo and cotton were the town’s principal resources in the 17th century. Coffee, introduced in the early seventeen twenties, adapted easily to the town’s geographic and climatic conditions and became one of its flourishing activities, as witnessed by the Grivelière Plantation Complex. Carnaval des enfants (Pointe à Pitre) 37 34 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... UN TERRITOIRE... / UN TERRITOIRE... 31. Vieux-Fort UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 36 37 Phare de Vieux-Fort Soufrière LE PARC NATIONAL DE GUADELOUPE Siège Seat Habitation Beausoleil Montéran 97120 Saint-Claude T : +590 (0)5 90 80 86 00 F : +590 (0)5 90 80 05 46 Secteur de la Soufrière La Soufrière Sector Cité Guillard 97100 Basse-Terre T / F : +590 (0)5 90 99 03 15 Secteur de la Traversée La Traversée Sector 43, rue Jean Jaurès 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 26 10 58 F : +590 (0)5 90 60 17 33 Secteur marin Sea sector 43, rue Jean Jaurès 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 26 10 58 F : +590 (0)5 90 60 17 33 un capital précieux à conserver et à transmettre intact aux générations futures. Des quatre types de zones existant dans un parc national, celui de Guadeloupe est composé de : 10 cœurs représentant 21 000 hectares : 17 300 ha, représentant 10% du territoire de l’archipel et les 2/3 de la forêt tropicale de la Basse-Terre (Le massif montagneux comptant 30 000 ha). Elle s’étend sur toute la partie haute du massif montagneux de la Basse-Terre (dont le point culminant est le volcan actif de la Soufrière), depuis la forêt dense humide (forêt de la pluie, avec 3 à 8 m de précipitations par an), à partir de 250-300 m d’altitude, jusqu’aux savanes arbustives, formations végétales plus basses des sommets (forêt des nuages), à partir de 900 m d’altitude. Il concerne 11 communes : Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave, Capesterre Belle-Eau, Trois-Rivières, Gourbeyre, Saint-Claude et Baillif. Le coeur (ancienne zone centrale) : l'objectif y est la conservation du patrimoine naturel ; la protection est forte, les aménagements et les activités humaines sont réglementés voire interdits, afin d'éviter de porter atteinte à l’équilibre des milieux naturels. La fréquentation de ces zones par le public est assortie d’un accompagnement informatif et pédagogique. Le Parc naturel de Guadeloupe compte aussi u ne aire optimale d'adhésion couvrant 21 communes : toutes les communes de la BasseTerre, les communes des Abymes, de Morne-àl'Eau, de Petit-Canal, de Port-Louis, et d'AnseBertrand, soit une superficie de 95 0 00 hectares. L'aire d'adhésion (ancienne zone périphérique) : c’est une originalité des Parcs nationaux français. Le contrôle des aménagements susceptibles d’avoir un impact notable sur le patrimoine compris dans l’espace à protéger, classé en cœur du parc est renforcé, par soumission à l'avis de l'établissement public du parc national. Enfin, Le Parc national de Guadeloupe compte une aire maritime adjacente qui représente 130 800 hectares. L'aire maritime adjacente : c'est l'équivalent en mer de la zone d'adhésion à la charte. Sa gouvernance est un peu différente de la partie terrestre, en raison des différences d'organisation des services en charge de la mer. L'espace parc bénéficie de deux labels internationaux de grande valeur : Territoire classé au titre de la convention de RAMSAR. Depuis 1993, la France a inscrit la baie du Grand Cul-de-Sac marin au titre de la convention internationale relative à la conservation des zones humides d'importance internationale pour les oiseaux d'eau (dite convention de Ramsar). La zone RAMSAR couvre également les îlets de Kahouanne et de la Têteà-l'Anglais. Enfin, une grande partie des îles de Guadeloupe est reconnue au titre de la « Réserve de Biosphère de l'Archipel de Guadeloupe », label prestigieux du programme MAB (Man and Biosphere) de l'UNESCO. Cette réserve est organisée autour d'une aire centrale consacrée à une protection rigoureuse (les coeurs du Parc national), d'une zone tampon entourant ou jouxtant l'aire centrale qui renforce la fonction de protection, d'une aire de transition où sont développés la coopération avec la population et les modes d'exploitation durable des ressources. Ces territoires ont reçu le statut de Réserve de biosphère par l'UNESCO en 1992. Une Réserve de Biosphère est une aire protégée portant sur des écosystèmes terrestres et côtiers, représentant la diversité écologique et humaine de la planète. Ces zones dont l'intérêt est reconnu au plan international, sont intégrées dans le Programme de l'UNESCO sur l'Homme et la Biosphère (MAB : Man and Biosphere). Elles sont regroupées au sein d'un réseau mondial qui facilite l'échange de l'information relative à la conservation des écosystèmes naturels et aménagés. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Grâce à l’abondance des précipitations (jusqu’à 12 m par an), qui arrosent le massif forestier, la Basse-Terre compte plus de cent cours d’eau, ce qui a valu aux îles de Guadeloupe d’être baptisées « L’île aux belles eaux » par les populations précolombiennes. Le massif montagneux constitue donc ainsi, le château d’eau des îles de Guadeloupe. À la richesse naturelle du milieu vient s’ajouter la beauté de sites particulièrement pittoresques et variés (Chutes du Carbet, Volcan de la Soufrière). Lieu de vie de nombreuses espèces végétales et animales encore peu connues, ce territoire d’une richesse inestimable est un conservatoire de la diversité biologique antillaise. Il constitue un patrimoine irremplaçable dont il convient de prendre soin, 39 38 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Volcan de la Soufrière (St-Claude) Out of the four types of areas which can be found in a national park, the Guadeloupe National Park is composed of: 10 cores covering 21,000 hectares: 17,300 ha, which is 10% of the archipelago’s territory and two thirds of the Basse-Terre tropical forest (the mountain range covers 30,000 ha). It extends over the entirety of the high part of the Basse-Terre mountain range (the highest point being the active volcano La Soufrière), from the dense humid forest (a rain forest with rainfall of 3 to 8 m a year), starting at an altitude of 250-300 m, to the shrubs of the savannas, the lower plant formations of the summits (cloud forest), from an altitude of 900 m. It encompasses 11 towns: Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire, Lamentin, PetitBourg, Goyave, Capesterre Belle-Eau, Trois-Ri- Soufrière (Petit-Bourg) vières, Gourbeyre, Saint-Claude and Baillif. The core (former core area): the objective is to preserve the natural heritage; strong protective measures have been adopted, development and human activities are regulated, even prohibited, to avoid disturbing the balance of the natural milieus. When the public enters these areas they are accompanied by information and educational initiatives. The Guadeloupe National Park also has an optimum area of adherence covering 21 towns: all the towns on La Basse-Terre, as well as Les Abymes, Morne-à-l'Eau, Petit-Canal, Port-Louis and Anse-Bertrand, an area of 95,000 hectares. The area of adherence (former peripheral area) is an original feature of French national parks. Control of developments that could have a significant impact on the heritage situated in the area which has to be protected, classified as the core of the park, has been strengthened as they have to be submitted to the National Parks government agency for its opinion. The Guadeloupe National Park also encompasses an adjacent sea zone covering 130,800 hectares, which is the equivalent in the sea of the area of adherence to the charter. Its governance is slightly different from the land part due to the differences in organization of the services in charge of the sea. The park area has obtained two highly valuable international labels: A territory classified according to the Ramsar Convention. The Grand Cul-de-Sac Marin Cascade aux Ecrevisses (Petit-Bourg) bay was registered by France in 1993 under the international convention on the preservation of wetlands of international importance, especially as habitat for waterfowl (known as the Ramsar Convention). The Ramsar area also covers the Kahouanne and Tête-à-l'Anglais islets. Finally, most of the area of the Guadeloupe islands is recognized as the “Guadeloupe Arthipelago Biosphere Reserve”, the prestigious label of the UNESCO MAB (Man and Biosphere) program. The reserve is organized around a central area which is strictly protected (the National Park cores), a buffer zone surrounding or adjoining the central area which reinforces the protective function, and a transition area where cooperation and sustainable resource exploitation methods are developed with the popula- tion. These areas were classified as a Biosphere Reserve by the UNESCO in 1992. A Biosphere Reserve is a protected area of terrestrial and coastal ecosystems representing the planet’s ecological and human diversity. These areas, the interest of which has been recognized internationally, are integrated in the UNESCO MAB (Man and Biosphere) Program. They are grouped in a world network facilitating exchanges of information about the preservation of natural and developed ecosystems. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... There are over a hundred watercourses on La Basse-Terre, due to the abundant rainfall (up 12 m par an) which falls on the forest, which is why the Pre Colombian peoples gave it the name of “the island of beautiful waters”. The mountain range is therefore the water tower of the Guadeloupe islands. The environment’s natural wealth adds to the beauty of particularly picturesque and varied sites (the Carbet Falls, La Soufrière volcano). This territory of an immeasurable richness, where numerous as yet little known plant and animal species grow and live, is a conservatory of Antilles biological diversity, an irreplaceable heritage which must be taken care of, a precious capital to be preserved and passed on intact to future generations. Baie-Mahault (Mangrove) 41 40 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... GUADELOUPE NATIONAL PARK SEARCH FOR LOCATIONS BY GENRE La Guadeloupe, grâce à la diversité de son cadre naturel, mais aussi grâce à un patrimoine matériel et immatériel riche, a conquis son statut de « terre d’images et d’émotions ». En effet, la très grande variété des décors qu’elle abrite sur un espace restreint lui confère une place de choix dans l’accueil des productions cinématographiques et audiovisuelles. The diversity of Guadeloupe’s natural surroundings, but also the richness of its physical and intangible heritage, have allowed it to obtain its status of a “land of images and emotions”. The very great variety in its landscapes in a small area makes it a place of choice to welcome cinema and audiovisual productions. Portes d’Enfer (Moule) Mangrove (Abymes) Côtes Coastlines Forêts Forests Les îles de Guadeloupe disposent d’une grande variété de paysages côtiers : plages de sable blanc, de sable noir, de galets, falaises, îlets de sable fin au milieu d’eaux turquoises, mangroves, ports de pêche et de plaisance… Et ses fonds sous-marins constituent une incroyable réserve de faune et de flore, comme en témoigne l’existence des différentes réserves marines, comme la réserve Cousteau ou bien la réserve du Grand Cul-de-sac marin. The Guadeloupe islands have a great variety of coastline landscapes: white and black sandy beaches, pebble beaches, cliffs, small islands of fine sand standing in the middle of turquoise waters, mangroves, fishing ports and leisure ports, and the list goes on. And its seabed which is a home to an incredible collection of animal and plant life, as witnessed by the existence of the various marine reserves, such as the Cousteau Reserve or the Grand Cul-de-Sac Marin reserve. L’archipel guadeloupéen dispose également de nombreux types de forêts, dont certains sont protégés, notamment la forêt tropicale du Parc National des îles de Guadeloupe , qui couvre une chaîne de montagnes et abrite le volcan de la Soufrière, le plus haut sommet de l’île, et plus de 500 cascades ou chutes d’eau. There are many kinds of forests in the Guadeloupe archipelago, some of which are protected: the tropical forest of the Guadeloupe National Park, which stretches over a mountain chain including the volcano La Soufrière, the island’s highest summit, and more than 500 cascades or waterfalls. sommet de l’île, et plus de 500 cascades ou chutes d’eau. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... TYPICAL GUADELOUPE LOCATIONS RECHERCHE DE DÉCORS PAR GENRE 43 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... 42 LES DÉCORS TYPES DE GUADELOUPE Vestiges (Moule) Centrale EDF-GDF (Jarry/Baie-Mahault) Campagnes Countryside Urbains Urban Historiques Patrimoine bâti Patrimoine industriel Industrial heritage Les paysages de campagne offrent également une réelle diversité : en effet, terres sèches et terres verdoyantes ne sont jamais bien loin les unes des autres, et il en est de même pour les plaines et les vallons. The countryside landscapes also offer great diversity: dry lands and green expanses, and plains and valleys, are never very far from each other. Les îles de Guadeloupe possèdent également nombre de territoires urbains, toutefois marqués par la une certaine créolité, un certain métissage. Ainsi la petite case créole cohabite avec le grand ensemble HLM, le petit commerce de proximité avec le gigantesque centre commercial, les balcons en fer forgé et ceux en béton. The Guadeloupe islands have many urban territories, although with a certain Creole tendency, a certain mixture of races. You can see small Creole huts standing next to a public housing complex, the small neighborhood shop and the gigantic shopping center, wrought iron balconies and concrete balconies. Les îles de Guadeloupe sont tributaires d’une riche histoire, qui est transcrite dans la roche et dans les murs. Le passé colonial de cet archipel reste visible à travers les différentes bâtisses d’époque, pour la plupart classées. L’archipel dispose d’un patrimoine industriel du XIXe et début XXe siècles. La Guadeloupe compte une dizaine de zones industrielles Historical A heritage of buildings The archipelago has an industrial heritage going back to the 19th century and the beginning of the 20th century. Guadeloupe has some dozen industrial areas. The Guadeloupe islands have a rich history which is written in their rocks and their walls. There are still traces of the archipelago’s colonial past through the buildings constructed at the time, most of which are classified. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Ville de Pointe à Pitre 45 44 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Maison de la Mangrove (Abymes) Habitation le Maud’huy (St-François) Les forts The forts Architecture Architecture Les habitations Les différents forts construits durant l’époque moderne témoignent également de la présence tantôt française, tantôt anglaise, sur l’île, et des guerres qui ont eu lieu entre ces deux puissances d’antan sous les tropiques. Le fort Louis Delgrès (Basse-Terre) Le fort Louis Napoléon Bonaparte (Les Saintes) Le fort Fleur d’épée (Le Gosier) The various forts built during modern times also bear witness either to the French or to the English presence on the island and the wars that were waged between these two powers of yesteryear in the tropics. Fort Louis Delgrès (Basse-Terre) Fort Louis Napoléon Bonaparte (Les Saintes) Fort Fleur d’épée (Le Gosier) Le patrimoine bâti correspond aussi à une certaine architecture, que l’on retrouve, autant en ville qu’en campagne, à travers les maisons créoles actuelles, mais aussi celles datant du début du XXe siècle, et notamment celle de l’architecte Ali Tur à qui l’on confia la reconstruction de nombre d’édifices publics après les destructions occasionnées par le cyclone de 1928. The heritage of buildings also corresponds to a certain architecture, present in the towns and also in the countryside, the architected Ali Tur, who was commissioned to rebuild many public buildings which had been destroyed in the 1928 hurricane. Les habitations sont constituées de l’ensemble de bâtiments datant de l’époque esclavagiste, comprenant la maison du maître, les différents outils nécessaires à la production agricole, comme les moulins à vent, et les cases d’esclaves. Ilet Caret (Ste-Rose) The plantation complexes The plantation complexes are composed of a group of buildings dating back to the era of slavery, with a main residence, the various tools such as windmills used in agricultural production, and the slaves’ quarters. Insolites The unusual Des îlets inhabités aux formes atypiques jusqu’aux entrées des ruelles ou des chemins bordées de boîtes aux lettres installées anarchiquement, en passant par le temple Hindou (Capesterre-BelleEau), les plages de l’archipel en période pascale, ou bien encore les charrettes en circulation, l’archipel guadeloupéen est également le lieu d’une mine de décors insolites. From the unusually shaped small inhabited islands, to the entrances to the lanes or paths edged with letterboxes installed haphazardly, via the Hindu temple (CapesterreBelle-Eau), the islands’ beaches at Easter time, or otherwise the carts driving along the roads, the Guadeloupe archipelago is a treasure trove of out of the ordinary locations. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Église du Moule 47 46 UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Fort Napoléon (Les Saintes) 48 C’est d’abord en qualité de sujet que les îles de Guadeloupe sont entrées dans le cinéma au vingtième siècle. Images d’arrivées de paquebots (la Motte - Piquet), cérémonies de passation de pouvoir entre gouverneurs, images ethnologiques sur le carnaval, les sorties familiales du dimanche. Les acteurs guadeloupéens ont eux, dès le début du cinéma commercial tenté d’imposer leur présence dans les films hexagonaux. Darling Légitimus a, à plusieurs reprises, tenu des rôles importants dans des films comme Les sorcières de Salem. La famille des acteurs guadeloupéens n’a pas cessé de s’enrichir et aujourd’hui les îles de Guadeloupe comptent quelques uns des grands noms du paysage audiovisuel français comme Théo et Pascal Légitimus, Jacques et Jean-Michel Martial, Greg Germain, Firmine Richard, MarieNoël Euzebe, Luc Saint-Eloi, Dominique Bernard… C’est à une femme que nous devons les premières images faites de l’intérieur. Armelle Vertinot-Albert, scénariste, réalisatrice, monteuse, projectionniste a, pendant des années, mis les îles de Guadeloupe en boîte en format super 8 mm. Son cinéma qu’on pourrait qualifier d’ethnographique reste à découvrir. Sources Osange Silou-Kieffer (Journaliste, critique de cinéma Directrice de l’Agence de presse Invariance Noire, auteur de « le cinéma dans les Antilles françaises », membre de la commission CNC d’aide au tournage dans les DOM) Et la Direction de la Culture et de la Formation Artistique – Service Arts Plastiques Cinéma Audiovisuel et Edition (Région Guadeloupe) * IDATE/CCI Pôle emploi 2010 (crimes en série), mais également des téléfilms (Georges), après Jacques Martial avec « Navarro ». La Région Guadeloupe, a décidé depuis 2005 de participer activement à l’organisation de son cinéma en donnant naissance à la première Direction de la Culture et de la Formation Artistique au conseil régional (assurée par Nina Gélabale), sous la présidence du Député Victorin Lurel. Cette initiative a permis de signer un protocole d’accord avec le CNC générant la perception d’aides (le fonds d’aide et de développement pour le cinéma et l’audiovisuel, géré et animé par Kelly Palmin, pour structurer et développer les productions en Guadeloupe. Actuellement en Guadeloupe il y a deux entreprises de production susceptibles de garantir la bonne fin de la réalisation d’un film de long-métrage et deux cent quarante-cinq autres qui couvrent le secteur de la création à la diffusion, du délégué à l’exécutif en passant par les prestataires.* L’émergence récente (1er avril 2008) du Bureau d’Accueil des Tournages, structure régulant les tournages, répertoriant le potentiel humain et les décors, assure une dynamique d’emploi dans le secteur. Ainsi prend naissance une émulation de tous les instants déclenchant des opérations comme le premier Speed Dating Cinéma en Guadeloupe (plus de 200 techniciens audiotionnés), ou encore la première édition en Guadeloupe de « One Short One Movie en outremer » (8 courts métrages et un long documentaire tournés en un mois). La naissance de l’association pour la promotion du cinéma d’art et essai en Guadeloupe (APCAG), fait naître un nouvel engouement pour la question de la distribution des films produits en Guadeloupe. Les réalisateurs et techniciens ont, de leur côté en 2001 créé un Collectif de Cinéastes et de Professionnels de l’Audiovisuel en Guadeloupe – CCPAG - Cet organe de réflexion a contribué au renouvellement de la création audiovisuelle en Guadeloupe. Il a d’ailleurs créé une charte des réalisateurs et a fini par se transformer, grâce à la venue de nouveaux membres, sous le nom de CnouMenm, un laboratoire expérimental de création cinématographique, photographique et audiovisuel, avec à leur tête les précurseurs de l’association Nou Yon (nous ne faisons qu’un), animée entre autres par Janluk Stanislas « Slas ». Le Fonds d’aide au tournage dans les départements d’outre-mer crée en 2001 par décret par le Premier ministre Lionel Jospin a permis à quelques projets guadeloupéens d’atteindre une phase de concrétisation. La région, via sa commission du film, est en train de créer des plates-formes pour gérer l’image des îles de Guadeloupe, dynamiser, encadrer la production, et les tournages des films, tant guadeloupéens qu’étrangers afin de coller à la dynamique des créateurs et d’exploiter au mieux ce patrimoine qui est une vitrine incontestable pour la promotion touristique et un outil de développement économique ou encore pour l’aménagement du territoire, non négligeable. Entre temps, le groupement des acteurs de Guadeloupe (GAG) et l'association des producteurs de cinéma et d'audiovisuel de Guadeloupe (APCIAG), ont pris naissance. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Petite histoire des îles de Guadeloupe dans le cinéma Le cinéma guadeloupéen commercial voit timidement le jour en 1968 avec Lorsque l’herbe de Christian Lara et chronique d’un retour de Jacques Ferly. Comme la plupart des cinématographies du sud, c’est dans l’immigration qu’il naît. Après ces débuts prometteurs, il faudra attendre 1978 pour saluer en Coco la fleur candidat de Christian Lara le premier long-métrage guadeloupéen. À la demande de l’Agence Départementale de l’insertion, une étude de faisabilité et de viabilité a conclu la mise en place d’une plate-forme Chantier – école pour assurer des cycles de formation aux métiers de l’audiovisuel pour les allocataires du RMI (s’étant vus refuser l’indemnisation par l’assurance chômage pour insuffisance d’heures – moins de 507, malgré une expérience professionnelle notable). Un certain nombre, en parcours d’insertion, a assuré des foncions techniques sur les films de Jean-Pierre Krieff, Tony Coco-Viloin ou encore Jean-Claude Barny avec Nèg Maron… Les îles de Guadeloupe sont de tous les territoires et départements d’outre-mer celui qui possède la plus grande vitrine cinématographique avec une vingtaine de long-métrages fiction ou documentaire et une trentaine de courts-métrages -Mamito, et vint la vipère, Antilles sur seine, Têt’ Gréné, tambour au loin joli son, chronique du cœur, Le cri des Neg Mawon, Vivre libre ou mourir, Vakabon, Trafik d’Infos,Neg Marron, Lettre à Irène, Tremens, Anba Fèy... Aujourd’hui, plusieurs réalisateurs reconnus au niveau international comme Christiane Succab-Goldman, Sarah Maldoror, Christian Grandman, Christian Lara, Jacques Ferly, Jean-Claude Barny, Tony Coco-Viloin, Pascal Légitimus, Brice Stone, Sylvaine Dampierre, Janluk Stanislas « Slas »… Depuis 2003, plusieurs long-métrages sont mis en chantier par des guadeloupéens et Pascal Légitimus occupe une place incontestable à la télévision en initiant des séries 49 GUADELOUPE ET CINÉMA 50 The Guadeloupe islands’ first incursion into the cinema in the 20th century was as a film subject: images of ocean liners arriving (la Motte - Piquet), ceremonies where power was handed over between governors, ethnological images of carnivals, Sunday family outings. Right from the beginnings of the commercial cinema, Guadeloupian actors tried to make a name and a presence for themselves in French films. Darling Légitimus had several important roles in films, such as the Witches of Salem. The family of Guadeloupian actors has continued to grow and today the Guadeloupe islands count among them some of the greatest names in the French audiovisual landscape, such as Théo and Pascal Légitimus, Jacques and Jean-Michel Martial, Greg Germain, Firmine Richard, Marie-Noël Euzebe, Luc Saint-Eloi, Dominique Bernard… The first person to produce images “from the inside” was a woman, Armelle Vertinot-Albert, a scriptwriter, film producer, editor, projectionist, who filmed the Guadeloupe islands for many years in super 8 mm format. Her films, which could be qualified as ethnographic, are worth discovering. The Guadeloupe commercial cinema made a timid Sources Osange Silou-Kieffer (journalist and film critic, Director of the press agency Invariance Noire, author of “The cinema in the French Antilles”, member of the CNC commission of aid for filming in the DOM) And the Directorate of Culture and Artistic Training – Plastic Arts Cinema Audiovisual and Publishing Service (Guadeloupe Region) * IDATE/CCI Pôle emploi 2010 Tournage de « Noir Océan » de M. Hansel of series (Crimes en série), but also of made-for-TV films (Georges), after Jacques Martial with “Navarro”. Since 2005 the Guadeloupe region has decided to take an active part in organizing its cinema, with the creation of the first Directorate of Culture and Artistic Training in the Regional Council (run by Nina Gélabale), under the chairmanship of the member of parliament Victorin Lurel. This initiative led to the signature of an agreement with the CNC, which resulted in aids being granted (the aid and development fund for the cinema and audiovisual industry managed and run by Kelly Palmin) to structure and develop productions in Guadeloupe. At the moment there are in Guadeloupe two production companies able to guarantee the successful completion of the shooting of a feature film and two hundred and forty five others which cover the industry from creation to distribution, from the delegate to the executive, via the service providers.* The recent emergence (April 1, 2008) of the BAT, a structure which regulates film shoots, cataloguing the human potential and locations, ensures a dynamic of employment in the industry. This has given rise to constant emulation triggering operations such as the first Cinema Speed Dating in Guadeloupe (more than 200 technicians were auditioned), or otherwise the first edition in Guadeloupe of “One Short One Movie en outremer” (8 short films and one long documentary filmed in a same month). The advent of the APCAG (Association for Art House Cinema Promotion in Guadeloupe) provoked renewed enthusiasm for the subject of the distribution of films produced in Guadeloupe. In 2001, film directors and technicians on their side created the CCPAG (“Collective of Film Producers and Audiovisual Professionals in Guadeloupe”). This “think tank” contributed to the renewal of audiovisual creation in Guadeloupe. It also created a charter of film directors and in the end changed its name and its focus, thanks to the addition of new members, into an experimental laboratory of cinematographic, photographic and audiovisual creation called CnouMenm, headed by the precursors of the association Nou Yon (we are only one), which was under the leadership amongst others of Janluk Stanislas “Slas”. The Aid Fund for Filming in the Overseas Departments, created in 2001 by decree by the Prime Minister, Lionel Jospin, helped a few Guadeloupian projects to reach the materialization phase. The region, via its film commission, is currently creating platforms to manage the image of the Guadeloupe islands, to revitalize and supervise production and filming, of both Guadeloupian and foreign films, to keep pace with the dynamics of the creators and to exploit as efficiently as it can this heritage which is an undeniable shop window for tourist promotion and a non-negligible tool for economic or territorial development. In the meantime, the GAG (grouping of Guadeloupe actors) and the APCIAG (Guadeloupe Association of Cinema and Audiovisual Producers) have been set up. UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... The tale of the Guadeloupe islands in the cinema appearance in 1968 with the Christian Lara film “Lorsque l’herbe”, which recounts a return of Jacques Ferly. Like most southern film making, it came from immigration. After this promising start, it was not until 1978 that Christian Lara’s first Guadeloupe feature film “Coco la fleur candidat” was produced. At the request of the Departmental Integration Agency, a feasibility and viability study concluded that a WorkshopSchool platform should be set up to provide training courses in audiovisual occupations for the unemployed receiving the RMI (minimum integration wage) (who were unable to obtain unemployment benefits for not having a sufficient number of remunerated hours – less than 507, despite a noteworthy professional past). A certain number of them, in the course of an integration scheme, performed technical functions on films of Jean-Pierre Krieff, Tony Coco-Viloin or otherwise Jean-Claude Barny with Nèg Maron… The Guadeloupe islands are, among all the Overseas Territories and Departments, the one which has the biggest cinema shop window with some twenty feature films or documentaries and some thirty short films: Mamito, et vint la vipère, Antilles sur seine, Têt’ Gréné, tambour au loin joli son, chronique du coeur, Le cri des Neg Mawon, Vivre libre ou mourir, Vakabon, Trafik d’Infos,Neg Marron, Lettre à Irène, Tremens, Anba Fèy... Today, there are quite a number of internationally recognized film directors such as Christiane Succab-Goldman, Sarah Maldoror, Christian Grandman, Christian Lara, Jacques Ferly, Jean-Claude Barny, Tony CocoViloin, Pascal Légitimus, Brice Stone, Sylvaine Dampierre, Janluk Stanislas “Slas“… Since 2003, several feature films have been put into production by Guadeloupians: Pascal Légitimus has his uncontested place on television where he is a producer 51 GUADELOUPE AND CINEMA 52 Parcours de dissidents JMJ Productions (2005) Gerty Archimède, candidate du peuple Les productions de la Lanterne (2006) Le Mozart noir à Cuba Shakti Productions (2007) Une architecture oubliée Les productions de la Lanterne (2007) Ces enfants perdus de Panama Les productions de la Lanterne (2007) L'histoire secrète de la soufrière Les productions de la Lanterne (2007) Félix Labor Les films de la Castagne (2007) L'avenir est ailleurs Doriane Films ( 2007) Jambé dlo Mat Films (2007) David Muray ou l'Atlantique noir La Huit & 3D production (2007) Des noirs en couleurs Elle est pas belle la vie (2007) Le chevalier de Saint George Ortheal (2011) Les souvenirs d'Amalia Vitamine C (2011) Moi Maryse C, écraivain noire et rebelle Kontras' Prod (2011) Sara Centenaire Kontras' Prod (2011) Voukoum Reel Factory / Exterieur Jour (2012) Rêves d'envol, pilotes de Guyane et des Antilles en 1943 Les productions de la Lanterne (2012) Moune de Rivel, la lune lévé les productions de la Lanterne (2012) Fan do Brasil Shakti productions (2012) Marie-Galante, le goût amer du sucre Telemac productions (2012) Longs métrages Feature length films Aliker Kreol Productions (2008) Noir ocean Man’s Film (2010) Le gang des Antillais Les Films d’Ici (2013) Fleur de Cannes Aldabra Films (2013) Rosen Artisan film (2012) Dimanche 4 Janvier Sequioa Films (2013) Courts métrages Short films An ba fey Les films du requin (2008) Map ternité C’est à voir (2008) Retour au pays Eye & Eye productions (2008) Negropolitains Noodles Production (2008) One Short, One movie (Guadeloupe) Tita Productions, Kontras Prod, Sky Prod (2009) La femme qui passe Palavire Productions (2009) Fichues Racines Palavire Productions (2010) Trou d’air Art&Vision Productions (2010) One Short, One movie (édition Nouvelle Calédonie) Tita productions (2011) Soup à pyé Les Films du Racoon (2012) Cœur Chamalow TaÏnos Prod (2012) Un toit pour mes vieux os Césame Film (2012) Vivre Art et vision production (2012) équipe de tournage, Death in Paradise Séries télévisées Television series Téléfilms Made-for-TV films Baie des famboyants (saison 1 & 2) JLA productions (2007) Tongs et pareos De Père en fils (2007) Catan, le poète photographe Extérieur Jour (2009) Le mystère Joséphine Caraïbe films Compagnie (2009) Domino Sky Prod (2011) Death in paradise (Vo) Atlantique Productions (2011) Red Planete Pictures (2012) 2012 candidat Caraïbe films compagnie (2010) Le bonheur d’Elza Tu vas voir (2011) La Smala s'en mêle Barjac production (2013) UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... UN TERRITOIRE... / A TERRITORY... Documentaires Documentaries Voyage retour BCI Communication (2007) Le pays à l'envers Atlan Films (2008) Souvenirs encombrants d'une femme de ménage Les productions de la Lanterne (2008) Karaïb an mouv' man Indraline Production (2008) Carnaval, mass et groupes à peau WIPP Production ( 2008) Terres des Saintes Telemac productions (2008) Anguilla d'une domination à l'autre Telemac productions (2008) Cinéastes et papillon Tita Productions (2008) B World Connection Indraline Production (2009) F comme Femme & F comme F Diaspora Shakti Productions (2007-2011) Pauline et Molia Les films de la Castagne (2009) Les bonifiés Exterieur jour (2010) Couloir extérieur Art&Vision Productions (2010) L'épopée des pionniers de l'aviation dans la Caraïbe / Media 9 (2011) Le rêve de John BCI Communication ( 2011) Les bœufs tirants WIPP Production (2011) 53 LES STATISTIQUES : EXTRAIT DE CATALOGUE DES FILMS AIDÉS PAR LA RÉGION GUADELOUPE THE STATISTICS: EXTRACT FROM THE CATALOGUE OF FILMS WHICH RECEIVED AID FROM THE GUADELOUPE REGION Christian Lara Lorsque l’herbe (1967) Coco-la-Fleur, le candidat (1970) Un Amour de sable (1977) Chap'la (1980) Une glace avec deux boules ou je le dis à maman (1982) Adieu foulards (1983) Sucre amer (1998) Un homme à femmes (2004) 1802, l'épopée guadeloupéenne (2006) 54 UN TERRITOIRE... / UN TERRITOIRE... Gabriel Glissant La Machette et le marteau (1975) Tony Coco-Viloin Le rêve d’habiter (1990) Le cri des Neg Mawon (1992) Karukéra Gorée, Mémoire de demain (2002) La Route de Mandja (2004) Lettre à Irène (2006) Adriana, le cahier noir (2008) VictorReinette Cé nou mèm (1991) Véronique Dessout Erzulie la magnifique (1991) When the Spirits Come (1992) Marie-Chantal Aiello et Paul Saadoun Karukera, sur les traces de l’histoire (1992) Christian Grandman Chaussée glissante (1994) Tèt Grenné (2002) Mariette Monpierre Malavoi, Cocktail, Caraïbe (1996) Sweet Micky for president (1998) Juju (2000) Rendez-vous (2001) Le bonheur d’Elsa (2011) Janluk Stanislas « Slas » Pouki (1996) Vakabon (1998) Traffic d’Infos (2002) Lanmou A Bwa (2009) New Yorkers (2011) Dimitri Zandronis Jeunes des cités décidés (1999) Le Ti Mons et le trou à Man Coco (2004) Moi, Maryse C. écrivaine (2012) Sylvaine Dampierre Un enclos (1999) Le pays à l’envers (2009) Thierry Bellaiche Le chevalier de Saint-George (2002) Jean-Claude Barny Neg maron (2004) Tropiques amers (2006) Le Gang des Antillais (2013) Christine Allen C comme l'oiseau (2004) Fabrice Pierre Tremens (2004) Le gardien (2005) Gérard César Les Indiens de la Guadeloupe et de la Martinique, Partie 1 : Kala pani, la malédiction des eaux noires Partie 2 : La recherche de l’identité (2004) Sara Centenaire (2010) Stéphanie James Le Mozart noir à Cuba (2006) Je me renseigne I obtain information Dominique Duport An Ba Fey (2008) Marie-Claude Pernelle Fichues racines (2010) Karine Gama Trou d’Air (2010) Amborella (2011) Soup a Pyé (2012) 55 UN APERÇU DE LA FILMOGRAPHIE GUADELOUPÉENNE AN OVERVIEW OF GUADELOUPE FILMS AFCI (ASSOCIATION OF FILM COMMISSIONERS INTERNATIONAL) L’AFCI, des ressources globales pour des productions globales. Comment fermer une rue pour une prise de vue importante ? Comment ouvrir les portes d’un village fantôme ? Comment trouver les réponses à une quelconque question sur les lieux de tournage ? Les membres de l’AFCI, l’association internationale des commissions officielles du film de part le monde, sont là pour vous aider. Il existe plus de 300 commissions du film membres de l’AFCI autour du monde, couvrant presque tous les continents. Où que vous comptiez établir votre production, une commission du film sera là pour vous guider. L’Association of Film Commissioners International (AFCI) est l’organisation officielle professionnelle des film commissioners qui assistent les productions cinématographiques et audio-visuelles à travers le monde. Son but, non lucratif, est informatif, et ses membres servent, selon leurs juridictions gouvernementales respectives, de film commissioners à la ville, le comté, l’état, la région, la province ou la nation qu’ils représentent. The AFCI, global resources for global productions. How to close off a street to take an important shot? How to open the doors of a phantom village? How to find the answer to any question about filming locations? The members of the AFCI, the Association of Film Commissioners International throughout the world, are there to help you. There are more than 300 film commissions throughout the world who are members of the AFCI, covering almost all the continents. Wherever you intend to set up your production, a film commission will be available to guide you. The AFCI is the official professional organization of film commissioners who assist cinema and audiovisual productions around the world. It is a not-for-profit organization whose purpose is to provide information and its members, according to their respective government jurisdictions, serve as film commissioners for the city, county, state, region, province or nation they represent. 56 Association of Film Commissioners International 109 E 17th St / Cheyenne, WY 82001 T : 307 637 4422 F : 413 375 2903 [email protected] Association of Film Commissioners International 109 E 17th St / Cheyenne, WY 82001 T : 307 637 4422 F : 413 375 2903 [email protected] FILM FRANCE La Commission nationale de film France est chargée de favoriser les tournages et la post-production en France. Elle fédère les 40 commissions du film locales (bureaux d’accueil des tournages) répartis sur le territoire national. Administrée par des professionnels des industries techniques, du cinéma et de l’audiovisuel, et des représentants des administrations et des associations des élus locaux, la Commission nationale du film France constitue le premier interlocuteur des professionnels étrangers souhaitant tourner en France. Elle est membre de l’AFCI (Association of Film Commissioners International) et de l’EUFCN (European Film Commissions Network), et avec son réseau de commissions locales, elle est soutenue par le Centre National de la Cinématographie et de l’image animée (CNC). The Film France National Commission is responsible for promoting filming and post-production in France. It federates the 40 local film commissions (BAT) scattered around French territory. It is administered by professionals of the technical, cinema and audiovisual industries and by representatives of the administrations and of the associations of local elected representatives; it is also the primary contact for foreign professionals seeking to film in France. It is a member of the AFCI (Association of Film Commissioners International) and the EUFCN (European Film Commissions Network) and, with its network of local commissions, it is supported by the National Center of Cinematography (CNC). Ses principales activités sont : — La promotion des ressources techniques françaises (laboratoires, studios, effets spéciaux, etc) en liaison avec les fédérations et organismes professionnels (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia, Commission supérieure technique, etc) — L’information des professionnels français et étrangers sur les conditions de tournage et de post-production (réglementation, logistique, etc) Le site www.filmfrance.net permet notamment de consulter le guide pratique des tournages, de rechercher des lieux de tournages (base de données de plus de 11000 décors en ligne) et d’obtenir des informations sur les aides financières. Commission nationale de film France 9, rue du Château d'eau 75010 Paris T : +33 (0)1 53 83 98 98 www.filmfrance.net [email protected] Its principal activities are the following: — promoting French technical resources (laboratories, studios, special effects, etc.) in liaison with professional federations and organizations (Federation of the Cinema, Audiovisual and Multimedia Industries, Higher Technical Commission, etc.) — informing French and foreign professionals about filming and postproduction conditions (regulations, logistics, etc.) Publications available for consultation on the site www.filmfrance.net include the practical guide to filming and location finding (online database with more than 11,000 locations) and information can also be obtained about financial aids. Film France National Commission 9, rue du Château d'eau 75010 Paris T : +33 (0)1 53 83 98 98 www.filmfrance.net [email protected] ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES L’AFCI (ASSOCIATION OF FILM COMMISSIONERS INTERNATIONAL) FILM FRANCE 57 chapter 2: Organizations facilitating searches ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES chapitre 2 : Organismes pour faciliter les recherches Créée le 1er avril 2008 et soutenue par la Région Guadeloupe, le Bureau d’Accueil des Tournages de Guadeloupe fait partie du réseau Film France. En tant que tel, il poursuit une mission d’intérêt général pour faciliter les tournages et/ou la post-production sur son territoire et l’accès aux ressources locales, quelle que soit la nature de la production (longs et courts métrages, fictions télévisées, documentaires, animations, publicités, films institutionnel, etc). De plus, sa situation géographique privilégiée au cœur du bassin caribéen fait de lui un interlocuteur incontournable en matière de production cinématographique et audiovisuelle dans la Caraïbe. Il s’adresse tant aux professionnels français qu’étrangers et offre des services d’information et d’assistance aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, assurés à titre gratuits, comme : — La recherche de décors et la documentation (pré-repérages, recherche de décors ou lieux de tournages, fichier de sites de tournage) — La mise en relation avec un réseau de contacts professionnels (liste de comédiens et de techniciens de la région, fichiers de loueurs d’équipements et prestataires de services) — La mise en relation avec un réseau de contacts institutionnels (autorisation de tournage) — L’aide logistique (prêt de salles et organisation de castings, l’hébergement et le transport) The Guadeloupe Reception and Resource Office, created on April 1, 2008, is part of the Film France network. As such, it performs a general interest mission to facilitate filming and/or post-production on its territory and access to local resources, whatever the type of production (feature length films, short films, televised fictions, documentaries, animated films, advertisements, institutional films, etc.). Its privileged geographic situation in the heart of the Caribbean basin also makes it an essential contact for cinema and audiovisual production in the Caribbean. It is available for both French and foreign professionals and offers information and assistance services to cinema and audiovisual professionals which are provided free of charge, such as: — identification of locations and finding documentation (pre-identification, search for locations or places to film, data file of filming sites) — providing access to a network of professional contacts (list of actors and technicians of the region, data file of equipment rental companies and service providers) — providing access to a network of institutional contacts (filming authorizations) — logistics assistance (loan of premises and organization of casting sessions, accommodation and transport) Bureau d’Accueil des Tournages de Guadeloupe Direction de la Culture et de la Formation Artistique Hôtel de Région, Avenue Paul Lacavé Petit-Paris - 97109 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 80 41 57 Contact : Tony Coco-Viloin [email protected] www.guadeloupefilm.com / lien facebook LE COMITÉ DU TOURRISME DES ÎLES DE GUADELOUPE Le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) a été créé le 12 décembre 2003 par les collectivités Départementales et Régionales, et est chargé de promouvoir le tourisme au sein de l’archipel guadeloupéen. Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe 5, Square de la Banque BP 555 97166 Pointe-à-Pitre cedex T : + 590 (0)5 90 82 09 30 F : + 590 (0)5 90 83 89 22 [email protected] LE COMITÉ DU TOURRISME DES ÎLES DE GUADELOUPE The Guadeloupe Islands Tourist Board (CTIG) was created on December 12, 2003 by the Departmental and Regional Collectivities and is responsible for promoting tourism in the Guadeloupe islands. Guadeloupe Reception and Resource Office (BAT) Cultural Department and Artistic Training Hôtel de Région, Avenue Paul Lacavé Petit-Paris - 97109 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 80 41 57 Contact : Tony Coco-Viloin [email protected] www.guadeloupefilm.com / lien facebook Guadeloupe Islands Tourist Board 5, Square de la Banque BP 555 97166 Pointe-à-Pitre cedex T : + 590 (0)5 90 82 09 30 F : + 590 (0)5 90 83 89 22 [email protected] Plage de Grande-Anse (Deshaies) ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES THE GUADELOUPE REGIONAL FILM COMMISSION 59 ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES 58 LA COMMISSION RÉGIONALE DU FILM DE GUADELOUPE 60 Hôtel de région avenue Paul Lacavé Petit Paris 97109 Basse-Terre Contact : Kelly Palmin T : +590 (0)5 90 80 40 72 F : +590 (0)5 90 80 40 87 ciné[email protected] LES AIDES EN RÉGION AIDS IN THE REGION LE FONDS DE DÉVELOPPEMENT CINÉMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUEL THE CINEMA AND AUDIOVISUAL DEVELOPMENT FUND Depuis 2005, la collectivité régionale a mis en œuvre un fonds de soutien à la production cinématographique et audiovisuelle. Le partenariat avec l’Etat et le Centre national de la cinématographie optimise son action. Les dispositifs ainsi créés, font aujourd’hui de la Guadeloupe l’une des régions les plus volontaristes en terme de soutien aux professionnels de ce secteur. À qui s’adresser : [email protected] L’ACCOMPAGNEMENT À L’ÉCRITURE Les genres éligibles sont les suivants : court métrage (CM), long métrage 5LM), documentaire (DOC), série documentaire (SDOC), téléfilm (TF), série télévisée (STV), transmédia (TM) / Forme : ateliers et suivi d’un projet par le biais des technologies multimédia et de l’internet(e-learning). In 2005 the regional collectivity set up a fund to support cinema and audiovisual production. It is implemented via the partnership with the State and the National Center of Cinematography. The programs which have been put in place have now made Guadeloupe one of the regions where supporting professionals in the industry is a constant priority. Your contact: [email protected] AID WITH WRITING The eligible genres are the following: short films (CM), feature films (LM), documentaries (DOC), documentary series (SDOC), made-for-TV films (TF), television serials (STV), transmedia (TM). Form of the aid: workshops and following up a project using multimedia technologies and the Internet (e‑learning). L’AIDE À LA RÉÉCRITURE L’aide est plafonnée pour les sociétés de production : LM à 20 000 € SDOC (à partir de 2x52’ ou 5x26’) à 15 000 € DOC (52’) à 10 000 € TM à 10 000 € AID WITH REWRITING The aid is capped for production companies: LM: 20,000 € SDOC (from 2x52’ or 5x26’): 15,000 € DOC (52’): 10,000 € TM: 10,000 € L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT AID WITH DEVELOPMENT Cette aide a pour objectif de soutenir le développement des projets cinématographiques et audiovisuels : réécriture, recherches, préparation (repérages, recherche de collaborateurs techniques et artistiques) ; recherche de financements (diffuseurs, coproducteurs et autres). The objective of this aid is to support the development of cinema and audiovisual projects: rewriting, research, preparation (identification, search for technical and artistic collaborators); looking for financing (distributors, co-producers and others). L’aide est plafonnée pour les sociétés de production : LM à 50 000 € SDOC (à partir de 2x52’ ou 5x26’) à 30 000 € DOC (52’) à 20 000 € CM à 10 000 € TM à 20 000 € L’AIDE À LA PRODUCTION L’aide est plafonnée pour les sociétés de production : CM à 20 000 € DOC à (52’) à 40 000 € SDOC (à partir de 2x52’ et 5x26’) à 50 000 € TF à 100 000 € STV (100 x 26’) à 150 000 € STV (4 x 52’) à 200 000€ LM à 500 000 € The aid is capped for production companies: LM: 50,000 € SDOC (from 2x52’ or 5x26’): 30,000 € DOC (52’): 20,000 € CM: 10,000 € TM: 20,000 € AID WITH PRODUCTION The aid is capped for production companies: CM: 20,000 € DOC: (52’): 40,000 € SDOC (from 2x52’and 5x26’): 50,000 € TF: 100,000 € STV (100 x 26’): 150,000 € STV (4 x 52’): 200,000€ LM: 500,000 € LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS Direction de la culture et de la formation artistique Service Arts plastiques, Cinéma, Audiovisuel et Édition Directorate of Culture and Artistic Training Plastic Arts, Cinema, Audiovisual and Publishing Service chapter 3: Aids and programs 61 chapitre 3 : Les aides et dispositifs 62 LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS Sur le plan fiscal, ces mesures consistent à diminuer le montant de la base imposable sur laquelle est calculé l’impôt. Sur le plan social, ces mesures consistent en une exonération de certaines cotisations sociales patronales. Cette exonération peut être renforcée quand l’entreprise remplit des conditions supplémentaires, liées à la localisation dans le département d’OM, au secteur d’activité, à l’effectif ou encore aux modalités d’imposition. Elle ne peut être appliquée sans l’accord écrit de l’administration fiscale « certificat de LODEOM renforcée ». La « production audiovisuelle » relève d’un secteur d’activité dit « prioritaire » éligible de facto à la LODEOM renforcée. Ci-après un exemple démontrant clairement l‘impact positif de ce dispositif sur une production réalisée en Guadeloupe en 2012. La société de production exécutive a employé 75 techniciens en provenance de France hexagonale et des DOM (masse salariale = 970 000 euros) et a bénéficié de plus de 161 000 euros de réduction de charges sociales : 123 000 euros au titre de la LODEOM simple (1/3 des cotisations URSSAF), 38 000 euros supplémentaires une fois le certificat LODEOM renforcée obtenu. Elle a également bénéficié du dispositif d’abattement ZFA (Zone Franche d’Activité) majoré, des abattements temporaires dégressifs sur la base d’imposition à la C.E.T (CFE + CVAE), soit un peu plus de 160 000 euros. En conclusion, pour 3 700 000 euros dépensés en Guadeloupe, elle a économisé un peu plus de 321 000 euros. Parallèlement, elle a pu obtenir le remboursement du crédit de TVA sur les dépenses réalisées en France, pour un peu plus de 120 000 euros, malgré les taux spécifiques aux DOM et, elle devrait percevoir, en sus, le crédit d’impôt international pour un peu plus de 650 000 euros. Produire en Guadeloupe rapporte gros, si on prend le temps de se renseigner sur les spécificités fiscales et sociales et de se faire accompagner de spécialistes. Contact : [email protected] After the LODEOM (Law for Overseas Economic Development) was enacted, a certain number of tax and social schemes were put in place for audiovisual companies operating in Guadeloupe: Fiscally speaking, these measures consist of reducing the amount of the taxable base on which the taxes are calculated. In social terms, these measures exempt production companies from certain employer’s social contributions. They are applied differently according to the company’s size. The amount varies depending on the number of employees and the amount of the payroll. The exemptions can be even greater when the company meets additional conditions such as its location in the Overseas Department, the business sector, the number of employees or other taxation conditions. It cannot be applied without the written agreement of the tax administration, the “Extended Lodeom certificate”. same certificate, it benefited from the increased ZFA (Activity Free Zone) abatement system, temporary tapered abatements of the base for the C.E.T. tax, i.e., just over 160,000 euros. These various measures led to a saving of just over 320,000 out of the 3,700,000 euros disbursed in Guadeloupe (more than 9%). It also obtained a VAT credit refund on expenses incurred in France of just over 120,000 euros, despite the reduced rates in the Overseas Departments (8.5% instead of 19.6%, 2.10% instead of 5.5%). The executive production company should also obtain an international tax credit of just over 650,000 euros. There is a lot to be gained from locating a production in Guadeloupe, if time is taken to obtain information about the specific tax and social features and to be assisted by specialists. Contact: [email protected] In Guadeloupe, “audiovisual production” falls within a so-called “priority” sector: “information and communication technologies”, which is eligible for the Extended Lodeom. An example is given below showing clearly the positive impact of this system on an audiovisual production produced and based in Guadeloupe in 2012. The line production company employed 75 technicians from metropolitan France and the Overseas Departments for just over 970,000 euros. Initially it was granted a reduction in social charges calculated on the normal legal basis of the LODEOM of 122,800 euros, i.e., 33% (one third) of the URSSAF contributions and 16% of all social charges. It obtained the Extended Lodeom certificate; the estimated reduction of 38,000 euros generated an additional saving of 5% on all the contributions. With this LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS Dans le cadre de la LODEOM (Loi de Développement Économique des Outre-Mer), un certain nombre de dispositifs fiscaux et sociaux ont été mis en place en faveur des entreprises exerçant leur activité en Guadeloupe : TO PRODUCE IN GUADELOUPE: MORE THAN INCENTIVE 63 PRODUIRE EN GUADELOUPE : MORE THAN INCENTIVE AID FOR OVERSEAS CINEMA WORKS (CNC) La loi d'orientation pour l'outre-mer du 13 décembre 2000 (modifiée par la loi du 21 juillet 2003) prévoit que les œuvres cinématographiques qui présentent un intérêt culturel pour les départements d'outre-mer peuvent bénéficier d'une aide sélective spécifique. Le décret du 29 octobre 2001 (modifié par le décret du 12 février 2004) fixe les conditions d'attribution de cette aide. L'aide sélective est destinée à promouvoir la production d'œuvres cinématographiques de court et long métrage qui présentent un intérêt culturel pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion et pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Les œuvres destinées à une première diffusion télévisuelle ne sont pas éligibles à ce dispositif de soutien. L'aide doit être demandée avant tournage. Elle est attribuée aux œuvres qui contribuent notamment à une meilleure connaissance de ces collectivités territoriales d'outre-mer, à leur valorisation auprès d'un large public, à la promotion de leurs expressions culturelles ou à la formation de leurs résidents à l'expression cinématographique et aux métiers du cinéma. Under the overseas framework law of December 13, 2000 (amended by the law of July 21, 2003), cinema works which are of cultural interest for the Overseas Departments are eligible for a specific selective aid. The decree of October 29, 2001 (amended by the decree of February 12, 2004) establishes the conditions for granting this aid. The selective aid is intended to promote the production of short and feature length cinema works which are of cultural interest for Guadeloupe, Guiana, Martinique, Réunion and Saint-Pierre-et-Miquelon. Works which are to be shown first on television are not eligible for this support. The aid must be applied for before the filming starts. It is awarded to works which particularly contribute to a better knowledge of the Overseas Territorial Collectivities, to encouraging appreciation of them by a broad public, to promoting their cultural expressions or to training their residents in cinematographic expression and occupations in the cinema. ÉDUCATION À L’IMAGE PENDANT LE TEMPS SCOLAIRE : LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA IMAGE EDUCATION IN SCHOOLS: LYCÉE STUDENTS AND CINEMA APPRENTICES Coordination Nationale National Coordination Centre National de la cinématographie / Direction de la création, des territoires et des publics National Center of Cinematography / Department of Creation, Territories and Publics 11, rue Galilée 75116 Paris T : +33 (0)1 44 34 34 30 F : +33 (0)1 44 34 38 64 www.cnc.fr Partenaires régionaux Regional partners Inspection académique de la Guadeloupe - Mare Gaillard Guadeloupe Education Authority 97190 Le Gosier T : +590 (0)5 90 84 57 04 F : +590 (0)5 90 84 58 04 DAAC - Claude Rivier voie principale - Jarry immeuble Lysa 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 22 41 31 [email protected] DAC - Philippe Bon 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 41 14 80 F : +590 (0)5 90 41 14 60 Région Guadeloupe - Kelly Palmin 1, rue Paul Lacave Petit-Paris 97101 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 80 40 40 F : +590 (0)5 90 81 34 19 www.cr-guadeloupe.fr COLLÈGE ET CINÉMA COLLEGE AND CINEMA Coordination nationale National Coordination Centre National de la cinématographie / Direction de la création, des territoires et des publics National Center of Cinematography / Department of Creation, Territories and Publics 11, rue Galilée - 75116 Paris T : +33 (0)1 44 34 34 30 F : +33 (0)1 44 34 38 64 www.cnc.fr Inspection académique de la Guadeloupe Guadeloupe Education Authority Mare Gaillard - 97190 Le Gosier T : +590 (0)5 90 84 57 04 F : +590 (0)5 90 84 58 04 DAAC - Claude Rivier voie principale - Jarry immeuble Lysa 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 22 41 31 [email protected] ÉCOLE ET CINÉMA SCHOOL AND CINEMA Partenaires départementaux Partners in the Department Coordination Nationale National Coordination Conseil Général de la Guadeloupe Guadeloupe General Council boulevard du Gouverneur Gal Félix Eboué 97109 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 77 77 F : +590 (0)5 90 99 76 00 [email protected] Les enfants de cinéma 36 rue godefroy cavaignac 75011 Paris T : +33 (0)1 40 29 09 99 F : +33 (0)1 40 29 09 79 enfantsdeciné[email protected] LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS AIDE POUR LES ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES D’OUTRE-MER (CNC) 65 64 LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS LE DISPOSITIF D’ÉDUCATION À L’IMAGE THE IMAGE EDUCATION SYSTEM 66 LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS DAAC - Claude Rivier voie principale - Jarry immeuble Lysa 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 22 41 31 [email protected] Association Ciné Woulé Jean-Marc Cesaire 3, immeuble les chicanes 97139 Grand Camp Abymes T : +590 (0)5 90 216718 cinewoulé[email protected] Lycée d’enseignement général et technologique de Baimbridge 1 boulevard des Héros Les Abymes BP 17 97159 Pointe-à-Pitre cedex T : +590 (0)5 90 93 79 99 F : +590 (0)5 90 90 34 89 [email protected] www.lgtbaimbridge.fr Lycée Gerville-Réache 23, rue Amédée-Fengarol 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 81 16 27 [email protected] www.lycéegervillereache.fr Lycée d’enseignement général et technologique Droits de l’Homme Pointe-à-Bacchus 97170 Petit-Bourg T : +590 (0)5 90 95 40 28 [email protected] ÉDUCATION À L’IMAGE HORS TEMPS SCOLAIRE : PASSEURS D’IMAGES LPO de Pointe-Noire Lycée polyvalent Nord Grande-Terre site de Beauport - 97117 Port-Louis fax : +590 (0)5 90 82 31 53 BTS MÉTIERS DE L'AUDIOVISUEL BTS TECHNICAL DIPLOMA IN AUDIOVISUAL OCCUPATIONS Lycée général et technologique de Sainte-Anne Poirier de Gissac 97180 Sainte-Anne T : +590 (0)5 90 88 23 49 F : +590 (0)5 90 88 99 41 Lycée polyvalent de Pointe Noire Grande Plaine 97116 Pointe Noire T : +590 (0)5 90 98 37 38 lpo-pointenoire.ac-guadeloupe.fr Lycée du Nord de la Basse-Terre « La Ramée » BP 76 - 97 115 Sainte-Rose T : +590 (0)5 90 28 16 97 F : +590 (0)5 90 28 18 36 Passeurs d’images consiste à la mise en place, hors temps scolaire, de projets d’action culturelle cinématographique et audiovisuelle en direction des publics, prioritairement les jeunes, qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, sont éloignés d’un environnement, de pratiques et d’une offre cinématographiques et audiovisuels. Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique. Ces projets répondent à des objectifs précis : meilleur accès aux pratiques cinématographiques, éducation à l’image, sensibilisation à la diversité culturelle, lutte contre les discriminations et mobilisent dans une stratégie globale plusieurs partenaires sur un territoire, et sur le long terme. Les projets passeurs d’images sont conçus et mis en œuvre par un ensemble de partenaires sociaux et culturels autour d’objectifs communs. Le réseau passeurs d’images se structure ainsi en différents niveaux : les partenaires nationaux et les régionaux. EXTRA-CURRICULAR IMAGE EDUCATION: “PASSEURS D’IMAGES” FILM EDUCATION INITIATIVE The “Passeurs d’Images” project consists of undertaking extra-curricular cultural action projects relating to the cinema and audiovisual works targeting as a priority young publics, who for social, geographic or cultural reasons, have little contact with the environment, the practice and the availability of cinema and audiovisual works. It combines two complementary actions: see it and do it, showing and practicing. These projects meet precise objectives: a better access to cinematographic practices, image education, creating awareness of cultural diversity, the prevention of discrimination, and as such involve a certain number partners in the territory in a long term global strategy. The “passeurs d’images” projects are designed and implemented by a grouping of social and cultural partners around common objectives. The “passeurs d’images” network is structured at different levels: there are national partners and regional partners. Coordination Nationale National Coordination kyrnéa international 80, rue du faubourg Saint-Denis 75010 Paris T : +33 (0)1 47 70 71 71 F : +33 (0)1 47 70 02 10 [email protected] Coordination régionale Regional Coordination Association Ciné Woulé Cesaire Jean-Marc 72d zone d’activité le Pérou Petit Pérou - 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 21 37 99 F : +590 (0)5 90 21 42 73 [email protected] DAC Guadeloupe 22, rue perrinon 97100 Basse-Terre directrice : Anne Mistler T : +590 (0)5 90 41 14 80 F : +590 (0)5 90 41 14 60 LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS Inspection Académique de la Guadeloupe Guadeloupe Education Authority Mare Gaillard - 97190 Le Gosier T : +590 (0)5 90 84 57 04 F : +590 (0)5 90 84 58 04 FORMATION INITIALE : LYCÉES, ENSEIGNEMENT « CRÉATION ET ACTIVITÉS ARTISTIQUES : ARTS VISUELS » INITIAL TRAINING: LYCÉES, TEACHING “ARTISTIC CREATION AND ACTIVITIES: VISUAL ARTS” 67 Coordination départementale Departmental Coordination 68 CALENDRIER DES GRANDS RENDEZ-VOUS / DIARY OF MAJOR EVENTS RENDEZ-VOUS CINÉMA GUADELOUPE GUADELOUPE CARAÏBES THE CARIBBEAN Mois du film documentaire www.moisdudoc.com/spip.php?rubrique132 FEMI, Festival régional & international du cinéma de Guadeloupe www.lefemi.com MIF-TC, Marché International du film et de la télévision caribéens www.guadeloupefilm.com La Rentrée des Tafs www.guadeloupefilm.com Festival des films d’éducation www.festivalfilmeduc.net/spip.php?article481 Cinéma au Clair de Lune Terra Festival www.terrafestival.org Prix de Court www.festivalprixdecourt.com Les comités de lecture du fonds d’aide de la région Guadeloupe Bahamas International Film Festival www.bintlfilmfest.com CINEMA RENDEZ-VOUS Barbade / Barbados The Best of Caribbean Tales Film Festival caribbeantalesfestivals.com Cuba Festival Internacional de Documentarios www.cubacine.cu Festival International del nuevo cine Latino Americano www.habanafilmfestival.com Festival Internacional del Cine Pobre www.festivalcinepobre.org Muestra de Nuevos Realizadores www.cubacine.cu Belize Belize International Film Festival www.belizefilmfestival.com Jamaïque / Jamaica Flashpoint Film festival flashpointfestival.com Reggae Film Festival www.reggaefilmfestival.com Jamaïcan Film Festival République Dominicaine / Dominican Republic Dominican Republic Global Film Festival www.festivaldecineglobal.org Trinidad et Tobago / Trinidad and Tobago Animae Caribe Full Circle Studios animaecaribe.com Trinidad and Tobago Film Festival www.trinidadandtobagofilmfestival.com Ces événements rassemblent d’importantes masses populaires et représentent à ce titre, d’excellentes occasions pour réaliser des plans de foule. La collaboration entre le bureau d’accueil des tournages, la Région Guadeloupe et l’organisation de ces événements, est un agent facilitateur pour les autorisations de tournage. Huge crowds of people gather together for these events, which as such makes them an excellent opportunity to take crowd shots. Collaboration between the Film Reception and Resource Office (BAT), the Guadeloupe Region and the organizers of these events is a factor which can facilitate the obtaining of a filming authorization. RENDEZ-VOUS CULTURELS DE GUADELOUPE Janvier – Février / January – February Femi (Festival International et Régional de Cinéma de Guadeloupe) Femi jeunesse MIF-TC (Marché International du Film et de la Télévision Caribéens) Février / February TV Vaval (carnaval) Salon regional de l’étudiant Mars / March Open de tennis Karujet Gwada beach tennis Coupe régionale de basket ball Festival du Film d’éducation CULTURAL EVENTS Avril / April Août / August Congrés international des écrivains de la Caraïbe (tous les 2 ans) Terra Festival (Festival du Film d’environnement) Le Bollywood Festival Le Festival Prix de Courts Le Caribulles (Festival de la bande-dessinée) La fête du crabe Tour cycliste Cine Klendenden (Cinéma au clair de lune) Novembre / November Mai / May Elwa d’or (festival de musique) Kreyol fashion days (tous les 2 ans) Remise des prix du concours régional de la Création d’entreprise Mois du Film documentaire Meeting international d’athelisme Festival terre de blues Décembre / December Juillet / July Jarry en fête Îlo Jazz (Festival de Jazz) TGVT (Tour de la Guadeloupe en voile traditionnelle) Grand marché des produits du terroir Festival de gastronomie Cérémonie des bacheliers Grand Prix hippique CALENDRIER DES GRANDS RENDEZ-VOUS / DIARY OF MAJOR EVENTS chapter 4: Diary of major events 69 chapitre 4 : Calendrier des grands rendez-vous 71 71 Sur place, avec qui ? On the site, who with? LES SERVICES DE LA RÉGION GUADELOUPE SERVICES OF THE GUADELOUPE REGION LES DÉLIBÉRATIONS THE PROCEEDINGS Les commissions thématiques et des commissions ad oc. Le Conseil régional compte 12 commissions thématiques auxquelles s’ajoutent des commissions ad hoc qui s’occupent de dossiers très spécifiques (exemple de l’eau) ainsi que la commission des appels d’offres. Consultées par le Président avant que les rapports ne soient soumis au vote des conseillers régionaux, les commissions émettent des observations et formulent des propositions dans les domaines d‘intervention de la Région. Specialized commissions and ad hoc commissions. The Regional Council has 12 specialized commissions, supplemented by ad hoc commissions, which handle very specific files (for example water), and the tender offers commission. The President consults the commissions, which issue comments and make proposals in the Region’s areas of intervention, before the reports are submitted to the regional councilors’ vote. THE REGION AND ITS PARTNERS LA RÉGION ET SES PARTENAIRES Conseil Regional de Guadeloupe rue Paul Lacave – Petit Paris 97109 Basse Terre Cedex T : +590 (0)5 90 80 40 40 www.cr-guadeloupe.fr Guadeloupe Regional Council Rue Paul Lacave – Petit Paris 97109 Basse Terre Cedex Tel: +590 (0)5 90 80 40 40 www.cr-guadeloupe.fr 1 Présidente, 20 femmes et 20 hommes élus pour une durée de 6 ans. La Région Guadeloupe est composée de 3 assemblées qui sont : 1 President (a woman), 20 women and 20 men elected for a six-year term.The Guadeloupe region is composed of the following three assemblies: La Région n’est pas, le plus souvent, seule à intervenir dans les domaines qui sont du ressort de sa compétence. Elle impulse, complète souvent et soutient sur le plan financier des actions menées en collaboration avec d’autres partenaires. Most often the Region is not alone in the actions it undertakes, in the areas which fall within its competence. It provides the impetus, often completes and financially supports actions conducted in collaboration with other partners. THE STATE Le Conseil Régional Le Conseil Économique et Social Régional (CESR) Le Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement (CCEE) Le Conseil régional de Guadeloupe comprend 41 conseillers régionaux élus au suffrage universel direct pour 6 ans selon un scrutin de liste par département à la représentation proportionnelle. Depuis 2004, les conseillers régionaux sont toujours élus pour 6 ans dans chaque Région, au scrutin de liste à 2 tours. La compétence de droit commun des régions résulte aujourd’hui des l’article L.4221-1 du Code général des collectivités territoriales, au terme duquel « le Conseil régional règle par ses délibérations les affaires de la Région ». The Regional Council The Economic and Social Regional Council (CESR) The Council for Culture, Education and Environment (CCEE) L’ÉTAT L’Etat reste l’un des partenaires privilégiés des régions. Il intervient par l’intermédiaire de son représentant, le Préfet de Région dans le respect de la légalité. Leur collaboration s’inscrit notamment dans le cadre du Contrat de plan Etat-Région. Il définit des objectifs communs de développement et indique les moyens financiers nécessaires à leur mise en œuvre. The State is one of the regions’ privileged partners. It acts through its representative, the Prefect of the Region, in compliance with the law. Their collaboration is written in the State-Region Planning Agreement. The Agreement defines common objectives for development and describes the financial resources necessary to implement them. THE LOCAL PARTNERS The Guadeloupe Regional Council has 41 regional councilors elected by direct universal suffrage for six years, in an election by list per Department by proportional representation. Since 2004, the regional councilors are still elected for six years in an election by list with two rounds of voting. The legal competence of the regions derives today from Article L.42211 of the General Territorial Collectivities Code, which states that “the Regional Council settles the Region’s affairs by its decisions”. LES PARTENAIRES LOCAUX Les communes, les groupements de communes et le Conseil général représentent les partenaires principaux avec lesquels le Conseil régional entend travailler. Dans ce cadre, un certain nombre de projets sont mis en place, notamment dans le domaine du développement économique, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, du logement, de la voirie, etc, afin de coordonner les actions engagées. The towns, groupings of towns and the General Council are the principal partners with which the Regional Council works. In this context a certain number of projects are implemented, which concern particularly economic development, territorial development, the environment, housing, roads, etc., in order to coordinate the various actions undertaken. ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS chapter 5: Directory of essential organizations and institutions 73 ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS 72 chapitre 5 : Annuaire des organismes et des institutions incontournables THE EUROPEAN UNION Europe has its part to play, in consultation with the national and local authorities, respecting the competences of each: development aids, support for occupational training, the fight against unemployment, support for rural activities, financing of research, exchange programs, definition of the major communication orientations. It conducts its actions according to the definition of eligible territorial zones and depending on the principles of implementation (subsidiarity, monitoring, evaluation, control…). This takes the form of payments by structural funds: European Social Fund (ESF), European Agricultural Guidance and Guarantee Fund (EAGGF), European Regional Development Fund (ERDF), European Bank, INTERREG, etc. LES COMMISSIONS LES COMMISSIONS Le Conseil régional compte 4 commissions ad hoc. Ces commissions ad hoc s’occupent de dossiers très spécifiques. Consultées par le Président avant que les rapports ne soient soumis au vote des conseillers régionaux, les commissions émettent des observations et formulent des propositions dans les domaines d'intervention de la Région. Commission chargée de l'octroi de Mer Commission maitrise de l'énergie Commission de la conférence des régions périphériques et maritimes et de l'assemblée des régions d'Europe (CRPM-ARE) Commission sur l'eau There are four ad hoc commissions on the Regional Council. These ad hoc commissions handle very specific files. The President consults the commissions, which issue comments and make proposals in the Region’s areas of intervention, before the reports are submitted to the regional councilors’ vote. Commission responsible for the “Octroi de Mer” tax Energy Control Commission Commission for the Conference of Peripheral Maritime Regions and the Assembly of European Regions (CPMR-AER) Water commission Les Commissions thématiques sont organisées en fonction des principaux domaines d’intervention de la Région. Elles doivent émettre des avis sur les dossiers instruits par les services de l’administration régionale. Commission des travaux et des équipements Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche Commission de la formation professionnelle et de l’insertion Commission des affaires juridiques, communautaires et relations extérieures Commission du tourisme, de l’environnement et du développement durable Commission du plan, de l’aménagement du territoire, du transport et des technologies de l’information et de la communication Commission du développement économique et de l’emploi Commission de la santé, du logement et de la solidarité Commission du développement rural, de l’agriculture, de la pêche et des affaires maritimes La Commission de la jeunesse et des sports et des loisirs The specialized Commissions are organized according to the Region’s principal areas of competence. They must issue opinions on the files examined by the regional administration services. Commission for works and equipment Commission for teaching, higher education and research Commission for occupational training and integration Commission for legal and Community affairs and foreign relations Commission for tourism, environment and sustainable development Commission for the plan, territorial development, transport, and information and communication technologies Commission for economic development and employment Commission for health, housing and solidarity Commission for rural development, agriculture, fishing and maritime affairs The Commission for Youth, Sports and Leisure Activities ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS L’intervention européenne s’effectue en concertation avec les autorités nationales et locales dans le respect des compétences de chacun : aides au développement, soutien à la formation professionnelle, lutte contre le chômage, soutien aux activités rurales, financement de la recherche, programmes d’échanges, définition des grands axes de communication. Cette intervention s’effectue suivant la définition de zones territoriales éligibles et en fonction des principes de mise en œuvre (subsidiarité, suivi, évaluation, contrôle…). Elle prend la forme de versement de fonds structurels : Fonds Social Européen (FSE), Fonds d’Orientation et de Garantie Agricole (FEOGA), Fonds de Développement Régional (FEDER), Banque européenne, INTERREG … Pont de l’Alliance (Abymes/Baie-Mahault) 75 ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS 74 L’UNION EUROPÉENNE L'ENSEIGNEMENT TEACHING — Répartition des crédits affectés aux établissements publics d'enseignement et aux établissements d'enseignement privé sous contrat — Allocation sous certaines conditions des subventions départementales aux établissements privés d'enseignement — Attributions de bourses scolaires et prêt d'honneur — Prise en charge de certaines dépenses de fonctionnement des écoles normales primaires — Construction, reconstruction, extension, grosses réparations et fonctionnement matériel des collèges au nombre de 43 dans le département — Mise en place après consultation des autorités compétentes du schéma prévisionnel des investissements relatifs aux collèges. — Distribution of credits allocated to public teaching establishments and private teaching establishments under contract — Allocation subject to certain conditions of Departmental subsidies to private teaching establishments — Award of scholarships and loans on trust — Assuming payment of certain operating expenses of ordinary primary schools — Construction, reconstruction, extension, major repairs and operating materials for secondary schools of which there are 43 in the Department — After consulting the competent authorities, establishment of the projected investment plan for secondary schools. LA CULTURE CULTURE — Aide au développement de la lecture publique et de la culture — Le Conseil Général assure à ce titre la gestion des bibliothèques départementales, des archives, des musées et écomusées — Aid in developing public reading and culture — In this area the General Council manages the Departmental libraries and the archives, museums and eco-museums Le Conseil Général intervient dans plusieurs domaines comme : The General Council is active in several areas, such as: ACTION SANITAIRE ET SOCIALE PUBLIC HEALTH AND SOCIAL ACTIONS Les prestations d'aide sociale portent sur : The social welfare services concern: — L'aide médicale, comprenant l'aide médicale à domicile et l'aide médicale hospitalière — L'aide sociale à l'enfance par le biais de la protection maternelle et infantile — L'aide sociale aux personnes âgées, et notamment la mise en place de Prestation Spécifique Dépendance — L'aide aux handicapés — Les actions d'insertion liées au revenu minimum d'insertion (RMI) — Adoption d'un règlement départemental d'aide sociale et d'un schéma départemental des établissements sociaux et médico-sociaux. — Medical aid, including home medical aid and hospital medical aid — Child social aid through maternal and child welfare — Social aid for older persons particularly by the introduction of a Specific Dependency Benefit — Aid for the disabled — Integration actions related to the minimum integration wage (RMI) — Adoption of a Departmental social welfare regulation and a Departmental plan of social and medical-social institutions. The public health protection benefits concern: L'ENVIRONNEMENT THE ENVIRONMENT Les prestations de protection sanitaire intéressent : — The prevention of epidemics — Child and family health protection (Departmental vaccination service) — Preventive actions against tuberculosis and venereal diseases — Eearly cancer screening actions — Actions for the prevention of leprosy — Protection des espaces naturels sensibles par l'élaboration d'une politique de protection, de gestion et d'ouverture au public des espaces naturels, faciles d'accès — Plan départemental des itinéraires de promenades et randonnées — Avis sur le plan départemental d'élimination des déchets ménagers assimilés — Protection of sensitive nature areas by the implementation of a policy for the protection, management and opening to the public of easily accessible nature areas — Departmental plan of walking and trekking paths — Opinion on the Departmental plan to dispose of waste assimilated to household waste — La lutte contre les fléaux — La protection sanitaire de l'enfance et de la famille (service départemental de vaccination) — Les actions préventives contre la tuberculose et les maladies vénériennes — Les actions de dépistage précoce des affections cancéreuses — Les actions de lutte contre la lèpre LES PORTS MARITIMES SEA PORTS — Création — Aménagement et exploitation des ports maritimes de commerce et de pêche — Creation — Development and operation of commercial sea ports and fishing ports ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS THE SERVICES OF THE GUADELOUPE DEPARTMENT 77 ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION76 LES SERVICES DU DÉPARTEMENT DE GUADELOUPE — L'organisation du transport scolaire — L'organisation du transport non urbain de personnes — Entretien de 650 km de routes départementales, construction de voies neuves — Organization of school transport — Organization of non-urban public transport — Maintenance of 650 km of Departmental roads, construction of new roads ECONOMIC INTERVENTIONS LES SERVICES DE L'ÉTAT LES SERVICES DE L'ÉTAT PRÉFECTURES PREFECTURES SANTÉ, SOCIAL, EMPLOI HEALTH, SOCIAL, EMPLOYMENT ÉDUCATION, CULTURE, SPORT EDUCATION, CULTURE, SPORT AGRICULTURE ET FORÊT AGRICULTURE AND THE FOREST Préfecture de la Guadeloupe Palais d'Orléans Rue de Lardenoy 97109 Basse-Terre cedex T : +590 (0)5 90 99 39 00 F : +590 (0)5 90 81 58 32 Direction Départementale de la Santé et du Développement Social Bisdary 97113 Gourbeyre T : +590 (0)5 90 99 49 00 F : +590 (0)5 90 99 49 49 www.guadeloupe.sante.gouv.fr Rectorat de l’Académie de la Guadeloupe Site Grand-Camp Boulevard de l'Union B.P. 480 - 97166 Abymes T : +590 (0)5 90 21 38 63 F : +590 (0)5 90 21 38 65 www.ac-guadeloupe.fr Direction de l’Agriculture et de la Forêt Jardin Botanique - Circonvallation 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 09 09 F : +590 (0)5 90 99 09 10 [email protected] Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Bisdary 97113 Gourbeyre T : +590 (0)5 90 80 50 50 F : +590 (0)5 90 80 50 00 [email protected] www.travail-solidarite.gouv.fr Direction Régionale des Affaires Culturelles 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 41 14 80 F : +590 (0)5 90 41 14 60 LES INTERVENTIONS ÉCONOMIQUES — Aide aux entreprises en difficulté quand la protection des intérêts économiques et sociaux de la population l'exige. — Garantie d'emprunt ou caution aux entreprises sous certaines conditions — Participation dans le capital des sociétés d'Economie Mixte — Aid for companies in difficulty when required to protect the economic and social interests of the population. — Borrowing guarantee or guarantee to companies subject to certain conditions — Participation in the capital of semi-public companies LE LOGEMENT HOUSING — Action en faveur des personnes défavorisées — Action in favor of disadvantaged persons L'URBANISME URBAN PLANNING — Possibilité d'être associé à l'élaboration des POS — Participation à l'élaboration du Schéma d'Aménagement Régional (SAR) effectué sous l'autorité du Conseil Régional — Compétences spécifiques aux Départements d'Outre-Mer — Avis sur tous les projets de lois et décrets tendant à adapter la législation ou l'organisation administrative des Départements d'OutreMer à leur situation particulière. — Possibilité pour le Conseil Général de saisir le gouvernement par l'intermédiaire du Ministre d'Etat de toutes propositions tendant à l'intervention de dispositions générales motivées par la situation particulière de leur département. Toutefois ces propositions ne devront pas porter atteintes aux principes énoncés par la Constitution. — Possibility to be involved in the elaboration of the comprehensive development area maps (POS) — Participation in the elaboration of the Regional Development Plan (SAR) under the authority of the Regional Council — Competences specific to the Overseas Departments — Opinion on all draft laws and decrees aiming to adapt the legislation or administrative organization of the Overseas Departments to their particular situation — Possibility for the General Council to refer to the Government via the Minister of State all proposals for the implementation of general provisions motivated by the particular situation of their Department. However, these proposals must not affect the principles set out in the Constitution. Préfecture des Iles du Nord Route du Fort Marigot 97150 Saint-Martin T : +590 (0)5 90 29 09 16 F : +590 (0)5 90 87 53 95 Annexe de Saint-Barthélemy BP 635 Gustavia 97133 Saint-Barthélemy T : +590 (0)5 90 27 64 10 F : +590 (0)5 90 27 71 65 Sous-préfecture Place de la Victoire 97110 Pointe-à-Pitre T : +590 (0)5 90 82 68 68 F : +590 (0)5 90 82 52 16 Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports Boulevard Maritime 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 81 33 57 F : +590 (0)5 90 81 24 28 [email protected] www.mjsantilles-guyane. jeunesse-sports.gouv.fr Direction Régionale de l’Office National des Forêts Jardin Botanique - Circonvallation 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 28 99 F : +590 (0)5 90 81 48 77 www.onf.fr/reg/Guadeloupe Direction Départementale des Services Vétérinaires Jardin Botanique - Circonvallation 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 09 21 F : +590 (0)5 90 99 09 20 [email protected] ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS TRANSPORT AND ROADS 79 ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION78 LES TRANSPORTS ET LA VOIRIE Direction Régionale des Affaires Maritimes B.P. 2466 97085 Jarry Cedex T : +590 (0)5 90 41 95 50 F : +590 (0)5 90 41 95 31 District Aéronautique Aéroport Pôle Caraïbes B.P. 460 97164 Pointe-à-Pitre Cedex T : +590 (0)5 90 93 98 00 F : +590 (0)5 90 93 98 99 Direction Régionale de l’Environnement Chemin des Bougainvilliers Cité Guillard 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 35 60 T : +590 (0)5 90 99 35 65 [email protected] www.guadeloupe.ecologie.gouv.fr ÉCONOMIE ET FINANCES ECONOMY AND FINANCE Trésorerie Générale de la Guadeloupe Rue de la République 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 16 16 F : +590 (0)5 90 81 09 82 Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Unité de Guadeloupe DRCCRF Antilles Guyane Unité de Guadeloupe 30 chemin des Bougainvilliers Guillard 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 35 99 F : +590 (0)5 90 81 60 05 [email protected] Direction Régionale des Douanes Route du Stade Félix Eboué 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 45 30 F : +590 (0)5 90 81 33 92 Direction Départementale des Services Fiscaux Rue Lardenoy 97100 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 99 14 14 F : +590 (0)5 90 81 81 74 [email protected]. gouv.fr ARMÉE, ANCIENS COMBATTANTS COMMANDEMENT MILITAIRE DE LA GUADELOUPE ARMY, VETERANS GUADELOUPE MILITARY COMMAND Camp Dugommier B.P. 415 97159 Pointe-à-Pitre Cedex T : +590 (0)5 90 60 60 00 T : +590 (0)5 90 60 60 02 F : +590 (0)5 90 26 23 75 [email protected] www.faantilles.com Direction du Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre 9, rue Alexandre Isaac Quartier du Carmel 97109 Basse-Terre T : +590 (0)5 90 81 17 63 T : +590 (0)5 90 81 41 59 F : +590 (0)5 90 81 67 19 [email protected] www.faantilles.com SÉCURITÉ, ORDRE PUBLIC SECURITY, PUBLIC ORDER SECOURS EMERGENCY SERVICES Direction Départementale de la Sécurité Publique 12, rue Gambetta B.P. 449 97164 Pointe-à-Pitre Cedex T : +590 (0)5 90 89 77 77 T : +590 (0)5 90 21 80 19 F : +590 (0)5 90 21 80 20 Direction Départementale des Services d'Incendie et de Secours Rue Ho Chi Minh Lauricisque 97110 Pointe-à-Pitre T : +590 (0)5 90 89 47 17 F : +590 (0)5 90 21 51 45 F : +590 (0)5 90 90 09 38 Direction Départementale de la Police aux Frontières Aéroport Pôle Caraïbes 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 21 13 81 F : +590 (0)5 90 20 28 48 Gendarmerie Nationale Morne Houël 97120 Saint-Claude T : +590 (0)5 90 80 99 00 T : +590 (0)5 90 80 88 00 T : +590 (0)5 90 80 22 04 T : +590 (0)5 90 80 99 44 T : +590 (0)5 90 80 37 44 F : +590 (0)5 90 80 99 32 [email protected] www.faantilles.com ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION- Routes de Guadeloupe Route de Saint-Phy B.P. 54 97102 Basse-Terre Cedex T : +590 (0)5 90 99 43 43 T : +590 (0)5 90 99 46 46 F : +590 (0)5 90 99 46 47 www.trafikera.fr Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement - Antenne de Guadeloupe 552, rue de la Chapelle Zone Industrielle de Jarry 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 38 03 47 F : +590 (0)5 90 38 03 50 http://www.ggm.drire.gouv.fr/ 81 ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS 80 ÉQUIPEMENT, TRANSPORT, INDUSTRIE, RECHERCHE, ENVIRONNEMENT EQUIPMENT, TRANSPORT, INDUSTRY, RESEARCH, ENVIRONMENT LES DIFFUSEURS DISTRIBUTORS LES MÉDIAS THE MEDIA L'archipel (Scène Nationale) 4 salles dont une salle de grande capacité : 500 personnes bd Félix Eboué 97100 Basse Terre T : +590 (0)8 99 23 09 81 Domaine de Valombreuse capacité : 300 personnes Cabout 97170 Petit Bourg Terre de Fête Capacité : de 50 à 2000 personnes 3 boulevard de Houelbourg ZI de Jarry 97122 Baie Mahault T : +590 (0)8 99 96 14 57 Ciné Théâtre du Lamentin Cité Jean Jaurès 97129 Lamentin T : +590 (0)5 90 99 18 11 Cinéma d'Arbaud 18 boulevard Félix Eboué 97100 Basse Terre T : +590 (0)5 90 81 18 35 Cinésogar Cinéma Rex rue René Wachter 97110 Pointe à Pitre T : +590 (0)5 90 82 07 64 Lakasa Musik rue Thomas Edison 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 38 69 12 RADIO RADIO Radio Madras La Baie 97160 Moule T : +590 (0)5 90 23 46 43 Radio Sofaia Altitude Pont Canal route Sofaia 97115 Sainte Rose T : +590 (0)5 90 28 05 57 Radio Massabielle 23 chem Petites Abymes 97110 Pointe à Pitre T : +590 (0)5 90 83 25 21 Radio Souffle de Vie 20 Morne Boissard 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 91 31 98 Radio Vie Meilleure Morne Boissard 97142 Abymes T : +590 (0)5 90 83 25 73 Guadeloupe 1ère (France Radio-Télé Outre Mer) Autonome 97100 Basse Terre T : +590 (0)5 90 81 69 69 R.L.K (Radio Karata) St Robert 97123 Baillif T : +590 (0)5 90 81 80 85 Radio Arago rte Rocade Baimbridge 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 83 31 41 Radio-Madras La Baie 97160 Moule T : +590 (0)5 90 23 41 20 Radio Bis Sun FM zac Moudong Sud 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 26 74 74 Radio Massabielle 23 chem Petites Abymes 97110 Pointe à Pitre T : +590 (0)5 90 83 25 21 Radio Caraïbes Internationale carrefour Grand Camp 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 89 44 44 T : +590 (0)5 90 22 63 54 Radio Sofaia Altitude Pont Canal rte Sofaia 97115 sainte rose T : +590 (0)5 90 28 05 57 Radio Climax chd N 6 Dit de Vieux Fort 97141 Vieux Fort T : +590 (0)5 90 92 08 36 Radio Gaiac Galerie Ccia 6 résidence Achille René Boisneuf 97110 Pointe à Pitre T : +590 (0)5 90 22 66 81 T : +590 (0)5 90 22 68 98 Radio K.Danse FM 4 Ter boulevard Faidherbe 97110 Pointe à Pitre T : +590 (0)5 90 93 09 59 PRESSE ÉCRITE, TÉLÉVISION WRITTEN PRESS, TELEVISION France-Antilles zac Moudong Sud 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 25 18 88 T : +590 (0)5 90 25 19 61 Le progrès Social Toussaint Louverture 97100 Basse Terre T : +590 (0)5 90 81 24 25 F : +590 (0)5 90 81 40 2 Niouz Akaz 573 rue Chapelle 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 32 52 61 F : +590 (0)5 90 32 74 73 Nouvelles Semaine 30 rue Henri Becquerel 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 38 20 30 F : +590 (0)5 90 38 81 50 MediaServ Centre commercial Destreland 97122 Baie Mahault T : +590 (0)8 11 57 57 57 World Satellite Guadeloupe rue Ferdinand Forest zi Jarry 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 26 91 11 Canal 10 21 bd Marquisat du Houelbourg 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 26 73 03 T : +590 (0)5 90 26 61 44 Nouvelle société TCI La Une Guadeloupe 97122 Baie Mahault T : +590 (0)5 90 86 00 00 Guadeloupe 1ère Morne Bernard Destrellan BP 180 97122 Baie-Mahault T : +590 (0)5 90 60 96 96 F : +590 (0)5 90 60 96 82 RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA chapter 6: Local networks, partners and media 83 RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA 82 chapitre 6 : Réseaux, partenaires et médias locaux Le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) a été créé le 12 décembre 2003 par les collectivités Départementales et Régionales, et est chargé de promouvoir le tourisme au sein de l’archipel guadeloupéen. The Guadeloupe Islands Tourist Board (CTIG) was created on December 12, 2003 by the Departmental and Regional Collectivities. It is responsible for promoting tourism in the Guadeloupian archipelago. SACD - Société des auteurs et compositeurs dramatiques SACD - Society for Authors and Composers of Dramatic Works 9 rue Ballu 75009 Paris, France T : +33 (0)1 40 23 44 55 www.sacd.fr La SACD est avant tout une société de gestion collective qui a pour mission de percevoir et répartir les droits d'auteur. The SACD is above all a collective management society which receives and distributes royalties. Pôle Emploi / Employment agency immeuble Lomba - ZI de Jarry rue Ferdinand Forest - 97122 Baie Mahault T : +590 (0)8 26 08 89 71 F : +590 (0)5 90 38 39 40 www.pole-emploi.fr Les missions de Pôle emploi consistent à accueillir et inscrire les demandeurs d’emploi, à verser les allocations des demandeurs d’emploi indemnisés et à accompagner chaque demandeur d’emploi dans sa recherche d’emploi jusqu’au placement. D’autre part, Pôle emploi assure la prospection du marché du travail en allant au-devant des entreprises, l’aide aux entreprises dans leurs recrutements et l’analyse du marché du travail.Par ailleurs, Pôle emploi assure de façon transitoire le recouvrement des cotisations d’assurance-chômage. Pôle Emploi (employment agency) receives and registers job seekers, paying indemnified job seekers’ benefits and helping each job seeker to look for a job until being placed. It also prospects the job market by anticipating what companies are looking for, assisting companies with their recruitment and analyzing the job market. The Employment Agency also collects unemployment insurance contributions on a temporary basis. SACEM - société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique SACEM (Society of Authors, Composers and Music Publishers) Baie Mahault T : +590 (0)5 90 41 94 50 www.sacem.fr La Sacem est une société civile à but non lucratif gérée par les créateurs et éditeurs de musique. Elle favorise la création musicale en protégeant, représentant et servant les intérêts des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur et de les redistribuer en France et dans le monde entier. Cette mission est fondamentale pour pérenniser la création et le fonctionnement de la filière musicale. Son champ d’action est large : du spectacle vivant à la consommation individuelle, la Sacem œuvre pour diffuser la musique dans le respect des artistes et de leur création. Dynamique, elle est à l’écoute de l’actualité et de l’environnement musical national et international. Son répertoire est large et diversifié, et est constitué d’une société d’auteurs sans frontières avec 37 millions d'oeuvres du répertoire mondial représentées : — Les œuvres musicales avec ou sans paroles, variété, jazz, rock, rap, techno, zouk, reggae, musique symphonique, électroacoustique, traditionnelle, du monde — Les musiques de film, d’œuvres audiovisuelles et de publicité — les poèmes, les sketches — Les réalisations audiovisuelles traitant d’un sujet à caractère exclusivement musical ou celles s’appliquant aux œuvres du répertoire de la Sacem (vidéo-clips...) — Les extraits d’œuvres dramatiques et dramatico-musicales d’une durée inférieure à 20 minutes pour la télévision et 25 minutes pour la radio — Les textes de doublages et sous-titrages de films et téléfilms — Les œuvres étrangères représentées en France par les accords de réciprocité ou par les éditeurs. The Sacem is a not-for-profit civil partnership managed by music creators and publishers. It encourages musical creation by protecting, representing and acting in the interests of authors, composers and music publishers. Its purpose is essentially to collect royalties and redistribute them in France and throughout the world. This purpose is fundamental to perpetuate the creation and functioning of the music industry. It has a broad scope of action: from live entertainment to individual consumption, the Sacem works to disseminate music while respecting the artists and their creation. It is a dynamic entity keeping abreast of the current national and international music trends and environment. It has a broad and diversified repertoire and as such constitutes an authors’ society without borders in which 37 million works from the worldwide repertoire are represented: — Musical works with or without lyrics, variety, jazz, rock, rap, techno, zouk, reggae, symphonic, electroacoustic, traditional music, music from all over the world — Music films, audiovisual works and advertising — Poems, sketches — Audiovisual productions with an exclusively musical subject or applying to works in the Sacem repertoire (video clips, etc.) — Extracts from dramas and musical dramas having a duration of less than 20 minutes for television and less than 25 minutes for radio — Dubbing and subtitle texts for films and made-for-TV films — Foreign works performed in France by reciprocity agreements or by the publishers RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA CTIG - Comité du tourisme des îles de guadeloupe CTIG – Guadeloupe Islands Tourist Board 5, square de la Banque BP 555 97166 Pointe-à-Pitre cedex T : +590 (0)5 90 82 09 30 F : +590 (0)5 90 83 89 22 [email protected] 85 84 RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA LES PARTENAIRES PUBLICS LES PARTENAIRES PUBLICS L’association Ciné Woulé, dont la devise « Si tu ne vas pas au cinéma, le cinéma viendra à toi ! » reflète le concept de cinéma itinérant, œuvre depuis 8 ans, à travers différents dispositifs nationaux ou locaux (« cinéville », « École et cinéma », réseaux ciné-club, festival de courts métrages...) dans le domaine de la diffusion cinématographique. LThe association Ciné Woulé, whose motto is “If you don’t go to the cinema, the cinema will come to you!” and an example of the concept of the mobile cinema, has been working in cinema distribution for the last eight years via several national or local projects (“cinéville”, “school and cinema”, cine club networks, short film festivals). Sisgwa CGTG - Cinéma Spectacle Audiovisuel Gwadloup 4, cité artisanale de Bergevin 97110 Pointe à Pitre Ce syndicat tend à regrouper toute personne domiciliée en Guadeloupe, en possession d’un bulletin de salaire du spectacle, et employé de manière intermittente, qu’il ouvre des droits à l’Assedic ou non. Il concerne également ceux qui souhaitent en faire l’acquisition et qui exercent un de ces métiers. Il a pour objectif de participer à la structuration de la profession. Membership of this association is open to any person domiciled in Guadeloupe who has a pay slip as a salaried employee in the entertainment industry and who is employed intermittently, whether or not the person is entitled to unemployment benefits from the Assedic. Its members can also be people wanting to obtain such benefits and who perform one of those professions. Its objective is to participate in structuring the profession. C Nou Menm - L’œil du Mokoyombi T : +590 (0)5 90 84 25 65 T : +590 (0)6 90 50 55 90 [email protected] www.cnoumenm.com Structuré en association loi 1901 depuis 2004, C NOU MENM est un collectif de professionnels de l'image et du son qui se positionne comme un espace de recherche et de création artistique. Structured as an association governed by the 1901 law since 2004, C NOU MENM is a collective of image and sound professionals which is positioned as a area for artistic research and creation. APCAG – Association pour le développement du Cinéma d’art et d’essai en Guadeloupe APCAG (Association for the Development of Art House Films in Guadeloupe) imm. Stab Gouyer - 7, rue Ferdinand Forest ZI. de Jarry - 97122 Baie-Mahault guadeloupe fwi T : +590 (0)5 90 38 40 02 F : +590 (0)5 90 38 60 68 [email protected] / www.apcag-cinema.com L'APCAG s’est engagée dans la mise en place d’un réseau de promotion et de distribution de films d’art et d’essai, de films du Sud et tout particulièrement de films de la Caraïbe. Elle entend ainsi contribuer à la diversité culturelle locale et au renforcement du lien social en Guadeloupe. L’APCAG est membre de L’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art & d’Essai). The APCAG is involved in setting up a network to promote and distribute art house films, films from the South and quite particularly films from the Caribbean. It intends in this way to contribute to local cultural diversity and strengthening social connections in Guadeloupe. The APCAG is a member of the AFCAE (French Art House Film Association). APCIAG L’APCIAG (Association des producteurs de cinéma et d’audiovisuel de Guadeloupe) est une association regroupant 17 producteurs de cinéma et d’audiovisuel. L’APCIAG participe activement au développement de la création cinématographique et audiovisuelle en Guadeloupe et dans l’ensemble de la région. The APCIAG (Guadeloupe Association of Cinema and Audiovisual Producers) is an association whose members are 17 cinema and audiovisual producers. The APCIAG participates actively in developing cinema and audiovisual creation in Guadeloupe and in the region as a whole. GPOS - Groupement des Producteurs et Organisateurs de Spectacles GPOS (Grouping of Producers and Organizers of Entertainment) imm. grand tourisme creole zone de frêt de l’ancienne aérogare du Raizet 97139 Les Abymes T : +590 (0)6 90 59 12 26 F : +590 (0)5 90 26 46 02 [email protected] Le GPOS (Groupement des Producteurs et Organisateurs de spectacles – Guadeloupe) est composé d’entrepreneurs du spectacle vivant de droit privé dont les métiers relèvent de licences d’entrepreneurs de spectacles. The members of the GPOS, a private entity, are promoters of live entertainment whose professions requires them to hold a license as a promoter of live entertainment. RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA Ciné Woulé Cesaire Jean-Marc 72d zone d’activité le Pérou Petit Pérou - 97139 Abymes T : +590 (0)5 90 21 37 99 F : +590 (0)5 90 21 42 73 [email protected] 87 86 RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA LES PARTENAIRES PRIVÉS THE PRIVATE PARTNERS Tournage Cœur Chamallow Ça tourne ! Rolling ! 89 94 RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX K. De Kermadec (crédit photo : G.Schwarb) LE CASTING LOCAL LOCAL CASTING Lamentin Luc Saint-Eloy Astrid Siwsanker Abymes Francine Baltus Marie-Andrée Basile Fleurtide Basses Yanis Cilirie Maurice Debranche Lucile Kancel Ude Nabajoth Boulère Pascal Anse-Bertrand Patrick Laug Mishino Anses D’arlet - Martinique Charlotte Gressier Baie-Mahault Varenthia Antoine Auriana Annonay Marga Anzala Emmanuel Binga Montserrat Boy-Castay Charles Gluck Raquel Jouanneau Charles Reimonenq Bouillante Sophie Berger Guy Echevin Fort-de-France Gloriah Bonheur Le Gosier Christian Augustin Paola Gabriel Gunther Germain Pedro Izquierdo Vicky Jean-Louis Carole Lolia-Zami Josette Martial Jean-Michel Martial Morne-à-L’eau Marie-Noëlle Eusèbe Le Moule Djedje Apali Barbara Keller Petit-Bourg Gérard Lefort Pointe-à-Pitre Rodolphe Dardol Karine Pedurand Jessy Schuster Sainte-Anne Isabelle Kancel Isabelle Lopes LE RÉPERTOIRE DES TECHNICIENS LOCAUX DIRECTORY OF LOCAL TECHNICIANS Pour plus d’informations : www.guadeloupefilm.com Merci de prendre contact avec le Bureau d’Accueil des Tournages pour recevoir les coordonnées souhaitées. T : +590 (0)5 90 80 41 57 [email protected] Saint-Claude Dorothée Dulys SCÉNARIO SCREENPLAY Petit-Canal Christophe Tafial Saint-Esprit Daniely Francisque Abymes Eléonore Ettewiller Pointe-à-Pitre Jessy Schuster Welsia Forstin Baie-Mahault Jocelyne Beaumont (assistant de prod) Amandine Grange (assistant de prod, secrétaire de prod) Saint-Francois Gaspard-Dit-Y-Man Arendel Laurence Joseph Baie-Mahault Jocelyne Beaumont Didier Legros Saint-Claude Steffie Gilles Deshaies Renaud Mathieu (dir. de prod) Sainte-Rose Tiberge Tiberge Olivier Van Helden Deshaies Richard Kancel Sainte-Rose Tiberge Tiberge Terry Jean Lamentin Chelda Nessal (dir. de prod, assistant de prod., secrétaire de prod) Trois-Rivieres Pierre Le Bras Vieux-Habitants Magali Solignat Fort-de-France Olivier Baudot Montézume Gourbeyre Cédric Budon Le Gosier Clément Ndzana Les Anses D’arlet Eugénie Gressier Schoëlcher Roland Brival PRODUCTION PRODUCTION Abymes Jeff Fidelin (dir. de prod.) Royan Loïc (assistant de prod.) Wilfried Nice (comptable de prod.) For further details (and the bilingual lexicon) : www.guadeloupefilm.com Please contact the Film Reception and Resource Office (B.A.T.) to obtain the details you are looking for. T : +590 (0)5 90 80 41 57 [email protected] Dimitry Zandronis (assistant de prod) Astrid Siwsanker (dir. de prod.) Le Gosier Marlene Charles-Nicolas (comptable de prod., administrateur de prod.) Véronique Delort (assistant de prod., secrétaire de prod.) Carole Ghouini (assistant de prod.) Daity Lauriette Gaydu (assistant de prod.) Le Moule Daniel Symphorien (assistant de prod.) Sandrine Tresor (dir. de prod.) Petit-Bourg Aurélie Fabre (assistant de prod., dir. de prod.) Laurent Barlagne (dir. de prod.) Anaïck Calif (assistant de prod.) Gennike Mayers (assistant de prod.) Pointe-à-Pitre Jessy Schuster (dir. de prod., assistant de prod.) RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS chapitre 7 : Directory and tools 91 RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS 90 chapitre 7 : Répertoires et outils 92 Baie-Mahault Raquel Jouanneau (réal.) Didier Legros (assistant réal. adjoint, assistant casting, chargé de file figuration, chef de file) Sandrine Alexis (scripte) Amandine Grange (1er assistant réal., assistant réal. adjoint, assistant casting) Aminata Touré (assistant réal. adjoint, repéreur de décors) Basse-Terre Gigi Béreaud (2nd assistant réal.) Aurielle Tchetchenigbo (2nd assistant réal.) Ferry Olivier Kancel (réal.) Le Gosier Erick Alexis-Michaux (réal.) Valérie Parratte (dir. de casting) Gourbeyre Élodie Hilaire (assistant réal. adjoint, assistant scripte adjoint, 2nd assistant réal.) Lamentin Dimitry Zandronis (réal.) Le Gosier Frank Bruggemann (assistant réal. adjoint) Audrey Dilant (réal.) Carole Ghouini (assistant réal. adjoint) Clément Ndzana (réal.) Anne Trinquelle (2nd assistant réal.) Les Anses D’arlet Eugénie Gressier (scripte) Mana Carolina Patrigeon (1er assistant réal., 2nd assistant réal., scripte) Petit-Bourg Aurélie Fabre (scripte, 1er assistant réal.) Abel Bichara (réal., 1er assistant réal., 2nd assistant réal.) Bruno Peruch (réal.) Petit-Canal Pierre Dahomay (1er assistant réal., 2nd assistant réal., réal.) Pointe-à-Pitre Claude Jean-Charles (1er assistant réal., 2nd assistant réal.) Port-Louis Fabrice Pierre (réal.) Remire Montjoly Carla Evans (1er assistant réal.) Saint-Francois Jen Dabancens (assistant scripte adjoint, 2nd assistant réal., chargé de file figuration, chef de file) Frédéric Foret (réal., 1er assistant réal., 2nd assistant réal.) Saint-Claude Steffie Gilles (2nd assistant réal.) Sainte-Anne Sarah Minchin (assistant scripte adjoint, assistant réal. adjoint, scripte) Indy Simion (2nd assistant réal.) Sainte-Rose Maud Bandou Hostache (repéreur de décors) Aidia Songeons (assistant décorateur adjoint, 1er assistant décorateur) Yannick Titeca Beauport (assistant décorateur adjoint, peintre, accessoiriste meublage) Baie-Mahault Sébastien Muller (2nd assistant décorateur, accessoiriste plateau, 1er assistant décorateur) Luidji Cadignan (assistant décorateur, accessoiriste) Schoelcher Bénédicte Clariget (chargé de file figuration, chef de file, dir. de casting, assistant casting) Yohann Guglielmetti (réal.) Bouillante Jean Nanga (régisseur d'extérieur, accessoiriste meublage, 1er assistant décorateur) Vieux-Habitants Doumey Durieux (repéreur de décors) Capesterre-Belle-Eau Agnes Dahan (assistant décorateur, maquettiste) DÉCORATION / CONSTRUCTION DECORATION / CONSTRUCTION Fort-de-France Fabienne Lalaus (peintre, tapissier, sculpteur) Abymes Jean-Michel Rilcy (accessoiriste plateau, constructeur, assistant décorateur adjoint) Gourbeyre Tatiana Smadja (peintre, ensemblier) Le Gosier Jean-Baptiste Potier (assistant décorateur adjoint, constructeur) Sainte-Anne Romain Herve (1er assistant décorateur, assistant décorateur adjoint, constructeur) Marin Stéphane Rouch (menuisier traceur) Sainte-Rose Maud Bandou Hostache (chef décorateur) Olivier Van Helden (maquettiste) Morne-à-L’eau Daphné Girault (ensemblier, accessoiriste meublage, peintre) Pointe-à-Pitre Charles Rousseau (maquettiste) Karine Dumabin (régisseur d'extérieur) Remire Montjoly Carla Evans (assistant décorateur, ensemblier, accessoiriste meublage) Robert Jimmy Gotal (1er assistant décorateur) Saint-Martin Evry Gibelin (chef décorateur, accessoiriste plateau,1er assistant décorateur) Vieux-Habitants Doumey Durieux (régisseur d'exterieur) RÉGIE LOGISTICS Abymes Thierry Basses (régisseur général, régisseur adjoint, assistant régisseur adjoint) Alain-Olivier Foggea (assistant régisseur adjoint) Axel Lafleur (assistant régisseur adjoint, chauffeur de prod.) Philippe Larochelle (chauffeur de prod., repéreur de décors) Royan Loïc (assistant régisseur adjoint) Yohan Maurin (régisseur adjoint) Laurent Mavounzi (assistant régisseur adjoint) Ude Nabajoth (régisseur général, régisseur adjoint, repéreur de décors) Wilfried Nice (chauffeur de prod.) Jean-Michel Rilcy (régisseur adjoint, chauffeur de prod., assistant régisseur adjoint) Yannick Titeca Beauport (repéreur de décors) Baie-Mahault Isabelle Bonhomme (chauffeur de prod.) Raquel Jouanneau (régisseur général) Sébastien Muller (régisseur adjoint, assistant régisseur adjoint, chauffeur de prod.) Luidji Cadignan (assistant régisseur adjoint, repéreur de décors) Charles Gluck (assistant régisseur adjoint) Rudy Rabau (assistant régisseur adjoint, chauffeur de prod.) Aminata Touré (repéreur de décors) RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS Abymes Axel Lafleur (assistant réal. adjoint, chargé de file figuration, chef de file, 1er assistant réal.) Katia Palmier (scripte) Samuel Tanda (réal.) Fort-de-France Teddy Albert (1er assistant réal., 2nd assistant réal. / assistant réal. adjoint) 93 MISE EN SCÈNE FILM DIRECTION Capesterre-Belle-Eau Sophie Louisir (chauffeur de prod., assistant régisseur adjoint) 94 RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS Case Pilote Marie-Yolande Richard Vachat (assistant régisseur adjoint) Deshaies Manuel Naime (chauffeur de prod., repéreur de décors, assistant régisseur adjoint) Gourbeyre Élodie Hilaire (assistant régisseur adjoint) Le Gosier Matthieu Boulmier - Lecalez (régisseur général, régisseur adjoint, repéreur de décors) Frank Bruggemann (régisseur adjoint) Le Moule Daniel Symphorien (régisseur général) Marin Stéphane Rouch (assistant régisseur adjoint) Petit-Bourg Mahery Rakotoarivony (assistant régisseur adjoint, chauffeur de prod) Caroline Vaughan (assistant régisseur adjoint) Pointe-à-Pitre Karine Dumabin (régisseur adjoint) Saint-Francois Alexis Oros (assistant régisseur adjoint, chauffeur de prod.) Saint-Martin Evry Gibelin (régisseur général, régisseur adjoint) Sainte-Rose Joseph Galan (assistant régisseur adjoint) MACHINERIE GRIP Baie-Mahault Rudy Rabau Le Gosier Jean-Baptiste Potier Petit-Bourg Marius Ronssin Saint-Francois Alexis Oros SON SOUND Abymes Ronald Barrière (chef opérateur son, ingénieur du son, 1er assistant son, monteur son) David Datil (chef opérateur son, ingénieur du son) Ude Nabajoth (chef opérateur son, ingénieur du son, compositeur, mixeur) Baie-Mahault Isabelle Bonhomme (compositeur, monteur son, 1er assistant son) Vacances scolaires et jours fériés de la Guadeloupe 2013 Guadeloupe 2013 school vacations and public holidays Vacances scolaires et jours fériés de la Guadeloupe 2014 Guadeloupe 2014 school vacations and public holidays JANVIER / JANUARY JANVIER / JANUARY 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 AVRIL / APRIL 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 Sainte-Rose Joseph Galan Sainte-Anne Zoran Pierelli Schoelcher Herve Lezin Eddy Surena Vieux-Fort Frédérick Grain 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 6 13 20 27 7 14 21 28 OCTOBRE / OCTOBER Morne-à-L’eau Ludovic Sadjan (perchman, 1er assistant son, mixeur) 7 14 21 28 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 1 2 3 7 8 9 10 14 15 16 17 21 22 23 24 28 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 5 12 19 26 6 13 20 27 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 4 11 18 25 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 JUILLET / JULY 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 1 8 15 22 29 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 FÉVRIER / FEBRUARY 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 1 2 7 8 9 14 15 16 21 22 23 28 5 12 19 26 6 13 20 27 1 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 6 13 20 27 4 11 18 25 5 12 19 26 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 7 14 21 28 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 1 8 15 22 29 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 DÉC. / DECEMBER NOV. / NOVEMBER 3 10 17 24 3 10 17 24 31 STEP. / SEPTEMBER AOÛT / AUGUST 5 12 19 26 MARS / MARCH JUIN / JUNE MAI / MAY OCTOBRE / OCTOBER DÉC. / DECEMBER 3 10 17 24 6 13 10 27 AVRIL / APRIL STEP. / SEPTEMBER NOV. / NOVEMBER 4 11 18 25 MARS / MARCH JUIN / JUNE AOÛT / AUGUST Gourbeyre Cédric Budon (mixeur, compositeur) 1 8 15 22 29 4 11 18 25 MAI / MAY JUILLET / JULY Bouillante Guy Echevin (compositeur) Claude Wattier (chef opérateur son, ingénieur du son, illustrateur sonore, mixeur) FÉVRIER / FEBRUARY 2 9 16 23 30 1 8 15 22 29 2 9 16 23 30 3 10 17 24 31 4 11 18 25 5 12 19 26 6 13 20 27 7 14 21 28 RÉPERTOIRES OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS RÉPERTOIRES ET OUTILS ET / RÉPERTOIRES ET OUTILS Bouillante Jean Nanga (repéreur de décors, régisseur général, chauffeur de prod.) Anne Trinquelle (régisseur adjoint, repéreur de décors, chauffeur de prod.) Hélène Valenzuela (repéreur de décors) 95 Basse-Terre Gigi Béreaud (assistant régisseur adjoint) Sainte-Luce Lorena Lebigot (1er assistant son, perchman) 96 RÉPERTOIRES ET OUTILS / RÉPERTOIRES ET OUTILS Schoelcher Yohann Guglielmetti (compositeur) Vieux-Fort Julien Lachaud (perchman) IMAGE IMAGE Abymes Jean-Yves Adelo (cadreur, opérateur spécialisé) Murielle Anne-Robertine (photographe de plateau) Jeff Fidelin (opérateur spécialisé) Andy Nelsom (cadreur, steadycamer, directeur de la photographie) Bouillante Stéphane Abenaqui (1er assistant opérateur) Capesterre-Belle-Eau Agnès Dahan (photographe de plateau) Fort-de-France Teddy Albert (cadreur, steadycamer, technicien vidéo) Olivier Baudot Montézume (cadreur) Le Gosier Audrey Dilant (dir. de la photographie) Nicolas Lesueur (2nd assistant opérateur) Frédéric Rancé (cadreur) Laurent Thorin (cadreur) Hélène Valenzuela (photographe de plateau, 1er assistant opérateur) Le Moule Philippe Virapin (photographe de plateau) Les Trois Ilets Alexandre Ferrini (1er assistant opérateur, dir. de la photographie, 2nd assistant opérateur) Morne-à-L’eau Avner David (technicien vidéo, cadreur) Petit-Bourg Christophe-André-Roger Malinur (cadreur, 1er assistant opérateur, technicien vidéo) Abel Bichara (cadreur) Bruno Peruch (cadreur) Pointe-à-Pitre Axel Dragin (cadreur, 2nd assistant opérateur) Charles Rousseau (photographe de plateau) Catherine-Lydie Francius (2nd assistant opérateur, assistant opv adjoint, photographe de plateau) Claude Jean-Charles (cadreur) Port-Louis Fabrice Pierre (cadreur, photographe de plateau) Robert Jimmy Gotal (cadreur) Sainte-Anne Jerry Pradon (2nd assistant opérateur, assistant opv adjoint) Sainte-Rose Olivier Van Helden (opérateur spécialisé, technicien vidéo) Saint-Francois Eric Corbel (photographe de plateau) Herve Lezin (cadreur, technicien vidéo, 1er assistant opérateur) Trois Rivieres Lynda d'Alexis (1er assistant opérateur, 2nd assistant opérateur, assistant opv adjoint) MONTAGE IMAGE FILM EDITING Abymes Jean-Yves Adelo (chef monteur, monteur) Samuel Tanda (monteur, assistant monteur) Aurielle Tchetchenigbo (monteur / assistant monteur) Baie-Mahault Stephane Walczak (monteur, assistant monteur) Sandrine Alexis (monteur) Bouillante Stéphane Abenaqui (monteur, assistant monteur) Sainte-Luce Lorena Lebigot (monteur) Sainte-Rose Corinne Elin (assistant monteur) MAQUILLAGE MAKE-UP Le Gosier Frédéric Rancé (monteur, chef monteur, assistant monteur) Laurent Thorin (monteur) Goyave Laurence Dulac Le Moule Sandrine Tresor (chef monteur) Le Moule Flavienne Mabea Mana Carolina Patrigeon (assistant monteur) Saint-Francois Corinne Bisso Morne-à-L’eau Avner David (assistant monteur) Petit-Bourg Laurent Barlagne (chef monteur) Pointe-à-Pitre Axel Dragin (assistant monteur) Catherine-Lydie Francius (monteur, assistant monteur, tonteur truquiste) Lamentin Karine Gatibelza COSTUME – HABILLAGE COSTUMES – WARDROBE Abymes Naike Lafleur (habilleur) Case Pilote Marie-Yolande Richard Vachat (habilleur, costumier, styliste) Fort-de-France Fabienne Lalaus (costumier, styliste, habilleur) Lamentin Astrid Siwsanker (chef costumier, créateur de costume) Le Moule Helene Behar (costumier, styliste, habilleur, chef costumier, créateur de costume) Flavienne Mabea (habilleur) Saint-Francois Aidia Songeons (habilleur, costumier, styliste) Jade Page (Habilleur) COIFFURE HAIR-DRESSING Lamentin Karine Gatibelza Saint-Francois Corinne17 Bisso CASCADEUR STUNT Vieux-Habitants Fabrice Dufour TECHNICIENS ÉLECTRICITÉ BEST BOYS / GAFFER Abymes Alain-Olivier Foggea Karine Gama Philippe Larochelle Andy Nelsom Baie-Mahault Karl Trebla Deshaies Manuel Naime Morne-à-l’Eau Jean-Pierre Garbin Petit-Bourg Marius Ronssin Vieux-Fort Frédérick Grain TECHNICIENS DIVERS OTHER TECHNICIANS Abymes Yohan Maurin (cuisinier) Trois Rivieres Mikael Poullet (projectionniste) Lynda d'Alexis (projectionniste) RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS Pointe-Noire Laury Coesy (perchman, monteur son) Baie-Mahault Stephane Walczak (cadreur, 2nd assistant opérateur) Julien Durand (photographe de plateau) Karl Trebla (cadreur) 97 Petit-Canal Christophe Tafial (1er assistant son, monteur son, perchman) 98 Abymes Inside T : +590 (0)6 90 46 57 96 Mizikzone T : +590 (0)6 90 31 93 10 Baie-Mahault Societe Exterieur Jour T : +590 (0)5 90 95 78 65 Eurl Oasis T : +590 (0)5 90 26 73 03 Canal 10 T : +590 (0)5 90 26 73 03 Nuage Production T : +590 (0)5 90 38 30 74 Latitude 21 T : +590 (0)5 90 41 41 42 West-Indies Production et Communiction Multimedia T : +590 (0)5 90 38 27 89 Skyprod T : +590 (0)5 90 92 40 21 Karayb T : +590 (0)5 90 26 61 44 Fautra Marketing Company T : +590 (0)5 90 90 38 77 Prod Facile T : +590 (0)6 90 82 48 02 Toi Moi & Nous T : +590 (0)6 90 56 71 05 Good Morning Productions T : +590 (0) 5 90 94 19 79 Bouillante K.O- Prod + 590 (0)6 90 19 02 35 Walprod +590 (0)5 90 98 18 54 For further details (and the bilingual lexicon) : www.guadeloupefilm.com Please contact the Film Reception and Resource Office (B.A.T.) to obtain the details you are looking for. T : +590 (0)5 90 80 41 57 [email protected] Capesterre-Belle-Eau Thriygh my vision Prod +590 (0)5 90 86 87 46 Petit-Bourg Kd Club Tv T : +590 (0)6 90 68 08 11 Deshaies Atlantique Productions +590 (0)6 30 55 21 52 Pointe-à-Pitre Eye & Eye Production T : +590 (0)6 90 67 87 88 Gourbeyre Sarl News TV +590 (0)6 90 56 15 42 Saint-Francois Bca Communication T : +590 (0)5 90 26 90 88 Karudreams T : +590 (0)5 90 82 73 12 Le Gosier Imatechnologie T : +590 (0)6 90 50 12 70 Art & Vision Productions T : +590 (0)6 90 55 94 26 Le Moule Riddim Production T : +590 (0)5 90 25 26 69 Madras Fm Television T : +590 (0)6 90 35 05 51 Saint-Anne Neoprod ste T : +590 (0)5 90 88 30 23 Nicolas T : +590 (0)5 90 24 22 14 Trois Rivieres Rektangle Production +590 (0)5 90 03 20 57 CODE APE 5911B PRODUCTION DE FILMS INSTITUTIONNELS ET PUBLICITAIRES APE CODE 5911B PRODUCTION OF INSTITUTIONAL AND ADVERTISING FILMS Abymes Régie latine de publicité et de communication +590 (0)5 90 97 43 49 Wistid Production +590 (0)5 90 22 47 90 Baie-Mahault Videolab memories +590 (0)5 90 94 86 02 Hyperbole Production +590 (0)6 90 32 52 38 Luancom +590 (0)6 90 74 31 44 Bgt prod +590 (0)6 90 92 48 39 2Kpixel +590 (0)6 90 30 40 95 Basse-Terre Vision Caraibes T : +590 (0)6 90 33 95 53 Le Gosier Société de Communication Informatique et multimedia +590 (0)6 90 82 48 02 Petit-Bourg Solo +590 (0) 5 90 94 89 48 Corval Productions +590 (0)5 90 38 71 80 Pointe-à-Pitre Debar and Co +590 (0)5 90 26 70 27 Tan k faire plus +590 (0)6 90 35 40 95 Saint-Francois Dipa Prod +590 (0)6 90 64 55 99 CODE APE 5911C PRODUCTION DE FILMS POUR LE CINÉMA APE CODE 5911C PRODUCTION OF FILMS FOR THE CINEMA Baie-Mahault Waka Film International +590 (0)6 90 65 06 23 Visual Sante +590 (0)5 90 86 01 55 Le Moule Les Films Du Racoon +590 (0)6 90 76 34 29 Pointe-à-Pitre Good Mood Generation Studios +590 (0)6 90 33 55 03 Saint-Anne Syncroteam +590 (0)5 90 22 99 63 CODE APE 5912Z PRESTATIONS DE SERVICES POST PRODUCTION AUDIOVISUELS APE CODE 5912Z POST-PRODUCTION AUDIOVISUAL SERVICES Basse-Terre Concept-X T : +590 (0)6 90 90 18 87 Petit-Bourg Bdg Consulting +590 (0)5 90 26 76 52 Saint-Francois Image et Son +590 (0)6 90 35 03 31 CODE APE 5920Z ENREGISTREMENT SONORE ET ÉDITION MUSICALE APE CODE 5920Z SOUND RECORDING AND MUSIC PUBLISHING Abymes Gdb Industrie +590 (0)5 90 82 85 94 Laocoon Prod +590 (0)6 63 03 64 04 Anse-Bertrand Little Prod +590 (0)6 90 61 75 46 Sarl Alpha Prim +590 (0)6 90 76 97 57 Baie-Mahault Kickilla Records +590 (0)6 90 21 22 90 Kcop Agency +590 (0)6 90 30 30 26 Player One +590 (0) 6 90 48 48 29 Win medias plus +590 (0)5 90 94 19 79 Madosino +590 (0)6 90 74 30 03 RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS CODE APE 5911A PRODUCTION DE PROGRAMMES AUDIOVISUELS APE CODE 5911A PRODUCTION OF AUDIOVISUAL PROGRAMS Pour plus d’informations : www.guadeloupefilm.com Merci de prendre contact avec le Bureau d’Accueil des Tournages pour recevoir les coordonnées souhaitées. T : +590 (0)5 90 80 41 57 [email protected] 99 LES PRODUCTEURS PRODUCERS Le Gosier Belplace Music +590 (0)5 90 84 59 78 Skysayah +590 (0)6 96 07 58 60 100 RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS Morne-à-l’Eau Third way +590 (0)590 24 26 26 Petit-Bourg Ghl PUblishing +590 (0)5 90 03 63 14 Pointe-à-Pitre Disques debs +590 (0)5 90 82 07 06 Step out Productions +590 (0)6 90 37 12 65 West Music +590 (0)5 90 91 43 56 West Indies Avenue +590 (0)6 90 71 34 18 Saint-Francois Société E-Streetz Corp +590 (0)5 90 68 51 12 Kit Music Caraibes +590 (0) 6 90 20 45 90 Rd Editions +590 (0)6 90 99 45 24 CODE APE 6010Z ÉDITION ET DIFFUSION DE PROGRAMMES RADIO APE CODE 6010Z PUBLISHING AND BROADCASTING OF RADIO PROGRAMS Abymes Nord Communication T : +590 (0)5 90 83 96 96 Zouk Communication T : +590 (0)5 96 50 70 13 Baie-Mahault Radio Bis-Trace Fm T : +590 (0)26 74 74 T : +590 (0)32 07 98 Compagnie Guadeloupéenne de Radiodiffusion T : +590 (0)6 90 63 51 53 Pointe-à-Pitre Radio Culture Zouk T : +590 (0)6 90 35 97 93 CODE 6020A ÉDITION DE CHAINES GÉNÉRALISTES CODE 6020A PRODUCTION OF GENERAL CHANNELS Baie-Mahault France Télévisions T : +590 (0)5 90 60 96 96 Réseau France Outre-Mer T : +590 (0)90 60 96 10 Guadeloupe Télévision T : +590 (0)90 41 37 82 Pointe-à-Pitre Pierin Production Communication T : +590 (0)5 90 26 26 24 CODE 9001Z ARTS ET SPECTACLE VIVANT CODE 9001Z ARTS AND LIVE ENTERTAINMENT Abymes Agence Karicom +590 (0)5 90 82 52 55 Moue’Zart +590 (0)5 90 90 33 80 Agence Caribéenne de développement artistique +590 (0)5 90 93 20 36 Gwada’ Musique +590 (0)6 90 59 12 26 Anse-Bertrand Espace l’Esthephano +590 (0)5 90 24 15 86 Baie-Mahault Kreol Karaoke +590 (0)5 90 32 44 12 Alizes Publishing +590 (0)5 90 94 22 09 Sl concept +590 (0)6 90 57 61 28 L’extérieur +590 (0)6 90 63 13 31 Terre de fête +590 (0)5 90 99 48 70 Perspectives Guadeloupe +590 (0)5 90 38 41 05 Mozaik Kreyol +590 (0)6 90 39 93 25 Basse-Terre Sunlight T : +590 (0)5 90 80 22 58 Prestacle T : +590 (0)5 90 32 26 19 Lamentin Fregat’s Production +590 (0)5 90 25 99 72 Le Gosier Alex Matos Animation +590 (0)6 90 31 91 12 Carré noir and co +590 (0)6 90 64 19 58 Idscent Caraibes +590 (0)6 90 32 34 66 Petit-Bourg Virtus Production +590 (0)5 90 26 86 19 Anyway organization + 590 (0)6 90 54 22 42 Pointe-à-Pitre Groupe Mamina +590 (0)6 90 54 21 08 Culture Communication Evénement commerce +590 (0)6 90 64 14 45 Siwo.com +590 (0)5 90 20 29 84 Up Production +590 (0)6 90 61 76 67 Saint-Anne V’Ro on M +590 (0)6 90 86 10 03 Saint-Francois Sport’s Eco Culture Art et Show biz +590 (0)5 90 88 65 31 Realprod +590 (0)5 90 92 83 16 Mks Agency +590 (0)6 90 42 01 62 CODE 9002Z - ACTIVITÉS DE SOUTIEN AU SPECTACLE VIVANT CODE 9002Z – SUPPORT ACTIVITIES FOR LIVE ENTERTAINMENT Abymes JP Show +590 (0)5 90 91 23 61 Saros +590 (0)6 90 32 34 77 Baie-Mahault Ghl Music et Arts +590 (0)5 90 94 56 76 Des Arts en lumière +590 (0)6 90 95 71 57 RpGwada +590 (0)6 90 59 12 26 Griffith’s Production +590 (0)6 90 25 26 88 Focus +590 (0)6 90 35 05 30 Deux LL Prod +590 (0)6 90 75 01 95 Morne-à-l’Eau Corail Music +590 (0)5 90 214 55 73 Grip on zik +590 (0)6 90 65 93 12 Capesterre-Belle-Eau Hrg Sonocom +590 (0)6 90 75 85 65 Petit-Bourg World Mouv’ +590 (0)5 90 32 67 46 Gourbeyre Abo’son +590 (0)5 90 03 52 11 Pointe-à-Pitre Parfum d’aventure +590 (0)5 90 88 47 62 Lamentin Gwadenmizik +590 (0)5 90 83 77 29 Sainte-Rose Caraibes Install’ +590 (0)6 90 80 26 52 Le Gosier Red Prod +590 (0)6 90 56 28 83 Saint-Francois Q.E.R+ +590 (0)6 90 63 34 25 Caribbean kit Music +590 (0)6 90 19 79 24 Le Moule Magic Events +590 (0)6 90 84 77 46 Saint-Claude Mouvan’s Services cinq étoiles +590 (0)6 90 57 44 54 Skz Consulting event’s +590 (0)6 90 72 53 17 Sono System plus +590 (0)6 90 36 95 36 RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS Lamentin Ramses Duke Production +590 (0)6 90 41 20 48 Saint-Anne Netty prod +590 (0)5 90 95 23 07 Clean Musik Productions +590 (0)6 90 83 79 21 101 Gourbeyre Imperial Production +590 (0)6 90 57 12 10 102 Deshaies Caraïbes Bonheur **** À partir de 84 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Domaine de la Pointe Batterie *** À partir de 146 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Tainos Cottages À partir de 99 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Bord de mer À partir de 234 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Le Gosier La Creole Beach Hôtel & Spa **** À partir de 185 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Karaibes Hotel ** À partir de 70 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Canella Beach Hotel À partir de 103 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Auberge de la Vieille Tour **** À partir de 279 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Residence Turquoise À partir de 162 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Hôtel Résidence & Spa *** À partir de 88 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Karibea Beach Resort *** À partir de 50 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Cap Sud Caraibes Hotel À partir de 68 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Pointe-à-Pitre Saint John Perse ** À partir de 84 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Pointe Noire Kotési À partir de 201 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Hotel Eden Palm **** À partir de 115 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Sainte-Anne Le Rotabas ** À partir de 82 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Hotel le Diwali *** À partir de 120 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Le Grand Large ** T : +590 (0)1 57 32 38 91 La Toubana Hôtel & Spa **** À partir de 331 € T : +590 (0)1 57 32 35 66 Sainte-Rose Habitation du Comte *** T : +590 (0)1 57 32 38 91 Saint-François Résidence Le Vallon À partir de 237 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 La Cocoteraie **** À partir de 166 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Hotel Residence Golf Village *** À partir de 214 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 La Plantation Resort & Spa À partir de 194 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Bwa Chik Hotel & Golf *** À partir de 152 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Village de Bragelogne *** À partir de 65 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Les Boucaniers *** T : +590 (0)1 57 32 38 91 Hotel La Metisse *** À partir de 159 € T : +590 (0)1 57 32 38 91 Villa Maga Mare-Gaillard T : +590 (0)6 90 56 15 66 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION LES HÔTELS HOTELS chapter 8: Practical information 103 chapitre 8 : Informations pratiques Pointe Noire Gite Litchi [email protected] T : +590 (0)5 90 38 56 77 Gite Ti Colas www.habitation-colas.com T : +590 (0)5 90 98 34 76 La Vieille Sucrerie 4 bungalows de 2 chambres www.lavieillesucrerie.fr Rochers Caraibes 3 bungalows de 4 personnes www.rocherscaraibes.com T : +590 (0)6 90 74 24 77 Sainte-Anne Alizes Bungalows Bungalows de3 et 4 personnes www.alizes-bungalows.fr T : +590 (0)5 90 85 85 91 Aloes Vacances Duplex jusqu’à 28 personnes T : +590 (0)6 90 57 85 42 Bungalows Malueva www.malueva.fr T : +590 (0)5 90 88 15 17 Casa Bambou Bungalows de 4 et 6 personnes [email protected] T : +590 (0)5 90 85 10 13 BidKreyol 5 villas pour 22 personnes www.nidkreyol.com T : +590 (0)6 90 76 98 89 Ti Val Location www.guadeloupe.com T : +590 (0)5 90 88 91 97 Saint-François Cannelle Antilles jusqu’à 22 personnes www.cannelle-antilles.fr T : +590 (0)6 90 33 03 03 Couleur Vanille jusqu’à 20 personnes www.couleur-vanille.com T : +590 (0)5 90 47 09 04 Domaine de May jusqu’à 80 personnes www.domainedemay.fr T : +590 (0)5 90 88 45 43 Gites Rêves en Îles jusqu’à 32 personnes www.gite-revesemiles.com T : +590 (0)6 90 62 63 20 La Boungainvillee Bungalows de 4 personnes www.labougainvillee.com T : +590 (0)5 90 88 57 18 La Maison Calebasse jusqu’à 9 personnes www.lamaisoncalebasse.com T : +590 (0)6 90 34 07 77 Latitude 16°N 61°W Villa jusqu’à 13 personnes www.villa-guadeloupe.eu T : +590 (0)5 90 88 70 87 Le Colibri Gite jusqu’à 12 personnes www.gitecolibri.com T : +590 (0)6 90 46 87 46 Mancenillier Villa de 6 personnes www.ansemancillier.com T : +590 (0)5 90 90 16 08 Maracuda Bungalows 6 bungalows jusqu’à 16 personnes www.maracudja.org T : +590 (0)5 90 93 61 60 Villa Boubou Villa de 4 à 12 personnes T : +590 (0)6 90 62 75 74 LOCATIONS DE VÉHICULES CAR RENTAL Abymes Speed location T : +590 (0)5 90 85 26 72 Roulinos Express T : +590 (0)5 90 20 14 02 Oasis location T : +590 (0)6 90 38 45 35 Atlantis location T : +590 (0)5 90 21 48 18 Budon location T : +590 (0)5 90 20 15 51 Car Système T : +590 (0)5 90 88 98 27 Karukera car T : +590 (0)5 90 21 13 79 Magaloc T : +590 (0)5 90 89 90 59 Manijean T : +590 (0)5 90 83 72 25 Sixt T : +590 (0)5 90 21 13 44 Sky T : +590 (0)6 90 12 57 66 Société Guadeloupéenne de Location T : +590 (0)5 90 83 40 16 Soltour T : +590 (0)5 90 21 13 77 Speed location T : +590 (0)5 90 85 26 72 Tandem Location T : +590 (0)5 90 93 70 86 Autoparadize T : +590 (0)5 90 20 87 67 Bamyloc T : +590 (0)5 90 91 55 66 Budget Antilles T : +590 (0)5 90 21 46 57 Cara Location T : +590 (0)5 90 21 13 62 Caraibes Evasion T : +590 (0)5 90 90 38 71 Guadeloupe Car T : +590 (0)5 90 23 83 44 Guest Car T : +590 (0)5 90 48 76 68 Basse-Terre Sim Car T : +590 (0)5 90 81 62 22 Hertz T : +590 (0)5 90 99 04 00 Goyave Jd Location T : +590 (0)5 90 94 07 65 Sahai Alain T : +590 (0)5 90 95 84 20 Bouillante Amb T : +590 (0)6 90 72 32 78 Lamenti n Karu Car T : +590 (0)5 90 59 56 31 Capesterre-Belle-Eau Beleau car T : +590 (0)5 90 86 37 12 Otm T : +590 (0)5 90 86 16 78 Atcr T : +590 (0)5 90 81 21 16 Atlantic Car T : +590 (0)6 90 30 01 80 Petit-Bourg JR Location T : +590 (0)5 90 94 05 87 My As Auto T : +590 (0)5 90 86 32 51 Locadil T : +590 (0)5 90 95 34 34 PrimarLocaion T : +590 (0)5 90 95 46 00 Taillepierre T : +590 (0)5 90 81 24 83 Tutio Sylvie T : +590 (0)5 90 94 23 66 Vilocation T : +590 (0)5 90 95 59 78 Bozor Pascal T : +590 (0)5 90 99 08 01 ChirliasRuddy T : +590 (0)5 90 86 32 51 GwadLoc T : +590 (0)5 90 25 92 46 Hedreville Line T : +590 (0)5 90 95 43 81 Baie Mahault Location Réflexe T : +590 (0)5 90 26 03 61 Via Location T : +590 (0)5 90 98 82 47 REV-Car T : +590 (0)5 90 38 04 23 Deshaies Lascar location T : +590 (0)5 90 28 24 23 Fanely location T : +590 (0)5 90 28 52 11 Baillif Jumbo Car T : +590 (0)5 90 26 65 98 Rent Car T : +590 (0)5 90 26 65 98 Gourbeyre Augustin Michel T : +590 (0)5 90 92 22 62 La Marina Sun T : +590 (0)5 90 99 03 13 Suzelle Location T : +590 (0)6 90 93 33 67 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION Marie Galante Bungalows ‘Sun 7 Beach’ www.lagalette.net4 T : +590 (0)5 90 88 79 35 Gite Mes Desirs jusqu’à 4 personnes www.gitemesdesirs.net T : +590 (0)6 90 75 89 67 Le Touloulou jusqu’à 8 personnes www.letouloulou.com T : +590 (0)5 90 97 33 59 Les Gites Tit’Anse& Spa Jusqu’à 12 personnes www.lesgitestitanse.com T : +590 (0)6 90 68 73 31 Maison Hermitage Jusqu’à 4 personnes www.maisonhermitage.voila.com T : +590 (0)6 90 36 67 29 Résidence Kakika T : +590 (0)5 90 97 95 34 www.residence-kakika.com Jusqu’à 8 personnes Villa Maloya Jusqu’à 8 personnes www.villa-maloya.com T : +590 (0)6 90 69 69 54 Villa Pistache Jusqu’à 9 personnes www.villapistaches.com T : +590 (0)1 46 31 52 46 Villa Trianon Jusqu’à 7 personnes www.trianon-marie-galante.fr T : +590 (0)6 80 74 37 Villas Miel Jusqu’à 8 personnes www.villa971.skyblog.fr T : +590 (0)6 90 50 03 50 105 104 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION LOCATIONS DE MEUBLÉS FURNISHED RENTALS Le carnet ATA La convention douanière sur les carnets ATA (Admission Temporaire/Temporary Admission), signée par une cinquantaine de pays, dont la France, a pour objectif de simplifier les opérations d’exportations et d’importations temporaires effectuées avec les pays tiers à l’UE et la réduction des coûts de ces opérations. Le carnet ATA se substitue aux différents documents douaniers normalement requis pour une opération d'importation temporaire, d'exportation temporaire ou de transit. Il permet de réaliser plusieurs opérations douanières dans le cadre d’une exportation temporaire ou d’une importation temporaire, comme c’est le cas pour un tournage. Le carnet ATA est délivré par les Chambres de commerce et d'industrie en France, ou leur équivalent dans le pays d’origine, qui se portent garantes vis-à-vis de la douane des opérations réalisées sous couvert du carnet. Par exemple aux Etats-Unis, l’organisation garante américaine habilitée à délivrer des carnets ATA est le « United States Council for International Business ». Durée de validité du carnet : un an pour un nombre illimité mais défini à l’avance d’opérations. Il est recommandé de faire appel à un transitaire spécialisé qui prendra en charge les opérations de transport et de dédouanement. Le B.A.T peut vous renseigner là-dessus. Importation d’animaux L’importation, l’exportation ou la réexportation de tout animal est soumise à autorisation. Celle-ci est délivrée par le ministère chargé de l’environnement pour les animaux sauvages, par le ministère de l’agriculture pour les animaux domestiques. Par ailleurs, tout animal est soumis à un contrôle vétérinaire, sur le poste frontière, lors de son entrée sur le territoire. Sur décision du vétérinaire, l’animal peut être mis en quarantaine pour une durée variable. Transport de rushes La pellicule est achetée en France : qu’elle soit développée en France ou à l’étranger, la pellicule est soumise au régime des exportations définitives. La pellicule vient de l’étranger : la pellicule est soumise à un régime douanier classique de mise à la consommation dans la mesure où son état diffère entre le moment de son entrée sur le territoire et sa sortie. En effet, la pellicule importée est vierge et non impressionnée et ne peut pas être admise au bénéfice de l'admission temporaire car celle-ci sera, au cours du tournage, transformée par l'impression d'image. Deux possibilités : La production a un accord avec un laboratoire français (Dans ce cas, le travail de développement est réalisé quotidiennement. A la fin du film les positifs, négatifs et vidéos sont réexpédiés sous le régime de la réexportation simple). La production n’a pas d’accord avec un laboratoire français (La pellicule est donc impressionnée mais non développée. Il s’agit également d’une réexportation simple. Il en sera fait mention sur les documents ainsi que sur les colis d’expédition par les avertissements Do not open et Do not X-ray). Toute production, en France, doit posséder une assurance couvrant les risques inhérents à un tournage (Types de risques : responsabilité civile, perte pécuniaire, dommages affectant les biens et le matériel, frais supplémentaires). Les risques étant spéciaux, il est recommandé de faire appel à une société d’assurance spécialisée dans le cinéma et l’audiovisuel pour souscrire des garanties spécifiques à l’activité de production cinématographique et audiovisuelle. TRANSPORT OF EQUIPMENT BETWEEN A MEMBER STATE OF THE EUROPEAN UNION AND THE FRENCH DEPARTMENTS IN THE AMERICAS (DAF) The ATA carnet The objective of the customs agreement on ATA (Admission Temporaire/Temporary Admission) carnets signed by some 50 countries, including France, is to simplify temporary exportations and importations with non-Member States of the European Union ad to reduce the cost. The ATA carnet takes the place of the various customs documents usually required for a temporary importation, a temporary exportation or transit. It can cover several temporary exportations and importations, such as are necessary when shooting a film. The ATA carnet is issued by the Chambers of Commerce and Industry in France, or their equivalent in the country of origin, which then are guarantors towards the customs authorities for the operations carried out under cover of the carnet. For example, in the U.S.A., the American guarantor organization authorized to issue ATA carnets is the United States Council for International Business. The carnet is valid for one year for an unlimited number of opera- tions, which are all defined beforehand. It is recommended using a specialist transit agent who will take charge of the transport and customs clearance operations. The BAT can provide you with further information on this subject. Importing animals The importation, exportation or re-exportation of any animal requires an authorization. The authorization is issued by the Ministry of the Environment for wild animals and by the Ministry of Agriculture for domestic animals. In addition all animals must undergo a veterinary examination at the border control station when entering the territory. The veterinarian can decide to place the animal in quarantine for a duration which is subject to variation. Transport of the rushes If the films used for the shoot are bought in France: whether they are developed in France or abroad, the films are governed by the rules of permanent exportations. If the films come from abroad: they are subject to the classical customs rules of clearance for home consumption insofar as their condition on arrival in the territory is different from their condition on leaving the territory. The imported films are blank and have not yet been exposed and thus cannot benefit from temporary admission since they will be processed by the images recorded on them during the shoot. There are two possibilities: The production has an agreement with a French laboratory (in this case, the development work is carried out on a daily basis. When the filming ends, the positives, negatives and videos are reshipped according to the ordinary exportation rules). The production does not have an agreement with a French laboratory (in this case the films are exposed but not developed. This is also an ordinary re-exportation. The warnings “Do not open” and “Do not X-ray” will be affixed to the documents and packages which are being shipped). Any production in France must have an insurance policy covering the risks inherent in shooting a film (types of risks: third party liability, financial loss, damage affecting property and equipment, additional costs). As these are special risks, it is advisable to approach an insurance company specializing in the cinema and audiovisual industry to take out insurance cover specific to cinema and audiovisual production. 107 106 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION TRANSPORT DE MATÉRIEL ENTRE UN ÉTAT MEMBRE DE L’UE ET LES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS D’AMÉRIQUES INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION À SAVOIR WHAT YOU NEED TO KNOW RISKS OF THIRD PARTY LIABILITY Third party liability includes the risks to be assumed by the insured party if damage is caused to third parties (people and property) by the acts of the personnel hired and the equipment used during the filming. The production company, whether French or foreign, must have a third party liability insurance policy covering itself and third parties for all accidents: it can be taken out in the company’s country of origin, after verifying that it is applicable in France, or through a French company, particularly in the case of a coproduction. garantie « pré- avant production » ainsi que les indisponibilités consécutives à un dégât des eaux, un incendie, la perte ou l’accident d’un bien nécessaire à la réalisation. La garantie « production » couvre les mêmes risques précités et s’étend à toute la durée du tournage. LES RISQUES DE PERTE PÉCUNIAIRE La garantie support individuel (négatif) Elle a pour objet de garantir la société de production l’indemnisation des pertes pécuniaires causées par la détérioration, la perte totale ou partielle des supports utilisés pour le tournage du film, pendant le transport du support ou son traitement en laboratoire. Sont exclues de la garantie : l’utilisation de matériel défectueux, les erreurs de manipulation, de développement, de montage. La perte pécuniaire correspond : aux frais supplémentaires pour achever le tournage en excédent des frais qui auraient été sans la survenance d’un sinistre partiel, aux dépenses engagées par la société jusqu’à l’arrêt définitif de la production en cas d’abandon total du tournage. Deux types de garanties sont envisagés : La garantie production Son objet est d’indemniser la perte pécuniaire résultant directement et exclusivement de l’impossibilité de commencer la production, ou de la nécessité de l’interrompre, ou de la nécessité de l’abandonner. Elle se décompose en 3 volets : La garantie « pré-avant production » couvre toute perte pécuniaire occasionnée par l’abandon du projet par suite de l’indisponibilité des personnes (par exemple maladie ; il est à préciser que la garantie maladie n’est effective qu’après la visite obligatoire chez le médecin désigné par l’assureur) ou des animaux désignés dans le contrat. La garantie « avant-production » prend en compte les risques précités couverts par la RISKS OF FINANCIAL LOSS Financial loss corresponds to: additional costs to complete the filming over and above the costs which would have been incurred if a partial insurance loss had not occurred; expenses incurred by the company until the production actually ends if the filming is completely abandoned. Two kinds of guarantees can be contemplated: A production guarantee The purpose of this guarantee is to compensate the financial loss resulting directly and exclusively from the impossibility to start production, or the necessity to interrupt or abandon it. It is broken down into three sections: the “ante-pre-production” guarantee covers any financial loss caused by the project being abandoned due to the unavailability of the persons (for example, illness; in this case the guarantee for illness is effective only after a compulsory examination by the doctor selected by the insurer) or the animals named in the contract. The “pre-production” guarantee takes into account the above risks covered by the “ante-pre-production guarantee” and also the unavailability due to water damage, fire, loss of or accident suffered by an object necessary for the filming. The “production” guarantee covers the same risks as above and is valid for the full duration of the filming. The individual medium (negative) guarantee This is intended to guarantee the production company’s compensation for the financial losses caused by the deterioration or the total or partial loss of the media used for the film shoot during transport or processing in the laboratory. The guarantee does not cover: the use of defective equipment and any manipulation, development and editing errors. LES RISQUES DE DOMMAGES AFFECTANT LES BIENS OU MATÉRIELS Il s’agit des dommages matériels affectant les bâtiments, décors, appareils, bureautique, et qui entraînent un retard. Trois types de garanties sont à distinguer : La garantie « mobilier, décor, costume » (qui intervient en cas de dommages occasionnés sur le tournage pendant le transport ou le stockage), la garantie « décors construits » (qui intervient lors de la destruction totale ou partielle du décor) et la garantie « tous risques matériels ». RISKS OF DAMAGE AFFECTING PROPERTY OR EQUIPMENT This means material damage caused to the buildings, sets, appliances and office machinery resulting in a delay. There are three different kinds of guarantees: The “furniture, sets, costumes” guarantee (which is applicable to damage caused during transport or storage in the course of the filming), the “built sets” guarantee (which is applicable to the total or partial destruction of a set) and the “all material risks” guarantee. LA GARANTIE DES FRAIS SUPPLÉMENTAIRES Elle a pour objet de garantir à la société de production l’indemnisation de la perte pécuniaire résultant des frais supplémentaires supportés par la société à la suite de l’interruption, ajournement ou abandon du film, provoqué par la destruction totale ou partielle des biens et installations utilisés pour les besoins du tournage. THE ADDITIONAL COSTS GUARANTEE The purpose of this guarantee is to cover the production company’s compensation for the financial loss resulting from additional costs incurred by the company following the interruption, adjournment or abandoning of the film caused by the total or partial destruction of the property and installations used for the filming. LES AUTRES RISQUES La production peut également s’assurer contre les intempéries, c’est-à-dire les conditions climatiques rendant impossible une « photographie raisonnable ». Le manque de soleil est généralement exclu de ce type de garantie. D’autres garanties sont envisageables : garantie « transport de fonds », garantie « individuelle accidents », garantie « automobile », garantie visant à couvrir les risques associés au détachement de pompiers sur un tournage. La garantie « erreurs ou omissions » vise à protéger le producteur d’actions intentées par des tiers. Ce qui peut arriver par exemple lorsque le contenu du film est interprété comme une atteinte à la vie privée, un plagiat, une diffamation... THE OTHER RISKS The production can also be insured against bad weather, in other words climatic conditions making a “reasonable photograph” impossible. INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION La responsabilité civile comprend les risques incombant à l’assuré en cas de dommage causés aux tiers (personnes et biens) du fait du personnel engagé et des matériels utilisés durant le tournage. La société de production, française ou étrangère, doit être titulaire d’un contrat de responsabilité civile pour ellemême et pour les tiers couvrant tous les cas d’accidents : soit depuis son pays d’origine en vérifiant qu’elle est applicable en France, soit par l’intermédiaire d’une société française notamment en cas de coproduction. Une assurance en responsabilité civile doit être prise du début de la préparation du film jusqu’à la fin des travaux de post-production. L’attestation d’assurance est indispensable pour la plupart des autorisations de tournage. The third party liability insurance policy must be in force from the start of the preparation of the film and continue until the end of the post-production works. An insurance certificate is indispensable for most filming authorizations. 109 108 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION LES RISQUES DE RESPONSABILITÉ CIVILE LA GARANTIE DE BONNE FIN Une société étrangère souhaitant tourner en Guadeloupe une production importante (une partie ou la totalité d’un film de long-métrage ou d’un téléfilm par exemple) dispose de plusieurs possibilités : la création d’un bureau de représentation, la création d’une filiale, un partenariat avec une société de production établie en France ou en Guadeloupe. Elle permet aux producteurs de rassurer leurs interlocuteurs qu’ils sollicitent pour financer leur film. Le producteur s’engage auprès des organismes de financement du film que celui-ci sera livré pour un montant déterminé et à une date déterminée. Tout retard ou dépassement de budget est à la charge du producteur-garant. Cette garantie est particulièrement utilisée pour les coproductions internationales. Ce système est également très présent dans les pays anglo-saxons. Liste de Cabinets d’Assurances spécialisés (consulter le B.A.T) PERFORMANCE BOND Producers with a performance bond are able to reassure the people they approach for the funding of their film. The producer makes a IMPLANTATION D’UNE SOCIÉTÉ ÉTRANGÈRE EN GUADELOUPE ESTABLISHMENT OF A FOREIGN COMPANY IN GUADELOUPE There are several solutions for a foreign company wanting to shoot a sizeable production in Guadeloupe (for example part or all of a feature film or a made-for-TV film): the creation of a representation office, the creation of a subsidiary, a partnership with a production company established in France or in Guadeloupe. CRÉATION D’UN BUREAU DE REPRÉSENTATION Caractéristiques de la structure : prolongement de la société-mère étrangère en France ou en Guadeloupe, absence d’autonomie, non soumission à la TVA (puisque le bureau travaille exclusivement pour le compte de son siège à l’étranger et ne réalise pas de chiffres d’affaires). Le bureau de représentation ne doit pas avoir pour objet l’exercice d’une activité commerciale (achat/vente). Il ne permet pas d’effectuer des actes commerciaux. Seule la société-mère peut émettre les factures et signer les contrats commerciaux. La société-mère peut demander le remboursement de la TVA en désignant un représentant fiscal (un fournisseur, un cabinet d’avocat, un cabinet d’expertise comptable par exemple ; le choix du représentant fiscal est libre à la condition que le représentant soit un assujetti fiscal établi en France dûment connu à ce titre de l’administration fiscale française. C’est une structure légère, rapide à mettre en place et peu onéreuse. Représentant légal Il peut être rémunéré (salarié ou non) ou non rémunéré. S’il n’est pas résident français et non ressortissant communautaire, il doit obtenir un visa pour entrer en France et une autorisation provisoire de travail (cf. B.A.T). INFORMATIONS PRATIQUES / INFORMATIONS PRATIQUES commitment to the entities funding the film that the film will be delivered for a given amount and on a given date. Any delay or budget excess will be borne by the guarantor producer. This guarantee is used more specifically in international co-productions. It is also a system which is widely used in the Anglo-Saxon countries. For the list of specialist Insurance Agencies, you can consult the BAT. 111 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION 110 The absence of sunshine is generally excluded from this kind of guarantee. Other guarantees are available: a “cash transport” guarantee, an “individual accident” guarantee, an “automobile” guarantee, a guarantee covering the risks associated with detailing firefighters to a film shoot. The “errors and omissions” guarantee is intended to cover the producer from being sued by third parties. This can happen, for example, when the content of the film is interpreted as an invasion of privacy, plagiarism, defamation, etc. 112 The characteristics of this structure are the following: it is an extension of the foreign parent company in France or in Guadeloupe, has no autonomy and is not assessable for VAT (since the office works exclusively on behalf of its head office abroad and does not generate any turnover). The purpose of the representation office must not be to perform a commercial activity (purchase/sale). It is not able to carry out commercial acts. Only the parent company can issue invoices and sign commercial contracts. The parent company can be eligible for a VAT refund by appointing a tax representative (a supplier, a law firm, a firm of chartered accountants, for example; the choice of a tax representative can be freely made, provided that the representative is a taxpayer established in France and duly recognized as such by the French tax administration). It is an uncomplicated structure which can be created quickly and costs very little. Legal representative The legal representative may be remunerated (a salary or otherwise) or not remunerated. If the person is not a French resident or a CRÉATIONS D’EMPLOIS Le bureau de représentation peut créer des emplois. C’est le droit du travail français qui s’applique. Pour les français et ressortissants communautaires, les obligations sont les suivantes : déclaration unique d’embauche (remplie par l’employeur et envoyée à l’URSSAF), un contrat de travail établi en France et signé par le représentant légal et le salarié, l’émission de fiches de paies établies en France. Immatriculations Les formalités d’immatriculation d’un bureau de représentation sont rapides et réduites. Ouverture d’un bureau de représentation à Paris : Création d’un bureau avec embauche immédiate de personnel, formalités auprès de l’URSSAF / Création d’un bureau sans embauche, formalité auprès du Centre des Formalités de la Chambre de Commerce et de l’Industrie. Ouverture d’un bureau de représentation en dehors de Paris : Formalités auprès du Centre des Formalités de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (www.cci.gp), qu’il y ait embauche immédiate ou non de personnel. CREATING JOBS The representation office can create jobs. French labor laws will apply. The following obligations apply to the nationals of France and the other Member States of the European Union: sole hiring declaration (completed by the employer and sent to the URSSAF (French organizations for the payment of social security and family benefit contributions)), an employment contract drawn up in France and signed by the legal representative and the employee, the issuance of pay slips drawn up in France. CRÉATION D’UNE FILIALE SOCIÉTÉS DE PRODUCTION EN GUADELOUPE Caractéristiques de la structure : une nouvelle entité juridique dotée de la personnalité morale, autonomie juridique, fiscale, comptable, soumise à l’application de toutes les dispositions du droit français, régime fiscal dépendant de son type (SA, SARL...), soumission à la TVA et bénéfice du droit à déduction (cf. B.A.T). Toutes les formalités afférentes à sa constitution doivent être accomplies : rédaction des statuts, avis dans un journal d’annonces légales. La création d’une filiale entraîne des obligations financières et juridiques lourdes. Elle est plus complexe que l’ouverture d’un bureau de représentation. Les sociétés de productions de long et court métrage sont soumises à autorisation du CNC. Plusieurs conditions sont à respecter parmi lesquelles : — la nationalité française ou européenne, ou la qualité de résident français des présidents, directeurs ou gérants — l’absence de contrôle par une personne physique ou morale ressortissante d’un État non membre de l’Union Européenne. CREATION OF A SUBSIDIARY Registration The registration formalities of a representation office can be completed quickly and are streamlined. Opening of a representation office in Paris: creation of an office with immediate hiring of personnel, formalities with the URSSAF / creation of an office without hiring any personnel, formalities with the Chamber of Commerce and Industry’s Formalities Center. Opening of a representation office outside Paris: formalities with the Chamber of Commerce and Industry’s Formalities Center (www. cci.gp), irrespective of whether personnel are hired immediately or not. The characteristics of the structure are the following: it is a new legal entity having corporate personality and legal, fiscal and accounting autonomy, subject to the application of all the provisions of French law, tax regime depending on the type of company (SA, SARL, etc.), assessable for VAT and benefiting from a deductibility right (cf. BAT). The accomplishment of all the formalities for its incorporation is compulsory: preparation of articles of association, publication of a notice in a legal announcement gazette. There are significant financial and legal obligations resulting from the creation of a subsidiary. It is more complex than opening a representation office. PRODUCTION COMPANIES IN GUADELOUPE Production companies shooting feature length and short films must obtain an authorization from the National Cinema Center (CNC). There are many conditions to be met, including: — Being of French or European nationality, or whose presidents, directors or managers are French residents — An individual or legal entity who/which is a national of a non-Member State of the European Union must not have power of control over the company. établie en France ou dans les DFA qui sera responsable du déroulement du tournage. Liste des sociétés de production exécutive disponible auprès de Film France et la Commission Régionale du Film de Guadeloupe (BAT). Coproductions Ce partenariat prend la forme d’un contrat de coproduction. Le coproducteur français pourra prendre à sa charge toutes les formalités et contrats à conclure avec les partenaires, prestataires et salariés en France (DOM compris). La France a conclu des accords de coproduction avec plus d’une quarantaine de pays. Sous certaines conditions, la coproduction internationale bénéficie de certaines aides nationales et/ou régionales. Les aides françaises bénéficieront au coproducteur français, le coproducteur étranger bénéficiant des aides existantes dans son pays. Film France a édité un guide présentant les sources de financement de la production de long-métrage en France. Disponible sur simple demande auprès de la commission régionale de Guadeloupe ou directement à Film France. PARTENARIAT AVEC UNE SOCIÉTÉ DE PRODUCTION ÉTABLIE EN FRANCE OU DANS LES DFA PARTNERSHIP WITH A PRODUCTION COMPANY ESTABLISHED IN FRANCE OR IN THE DFA Deux formules sont envisageables : Sociétés de production exécutive Ce partenariat prend la forme d’un contrat de production exécutive confiée à une société Two solutions are available: Executive production company This is a partnership in the form of an executive production agreement signed with a com- INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION CREATION OF A REPRESENTATION OFFICE national of a European Union country, he must obtain a visa to enter France and a temporary work authorization (cf. BAT). This person can be the production director. He would need to be given a delegation of authority to be able to take care of the expenses of the office, including the payment of salaries, social security charges, operating expenses, the purchase of equipment. 113 Ce peut être le directeur de production. Une procuration devra lui être faite pour qu’il puisse faire face aux dépenses de bureau dont le paiement des salaires, les charges sociales, les frais de fonctionnement, l’achat d’équipement. Co-productions This is a partnership in the form of a co-production agreement. The French co-producer is able to assume responsibility for all the formalities and all the contracts to be signed with partners, service providers and employees in France (including the Overseas Departments - DOM). France has signed co-production agreements with over 40 countries. Under certain conditions, international co-productions are eligible for some national and/or regional aids. The French co-producer will be eligible for French aids and the foreign co-producer will be eligible for the aids existing in its own country. Film France has published a guide book presenting the financing sources for feature films in France. In can be obtained directly upon request from the Guadeloupe Regional Film Commission or Film France. Generally speaking banks are open between 9.00 a.m. and 4.00 p.m. from Monday to Friday. How a foreign national can open a bank account: it is possible for a foreign individual or company to open an account in Guadeloupe and obtain the usual payment means in euros (checks, credit cards, etc.). LES BANQUES Généralement, les guichets des banques restent ouverts de 9h à 16h du lundi au vendredi. Ouverture d’un compte pour les ressortissants étrangers Il est possible pour un particulier ou une société étrangère d'ouvrir un BANKS EMPLOI DE PERSONNEL Plusieurs dispositifs d’exonération de charges existent sur le territoire. Pour ce faire, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un cabinet d’avocat… Une liste de cabinets spécialisés est disponible auprès de la commission du film de Guadeloupe. Les directeurs de production maîtrisent également l’ensemble des démarches et formalités à accomplir pour l’emploi des artistes et techniciens. Les éléments qui suivent sont à considérer comme des repères et ne sauraient constituer un guide sur les procédures à suivre en matière de droit du travail. Par ailleurs, il convient également de se référer aux conventions collectives en vigueur (textes disponibles auprès de Film France). EMPLOYMENT OF PERSONNEL There are several systems granting exemptions of the payment of charges which are applicable in the territory. For further information on this subject it is advisable to approach a law firm. A list of specialist law firms can be obtained from the Guadeloupe Film Commission. Production directors also have responsibility for all the steps and formalities to be carried out to employ performers and technicians. The information set out below merely gives a few pointers and cannot be deemed a guide to the procedures to be followed in the area of labor law. In addition, it is also necessary to refer to the applicable collective bargaining agreements (texts available from Film France). RÉGIME SOCIAL DES SALARIÉS Nationalité de l’employeur, nationalité de l’employé Conformément au principe de territorialité des lois (art. L 311-2 du Code de la Sécurité Sociale), la législation applicable est en principe celle du territoire sur lequel s’exerce l’activité du salarié quels que soient la nationalité et le lieu de résidence du salarié et de l’employeur. Les exceptions au principe de territorialité trouvent leur origine dans le cadre des règlements communautaires qui concernent les Etats membres de l’Espace Economique Européen ou d’instruments internationaux qui instituent des procédures particulières permet- tant aux salariés provisoirement détachés de continuer à bénéficier de leur régime d’origine. Pour déterminer le droit du travail et les législations sociales dont relève un salarié, plusieurs éléments sont à prendre en considération : le contenu du contrat de travail, le pays où s’exécute le contrat de travail, la nationalité du salarié, la législation sociale à laquelle est habituellement soumis le salarié, le pays où l’employeur a son siège social, le lieu d’embauche du salarié. Les pays sont classés selon 4 catégories : — La France — L'espace économique européen (à l’exception de la France) : Union Européenne + Islande, Norvège et Liechtenstein. — Pays tiers avec lesquels un accord bilatéral en matière de Sécurité Sociale a été signé : Algérie, Andorre, Bénin, Cameroun, Canada, Cap Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Etats-Unis d’Amérique, Iles Anglo-Normandes (accord spécifique avec Jersey), Israël, Jersey, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Monaco, Niger, Nouvelle-Calédonie, Québec, Roumanie, San Marin, Sénégal, Suisse, Togo, Tunisie, Turquie, les États issus de l’ex-Yougoslavie. — Pays tiers avec lesquels n’existe pas d’accord bilatéral et les TOM (Territoires d’Outre-mer sauf la Nouvelle-Calédonie). Les accords bilatéraux en matière de Sécurité Sociale ont pour but d’éviter qu’un même salarié ait à payer des cotisations sociales à la fois dans son pays d’origine et dans le pays où il exerce son activité de façon temporaire. EMPLOYEES’ SOCIAL SECURITY REGIME Nationality of the employer, nationality of the employee: in accordance with the principle of the territoriality of laws (Art. L 311-2 of the Social Security Code), the applicable laws are in principle those of the territory in which the employee performs his work, irrespective of the nationality and place of residence of the employee and the employer. The exceptions to the territoriality principle derive from the Community Regulations applying to the Member States of the European Economic Area or from international instruments which introduce particular procedures allowing provisionally seconded employees to continue to benefit from their original regime. Several factors must be taken into consideration to determine the labor and social laws applying to an employee: the terms of the employment contract, the country where the employment contract is performed, the employee’s nationality, the social legislation to which the employee is usually subject, the country where the employer has its registered office, the place where the employee was hired. Countries are classified in four categories: — France — The European Economic Area (except France): this means the European Union + Iceland, Norway and Liechtenstein. — third countries with which a bilateral social security agreement has been signed: Algeria, Andorra, Benin, Cameroon, Canada, Cap Verde, the Channel Islands (specific agreement with Jersey), Congo, Gabon, Israel, Ivory Coast, Jersey, Madagascar, Mali, Mauritania, Monaco, Morocco, Niger, New Caledonia, Quebec, Romania, San Marino, Senegal, Switzerland, Togo, Tunisia, Turkey, United States of America, the States deriving from ex-Yugoslavia. — Third countries with which no bilateral social security agreement has been signed and the TOM (Overseas Territories, except for New Caledonia). The purpose of the bilateral social security agreements is to avoid a same employee having to pay social security contributions both in his country of origin and in the country where he is working temporarily. SALARIÉS D’UNE SOCIÉTÉ FRANÇAISE L’ensemble du personnel technique et artistique embauché par une société française ou via le bureau de représentation en France d’une société étrangère reste soumis aux mêmes obligations sociales que les autres entreprises implantées en France (salariés en détachement, exemptions des charges de sécurité sociale). Pour les personnels techniques ou artistiques non-résidents en France et qui restent salariés de la société de production étrangère, il sera fait application de la procédure de détachement. — Pour les artistes et techniciens ressortissants de l’Espace Economique Européen, ils doivent se munir du formulaire E101 et E111(disponible auprès de la caisse de sécurité sociale de leur INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION compte en Guadeloupe et d'obtenir les moyens de paiements habituels en euros (chèques, carte de crédit, etc.). 115 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION 114 pany established in France or in the DFA which will be responsible for overseeing the film shoot. The list of executive production companies is available from Film France and the Guadeloupe Regional Film Commission (BAT). 116 All the technical and artistic personnel hired by a French company or via the representation office in France of a foreign company continue to be bound by the same social obligations as the other companies established in France (seconded employees, exemptions from social security charges). For technical or artistic personnel who are not French residents and who continue to be employed by the foreign production company, the secondment procedure is applied. — Performers and technicians who are nationals of the European Economic Area have to obtain forms E101 and E111 (available from the social security fund of their country) to be dispensed from being affiliated to the French social security and unemployment insurance regime. The duration of the secondment must not exceed 12 months, but it can be renewed SÉCURITÉ SOCIALE Les intermittents du spectacle et le personnel permanent des sociétés de production: Ils dépendent de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie, un des 4 organismes qui couvrent la quasi-totalité des Français et qui sont chargés de gérer les risques maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail et maladies professionnelles. Les artistes-auteurs d’œuvres littéraires, dramatiques, musicales, graphiques et plastiques : lls sont affiliés au régime général de la Sécurité Sociale. En ce qui concerne la production cinématographique et audiovisuelle, l’Association pour la Gestion de la Sécurité Sociale des Artistes- Auteurs (AGESSA) assure le recouvrement des cotisations et gère l’assurance maladie et l’assurance vieillesse des artistes-auteurs. SOCIAL SECURITY Intermittent performers and the permanent personnel of production companies fall within the scope of the National Health Insurance Fund, one of the four organizations covering almost all French people, which are responsible for managing health, maternity, disability, death, work-related accidents and occupational disease risks. Artists who are authors of literary, dramatic, musical, graphic and plastic works are affiliated to the general social security regime. For cinema and audiovisual production, the AGESSA (collection agency of artists’ social security contributions) takes care of collecting the contributions and managing the health insurance and old-age insurance of the author-artists. ASSURANCE CHÔMAGE L’assurance chômage est gérée par les ASSEDIC. Le personnel permanent des sociétés de production bénéficie du régime général. Les intermittents du spectacle bénéficient d’un régime particulier qui leur permet de faire face, dans une certaine mesure, aux périodes pendant lesquelles ils sont sans-emploi. www.vosdroits.service-public.fr/particuliers UNEMPLOYMENT INSURANCE Unemployment insurance is managed by the ASSEDIC. The permanent personnel of production companies are affiliated to the general regime. Intermittent performers benefit from a regime which helps them to cope to a certain extent during the periods when they are not employed. www.vosdroits.service-public.fr/particuliers ASSURANCE RETRAITE Le régime général de retraite est géré par la Sécurité Sociale. Audiens assure la gestion des régimes complémentaires de retraite (IRPS, IRCPS) et de prévoyance (IPICAS) pour les intermittents du spectacle, ainsi que les permanents, dont l’affiliation auprès des institutions est effectuée par l’employeur au moment de l’embauche, en France Hexagonale. Pour la Guadeloupe, c’est CGRR qui prend le relais.(www. cgrr.fr). Les salariés cadres bénéficient par la convention collective des cadres (14.03.47) d’un régime de prévoyance obligatoire par leur employeur et d’une double garantie : incapacité de travail, décès et invalidité absolue et définitive. Audiens propose, à titre individuel, avec la MUDOS, Mutuelle complémentaire à la Sécurité sociale, plusieurs niveaux de couverture santé. RETIREMENT INSURANCE The general retirement regime is managed by the Social Security. Audiens manages the complementary pension (IRPS, IRCPS) and death & disability (IPICAS) schemes for intermittent performers and for permanent employees, who are affiliated to these institutions by their employer when they are hired in metropolitan France. For Guadeloupe, the CGRR takes over from them (www.cgrr.fr). Executive employees, because of the executives’ collec- tive bargaining agreement (14.03.47), benefit from a compulsory death & disability scheme paid into by their employer and a double guarantee: work incapacity, death, permanent total disability. Audiens with the MUDOS, a complementary social security health insurance, proposes several levels of health coverage on an individual basis. SANTÉ ET SÉCURITÉ La santé et la sécurité des équipes de tournage sont des aspects incontournables d’une production. Deux organismes sont les interlocuteurs des employeurs : — la médecine du travail : Toutes les personnes employées par une production doivent avoir passé une visite médicale depuis moins d’un an. Le médecin du travail a également la charge d’examiner le salarié qui reprend son emploi après un accident de travail. — le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CCHS-CT) a pour mission de contribuer à la prévention et à la protection de la santé et de la sécurité des salariés. Il doit également veiller à l’observation des prescriptions légales et réglementaires adoptées dans ce but. Pour toute production de films dont la durée est supérieure à 2 journées, le directeur de production doit adresser, 15 jours avant le début des travaux, un avis d’ouverture de chantier au CCHS-CT. HEALTH AND SAFETY The health and safety of the film crews are inescapable aspects of a production. Employers can contact two organizations: — Occupational medicine: all persons employed by a production must have undergone a medical examination within the preceding year. The occupational doctor also has to examine any employee resuming work after a work-related accident. — The Health, Safety and Working Conditions Committee (CHSCT), whose purpose is to contribute to the prevention and protection of employees’ health and safety. It must also ensure that the legal and regulatory requirements adopted in this regard are complied with. For any film production with a duration exceeding two days, the production director has to send a notice of start of work to the CHSCT 15 days before the work is due to start. LÉGISLATION & RÉGLEMENTATION L’Autorisation Provisoire de Travail Pour travailler en France, il ne suffit pas d’être entré et de séjourner légalement avec un visa sur le territoire français. Les artistes et techniciens étrangers (non ressortissants d’un Etat membre de l’Espace Economique Européen) qui viennent exercer leur activité temporairement en France comme à l’occasion d’un tournage, sont soumis à une autorisation provisoire du travail. INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION EMPLOYEES OF A FRENCH COMPANY once if the assignment has not been completed. — Performers and technicians who are nationals of one of the countries having signed an international social security agreement with France have to obtain a specific form obtainable from the social security fund of their country to be dispensed from being affiliated to the French social security regime. 117 pays) afin d’être dispensés de l’affiliation au régime français de sécurité sociale et d’assurance chômage. La durée de travail ne doit pas excéder une durée de 12 mois qui peut être renouvelée une seule fois si la mission n’est pas achevée. — Pour les artistes et techniciens ressortissants d’un des pays ayant signé une convention internationale de sécurité sociale avec la France, ils doivent se munir du formulaire spécifique disponible auprès de la caisse de Sécurité Sociale de leur pays afin d’être dispensés de l’affiliation au régime français de sécurité sociale. 118 Temporary Work Authorization (APT) To be able to work in France, it is not sufficient to enter French territory and live in it legally with a visa. Foreign performers and technicians (non-nationals of a Member State of the European Economic Area) who come to France to work temporarily at the time of a film shoot have to obtain a temporary work authorization. The producer (or the foreign producer’s representative in France) has to apply to the Departmental Directorate of Labor and Employment of the place of the film shoot for temporary work authorizations for its employees who are non-nationals of a Member State of the European Economic Area. The APT authorizes the foreign employee to obtain a temporary HOSPITALISATION Services Médicaux : SMUR T : +590 (0)5 90 91 39 39 T : +590 (0)5 90 80 54 01 Centre hospitalier de Pointe-à-Pitre / Abymes T : +590 (0)5 90 89 10 10 Centre hospitalier de Basse-Terre T : +590 (0)5 90 80 54 54 HOSPITALIZATION Medical Services: SMUR T : +590 (0)5 90 91 39 39 T : +590 (0)5 90 80 54 01 Pointe-à-Pitre / Abymes Hospital T : +590 (0)5 90 89 10 10 Basse-Terre Hospital T : +590 (0)5 90 80 54 54 RÉMUNÉRATIONS SALARIALES ET NON SALARIALES EMPLOYEE AND NON-EMPLOYEE REMUNERATIONS Le montant du salaire ne peut être inférieur au SMIC et au montant indiqué dans les conventions collectives, lorsque celles-ci sont applicables. Le salaire peut être versé en espèces dans la limite de 1525 euros par mois. Les heures supplémentaires donnent obligatoirement lieu à une majoration de salaire. Film France tient à votre disposition une grille des salaires dans le domaine de la production cinématographique et audiovisuelle. La totalité de la rémunération, quel que soit son mode, doit être versée le jour où se termine l’engagement. Toutes les sommes qui ont le caractère de salaire sont soumises à des cotisations. Pour les artistes, ne sont pas assimilées à des salaires et donc exclues de l’assiette de cotisations : — les rémunérations versées à un artiste à l’occasion de la vente ou de l’exploitation de l’enregistrement de son interprétation, dès que la présence physique de l’artiste n’est plus nécessaire pour exploiter cet enregistrement. — les rémunérations ne correspondant pas au salaire reçu pour la production de son interprétation, exécution ou présentation mais, au contraire, étant fonction du produit de la vente ou de l’exploitation de l’enregistrement (les royalties). La distinction entre les rémunérations salariales et non salariales est donc très importante quand il s’agit d’estimer la base de calcul des charges sociales. The salary amount may not be less than the SMIC (minimum wage) and the amount indicated in the collective bargaining agreements, when they are applicable. The salary may be paid in cash up to a maximum amount of 1,525 euros a month. It is compulsory for overtime hours to be paid at an increased rate. Film France has a table of salaries in the cinema and audiovisual production industry, which is available upon request. The total remuneration, however it is paid, must be paid on the day on which the engagement ends. All amounts of money qualified as salaries are subject to the payment of contributions. For performers, the following are not assimilated to salaries and are therefore excluded from the contribution base: — Remunerations paid to a performer at the time of the sale or exploitation of the recording of his performance, as soon as the physical presence of the performer is no longer necessary for the exploitation of this recording; — Remunerations not corresponding to the salary received for the production of his performance, execution or presentation but on the contrary come from proceeds of the sale or exploitation of the recording (royalties). The distinction between salaried and nonsalaried remunerations is therefore very important when estimating the calculation base of the social charges. CONTRATS DE TRAVAIL Conventions collectives Les conventions collectives fixent notamment les qualifications, les salaires minima, les remboursements de frais professionnels (transport, hébergement, ...). Il convient de distinguer les conventions collectives étendues des conventions collectives non-étendues. Dans le premier cas, les dispositions s’appliquent à l’ensemble des employeurs, dans le second cas, les dispositions s’appliquent uniquement aux employeurs signataires (par le biais de leur syndicat professionnel) de la convention collective. La convention collective des artistes interprètes dans le secteur de la production audiovisuelle, est étendue et doit, en conséquence, être respectée par l’ensemble des employeurs. Dans le secteur de la production cinématographique, l’accord sur les salaires minima des artistes-interprètes doit être également respecté par l’ensemble des producteurs. Les autres conventions collectives dans le secteur de la production audiovisuelle et dans le domaine de la production cinématographique ne sont pas étendues et, par conséquent, les sociétés non signataires des conventions collectives (ex : les sociétés de production étrangères ayant un bureau de représentation en France pour la durée de la production) ne sont pas tenues de les respecter. Contrats de travail à durée déterminée Le contrat de travail à durée déterminée d’un technicien ou d’un comédien doit être obligatoirement établi par écrit et doit mentionner le montant de la rémunération. Un exemplaire, signé par les deux parties devra être remis au salarié dans les 48 heures qui suivent l’embauche. L’employeur doit tenir un registre unique du personnel, et un certificat de travail mentionnant la date de début et de fin et la nature de l’emploi doit être délivré à l’expiration du contrat de travail. Emploi de personnes mineures Le droit français du travail est strict en ce qui concerne l’emploi des enfants de moins de 16 ans (article L 211- 6 du Code du Travail) et prévoit une autorisation préalable du Préfet de Région. La demande d’autorisation préalable doit être déposée auprès de la Direction Départementale des Affaires Sociales et Sanitaires (DDASS) du département où se trouve le siège de l’entreprise. Lorsque ce siège est à l’étranger, la demande s’effectue auprès de la DDASS de Paris. Plusieurs pièces sont exigées pour constituer ce dossier : une pièce justificative de l’état civil de l’enfant, l’autorisation écrite de ses représentants légaux, la liste des emplois précédemment tenus par l’enfant, un certificat d’aptitude médicale délivré par un service de la Médecine du Travail, le synopsis ou le scénario (afin d’apprécier les difficultés et la moralité du rôle à jouer). Si la durée du tournage excède 4 jours, le dossier devra également faire apparaître l’avis du directeur de l’établissement scolaire de l’enfant. INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION LAWS & REGULATIONS residence permit bearing the following words “temporary worker”. Contact: DDTEFP (Departmental Directorate of Labor, Employment and Occupational Training) Each DDTEFP is attached to the Prefecture of the Department. www.guadeloupe.perf.gouv.fr 119 Le producteur (ou le représentant en France d’un producteur étranger) doit solliciter, auprès de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi du lieu du tournage, pour ses salariés non ressortissants de l’Espace Economique Européen une autorisation provisoire de travail. L’A.P.T. permet au salarié étranger de disposer d’une carte de séjour temporaire portant la mention « travailleur temporaire ». Contact : direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP). chaque ddtefp dépend de la préfecture du département. www.guadeloupe.perf.gouv.fr Collective bargaining agreements The collective bargaining agreement establishes the qualifications, minimum salaries, reimbursements of business expenses (transport, accommodation, etc.). The distinction must be made between extended and non-extended collective bargaining agreements. In the former, the provisions apply to all employers, whereas in the latter the provisions apply only to employers which signed the collective bargaining agreement (via their professional association). The collective bargaining agreement of performers in the audiovisual production Fixed term employment contracts A technician’s or an actor’s employment contract must be in writing and indicate the amount of the remuneration. An original signed by the two parties must be given to the employee within 48 hours of being hired. The employer has to keep a single personnel register and, when the employment contract comes to an end, an employment certificate indicating the start and end date and a description of the employment must be handed over. Employment of minors French labor law is strict when it comes to the employment of children under the age of 16 (Article L.211- 6 of the Labor Code): a prior authorization must be obtained from the Prefect of the Region. The prior authorization application must be filed with the DDASS (Departmental Directorate of Social and Health Affairs) of the Department in which the company’s registered office is situated. When the registered office is situated abroad, the application is made to the Paris DDASS. Several documents are required to make up this file: a document proving the child’s civil status, the written authorization of the child’s legal representatives, the list of the child’s previous jobs, a certificate of medical fitness issued by an Occupational Medicine service, a synopsis or the screenplay (to assess the difficulties and moral standard of the role to be played). If the duration of the shoot exceeds four days, the file will also have to contain the opinion of the principal of the child’s school. A commission meets to verify the moral standard of the role, the child’s good health, the conditions of the child’s employment (working conditions, remuneration, holidays, rest time, hygiene, safety, etc.), the maintenance of schooling, whether the child’s parents can keep watch over their child (in Paris, this commission meets twice a month). The commission also fixes the fraction of the remuneration to be paid to the child or the child’s legal representatives by the production company. The production company pays the balance into an account kept by the Caisse des Dépôts until the child’s majority. One month after the date on which the file is presented, the Prefect notifies the applicant of his decision. It is therefore important to put in the application a long time in advance. CASTING Une liste de directeurs de casting est disponible auprès de la commission régionale du film de Guadeloupe. Les commissions du film locales ont accès à des bases de données d’artistes et techniciens locaux. Pôle Emploi Spectacle - www.pole-emploi.fr Le Pôle Emploi Spectacle permet de mettre rapidement à la disposition des producteurs des techniciens, des comédiens ou des figurants. Le fichier du Pôle Emploi spectacle est accessible gratuitement aux professionnels. Le Pôle Emploi Spectacle propose également d'autres services tels que la pré-sélection d'artistes ou techniciens. Agences artistiques Une liste d’agences artistiques et d’agences de techniciens est disponible auprès de la commission régionale du film de Guadeloupe. CASTING A list of casting directors is available from the Guadeloupe Regional Film Commission. The local film commissions have access to the databases of local performers and technicians. Entertainment Employment Agency (“Pôle Emploi”) - www.pole-emploi.fr The Entertainment Employment Agency is able to provide producers quickly with techni- cians, actors or extras. Its data file is accessible free of charge for professionals and it also proposes other services, such as the pre-selection of performers or technicians. Artists’ agencies A list of artists’ agencies and technicians’ agencies is available from the Guadeloupe Regional Film Commission. CABINETS COMPTABLES ET JURIDIQUES, AUDITEURS Une liste de cabinets comptables et juridiques et d’auditeurs est disponible auprès de la commission régionale du film de Guadeloupe (BAT). FIRMS OF ACCOUNTANTS, AUDITORS AND LAW FIRMS A list of firms of accountants, auditors and law firms is available from the Guadeloupe Regional Film Commission (BAT). FISCALITÉ ET TAXES Impôt sur les sociétés Une société étrangère qui vient en Guadeloupe pour une courte durée, comme lors d’une production, n’est pas imposable dans la mesure où elle ne dispose pas d’un établissement stable sur le territoire. Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Selon le système européen harmonisé de TVA, la Guadeloupe perçoit la taxe sur la valeur ajoutée sur les ventes de produits et les prestations de services en Guadeloupe, qu’elles soient d’origine nationale ou étrangère. Les sociétés établies en France + DFA peuvent déduire la taxe payée sur leurs dépenses de la taxe sur leurs recettes, à l'exception de certains services sur lesquels la taxe n'est pas récupérable. Les exonérations de la TVA Les films destinés à subir des travaux de laboratoire, quand ils sont acheminés en Guadeloupe puis réexportés, sont exonérés. Plus largement, toute opération dite « de façon » effectuée en Guadeloupe pour le compte d’une société étrangère est exonérée de la TVA lorsque les biens sont exportés à l’étranger. Par exemple, le doublage de films ou les effets spéciaux numériques, considéré comme une opération de façon, n’est pas passible de la TVA quand le travail a été effectué pour un commanditaire établi à l’étranger et quand les films sont expédiés hors de France. Taux maximal d'imposition sur les revenus des entreprises, selon la taille de l’entreprise Taux de TVA : 0% - 2,1% - 5,5% - 8,5% Le remboursement de la TVA Le remboursement de la TVA est réservé aux étrangers qui ne sont pas établis en France et qui n’effectuent pas de prestations de services en France au cours d’un trimestre civil ou INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION EMPLOYMENT CONTRACTS industry is extended and must therefore be applied by all employers. In the cinema production industry, the agreement on minimum salaries for performing artists must also be applied by all producers. The other collective bargaining agreements in the audiovisual production industry and cinema production are not extended and therefore the non-signatory companies of those collective bargaining agreements (ex: foreign production companies which have a representation office in France for the duration of the production) are not required to apply them. 121 120 INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION Une commission se réunit afin de vérifier la bonne moralité du rôle, la bonne santé de l’enfant, les conditions d’emploi de celui-ci (conditions de travail, rémunération, congés, temps de repos, hygiène, sécurité...), le maintien de la fréquentation scolaire, la possibilité qu’ont ses parents de pouvoir surveiller leur enfant (à Paris, cette commission se réunit deux fois par mois). De plus, la commission fixe la part de la rémunération qui sera versée à l’enfant ou à ses représentants légaux par la société de production. Cette dernière versera le solde sur un compte géré par la Caisse des Dépôts jusqu’à la majorité de l’enfant. Un mois après la date du dépôt du dossier, le préfet notifie au demandeur sa décision. Il est donc important de faire la demande longtemps à l’avance. 122 Fiscalité personnelle Artistes et techniciens résidant hors de France Afin d’éviter la double-imposition, les modalités suivantes sont appliquées : Du point de vue fiscal, la clause de mission temporaire est la suivante. Si les conditions suivantes sont remplies simultanément, le salaire reste imposable dans le pays de résidence du salarié : — le salarié doit séjourner en France pendant moins de 183 jours sur une période de 12 mois. — les rémunérations doivent être payées par un employeur ou pour le compte d’un employeur qui n’est pas un résident français. — la charge des rémunérations ne doit pas être supportée par un établissement stable ou une base fixe de l’employeur en France. Artistes interprètes résidant hors de France Les conventions internationales sur les doubles impositions peuvent prévoir des clauses spécifiques pour les artistes. Par exemple, la convention fiscale franco-américaine prévoit un prélèvement de 15% sur le montant de la rémunération. Ce taux est applicable au salaire brut. La partie des rémunérations versée hors tournage à titre de redevances liées à l’exploitation du film n’est pas imposable en France. Value-added tax (VAT) According to the approximated European VAT system, Guadeloupe receives value-added tax on sales of products and services in Guadeloupe, whether of national or foreign source. Companies established in France and the DFA can deduct the tax paid on their expenditure from the tax on their earnings, except for some services on which the tax cannot be recovered. VAT exemptions When films which are to be processed in a laboratory are sent to Guadeloupe and then reexported, they are are VAT free. More broadly, any so-called “processing” operation carried out in Guadeloupe on behalf of a foreign company is VAT free when the goods are exported abroad. For example, film dubbing or digital special effects, deemed to be processing, are not assessable for VAT when the work is carried out for an order giver established abroad and when the films are shipped outside France. Minimum rate of taxation on company earnings, depending on the company’s size: VAT rate: 0% - 2.1% - 5.5% - 8.5% TAXATION AND TAXES Corporate tax A foreign company which is present in Guadeloupe for a short duration, or during the course of a production, is not taxable provided that it does not have a permanent establishment in the territory. VAT refunds VAT refunds are reserved to foreigners who are not established in France and who have not performed any services in France during a calendar quarter or a calendar year. The expenses concerned by the VAT refunds are the following: — Services provided in France (rental of premises, equipment, sets, locations, etc.) — Rental of vehicles to transport goods — Transport (land, air, sea) of travelers from abroad — Transport of imported goods, under the customs suspensive procedure Filing of refund applications Guadeloupe General Directorate of Public Finance Parc de la préfecture - 97109 Basse-Terre Cédex [email protected] Personal taxation Performers and technicians residing outside France To avoid double taxation, the following terms and conditions apply: In fiscal terms, the temporary mission clause is as follows. If the conditions set out below are met simultaneously, the salary continues to be taxable in the employee’s country of residence: — The employee must remain in France for less than 183 days over a period of 12 months, — The remunerations must be paid by or on behalf of an employer which is not a French resident, — The burden of paying the remunerations must not be borne by a permanent establishment or fixed base of the employer in France. If these three conditions are met, the salary paid to an employee who is not a resident of France for the work he performs in France continues to be taxable in the employee’s country of residence. On the other hand, when one of the conditions is not met, the French-source salary is taxable in France and the withholding must be applied. The employer alone is responsible for deducting the withholding and has to pay it on to the Public Treasury on the 15th of the month following the salary payment. These conditions apply to technicians who are not residents of France, including the film director. Performing artists residing outside France International double taxation treaties can contain specific clauses for performers. For example, under the France-USA tax treaty, a deduction of 15% is made from the amount of the remuneration. This rate is applicable to the gross salary. The fraction of the remunerations paid outside of the film shoot as royalties in connection with the exploitation of the film is not taxable in France. ARTISTES ET TECHNICIENS RÉSIDENTS Un artiste ou technicien est considéré comme établi en Guadeloupe et par conséquent soumis à l’imposition française sur ses revenus français et étrangers si une des conditions suivantes est remplie : — Il a son foyer, son lieu de résidence habituelle en Guadeloupe — Sa résidence principale est en Guadeloupe et il est présent physiquement pendant 183 jours du calendrier annuel — Il exerce la majorité de son activité professionnelle en Guadeloupe, — Son centre d’intérêt économique est établi en Guadeloupe (lieu de ses principaux investissements ou administration de ses biens, lieu de provenance de ses principaux revenus...). Ces règles sont conditionnées aux accords fiscaux conclus par la Guadeloupe. Les sociétés implantées en France n’ont pas à payer de retenue à la source pour les employés résidents. RESIDENT PERFORMERS AND TECHNICIANS A performer or technician is deemed to be established in Guadeloupe and therefore to be subject to French taxation on his French and foreign source income if one of the following conditions is met: — He has his home, his usual place of residence in Guadeloupe — His principal place of residence is Guadeloupe and he is physically present for 183 days of the calendar year — He performs the majority of his professional work in Guadeloupe, — The center of his economic interests is situated in Guadeloupe (the place of his principal investments or the administration of his property, the source of his principal income, etc.). These rules are conditioned by the tax agreements concluded by Guadeloupe. Companies established in France do not have to pay any withholding tax for resident employees. INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION Dépôt des demandes de remboursement Direction générale des finances publiques de Guadeloupe Parc de la préfécture - 97109 Basse-Terre Cédex [email protected] Si ces trois conditions sont respectées, le salaire perçu par le salarié non résident de France au titre de son activité en France, reste imposable dans le pays de résidence du salarié. En revanche, lorsque l’une des conditions n’est pas respectée, le salaire de source française est imposable en France et la retenue à la source doit s’appliquer. L’employeur est le seul responsable du prélèvement de la retenue et doit la reverser au Trésor Public le 15 du mois qui suit le paiement du salaire. Ces conditions s’appliquent aux techniciens non-résidents de France y compris pour le réalisateur. 123 d’une année civile. Dépenses concernées par le remboursement de la TVA : — Les services rendus en France (location de locaux, de matériels, de plateaux, de décors, etc.) — La location de véhicules de transport de marchandises — Le transport (terre, air, mer) de voyageurs en provenance de l’étranger — Le transport de marchandises importées, placées sous régime douanier suspensif 124 Les droits patrimoniaux L’auteur dispose, après divulgation de l’œuvre, du droit de tirer un profit pécuniaire de celle-ci. Ce sont ces droits que l’auteur peut céder en contrepartie d’une rémunération, ils comprennent le droit de représentation et le droit de reproduction. Le droit moral de l’auteur L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit, du seul fait de la création et sans formalité, d’un droit lui conférant le pouvoir exclusif de faire respecter son nom, sa qualité et son œuvre. L’œuvre est considérée comme le prolongement de la personnalité de l’auteur. Ce droit moral est inaliénable. Durée de la protection des œuvres Selon l’article L.121-1 du Code de la Propriété Intellectuelle, l’auteur jouit du droit d’exploiter son œuvre sa vie durant. A son décès, ce droit est transmis à ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années suivantes (Article L.123-7). Au terme de cette période, l’œuvre relève du domaine public. Dans le cas d’une œuvre de collaboration, l’année civile prise en considération est celle de la mort du dernier vivant des collaborateurs. Pour les œuvres audiovisuelles, l’année civile prise en considération est celle de la mort du dernier vivant des auteurs suivants : auteur du scénario, des dialogues, des compositions musicales originales, réalisateur. La durée de protection d’une œuvre pseudonyme, anonyme ou collective, est de 70 ans à compter en principe du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la publication (L-123-3). Pour les œuvres posthumes, la durée du droit est de 70 ans à compter en principe de la date de la publication de l’œuvre (L-123-4). de la personne filmée est obligatoire. Elle doit comprendre à la fois la description de la prise de vues et l’utilisation ultérieure qui en sera faite. Cette autorisation doit, dans la mesure du possible, être écrite, car la preuve du consentement, en cas de litige, est à la charge du producteur. COPYRIGHT/AUTHOR’S RIGHTS Respect du droit à l’image Le droit au respect de la vie privée fait partie des droits fondamentaux du citoyen et se trouve érigé en principe à l’article 9 du Code Civil. Le respect du droit à l’image découle de ce principe. Toute personne quelle qu’elle soit, a sur son image et sur l’utilisation qui en est faite un droit exclusif et absolu. Lorsque des prises de vues sont effectuées dans un aéroport, un jardin public, etc., le réalisateur doit obtenir le consentement des personnes présentes. Cependant, l’usage dispense de cette autorisation dans certains cas pour lesquels on estime le consentement tacite : — prises de vues de groupes, scènes de rue, manifestations publiques. Il est conseillé de ne pas réaliser de gros plans et de ne pas s’attarder sur une seule personne. — prises de vues de personnalités réalisées dans l’exercice de leur fonction ou lors d’événements de leur vie publique. Lorsque ces images seront diffusées, le commentaire ou la légende ne devra en aucun cas porter préjudice aux personnes filmées. A l’exception de ces deux cas, une autorisation The legislative framework Copyright in Guadeloupe is protected by the provisions of the Intellectual Property Code, which contains the applicable rules in this area. According to Article L.111-1 of the Code, “the author of an intellectual work enjoys in that work, by the mere fact of its creation, an exclusive property right enforceable against all persons”. Nevertheless any author can transfer all or part of this right to an individual or a legal entity by means of inheritance, a bequest, an assignment... The person is then the beneficiary. Economic rights Once the work is disclosed, the author has the right to obtain a financial gain from it. These are the rights that the author can transfer in consideration for payment and they include the performance right and the reproduction right. The author’s moral right The author of an intellectual work, by the mere fact of its creation and without any formality, has a right granting him the exclusive authority to have his name, capacity and work respected. The work is deemed to be the extension of the author’s personality. This moral right is inalienable. The rights of the author of the work Works (sculptures, paintings, architectural works, etc.) exhibited or kept in museums and in certain public places (parks, gardens or other places) are not automatically in the public domain. Some are still protected by copyright. Consequently, taking a photograph of a work and using it subsequently is subject to the authorization of the author or his beneficiaries. It is advisable to make inquiries with the organizations responsible for their preservation or exhibition to obtain the particulars of the artist, his beneficiaries or the authors’ societies representing them. Duration of protection of the works According to Article L.121-1 of the Intellectual Property Code, the author has the right to exploit his work during his lifetime. When he dies, this right is transferred to his beneficiaries during the calendar year of his death and it lasts for the following 70 years (Article L.123-7). At the end of this period, the work enters the public domain. If it is a work of collaboration, the calendar year taken into consideration is that of the death of the last surviving collaborator. For audiovisual works, the calendar year taken into consideration is that of the death of the last of the following surviving authors: author of the screenplay, the dialogues, the original musical compositions, the film director. The duration of protection of a work produced under a pseudonym, whether anonymous or collective, is in principle 70 years from January 1 of the calendar year following that of the publication (Article L-123-3). For posthumous works, the duration of the right is in principle 70 years from the date of publication of the work (L-123-4). Respect of the right of personal portrayal One of a citizen’s fundamental rights is the right to the respect of his privacy and it is a principle which is set out in Article 9 of the Civil Code. Respect of the right of personal portrayal derives from this principle. Any person whosoever has an exclusive and absolute right to his image and the use that is made of it. When photographs are taken in an airport, a public garden, etc., the person taking them must obtain the consent of the persons present. However, it is customary for this authorization to be dispensed with in certain cases where the consent is deemed to be tacit: — group shots, street scenes, public events. It is advisable not to take close-ups and not to dwell too long on one person in particular, — shots of personalities taken in the performance of their duties or at events of their public life. When these images are shown, the comment or caption must not in any circumstance INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION Le cadre législatif Le droit d’auteur, en Guadeloupe, est protégé par les dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle dans lequel on retrouve les règles applicables à ce domaine. Selon l’article L.1111 du code, « l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété exclusif et opposable à tous ». Il peut néanmoins céder tout ou partie de ce droit au bénéfice d’une personne physique ou morale à l’occasion d’une succession, d’un legs, d’une cession... Celle-ci représente alors les ayants droit. Le droit de l’auteur de l’œuvre photographier Les œuvres (sculptures, peintures, œuvres architecturales, ...) exposées ou conservées dans les musées et dans certains lieux publics (parcs, jardins ou autres) ne relève pas automatiquement du domaine public. Certaines sont encore protégées par le droit d’auteur. En conséquence, toute prise de vue de l’œuvre et son utilisation ultérieure est soumise à autorisation de l’auteur ou de ses ayants droit. Il est conseillé de se renseigner auprès des organismes chargés de la conservation ou de l’exposition afin d’obtenir les coordonnées de l’artiste, de ses ayants droit ou des sociétés d’auteurs qui les représentent. 91 125 DROITS D’AUTEUR 126 Musique préexistante Il s’agit d’œuvres musicales déjà publiées. Elles peuvent provenir de deux sources : — D’un disque ou d’une cassette du commerce ou d’illustration musicale. Une trentaine de firmes (liste disponible auprès de Film France) présentent des catalogues de musique spécialement conçus pour l’illustration musicale, où l’on trouve une large variété d’orchestrations, de rythmes différents. — D’un enregistrement réalisé à la demande du producteur pour son film, voire d’un enregistrement lors du tournage (interprétation d’un thème musical ou d’une chanson par un comédien...). Pour toute musique du répertoire général, le producteur doit demander et obtenir préalablement l’autorisation de reproduction auprès de la SACEM-SDRM Bureau de l’audiovisuel ou dans les délégations régionales, en indiquant par une simple lettre les œuvres choisies, l’origine de l’enregistrement utilisé et la destination Musique originale ou de « commande » Il s’agit de compositions musicales avec ou sans paroles, spécialement réalisées pour l’œuvre audiovisuelle. Cette commande est rémunérée en tant que telle, et l’accord entre le compositeur (et l’auteur en cas d’œuvre musicale avec paroles) et le producteur réservera formellement les droits de reproduction et de représentation publique de l’œuvre originale dont le compositeur (et éventuellement l’auteur) a fait apport à la SACEM, s’il est représenté par celle-ci. MUSIC, CINEMA AND COPYRIGHT Existing music This means already published musical works. They can come from two sources: — a commercial disk or cassette or a musical illustration. About 30 firms (the list is available from Film France) have catalogues of music specially designed for musical illustration, containing a broad variety of orchestrations and different rhythms: — a recording made at the producer’s request for his film, even a recording made during filming (performance of a musical theme or a song by an actor, etc.). For any music from the general repertoire, the producer must first ask for and obtain the reproduction authorization of the SACEM-SDRM Audiovisual Office or the regional delegations, indicating in an ordinary letter the works chosen, the origin of the recording used and what the film is intended for. The SACEM-SDRM consults the beneficiaries on a case by case basis and even sometimes when they are abroad. www.sacem.fr Original soundtrack or music “on order” These are musical compositions with or without lyrics, specially produced for the audiovisual work. The order is remunerated as such and the agreement between the composer (and the author if it is a musical work with lyrics) and the producer will formally reserve the reproduction and public performance rights of the original work which the composer (and possibly author) has contributed to the SACEM, if he is represented by it. Tournage Death in Paradise BBC1 / Red Planet Pictures INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION MUSIQUE, CINÉMA ET DROIT D’AUTEUR du film. La SACEM-SDRM consulte les ayants droit au cas par cas et parfois à l’étranger. www.sacem.fr 127 91 be prejudicial to the persons filmed. Except for these two cases, an authorization of the person being filmed is compulsory. It must include both the description of the shots taken and the subsequent use to be made of them. To the extent possible, this authorization must be given in writing, since proof of consent in the event of litigation lies with the producer. La région Guadeloupe vous remercie pour votre créativité The Guadeloupe regional council would like to thank you for your creativity Be inspired by Guadeloupe Note de l’éditeur Aux termes de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation..) sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-3 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Editor’s note In accordance with intellectual property law, any reproduction or representation of this publication, in full or in part, made by any process whatsoever (reprography, microfilm, scanning, digitization, etc.) without the consent of the author or his beneficiaries or assigns, is unlawful and constitutes infringement sanctioned by Articles L.335-3 and following of the Intellectual Property Code. LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES MAIRIE DE(971…) MISSION CINÉMA – AUDIOVISUEL DEMANDE D’AUTORISATION DE TOURNAGE (Ville) le, P 41 Forêt (Parc National) Dominique Laban BLF Impression, Le Haillan – www.blfimpression.fr P 41 Parc National de Guadeloupe Comité de pilotage / Steering Committe Consultants / Consultants P 43 Côte (BAT) Fély Kacy-Bambuck (présidente commission Culture du Film France - Commission nationale du film P 43 Mangrove (Parc National) Conseil régional de Guadeloupe) 9, rue du Château, 75010 Paris P 44 Maison de la Mangrove (BAT) Nina Gélabale (directrice de la Culture et de la Formation Crédits photographies / Photography Credits P 44 Ville de Pointe-à-Pitre (BAT) Artistique) P 9 Vieillard (P.Virapin) P 45 Vestiges, le Moule (BAT) Rédactions / Editorials P 10 Les Îles de Guadeloupe (BAT) P 45 Usine à Jarry (P.Virapin) Service Arts plastiques, Cinéma, audiovisuel et édition ; P 11 Forêt (Parc National) P 46 Fort Napoléon (CTIG) la commission régionale du film ; le Comité du Tourisme P 13 Zevallos (BAT) P 46 Eglise du Moule (BAT) des Îles de Guadeloupe ; Commission nationale Film France P 15 Pointe des Châteaux (BAT) P 47 Habitation le Maulduy (CTIG) Coordination / Coordination P 16 Restaurant, Gosier (CTIG) P 47 Île Caret (CTIG) Myriam Badia, Tony Coco-Viloin, Kelly Palmin, Joël Cabrera, P 17 Île de Petite-Terre (BAT) P 48 Matériel de tournage (BAT) Marie-Line Lavaury P 17 Plage (BAT) P 50 Photo de tournage (BAT) Remerciements / Special thanks P 18 Carte des îles de Guadeloupe (CTIG) P 53 Equipe de la série télévisée ‘Death in Paradise’ (BAT) Laurent Moutou et Frédéric Asdrubal P 35 Enfants (CTIG) P 59 Deshaies (BAT) Éditeur / Editor P 36 Phare de Vieux-Fort (BAT) P 67 Lycée (CTIG) Céline Levillain (Mutandis) P 36 Paysage volcanique (Parc National) P 70 Photo de tournage (BAT) Traductions / Translation P 37 Cimetière (N.Nabajoth) P 74 Pont de l’Alliance (BAT) MOM – Traductions Motte – [email protected] P.37 Vieux-Habitants (BAT) P 88 Photo de tournage (BAT) Création graphique / Graphic design P 38 Le Dôme de la Soufrière (Parc National) P 127 Photo de tournage (BAT) Emeline Vivier – www.emelinevivier.com P 40 La mangrove (Parc National) Société de production : E-mail : accordé non-accordé adresse : tél. / fax : mobile : Directeur de société : Directeur de production : Régisseur ou contact : Bureau de préparation : E-mail : adresse : tél / fax : LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS Imprimeur / Printing company 129 128 Cadre réservé à la municipalité* Direction de la publication / Publication department PROJET DE PRODUCTION (COCHER LA BONNE CASE) : cinema audiovisuel photo Titre : Durée : Réalisateur : Nombre de jours de tournage : Principaux interprètes : Dates de tournages : Budget prévisionnel : Nationalité : Type de production : court métrage long métrage série TV fiction TV film d’école documentaire film publicitaire photo photo publicitaire autre à préciser : FILMING AUTHORIZATIONS TOWN HALL OF(971…) CINEMA – AUDIOVISUAL MISSION FILMING AUTHORIZATION APPLICATION (Town) (date) , Space reserved for the municipality* Véhicule(s) techniques (Nb total, types et immatriculation) : Cantine (lieu) : Ventousage (lieux) : comédiens (liste obligatoire) : Groupe électrogène : Attaché de presse : Coproduction : Distributeur : figurants : mannequins : Véhicule(s) de jeu (marques, types, immatriculations..) : Production company: E-mail : granted refused address : tel. / fax : mobile tel : Company director: Production director: Location manager or contact: Preparation office: E-mail : address : tel / fax : LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS Équipe : lettre de présentation (obligatoire) scénario (obligatoire) synopsis storyboard attestation d’assurance (obligatoire) techniciens (liste obligatoire) : 131 130 LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS Documents fournis (rayer les mentions inutiles) : Diffuseur(s) : PRODUCTION PROJECT (PUT A CROSS IN THE APPROPRIATE BOX): cinema audiovisuel photo Title: Length: Film director: Number of days of filming: Principal performers: Filming dates: Projected budget: Nationality: Type of production: short feature length TV series TV fiction school film documentary advertising film photo advertising photo other - describe: Technical vehicle(s) (Total number, types and registration numbers): Canteen (seating): Traffic control (places): Electricity generator: Press attaché: Coproduction: Distributor: letter of presentation (compulsory) screenplay (compulsory) synopsis storyboard insurance certificate (compulsory) technicians (compulsory list): actors (compulsory list): extras: models: film vehicle(s) (makes, types and registration numbers): GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY Team: 01 132 LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS Documents provided (strike through if not applicable): Distributor(s): 01 GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY J