Téléchargez le Guide entier

Transcription

Téléchargez le Guide entier
01
GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY
BIENVENUE EN GUADELOUPE
WELCOME TO GUADELOUPE
KONTAN VWÈ ZOT
constitué de 6 îles (Basse-Terre,
Grande-Terre, la Désirade,
Terre-de-Haut, Terre-de-Bas,
Marie-Galante), d'au moins
8 gammes de décors
(expressionnistes,
impressionnistes,
surréalistes, ruraux, urbains,
tropicaux, maritimes,
industriels…), et de la septième
émotion universelle…
Thank you for choosing the
Guadeloupe islands, the Lands
of Images and Emotions.
Welcome to one of the largest
accessible biospheres on French
territory. It is also this land which
forged the enduring character and
sportsmanship to be found all over
the butterfly-shaped main island.
The Guadeloupe archipelago,
situated at a tangent point of the
Caribbean Arc, is composed of six
islands (Basse-Terre, Grande-Terre,
La Désirade, Terre-de-Haut, Terrede-Bas, Marie-Galante) where
at least eight kinds of different
landscapes abound (expressionist,
impressionist, surrealist, rural,
urban, tropical, maritime,
industrial…), and the seventh
universal emotion …
SES PROMESSES
ITS PROMISES
L’accueil dans l’esprit de culture
La valorisation des talents régionaux
Le courage, la sécurité et la volonté
Le respect du Patrimoine et de la création
L’action
A welcome in a spirit of culture
Encouragement of regional talents
Indomitable spirit, security and determination
Respect for its Heritage and creation
Action
01
01
GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY
Merci d’avoir choisi les îles
de Guadeloupe comme Terres
d’images et d’émotions.
Bienvenue sur l’une des plus
grandes biosphères accessibles
que compte le territoire français.
C’est aussi cette terre qui a
forgé le caractère endurant et
l’esprit sportif qui jalonnent l’île
principale en forme de papillon.
Située au point de tangente de
l’arc caribéen, c’est un archipel
02
La Collectivité régionale intervient
dans le développement culturel des îles de
Guadeloupe afin que la création artistique,
la production, les spectacles, la production
audiovisuelle et cinématographique ou encore le patrimoine architectural ou archéologique proposent, non seulement une vitrine
de notre région mais, que ces différentes dimensions participent à un dynamisme économique et social.
Aujourd’hui, le cinéma constitue aussi un véritable enjeu économique. Conscient
du potentiel que représente l’industrie de
l’image pour le développement et l’attractivité du territoire guadeloupéen, le conseil
Depuis son existence (2005), c’est la
direction des affaires culturelles et de la formation artistique du Conseil Régional qui a
eu la mission de mettre en œuvre cette action
dynamique en faveur du cinéma et de l'audiovisuel en Guadeloupe.
La région Guadeloupe participe ainsi
au financement de longs et courts métrages,
fiction ou documentaire, pour le cinéma et
la télévision.
Considérant que l'accueil des tournages est l'un des outils d'une politique
régionale de soutien à la création et à la production, la région Guadeloupe a créé le Bureau d'Accueil des Tournages. Cet espace que
vous connaissez peut-être déjà, accompagne
et attire la réalisation des films.
Par ailleurs, la région Guadeloupe a
choisi de soutenir la diffusion et la sensibilisation des publics à travers des opérations
comme le FEMI, le Mois du Film Documentaire, le St-Barth Film Festival, Cinamazonia…
ou les dispositifs lycéens au cinéma et passeurs d’images.
Rappelons que les îles de Guadeloupe
sont placées au centre de la Caraïbe, au
confluent de trois continents (Afrique, Europe, Amériques), d’où les trois empreintes à
tous niveaux. Riche de la diversité et de la
proximité de ses paysages, de son patrimoine
exceptionnel, l’archipel guadeloupéen offre
une multiplicité de décors. Vous êtes de plus
en plus nombreux, professionnels de l’image
et du son à l’avoir déjà compris, à avoir choisi
notre région comme terre de tournage et de
développement de vos projets.
Pour tous ceux qui souhaitent se
rendre chez nous, le conseil régional édite ce
premier guide qu’il a souhaité le plus utile
et accueillant possible sur l’ensemble des
ressources relevant de l’activité cinématographique et audiovisuelle en Guadeloupe,
mais aussi de tous ses parents proches.
Vous y trouverez nos sourires, des
informations sur le financement des projets,
les autorisations et lieux de tournages pour
vos films, un annuaire des professionnels
du secteur et de nombreux renseignements
pratiques.
Dans l’espoir de faciliter vos démarches,
je vous souhaite un bon tournage.
A word from the President,
Josette Borel-Lincertin
The world has been watching us for
this last 520 years, we have been contemplating it for 165 years, and it is 46 years
that our butterfly-shaped country has been
portrayed by the cinema, so now… Here we
are, close to 450,000 inhabitants, both a Region and an Overseas Department, four languages, Creole, French, English and Spanish,
in daily use. The Guadeloupe islands are a
melting pot archipelago between Europe,
Africa, the Amerindian civilization and India.
The regional collectivity plays an active role in the development of culture of the
Guadeloupe islands so that artistic creation,
production, entertainments, audiovisual and
cinema production or otherwise the architectural or archeological heritage, not only
propose a window of our region but these
various dimensions are also part of an economic and social vitality.
Today, the cinema is a genuine stake
for the economy. Aware of the real potential
represented by the motion picture industry
for the development of Guadeloupe and its
ability to attract, the regional council actively supports audiovisual and cinema pro-
duction, to enable entertainment professionals to carry on their profession fully and,
just like sports, extend the influence of our
region throughout the world.
As such the Guadeloupe region participates in financing short films and feature
films, whether fictions or documentaries, for
cinema and television.
The Guadeloupe region has also chosen to support the distribution and creating
awareness in the public through operations
such as the FEMI, Documentary Film Month,
the St-Barth Film Festival, Cinamazonia, etc.,
or the high school initiatives for the cinema
and the “Passeurs d’Images” film education.
I would like to recall that the Guadeloupe islands are situated right in the center
of the Caribbean, at the confluence of three
continents (Africa, Europe, the Americas),
hence the three different footprints at all levels. Rich with the diversity and proximity of
its landscapes and its exceptional heritage,
the Guadeloupe archipelago offers many
changing landscapes. There are more and
more image and sound professionals who
have already understood, who have chosen
our region as a place to make their films and
develop their projects.
Since it came into being (2005), it is
the Regional Council’s Cultural Affairs and
Artistic Training Department which has taken care of this dynamic action in favor of cinema and audiovisual works in Guadeloupe.
Based on the belief that welcoming
shootings is one of the tools of a regional
policy to support creation and production,
the Guadeloupe region set up the Film Reception and Resource Office; perhaps you
already know of this office which provides
assistance and attracts film production.
For all those wanting to come here,
the Regional Council is publishing this first
guide book which it wanted to be as useful
and welcoming as possible about all the resources available for cinema and audiovisual
activities but also all the activities closely
related to them.
You will find in our smiling faces,
information about project financing, the
authorizations and locations where you can
shoot your films, a directory of the industry professionals and many more practical
details.
With the hope that this will help you
with your formalities, I wish you a successful
film shoot.
MOT DE LA PRÉSIDENTE / A WORD FROM THE PRESIDENT
MOT DE LA PRÉSIDENTE / A WORD FROM THE PRESIDENT
520 ans que le monde nous regarde,
165 ans que nous le regardons et 46 ans
que le cinéma se raconte depuis notre pays
en forme de papillon, voici… Nous voici,
près de 450.000 habitants, à la fois Région
et Département d’Outre Mer, 4 langues se
fréquentent quotidiennement, le créole, le
français, l’anglais et l’espagnol. Les îles de
Guadeloupe sont un archipel de métissage
entre l'Europe, l'Afrique, la civilisation amérindienne et l'Inde.
régional soutient activement la production
audiovisuelle et cinématographique afin de
permettre aussi aux professionnels du spectacle d’y exercer pleinement leur métier et
faire rayonner, à l’instar du sport, notre région dans le monde.
03
Mot de la présidente,
Josette Borel-Lincertin
THIS GUIDE HAS BEEN PREPARED IN FOUR COMPLEMENTARY SECTIONS AND EIGHT CHAPTERS
07
Je découvre
71
Sur place, avec qui ?
07
I discover
71
On the site, who with?
08
08
14
19
38
42
48
chapitre 1 : Un territoire...
Histoire
Géographie
Les communes de Guadeloupe
Le Parc National de Guadeloupe
Les décors types de Guadeloupe
Guadeloupe et cinéma
72
72
76
79
chapitre 5 : Annuaire des organismes et institutions
incontournables
Les services de la région Guadeloupe
Les services du département de Guadeloupe
Les services de l’Etat
chapter 5: Directory of essential organizations and institutions
Services of the Guadeloupe region
Services of the Guadeloupe Department
Services of the State
55
Je me renseigne
chapitre 6 : Réseaux, partenaires et média locaux
Les diffuseurs
Les media
Les partenaires
chapter 1: A territory...
History
Geography
The towns of Guadeloupe
The Guadeloupe National Park
Typical Guadeloupe landscapes
Guadeloupe and cinema
72
72
76
79
82
82
82
82
08
08
14
19
38
42
48
55
I obtain information
82
82
82
82
chapter 6: Local networks, partners and media
Distributors
The media
The partners
56
56
57
58
59
chapitre 2 : Organismes pour faciliter les recherches
L’AFCI (Association of Film Commissioners International)
Film France
La commission régionale du Film de Guadeloupe
Le CTIG
89
Ça tourne !
Rolling!
60
60
65
chapitre 3 : Les aides et dispositifs
Les aides en région
Le dispositif d’éducation à l’image
chapitre 7 : Répertoire et outils
Le casting local
Le répertoire des techniciens locaux
Les producteurs
Les prestataires techniques
chapter 2: Organizations facilitating searches
AFCI (Association of Film Commissioners International)
Film France
Guadeloupe Regional Film Commission
CTIG
89
90
90
91
98
99
56
56
57
58
59
60
60
65
chapter 3: Aids and programs
Aids in the region
The image education system
90
90
91
98
99
chapter 7: Directory and tools
Local casting
Directory of local technicians
Producers
Technical service providers
102
102
105
106
129
chapitre 8 : Informations pratiques
L’hébergement et les loueurs
Le transport
À savoir
Les autorisations de tournages
68
68
69
chapter 4: Diary of major events
Cinema events
Cultural events
102
102
105
106
129
chapter 8: Practical information
Rental companies
Accommodation and transport
What you need to know
Filming authorizations
68
68
69
chapitre 4 : Calendrier des grands rendez-vous
Rendez-vous cinéma
Rendez-vous culturels
SOMMAIRE / TABLE OF CONTENTS
TABLE OF CONTENTS
CE GUIDE EST CONÇU EN 4 PARTIES COMPLÉMENTAIRES ET HUIT CHAPITRES.
05
SOMMAIRE / TABLE OF CONTENTS
04
SOMMAIRE
WARNING
Cette première édition du guide des tournages s’adresse aux
professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, en priorité aux chefs de
poste souhaitant mener un projet en Guadeloupe.
Ce guide vise à toucher le public le plus large et à constituer un outil
de référence à même de répondre aux besoins des habitués et non
habitués à la législation, aux sites et outils de production français.
La commission régionale du film, membre du réseau Film France, s’est
efforcée de vérifier que les informations figurant dans ce guide sont à jour
à la date de publication. Cependant, certaines ont pu évoluer depuis. Des
mises à jour seront disponibles sur le site internet www.guadeloupefilm.
com sous forme de documents Acrobat.
This first edition of the filming guide is intended for cinema and
audiovisual professionals, and in priority operators wanting to implement
a project in Guadeloupe.
This guide is intended to be read by as many people as possible and
to be a reference tool able to provide an answer to those who have
some knowledge or no knowledge at all of French legislation, sites and
production tools.
The Regional Film Commission, a member of the Film France network, has
made every effort to verify that the information in this guide is up to date
on the date of publication. However, some information may have changed
since then. Updates will be available on the website www.guadeloupefilm.
com as Acrobat documents.
Je découvre
I discover
07
06
AVERTISSEMENT
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
08
chapitre 1 :
Un territoire...
chapter 1:
A territory...
HISTOIRE
HISTORY
La période précolombienne
The pre-Columbian era
Les premiers occupants de l'archipel : les populations amérindiennes.
La Guadeloupe, comme la plupart des îles des Petites Antilles, a été visitée
dès que l'homme a appris à naviguer, c'est à dire il y a 4 000 à 5 000 ans.
Les premiers amérindiens connus sont des groupes dits « précéramiques » de chasseurs collecteurs, non sédentaires venus de l'actuel Venezuela, en passant par Trinidad. Ces petits groupes de nomades s'installaient
de préférence dans les zones de mangrove riches en coquillages et en gibier.
Une fouille archéologique réalisée à Saint-François en 1992 a permis la découverte d'un niveau archéologique profond contenant de nombreux restes alimentaires et un outil rudimentaire en coquillage, qui a pu
être daté par le radiocarbone de 1000 ans avant Jésus Christ.
Ces groupes de chasseurs ont été suivis par une population plus
organisée d'agriculteurs venus des hauts plateaux de l'Orénoque et baptisés Huécoîdes. Ce sont les premiers agriculteurs venus coloniser les
Petites Antilles : ils apportent avec eux tabac, manioc, patate douce.
En 800 après J.C une nouvelle culture dite « Suazey » est implantée sur presque toutes les Petites Antilles. La dernière migration amérindienne est historiquement attestée : il s'agit des Galibis de Guyane
française qui s'installent en Guadeloupe un ou deux siècles seulement
avant l'arrivée de Christophe Colomb, le 4 novembre 1493.
The archipelago’s first occupants were the Amerindian populations.
As soon as man learned how to sail, in other words 4,000 to 5,000 years
ago, Guadeloupe, like most islands in the Lesser Antilles, was one of the
destinations often reached.
The first known Amerindians were groups of so-called “pre-ceramic” non-sedentary food hunters and collectors who came via Trinidad
from what is now Venezuela. These small nomadic groups had a preference for settling in the mangrove areas rich in shellfish and game.
In an archaeological dig carried out in Saint-François in 1992 a deep
archaeological stratum was discovered holding many food remains and
rudimentary tools made of seashells, which after carbon dating were
found to date back to 1,000 years BC.
These groups of hunters were succeeded by a more organized population of farmers coming from the high plateaus of the Orinoco, known as
the Huecoids. They were the first farmers who came to colonize the Lesser Antilles: they brought with them tobacco, manioc and sweet potatoes.
In 800 A.D., a new culture, called the “Suazey”, settled in almost all of
the Lesser Antilles. The last Amerindian migration is documented historically: the Galibi from French Guiana who settled in Guadeloupe only one or two
centuries before the arrival of Christopher Columbus on November 4, 1493.
Schématiquement, à la fin du 18e siècle, la population des îles de
Guadeloupe se compose :
— des blancs, tous de condition libre.
—d
es libres de couleurs. Ce sont des affranchis ou des descendants d’affranchis, généralement métis. S’ils sont libres, ils ne sont pas considérés
comme les égaux des blancs.
— des esclaves, principalement noirs, mais aussi métis. Ils représentent
environ 80 % de la population.
Les Saintes
European colonization, the arrival of Admiral Christopher Columbus and his encounter with the Caribs were not immediately followed by
the colonization of the island by the Europeans: the Guadeloupe islands
were not of much interest to the first conquerors, mainly because there
were no gold deposits. On the other hand, it was useful for a long time as
a stopover for ships coming directly from Europe, where they could take
on water and sometimes obtain provisions from the Carib occupants. Rivière du Gallion, on Basse Terre, was apparently one of these “watering”
places, hence its name.
It was on June 28, 1635 that Charles Liènard de l'Olive and Jean
Du Plessis d'Ossonville occupied and divided between them the part of
the island which lent itself the most to cultivation: Guadeloupe, which
we now know as La Basse Terre. The colonization was very difficult at
the outset because the Europeans were unprepared and unable to adapt
to the climatic conditions. Hundreds of settlers died from famine and
disease, such as yellow fever. In fact that is how Jean Du Plessis died.
Of the island’s two governors, he was more of a pacifist; with his
death, de l’Olive was left with a free reign to engage in a war without
mercy against the Carib Indians. This war ended in 1660 with the signature at Fort de Basse Terre of a peace treaty with the Caribs, which left
them with a few meager territories in the most barren parts of the island.
After attempts to cultivate tobacco, indigo and coffee, the settlers
turned to the intensive cultivation of sugar cane, relying on the knowhow of the Dutch settlers driven out of Brazil and massively on the labor
supplied by African slaves. Already in 1642, French settlers were importing black slaves from West Africa and sending them to the Antilles to
develop the production of cane sugar.
Briefly, the population of the Guadeloupe islands at the end of the
18th century was composed of:
— whites, none of whom were enslaved,
— people of color, who also were not enslaved. They were emancipated
slaves or their descendants, generally of mixed race. Even though they
were emancipated, they were not considered equals of the whites,
— slaves, principally black, but also of mixed race. They represented
about 80% of the population.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
La colonisation européenne, l'arrivée de l'Amiral Christophe Colomb et sa rencontre avec les Caraïbes n'a pas été immédiatement suivie
d'une colonisation de l'île par les européens : les îles de Guadeloupe ne
présentaient pas de grand intérêt pour les premiers conquérants principalement en raison de l'absence de gisements aurifères. Par contre, elle
a longtemps servi d'escale aux navires venant directement d'Europe, afin
de s'alimenter en eau et de faire parfois provision auprès des occupants
caraïbes. La rivière du Gallion, à Basse Terre aurait été un de ces lieux
« d'aiguade », d'où son nom.
C'est le 28 juin 1635 que Charles Liènard de l'Olive et Jean Du Plessis
d'Ossonville occupent et se partagent la partie de l'île la plus propice à la
culture : la Guadeloupe, que nous appelons aujourd’hui la Basse Terre. Une
colonisation qui connaîtra des débuts très difficiles en raison du manque
de préparation et de l'inadaptation des européens aux conditions climatiques. Des centaines de colons périront de la famine et des maladies
comme la fièvre jaune. C'est ainsi d'ailleurs que périra Jean Du Plessis.
Des deux gouverneurs de l'île, c'était le plus pacifique, et sa mort
laissera le champ libre à de l'Olive, qui mènera une guerre sans merci aux
indiens caraïbes. Cette guerre prendra fin en 1660 avec la signature, au
Fort de Basse Terre d'un traité de paix avec les caraïbes qui leur concédera
quelques maigres territoires sur les parties les plus désertiques de l'île.
Après avoir tenté diverses cultures comme le tabac, l'indigo, et le
café, les colons développeront la culture intensive de la canne à sucre en
faisant appel au savoir-faire des colons hollandais chassés du Brésil et, de
façon massive, à une main d'œuvre d'esclaves africains. Dès 1642, les colons français acheminent des esclaves noirs venant d’Afrique de l’Ouest
jusqu’aux Antilles pour développer la production de sucre de canne.
The discovery of the Guadeloupe
islands in 1848
11
10
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
De la découverte des îles
de Guadeloupe à 1848
La révolution de 1789 fut l'occasion pour les blancs « patriotes » et pour les planteurs de s'affronter afin de contrôler
la colonie.
Ce fut également l'occasion de brèves mais violentes
révoltes d'esclaves, qui conduiront, le 4 février 1794, à la
première abolition de l'esclavage par la Convention ; sa
mise en œuvre fut cependant de courte durée, puisque, sous
la pression de la société martiniquaise dont l'impératrice
était issue, le premier Consul Bonaparte rétablit l'esclavage
en 1802, malgré la résistance et le sacrifice de Delgrès et de
ses compagnons.
Il s'ensuivit une période très confuse de rétablissement de l'ordre esclavagiste bien ébranlé, perturbée par la
reprise de la guerre entre la France et la Grande Bretagne.
C'est le 27 avril 1848 qu'intervient l'abolition définitive et
le déclin de la vieille société coloniale, grâce en particulier
à l'action de l'humaniste Victor Schœlcher. En Guadeloupe,
l’abolition de l’esclavage n’est effective que le 27 mai 1848.
Les premiers travailleurs volontaires venus des Indes arrivent à Saint-François en 1853, ils sont recrutés afin de remplacer une main d'œuvre devenue défaillante dans les plantations.
En 1880, le sucre de canne perd de sa rentabilité
avec l’apparition du sucre de betterave. Dès le début du
19e siècle, les îles de Guadeloupe diversifient ses axes de
production, commercialisent le rhum et se tournent vers
l’exploitation d’autres ressources telles que la culture de la
banane, la pêche et aujourd’hui le tourisme.
The 1789 revolution was the opportunity for the “patriotic” whites and the planters to confront each other for
control of the colony.
It was also a time of brief but violent revolts by the
slaves, which led on February 4, 1794, to the first abolition
of slavery by the Convention; however, it only lasted for a
short time since, under pressure from Martinique society,
from which the Empress came, the First Consul Bonaparte
reintroduced slavery in 1802, despite the resistance and
sacrifice of Delgrès and his companions.
This was followed by a very confused period with the
reestablishment of the slavery system, shaken to the roots,
disrupted by the resumption of the war between France and
Great Britain. It was on April 27, 1848 that slavery was finally
abolished, which saw the decline of the old colonial society,
principally due to the actions of the humanist Victor Schœlcher. In Guadeloupe, the abolition of slavery became effective only on May 27, 1848.
The first volunteer workers arrived in Saint-François
from the Indies in 1853; they had been recruited to make up
for the missing workers on the plantations.
In 1880, cane sugar was no longer profitable following
the appearance of beet sugar. At the beginning of the 19th
century, the Guadeloupe islands diversified their production
to sell rum and turned to exploiting other resources such as
the cultivation of bananas, fishing and today tourism.
Maison de Zévalos (Moule)
De 1946 à nos jours
Comme la plupart des colonies, les îles de Guadeloupe subiront
les contrecoups des crises économiques et celui des deux conflits mondiaux : elles font d’ailleurs à cette occasion preuve de patriotisme en
envoyant ses enfants au combat, comme le témoignent les nombreux
monuments aux morts édifiés par les municipalités de l'île.
Les lois coloniales sont abolies en 1946, faisant des îles de Guadeloupe un Département français à part entière.
Département français puis Région française en 1982, la Guadeloupe,
comme la Martinique et la Guyane, a les mêmes institutions politiques
que les Régions de France métropolitaines.
Mais la concurrence venue des pays à faibles revenus, comme
l'Amérique latine, la contrainte des règlements européens, conduisent
les acteurs locaux de l'économie à multiplier les structures d'accueil à
vocation touristique.
From 1946 to the present day
Like most of the colonies, the Guadeloupe islands suffered the
repercussions of the economic recession and of two world wars: it was
a time when they showed their patriotism by sending their children to
join the fight, as witnessed by the many war memorials raised in their
memory by the towns of the island.
The colonial laws were abolished in 1946, giving the Guadeloupe
islands the status of a French Department in their own right.
A French Department then a French Region in 1982, Guadeloupe,
like Martinique and Guiana, has the same political institutions as the
Regions of metropolitan France.
However competition from countries where wages are low, such as
Latin America, and the constraints of the European regulations, prompted the local economic players to increase the number of structures dedicated to tourism.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
From the abolition of slavery
to assimilation (1848-1946)
13
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
12
De l’abolition de l’esclavage
à l’assimilation (1848-1946)
Les îles de Guadeloupe (l’archipel Guadeloupe) se trouvent dans la
Caraïbe, à l’est de l’Amérique centrale par 16° de latitude nord et 60° de
longitude ouest. Elles se situent à 7000 km de Paris, et appartient à l’Arc
antillais. Cet archipel regroupe sept îles habitées, pour une superficie
de 1628 km² et pour une population totale de 440 000 habitants (INSEE
janvier 2003) :
— Deux îles principales (Grande-Terre et la Basse-Terre) forment la
Guadeloupe proprement dite. Elles sont reliées par deux ponts, le pont
de la Gabarre et le pont de l’Alliance qui permettent la traversée d’un
étroit bras de mer appelé la Rivière Salée.
— Trois autres îles sont appelées îles proches (les Saintes, la Désirade,
Marie-Galante).
La Guadeloupe est découpée administrativement en deux arrondissements (Basse-Terre, Pointe-à-Pitre), 43 cantons et 32 communes.
— La Basse-Terre compte 16 communes
— La Grande-Terre compte 10 communes — Les îles proches comptent 6 communes
The Guadeloupe islands (the Guadeloupe archipelago) are situated
in the Caribbean, to the east of Central America, at latitude 16° N and
longitude 60° W. They are 7,000 km from Paris and belong to the Caribbean Arc. There are seven inhabited islands in the archipelago having
a total area of 1,628 km² and a total population of 440,000 inhabitants
(National Statistics and Economic Studies Institute – INSEE, January
2003):
— two main islands (La Grande-Terre and La Basse-Terre) form Guadeloupe proper. They are connected by two bridges, Pont de la Gabarre
and Pont de l’Alliance, crossing over a narrow sound called Rivière Salée.
— three other islands are known as close islands (Les Saintes, La Désirade, Marie-Galante).
Guadeloupe is divided administratively into two districts (Basse-Terre,
Pointe-à-Pitre), 43 cantons and 32 towns.
— There are 16 towns on La Basse-Terre
— 10 towns on La Grande-Terre
— and 6 towns in the close islands
Climat
Climate
La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical humide adouci par les alizés, plus frais sur les hauteurs. Elle connaît deux saisons :
— L’hivernage (saison humide), de juin à novembre. C’est aussi la période
de la saison cyclonique, dont le pic d’activité a lieu du 15 août au 15
octobre.
Les pluies sont plus abondantes dans les îles au relief accentué : il peut
tomber à certains endroits plus de 8 m d'eau par an, et même 12 m sur
les sommets de la Basse-Terre.
— Le carême (saison sèche) : de décembre à mai.
The prevailing climate in Guadeloupe is a humid tropical climate
refreshed by the trade winds, but it is cooler in the higher regions. It has
two seasons:
— winter (the rainy season), from June to November. This is also the
time of year for hurricanes reaching peak activity from August 15 to
October 15;
The rainfall is the most abundant on the islands with a hilly landscape:
some have rainfall of 8 m a year, even 12 m on the summits of Basse-Terre.
— “carême” (the dry season): from December to May.
La Pointe des Châteaux (St-François)
Ephémérides
Calendar
Toute l'année, le
soleil se lève entre
5 h et 6 h et se
couche entre 17 h 30
et 18 h 30.
Sunrise between 5
a.m. and 6.00 a.m.
and sunset between
5.30 and 6.30 p.m. all
year round.
Fuseau horaire
Time zone
UTC - 4
Température moyenne Average temperature
2
6°C
Monnaie
Currency
Euro ( € )
the euro (€)
GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY
GEOGRAPHY
17
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
14
GÉOGRAPHIE
La Basse-Terre
La Grande-Terre
Les îles proches
Les Saintes
La Basse-Terre
La Grande-Terre
The close islands
Les Saintes
Superficie : 848 km².
Longueur des côtes : 180 km
La Basse-Terre est
montagneuse, son point culminant
est le volcan la Soufrière (1467
m). La région est escarpée,
humide, et la forêt tropicale
dense. Le long des côtes, des
bananeraies, des champs de
canne à sucre, une forêt tropicale
plongeant dans la mer. On
apprécie la fraîcheur des rivières
et la beauté des plages virant du
sable noir au sable roux.
Superficie : 583 km2
Longueur des côtes : 260 km
La Grande-Terre est le
poumon économique de la
Guadeloupe, l'industrie et les
services étant centralisés à Pointe-à-Pitre et sa périphérie.
La Grande-Terre bénéficie d'un
micro-climat beaucoup plus sec
qu'en Basse-Terre. La végétation
est beaucoup moins dense et plus
rase, le relief est moins accidenté.
Ici, ce sont les plages de sable
blanc, à l'ombre des cocotiers,
les lagons aux eaux calmes, les
falaises, les mornes verdoyants...
Superficie totale : 49 km2
Marie-Galante est la plus
grande des dépendances de la
Guadeloupe. Elle est peuplée
d’environ 14 000 habitants
répartis dans la campagne et sur
trois communes côtières.
Située au Sud-Ouest de la
Guadeloupe, les Saintes, distantes
d’une dizaine de kilomètres de
la Basse-Terre, sont composées
de deux îles principales, Terrede-Haut et Terre-de-Bas et de
six îlets : l’îlet à Cabrit, le GrandIlet, les îlets de la Coche, des
Augustins, de la Redonde et le
Rocher-du-Pâté. Seules les îles
principales sont habitées. Les
Saintes sont devenues un hautlieu du tourisme guadeloupéen,
les tourments d’amour font le
régal de tous ceux qui débarquent
chaque jour sur l’appontement de
Terre-de-Haut.
Area: 848 km².
Length of the coastline: 180 km
La Basse-Terre has a
mountainous landscape whose
highest point is the volcano La
Soufrière (1,467 m). The region
is humid with steep slopes and
a dense tropical forest. Along
the coast are to be found banana
plantations, fields of sugar cane, a
tropical forest sloping down into
the sea. In contrast the freshness
of the rivers and the beauty of the
sandy beaches whose colors range
from black to reddish brown are
much appreciated.
Area: 583 km2
Length of the coastline: 260 km
La Grande-Terre is the
economic lung of Guadeloupe,
where industry and services are
centralized in Pointe-à-Pitre and
its surroundings. La GrandeTerre has a much drier microclimate than La Basse-Terre. The
vegetation is much less dense and
grows closer to the ground, the
landscape is less hilly. Here there
are beaches of white sand shaded
by coconut trees, lagoons with
calm waters, cliffs, green hills...
Total area: 49 km2
Marie-Galante is the largest
of Guadeloupe’s dependent
territories. It has about 14,000
inhabitants living in the
countryside and in three towns
situated on the coast.
Les Saintes, situated to the
south west of Guadeloupe, some
ten kilometers from La BasseTerre, has two main islands, Terrede-Haut and Terre-de-Bas and six
islets: Îlet à Cabrit, Le Grand- Îlet,
and the Îlets de la Coche, des
Augustins, de la Redonde and le
Rocher-du-Pâté. Only the main
islands are inhabited. Les Saintes
has become a very popular
Guadeloupian tourist destination;
the traditional tartlets called
“tourments d’amour” are great
favorites with all those who
disembark every day on the Terrede-Haut landing stage.
La Désirade
Elle n’est pas avantagée par le
nature, plutôt balayée par les vents.
La Désirade fut longtemps oubliée
avant de devenir une terre d’exil.
Par contre, la Petite Terre faisant
partie de la commune, forme un
archipel corallien extraordinaire.
La Désirade
Mother nature is not kind to
the island, which it is swept by
winds. La Désirade was forgotten
for many years before becoming
a place of banishment. On the
other hand, La Petite Terre, which
belongs to the town, forms an
exceptional coral archipelago.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Vieux-Habitants
17
16
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Petite-Terre
19
10
17
16
27
9
3
14
1
24
20
26
21
11
18
13
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
6
32
8
23
4
5
12
31
25
30
7
15
18
29
28
1. Les Abymes
1. Les Abymes
Superficie habitable :
8 125 hectares
Superficie totale :
estimée à 40 000 hectares
Son nom vient des marécages
de palétuviers et de mangles qui
les recouvraient. C’est une des
plus grandes communes de la
région, mais les trois quarts de sa
superficie sont en grande partie
recouverts par les palétuviers de
la mangrove.
Les Abymes, commune la plus
peuplée de la Guadeloupe,
fait figure de banlieue de
l’agglomération pointoise.
Dès le début des années
1960, l’assainissement des
marais permet la construction
d’importantes cités comme celles
de Grand-Camp et du Raizet.
Cette commune se découpe en
trois zones : Les collines des
Grands fonds, avec son réseau de
vallées à l’est, une zone de plaine,
aujourd’hui urbanisée, une zone
de mangrove bordant la RivièreSalée à l’ouest.
C'est sur son territoire que
sont implantés l'aéroport Pôle
Caraïbes, devenu le principal lieu
d'arrivée et de départ de l'île, la
cité scolaire de Baimbridge qui
draine les milliers de lycéens de
Pointe-à-Pitre et d'ailleurs, et le
Centre Hospitalier Universitaire.
Habitable area: 8,125 hectares
Total area: estimated to be
40,000 hectares
It used to be covered with
marshes of mangrove trees and
mangrove fruits, hence its name. It
is one of the largest towns in the
region, but mangroves trees now
cover almost three quarters of its
area.
Les Abymes, the most populated
town in Guadeloupe, is generally
considered to be a suburb of
Pointe-à-Pitre.
In the early nineteen sixties, the
marshes were reclaimed allowing
the construction of large housing
estates such as Grand-Camp and
Le Raizet.
The town is divided into three
areas: the hills of the Grands
Fonds, with its network of valleys
to the east, an area of flat open
country now given over to urban
development, and a mangrove
area on the banks of the RivièreSalée to the west.
This is where are situated the
airport Pôle Caraïbes, now the
principal place of arrival and
departure from the island, the
Baimbridge school complex
which attracts thousands of lycée
students from Pointe-à-Pitre and
elsewhere, and the University
Hospital Center.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
22
THE TOWNS (“COMMUNES”) OF GUADELOUPE
19
2
LES COMMUNES DE GUADELOUPE
3. Baie-Mahault
3. Baie-Mahault
4. Baillif
4. Baillif
5. Basse-Terre
5. Basse-Terre
Superficie : 5 300 hectares
Commune de l’extrême nord de la
Grande-Terre, Anse-Bertrand est
balayée par les alizés et est très
ensoleillée, ce qui dessèche les
terres.
Un peu d’histoire : suite au
traité de Basse-Terre de 1660,
le gouverneur Hoüel laissa
aux Amérindiens les terres les
moins fertiles et surtout les plus
lointaines du chef-lieu.
Ces Amérindiens cédèrent
progressivement leurs terres aux
premiers colons pour y cultiver du
coton et de la canne à sucre. Ainsi,
un grand nombre de cotonneries,
de sucreries et de moulins à vent
furent construits.
Area: 5,300 hectares
Anse-Bertrand, a town in the
extreme north of La Grande-Terre,
is swept by the trade winds and
has many hours of sunshine that
dries out the soil.
Some history: following the BasseTerre treaty of 1660, Governor
Hoüel left the Amerindians the
lands which were the least fertile
and above all the furthest away
from the main town.
These Amerindians gradually sold
off their lands to the first settlers,
who grew cotton and sugar cane
there. This led to the construction
of many cotton mills, sugar
factories and windmills.
Superficie : 4 600 hectares
Située au nord-est de la Basse-Terre,
face au Grand-Cul-de-Sac-Marin,
cette commune est le point de
passage obligé entre les deux îles.
Station navale au XVIIIe siècle,
elle est aussi le port d'attache
principal des flibustiers et des
corsaires. En 1659, Charles Houël,
gouverneur de la Guadeloupe,
s’attribue cette région qui devient
en 1660 un Marquisat.
La canne à sucre constitua durant
plusieurs siècles la principale
ressource de la commune. Une
grande partie des terres agricoles
lui est d'ailleurs encore consacrée,
mais la zone industrielle de
Jarry, entièrement gagnée sur la
mangrove, en a fait le nouveau
poumon économique de la
Guadeloupe. A l'extrémité du
bourg, en contrebas de la place de
la Mairie, un embarcadère situé
au bord du lagon, est le point de
départ de bateaux permettant de
découvrir les îlets du Grand Culde-Sac marin.
Area: 4,600 hectares
Situated in the north west of La
Basse-Terre, facing the GrandCul-de-Sac-Marin, this town is
an unavoidable place of passage
between the two islands.
It was a naval station in the 18th
century and also the principal
home port of buccaneers and
privateers. In 1659, Charles Houël,
the governor of Guadeloupe,
made this region his own, which in
1660 became a Marquisate.
For many centuries sugar cane
was the town’s principal resource.
The majority of the agricultural
lands still actually grow sugar
cane, but the Jarry industrial zone,
which has completely overcome
the mangrove, is now the new
economic lung of Guadeloupe.
On the edge of the town, below
the Place de la Mairie, a landing
stage standing on the banks of the
lagoon is the starting point for the
boats giving guided tours of the
Grand Cul-de-Sac Marin islets.
Superficie : 2 400 hectares
Située sur la côte caraïbe au sudouest de la Basse-Terre, Baillif
reste aujourd’hui encore une
commune fortement rurale. Avec
près de 2000 ans d’histoire, elle a
reçu les premiers habitants de la
Guadeloupe qui s’étaient installés
aux bords de la Rivière de Plessis
et de l’embouchure de la Rivière
de Baillif.
Ils ont laissé des traces de leur
passage avec les roches gravées.
Baillif présente de nombreux
terrains aisément exploitables
où les pères dominicains
développent la culture du tabac,
de l’indigo, de la canne à sucre et
de la vanille.
Le Père Labat améliora
considérablement le procédé de
distillation. Avec son alambic, il
fut à l’origine de la création de
nombreuses distilleries sur les
hauteurs de la commune.
Aujourd’hui, Baillif dispose
d’atouts économiques
supplémentaires, dont notamment
une zone industrielle et artisanale
dynamique.
Area: 2,400 hectares
Baillif, situated on the Caribbean
coast in the south west of La
Basse-Terre, is still today highly
rural. With nearly 2,000 years
of history behind it, it was there
that the first inhabitants of
Guadeloupe settled on the banks
of Rivière de Plessis and at the
mouth of Rivière de Baillif.
They left traces of their passage
on the rocks they engraved. Baillif
has many easily usable lands
where the Dominican missionaries
developed the cultivation of
tobacco, indigo, sugar cane and
vanilla.
Père Labat considerably improved
the distillation process. With his
still, he was the instigator of the
creation of many distilleries in the
higher areas of the town.
Today Baillif has additional
economic advantages, particularly
a lively industrial and craft zone.
Superficie : 600 hectares
Située au sud de la côte sous
le vent, Basse-Terre, dont la
dénomination peut s’appliquer à
l’ensemble de cette partie de l’île,
s’étend en pente sur le versant
ouest du massif de la Soufrière
et est arrosée par de nombreuses
rivières.
Basse-Terre, chef-lieu de la
Guadeloupe, est avant tout le pôle
administratif de l’île, abritant la
Préfecture, le Conseil général, le
Conseil régional, la Cour d’appel,
et la trésorerie générale.
Près de 85 % de son activité est
consacrée au secteur tertiaire.
Sa superficie et son relief
montagneux ne lui permettent
pas de développer une activité
agricole à grande échelle.
Pourtant la distillerie Bologne est
l’un des fleurons de la production
guadeloupéenne.
Le label de l’île de qualité reçu en
1995 fait désormais de la ville,
une cité faisant partie du réseau
national des « Villes et Pays d’Art
et d’Histoire ».
Area: 600 hectares
Basse-Terre, situated in the south
of the Côte sous le Vent, which is
also the name given to the whole
of this part of the island, extends
from the slope on the west flank
of the La Soufrière mountain
range and has many rivers flowing
through it.
Basse-Terre, the principal town
of Guadeloupe, is above all the
island’s administrative center,
with the Prefecture, the General
Counsel, the Regional Counsel, the
Court of Appeal and the Treasury
Office.
Close to 85% of its business
activities are dedicated to the
tertiary sector. Its size and the
mountainous landscape prevent it
from developing agriculture on a
large scale. However the Bologne
distillery is one of the flagships of
Guadeloupian production.
The quality label awarded to the
island in 1995 now makes the
town a “Cité” and member of the
national network of “Towns and
Countries of Art and History”.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
2. Anse-Bertrand
21
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
20
2. Anse-Bertrand
Superficie : 4 300 hectares
Située au centre de la côte sous
le vent de Basse-Terre, Bouillante
doit son nom aux sources
d’eau chaude de sa région.
Des fontaines d’eau bouillante
jaillissent un peu partout y
compris dans la mer.
Longtemps, Bouillante resta
à l’écart des autres villes et
développa son activité principale,
l’agriculture. La canne à sucre
sur le nord, le café, le cacao
et la vanille sur les hauteurs,
le coton et le tabac au sud de
son territoire, font d’elle une
commune prospère.
La plage de Malendure est
sûrement la plus fréquentée de
l’île. La beauté des fonds et leurs
richesses attirent des plongeurs
et des visiteurs à bord de bateaux
à fond de verre. Cette partie fut
baptisée « Réserve Cousteau » du
célèbre commandant disparu.
Area: 4,300 hectares
Bouillante, situated in the center
of the Basse-Terre Côte sous le
Vent, gets its name from the hot
springs of its region. Fountains of
boiling water spout up here and
there on the land but also in the
sea.
For a long time Bouillante stood
apart from the other towns and
developed its main activity,
agriculture. The town’s prosperity
comes from the sugar cane to the
north, coffee, cocoa and vanilla
in the higher grounds, cotton
and tobacco to the south of its
territory.
Malendure beach is undoubtedly
the most popular on the island.
The beauty of its sea bed and the
riches it houses attract divers and
visitors on board glass-bottom
boats. This part was named the
“Cousteau Reserve”, after the late
famous Commander.
7. Capesterre
(Marie-Galante)
7. Capesterre
(Marie-Galante)
Superficie : 4 700 hectares
Capesterre, la terre de l’est aux
eaux turquoises protégée par une
barrière de corail, s’est construite
au pied d’un plateau fertile.
Si le climat sec de Marie-Galante
favorise la culture du coton et de
l’indigo, la culture de la canne à
sucre se développe dès la seconde
moitié du 18e siècle. Des moulins
à vent comme celui de Bézard et
des moulins à traction animale
apparaissent dans le paysage
agricole. D’où le surnom de MarieGalante, l’île aux cents moulins.
Area: 4,700 hectares
Capesterre, land to the east of the
turquoise waters protected by a
coral reef, was built at the foot of
a fertile plateau.
While the dry climate of MarieGalante is favorable to the
cultivation of cotton and indigo,
the cultivation of sugar cane
developed in the second half
of the 18th century. Windmills
like those of Bézard and animalpowered mills made their
appearance in the agricultural
landscape. Hence the nickname of
Marie-Galante, the island of the
hundred mills.
8. Capesterre Belle-Eau
8. Capesterre Belle-Eau
9. Deshaies
9. Deshaies
Superficie : 10 300 hectares
Située au centre de la Côte-au-Vent
de Basse-Terre, Capesterre BelleEau tient son origine étymologique
d’une expression marine « cab à
terre » c’est-à-dire terre exposée
aux vents d’est, à laquelle a été
ajoutée le complément belle
eau qui souligne la présence
importante de cet élément naturel.
De nombreuses rivières, chutes
et cascades, s’éparpillent sur
cette commune. La plus célèbre
de toutes ces chutes est celle du
Carbet parmi les plus belles des
petites Antilles.
En 1854 et ce jusqu’en 1899, des
milliers de travailleurs dits libres
sous contrat, d’origine indienne,
sont recrutés dans les plantations
en remplacement des esclaves
libérés en 1848. Le témoignage
de cette migration est caractérisé
par le Temple de Changy, lieu
important du culte hindouiste.
Actuellement, plus de la moitié
de la production bananière de
la Guadeloupe est fournie par
Capesterre Belle-Eau.
Area: 10,300 hectares
The etymological origin of the
name Capesterre Belle-Eau,
situated in the center of the BasseTerre Côte-au-Vent, comes from a
maritime expression “cab à terre”,
meaning land exposed to the east
winds, to which was added the
complement “belle eau” (beautiful
water) highlighting the abundant
presence of this natural element.
There are many rivers, waterfalls
and cascades scattered around
this town. The most famous of all
the waterfalls are the Carbet Falls,
among the most magnificent in the
Lesser Antilles.
In 1854 and until 1899, thousands
of so-called free workers under
contract, of Indian origin, were
recruited in the plantations to
replace the slaves who had been
emancipated in 1848. Changy
Temple, an important site of the
Hindu religion, bears witness to
this migration.
Now more than half of Guadeloupe
banana production is supplied by
Capesterre Belle-Eau.
Superficie : 3 100 hectares
Située au nord-ouest de la
Basse-Terre, sa géographie est
constituée d’un relief montagneux
qui abrite son petit bourg, blotti
au fond d’une baie.
Au contraire des autres communes
de l’archipel, Deshaies n’a jamais
dirigé son agriculture vers la
canne, mais plutôt vers le cacao, la
vanille et le café. En bordure de la
Caraïbe, faisant face à Montserrat,
Deshaies est longtemps resté
enclavé. C’est seulement en 1957
que la route la reliant à PointeNoire vit le jour.
Grande-Anse, l’une des plus
belles plages de l’île est un centre
attractif.
La commune est aujourd’hui
célèbre grâce à la série anglaise
"Death in Paradise" qui a posé sa
base dans cette partie de l’île.
Area: 3,100 hectares
In terms of its geography Deshaies,
situated in the north west of La
Basse-Terre, has a mountainous
landscape which shelters the small
township nestling at the far end of
a bay.
Unlike the archipelago’s other
towns, Deshaies has never
oriented its agriculture towards
sugar cane but rather towards
cocoa, vanilla and coffee. On the
edge of the Caribbean, facing
Montserrat, Deshaies was isolated
for a long time, which ended only
in 1957 when the road giving it
access to Pointe-Noire was built.
Grande-Anse, one of the most
beautiful beaches of the island, is a
center of attraction.
The town is famous today thanks
to the English series “Death in
Paradise”, which established a
base in this part of the island.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
6. Bouillante
23
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
22
6. Bouillante
11. Le Gosier
11. Le Gosier
12. Gourbeyre
12. Gourbeyre
13. Goyave
13. Goyave
Superficie : 2 200 hectares
Située à 8 km à l’est de la GrandeTerre, la Désirade s’étire d’ouest
en est sur 11 km de long et 2 km
de large. On la compare à une
barque à l’envers. Son chef-lieu
et son port principal est GrandeAnse.
La Désirade tient son nom de
« Désirada » (la désirée en
espagnol). Les Amérindiens
l’occupèrent du 3e au 16e siècle
après JC, un certain nombre de
sites archéologiques témoignent
de leur présence.
La Désirade est le repaire de
nombreux corsaires et surtout
d’établissements de léproseries
où les malades vivaient dans
des conditions épouvantables.
Aujourd’hui, seules quelques
ruines subsistent après leurs
fermetures en 1952.
Area: 2,200 hectares
La Désirade, situated 8 km to the
east of La Grande-Terre, spread
outs from west to east 11 km long
and 2 km wide. People say it looks
like an upside down boat. Its main
town and principal port is GrandeAnse.
La Désirade gets its name from
“Désirada” (from the Spanish
for “desired”). The Amerindians
settled there from the 3rd to the
16th century AD and a certain
number of archeological sites are
reminders of their presence.
La Désirade was the hideout of
many privateers, but above all it
was a leper colony where the sick
were made to live in buildings in
dreadful conditions. Today there
are only a few ruins left after they
were closed in 1952.
Superficie : 4 520 hectares
Son nom lui vient d’une espèce
de pélican appelée grand gosier
au 17e siècle, en raison de la
dimension de son bec et de la
poche qui le caractérise. Ces
oiseaux avaient pris l’habitude de
venir manger des alevins et petits
crabes en bordure de la GrandBaie, juste avant l’entrée de la
ville.
Le Gosier est situé au bord de
la mer, entre Pointe-à-Pitre et
Sainte-Anne. Aujourd’hui, c'est
le premier centre balnéaire de la
Guadeloupe.
Compte tenu de ses nombreux
complexes hôteliers, de ses
plages, de son casino et de sa
proximité avec Pointe-à-Pitre,
l'aéroport des Abymes, les
restaurants, bars et clubs, font de
Bas-du-Fort, Montauban, et de la
Pointe de la Verdure des quartiers
animés le soir.
C’est également le quartier
résidentiel de Pointe-à-Pitre.
Area: 4,520 hectares
Its name comes from a species
of pelican called “grand gosier”
in the 17th century, because of
the size of its beak and its typical
throat pouch. These birds had
become used to feeding on young
fish and small crabs on the banks
of Grand-Baie, just in front of the
entrance to the town.
Le Gosier is situated beside the
sea, between Pointe-à-Pitre
and Sainte-Anne. Today it is the
leading sea resort in Guadeloupe.
Bas-du-Fort, Montauban, and
Pointe de la Verdure are lively
districts in the evenings because
of the town’s many hotel
complexes, its beaches, casino
and its proximity to Pointe-àPitre, the Abymes airport, and the
restaurants, bars and clubs.
It is also the residential district of
Pointe-à-Pitre.
Superficie : 2 252 hectares
Située au sud-est de Basse-Terre
et proche de la capitale.
Aujourd’hui, la ville est
un exemple en matière
d’équipements et son
développement économique se
manifeste grâce à l’aménagement
de la Marina de Rivière Sens avec
ses 220 places à quai.
Mais la renommée de Gourbeyre
est établie depuis fort longtemps
pour d’autres raisons, c’est
l’une des stations thermales
et climatiques de l’île avec
ses sources chaudes de Dolé,
très réputées pour leur action
rhumatismale. Quant à l’eau
de source de Capès, elle est
commercialisée sur toutes les
petites Antilles.
Actuellement avec l’implantation
de DDTEFP et la DSDS, puis des
archives départementales, cette
ville est en passe de devenir une
résidence administrative de la
Basse-Terre.
Area: 2,252 hectares
Situated to the south east of
Basse-Terre near to the capital.
Today, the town sets the example
with its facilities and its economic
development can be seen in the
development of the Rivière Sens
Marina with 220 moorings.
But Gourbeyre has been well
known for very many years for
other reasons, it is one of the
island’s spa and health resorts
with the hot springs of Dolé
and their reputation for being
beneficial for rheumatism
sufferers. The Capès spring water
is sold throughout the Lesser
Antilles.
At the moment, with the arrival
of the DDTEFP and the DSDS,
and then the Department’s
archives, this town is in the
process of becoming a Basse-Terre
administrative residence.
Superficie : 5 800 hectares
Située à l’est de la Basse-Terre, sur
la Côte-au-Vent, la commune se
veut à vocation agricole. Elle fut
construite en bordure de mer, sur
les terres marécageuses.
Les nombreux goyaviers situés
le long de la principale rivière du
secteur lui donnent son nom. Sa
richesse émana de la culture de la
canne qui s’imposa rapidement.
Une forêt tropicale, humide,
renferme des sites exceptionnels
comme les Chutes Moreau.
Area: 5,800 hectares
Situated in the east of La BasseTerre, on the Côte-au-Vent, Goyave
is an agricultural town. It was built
beside the sea on marshland.
It was named for the many guava
trees standing all along the area’s
principal river. Its wealth came
from growing sugar cane which
quickly became the main activity.
The humid tropical forest contains
many exceptional sites, such as
the Moreau Falls.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
10. La Désirade
25
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
24
10. La Désirade
Superficie : 6 500 hectares
Situé à une quinzaine de
kilomètres à l’ouest de Pointe-àPitre, son bourg est placé au fond
du Grand Cul-de-Sac marin.
Le Lamentin est un
mammifère marin herbivore
aujourd’hui absent des rivages
guadeloupéens. Il a laissé son
nom à cette commune proche des
zones d’activités importantes. Le
Lamentin est un centre résidentiel
de plus en plus apprécié.
Ses charmantes vallées, ses
ravines, les installations modernes
de la station thermale de Ravine
Chaude, sont d’incontestables
atouts pour le tourisme vert.
À 110 mètres d’altitude, la station
balnéaire de Ravine Chaude
dispose depuis longtemps d’eaux
minérales salines et ferrugineuses
dont la température atteint 33°C.
Area: 6,500 hectares
Situated some 15 km to the west
of Pointe-à-Pitre, the township
is to be found at the end of the
Grand Cul-de-Sac Marin nature
reserve.
A “lamantan” (manatee or
sea-cow) is a herbivorous sea
mammal no longer to be seen
on Guadeloupe’s shores. It gave
its name to this town, which is
close to major business areas.
Le Lamentin is an increasingly
popular residential center.
Its charming valleys and its
ravines, the modern facilities of
the Ravine Chaude spa resort, are
undeniable advantages for green
tourism.
Situated at an altitude of 110
meters, the Ravine Chaude resort
has for very many years benefited
from saline and ferruginous
mineral waters reaching a
temperature of 33°C.
15. Grand Bourg
(Marie-Galante)
15. Grand Bourg
(Marie-Galante)
Superficie : 5 600 hectares
Située au sud-ouest de MarieGalante et avec ses 5 882
habitants, comme son nom le
souligne, Grand-Bourg est la
commune la plus importante de
l’île.
La vaste réserve en eau douce
que constitue le Marais Folle
Anse a incité les Amérindiens à
s’y installer dès le début de l’ère
chrétienne.
Outre son statut de capitale
économique de l’île, avec la
grande majorité des commerces
qui y sont concentrés, GrandBourg regorge d’atouts naturels.
Area: 5,600 hectares
Situated in the south west of
Marie-Galante and with its 5,882
inhabitants, Grand-Bourg as its
name denotes is the largest town
on the island.
The Amerindians, attracted by the
huge reserve of fresh water, the
Marais Folle Anse, settled there at
the beginning of the Christian era.
Grand-Bourg, the island’s
economic capital concentrating
the great majority of businesses,
also has very numerous natural
advantages.
16. Le Moule
16. Le Moule
17. Morne-à-l’Eau
17. Morne-à-l’Eau
Superficie : 8 284 hectares
Cette ville tient son nom du mot
« môle » qui signifie jetée. C’est
l’une des plus vieilles communes
de la Guadeloupe.
Située sur la façade atlantique de
la Grande-Terre, elle connaît la
forte influence des alizés et une
faible pluviosité.
Elle abrite le seul port de la côte
atlantique.
Au début du 18e siècle, le Moule
devient le lieu de résidence de
toute l’aristocratie coloniale.
Sur la place centrale, l’église de
style néoclassique dédiée à Saint
Jean-Baptiste est reconstruite
au lendemain du tremblement
de terre de 1843. Le Moule est
l’une des dernières communes
sucrières de Guadeloupe, elle
possède la dernière usine à sucre
de la Guadeloupe continentale,
l’Usine de Gardel.
Le Moule est aussi connu pour
son « spot » de surf, qui organise
annuellement des championnats
nationaux et internationaux.
Area: 8,284 hectares
This town owes its name to the
word “mole” which means a jetty.
It is one of the oldest towns in
Guadeloupe.
Situated on the Atlantic coast of
Grande-Terre, it feels the strong
effects of the trade winds and has
low rainfall.
It shelters the only port on the
Atlantic coast.
Early in the 18th century, Le
Moule became the place of
residence of all the colonial
aristocracy. In the central square
the neoclassical church dedicated
to Saint John the Baptist was
rebuilt after the 1843 earthquake.
Le Moule is one of the last sugar
producing towns in Guadeloupe,
it has the last sugar factory in
continental Guadeloupe, the
Gardel Factory.
Le Moule is also known for its
surf spots; it organizes national
and international championships
every year.
Superficie : 6 450 hectares
Située à 15 km au nord-est de
Pointe-à-Pitre, c’est l’une des plus
grandes communes intérieures
de Grande-Terre. Elle est bordée à
l’ouest par la mangrove du Grand
Cul-de-Sac marin.
Cette commune est très réputée
pour son crabe au moment des
fêtes de Pâques, et pour son
cimetière à damiers noirs et
blancs, logé au creux d’un morne,
très illuminé au moment de la
Toussaint.
La ville de Morne-à-l’Eau est
un carrefour routier, passage
obligé pour les habitants du nord
Grande-Terre. Le plan d’eau de
Vieux-Bourg est exceptionnel
et un grand nombre d’activités
aquatiques y sont pratiquées.
La section de Vieux-Bourg vit
beaucoup de la pêche alors que
dans les terres et dans les Grands
Fonds, la culture de la canne,
l’élevage, ainsi que les cultures
vivrières sont importantes.
Area: 6,450 hectares
Situated 15 km to the north east
of Pointe-à-Pitre, it is one of the
largest inland towns of GrandeTerre. It is bordered to the west
by the Grand Cul-de-Sac Marin
mangrove.
It is very well known for its crabs
during the Easter festival and for
its black and white checkerboard
cemetery nestling in the hollow of
a hillock lit by many illuminations
on All Saints’ Day.
The town of Morne-à-l’Eau is a
crossroads through which all the
inhabitants of north Grande-Terre
have to pass. The Vieux-Bourg
stretch of water is exceptional and
very many aquatic activities are
practiced there.
The Vieux-Bourg area makes
its living for the most part from
fishing whereas in the lands and
the Grands Fonds, the principal
activities are growing sugar,
livestock production and food
crop growing.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
14. Le Lamentin
27
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
26
14. Le Lamentin
19. Petit-Canal
19. Petit-Canal
20. Pointe-à-Pitre
20. Pointe-à-Pitre
21. Pointe-Noire
21. Pointe-Noire
Superficie : 12 988 hectares
Située peu après le Petit Cul-deSac marin, face à Gosier et Pointeà-Pitre, Elle abrite une partie
importante du Parc national et
porte haut sa vocation verte.
La proximité de Jarry a privé
la commune d’un véritable
développement industriel et
commercial. Mais néanmoins,
elle a su profiter d’un important
tournant sociologique des années
1950 qui a poussé nombre de
notables à s’établir dans les
hauteurs réputées les plus calmes
et les plus fraîches de l’île, dont
Vernou est l’exemple type.
Area: 12,988 hectares
Situated a little after the Petit Culde-Sac Marin, facing Gosier and
Pointe-à-Pitre, it encompasses a
large section of the National Park
and proudly displays its green
vocation.
The proximity with Jarry has
not allowed the town to really
develop industrially and
commercially. Nevertheless it
was able to take advantage of an
important sociological turning
point in the nineteen fifties which
prompted many dignitaries to
settle in the hills said to be the
quietest and freshest of the
island, Vernou being a typical
example.
Superficie : 7 000 hectares
Le territoire de la commune
s’élève au-dessus de l’Atlantique.
Elle est faite d’une côte de
falaises s’abaissant vers la mer
des Antilles, bordée d’une côte
basse et marécageuse, domaine
de la mangrove.
C’est la première ville à entrer
dans la révolution industrielle
avec l’installation en 1844 de
l’une des premières usines
centrales, celle de Duval. Jadis,
cette ville comptait pas moins de
47 sucreries.
L’économie dont le fondement
était autrefois la culture de
la canne à sucre est en pleine
mutation.
Area: 7,000 hectares
The town’s territory rises above
the Atlantic. It has a coastline of
cliffs which slope down to the
Caribbean Sea, bordered by a low
marshy coast ideal for mangroves.
This was the first town to join
the industrial revolution with
the installation in 1844 of one of
the first sugar processing plants,
Duval. In times past the town had
no less than 47 sugar factories.
The economy, which was once
based on growing sugar cane,
is now undergoing profound
changes.
Superficie : 266 hectares
Vers 1760, les Anglais
construisirent un plan de la ville
faisant de Pointe-à-Pitre la 2ème
ville de Guadeloupe derrière
Basse-Terre. La proximité des
cultures de la canne et la qualité
du mouillage l’imposaient
peu à peu comme le centre du
commerce de l’île.
Une ville moderne est en train de
naître.
Ouverte sur la mer des Caraïbes
et l’Océan Atlantique, Pointe-àPitre est le point d’union entre les
deux îles. Ville d'Arts et d'Histoire,
Point-à-Pitre est le chef-lieu
de la Grande-Terre, la capitale
commerciale et industrielle, en
même temps que le principal port
de la Guadeloupe, l’un des mieux
abrités de la Caraïbe.
C’est aussi le siège de la
sous-préfecture, d’un tribunal
d’instance, des banques, des
consulats et de la chambre
d’agriculture, du commerce et de
l’industrie. Elle accueille sur son
territoire l’Université AntillesGuyane.
Area: 266 hectares
Around 1760, the English put
together a town plan making
Pointe-à-Pitre the second largest
town in Guadeloupe after BasseTerre. The proximity of the sugar
cane plantations and the quality
of the mooring were two factors
which little by little made it the
uncontested commercial center of
the island.
A modern city is developing.
Facing the Caribbean Sea and the
Atlantic Ocean, Pointe-à-Pitre
is the junction point between
the two islands. A city of Arts
and History, Point-à-Pitre is the
main town of La Grande-Terre,
the commercial and industrial
capital, and at the same time
Guadeloupe’s principal port,
one of the most sheltered in the
Caribbean.
It is also the seat of the SubPrefecture, a county court, banks,
consulates and the Chamber
of Agriculture, Commerce and
Industry and plays host to the
University Antilles-Guyane.
Superficie : 6 000 hectares
Située à l’ouest de Basse-Terre
sur la Côte-sous-le-Vent, entre
Deshaies et Bouillante.
Pointe-Noire est l’une des rares
communes de la Guadeloupe à
avoir changé de nom. L’origine
du nom actuel vient comme l’on
peut s’en douter de la couleur
des roches volcaniques issues de
l’ancien volcan Belle-Hôtesse.
Le développement agricole a
entraîné l’installation de plusieurs
unités de transformation agroalimentaire dans lesquelles
vanille, café et cacao sont
transformés. La pêche quant à
elle tend à se développer grâce
à la mise en place de nouvelles
infrastructures. Pointe-Noire a
surtout été et reste une commune
dont la principale activité de
développement est entièrement
Area: 6,000 hectares
Situated to the west of BasseTerre on the Côte-sous-le-Vent,
between Deshaies and Bouillante.
Pointe-Noire is one of the rare
towns in Guadeloupe to have
changed its name. Its current
name comes without doubt from
the color of the volcanic rock from
the former volcano Belle-Hôtesse.
The development of agriculture
led to the establishment of
several agrifood processing
plants which process vanilla,
coffee and cocoa. Fishing is
in now developing with the
creation of new infrastructures.
Above all Pointe-Noire was and
still is a town whose principal
development activity is
completely xxxxxxxx.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
18. Petit-Bourg
29
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
28
18. Petit-Bourg
23. Saint-Claude
23. Saint-Claude
24. Saint-François
24. Saint-François
Superficie : 4 424 hectares
Située au nord-ouest de la
Grande-Terre, elle est orientée
vers la mer des Caraïbes.
Port-Louis était appelée « Pointe
d’Antiques » Elle doit son premier
nom à Louis XIV.
L’histoire de Port-Louis fut
orientée durant le 19e siècle sur
une intense activité de la canne
à sucre, d’où l’éclosion de 28
habitations sucrières. Rapidement,
ce système économique fut en
déclin pour laisser la place à
une usine centrale de Beauport,
installée depuis 1863.
Les habitants de cette ville
s’orientent alors vers la pêche et
l’agriculture (canne à sucre).
Area: 4,424 hectares
Situated in the north west of
La Grande-Terre, facing the
Caribbean Sea.
Port-Louis used to be called
“Pointe d’Antiques”. It owes its
first name to Louis XIV.
The history of Port-Louis was
turned during the 19th century
to towards intense sugar cane
production, hence the creation of
28 sugar plantation complexes.
Very quickly this economic system
went into decline and its place
was taken by the Beauport sugar
processing plants, installed in
1863.
The inhabitants of the town then
turned to fishing and agriculture
(sugar cane).
Superficie : 3 400 hectares
Perchée à 6 km au-dessus de
la ville de Basse-Terre. Cette
commune, au flanc du volcan, est
entourée de la forêt tropicale.
Située à 530 mètres d’altitude,
Saint-Claude bénéficie de
conditions climatiques un
peu différentes, un soupçon
de fraîcheur contribue en
permanence à un bien-être
certain. La canne à sucre et le
café ont fait sa richesse au début
de la colonisation. Saint-Claude,
grâce à un climat sain et des eaux
sulfurées réputées, se tourne vers
un écotourisme de montagne.
Area: 3,400 hectares
Perched 6 km above the town
of Basse-Terre on the side of
a volcano and surrounded by
tropical forest.
At an altitude of 530 meters,
the climate in Saint-Claude is
somewhat different: a hint of
coolness gives a constant feeling
of genuine well-being. Sugar cane
and coffee contributed to its it
wealth at the start of colonization.
With its healthy climate and its
reputed sulphurated waters, SaintClaude is now aiming to develop
mountain ecotourism.
Superficie : 6 000 hectares
Située au sud-est de Grande-Terre,
elle s’étire à l’est jusqu’à la Pointe
des Châteaux, longue de plus de
10 km. En face d’elle, se trouvent
les îles de la Désirade et Petite
Terre.
Proche de la plage des Raisins
Clairs, le cimetière indien
marque l’importance de cette
communauté. Longtemps la
culture du coton a occupé la plus
grande partie des terres agricoles.
La canne reste marginale sur la
commune jusqu’au début du 19e
siècle où la situation s’inversa
dans le paysage agricole,
entraînant le déclin du coton.
Actuellement, cette ville est le
second centre balnéaire de la
Guadeloupe, après le Gosier et
avant Sainte-Anne. Le tourisme
est devenu sa principale ressource
économique.
Cette commune accueille sur son
territoire un aérodrome, un golf,
une marina et de nombreux hôtels
de luxe. Elle est également très
réputée pour son lagon fréquenté
par de nombreux passionnés de
planche à voile.
Area: 6,000 hectares
Situated to the south east of
Grande-Terre, spreading out to the
east as far as Pointe des Châteaux,
more than 10 km in length.
Opposite the town are the La
Désirade and Petite Terre islands.
The Indian burial place, close to
Raisins Clairs beach, shows just
how numerous this community
was. For a long time cotton
growing occupied the greater part
of the agricultural land. Sugar
cane was marginal in the town
until the beginning of the 19th
century when the agricultural
situation was completely reversed
and cotton grown went into a
decline.
The town is now the second sea
resort in Guadeloupe, after le
Gosier and before Sainte-Anne.
Tourism is now its principal
economic resource.
The amenities in the town are the
aerodrome, golf course, marina
and many luxury hotels. Its lagoon
is also a very popular destination
for the many windsurfing
aficionados.
25. Saint Louis
(Marie-Galante)
25. Saint Louis
(Marie-Galante)
Superficie : 5 700 hectares
Située à l’ouest de Marie-Galante.
Le nom de Saint-Louis n’apparaît
sur une carte qu’en 1760 à
l’emplacement actuel du bourg,
alors que le centre de la commune
est encore le quartier VieuxFort, berceau de la colonisation
française à Marie-Galante.
Area: 5,700 hectares
Situated in the west of MarieGalante. The name Saint-Louis
appeared for the first time on a
map only in 1760 at the town’s
current location, whereas the
town center is still the VieuxFort quarter, the cradle of French
colonization on Marie-Galante.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
22. Port-Louis
31
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
30
22. Port-Louis
27. Sainte-Rose
27. Sainte-Rose
Superficie : 8 029 hectares
Située au centre de la côte
sud de la Grande-Terre, cette
commune est bordée par l’Océan
Atlantique.
Ancien siège de l’Amirauté au 18e
siècle, Sainte-Anne était un grand
centre commercial et un port
d’embarquement du rhum et du
sucre de la Grande-Terre.
Dans les années 1970, des hôtels
« pieds dans l’eau » virent le jour.
Aujourd’hui, tournée vers la mer,
Sainte-Anne doit sa notoriété à
son port de pêche et son activité
touristique.
En raison de son lagon protégé par
une barrière de corail, Sainte Anne
possède les plus belles plages de
la région.
Area: 8,029 hectares
The town is situated in the center
of the south coast of La GrandeTerre, bordered by the Atlantic
Ocean.
The former seat of the Admiralty
in the 18th century, Sainte-Anne
was a large trading center and a
port for the ships carrying rum
and sugar from La Grande-Terre.
In the nineteen seventies, “on
the beach” hotels made their
appearance. Today Sainte-Anne,
facing towards the sea, owes its
fame to its fishing port and its
tourist activities.
Because its lagoon is protected by
a coral reef, Sainte Anne has the
most beautiful beaches in region.
Superficie : 11800 hectares
Située au nord-est de BasseTerre, cette commune est la plus
étendue de Basse-Terre.
Sainte-Rose obtient son nom à
la Restauration qui lui redonne
définitivement ce nom en
hommage à Sainte-Rose de Lima.
Au creux de la montagne, la ville
est découpée en 18 quartiers
dépendant des grandes habitations
sucreries, qui au 18e siècle s’en sont
partagées les terres.
La culture du coton et du tabac a vite
été abandonnée au profit de la canne
qui fait de cette région le centre du
sucre et du rhum.
La source chaude du bassin de
Sofaïa où l’eau atteint 31°C possède
des vertus curatives. Elle est très
fréquentée par la population locale.
Cette source sulfureuse émane du
tremblement de terre de 1843.
De nombreuses traces partent
des hauteurs de Sainte-Rose pour
sillonner la forêt tropicale.
Area: 11,800 hectares
Situated in the north east of
Basse-Terre, this town is the most
spread out on the island.
Sainte-Rose was given this name
at the time of the Restoration,
finally making this name its own
as a tribute to Saint Rose of Lima.
Lying in a hollow in the mountain,
the town is divided into 19
quarters attached to the large
sugar plantation complexes which
shared the lands among them in
the 18th century.
Cotton and tobacco growing
were quickly abandoned in favor
of sugar cane, with this region
becoming the center for sugar and
rum.
The hot spring of the Sofaïa
basin where the water reaches
31°C has curative virtues. It is
much frequented by the local
population. The sulphurated
spring appeared after the 1843
earthquake. Many traces of it start
from the heights of Sainte-Rose
and criss-cross the tropical forest.
28. Terre-de-Bas
(Les Saintes)
28. Terre-de-Bas
(Les Saintes)
Superficie : 900 hectares
Cette île est calme et peu fréquentée, renfermée sur ellemême. Escarpée et montagneuse,
ayant comme point culminant le
Morne Abymes (293 mètres), elle
est formée d’un vaste plateau
qui s’élève à plus de 50 mètres
au-dessus de la mer, appelé Massif
Central.
Area: 900 hectares
This is a calm and little visited island, withdrawn into itself. Steep
and mountainous with its peak of
Le Morne Abymes (293 meters), it
is actually a huge plateau situated
at more than 50 meters above the
sea, called Massif Central.
29. Terre-de-Haut
(Les Saintes)
Superficie : 500 hectares
Terre-de-Haut est une longue
bande de terre flanquée à ses
deux extrémités de mornes élevés : au nord, le Morne Mire (120
mètres de haut) et le Morne Morel
(136 km), et au sud, le Morne du
Chameau culminant à 306 mètres.
Ainsi vous rencontrerez des
iguanes.
29. Terre-de-Haut
(Les Saintes)
Area: 500 hectares
Terre-de-Haut is a long strip of
land flanked at either end by high
hills: to the north, Morne Mire
(120 meters high) and Morne
Morel (136 km), and to the south,
Morne du Chameau culminating
at 306 meters. You can even come
across iguanas.
30. Trois-Rivières
30. Trois-Rivières
Superficie : 2900 hectares
Située au sud de Basse-Terre, la
commune est dénommée à cause
des trois rivières (la Rivière du
Trou à Chat, la Rivière du Petit
Carbet et celle de Grande-Anse)
qui jalonnent son territoire.
Trois-Rivières est le berceau de la
civilisation pré-colombienne en
Guadeloupe.
Elle abrite l’un des ensembles de
roches gravées les plus importants
des Petites Antilles (le Parc des
Roches Gravées dans lequel on
recense 22 pétroglyphes portant
chacun près de 230 dessins datant
du IVe siècle après JC.
Le coton et la vanille, le tabac et
le café firent partie de la culture
avant de céder la place à la canne
à sucre au 18e siècle, remplacée
elle aussi, par la banane.
Area: 2,900 hectares
Situate in south Basse-Terre, the
town gets its name from the three
rivers (Le Trou à Chat river, Le Petit
Carbet river and Grande-Anse
river) which flow on its territory.
Trois-Rivières is the cradle of PreColombian civilization in Guadeloupe.
It has one of the biggest collections of engraved rocks in the
Lesser Antilles (Parc des Roches
Gravées where there are 22 petroglyphs each representing close to
230 drawings dating from the 4th
century AD.
Cotton and vanilla, tobacco and
coffee were all grown before
giving way to sugar cane in the
18th century, which itself was
replaced by bananas.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
26. Sainte-Anne
33
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
32
26. Sainte-Anne
31. Vieux-Fort
32. Vieux-Habitants
32. Vieux-Habitants
Superficie : 700 hectares
Située face aux Saintes, Vieux-Fort
domine à la fois la Côte-au-Vent
et la Côte-sous-le-Vent. Cette
position naturelle en fait un lieu
stratégique recherché.
Vieux-Fort, qui est la plus petite
commune de l’île est connue
de tous les navigateurs pour la
présence de son phare inauguré
en 1955 qui marque l’entrée
de la rade de Basse-Terre. Mais
Vieux-Fort doit actuellement sa
renommée au savoir faire de ses
brodeuses.
Area: 700 hectares
Situated opposite Les Saintes,
Vieux-Fort overlooks the Côteau-Vent and la Côte-sous-le-Vent.
This natural position makes it a
much sought-after strategic place.
Vieux-Fort, which is the smallest
town on the island, is known by
all sailors for the presence of its
lighthouse inaugurated in 1955
marking the entrance to the
Basse-Terre natural harbor. But
Vieux-Fort is now very well known
for the skills of its embroidery
makers.
Superficie : 5 900 hectares
Située à 24 km au nord de la ville
de Basse-Terre, sur la Côte-sousle-Vent. Fondée en 1636, cette
bourgade paisible est la plus
ancienne de la Guadeloupe.
Le tabac, l’indigo et le coton sont
les ressources principales de la
commune au 17e siècle. L’introduction du café vers le début des
années 1720, s’adapta facilement
aux conditions géographiques
et climatiques de la commune
pour en devenir des activités
florissantes, comme en témoigne
l’Habitation de la Grivelière.
Area: 5,900 hectares
Situated 24 km to the north of
the town of Basse-Terre, on the
Côte-sous-le-Vent. This peaceful
township founded in 1636 is the
oldest town in Guadeloupe.
Tobacco, indigo and cotton were
the town’s principal resources in
the 17th century. Coffee, introduced in the early seventeen
twenties, adapted easily to the
town’s geographic and climatic
conditions and became one of its
flourishing activities, as witnessed
by the Grivelière Plantation Complex.
Carnaval des enfants (Pointe à Pitre)
37
34
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
UN TERRITOIRE... / UN TERRITOIRE...
31. Vieux-Fort
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
36
37
Phare de Vieux-Fort
Soufrière
LE PARC NATIONAL DE GUADELOUPE
Siège
Seat
Habitation Beausoleil
Montéran
97120 Saint-Claude
T : +590 (0)5 90 80 86 00
F : +590 (0)5 90 80 05 46
Secteur de la Soufrière
La Soufrière Sector
Cité Guillard
97100 Basse-Terre
T / F : +590 (0)5 90 99 03 15
Secteur de la Traversée
La Traversée Sector
43, rue Jean Jaurès
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 26 10 58
F : +590 (0)5 90 60 17 33
Secteur marin
Sea sector
43, rue Jean Jaurès
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 26 10 58
F : +590 (0)5 90 60 17 33
un capital précieux à conserver et à transmettre
intact aux générations futures.
Des quatre types de zones existant dans
un parc national, celui de Guadeloupe est composé de : 10 cœurs représentant 21 000 hectares : 17 300 ha, représentant 10% du territoire de l’archipel et les 2/3 de la forêt tropicale
de la Basse-Terre (Le massif montagneux comptant 30 000 ha). Elle s’étend sur toute la partie
haute du massif montagneux de la Basse-Terre
(dont le point culminant est le volcan actif de la
Soufrière), depuis la forêt dense humide (forêt
de la pluie, avec 3 à 8 m de précipitations par
an), à partir de 250-300 m d’altitude, jusqu’aux
savanes arbustives, formations végétales plus
basses des sommets (forêt des nuages), à partir
de 900 m d’altitude. Il concerne 11 communes :
Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave, Capesterre Belle-Eau,
Trois-Rivières, Gourbeyre, Saint-Claude et Baillif.
Le coeur (ancienne zone centrale) : l'objectif y est la conservation du patrimoine naturel ;
la protection est forte, les aménagements et les
activités humaines sont réglementés voire interdits, afin d'éviter de porter atteinte à l’équilibre des milieux naturels. La fréquentation de
ces zones par le public est assortie d’un accompagnement informatif et pédagogique.
Le Parc naturel de Guadeloupe compte
aussi u
ne aire optimale d'adhésion couvrant 21
communes : toutes les communes de la BasseTerre, les communes des Abymes, de Morne-àl'Eau, de Petit-Canal, de Port-Louis, et d'AnseBertrand, soit une superficie de 95 0
00 hectares.
L'aire d'adhésion (ancienne zone périphérique) : c’est une originalité des Parcs nationaux français.
Le contrôle des aménagements susceptibles d’avoir un impact notable sur le patrimoine compris dans l’espace à protéger, classé
en cœur du parc est renforcé, par soumission à
l'avis de l'établissement public du parc national.
Enfin, Le Parc national de Guadeloupe
compte une aire maritime adjacente qui
représente 130 800 hectares. L'aire maritime
adjacente : c'est l'équivalent en mer de la zone
d'adhésion à la charte. Sa gouvernance est un
peu différente de la partie terrestre, en raison
des différences d'organisation des services en
charge de la mer.
L'espace parc bénéficie de deux labels
internationaux de grande valeur :
Territoire classé au titre de la convention
de RAMSAR. Depuis 1993, la France a inscrit la
baie du Grand Cul-de-Sac marin au titre de la
convention internationale relative à la conservation des zones humides d'importance internationale pour les oiseaux d'eau (dite convention de Ramsar). La zone RAMSAR couvre
également les îlets de Kahouanne et de la Têteà-l'Anglais.
Enfin, une grande partie des îles de Guadeloupe est reconnue au titre de la « Réserve de
Biosphère de l'Archipel de Guadeloupe », label
prestigieux du programme MAB (Man and Biosphere) de l'UNESCO. Cette réserve est organisée autour d'une aire centrale consacrée à une
protection rigoureuse (les coeurs du Parc national), d'une zone tampon entourant ou jouxtant
l'aire centrale qui renforce la fonction de protection, d'une aire de transition où sont développés la coopération avec la population et les
modes d'exploitation durable des ressources.
Ces territoires ont reçu le statut de Réserve de
biosphère par l'UNESCO en 1992.
Une Réserve de Biosphère est une aire
protégée portant sur des écosystèmes terrestres et côtiers, représentant la diversité écologique et humaine de la planète. Ces zones
dont l'intérêt est reconnu au plan international,
sont intégrées dans le Programme de l'UNESCO
sur l'Homme et la Biosphère (MAB : Man and
Biosphere). Elles sont regroupées au sein d'un
réseau mondial qui facilite l'échange de l'information relative à la conservation des écosystèmes naturels et aménagés.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Grâce à l’abondance des précipitations
(jusqu’à 12 m par an), qui arrosent le massif
forestier, la Basse-Terre compte plus de cent
cours d’eau, ce qui a valu aux îles de Guadeloupe d’être baptisées « L’île aux belles eaux »
par les populations précolombiennes. Le massif montagneux constitue donc ainsi, le château
d’eau des îles de Guadeloupe.
À la richesse naturelle du milieu vient
s’ajouter la beauté de sites particulièrement
pittoresques et variés (Chutes du Carbet, Volcan de la Soufrière). Lieu de vie de nombreuses
espèces végétales et animales encore peu
connues, ce territoire d’une richesse inestimable est un conservatoire de la diversité biologique antillaise. Il constitue un patrimoine
irremplaçable dont il convient de prendre soin,
39
38
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Volcan de la Soufrière (St-Claude)
Out of the four types of areas which can
be found in a national park, the Guadeloupe
National Park is composed of: 10 cores covering
21,000 hectares: 17,300 ha, which is 10% of
the archipelago’s territory and two thirds of the
Basse-Terre tropical forest (the mountain range
covers 30,000 ha). It extends over the entirety
of the high part of the Basse-Terre mountain
range (the highest point being the active volcano La Soufrière), from the dense humid forest (a
rain forest with rainfall of 3 to 8 m a year), starting at an altitude of 250-300 m, to the shrubs
of the savannas, the lower plant formations of
the summits (cloud forest), from an altitude of
900 m. It encompasses 11 towns: Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire, Lamentin, PetitBourg, Goyave, Capesterre Belle-Eau, Trois-Ri-
Soufrière (Petit-Bourg)
vières, Gourbeyre, Saint-Claude and Baillif.
The core (former core area): the objective
is to preserve the natural heritage; strong protective measures have been adopted, development and human activities are regulated, even
prohibited, to avoid disturbing the balance of
the natural milieus. When the public enters
these areas they are accompanied by information and educational initiatives.
The Guadeloupe National Park also has an
optimum area of adherence covering 21 towns:
all the towns on La Basse-Terre, as well as Les
Abymes, Morne-à-l'Eau, Petit-Canal, Port-Louis
and Anse-Bertrand, an area of 95,000 hectares.
The area of adherence (former peripheral
area) is an original feature of French national
parks.
Control of developments that could have
a significant impact on the heritage situated in
the area which has to be protected, classified as
the core of the park, has been strengthened as
they have to be submitted to the National Parks
government agency for its opinion.
The Guadeloupe National Park also encompasses an adjacent sea zone covering
130,800 hectares, which is the equivalent in
the sea of the area of adherence to the charter. Its governance is slightly different from the
land part due to the differences in organization
of the services in charge of the sea.
The park area has obtained two highly valuable international labels:
A territory classified according to the Ramsar Convention. The Grand Cul-de-Sac Marin
Cascade aux Ecrevisses (Petit-Bourg)
bay was registered by France in 1993 under the
international convention on the preservation of
wetlands of international importance, especially as habitat for waterfowl (known as the Ramsar Convention). The Ramsar area also covers
the Kahouanne and Tête-à-l'Anglais islets.
Finally, most of the area of the Guadeloupe
islands is recognized as the “Guadeloupe Arthipelago Biosphere Reserve”, the prestigious
label of the UNESCO MAB (Man and Biosphere)
program. The reserve is organized around a
central area which is strictly protected (the National Park cores), a buffer zone surrounding or
adjoining the central area which reinforces the
protective function, and a transition area where
cooperation and sustainable resource exploitation methods are developed with the popula-
tion. These areas were classified as a Biosphere
Reserve by the UNESCO in 1992.
A Biosphere Reserve is a protected area
of terrestrial and coastal ecosystems representing the planet’s ecological and human diversity. These areas, the interest of which has
been recognized internationally, are integrated in the UNESCO MAB (Man and Biosphere)
Program. They are grouped in a world network
facilitating exchanges of information about the
preservation of natural and developed ecosystems.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
There are over a hundred watercourses on
La Basse-Terre, due to the abundant rainfall (up
12 m par an) which falls on the forest, which
is why the Pre Colombian peoples gave it the
name of “the island of beautiful waters”. The
mountain range is therefore the water tower of
the Guadeloupe islands.
The environment’s natural wealth adds to
the beauty of particularly picturesque and varied sites (the Carbet Falls, La Soufrière volcano). This territory of an immeasurable richness,
where numerous as yet little known plant and
animal species grow and live, is a conservatory
of Antilles biological diversity, an irreplaceable
heritage which must be taken care of, a precious
capital to be preserved and passed on intact to
future generations.
Baie-Mahault (Mangrove)
41
40
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
GUADELOUPE NATIONAL PARK
SEARCH FOR LOCATIONS BY GENRE
La Guadeloupe, grâce à la diversité de son cadre
naturel, mais aussi grâce à un patrimoine matériel
et immatériel riche, a conquis son statut de « terre
d’images et d’émotions ». En effet, la très grande
variété des décors qu’elle abrite sur un espace restreint
lui confère une place de choix dans l’accueil des
productions cinématographiques et audiovisuelles.
The diversity of Guadeloupe’s natural surroundings,
but also the richness of its physical and intangible
heritage, have allowed it to obtain its status of a “land
of images and emotions”. The very great variety in its
landscapes in a small area makes it a place of choice
to welcome cinema and audiovisual productions.
Portes d’Enfer (Moule)
Mangrove (Abymes)
Côtes
Coastlines
Forêts
Forests
Les îles de Guadeloupe disposent
d’une grande variété de paysages
côtiers : plages de sable blanc,
de sable noir, de galets, falaises,
îlets de sable fin au milieu d’eaux
turquoises, mangroves, ports de
pêche et de plaisance… Et ses
fonds sous-marins constituent
une incroyable réserve de faune
et de flore, comme en témoigne
l’existence des différentes réserves
marines, comme la réserve
Cousteau ou bien la réserve du
Grand Cul-de-sac marin.
The Guadeloupe islands have a great
variety of coastline landscapes:
white and black sandy beaches,
pebble beaches, cliffs, small islands
of fine sand standing in the middle
of turquoise waters, mangroves,
fishing ports and leisure ports, and
the list goes on. And its seabed
which is a home to an incredible
collection of animal and plant life,
as witnessed by the existence of the
various marine reserves, such as the
Cousteau Reserve or the Grand
Cul-de-Sac Marin reserve.
L’archipel guadeloupéen dispose
également de nombreux types
de forêts, dont certains sont
protégés, notamment la forêt
tropicale du Parc National des îles
de Guadeloupe , qui couvre une
chaîne de montagnes et abrite le
volcan de la Soufrière, le plus haut
sommet de l’île, et plus de 500
cascades ou chutes d’eau.
There are many kinds of forests
in the Guadeloupe archipelago,
some of which are protected: the
tropical forest of the Guadeloupe
National Park, which stretches
over a mountain chain including
the volcano La Soufrière, the
island’s highest summit, and more
than 500 cascades or waterfalls.
sommet de l’île, et plus de 500
cascades ou chutes d’eau.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
TYPICAL GUADELOUPE LOCATIONS
RECHERCHE DE DÉCORS PAR GENRE
43
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
42
LES DÉCORS TYPES DE GUADELOUPE
Vestiges (Moule)
Centrale EDF-GDF (Jarry/Baie-Mahault)
Campagnes
Countryside
Urbains
Urban
Historiques
Patrimoine bâti
Patrimoine industriel
Industrial heritage
Les paysages de campagne offrent
également une réelle diversité : en effet, terres sèches et terres
verdoyantes ne sont jamais bien
loin les unes des autres, et il en est
de même pour les plaines et les
vallons.
The countryside landscapes also
offer great diversity: dry lands and
green expanses, and plains and
valleys, are never very far from
each other.
Les îles de Guadeloupe possèdent
également nombre de territoires
urbains, toutefois marqués par la
une certaine créolité, un certain
métissage. Ainsi la petite case
créole cohabite avec le grand
ensemble HLM, le petit commerce
de proximité avec le gigantesque
centre commercial, les balcons en
fer forgé et ceux en béton.
The Guadeloupe islands have many
urban territories, although with a
certain Creole tendency, a certain
mixture of races. You can see
small Creole huts standing next
to a public housing complex, the
small neighborhood shop and the
gigantic shopping center, wrought
iron balconies and concrete
balconies.
Les îles de Guadeloupe sont
tributaires d’une riche histoire,
qui est transcrite dans la roche et
dans les murs.
Le passé colonial de cet archipel
reste visible à travers les
différentes bâtisses d’époque,
pour la plupart classées.
L’archipel dispose d’un patrimoine
industriel du XIXe et début XXe
siècles. La Guadeloupe compte
une dizaine de zones industrielles
Historical
A heritage of buildings
The archipelago has an industrial
heritage going back to the 19th
century and the beginning of the
20th century. Guadeloupe has
some dozen industrial areas.
The Guadeloupe islands have a
rich history which is written in
their rocks and their walls.
There are still traces of the
archipelago’s colonial past
through the buildings constructed
at the time, most of which are
classified.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Ville de Pointe à Pitre
45
44
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Maison de la Mangrove (Abymes)
Habitation le Maud’huy (St-François)
Les forts
The forts
Architecture
Architecture
Les habitations
Les différents forts construits
durant l’époque moderne
témoignent également de la
présence tantôt française, tantôt
anglaise, sur l’île, et des guerres
qui ont eu lieu entre ces deux
puissances d’antan sous les
tropiques.
Le fort Louis Delgrès (Basse-Terre)
Le fort Louis Napoléon Bonaparte
(Les Saintes)
Le fort Fleur d’épée (Le Gosier)
The various forts built during
modern times also bear witness
either to the French or to the
English presence on the island
and the wars that were waged
between these two powers of
yesteryear in the tropics.
Fort Louis Delgrès (Basse-Terre)
Fort Louis Napoléon Bonaparte
(Les Saintes)
Fort Fleur d’épée (Le Gosier)
Le patrimoine bâti correspond
aussi à une certaine architecture,
que l’on retrouve, autant en ville
qu’en campagne, à travers les
maisons créoles actuelles, mais
aussi celles datant du début du
XXe siècle, et notamment celle
de l’architecte Ali Tur à qui l’on
confia la reconstruction de nombre
d’édifices publics après les
destructions occasionnées par le
cyclone de 1928.
The heritage of buildings
also corresponds to a certain
architecture, present in the towns
and also in the countryside, the
architected Ali Tur, who was
commissioned to rebuild many
public buildings which had been
destroyed in the 1928 hurricane.
Les habitations sont constituées
de l’ensemble de bâtiments
datant de l’époque esclavagiste,
comprenant la maison du maître,
les différents outils nécessaires
à la production agricole, comme
les moulins à vent, et les cases
d’esclaves.
Ilet Caret (Ste-Rose)
The plantation
complexes
The plantation complexes are
composed of a group of buildings
dating back to the era of slavery,
with a main residence, the various
tools such as windmills used in
agricultural production, and the
slaves’ quarters.
Insolites
The unusual
Des îlets inhabités aux formes
atypiques jusqu’aux entrées des
ruelles ou des chemins bordées
de boîtes aux lettres installées
anarchiquement, en passant par le
temple Hindou (Capesterre-BelleEau), les plages de l’archipel en
période pascale, ou bien encore
les charrettes en circulation,
l’archipel guadeloupéen est
également le lieu d’une mine de
décors insolites.
From the unusually shaped small
inhabited islands, to the entrances
to the lanes or paths edged with
letterboxes installed haphazardly,
via the Hindu temple (CapesterreBelle-Eau), the islands’ beaches
at Easter time, or otherwise the
carts driving along the roads,
the Guadeloupe archipelago is
a treasure trove of out of the
ordinary locations.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Église du Moule
47
46
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Fort Napoléon (Les Saintes)
48
C’est d’abord en qualité de sujet que les îles de Guadeloupe sont entrées dans le cinéma au vingtième siècle.
Images d’arrivées de paquebots (la Motte - Piquet), cérémonies de passation de pouvoir entre gouverneurs, images ethnologiques sur le carnaval, les sorties familiales du dimanche.
Les acteurs guadeloupéens ont eux, dès le début du
cinéma commercial tenté d’imposer leur présence dans les
films hexagonaux. Darling Légitimus a, à plusieurs reprises,
tenu des rôles importants dans des films comme Les sorcières de Salem. La famille des acteurs guadeloupéens n’a
pas cessé de s’enrichir et aujourd’hui les îles de Guadeloupe
comptent quelques uns des grands noms du paysage audiovisuel français comme Théo et Pascal Légitimus, Jacques et
Jean-Michel Martial, Greg Germain, Firmine Richard, MarieNoël Euzebe, Luc Saint-Eloi, Dominique Bernard…
C’est à une femme que nous devons les premières
images faites de l’intérieur. Armelle Vertinot-Albert, scénariste, réalisatrice, monteuse, projectionniste a, pendant
des années, mis les îles de Guadeloupe en boîte en format
super 8 mm. Son cinéma qu’on pourrait qualifier d’ethnographique reste à découvrir.
Sources
Osange Silou-Kieffer
(Journaliste, critique
de cinéma Directrice
de l’Agence de presse
Invariance Noire, auteur
de « le cinéma dans les
Antilles françaises »,
membre de la commission
CNC d’aide au tournage
dans les DOM)
Et la Direction de la
Culture et de la Formation
Artistique – Service
Arts Plastiques Cinéma
Audiovisuel et Edition
(Région Guadeloupe)
* IDATE/CCI
Pôle emploi 2010
(crimes en série), mais également des téléfilms (Georges),
après Jacques Martial avec « Navarro ».
La Région Guadeloupe, a décidé depuis 2005 de participer activement à l’organisation de son cinéma en donnant naissance à la première Direction de la Culture et de
la Formation Artistique au conseil régional (assurée par
Nina Gélabale), sous la présidence du Député Victorin Lurel.
Cette initiative a permis de signer un protocole d’accord
avec le CNC générant la perception d’aides (le fonds d’aide
et de développement pour le cinéma et l’audiovisuel, géré
et animé par Kelly Palmin, pour structurer et développer les
productions en Guadeloupe.
Actuellement en Guadeloupe il y a deux entreprises de
production susceptibles de garantir la bonne fin de la réalisation d’un film de long-métrage et deux cent quarante-cinq
autres qui couvrent le secteur de la création à la diffusion,
du délégué à l’exécutif en passant par les prestataires.*
L’émergence récente (1er avril 2008) du Bureau d’Accueil des Tournages, structure régulant les tournages, répertoriant le potentiel humain et les décors, assure une dynamique d’emploi dans le secteur. Ainsi prend naissance une
émulation de tous les instants déclenchant des opérations
comme le premier Speed Dating Cinéma en Guadeloupe
(plus de 200 techniciens audiotionnés), ou encore la première édition en Guadeloupe de « One Short One Movie
en outremer » (8 courts métrages et un long documentaire
tournés en un mois).
La naissance de l’association pour la promotion du cinéma d’art et essai en Guadeloupe (APCAG), fait naître un nouvel engouement pour la question de la distribution des films
produits en Guadeloupe. Les réalisateurs et techniciens ont,
de leur côté en 2001 créé un Collectif de Cinéastes et de
Professionnels de l’Audiovisuel en Guadeloupe – CCPAG -
Cet organe de réflexion a contribué au renouvellement de
la création audiovisuelle en Guadeloupe. Il a d’ailleurs créé
une charte des réalisateurs et a fini par se transformer, grâce
à la venue de nouveaux membres, sous le nom de CnouMenm, un laboratoire expérimental de création cinématographique, photographique et audiovisuel, avec à leur tête
les précurseurs de l’association Nou Yon (nous ne faisons
qu’un), animée entre autres par Janluk Stanislas « Slas ».
Le Fonds d’aide au tournage dans les départements
d’outre-mer crée en 2001 par décret par le Premier ministre
Lionel Jospin a permis à quelques projets guadeloupéens
d’atteindre une phase de concrétisation. La région, via sa
commission du film, est en train de créer des plates-formes
pour gérer l’image des îles de Guadeloupe, dynamiser, encadrer la production, et les tournages des films, tant guadeloupéens qu’étrangers afin de coller à la dynamique des
créateurs et d’exploiter au mieux ce patrimoine qui est une
vitrine incontestable pour la promotion touristique et un
outil de développement économique ou encore pour l’aménagement du territoire, non négligeable.
Entre temps, le groupement des acteurs de Guadeloupe (GAG) et l'association des producteurs de cinéma et
d'audiovisuel de Guadeloupe (APCIAG), ont pris naissance.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Petite histoire des îles de Guadeloupe
dans le cinéma
Le cinéma guadeloupéen commercial voit timidement
le jour en 1968 avec Lorsque l’herbe de Christian Lara et
chronique d’un retour de Jacques Ferly. Comme la plupart
des cinématographies du sud, c’est dans l’immigration qu’il
naît. Après ces débuts prometteurs, il faudra attendre 1978
pour saluer en Coco la fleur candidat de Christian Lara le
premier long-métrage guadeloupéen.
À la demande de l’Agence Départementale de l’insertion, une étude de faisabilité et de viabilité a conclu la mise
en place d’une plate-forme Chantier – école pour assurer
des cycles de formation aux métiers de l’audiovisuel pour
les allocataires du RMI (s’étant vus refuser l’indemnisation
par l’assurance chômage pour insuffisance d’heures – moins
de 507, malgré une expérience professionnelle notable). Un
certain nombre, en parcours d’insertion, a assuré des foncions techniques sur les films de Jean-Pierre Krieff, Tony
Coco-Viloin ou encore Jean-Claude Barny avec Nèg Maron…
Les îles de Guadeloupe sont de tous les territoires
et départements d’outre-mer celui qui possède la plus
grande vitrine cinématographique avec une vingtaine de
long-métrages fiction ou documentaire et une trentaine
de courts-métrages -Mamito, et vint la vipère, Antilles sur
seine, Têt’ Gréné, tambour au loin joli son, chronique du
cœur, Le cri des Neg Mawon, Vivre libre ou mourir, Vakabon, Trafik d’Infos,Neg Marron, Lettre à Irène, Tremens, Anba
Fèy... Aujourd’hui, plusieurs réalisateurs reconnus au niveau
international comme Christiane Succab-Goldman, Sarah
Maldoror, Christian Grandman, Christian Lara, Jacques Ferly,
Jean-Claude Barny, Tony Coco-Viloin, Pascal Légitimus, Brice
Stone, Sylvaine Dampierre, Janluk Stanislas « Slas »…
Depuis 2003, plusieurs long-métrages sont mis en
chantier par des guadeloupéens et Pascal Légitimus occupe
une place incontestable à la télévision en initiant des séries
49
GUADELOUPE ET CINÉMA
50
The Guadeloupe islands’ first incursion into the cinema
in the 20th century was as a film subject: images of ocean
liners arriving (la Motte - Piquet), ceremonies where power
was handed over between governors, ethnological images
of carnivals, Sunday family outings.
Right from the beginnings of the commercial cinema,
Guadeloupian actors tried to make a name and a presence
for themselves in French films. Darling Légitimus had several important roles in films, such as the Witches of Salem.
The family of Guadeloupian actors has continued to grow
and today the Guadeloupe islands count among them some
of the greatest names in the French audiovisual landscape,
such as Théo and Pascal Légitimus, Jacques and Jean-Michel
Martial, Greg Germain, Firmine Richard, Marie-Noël Euzebe,
Luc Saint-Eloi, Dominique Bernard…
The first person to produce images “from the inside”
was a woman, Armelle Vertinot-Albert, a scriptwriter, film
producer, editor, projectionist, who filmed the Guadeloupe
islands for many years in super 8 mm format. Her films, which
could be qualified as ethnographic, are worth discovering.
The Guadeloupe commercial cinema made a timid
Sources
Osange Silou-Kieffer
(journalist and film critic,
Director of the press
agency Invariance Noire,
author of “The cinema
in the French Antilles”,
member of the CNC
commission of aid for
filming in the DOM)
And the Directorate
of Culture and Artistic
Training – Plastic Arts
Cinema Audiovisual
and Publishing Service
(Guadeloupe Region)
* IDATE/CCI
Pôle emploi 2010
Tournage de « Noir Océan »
de M. Hansel
of series (Crimes en série), but also of made-for-TV films
(Georges), after Jacques Martial with “Navarro”.
Since 2005 the Guadeloupe region has decided to take
an active part in organizing its cinema, with the creation of
the first Directorate of Culture and Artistic Training in the
Regional Council (run by Nina Gélabale), under the chairmanship of the member of parliament Victorin Lurel. This
initiative led to the signature of an agreement with the CNC,
which resulted in aids being granted (the aid and development fund for the cinema and audiovisual industry managed
and run by Kelly Palmin) to structure and develop productions in Guadeloupe.
At the moment there are in Guadeloupe two production companies able to guarantee the successful completion
of the shooting of a feature film and two hundred and forty
five others which cover the industry from creation to distribution, from the delegate to the executive, via the service
providers.*
The recent emergence (April 1, 2008) of the BAT, a
structure which regulates film shoots, cataloguing the human potential and locations, ensures a dynamic of employment in the industry. This has given rise to constant emulation triggering operations such as the first Cinema Speed
Dating in Guadeloupe (more than 200 technicians were
auditioned), or otherwise the first edition in Guadeloupe of
“One Short One Movie en outremer” (8 short films and one
long documentary filmed in a same month).
The advent of the APCAG (Association for Art House Cinema Promotion in Guadeloupe) provoked renewed enthusiasm for the subject of the distribution of films produced in
Guadeloupe. In 2001, film directors and technicians on their
side created the CCPAG (“Collective of Film Producers and
Audiovisual Professionals in Guadeloupe”). This “think tank”
contributed to the renewal of audiovisual creation in Guadeloupe. It also created a charter of film directors and in the
end changed its name and its focus, thanks to the addition of
new members, into an experimental laboratory of cinematographic, photographic and audiovisual creation called CnouMenm, headed by the precursors of the association Nou Yon
(we are only one), which was under the leadership amongst
others of Janluk Stanislas “Slas”.
The Aid Fund for Filming in the Overseas Departments,
created in 2001 by decree by the Prime Minister, Lionel
Jospin, helped a few Guadeloupian projects to reach the
materialization phase. The region, via its film commission,
is currently creating platforms to manage the image of the
Guadeloupe islands, to revitalize and supervise production
and filming, of both Guadeloupian and foreign films, to keep
pace with the dynamics of the creators and to exploit as efficiently as it can this heritage which is an undeniable shop
window for tourist promotion and a non-negligible tool for
economic or territorial development.
In the meantime, the GAG (grouping of Guadeloupe
actors) and the APCIAG (Guadeloupe Association of Cinema
and Audiovisual Producers) have been set up.
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
The tale of the Guadeloupe islands
in the cinema
appearance in 1968 with the Christian Lara film “Lorsque
l’herbe”, which recounts a return of Jacques Ferly. Like most
southern film making, it came from immigration. After this
promising start, it was not until 1978 that Christian Lara’s
first Guadeloupe feature film “Coco la fleur candidat” was
produced.
At the request of the Departmental Integration Agency,
a feasibility and viability study concluded that a WorkshopSchool platform should be set up to provide training courses
in audiovisual occupations for the unemployed receiving
the RMI (minimum integration wage) (who were unable to
obtain unemployment benefits for not having a sufficient
number of remunerated hours – less than 507, despite a
noteworthy professional past). A certain number of them,
in the course of an integration scheme, performed technical
functions on films of Jean-Pierre Krieff, Tony Coco-Viloin or
otherwise Jean-Claude Barny with Nèg Maron…
The Guadeloupe islands are, among all the Overseas
Territories and Departments, the one which has the biggest cinema shop window with some twenty feature films
or documentaries and some thirty short films: Mamito, et
vint la vipère, Antilles sur seine, Têt’ Gréné, tambour au loin
joli son, chronique du coeur, Le cri des Neg Mawon, Vivre
libre ou mourir, Vakabon, Trafik d’Infos,Neg Marron, Lettre à
Irène, Tremens, Anba Fèy... Today, there are quite a number
of internationally recognized film directors such as Christiane Succab-Goldman, Sarah Maldoror, Christian Grandman,
Christian Lara, Jacques Ferly, Jean-Claude Barny, Tony CocoViloin, Pascal Légitimus, Brice Stone, Sylvaine Dampierre,
Janluk Stanislas “Slas“…
Since 2003, several feature films have been put into
production by Guadeloupians: Pascal Légitimus has his
uncontested place on television where he is a producer
51
GUADELOUPE AND CINEMA
52
Parcours de dissidents
JMJ Productions (2005)
Gerty Archimède, candidate du peuple
Les productions de la Lanterne (2006)
Le Mozart noir à Cuba
Shakti Productions (2007)
Une architecture oubliée
Les productions de la Lanterne (2007)
Ces enfants perdus de Panama
Les productions de la Lanterne (2007)
L'histoire secrète de la soufrière
Les productions de la Lanterne (2007)
Félix Labor
Les films de la Castagne (2007)
L'avenir est ailleurs
Doriane Films ( 2007)
Jambé dlo
Mat Films (2007)
David Muray ou l'Atlantique noir
La Huit & 3D production (2007)
Des noirs en couleurs
Elle est pas belle la vie (2007)
Le chevalier de Saint George
Ortheal (2011)
Les souvenirs d'Amalia
Vitamine C (2011)
Moi Maryse C, écraivain noire et rebelle
Kontras' Prod (2011)
Sara Centenaire
Kontras' Prod (2011)
Voukoum
Reel Factory / Exterieur Jour (2012)
Rêves d'envol, pilotes de Guyane et des
Antilles en 1943
Les productions de la Lanterne (2012)
Moune de Rivel, la lune lévé
les productions de la Lanterne (2012)
Fan do Brasil
Shakti productions (2012)
Marie-Galante, le goût amer du sucre
Telemac productions (2012)
Longs métrages
Feature length films
Aliker
Kreol Productions (2008)
Noir ocean
Man’s Film (2010)
Le gang des Antillais
Les Films d’Ici (2013)
Fleur de Cannes
Aldabra Films (2013)
Rosen
Artisan film (2012)
Dimanche 4 Janvier
Sequioa Films (2013)
Courts métrages
Short films
An ba fey
Les films du requin (2008)
Map ternité
C’est à voir (2008)
Retour au pays
Eye & Eye productions (2008)
Negropolitains
Noodles Production (2008)
One Short, One movie (Guadeloupe)
Tita Productions, Kontras Prod, Sky Prod (2009)
La femme qui passe
Palavire Productions (2009)
Fichues Racines
Palavire Productions (2010)
Trou d’air
Art&Vision Productions (2010)
One Short, One movie
(édition Nouvelle Calédonie)
Tita productions (2011)
Soup à pyé
Les Films du Racoon (2012)
Cœur Chamalow
TaÏnos Prod (2012)
Un toit pour mes vieux os
Césame Film (2012)
Vivre
Art et vision production (2012)
équipe de tournage, Death in Paradise
Séries télévisées
Television series
Téléfilms
Made-for-TV films
Baie des famboyants (saison 1 & 2)
JLA productions (2007)
Tongs et pareos
De Père en fils (2007)
Catan, le poète photographe
Extérieur Jour (2009)
Le mystère Joséphine
Caraïbe films Compagnie (2009)
Domino
Sky Prod (2011)
Death in paradise (Vo)
Atlantique Productions (2011)
Red Planete Pictures (2012)
2012 candidat
Caraïbe films compagnie (2010)
Le bonheur d’Elza
Tu vas voir (2011)
La Smala s'en mêle
Barjac production (2013)
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
UN TERRITOIRE... / A TERRITORY...
Documentaires
Documentaries
Voyage retour
BCI Communication (2007)
Le pays à l'envers
Atlan Films (2008)
Souvenirs encombrants d'une femme
de ménage
Les productions de la Lanterne (2008)
Karaïb an mouv' man
Indraline Production (2008)
Carnaval, mass et groupes à peau
WIPP Production ( 2008)
Terres des Saintes
Telemac productions (2008)
Anguilla d'une domination à l'autre
Telemac productions (2008)
Cinéastes et papillon
Tita Productions (2008)
B World Connection
Indraline Production (2009)
F comme Femme & F comme F Diaspora
Shakti Productions (2007-2011)
Pauline et Molia
Les films de la Castagne (2009)
Les bonifiés
Exterieur jour (2010)
Couloir extérieur
Art&Vision Productions (2010)
L'épopée des pionniers de l'aviation dans
la Caraïbe / Media 9 (2011)
Le rêve de John
BCI Communication ( 2011)
Les bœufs tirants
WIPP Production (2011)
53
LES STATISTIQUES :
EXTRAIT DE CATALOGUE DES FILMS AIDÉS
PAR LA RÉGION GUADELOUPE
THE STATISTICS:
EXTRACT FROM THE CATALOGUE OF
FILMS WHICH RECEIVED AID FROM THE
GUADELOUPE REGION
Christian Lara
Lorsque l’herbe (1967)
Coco-la-Fleur, le candidat (1970)
Un Amour de sable (1977)
Chap'la (1980)
Une glace avec deux boules ou je le dis à
maman (1982)
Adieu foulards (1983)
Sucre amer (1998)
Un homme à femmes (2004)
1802, l'épopée guadeloupéenne (2006)
54
UN TERRITOIRE... / UN TERRITOIRE...
Gabriel Glissant
La Machette et le marteau (1975)
Tony Coco-Viloin
Le rêve d’habiter (1990)
Le cri des Neg Mawon (1992)
Karukéra Gorée, Mémoire de demain (2002)
La Route de Mandja (2004)
Lettre à Irène (2006)
Adriana, le cahier noir (2008)
VictorReinette
Cé nou mèm (1991)
Véronique Dessout
Erzulie la magnifique (1991)
When the Spirits Come (1992)
Marie-Chantal Aiello et Paul Saadoun
Karukera, sur les traces de l’histoire (1992)
Christian Grandman
Chaussée glissante (1994)
Tèt Grenné (2002)
Mariette Monpierre
Malavoi, Cocktail, Caraïbe (1996)
Sweet Micky for president (1998)
Juju (2000)
Rendez-vous (2001)
Le bonheur d’Elsa (2011)
Janluk Stanislas « Slas »
Pouki (1996)
Vakabon (1998)
Traffic d’Infos (2002)
Lanmou A Bwa (2009)
New Yorkers (2011)
Dimitri Zandronis
Jeunes des cités décidés (1999)
Le Ti Mons et le trou à Man Coco (2004)
Moi, Maryse C. écrivaine (2012)
Sylvaine Dampierre
Un enclos (1999)
Le pays à l’envers (2009)
Thierry Bellaiche
Le chevalier de Saint-George (2002)
Jean-Claude Barny
Neg maron (2004)
Tropiques amers (2006)
Le Gang des Antillais (2013)
Christine Allen
C comme l'oiseau (2004)
Fabrice Pierre
Tremens (2004)
Le gardien (2005)
Gérard César
Les Indiens de la Guadeloupe et de la
Martinique,
Partie 1 : Kala pani, la malédiction des eaux
noires
Partie 2 : La recherche de l’identité (2004)
Sara Centenaire (2010)
Stéphanie James
Le Mozart noir à Cuba (2006)
Je me renseigne
I obtain information
Dominique Duport
An Ba Fey (2008)
Marie-Claude Pernelle
Fichues racines (2010)
Karine Gama
Trou d’Air (2010)
Amborella (2011)
Soup a Pyé (2012)
55
UN APERÇU DE LA FILMOGRAPHIE
GUADELOUPÉENNE
AN OVERVIEW OF GUADELOUPE FILMS
AFCI (ASSOCIATION OF FILM COMMISSIONERS
INTERNATIONAL)
L’AFCI, des ressources globales pour des productions globales.
Comment fermer une rue pour une prise de vue importante ? Comment ouvrir les portes d’un village fantôme ? Comment trouver les
réponses à une quelconque question sur les lieux de tournage ? Les
membres de l’AFCI, l’association internationale des commissions officielles du film de part le monde, sont là pour vous aider.
Il existe plus de 300 commissions du film membres de l’AFCI autour
du monde, couvrant presque tous les continents. Où que vous comptiez
établir votre production, une commission du film sera là pour vous guider.
L’Association of Film Commissioners International (AFCI) est l’organisation officielle professionnelle des film commissioners qui assistent les
productions cinématographiques et audio-visuelles à travers le monde.
Son but, non lucratif, est informatif, et ses membres servent, selon leurs
juridictions gouvernementales respectives, de film commissioners à la
ville, le comté, l’état, la région, la province ou la nation qu’ils représentent.
The AFCI, global resources for global productions.
How to close off a street to take an important shot? How to open
the doors of a phantom village? How to find the answer to any question
about filming locations? The members of the AFCI, the Association of Film
Commissioners International throughout the world, are there to help you.
There are more than 300 film commissions throughout the world
who are members of the AFCI, covering almost all the continents. Wherever you intend to set up your production, a film commission will be
available to guide you.
The AFCI is the official professional organization of film commissioners who assist cinema and audiovisual productions around the world. It
is a not-for-profit organization whose purpose is to provide information
and its members, according to their respective government jurisdictions,
serve as film commissioners for the city, county, state, region, province or
nation they represent.
56
Association of Film Commissioners International
109 E 17th St / Cheyenne, WY 82001
T : 307 637 4422
F : 413 375 2903
[email protected]
Association of Film Commissioners International
109 E 17th St / Cheyenne, WY 82001
T : 307 637 4422
F : 413 375 2903
[email protected]
FILM FRANCE
La Commission nationale de film France est chargée de favoriser les
tournages et la post-production en France. Elle fédère les 40 commissions du film locales (bureaux d’accueil des tournages) répartis sur le
territoire national.
Administrée par des professionnels des industries techniques, du
cinéma et de l’audiovisuel, et des représentants des administrations et
des associations des élus locaux, la Commission nationale du film France
constitue le premier interlocuteur des professionnels étrangers souhaitant tourner en France. Elle est membre de l’AFCI (Association of Film
Commissioners International) et de l’EUFCN (European Film Commissions
Network), et avec son réseau de commissions locales, elle est soutenue
par le Centre National de la Cinématographie et de l’image animée (CNC).
The Film France National Commission is responsible for promoting
filming and post-production in France. It federates the 40 local film commissions (BAT) scattered around French territory.
It is administered by professionals of the technical, cinema and audiovisual industries and by representatives of the administrations and of
the associations of local elected representatives; it is also the primary
contact for foreign professionals seeking to film in France. It is a member
of the AFCI (Association of Film Commissioners International) and the
EUFCN (European Film Commissions Network) and, with its network of
local commissions, it is supported by the National Center of Cinematography (CNC).
Ses principales activités sont :
— La promotion des ressources techniques françaises (laboratoires, studios, effets spéciaux, etc) en liaison avec les fédérations et organismes
professionnels (Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et
du multimédia, Commission supérieure technique, etc)
— L’information des professionnels français et étrangers sur les conditions de tournage et de post-production (réglementation, logistique, etc)
Le site www.filmfrance.net permet notamment de consulter le guide
pratique des tournages, de rechercher des lieux de tournages (base de
données de plus de 11000 décors en ligne) et d’obtenir des informations
sur les aides financières.
Commission nationale de film France
9, rue du Château d'eau
75010 Paris
T : +33 (0)1 53 83 98 98
www.filmfrance.net
[email protected]
Its principal activities are the following:
— promoting French technical resources (laboratories, studios, special
effects, etc.) in liaison with professional federations and organizations
(Federation of the Cinema, Audiovisual and Multimedia Industries,
Higher Technical Commission, etc.)
— informing French and foreign professionals about filming and postproduction conditions (regulations, logistics, etc.)
Publications available for consultation on the site www.filmfrance.net
include the practical guide to filming and location finding (online database with more than 11,000 locations) and information can also be obtained about financial aids.
Film France National Commission
9, rue du Château d'eau
75010 Paris
T : +33 (0)1 53 83 98 98
www.filmfrance.net
[email protected]
ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES
L’AFCI (ASSOCIATION OF FILM COMMISSIONERS
INTERNATIONAL)
FILM FRANCE
57
chapter 2:
Organizations facilitating searches
ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES
chapitre 2 :
Organismes pour faciliter
les recherches
Créée le 1er avril 2008 et soutenue par la Région Guadeloupe, le
Bureau d’Accueil des Tournages de Guadeloupe fait partie du réseau Film
France. En tant que tel, il poursuit une mission d’intérêt général pour faciliter les tournages et/ou la post-production sur son territoire et l’accès
aux ressources locales, quelle que soit la nature de la production (longs et
courts métrages, fictions télévisées, documentaires, animations, publicités,
films institutionnel, etc). De plus, sa situation géographique privilégiée au
cœur du bassin caribéen fait de lui un interlocuteur incontournable en matière de production cinématographique et audiovisuelle dans la Caraïbe.
Il s’adresse tant aux professionnels français qu’étrangers et offre
des services d’information et d’assistance aux professionnels du cinéma
et de l’audiovisuel, assurés à titre gratuits, comme :
— La recherche de décors et la documentation (pré-repérages, recherche
de décors ou lieux de tournages, fichier de sites de tournage)
— La mise en relation avec un réseau de contacts professionnels (liste de
comédiens et de techniciens de la région, fichiers de loueurs d’équipements et prestataires de services)
— La mise en relation avec un réseau de contacts institutionnels (autorisation de tournage)
— L’aide logistique (prêt de salles et organisation de castings, l’hébergement et le transport)
The Guadeloupe Reception and Resource Office, created on April 1,
2008, is part of the Film France network. As such, it performs a general interest mission to facilitate filming and/or post-production on its territory and
access to local resources, whatever the type of production (feature length
films, short films, televised fictions, documentaries, animated films, advertisements, institutional films, etc.). Its privileged geographic situation in the
heart of the Caribbean basin also makes it an essential contact for cinema
and audiovisual production in the Caribbean.
It is available for both French and foreign professionals and offers information and assistance services to cinema and audiovisual professionals
which are provided free of charge, such as:
— identification of locations and finding documentation (pre-identification, search for locations or places to film, data file of filming sites)
— providing access to a network of professional contacts (list of actors and
technicians of the region, data file of equipment rental companies and service providers)
— providing access to a network of institutional contacts (filming authorizations)
— logistics assistance (loan of premises and organization of casting sessions, accommodation and transport)
Bureau d’Accueil des Tournages de Guadeloupe
Direction de la Culture et de la Formation Artistique
Hôtel de Région, Avenue Paul Lacavé
Petit-Paris - 97109 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 80 41 57
Contact : Tony Coco-Viloin
[email protected]
www.guadeloupefilm.com / lien facebook
LE COMITÉ DU TOURRISME DES ÎLES
DE GUADELOUPE
Le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) a été créé le
12 décembre 2003 par les collectivités Départementales et Régionales, et
est chargé de promouvoir le tourisme au sein de l’archipel guadeloupéen.
Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe
5, Square de la Banque
BP 555
97166 Pointe-à-Pitre cedex
T : + 590 (0)5 90 82 09 30
F : + 590 (0)5 90 83 89 22
[email protected]
LE COMITÉ DU TOURRISME DES ÎLES
DE GUADELOUPE
The Guadeloupe Islands Tourist Board (CTIG) was created on
December 12, 2003 by the Departmental and Regional Collectivities and
is responsible for promoting tourism in the Guadeloupe islands.
Guadeloupe Reception and Resource Office (BAT)
Cultural Department and Artistic Training
Hôtel de Région, Avenue Paul Lacavé
Petit-Paris - 97109 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 80 41 57
Contact : Tony Coco-Viloin
[email protected]
www.guadeloupefilm.com / lien facebook
Guadeloupe Islands Tourist Board
5, Square de la Banque
BP 555
97166 Pointe-à-Pitre cedex
T : + 590 (0)5 90 82 09 30
F : + 590 (0)5 90 83 89 22
[email protected]
Plage de Grande-Anse (Deshaies)
ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES
THE GUADELOUPE REGIONAL FILM
COMMISSION
59
ORGANISMES POUR FACILITER LES RECHERCHES / OORGANIZATIONS FACILITATING SEARCHES
58
LA COMMISSION RÉGIONALE DU FILM
DE GUADELOUPE
60
Hôtel de région
avenue Paul Lacavé
Petit Paris
97109 Basse-Terre
Contact : Kelly Palmin
T : +590 (0)5 90 80 40 72
F : +590 (0)5 90 80 40 87
ciné[email protected]
LES AIDES EN RÉGION
AIDS IN THE REGION
LE FONDS DE DÉVELOPPEMENT CINÉMATOGRAPHIQUE
ET AUDIOVISUEL
THE CINEMA AND AUDIOVISUAL DEVELOPMENT FUND
Depuis 2005, la collectivité régionale a mis en œuvre un fonds de
soutien à la production cinématographique et audiovisuelle. Le partenariat avec l’Etat et le Centre national de la cinématographie optimise
son action. Les dispositifs ainsi créés, font aujourd’hui de la Guadeloupe
l’une des régions les plus volontaristes en terme de soutien aux professionnels de ce secteur.
À qui s’adresser : [email protected]
L’ACCOMPAGNEMENT À L’ÉCRITURE
Les genres éligibles sont les suivants : court métrage (CM), long métrage 5LM), documentaire (DOC), série documentaire (SDOC), téléfilm (TF),
série télévisée (STV), transmédia (TM) / Forme : ateliers et suivi d’un projet par le biais des technologies multimédia et de l’internet(e-learning).
In 2005 the regional collectivity set up a fund to support cinema and
audiovisual production. It is implemented via the partnership with the
State and the National Center of Cinematography. The programs which
have been put in place have now made Guadeloupe one of the regions
where supporting professionals in the industry is a constant priority.
Your contact: [email protected]
AID WITH WRITING
The eligible genres are the following: short films (CM), feature films
(LM), documentaries (DOC), documentary series (SDOC), made-for-TV
films (TF), television serials (STV), transmedia (TM).
Form of the aid: workshops and following up a project using multimedia technologies and the Internet (e‑learning).
L’AIDE À LA RÉÉCRITURE
L’aide est plafonnée pour les sociétés de production :
LM à 20 000 € SDOC (à partir de 2x52’ ou 5x26’) à 15 000 €
DOC (52’) à 10 000 €
TM à 10 000 €
AID WITH REWRITING
The aid is capped for production companies:
LM: 20,000 €
SDOC (from 2x52’ or 5x26’): 15,000 €
DOC (52’): 10,000 €
TM: 10,000 €
L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT
AID WITH DEVELOPMENT
Cette aide a pour objectif de soutenir le développement des projets
cinématographiques et audiovisuels : réécriture, recherches, préparation (repérages, recherche de collaborateurs techniques et artistiques) ;
recherche de financements (diffuseurs, coproducteurs et autres).
The objective of this aid is to support the development of cinema and
audiovisual projects: rewriting, research, preparation (identification,
search for technical and artistic collaborators); looking for financing
(distributors, co-producers and others).
L’aide est plafonnée pour les sociétés de production :
LM à 50 000 €
SDOC (à partir de 2x52’ ou 5x26’) à 30 000 € DOC (52’) à 20 000 € CM à 10 000 €
TM à 20 000 €
L’AIDE À LA PRODUCTION
L’aide est plafonnée pour les sociétés de production :
CM à 20 000 € DOC à (52’) à 40 000 €
SDOC (à partir de 2x52’ et 5x26’) à 50 000 € TF à 100 000 €
STV (100 x 26’) à 150 000 € STV (4 x 52’) à 200 000€
LM à 500 000 €
The aid is capped for production companies:
LM: 50,000 €
SDOC (from 2x52’ or 5x26’): 30,000 €
DOC (52’): 20,000 €
CM: 10,000 €
TM: 20,000 €
AID WITH PRODUCTION
The aid is capped for production companies:
CM: 20,000 €
DOC: (52’): 40,000 €
SDOC (from 2x52’and 5x26’): 50,000 €
TF: 100,000 €
STV (100 x 26’): 150,000 €
STV (4 x 52’): 200,000€
LM: 500,000 €
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
Direction de la culture et de la formation artistique
Service Arts plastiques, Cinéma, Audiovisuel et Édition
Directorate of Culture and Artistic Training
Plastic Arts, Cinema, Audiovisual and Publishing Service
chapter 3:
Aids and programs
61
chapitre 3 :
Les aides et dispositifs
62
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
Sur le plan fiscal, ces mesures consistent à diminuer le montant de
la base imposable sur laquelle est calculé l’impôt.
Sur le plan social, ces mesures consistent en une exonération de certaines cotisations sociales patronales. Cette exonération peut être renforcée quand l’entreprise remplit des conditions supplémentaires, liées à la
localisation dans le département d’OM, au secteur d’activité, à l’effectif ou
encore aux modalités d’imposition. Elle ne peut être appliquée sans l’accord écrit de l’administration fiscale « certificat de LODEOM renforcée ».
La « production audiovisuelle » relève d’un secteur d’activité dit
« prioritaire » éligible de facto à la LODEOM renforcée.
Ci-après un exemple démontrant clairement l‘impact positif de ce
dispositif sur une production réalisée en Guadeloupe en 2012.
La société de production exécutive a employé 75 techniciens en
provenance de France hexagonale et des DOM (masse salariale = 970 000
euros) et a bénéficié de plus de 161 000 euros de réduction de charges
sociales : 123 000 euros au titre de la LODEOM simple (1/3 des cotisations URSSAF), 38 000 euros supplémentaires une fois le certificat LODEOM renforcée obtenu.
Elle a également bénéficié du dispositif d’abattement ZFA (Zone
Franche d’Activité) majoré, des abattements temporaires dégressifs sur la
base d’imposition à la C.E.T (CFE + CVAE), soit un peu plus de 160 000 euros.
En conclusion, pour 3 700 000 euros dépensés en Guadeloupe, elle
a économisé un peu plus de 321 000 euros.
Parallèlement, elle a pu obtenir le remboursement du crédit de TVA
sur les dépenses réalisées en France, pour un peu plus de 120 000 euros,
malgré les taux spécifiques aux DOM et, elle devrait percevoir, en sus, le
crédit d’impôt international pour un peu plus de 650 000 euros.
Produire en Guadeloupe rapporte gros, si on prend le temps de se
renseigner sur les spécificités fiscales et sociales et de se faire accompagner de spécialistes.
Contact : [email protected]
After the LODEOM (Law for Overseas Economic Development) was
enacted, a certain number of tax and social schemes were put in place for
audiovisual companies operating in Guadeloupe:
Fiscally speaking, these measures consist of reducing the amount of
the taxable base on which the taxes are calculated.
In social terms, these measures exempt production companies from
certain employer’s social contributions. They are applied differently
according to the company’s size. The amount varies depending on the
number of employees and the amount of the payroll. The exemptions
can be even greater when the company meets additional conditions
such as its location in the Overseas Department, the business sector, the
number of employees or other taxation conditions. It cannot be applied
without the written agreement of the tax administration, the “Extended
Lodeom certificate”.
same certificate, it benefited from the increased ZFA (Activity Free Zone)
abatement system, temporary tapered abatements of the base for the
C.E.T. tax, i.e., just over 160,000 euros.
These various measures led to a saving of just over 320,000 out of
the 3,700,000 euros disbursed in Guadeloupe (more than 9%).
It also obtained a VAT credit refund on expenses incurred in France
of just over 120,000 euros, despite the reduced rates in the Overseas
Departments (8.5% instead of 19.6%, 2.10% instead of 5.5%). The executive production company should also obtain an international tax credit
of just over 650,000 euros.
There is a lot to be gained from locating a production in Guadeloupe, if time is taken to obtain information about the specific tax and
social features and to be assisted by specialists.
Contact: [email protected]
In Guadeloupe, “audiovisual production” falls within a so-called
“priority” sector: “information and communication technologies”, which
is eligible for the Extended Lodeom.
An example is given below showing clearly the positive impact of
this system on an audiovisual production produced and based in Guadeloupe in 2012.
The line production company employed 75 technicians from metropolitan France and the Overseas Departments for just over 970,000 euros. Initially it was granted a reduction in social charges calculated on the normal legal basis of the LODEOM of 122,800 euros, i.e., 33% (one third) of
the URSSAF contributions and 16% of all social charges. It obtained the
Extended Lodeom certificate; the estimated reduction of 38,000 euros
generated an additional saving of 5% on all the contributions. With this
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
Dans le cadre de la LODEOM (Loi de Développement Économique des
Outre-Mer), un certain nombre de dispositifs fiscaux et sociaux ont été mis
en place en faveur des entreprises exerçant leur activité en Guadeloupe : TO PRODUCE IN GUADELOUPE: MORE THAN INCENTIVE
63
PRODUIRE EN GUADELOUPE : MORE THAN INCENTIVE
AID FOR OVERSEAS CINEMA WORKS (CNC)
La loi d'orientation pour l'outre-mer du 13 décembre 2000 (modifiée par la loi du 21 juillet 2003) prévoit que les œuvres cinématographiques qui présentent un intérêt culturel pour les départements
d'outre-mer peuvent bénéficier d'une aide sélective spécifique. Le décret du 29 octobre 2001 (modifié par le décret du 12 février 2004) fixe
les conditions d'attribution de cette aide.
L'aide sélective est destinée à promouvoir la production d'œuvres
cinématographiques de court et long métrage qui présentent un intérêt
culturel pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion et pour
Saint-Pierre-et-Miquelon. Les œuvres destinées à une première diffusion
télévisuelle ne sont pas éligibles à ce dispositif de soutien.
L'aide doit être demandée avant tournage. Elle est attribuée aux
œuvres qui contribuent notamment à une meilleure connaissance de
ces collectivités territoriales d'outre-mer, à leur valorisation auprès
d'un large public, à la promotion de leurs expressions culturelles ou à
la formation de leurs résidents à l'expression cinématographique et aux
métiers du cinéma.
Under the overseas framework law of December 13, 2000 (amended
by the law of July 21, 2003), cinema works which are of cultural interest
for the Overseas Departments are eligible for a specific selective aid. The
decree of October 29, 2001 (amended by the decree of February 12, 2004)
establishes the conditions for granting this aid.
The selective aid is intended to promote the production of short and
feature length cinema works which are of cultural interest for Guadeloupe,
Guiana, Martinique, Réunion and Saint-Pierre-et-Miquelon. Works which
are to be shown first on television are not eligible for this support.
The aid must be applied for before the filming starts. It is awarded
to works which particularly contribute to a better knowledge of the Overseas Territorial Collectivities, to encouraging appreciation of them by a
broad public, to promoting their cultural expressions or to training their
residents in cinematographic expression and occupations in the cinema.
ÉDUCATION À L’IMAGE PENDANT
LE TEMPS SCOLAIRE : LYCÉENS
ET APPRENTIS AU CINÉMA
IMAGE EDUCATION IN
SCHOOLS: LYCÉE STUDENTS
AND CINEMA APPRENTICES
Coordination Nationale
National Coordination
Centre National de la cinématographie / Direction de la création,
des territoires et des publics
National Center of
Cinematography / Department of
Creation, Territories and Publics
11, rue Galilée
75116 Paris
T : +33 (0)1 44 34 34 30
F : +33 (0)1 44 34 38 64
www.cnc.fr
Partenaires régionaux
Regional partners
Inspection académique de la
Guadeloupe - Mare Gaillard
Guadeloupe Education Authority
97190 Le Gosier
T : +590 (0)5 90 84 57 04
F : +590 (0)5 90 84 58 04
DAAC - Claude Rivier
voie principale - Jarry
immeuble Lysa
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 22 41 31
[email protected]
DAC - Philippe Bon
22, rue Perrinon
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 41 14 80
F : +590 (0)5 90 41 14 60
Région Guadeloupe - Kelly Palmin
1, rue Paul Lacave
Petit-Paris
97101 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 80 40 40
F : +590 (0)5 90 81 34 19
www.cr-guadeloupe.fr
COLLÈGE ET CINÉMA
COLLEGE AND CINEMA
Coordination nationale
National Coordination
Centre National de la cinématographie / Direction de la création,
des territoires et des publics
National Center of
Cinematography / Department of
Creation, Territories and Publics
11, rue Galilée - 75116 Paris
T : +33 (0)1 44 34 34 30
F : +33 (0)1 44 34 38 64
www.cnc.fr
Inspection académique de la
Guadeloupe
Guadeloupe Education Authority
Mare Gaillard - 97190 Le Gosier
T : +590 (0)5 90 84 57 04
F : +590 (0)5 90 84 58 04
DAAC - Claude Rivier
voie principale - Jarry
immeuble Lysa
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 22 41 31
[email protected]
ÉCOLE ET CINÉMA
SCHOOL AND CINEMA
Partenaires départementaux
Partners in the Department
Coordination Nationale
National Coordination
Conseil Général de la Guadeloupe
Guadeloupe General Council
boulevard du Gouverneur Gal
Félix Eboué
97109 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 77 77
F : +590 (0)5 90 99 76 00
[email protected]
Les enfants de cinéma
36 rue godefroy cavaignac
75011 Paris
T : +33 (0)1 40 29 09 99
F : +33 (0)1 40 29 09 79
enfantsdeciné[email protected]
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
AIDE POUR LES ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES D’OUTRE-MER (CNC)
65
64
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
LE DISPOSITIF D’ÉDUCATION À L’IMAGE
THE IMAGE EDUCATION SYSTEM
66
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
DAAC - Claude Rivier
voie principale - Jarry
immeuble Lysa
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 22 41 31
[email protected]
Association Ciné Woulé
Jean-Marc Cesaire
3, immeuble les chicanes
97139 Grand Camp Abymes
T : +590 (0)5 90 216718
cinewoulé[email protected]
Lycée d’enseignement général et
technologique de Baimbridge 1
boulevard des Héros
Les Abymes
BP 17 97159 Pointe-à-Pitre cedex
T : +590 (0)5 90 93 79 99
F : +590 (0)5 90 90 34 89
[email protected]
www.lgtbaimbridge.fr
Lycée Gerville-Réache
23, rue Amédée-Fengarol
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 81 16 27
[email protected]
www.lycéegervillereache.fr
Lycée d’enseignement général et
technologique Droits de l’Homme
Pointe-à-Bacchus
97170 Petit-Bourg
T : +590 (0)5 90 95 40 28
[email protected]
ÉDUCATION À L’IMAGE HORS TEMPS
SCOLAIRE : PASSEURS D’IMAGES
LPO de Pointe-Noire
Lycée polyvalent Nord Grande-Terre
site de Beauport - 97117 Port-Louis
fax : +590 (0)5 90 82 31 53
BTS MÉTIERS DE L'AUDIOVISUEL
BTS TECHNICAL DIPLOMA IN
AUDIOVISUAL OCCUPATIONS
Lycée général et technologique de
Sainte-Anne
Poirier de Gissac
97180 Sainte-Anne
T : +590 (0)5 90 88 23 49
F : +590 (0)5 90 88 99 41
Lycée polyvalent de Pointe Noire
Grande Plaine
97116 Pointe Noire
T : +590 (0)5 90 98 37 38
lpo-pointenoire.ac-guadeloupe.fr
Lycée du Nord de la Basse-Terre
« La Ramée »
BP 76 - 97 115 Sainte-Rose
T : +590 (0)5 90 28 16 97
F : +590 (0)5 90 28 18 36
Passeurs d’images consiste à la mise en place, hors temps
scolaire, de projets d’action culturelle cinématographique
et audiovisuelle en direction des publics, prioritairement
les jeunes, qui, pour des raisons sociales, géographiques ou
culturelles, sont éloignés d’un environnement, de pratiques
et d’une offre cinématographiques et audiovisuels.
Il allie deux actions complémentaires : le voir et le
faire, la diffusion et la pratique. Ces projets répondent
à des objectifs précis : meilleur accès aux pratiques
cinématographiques, éducation à l’image, sensibilisation
à la diversité culturelle, lutte contre les discriminations et
mobilisent dans une stratégie globale plusieurs partenaires
sur un territoire, et sur le long terme.
Les projets passeurs d’images sont conçus et mis en
œuvre par un ensemble de partenaires sociaux et culturels
autour d’objectifs communs. Le réseau passeurs d’images
se structure ainsi en différents niveaux : les partenaires
nationaux et les régionaux.
EXTRA-CURRICULAR IMAGE EDUCATION:
“PASSEURS D’IMAGES” FILM EDUCATION
INITIATIVE
The “Passeurs d’Images” project consists of undertaking
extra-curricular cultural action projects relating to the
cinema and audiovisual works targeting as a priority young
publics, who for social, geographic or cultural reasons, have
little contact with the environment, the practice and the
availability of cinema and audiovisual works.
It combines two complementary actions: see it and do
it, showing and practicing. These projects meet precise
objectives: a better access to cinematographic practices,
image education, creating awareness of cultural diversity,
the prevention of discrimination, and as such involve a
certain number partners in the territory in a long term
global strategy.
The “passeurs d’images” projects are designed and
implemented by a grouping of social and cultural partners
around common objectives. The “passeurs d’images”
network is structured at different levels: there are national
partners and regional partners.
Coordination Nationale
National Coordination
kyrnéa international
80, rue du faubourg Saint-Denis
75010 Paris
T : +33 (0)1 47 70 71 71
F : +33 (0)1 47 70 02 10
[email protected]
Coordination régionale
Regional Coordination
Association Ciné Woulé
Cesaire Jean-Marc
72d zone d’activité le Pérou
Petit Pérou - 97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 21 37 99
F : +590 (0)5 90 21 42 73
[email protected]
DAC Guadeloupe
22, rue perrinon
97100 Basse-Terre
directrice : Anne Mistler
T : +590 (0)5 90 41 14 80
F : +590 (0)5 90 41 14 60
LES AIDES ET DISPOSITIFS / AIDS AND PROGRAMS
Inspection Académique de la
Guadeloupe
Guadeloupe Education Authority
Mare Gaillard - 97190 Le Gosier
T : +590 (0)5 90 84 57 04
F : +590 (0)5 90 84 58 04
FORMATION INITIALE :
LYCÉES, ENSEIGNEMENT
« CRÉATION ET ACTIVITÉS
ARTISTIQUES : ARTS VISUELS »
INITIAL TRAINING: LYCÉES,
TEACHING “ARTISTIC
CREATION AND ACTIVITIES:
VISUAL ARTS”
67
Coordination départementale
Departmental Coordination
68
CALENDRIER DES GRANDS RENDEZ-VOUS / DIARY OF MAJOR EVENTS
RENDEZ-VOUS CINÉMA
GUADELOUPE
GUADELOUPE
CARAÏBES
THE CARIBBEAN
Mois du film documentaire
www.moisdudoc.com/spip.php?rubrique132
FEMI, Festival régional & international du
cinéma de Guadeloupe
www.lefemi.com
MIF-TC, Marché International du film et de la
télévision caribéens
www.guadeloupefilm.com
La Rentrée des Tafs
www.guadeloupefilm.com
Festival des films d’éducation
www.festivalfilmeduc.net/spip.php?article481
Cinéma au Clair de Lune
Terra Festival
www.terrafestival.org
Prix de Court
www.festivalprixdecourt.com
Les comités de lecture du fonds d’aide de la
région Guadeloupe
Bahamas
International Film Festival
www.bintlfilmfest.com
CINEMA RENDEZ-VOUS
Barbade / Barbados
The Best of Caribbean Tales Film Festival
caribbeantalesfestivals.com
Cuba
Festival Internacional de Documentarios
www.cubacine.cu
Festival International del nuevo cine Latino
Americano
www.habanafilmfestival.com
Festival Internacional del Cine Pobre
www.festivalcinepobre.org
Muestra de Nuevos Realizadores
www.cubacine.cu
Belize
Belize International Film Festival
www.belizefilmfestival.com
Jamaïque / Jamaica
Flashpoint Film festival
flashpointfestival.com
Reggae Film Festival
www.reggaefilmfestival.com
Jamaïcan Film Festival
République Dominicaine
/ Dominican Republic
Dominican Republic Global Film Festival
www.festivaldecineglobal.org
Trinidad et Tobago / Trinidad and Tobago
Animae Caribe Full Circle Studios
animaecaribe.com
Trinidad and Tobago Film Festival
www.trinidadandtobagofilmfestival.com
Ces événements rassemblent d’importantes masses populaires et
représentent à ce titre, d’excellentes occasions pour réaliser des plans
de foule. La collaboration entre le bureau d’accueil des tournages, la
Région Guadeloupe et l’organisation de ces événements, est un agent
facilitateur pour les autorisations de tournage.
Huge crowds of people gather together for these events, which as such
makes them an excellent opportunity to take crowd shots. Collaboration
between the Film Reception and Resource Office (BAT), the Guadeloupe
Region and the organizers of these events is a factor which can
facilitate the obtaining of a filming authorization.
RENDEZ-VOUS CULTURELS DE GUADELOUPE
Janvier – Février / January – February
Femi (Festival International et Régional de
Cinéma de Guadeloupe)
Femi jeunesse
MIF-TC (Marché International du Film et de la
Télévision Caribéens)
Février / February
TV Vaval (carnaval)
Salon regional de l’étudiant
Mars / March
Open de tennis
Karujet
Gwada beach tennis
Coupe régionale de basket ball
Festival du Film d’éducation
CULTURAL EVENTS
Avril / April
Août / August
Congrés international des écrivains de la
Caraïbe (tous les 2 ans)
Terra Festival (Festival du Film d’environnement)
Le Bollywood Festival
Le Festival Prix de Courts
Le Caribulles (Festival de la bande-dessinée)
La fête du crabe
Tour cycliste
Cine Klendenden (Cinéma au clair de lune)
Novembre / November
Mai / May
Elwa d’or (festival de musique)
Kreyol fashion days (tous les 2 ans)
Remise des prix du concours régional de la
Création d’entreprise
Mois du Film documentaire
Meeting international d’athelisme
Festival terre de blues
Décembre / December
Juillet / July
Jarry en fête
Îlo Jazz (Festival de Jazz)
TGVT (Tour de la Guadeloupe en voile
traditionnelle)
Grand marché des produits du terroir
Festival de gastronomie
Cérémonie des bacheliers
Grand Prix hippique
CALENDRIER DES GRANDS RENDEZ-VOUS / DIARY OF MAJOR EVENTS
chapter 4:
Diary of major events
69
chapitre 4 :
Calendrier des grands
rendez-vous
71
71
Sur place, avec qui ?
On the site, who with?
LES SERVICES DE LA RÉGION GUADELOUPE
SERVICES OF THE GUADELOUPE REGION
LES DÉLIBÉRATIONS
THE PROCEEDINGS
Les commissions thématiques et des commissions ad oc. Le Conseil
régional compte 12 commissions thématiques auxquelles s’ajoutent des
commissions ad hoc qui s’occupent de dossiers très spécifiques (exemple
de l’eau) ainsi que la commission des appels d’offres. Consultées par le
Président avant que les rapports ne soient soumis au vote des conseillers
régionaux, les commissions émettent des observations et formulent des
propositions dans les domaines d‘intervention de la Région.
Specialized commissions and ad hoc commissions. The Regional
Council has 12 specialized commissions, supplemented by ad hoc commissions, which handle very specific files (for example water), and the tender
offers commission. The President consults the commissions, which issue
comments and make proposals in the Region’s areas of intervention, before
the reports are submitted to the regional councilors’ vote.
THE REGION AND ITS PARTNERS
LA RÉGION ET SES PARTENAIRES
Conseil Regional de Guadeloupe
rue Paul Lacave – Petit Paris
97109 Basse Terre Cedex
T : +590 (0)5 90 80 40 40
www.cr-guadeloupe.fr
Guadeloupe Regional Council
Rue Paul Lacave – Petit Paris
97109 Basse Terre Cedex
Tel: +590 (0)5 90 80 40 40
www.cr-guadeloupe.fr
1 Présidente, 20 femmes et 20 hommes élus pour une durée de 6 ans.
La Région Guadeloupe est composée de 3 assemblées qui sont :
1 President (a woman), 20 women and 20 men elected for a six-year
term.The Guadeloupe region is composed of the following three
assemblies:
La Région n’est pas, le plus souvent, seule à intervenir dans les
domaines qui sont du ressort de sa compétence. Elle impulse, complète
souvent et soutient sur le plan financier des actions menées en collaboration avec d’autres partenaires.
Most often the Region is not alone in the actions it undertakes, in the
areas which fall within its competence. It provides the impetus, often completes and financially supports actions conducted in collaboration with
other partners.
THE STATE
Le Conseil Régional
Le Conseil Économique et Social Régional (CESR)
Le Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement (CCEE)
Le Conseil régional de Guadeloupe comprend 41 conseillers régionaux élus au suffrage universel direct pour 6 ans selon un scrutin de liste
par département à la représentation proportionnelle. Depuis 2004, les
conseillers régionaux sont toujours élus pour 6 ans dans chaque Région,
au scrutin de liste à 2 tours.
La compétence de droit commun des régions résulte aujourd’hui
des l’article L.4221-1 du Code général des collectivités territoriales, au
terme duquel « le Conseil régional règle par ses délibérations les affaires
de la Région ».
The Regional Council
The Economic and Social Regional Council (CESR)
The Council for Culture, Education and Environment (CCEE)
L’ÉTAT
L’Etat reste l’un des partenaires privilégiés des régions. Il intervient
par l’intermédiaire de son représentant, le Préfet de Région dans le respect de la légalité. Leur collaboration s’inscrit notamment dans le cadre du
Contrat de plan Etat-Région. Il définit des objectifs communs de développement et indique les moyens financiers nécessaires à leur mise en œuvre.
The State is one of the regions’ privileged partners. It acts through its
representative, the Prefect of the Region, in compliance with the law. Their
collaboration is written in the State-Region Planning Agreement. The Agreement defines common objectives for development and describes the financial resources necessary to implement them.
THE LOCAL PARTNERS
The Guadeloupe Regional Council has 41 regional councilors elected
by direct universal suffrage for six years, in an election by list per
Department by proportional representation. Since 2004, the regional
councilors are still elected for six years in an election by list with two
rounds of voting.
The legal competence of the regions derives today from Article L.42211 of the General Territorial Collectivities Code, which states that “the
Regional Council settles the Region’s affairs by its decisions”.
LES PARTENAIRES LOCAUX
Les communes, les groupements de communes et le Conseil général représentent les partenaires principaux avec lesquels le Conseil
régional entend travailler. Dans ce cadre, un certain nombre de projets
sont mis en place, notamment dans le domaine du développement économique, de l’aménagement du territoire, de l’environnement, du logement, de la voirie, etc, afin de coordonner les actions engagées.
The towns, groupings of towns and the General Council are the principal partners with which the Regional Council works. In this context a certain
number of projects are implemented, which concern particularly economic
development, territorial development, the environment, housing, roads,
etc., in order to coordinate the various actions undertaken.
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
chapter 5:
Directory of essential
organizations and institutions
73
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
72
chapitre 5 :
Annuaire des organismes et des
institutions incontournables
THE EUROPEAN UNION
Europe has its part to play, in consultation with the national and local
authorities, respecting the competences of each: development aids, support for occupational training, the fight against unemployment, support
for rural activities, financing of research, exchange programs, definition of
the major communication orientations.
It conducts its actions according to the definition of eligible territorial zones and depending on the principles of implementation (subsidiarity, monitoring, evaluation, control…). This takes the form of payments
by structural funds: European Social Fund (ESF), European Agricultural
Guidance and Guarantee Fund (EAGGF), European Regional Development
Fund (ERDF), European Bank, INTERREG, etc.
LES COMMISSIONS
LES COMMISSIONS
Le Conseil régional compte 4 commissions ad hoc. Ces commissions ad
hoc s’occupent de dossiers très spécifiques. Consultées par le Président
avant que les rapports ne soient soumis au vote des conseillers régionaux, les commissions émettent des observations et formulent des propositions dans les domaines d'intervention de la Région.
Commission chargée de l'octroi de Mer
Commission maitrise de l'énergie
Commission de la conférence des régions périphériques et
maritimes et de l'assemblée des régions d'Europe (CRPM-ARE)
Commission sur l'eau
There are four ad hoc commissions on the Regional Council. These ad
hoc commissions handle very specific files. The President consults the
commissions, which issue comments and make proposals in the Region’s
areas of intervention, before the reports are submitted to the regional
councilors’ vote.
Commission responsible for the “Octroi de Mer” tax
Energy Control Commission
Commission for the Conference of Peripheral Maritime Regions
and the Assembly of European Regions (CPMR-AER)
Water commission
Les Commissions thématiques sont organisées en fonction des principaux
domaines d’intervention de la Région. Elles doivent émettre des avis sur
les dossiers instruits par les services de l’administration régionale.
Commission des travaux et des équipements
Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la
recherche
Commission de la formation professionnelle et de l’insertion
Commission des affaires juridiques, communautaires et relations
extérieures
Commission du tourisme, de l’environnement et du
développement durable
Commission du plan, de l’aménagement du territoire, du
transport et des technologies de l’information et de la
communication
Commission du développement économique et de l’emploi
Commission de la santé, du logement et de la solidarité
Commission du développement rural, de l’agriculture, de la pêche
et des affaires maritimes
La Commission de la jeunesse et des sports et des loisirs
The specialized Commissions are organized according to the Region’s
principal areas of competence. They must issue opinions on the files
examined by the regional administration services.
Commission for works and equipment
Commission for teaching, higher education and research
Commission for occupational training and integration
Commission for legal and Community affairs and foreign relations
Commission for tourism, environment and sustainable
development
Commission for the plan, territorial development, transport, and
information and communication technologies
Commission for economic development and employment
Commission for health, housing and solidarity
Commission for rural development, agriculture, fishing and
maritime affairs
The Commission for Youth, Sports and Leisure Activities
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
L’intervention européenne s’effectue en concertation avec les autorités nationales et locales dans le respect des compétences de chacun : aides
au développement, soutien à la formation professionnelle, lutte contre le
chômage, soutien aux activités rurales, financement de la recherche, programmes d’échanges, définition des grands axes de communication.
Cette intervention s’effectue suivant la définition de zones territoriales éligibles et en fonction des principes de mise en œuvre (subsidiarité, suivi, évaluation, contrôle…). Elle prend la forme de versement de
fonds structurels : Fonds Social Européen (FSE), Fonds d’Orientation et de
Garantie Agricole (FEOGA), Fonds de Développement Régional (FEDER),
Banque européenne, INTERREG …
Pont de l’Alliance (Abymes/Baie-Mahault)
75
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
74
L’UNION EUROPÉENNE
L'ENSEIGNEMENT
TEACHING
— Répartition des crédits affectés aux établissements publics
d'enseignement et aux établissements d'enseignement privé sous contrat
— Allocation sous certaines conditions des subventions
départementales aux établissements privés d'enseignement
— Attributions de bourses scolaires et prêt d'honneur
— Prise en charge de certaines dépenses de fonctionnement des écoles
normales primaires
— Construction, reconstruction, extension, grosses réparations et fonctionnement matériel des collèges au nombre de 43 dans le département
— Mise en place après consultation des autorités compétentes du
schéma prévisionnel des investissements relatifs aux collèges.
— Distribution of credits allocated to public teaching establishments and
private teaching establishments under contract
— Allocation subject to certain conditions of Departmental subsidies to
private teaching establishments
— Award of scholarships and loans on trust
— Assuming payment of certain operating expenses of ordinary primary
schools
— Construction, reconstruction, extension, major repairs and operating
materials for secondary schools of which there are 43 in the Department
— After consulting the competent authorities, establishment of the projected investment plan for secondary schools.
LA CULTURE
CULTURE
— Aide au développement de la lecture publique et de la culture
— Le Conseil Général assure à ce titre la gestion des bibliothèques
départementales, des archives, des musées et écomusées
— Aid in developing public reading and culture
— In this area the General Council manages the Departmental libraries
and the archives, museums and eco-museums
Le Conseil Général intervient dans plusieurs domaines comme :
The General Council is active in several areas, such as:
ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
PUBLIC HEALTH AND SOCIAL ACTIONS
Les prestations d'aide sociale portent sur :
The social welfare services concern:
— L'aide médicale, comprenant l'aide médicale à domicile et l'aide
médicale hospitalière
— L'aide sociale à l'enfance par le biais de la protection maternelle et
infantile
— L'aide sociale aux personnes âgées, et notamment la mise en place
de Prestation Spécifique Dépendance
— L'aide aux handicapés
— Les actions d'insertion liées au revenu minimum d'insertion (RMI)
— Adoption d'un règlement départemental d'aide sociale et d'un
schéma départemental des établissements sociaux et médico-sociaux.
— Medical aid, including home medical aid and hospital medical aid
— Child social aid through maternal and child welfare
— Social aid for older persons particularly by the introduction of a
Specific Dependency Benefit
— Aid for the disabled
— Integration actions related to the minimum integration wage (RMI)
— Adoption of a Departmental social welfare regulation and a
Departmental plan of social and medical-social institutions.
The public health protection benefits concern:
L'ENVIRONNEMENT
THE ENVIRONMENT
Les prestations de protection sanitaire intéressent :
— The prevention of epidemics
— Child and family health protection (Departmental vaccination
service)
— Preventive actions against tuberculosis and venereal diseases
— Eearly cancer screening actions
— Actions for the prevention of leprosy
— Protection des espaces naturels sensibles par l'élaboration d'une
politique de protection, de gestion et d'ouverture au public des espaces
naturels, faciles d'accès
— Plan départemental des itinéraires de promenades et randonnées
— Avis sur le plan départemental d'élimination des déchets ménagers assimilés
— Protection of sensitive nature areas by the implementation of a
policy for the protection, management and opening to the public of
easily accessible nature areas
— Departmental plan of walking and trekking paths
— Opinion on the Departmental plan to dispose of waste assimilated to
household waste
— La lutte contre les fléaux
— La protection sanitaire de l'enfance et de la famille (service
départemental de vaccination)
— Les actions préventives contre la tuberculose et les maladies
vénériennes
— Les actions de dépistage précoce des affections cancéreuses
— Les actions de lutte contre la lèpre
LES PORTS MARITIMES
SEA PORTS
— Création
— Aménagement et exploitation des ports maritimes de commerce
et de pêche
— Creation
— Development and operation of commercial sea ports and fishing ports
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
THE SERVICES OF THE GUADELOUPE
DEPARTMENT
77
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION76
LES SERVICES DU DÉPARTEMENT
DE GUADELOUPE
— L'organisation du transport scolaire
— L'organisation du transport non urbain de personnes
— Entretien de 650 km de routes départementales, construction
de voies neuves
— Organization of school transport
— Organization of non-urban public transport
— Maintenance of 650 km of Departmental roads, construction of new roads
ECONOMIC INTERVENTIONS
LES SERVICES DE L'ÉTAT
LES SERVICES DE L'ÉTAT
PRÉFECTURES
PREFECTURES
SANTÉ, SOCIAL, EMPLOI
HEALTH, SOCIAL, EMPLOYMENT
ÉDUCATION, CULTURE, SPORT
EDUCATION, CULTURE, SPORT
AGRICULTURE ET FORÊT
AGRICULTURE AND THE FOREST
Préfecture de la Guadeloupe
Palais d'Orléans
Rue de Lardenoy
97109 Basse-Terre cedex
T : +590 (0)5 90 99 39 00
F : +590 (0)5 90 81 58 32
Direction Départementale de
la Santé et du Développement
Social
Bisdary
97113 Gourbeyre
T : +590 (0)5 90 99 49 00
F : +590 (0)5 90 99 49 49
www.guadeloupe.sante.gouv.fr
Rectorat de l’Académie de la
Guadeloupe
Site Grand-Camp
Boulevard de l'Union
B.P. 480 - 97166 Abymes
T : +590 (0)5 90 21 38 63
F : +590 (0)5 90 21 38 65
www.ac-guadeloupe.fr
Direction de l’Agriculture et de
la Forêt
Jardin Botanique - Circonvallation
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 09 09
F : +590 (0)5 90 99 09 10
[email protected]
Direction Départementale du
Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle
Bisdary
97113 Gourbeyre
T : +590 (0)5 90 80 50 50
F : +590 (0)5 90 80 50 00
[email protected]
www.travail-solidarite.gouv.fr
Direction Régionale des Affaires
Culturelles
22, rue Perrinon
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 41 14 80
F : +590 (0)5 90 41 14 60
LES INTERVENTIONS ÉCONOMIQUES
— Aide aux entreprises en difficulté quand la protection des intérêts
économiques et sociaux de la population l'exige.
— Garantie d'emprunt ou caution aux entreprises sous certaines conditions
— Participation dans le capital des sociétés d'Economie Mixte
— Aid for companies in difficulty when required to protect the
economic and social interests of the population.
— Borrowing guarantee or guarantee to companies subject to certain
conditions
— Participation in the capital of semi-public companies
LE LOGEMENT
HOUSING
— Action en faveur des personnes défavorisées
— Action in favor of disadvantaged persons
L'URBANISME
URBAN PLANNING
— Possibilité d'être associé à l'élaboration des POS
— Participation à l'élaboration du Schéma d'Aménagement Régional
(SAR) effectué sous l'autorité du Conseil Régional
— Compétences spécifiques aux Départements d'Outre-Mer
— Avis sur tous les projets de lois et décrets tendant à adapter la
législation ou l'organisation administrative des Départements d'OutreMer à leur situation particulière.
— Possibilité pour le Conseil Général de saisir le gouvernement par
l'intermédiaire du Ministre d'Etat de toutes propositions tendant à
l'intervention de dispositions générales motivées par la situation
particulière de leur département. Toutefois ces propositions ne devront
pas porter atteintes aux principes énoncés par la Constitution.
— Possibility to be involved in the elaboration of the comprehensive
development area maps (POS)
— Participation in the elaboration of the Regional Development Plan
(SAR) under the authority of the Regional Council
— Competences specific to the Overseas Departments
— Opinion on all draft laws and decrees aiming to adapt the legislation
or administrative organization of the Overseas Departments to their
particular situation
— Possibility for the General Council to refer to the Government via
the Minister of State all proposals for the implementation of general
provisions motivated by the particular situation of their Department.
However, these proposals must not affect the principles set out in the
Constitution.
Préfecture des Iles du Nord
Route du Fort
Marigot
97150 Saint-Martin
T : +590 (0)5 90 29 09 16
F : +590 (0)5 90 87 53 95
Annexe de Saint-Barthélemy
BP 635 Gustavia
97133 Saint-Barthélemy
T : +590 (0)5 90 27 64 10
F : +590 (0)5 90 27 71 65
Sous-préfecture
Place de la Victoire
97110 Pointe-à-Pitre
T : +590 (0)5 90 82 68 68
F : +590 (0)5 90 82 52 16
Direction Départementale de la
Jeunesse et des Sports
Boulevard Maritime
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 81 33 57
F : +590 (0)5 90 81 24 28
[email protected]
www.mjsantilles-guyane.
jeunesse-sports.gouv.fr
Direction Régionale de l’Office
National des Forêts
Jardin Botanique - Circonvallation
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 28 99
F : +590 (0)5 90 81 48 77
www.onf.fr/reg/Guadeloupe
Direction Départementale des
Services Vétérinaires
Jardin Botanique - Circonvallation
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 09 21
F : +590 (0)5 90 99 09 20
[email protected]
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
TRANSPORT AND ROADS
79
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION78
LES TRANSPORTS ET LA VOIRIE
Direction Régionale des Affaires
Maritimes
B.P. 2466
97085 Jarry Cedex
T : +590 (0)5 90 41 95 50
F : +590 (0)5 90 41 95 31
District Aéronautique
Aéroport Pôle Caraïbes
B.P. 460
97164 Pointe-à-Pitre Cedex
T : +590 (0)5 90 93 98 00
F : +590 (0)5 90 93 98 99
Direction Régionale
de l’Environnement
Chemin des Bougainvilliers
Cité Guillard
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 35 60
T : +590 (0)5 90 99 35 65
[email protected]
www.guadeloupe.ecologie.gouv.fr
ÉCONOMIE ET FINANCES
ECONOMY AND FINANCE
Trésorerie Générale de la
Guadeloupe
Rue de la République
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 16 16
F : +590 (0)5 90 81 09 82
Direction Régionale de
la Concurrence, de la
Consommation et de la
Répression des Fraudes
Unité de Guadeloupe
DRCCRF Antilles Guyane
Unité de Guadeloupe
30 chemin des Bougainvilliers
Guillard
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 35 99
F : +590 (0)5 90 81 60 05
[email protected]
Direction Régionale des Douanes
Route du Stade Félix Eboué
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 45 30
F : +590 (0)5 90 81 33 92
Direction Départementale
des Services Fiscaux
Rue Lardenoy
97100 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 99 14 14
F : +590 (0)5 90 81 81 74
[email protected].
gouv.fr
ARMÉE, ANCIENS COMBATTANTS
COMMANDEMENT MILITAIRE DE
LA GUADELOUPE
ARMY, VETERANS
GUADELOUPE MILITARY
COMMAND
Camp Dugommier
B.P. 415
97159 Pointe-à-Pitre Cedex
T : +590 (0)5 90 60 60 00
T : +590 (0)5 90 60 60 02
F : +590 (0)5 90 26 23 75
[email protected]
www.faantilles.com
Direction du Service
Départemental de l’Office
National des Anciens Combattants
et Victimes de Guerre
9, rue Alexandre Isaac
Quartier du Carmel
97109 Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 81 17 63
T : +590 (0)5 90 81 41 59
F : +590 (0)5 90 81 67 19
[email protected]
www.faantilles.com
SÉCURITÉ, ORDRE PUBLIC
SECURITY, PUBLIC ORDER
SECOURS
EMERGENCY SERVICES
Direction Départementale
de la Sécurité Publique
12, rue Gambetta
B.P. 449
97164 Pointe-à-Pitre Cedex
T : +590 (0)5 90 89 77 77
T : +590 (0)5 90 21 80 19
F : +590 (0)5 90 21 80 20
Direction Départementale des
Services d'Incendie et de Secours
Rue Ho Chi Minh
Lauricisque
97110 Pointe-à-Pitre
T : +590 (0)5 90 89 47 17
F : +590 (0)5 90 21 51 45
F : +590 (0)5 90 90 09 38
Direction Départementale
de la Police aux Frontières
Aéroport Pôle Caraïbes
97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 21 13 81
F : +590 (0)5 90 20 28 48
Gendarmerie Nationale
Morne Houël
97120 Saint-Claude
T : +590 (0)5 90 80 99 00
T : +590 (0)5 90 80 88 00
T : +590 (0)5 90 80 22 04
T : +590 (0)5 90 80 99 44
T : +590 (0)5 90 80 37 44
F : +590 (0)5 90 80 99 32
[email protected]
www.faantilles.com
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTION-
Routes de Guadeloupe
Route de Saint-Phy
B.P. 54
97102 Basse-Terre Cedex
T : +590 (0)5 90 99 43 43
T : +590 (0)5 90 99 46 46
F : +590 (0)5 90 99 46 47
www.trafikera.fr
Direction Régionale de
l’Industrie, de la Recherche et de
l’Environnement - Antenne de
Guadeloupe
552, rue de la Chapelle
Zone Industrielle de Jarry
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 38 03 47
F : +590 (0)5 90 38 03 50
http://www.ggm.drire.gouv.fr/
81
ANNUAIRE DES ORGANISMES ET INSTITUTIONS INCONTOURNABLES / DIRECTORY OF ESSENTIAL ORGANIZATIONS AND INSTITUTIONS
80
ÉQUIPEMENT, TRANSPORT,
INDUSTRIE, RECHERCHE,
ENVIRONNEMENT
EQUIPMENT, TRANSPORT,
INDUSTRY, RESEARCH,
ENVIRONMENT
LES DIFFUSEURS
DISTRIBUTORS
LES MÉDIAS
THE MEDIA
L'archipel (Scène Nationale)
4 salles dont une salle de grande
capacité : 500 personnes
bd Félix Eboué
97100 Basse Terre
T : +590 (0)8 99 23 09 81
Domaine de Valombreuse
capacité : 300 personnes
Cabout
97170 Petit Bourg
Terre de Fête
Capacité : de 50 à 2000 personnes
3 boulevard de Houelbourg
ZI de Jarry
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)8 99 96 14 57
Ciné Théâtre du Lamentin
Cité Jean Jaurès
97129 Lamentin
T : +590 (0)5 90 99 18 11
Cinéma d'Arbaud
18 boulevard Félix Eboué
97100 Basse Terre
T : +590 (0)5 90 81 18 35
Cinésogar Cinéma Rex
rue René Wachter
97110 Pointe à Pitre
T : +590 (0)5 90 82 07 64
Lakasa Musik
rue Thomas Edison
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 38 69 12
RADIO
RADIO
Radio Madras
La Baie
97160 Moule
T : +590 (0)5 90 23 46 43
Radio Sofaia Altitude
Pont Canal route Sofaia
97115 Sainte Rose
T : +590 (0)5 90 28 05 57
Radio Massabielle
23 chem Petites Abymes
97110 Pointe à Pitre
T : +590 (0)5 90 83 25 21
Radio Souffle de Vie
20 Morne Boissard
97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 91 31 98
Radio Vie Meilleure
Morne Boissard
97142 Abymes
T : +590 (0)5 90 83 25 73
Guadeloupe 1ère
(France Radio-Télé Outre Mer)
Autonome
97100 Basse Terre
T : +590 (0)5 90 81 69 69
R.L.K (Radio Karata)
St Robert
97123 Baillif
T : +590 (0)5 90 81 80 85
Radio Arago
rte Rocade Baimbridge
97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 83 31 41
Radio-Madras
La Baie
97160 Moule
T : +590 (0)5 90 23 41 20
Radio Bis Sun FM
zac Moudong Sud
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 26 74 74
Radio Massabielle
23 chem Petites Abymes
97110 Pointe à Pitre
T : +590 (0)5 90 83 25 21
Radio Caraïbes Internationale
carrefour Grand Camp
97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 89 44 44
T : +590 (0)5 90 22 63 54
Radio Sofaia Altitude
Pont Canal rte Sofaia
97115 sainte rose
T : +590 (0)5 90 28 05 57
Radio Climax
chd N 6 Dit de Vieux Fort
97141 Vieux Fort
T : +590 (0)5 90 92 08 36
Radio Gaiac
Galerie Ccia
6 résidence Achille René Boisneuf
97110 Pointe à Pitre
T : +590 (0)5 90 22 66 81
T : +590 (0)5 90 22 68 98
Radio K.Danse FM
4 Ter boulevard Faidherbe
97110 Pointe à Pitre
T : +590 (0)5 90 93 09 59
PRESSE ÉCRITE, TÉLÉVISION
WRITTEN PRESS, TELEVISION
France-Antilles
zac Moudong Sud
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 25 18 88
T : +590 (0)5 90 25 19 61
Le progrès Social
Toussaint Louverture
97100 Basse Terre
T : +590 (0)5 90 81 24 25
F : +590 (0)5 90 81 40 2
Niouz Akaz
573 rue Chapelle
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 32 52 61
F : +590 (0)5 90 32 74 73
Nouvelles Semaine
30 rue Henri Becquerel
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 38 20 30
F : +590 (0)5 90 38 81 50
MediaServ
Centre commercial Destreland
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)8 11 57 57 57
World Satellite Guadeloupe
rue Ferdinand Forest zi Jarry
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 26 91 11
Canal 10
21 bd Marquisat du Houelbourg
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 26 73 03
T : +590 (0)5 90 26 61 44
Nouvelle société TCI La Une
Guadeloupe
97122 Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 86 00 00
Guadeloupe 1ère
Morne Bernard Destrellan
BP 180
97122 Baie-Mahault
T : +590 (0)5 90 60 96 96
F : +590 (0)5 90 60 96 82
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
chapter 6:
Local networks, partners
and media
83
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
82
chapitre 6 :
Réseaux, partenaires
et médias locaux
Le Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe (CTIG) a été créé le 12 décembre 2003
par les collectivités Départementales et Régionales, et est chargé de promouvoir le tourisme
au sein de l’archipel guadeloupéen.
The Guadeloupe Islands Tourist Board
(CTIG) was created on December 12, 2003 by
the Departmental and Regional Collectivities.
It is responsible for promoting tourism in the
Guadeloupian archipelago.
SACD - Société des auteurs et compositeurs
dramatiques
SACD - Society for Authors and Composers of
Dramatic Works
9 rue Ballu
75009 Paris, France
T : +33 (0)1 40 23 44 55
www.sacd.fr
La SACD est avant tout une société de gestion collective qui a pour mission de percevoir
et répartir les droits d'auteur.
The SACD is above all a collective
management society which receives and
distributes royalties.
Pôle Emploi / Employment agency
immeuble Lomba - ZI de Jarry
rue Ferdinand Forest - 97122 Baie Mahault
T : +590 (0)8 26 08 89 71
F : +590 (0)5 90 38 39 40
www.pole-emploi.fr
Les missions de Pôle emploi consistent à
accueillir et inscrire les demandeurs d’emploi,
à verser les allocations des demandeurs d’emploi indemnisés et à accompagner chaque demandeur d’emploi dans sa recherche d’emploi
jusqu’au placement. D’autre part, Pôle emploi
assure la prospection du marché du travail en
allant au-devant des entreprises, l’aide aux entreprises dans leurs recrutements et l’analyse
du marché du travail.Par ailleurs, Pôle emploi
assure de façon transitoire le recouvrement des
cotisations d’assurance-chômage.
Pôle Emploi (employment agency) receives
and registers job seekers, paying indemnified job
seekers’ benefits and helping each job seeker to
look for a job until being placed. It also prospects
the job market by anticipating what companies
are looking for, assisting companies with their
recruitment and analyzing the job market. The
Employment Agency also collects unemployment
insurance contributions on a temporary basis.
SACEM - société des auteurs, compositeurs et
éditeurs de musique
SACEM (Society of Authors, Composers and
Music Publishers)
Baie Mahault
T : +590 (0)5 90 41 94 50
www.sacem.fr
La Sacem est une société civile à but non
lucratif gérée par les créateurs et éditeurs de
musique. Elle favorise la création musicale en
protégeant, représentant et servant les intérêts des auteurs, compositeurs et éditeurs de
musique. Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur et de les redistribuer
en France et dans le monde entier.
Cette mission est fondamentale pour pérenniser la création et le fonctionnement de la
filière musicale. Son champ d’action est large :
du spectacle vivant à la consommation individuelle, la Sacem œuvre pour diffuser la musique
dans le respect des artistes et de leur création.
Dynamique, elle est à l’écoute de l’actualité et de l’environnement musical national et
international. Son répertoire est large et diversifié, et est constitué d’une société d’auteurs
sans frontières avec 37 millions d'oeuvres du
répertoire mondial représentées :
— Les œuvres musicales avec ou sans paroles,
variété, jazz, rock, rap, techno, zouk, reggae,
musique symphonique, électroacoustique, traditionnelle, du monde
— Les musiques de film, d’œuvres audiovisuelles et de publicité
— les poèmes, les sketches
— Les réalisations audiovisuelles traitant d’un
sujet à caractère exclusivement musical ou
celles s’appliquant aux œuvres du répertoire
de la Sacem (vidéo-clips...)
— Les extraits d’œuvres dramatiques et dramatico-musicales d’une durée inférieure à 20 minutes
pour la télévision et 25 minutes pour la radio
— Les textes de doublages et sous-titrages de
films et téléfilms
— Les œuvres étrangères représentées en
France par les accords de réciprocité ou par les
éditeurs.
The Sacem is a not-for-profit civil partnership
managed by music creators and publishers. It
encourages musical creation by protecting, representing and acting in the interests of authors,
composers and music publishers. Its purpose is
essentially to collect royalties and redistribute
them in France and throughout the world.
This purpose is fundamental to perpetuate the
creation and functioning of the music industry.
It has a broad scope of action: from live entertainment to individual consumption, the Sacem
works to disseminate music while respecting
the artists and their creation.
It is a dynamic entity keeping abreast of the
current national and international music trends
and environment. It has a broad and diversified
repertoire and as such constitutes an authors’
society without borders in which 37 million
works from the worldwide repertoire are represented:
— Musical works with or without lyrics, variety,
jazz, rock, rap, techno, zouk, reggae, symphonic,
electroacoustic, traditional music, music from
all over the world
— Music films, audiovisual works and advertising
— Poems, sketches
— Audiovisual productions with an exclusively
musical subject or applying to works in the Sacem repertoire (video clips, etc.)
— Extracts from dramas and musical dramas
having a duration of less than 20 minutes for
television and less than 25 minutes for radio
— Dubbing and subtitle texts for films and
made-for-TV films
— Foreign works performed in France by reciprocity agreements or by the publishers
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
CTIG - Comité du tourisme des îles de
guadeloupe
CTIG – Guadeloupe Islands Tourist Board
5, square de la Banque
BP 555
97166 Pointe-à-Pitre cedex
T : +590 (0)5 90 82 09 30
F : +590 (0)5 90 83 89 22
[email protected]
85
84
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
LES PARTENAIRES PUBLICS
LES PARTENAIRES PUBLICS
L’association Ciné Woulé, dont la devise
« Si tu ne vas pas au cinéma, le cinéma viendra
à toi ! » reflète le concept de cinéma itinérant,
œuvre depuis 8 ans, à travers différents dispositifs nationaux ou locaux (« cinéville », « École
et cinéma », réseaux ciné-club, festival de
courts métrages...) dans le domaine de la diffusion cinématographique.
LThe association Ciné Woulé, whose motto
is “If you don’t go to the cinema, the cinema will
come to you!” and an example of the concept of
the mobile cinema, has been working in cinema
distribution for the last eight years via several
national or local projects (“cinéville”, “school
and cinema”, cine club networks, short film festivals).
Sisgwa CGTG - Cinéma Spectacle
Audiovisuel Gwadloup
4, cité artisanale de Bergevin
97110 Pointe à Pitre
Ce syndicat tend à regrouper toute personne domiciliée en Guadeloupe, en possession d’un bulletin de salaire du spectacle, et
employé de manière intermittente, qu’il ouvre
des droits à l’Assedic ou non. Il concerne également ceux qui souhaitent en faire l’acquisition et qui exercent un de ces métiers. Il a pour
objectif de participer à la structuration de la
profession.
Membership of this association is open to
any person domiciled in Guadeloupe who has
a pay slip as a salaried employee in the entertainment industry and who is employed intermittently, whether or not the person is entitled
to unemployment benefits from the Assedic. Its
members can also be people wanting to obtain
such benefits and who perform one of those
professions. Its objective is to participate in
structuring the profession.
C Nou Menm - L’œil du Mokoyombi
T : +590 (0)5 90 84 25 65
T : +590 (0)6 90 50 55 90
[email protected]
www.cnoumenm.com
Structuré en association loi 1901 depuis
2004, C NOU MENM est un collectif de professionnels de l'image et du son qui se positionne
comme un espace de recherche et de création
artistique.
Structured as an association governed by
the 1901 law since 2004, C NOU MENM is a collective of image and sound professionals which
is positioned as a area for artistic research and
creation.
APCAG – Association pour le développement
du Cinéma d’art et d’essai en Guadeloupe
APCAG (Association for the Development of
Art House Films in Guadeloupe)
imm. Stab Gouyer - 7, rue Ferdinand Forest
ZI. de Jarry - 97122 Baie-Mahault
guadeloupe fwi
T : +590 (0)5 90 38 40 02
F : +590 (0)5 90 38 60 68
[email protected] / www.apcag-cinema.com
L'APCAG s’est engagée dans la mise en
place d’un réseau de promotion et de distribution de films d’art et d’essai, de films du Sud et
tout particulièrement de films de la Caraïbe. Elle
entend ainsi contribuer à la diversité culturelle
locale et au renforcement du lien social en Guadeloupe. L’APCAG est membre de L’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art & d’Essai).
The APCAG is involved in setting up a
network to promote and distribute art house
films, films from the South and quite particularly films from the Caribbean. It intends in this
way to contribute to local cultural diversity
and strengthening social connections in Guadeloupe. The APCAG is a member of the AFCAE
(French Art House Film Association).
APCIAG
L’APCIAG (Association des producteurs de
cinéma et d’audiovisuel de Guadeloupe) est
une association regroupant 17 producteurs de
cinéma et d’audiovisuel.
L’APCIAG participe activement au développement de la création cinématographique
et audiovisuelle en Guadeloupe et dans l’ensemble de la région.
The APCIAG (Guadeloupe Association of Cinema and Audiovisual Producers) is an association whose members are 17 cinema and audiovisual producers.
The APCIAG participates actively in developing cinema and audiovisual creation in Guadeloupe and in the region as a whole.
GPOS - Groupement des Producteurs et
Organisateurs de Spectacles
GPOS (Grouping of Producers and Organizers
of Entertainment)
imm. grand tourisme creole
zone de frêt de l’ancienne aérogare du Raizet
97139 Les Abymes
T : +590 (0)6 90 59 12 26
F : +590 (0)5 90 26 46 02
[email protected]
Le GPOS (Groupement des Producteurs et
Organisateurs de spectacles – Guadeloupe) est
composé d’entrepreneurs du spectacle vivant
de droit privé dont les métiers relèvent de licences d’entrepreneurs de spectacles.
The members of the GPOS, a private entity,
are promoters of live entertainment whose professions requires them to hold a license as a promoter of live entertainment.
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
Ciné Woulé
Cesaire Jean-Marc
72d zone d’activité le Pérou
Petit Pérou - 97139 Abymes
T : +590 (0)5 90 21 37 99
F : +590 (0)5 90 21 42 73
[email protected]
87
86
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / LOCAL NETWORKS, PARTNERS AND MEDIA
LES PARTENAIRES PRIVÉS
THE PRIVATE PARTNERS
Tournage Cœur Chamallow
Ça tourne !
Rolling !
89
94
RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX / RÉSEAUX PARTENAIRES ET NÉDIAS LOCAUX
K. De Kermadec (crédit photo : G.Schwarb)
LE CASTING LOCAL
LOCAL CASTING
Lamentin
Luc Saint-Eloy
Astrid Siwsanker
Abymes
Francine Baltus
Marie-Andrée Basile
Fleurtide Basses
Yanis Cilirie
Maurice Debranche
Lucile Kancel
Ude Nabajoth
Boulère Pascal
Anse-Bertrand
Patrick Laug Mishino
Anses D’arlet - Martinique
Charlotte Gressier
Baie-Mahault
Varenthia Antoine
Auriana Annonay
Marga Anzala
Emmanuel Binga
Montserrat Boy-Castay
Charles Gluck
Raquel Jouanneau
Charles Reimonenq
Bouillante
Sophie Berger
Guy Echevin
Fort-de-France
Gloriah Bonheur
Le Gosier
Christian Augustin
Paola Gabriel
Gunther Germain
Pedro Izquierdo
Vicky Jean-Louis
Carole Lolia-Zami
Josette Martial
Jean-Michel Martial
Morne-à-L’eau
Marie-Noëlle Eusèbe
Le Moule
Djedje Apali
Barbara Keller
Petit-Bourg
Gérard Lefort
Pointe-à-Pitre
Rodolphe Dardol
Karine Pedurand
Jessy Schuster
Sainte-Anne
Isabelle Kancel
Isabelle Lopes
LE RÉPERTOIRE DES
TECHNICIENS LOCAUX
DIRECTORY OF LOCAL
TECHNICIANS
Pour plus d’informations :
www.guadeloupefilm.com
Merci de prendre contact avec le Bureau d’Accueil des
Tournages pour recevoir les coordonnées souhaitées.
T : +590 (0)5 90 80 41 57
[email protected]
Saint-Claude
Dorothée Dulys
SCÉNARIO
SCREENPLAY
Petit-Canal
Christophe Tafial
Saint-Esprit
Daniely Francisque
Abymes
Eléonore Ettewiller
Pointe-à-Pitre
Jessy Schuster
Welsia Forstin
Baie-Mahault
Jocelyne Beaumont
(assistant de prod)
Amandine Grange
(assistant de prod,
secrétaire de prod)
Saint-Francois
Gaspard-Dit-Y-Man Arendel
Laurence Joseph
Baie-Mahault
Jocelyne Beaumont
Didier Legros
Saint-Claude
Steffie Gilles
Deshaies
Renaud Mathieu (dir. de prod)
Sainte-Rose
Tiberge Tiberge
Olivier Van Helden
Deshaies
Richard Kancel
Sainte-Rose
Tiberge Tiberge
Terry Jean
Lamentin
Chelda Nessal
(dir. de prod, assistant de prod.,
secrétaire de prod)
Trois-Rivieres
Pierre Le Bras
Vieux-Habitants
Magali Solignat
Fort-de-France
Olivier Baudot Montézume
Gourbeyre
Cédric Budon
Le Gosier
Clément Ndzana
Les Anses D’arlet
Eugénie Gressier
Schoëlcher
Roland Brival
PRODUCTION
PRODUCTION
Abymes
Jeff Fidelin (dir. de prod.)
Royan Loïc (assistant de prod.)
Wilfried Nice (comptable de prod.)
For further details (and the bilingual lexicon) :
www.guadeloupefilm.com
Please contact the Film Reception and Resource Office
(B.A.T.) to obtain the details you are looking for.
T : +590 (0)5 90 80 41 57
[email protected]
Dimitry Zandronis
(assistant de prod)
Astrid Siwsanker (dir. de prod.)
Le Gosier
Marlene Charles-Nicolas
(comptable de prod.,
administrateur de prod.)
Véronique Delort
(assistant de prod.,
secrétaire de prod.)
Carole Ghouini
(assistant de prod.)
Daity Lauriette Gaydu
(assistant de prod.)
Le Moule
Daniel Symphorien
(assistant de prod.)
Sandrine Tresor (dir. de prod.)
Petit-Bourg
Aurélie Fabre
(assistant de prod., dir. de prod.)
Laurent Barlagne (dir. de prod.)
Anaïck Calif (assistant de prod.)
Gennike Mayers
(assistant de prod.)
Pointe-à-Pitre
Jessy Schuster
(dir. de prod., assistant de prod.)
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
chapitre 7 :
Directory and tools
91
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
90
chapitre 7 :
Répertoires et outils
92
Baie-Mahault
Raquel Jouanneau (réal.)
Didier Legros
(assistant réal. adjoint, assistant
casting, chargé de file figuration,
chef de file)
Sandrine Alexis (scripte)
Amandine Grange
(1er assistant réal., assistant réal.
adjoint, assistant casting)
Aminata Touré
(assistant réal. adjoint, repéreur
de décors)
Basse-Terre
Gigi Béreaud
(2nd assistant réal.)
Aurielle Tchetchenigbo
(2nd assistant réal.)
Ferry
Olivier Kancel (réal.)
Le Gosier
Erick Alexis-Michaux (réal.)
Valérie Parratte (dir. de casting)
Gourbeyre
Élodie Hilaire
(assistant réal. adjoint, assistant
scripte adjoint, 2nd assistant réal.)
Lamentin
Dimitry Zandronis (réal.)
Le Gosier
Frank Bruggemann
(assistant réal. adjoint)
Audrey Dilant (réal.)
Carole Ghouini
(assistant réal. adjoint)
Clément Ndzana (réal.)
Anne Trinquelle (2nd assistant réal.)
Les Anses D’arlet
Eugénie Gressier (scripte)
Mana
Carolina Patrigeon
(1er assistant réal., 2nd assistant
réal., scripte)
Petit-Bourg
Aurélie Fabre
(scripte, 1er assistant réal.)
Abel Bichara
(réal., 1er assistant réal., 2nd
assistant réal.)
Bruno Peruch (réal.)
Petit-Canal
Pierre Dahomay
(1er assistant réal., 2nd assistant
réal., réal.)
Pointe-à-Pitre
Claude Jean-Charles
(1er assistant réal., 2nd assistant réal.)
Port-Louis
Fabrice Pierre (réal.)
Remire Montjoly
Carla Evans (1er assistant réal.)
Saint-Francois
Jen Dabancens
(assistant scripte adjoint,
2nd assistant réal., chargé de file
figuration, chef de file)
Frédéric Foret
(réal., 1er assistant réal.,
2nd assistant réal.)
Saint-Claude
Steffie Gilles
(2nd assistant réal.)
Sainte-Anne
Sarah Minchin
(assistant scripte adjoint,
assistant réal. adjoint, scripte)
Indy Simion
(2nd assistant réal.)
Sainte-Rose
Maud Bandou Hostache
(repéreur de décors)
Aidia Songeons
(assistant décorateur adjoint,
1er assistant décorateur)
Yannick Titeca Beauport
(assistant décorateur adjoint,
peintre, accessoiriste meublage)
Baie-Mahault
Sébastien Muller
(2nd assistant décorateur,
accessoiriste plateau,
1er assistant décorateur)
Luidji Cadignan
(assistant décorateur,
accessoiriste)
Schoelcher
Bénédicte Clariget
(chargé de file figuration, chef
de file, dir. de casting, assistant
casting)
Yohann Guglielmetti (réal.)
Bouillante
Jean Nanga
(régisseur d'extérieur,
accessoiriste meublage,
1er assistant décorateur)
Vieux-Habitants
Doumey Durieux
(repéreur de décors)
Capesterre-Belle-Eau
Agnes Dahan
(assistant décorateur, maquettiste)
DÉCORATION / CONSTRUCTION
DECORATION / CONSTRUCTION
Fort-de-France
Fabienne Lalaus
(peintre, tapissier, sculpteur)
Abymes
Jean-Michel Rilcy
(accessoiriste plateau, constructeur,
assistant décorateur adjoint)
Gourbeyre
Tatiana Smadja
(peintre, ensemblier)
Le Gosier
Jean-Baptiste Potier
(assistant décorateur adjoint,
constructeur)
Sainte-Anne
Romain Herve
(1er assistant décorateur, assistant
décorateur adjoint, constructeur)
Marin
Stéphane Rouch
(menuisier traceur)
Sainte-Rose
Maud Bandou Hostache
(chef décorateur)
Olivier Van Helden
(maquettiste)
Morne-à-L’eau
Daphné Girault
(ensemblier, accessoiriste
meublage, peintre)
Pointe-à-Pitre
Charles Rousseau
(maquettiste)
Karine Dumabin
(régisseur d'extérieur)
Remire Montjoly
Carla Evans
(assistant décorateur, ensemblier,
accessoiriste meublage)
Robert
Jimmy Gotal
(1er assistant décorateur)
Saint-Martin
Evry Gibelin
(chef décorateur, accessoiriste
plateau,1er assistant décorateur)
Vieux-Habitants
Doumey Durieux
(régisseur d'exterieur)
RÉGIE
LOGISTICS
Abymes
Thierry Basses
(régisseur général, régisseur
adjoint, assistant régisseur
adjoint)
Alain-Olivier Foggea
(assistant régisseur adjoint)
Axel Lafleur
(assistant régisseur adjoint,
chauffeur de prod.)
Philippe Larochelle
(chauffeur de prod., repéreur de
décors)
Royan Loïc
(assistant régisseur adjoint)
Yohan Maurin
(régisseur adjoint)
Laurent Mavounzi
(assistant régisseur adjoint)
Ude Nabajoth
(régisseur général, régisseur
adjoint, repéreur de décors)
Wilfried Nice
(chauffeur de prod.)
Jean-Michel Rilcy
(régisseur adjoint, chauffeur de
prod., assistant régisseur adjoint)
Yannick Titeca Beauport
(repéreur de décors)
Baie-Mahault
Isabelle Bonhomme
(chauffeur de prod.)
Raquel Jouanneau
(régisseur général)
Sébastien Muller
(régisseur adjoint, assistant régisseur
adjoint, chauffeur de prod.)
Luidji Cadignan
(assistant régisseur adjoint,
repéreur de décors)
Charles Gluck
(assistant régisseur adjoint)
Rudy Rabau
(assistant régisseur adjoint,
chauffeur de prod.)
Aminata Touré
(repéreur de décors)
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
Abymes
Axel Lafleur
(assistant réal. adjoint, chargé
de file figuration, chef de file,
1er assistant réal.)
Katia Palmier (scripte)
Samuel Tanda (réal.)
Fort-de-France
Teddy Albert
(1er assistant réal., 2nd assistant
réal. / assistant réal. adjoint)
93
MISE EN SCÈNE
FILM DIRECTION
Capesterre-Belle-Eau
Sophie Louisir
(chauffeur de prod., assistant
régisseur adjoint)
94
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
Case Pilote
Marie-Yolande Richard Vachat
(assistant régisseur adjoint)
Deshaies
Manuel Naime
(chauffeur de prod., repéreur de
décors, assistant régisseur adjoint)
Gourbeyre
Élodie Hilaire
(assistant régisseur adjoint)
Le Gosier
Matthieu Boulmier - Lecalez
(régisseur général, régisseur
adjoint, repéreur de décors)
Frank Bruggemann
(régisseur adjoint)
Le Moule
Daniel Symphorien
(régisseur général)
Marin
Stéphane Rouch
(assistant régisseur adjoint)
Petit-Bourg
Mahery Rakotoarivony
(assistant régisseur adjoint,
chauffeur de prod)
Caroline Vaughan
(assistant régisseur adjoint)
Pointe-à-Pitre
Karine Dumabin
(régisseur adjoint)
Saint-Francois
Alexis Oros
(assistant régisseur adjoint,
chauffeur de prod.)
Saint-Martin
Evry Gibelin (régisseur général,
régisseur adjoint)
Sainte-Rose
Joseph Galan
(assistant régisseur adjoint)
MACHINERIE
GRIP
Baie-Mahault
Rudy Rabau
Le Gosier
Jean-Baptiste Potier
Petit-Bourg
Marius Ronssin
Saint-Francois
Alexis Oros
SON
SOUND
Abymes
Ronald Barrière
(chef opérateur son, ingénieur du
son, 1er assistant son, monteur son)
David Datil
(chef opérateur son, ingénieur du
son)
Ude Nabajoth
(chef opérateur son, ingénieur
du son, compositeur, mixeur)
Baie-Mahault
Isabelle Bonhomme
(compositeur, monteur son,
1er assistant son)
Vacances scolaires et jours fériés de la Guadeloupe 2013
Guadeloupe 2013 school vacations and public holidays
Vacances scolaires et jours fériés de la Guadeloupe 2014
Guadeloupe 2014 school vacations and public holidays
JANVIER / JANUARY
JANVIER / JANUARY
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
AVRIL / APRIL
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
Sainte-Rose
Joseph Galan
Sainte-Anne
Zoran Pierelli
Schoelcher
Herve Lezin
Eddy Surena
Vieux-Fort
Frédérick Grain
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
6
13
20
27
7
14
21
28
OCTOBRE / OCTOBER
Morne-à-L’eau
Ludovic Sadjan (perchman,
1er assistant son, mixeur)
7
14
21
28
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
1 2 3
7 8 9 10
14 15 16 17
21 22 23 24
28
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
5
12
19
26
6
13
20
27
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
4
11
18
25
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
JUILLET / JULY
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
1
8
15
22
29
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
FÉVRIER / FEBRUARY
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
1 2
7 8 9
14 15 16
21 22 23
28
5
12
19
26
6
13
20
27
1
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
6
13
20
27
4
11
18
25
5
12
19
26
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
1
8
15
22
29
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
DÉC. / DECEMBER
NOV. / NOVEMBER
3
10
17
24
3
10
17
24
31
STEP. / SEPTEMBER
AOÛT / AUGUST
5
12
19
26
MARS / MARCH
JUIN / JUNE
MAI / MAY
OCTOBRE / OCTOBER
DÉC. / DECEMBER
3
10
17
24
6
13
10
27
AVRIL / APRIL
STEP. / SEPTEMBER
NOV. / NOVEMBER
4
11
18
25
MARS / MARCH
JUIN / JUNE
AOÛT / AUGUST
Gourbeyre
Cédric Budon
(mixeur, compositeur)
1
8
15
22
29
4
11
18
25
MAI / MAY
JUILLET / JULY
Bouillante
Guy Echevin (compositeur)
Claude Wattier (chef opérateur
son, ingénieur du son, illustrateur
sonore, mixeur)
FÉVRIER / FEBRUARY
2
9
16
23
30
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
31
4
11
18
25
5
12
19
26
6
13
20
27
7
14
21
28
RÉPERTOIRES
OUTILS / DIRECTORY
AND TOOLS
RÉPERTOIRES
ET OUTILS ET
/ RÉPERTOIRES
ET OUTILS
Bouillante
Jean Nanga
(repéreur de décors, régisseur
général, chauffeur de prod.)
Anne Trinquelle
(régisseur adjoint, repéreur
de décors, chauffeur de prod.)
Hélène Valenzuela
(repéreur de décors)
95
Basse-Terre
Gigi Béreaud
(assistant régisseur adjoint)
Sainte-Luce
Lorena Lebigot
(1er assistant son, perchman)
96
RÉPERTOIRES ET OUTILS / RÉPERTOIRES ET OUTILS
Schoelcher
Yohann Guglielmetti
(compositeur)
Vieux-Fort
Julien Lachaud (perchman)
IMAGE
IMAGE
Abymes
Jean-Yves Adelo
(cadreur, opérateur spécialisé)
Murielle Anne-Robertine
(photographe de plateau)
Jeff Fidelin
(opérateur spécialisé)
Andy Nelsom
(cadreur, steadycamer, directeur
de la photographie)
Bouillante
Stéphane Abenaqui
(1er assistant opérateur)
Capesterre-Belle-Eau
Agnès Dahan
(photographe de plateau)
Fort-de-France
Teddy Albert
(cadreur, steadycamer, technicien
vidéo)
Olivier Baudot Montézume
(cadreur)
Le Gosier
Audrey Dilant
(dir. de la photographie)
Nicolas Lesueur
(2nd assistant opérateur)
Frédéric Rancé (cadreur)
Laurent Thorin (cadreur)
Hélène Valenzuela
(photographe de plateau,
1er assistant opérateur)
Le Moule
Philippe Virapin
(photographe de plateau)
Les Trois Ilets
Alexandre Ferrini (1er assistant
opérateur, dir. de la photographie,
2nd assistant opérateur)
Morne-à-L’eau
Avner David
(technicien vidéo, cadreur)
Petit-Bourg
Christophe-André-Roger Malinur
(cadreur, 1er assistant opérateur,
technicien vidéo)
Abel Bichara (cadreur)
Bruno Peruch (cadreur)
Pointe-à-Pitre
Axel Dragin
(cadreur, 2nd assistant opérateur)
Charles Rousseau
(photographe de plateau)
Catherine-Lydie Francius
(2nd assistant opérateur, assistant
opv adjoint, photographe de plateau)
Claude Jean-Charles (cadreur)
Port-Louis
Fabrice Pierre
(cadreur, photographe de plateau)
Robert
Jimmy Gotal (cadreur)
Sainte-Anne
Jerry Pradon (2nd assistant
opérateur, assistant opv adjoint)
Sainte-Rose
Olivier Van Helden (opérateur
spécialisé, technicien vidéo)
Saint-Francois
Eric Corbel
(photographe de plateau)
Herve Lezin
(cadreur, technicien vidéo,
1er assistant opérateur)
Trois Rivieres
Lynda d'Alexis
(1er assistant opérateur, 2nd assistant
opérateur, assistant opv adjoint)
MONTAGE IMAGE
FILM EDITING
Abymes
Jean-Yves Adelo
(chef monteur, monteur)
Samuel Tanda
(monteur, assistant monteur)
Aurielle Tchetchenigbo
(monteur / assistant monteur)
Baie-Mahault
Stephane Walczak
(monteur, assistant monteur)
Sandrine Alexis (monteur)
Bouillante
Stéphane Abenaqui
(monteur, assistant monteur)
Sainte-Luce
Lorena Lebigot (monteur)
Sainte-Rose
Corinne Elin (assistant monteur)
MAQUILLAGE
MAKE-UP
Le Gosier
Frédéric Rancé
(monteur, chef monteur, assistant
monteur)
Laurent Thorin (monteur)
Goyave
Laurence Dulac
Le Moule
Sandrine Tresor (chef monteur)
Le Moule
Flavienne Mabea
Mana
Carolina Patrigeon
(assistant monteur)
Saint-Francois
Corinne Bisso
Morne-à-L’eau
Avner David (assistant monteur)
Petit-Bourg
Laurent Barlagne (chef monteur)
Pointe-à-Pitre
Axel Dragin (assistant monteur)
Catherine-Lydie Francius
(monteur, assistant monteur,
tonteur truquiste)
Lamentin
Karine Gatibelza
COSTUME – HABILLAGE
COSTUMES – WARDROBE
Abymes
Naike Lafleur (habilleur)
Case Pilote
Marie-Yolande Richard Vachat
(habilleur, costumier, styliste)
Fort-de-France
Fabienne Lalaus
(costumier, styliste, habilleur)
Lamentin
Astrid Siwsanker (chef costumier,
créateur de costume)
Le Moule
Helene Behar
(costumier, styliste, habilleur, chef
costumier, créateur de costume)
Flavienne Mabea (habilleur)
Saint-Francois
Aidia Songeons
(habilleur, costumier, styliste)
Jade Page (Habilleur)
COIFFURE
HAIR-DRESSING
Lamentin
Karine Gatibelza
Saint-Francois
Corinne17 Bisso
CASCADEUR
STUNT
Vieux-Habitants
Fabrice Dufour
TECHNICIENS ÉLECTRICITÉ
BEST BOYS / GAFFER
Abymes
Alain-Olivier Foggea
Karine Gama
Philippe Larochelle
Andy Nelsom
Baie-Mahault
Karl Trebla
Deshaies
Manuel Naime
Morne-à-l’Eau
Jean-Pierre Garbin
Petit-Bourg
Marius Ronssin
Vieux-Fort
Frédérick Grain
TECHNICIENS DIVERS
OTHER TECHNICIANS
Abymes
Yohan Maurin (cuisinier)
Trois Rivieres
Mikael Poullet (projectionniste)
Lynda d'Alexis (projectionniste)
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
Pointe-Noire
Laury Coesy
(perchman, monteur son)
Baie-Mahault
Stephane Walczak
(cadreur, 2nd assistant opérateur)
Julien Durand
(photographe de plateau)
Karl Trebla (cadreur)
97
Petit-Canal
Christophe Tafial
(1er assistant son, monteur son,
perchman)
98
Abymes
Inside
T : +590 (0)6 90 46 57 96
Mizikzone
T : +590 (0)6 90 31 93 10
Baie-Mahault
Societe Exterieur Jour
T : +590 (0)5 90 95 78 65
Eurl Oasis
T : +590 (0)5 90 26 73 03
Canal 10
T : +590 (0)5 90 26 73 03
Nuage Production
T : +590 (0)5 90 38 30 74
Latitude 21
T : +590 (0)5 90 41 41 42
West-Indies Production et
Communiction Multimedia
T : +590 (0)5 90 38 27 89
Skyprod
T : +590 (0)5 90 92 40 21
Karayb
T : +590 (0)5 90 26 61 44
Fautra Marketing Company
T : +590 (0)5 90 90 38 77
Prod Facile
T : +590 (0)6 90 82 48 02
Toi Moi & Nous
T : +590 (0)6 90 56 71 05
Good Morning Productions
T : +590 (0) 5 90 94 19 79
Bouillante
K.O- Prod
+ 590 (0)6 90 19 02 35
Walprod
+590 (0)5 90 98 18 54
For further details (and the bilingual lexicon) :
www.guadeloupefilm.com
Please contact the Film Reception and Resource Office
(B.A.T.) to obtain the details you are looking for.
T : +590 (0)5 90 80 41 57
[email protected]
Capesterre-Belle-Eau
Thriygh my vision Prod
+590 (0)5 90 86 87 46
Petit-Bourg
Kd Club Tv
T : +590 (0)6 90 68 08 11
Deshaies
Atlantique Productions
+590 (0)6 30 55 21 52
Pointe-à-Pitre
Eye & Eye Production
T : +590 (0)6 90 67 87 88
Gourbeyre
Sarl News TV
+590 (0)6 90 56 15 42
Saint-Francois
Bca Communication
T : +590 (0)5 90 26 90 88
Karudreams
T : +590 (0)5 90 82 73 12
Le Gosier
Imatechnologie
T : +590 (0)6 90 50 12 70
Art & Vision Productions
T : +590 (0)6 90 55 94 26
Le Moule
Riddim Production
T : +590 (0)5 90 25 26 69
Madras Fm Television
T : +590 (0)6 90 35 05 51
Saint-Anne
Neoprod ste
T : +590 (0)5 90 88 30 23
Nicolas
T : +590 (0)5 90 24 22 14
Trois Rivieres
Rektangle Production
+590 (0)5 90 03 20 57
CODE APE 5911B
PRODUCTION DE FILMS
INSTITUTIONNELS ET
PUBLICITAIRES
APE CODE 5911B
PRODUCTION OF
INSTITUTIONAL AND
ADVERTISING FILMS
Abymes
Régie latine de publicité
et de communication
+590 (0)5 90 97 43 49
Wistid Production
+590 (0)5 90 22 47 90
Baie-Mahault
Videolab memories
+590 (0)5 90 94 86 02
Hyperbole Production
+590 (0)6 90 32 52 38
Luancom
+590 (0)6 90 74 31 44
Bgt prod
+590 (0)6 90 92 48 39
2Kpixel
+590 (0)6 90 30 40 95
Basse-Terre
Vision Caraibes
T : +590 (0)6 90 33 95 53
Le Gosier
Société de Communication
Informatique et multimedia
+590 (0)6 90 82 48 02
Petit-Bourg
Solo
+590 (0) 5 90 94 89 48
Corval Productions
+590 (0)5 90 38 71 80
Pointe-à-Pitre
Debar and Co
+590 (0)5 90 26 70 27
Tan k faire plus
+590 (0)6 90 35 40 95
Saint-Francois
Dipa Prod
+590 (0)6 90 64 55 99
CODE APE 5911C
PRODUCTION DE FILMS POUR
LE CINÉMA
APE CODE 5911C
PRODUCTION OF FILMS FOR
THE CINEMA
Baie-Mahault
Waka Film International
+590 (0)6 90 65 06 23
Visual Sante
+590 (0)5 90 86 01 55
Le Moule
Les Films Du Racoon
+590 (0)6 90 76 34 29
Pointe-à-Pitre
Good Mood Generation Studios
+590 (0)6 90 33 55 03
Saint-Anne
Syncroteam
+590 (0)5 90 22 99 63
CODE APE 5912Z
PRESTATIONS DE SERVICES POST
PRODUCTION AUDIOVISUELS
APE CODE 5912Z
POST-PRODUCTION
AUDIOVISUAL SERVICES
Basse-Terre
Concept-X
T : +590 (0)6 90 90 18 87
Petit-Bourg
Bdg Consulting
+590 (0)5 90 26 76 52
Saint-Francois
Image et Son
+590 (0)6 90 35 03 31
CODE APE 5920Z
ENREGISTREMENT SONORE
ET ÉDITION MUSICALE
APE CODE 5920Z
SOUND RECORDING AND MUSIC
PUBLISHING
Abymes
Gdb Industrie
+590 (0)5 90 82 85 94
Laocoon Prod
+590 (0)6 63 03 64 04
Anse-Bertrand
Little Prod
+590 (0)6 90 61 75 46
Sarl Alpha Prim
+590 (0)6 90 76 97 57
Baie-Mahault
Kickilla Records
+590 (0)6 90 21 22 90
Kcop Agency
+590 (0)6 90 30 30 26
Player One
+590 (0) 6 90 48 48 29
Win medias plus
+590 (0)5 90 94 19 79
Madosino
+590 (0)6 90 74 30 03
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
CODE APE 5911A
PRODUCTION DE PROGRAMMES
AUDIOVISUELS
APE CODE 5911A
PRODUCTION OF AUDIOVISUAL
PROGRAMS
Pour plus d’informations :
www.guadeloupefilm.com
Merci de prendre contact avec le Bureau d’Accueil des
Tournages pour recevoir les coordonnées souhaitées.
T : +590 (0)5 90 80 41 57
[email protected]
99
LES PRODUCTEURS
PRODUCERS
Le Gosier
Belplace Music
+590 (0)5 90 84 59 78
Skysayah
+590 (0)6 96 07 58 60
100
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
Morne-à-l’Eau
Third way
+590 (0)590 24 26 26
Petit-Bourg
Ghl PUblishing
+590 (0)5 90 03 63 14
Pointe-à-Pitre
Disques debs
+590 (0)5 90 82 07 06
Step out Productions
+590 (0)6 90 37 12 65
West Music
+590 (0)5 90 91 43 56
West Indies Avenue
+590 (0)6 90 71 34 18
Saint-Francois
Société E-Streetz Corp
+590 (0)5 90 68 51 12
Kit Music Caraibes
+590 (0) 6 90 20 45 90
Rd Editions
+590 (0)6 90 99 45 24
CODE APE 6010Z
ÉDITION ET DIFFUSION
DE PROGRAMMES RADIO
APE CODE 6010Z
PUBLISHING AND BROADCASTING
OF RADIO PROGRAMS
Abymes
Nord Communication
T : +590 (0)5 90 83 96 96
Zouk Communication
T : +590 (0)5 96 50 70 13
Baie-Mahault
Radio Bis-Trace Fm
T : +590 (0)26 74 74
T : +590 (0)32 07 98
Compagnie Guadeloupéenne
de Radiodiffusion
T : +590 (0)6 90 63 51 53
Pointe-à-Pitre
Radio Culture Zouk
T : +590 (0)6 90 35 97 93
CODE 6020A
ÉDITION DE CHAINES
GÉNÉRALISTES
CODE 6020A
PRODUCTION
OF GENERAL CHANNELS
Baie-Mahault
France Télévisions
T : +590 (0)5 90 60 96 96
Réseau France Outre-Mer
T : +590 (0)90 60 96 10
Guadeloupe Télévision
T : +590 (0)90 41 37 82
Pointe-à-Pitre
Pierin Production Communication
T : +590 (0)5 90 26 26 24
CODE 9001Z
ARTS ET SPECTACLE VIVANT
CODE 9001Z
ARTS AND LIVE
ENTERTAINMENT
Abymes
Agence Karicom
+590 (0)5 90 82 52 55
Moue’Zart
+590 (0)5 90 90 33 80
Agence Caribéenne de
développement artistique
+590 (0)5 90 93 20 36
Gwada’ Musique
+590 (0)6 90 59 12 26
Anse-Bertrand
Espace l’Esthephano
+590 (0)5 90 24 15 86
Baie-Mahault
Kreol Karaoke
+590 (0)5 90 32 44 12
Alizes Publishing
+590 (0)5 90 94 22 09
Sl concept
+590 (0)6 90 57 61 28
L’extérieur
+590 (0)6 90 63 13 31
Terre de fête
+590 (0)5 90 99 48 70
Perspectives Guadeloupe
+590 (0)5 90 38 41 05
Mozaik Kreyol
+590 (0)6 90 39 93 25
Basse-Terre
Sunlight
T : +590 (0)5 90 80 22 58
Prestacle
T : +590 (0)5 90 32 26 19
Lamentin
Fregat’s Production
+590 (0)5 90 25 99 72
Le Gosier
Alex Matos Animation
+590 (0)6 90 31 91 12
Carré noir and co
+590 (0)6 90 64 19 58
Idscent Caraibes
+590 (0)6 90 32 34 66
Petit-Bourg
Virtus Production
+590 (0)5 90 26 86 19
Anyway organization
+ 590 (0)6 90 54 22 42
Pointe-à-Pitre
Groupe Mamina
+590 (0)6 90 54 21 08
Culture Communication
Evénement commerce
+590 (0)6 90 64 14 45
Siwo.com
+590 (0)5 90 20 29 84
Up Production
+590 (0)6 90 61 76 67
Saint-Anne
V’Ro on M
+590 (0)6 90 86 10 03
Saint-Francois
Sport’s Eco Culture Art et Show biz
+590 (0)5 90 88 65 31
Realprod
+590 (0)5 90 92 83 16
Mks Agency
+590 (0)6 90 42 01 62
CODE 9002Z - ACTIVITÉS DE
SOUTIEN AU SPECTACLE VIVANT
CODE 9002Z – SUPPORT
ACTIVITIES FOR LIVE
ENTERTAINMENT
Abymes
JP Show
+590 (0)5 90 91 23 61
Saros
+590 (0)6 90 32 34 77
Baie-Mahault
Ghl Music et Arts
+590 (0)5 90 94 56 76
Des Arts en lumière
+590 (0)6 90 95 71 57
RpGwada
+590 (0)6 90 59 12 26
Griffith’s Production
+590 (0)6 90 25 26 88
Focus
+590 (0)6 90 35 05 30
Deux LL Prod
+590 (0)6 90 75 01 95
Morne-à-l’Eau
Corail Music
+590 (0)5 90 214 55 73
Grip on zik
+590 (0)6 90 65 93 12
Capesterre-Belle-Eau
Hrg Sonocom
+590 (0)6 90 75 85 65
Petit-Bourg
World Mouv’
+590 (0)5 90 32 67 46
Gourbeyre
Abo’son
+590 (0)5 90 03 52 11
Pointe-à-Pitre
Parfum d’aventure
+590 (0)5 90 88 47 62
Lamentin
Gwadenmizik
+590 (0)5 90 83 77 29
Sainte-Rose
Caraibes Install’
+590 (0)6 90 80 26 52
Le Gosier
Red Prod
+590 (0)6 90 56 28 83
Saint-Francois
Q.E.R+
+590 (0)6 90 63 34 25
Caribbean kit Music
+590 (0)6 90 19 79 24
Le Moule
Magic Events
+590 (0)6 90 84 77 46
Saint-Claude
Mouvan’s Services cinq étoiles
+590 (0)6 90 57 44 54
Skz Consulting event’s
+590 (0)6 90 72 53 17
Sono System plus
+590 (0)6 90 36 95 36
RÉPERTOIRES ET OUTILS / DIRECTORY AND TOOLS
Lamentin
Ramses Duke Production
+590 (0)6 90 41 20 48
Saint-Anne
Netty prod
+590 (0)5 90 95 23 07
Clean Musik Productions
+590 (0)6 90 83 79 21
101
Gourbeyre
Imperial Production
+590 (0)6 90 57 12 10
102
Deshaies
Caraïbes Bonheur ****
À partir de 84 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Domaine de la Pointe Batterie ***
À partir de 146 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Tainos Cottages
À partir de 99 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Bord de mer
À partir de 234 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Le Gosier
La Creole Beach Hôtel & Spa ****
À partir de 185 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Karaibes Hotel **
À partir de 70 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Canella Beach Hotel
À partir de 103 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Auberge de la Vieille Tour ****
À partir de 279 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Residence Turquoise
À partir de 162 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Hôtel Résidence & Spa ***
À partir de 88 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Karibea Beach Resort ***
À partir de 50 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Cap Sud Caraibes Hotel
À partir de 68 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Pointe-à-Pitre
Saint John Perse **
À partir de 84 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Pointe Noire
Kotési
À partir de 201 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Hotel Eden Palm ****
À partir de 115 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Sainte-Anne
Le Rotabas **
À partir de 82 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Hotel le Diwali ***
À partir de 120 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Le Grand Large **
T : +590 (0)1 57 32 38 91
La Toubana Hôtel & Spa ****
À partir de 331 €
T : +590 (0)1 57 32 35 66
Sainte-Rose
Habitation du Comte ***
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Saint-François
Résidence Le Vallon
À partir de 237 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
La Cocoteraie ****
À partir de 166 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Hotel Residence Golf Village ***
À partir de 214 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
La Plantation Resort & Spa
À partir de 194 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Bwa Chik Hotel & Golf ***
À partir de 152 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Village de Bragelogne ***
À partir de 65 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Les Boucaniers ***
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Hotel La Metisse ***
À partir de 159 €
T : +590 (0)1 57 32 38 91
Villa Maga
Mare-Gaillard
T : +590 (0)6 90 56 15 66
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
LES HÔTELS
HOTELS
chapter 8:
Practical information
103
chapitre 8 :
Informations pratiques
Pointe Noire
Gite Litchi
[email protected]
T : +590 (0)5 90 38 56 77
Gite Ti Colas
www.habitation-colas.com
T : +590 (0)5 90 98 34 76
La Vieille Sucrerie
4 bungalows de 2 chambres
www.lavieillesucrerie.fr
Rochers Caraibes
3 bungalows de 4 personnes
www.rocherscaraibes.com
T : +590 (0)6 90 74 24 77
Sainte-Anne
Alizes Bungalows
Bungalows de3 et 4 personnes
www.alizes-bungalows.fr
T : +590 (0)5 90 85 85 91
Aloes Vacances
Duplex jusqu’à 28 personnes
T : +590 (0)6 90 57 85 42
Bungalows Malueva
www.malueva.fr
T : +590 (0)5 90 88 15 17
Casa Bambou
Bungalows de 4 et 6 personnes
[email protected]
T : +590 (0)5 90 85 10 13
BidKreyol
5 villas pour 22 personnes
www.nidkreyol.com
T : +590 (0)6 90 76 98 89
Ti Val Location
www.guadeloupe.com
T : +590 (0)5 90 88 91 97
Saint-François
Cannelle Antilles
jusqu’à 22 personnes
www.cannelle-antilles.fr
T : +590 (0)6 90 33 03 03
Couleur Vanille
jusqu’à 20 personnes
www.couleur-vanille.com
T : +590 (0)5 90 47 09 04
Domaine de May
jusqu’à 80 personnes
www.domainedemay.fr
T : +590 (0)5 90 88 45 43
Gites Rêves en Îles
jusqu’à 32 personnes
www.gite-revesemiles.com
T : +590 (0)6 90 62 63 20
La Boungainvillee
Bungalows de 4 personnes
www.labougainvillee.com
T : +590 (0)5 90 88 57 18
La Maison Calebasse
jusqu’à 9 personnes
www.lamaisoncalebasse.com
T : +590 (0)6 90 34 07 77
Latitude 16°N 61°W
Villa jusqu’à 13 personnes
www.villa-guadeloupe.eu
T : +590 (0)5 90 88 70 87
Le Colibri
Gite jusqu’à 12 personnes
www.gitecolibri.com
T : +590 (0)6 90 46 87 46
Mancenillier
Villa de 6 personnes
www.ansemancillier.com
T : +590 (0)5 90 90 16 08
Maracuda Bungalows
6 bungalows jusqu’à 16 personnes
www.maracudja.org
T : +590 (0)5 90 93 61 60
Villa Boubou
Villa de 4 à 12 personnes
T : +590 (0)6 90 62 75 74
LOCATIONS
DE VÉHICULES
CAR RENTAL
Abymes
Speed location
T : +590 (0)5 90 85 26 72
Roulinos Express
T : +590 (0)5 90 20 14 02
Oasis location
T : +590 (0)6 90 38 45 35
Atlantis location
T : +590 (0)5 90 21 48 18
Budon location
T : +590 (0)5 90 20 15 51
Car Système
T : +590 (0)5 90 88 98 27
Karukera car
T : +590 (0)5 90 21 13 79
Magaloc
T : +590 (0)5 90 89 90 59
Manijean
T : +590 (0)5 90 83 72 25
Sixt
T : +590 (0)5 90 21 13 44
Sky
T : +590 (0)6 90 12 57 66
Société Guadeloupéenne
de Location
T : +590 (0)5 90 83 40 16
Soltour
T : +590 (0)5 90 21 13 77
Speed location
T : +590 (0)5 90 85 26 72
Tandem Location
T : +590 (0)5 90 93 70 86
Autoparadize
T : +590 (0)5 90 20 87 67
Bamyloc
T : +590 (0)5 90 91 55 66
Budget Antilles
T : +590 (0)5 90 21 46 57
Cara Location
T : +590 (0)5 90 21 13 62
Caraibes Evasion
T : +590 (0)5 90 90 38 71
Guadeloupe Car
T : +590 (0)5 90 23 83 44
Guest Car
T : +590 (0)5 90 48 76 68
Basse-Terre
Sim Car
T : +590 (0)5 90 81 62 22
Hertz
T : +590 (0)5 90 99 04 00
Goyave
Jd Location
T : +590 (0)5 90 94 07 65
Sahai Alain
T : +590 (0)5 90 95 84 20
Bouillante
Amb
T : +590 (0)6 90 72 32 78
Lamenti n
Karu Car
T : +590 (0)5 90 59 56 31
Capesterre-Belle-Eau
Beleau car
T : +590 (0)5 90 86 37 12
Otm
T : +590 (0)5 90 86 16 78
Atcr
T : +590 (0)5 90 81 21 16
Atlantic Car
T : +590 (0)6 90 30 01 80
Petit-Bourg
JR Location
T : +590 (0)5 90 94 05 87
My As Auto
T : +590 (0)5 90 86 32 51
Locadil
T : +590 (0)5 90 95 34 34
PrimarLocaion
T : +590 (0)5 90 95 46 00
Taillepierre
T : +590 (0)5 90 81 24 83
Tutio Sylvie
T : +590 (0)5 90 94 23 66
Vilocation
T : +590 (0)5 90 95 59 78
Bozor Pascal
T : +590 (0)5 90 99 08 01
ChirliasRuddy
T : +590 (0)5 90 86 32 51
GwadLoc
T : +590 (0)5 90 25 92 46
Hedreville Line
T : +590 (0)5 90 95 43 81
Baie Mahault
Location Réflexe
T : +590 (0)5 90 26 03 61
Via Location
T : +590 (0)5 90 98 82 47
REV-Car
T : +590 (0)5 90 38 04 23
Deshaies
Lascar location
T : +590 (0)5 90 28 24 23
Fanely location
T : +590 (0)5 90 28 52 11
Baillif
Jumbo Car
T : +590 (0)5 90 26 65 98
Rent Car
T : +590 (0)5 90 26 65 98
Gourbeyre
Augustin Michel
T : +590 (0)5 90 92 22 62
La Marina Sun
T : +590 (0)5 90 99 03 13
Suzelle Location
T : +590 (0)6 90 93 33 67
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
Marie Galante
Bungalows ‘Sun 7 Beach’
www.lagalette.net4
T : +590 (0)5 90 88 79 35
Gite Mes Desirs
jusqu’à 4 personnes
www.gitemesdesirs.net
T : +590 (0)6 90 75 89 67
Le Touloulou
jusqu’à 8 personnes
www.letouloulou.com
T : +590 (0)5 90 97 33 59
Les Gites Tit’Anse& Spa
Jusqu’à 12 personnes
www.lesgitestitanse.com
T : +590 (0)6 90 68 73 31
Maison Hermitage
Jusqu’à 4 personnes
www.maisonhermitage.voila.com
T : +590 (0)6 90 36 67 29
Résidence Kakika
T : +590 (0)5 90 97 95 34
www.residence-kakika.com
Jusqu’à 8 personnes
Villa Maloya
Jusqu’à 8 personnes
www.villa-maloya.com
T : +590 (0)6 90 69 69 54
Villa Pistache
Jusqu’à 9 personnes
www.villapistaches.com
T : +590 (0)1 46 31 52 46
Villa Trianon
Jusqu’à 7 personnes
www.trianon-marie-galante.fr
T : +590 (0)6 80 74 37
Villas Miel
Jusqu’à 8 personnes
www.villa971.skyblog.fr
T : +590 (0)6 90 50 03 50
105
104
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
LOCATIONS
DE MEUBLÉS
FURNISHED RENTALS
Le carnet ATA
La convention douanière sur les carnets
ATA (Admission Temporaire/Temporary Admission), signée par une cinquantaine de pays,
dont la France, a pour objectif de simplifier les
opérations d’exportations et d’importations
temporaires effectuées avec les pays tiers à
l’UE et la réduction des coûts de ces opérations.
Le carnet ATA se substitue aux différents
documents douaniers normalement requis
pour une opération d'importation temporaire,
d'exportation temporaire ou de transit. Il permet de réaliser plusieurs opérations douanières dans le cadre d’une exportation temporaire ou d’une importation temporaire, comme
c’est le cas pour un tournage.
Le carnet ATA est délivré par les Chambres
de commerce et d'industrie en France, ou leur
équivalent dans le pays d’origine, qui se portent
garantes vis-à-vis de la douane des opérations
réalisées sous couvert du carnet. Par exemple
aux Etats-Unis, l’organisation garante américaine
habilitée à délivrer des carnets ATA est le « United
States Council for International Business ». Durée
de validité du carnet : un an pour un nombre illimité mais défini à l’avance d’opérations.
Il est recommandé de faire appel à un
transitaire spécialisé qui prendra en charge les
opérations de transport et de dédouanement.
Le B.A.T peut vous renseigner là-dessus.
Importation d’animaux
L’importation, l’exportation ou la réexportation de tout animal est soumise à autorisation.
Celle-ci est délivrée par le ministère chargé de
l’environnement pour les animaux sauvages,
par le ministère de l’agriculture pour les animaux domestiques. Par ailleurs, tout animal est
soumis à un contrôle vétérinaire, sur le poste
frontière, lors de son entrée sur le territoire. Sur
décision du vétérinaire, l’animal peut être mis
en quarantaine pour une durée variable.
Transport de rushes
La pellicule est achetée en France : qu’elle
soit développée en France ou à l’étranger, la
pellicule est soumise au régime des exportations définitives.
La pellicule vient de l’étranger : la pellicule est soumise à un régime douanier classique de mise à la consommation dans la mesure où son état diffère entre le moment de son
entrée sur le territoire et sa sortie. En effet, la
pellicule importée est vierge et non impressionnée et ne peut pas être admise au bénéfice
de l'admission temporaire car celle-ci sera, au
cours du tournage, transformée par l'impression d'image. Deux possibilités :
La production a un accord avec un laboratoire français (Dans ce cas, le travail de développement est réalisé quotidiennement. A la fin du
film les positifs, négatifs et vidéos sont réexpédiés sous le régime de la réexportation simple).
La production n’a pas d’accord avec un
laboratoire français (La pellicule est donc impressionnée mais non développée. Il s’agit également d’une réexportation simple. Il en sera
fait mention sur les documents ainsi que sur
les colis d’expédition par les avertissements Do
not open et Do not X-ray).
Toute production, en France, doit posséder
une assurance couvrant les risques inhérents à
un tournage (Types de risques : responsabilité
civile, perte pécuniaire, dommages affectant
les biens et le matériel, frais supplémentaires).
Les risques étant spéciaux, il est recommandé
de faire appel à une société d’assurance spécialisée dans le cinéma et l’audiovisuel pour souscrire des garanties spécifiques à l’activité de
production cinématographique et audiovisuelle.
TRANSPORT OF EQUIPMENT BETWEEN A
MEMBER STATE OF THE EUROPEAN UNION
AND THE FRENCH DEPARTMENTS IN THE
AMERICAS (DAF)
The ATA carnet
The objective of the customs agreement on
ATA (Admission Temporaire/Temporary Admission) carnets signed by some 50 countries, including France, is to simplify temporary exportations and importations with non-Member States
of the European Union ad to reduce the cost.
The ATA carnet takes the place of the various customs documents usually required for
a temporary importation, a temporary exportation or transit. It can cover several temporary
exportations and importations, such as are necessary when shooting a film.
The ATA carnet is issued by the Chambers
of Commerce and Industry in France, or their
equivalent in the country of origin, which then
are guarantors towards the customs authorities for the operations carried out under cover
of the carnet. For example, in the U.S.A., the
American guarantor organization authorized to
issue ATA carnets is the United States Council
for International Business. The carnet is valid
for one year for an unlimited number of opera-
tions, which are all defined beforehand.
It is recommended using a specialist transit
agent who will take charge of the transport and
customs clearance operations. The BAT can provide you with further information on this subject.
Importing animals
The importation, exportation or re-exportation of any animal requires an authorization.
The authorization is issued by the Ministry of
the Environment for wild animals and by the
Ministry of Agriculture for domestic animals. In
addition all animals must undergo a veterinary
examination at the border control station when
entering the territory. The veterinarian can
decide to place the animal in quarantine for a
duration which is subject to variation.
Transport of the rushes
If the films used for the shoot are bought
in France: whether they are developed in France
or abroad, the films are governed by the rules of
permanent exportations.
If the films come from abroad: they are
subject to the classical customs rules of clearance for home consumption insofar as their
condition on arrival in the territory is different
from their condition on leaving the territory.
The imported films are blank and have not yet
been exposed and thus cannot benefit from
temporary admission since they will be processed by the images recorded on them during
the shoot. There are two possibilities:
The production has an agreement with a
French laboratory (in this case, the development work is carried out on a daily basis. When
the filming ends, the positives, negatives and
videos are reshipped according to the ordinary
exportation rules).
The production does not have an agreement
with a French laboratory (in this case the films are
exposed but not developed. This is also an ordinary re-exportation. The warnings “Do not open”
and “Do not X-ray” will be affixed to the documents and packages which are being shipped).
Any production in France must have an
insurance policy covering the risks inherent in
shooting a film (types of risks: third party liability, financial loss, damage affecting property
and equipment, additional costs). As these are
special risks, it is advisable to approach an insurance company specializing in the cinema and
audiovisual industry to take out insurance cover
specific to cinema and audiovisual production.
107
106
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
TRANSPORT DE MATÉRIEL ENTRE UN ÉTAT
MEMBRE DE L’UE ET LES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS D’AMÉRIQUES
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
À SAVOIR
WHAT YOU NEED TO KNOW
RISKS OF THIRD PARTY LIABILITY
Third party liability includes the risks to be
assumed by the insured party if damage is caused
to third parties (people and property) by the acts
of the personnel hired and the equipment used
during the filming. The production company,
whether French or foreign, must have a third party
liability insurance policy covering itself and third
parties for all accidents: it can be taken out in the
company’s country of origin, after verifying that it
is applicable in France, or through a French company, particularly in the case of a coproduction.
garantie « pré- avant production » ainsi que les
indisponibilités consécutives à un dégât des
eaux, un incendie, la perte ou l’accident d’un
bien nécessaire à la réalisation. La garantie
« production » couvre les mêmes risques précités et s’étend à toute la durée du tournage.
LES RISQUES DE PERTE PÉCUNIAIRE
La garantie support individuel (négatif)
Elle a pour objet de garantir la société de
production l’indemnisation des pertes pécuniaires causées par la détérioration, la perte
totale ou partielle des supports utilisés pour
le tournage du film, pendant le transport du
support ou son traitement en laboratoire. Sont
exclues de la garantie : l’utilisation de matériel
défectueux, les erreurs de manipulation, de
développement, de montage.
La perte pécuniaire correspond : aux frais
supplémentaires pour achever le tournage en
excédent des frais qui auraient été sans la survenance d’un sinistre partiel, aux dépenses engagées par la société jusqu’à l’arrêt définitif de
la production en cas d’abandon total du tournage. Deux types de garanties sont envisagés :
La garantie production
Son objet est d’indemniser la perte pécuniaire résultant directement et exclusivement
de l’impossibilité de commencer la production,
ou de la nécessité de l’interrompre, ou de la
nécessité de l’abandonner.
Elle se décompose en 3 volets : La garantie « pré-avant production » couvre toute perte
pécuniaire occasionnée par l’abandon du projet par suite de l’indisponibilité des personnes
(par exemple maladie ; il est à préciser que la
garantie maladie n’est effective qu’après la
visite obligatoire chez le médecin désigné par
l’assureur) ou des animaux désignés dans le
contrat. La garantie « avant-production » prend
en compte les risques précités couverts par la
RISKS OF FINANCIAL LOSS
Financial loss corresponds to: additional
costs to complete the filming over and above the
costs which would have been incurred if a partial
insurance loss had not occurred; expenses incurred by the company until the production actually
ends if the filming is completely abandoned. Two
kinds of guarantees can be contemplated:
A production guarantee
The purpose of this guarantee is to compensate the financial loss resulting directly and
exclusively from the impossibility to start production, or the necessity to interrupt or abandon it.
It is broken down into three sections: the
“ante-pre-production” guarantee covers any
financial loss caused by the project being abandoned due to the unavailability of the persons
(for example, illness; in this case the guarantee
for illness is effective only after a compulsory
examination by the doctor selected by the insurer) or the animals named in the contract. The
“pre-production” guarantee takes into account
the above risks covered by the “ante-pre-production guarantee” and also the unavailability due to
water damage, fire, loss of or accident suffered by
an object necessary for the filming. The “production” guarantee covers the same risks as above
and is valid for the full duration of the filming.
The individual medium (negative) guarantee
This is intended to guarantee the production
company’s compensation for the financial losses
caused by the deterioration or the total or partial
loss of the media used for the film shoot during
transport or processing in the laboratory. The
guarantee does not cover: the use of defective
equipment and any manipulation, development
and editing errors.
LES RISQUES DE DOMMAGES AFFECTANT LES
BIENS OU MATÉRIELS
Il s’agit des dommages matériels affectant
les bâtiments, décors, appareils, bureautique,
et qui entraînent un retard. Trois types de garanties sont à distinguer :
La garantie « mobilier, décor, costume » (qui
intervient en cas de dommages occasionnés sur
le tournage pendant le transport ou le stockage),
la garantie « décors construits » (qui intervient
lors de la destruction totale ou partielle du décor) et la garantie « tous risques matériels ».
RISKS OF DAMAGE AFFECTING PROPERTY OR
EQUIPMENT
This means material damage caused to the
buildings, sets, appliances and office machinery
resulting in a delay. There are three different
kinds of guarantees:
The “furniture, sets, costumes” guarantee
(which is applicable to damage caused during
transport or storage in the course of the filming), the “built sets” guarantee (which is applicable to the total or partial destruction of a
set) and the “all material risks” guarantee.
LA GARANTIE DES FRAIS SUPPLÉMENTAIRES
Elle a pour objet de garantir à la société de
production l’indemnisation de la perte pécuniaire résultant des frais supplémentaires supportés par la société à la suite de l’interruption,
ajournement ou abandon du film, provoqué par
la destruction totale ou partielle des biens et installations utilisés pour les besoins du tournage.
THE ADDITIONAL COSTS GUARANTEE
The purpose of this guarantee is to cover
the production company’s compensation for
the financial loss resulting from additional costs
incurred by the company following the interruption, adjournment or abandoning of the film
caused by the total or partial destruction of the
property and installations used for the filming.
LES AUTRES RISQUES
La production peut également s’assurer
contre les intempéries, c’est-à-dire les conditions climatiques rendant impossible une « photographie raisonnable ». Le manque de soleil est
généralement exclu de ce type de garantie.
D’autres garanties sont envisageables :
garantie « transport de fonds », garantie « individuelle accidents », garantie « automobile »,
garantie visant à couvrir les risques associés au
détachement de pompiers sur un tournage.
La garantie « erreurs ou omissions » vise à
protéger le producteur d’actions intentées par
des tiers. Ce qui peut arriver par exemple lorsque
le contenu du film est interprété comme une atteinte à la vie privée, un plagiat, une diffamation...
THE OTHER RISKS
The production can also be insured against
bad weather, in other words climatic conditions
making a “reasonable photograph” impossible.
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
La responsabilité civile comprend les
risques incombant à l’assuré en cas de dommage causés aux tiers (personnes et biens) du
fait du personnel engagé et des matériels utilisés durant le tournage. La société de production, française ou étrangère, doit être titulaire
d’un contrat de responsabilité civile pour ellemême et pour les tiers couvrant tous les cas
d’accidents : soit depuis son pays d’origine en
vérifiant qu’elle est applicable en France, soit
par l’intermédiaire d’une société française notamment en cas de coproduction.
Une assurance en responsabilité civile doit
être prise du début de la préparation du film
jusqu’à la fin des travaux de post-production.
L’attestation d’assurance est indispensable
pour la plupart des autorisations de tournage.
The third party liability insurance policy
must be in force from the start of the preparation of the film and continue until the end of
the post-production works.
An insurance certificate is indispensable
for most filming authorizations.
109
108
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
LES RISQUES DE RESPONSABILITÉ CIVILE
LA GARANTIE DE BONNE FIN
Une société étrangère souhaitant tourner
en Guadeloupe une production importante
(une partie ou la totalité d’un film de long-métrage ou d’un téléfilm par exemple) dispose de
plusieurs possibilités : la création d’un bureau
de représentation, la création d’une filiale, un
partenariat avec une société de production établie en France ou en Guadeloupe.
Elle permet aux producteurs de rassurer
leurs interlocuteurs qu’ils sollicitent pour financer leur film. Le producteur s’engage auprès des
organismes de financement du film que celui-ci
sera livré pour un montant déterminé et à une
date déterminée. Tout retard ou dépassement
de budget est à la charge du producteur-garant.
Cette garantie est particulièrement utilisée pour les coproductions internationales. Ce
système est également très présent dans les
pays anglo-saxons. Liste de Cabinets d’Assurances spécialisés (consulter le B.A.T)
PERFORMANCE BOND
Producers with a performance bond are
able to reassure the people they approach for
the funding of their film. The producer makes a
IMPLANTATION D’UNE SOCIÉTÉ ÉTRANGÈRE
EN GUADELOUPE
ESTABLISHMENT OF A FOREIGN COMPANY IN
GUADELOUPE
There are several solutions for a foreign
company wanting to shoot a sizeable production
in Guadeloupe (for example part or all of a feature film or a made-for-TV film): the creation of
a representation office, the creation of a subsidiary, a partnership with a production company
established in France or in Guadeloupe.
CRÉATION D’UN BUREAU DE
REPRÉSENTATION
Caractéristiques de la structure : prolongement de la société-mère étrangère en France
ou en Guadeloupe, absence d’autonomie, non
soumission à la TVA (puisque le bureau travaille exclusivement pour le compte de son
siège à l’étranger et ne réalise pas de chiffres
d’affaires).
Le bureau de représentation ne doit pas
avoir pour objet l’exercice d’une activité commerciale (achat/vente). Il ne permet pas d’effectuer des actes commerciaux. Seule la société-mère peut émettre les factures et signer les
contrats commerciaux.
La société-mère peut demander le remboursement de la TVA en désignant un représentant fiscal (un fournisseur, un cabinet
d’avocat, un cabinet d’expertise comptable par
exemple ; le choix du représentant fiscal est
libre à la condition que le représentant soit un
assujetti fiscal établi en France dûment connu
à ce titre de l’administration fiscale française.
C’est une structure légère, rapide à mettre en
place et peu onéreuse.
Représentant légal
Il peut être rémunéré (salarié ou non) ou
non rémunéré. S’il n’est pas résident français et
non ressortissant communautaire, il doit obtenir un visa pour entrer en France et une autorisation provisoire de travail (cf. B.A.T).
INFORMATIONS PRATIQUES / INFORMATIONS PRATIQUES
commitment to the entities funding the film that
the film will be delivered for a given amount and
on a given date. Any delay or budget excess will
be borne by the guarantor producer.
This guarantee is used more specifically
in international co-productions. It is also a system which is widely used in the Anglo-Saxon
countries. For the list of specialist Insurance
Agencies, you can consult the BAT.
111
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
110
The absence of sunshine is generally excluded
from this kind of guarantee.
Other guarantees are available: a “cash
transport” guarantee, an “individual accident”
guarantee, an “automobile” guarantee, a guarantee covering the risks associated with detailing firefighters to a film shoot.
The “errors and omissions” guarantee is
intended to cover the producer from being sued
by third parties. This can happen, for example,
when the content of the film is interpreted as an
invasion of privacy, plagiarism, defamation, etc.
112
The characteristics of this structure are the
following: it is an extension of the foreign parent
company in France or in Guadeloupe, has no autonomy and is not assessable for VAT (since the
office works exclusively on behalf of its head office abroad and does not generate any turnover).
The purpose of the representation office
must not be to perform a commercial activity
(purchase/sale). It is not able to carry out commercial acts. Only the parent company can issue
invoices and sign commercial contracts.
The parent company can be eligible for a
VAT refund by appointing a tax representative (a
supplier, a law firm, a firm of chartered accountants, for example; the choice of a tax representative can be freely made, provided that the representative is a taxpayer established in France
and duly recognized as such by the French tax
administration). It is an uncomplicated structure
which can be created quickly and costs very little.
Legal representative
The legal representative may be remunerated (a salary or otherwise) or not remunerated. If the person is not a French resident or a
CRÉATIONS D’EMPLOIS
Le bureau de représentation peut créer des
emplois. C’est le droit du travail français qui s’applique. Pour les français et ressortissants communautaires, les obligations sont les suivantes :
déclaration unique d’embauche (remplie par
l’employeur et envoyée à l’URSSAF), un contrat
de travail établi en France et signé par le représentant légal et le salarié, l’émission de fiches de
paies établies en France.
Immatriculations
Les formalités d’immatriculation d’un bureau de représentation sont rapides et réduites.
Ouverture d’un bureau de représentation à
Paris : Création d’un bureau avec embauche
immédiate de personnel, formalités auprès de
l’URSSAF / Création d’un bureau sans embauche,
formalité auprès du Centre des Formalités de la
Chambre de Commerce et de l’Industrie.
Ouverture d’un bureau de représentation en dehors de Paris : Formalités auprès du
Centre des Formalités de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (www.cci.gp), qu’il y ait
embauche immédiate ou non de personnel.
CREATING JOBS
The representation office can create jobs.
French labor laws will apply. The following obligations apply to the nationals of France and the
other Member States of the European Union:
sole hiring declaration (completed by the employer and sent to the URSSAF (French organizations for the payment of social security and
family benefit contributions)), an employment
contract drawn up in France and signed by the
legal representative and the employee, the issuance of pay slips drawn up in France.
CRÉATION D’UNE FILIALE
SOCIÉTÉS DE PRODUCTION EN GUADELOUPE
Caractéristiques de la structure : une nouvelle entité juridique dotée de la personnalité
morale, autonomie juridique, fiscale, comptable,
soumise à l’application de toutes les dispositions du droit français, régime fiscal dépendant
de son type (SA, SARL...), soumission à la TVA et
bénéfice du droit à déduction (cf. B.A.T).
Toutes les formalités afférentes à sa constitution doivent être accomplies : rédaction des
statuts, avis dans un journal d’annonces légales.
La création d’une filiale entraîne des obligations
financières et juridiques lourdes. Elle est plus
complexe que l’ouverture d’un bureau de représentation.
Les sociétés de productions de long et court
métrage sont soumises à autorisation du CNC. Plusieurs conditions sont à respecter parmi lesquelles : — la nationalité française ou européenne, ou
la qualité de résident français des présidents,
directeurs ou gérants
— l’absence de contrôle par une personne physique ou morale ressortissante d’un État non
membre de l’Union Européenne.
CREATION OF A SUBSIDIARY
Registration
The registration formalities of a representation office can be completed quickly and are
streamlined. Opening of a representation office
in Paris: creation of an office with immediate
hiring of personnel, formalities with the URSSAF
/ creation of an office without hiring any personnel, formalities with the Chamber of Commerce
and Industry’s Formalities Center.
Opening of a representation office outside
Paris: formalities with the Chamber of Commerce and Industry’s Formalities Center (www.
cci.gp), irrespective of whether personnel are
hired immediately or not.
The characteristics of the structure are the
following: it is a new legal entity having corporate
personality and legal, fiscal and accounting autonomy, subject to the application of all the provisions of French law, tax regime depending on the
type of company (SA, SARL, etc.), assessable for VAT
and benefiting from a deductibility right (cf. BAT).
The accomplishment of all the formalities
for its incorporation is compulsory: preparation
of articles of association, publication of a notice in a legal announcement gazette. There are
significant financial and legal obligations resulting from the creation of a subsidiary. It is more
complex than opening a representation office.
PRODUCTION COMPANIES IN GUADELOUPE
Production companies shooting feature
length and short films must obtain an authorization from the National Cinema Center (CNC).
There are many conditions to be met, including:
— Being of French or European nationality, or
whose presidents, directors or managers are
French residents
— An individual or legal entity who/which is
a national of a non-Member State of the European Union must not have power of control
over the company.
établie en France ou dans les DFA qui sera responsable du déroulement du tournage.
Liste des sociétés de production exécutive
disponible auprès de Film France et la Commission Régionale du Film de Guadeloupe (BAT).
Coproductions
Ce partenariat prend la forme d’un contrat
de coproduction. Le coproducteur français pourra prendre à sa charge toutes les formalités et
contrats à conclure avec les partenaires, prestataires et salariés en France (DOM compris).
La France a conclu des accords de coproduction avec plus d’une quarantaine de pays. Sous
certaines conditions, la coproduction internationale bénéficie de certaines aides nationales et/ou
régionales. Les aides françaises bénéficieront au
coproducteur français, le coproducteur étranger
bénéficiant des aides existantes dans son pays.
Film France a édité un guide présentant
les sources de financement de la production de
long-métrage en France. Disponible sur simple
demande auprès de la commission régionale de
Guadeloupe ou directement à Film France.
PARTENARIAT AVEC UNE SOCIÉTÉ DE PRODUCTION ÉTABLIE EN FRANCE OU DANS LES DFA
PARTNERSHIP WITH A PRODUCTION
COMPANY ESTABLISHED IN FRANCE OR IN
THE DFA
Deux formules sont envisageables :
Sociétés de production exécutive
Ce partenariat prend la forme d’un contrat
de production exécutive confiée à une société
Two solutions are available:
Executive production company
This is a partnership in the form of an executive production agreement signed with a com-
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
CREATION OF A REPRESENTATION OFFICE
national of a European Union country, he must
obtain a visa to enter France and a temporary
work authorization (cf. BAT).
This person can be the production director.
He would need to be given a delegation of authority to be able to take care of the expenses
of the office, including the payment of salaries,
social security charges, operating expenses, the
purchase of equipment.
113
Ce peut être le directeur de production.
Une procuration devra lui être faite pour qu’il
puisse faire face aux dépenses de bureau dont
le paiement des salaires, les charges sociales, les
frais de fonctionnement, l’achat d’équipement.
Co-productions
This is a partnership in the form of a co-production agreement. The French co-producer is
able to assume responsibility for all the formalities and all the contracts to be signed with partners, service providers and employees in France
(including the Overseas Departments - DOM).
France has signed co-production agreements with over 40 countries. Under certain
conditions, international co-productions are
eligible for some national and/or regional aids.
The French co-producer will be eligible for
French aids and the foreign co-producer will be
eligible for the aids existing in its own country.
Film France has published a guide book
presenting the financing sources for feature
films in France. In can be obtained directly upon
request from the Guadeloupe Regional Film
Commission or Film France.
Generally speaking banks are open between
9.00 a.m. and 4.00 p.m. from Monday to Friday.
How a foreign national can open a bank
account: it is possible for a foreign individual
or company to open an account in Guadeloupe
and obtain the usual payment means in euros
(checks, credit cards, etc.).
LES BANQUES
Généralement, les guichets des banques
restent ouverts de 9h à 16h du lundi au vendredi.
Ouverture d’un compte pour les ressortissants étrangers Il est possible pour un particulier ou une société étrangère d'ouvrir un
BANKS
EMPLOI DE PERSONNEL
Plusieurs dispositifs d’exonération de charges
existent sur le territoire. Pour ce faire, il est
recommandé de prendre conseil auprès d’un
cabinet d’avocat… Une liste de cabinets spécialisés est disponible auprès de la commission du
film de Guadeloupe.
Les directeurs de production maîtrisent
également l’ensemble des démarches et formalités à accomplir pour l’emploi des artistes
et techniciens.
Les éléments qui suivent sont à considérer
comme des repères et ne sauraient constituer
un guide sur les procédures à suivre en matière
de droit du travail. Par ailleurs, il convient également de se référer aux conventions collectives en vigueur (textes disponibles auprès de
Film France).
EMPLOYMENT OF PERSONNEL
There are several systems granting exemptions of the payment of charges which are applicable in the territory. For further information
on this subject it is advisable to approach a law
firm. A list of specialist law firms can be obtained from the Guadeloupe Film Commission.
Production directors also have responsibility
for all the steps and formalities to be carried out to
employ performers and technicians.
The information set out below merely gives
a few pointers and cannot be deemed a guide to
the procedures to be followed in the area of labor
law. In addition, it is also necessary to refer to the
applicable collective bargaining agreements (texts
available from Film France).
RÉGIME SOCIAL DES SALARIÉS
Nationalité de l’employeur, nationalité de
l’employé Conformément au principe de territorialité des lois (art. L 311-2 du Code de la Sécurité Sociale), la législation applicable est en
principe celle du territoire sur lequel s’exerce
l’activité du salarié quels que soient la nationalité et le lieu de résidence du salarié et de l’employeur. Les exceptions au principe de territorialité trouvent leur origine dans le cadre des
règlements communautaires qui concernent
les Etats membres de l’Espace Economique
Européen ou d’instruments internationaux qui
instituent des procédures particulières permet-
tant aux salariés provisoirement détachés de
continuer à bénéficier de leur régime d’origine.
Pour déterminer le droit du travail et les
législations sociales dont relève un salarié, plusieurs éléments sont à prendre en considération :
le contenu du contrat de travail, le pays où s’exécute le contrat de travail, la nationalité du salarié, la législation sociale à laquelle est habituellement soumis le salarié, le pays où l’employeur
a son siège social, le lieu d’embauche du salarié.
Les pays sont classés selon 4 catégories :
— La France
— L'espace économique européen (à l’exception de la France) : Union Européenne + Islande,
Norvège et Liechtenstein.
— Pays tiers avec lesquels un accord bilatéral
en matière de Sécurité Sociale a été signé :
Algérie, Andorre, Bénin, Cameroun, Canada, Cap
Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Etats-Unis
d’Amérique, Iles Anglo-Normandes (accord spécifique avec Jersey), Israël, Jersey, Madagascar,
Mali, Maroc, Mauritanie, Monaco, Niger, Nouvelle-Calédonie, Québec, Roumanie, San Marin,
Sénégal, Suisse, Togo, Tunisie, Turquie, les États
issus de l’ex-Yougoslavie.
— Pays tiers avec lesquels n’existe pas d’accord
bilatéral et les TOM (Territoires d’Outre-mer
sauf la Nouvelle-Calédonie).
Les accords bilatéraux en matière de Sécurité Sociale ont pour but d’éviter qu’un même
salarié ait à payer des cotisations sociales à la
fois dans son pays d’origine et dans le pays où il
exerce son activité de façon temporaire.
EMPLOYEES’ SOCIAL SECURITY REGIME
Nationality of the employer, nationality of
the employee: in accordance with the principle
of the territoriality of laws (Art. L 311-2 of the
Social Security Code), the applicable laws are
in principle those of the territory in which the
employee performs his work, irrespective of
the nationality and place of residence of the
employee and the employer. The exceptions to
the territoriality principle derive from the Community Regulations applying to the Member
States of the European Economic Area or from
international instruments which introduce particular procedures allowing provisionally seconded employees to continue to benefit from
their original regime.
Several factors must be taken into consideration to determine the labor and social
laws applying to an employee: the terms of
the employment contract, the country where
the employment contract is performed, the
employee’s nationality, the social legislation
to which the employee is usually subject, the
country where the employer has its registered
office, the place where the employee was hired.
Countries are classified in four categories:
— France
— The European Economic Area (except France):
this means the European Union + Iceland,
Norway and Liechtenstein.
— third countries with which a bilateral social
security agreement has been signed: Algeria,
Andorra, Benin, Cameroon, Canada, Cap Verde, the
Channel Islands (specific agreement with Jersey),
Congo, Gabon, Israel, Ivory Coast, Jersey, Madagascar, Mali, Mauritania, Monaco, Morocco, Niger, New
Caledonia, Quebec, Romania, San Marino, Senegal,
Switzerland, Togo, Tunisia, Turkey, United States of
America, the States deriving from ex-Yugoslavia.
— Third countries with which no bilateral social
security agreement has been signed and the TOM
(Overseas Territories, except for New Caledonia).
The purpose of the bilateral social security
agreements is to avoid a same employee having
to pay social security contributions both in his
country of origin and in the country where he is
working temporarily.
SALARIÉS D’UNE SOCIÉTÉ FRANÇAISE
L’ensemble du personnel technique et artistique embauché par une société française ou
via le bureau de représentation en France d’une
société étrangère reste soumis aux mêmes
obligations sociales que les autres entreprises
implantées en France (salariés en détachement,
exemptions des charges de sécurité sociale).
Pour les personnels techniques ou artistiques
non-résidents en France et qui restent salariés
de la société de production étrangère, il sera fait
application de la procédure de détachement.
— Pour les artistes et techniciens ressortissants
de l’Espace Economique Européen, ils doivent
se munir du formulaire E101 et E111(disponible
auprès de la caisse de sécurité sociale de leur
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
compte en Guadeloupe et d'obtenir les moyens
de paiements habituels en euros (chèques,
carte de crédit, etc.).
115
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
114
pany established in France or in the DFA which
will be responsible for overseeing the film shoot.
The list of executive production companies is available from Film France and the Guadeloupe Regional Film Commission (BAT).
116
All the technical and artistic personnel hired
by a French company or via the representation
office in France of a foreign company continue to
be bound by the same social obligations as the
other companies established in France (seconded employees, exemptions from social security
charges). For technical or artistic personnel who
are not French residents and who continue to be
employed by the foreign production company,
the secondment procedure is applied.
— Performers and technicians who are nationals of the European Economic Area have to
obtain forms E101 and E111 (available from
the social security fund of their country) to be
dispensed from being affiliated to the French
social security and unemployment insurance
regime. The duration of the secondment must
not exceed 12 months, but it can be renewed
SÉCURITÉ SOCIALE
Les intermittents du spectacle et le personnel permanent des sociétés de production: Ils
dépendent de la Caisse Nationale de l’Assurance
Maladie, un des 4 organismes qui couvrent la quasi-totalité des Français et qui sont chargés de gérer
les risques maladie, maternité, invalidité, décès,
accident du travail et maladies professionnelles.
Les artistes-auteurs d’œuvres littéraires,
dramatiques, musicales, graphiques et plastiques : lls sont affiliés au régime général de la
Sécurité Sociale. En ce qui concerne la production cinématographique et audiovisuelle, l’Association pour la Gestion de la Sécurité Sociale des
Artistes- Auteurs (AGESSA) assure le recouvrement des cotisations et gère l’assurance maladie
et l’assurance vieillesse des artistes-auteurs.
SOCIAL SECURITY
Intermittent performers and the permanent
personnel of production companies fall within
the scope of the National Health Insurance Fund,
one of the four organizations covering almost all
French people, which are responsible for managing health, maternity, disability, death, work-related accidents and occupational disease risks.
Artists who are authors of literary, dramatic,
musical, graphic and plastic works are affiliated
to the general social security regime. For cinema
and audiovisual production, the AGESSA (collection agency of artists’ social security contributions) takes care of collecting the contributions
and managing the health insurance and old-age
insurance of the author-artists.
ASSURANCE CHÔMAGE
L’assurance chômage est gérée par les
ASSEDIC. Le personnel permanent des sociétés de production bénéficie du régime général.
Les intermittents du spectacle bénéficient d’un
régime particulier qui leur permet de faire face,
dans une certaine mesure, aux périodes pendant lesquelles ils sont sans-emploi.
www.vosdroits.service-public.fr/particuliers
UNEMPLOYMENT INSURANCE
Unemployment insurance is managed by the ASSEDIC. The permanent personnel of production
companies are affiliated to the general regime.
Intermittent performers benefit from a regime
which helps them to cope to a certain extent
during the periods when they are not employed.
www.vosdroits.service-public.fr/particuliers
ASSURANCE RETRAITE
Le régime général de retraite est géré
par la Sécurité Sociale. Audiens assure la gestion des régimes complémentaires de retraite
(IRPS, IRCPS) et de prévoyance (IPICAS) pour les
intermittents du spectacle, ainsi que les permanents, dont l’affiliation auprès des institutions
est effectuée par l’employeur au moment de
l’embauche, en France Hexagonale. Pour la Guadeloupe, c’est CGRR qui prend le relais.(www.
cgrr.fr). Les salariés cadres bénéficient par la
convention collective des cadres (14.03.47)
d’un régime de prévoyance obligatoire par leur
employeur et d’une double garantie : incapacité de travail, décès et invalidité absolue et
définitive. Audiens propose, à titre individuel,
avec la MUDOS, Mutuelle complémentaire à la
Sécurité sociale, plusieurs niveaux de couverture santé.
RETIREMENT INSURANCE
The general retirement regime is managed by the Social Security. Audiens manages
the complementary pension (IRPS, IRCPS)
and death & disability (IPICAS) schemes for
intermittent performers and for permanent
employees, who are affiliated to these institutions by their employer when they are hired in
metropolitan France. For Guadeloupe, the CGRR
takes over from them (www.cgrr.fr). Executive
employees, because of the executives’ collec-
tive bargaining agreement (14.03.47), benefit
from a compulsory death & disability scheme
paid into by their employer and a double guarantee: work incapacity, death, permanent total
disability. Audiens with the MUDOS, a complementary social security health insurance, proposes several levels of health coverage on an
individual basis.
SANTÉ ET SÉCURITÉ
La santé et la sécurité des équipes de tournage sont des aspects incontournables d’une
production. Deux organismes sont les interlocuteurs des employeurs :
— la médecine du travail : Toutes les personnes
employées par une production doivent avoir
passé une visite médicale depuis moins d’un
an. Le médecin du travail a également la charge
d’examiner le salarié qui reprend son emploi
après un accident de travail.
— le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CCHS-CT) a pour mission de
contribuer à la prévention et à la protection de
la santé et de la sécurité des salariés. Il doit également veiller à l’observation des prescriptions
légales et réglementaires adoptées dans ce but.
Pour toute production de films dont la
durée est supérieure à 2 journées, le directeur
de production doit adresser, 15 jours avant le
début des travaux, un avis d’ouverture de chantier au CCHS-CT.
HEALTH AND SAFETY
The health and safety of the film crews are
inescapable aspects of a production. Employers
can contact two organizations:
— Occupational medicine: all persons employed by a production must have undergone a
medical examination within the preceding year.
The occupational doctor also has to examine
any employee resuming work after a work-related accident.
— The Health, Safety and Working Conditions
Committee (CHSCT), whose purpose is to
contribute to the prevention and protection of
employees’ health and safety. It must also ensure that the legal and regulatory requirements
adopted in this regard are complied with.
For any film production with a duration exceeding two days, the production director has
to send a notice of start of work to the CHSCT
15 days before the work is due to start.
LÉGISLATION & RÉGLEMENTATION
L’Autorisation Provisoire de Travail
Pour travailler en France, il ne suffit pas
d’être entré et de séjourner légalement avec un
visa sur le territoire français. Les artistes et techniciens étrangers (non ressortissants d’un Etat
membre de l’Espace Economique Européen) qui
viennent exercer leur activité temporairement
en France comme à l’occasion d’un tournage, sont
soumis à une autorisation provisoire du travail.
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
EMPLOYEES OF A FRENCH COMPANY
once if the assignment has not been completed.
— Performers and technicians who are nationals of one of the countries having signed an
international social security agreement with
France have to obtain a specific form obtainable from the social security fund of their
country to be dispensed from being affiliated
to the French social security regime.
117
pays) afin d’être dispensés de l’affiliation au régime français de sécurité sociale et d’assurance
chômage. La durée de travail ne doit pas excéder
une durée de 12 mois qui peut être renouvelée
une seule fois si la mission n’est pas achevée.
— Pour les artistes et techniciens ressortissants
d’un des pays ayant signé une convention internationale de sécurité sociale avec la France,
ils doivent se munir du formulaire spécifique
disponible auprès de la caisse de Sécurité Sociale de leur pays afin d’être dispensés de l’affiliation au régime français de sécurité sociale.
118
Temporary Work Authorization (APT)
To be able to work in France, it is not sufficient
to enter French territory and live in it legally
with a visa. Foreign performers and technicians (non-nationals of a Member State of the
European Economic Area) who come to France
to work temporarily at the time of a film shoot
have to obtain a temporary work authorization.
The producer (or the foreign producer’s representative in France) has to apply to the Departmental Directorate of Labor and Employment
of the place of the film shoot for temporary
work authorizations for its employees who
are non-nationals of a Member State of the
European Economic Area. The APT authorizes
the foreign employee to obtain a temporary
HOSPITALISATION
Services Médicaux :
SMUR
T : +590 (0)5 90 91 39 39
T : +590 (0)5 90 80 54 01
Centre hospitalier de Pointe-à-Pitre / Abymes
T : +590 (0)5 90 89 10 10
Centre hospitalier de Basse-Terre
T : +590 (0)5 90 80 54 54
HOSPITALIZATION
Medical Services:
SMUR
T : +590 (0)5 90 91 39 39
T : +590 (0)5 90 80 54 01
Pointe-à-Pitre / Abymes Hospital
T : +590 (0)5 90 89 10 10
Basse-Terre Hospital
T : +590 (0)5 90 80 54 54
RÉMUNÉRATIONS SALARIALES ET NON
SALARIALES
EMPLOYEE AND NON-EMPLOYEE
REMUNERATIONS
Le montant du salaire ne peut être inférieur au SMIC et au montant indiqué dans les
conventions collectives, lorsque celles-ci sont
applicables. Le salaire peut être versé en espèces dans la limite de 1525 euros par mois.
Les heures supplémentaires donnent obligatoirement lieu à une majoration de salaire. Film
France tient à votre disposition une grille des
salaires dans le domaine de la production cinématographique et audiovisuelle.
La totalité de la rémunération, quel que soit
son mode, doit être versée le jour où se termine
l’engagement. Toutes les sommes qui ont le caractère de salaire sont soumises à des cotisations.
Pour les artistes, ne sont pas assimilées à des salaires et donc exclues de l’assiette de cotisations :
— les rémunérations versées à un artiste à
l’occasion de la vente ou de l’exploitation de
l’enregistrement de son interprétation, dès que
la présence physique de l’artiste n’est plus nécessaire pour exploiter cet enregistrement.
— les rémunérations ne correspondant pas au
salaire reçu pour la production de son interprétation, exécution ou présentation mais, au contraire,
étant fonction du produit de la vente ou de l’exploitation de l’enregistrement (les royalties).
La distinction entre les rémunérations
salariales et non salariales est donc très importante quand il s’agit d’estimer la base de calcul
des charges sociales.
The salary amount may not be less than the
SMIC (minimum wage) and the amount indicated
in the collective bargaining agreements, when
they are applicable. The salary may be paid in
cash up to a maximum amount of 1,525 euros a
month. It is compulsory for overtime hours to be
paid at an increased rate. Film France has a table
of salaries in the cinema and audiovisual production industry, which is available upon request.
The total remuneration, however it is paid,
must be paid on the day on which the engagement ends. All amounts of money qualified as
salaries are subject to the payment of contributions. For performers, the following are not assimilated to salaries and are therefore excluded
from the contribution base:
— Remunerations paid to a performer at the
time of the sale or exploitation of the recording
of his performance, as soon as the physical presence of the performer is no longer necessary
for the exploitation of this recording;
— Remunerations not corresponding to the
salary received for the production of his performance, execution or presentation but on
the contrary come from proceeds of the sale or
exploitation of the recording (royalties).
The distinction between salaried and nonsalaried remunerations is therefore very important when estimating the calculation base of
the social charges.
CONTRATS DE TRAVAIL
Conventions collectives
Les conventions collectives fixent notamment les qualifications, les salaires minima, les
remboursements de frais professionnels (transport, hébergement, ...). Il convient de distinguer les conventions collectives étendues des
conventions collectives non-étendues. Dans
le premier cas, les dispositions s’appliquent à
l’ensemble des employeurs, dans le second cas,
les dispositions s’appliquent uniquement aux
employeurs signataires (par le biais de leur syndicat professionnel) de la convention collective.
La convention collective des artistes interprètes dans le secteur de la production audiovisuelle, est étendue et doit, en conséquence,
être respectée par l’ensemble des employeurs.
Dans le secteur de la production cinématographique, l’accord sur les salaires minima des artistes-interprètes doit être également respecté
par l’ensemble des producteurs.
Les autres conventions collectives dans le
secteur de la production audiovisuelle et dans le
domaine de la production cinématographique ne
sont pas étendues et, par conséquent, les sociétés
non signataires des conventions collectives (ex :
les sociétés de production étrangères ayant un bureau de représentation en France pour la durée de
la production) ne sont pas tenues de les respecter.
Contrats de travail à durée déterminée
Le contrat de travail à durée déterminée
d’un technicien ou d’un comédien doit être obligatoirement établi par écrit et doit mentionner
le montant de la rémunération. Un exemplaire,
signé par les deux parties devra être remis au salarié dans les 48 heures qui suivent l’embauche.
L’employeur doit tenir un registre unique
du personnel, et un certificat de travail mentionnant la date de début et de fin et la nature
de l’emploi doit être délivré à l’expiration du
contrat de travail.
Emploi de personnes mineures
Le droit français du travail est strict en ce qui
concerne l’emploi des enfants de moins de 16
ans (article L 211- 6 du Code du Travail) et prévoit
une autorisation préalable du Préfet de Région.
La demande d’autorisation préalable doit
être déposée auprès de la Direction Départementale des Affaires Sociales et Sanitaires
(DDASS) du département où se trouve le siège
de l’entreprise. Lorsque ce siège est à l’étranger,
la demande s’effectue auprès de la DDASS de Paris. Plusieurs pièces sont exigées pour constituer
ce dossier : une pièce justificative de l’état civil
de l’enfant, l’autorisation écrite de ses représentants légaux, la liste des emplois précédemment
tenus par l’enfant, un certificat d’aptitude médicale délivré par un service de la Médecine du
Travail, le synopsis ou le scénario (afin d’apprécier les difficultés et la moralité du rôle à jouer).
Si la durée du tournage excède 4 jours, le dossier
devra également faire apparaître l’avis du directeur de l’établissement scolaire de l’enfant.
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
LAWS & REGULATIONS
residence permit bearing the following words
“temporary worker”.
Contact: DDTEFP (Departmental Directorate of
Labor, Employment and Occupational Training)
Each DDTEFP is attached to the Prefecture of
the Department.
www.guadeloupe.perf.gouv.fr
119
Le producteur (ou le représentant en
France d’un producteur étranger) doit solliciter, auprès de la Direction Départementale du
Travail et de l’Emploi du lieu du tournage, pour
ses salariés non ressortissants de l’Espace Economique Européen une autorisation provisoire
de travail. L’A.P.T. permet au salarié étranger de
disposer d’une carte de séjour temporaire portant la mention « travailleur temporaire ».
Contact : direction départementale du
travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP). chaque ddtefp dépend de
la préfecture du département.
www.guadeloupe.perf.gouv.fr
Collective bargaining agreements
The collective bargaining agreement establishes the qualifications, minimum salaries,
reimbursements of business expenses (transport, accommodation, etc.). The distinction must
be made between extended and non-extended
collective bargaining agreements. In the former,
the provisions apply to all employers, whereas
in the latter the provisions apply only to employers which signed the collective bargaining
agreement (via their professional association).
The collective bargaining agreement
of performers in the audiovisual production
Fixed term employment contracts
A technician’s or an actor’s employment
contract must be in writing and indicate the
amount of the remuneration. An original signed
by the two parties must be given to the employee within 48 hours of being hired.
The employer has to keep a single personnel register and, when the employment contract
comes to an end, an employment certificate
indicating the start and end date and a description of the employment must be handed over.
Employment of minors
French labor law is strict when it comes to
the employment of children under the age of
16 (Article L.211- 6 of the Labor Code): a prior
authorization must be obtained from the Prefect of the Region.
The prior authorization application must
be filed with the DDASS (Departmental Directorate of Social and Health Affairs) of the Department in which the company’s registered
office is situated. When the registered office is
situated abroad, the application is made to the
Paris DDASS. Several documents are required
to make up this file: a document proving the
child’s civil status, the written authorization
of the child’s legal representatives, the list of
the child’s previous jobs, a certificate of medical fitness issued by an Occupational Medicine
service, a synopsis or the screenplay (to assess
the difficulties and moral standard of the role to
be played). If the duration of the shoot exceeds
four days, the file will also have to contain the
opinion of the principal of the child’s school.
A commission meets to verify the moral
standard of the role, the child’s good health, the
conditions of the child’s employment (working
conditions, remuneration, holidays, rest time,
hygiene, safety, etc.), the maintenance of schooling, whether the child’s parents can keep watch
over their child (in Paris, this commission meets
twice a month). The commission also fixes the
fraction of the remuneration to be paid to the
child or the child’s legal representatives by the
production company. The production company
pays the balance into an account kept by the
Caisse des Dépôts until the child’s majority.
One month after the date on which the file
is presented, the Prefect notifies the applicant
of his decision. It is therefore important to put
in the application a long time in advance.
CASTING
Une liste de directeurs de casting est disponible auprès de la commission régionale du
film de Guadeloupe. Les commissions du film
locales ont accès à des bases de données d’artistes et techniciens locaux.
Pôle Emploi Spectacle - www.pole-emploi.fr
Le Pôle Emploi Spectacle permet de mettre
rapidement à la disposition des producteurs des
techniciens, des comédiens ou des figurants. Le
fichier du Pôle Emploi spectacle est accessible
gratuitement aux professionnels. Le Pôle Emploi
Spectacle propose également d'autres services
tels que la pré-sélection d'artistes ou techniciens.
Agences artistiques
Une liste d’agences artistiques et d’agences
de techniciens est disponible auprès de la commission régionale du film de Guadeloupe.
CASTING
A list of casting directors is available from
the Guadeloupe Regional Film Commission.
The local film commissions have access to the
databases of local performers and technicians.
Entertainment Employment Agency
(“Pôle Emploi”) - www.pole-emploi.fr
The Entertainment Employment Agency is
able to provide producers quickly with techni-
cians, actors or extras. Its data file is accessible
free of charge for professionals and it also proposes other services, such as the pre-selection
of performers or technicians.
Artists’ agencies
A list of artists’ agencies and technicians’
agencies is available from the Guadeloupe Regional Film Commission.
CABINETS COMPTABLES ET JURIDIQUES,
AUDITEURS
Une liste de cabinets comptables et juridiques
et d’auditeurs est disponible auprès de la commission régionale du film de Guadeloupe (BAT).
FIRMS OF ACCOUNTANTS, AUDITORS AND
LAW FIRMS
A list of firms of accountants, auditors and law
firms is available from the Guadeloupe Regional Film Commission (BAT).
FISCALITÉ ET TAXES
Impôt sur les sociétés
Une société étrangère qui vient en Guadeloupe pour une courte durée, comme lors
d’une production, n’est pas imposable dans la
mesure où elle ne dispose pas d’un établissement stable sur le territoire.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
Selon le système européen harmonisé de
TVA, la Guadeloupe perçoit la taxe sur la valeur
ajoutée sur les ventes de produits et les prestations de services en Guadeloupe, qu’elles
soient d’origine nationale ou étrangère.
Les sociétés établies en France + DFA peuvent
déduire la taxe payée sur leurs dépenses de la
taxe sur leurs recettes, à l'exception de certains
services sur lesquels la taxe n'est pas récupérable.
Les exonérations de la TVA
Les films destinés à subir des travaux de
laboratoire, quand ils sont acheminés en Guadeloupe puis réexportés, sont exonérés. Plus largement, toute opération dite « de façon » effectuée
en Guadeloupe pour le compte d’une société
étrangère est exonérée de la TVA lorsque les biens
sont exportés à l’étranger. Par exemple, le doublage de films ou les effets spéciaux numériques,
considéré comme une opération de façon, n’est
pas passible de la TVA quand le travail a été effectué pour un commanditaire établi à l’étranger et
quand les films sont expédiés hors de France.
Taux maximal d'imposition sur les revenus
des entreprises, selon la taille de l’entreprise
Taux de TVA : 0% - 2,1% - 5,5% - 8,5%
Le remboursement de la TVA
Le remboursement de la TVA est réservé
aux étrangers qui ne sont pas établis en France
et qui n’effectuent pas de prestations de services en France au cours d’un trimestre civil ou
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
EMPLOYMENT CONTRACTS
industry is extended and must therefore be
applied by all employers. In the cinema production industry, the agreement on minimum salaries for performing artists must also be applied
by all producers.
The other collective bargaining agreements in the audiovisual production industry
and cinema production are not extended and
therefore the non-signatory companies of
those collective bargaining agreements (ex:
foreign production companies which have a representation office in France for the duration of
the production) are not required to apply them.
121
120
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
Une commission se réunit afin de vérifier la
bonne moralité du rôle, la bonne santé de l’enfant,
les conditions d’emploi de celui-ci (conditions de
travail, rémunération, congés, temps de repos,
hygiène, sécurité...), le maintien de la fréquentation scolaire, la possibilité qu’ont ses parents de
pouvoir surveiller leur enfant (à Paris, cette commission se réunit deux fois par mois). De plus, la
commission fixe la part de la rémunération qui
sera versée à l’enfant ou à ses représentants légaux par la société de production. Cette dernière
versera le solde sur un compte géré par la Caisse
des Dépôts jusqu’à la majorité de l’enfant.
Un mois après la date du dépôt du dossier,
le préfet notifie au demandeur sa décision. Il
est donc important de faire la demande longtemps à l’avance.
122
Fiscalité personnelle
Artistes et techniciens résidant hors de France
Afin d’éviter la double-imposition, les modalités suivantes sont appliquées :
Du point de vue fiscal, la clause de mission temporaire est la suivante. Si les conditions suivantes
sont remplies simultanément, le salaire reste
imposable dans le pays de résidence du salarié : — le salarié doit séjourner en France pendant
moins de 183 jours sur une période de 12 mois.
— les rémunérations doivent être payées par un
employeur ou pour le compte d’un employeur
qui n’est pas un résident français.
— la charge des rémunérations ne doit pas être
supportée par un établissement stable ou une
base fixe de l’employeur en France.
Artistes interprètes résidant hors de France
Les conventions internationales sur les
doubles impositions peuvent prévoir des clauses
spécifiques pour les artistes. Par exemple, la
convention fiscale franco-américaine prévoit un
prélèvement de 15% sur le montant de la rémunération. Ce taux est applicable au salaire brut.
La partie des rémunérations versée hors tournage à titre de redevances liées à l’exploitation
du film n’est pas imposable en France.
Value-added tax (VAT)
According to the approximated European
VAT system, Guadeloupe receives value-added
tax on sales of products and services in Guadeloupe, whether of national or foreign source.
Companies established in France and the
DFA can deduct the tax paid on their expenditure
from the tax on their earnings, except for some
services on which the tax cannot be recovered.
VAT exemptions
When films which are to be processed in a
laboratory are sent to Guadeloupe and then reexported, they are are VAT free. More broadly,
any so-called “processing” operation carried
out in Guadeloupe on behalf of a foreign company is VAT free when the goods are exported
abroad. For example, film dubbing or digital
special effects, deemed to be processing, are
not assessable for VAT when the work is carried
out for an order giver established abroad and
when the films are shipped outside France.
Minimum rate of taxation on company earnings, depending on the company’s size: VAT
rate: 0% - 2.1% - 5.5% - 8.5%
TAXATION AND TAXES
Corporate tax
A foreign company which is present in
Guadeloupe for a short duration, or during the
course of a production, is not taxable provided
that it does not have a permanent establishment in the territory.
VAT refunds
VAT refunds are reserved to foreigners
who are not established in France and who
have not performed any services in France during a calendar quarter or a calendar year. The
expenses concerned by the VAT refunds are the
following:
— Services provided in France (rental of premises, equipment, sets, locations, etc.)
— Rental of vehicles to transport goods
— Transport (land, air, sea) of travelers from
abroad
— Transport of imported goods, under the customs suspensive procedure
Filing of refund applications
Guadeloupe General Directorate of Public Finance
Parc de la préfecture - 97109 Basse-Terre Cédex
[email protected]
Personal taxation
Performers and technicians residing outside
France
To avoid double taxation, the following
terms and conditions apply:
In fiscal terms, the temporary mission clause
is as follows. If the conditions set out below are
met simultaneously, the salary continues to be
taxable in the employee’s country of residence:
— The employee must remain in France for less
than 183 days over a period of 12 months,
— The remunerations must be paid by or on behalf of an employer which is not a French resident,
— The burden of paying the remunerations
must not be borne by a permanent establishment or fixed base of the employer in France.
If these three conditions are met, the salary paid to an employee who is not a resident of
France for the work he performs in France continues to be taxable in the employee’s country of
residence. On the other hand, when one of the
conditions is not met, the French-source salary
is taxable in France and the withholding must
be applied. The employer alone is responsible
for deducting the withholding and has to pay
it on to the Public Treasury on the 15th of the
month following the salary payment. These
conditions apply to technicians who are not
residents of France, including the film director.
Performing artists residing outside France
International double taxation treaties can
contain specific clauses for performers. For
example, under the France-USA tax treaty, a
deduction of 15% is made from the amount of
the remuneration. This rate is applicable to the
gross salary. The fraction of the remunerations
paid outside of the film shoot as royalties in
connection with the exploitation of the film is
not taxable in France.
ARTISTES ET TECHNICIENS RÉSIDENTS
Un artiste ou technicien est considéré
comme établi en Guadeloupe et par conséquent soumis à l’imposition française sur ses
revenus français et étrangers si une des conditions suivantes est remplie :
— Il a son foyer, son lieu de résidence habituelle en Guadeloupe
— Sa résidence principale est en Guadeloupe
et il est présent physiquement pendant 183
jours du calendrier annuel
— Il exerce la majorité de son activité professionnelle en Guadeloupe,
— Son centre d’intérêt économique est établi
en Guadeloupe (lieu de ses principaux investissements ou administration de ses biens, lieu de
provenance de ses principaux revenus...).
Ces règles sont conditionnées aux accords
fiscaux conclus par la Guadeloupe. Les sociétés
implantées en France n’ont pas à payer de retenue à la source pour les employés résidents.
RESIDENT PERFORMERS AND TECHNICIANS
A performer or technician is deemed to
be established in Guadeloupe and therefore to
be subject to French taxation on his French and
foreign source income if one of the following
conditions is met:
— He has his home, his usual place of residence
in Guadeloupe
— His principal place of residence is Guadeloupe and he is physically present for 183 days
of the calendar year
— He performs the majority of his professional
work in Guadeloupe,
— The center of his economic interests is situated in Guadeloupe (the place of his principal
investments or the administration of his property, the source of his principal income, etc.).
These rules are conditioned by the tax
agreements concluded by Guadeloupe. Companies established in France do not have to pay
any withholding tax for resident employees.
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
Dépôt des demandes de remboursement
Direction générale des finances publiques
de Guadeloupe
Parc de la préfécture - 97109 Basse-Terre Cédex
[email protected]
Si ces trois conditions sont respectées,
le salaire perçu par le salarié non résident de
France au titre de son activité en France, reste
imposable dans le pays de résidence du salarié. En revanche, lorsque l’une des conditions
n’est pas respectée, le salaire de source française est imposable en France et la retenue à la
source doit s’appliquer. L’employeur est le seul
responsable du prélèvement de la retenue et
doit la reverser au Trésor Public le 15 du mois
qui suit le paiement du salaire. Ces conditions
s’appliquent aux techniciens non-résidents de
France y compris pour le réalisateur.
123
d’une année civile. Dépenses concernées par le
remboursement de la TVA :
— Les services rendus en France (location de
locaux, de matériels, de plateaux, de décors, etc.)
— La location de véhicules de transport de marchandises
— Le transport (terre, air, mer) de voyageurs en
provenance de l’étranger
— Le transport de marchandises importées,
placées sous régime douanier suspensif
124
Les droits patrimoniaux
L’auteur dispose, après divulgation de
l’œuvre, du droit de tirer un profit pécuniaire
de celle-ci. Ce sont ces droits que l’auteur peut
céder en contrepartie d’une rémunération, ils
comprennent le droit de représentation et le
droit de reproduction.
Le droit moral de l’auteur
L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit, du
seul fait de la création et sans formalité, d’un
droit lui conférant le pouvoir exclusif de faire
respecter son nom, sa qualité et son œuvre.
L’œuvre est considérée comme le prolongement de la personnalité de l’auteur. Ce droit
moral est inaliénable.
Durée de la protection des œuvres
Selon l’article L.121-1 du Code de la Propriété Intellectuelle, l’auteur jouit du droit
d’exploiter son œuvre sa vie durant. A son décès, ce droit est transmis à ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix
années suivantes
(Article L.123-7). Au terme de cette période, l’œuvre relève du domaine public. Dans
le cas d’une œuvre de collaboration, l’année
civile prise en considération est celle de la mort
du dernier vivant des collaborateurs. Pour les
œuvres audiovisuelles, l’année civile prise en
considération est celle de la mort du dernier
vivant des auteurs suivants : auteur du scénario, des dialogues, des compositions musicales
originales, réalisateur. La durée de protection
d’une œuvre pseudonyme, anonyme ou collective, est de 70 ans à compter en principe du
1er janvier de l’année civile suivant celle de
la publication (L-123-3). Pour les œuvres posthumes, la durée du droit est de 70 ans à compter en principe de la date de la publication de
l’œuvre (L-123-4).
de la personne filmée est obligatoire. Elle doit
comprendre à la fois la description de la prise de
vues et l’utilisation ultérieure qui en sera faite.
Cette autorisation doit, dans la mesure du possible, être écrite, car la preuve du consentement,
en cas de litige, est à la charge du producteur.
COPYRIGHT/AUTHOR’S RIGHTS
Respect du droit à l’image
Le droit au respect de la vie privée fait
partie des droits fondamentaux du citoyen et
se trouve érigé en principe à l’article 9 du Code
Civil. Le respect du droit à l’image découle de ce
principe. Toute personne quelle qu’elle soit, a
sur son image et sur l’utilisation qui en est faite
un droit exclusif et absolu.
Lorsque des prises de vues sont effectuées
dans un aéroport, un jardin public, etc., le réalisateur doit obtenir le consentement des personnes présentes. Cependant, l’usage dispense
de cette autorisation dans certains cas pour lesquels on estime le consentement tacite : — prises de vues de groupes, scènes de rue,
manifestations publiques. Il est conseillé de ne
pas réaliser de gros plans et de ne pas s’attarder sur une seule personne.
— prises de vues de personnalités réalisées
dans l’exercice de leur fonction ou lors d’événements de leur vie publique.
Lorsque ces images seront diffusées, le
commentaire ou la légende ne devra en aucun
cas porter préjudice aux personnes filmées. A
l’exception de ces deux cas, une autorisation
The legislative framework
Copyright in Guadeloupe is protected by
the provisions of the Intellectual Property Code,
which contains the applicable rules in this area.
According to Article L.111-1 of the Code, “the
author of an intellectual work enjoys in that
work, by the mere fact of its creation, an exclusive property right enforceable against all persons”. Nevertheless any author can transfer all
or part of this right to an individual or a legal
entity by means of inheritance, a bequest, an
assignment... The person is then the beneficiary.
Economic rights
Once the work is disclosed, the author has
the right to obtain a financial gain from it. These
are the rights that the author can transfer in
consideration for payment and they include the
performance right and the reproduction right.
The author’s moral right
The author of an intellectual work, by the
mere fact of its creation and without any formality, has a right granting him the exclusive
authority to have his name, capacity and work
respected. The work is deemed to be the extension of the author’s personality. This moral
right is inalienable.
The rights of the author of the work
Works (sculptures, paintings, architectural works, etc.) exhibited or kept in museums
and in certain public places (parks, gardens or
other places) are not automatically in the public domain. Some are still protected by copyright. Consequently, taking a photograph of a
work and using it subsequently is subject to the
authorization of the author or his beneficiaries.
It is advisable to make inquiries with the organizations responsible for their preservation or
exhibition to obtain the particulars of the artist,
his beneficiaries or the authors’ societies representing them.
Duration of protection of the works
According to Article L.121-1 of the Intellectual Property Code, the author has the right
to exploit his work during his lifetime. When he
dies, this right is transferred to his beneficiaries
during the calendar year of his death and it lasts
for the following 70 years (Article L.123-7). At
the end of this period, the work enters the public domain. If it is a work of collaboration, the
calendar year taken into consideration is that of
the death of the last surviving collaborator. For
audiovisual works, the calendar year taken into
consideration is that of the death of the last of
the following surviving authors: author of the
screenplay, the dialogues, the original musical
compositions, the film director. The duration of
protection of a work produced under a pseudonym, whether anonymous or collective, is in
principle 70 years from January 1 of the calendar year following that of the publication (Article L-123-3). For posthumous works, the duration of the right is in principle 70 years from the
date of publication of the work (L-123-4).
Respect of the right of personal portrayal
One of a citizen’s fundamental rights is
the right to the respect of his privacy and it is
a principle which is set out in Article 9 of the
Civil Code. Respect of the right of personal portrayal derives from this principle. Any person
whosoever has an exclusive and absolute right
to his image and the use that is made of it.
When photographs are taken in an airport,
a public garden, etc., the person taking them
must obtain the consent of the persons present.
However, it is customary for this authorization
to be dispensed with in certain cases where the
consent is deemed to be tacit:
— group shots, street scenes, public events. It is
advisable not to take close-ups and not to dwell
too long on one person in particular,
— shots of personalities taken in the performance of their duties or at events of their public life.
When these images are shown, the comment or caption must not in any circumstance
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
Le cadre législatif
Le droit d’auteur, en Guadeloupe, est protégé par les dispositions du Code de la Propriété
Intellectuelle dans lequel on retrouve les règles
applicables à ce domaine. Selon l’article L.1111 du code, « l’auteur d’une œuvre de l’esprit
jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété exclusif et opposable à tous ». Il peut néanmoins céder tout ou
partie de ce droit au bénéfice d’une personne
physique ou morale à l’occasion d’une succession, d’un legs, d’une cession... Celle-ci représente alors les ayants droit.
Le droit de l’auteur de l’œuvre
photographier Les œuvres (sculptures,
peintures, œuvres architecturales, ...) exposées
ou conservées dans les musées et dans certains
lieux publics (parcs, jardins ou autres) ne relève pas automatiquement du domaine public.
Certaines sont encore protégées par le droit
d’auteur. En conséquence, toute prise de vue
de l’œuvre et son utilisation ultérieure est soumise à autorisation de l’auteur ou de ses ayants
droit. Il est conseillé de se renseigner auprès
des organismes chargés de la conservation ou
de l’exposition afin d’obtenir les coordonnées
de l’artiste, de ses ayants droit ou des sociétés
d’auteurs qui les représentent.
91
125
DROITS D’AUTEUR
126
Musique préexistante
Il s’agit d’œuvres musicales déjà publiées.
Elles peuvent provenir de deux sources :
— D’un disque ou d’une cassette du commerce
ou d’illustration musicale. Une trentaine de
firmes (liste disponible auprès de Film France)
présentent des catalogues de musique spécialement conçus pour l’illustration musicale, où
l’on trouve une large variété d’orchestrations,
de rythmes différents.
— D’un enregistrement réalisé à la demande
du producteur pour son film, voire d’un enregistrement lors du tournage (interprétation
d’un thème musical ou d’une chanson par un
comédien...).
Pour toute musique du répertoire général,
le producteur doit demander et obtenir préalablement l’autorisation de reproduction auprès
de la SACEM-SDRM Bureau de l’audiovisuel ou
dans les délégations régionales, en indiquant
par une simple lettre les œuvres choisies, l’origine de l’enregistrement utilisé et la destination
Musique originale ou de « commande »
Il s’agit de compositions musicales avec
ou sans paroles, spécialement réalisées pour
l’œuvre audiovisuelle. Cette commande est
rémunérée en tant que telle, et l’accord entre le
compositeur (et l’auteur en cas d’œuvre musicale avec paroles) et le producteur réservera
formellement les droits de reproduction et de
représentation publique de l’œuvre originale
dont le compositeur (et éventuellement l’auteur) a fait apport à la SACEM, s’il est représenté
par celle-ci.
MUSIC, CINEMA AND COPYRIGHT
Existing music
This means already published musical
works. They can come from two sources:
— a commercial disk or cassette or a musical
illustration. About 30 firms (the list is available
from Film France) have catalogues of music
specially designed for musical illustration,
containing a broad variety of orchestrations
and different rhythms:
— a recording made at the producer’s request
for his film, even a recording made during filming (performance of a musical theme or a
song by an actor, etc.).
For any music from the general repertoire,
the producer must first ask for and obtain the
reproduction authorization of the SACEM-SDRM
Audiovisual Office or the regional delegations,
indicating in an ordinary letter the works chosen, the origin of the recording used and what
the film is intended for. The SACEM-SDRM
consults the beneficiaries on a case by case basis and even sometimes when they are abroad.
www.sacem.fr
Original soundtrack or music “on order”
These are musical compositions with or
without lyrics, specially produced for the audiovisual work. The order is remunerated as
such and the agreement between the composer (and the author if it is a musical work with
lyrics) and the producer will formally reserve
the reproduction and public performance rights
of the original work which the composer (and
possibly author) has contributed to the SACEM,
if he is represented by it.
Tournage Death in Paradise
BBC1 / Red Planet Pictures
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
INFORMATIONS PRATIQUES / PRACTICAL INFORMATION
MUSIQUE, CINÉMA ET DROIT D’AUTEUR
du film. La SACEM-SDRM consulte les ayants
droit au cas par cas et parfois à l’étranger.
www.sacem.fr
127
91
be prejudicial to the persons filmed. Except
for these two cases, an authorization of the
person being filmed is compulsory. It must include both the description of the shots taken
and the subsequent use to be made of them. To
the extent possible, this authorization must be
given in writing, since proof of consent in the
event of litigation lies with the producer.
La région Guadeloupe vous remercie pour votre créativité
The Guadeloupe regional council would like to thank you for your creativity
Be inspired by Guadeloupe
Note de l’éditeur
Aux termes de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit
(reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation..) sans le consentement de
l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon
sanctionnée par les articles L.335-3 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Editor’s note
In accordance with intellectual property law, any reproduction or representation of this
publication, in full or in part, made by any process whatsoever (reprography, microfilm,
scanning, digitization, etc.) without the consent of the author or his beneficiaries or
assigns, is unlawful and constitutes infringement sanctioned by Articles L.335-3 and
following of the Intellectual Property Code.
LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES
MAIRIE DE(971…)
MISSION CINÉMA – AUDIOVISUEL
DEMANDE D’AUTORISATION DE TOURNAGE
(Ville) le,
P 41 Forêt (Parc National)
Dominique Laban
BLF Impression, Le Haillan – www.blfimpression.fr
P 41 Parc National de Guadeloupe
Comité de pilotage / Steering Committe
Consultants / Consultants
P 43 Côte (BAT)
Fély Kacy-Bambuck (présidente commission Culture du
Film France - Commission nationale du film
P 43 Mangrove (Parc National)
Conseil régional de Guadeloupe)
9, rue du Château, 75010 Paris
P 44 Maison de la Mangrove (BAT)
Nina Gélabale (directrice de la Culture et de la Formation
Crédits photographies / Photography Credits
P 44 Ville de Pointe-à-Pitre (BAT)
Artistique)
P 9 Vieillard (P.Virapin)
P 45 Vestiges, le Moule (BAT)
Rédactions / Editorials
P 10 Les Îles de Guadeloupe (BAT)
P 45 Usine à Jarry (P.Virapin)
Service Arts plastiques, Cinéma, audiovisuel et édition ;
P 11 Forêt (Parc National)
P 46 Fort Napoléon (CTIG)
la commission régionale du film ; le Comité du Tourisme
P 13 Zevallos (BAT)
P 46 Eglise du Moule (BAT)
des Îles de Guadeloupe ; Commission nationale Film France
P 15 Pointe des Châteaux (BAT)
P 47 Habitation le Maulduy (CTIG)
Coordination / Coordination P 16 Restaurant, Gosier (CTIG)
P 47 Île Caret (CTIG)
Myriam Badia, Tony Coco-Viloin, Kelly Palmin, Joël Cabrera,
P 17 Île de Petite-Terre (BAT)
P 48 Matériel de tournage (BAT)
Marie-Line Lavaury
P 17 Plage (BAT)
P 50 Photo de tournage (BAT)
Remerciements / Special thanks
P 18 Carte des îles de Guadeloupe (CTIG)
P 53 Equipe de la série télévisée ‘Death in Paradise’ (BAT)
Laurent Moutou et Frédéric Asdrubal
P 35 Enfants (CTIG)
P 59 Deshaies (BAT)
Éditeur / Editor
P 36 Phare de Vieux-Fort (BAT)
P 67 Lycée (CTIG)
Céline Levillain (Mutandis)
P 36 Paysage volcanique (Parc National)
P 70 Photo de tournage (BAT)
Traductions / Translation
P 37 Cimetière (N.Nabajoth)
P 74 Pont de l’Alliance (BAT)
MOM – Traductions Motte – [email protected]
P.37 Vieux-Habitants (BAT)
P 88 Photo de tournage (BAT)
Création graphique / Graphic design
P 38 Le Dôme de la Soufrière (Parc National)
P 127 Photo de tournage (BAT)
Emeline Vivier – www.emelinevivier.com
P 40 La mangrove (Parc National)
Société de production :
E-mail :
accordé
non-accordé
adresse :
tél. / fax :
mobile :
Directeur de société :
Directeur de production :
Régisseur ou contact :
Bureau de préparation :
E-mail :
adresse :
tél / fax :
LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS
Imprimeur / Printing company
129
128
Cadre réservé à la municipalité*
Direction de la publication / Publication department
PROJET DE PRODUCTION (COCHER LA BONNE CASE) :
cinema
audiovisuel
photo
Titre :
Durée :
Réalisateur :
Nombre de jours de tournage :
Principaux interprètes :
Dates de tournages :
Budget prévisionnel :
Nationalité :
Type de production :
court métrage
long métrage
série TV
fiction TV
film d’école
documentaire
film publicitaire
photo
photo publicitaire
autre à préciser :
FILMING AUTHORIZATIONS
TOWN HALL OF(971…)
CINEMA – AUDIOVISUAL MISSION
FILMING AUTHORIZATION APPLICATION
(Town) (date) ,
Space reserved for the municipality*
Véhicule(s) techniques (Nb total, types et immatriculation) :
Cantine (lieu) :
Ventousage (lieux) :
comédiens (liste obligatoire) :
Groupe électrogène :
Attaché de presse :
Coproduction :
Distributeur :
figurants :
mannequins :
Véhicule(s) de jeu (marques, types, immatriculations..) :
Production company:
E-mail :
granted
refused
address :
tel. / fax :
mobile tel :
Company director:
Production director:
Location manager or contact:
Preparation office:
E-mail :
address :
tel / fax :
LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS
Équipe :
lettre de présentation (obligatoire)
scénario (obligatoire)
synopsis
storyboard
attestation d’assurance (obligatoire)
techniciens (liste obligatoire) :
131
130
LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS
Documents fournis (rayer les mentions inutiles) :
Diffuseur(s) :
PRODUCTION PROJECT (PUT A CROSS IN THE APPROPRIATE BOX):
cinema
audiovisuel
photo
Title:
Length:
Film director:
Number of days of filming:
Principal performers:
Filming dates:
Projected budget:
Nationality:
Type of production:
short
feature length
TV series
TV fiction
school film
documentary
advertising film
photo
advertising photo
other - describe:
Technical vehicle(s) (Total number, types and registration numbers):
Canteen (seating):
Traffic control (places):
Electricity generator:
Press attaché:
Coproduction:
Distributor:
letter of presentation (compulsory)
screenplay (compulsory)
synopsis
storyboard
insurance certificate (compulsory)
technicians (compulsory list):
actors (compulsory list):
extras:
models:
film vehicle(s) (makes, types and registration numbers):
GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY
Team:
01
132
LES AUTORISATIONS DE TOURNAGES / FILMING AUTHORIZATIONS
Documents provided (strike through if not applicable):
Distributor(s):
01
GÉOGRAPHIE / GEOGRAPPHY
J