REVUE DE PRESSE - Lux

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REVUE DE PRESSE - Lux
PRESS-BOOK
Conférence de presse
4 avril 2014
Immobilier de luxe : les acheteurs reviennent en France
Par Anne-Sophie Vion | 03/04 | 15:42 | mis à jour le 04/04 à 11:50
Après deux années difficiles, les acheteurs sont de retour sur le marché immobilier de prestige
tricolore, note une étude de Lux-résidence.com. Une reprise que confirme le réseau Coldwell
Banker France & Monaco, spécialiste du secteur.
Au sein du marché immobilier tricolore, le segment du haut-de-gamme retrouve de l’allant. Depuis le début de
l’année, une reprise d’activité significative se dessine dans l’immobilier de luxe, soutenue par les acheteurs
étrangers. C’est le constat que dresse le site internet lux-residence.com , auteur d’une récente étude sur les
tendances dans l’immobilier de prestige. L’enquête a été réalisée entre le 14 et le 24 mars dernier à partir d’un
panel qualifié de 152 personnes qui cherchent à acheter un bien immobilier de prestige en France d’ici à deux ans.
Cette embellie dans l’immobilier de luxe fait suite à deux années difficiles, marquées par un climat d’instabilité et
d’alourdissement fiscaux, où le nombre d’acheteurs a fortement diminué entre 2012 et 2013 et où les stocks ont
augmenté. Les acheteurs étrangers avaient alors arbitré en faveur d’autres marchés comme Londres, la Toscane, la
Sicile, Miami, New York et Dubaï. Mais, « depuis décembre de l’année dernière, confirme Laurent Demeure,
président du réseau d’immobilier de luxe Coldwell Banker France & Monaco, nous sentons un vrai changement. Les
acheteurs non-résidents, étrangers et français expatriés, reviennent sur le marché de l’immobilier de prestige
français. Ils constatent que les prix sont raisonnables et que les opportunités d’acquisition sont plus nombreuses ». Il
précise : « l es prémices d’un retour de confiance étaient déjà visibles en septembre et octobre dernier. Mais le point
d’orgue a eu lieu au moment de la visite de François Hollande aux Etats-Unis et de son message vis-à-vis des
investisseurs. » L’activité du réseau français du groupe mondial d’immobilier de luxe témoigne de l’amélioration : en
janvier et février, l’activité a triplé en volume et le prix de vente moyen a augmenté de 50 % passant en un an de
1,275 million à 1,938 million d'euros.
Les Français expatriés continuent à investir dans la pierre
S’intéressant au profil des acheteurs de bien immobilier de prestige, cette deuxième édition de l'enquête annuelle
de Lux-résidence.com confirme leur maturité - on note que 73 % des sondés ont plus de 50 ans - et leur aisance
financière, principalement tirée de l’activité professionnelle. Ainsi, 45 % des interrogés bénéficient de revenus nets
annuels de plus de 200.000 euros et 70 % sont des actifs. Ce sont aussi sans conteste des adeptes de la pierre. La
plupart des acheteurs sur le marché de l’immobilier de prestige sont déjà propriétaires et détiennent entre deux et
cinq biens pour 61 % d’entre eux. 13 % comptent même plus de six biens dans leur patrimoine immobilier.
Fait saillant de l’édition 2014 de l’étude, la part des acheteurs de bien de prestige en France qui résident à l’étranger
(36 %) est en hausse de 22 % par rapport à la précédente enquête. Une tendance que l’on retrouve aussi dans le
réseau Coldwell Banker. « De nombreuses familles françaises qui se sont réinstallées en Suisse et en Belgique
continuent cette année à acheter de l’immobilier en France, pays avec lequel elles gardent des liens affectifs forts »,
souligne Laurent Demeure. De leur côté, les « purs » acheteurs étrangers reviennent aujourd'hui sur le marché
français, estimant que les lois fiscales se sont stabilisées. Leurs conseillers financiers et fiscaux ont eu le temps de
fabriquer de nouveaux montages pour optimiser les achats immobiliers de leurs clients en France. Le réseau
Coldwell Banker France & Monaco fait état de 15 ventes à Paris pour des montants compris entre 5 et 10 millions
d’euros et d’une transaction pour fin juin à 25 millions d’euros.
Le locatif à la peine
Par ailleurs, en termes de nationalité représentée parmi sa clientèle d’acheteurs étrangers, aux côtés de la
clientèle traditionnelle des Russes, Coldwell Banker France & Monaco note cette année la percée des Chinois.
Ce que confirme aussi Camille-Yihua Chen, auteur d’un récent ouvrage sur les « Investissements chinois en
France » (*). Dans le segment de l’immobilier un peu moins prestige, le réseau note aussi l'appétit des
investisseurs anglais, mais aussi hollandais, belges, danois et suédois pour l’achat de biens immobiliers en
Charente-Maritime, un marché dont le niveau de prix fait espérer de belles plus-values potentielles.
Autre nouveauté par rapport à 2013, dans le type de projets d’acquisition d’ici à deux ans, l’étude de Luxrésidence.com montre une progression de la part des résidences principales au détriment des investissements
locatifs ou patrimoniaux. Ceux-ci reculent de 20 % à 13 % des intentions d’achats en 2014. « La baisse des
investissements locatifs, s’émeut Laurent Demeure, est inquiétante face aux besoins du marché français. Déjà,
l’an dernier, tous les investisseurs avaient quasiment disparu en raison des signaux négatifs concernant la
location meublée envoyés par les débats parlementaires autour de la loi Alur. Il en était ressorti une énorme
confusion pour nos clients étrangers, qui s’étaient reportés sur le marché anglais. »
Les prix se stabilisent
Sans surprise, en revanche, le logement idéal dans les intentions d’achat prend principalement la figure d’une
propriété ou d’une villa (45 % des acquéreurs), devant l’appartement (27 %) et le château ou le manoir (15 %).
Les autres types de biens (hôtel particulier, loft, propriété équestre et chalet) sont plus rarement recherchés.
Quant à la géographie de l’immobilier de luxe, elle semble également immuable. Les trois régions les plus
convoitées demeurent la Côte d’Azur (Cannes, Cap d’Antibes, Saint-Tropez, Mougins...) pour 35 % des sondés,
la Provence (26 %), la capitale parisienne et ses environs (25 %). Ces trois zones concentrent donc 86 % des
intentions d’achat. C’est aussi la « prime à la mer », les clients privilégiant à Paris une vue sur la Seine et dans
les régions en province concernées la proximité de la mer, d’une rivière ou d’un lac.
Les candidats à l’achat d’immobilier de luxe sont prêts à allouer plus de 1,5 million d’euros à leur projet (pour
42 % d’entre eux). Mais le prix n’est néanmoins pas le critère premier sur ce segment de marché. La qualité du
bâti et de l’architecture, un environnement privilégié et une vue exceptionnelle sont essentiels pour plus de la
moitié des futurs acheteurs.
D’après l’enquête, 86 % des acheteurs croient en la réalisation de leur projet d’ici à un an. S’ils se disent
confiants, c’est parce que le marché leur apparaît aussi beaucoup plus favorable. 69 % des acheteurs haut de
gamme pensent que le moment est propice à l’achat, d’autant que le marché est entre leurs mains (pour 66 %
des sondés).
Si les prix ne sont pas le premier facteur de choix d’un bien, les acheteurs de l’immobilier de prestige ne se
refusent pas la possibilité d’une nouvelle baisse dans les mois à venir (pour 63 % d’entre eux). Pour autant, il ne
s’agit pas d’un effondrement des prix. La baisse devrait rester cantonnée à une fourchette comprise entre - 5 %
et - 10 %, estiment 45 % de l’échantillon. 52 % anticipaient une diminution des prix dans cette amplitude en
2013.
Après une stabilisation, voire un léger recul constaté à Paris intra-muros l’an dernier, et à des baisses en région,
Coldwell Banker France & Monaco anticipe cette année, globalement, une stabilisation des prix dans
l’immobilier de luxe. A Paris notamment, constate le président, « les vendeurs sont redevenus raisonnables
dans leur prix de présentation. » Il cite l’exemple d’un bien présenté à 7 millions d’euros en 2011 et qui est mis
en vente aujourd’hui à 4,9 millions d’euros.
Pour la moitié des futurs acquéreurs interrogés par Lux-résidence.com, la France demeure l’un des pays les
plus attractifs sur le marché de l’immobilier de prestige, en deuxième position derrière l’Espagne et devant les
Etats-Unis.
Lux-Residence.com et Coldwell Banker analysent l'immobilier de
luxe
03/04/2014 09:50
Lux-Residence.com a interrogé environ 250 000 personnes concernant leur souhait
d'acquérir un bien de prestige dans les prochains mois. Ces catégories socioprofessionnelles supérieures ont un regain d'intérêt pour l'immobilier de luxe en 2014,
notamment de la part d'acquéreurs étrangers. Coldwell Banker, spécialisé dans la vente
de biens de prestige, est venu appuyer ces données.
Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France, estime que cette étude est pertinente : "le
bouleversement de la fiscalité a ralenti l'envie des acheteurs de l'immobilier de luxe. Entre 2012 et 2013,
la majorité de nos clients étrangers avaient une position vendeuse et non acheteuse en France. Les
stocks en vente ont explosé en un an".
2014, année charnière ?
Depuis le mois de décembre, les investisseurs étrangers reviennent. "La visite du Président de la
République aux Etats-Unis, avec un discours rassurant vis-à-vis des investisseurs, a changé la donne et
rétablit la confiance dans l'immobilier de prestige français" souligne Laurent Demeure, dont l'entreprise
a triplé son volume de ventes par rapport aux deux premiers mois de l'année 2013. Les personnes avec
un budget important, d'une dizaine de millions d'euros, sont de retour.
Profil des acquéreurs
"70 % des personnes interrogées sont des actifs, qui tirent leurs revenus d'une activité professionnelle. Il
n'y a dans ce secteur que 14 % de primo-accédants et ils sont 61 % à posséder de 2 à 5 biens" note
Severine Amate, responsable de la communication de Lux-Residence. 73 % des potentiels acheteurs ont
plus de 50 ans et 45 % gagnent plus de 200 000 euros nets par an. Ces biens immobiliers leurs servent à
remplacer le financement bancaire le plus souvent. 36 % des personnes résident à l'étranger,
principalement en Belgique, en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis. Il y a un an, elles étaient 22
%. Elles sont 57 % en 2014 a vouloir acquérir un bien de luxe pour en faire une résidence principale
(contre 49 % en 2013). L'investissement locatif ou patrimonial a, quant à lui, baissé de 7 points en un an
(13 % en 2014). Enfin, 86 % des intentions d'achat sont concentrées sur la Côte d'Azur, la Provence et
Paris.
En conclusion, "2014 devrait être une meilleure année pour le marché du haut-de-gamme", puisque 69
% des personnes estiment que c'est le moment d'acheter et 63 % des personnes espèrent une baisse
des prix (entre 5 et 10 %).
Immobilier de prestige: La France à nouveau séduisante
Publié le 4 avril 2014 / Bertrand de Volontat
IMMOBILIER - Les investisseurs fortunés sont de retour à l'achat...
La France retrouve son aura en 2014. Après deux années difficiles de perte d’attractivité avec une
hausse des stocks de biens rares et la baisse du nombre d’acheteurs, le marché redémarre. Pendant
plusieurs mois, les acheteurs habitués à donner leur priorité à l’Hexagone se sont tournés vers Londres,
la Toscane, la Sicile, Miami, New York ou encore Dubaï, selon Lux-Residence.com, lors de la
présentation de leur étude ce jeudi, la France est désormais le deuxième pays le plus attractif, derrière
l'Espagne et devant les Etats-Unis. la France est désormais le deuxième pays le plus attractif, derrière
l'Espagne et devant les Etats-Unis.
L’immobilier «Made in France» sur le rebond
Le changement de discours du gouvernement en 2014 a rouvert la porte aux investisseurs étrangers notamment russes, mais aussi chinois, en forte progression-, et aux Français expatriés fortunés. «Nous
observons une reprise de la demande, notamment depuis la visite encourageante du président
Hollande aux Etats-Unis en février, analyse Laurent Demeure, PDG de Coldwell Banker France &
Monaco, leader mondial de l’immobilier de prestige. Nous assistons au retour de la confiance en la
marque immobilier Made in France.»
«Nous nous en félicitons car un investisseur de prestige est synonyme de création d’emplois sur et
autour de son projet immobilier. Nos stocks ont diminué de 15%», estime-t-il.
En 2014, l’acheteur type est un actif qui gagne plus de 200.000 euros par an et qui dispose déjà d’actifs
dans la pierre (65% d’entre eux). En revanche, seuls 64% des acheteurs potentiels résident en France,
contre 78% en juin dernier. A en croire Lux-residence.com et Logic-immo.com, la fuite des capitaux a
bien eu lieu.
La confiance en l’avenir, indicateur de reprise?
Moins d’un acheteur sur deux (42%) ne dépensera pas plus d’1,5 millions d’euros pour un bien de
prestige, loin des prix d’avant crise. «Les vendeurs deviennent plus raisonnables, ils n’attendent plus
une hausse qui ne reviendra pas», explique Laurent Demeure. Toutefois, en France, le prix ne reste que
le quatrième critère d’achat derrière les exigences de qualité, et de localisation, notamment, la Côté
d’Azur, la Provence et Paris.
Mais avant toute chose, la confiance de ces investisseurs en l’avenir est en hausse. 85% des acheteurs
sont confiants dans l’aboutissement de leur projet, alors que 69% (en hausse de 12 points depuis juin
2013) c’est le moment d’acheter en France, car ils estiment massivement que la situation économique
va se stabiliser dans l’Hexagone. Un véritable indicateur de bonne santé,notamment du marché
immobilier d'ensemble?
Immobilier de prestige : la France séduit à nouveau les acquéreurs !
Prestige Lundi 07 avril 2014 / LeFildeLimmo/BazikPress
Les acheteurs immobiliers de prestige sont de nouveau séduits par la France selon l’étude que vient de
publier le site Lux-residence.com.
PORTRAIT DES ACHETEURS DE BIENS IMMOBILIERS DE PRESTIGE
Une clientèle élitiste et mature
En 2014, le profil des acquéreurs de biens de prestige en France est relativement stable par rapport à
l’année dernière. 73% des acquéreurs de biens haut de gamme sont âgés de plus de 50 ans et bénéficient
pour 45% d’entre eux de revenus nets de plus de 200 000 euros par an. De profil assez mature, ils tirent
leur
richesse principalement d’une activité professionnelle, 70% d’entre eux sont actifs.
Des adeptes de la pierre
En plus de leurs revenus professionnels, la majorité des acquéreurs dispose déjà d’un patrimoine
immobilier,
très conséquent pour certains d’entre eux.
En effet, la plupart des acheteurs sur le marché immobilier du luxe sont déjà propriétaires. Seulement
14% accèdent à la propriété pour la première fois, un fort contraste avec le marché classique où les
primoaccédants
représentent 45% des intentionnistes à l’achat. De plus, 20% d’entre eux ont déjà acquis un bien
immobilier de prestige il y a moins de deux ans (en France ou à l’étranger).
Au global, la majorité des acheteurs d’un bien de luxe (65%) ont plus de deux biens à leur actif. 13%
d’entre eux comptent même plus de six biens dans leur portefeuille immobilier.
Un regain d’intérêt pour la France
Si, en 2014, le portrait de l’acquéreur de bien de prestige en France est très proche de celui observé en
2013. On observe, néanmoins, une nette progression de la part des acquéreurs résidant à l’étranger. Ces
derniers représentent aujourd’hui 36% des acquéreurs de biens de prestige à comparer à 22%, il y a un
an.
BIENS IMMOBILIERS HAUT DE GAMME RECHERCHÉS
Pour 57% des acquéreurs, l’acquisition d’un bien de prestige correspond à une future résidence
principale, une proportion bien moins significative que sur le marché classique (84%). 26% des futurs
achats
cibleraient des résidences secondaires et 13% des investissements patrimoniaux ou locatifs.
Par rapport à 2013, une évolution très nette se profile : la part des résidences principales progressent au
détriment des investissements. En effet, les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont
passés
de 20% à 13% des intentions d’achat.
Près de la moitié (45%) des acquéreurs veulent une propriété ou une villa, 27% un appartement et 15%
un
château. Les autres types de biens (hôtel particulier, loft, propriété équestre et chalet) sont plus rarement
recherchés.
Pour ce qui est du cadre du bien, sans surprise, les trois régions les plus prisées sur le marché de
l’immobilier haut de gamme sont la Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne. Ces trois zones
géographiques concentrent 86% des intentions d’achat. 41% des futurs acquéreurs recherchent, en effet, un
bord de mer et 30% plébiscitent un cadre urbain pour leur prochaine acquisition.
Le budget alloué à l’acquisition de ce bien de prestige est de plus d’1,5 millions d’euros pour 42% des futurs
acheteurs. Le prix n’est, néanmoins, pas un critère premier pour ces acheteurs premium. En effet, la qualité
du bâti, l’environnement et la vue sont les critères prédominants pour plus de la moitié des acquéreurs.
86% croient en la réalisation de leur projet d’ici à un an. Ce degré de confiance contraste avec le
marché classique où seuls 59% sont affirmatifs sur la concrétisation de leur projet à moyen terme.
Laurent Demeure, president & chief executive officer Coldwell Banker France & monaco
« Cette étude confirme l’amélioration du marché français du luxe constatée sur le premier trimestre 2014 qui a été
particulièrement actif avec un retour significatif des non-résidents, étrangers et français expatriés. C’est une bonne
nouvelle car ce marché spécifique anticipe les tendances et joue un rôle de locomotive sur le marché d’ensemble. Cette
analyse est la première qui prouve que les Français qui partent à l’étranger continuent de garder un lien avec leurs pays en
investissant dans l’Hexagone. Le seul point négatif est la nette baisse des projets d’investissements locatifs suite à la loi
Duflot et l’encadrement des loyers »
PERCEPTION & PREVISION DE L’EVOLUTION DU MARCHE DU PRESTIGE
S’ils sont confiants dans la réalisation de leur projet à moyen terme, c’est parce que le marché leur
apparaît beaucoup plus favorable.
69% des acheteurs haut-de-gamme pensent que le moment est propice à une acquisition, ils étaient 57%
à partager cette vision positive un an plus tôt. De plus, ils ont le sentiment que le marché est plus à la faveur
des acheteurs que des vendeurs: 66% pensent qu’il est favorable aux acquéreurs uniquement et 13% sont
plus d’avis d’un rapport équilibré entre acheteurs et vendeurs.
Le marché leur semble d’autant plus à leur avantage qu’ils ont majoritairement (58%) le sentiment d’un
choix étendu sur le segment du luxe, une tendance en rupture avec le marché classique où ils sont 50% à
trouver que le choix de biens est limité.
Si, l’économie française n’est certes pas florissante,ils constatent une tendance à la stabilisation. Près de
85% d’entre eux, estiment que leur situation financière personnelle s’est améliorée ou, au pire, est restée
identique au cours des six derniers mois. Concernant l’évolution du contexte, ils gardent une vision
pessimiste du futur mais de manière moins marquée qu’en 2013. 48% envisagent une dégradation
contre 72% un an plus tôt.
Si les prix ne sont pas le premier facteur de sélection d’un bien, les acheteurs de l’immobilier de prestige ne
se refusent pas la possibilité d’une nouvelle baisse des prix dans les mois à venir. Même s’ils sont moins
nombreux qu’en 2013, ils envisagent majoritairement que les prix continueront de se replier (63% contre
74% en 2013). Néanmoins, la baisse qu’ils prévoient n’est pas aussi importante que l’année dernière. 24%
attendent une baisse de moins de 5% contre 12% un an plus tôt. Pour 45%, la baisse se situerait
plutôt entre 5 et 10% (52% anticipaient une baisse dans cette amplitude en 2013).
Enfin et surtout, entre l’authenticité de sa capitale et le charme de ses villas sur la Côte d’Azur et en
Provence, la France conserve son attrait sur le marché international de l’immobilier de luxe. Pour la moitié
des futurs acquéreurs, la France reste l’un des pays les plus attractifs sur le marché de l’immobilier de
prestige, en deuxième position derrière l’Espagne et devant les Etats-Unis.
L’enquête a été réalisée par le portail d’annonce immobilière haut-de-gamme Lux-résidence.comsur un échantillon exclusif 152
personnes qui cherchent à acheter un bien immobilier de prestige en France d’ici à 2 ans, interrogées du 14 au 24 mars 2014
Immobilier de prestige : retour des acquéreurs sur le marché
français
Publié le 09-04-2014 à 17h14
Selon une étude de Lux-résidence.com, les acheteurs sont de nouveau séduits par la
France. Après la perte d'attractivité de ces dernières années, le marché de l’immobilier
de prestige redémarre.
Après les baisses de prix constatées en 2013, le marché immobilier haut de gamme attire de
nouveau les acquéreurs sur le 1er trimestre 2014, estime le site d'annonces immobilières
spécialisé Lux-residence.com. D’après une enquête réalisée par le site auprès de ses
internautes, 68 % des acheteurs croient en la réalisation de leur projet d'achat dans les 12
prochains mois.
"Le premier trimestre 2014 a été particulièrement actif avec un retour significatif des nonrésidents, étrangers et français expatriés, constate Laurent Demeure, Président de Coldwell
Banker France et Monaco. C’est une bonne nouvelle car ce marché spécifique anticipe
les tendances et joue un rôle de locomotive sur le marché d’ensemble".
63 % des futurs acquéreurs anticipent une poursuite de la baisse des prix : pour 45 % des
sondés, elle est comprise entre 5 % et 10 % et pour 31 % d'entre eux, elle pourrait dépasser
les 10 %. En termes de budget, 23 % des personnes interrogées disposent d'une enveloppe de
2,5 millions d'euros, contre 25 % de moins de 1,5 millions d'euros.
La France en seconde position
D'après Lux-Residence.com, la France est le second pays qui attire le plus d'acquéreurs de
biens d'immobilier de prestige, après l'Espagne et devant les Etats-Unis. 86 % des intentions
d’achat touchent à 3 zones géographiques : la Côte d’Azur appelée Floride Française, la
Provence ou encore la région parisienne. Lorsque le choix se porte sur Paris, les investisseurs
demandent en priorité une vue sur la Seine.
La demande soutenue par les acheteurs étrangers
Dans le contexte de la perte d’attractivité liée notamment à la fiscalité française, les acheteurs
étrangers s’étaient tournés vers d’autres marchés comme Londres, Miami, la Toscane, New
York, la Sicile et Dubaï. Aujourd'hui, "les acheteurs non-résidents, étrangers et français
expatriés sentent que les opportunités d’acquisition sont plus nombreuses, explique Laurent
Demeure. Ce retournement de tendance est en partie du à la visite de François Hollande aux
Etats-Unis et son message aux investisseurs".
Alice Colmart
Immobilier de luxe : la France séduit de nouveau
mercredi 09 avril 2014 Par Aurélie Tachot
Cocorico ! D’après le second volet d’une étude réalisée par Lux-Residence.com, les
acheteurs les plus fortunés envisagent de nouveau d’investir en France, qui figure à la
seconde place des pays les plus attractifs en matière d’immobilier de prestige.
La France aurait-elle retrouvé son aura ? Une étude menée en mars par Lux-Residence.com auprès d’un
échantillon de 152 personnes souhaitant acquérir un bien de prestige révèle que l’Hexagone séduit de
nouveau les acheteurs les plus aisés. Sur le marché immobilier de luxe, la France occupe la seconde
place des pays les plus attractifs, juste derrière l’Espagne et devant les Etats-Unis. "Depuis le mois de
décembre, nous assistons au retour des acheteurs français expatriés à l’étranger, qui sont bien décidés à
profiter des opportunités qu’offre le marché hexagonal, en l’occurrence une offre plus importante de
biens et des prix de nouveau raisonnables", commente Laurent Demeure. Pour le président de Coldwell
Banker France, le pari était loin d’être gagné. "Notre pays a traversé une zone de turbulences qui a
rebuté les acheteurs comme les investisseurs. La loi Alur a envoyé des signaux négatifs et a indirectement
encouragé les acquéreurs à se positionner vers d’autres secteurs comme Londres", précise-t-il. La
confiance envers le marché immobilier français semble toutefois retrouvée : 57 % des sondés projettent
aujourd’hui d’y acheter une résidence principale et 26 % ciblent une résidence secondaire, notamment
sur la Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne, qui concentrent la majorité des intentions d’achat.
Une perception plus optimiste du marché
L’étude indique, par ailleurs, que la perception qu’ont les acheteurs fortunés du marché immobilier
français est plutôt bonne : 69 % estiment que c’est le moment adéquat pour acquérir un bien de
prestige (contre 57 % en 2013) et 66 % pensent que le marché actuel est favorable aux acheteurs. Et
pour cause : d’après ces richissimes porteurs de projets, qui tirent majoritairement leurs revenus d’une
activité professionnelle, de nombreux indicateurs sont au vert. "Selon eux, le choix des biens est étendu,
le contexte économique futur est moins dégradé et les prix sont devenus plus réalistes", résume Séverine
Amate, porte parole de Spir Communication, qui édite Lux-Residence.com. Le prix des biens est
pourtant loin d’être le premier critère de sélection de ces acheteurs premium, dont un quart dispose
d’un budget supérieur à 2,5 millions d’euros. La qualité du bâti, l’environnement et la vue sont les trois
facteurs prédominants pour plus de la moitié des acquéreurs. En plus de prouver que la France jouit
d’une belle renommée à l’international, cette étude laisse entrevoir un frétillement du marché, pour
Laurent Demeure. "Le marché immobilier du luxe est spécifique mais anticipe les tendances et joue un
rôle de locomotive sur le marché d’ensemble", conclut-il.
Immobilier de luxe : les perspectives sont bonnes même si la loi
Duflot gèle les projets d’investissements en France
14/04/2014
« S’ils sont confiants dans la réalisation de leur projet à moyen terme, c’est parce que le marché leur
apparaît beaucoup plus favorable ».
Selon une étude réalisée par lux-residence.com, 69 % des acheteurs haut de gamme pensent que le
moment est propice à une acquisition, alors qu’ils étaient 57 % à partager cette vision positive un an
plus tôt. De plus, ils ont le sentiment que le marché est plus à la faveur des acheteurs que des
vendeurs : 66 % pensent qu’il est favorable aux acquéreurs uniquement et 13 % sont plus d’avis d’un
rapport équilibré entre acheteurs et vendeurs.
Le marché leur semble d’autant plus à leur avantage qu’ils ont majoritairement (58 %) le sentiment
d’un choix étendu sur le segment du luxe, une tendance en rupture avec le marché classique où ils sont
50 % à trouver que le choix de biens est limité. Si, l’économie française n’est certes pas florissante, ils
constatent une tendance à la stabilisation. Près de 85 % d’entre eux estiment que leur situation
financière personnelle s’est améliorée ou, au pire, est restée identique au cours des six derniers mois.
Concernant l’évolution du contexte, ils gardent une vision pessimiste du futur, mais de manière moins
marquée qu’en 2013. 48 % envisagent une dégradation contre 72 % un an plus tôt.
Si les prix ne sont pas le premier facteur de sélection d’un bien, les acheteurs de l’immobilier de
prestige ne se refusent pas la possibilité d’une nouvelle baisse des prix dans les mois à venir. Même
s’ils sont moins nombreux qu’en 2013, ils envisagent majoritairement que les prix continueront de se
replier (63 % contre 74 % en 2013). Néanmoins, la baisse qu’ils prévoient n’est pas aussi importante
que l’année dernière. 24 % attendent une baisse de moins de 5 % contre 12 % un an plus tôt. Pour 45
%, la baisse se situerait plutôt entre 5 et 10 % (52 % anticipaient une baisse dans cette amplitude en
2013).
Enfin et surtout, entre l’authenticité de sa capitale et le charme de ses villas sur la Côte d’Azur et en
Provence, la France conserve son attrait sur le marché international de l’immobilier de luxe. Pour la
moitié des futurs acquéreurs, la France reste l’un des pays les plus attractifs sur le marché de
l’immobilier de prestige, en deuxième position derrière l’Espagne et devant les États-Unis. L’Italie, la
Suisse et l’Angleterre suivent au classement, alors que les pays les plus riches du moment (Singapour,
Émirats Arabes Unis, Hong Kong) ferment le bal.
«Cette étude confirme l’amélioration du marché français du luxe constatée sur le premier trimestre
2014 qui a été particulièrement actif avec un retour significatif des non-résidents, étrangers et français
expatriés. C’est une bonne nouvelle, car ce marché spécifique anticipe les tendances et joue un rôle de
locomotive sur le marché d’ensemble », souligne Laurent Demeure, Président de Coldwell Banker
France et Monaco.
«Cette analyse est la première qui prouve que les Français qui partent à l’étranger continuent de garder
un lien avec leurs pays en investissant dans l’Hexagone. Le seul point négatif est la nette baisse des
projets d’investissements locatifs suite à la loi Duflot et l’encadrement des loyers ».
Immobilier de prestige : Les acheteurs étrangers
reviennent
mardi 15 avril 2014 à 16h57
(LaVieImmo.com) - L’immobilier de luxe français attire à nouveau les investisseurs
étrangers. Selon une étude* récente du site Lux-Residence.com, spécialiste du
secteur, 36 % des personnes envisageant de faire l’acquisition d’un bien de prestige
dans les deux à venir résident hors de France, soit 14 points de plus qu’au début de
l’année 2013.
Sans véritable surprise, les trois régions les plus prisées sur le marché de
l’immobilier haut de gamme sont la Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne.
Ces trois zones géographiques concentrent à elles seules 86 % des intentions d’achat
de biens haut de gamme.
* Enquête menée auprès d’un échantillon exclusif de 152 personnes cherchant à
acheter un bien immobilier de prestige en France d’ici à 2 ans, interrogées du 14 au
24 mars 2014
Immobilier de prestige : Les acheteurs étrangers reviennent
L'immobilier de luxe français attire à nouveau les investisseurs étrangers. Selon une étude* récente
du site Lux-Residence.com, spécialiste du secteur, 36 % des personnes envisageant de faire
l'acquisition d'un bien de prestige dans les deux à venir résident hors de France, soit 14 points de plus
qu'au début de l'année 2013.
Sans véritable surprise, les trois régions les plus prisées sur le marché de l'immobilier haut de gamme
sont la Côte d'Azur, la Provence et la région parisienne. Ces trois zones géographiques concentrent à
elles seules 86 % des intentions d'achat de biens haut de gamme.
* Enquête menée auprès d'un échantillon exclusif de 152 personnes cherchant à acheter un bien
immobilier de prestige en France d'ici à 2 ans, interrogées du 14 au 24 mars 2014
L’immobilier de prestige français séduit à nouveau les
étrangers
16/04/2014
Une dynamique illustrée par les résultats de l’enquête menée par Lux-Residence.com,
portail d’annonces immobilières spécialisé dans les biens de prestige. « Notre étude
révèle une nette progression de la part des acquéreurs résidant à l’étranger, qui
passe de 22 à 36% en l’espace d’un an » souligne Séverine Amate, Responsable
Communication chez Lux-Residence.com.
Par ailleurs, la part des résidences principales progresse au détriment des
investissements : les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont passés
de 20 à 13% en 12 mois. Sans véritable surprise, les trois régions les plus prisées sur
le marché de l’immobilier haut de gamme sont la Côte d’Azur, la Provence et la
région parisienne, concentrant à elles seules 86% des intentions d’achat.
Profil de l’acheteur
36% résident à l’étranger
73% ont + de 50 ans
70% sont des actifs
45% ont un revenu net annuel de +200 000 €
Près d’1/4 cherchent un bien de +2,5 M€
57% cherchent une résidence principale versus 84% sur le marché classique
Le prix : 4ème critère derrière des critères de qualité
Concernant leur ressenti sur l’évolution du contexte économique, les personnes
interrogées affichent un pessimisme plus modéré qu’en 2013 : seul 1 acquéreur sur 2
envisage une dégradation future, contre 7 sur 10 il y a un an.
Complément d’informations via
http://lux-residence.com/fr/infographie/profil-acquereur-bien-de-prestige.php
L’immobilier d’exception français retrouve des couleurs
20 avril 2014
Catégorie: L'actualité de l'immobilier
Chapitre: L'immobilier de prestige
L’immobilier de prestige dans l’Hexagone séduit de nouveau les acquéreurs
Après avoir perdu de son attractivité au cours des deux dernières années, le marché français de
l’immobilier de prestige connaît un redémarrage et a attiré de nouveaux acquéreurs au premier
trimestre 2014. D’après une étude réalisée par le site spécialisé Lux-residence.com auprès
d’internautes entre le 14 et le 24 mars dernier, 68% des acheteurs ont d’ailleurs confiance en la
réalisation de leur projet d’achat dans les 12 prochains mois. Retrouvez notre article de février
dernier : Immobilier de luxe, un marché à deux vitesses.
Un retour significatif des non-résidents sur le marché immobilier d’exception français
En partie à cause de la fiscalité française, de nombreux acheteurs étrangers s’étaient détournés du
marché hexagonal au profit de Londres, de New-York, de la Floride et de Dubaï, ou encore de la
Sicile et de la Toscane. Mais après la baisse des prix observée en 2013, ces acquéreurs nonrésidents – qu’ils soient étrangers ou expatriés – ont bien l’intention de saisir les nouvelles
opportunités qui s’offrent à eux. Selon Laurent Demeure, Président de Coldwell Banker France et
Monaco cité dans un article du site tempsreel.nouvelobs.com, le discours de François Hollande aux
investisseurs américains lors de sa visite officielle en février dernier n’est pas étranger à ce
« renouveau ».
L’immobilier de luxe dans le Sud-est et l’Ile-de-France plébiscités
L’étude de Lux-residence.com révèle par ailleurs que la France est le second pays qui attire le plus
d’acheteurs de biens immobiliers de prestige, après son voisin espagnol mais devant les Etats-Unis.
86% des intentions d’achat sont toutefois concentrées sur trois régions : la Côte d’Azur, la Provence
et la région parisienne. Dans la capitale, qui ne manque pas de biens d’exception et où les vendeurs
semblent être revenus à des prix plus raisonnables, ce sont les appartements avec vue sur la Seine
qui ont la préférence des acquéreurs.
Publié par Sarah Léon
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014
Parce qu’il n’est pas bien vu, en France, d’afficher l’étendue de ses biens, la discrétion de ces spécialistes fait
recette
Ambre Delage
La clientèle étrangère de biens immobiliers de luxe revient investir en France, après une période de disette
faisant suite aux dernières élections présidentielles. Et c’est tant mieux. Mais appliquant à la lettre
l’apologue “Pour vivre heureux, vivons cachés”, ces étrangers fortunés et les vendeurs de biens d’ultra-luxe
préfèrent réaliser leurs transactions en toute discrétion. Depuis une poignée d’années, ces biens sont vendus
en marge du marché classique de l’immobilier et intègrent un marché de niche baptisé off-market. Un
métier à part, dans lequel les mondanités et le carnet d’adresses ont presque plus d’importance que de
véritables connaissances en immobilier. Ou comment réaliser des transactions vertigineuses en allant à
contre-pied des fondamentaux du commerce.
Après des baisses constatées en 2013, l’immobilier de prestige attire de nouveaux les acquéreurs au premier
trimestre 2014. C’est le constat fait notamment par Lux-residence.com, portail d’annonces immobilières
spécialisé dans les biens de prestige, en avril dernier. “Notre étude révèle une nette progression de la part
des acquéreurs résidant à l’étranger, qui passe de 22 à 36 % en l’espace d’un an. Ceci confirme l’attrait pour
l’immobilier made in France”, souligne Séverine Amate, responsable communication chez Luxresidence.com. Par ailleurs, la part des résidences principales progresse au détriment des investissements.
En effet, les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont passés de 20 % à 13 % des intentions
d’achat en 12 mois. Et pour cause. Effrayés par une fiscalité française agressive, les acheteurs de biens de
luxe ont préféré, depuis les dernières élections présidentielles, investir à Sydney, Londres ou encore New
York. Dans le même temps, les fortunes hexagonales, directement impactées par la fameuse taxe des 75 %,
ont préféré se séparer de leurs biens immobiliers français pour s’en aller vers des cieux fiscaux plus
cléments. Et qui dit plus de biens à la vente, dit baisse des prix. C’est ainsi que les biens dits de prestige,
c’est-à-dire dont la valeur est supérieure à 2 millions d’euros, ont encaissé une baisse de l’ordre de 10 %. Au
final, Paris et ses biens de luxe deviendraient presque cheap avec leur prix moyen au m² situé à
15 000 euros, alors que Londres flirte allègrement avec les 36 530 euros/m² ! Une baisse qui profite
aujourd’hui aux acheteurs étrangers, conscients que finalement, la politique fiscale française ne les concerne
pas.
Prestige, ultra-luxe et discrétion
“L’immobilier ultra-luxe est un marché de niche qui double chaque année, mais qui reste confidentiel. Bien
qu’il soit difficile de donner un chiffre précis, on constate sur le terrain une augmentation des ventes sur ce
segment par rapport à l’année dernière. Les transactions auraient doublé selon les confrères, et nous faisons
le même constat. De 8 l’an dernier, nous serons à environ 15 transactions abouties cette année… Le tiers
d’entre elles échappant à l’inscription chez le notaire”, analyse Balkys Chida-Klewer, directeur d’affaires chez
Barnes Biens d’Exception.
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014 - SUITE
Car les HNWI (High Net Worth Individuals), ces élites qui détiennent un montant disponible de plus
d’1 million de dollars, ne sont pas toujours disposés à étaler leurs biens – ni leurs intentions d’achat d’ailleurs
– sur la place publique. “Pour vivre heureux, vivons cachés”, disait le fabuliste Jean-Pierre Claris de Florian.
Un apologue que cette clientèle élitiste a fait sienne, y compris en matière de biens immobiliers. Car qui dit
biens immobiliers de prestige dit espèces sonnantes et trébuchantes. À titre de comparaison, un bien
“classique” à Paris se vend, en moyenne, 420 000 euros, tandis qu’un bien de prestige avoisine sans rougir
les 2 millions d’euros. “Les biens hyperluxe, c’est-à-dire vraiment exceptionnels, oscillent eux entre 4 millions
et 100 millions d’euros”, déclare Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau, société spécialisée dans
l’immobilier de luxe, appartenant au réseau Christie’s.
Or, ces biens-là, ce sont justement ceux dont on ne parle pas. Ceux qui trouvent acheteurs, bien sûr, mais qui
sont négociés sous le manteau, de la main à la main, sans qu’aucune annonce dans un magazine spécialisé
dans l’immobilier, aucun site Internet, même celui d’une agence immobilière, ni aucun communiqué que ce
soit, n’en fasse état, ni avant, ni pendant, ni après la transaction. Ces biens-ci font partie d’un marché de
l’immobilier parallèle : le “off-market”. Autrement dit, un produit qui n’apparaît sur aucun support Web ou
papier destiné au grand public, un bien exceptionnel susceptible de plaire à une clientèle étrangère,
physique ou morale, mais qui n’est pas à la vente… et le devient à un certain prix. Il revient donc à
l’intermédiaire off-market d’aiguiser la demande et d’aller chercher l’offre.
Douce France
La crise systémique des subprimes en 2007 a changé la donne du marché. Les acheteurs de biens “über”,
c’est-à-dire ultra-luxe, se sont mis, plus que jamais, à avoir soif de discrétion. D’autant que la plupart desdits
acheteurs désirent investir en France pour diversifier leurs actifs ou par simple coup de cœur, certes, mais
pas seulement. Bien souvent en effet, ces achats haut de gamme sont motivés par des transferts de capitaux
d’étrangers n’ayant plus nécessairement confiance dans leurs gouvernements respectifs. Il s’agit donc en
priorité d’acheteurs russes, chinois, mais également, dans une moindre mesure, maghrébins, surtout depuis
le Printemps arabe en décembre 2010.
En avril 2014, s’est par exemple transféré en un mois l’équivalent d’une année de capitaux russes vers
l’étranger, suite aux graves tensions en Ukraine… au point de mettre à mal l’économie russe. Acheter en
France, c’est aussi obtenir des visas permanents permettant aux enfants d’étudier dans de bonnes écoles,
voire d’obtenir la nationalité d’un pays stable et démocratique. On comprend ainsi que, pour les acheteurs,
confidentiel rime, de fait, avec exceptionnel. “Cela fait environ 3 ou 4 ans que Barnes fait du off-market, tout
simplement parce que ce sont nos acquéreurs, parfois très connus, qui nous l’ont demandé. Ils souhaitaient
plus de confidentialité. Et la tendance se renforce un peu plus chaque jour.
Mais en fonction de la nationalité des acquéreurs, les choses peuvent beaucoup varier. Les Chinois, par
exemple, ont un grand besoin d’être rassurés et, pour ce faire, le bien qu’ils briguent doit être reconnu et
cité dans un organe de référence. Tous les autres étrangers, eux, considèrent que les biens d’exception,
surtout en France, doivent absolument rester confidentiels”, détaille Balkys Chida-Klewer.
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014 - SUITE
L’argent, sujet tabou
Pour les vendeurs, en revanche, les motivations sont un peu différentes. Taire la mise en vente d’un
appartement avec vue sur la Tour Eiffel ou d’un hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris, c’est
s’affranchir de la curiosité de la famille, des voisins, du conjoint, voire… du fisc ! Les vendeurs, pour la
plupart Français, pensaient également jusque-là que communiquer sur la vente d’un bien permettait de le
vendre plus facilement. “Mais dès lors que ces biens, même exceptionnels, sont mis en avant, ils sont
galvaudés, et ne peuvent plus se targuer d’être rares. Ils perdent alors de leur superbe et, dans le même
temps, près de 20 % de leur valeur !”, explique Balkys Chida-Klewer.
“En France, l’argent est un sujet hautement tabou. Et l’actualité économique pousse les vendeurs à être
encore plus discrets qu’en temps normal”, analyse Harold Parisot, dirigeant de Harold Parisot Conseils. Ce
dernier, fort d’une expérience dans le monde de l’assurance de luxe pour clients fortunés, a créé il y a 4 ans
la première société d’intermédiation sur le marché français, destinée à une clientèle privée. Son travail ?
Mettre en relation vendeurs de biens exceptionnels et acheteurs détenteurs de comptes en banque
exceptionnels. Sans que personne, à part les principaux intéressés et leurs intermédiaires directs, ne soit au
courant.
“Il y a beaucoup de concurrence dans le haut de gamme, et cette concurrence est très bien placée. Je devais
donc me différencier. Or, l’énorme différence entre un bien off et un bien on, c’est la discrétion. Les
acheteurs étrangers veulent des produits auxquels personne d’autre n’a accès. Or, dans les agences
immobilières, même dans le luxe, du moment que le bien est visible par le commun des mortels, ce n’est
plus un bien pour eux”. De fait, Harold Parisot a fait de l’immobilier off-market son cœur de métier.
Le bon intermédiaire : réseau et mimétisme
Mais n’est pas vendeur de biens d’exception off-market qui veut. Ainsi, pour Charles-Marie Jottras, “cette
discrétion nécessaire à la vente de certains biens vraiment exceptionnels a toujours existé. La différence,
c’est que nous, nous n’utilisons pas cette expression. Mais ce genre de transaction, pour nous qui nous
appuyons sur le réseau Christie’s, est habituel depuis bien longtemps”. Le réseau, c’est bien de cela qu’il
s’agit. Nul n’est besoin d’être un professionnel de l’immobilier pour devenir un vendeur off-market
prolifique. Ses meilleurs atouts ? Son carnet d’adresses et un sens inné du mimétisme. “Il est évidemment
beaucoup plus compliqué de vendre du off-market que de vendre du classique. Le off-market nécessite
d’aller chercher à la fois le bien et l’acheteur. De plus, dans le haut de gamme, et à plus forte raison dans
l’ultra-luxe, il faut avoir un niveau culturel et un discours adapté. A contrario, un bien classique se vend
presque de lui-même. Souvent, une annonce bien faite et de belles photos sur Internet suffisent à
déclencher la vente”, souligne Balkys Chida-Klewer.
Barnes dispose même d’un département de recherche dont le but est de débusquer les potentiels clients
fortunés. En d’autres termes, il s’agit de ne pas faire tache parmi l’élite. “Je ne suis pas agent immobilier.
Mes clients, je leur ressemble, c’est vital dans le off-market. Je fréquente les mêmes lieux, nous avons des
amis en commun… La seule chose qui me distingue d’eux, c’est que je n’ai pas leur fortune”, s’amuse Harold
Parisot. Ajoutez à cela le soutien sans faille d’avocats fiscalistes, de family offices et de banques privées, et
vous obtenez des transactions dont les chiffres donnent le vertige.
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014 - SUITE
Business model : volume ou real off-market ?
Des montants qui font rêver les apprentis agents immobiliers. Certes, un agent spécialisé dans l’immobilier
de luxe off-market se rémunérera sur la même base de commissions qu’un agent classique, soit environ 3 à
7 % selon le montant de la transaction. Et en l’occurrence, plus le montant est élevé, plus la commission
baisse. Mais une transaction à 40 millions d’euros, même à 3 % de commission, rapporte quand même
quelque 1,2 million d’euros !
Si les gros acteurs tels que Féau, Barnes, Coldwell Banker ou encore John Taylor, proposent donc presque
naturellement à leurs richissimes – et bien souvent exposés – clients, ce type de transaction “discrète”, ils
ont avant tout pour principale mission de faire du volume. Et pour cause, chez Daniel Féau par exemple,
“notre stock est passé de 3,5 milliards à 5,7 milliards d’euros depuis les dernières élections présidentielles.
Nous avons rentré 500 nouveaux biens en 6 mois et avons aujourd’hui environ 1 350 biens à la vente”,
énumère Charles-Marie Jottras. Impossible donc de faire du volume en ne faisant que du off-market, ce
dernier étant totalement aux antipodes des fondamentaux du commerce. Alors vendre en douce, oui.
Mais n’exposer aucun de ces biens exceptionnels… non ! C’est la raison pour laquelle Barnes distingue “offmarket” et “real off-market”. Car les biens off-market sont, en l’occurrence, tous réunis dans un catalogue
luxueux destiné aux quelque 3 000 clients les plus fortunés à travers le monde. Le real off-market, lui, ne fait
l’objet d’aucune publication. “Cela nous est très compliqué d’appeler un acheteur potentiel si nous n’avons
pas le début d’un quelque chose à lui montrer pour qu’il se déplace afin de visiter un bien, justifie Balkys
Chida-Klewer. Nous sommes donc quand même obligés de créer un fichier off-market qui nous sert de
vitrine… Une manière de dire à nos clients : voyez ce que nous pouvons vous proposer en off-market,
imaginez que nous avons encore plus prestigieux en real off-market.” Une manière de procédé qui va
totalement à contre-courant de celle d’un Harold Parisot, qui préfère soigner son carnet d’adresses, son nerf
de la guerre, en allant de réceptions mondaines en réceptions mondaines, de bouche-à-oreille en
cooptation.
Et paradoxalement, il n’y a guère qu’en s’exposant un peu dans les médias que ces professionnels de la
confidentialité et de la discrétion peuvent espérer multiplier le nombre annuel de leurs transactions : “les
grandes agences font du volume. Moi je réalise entre 2 et 4 transactions par an ! Si j’étais plus connu, je
ferais sans doute bien plus de ventes, donc en toute logique, je dois, moi, être un minimum exposé… Mais ce
n’est pas complètement illogique. Regardez les banques privées, elles font de la publicité, mais à aucun
moment elles ne parlent de leurs clients…”, se défend Harold Parisot.
Reste que ce phénomène, pour des raisons fiscales et parce qu’il y a, en France, une véritable volonté
politique et sociale de continuer à faire la chasse aux sorcières, pourrait bien aller en s’amplifiant. En
témoigne le nombre d’acteurs en immobilier off-market, à l’instar d’Harold Parisot, qui se déclarent
aujourd’hui sur la Toile. Follie’s, Immobilière Clément, Unik & Luxury… tous mettent en avant leur capacité à
opérer des transactions en toute confidentialité.
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014 – SUITE ET FIN
Définition
Les critères de l’exception
Certes, il est difficile d’imaginer un bien immobilier d’exception dont la fourchette de prix serait située en
deçà des 2 millions d’euros. Mais au-delà de toute considération financière, un bien d’exception, de prestige
ou de luxe, appelez-le comme vous voulez, se doit de répondre à certains critères immuables et, surtout,
absolument incontournables.
Ainsi, l’emplacement doit-il être non seulement indiscutable, à l’instar de l’avenue Montaigne à Paris qui
reste, pour les professionnels du métier, une valeur sûre, mais aussi à la mode. La résidence de One Hyde
Park à Londres est ainsi devenue the place to be des plus grosses fortunes de la planète, et détient le record
de l’appartement le plus cher jamais vendu dans la capitale anglaise, au début du mois de mai : 188 millions
d’euros pour un appartement en duplex de 1 500 m2 !
Autre critère incontournable : la vue. Pas de biens d’exception sans une vue dégagée, voire sans une vue sur
un monument emblématique tel que la Tour Eiffel ou la Seine. Ainsi, sur le site Internet de Daniel Féau, un
duplex de 524 m2 donnant sur la Tour Eiffel, le Louvre et la Place de la Concorde, est à vendre 16,4 millions
d’euros.
Les matériaux et équipements, intérieurs et extérieurs ont, eux aussi, une grande importance. Marbre,
climatisation, pierre de taille sculptée, immeubles signés par un architecte de renom… À titre d’exemple, le
One 57, à New York, un immeuble construit par l’architecte français Jean Nouvel dont les appartements
s’arrachent à prix d’or, est l’immeuble d’habitation le plus cher de la Grosse Pomme. D’ailleurs, les
architectes DPLG ou les architectes d’intérieur français sont généralement un gage d’excellence à l’étranger.
Les prestations des immeubles ou appartements d’exceptions doivent également répondre aux normes les
plus pointues en matière de sécurité et de services : parties communes ultra-luxueuses, dogman et portier
en livrée, conciergerie intégrée… “Malheureusement, même si des efforts sont observables chaque année,
en l’espèce, Paris est bonne dernière”, constate Balkys Chida-Klewer, directeur d’affaires chez Barnes Biens
d’Exception.
Enfin, dernier critère essentiel, et non des moindres : l’orientation. Car en fonction du pays d’origine de
l’acheteur – rappelons qu’au-delà de 5 millions d’euros, les acquéreurs sont à 100 % étrangers – ce n’est pas
forcément le sud qui obtiendra un maximum de suffrages. Ainsi, pour les Chinois et les musulmans (pays du
Golfe, Malaysiens, Indonésiens, Turcs, etc.), un bien doit être orienté, de préférence, à l’est. Pour les
premiers parce que l’est est la marque du levant, pour les seconds parce que le bien sera ainsi orienté vers
La Mecque. Le nord peut lui aussi devenir une orientation privilégiée, notamment pour les ressortissants
d’Amérique du sud ou du Maghreb qui, eux, subissent le soleil toute l’année. Certains acquéreurs accordent
même une importance toute particulière à l’équilibre des énergies. Pour les Asiatiques, les cinq éléments du
Feng Shui (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau), s’ils sont réunis en un même lieu, leur garantissent une
meilleure qualité de vie et de santé, voire une excellente rentabilité pour leurs locaux commerciaux. Pas
difficiles, les acheteurs étrangers… mais exigeants certainement !
Publié le 19/06/2014 | Mots clés : Les dossiers, Gestion privée & patrimoine, Luxe & raffinement
Art de vivre & patrimoine
Immobilier de prestige, les intermédiaires off-market
Publié le 19/06/2014 – SUITE ET FIN
Définition
Les critères de l’exception
Certes, il est difficile d’imaginer un bien immobilier d’exception dont la fourchette de prix serait située en
deçà des 2 millions d’euros. Mais au-delà de toute considération financière, un bien d’exception, de prestige
ou de luxe, appelez-le comme vous voulez, se doit de répondre à certains critères immuables et, surtout,
absolument incontournables.
Ainsi, l’emplacement doit-il être non seulement indiscutable, à l’instar de l’avenue Montaigne à Paris qui
reste, pour les professionnels du métier, une valeur sûre, mais aussi à la mode. La résidence de One Hyde
Park à Londres est ainsi devenue the place to be des plus grosses fortunes de la planète, et détient le record
de l’appartement le plus cher jamais vendu dans la capitale anglaise, au début du mois de mai : 188 millions
d’euros pour un appartement en duplex de 1 500 m2 !
Autre critère incontournable : la vue. Pas de biens d’exception sans une vue dégagée, voire sans une vue sur
un monument emblématique tel que la Tour Eiffel ou la Seine. Ainsi, sur le site Internet de Daniel Féau, un
duplex de 524 m2 donnant sur la Tour Eiffel, le Louvre et la Place de la Concorde, est à vendre 16,4 millions
d’euros.
Les matériaux et équipements, intérieurs et extérieurs ont, eux aussi, une grande importance. Marbre,
climatisation, pierre de taille sculptée, immeubles signés par un architecte de renom… À titre d’exemple, le
One 57, à New York, un immeuble construit par l’architecte français Jean Nouvel dont les appartements
s’arrachent à prix d’or, est l’immeuble d’habitation le plus cher de la Grosse Pomme. D’ailleurs, les
architectes DPLG ou les architectes d’intérieur français sont généralement un gage d’excellence à l’étranger.
Les prestations des immeubles ou appartements d’exceptions doivent également répondre aux normes les
plus pointues en matière de sécurité et de services : parties communes ultra-luxueuses, dogman et portier
en livrée, conciergerie intégrée… “Malheureusement, même si des efforts sont observables chaque année,
en l’espèce, Paris est bonne dernière”, constate Balkys Chida-Klewer, directeur d’affaires chez Barnes Biens
d’Exception.
Enfin, dernier critère essentiel, et non des moindres : l’orientation. Car en fonction du pays d’origine de
l’acheteur – rappelons qu’au-delà de 5 millions d’euros, les acquéreurs sont à 100 % étrangers – ce n’est pas
forcément le sud qui obtiendra un maximum de suffrages. Ainsi, pour les Chinois et les musulmans (pays du
Golfe, Malaysiens, Indonésiens, Turcs, etc.), un bien doit être orienté, de préférence, à l’est. Pour les
premiers parce que l’est est la marque du levant, pour les seconds parce que le bien sera ainsi orienté vers
La Mecque. Le nord peut lui aussi devenir une orientation privilégiée, notamment pour les ressortissants
d’Amérique du sud ou du Maghreb qui, eux, subissent le soleil toute l’année. Certains acquéreurs accordent
même une importance toute particulière à l’équilibre des énergies. Pour les Asiatiques, les cinq éléments du
Feng Shui (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau), s’ils sont réunis en un même lieu, leur garantissent une
meilleure qualité de vie et de santé, voire une excellente rentabilité pour leurs locaux commerciaux. Pas
difficiles, les acheteurs étrangers… mais exigeants certainement !
Publié le 19/06/2014 | Mots clés : Les dossiers, Gestion privée & patrimoine, Luxe & raffinement
L’IMMOBILIER DE PRESTIGE TENDANCES & PRÉVISIONS
21 juin 2014 in Actualites, Sotheby's Realty
Enquête menée auprès d’un échantillon exclusif d’acquéreurs de biens immobiliers de prestige
LES ACHETEURS IMMOBILIERS DE PRESTIGEDE NOUVEAU SÉDUITS PAR LA FRANCE
Depuis début 2014, le marché français de l’immobilier de prestige affiche une reprise significative qui
s’explique notamment par le retour des acheteurs résidant à l’étranger. Une dynamique illustrée par les
résultats de l’enquête menée par le portail d’annonces immobilières spécialisé dans les biens de prestige,
Lux-Residence.com, et qui peint le portrait de ces investisseurs très exigeants. « Notre étude révèle une
nette progression de la part des acquéreurs résidant à l’étranger, qui passe de 22 à 36 % en l’espace d’un an.
Ceci confirme l’attrait pour un « Immobilier made in France » souligne Séverine Amate, Responsable
Communication chez Lux-Residence.com. Par ailleurs, la part des résidences principales progresse au
détriment des investissements. En effet, les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont passés de
20% à 13% des intentions d’achat en 12 mois. Sans véritable surprise, les trois régions les plus prisées sur le
marché de l’immobilier haut de gamme sont la Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne, concentrant
à elles seules 86% des intentions d’achat.
Concernant leur ressenti sur l’évolution du contexte économique, les personnes interrogées affichent un
pessimisme plus modéré qu’en 2013 car seul 1 acquéreur sur 2 (48%) envisage une dégradation future,
contre 7 sur 10 (72%) il y a un an.
PORTRAIT DES ACHETEURSDE BIENS IMMOBILIERS DE PRESTIGE
Une clientèle élitiste et mature
En 2014,le profil des acquéreurs de biens de prestige en France est relativement stable par rapport à l’année
dernière. En effet, 73% des acquéreurs de biens haut de gamme sont âgés de plus de 50 ans et bénéficient
pour 45% d’entre eux de revenus nets de plus de 200 000 euros par an. De profil assez mature, ils tirent leur
richesse principalement d’une activité professionnelle (7 acquéreurs sur 10 sont actifs).
Des adeptes de la pierre
En plus de leurs revenus professionnels, la majorité des futurs acquéreurs dispose déjà d’un patrimoine
immobilier. Seulement 14% d’entre eux accèdent à la propriété pour la première fois, ce qui dénote d’un
fort décalage avec le marché classique où les primoaccédants représentent 45% des intentionnistes à l’achat.
De plus, 20% d’entre eux ont déjà acquis un bien immobilier de prestige sur les deux dernières années (en
France ou à l’étranger). D’une manière générale, la majorité des acheteurs d’un bien de luxe (65%) a plus de
deux biens à son actif. A noter que 13% d’entre eux comptent plus de six biens dans leur portefeuille
immobilier.
Un regain d’intérêt pour la France
Si, en 2014, le portrait de l’acquéreur de bien de prestige en France est très proche de celui observé en
2013, on remarque néanmoins une nette progression de la part des acquéreurs résidant à l’étranger. Ces
derniers représentent aujourd’hui 36% des acquéreurs de biens de prestige (contre 22% il y a un an). Ils
résident pour l’essentiel en Belgique, en Suisse, en Allemagne ou encore aux Etats-Unis.
36% résident à l’étranger
65% ont déjà + de 2 biens en portefeuille
20% ont acquis un bien de prestige au cours
des 2 dernières années
73% ont+de50ans
70% sont des actifs
45% ont un revenu net annuel > 200 000 €
L’IMMOBILIER DE PRESTIGE TENDANCES & PRÉVISIONS
21 juin 2014 in Actualites, Sotheby's Realty
SUITE
PROFIL DE L’ACHETEUR DE BIEN IMMOBILIER DE PRESTIGE
Base : 152 acquéreurs d’un bien immobilier de prestige d’ici à 2 ans
BIENS IMMOBILIERS HAUT DE GAMME RECHERCHÉS
Pour 57% des acquéreurs, l’achat d’un bien de prestige correspond à une future résidence principale,
contrairement au marché classique où ils sont plus de 84%. Ainsi, 26% des futurs achats cibleraient des
résidences secondaires et seuls 13% des investissements patrimoniaux ou locatifs.
Par rapport à 2013, il en ressort donc que la part des résidences principales progresse au détriment des
investissements. En effet, les projets d’investissements locatifs et patrimoniaux sont passés de 20% à 13%
des intentions d’achat. Concernant la typologie des biens ciblés, près de la moitié des acquéreurs (45%)
recherche une propriété ou une villa, 27% un appartement et 15% un château. Les autres types de biens
(hôtel particulier, loft, propriété équestre, chalet…) sont plus rarement recherchés.
Sans véritable surprise, les trois régions les plus prisées sur le marché de l’immobilier haut de gamme sont la
Côte d’Azur, la Provence et la région parisienne.
Ces trois zones géographiques concentrent à elles seules 86% des intentions d’achat.
A cet égard, 41% des futurs acquéreurs recherchent un bord de mer alors qu’ils sont 30% à plébisciter un
cadre urbain pour leur prochaine acquisition.
Le budget alloué à l’acquisition de ce bien de prestige est de plus d’1,5 millions d’euros pour 42% des futurs
acheteurs. « Le prix n’est, néanmoins, pas un critère prioritaire pour ces acheteurs premium pour qui, la
Près d’1/4cherchent un bien > 2,5 millions
85%sont confiants dans l’aboutissement de leur projet
Le prix : 4ème critère derrière des critères de qualité
57% cherchent une résidence principale versus 84% sur le marché classique
86% des intentions d’achat concentrées sur la Côte d’Azur, la Provence et Paris
PERCEPTION & PREVISION DE L’EVOLUTION DU MARCHE IMMOBILIER DE PRESTIGE
S’ils sont confiants quant à la réalisation de leur projet à moyen terme, c’est parce que le marché leur
semble beaucoup plus favorable. En l’occurrence, 69% des acheteurs haut-de-gamme pensent que le
moment est propice à une acquisition, alors qu’ils n’étaient que 57% à partager cette vision positive un an
plus tôt.
De plus, ils ont le sentiment que le marché est plus à la faveur des acheteurs que des vendeurs : 66%
pensent qu’il est favorable aux acquéreurs uniquement et 13% sont plus d’avis d’un rapport équilibré entre
acheteurs et vendeurs.
Le marché leur semble d’autant plus à leur avantage qu’ils ont majoritairement (58%) le sentiment d’un
choix étendu sur le segment du luxe, une tendance en rupture avec le marché classique où ils sont 50% à
trouver que le choix de biens est limité. Dans un autre registre, près de 85% d’entre eux, estiment que leur
situation financière personnelle s’est améliorée ou, au pire, est restée identique au cours des six derniers
mois. Concernant l’évolution du contexte économique, ils affichent un pessimisme plus modéré qu’en 2013
car seul 1 acquéreur sur 2 (48%) envisage une dégradation future, contre 7 sur 10 (72%) il y a un an.
L’IMMOBILIER DE PRESTIGE TENDANCES & PRÉVISIONS
21 juin 2014 in Actualites, Sotheby's Realty
SUITE ET FIN
LEUR PROJET D’ACQUISITION SUR LE MARCHÉ DU LUXE
Base : 152 acquéreurs d’un bien immobilier de prestige d’ici à 2 ans
qualité du bâti, l’environnement et la vue sont les critères prédominants pour plus de la moitié des
acquéreurs. » explique Séverine Amate, Responsable Communication chez Lux-Residence.com.
A souligner que 86% croient en la réalisation de leur projet d’ici à un an. Ce ressenti contraste fortement
avec le marché classique où seuls 59% sont affirmatifs sur la concrétisation de leur projet à moyen terme.
De l’investissement locatif et patrimonial de20%à13%en1an
si le prix ne constitue pas le premier facteur de sélection d’un bien, les acheteurs de l’immobilier de prestige
ne se refusent pas la possibilité d’une nouvelle baisse des prix dans les mois à venir. Même s’ils sont moins
nombreux qu’en 2013, ils envisagent majoritairement que les prix continueront de se replier (63% contre
74% en 2013). Néanmoins, la baisse qu’ils prévoient n’est pas aussi importante que l’année dernière, or,
24% d’entre eux attendent une baisse de moins de 5% (contre 12% un an plus tôt). Pour 45% d’entre eux, la
baisse se situerait plutôt entre 5 et 10% (52% anticipaient une baisse de cette amplitude en 2013).
Enfin et surtout, entre l’authenticité de la capitale parisienne et le charme de ses villas sur la Côte d’Azur et
en Provence, la France conserve son attrait sur le marché international de l’immobilier de luxe. Pour la
moitié des futurs acquéreurs, l’hexagone reste l’un des pays les plus attractifs sur le marché de l’immobilier
de prestige, en deuxième position derrière l’Espagne et devant les Etats-Unis.
LES PAYS LES PLUS ATTRACTIFS
Sur le marché international de l’immobilier de prestige, quels sont, selon vous, les trois pays les plus
attractifs actuellement ?
ESPAGNE 51% FRANCE 48% ÉTATS-UNIS 42% ITALIE 31% SUISSE 24% ANGLETERRE 18% SINGAPOUR 9%
ÉMIRATS ARABE UNIS 8% HONG-KONG 6% AUTRES* 7% NSP 13%
Quel est le profil d'un acquéreur d'un bien immobilier de prestige ?
A quoi ressemble un acquéreur d'immobilier de prestige ? Dressons son profil grâce à
la dernière étude réalisée par Lux-Résidence.com avec le réseau Coldwell Banker.
Les prix immobiliers ont bondi de 196 % dans le 1er arrondissement, de 234 % dans le
4ème arrondissement, de 179 % dans le 5ème arrondissement, de 167 % dans le 6ème
arrondissement et de 178 % dans le 7ème arrondissement. GABRIEL STEPHAN/SIPA
La majorité des acquéreurs (56 %) pensent que le moment est opportun pour acheter
un bien immobilier haut de gamme en France, selon Laurent Demeure, président de
Coldwell Banker. Mais qui sont ceux qui peuvent s'offrir ces biens ? Le site d'annonces
immobilières spécialisé Lux-Residence.com s'est penché sur la question, en
collaboration avec le réseau d'agences immobilières Coldwell Banker.
Tout d'abord, 73 % d'entre eux ont plus de 50 ans. Pour la plupart, ils disposent d'actifs
dans la pierre et possèdent déjà entre deux et cinq biens (61 %). Présentant de
confortables revenus, 45 % de ces acheteurs touchent 200.000 euros par an, ils sont
actifs à 70 % : cadres, profession libérale, profession intellectuelle supérieure… Viennent
ensuite les retraités (25 %).
Devant l'appartement et le château ou le manoir, la villa est privilégiée par 45 % des
acquéreurs. La résidence principale (57 %) fait partie de leur requête lorsque 26 %
considèrent que c'est une résidence secondaire et que 13 % d'entre eux l'a voient
comme un investissement patrimonial ou locatif. Seuls 14% des acquéreurs sont des
primo-accédants, alors qu'ils sont 45 % sur le marché classique de l'immobilier. Côté
prix, ¼ des acquéreurs ont un budget de 2,5 millions d'euros.
Si, en 2014, le portrait de l'acquéreur de bien de prestige en France est très proche de
celui observé en 2013, l'étude constate une progression importante de la part des
acquéreurs résidant à l'étranger. Ils représentent aujourd'hui 36% des acquéreurs de
biens de prestige contre 22 %, il y a un an.
Immobilier de luxe : « Les étrangers reviennent »
lundi 16 juin 2014
Interview Coldwell Banker, leader mondial de l'immobilier de prestige, ouvre
une agence à Antibes. L'occasion d'évoquer l'état de ce marché avec le
président France Laurent Demeure
Quel meilleur écrin pour la nouvelle agence Coldwell Banker que le palais des
Congrès de Juan-les-Pins ? À quelques mètres de la Pinède Gould, du casino et
du cap d'Antibes qui font depuis toujours rêver les riches étrangers, l'adresse
est idéale pour vendre les villas azuréennes. Mais quel sens donner à l'arrivée
du leader mondial de l'immobilier de prestige ? Est-ce un signe de reprise
pour ce marché qui n'a pas été épargné par la crise ? La Côte d'Azur et la
France ont-elles de nouveaux les faveurs des plus fortunés ? Le point avec
Laurent Demeure, le président France de Coldwell Banker.
Pourquoi Coldwell Banker arrive (seulement) maintenant sur la Côte d'Azur ?
Nous n'avons fait le choix de l'internationalisation qu'en 2000. Nous nous
développons progressivement, par étapes. Il y a d'abord eu l'Asie, le MoyenOrient, avant d'arriver en Europe. Nous avons déjà bien développé l'Italie avec
plusieurs bureaux. Nous sommes entrés en France par Paris, dès 2011, avec
l'objectif de devenir leader. En trois ans, nous sommes parmi les cinq premiers
du marché sur ce secteur. Après ce premier pari gagné, nous nous lançons en
2014 sur la Côte d'Azur, qui représente, comme Paris, 40 % du marché
national en matière d'immobilier de luxe.
Pourquoi Antibes ?
C'est un choix stratégique. D'abord parce que le cap d'Antibes reste un des
grands spots mondiaux dans notre secteur d'activité. Et puis, l'agence nous
permet facilement de couvrir le territoire de Nice à Cannes. Notre objectif est
une nouvelle fois de devenir un des leaders sur le secteur appuyés par notre
réseau mondial qui fait notre force.
Cette arrivée coïncide-t-elle avec une reprise du marché ?
Oui, il semble y avoir une tendance générale à la reprise. Si je regarde nos
agences à l'échelle mondiale, je note par exemple que nous sommes en train
de battre plusieurs records historiques aux États-Unis, notamment à Los
Angeles et en Floride, que ce soit en termes de montant que de volume des
ventes.
Immobilier de luxe : « Les étrangers reviennent »
lundi 16 juin 2014
SUITE
Selon une récente étude menée par Luxe Résidence sur l'immobilier de
prestige, on voit aussi qu'à la question : « Est-ce le bon moment d'acheter ? »,
les clients potentiels avaient répondu « oui » à 57 % en 2013, et « oui » à 69 %
en 2014. Les acheteurs anticipent la reprise.
Qu'en est-il pour la France et la Côte d'Azur ?
En 2012 et 2013, le marché de l'immobilier de luxe en France et sur la Côte
d'Azur a été très compliqué. Avec le changement de majorité notamment, les
messages du gouvernement n'étaient bien sûr pas en faveur de
l'investissement. Les fortunes françaises ont été plutôt vendeuses
qu'acheteuses et les étrangers, plutôt dissuadés de venir dans le pays. Il y a eu
aussi d'autres freins, comme la difficulté pourles Russes d'obtenir des visas,
alors que c'est une clientèle historique de la Côte d'Azur. L'Italie, qui possède
aussi sa Riviera, s'est montrée plus accueillante avec eux. Cependant, avec le
nouveau discours gouvernemental sur la fiscalité, la visite de François
Hollande aux États-Unis pour encourager les investisseurs étrangers, la
tendance semble sur le point de changer. L'attractivité et l'image de la France
et de la Côte sont restées fortes.
Les étrangers sont donc de retour sur la Côte d'Azur ?
Avec ce nouveau contexte et des prix nettement assagis, il semble que oui. On
le constate via les nombreuses demandes d'acheteurs potentiels émanant de
nos bureaux étrangers. Le lien est tel que les acheteurs de la grande Russie
n'ont pas tardé à faire leur retour, bravant les obstacles. Les Anglais sont très
demandeurs sur Cannes et Monaco, les Américains achètent de nouveaux des
pied-à-terre à Cannes. On voit également arriver des fortunes brésiliennes ou
du Nord de l'Europe, sans oublier la clientèle des pays pétroliers.
Quid des nouvelles fortunes asiatiques ?
Elles sont arrivées en France mais achètent pour l'instant plutôt sur Paris ou
dans les vignobles. Mais il est probable qu'après ces premiers pied-à-terre,
elles viendront acheter des résidences secondaires sur la Côte. C'est ce qu'ont
fait les clientèles américaines et russes lorsqu'elles sont arrivées sur le marché
français.
Immobilier de luxe : « Les étrangers reviennent »
lundi 16 juin 2014
SUITE ET FIN
Comment se caractérise le marché azuréen aujourd'hui ?
C'est un marché assagi. Il n'est plus possible de vendre un bien deux fois sa
valeur voire plus, comme c'était le cas dans le passé. Si on surévalue, on ne
vend pas. Les acheteurs analysent beaucoup plus leur choix en amont, ils ont
plus de temps, peuvent négocier. Ils ne sont plus prêts à surpayer un bien pour
une décoration originale par exemple, ils reviennent aux fondamentaux : la
localisation, le cadre, l'emplacement et surtout la vue, indispensable en
matière d'immobilier de luxe. Côté vendeurs, ça redémarre, l'offre est là,
d'autant qu'il y a eu un certain attentisme en 2012 et 2013. Mais ce n'est pas
toujours l'offre de la meilleure qualité. Lorsque le bien est vraiment qualitatif,
les propriétaires ont en effet tendance à le garder, pour conserver leur
patrimoine. S'ils s'en séparent, c'est surtout pour des raisons fiscales. PROPOS
RECUEILLIS
PAR FLORENCE BUADES
[email protected]
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On ne peut plus vendre un bien deux fois sa valeur comme avant "
Créée en 1906 à San Francisco, l'entreprise est aujourd'hui n°1 sur le marché
de l'immobilier américain.
L'orientation « immobilier de prestige » a été prise parallèlement dès 1933.
Aujourd'hui, Coldwell Banker est leader sur le secteur à l'échelle
internationale.
Elle est présente dans 52 pays, à travers 3600 bureaux et un peu moins de 100
000 salariés, dont 8000 dédiés au marché du luxe.
Coldwell Banker réalise plus de 25 000 ventes supérieures à 1 million de
dollars par an dans le monde.
Dans le secteur du luxe, le montant moyen d'une vente est de 1,8 million de
dollars.