mensuel - Intramuros

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EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°320 / DÉCEMBRE 2007 / GRATUIT
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2/EFFETS
& GESTES
AUTEUR CHANTEUR
> Magyd Cherfi
Le deuxième livre de Magyd Cherfi, “La trempe”, est
un recueil de textes d’humeur, de souvenir, d’opinion.
Un ensemble de textes courts et denses qui raconte,
comme d’autres commenteraient un match de rugby,
l’âpreté de l’enfance, les doutes de l’âge adulte, la violence de la vie et dresse par petites touches un formidable portrait de femme. Car s’il est un personnage
central dans ce recueil de nouvelles, c’est bien sa
mère. Ce qui n’empêche pas Magyd Cherfi de revenir
sur des thèmes qu’il interroge depuis des lustres : la
citoyenneté, l’action politique… Rencontre avec l’exparolier de Zebda.
Magyd Cherfi : Il y a des récits de l’âge adulte. C’est une façon pour moi de me sortir de l’enfance car, si je
m’écoutais, je pourrais noircir trois bouquins avec mes histoires de gosses.
Hormis la première et la dernière, l’ensemble des nouvelles de ce recueil tourne autour de la narration d’épisodes familiaux et de la description de la relation des enfants de cette famille avec leur
mère. Comment en êtes-vous arrivé à vouloir écrire sur cette relation qui fait partie de l’intime ?
D’un point de vue littéraire, il y avait quelque chose d’assez jouissif à raconter cette relation complexe, assez
schizophrène. Elle nous disait « moi je n’existe pas. Si vous existez, j’existe. Si vous échouez, j’échoue. Et
comme je n’ai pas envie d’échouer, vous n’avez pas intérêt à me planter. Je vous donne tout pour que vous
montiez dans l’échelle sociale et je ne comprendrais pas que vous ne fassiez pas partie de l’élite de la nation. » Quand cela est dit par quelqu’un d’analphabète, qui ne sait pas parler français, qui ne sait ni lire ni écrire, qui
est descendue de sa montagne pour venir vivre dans une cité d’émigrés, il y a une espèce de grand écart passionnant à décrire.
Cette relation passionnante à décrire est également source de
violence.
C’est terrible. Elle disait, « quand on est pauvre il ne faut pas trop
aimer ses enfants parce que sinon on les fragilise. » D’un point de vue
littéraire, c’est cela qui m’excite. Et puis en y repensant elle a raison.
Ce sont les riches qui peuvent aimer éperdument leurs enfants parce
qu’ils ont les moyens affectifs et matériels de les protéger. Mais nous, il
nous manquait trop de choses. Alors il fallait nous durcir le cuir pour
que nous soyons plus solides. Et en même temps comme elle nous a
éperdument aimés, elle nous a fragilisés. Et nous nous sommes retrouvés, nous les enfants Cherfi, aux Isards, comme des enfants de chœur,
à respecter l’adulte, le voisin au milieu d’une bande de copains qui ne
connaissait que la loi du talion. Tu sors dehors et tu fracasses le premier qui t’empêche d’avancer. Du coup, nous étions déjà exclus au sein
même de la tribu. Et du point de vue de l’écrivain, c’est passionnant
d’écrire sur la complexité de cette chose, sur cette espèce de schizophrénie.
Le portrait que vous faites de votre mère navigue entre la déclaration d’amour et la rage générée par
son omnipotence.
Évidemment, quand on est enfermé, poursuivi, traqué par sa mère qui dit qu’elle nous a sacrifié sa vie, il y a
cette espèce de violence qui naît parce que l’on veut être libre de ses faits et gestes. C’est marrant parce
qu’elle nous a enfermés tout en nous donnant les outils pour s’évader… Et puis je l’aime. Ma mère s’est donnée corps et âme pour nous. Maintenant je me dis que si elle n’avait pas été là, qu’est ce qui me serait arrivé ? On serait sans doute partis en vrille. Il fallait dans ce contexte de pauvreté cette sévérité absolue pour limiter les dégâts.
Si votre mère est présente dans toutes les pages de ce recueil, votre père, lui, est absent. La seule fois
où il apparaît, c’est dans une nouvelle poignante où vous évoquez ses funérailles (“Le baiser”).
Dans mon souvenir flagrant, comme tous les pères maçons dans ces familles-là, le mien n’existe pas. Ma mère
nous a écartés de sa compagnie parce que quand il rentrait à la vie, elle nous disait qu’il voulait la paix. Donc
nous sortions. Il y a une mécanique qui fait que l’on voit une ombre passer, qui le cas échéant, vient mettre
une trempe pour remettre les pendules à l’heure.
Qu’a pensé votre mère de votre livre ?
Elle s’y reconnaît parce qu’elle assume parfaitement cette violence, j’allais dire cette méchanceté, parce qu’en
même temps elle peut nous dire « mais je t’ai sauvé la peau ». Elle assume complètement ce côté-là. « Je
n’avais pas à être gentille. Vous deviez sortir de l’obscurité. » Et puis ensuite elle dit à mes sœurs quand elles
lui parlent ce que j’ai écrit : « si Magyd il est content de raconter que sa mère était méchante, si cela lui fait
du bien, alors je suis contente. » (rires) C’est un fil qui n’en finit pas. J’ai parfois le sentiment que le stylo que
je prends est un peu celui qu’elle rêvait d’avoir pour elle-même. Elle y retrouve comme un retour sur investissements (rires).
Le bouquin commence par une réflexion sur le rôle de l’artiste, suite à un incident arrivé lors d’un
concert de Zebda donné dans une cité, lorsqu’un groupe de jeunes saccage la scène où vous êtes en
train de jouer.
C’était la grande illusion des années 80/90 où un groupe comme Zebda émerge. Pour les gens, nous sommes
des jeunes de banlieue et nous devons jouer pour les jeunes de banlieue, parce qu’ainsi ils pourront entendre
les échos d’un discours républicain qui était le nôtre. À cette époque nous avions plus la préoccupation du
message que de la musique. Il y avait cette confusion entre le désir de nous voir nous adresser à ces jeunes-là
et le fait que Zebda n’a jamais eu un public de banlieue… de beurs. Notre public était français-français. Je me
suis rendu compte plus tard que si l’on avait eu ce public-là, c’était parce que nous étions nous-mêmes Français. Hakim, Mouss et moi n’avions pas le même itinéraire que l’ensemble des mômes nés dans les quartiers.
Nous développions des idées universalistes et pas ethniques… Pour revenir à la nouvelle qui ouvre “La trempe” elle raconte la détresse d’un groupe qui s’est dit « nous allons porter la parole des jeunes de la banlieue! » et au moment où on la rencontre cette jeunesse, c’est elle qui nous renverse, qui brûle tout et qui
nous renvoie chez notre mère. Pourquoi ? Il ne suffit pas d’être un beur pour qu’un autre beur te comprenne.
> Propos recueillis par Jean-Philippe Birac
• “La trempe”, éditions Actes Sud (164 pages, 15 euros)
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MUSIQUES/3
ROCK D'ICI AU BIKINI
> ACTU
> Beautés Vulgaires… le retour
Mais où étaient passés Beautés Vulgaires ? Nous n’avions pas de nouvelle des six
membres du groupe depuis la fin de la tournée “Les dix ans” en septembre dernier, tournée marquée notamment par deux Bikini complets en avril 2006 et une
prestation remarquée aux “Francofolies” de La Rochelle. Pourtant ils ont travaillé
à ciseler et peaufiner leur nouvel album entre Toulouse et Paris,
labeur achevé à la mi-mars dernier.
S
ur ce disque, le sextet toulousain pratique un rock hérité du mouvement alternatif flirtant parfois avec la chanson
française ou la pop. Soucieux de
garder un esprit artistique indépendant, le travail de composition
et d’arrangement s’est fait dans la
stricte intimité. Les textes restent
dans une veine humaniste chère au
groupe : le sens de la vie, le goût
du bonheur, l’attrait des utopies
ou tout au moins la part des rêves
sont tour à tour abordés. Le groupe « clame et réclame » des droits
souvent bafoués et réprimés : le
droit à un monde plus ouvert au
rêve, à la paresse (qui n’est pas le
rien faire), à plus de solidarité et
d’échange. En résumé, “À part ça,
tout va bien” est un beau voyage,
et si Beautés Vulgaires n’est pas un
remède aux maux du monde, leur
rock’n’roll demeure une bonne alternative aux frimas de l’hiver.
• DES HAUTS ET DÉBAT. À l’occasion des “Mardis
de l’Architecture et de la Ville”, l’AERA, en partenariat
avec l’APUMP, le CROAMP et la FFP, vous invite à assister, le mardi 4 décembre à 18h30, à un débat portant sur
l’avenir du site de La Grave à Toulouse sur le thème
“Quelle ambition pour quel projet sur le site de La
Grave ?”. Le débat aura lieu au Centre Méridional de
l’Architecture et de la Ville : 5, rue Saint Pantaléon, métro
Capitole. Des infos au 05 61 21 61 19 (entrée libre).
• CABARET SCÈNE OUVERTE. Une soirée
conviviale où des musiciens, chanteurs, conteurs… viendront se produire aura lieu le vendredi 14 décembre à
20h30 chez Archipel (8, rue Jany). À partir de 20h00, buffet sympa. Les intervenants doivent s’inscrire à l’avance au
05 34 41 14 99.
HIP-HOP MADE IN MASSILIA
> IAM… on aime!
Qu’on se rassure, les papis du rap ne coulent pas des jours heureux en maison de
repos pour vieux rebelles en perdition. Ils ne passent pas non plus leur temps à se
remémorer l’époque où leur micro était en argent. La révolte intacte, IAM défie
toute concurrence avec “Saison 5” son nouvel album.
O
lité sociale. Finie l’époque où les radios passaient des morceaux engagés
et pertinents. Place aux textes légers pour fils à papa en pleine crise
d’identité. Profit oblige, il est plus intéressant de diffuser des albums
commerciaux qui attirent la pub’ que des pros impossibles à pervertir.
Du coup pas facile de rester dans l’coup , d’exister quand la médiatisation est réservée à quelques imposteurs. « Munitions flingues et balles
c’est du rap de droite, femmes soumises ou à poil c’est du rap de droite
(…) vrais fachos, faux rebelles, c’est du rap de droite » comme le dénonce si bien IAM dans une chanson de l’album.
• CONCERTS À VENIR. La chanteuse icône des
années yé-yé Sylvie Vartan se produira au Zénith de Toulouse le mercredi 5 mars à 20h30 (renseignements et
réservations au 05 34 31 80 49. Le concert qu’a donné le
chanteur Renan Luce à la Salle Nougaro le mois dernier
ayant affiché sold-out à vitesse grand V, l’artiste repassera
par Toulouse le mercredi 26 mars à 20h30 au Bikini (renseignements et réservations au 05 62 24 09 50).
• ÇA CARTONNE À CARBONNE. La MJC de
Carbonne (31/à une quarantaine de kilomètres au sud de
Toulouse) organise la cinquième édition de son festival
annuel au Centre Culturel le samedi 8 décembre à partir
de 19h00. À l’affiche cette année : Sidilarsen (métal-électro), Positive Roots Band (reggae), Boom Club (raggagroove), Brassens Not Dead (punk rock et Lufo (électroindus). Infoline : 05 61 87 43 58.
• Vendredi 21 décembre, 21h00, au
Bikini (Parc technologique du
Canal/rue Hermès, Ramonville-SaintAgne, 05 62 73 44 77)
n parle souvent d’eux au passé, comme si les Marseillais
n’étaient plus de la partie. Il faut dire que les nouveaux rappeurs de la scène française leur font de l’ombre. IAM est
contraint de « kiffer la vaip’s » alors que dehors l’actu’ abonde. Les
textes militants sont pris en otage par ce nouveau rap américanisé, plus
préoccupé par les problèmes d’infidélité de leur conjoint que par l’inéga-
• UN AIR DE QUÉBEC. La chanteuse québécoise
Lynda Lemay, qui vient de faire paraître “40/40” son premier DVD live, sera dans les murs du Zénith de Toulouse
le mercredi 2 avril à 20h30 dans le cadre du festival “Le
Printemps du Rire”. Réservations au 05 62 73 44 77.
RETOUR AUX SOURCES. Il reste heureusement les premiers outils, la scène en priorité. C’est comme ça que le groupe a repris contact avec le public toulousain en mai dernier. On avait alors pu
apprécier les morceaux indémodables (“Nés sous la même étoile”,
“Petit frère”…) et faire connaissance avec les petits derniers de “Saison
5”. Ce nouvel album s’annonce plus cérébral. Le groupe se libère des
normes actuelles et reste en
alerte. Shurik’n : « on a les
yeux ouverts, notre source
d’inspiration c’est le monde
qui nous entoure. Pour écrire il faut vivre. » C’est à l’occasion de cette rencontre
qu’on a pu vérifier qu’IAM
reste en mouvement. Aucun
endormissement possible, pas
de mollesse de l’âge : « on
est tous papas mais on reste
MC avant tout, on a ça dans
le sang et on le gardera
jusqu’à la fin. » Pour “Saison
5”, IAM renoue avec une
forme de travail plus traditionnelle, plus authentique. Il
leur a fallu peu de temps
pour préparer l’album, enfermés dans un studio, le taf
pour priorité. Le sens du
texte est privilégié à la musique. Ne vous attendez pas à
danser le Mia au Zénith mais
à apprécier des mots qui parlent un langage direct et militant. Pas de place pour la fatalité, IAM ne se résout pas
et croit toujours au changement « un jour au Sénat on
sera official, dans les pubs, à
la télé on sera official, on
mendie pas, on pleure pas,
on râle pas (…) on construit,
on veut être official. » Le public a répondu présent : des trentenaires à
la vie rangée dont la critique reste aiguisée comme des jeunes encore
sensibles au rap sensé. Ouf, nous voilà rassurés. Le regard affûté vers
l’horizon, IAM n’est pas prêt de s’arrêter.
> Amélia Pujol
• Jeudi 20 décembre au Zénith de Toulouse. Renseignements et réservations
au 05 62 73 44 77
• CHANT POUR TOUS. Un Grand Groupe Vocal
(le Big Band des Zunicos), moderne, éclectique et festif
(accompagné de musiciens), recherche des chanteurs et
chanteuses désireux de se faire plaisir (tous niveaux
acceptés). Les débutants et timides sont priés de ne pas
s'abstenir… les musiciens et leurs instruments sont les
bienvenus. Rendez-vous est fixé tous les lundis, de 19h45
à 22h00 dans le quartier Saint-Cyprien. Renseignements
et inscriptions au 06 63 28 07 77.
• CLASSIQUE SUR LA TOILE. Ars-classical est un
site Internet dédié à la musique classique et contemporaine. Il propose plusieurs services tels la consultation de
biographies de compositeurs ayant joué un rôle important
dans l’histoire de la musique, des études et analyses de
leurs œuvres. Vous pouvez également surfer à travers les
siècles afin de mieux comprendre le contexte historique
dans lequel ont évolué ces musiciens. Des chroniques des
meilleurs enregistrements et de livres spécialisés sont également disponibles. Pour un joli voyage musical, n’hésitez
pas à vous rendre c/o www.ars-classical.com
• TREMPLIN MUSICAL. L’association Progres-son
organise un tremplin pour la “Semaine du rock” qui aura
lieu du 24 au 30 mars prochains. Les groupes qui veulent
proposer leur démos pour le tremplin doivent envoyer
ou déposer leur maquettes à la Maison des Associations
de Toulouse, boîte n°37, 81 rue Saint-Roch, 31400 Toulouse.
• DRUM’N’BASS SUR LA TOILE. Le site
www.drumandbass.fr, initié par l’association toulousaine
Ghost Rider, change d’adresse et devient www.ghostrider.net. Les amateurs de drum’n’bass y trouveront leur
bonheur.
• ARTS PLASTIQUES. L’exposition “Art vrac” aura
lieu du 7 au 14 décembre (tous les jours de 10h00 à
19h00, y compris le samedi et le dimanche, nocturne le
lundi 10 et le mercredi 12 décembre jusqu’à 21h00) dans
les murs de l’association Archipel (8, rue Jany). Ce sera
l’occasion d’acheter à petits prix des œuvres d’art (dessins, peintures, céramiques) et de faire des cadeaux originaux (prix de 5 à 150 euros).
• COMMERCE & CONCURRENCE. À propos
de l’éventuelle ouverture du “Village des marques” à
Nailloux, la mairie de Toulouse a publié un communiqué
le 5 novembre dernier : « La mairie de Toulouse, qui
avait émis un avis défavorable en mars dernier à la création d’un village des marques à Nailloux, va déposer un
recours auprès de la CNEC (Commission Nationale
d’Équipement Commercial). La mairie de Toulouse
conteste l’agrément donné par la CDEC (Commission
Départementale d’Equipement Commercial) à ce projet
car il est susceptible de déstabiliser l’organisation commerciale de la ville de Toulouse et de son agglomération. Spécialisé dans l’équipement de la personne, ce village des marques devrait, selon les projections, réaliser
un chiffre d’affaire de près de 55 millions d’euros par an,
ce qui représente 15 % environ du chiffre d’affaire
annuel réalisé par les commerçants du centre ville de
Toulouse dans ce secteur. C’est donc une concurrence
certaine et une forte pression qui sera exercée sur les
commerçants toulousains. La mairie de Toulouse, qui a
engagé de nombreuses actions sur le terrain pour dynamiser le commerce et l’artisanat sur son territoire, verrait ses efforts ainsi fragilisés. Son action auprès de la
CNEC vise en priorité à préserver l’activité et le tissu
commercial sur Toulouse déjà fortement concurrencé
par l’offre commerciale proposée en périphérie de la
ville. »
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4/CINÉMA
> LES SORTIES
MERCREDI 5 DÉCEMBRE
> “L’Auberge rouge” de Gérard Krawczyk
avec Josiane Balasko, Christian Clavier
> “I’m not there” de Todd Haynes avec
Christian Bale, Cate Blanchett
> “À la croisée des mondes : la boussole
d’or” de Chris Weitz avec Dakota Blue Richards, Nicole Kidman
> “Blade Runner” de Ridley Scott avec Harrison Ford, Rutger Hauer
> “Tous à l’Ouest : une aventure de
Lucky Luke” d’Olivier Jean-Marie avec Lambert Wilson, Clovis Cornillac
> “Un frisson dans la nuit” de Clint Eastwood avec Clint Eastwood, Jessica Walter
> “Cow boy” de Benoît Mariage avec Benoît
Poelvoorde, Gilbert Melki
> “24 mesures” de Jalil Lespert avec Lubna
Azabal, Benoît Magimel
> “Papa est en voyage d’affaires” d’Emir
Kusturica avec Miki Manojlovic, Mira Furlan
> “Le Chaos” de Youssef Chahine, Khaled
Youssef avec Khaled Saleh, Mena Shalaby
> “On dirait que…” de Françoise Marie avec
Pauline Combaudon, Mathilde Courdert
> “Les Aventures du prince Ahmed” de
Lotte Reiniger, Carl Koch avec Hanna Schygulla
> “Lumière silencieuse” de Carlos Reygadas
avec Cornelio Wall, Miriam Toews
> “Rue Santa Fé” de Carmen Castillo
> “Comme des voleurs (à l’Est)” de Lionel
Baier avec Natacha Koutchoumov, Lionel Baier
> “Kézako ?” d’Éric Blesin, Arthur de Pins,
Catherine Buflat, Jean-Luc Greco, Samuel Tourneux, Sylvie Gérard, Geoffroy de Crécy
> “Bee movie-drôle d’abeille” de Simon J.
Smith, Steve Hickner avec Gad Elmaleh, Jerry
Seinfeld
> “Sergent York” d’Howard Hawks avec
Gary Cooper, Walter Brennan
> “L’Auberge rouge” de Claude Autant-Lara
avec Fernandel, Francoise Rosay
> “Elizabeth : l’âge d’or” de Shekhar Kapur
avec Cate Blanchett, Clive Owen
> “La Graine et le mulet” d’Abdellatif Kechiche avec Habib Boufares, Hafsia Herzi
> “Comme ton père” de Marco Carmel
avec Richard Berry, Gad Elmaleh
> “Un baiser s’il vous plaît” d’Emmanuel
Mouret avec Emmanuel Mouret, Virginie Ledoyen
> “Si c’était lui…” d’Anne-Marie Étienne
avec Marc Lavoine, Carole Bouquet
> “Big City” de Djamel Bensalah avec Vincent
Valladon, Paolina Biguine
> “Le Renard et l’enfant” de Luc Jacquet
avec Bertille Noël-Bruneau, Isabelle Carré
> “Le Blues de l’Orient” de Florence
Strauss avec Abed Azrie, Yair Dalal
> “Je suis un cyborg” de Park Chan-wook
avec Lim Soo-Jung, Jung Ji-Hoon
> “Des chiens dans la neige” d’Ann-Kristin
Reyels avec Constantin Von Jascheroff, Josef
Hader
> “Chroniques de 2005” de Virgil Vernier
avec Lila Pinell, Nico Mollard
> “Petit à petit” de Pierre-Luc Granjon, Uzi
Geffenblad, Lotta Geffenblad, Gun Jacobson
> “On the Rumba River” de Jacques Sarasin
avec Wendo Kolosoy
WHO'S NEXT
> “I'm not there”
Figure protéiforme de l'Amérique et génie musical insaisissable, Bob Dylan est au
centre, à la marge et hors de cette évocation bluffante d'une de folk singer enchanté. Incarné par six comédiens différents, filmé par le surdoué Todd Haynes,
un tour de magie à l'humanité nomade.
>
VOYAGE,
VOYAGE.
Soyons clair avec ce qui ne l'est
pas. En apparence seulement.
"I’m not there" est un voyage à
travers les âges de la vie de Bob
Dylan. Six acteurs (ou plutôt
sept) incarnent Dylan tel un kaléidoscope de personnages changeants : poète, prophète, hors-laloi, imposteur, comédien, martyr
et « Born Again ». Ils participent
tous à l’esquisse d’un portrait de
cette icône américaine définitivement insaisissable. Voilà. Partant
de ce postulat, on est forcément
curieux, craintif aussi mais
confiant en Todd Haynes capable
de jaillissements teIs "Safe" et
"Loin du paradis". "I’m not there"
fait pourtant preuve d'une réussite insolente, faux biopic mais sincère biographie sur un artiste insaisissable. Une humilité rare loin
d'un clonage hollywoodien.
contradictoires.
Conclusion ?
Cette vision kaléidoscopique où
chaque acteur est une touche de
couleur dans un tableau impres-
> TABLE DE MULTIPLICATION. Haynes part en fait du
principe qu’un artiste est multiple, qu’il est un tout, mais avant
tout une somme d’états et d’âges
sionniste et impressionnant se révèle stupéfiante, mouvementée,
émotionnelle, et qui finit par embrasser Dylan dans sa totalité.
Saisissant. On se souvient un peu
de Todd Solondz et ses "Palindromes". Mais en plus fort. Beaucoup plus fort. Richard Gere,
Heath Ledger, Cate Blanchett,
Marcus Carl Franklin, Christian
Bale , Ben Whishaw, Julianne
Moore, Charlotte Gainsbourg,
voilà donc le casting qui s'avance
ici dans cette déconstruction narrative systématique : réminiscences du passé, images du présent, projections mentales futuristes, ce pari de cinéma extraordinaire s’étale sur deux heures et
demie sans le moindre répit. Provocateur,
expérimentateur,
Haynes se moque de tout sauf de
Dylan dans cette farandole inspirée aux milles stratagèmes envoûtants.
• “I'm not there” de Todd Haynes
(USA/2007/2h15)
avec Christian Bale, Cate Blanchett
Sortie le 5 décembre
DES DÉSIRS À LA PELLE
> “Un baiser s'il vous plaît”
Peut-on tout demander à sa
meilleure amie ?
L'étrange et lettré
Emmanuel Mouret
signe une nouvelle
comédie romantique autour du
désir amical et de
la naissance du
sentiment amoureux. Un quatrième long-métrage
qui réunit un casting toujours
aussi détonnant :
Virginie Ledoyen,
Julie Gayet, Michaël Cohen et
Frédérique Bel,
avec qui il avait
déjà travaillé dans
son dernier film
“Changement
d'adresse”.
> UN PAR AN. À la manière
d'un Woody Allen ou d'un
Raoul Walsh, Emmanuel Mouret
est le genre de cinéaste qui ne
souhaite rien d'autre que de
tourner, tourner et tourner encore tous les projets qu'il stocke précieusement dans sa boite
à fiction. Avec “Changement
d'adresse”, ce réalisateur atypique pour son goût du verbe
bien rangé était subitement
passé du statut d'auteur franchouillo-agaçant à celui d'auteur
en devenir. Sens du dialogue, timing impeccable, dialogue ciselé, le sel d'un cinéma théâtral et
singulier, étrange et souvent
étonnant. Du charme qui
marque son retour avec “Un
baiser s'il vous plaît”, du Mouret, rien de plus, rien de moins.
> UN AMI ET UNE AMIE.
Un homme et une femme se
rencontrent un soir, à Nantes.
Elle est de passage, il est né là. Il
aimerait l'embrasser, elle aimerait l'embrasser aussi, mais une
histoire l'en empêche. L'histoire
d'amis proches où un petit baiser sans conséquences était
plein de conséquences, l'histoire
d'un ami qui demande à sa
meilleure amie s'il elle ne veut
pas lui rendre un service sexuel
car ses besoins sont trop débordants… Construit autour de
ces deux couples, le premier
(Julie Gayet et Michaël Cohen)
dissertant à propos de la destinée du deuxième (Virginie Ledoyen et Emmanuel Mouret),
“Un baiser s'il vous plaît” joue
avec les parallèles, les cocasseries, le burlesque, un inconfort
séduisant qui crée le rire et l'envie d'en avoir toujours plus.
> DÉSÉQUILIBRE. Malheu-
reusement, le duo Julie Gayet et
Michaël Cohen semble plus
faible émotionnellement que la
paire Virginie Ledoyen et Emmanuel Mouret. Reste cette incroyable étrangeté, cette capacité mourettesque à immiscer
de l'extraordinaire dans l'ordinaire, un des rares cinéastes à
échapper au lessivage du cinéma
français par le financement télévisuel
> Jean Zeid
• “Un baiser s'il vous plaît” d'Emmanuel Mouret
(France/2007/1h40)
avec Emmanuel Mouret, Virginie
Ledoyen
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6/CINÉMA
> LES SORTIES
> “La Clef” de Guillaume Nicloux avec
Guillaume Canet, Marie Gillain
> “Frankenstein Junior” de Mel Brooks avec
Gene Wilder, Marty Feldman
> “Vous êtes de la police ?” de Romuald
Beugnon avec Jean-Pierre Cassel, Micheline
Presle
> “Pénélope” de Mark Palansky avec Christina Ricci, James McAvoy
> “Je suis une légende” de Francis Lawrence
avec Will Smith, Salli Richardson-Whitfield
> “Ma vie n’est pas une comédie romantique” de Marc Gibaja avec Gilles Lellouche,
Marie Gillain
> “Les Animaux amoureux” de Laurent
Charbonnier avec Cécile de France
> “Alvin and the Chipmunks” de Tim Hill
(I)
> “C’est l’hiver” de Rafi Pitts avec Mitra Hadjar, Ali Nicksolat
> “La Visite de la fanfare” d’Eran Kolirin
avec Ronit Elkabetz, Sasson Gabai
> “Les Trois Brigands” d’Hayo Freitag
> “Actrices” de Valeria Bruni Tedeschi avec
Valeria Bruni Tedeschi, Noémie Lvovsky
LET'S DANCE
> “Alvin et les Chipmunks”
De 7 à 77 ans, cette animation dance floor met en scène les aventures dansantes et
musicales de trois frères écureuils, Alvin, Théodore et Simon, adoptés par un humain, Dave. Véritables stars du rock (ils ont leur propre groupe), on aime déjà
leurs aventures impossibles.
Kézako ? : Alvin, Théodore et
Simon, trois petits frères chipmunks
— des animaux adorables, et talentueux — décident de s’installer
chez le compositeur Dave Seville.
Afin de convaincre Dave de les laisser rester chez lui, les frères lui révèlent leurs talents — ils savent
parler, et en plus ils chantent à merveille! Les Chipmunks deviennent
rapidement les nouvelles stars de la
chanson, alors que Dave devient
non seulement leur compositeur,
mais aussi un petit peu leur papa.
Les problèmes commencent alors
que le succès leur monte à la tête
et que les Chipmunks se rebellent
contre Dave. Heureusement, ils
vont vite réaliser que la petite famille qu’ils ont créée avec Dave vaut
plus que toute la célébrité du
monde!
posé de trois tamias (petits écureuils, chipmunk en anglais) Alvin,
Simon, Théodore, aidés de leur
père adoptif David Seville. Le groupe a sorti plus d'une trentaine d'albums depuis 1959. Les Chipmunks
possèdent une voix très aiguë, résultat d'une accélération des enregistrements des comédiens les doublant (ce qui a fait leur célébrité).
Depuis leurs débuts, les Chipmunks
sont les héros de séries animées,
qui ont reçu nombres de Grammy
Award et Emmy Award. La première intitulée The Alvin Show a été
diffusée entre 1961 et 1962. La dernière en date, Alvin et les Chipmunks fut diffusée entre 1983 et
1991. Elle racontait les péripéties
des trois Chipmunks dans toutes
sortes d'aventures, agrémentées de
concerts de rock et de la morale de
David.
Le détail qui tue : Alvin et les
Chipmunks est un groupe de musique imaginaire, créé aux ÉtatsUnis dans les années 50. Il est com-
• “Alvin and the Chipmunks” de Tim
Hill (USA/2007)
ANTI NARNIA
> “À la croisée des mondes : la boussole d'or”
> “Frère Noël” de David Dobkin avec Vince
Vaughn, Paul Giamatti
> “Gone Baby Gone” de Ben Affleck avec
Casey Affleck, Michelle Monaghan
> “L’Amour au temps du choléra” de
Mike Newell avec Javier Bardem, Giovanna
Mezzogiorno
> “Hitman” de Xavier Gens avec Timothy
Olyphant, Dougray Scott
> “Charlie, les filles lui disent merci” de
Mark Helfrich avec Dane Cook, Jessica Alba
> “The Return” d’Asif Kapadia avec Sarah
Michelle Gellar, Sam Shepard
> “Filatures” d’Yau Nai Hoi avec Tony Leung
Ka Fai, Simon Yam
> “Eden Log” de Franck Vestiel avec Clovis
Cornillac, Vimala Pons
> “Silk” de Chao-Bin Su avec Chang Chen,
Yosuke Eguchi
> “XXY” de Lucia Puenzo avec Valeria Bertuccelli, Ricardo Darin
> “Journal d’une jeune Nord-Coréenne”
de Jang In-Ak avec Mi-hyang Pak, Jin-mi Kim
> “La Fête du feu” d’Asghar Farhadi avec
Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti
> “Host & Guest” de Dong-Il Shin
> “L’Année où mes parents sont partis
en vacances” de Cao Hamburger
À force de gros
moyens et d'interprétation impeccable, cette adaptation très attendue du roman de
Philip Pullman délivre un blockbuster libéral loin du
catholicisme vibrant du “Monde
de Narnia”.
Kézako ? : Lyra, 12 ans, est
une orpheline rebelle qui vit à
Jordan College, un établissement
de l'Université d'Oxford, dans un
monde parallèle qui ressemble au
nôtre mais qui a évolué de façon
un peu différente. Elle a pour
compagnon Pantalaimon, son
dæmon, un être capable de
prendre de nombreuses formes
animales. Le monde de Lyra est
en train de changer. L'organisme
gouvernemental global, le Magisterium, resserre son emprise sur
le peuple. Ses sombres activités
l'ont poussé à faire enlever des
enfants par les mystérieux Enfourneurs. Parmi les gitans, qui
ont perdu beaucoup des leurs,
court une rumeur : les enfants
sont emmenés dans une station
expérimentale quelque part dans
le Nord, et on pratique sur eux
d'abominables
expériences…
Lorsque Roger, le meilleur ami
de Lyra, disparaît à son tour, la
petite fille jure d'aller le chercher, jusqu'au bout du monde s'il
le faut…
Le détail qui tue : Parue en
1995, “À la croisée des
mondes” (“His dark materials”)
devient rapidement une référence nouvelle dans l'écriture
of dust”, en préparation. L’univers merveilleux et le suspense
sont omniprésents dès le premier tome. Le récit s’intensifie à
chacun des volumes, prenant
jeune héroïne Lyra comme une
nouvelle Eve, celle par qui l’humanité se libère en accédant au
savoir.
fantastique. Son auteur, Philip
Pullman, la décompose en trois
romans : “Les Royaumes du
Nord”
(“Northern
Lights”
(UK), “The Golden Compass”
(US/1995), “La tour des Anges”
("The subtle knife” (1997), et
“Le Miroir d'Ambre” (“The
Amber Spyglass”, 2002), auxquels viennent s'ajouter deux
livres connexes sur le même
thème (“Lyra et les oiseaux”,
“Lyra's Oxford”) et “The book
cette dimension d’épopée dans
le deuxième, plus violent, plus
ésotérique. Les personnages gagnent en profondeur sans manichéisme et l’intrigue, menée
d’une main de maître, se complexifie, livrant des développements d’une incroyable richesse, sous une plume toujours vivante et subtile. Le troisième
opus se veut métaphysique, le
propos antireligieux s’affirme,
annonçant en apothéose la
Et alors ? : Sur la base d'effets
spéciaux très impressionnants
et des acteurs impeccables, une
œuvre plus proche du “Seigneur
des Anneaux” que du catho
“Monde de Narnia”.
• “À la croisée des mondes : la
boussole d'or” de Chris Weitz
(USA/2007)
avec Dakota Blue Richards, Nicole
Kidman
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CINÉMA/7
CQFV
> Ce Qu'il Faut Voir
Une fin d’année
chargée en coups
de cœur. Youpi!
se” se montre comme un coucher de soleil, élégant et hermétique.
(Le 5 décembre)
> “Lumière silencieuse”
de Carlos Reygadas
Le Mexique. Au sein d’une communauté parlant un dialecte
entre néerlandais et allemand,
repliée sur elle-même, vivant de
ses propres règles, de ses
> “Gone Baby Gone” de
Ben Affleck
Après une première tentative infructueuse de la part de la police
locale, deux jeunes détectives privés tentent de retrouver une fillet-
> “Actrices” de Valeria
Bruni Tedeschi
Comédienne hantée par son rôle de
Nathalia Petrovna, l’héroïne de la
pièce de Tourgueniev “Un Mois à la
campagne” qu’elle répète difficilement, Marcelline tente de noyer ses
angoisses dans une piscine sur un air
de Glenn Miller. Mais rien n’y fait.
Rien n’empêche le temps de courir
et de lui imposer ses quarante ans
et toujours pas d’enfant. Perpétuellement étonnée par le monde
>
“Bee
movie-drôle
d’abeille” de Simon J.
Smith, Steve Hickner
Barry B.Benson (la voix de Jerry
Seinfeld en version originale), une
jeune abeille tout juste sortie diplômée de l’université, n’a qu’un seul
et unique choix de carrière devant
elle, loin de la ravir : faire du miel.
Lors d’une de ses rares sorties à
l’extérieur de la ruche, elle rencontre Vanessa, une fleuriste new
yorkaise. Leurs relations s’appro-
“La graine et le mulet”
“Actrices”
propres dogmes, de sa propre
vision du monde, un père adultère avoue avoir renoué avec sa
maîtresse. Son épouse succombe presque instantanément de
chagrin. Après le foudroyant
“Japon” et le décevant “Batalla
en el cielo”, le cinéaste mexicain
Carlos Reygadas développe une
esthétique de la torpeur propre-
te de 4 ans disparue dans un quartier ouvrier de Boston. Commence
alors un voyage au bout de l’horreur. Fracassants débuts derrière la
caméra de Ben Affleck, lequel dirige avec brio son frère Casey ainsi
que Morgan Freeman et Ed Harris.
Oui, Ben Affleck, le roi des films de
daube tels “Pearl Harbor”, “Gigli”
et “Jersey Girl”. Adaptation ciné-
qu’elle regarde comme si elle n’en
trouvait pas la clé, Marcelline
cherche sans relâche à communiquer avec tous ceux qui l’entourent… Valeria Bruni Tedeschi, actrice à la fragilité de cristal, retrouve la
caméra pour un nouveau film à la
grâce magique et casse gueule. Maladroite et touchante, elle meut les
dérives de son personnage Marcelli-
fondissent et elle découvre que les
humains sont d’énormes consommateurs de miel. L’abeille décide
donc d’intenter un procès contre
eux, les accusant de voler le miel
aux abeilles… Après un troisième
Shrek plutôt très décevant, les studios Dreamworks se vengent sur
les abeilles avec ce nouveau film
d’animation ruche en humour. À
“Bee movie-drôle d'abeille”
“Gone Baby Gone”
ment stupéfiante dans cette “Lumière silencieuse” mais tout
aussi excluant. Mystique à souhait, ou alors extraordinairement terrien, deux heures de
plastique sur la rédemption et la
renaissance, “Lumière silencieu-
matographique du roman de Dennis Lehane (“Mystic River”), “Gone
Baby Gone” forme pourtant une
véritable réussite où Casey Affleck
brille de mille feux.
(Le 26 décembre)
ne si cocasses et sentimentales que
ce tragicomique s’avère vite imparable. Une absurdité métaphysique
jouissive où pointe l’autobiographie
en miroir. Bouleversant et pantelant
à la fois
(Le 26 décembre)
l’origine de ce projet piquant, on
trouve le comique Jerry Seinfeld,
véritable légende de la sitcom US,
qui s’est investi à 100 %, c’est lui
qui le dit, dans la conception de ce
film 3D. On notera au passage les
clins d’œil comme celui à Winnie
AVANT-PREMIÈRE
avec
* offre limitée
INTRAMUROS
le lundi
10 décembre
à 20h00
au cinéma
UGC
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“Elizabeth :
l'âge d'or”
un film de Shekhar Kapur
avec Cate Blanchett, Geoffrey Rush, Clive Owen
Gagnez* votre place en téléphonant au 05 61 59 98 01,
le lundi 10 décembre entre 12h00 et 12h30
L’Ourson et les ours en général
qui, en tant que bouffeurs de miel,
s’en prennent plein le tarin. A
noter aussi les apparitions réussies
de Ray Liotta, Larry King ou encore de Sting. Si la seconde moitié du
film est moins probante, reste un
surréalisme sucré agréable à l’œil
et aux zygomatiques.
(Le 12 décembre)
> “La Graine et le mulet”
d’Abdellatif Kechiche
Après avoir mis le feu à la langue
française dans “L’esquive”, Abdellatif Kechiche est de retour avec “La
Graine et le mulet” pour une plongée saisissante au cœur d’une
(grande) famille maghrébine du sud
de la France. Le ton est toujours
aussi juste. Si la thématique de l’intégration est forcement présent,
Kechiche s’aventure avant tout au
sein d’une famille et des liens complexes et indénouables qui l’unissent. Un sentiment de dignité parcourt cette aventure humaine qui
touche au cœur.
(Le 12 décembre)
> “La Visite de la fanfare”
d’Eran Kolirin
Le coup de cœur de l’année 2007.
“La visite de la fanfare”, c’est la
rencontre improbable, et irrésistible, d’une petite fanfare de la police égyptienne en uniforme bleu ciel
venue en Israël pour une cérémonie. Mais quand elle se retrouve
dans un petit village loin de tout,
avec pour tout bagage un mauvais
anglais pour se débrouiller, c’est le
pompon. La parabole est évidente
mais, revue par le jeune réalisateur
Eran Kolirin, elle devient carrément satirique. Car le désarroi et
la maladresse de ces huit musiciens
qui rencontrent la population du
village et tentent de se faire accepter, sinon de communiquer, s’avèrent aussi hilarants qu’émotionnels.
Entre les rires et les sourires, le
message de paix et de tolérance
forme une belle note pas indigeste.
(Le 19 décembre)
> Jean Zeid
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8/CHRONIQUES
REGGAE LOCAL
> Positive Roots Band
Le combo reggae toulousain Positive Roots Band nous
livre ces jours-ci sa dernière récolte, à savoir un quatrième album intitulé “Rainbow”. Toujours fidèle à
lui-même, le Positive nous a concocté un opus reggae
roots au son pur, chaleureux et puissant.
Où étiez-vous passés depuis le précédent
album paru en 2004 ?
Jean-Marc (batterie) : Depuis 2004, le Positive
Roots Band était sur la route pour promouvoir
“Reggae feeling” notre album précédent. Nous
avons fait environ 150 dates en trois ans à travers
la France, la Suisse et le Luxembourg. Nous nous
sommes fait connaître davantage grâce à ces
concerts… nous avons partagé des scènes avec
des stars et artistes connus… Le Positive Roots
Band est un véritable combo qui vit pour le live!
Notre chanteur Bob Wasa est terrible sur scène…
énergique et bien présent. De plus, le Positive
Roots Band a aussi suivi le courant Internet à travers MySpace, les sites de reggae et autre… des
outils qui ont fait aussi grandir le Positive en France
mais aussi dans le monde, puisque sur MySpace,
après la France, ce sont les internautes américains
qui viennent le plus.
INSTANTS SUSPENDUS
> “ImMortal”
Le chapiteau du NoFit State Circus est dressé encore
pour quelques jours à Blagnac. La troupe galloise y
présente “ImMortal”, une quête d’éternité à la fois
spectaculaire et saisissante.
ussitôt, le décor est planté. Sous le
chapiteau, le Nofit State Circus plonge
le spectateur dans un univers surprenant, où de vieux objets côtoient les inventions
A
landau, un cycliste casse-cou… Tous s’agitent,
trébuchent, se bousculent. Le spectateur est
apostrophé, le show peut commencer. Au programme, donc : voltigeurs, équilibristes et acrobates en tout genre. En
trame de fond, une quête :
l’immortalité. Un voyage
semé d’embûches, souvent
douloureux, comme si,
pour mieux saisir la vie, il
fallait tutoyer la mort. S’en
dégage une pulsion de vie,
tantôt gaie, tantôt violente,
mais toujours fascinante.
Adeptes de prouesses techniques, passez votre chemin. L’intérêt d’“ImMortal”
réside plus dans sa mise en
scène, audacieuse et rythmée, que dans la performance des artistes. Servie
par un éclairage ingénieux,
d’excellents musiciens et
quelques projections vidéos
ça et là, la troupe du NoFit
State Circus intègre l’espace du spectateur. Celui-ci,
assailli de toute part, est
ainsi porté au cœur du
chaos. Le show est partout : à droite et à gauche,
devant et derrière. À voir
et revoir, pour ne pas en
rater une miette.
> Sylvain Morvan
les plus loufoques. Dans ce mystérieux repaire,
déambulent de curieux personnages : un
homme en cuissardes, une femme poussant un
• Jusqu’au 2 décembre, 20h00 (le 2 à 16h00), à
Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75
15)
Ce nouvel album a un gros son, dans quelles
conditions l’avez-vous conçu ?
“Rainbow” a été conçu au Color Box Studio à
l’Isle-sur-Tarn, c’est-à-dire toute la musique, les
voix, etc. On s’est enfermé dix-sept jours nonstop. Ce sont que des compositions, aucun standard. Nous nous sommes fait plaisir avec des
chœurs féminins, des cuivres sur certains morceaux, des percussions… Bob Wasa a écrit tous
les textes et co-arrangé quelques riddims avec
nous. Le mixage, nous l’avons fait à Kingston West
au Leggo’s Studio avec la coopération de Gaylord
Bravo (réalisateur de Gregory Issacs, Big Youth,
The Congos, Israel Vibration…) il nous a fait un
mix de folie! Nous lui avons donné deux ou trois
directives et il a fait le reste, avec son style, sa vibe,
son expérience… Il était très content de mixer du
reggae “made in France”, car avant notre collabo-
ration, il ne mixait que des Jamaïcains, souvent de
la programmation (computer)… très peu d’acoustique. Il y a mis tout son cœur, désormais nous
avons un très bon ami à Kingston. C’est un nouvel
opus pour lequel nous avons mis les moyens pour
faire en sorte qu’il marque une certaine maturité
du groupe et un nouveau virage 100 % roots.
Il y a des invités de prestige sur ce disque, a-t-il
été facile de les convaincre à y participer ?
Ah! Nos invités. Quel rêve… quel bonheur d’entendre ces artistes de légende sur notre musique.
Ça nous a donné des frissons ce dynamisme et ces
good vibrations avec lesquels ils se sont posés sur
nos riddims. Gaylord Bravo nous avait donné une
liste d artistes que l’on pourrait inviter,
nous avons choisi Gregory Isaacs
(nous sommes fans), Big Youth que
nous aimons aussi beaucoup, le “vétéran style dee-jay” Daweh Congo de la
nouvelle génération très aimé en Angleterre, fils de Leo Graham le célèbre
artiste des années 70 en Jamaïque,
puisqu’il faisait partie de l’écurie de Lee
“Scratch” Perry et du célèbre studio
Black Ark. Laina Ankh est basée à
Toulouse, elle est d’origine malgache,
elle a une voix très intéressante et une
vibe originale sur le titre “Mama love”.
Les artistes ont été faciles à
convaincre, cela pour trois raisons : ils faisaient
confiance à Gaylord Bravo, ils ont aimé notre musique et notre comportement, et nous les avons
rémunérés comme il se doit sans négocier leur
prix. Ils ont aimé notre vison de la musique, du
reggae en général, et de l’amour que l’on porte à la
Jamaïque et à sa musique. Pour le prochain opus,
nous irons tout faire là-bas, de la construction des
riddims à l’étape du mix. Pour l’instant, nous effectuerons une grosse tournée sur dix mois non-stop.
> Propos recueillis par Master Roy
• Samedi 1er décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne,
05 62 73 44 77) dans le cadre de la “Jamaican Session” en compagnie du légendaire Poupa Christopher
et de Docteur Seb aux dub plates. Samedi 8 décembre,
19h00, au Centre Culturel de Carbonne (31) avec Sidilarsen, Boom Club, Brassens Not Dead et Lufo
(infoline : 05 61 87 43 58)
• Nouvel album “Rainbow” disponible chez Label Progress/Rue Stendhal
CHANSON DE FILLES
> Adrienne Pauly
Comme beaucoup de petites filles, le rêve d’Adrienne
Pauly était de devenir chanteuse. Comme très peu de
petites filles, elle y est parvenue à force de ténacité et
de persévérance, grâce à sa voix également, désinvolte sans être fade (cf. Vincent Delerm).
ourtant, comme tant d’entre elles, elle a
enchaîné les castings avec un air mauvais et
un « je-m’en-foutisme » enfantin, mais
gardé la tête haute et le regard fier malgré les
marques de semelles de ceux qui lui ont marché
dessus. Rien de tel qu’une tranche de vie pourrie
quand on a l’esprit subtil pour s’en moquer et une
voix sensuelle pour la clamer haut et fort. Elle se
met dans la peau de gens de tous les jours qui,
comme elle, n’aiment pas confronter leurs rêves à
la réalité : une caissière du Prisunic, une fille seule
en quête d’amour… Avec sa jolie voix grave et
légèrement fêlée, elle fredonne ses textes drôles,
un brin provoc’ sur un magnéto qui ne la quitte
pas. La future chanteuse rappelle alors deux amis
d’enfance : Nicolas Ullmann, guitariste et comédien, future star des nuits parisiennes, et Ada-
P
nowski, chanteur crooner, tombeur de ces dames.
Yarol Poupaud (ex-FFF) abandonne sa guitare
pour la batterie et mène à la baguette ce groupe
qui compte aussi le clavier d’AS Dragon, Michael
Garçon. Depuis deux ans, Adrienne et son band
enflamment les scènes parisiennes. Au tour du
reste de la France de se laisser envoûter par les
prestations endiablées de cette chanteuse décidément pas comme les autres. Adrienne se produira
au Bikini en compagnie de deux valeurs montantes
de la scène française : Constance Verlucca, dont
on avait pu apprécier les chansons en ouverture
de Miossec au printemps dernier, et Mokaiesh.
• Vendredi 14 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-SaintAgne, 05 62 73 44 77)
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THÉÂTRE/9
VUE SUR LES PLANCHES
> ACTU
> Un mois au Théâtre Garonne
Retour sur deux créations inclassables et parfois contestées qui viennent de voir
le jour au Théâtre Garonne.
> 16 octobre. Le collectif Les Possédés livre “Derniers remords avant
l’oubli”, de Jean-Luc Lagarce, au Théâtre Garonne. La jeune compagnie
est associée à la Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée
où elle a déjà monté “le Pays lointain”, du même auteur. Cette première et fantastique incursion dans l’œuvre de Lagarce nous est arrivée au
terme d’une longue tournée, en avril de cette année. La seconde incursion a vu le jour à Toulouse, avant
de s’installer à Paris, au Théâtre de
la Bastille durant un mois. Le collectif animé par Rodolphe Dana avait
aussi présenté sa première création,
“Oncle Vanya”, de Tchekhov, à Toulouse. De Tchekhov à Lagarce, la filiation n’est pas anodine. Les deux
auteurs questionnent le cercle familial où les conflits couvent. Dans
“Derniers remords avant l’oubli”,
trois amis ont acheté une maison. Ils
ont formé deux couples successifs :
Hélène a choisi de quitter Pierre,
puis Paul pour refaire sa vie avec un
nouvel homme. Pierre est resté seul
dans la maison, les autres débarquent un beau jour pour tenter de le
convaincre de la vendre. Les
conjoints sont aussi du voyage, avec
un de leurs enfants. Le personnage
de l’adolescente a été supprimé par
les Possédés. On leur a reproché ici
ou là, par voix médiatique, de ne pas
respecter l’œuvre. C’était oublier
que le metteur en scène Jean-Luc
Lagarce se libérait aussi parfois du
dictat du texte. La reprise récente,
dans sa distribution initiale, de la
“Cantatrice chauve” de Ionesco —
diffusée sur Arte — le prouve bien.
Les Possédés ont pris l’habitude de
se distribuer à chacun des rôles qui
leur ressemblent. Leur jeu est vif,
parfois dans un face à face frontal
avec le public. Leur approche réaliste, dénuée de décor et d’artifice, © O . Marty/Les Possédés
provoque l’identification immédiate
du spectateur pris dans les tensions du rapport à l’autre. Restent les
costumes, et surtout l’humour qui surgit en guise d’échappatoire, pour
garder une distance minimale face à l’âpreté d’un récit qui débouche sur
l’impossible entente, même cordiale.
> 8 novembre. Création de “Nouvelle Byzance”, par la compagnie
Théâtre Tattoo de Mladen Materic, dont le travail reste indissociable du
Théâtre Garonne depuis quinze ans. Après “la Cuisine de Mladen Materic et Peter Handke” et “Séquence 3”, le metteur en scène abandonne
les décors modestes d’appartements populaires. Il avait depuis longtemps ôté la parole à ses personnages, il supprime aujourd’hui les situations de la vie quotidienne dans lesquelles ils évoluaient pour les
confronter à un no man’s land flottant. La banale virtuosité de la mécanique du hasard de “Séquence 3” est
ici chassée au profit d’un ballet de
gestes. Soit, autant de tentatives
d’approches hésitantes qui brisent
tous les repères auxquels le spectateur pourrait se raccrocher. Comment réinventer un langage après
avoir remisé au placard tous les
codes qui régissent les sociétés occidentales jugées trop rationalistes ?
Mladen Materic constate : « On
tombe amoureux sans savoir pourquoi. On ne comprend pas pourquoi
on aime un mille-feuilles. On n’a pas
besoin de comprendre un paysage
pour l’aimer. Toute cette partie de
notre vie se fait sans le recours à la
raison. Et je pense que si l’on retarde le moment où intervient la raison, ce moment où l’on juge, où l’on
évalue, où l’on définit l’identité, où
l’on exclue, ça peut ouvrir une nouvelle Byzance de sensations». Dans
sa recherche, Materic a laissé beaucoup de spectateurs sur le côté de la
route au fil des représentations. Il a
pourtant puisé son matériau dans un
fonds de références picturales partagées par tous. Ses créatures s’observent, se roulent par terre, se reniflent le derrière, se caressent, se
heurtent à un mur d’incompréhension, se frappent. Elles trouvent finalement leur équilibre, comme des
enfants finissent par tenir sur leurs jambes pour avancer vers un monde
qui s’ouvre à eux.
> Jérôme Gac
SCÈNES SICILIENNES
> Intégrale Spiro Scimone
Le Théâtre Garonne crée l’événement en programmant le répertoire de l’auteur sicilien Spiro Scimone, en cinq courtes pièces.
D
evenu un auteur de premier plan parmi la
nouvelle génération théâtrale italienne,
Spiro Scimone fut acteur avant d’écrire des
textes pour le duo qu’il forme avec son ami comédien et metteur en scène Francesco Sframelli. Il
s’inscrit ainsi dans la grande tradition italienne de
Dario Fo ou d’Eduardo De Filippo, à cette différence qu’il est né en Sicile, à Messine, qui n’est pas tout
à fait l’Italie. Les personnages de Scimone échangent
des dialogues incisifs, en lames de couteaux. Après
avoir accompagné pendant plusieurs années la Compagnia Scimone/Sframeli, le théâtre Garonne met
aujourd’hui à l’honneur une œuvre intense pour son
humanité. «Francesco et moi, avons surtout besoin
de creuser tout ce qui concerne les rapports entre
les personnes. De ces rapports naît le conflit et du
conflit naît le théâtre», rapporte Scimone.
• Jusqu’au 4 décembre, au Théâtre Garonne (1, avenue
du Château d’Eau, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com)
quête désespérée d’un homme maltraité par les fi-
> “La Busta” (L’Enveloppe)
Un homme reçoit une enveloppe. Cherchant à comprendre, il rencontre un secrétaire, un cuisinier, un
certain M. X qui vit dans une armoire… C’est la
> “Bar”
Dans l’arrière-salle d’un bar, deux Siciliens tirent des
plans sur la comète : Nino, le barman, rêve d’ouvrir
son café, Petru envisage d’embrasser une carrière
dans la mafia. Des propos de comptoir délirants et
poétiques.
• Vendredi 30 novembre, 19h30
> “Nunzio”
Conversation pudique et crue de deux Siciliens dans
une cuisine de l’Italie du nord. Nunzio, employé
dans une usine chimique est malade. Tueur à gages,
Pino va et vient entre deux contrats. Ils veillent l’un
sur l’autre.
• Samedi 1er décembre, 21h30
“Il Cortile © Marco Caselli Nirmal
gures grotesques d’un pouvoir insaisissable. Une
fable proche de Kafka, qui met violemment face à
face complices et victime d’une déshumanisation ordinaire.
• Jeudi 29 novembre, 20h00 ; vendredi 30 novembre,
21h30 ; samedi 1er décembre, 19h30
> “La Festa” (La Fête)
La madre, le padre et le fils, dans l’ordinaire d’une
cuisine de HLM. Mais aujourd’hui n’est pas
ordinaire : trente ans de mariage, pour le meilleur et
surtout pour le pire. C’est “La Festa”.
• Lundi 3 décembre, 20h00 ; mardi 4 décembre, 21h30
> “Il Cortile” (La Cour)
Échoués dans une cour au milieu des débris, trois
êtres en marge d’un monde hostile ressassent leurs
souvenirs et leurs rêves. On rit de tout, même du
désespoir, par le simple pouvoir de la parole.
• Mardi 4 décembre, 19h30
• BIEN-ÊTRE. Les “Journées Bien-être” 2007 se tiendront du vendredi 7 au dimanche 9 décembre DiagoraLabège. Cette manifestation propose aux habitants de
l’agglomération toulousaine de venir à la rencontre des
100 exposants : 10 000 visiteurs y sont attendus. Au programme : une exposition autour des thèmes “Zénitude”,
“Santé, beauté et énergie”, Espace bio”, “Environnement
sain” ; des conférences et ateliers… Plus d’informations
au 05 53 48 49 53.
• PYRÉNÉES PAS CHÈRES. “Pyrénéo” est un forfait saison unique pour huit stations des Pyrénées d’est en
ouest : Font-Romeu/Pyrénées 2000, Ax 3 Domaines,
Ascou Pailhères, Guzet, Luchon/Superbagnères, Saint
Lary, Gavarnie et Artouste. Cette année, avec la volonté
de proposer aux skieurs pyrénéens un produit exceptionnel, ces huit stations de ski lancent ce nouveau forfait qui
permet de skier en toute liberté sur leurs domaines. Il
donne aux inconditionnels de la glisse l’opportunité
unique dans les Pyrénées de dévaler plus de 400 km
répartis sur les 234 pistes des huit stations partenaires et
de profiter, durant toute la saison, d’un enneigement optimal. En effet, ces stations réparties sur la chaîne des Pyrénées, concentrent depuis des années leurs efforts sur
l’implantation de canons à neige. “Pyrénéo” accorde aux
skieurs la chance de découvrir, au fil de la saison, la splendeur des Pyrénées à travers huit stations qui développent
chacune une authenticité propre. Il répond également au
souci de satisfaire un très large éventail de skieurs : une
palette de couleurs, du vert au noir, pour des skieurs
débutants et confirmés, entre amis ou en famille, amateurs de snowboard, freestyle et autres sports de glisse.
Forfait disponible dans les points de vente de chaque station partenaire ou par correspondance sur www.axski.com ou www.altiservice.com
• CONTRE L’OUBLI ET POUR UNE ACTION
DIRECTE. De nombreux peintres, dessinateurs, photographes, écrivains et sculpteurs, soucieux du sort réservé
aux prisonniers d’Action Directe qui ont purgé plus de
vingt ans de prison, ont souhaité participer à une exposition vente dont les bénéfices iront aux détenus de longue
date (ils serviront à assumer les frais médicaux, la cantine,
les trajet de semi-liberté…), désireux de mener une initiative contre l’oubli et contre l’acharnement judiciaire. À
cet effet, une semaine d’exposition se tiendra chez Mix’art
Myrys (12, rue Ferdinand Lassalle, métro Canal du Midi,
05 62 72 17 08).
• NOUVEAU RENDEZ-VOUS MUSICAL. Le
centre de congrès et espace d’exposition Toulouse-Labège Diagora (situé derrière le cinéma Gaumont à Labège)
lance “StéréoClub”, son nouveau rendez-vous musical. En
2004, grâce à l’aménagement de l’espace Agora permettant l’accueil de salons et d’expositions, Diagora ouvrait
ses portes au grand public. Aujourd’hui, son équipe souhaite toucher un public à la recherche de sorties et de
découvertes culturelles en proposant une véritable programmation musicale baptisée “StéréoClub”. Le salon
d’honneur, un espace cosy, transformé en club pour ces
occasions, offrira, chaque mois, une soirée alliant convivialité, plaisir des oreilles, des yeux, et des papilles. Le principe du “StéréoClub” est de privilégier qualité et éclectisme
en explorant tous les genres musicaux avec des artistes
de tous horizons allant du pop/rock à la folk, du jazz à la
chanson française en passant par la world music. Premier
rendez-vous le vendredi 21 décembre, 20h00, avec le Juan
Martin Quintet qui offrira au public son jazz hispanique
chaleureux et coloré, entre Wes Montgomery et Paco De
Lucia… un nouveau répertoire plus jazz et plus électrique
de Juan Martin, servi par une formation au jeu sobre et
inventif. Toute la programmation sur www.diagoracongres.com
• BÉNÉVOL’ACTES. Dans le cadre de la vingtième
édition du festival “Rencontres Cinémas d’Amérique Latine”, qui se déroulera du 28 mars au 6 avril 2008, l’association qui l’organise recherche des bénévoles et des stagiaires qui interviendront à différents niveaux de
l’organisation : communication, interprétariat, accueil invités, programmation de court-métrage, régie… Les propositions sont en ligne sur le site cinelatino.com.fr rubrique
association, sous-rubrique bénévolat.
• COURS DE LANGUES. La Maison de l’Europe
propose des cours d’anglais, espagnol, italien et de français
langue étrangère à raison d’une heure et demie par semaine. Ces cours sont dispensés en petits groupes par des
professeurs natifs et s’adressent à tous les niveaux et tous
les âges. Ces cours sont dispensés au Goethe Institut (4
bis, rue Clémence Isaure, métro Esquirol). Renseignements, tests de niveau et inscriptions au 05 61 53 86 43.
• EXIL DANS LE TEXTE. Aujourd’hui, et depuis
l’agitation médiatique due aux propos sur les « bienfaits » de la colonisation, beaucoup d’écrits ont été
publiés sur l’histoire de l’immigration. Ces éclats de
voix volent parfois la parole des intéressés euxmêmes, invisibles dans leur exil, en lutte avec l’oubli
pour exister. L’ouvrage “Les mots de l’exil en mémoire”, signé — entre autres — Michel Baglin, Philippe
Berthaut, Magyd Cherfi, Marie Didier et Abdelkader
Djemaï, est issu d’un travail en résonance entre des
écrivants exilés, étrangers, qui découvrent la langue
française, s’appropriant doucement ses mots, et des
écrivains reconnus qui témoignent chacun à leur
manière de leurs traversées culturelles. Chacun sait
que l’écriture est mémoire et, dans ce recueil en particulier, elle est cette de l’immigration des écrivants, de
leur père ou de leur mère, hésitant entre peurs et
espoirs. Au fil des textes, les lignes tissent ce que
“l’histoire officielle” oubliera sans doute en chemin :
croire en notre humanité et en notre capacité de fraternité (Éditions Privat, 145 pages, 15 euros).
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10/THÉATRE
> ACTU
• ROCK ON STAGE. L’association Act’s propose
un stage de rock’n’roll à destination des adultes les
samedis 1 er et 15 décembre de 13h00 à 18h00 au
Centre Culturel des Mazades (10, avenue des Mazades,
quartier des Minimes). Les objectifs de ce stage sont de
donner ou redonner de l’énergie et de la vitalité au
corps, d’apprendre les pas de base du rock, à mieux se
connaître grâce à des techniques adaptées (maîtrise des
mouvements, concentration…), d’entrer en osmose
avec son partenaire de danse (petites chorégraphies…).
Plus de renseignements c/o [email protected]
• RENDEZ-VOUS THÉÂTRE. En prologue aux
représentations du “Commencement du bonheur”, qui
s’achèvent le 31 décembre, et à quelques semaines du
départ de Jacques Nichet en tant que directeur, le TNT
(avec les Éditions Milan et la Cinémathèque de Toulouse) propose deux rendez-vous :
- 17h30, au TNT : rencontre et dédicace du livre de
Jacques Nichet “Je veux jouer toujours”. Dans cet
ouvrage publié aux Éditions Milan, Jacques Nichet retrace ses années de metteur en scène et de directeur de
théâtre. Fondateur du Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie de Vincennes, il fut successivement directeur
du Théâtre des Treize Vents à Montpellier et du TNT à
Toulouse.
- 21h00 à La Cinémathèque de Toulouse, soirée “Pour
Jacques Nichet” : Jacques Nichet donne à voir deux de
ses réalisations au cinéma : “La Guerre des Demoiselles”, un long-métrage de 1983, précédé du courtmétrage “Le Collectionneur” (1981). Plus de renseignements au 05 34 45 05 20.
CONTES IMMORAUX
> “Une langouste pour deux”
Quatre nouvelles de Copi dans une « lecture spectacle » camp et incorrecte de la
compagnie la Part Manquante d’Alain Daffos.
L
e Théâtre du Pont-Neuf programme avant les fêtes une généreuse proposition témoignant de la vitalité de la très discrète compagnie la Part Manquante, fondée en 1997 par Alain Daffos. Jean
Stéphane interprétait à l’époque un monologue repris plusieurs fois à la
Cave Poésie : “Madame l’abbé de Choisy”, d’après les “Mémoires de
l’abbé de Choisy habillé en femme”. La compagnie s’est par la suite atte-
• IMPROVIS’ACTION. Les “Jeudis de l’impro”,
initiés par l’illustre Jean-Paul Maeso et son trio, se tiennent tous les jeudis, de 20h00 à minuit, dans les murs
de la bodéga El Camino (138, Grande rue Saint-Michel,
métro Palais de Justice). Il s’agit d’une scène ouverte de
l’impro’ dont l’entrée est gratuite. Le principe : « Hey
musiciens! Amateurs, professionnels, passionnés de
musique… venez avec votre instrument (sono, amplis,
batterie, clavier sur place). Plus de plus : 05 62 26 60
51.
• ARTISTES D’ICI SUR TLT. Bruno Mallet anime
l’émission “100 % Musique” diffusée le samedi à 20h50
sur notre chaîne locale (onze rediffusions ont lieu la
semaine suivante). Cette musicale est l’occasion de faire
découvrir aux Toulousains des groupes et chanteurs du
cru. Les invités de décembre : Nelson Toubab (le 1er),
Daniel Antoine (le 8), Sortie 15 (le 15), Kiko Ruiz &
Ravi Prasad (le 22).
• EAU TOULOUSE… En juin 2007, l’association Eau
Secours 31 (10 bis, rue du Colonel Driant, 31400 Toulouse) lançait un appel pour la tenue d’États Généraux
de l’Eau et de l’Assainissement du grand Sud-Ouest,
limité aux régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et
Midi-Pyrénées. Cet appel a reçu un accueil très favorable de nombreuses associations de consommateurs
d’eau, y compris dans d’autres régions. Les États Généraux de l’Eau et de l’Assainissement se tiendront à Toulouse, le 8 décembre prochain. Le point principal de
cette journée sera l’adoption d’une plate-forme visant à
interpeller les listes candidates aux prochaines élections
municipales, dans le plus grand nombre possible de
villes, aussi bien dans le Sud-Ouest que dans le reste de
la France. Au moment où l’enquête publiée par “Que
Choisir ?” met en relief les abus commis par les grands
groupes privés qui gèrent la distribution de l’eau et
l’assainissement dans de nombreuses villes, dont Toulouse, l’initiative d’Eau Secours revêt une importance
particulière. Plus de plus au 05 61 87 55 41.
• IMPRO THÉÂTRALE. La Bulle Carrée est une
nouvelle compagnie toulousaine d’improvisation théâtrale. Les cours ont lieu tous les dimanches soirs au
Théâtre du Hangar (11, rue des cheminots, métro
Médiathèque) de 20h00 à 22h00. Les inscriptions sont
ouvertes pour le prochain trimestre (février/mars/avril).
Des spectacles ont lieu tous les mercredis soirs au Café
Rex (15, avenue Honoré Serres, métro Compans) à
21h00 ; il s’agit d’un championnat d’improvisation entre
quatre équipes en alternance avec des cabarets d’improvisation. Le championnat/cabaret commence le mercredi
9 janvier et aura pour nom “Les Impros-Nonçables”.
• ROCK DU TERROIR. L’ethnomusicologue et
musicien Daniel Loddo vient de faire paraître “L’épopée
du rock noir/Chroniques des musiques actuelles en
Carmausin et Midi-Pyrénées”, la première vraie étude
consacrée à la pénétration des musiques actuelles dans
notre région. Un livre pointu même si non-exhaustif,
bourré d’anecdotes et de souvenirs (Éditions CORDEA/La Talvera/Rocktime, 320 pages, 20 euros, disponible chez Avant Mardi, Armadillo…).
• RADIO ACTIVITÉ. “Les femmes créatrices” est
une série d’entretiens radiophoniques réalisée par Stéphanie Bockel dont voici son propos : « Dans mon
désir de faire entendre la parole des femmes, j’étudie
les femmes créatrices afin de percevoir leur diversité et
leurs richesses, de voir ce qu’elles veulent exprimer et
rendre visible, car pour moi anthropologue et spécialiste du cinéma des années 60 et 70 et des rapports
femmes hommes, c’est l’art qui rend visible autant ce
qui est passé, présent et avenir; et il naît de l’inconscient et du conscient tout en s’adressant de même au
conscient et à l’inconscient de ceux qui s’imprègnent
d’œuvres artistiques. Certaines d’entre elles ont bien
voulu parler aux auditrices/teurs de leurs parcours,
expériences, créations vies à Toulouse et ailleurs. »
C’est ce que vous pouvez entendre les mardis de 13h00
à 14h00 sur Canal Sud Toulouse (92.2 Mhz).
© Anne Perez
lée à l’adaptation de textes non destinés à la scène : “Tchernobyl ou la
Réalité noire”, d’après “La Supplication”, de Svetlana Alexievitch ; “Inconnu à cette adresse”, de Kathrine Kressmann Taylor… Alain Daffos
aurait pu monter aujourd’hui une pièce de Copi, il a préféré sélectionner des nouvelles publiées par l’auteur dans les pages du magazine Hara
Kiri. Soit quatre textes où le quotidien le plus cruel côtoie le fantastique
le plus effroyable. On y croise moult personnages fortement sexués
illustrant le drame de la solitude dans une société paralysée par le
conformisme et les frustrations. Femmes mariées esseulées, vieillards
abandonnés, gigolos pathétiques et prostituées désespérées peuplent le
monde de Copi, à la fois inquiétant et grotesque. De quoi secouer fébrilement la France des années Giscard. Alain Daffos en propose une « lecture spectacle », créée à l’automne 2006 à la MJC Roguet, mise en
scène et interprétée avec trois autres comédiens. On le voit ainsi avec
son complice Jean Stéphane dans un joyeux numéro de
duettistes : “Les Vieux travelos”, ou la rencontre affolante et incongrue d’une paire de transsexuels parisiens
et d’un richissime prince africain. Copi y décrit un Paris
sale et sordide, celui de Pigalle où évoluent deux misérables prostituées en quête d’une proie facile à plumer.
Les pratiques sexuelles les plus extrêmes sont alors déroulées avec un naturel confondant par l’auteur au
sommet de son art le plus décadent. Dans “Une langouste pour deux”, Aïda Sanchez est la narratrice impassible et glaciale d’un conte où l’humour est si noir
qu’il refroidit les ardeurs de tout spectateur ricanant.
La même déploie un talent comique démesuré dans le
jubilatoire “Autoportrait de Goya”, où une vieille duchesse s’éprend d’un Argentin sosie de Goya et champion de tennis. “La Déification de Jean-Rémy de la
Salle” termine le programme. Les trois comédiens déjà
cités y sont rejoints par Christelle Boizanté – ex chanteuse du quatuor Les Petites Faiblesses qui fait aujourd’hui partie, avec Aïda Sanchez, du trio musical Orlando (*). Dans ce long récit d’un voyage ethnologique
dans le sud argentin, un jeune documentariste est à la
recherche de l’étrange tribu des Boludos. La mise en
scène colorée de ce dernier texte recèle des trésors
d’inventivité qui font de cet objet scénique dans son
ensemble, davantage qu’une lecture, un spectacle à part entière, qui plus
est, réjouissant.
> Jérôme Gac
• Du 12 au 22 décembre, 21h00, du mercredi au samedi, au Théâtre du
Pont-Neuf (8, place Arzac, 09 54 12 70 81)
(*) Concert jusqu’au 2 décembre, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf
> L’auteur
Né à Buenos Aires en 1939, Copi s’installe à Paris en 1962. Ses dessins humoristiques (La Femme assise) publiés dans le Nouvel Observateur lui
donnent une notoriété qui s’étend vite au théâtre, où il collabore avec ses compatriotes Jérôme Savary, Jorge Lavelli et Alfredo Arias. Ses pièces
constituent une curiosité sur les planches françaises, même si elles s’inscrivent dans la veine du théâtre expérimental des années 70, où la violence, la nudité, le sexe représentent une libération vis-à-vis des conventions théâtrales bourgeoises. Au cœur de son théâtre se trouve une homosexualité masculine protéiforme et sulfureuse qu’il incarne souvent de manière flamboyante. Evita jouée par un homme dans son irrévérent “Eva
Perón” (1969) ou les changements de sexe de “l’Homosexuel ou la Difficulté de s’exprimer” (1971) donnent le ton d’un univers parodique corrosif. Sa dernière pièce, “Une visite inopportune” (1988), va jusqu’à tourner en dérision sa propre mort annoncée, théâtralisant son dernier souffle
contre le sida.
(“Dictionnaire des Cultures gays et lesbiennes”, Larousse)
FOLLE EVITA
> “Eva Perón”
La pièce de Copi est à l’affiche de la Cave Poésie, dans une mise en scène de
Nicole Garretta, avec Muriel Bénarezaf.
E
va Perón était l’épouse du dictateur argentin Juan
Perón. Vénérée par le peuple et rendue célèbre
par ses actions de charité très médiatiques, celle
qu’on appelait Evita meurt prématurément d’un cancer à
l’âge de 32 ans. Le peuple décide de la canoniser, ignorant les accointances du régime péroniste avec Mussolini, l’hospitalité qu’il offrait aux nazis et ses comptes en
Suisse fort bien pourvus. Copi fait de cette histoire une
farce où Eva apparaît sous les traits d’une diva capricieuse et déboussolée. Incarnée par Muriel Bénarezaf — du
trio musical Boudu les Cop’s — elle est entourée d’une
mère hystérique, d’un mari apathique, d’un ministre ambigu et d’une infirmière paniquée. Nicole Garretta trouve dans cette mise en scène l’occasion de poursuivre
une recherche, entamée lors de précédents spectacles,
autour du grotesque, de l’excès, de la farce, de personnages tragi-comiques, du travail sur le corps.
• Jusqu’au 8 décembre (mardi à 21h30, du mercredi au samedi à 19h30), à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23
62 00)
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THÉATRE, ETC…/11
THREE WOMEN
> “Les Trois sœurs”
Anne Bourgès met en scène au Grand-Rond la pièce
de Tchekhov, ou la vie très monotone de trois sœurs
qui rêvent de Moscou dans la Russie profonde des
années 1900. Vue sur une distribution réunissant les
compagnies Agit et Lever du Jour.
> J. G.
Nathalie Barolle a signé l’adaptation de la pièce de
Tchekhov. Véritable ouragan de la scène, elle interprète ici
Olga, après ses multiples prestations au Grand-Rond dans
“Five women wearing the same dress”, “Le noir vous va si
bien”, “J’ai acheté une pelle chez Ikea pour creuser ma
tombe”, “Les Quatre jumelles”…
Delphine Alvado joue Macha. On l’a déjà vue sur la
même scène dans “La Visite inopportune”, ou encore
“Noël au balcon”.
Photos © J-L Feixa
Inès Fehner tient le rôle d’Irina. On a notamment apprécié son talent de comédienne mis en scène par François
Fehner, sous le chapiteau de l’Agit et au Grand-Rond, dans
“Eugène ou le choisi”, “Le cabaret déchaîné”, “Cabaret rose
et noir”, “Os court”.
• Du 4 au 15 décembre, du mardi au samedi, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers,
05 61 62 14 85)
ÉPOUSTOUFLANT!
> “Tap Dogs”
Créé en 1995, “Tap Dogs” a trusté onze prix
internationaux et a été acclamé par plusieurs millions
de spectateurs à travers le monde.
S
pectacle culte, “Tap Dogs” est composé de danseurs australiens et anglais, qui enthousiasment le monde entier depuis 1995. Les Tap Dogs mettent dans leurs claquettes de la puissance, de l’humour, de la rapidité et de l’énergie brute. Attention! Ils sont là pour vous
hypnotiser par le tonnerre des
pieds frappant de manière synchronisée. C’est un spectacle
époustouflant et euphorisant.
Ces artistes “percutants” enflamment le public tantôt
spectateur, tantôt acteur, en
le plongeant au cœur même
du rythme. Évoluant dans un
décor à transformations évoquant l’univers d’un port industriel, les Tap Dogs sont
épatants d’imagination et de
dynamisme. Ils exécutent des
rythmiques complexes de claquettes urbaines et d’autres
disciplines telles que percussions électroniques, danse et acrobaties. Entre “Stomp” et “Gumboots”, ces artistes pêchus et inventifs s’inscrivent dans un spectacle hors du commun et créatif.
• Du mardi 11 au dimanche 16 décembre à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
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12/PORTRAIT
gagnez votre place* en envoyant une
carte postale indiquant vos coordonnées
téléphoniques au journal.
LAURENT ROCHELLE
> Homme studieux
Laurent Rochelle, saxophoniste fin et délicat, s’est formé à l’écoute de la
musique classique, plus singulièrement la musique française de la fin
XIXè/début XXè et d’un apprentissage rigoureux.
la base, j’ai une formation classique. Pas au
Conservatoire mais avec un professeur particulier. J’avais 12 ans et j’apprenais le saxophone alto. Au bout de six/sept, j’ai arrêté les cours pour continuer
seul. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à découvrir le
jazz. Particulièrement à l’écoute de l'album “Crescent” de Coltrane que je me passais en boucle. C’est aussi à ce moment-là
que j’ai découvert le soprano. Le soprano me correspond
mieux, au niveau sonorité surtout. J’avais 20 ans. » L’époque où,
BAC en poche il entame des études médicales « par le biais de
la filière pharmacie. J’ai un BAC +9, quatre ans d’internat, un
DEA d’immunologie. Je suis pharmacien biologiste en fait. Il y a
eu toute une période, jusqu’à 27 ans, où forcément j’ai eu beaucoup moins de temps à consacrer à la musique. » La musique, il
y revient petit à petit, au fil de rencontres. Et puis, il y a parfois
des déclics qui font que l’on remet entièrement la main dans
l’engrenage. « Pour moi cela a été ma rencontre avec le danseur
Roland Paulin qui à l’époque avait une salle au-dessus de la piscine Léo Lagrange et organisait toutes les semaines des sessions
d’improvisations musique et danse. Un vrai laboratoire qui m’a
permis de faire des rencontres, de travailler l’impro. J’y ai connu
le violoniste Malik Richeux avec qui j’ai monté une première formation. J’y ai croisé Dominique Regef le joueur de vielle qui est
aussi un grand improvisateur, Michel Doneda… » Puis il intègre
une troupe de théâtre, Le Théâtre du Père Ubu basé à Loubens
sur la route de Castres, qui recherchait des musiciens. « C’est là
que j’ai commencé à écrire de la musique et que j’ai rencontré
Mathias Maier, qui jouait également de la clarinette basse dans le
trio Dzam. De là est née En Chemin, une sorte de fanfare plutôt
axée sur les musiques d’Europe de l’Est, occasion pour moi de
découvrir ces musiques-là. » Trois ans plus tard Laurent Rochelle se retrouve dans un trio de clarinettes basses avec Isabelle
Cirla et Mathias Maier. « Cela n’a pas duré très longtemps. En
même temps j’ai travaillé avec Christine Bonnays, qui était également actrice dans le Théâtre du Père Ubu, sur un répertoire de
chants traditionnels et de chansons de Kurt Weill. Ce qui allait
donner un peu plus tard le trio Terres Lointaines. Pour l’occasion, j’ai commencé à jouer du piano sur scène. »
* offre limitée
«À
ETHIOPIQUES
> Le Tigre des
Platanes
Les gens qui ont eu la chance
d’assister en juin dernier au
concert du Tigre des Platanes sur
la Péniche Chèvrefeuille amarrée
au port des Ponts Jumeaux dans
le cadre du festival “Convivencia” ont fait ce soir-là une rencontre de taille.
S
ur scène, au milieu de la bande de Marc Demereau,
Eténèsh Wassié, chanteuse éthiopienne, petit bout de
femme tonique à la voix ahurissante, terrible de puissance. Une découverte inoubliable! « C’est une femme de 35
ans, d’origine azmarie » nous racontait Marc Demereau en
mai dernier peu après l’arrivée d’Eténèsh Wassié en France à
l’invitation du Tigre des Platanes. « Les Azmaris est une
caste qui se consacre au chant, à la musique, un peu comme
les griots en Afrique de l’Ouest. Eténèsh chante depuis toute
petite et ne s’est sans doute jamais posé la question de savoir si elle serait chanteuse un jour… Après la série de
concerts que nous avons jusqu’à fin décembre, elle rentrera
chez elle et nous aimerions bien l’accompagner en Ethiopie
et jouer là-bas. » Après un été où le Tigre et Eténèsh ont
participé à plusieurs festivals et enregistré un album pour la
nouvelle collection de Francis Falceto “Éthiosonic”, album
qui sortira début février 2008, ils viennent de travailler ensemble de nouveaux morceaux lors d’une résidence à La
Gare aux Artistes de Montrabé. Ces nouveaux morceaux, et
quelques-uns de ceux présentés en juin, donneront la matière du répertoire qu’ils interpréteront à la Salle Bleue.
Concert rare et donc indispensable!
> Jean-Philippe Birac
• Jeudi 6 et vendredi 7 décembre, 20h30, à la salle Bleue/Espace
Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 61 52 57 72)
Le piano, il l’a appris en autodidacte, pendant ses années d’étudiant : « Dans une salle à la fac il y avait un piano. Je
me suis débrouillé pour avoir les clés et pouvoir aller pianoter
le soir après les cours. C’est venu comme cela. Une envie. J’ai
puisé à droite à gauche, sur le tas… Je suis un pianiste sommaire. Je fais ce que je suis capable de faire mais je crois que cela
suffit pour faire passer de l’émotion. J’ai beaucoup écouté Satie,
Ravel, Debussy… mais aussi des choses plus contemporaines
comme Philip Glass. J’adore la confrontation entre ces deux univers : le classique et les musiques improvisées.» Vers 1997 commence l’époque Monkomarok « Le groupe est né d’une rencontre faite dans l’atelier d’improvisations de Marc Demereau à
Music’Halle. J’y ai connu Sylvain et Loïc. » Ensemble, ils montent
un trio furieux, qui devient quartette avec l’arrivée de la chanteuse Alima Hamel. Depuis, cette formation continue son petit
bonhomme de chemin imperturbable, proposant un univers musical qui fait se croiser énergie rock, musiques du monde, musiques improvisées et influences littéraires. Une aventure au
long cours qui ne l’empêche pas de s’investir dans d’autres projets. Ainsi, il participe au trio Kwak et monte, en 1999, le Lilliput
Orkestra. avec le trompettiste Piero Pépin, le percussionniste
Pascal Portejoie et le contrebassiste Olivier Brousse.
Et puis, dernièrement, Laurent Rochelle se lance un
nouveau pari : créer un label : « C’est assez fréquent chez les
musiciens d’en monter un. On se retrouve souvent face à des
problèmes de diffusion de notre musique et monter un label,
c’est régler une partie du problème. C’est ce que j’ai fait il y a
quatre ans pour produire des musiques plus personnelles que
celles que j’écris pour les formations dans lesquelles j’officie le
plus souvent. » Un label, “Linoleum”, qu’il développe autour
d’une ligne éditoriale simple : « Au fur et à mesure, je me suis
dit que ce label pourrait aussi produire d’autres musiques que
les miennes. Celles que j’appelle “musiques nouvelles et improbables”, entre jazz et musique contemporaine, entre musique
répétitive et improvisée. Des musiques qui par leurs styles et
par les influences qu’elles englobent restent inclassables. » Pour
ce genre de musiques expérimentales il n’y a plus de place chez
les majors et seuls des petits labels comme “Linoleum” peuvent
prendre le risque de les produire. Et Laurent Rochelle ne s’en
prive pas. Sur “Linoleum”, on peut découvrir les délires pour
quartet à cordes de Denis Frajerman « un guitariste, musicien
touche-à-tout, multi-instrumentiste, compositeur, autodidacte,
incapable d’écrire de la musique sur papier mais plein d’idées.
Ses compositions restent étonnantes. C’est par l’intermédiaire
de l’éditeur de Monkomarok (Metisse Music, ndr) que j’ai découvert sa musique. Nous nous sommes rencontrés ensuite et il
m’a sollicité pour ce projet de quatuor à cordes. Lorsqu’il m’a
envoyé les premiers enregistrements, je me suis dit que c’était
ce genre de musique que j’avais envie de défendre avec “Lino-
leum”. Une musique contemporaine très répétitive, aspect qui
est un letmotiv des productions de “Linoleum”. Je produis des
musiques répétitives sous des formes différentes. Là, il s’agit
d’un trio à cordes plus basse pour un univers répétitif et “progressif” mélangé à du bidouillage électronique. Ce disque est la
troisième référence du label. » On retrouve également sur “Linoleum” les albums du Lilliput Orchestra, dont le dernier “Ça
urge!”, passionnant de bout en bout, est sorti au printemps der-
nier; ou bien encore les enregistrements du Sputnik Project la
formation du batteur Dieter Arnold « C’est un musicien allemand qui a, entre autre, joué avec Joaquim Kuhn. Je l’ai rencontré par l’intermédiaire de Marc Sarrasy qui lui aussi travaille avec
“Linoleum”. Le Sputnik Project est un quartet à l’instrumentation inusitée (sax, violon, trompette, batterie). J’aime bien les
formations sans basse. J’aime bien ce côté un peu bancal qui
oblige à aller chercher ailleurs. Ça évite la routine. Dieter Arnold est un batteur de Frankfurt, d’esthétique free. Ce disque a
été enregistré et mixé chez lui. »
Car pour les productions de “Linoleum” tout est possible. Les musiciens peuvent amener les bandes déjà mixées ou
enregistrer chez Laurent Rochelle ou même l’inciter à se déplacer. « Pour faire cela, j’ai acquis un studio portable. Pour le moment, je n’ai pas de volonté particulière en matière de son,
même si j’attache beaucoup d’importance à cet aspect. Je fais de
plus en plus de prises de sons et de mixages et du coup j’ai une
oreille de plus en plus aguerrie. Mais il n’y a pas encore un son
“Linoleum”. Nous n’avons pas les moyens d’ECM (rires). Le
mastering est souvent fait par Olivier Brousse (ingénieur du son
mais aussi bassiste du Lilliput Orchestra, ndr). J’essaye de, petit à
petit, monter une équipe… Au niveau financier, pour le moment j’arrive à équilibrer les budgets. Le point d’équilibre se
situe à la vente d’une centaine d’albums. Le disque permet
d’aller démarcher des concerts et puis c’est aussi une exacte
photo de ce que l’on fait à un moment donné. » C’est d’ailleurs
sur son label que Laurent Rochelle donne à écouter ses expériences en solo. « Le travail en solo me permet d’explorer des
univers, des terrains que je ne pourrais pas explorer avec les
groupes avec qui je travaille ordinairement. Je vais chercher des
choses dans le romantisme, dans la musique répétitive, je travaille les instruments seul, je crée un univers plus personnel. Je
pousse un peu plus loin l’univers que je développe dans Monkomarok ou Lilliput. »
• Disponibles sur www.linoleum-records.com et chez quelques disquaires, distribuées par Les Allumés du Jazz, les productions de Linoleum se repèrent par leurs packagings rares : des pochettes originales, pas de plastique, du carton plié bizarrement, des illustrations
étonnantes, colorées, originales… des disques différents pour oreilles
aventureuses. À noter que Laurent Rochelle jouera au Mandala le
jeudi 27 décembre en duo avec le pianiste Marc Sarrasy
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EFFETS & GESTES/13
MAUVAISE GRAINE ?
> ACTU
> Les Pavillons Sauvages
Ils ont ouvert la porte. L’endroit était grand, calme et semblait pouvoir concrétiser
leurs projets. Ils sont arrivés devant ce bâtiment vide et fraîchement refait par un
beau matin de janvier. Ils ont ouvert la porte, et ils sont entrés.
e loger d’abord, s’activer ensuite, s’engager, toujours. Voilà sans doute en quelques mots la philosophie des chefs de file qui ont réquisitionné la “frichette”
Jean Dagnaux. Depuis onze mois, certains sont partis, beaucoup sont restés. Ils sont encore vingt-trois à habiter le pavillon qui a vu il y a deux mois naître
son premier bébé. Presque au même moment, le commandement de quitter les lieux était envoyé. Car si l’endroit a été entièrement refait à neuf pour le
confort de militaires gradés, le départ précoce des garnisons de Toulouse a suspendu leur installation. Les bâtiments, propriété du ministère de la Défense, ont été
laissés en gestion à la SNI (Société Nationale Immobilière) à l’origine du dépôt de plainte qui a abouti à l’arrêt d’expulsion. La construction de résidences immobilières sur tout un pan de la rue Jean Dagnaux serait en prévision. Mais c’est certainement sans compter sur l’opiniâtreté des actuels résidents à porter les lieux à
ébullition culturelle. Ils ont donc fait appel de la décision de justice, et, toujours menacés d’un avenir incertain, continuent de s’activer, de mettre en commun leurs
savoir-faire et de multiplier les projets d’utilité publique et artistique.
S
En effet, en plus des résidences permanentes et des hébergements d’urgence, une
crèche parentale a vu le jour il y a quelques semaines. Deux studios de répétition ont été
aménagés au sous-sol, en corollaire des résidences d’artistes. Un local de théâtre et de projection est en cours de réalisation. Un accès Internet gratuit est à la disposition du public. À l’extérieur, un square public et un jardin potager restent également ouverts aux initiatives individuelles. Et le soir, plusieurs fois par semaine, le lieu s’anime et le son monte dans ce qu’ils ont
appelé “La Salle des Musiques Libres et Indépendante de Toulouse”. Une petite salle ouverte
mais essentiellement dédiée aux rencontres musicales gratuites « rock métal garage folk punk
noise expérimental ». Vingt-deux associations ont en réalité décidé de se regrouper en collégiale et y organisent de nombreux concerts. Une aubaine pour ces petits tourneurs toulousains qui ont parfois du mal à trouver une salle ou à en financer la location. Et surtout, « l’accueil y est sympa et l’ambiance comme à la maison » expliquent-ils.
Den, Stéphane, Émilie et les autres habitants des Pavillons Sauvages sont conscients de
la précarité de leurs situations. Pourtant, ils n’ont de cesse de s’investir dans le déploiement
de cet îlot artistique, communautaire et quasi-autonome. Ils essaient aussi d’obtenir les soutiens nécessaires qui feront peut-être rebasculer le jugement en leur faveur. Celui du voisinage
semble acquis, celui de nombreuses associations de la ville aussi, mais des pétitions circulent
encore, essayant d’engranger toujours plus de signatures. Un appel est lancé à la mairie de
Toulouse en appui au projet de capitale européenne de la culture en 2013. Au mieux, la signature d’une convention qui aurait pour objectif la préemption de la
moitié du terrain occupé et l’officialisation d’un bail serait une vraie source de soulagement et un tremplin à la création. Au pire, ils espèrent passer l’hiver. Le printemps peut-être. Et voir fleurir la « mauvaise graine ».
> Élodie Pagès
• Les Pavillons Sauvages : 23, avenue Jean Dagnaux, 31200 Toulouse, www.olibanum.org
• P’TITS BOUTS. Un “Karaoké Kids” à destination
des chanteurs en herbe âgés de 5 à 12 ans, animé par Stéphanie et Christophe de Double Cocktail, aura lieu le
mercredi 5 décembre de 15h00 à 17h00 au P’tit Salon (33,
rue des Frères Lion, métro François Verdier). Le karaoké
n’étant pas réservé qu’aux adultes, les “p’tits bouts” qui
veulent chanter “Une souris verte”, “Au clair de la Lune”
et différents titres leur étant destinés peuvent se faire plaisir. Les plus grands auront également la possibilité d’exprimer leur talent avec les chansons de Jenifer, Lorie, Ilona,
Amel Bent, Christophe Willem, etc. (Attention ce n’est
pas une garderie, la présence d’un adulte est nécessaire).
Réservation au 06 23 28 94 72.
• GROUPE D’ICI SUR LA TOILE. Nos Malpolis du
cru viennent de mettre en ligne leur nouveau site :
http://www.lesmalpolis.com… Les amateurs apprécieront.
• NOUVELLE SCÈNE. Une nouvelle scène va ouvrir
au Théâtre du Pavé. Placée à la place de l’espace bar/billetterie au rez-de-chaussée du théâtre qui a été transformé
et accueillera désormais sa propre programmation, cette
salle s’appelle Sous le Pavé, elle accueillera des concerts,
les artistes peuvent envoyer leur candidature à Sous le
Pavé (à l’attention de Lucie), 34 rue Maran 31400 Toulouse. Prochains rendez-vous : “Le Papa des Poissons”
(concert conférence sur Boby Lapointe) les jeudi 13, vendredi 14, samedi 15, jeudi 20, vendredi 21 et samedi 22
décembre vers 21h45.
• SALON DU LIVRE. Il aura lieu les 1 er et 2
décembre à la Gravette à Saint-Lys (31) et sera présidé
par l’historien du Polar Claude Mesplède. Ouverture au
public de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 19h00. Au programme : dédicaces des livres par les auteurs (romans
policiers, fiction, BD, documentaires, jeunesse, nouvelles)
avec Claude Mesplède, Pascal Dessaint, Richard Beugné,
Nicole Zimmerman, Emmanuelle Urien, Solenn Colleter,
Benoit Gastou, Christian Serres, Alain Monnier, David
Vial, Laurence Biberfeld, Malika Ferdjoukh, Jan Thirion,
Francis Pornon, Stéphanie Benson, Marc N’Guessan (BD)
, Christian Garcia (BD), Xavier Sauut (BD), Dominique
Delpiroux, Fabienne Ferrère, Patricia Parry, Lionel
Hignard, Frédérique Martin et Magali Duru. Stand de
vente de livres au profit du “Téléthon”, exposition des
bande-dessinées des scolaires, atelier d’écriture à la plume
d’oie avec le Musée paysan de la Save, foire aux livres
pour les particuliers, atelier d’écriture avec Lionel
Hignard… Plus de renseignements au 05 62 23 76 05 ou
05 62 23 76 75.
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14/SONORIDÉES
> La sélection de disques d'Intramuros
La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueurs d’Intramuros n’a qu’un
seul but : vous faire partager nos coups de cœur et vous donner quelques pistes afin de partager de bons
moments en famille ou entre amis. Bonnes écoutes et bonne rentrée.
> Une sélection d’Éric Roméra, Jean-Philippe Birac, Jean Zeid, Marina Pech et Nicolas Daumont
• ASA
“Éponyme”
Naïve
Née à Paris et élevée à Lagos au
Nigeria, Asa (prononcez asha) s’est
nourrie de musiques diverses.
Enfant, elle chante à l’église,
découvre Marvin Gaye, Bob Marley,
King Sunny Ade, Fela… en furetant
dans la discothèque paternelle. Ces
musiques vont bercer son enfance
avant d’inspirer sa musique. C’est
en effet dans ce réservoir musical
multiple qu’Asa puise les éléments
nécessaires à la création d’un afrosoul-folk soyeux et délicat. Un
album éponyme vient de fixer les
premiers éléments de cette
démarche qui fait se rencontrer
héritage africain et format chanson à
l’anglo-saxonne, sans que le premier
ne soit jamais vampirisé par le
second. À 26 ans, Asa compose des
ballades aériennes et intimistes,
toutes en mélodie, chantant en
anglais ou en yoruba la vie de son
peuple, ses révoltes face à la situation de son pays. Sa voix profonde,
douce et feutrée est mise en relief
par des arrangements somptueux
où les cordes et parfois la flûte
lumineuse de Magic Malik en soulignent la finesse et l’énergie. Envoûtant!
(dans les bacs)
• PUNISH YOURSELF
“Cult movie”
Active Entertainment
Quand le punk indus reste sans
voix, et bien… ça crache de belles
surprises. Les Toulousains de Punish
Yourself voulaient donner une
saveur « zic de films ». Pari réussi.
Ce dernier opus s’affiche avec un
dynamisme qui booste et une rythmique constante et d’une qualité
remarquable. Les inconditionnels du
combo se serviront dans l’abreuvoir
des constats d’un effet plus qu’inattendu et reconnaîtront la patte
encore fluorescente et imprégnée
de ce speed si particulier. On
cherche où se planque l’utopie et
sur quelle fresque se scande la réalité. Yourself toi-même!
(dans les bacs)
• ORIGINES CONTRÔLÉES”
“Chansons de l’immigration algérienne”
Atmosphériques
Derrière ce drôle de nom de groupe se cachent les deux frères Amokrane, Hakim et Mouss qui ont
longtemps officié au sein de Zebda.
Dans la lignée de ce qui avait été fait
avec les chants de lutte par les
Motivés, Origines Contrôlées réinvente un répertoire inconnu pour la
plupart d’entre nous. Ces chansons
écrites entre la fin des années 40 et
le début des années 80 par des
immigrés, parfois après leurs journées de travail, témoignent du quotidien d’un prolétariat déboussolé,
entre racisme ordinaire, déracinement et revendications sociales.
Elles évoquent la dureté du quotidien, le travail à l’usine, la pression
sociale, la nostalgie du pays natal,
l’exil avec lucidité, subtilité et
humour. Terriblement d’actualité,
ces chansons chantées en kabyle, en
arabe ou en français sont portées
par la furia jubilatoire d’un groupe
explosif composé de sept musiciens.
Les accords d’accordéons se fracassent sur des riffs de mandole assassins ou des descentes diaboliques de
guitares d’inspiration flamenca. Hautement conseillé!
(dans les bacs)
• TUE-LOUP
“Le lac de Fish”
T-Rec/Anticraft
On les croyait enterrés, six pieds
sous terre, par une industrie du
disque aux abois et un monde
musical opulent. Mais comme les
vieilles légendes populaires, Tueloup parle toujours et encore, de
temps à autre. Ce septième album,
et oui, développe un folk rock toujours aussi tortueux pour une dérive sarthoise séduisante toujours
menée par Xavier Plumas. Du bon
Neil Young de chez nous quoi, De
la mélancolie retrouvée après des
années d’errance, Tue-loup renoue
avec le dépouillement et la réussite.
(dans les bacs)
• LA RUDA
“Les bonnes manières”
Irfan/Les associés du Réel
On connaissait le ska cuivré de La
Ruda, son virage rock opéré il y a
quelques années, mais on ne se doutait pas que les Angevins avaient un
petit faible pour l’acoustique. Dans
cet opus, La Ruda se renouvelle
encore en revisitant ses titres
déchargés de leur énergie habituelle
dans des mélodies tendances swing
aussi surprenantes qu’agréables. On
y redécouvre avec plaisir les textes
de Pierrot qui se chargent d’une
émotion plus particulière, on y
prête une oreille plus attentive, et
on se laisse bercer comme ça le
long de ces neuf reprises choisies
avec soin. Agrémentée de deux
titres inédits, la parenthèse acoustique de La Ruda mérite, sans hésiter, une place dans votre platine.
(dans les bacs)
• OJOS DE BRUJO
“Techari live”
Pias
Groupe emblématique de la nouvelle
scène alternative espagnole, Ojos de
Brujo a conquis le public avec son
dernier album “Techari” et ce son si
particulier où le flamenco côtoie la
musique électronique, le rock, le rap
et des influences venues de toute
l’Amérique Latine. Véritable phénomène scénique, ODB retrace dans
BLUES-ROCK BURINÉ
ce live (CD et DVD) sa tournée
enflammée aux quatre coins du
globe.
(dans les bacs)
• THE DINING ROOMS
“Ink”
Bonsaï/Schema
Le duo qui compose The Dining
Rooms est d’origine italienne. Il pratique une pop-électro délicieusement jazzy. Tombés de flanc à
l’écoute du titre phare de Kat
Onoma “La chambre”, les deux Milanais décident de tenter une expérience avec le chanteur et auteur du
groupe nancéen. C’est ainsi que
nous retrouvons Rodolphe Burger
sur ce superbe album, il y interprète
“La chambre, toujours aussi émouvant, en italien. The Dining Rooms,
forts de leur bon goût, ont convié
deux autres entités du paysage musical français : Charlélie Couture et le
groupe Orange Blossom… tout cela
ne pouvait qu’accoucher d’une belle
œuvre, voilà qui est fait!
(dans les bacs)
• PAULINE CROZE
“Un bruit qui court”
Wagram
Quelle difficulté que de revenir à la
rencontre du public, quand on a livré
voici plus de deux ans l’un des plus
beaux albums de femme qu’il m’ait
jamais été donné d’écouter ? Le
moins que l’on puisse dire, c’est que
cet album surprend. “Un bruit qui
court” fait partie de ces disques qu’il
faut prendre le temps d’apprivoiser,
d’écouter et réécouter pour en
pénétrer l’essence. La guitare s’efface au profit de nouveaux univers,
Pauline nous dévoile de nouvelles
facettes, ses chansons sont plus rythmiques et son univers qui la dévoile
est toujours beau. L’incontournable
du moment.
(dans les bacs)
ÉLECTRO-POP MONDIALE
> Calvin Russel
> Air
Né en 1948 à Austin (Texas), Calvin Russell apprend à
jouer de la guitare à 12 ans, et dès l’âge de 13 ans,
assure les parties rythmiques dans un groupe baptisé
The Cavemen. Après une adolescence tumultueuse,
il atterrit en maison de correction, puis peu après en
prison pour de sombres histoires de
trafic de stupéfiants.
Repérés il y a plus de dix ans, avec le mini-album
“Premiers symptômes”, Nicolas Godin et Jean-Benoît
Dunckel captaient alors un « esprit du temps » néofuturiste, entre le chic psychédélique des premiers Pink
Floyd et la candeur électro-pop du pionnier JeanJaques Perrey. Depuis, le duo n’est plus une curiosité
française mais un phénomène international.
À
T
sa sortie, il
prend la route
du sud de l’état
en Harley-Davidson, où
il vivra comme un vagabond pendant des années, entre le Mexique
et le Texas. De retour
à Austin, il y rencontre
le
français
Patrick
Mathé en 1989 qui, touché par ce cow-boy au
grand cœur, le signe sur
son label New Rose
Records. Il sortira
quatre albums sur New
Rose avant de passer
chez Columbia. Depuis,
Calvin Russell a fait l’essentiel de sa carrière en
Europe, alors qu’il reste
quasi-inconnu dans son
propre pays. Les accents parfois tragiques
de sa vie hors du commun restent une source
d’inspiration inépuisable
pour cet éternel vagabond. « Je suis un outlaw »,
confirme-t-il sans détour,
« une personne sympathique mais rebelle. Je suis
contre
beaucoup
de
choses ayant cours dans
notre société et que certains veulent imposer
comme une vie quotidienne. » Le public français ne
s’y est pas trompé, réservant à Calvin Russell un
accueil et une fidélité qui
ne se sont jamais démentis
au fil des années. À l’occasion de la sortie de son
nouveau disque, le songwriter texan effectue une
tournée française qui fera
halte sur les bords du
Canal du Midi pour la
seule date dans le sud de
la France.
• Mercredi 12 décembre,
20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne,
05 62 73 44 77)
rois
albums
studio,
la
bande originale
du mélancolique “Virgin suicides”, prélude à
d’autres collaborations
du duo avec la réalisatrice Sofia Coppola
(“Lost in Translation”
et “Marie Antoinette”), des remixes commandés par des musiciens
prestigieux
(David Bowie, Depeche Mode)… En
2001
paraît
leur
deuxième
album,
“10 000 Hertz Legend”, marqué par leur
rencontre avec Beck
et prétexte à une tournée américaine comme
aucun groupe français n’en avait jamais fait auparavant. “Talkie-walkie”, collection de comptines glaciaires et ouatées, est publié début
2004. À nouveau sous les feux de l’actualité à
l’automne 2006 pour avoir composé “5 : 55”,
l’album à succès de Charlotte Gainsbourg, Air
a livré son dernier “Pocket symphony” en mars
dernier. Sans renoncer à
leurs tours (arpèges et
échelles
superposés,
mouvements perpétuels)
et à leur harmonie raffinée, les membres d’Air
continuent de créer la
surprise : l’image stéréophonique s’est considérablement élargie et le premier plan sonore est
meublé par un groupe
d’instruments folk (guitare acoustique, piano,
basse, batterie) d’une
présence et d’une finesse
de grain remarquables.
Avec cet album, mis en
sons avec la complicité
renouvelée de Nigel Godrich de Radiohead, Air donne une dimension
nouvelle à son folk de l’espace.
• Dimanche 2 décembre, 20h00, au Bikini (Parc
technologique du Canal/rue Hermès, RamonvilleSaint-Agne, 05 62 73 44 77)
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GESTES & EFFETS/15
NOUVEAU CIRQUE ALTERNALIVRE
> “Cirque sans noms”
C’est là-bas, aux abords d’un parking de
grande surface que se dresse le petit
chapiteau bleu. À l’intérieur, enfants,
adultes, quelques personnes âgées… attendent patiemment sous la fraîcheur de
la toile. C’est là que la magie s’opère,
dans ce décor sans prétention, en toute
simplicité : trois personnages s’inspirent
des techniques du cirque traditionnel
pour nous transporter dans leur univers, alors que, pas loin, la ville
consommatrice s’agite.
our ces circassiens, l’heure est « aux pirouettes cacahouètes » dans
une maison « en carton ». Pas de super projecteurs, aucun costume à
paillettes, un décor fait de bric et de broc. Amandine Morisod, jongleuse « c’est un p’tit clin d’œil à la société de consommation, notre décor n’est
fait que de récup’. Les déchetteries sont pleines d’objets à qui on donne une
seconde vie. » Du coup pour l’éclairage, des boîtes de conserve, une ampoule
à l’intérieur et le
tour est joué. Les
numéros traditionnels sont revisités
sous l’angle de la
simplicité. Ce sont
des objets que l’on
fréquente tous les
jours. On les utilise et on les jette.
Le “Cirque sans
noms” met un peu
de poésie dans nos
utilisations quotidiennes. C’est
entre autre ce
côté récup’ qui a
séduit Céline Jean
de La Grainerie :
« le “Cirque sans
noms” intègre le
spectacle dans la
société
d’aujourd’hui. J’ai
été agréablement
surprise. » Espace
de création, La
Grainerie à Balma
est le partenaire du spectacle. Les jeunes compagnies de cirque étant fragiles,
La Grainerie met en place un système d’accompagnement (logistique, communication, financier) afin que le spectacle puisse être présenté. S'il y a d’abord
des numéros de cirque classiques, Céline Jean insiste sur la scénarisation du
spectacle : « les techniques de cirque sont au service du théâtre. C’est un
croisement des arts ; il y a une vraie recherche artistique, une mise en
scène. »
P
Le cirque, le théâtre et la musique fusionnent. Une petite guitare à
la main, Romain David entre en piste. Il rythme les scènes, crée le suspense,
l’excitation. La musique remplace les mots. Son personnage est malicieux.
L’épaule calée contre un poteau, comme s’il ne voyait pas qu’il gêne Yann
Gral, l’acrobate. Il reste planté là, l’air un peu bêta à l’origine de situations rigolotes. Yann Gral amène du spectacle avec de vrais numéros d’acrobatie.
Une poésie du corps comme lorsqu’il se place à l’intérieur d’un cercle de
caoutchouc, les mains et les pieds à chaque extrémité. Le cercle tourne autour de la piste et l’être s’anime dans le même mouvement. Et puis il y a cette
petite femme (Amandine Morisot), épaules rentrées, l’air un peu gênée, pas
très dégourdie mais qui finit toujours par réussir à faire son numéro. Le trio
fait rire, surprend et touche parfois lorsque la fragilité de l’être transparaît
derrière l’acrobatie. Quand on interroge les protagonistes sur la création, une
réponse simple : l’instinct : « on essaie des trucs, on met en scène, ça marche
tant mieux, sinon on tente différemment. » La troupe a planté la caravane à
côté du chapiteau. Je demande à Amandine, dehors, dans le froid : « ça va les
conditions de vie, c’est pas trop dur ? » L’insigne de la grande surface clignote
derrière comme un affront de la société de consommation à la simplicité du
spectacle. Elle me répond honnête : « ça dépend où on place le luxe. »
> “Nyark nyark! Fragments des
scènes punk et rock alternatifs en
France, 1976-1989”
Les musiques dites “alternatives” ont
marqué l’histoire du paysage musical
français à la fin des années 70 et 80,
Arno Rudeboy retrace l’histoire du
mouvement incarné par le groupe
Bérurier Noir dans un ouvrage pas
avare en témoignages, illustrations
et sons.
yark nyark!”, cri de scène du groupe Bérurier Noir, c’est un peu
le “rambeulumbambeulambumboum” du punk et du rock alternatif. À l’occasion des trente ans du mouvement punk, ce livre retrace l’histoire orale et graphique de cette mouvance en France, à travers les témoignages de ses principaux acteurs, de
nombreuses illustrations et une compilation musicale exclusive rassemblant plusieurs enregistrements inédits, en partenariat avec le label de disques indépendant
“Folklore de la Zone Mondiale (Bérurier
Noir). Arno Rudeboy fait une véritable
fresque de la scène alternative, avec ses
lieux et ses points de ralliement (squats,
salles de concerts…), ses médias indépendants (essor des radios libres, fanzines, trafic de cassettes audio…), ses codes vestimentaires, ses formes d’organisation et ses
engagements politiques (face aux premières percées électorales du Front National et puis en marge du grand mouvement étudiant de 1986). L’auteur, Arno Rudeboy, activiste et musicien, a été chanteur dans le groupe Skawar (ska), guitariste de Division d’Honneur (punk rock) et de Bolchoï (punk oi!).
“N
• Arno Rudeboy fera une signature à Armadillo Disques (32, rue Pharaon) le vendredi
7 décembre à 18h00. En soirée, projection de vidéos sur le rock alternatif aux Musicophages (6, rue de la Bourse) à 20h30
FLAMENCO
> Serge Lopez
Depuis un peu plus de vingt ans, Serge
Lopez joue du flamenco, musique qu’il
redécouvre à l’écoute d’un disque de
Paco De Lucia, après une adolescence
placée sous le signe du rock et du picking, option méthode à Dadi.
ssez vite dans le flamenco, il soupçonne des possibilités d’accords,
de rythmes un peu différents : « Paco de Lucia a été le premier à
ouvrir cette musique à d’autres univers. Sans lui je n’aurais jamais
osé tenter de rapprocher une “burleria” flamenca d’une samba. » Compagnon de route de Bernardo Sandoval, mais également accompagnateur de
Renato Resende un artiste brésilien qu’il suit pendant deux ans, membre
des Motivés et actuel protagoniste d’Origines Controlées, le projet de
Mouss et Hakim Amokrane célébrant la chanson algérienne et kabyle issue
de l’immigration (cf. page 14), Serge Lopez s’exprime aussi au sein de ses
propres formations. Son trio actuel qui tourne depuis huit ans comprend
Pascal Rollando aux percussions et Jacky Grandjean à la basse électrique.
Une formation marquée par l’esthétique flamenca, même si les compositions fluides et lumineuses de Serge Lopez, que l’on peut retrouver sur
quatre albums épatants, n’hésitent pas à aller voir ailleurs. D’où l’aspect très
vivant, très jouissif de cette musique entre formes classiques et improvisations jazz, rumba andalouse et tango nostalgique, ballades langoureuses et
son cubain. « Depuis ces huit dernières années, le trio a beaucoup tourné.
Cela va être moins le cas pendant les six prochains mois. Le projet “Origines Contrôlées” va beaucoup m’accaparer. Soixante dates sont prévues
d’ici l’été 2008 avec une Cigale et un Olympia à Paris… Nous allons filmer
la série de concerts que le trio donne ce mois-ci au Sorano afin de produire
un DVD qui devrait sortir début mars. D’ici là, j’aurai commencé à préparer l’enregistrement de mon prochain album. » Conseillé!
A
> Amélia Pujol
• Jusqu’au 2 décembre, séances supplémentaires les vendredi 7 et samedi 8 décembre, 21h00 (dimanche à 17h00), sous chapiteau chauffé à La Grainerie (Espace Chapiteaux à Balma, 05 61 24 33 91 ou www.la-grainerie.net)
★
• Jeudi 13 décembre à 20h00, vendredi 14 et samedi 15 décembre à 21h00, au
Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)
> ACTU
• CITÉ DE LA DANSE. C'est peu dire qu'on l'attend avec impatience. La quatrième édition du festival
“C'est de la Danse Contemporaine” se tiendra du 25
janvier au 16 février 2008. Initié par le CDC, l'événement visitera le TNT, le Théâtre Garonne, Le Parvis de
Tarbes la Scène Nationale d'Albi ou encore les
Mazades, la Cinémathèque de Toulouse et évidemment
le CDC. Une seule et, toujours, unique ambition de
“C'est de la Danse Contemporaine” : montrer la création d'aujourd'hui tout en renouant les fils de son histoire pour une pédagogie jouissive avec un public croissant. CDC 2008 qui s'organisera autour de la musique
avec notamment Merce Cunningham au TNT, qui nous
offrira au passage la première française d'une nouvelle
pièce, Angelin Preljocaj ou Michel Anne De Mey avec
"Sinfonia Eroica", pièce emblématique du répertoire de
la danse contemporaine. Parallèlement, le festival présentera une dizaine de créations produites au sein
même de la structure, comme celles de Marco Berrettini, Alain Buffard, David Wampach, Sylvain Prunenec, ou
bien encore l'artiste toulousaine Patricia Ferrara et,
fraîchement sortis de l'école du Fresnoy, Hélène Iratchet et Benoît Bourreau. Ce programme s'enrichira de
pièces pour jeune public et d'installations chorégraphiques. Miam! Mais la grande et bonne nouvelle pour
la danse contemporaine à Toulouse est venue de l'annonce par la Mairie de Toulouse et le CDC d'installer
une “Cité de la Danse” sur le site de l'hôpital La Grave
sur une superficie de 4 500 m2. Inscrit dans la cadre de
la candidature de Toulouse 2013, “Capitale européenne
de la culture”, Marie Déqué, notre “ministre” des
affaires culturelles toulousaines souhaite que ce projet
perdure même en cas d'échec de la candidature. Vivement 2013!
• AIRS POP’. Un quatuor entre tradition et dérision! Les Nékrevisses désaltèrent sur des airs populaires. Au menu : paroles dérisoires et textes superflus
suivis de fous rires garantis. Accompagnés de quatre
instruments, ils seront en concert le vendredi 7
décembre au Petit Diable (99, allées Charles de Fitte,
05 61 42 86 95), le samedi 8 au Théâtre du Chien Blanc
et le 15 à Bérat.
• CAPOEIRA. Les “Rodas solidaires” auront lieu les
1 er et 2 décembre à la MJC Prévert (292, route de
Seysses à Toulouse). Au programme : soirée brésilienne
solidaire, concerts et rencontre de capoeira. Renseignements et inscriptions au 06 99 04 49 38.
• ARTISAN’ACTES. La vingt-septième édition du
“Salon des artisans d’art” aura lieu du 8 au 16
décembre au Parc des Expositions de Toulouse. 230
artistes y feront découvrir la grande richesse du patrimoine artisanal français au public ; l’occasion unique
d’apprécier tout un monde de créations originales.
Outre cette formidable vitrine d’œuvres qu’offre le
salon, les artisans seront présents pour faire partager la
passion de leur métier, héritée de nombreuses années
de savoir-faire : la sculpture, l’ébénisterie, la maroquinerie, la verrerie, la faïencerie ou bien encore la joaillerie. Plus de plus : www.toulousexpo.com
• AH TABLES! À Toulouse, on aime aussi passer à
table, les Toulousaines Cécile Brochard et Sophie
Lamoureux le savent bien et semblent bien aimer
manier la fourchette. Pour le bonheur des gourmands,
elles ont dressé une liste de leurs meilleurs tables dans
la Ville rose. Intitulé “Les meilleurs restos de Toulouse”, l’opuscule format poche indique aux gourmands
quelques endroits réputés, des institutions, des endroits
curieux voire rares, des lieux où les cuisines du monde
abondent (même la cantine d’Intramuros y figure :
“Chez le Père François”, rue du Pont Saint-Pierre,
métro Saint-Cyprien)… Bref, une brochette de restaurants où l’épicurien prendra du plaisir à coup sûr! (Éditions Les Beaux Jours, 110 pages, 6 euros).
• PROJ’ACTIONS. Le principe des soirées “Kinoscotch”, organisées par l’association Monsieur Scotch,
est simple : un thème est proposé un mois avant la projection afin de laisser le temps aux participants de réaliser un court-métrage (6 mn maximum) pour la soirée
où toutes les réalisations reçues seront présentées…
sans censure ni sélection, seul compte le respect du
thème. Prochain rendez-vous le lundi 3 décembre, à
partir de 20h00, au Théâtre Le Fil à Plomb (30, rue de
la Chaîne). Après la projection, le lieu reste ouvert
autour du bar pour prolonger l’échange. Informations
complémentaires au 06 25 79 20 14.
• UN DOIGT DE JAZZ. Le “Bouchon des
Carmes” (12, rue des Paradoux, 05 61 53 94 27) propose des soirées baptisées “Bouchon jazz” tous les jeudis à 21h00 (entrée libre).
• PORTES OUVERTES. Sandrine Follère anime un
atelier d’expression plastique et de création (9, rue du
Collège de Foix à Toulouse). Elle organise une journée
portes ouvertes le samedi 8 décembre (de 14h00 à
20h00) afin de faire découvrir les activités qu’elle propose. Plus d’infos au 05 61 21 93 81.
Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…
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INTRAMUROS #320/24p
16/DANS
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LES MURS
> Musiques
> ACTU
• Ô PIANO. “L’Office” (5, rue Idrac, métro François
Verdier) est un endroit où les épicuriens, gourmands,
gourmets, passionnés de cuisine, débutants ou confirmés… pourront prendre des cours de cuisine, révéler
leurs talents, exprimer leur passion et se faire plaisir. Les
enfants sont aussi les bienvenus. Renseignements et inscriptions au 05 61 47 71 23.
STEREO TOTAL
Genre : Kitcherie pop rock
Stereo Total est un duo composé de Françoise Cactus et Brezel Göring, couple dans la vie et dans la
musique. Fondé à Berlin en 1995, ils ont composé
plus d’une soixantaine de morceaux et comptent pas
• RECONSTITUTION DE LIGUES DISSOUTES. Il y a quarante ans disparaissait John Coltrane.
Pour rappeler cet anniversaire, quatre cadors de la scène
jazz toulousaine ont décidé de célébrer la musique de ce
géant qui influença durablement l’évolution du jazz
moderne. Et c’est ainsi que Philippe Léogé (piano), “TonTon” Salut (batterie) et Akim Bournane (contrebasse)
accompagneront Abdu Salim, saxophoniste texan ébourrifant, enfin de retour dans la Ville rose. À ne pas rater
les vendredi 7 et samedi 8 décembre, 22h00, à la Gare
aux Morilles (7, chemin des Silos).
• CLOWNERIES. La treizième édition du festival “Nez
rouges” aura lieu à Altigone (place Jean Bellières/SaintOrens de Gameville, 05 61 39 17 39) du 29 janvier au 9
février. Programmation détaillée : www.ville-saintorens.fr
• LES FEUILLES MORTES SE RAMASSENT À
L’APPEL. À l’image des “Leçons de musique” délivrées
par Jean-François Zygel une fois par mois à la Salle Bleue
(24, rue Croix-Baragnon, 05 61 52 57 72), le Mandala
(23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) vient lui aussi
d’inaugurer une formule similaire à une différence près :
l’intervenant n’est jamais le même. Et en ce mois de
décembre, c’est le pianiste Guillaume de Chassy qui tentera de nous expliquer de façon didactique à partir du
thème “Les feuilles mortes” les processus d’improvisation en trio piano/contrebasse/batterie. Connaissant
l’humour pince-sans-rire du pianiste, cela ne risque pas
d’engendrer la mélancolie! (vendredi 7 décembre, 21h00,
au Mandala).
• DISQUE POUR P'TITS BOUTS. Le duo Pierre &
Vincent vient de faire paraître chez Victor Mélodie un
album — le cinquième — cette fois constitué uniquement
de chansons pour enfants. Dans ‘Les pieds dans l’eau”, les
deux frangins abordent des sujets tendres, rigolos mais
aussi plus graves, “Lapin biscotte”, l’un des titres de cet
album, abordant le sujet de la mort avec finesse.
• ALPHABÉTIS’ACTION. Le CLAP Midi-Pyrénées
accompagne depuis plus de quinze ans des associations,
notamment dans le domaine de l’alphabétisation et de la
lutte contre l’illettrisme. Ses actions ont pour objectifs de
favoriser la maîtrise de la langue française à travers la formation des formateurs, le conseil pour le montage
d’actions linguistiques en proposant un dispositif régional
d’écriture intitulé le “Pied à l’encrier”. Cet appel à projets d’écritures est destiné aux associations de la région
Midi-Pyrénées qui accueillent des publics en insertion
engagés dans des démarches d’apprentissage du français
ou de réacquisition des savoirs de base. C’est une action
de grande ampleur qui se déroule de janvier à décembre
et mobilise chaque année 800 participants de la région
Midi-Pyrénées. La “Fête Régionale de l’Écriture et de
l’Expression” vient conclure cette action, un rendez-vous
annuel très attendu par tous les participants qui reçoivent
à cette occasion l’ouvrage auquel ils ont participé. Elle se
déroulera cette année le mercredi 5 décembre à partir
de 14h00 au Théâtre des Mazades (10, avenue des
Mazades, 05 34 40 40 10). Plus de plus auprès du CLAP
Midi-Pyrénées : 21, place Saint-Sernin, 31000 Toulouse,
05 62 27 50 48.
• HUMAN RIGHTS. Le “Festival international du
film des Droits de l’Homme” se tient à Toulouse du 29
novembre au 2 décembre, à l’initiative des organisations
de solidarité internationale Amnesty International,
CCFD-Terre Solidaire, Médecins du Monde, Oxfam
France et le Secours Catholique en partenariat avec les
cinémas Utopia de Toulouse et Tournefeuille. Programmation détaillée c/o www.cinemas-utopia.org
• SPECTACLE SUR GLACE. Les petits et les
grands, amateurs de grands spectacles sur glace, trouveront leur bonheur en allant voir le “Mary Poppins sur
glace” d’Igor Bobrin qui se déroulera le jeudi 6
décembre, 19h30, à la patinoire de Blagnac. Renseignements et réservations au 0 892 390 100 (0,34 euro/mn).
• SOLIDARIDÉE. L’orchestre Les Passions, sous la
direction de Jean-Marc Andrieu, participera au septième
rendez-vous “Les 111 des Arts : un partenariat artistique
pour les enfants hospitalisés” le jeudi 6 décembre à
20h30 en la Chapelle de l’Hôtel-Dieu/Saint-Jacques à
Toulouse. Depuis 2001, l’Association Les 111 des Arts
(ex-Vœux d’Artistes Midi-Pyrénées), présidée par Pierre
Valero, organise une exposition d’art contemporain au
bénéfice des enfants hospitalisés. Les bénéfices sont intégralement reversés à l’Hôpital des Enfants du CHU de
Toulouse. Exposition et vente du 29 novembre au 9
décembre, de 13h00 à 20h00. 111 artistes exposeront
1 111 tableaux vendus 111 euros l’un. Pour soutenir la
septième édition de cette magnifique manifestation, JeanMarc Andrieu, à la tête de l’orchestre Les Passions a tenu
à associer les compositeurs des XVIIè et XVIIIè siècles aux
peintres d’aujourd’hui. Pleine de vie et de mouvement, la
musique baroque s’inscrit parfaitement dans ce projet car
« l’intention de la Musique est non seulement de plaire à
l’ouïe mais d’exprimer les sentiments, de frapper l’imagination, d’affecter l’esprit et de commander les passions »
(Geminiani 1751). L’entrée est libre, le concert des Passions commence à 20h30 après que le public ait eu le
temps de visiter l’exposition et d’acheter les œuvres. Plus
de renseignements au 06 14 04 01 43.
MICHEL SARDOU
Genre : Hors format
Même si certaines de ses chansons font partie des
incontournables du patrimoine de la chanson française, force est de constater que Michel Sardou ne fait
pas l’unanimité… de toute façon il s’en fout comme
de sa première déclaration d’impôt… il remplit les
Zéniths lui.
“VENDRÁ LA NOCHE”, de Vincente
Pradal
Genre : Récital
Une scène nue pour un hommage à la poésie créé en
2006 au Théâtre Sorano. Pradal offre un florilège
d’airs tirés de ses œuvres, ainsi que de nouvelles
chansons composées sur des poèmes d’auteurs hispanophones.
• Jeudi 6 décembre, 20h00, au Zénith de Toulouse. Renseignements et réservations au 05 34 31 10 00
• Du 17 au 18 décembre, 20h30, au TNT (1, rue PierreBaudis, 05 34 45 05 05)
HUSHPUPPIES + FANCY
Genre : Wok’n’woll
Originaire de Perpignan, c’est en s’installant à Paris,
puis en intégrant leur ami Guillaume Le Guen, bassiste bordelais du meilleur cru, que le trio Likyds est
devenu HushPuppies (littéralement “la ferme les
chiots”). Biberonnés aux Kinks, Who et autres Small
Faces, Hushpuppies n’en ont pas pour autant oublié
de grandir. Ces mélomanes sans frontières puisent
autant leur inspiration dans les atmosphères psyché-
HOCUS POCUS
Genre : Hip-hop acoustique
Le groupe nantais Hocus Pocus fait figure d’OVNI
dans le paysage hip-hop actuel. Composé de cinq
membres dont le talentueux producteur, MC & DJ
20Syl, leur musique intègre de véritables instruments
(basse, batterie, platines…), fait particulièrement rare
dans le hip-hop français et international. Hocus Pocus
mêle ainsi les éléments propres au hip-hop (scratchs,
samples, rap) à un son instrumental influencé par le
jazz , la soul et le funk.
• Mercredi 5 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05
62 24 09 50)
moins de cinq albums au compteur. Leurs thèmes de
prédilection sont l’amour, le sexe, la rébellion et la
nostalgie. À découvrir absolument!
• Jeudi 13 décembre, 20h00, au Kléo (Île du Ramier). Préventes : Le Laboratoire, 9 rue de la Bourse (métro Esquirol)
AND YOU [N’U]
Genre : Rock tribal
Ils se connaissent bien et ont collaboré à plusieurs
projets, mais le meilleur est sans aucun doute le groupe And You [N’U] qui a, dans sa forme actuelle, trois
ans d’existence. Nourri d’influences multicolores
(rock américain, pop british, musiques du monde,
classique), And You nous emmène dans un univers
pop rock hirsute, tantôt urbain et violent, tantôt tribal et hypnotique, avec toujours les mélodies si personnelles du chanteur bavarois Frère Johann.
• Vendredi 7 décembre au Théâtre du Pont-Neuf (8, place
Arzac, 05 62 21 51 78). Le 13 décembre au Saint des
Seins (place Saint-Pierre, Toulouse). Le 17 janvier au
Havana Café (2, boulevard des Crêtes, Ramonville, 05 62
88 34 94)
LES POIDS PLUME
Genre : Chanson d’ici
Distinction et raffinement affûtent la dérision dont
s’enorgueillit à juste titre ce délicieux quartet. Avec
une classe so british, il s’agit ici de se fendre la poire
jusqu’à la racine du poirier en disséquant avec une
précision mathématique les mesquineries et autres
égarements du siècle. Le kitsch est élevé au sommet
de l’élégance et la finesse du propos ôte toute amertume au sujet, comme on le dirait du citron avec les
endives : voyez-vous ?
• Du mardi 4 au vendredi 7 décembre, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
CHRISS SUTHERLAND
Genre : Folk hanté
Originaire de Portland (Maine), Chriss Sutherland
compose des chansons qui évoquent en vrac Tim
Burton, l’opérette rock, Jérôme Bosch ou un cabaret
enfumé dans le Berlin des années 30. Depuis plus de
dix ans, il chante au sein de Cerberus Shoal un
monde psychédélique et glam, enfantin et inquiétant.
Après quelques dates en Espagne (où il réside
aujourd’hui), il se produira pour la première fois à
Toulouse pour ce qui s’annonce déjà un grand
moment de folk hanté.
• Dimanche 16 décembre, 20h00, à la Médiathèque
Associative (6, rue de la Bourse, métro Esquirol, 05 61 21
71 50)
MYSTER SHADOW SKY
Genre : Musique extrême
Compositeur, performeur et chef d’orchestre, élève
de Iannis Xénakis et Pierre Boulez, Mathius ShadowSky est un explorateur de la musique. Il réinvente des
systèmes musicaux, crée des instruments de musique,
des dispositifs électroniques et des techniques de
jeux instrumentaux. Multi-instrumentiste, il combat la
ghettoïsation des styles musicaux et crée dans ce sens
en 1996 les Trans-Cultural Syn-phônê Orchestra, de
grands orchestres symphoniques multiculturels. Compositeur de l’espace, depuis 1982 il travaille les mouvements des sons qui déduisent l’architecture de
l’audition dans la structure gonflable. Une de ses prochaines créations consiste à déplacer un murorchestre dans l’espace tridimensionnel : une nuée de
cent musiciens formant des volutes dans l’espace.
Jusqu’à aujourd’hui (2007), il a 45 albums publiés.
• Mercredi 12 décembre, 19h00, au Théâtre Forain de
Mix’Art-Myrys (12, rue Ferdinand Lassale, métro Canal du
Midi)
déliques d’Electrelane et Grandaddy, que dans
l’énergie libératrice de Queens Of the Stone Age ou
The Hives. Fancy vient de sortir son premier album.
À l’heure où les idoles ressemblent à ton voisin de
palier, Fancy remet au goût du jour l’entertainment,
dans la droite lignée des rock stars des années 70 et
80.
• Jeudi 13 décembre, 21h00, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05
62 73 44 77)
CATHON-CATAIX
Genre : Nouveau spectacle
Cathon-Cataix est le fruit d’une commande passée
en 1999 par le festival de chanson “Des croches et la
Lune” de Verfeil-sur-Seye dans le Tarn-et-Garonne.
Chacun des deux œuvrait déjà dans la chanson et ils
ne se connaissaient pas. Il s’agissait d’écrire un
répertoire original avec deux accordéons, et de le
donner à voir et à entendre sous forme de balade
dans la campagne environnante pendant les trois
jours du festival. Devant l’enthousiasme témoigné
par les spectateurs conquis, ça ne devait plus s’arrêter. Ils conjuguent à merveille la rage qui vient du
rock’n’roll, la gouaille de la chanson populaire, la
beauté de la poésie et une élégance de danseurs. Ils
reviennent aujourd’hui au Bijou présenter un nouveau répertoire dévoilé en exclusivité mondiale!
• Du mercredi 12 au vendredi 14 décembre, 21h00, au
Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
ICI, VOUS ÊTES UN TOURISTE
Genre : Anti-rock
Ici, vous êtes un Touriste est un trio
(batterie/piano/guitare) qui déverse une musique
fraîche et décapante qui sort ce mois-ci un album
douze titres. Issus de collectifs toulousains tels que
Progrès-son et To loose Punkers, les membres d’Ici,
vous êtes un Touriste organisent une soirée une soirée à cette occasion. Le style du trio est un mélange
détonnant, alliant passages rageurs, notes tordues et
accents jazzy. L’atmosphère de leurs compositions,
en plusieurs langues, navigue de l’énergie brut du
rock’n’roll à des ambiances plus extravagantes. Difficilement définissable, Ici, vous êtes un Touriste
s’autoproclame inventeur de l’anti-rock.
• Mercredi 19 décembre, 21h00, à bord du Cri de la
Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28)
MICHEL MACIAS
Genre : Solo accordéon-voix
De la tendresse à la transe, de la mélancolie à la
folie, son grain, son toucher, son swing, vous enveloppent et vous emportent. Inclassable, Michel
Macias parle à son accordéon qui lui répond souvent
au bord des larmes. De l’interprétation des pièces
jazz, trad’, pop et même classique à l’improvisation
totale et libre, en passant par ses propres compositions, Michel Macias transcende son instrument qui
devient tour à tour orgue, guitare électrique ou viole
de gambe…
• Samedi 8 décembre, 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille (avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08
08)
ILLICO
Genre : Cinq cordes dont une vocale
Un charmant quatuor à cordes accompagne un chanteur facétieux : voilà la première image que donne Illico. Et puis, très vite, les cartes se brouillent : les
musiciens prennent la parole et donnent de la voix.
Les personnages se multiplient, les histoires s’enchaînent autant que les passions se déchaînent. Illico
mène à grand train une galerie de portraits hilarants
et on voit les instrumentistes classiques emportés par
des tourbillons twist, tzigane, java ou musette. C’est
étourdissant!
• Du mardi 18 au vendredi 21 décembre, 21h00, au
Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
ROSE
Genre : Chanson
Rose aime Janis Joplin et Bob Dylan. De Janis, elle a la
folie passagère et le titre du film de Tom Rydell dont
elle a fait son nom de scène. De Dylan, la poésie, sur
fond de guitare folk et d’harmonica. Souchon séduit
par sa fraîcheur et son élégance l’a invitée, elle, Martine (sa guitare), et ses bottes country, à l’Olympia
pour une première scène, qui en annonce d’autres,
fameuses. On a connu des débuts plus difficiles. Après
avoir ouvert pour The Servant sur leur tournée française, revoilà Rose en tête d’affiche au Bikini.
• Mardi 4 décembre, 21h00, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05
62 73 44 77)
ALEX BOMBAR
Genre : Acoustique et ravageur
Alex Bombar distille de drôles de rengaines. Cet
auteur compositeur interprète nous invite à naviguer
sur de belles vagues acoustiques saupoudrées de
petits refrains ravageurs. Des textes, des mélodies,
décidément un “SON” et un “SENS” qui caressent
nos tympans pour notre plus grand plaisir. Embarquer
avec lui et ses musiciens sur son radeau rafistolé et
voguer au rythme des swings et des valses, tempêtes
et marées au gré des étoiles qui guideront votre traversée. Il est accompagné de Benjamin Guidot et
Sébastien Guyomard aux guitares et David Lopez à la
contrebasse.
• Jeudi 20 décembre, 21h00, à La Pt’ite Gouaille (44, rue
Peyrollières, 05 61 23 91 90)
ALCAZ’
Genre : Duo romanesque
Un duo de Marseille… Une bouffée d’amour aux
accents du Midi… Un savon de bonheur… Alcaz’,
c’est un gars et une fille, deux guitares, deux voix.
Deux belles voix qui s’entremêlent aux guitares, des
balais blancs de peaux qui jazzent sur des kazous
entraînants de blues. Entre rock et ballades pop. En
toute intimité, ils se la jouent « frivole, déjanté, grave,
épicé, drôle »… et plus si affinités.
• Du 28 novembre au samedi 1er décembre, 21h30, à la
Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
“CHALA’O”/JOSE SANCHEZ QUARTET
Genre : Flamenco
“Chala’o” est un univers profondément flamenco
entrecoupé de notes manouches. De par le mélange
de couleurs et d’influences, “Chala’o” est un spectacle
touchant un public large allant de l’aficionado de flamenco à l’amateur de jazz en passant par toute personne ouverte aux musiques du monde.
• Vendredi 14 décembre, 21h30, à bord de la péniche
Chèvrefeuille (avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19
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DANS LES MURS/17
> Musiques
ALDONA
Genre : Folie slave
Des cordes de mandoline, des percussions, une
contrebasse, détournés de leurs son traditionnel
pour se transformer en caisse de résonance, soutenant et inspirant cette voix, ce corps de femme.
La générosité de sa présence sur scène le dépaysement insufflé par sa voix très singulière cette invitation à voyager dans d’autres contrées ou extérieur et intérieur de soi viennent se côtoyer en
toute intimité. Une présence ludique et tendre,
forte et fragile comme la vie. Une danse folle où
chant et instruments se rencontrent, s’aiment passionnément.
ENCUENTRO FLAMENCO
Genre : Comme son nom l’indique
Les connaisseurs retrouveront avec émotion
l’ambiance des tablaos et des quartiers populaires
andalous. Les autres découvriront un flamenco
méconnu en France, sans frou-frou et pourtant très
accessible. Le spectacle d’Encuentro Flamenco est
un voyage toujours différent.
• Mercredi 5 décembre, 21h00, au Mandala (23, rue
des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
BARRE PHILLIPS
Genre : Contrebasse pour musique improvisée et
cinéma
Le contrebassiste Barre Phillips, est reconnu comme
un maître par l’élite des jazzmen avec lesquels il a joué
mais aussi par les artistes contemporains les plus marquants qu’il a rencontrés, en plus de la musique
improvisée non idiomatique, dans différentes disciplines (danse, théâtre, cinéma). Cet immense interprète et compositeur vient nous faire découvrir son univers sonore enchanteur dans un concert solo (le 10
décembre à la librairie Ombres Blanches). Il vient
aussi nous faire partager les secrets et les émotions
de sa longue collaboration avec le cinéaste Robert
Kramer, icône de la contre culture tant aux USA
qu’en Europe, dans une conférence/débat sur les rapports entre musique improvisée et cinéma (le 11
décembre de 10h00 à 12h00 à l’ESAV), suivie le même
jour de la projection du film “Berlin 90” de ce cinéaste disparu en 1999, avec accompagnement live de
Barre Phillips à la contrebasse (à 21h00 au cinéma Le
Cratère). Cet événement est coproduit par l’association IREA, la librairie Ombres Blanches, l’ESAV et le
cinéma Le Cratère.
MEJ TRIO
Genre : Chante Brassens
Mej Trio restitue avec conviction et sincérité
l’œuvre de Brassens. Ils font vivre un répertoire
exceptionnel et viennent cette fois présenter un
nouveau spectacle. L’influence jazz de leurs arrangements vient aguicher ces merveilleuses chansons
et vous verrez que vous en découvrirez quelques
unes.
• Du mercredi 26 au vendredi 28 décembre, 21h00,
au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
ANGIE PALMER
Genre : La voix folk de Manchester
Dotée d’une voix chaude et riche, Angie Palmer
est considérée comme l’une des meilleures
femmes auteur-compositeur-interprète de Grande-Bretagne… et même l’une des meilleures guitaristes anglaises. Elle est une femme avec des histoires qui nous emmènent en balade au carrefour
d’un folk poétique, d’une country pacifiste et d’un
blues populaire.
• Les 13, 14 et 15 décembre, 21h00, au Chapeau
Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
MAMANI KEITA & NICOLAS REPAC
Genre : Musique du monde
L’ancienne choriste de Salif Keita chemine
aujourd’hui aux côtés de Nicolas Repac, guitariste
et arrangeur d’Arthur H. Mamani s’est faite
connaître auprès du grand public pour son interprétation dans la bande originale du film “Kirikou
et les bêtes sauvages”.
• Mardi 18 décembre, 20h30, à la Salle Nougaro (20,
chemin de Garric, 05 61 93 79 40)
POPPA CALL THAT POP
Genre : Chanson rock pop version pudding à la
française
Les Poppa Call That Pop ont tenté de confectionner un genre de pudding à la sauce aigre-douce
comme savent si bien le faire nos voisins outreManche. Tout ceci sans négliger l’aspect tellement
charmant de la langue française qui peut parfois
flirter du côté de Shakespeare. Histoire de se
démarquer, le projet se veut un minimum prétentieux à la manière des Gorillaz et consorts qui
absorbent suffisamment diverses influences pour
en recracher le meilleur.
• Jeudi 6 décembre, à 20h00 et 22h00, au Petit London (7 bis, rue Riquet). Samedi 8 décembre à partir
de 19h00, à Mix’art Myrys (12, rue Ferdinand Lassalle)
SALVATORE ADAMO
Genre : Chanteur populaire inoxydable
Après des dizaines d’années de carrière, une vingtaine d’albums et des concerts innombrables à travers la planète, Salvatore Adamo n’est toujours
pas décidé à raccrocher. Le Belge à toujours la
frite et trouve même l’énergie de réunir autour de
lui, pour “La part de l’ange”, son tout dernier
album, quelques pointures de la chanson francophone d’aujourd’hui (dont Olivia Ruiz). Nul doute
qu’il charmera le public avec ses anciens tubes également.
• Dimanche 2 décembre, 18h00, au Casino Théâtre
Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61
33 37 77)
GENEVIÈVE FOCCROULLE “Joue
Anthony Braxton”
Genre : Jazz contemporain
Originaire de Liège, Geneviève Foccroulle habite
le Tarn depuis 2000. Elle se produit principalement
autour des musiques contemporaines dans différentes formations (solo/ensembles) en concerts,
spectacles d’opéras (créations), de théâtre et de
danse.
• Dimanche 2 décembre, 18h00, au Théâtre du Pavé
(34, rue Maran, métro Saint-Agne, 05 62 26 43 66)
• Vendredi 21 décembre, 21h30, à bord de la péniche
Chèvrefeuille (avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19
08 08)
• Lundi 10 et mardi 11 décembre à Ombles Blanches,
l’ESAV et Le Cratère (contacts : [email protected])
ALSINA
Genre : Chanson d’ici
L’auteur compositeur toulousain puise son inspiration
dans ceux qui font sa vie. Sa voix chaude et singulière
entraîne l’auditeur dans un voyage au cœur des sentiments et de l’humain.
• Les 20, 21 et 22 décembre, 21h00, au Chapeau Rouge
(56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
couru du chemin, évoluant d’un death metal brut de
décoffrage vers une approche beaucoup plus symphonique de sa musique. Therion fait désormais la part
belle aux chœurs et au chant lyrique ainsi qu’à des instruments tels que le violon ou le violoncelle, peu
communs dans le monde du metal. Un orchestre symphonique a même participé à l’enregistrement de
leurs albums Lemuria et Sirius B. Pour les accompagner, les allemands de The Vision Bleak viendront
défendre leur metal gothique surpuissant. Préparezvous à subir l’assaut de ce plateau metal exceptionnel, dont vos zoreilles se souviendront à coup sûr!
• Jeudi 20 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique
du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 73
44 77)
RENATA ROSA
Genre : Triotch’
La brésilienne Renata Rosa avait déjà conquis le public
de “¡Rio Loco!” en 2005 (année du Brésil). Elle est
l’une des principales représentantes de la culture nordestine dans le monde. À la voix et à la rabeca (le violon traditionnel brésilien), Renata revisite le large
éventail des musiques du Nordeste, en leur apportant
un vent de fraîcheur et d’universalité.
• Mardi 4 décembre, 21h00, à bord du Cri de la Mouette
(place Héraclès, 05 62 30 05 28). Plus de plus :
www.kalakutaprod.org
ARMANDINHO MACÊDO
Genre : Roi mondial de la mandoline
Attention, événement! Armandinho Macêdo, considéré comme le roi mondial de la mandoline passera par
Toulouse en décembre où il se produira, dans le
cadre de la fête des Bombes 2 Bal, en duo avec une
autre star dont le nom ne sera révélé qu’au dernier
moment.
• Samedi 15 décembre au Zénith de Toulouse (renseignements au 06 03 97 64 56)
SOPRANO + LA SWIJA
Genre : Rap français
Soprano fait ses débuts dans le groupe de rap originaire de Marseille, les Psy 4 de la rime, dont il est la tête
pensante. Ils se font rapidement un nom dans le milieu
du rap français, sortent deux albums, tous deux
“Disques d’or” en quelques mois et écument les
scènes à travers la France. Sollicité par de nombreux
TAXIM
Genre : Contrepoint polyphonique
Ce nouveau spectacle de Taxim, “L’occitan rencontre
Khayyâm”, associe pour la première fois la traduction
en occitan des quatrains d’O. Khayyâm, de nouvelles
créations musicales et différentes langues, plus particulièrement le catalan, le basque, le castillan. Chacune
des quatre soirées consécutives se déclinera autour
d’une des langues “invitées” avec la participation
d’artistes castillans, catalans et basques.
• Vendredi 21 et samedi 22 décembre, 20h30, au Nouveau Théâtre Jules-Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05
61 25 79 92)
FATCHE D’EUX
Genre : Duo pas con
L’univers de Fatche d’Eux, c’est comme à la maison
autour d’un verre. On rigole, on sourit, on à la larme
à l’œil, on s’insurge, on déconne… comme dans la
vraie vie. Le duo nous promène en tandem au gré de
ses humeurs, tantôt aux bords du Rhône, tantôt aux
bords de la crise de rire, tantôt aux bords des larmes.
Souvent comparé à Massilia Sound System et autres
Fabulous Trobadors, Fatche d’Eux propose un spectacle efficace et bien rôdé, de bons textes et de
bonnes mélodies qui naviguent entre chanson et
danse, humour et bonne humeur.
• Vendredi 7 décembre, 21h00, au Centre Culturel Henri
Desbals (128, rue Henri Desbals, 05 34 46 83 25).
Samedi 15 décembre au Zénith de Toulouse dans le cadre
de la fête des Bombes 2 Bal
THERION + THE VISION BLEAK
Genre : Métal venu du froid
Depuis sa formation en 1987 dans une banlieue de
Stockholm sous le nom de Blitzkrieg, Therion a par-
• Vendredi 21 et samedi 22 décembre, 20h30, à
l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines à Toulouse (renseignements : 05 61 22 16 34)
MELISSA MARS
Genre : Chanson pop
La chanteuse pop Melissa Mars a sorti son troisième album en septembre dernier. Pour la réalisation de ce troisième opus, elle s’est entourée de
sa complice Lilas Klif, de Rob (clavier du groupe
Phœnix) et de l’ingénieur du son de Brigitte Fontaine Jack Lahana… Que de bons atouts pour
révéler au mieux sa voix douce et troublante.
• Jeudi 6 décembre, 20h30, au Kléo (île du Ramier).
Renseignements au 05 34 31 10 00
YANNICK NOAH
Genre : Jeu, set et match
Tennisman de renom, il s’illustre dans la chanson
au début des années 90 avec le tube “Saga Africa”, il est réellement reconnu en 2000 avec son
album écrit par J.-J. Goldman. Yannick Noah
renoue avec ses racines et la tradition des chants
africains, un véritable hommage rendu à ses
ancêtres. En 2005, il signe “Métisse”. Puis, en
2006, Yannick trouve son inspiration dans des
sonorités plus “latines” en utilisant un instrument
dont l’album porte le nom : le charango.
• Vendredi 7 décembre, 20h00, au Zénith de Toulouse. Renseignements et réservation au 05 34 31 10
00
UN SINGE EN HIVER + ALUNA
Genres : Électro-rock et rock
Un Singe en Hiver est le projet expérimental de
Chris (ex-Simili Martiens) au chant et de Jean-Luc
(ex-Dharma) aux guitares et machines auxquels
sont venus se greffer Babe à la basse (ex-My
Favorite Dentist Is Dead) et Jipé à la batterie
(Zézette Épouse X, Marcel Agace les Filles). Ils
pratiquent un hybride mélange d’électro, de rock
et de singe avec une plume à l’univers étrange et
décalé. Aluna distille un rock français aux teintes
progressives, intensifié de nuances et d’énergie,
illustrant avec émotions et interprétation des
ambiances (parfois colorées), au service de chansons et textes en français.
• Du mercredi 5 au samedi 8 décembre, 21h30, à la Cave
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
ACIDE LYRIQUE
Genre : Nouvelle création
Pour cette nouvelle expérience lyrico-chimique, les
trois chanteurs d’Acide Lyrique et leur pianiste
aqueux ont repoussé les limites de la science paramusicale pour en extraire tous les principes actifs. Du
chant grégorien au chant led zeppelinien, de la trompe
de chasse au kazoo, de la cadence rossinienne au riff
hendrixien, de Fisher Dieskau à la disco fever, de
Mendelssohn à Michael Jackson, ça tourne, ça virevolte, ça voltige… ça se gamelle parfois… c’est Acide
Lyrique quoi!
ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE, direction musicale : Gilles
Colliard
Genre : Les harmonies réunies
Quel meilleur moment que celui de Noël pour
célébrer l’Harmonie ? L’harmonie en musique,
c’est la science des accords, celle de la lecture
verticale, de l’agrégation des sonorités. Mais c’est
aussi le nom des ensembles d’instruments à vent
qui existent sous une forme ou une autre jusque
dans les plus petits villages dans toutes les régions
d’Europe. Pour Noël, l’orchestre vous invite au
cinéma en réunissant les cordes et l’harmonie, ils
nous feront rêver avec les mélodies les plus
célèbres du genre. Un programme exceptionnel,
hors des sentiers battus, bien dans l’esprit d’une
fête célébrant l’Harmonie Universelle.
• Vendredi 7 décembre, 21h00, au Fairfield Café
(110, avenue Jules Julien, 05 61 53 45 82)
artistes, Soprano devient le champion des featurings,
et la cible favorite des labels qui se l’arrachent pour le
faire signer.
• Vendredi 7 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62
24 09 50)
ORLANDO
Genre : Nouveau concert
Le groupe musical Orlando s’installe au TPN afin de
faire découvrir au public, son tout nouveau spectacle.
Et comme avec eux une surprise n’arrive jamais seule,
le trio a embarqué dans l’aventure, deux nouveaux
musiciens, l’un batteur et l’autre contrebassiste rencontrés lors de l’enregistrement de leur premier CD.
Ainsi, vous avez bien compté : 3 + 2 = 5… vous allez
donc avoir le bonheur de découvrir le premier trio à
5! Après le Bijou, le Grand Rond, la Cave Poésie…
mais aussi différentes scènes parisiennes, Orlando,
débarque avec de nouvelles chansons pour nous parler des petits matins de fête et du sens de la vie, nous
faire tomber comme Alice dans des abysses amoureuses ou bien chausser des semelles de plomb pour
tenir le coup face à l’âpre ironie du monde. Alternant
textes poignants et chansons à l’humour acide et
décalé, le tout bercé par des musiques savoureusement surprenantes, Orlando offre au public un véritable spectacle. Ces artistes totalement polyvalents,
chanteurs, musiciens et comédiens, déroulent leur
univers picaresque tissé de sentiments exacerbés,
baroques et romantiques et nous régalent de leurs
tempéraments volcaniques. Gageons que sur scène
cela nous réserve quelques surprises.
• Du 27 novembre au 1er décembre, 21h00, et le
Dimanche 2 à 17h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place
Arzac, 05 62 21 51 78)
K
Genre : Chanson française
Les chansons à textes de K, tour à tour secouées
de tempos rock, bercées d’airs reggae, d’un brin
de salsa, d’une pointe de country moqueuse ou
d’ambiance musette, révèlent les mille et une
facettes d’un chanteur prometteur qui ne se débine pas lorsqu’il s’agit de s’ouvrir, de s’offrir.
• Jeudi 13 décembre, 21h00, au Centre Culturel
Henri-Desbals (128, rue Henri Desbals, 05 34 46 83
25)
PASSEJADA
Genre : Jazz
Cet octet réunit autour de Didier Labbé des
musiciens portugais, espagnols et français. Chacun
des trois pays apporte sa spécificité et ses traditions musicales. À la puissance des cuivres français s’associent la douceur des cordes portugaises
et la grande richesse rythmique des musiques
espagnoles. L’orchestre interprète essentiellement des compositions des membres de la formation et des arrangements de thèmes traditionnels de ces trois pays. En fin de soirée, les
musiciens se font également un plaisir de jouer
quelques reprises de chansons populaires. La
création de cet orchestre et la grande palette
sonore qu’il propose permet à Didier Labbé de
prolonger le travail déjà amorcé au sein de son
quartet et d’enrichir le folklore imaginaire alliant
tradition et modernité.
• Samedi 8 décembre, 20h30, au Centre Culturel Le
Moulin (14, avenue de la Gare, 31120 Roques-surGaronne, 05 62 20 41 18)
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LES MURS
> EXPOS
> “Livret A-Rayon X”/Philippe Favier
séries et accumulation
Philippe Favier, qui a participé à l’exposition collective
“Quoi peindre donc” en 1999 à l’Espace Écureuil,
revient à la fondation avec une soixantaine de dessins
et d’encres sur papier, des photographies et des gravures. L’artiste fonctionne par séries et par accumulation, en mariant différents matériaux (textile, verre,
papier) auxquels se joint souvent l’écrit, les mots et
les signes graphiques surgissant comme des associations d’idées. L’univers de Philippe Favier, foisonnant
de petits détails, regorge de squelettes, personnages
récurrents qui se jouent de la mort et des vanités
humaines. Ces têtes de morts apparaissent dans “Le
Cõmas Soutra”, un livre exposé pour la première fois,
mettant en image trente évocations de la vie d’un
couple fabriquant leur bébé. Au sous-sol de la galerie,
des crânes photographiés et retouchés surgissent en
phosphorescence dans l’obscurité des caves voûtées…
• Jusqu’au 5 janvier à l’Espace Écureuil (3, place du Capitole, 05 62 30 23 30)
> “Hyperphoto, l’univers des possibles…”, Jean-François Rauzier
photos montées
Des paysages immenses peuplés de détails insolites.
Ainsi pourrait-on, à première vue, qualifier les
“Hyperphotos” de Jean-François Rauzier. Les dix-neuf
œuvres de ce virtuose du numérique emmènent le
visiteur dans un monde imaginaire où se marient infiniment grand et infiniment petit au cœur d’une même
vision. Le concept de “L’Hyperphoto” repose sur
l’assemblage de milliers de clichés pris au téléobjectif
pour former une image géante dont chaque partie,
chaque plan, offre une netteté optimale. Le spectateur
est ainsi doté d’un œil de lynx capable de capturer
dans leurs moindres détails des centaines d’images
dans l’image.
• Jusqu’au 13 janvier à l’Espace EDF-Bazacle (11, quai
Saint-Pierre, 05 62 30 16 00)
> “Rétrospective”, Gilbert Garcin
photographie
Cinq ans après sa première exposition dans les murs
du Château d’Eau, la magie qui s’échappe de ses photographies s’est encore enrichie et questionne toujours notre quotidien et son aspect intemporel. Sous
l’apparente légèreté du propos, Gilbert Garcin continue de se livrer à une véritable réflexion sur la condition humaine.
• Du 5 décembre au 20 janvier à la Galerie du Château
d’Eau (1, place Laganne, 05 61 77 09 40)
> “Galvani 45 ans d’avant-garde”, Jean
Galvani
design
Cette exposition met à l’honneur la collection de
design constituée par le marchand toulousain Jean
Galvani de 1962 à nos jours. L’occasion inédite de
découvrir des pièces incontournables rassemblées
sous le prisme d’un regard singulier. Se côtoient alors
une avant-garde reconnue, incarnée par les designers
de renom tels Shiro Kuramata, Marc Newson, Ron
Arad… et une création contemporaine promise au
même succès.
• Du 14 décembre au 1er mars à la galerie de l’Espace
Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 61
62)
> “Trésors de Slovaquie Orientale du
Moyen Âge au Baroque, XIV è -XVIII è
siècles”
art sacré
Avec la volonté de toujours faire découvrir des œuvres
exceptionnelles, l’Ensemble Conventuel des Jacobins
consacre sa nouvelle exposition à l’art sacré de la Slovaquie orientale. Issu de la ville médiévale de Kosice —
deuxième ville de Slovaquie après la capitale Bratislava,
située au carrefour de la Hongrie, de l’Ukraine et de la
Pologne — cet ensemble d’une trentaine de chefsd’œuvre, dont les plus anciens, miraculeusement préservés, datent du XIVè siècle, atteste de l’originalité et
de la beauté d’un art né aux confins de l’Europe dans
cette pointe extrême de l’avancée du catholicisme en
terre d’Orient.
• Du 1er décembre au 7 avril à l’Ensemble Conventuel des
Jacobins de Toulouse (entrée de l’exposition par l’église des
Jacobins, rue Lakanal). Renseignements au 05 61 22 21 92
> “Brut 2007”, Franciam Charlot, Balbino Giner, Nataly Nato et 100tor
collectif
L’exposition propose de réunir quatre artistes toulousains aux parcours hétéroclites, dont les œuvres
attestent une filiation avec la mouvance “Art brut”,
ainsi nommée par Jean Dubuffet. Les artistes laissent
transparaître en filigrane des signes identitaires de ce
courant de l’histoire de l’art, sans pour autant revendiquer leur appartenance à l’art brut.
• Jusqu’au 8 décembre sur les murs de la galerie de
l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, métro
Esquirol, 05 62 27 60 60)
> Théâtre
CANTAR
Genre : Des indiens au nuevo tango, des Andes
à Buenos Aires…
Cantar, c’est un duo (Mercedes Garcia au chant et
Paul Pace à la guitare et aux voix) qui pratique un
métissage de musiques, de chants, de textes, de
contes, de sons, de prose et de poésie d’Amérique Latine et plus particulièrement d’Argentine.
• Vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre,
20h30, à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05 61
77 26 00)
“TROIS SŒURS”, d’après Tchekhov,
par la Compagnie Lever du Jour
Genre : Anne ma sœur Anne
La province russe à l’aube du XXè siècle. Trois
sœurs orphelines rêvent de Moscou, d’amour,
d’une vie nouvelle. Entourées des hommes de leur
vie (mari, prétendant, frère, amant) et d’une bellesœur autoritaire, elles voient leur vie filer et leurs
espoirs avec. Loin d’être un traité de l’ennui, la
pièce est une convocation des désirs, certes sans
cesse rabroués comme l’est le papillon sur
l’ampoule brûlante, mais bien vibrants, bien
vivants.
• Du 4 au 15 décembre, 21h00, au Théâtre du Grand
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
“LES TROIS MOUSQUETAIRES”, d’après
Alexandre Dumas, adaptation et mise
en scène de Pierre Matras
Genre : Tous pour un! Un pour tous!
Athos, Porthos, Aramis et leur jeune compagnon
d’Artagnan réussiront-ils à sauver l’honneur de la
Reine ? Se sortiront-ils des griffes du cardinal de
Richelieu ? Vaincront-ils ses deux meilleurs agents, le
fourbe et diabolique Rochefort et la belle et perfide
Milady ? Toute l’équipe du Grenier de Toulouse est
sur le pied de guerre ou plutôt la rapière en garde
pour nous présenter cette fidèle adaptation de
l’œuvre de Dumas. Seize comédiens sur le plateau
vous feront vivre cette grande épopée où la romance
flirte avec la trahison, où les combats côtoient le rire
et où l’aventure se mêle de passion.
• Jusqu’au 31 décembre (relâches exceptionnelles les 7, 8,
15 et 30), mercredi et samedi à 20h00, jeudi et vendredi
à 20h30, dimanche à 15h30 (relâches lundi et mardi), au
Moulin de Roques (14, boulevard de la Gare/Roques-surGaronne, 05 62 20 41 10)
“L’ÉPILOGUE À L’HOMME QUI DANSE”,
de et avec Philippe Caubère
Genre : Suite et fin
Les deux derniers épisodes de la saga autobiographique dédiée à la mère.
• “La Ficelle”, les 4 et 6 décembre, “La Mort d’Avignon”,
les 5, 7 et 8 décembre, 20h00, au Théâtre Sorano (35,
allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)
“LE TEMPS DES ASSASSINS”, de et
avec Pippo Delbono et Pepe Robledo
Genre : Duo magnifique
Pippo Delbono et Pepe Robledo reviennent sur
leur jeunesse et rendent hommage à quelques
figures du music-hall (Laurel et Hardy), aux poètes
de l’extrême (Rimbaud), au Wüppertal Tanztheater de Pina Bausch…
• Du 28 novembre au 1er décembre (mercredi et
jeudi à 20h00, vendredi et samedi à 21h00), au
Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67
16)
“MADEMOISELLE JULIE”, d’August
Strindberg, par la Compagnie Les
Vagabonds, mise en scène de Francis
Azéma
Genre : “Pères, ne laissez jamais votre fille seule
le soir de la fête au village”
Mademoiselle Julie, la fille du comte, a envie. Envie
de rire, de danser, de s’enivrer de rires et de vin,
d’être belle et de plaire aux garçons. Jean, le
domestique de Monsieur, ne rêve lui que d’une
chose : gravir les marches qui le mèneront loin
des bottes à cirer et des basses besognes. Julie
sera pour lui cette première marche. « “Mademoiselle Julie” est considérée à juste titre comme la
première pièce du théâtre moderne. L’apparition
de la psychologie des personnages, le réalisme, le
traitement de thèmes jamais abordés dans le
théâtre ou la littérature ont bouleversé le regard
des spectateurs et des critiques […] Parler sans
tabou du désir sexuel au féminin sans faire monologuer ses parties intimes, parler de lutte des
classes sans dresser la guillotine, de religion sans
sectarisme, relève d’une finesse et d’un regard sur
le monde et les Hommes rarement atteints à
l’époque. » (Francis Azéma)
• Du 11 au 22 décembre, du mardi au samedi à
20h00, le dimanche à 16h00, au Théâtre du Pavé
(34, rue Maran, 05 62 26 43 66)
“TES SEINS SONT LES SEULS OBUS
QUE J’AIME”, de Guillaume Apollinaire, avec Danielle Catala
Genre : Lettres érotiques et sauvages
Apollinaire a écrit les “Lettres à Madeleine” à la
jeune femme rencontrée dans un train, entre Nice
et Marseille, lors d’une permission en 1915. Une
écriture simple, débridée, qui dédramatise la situation du front, qui exprime le désir de ne pas plonger dans l’horreur en sublimant les atrocités de la
guerre. Une sélection de douze poèmes mis en
musique par Lise Lienhard, au piano.
• Jusqu’au 1er décembre, 21h00, au Théâtre de Poche
(10, rue d’El-Alamein, 05 61 48 25 52)
“DOLORÈS CLAIBORNE”, de David
Buckley, d’après le roman de Stephen King, avec Michèle Bernier,
Serge Riaboukine…
Genre : Suspense
On n’a jamais vraiment su à Little Tall Island ce qui
s’était passé il y a vingt ans, le jour de l’éclipse, et
si l’accident qui avait coûté la vie à Joe, le mari de
Dolorès, était vraiment un accident…
Aujourd’hui, Dolorès est à nouveau soupçonnée :
la riche et sénile Véra Donovan, dont elle est la
gouvernante depuis trente ans, vient d’être découverte morte dans sa demeure…
• Jeudi 13 décembre, 20h30, au Casino Théâtre Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61 33
37 77)
soir, on parle de tout et de rien. Pourtant il y aurait
beaucoup à dire. Et comme dans toutes les familles,
on ne se dit jamais l’essentiel. Mais ce vendredi n’est
pas un vendredi comme les autres… Il faut fêter
l’anniversaire de Yolande! Philippe est passé au jour-
“SOLOPOLO”, de et par Jean-Paul
Faure, Compagnie l’Armée du Chahut
Genre : Création
Une vieille dame indigne… un peu. Elle est là comme
dans sa cuisine, pas fière pour un sou, mais tout de
même consciente de ses atouts. Après tout, l’Acteur
n’est toujours pas arrivé et il faut bien occuper tous
ces gens très gentils, si patients, assis là dans le noir.
Et elle va y prendre goût. Avec gaieté, familiarité et
une pointe de coquetterie roublarde, elle va nous
faire son théâtre comme on fait son cinéma, pour son
plaisir et pour le nôtre.
• Vendredi 14 et samedi 15 décembre à 20h30,
dimanche 16 à 17h30, au Nouveau Théâtre Jules-Julien
(6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)
“HOT DOG”, de et avec Mallory Casas,
Compagnie La Fabrique
Genre : Anti-Lelouche (accessible aux adolescents
L’auteur avait composé initialement un drame social,
mais pendant un peu plus d’une heure, un producteur
peu scrupuleux va s’acharner à faire de cette œuvre
personnelle et intimiste un produit commercialisable,
rentable, efficace… un thriller susceptible de
répondre aux attentes d’une nouvelle génération de
spectateurs consommateurs. Le drame sentimental
devient alors une super production à trente personnages, multiples intrigues et à l’arrière-goût de popcorn. Après l’avènement du DVD et le home cinéma,
bienvenue dans l’ère du “home théâtre”!
• Du 18 au 29 puis le 31 décembre, à 19h30 et 22h00,
au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62
14 85)
nal télévisé! Arlette, la femme d’Henri n’est toujours
pas rentrée… L’attente et l’impatience prennent le
dessus et l’on s’éloigne peu à peu des repères et
figures imposés par ce rituel… et chacun se dévoile
sous un nouveau jour : Philippe le fils chéri, Henri
l’imbécile de la famille, Betty la grincheuse et Yoyo la
naïve, sans oublier Denis le serveur nonchalant, ce
soir tout est différent… Et soudain il y a beaucoup à
dire!
• Jusqu’au 31 décembre, 21h00, au Fil à Plomb (30, rue
de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
“L’AVARE”, de Molière, mise en scène
de Georges Werler, avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Jacques Échantillon
et une troupe d’onze comédiens
Genre : Classique comédie et géant des planches
“L’Avare”, cette grande comédie de caractère de
Molière, traverse les années sans jamais se démoder :
c’est une énigme qui n’a de cesse de nous intriguer.
Un homme qui amasse son bien jusqu’à renier ses
enfants est forcément un monstre ; pourtant le vieil
Harpagon est aussi d’une naïveté étonnante. Ce rôle à
la fois désespéré et drôle, est de nouveau interprété
par Michel Bouquet, pour notre plus grand plaisir. Il se
l’approprie et lui donne une profondeur inégalée. Son
jeu théâtral d’excellence est étonnant de verve et de
dynamisme. Grâce à lui et à une troupe épatante, c’est
un régal que de redécouvrir ce chef d’œuvre absolu.
• Du 4 au 8 décembre, 21h00, à Odyssud (4, avenue du
Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
“A (Objet nocturne n°8)”, de Patrick
Kermann, mise en scène de Solange
Oswald et Joël Fesel, avec Sacha Saille
Genre : Performance
Une suite de quarante phrases brèves que Patrick
Kermann imagina prononcées par les nazis après les
camps. Un acteur dit, comme s’il s’adressait personnellement à chaque témoin, les phrases de l’auteur.
“COMME À LA RADIO OU LES NOUVEAUX IMPROMPTUS CULINAIRES”,
par la Compagnie Fol Avril
Genre : Fausse/vraie émission de radio en direct et
en public (accessible aux adolescents)
“Comme à la radio” est une vraie/fausse émission.
Fausse parce qu’elle se passe dans un théâtre, vraie
pour le reste. Le public sera “préparé” avant l’enregistrement (pas de bruit, applaudir quand la lampe
rouge s’allume, rire quand elle est verte, poser des
questions quand on le demande…), écoutera l’émission, débattra avec les invités et pourra repartir avec
l’enregistrement de la soirée à laquelle il a assisté.
• Jusqu’au 1er décembre, 21h00, au Théâtre du Grand
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
“MASSACRE À PARIS”, de Christopher
Marlowe, mise en scène de Guillaume
Delaveau
Genre : Crépusculaire
L’œuvre mêle intensément le comique et le tragique,
si bien que l’un ne semble pouvoir advenir sans
l’autre. Comme une bête à deux têtes voraces, ils
s’entre-dévorent et provoquent un théâtre inattendu.
• Du 5 au 8 décembre (mercredi et jeudi à 19h30, vendredi et samedi à 20h30), au TNT (1, rue Pierre-Baudis,
05 34 45 05 05)
“UN AIR DE FAMILLE”, par les Compagnies Du Périscope et En Suspens
Genre : Classique revisité
Toutes les familles ont leurs rituels. Chez les Mesnard, on se réunit le vendredi soir “Au Père Tranquille” le bistrot vieillot d’Henri. Et tous les vendredis
“LES MOTS”, adaptation théâtrale de la
nouvelle de Vercors, par la Compagnie
Le Livre Bleu
Genre : Réflexion essentielle sur “l’engagement” des
artistes
Luc est un poète qui place l’art des mots au-dessus de
tout. Jusqu’au jour où, impuissant, il assiste simultanément au massacre de son village et à l’émergence
d’une œuvre d’art. Que devient le poète face à la barbarie ? Qu’est ce que l’engagement des artistes ? Peuton vivre avec le scandale de l’horreur et de la beauté
qui cohabitent ?À l’opposé des mots pour le dire, le
silence… autre réponse possible, Luc a le choix. La
beauté, l’horreur, les mots n’engagent que l’homme.
Ils engagent tout l’homme.
• Du 5 au 8 décembre, 21h00, au Théâtre de Poche (10,
rue d’El Alamein, quartier Bonnefoy, 05 61 48 25 52)
“QUAND LA NUIT TOMBE”, par la Compagnie Le Printemps à l’Intérieur
Genre : Nouvelle création burlesque
L’intrigue de “Quand la nuit tombe” est inspirée de la
réalité contemporaine et plus précisément des
couples d’aujourd’hui qui sont en crise. Le style est
haut en couleurs, un kaléidoscope d’ombres et de
lumières, d’ambiances contrastées et de rythmes
changeants, mêlant théâtre, arts du cirque et danse
orientale. La structure s’appuie sur le théâtre traditionnel avec ses mouvements de l’intrigue : une exposition, un suspense, et le dénouement final.
• Les 7, 8 et 9 décembre, 21h00, au Centre culturel des
Minimes (place du Marché aux Cochons, 05 61 99 66
52)
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DANS LES MURS/19
“RAPPORT POUR UNE ACADÉMIE”,
de Franz Kafka, par la Compagnie Le
Spectre Malicieux
Genre : Kafkaïen
Un ancien singe fait un rapport devant l’Académie
sur l’histoire de son passage de l’état animal à
l’état humain… La capture, l’encagement, le choix
ambigu d’être un homme et l’apprentissage forcené pour le devenir, sont les différents moments du
rapport…
• Les 29, 30 novembre et le 1er décembre, 21h00, au
Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22
27 77)
“TITUS”, d’après Shakespeare, par la
Compagnie Dood Paard
Genre : Déconstruction en musiques
“Titus Andronicus”, la plus sanglante des pièces de
Shakespeare sur fond de guerre des gangs
romains, est déconstruite par les Néerlandais de
Dood Paard. Respectueux de l’œuvre, le collectif
stylise la violence de l’histoire originale pour la
recentrer vers des enjeux politiques et affectifs
contemporains. Une farce amère et galvanisante
sur une bande son qui va de Purcell à “Born to be
alive”.
• Du 13 au 19 décembre (du lundi au jeudi à 20h00,
vendredi et samedi à 20h30), au Théâtre Garonne (1,
avenue du Château d’Eau, 05 62 48 54 77)
“LA DOULEUR”, de Marguerite
Duras, par la Compagnie Les Vagabonds, mise en scène de Francis
Azéma
Genre : Spectacle délicat
« Je suis donc seule. Pourquoi économiser de la
force dans mon cas. Aucune lutte ne m’est proposée. » (Marguerite Duras). Un solo sensible de Sylvie Maury… un épisode de l’histoire de la romancière mais aussi de la France.
• Jusqu’au 1er décembre, du mardi au samedi à 20h00,
le dimanche à 16h00, au Théâtre du Pavé (34, rue
Maran, 05 62 26 43 66)
“LE COMMENCEMENT DU BONHEUR”, d’après Giacomo Leopardi,
mise en scène de Jacques Nichet, avec
Sabrina Kouroughli et Quentin Baillot
Genre : Ce n’est qu’un au revoir
La dernière mise en scène de Jaques Nichet en
tant que directeur du TNT. Un spectacle intimiste
qui tente de restituer la légèreté de la langue tout
en révélant la mélancolie du propos. Un geste
théâtral élégant pour une sortie de scène discrète
et austère.
• Du 27 au 31 décembre (jeudi à 19h30, lundi, vendredi et samedi à 20h30, dimanche à 16 heures), au
TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05)
> Danse
“ESCUPIR EN EL YIEMPO”, par la
Compagnie Erre Que Erre
Genre : Danse contemporaine
Voici une pièce esthétique, un ballet fécond, qui
réfléchit sur la solitude des personnes la nuit, dont
la relation passe rapidement de l’amour à la haine,
pendant que les corps insoumis se laissent caresser par la musique épidermique (signée David
Crespo du groupe Balago) dont les son passionnés
immergent le spectateur dans un monde d’alcool
et de fumée…
• Vendredi 7 décembre, 21h00, au Foyer Roger Panouse de Tournefeuille (place de la Mairie). Renseignements au 05 62 13 21 52
“ARRÊTS DE JEU”, de et avec Pierre
Rigal et trois danseurs
Genre : Jeux d’enfants
Un quatuor de danse à partir de la célèbre demifinale de la Coupe du monde de football entre la
France et la RFA, en 1982 à Séville, qui prit la
tournure d’une tragédie et marqua fortement les
supporters français de tous âges.
“LE PRINCIPE DE LA SOLITUDE”, par
la Compagnie Heddy Maalem
Genre : Danse contemporaine
Trois solos dont deux en exclusivité, un duo, soit
quatre pièces avec quatre interprètes, au son
d’une musique oscillant entre contemporain et
baroque.
• Jeudi 6 décembre 21h00, au Foyer Roger Panouse de
Tournefeuille (place de la Mairie). Renseignements au
05 62 13 21 52
“GRAINE DE CUMQUAT”, d’Ushio
Amagatsu, par la Compagnie Sankai
Juku
Genre : Aventure spirituelle, entre équilibre et
déséquilibre sensuel, entre extase et douleur
Depuis trente ans, le grand chorégraphe japonais
Ushio Amagatsu et sa compagnie d’hommes Sankai
Juku tissent une saga existentielle d’une ampleur artistique telle que chaque chapitre ajoute une somme
d’émotion indispensable. Il pose sur scène un geste
artistique qui puise autant à la danse qu’à la poésie et
à la philosophie.
• Le 30 novembre et le 1er décembre, 21h00, à Odyssud
(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
“ÉRECTION”, de et avec Pierre Rigal,
mise en scène d’Aurélien Bory
Genre : Priapisme
Ou comment passer de la position couchée à la position debout.
• Du 28 novembre au 1er décembre, 20h00, au TNT (1,
rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05)
“LES RÊVES OUBLIÉS”, par la Compagnie La Baraque
Genre : Contemporain
Le travail des cinq danseurs s’articule autour de la
question de la transmission et plus précisément de la
filiation. face à l’évolution de notre société, comment
ne pas se questionner sur l’intergénérationnel.
• Mercredi 19 décembre, 20h30, au Centre Culurel de
Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)
> Spectacles
LES WRIGGLES
Genre : Chanson humoristique (nouveau spectacle)
Dans ce nouveau répertoire, les trois copains trentenaires essayent comme à leur habitude de varier les
sujets dans le fond et dans la forme. On connaissait
Les Wriggles à l’aise dans le second degré, là on les
laisse nous perdre entre le premier et le quarantetroisième. On n’est pas obligé de rire de tout, mais
on a bien compris qu’il est surtout déconseillé d’être
toujours sérieux! À déguster sans modération.
• Mercredi 19 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05
62 73 44 77)
“CARMEN MONUMENTAL OPERA”
Genre : Spectacle géant autour de l’œuvre de
Georges Bizet avec plus de 200 artistes sur scène
“Carmen”, l’un des opéras les plus populaires du
monde écrit par Bizet en 1875 sera présenté à Toulouse dans une version monumentale. Novateur et
traditionnel, cet opéra prend toute son ampleur grâce
à de fantastiques projections, de nombreux danseurs
et de fabuleux costumes, et propose de spectaculaires scènes de danse entre flamenco et authenticité
andalouse.
• Dimanche 11 décembre, 20h00, au Zénith de Toulouse.
renseignements et réservations au 05 34 31 10 00
“CHANCE!”, d’Hervé Devolder
Genre : Comédie musicale de Hervé Devolder avec
six comédiens chanteurs et deux musiciens
Dans l’atmosphère délirante de ce cabinet d’avocats
pas comme les autres, un coursier rocker, un patron
baryton lyrique, deux secrétaires plus “latino” que
“dactylo”, une femme de ménage “flamenco”, un
assistant “cabaret” et une stagiaire effarée chantent,
dansent et jouent au loto au lieu de… bosser! De
nombreux clins d’œil aux grandes comédies musicales
émaillent le tableau… La chance sourit à ces protagonistes hors normes. Six personnages en quête de fortune, de liberté et d’amour passent sous l’influence du
Dieu Loto censé soulager leurs peines… Un esprit de
troupe règne avec des artistes à l’énergie et au plaisir
de jouer conquérants!
• Du jeudi 20 au samedi 22 décembre, 21h00, à Odyssud
(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
“OH OUI OH LA LA!”, de Richard
Dubelski, avec les comédiennes chanteuses de l’Atelier Volant du TNT
Genre : Concert spectacle
Le compositeur Richard Dubelski a imaginé un
concert spectacle sur des textes musicaux de
Georges Aperghis. Au cours de saynètes qui mettent
le quotidien en chansons, un peu dans l’esprit de
Jacques Demy, les huit jeunes interprètes entraînent
avec humour le public de surprises en étonnement.
Des questions affleurent, sur le travail, le logement ou
la santé. Une manière légère, subtile et imaginative de
dépeindre l’air du temps.
• Jusqu’au 20 décembre, 20h00, du mardi au samedi, au
TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05)
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20/DANS
LES MURS
> Spectacles
“LE BAL DE L’EMPEREUR”
Genre : Musique et danses
Depuis vingt ans, chaque année en
novembre et décembre “Musique et
Danses Valses de Vienne” fait rêver la France avec le Budapest Strauss Symphony
Orchestra et les Ballets Viennois Pannonia.
À la demande du public et pour fêter cette
longévité exceptionnelle, Lajos Blazy, chef
d’orchestre, a décidé de donner à ce spectacle une dimension particulière en créant
en tournée “Le bal de l’Empereur” avec un
nouveau répertoire Strauss Père et Fils et
de nouvelles chorégraphies. Cet événement
se déroulera dans la grande tradition viennoise du concert du Nouvel An. Une
immense piste de danse sera installée dans
la salle. Le public qui le souhaitera pourra
valser avec les danseurs et les danseuses
des Ballets Viennois Pannonia. Seuls
l’amour de la musique et la passion de la
danse compteront pour un public émerveillé qui se retrouvera dans le tourbillon
et dans le faste des Grands Palais Viennois.
• Dimanche 9 décembre, 15h30, au Zénith de
Toulouse. Renseignements et réservation au 05
34 31 10 00
JULIETTE
Genre : “Lectures pour le plaisir”
Quatre soirées surprises où Juliette partagera avec le public certains de ses livres
préférés.
L’ARMÉE DU CHAHUT
Genre : La compil’ du best-of
C’est le troisième spectacle de l’Armée du Chahut qui revisite ici les chants des deux précédents spectacles avec quelques inédits. L’Armée
du Chahut est un groupe qui interprète a capella des morceaux classiques et modernes auxquels l’approche théâtrale donne un nouveau
visage.
“LE LIVRE MAGIQUE”
Genre : Spectacle de marionnettes pour les
0/5ans à voir en famille
Dans un décor gai et coloré, “Le livre
magique” invite les tout petits à la rencontre
des habitants du jardin : la tortue, le hérisson,
la grenouille, le lapin, la coccinelle, l’escargot…
Une promenade au son de la bossa-nova, du
swing et du jazz.
• Du 19 au 30 décembre, 21h00 (sauf le samedi
22 à 21h30 et le dimanche 30 à 17h00), à la Cave
• Samedi 15 décembre, à 10h30, 16h00 et
17h00, au Centre Culturel des Minimes (place du
Marché aux Cochons, 05 61 22 51 77)
“VIENS RIRE AVANT DE MOURIR!”, par Mazout & Neutron
Genre : Spectacle vivant clownesque et trashy
Un spectacle cynique et joyeux de l’humanité
grouillante des bas-fonds, écrit, mis en scène et
interprété par Jean-Marc Boyon et Guy Zollkau
véritable duo au vitriol. Cloportes difformes,
ces deux clowns cruels et hilarants pensent
trouver dans le show-biz une solution à leur
intelligence. Se moquant de tout et surtout
d’eux-mêmes, ils sont prêts à tout pour satisfaire leur public chéri. Amoraux mais monstrueusement humains, ils s’en donnent à cœur joie
dans l’absurde et le décalé. Mazout & Neutron
nous proposent une vision hallucinée d’un
monde où la misère est un crime, la bêtise un
étendard et le cynisme un principe moral et
politique.
DOUYOU DEMONE
Genre : Contes et comptines, à partir de 3
ans
Des p’tites bêtes, des grosses, des
Zénormes… Une souris givrée, un ours mal
léché, une grenouille fêlée, une fourmi explosive, des moutons en coton, des cochons en
canon, un dragon plutôt grognon, une guenon
très bougonne… Des histoires de bêtes pas si
bêtes au fond… Des contes pleins d’action,
d’humour et de malice, de quoi faire trembler
toutes les petites z’oreilles.
• Mardi 4 décembre, 21h00, au Théâtre de Poche
(10, rue d’El Alamein, 05 61 48 25 52)
• Du 12 au 15 décembre, 20h30, à la Cave
“LES ÉTOILES DE MOSCOU”
Genre : Grand cirque sur glace
On peut qualifier d’unique au monde ce
spectacle qui nous est proposé en tournée
en France. Le résultat de l’alliance du patinage artistique et de l’art du cirque traditionnel est éblouissant mais quel dur
apprentissage pour ces patineurs convertis
à la discipline du cirque que d’évoluer sur
patins. Ils ont multiplié de ce fait les difficultés de leur spécialité. Ainsi le propos essentiel du cirque sur glace est de trouver des
effets inédits en conjurant des exploits qui
ne sont réalisés qu’au cirque avec l’équilibre du patinage, la performance, la
musique et la chorégraphie. Comme tout
cirque, ce spectacle repose sur les trois
pieds qui font un grand spectacle : les performances aériennes (décollage acrobatique ou chorégraphies avec quatre cordes
lisses) ou sur piste (jonglage, roue viennoise, équilibre à la barre et grande illusion) ;
les numéros d’animaux (un moment de
grâce pour le jonglage avec des colombes,
un autre avec les ours, animaux rois du
cirque sur glace russe) ; et les clowns
(figures légendaires du cirque, ils ponctuent
le spectacle de leur apparition toujours originale).
• Lundi 17 décembre, à 14h00 et 20h00, à la
Patinoire de Blagnac. Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77
“LES CONTES DU PLACARD”,
de et avec Florant Mercadier
Genre : Spectacle musical
D’un placard et de quelques instruments de
musique, Florant Mercadier ressort les
vieilles histoires de son grand-père. Avec
poésie et humour, il nous parle de son village qui pourrait être le vôtre, des grillons
qui écoutent Bob Marley ou du site Internet des diablotins.
> P'tits bouts
“QUAND MÊMEUH!”, par la Compagnie du Poisson Soluble
Genre : Dès 5 ans
Escapade dans l’imaginaire d’une petite fille sur
le point d’atteindre l’âge de raison dans un
monde pas si raisonnable… “Quand Mêmeuh!”
mêle marionnettes sur table manipulation
d’objets et jeu d’ombres sur une musique originale.
• Jusqu’au 1er décembre, les mercredis et samedis à
15h30 au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62
30 99 77)
“PETIT MONSTRE”, par la Compagnie Rouge les Anges
Genre : Spectacle de marionnettes, à partir
de 3 ans
Dans sa chambre, Petit Monstre s’endort. Mais
soudain… Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? Il
découvre un petit homme dans son lit… Aaaah!
Dans une autre maison, Petit Homme se
réveille en sursaut avec un petit monstre à ses
côtés… Aaaah! Dans chaque famille, les papas
accourent, les mamans rassurent : « Les
monstres n’existent que dans les cauchemars! »
Pourtant, au matin, Petit Homme se réveille au
milieu de monstres verts et cornus. Alors, cauchemar ou réalité ?
• Vendredi 7 décembre à 10h00, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40). Mercredi 19 décembre, 15h00, au Centre Culturel de
Saint-Alban (2, rue Salgareda, 05 62 75 09 52)
“IURAPURU”, de et par Tribal
Voix
Genre : Musique et théâtre, à partir de 4 ans
• Du 11 au 16 décembre, 20h45 (sauf le
dimanche 16 à 16h00), au Théâtre de la Violette (67, chemin Pujibet, métro Borderouge,
05 61 73 18 51)
• Les 15, 19, 26, 28 et 29 décembre à 15h00, le
27 décembre à 14h00, au Théâtre du Pont-Neuf
(8, place Arzac, métro Saint-Cyprien, 05 62 21 51
78)
“OUI-OUI & SES AMIS”
Genre : Spectacle musical pour les 2-8 ans
“Oui-Oui et ses amis” est devenu le phénomène incontournable pour les petits bouts. Un
spectacle fabuleux raconté en chansons, habillé
de rêves et de couleurs.
• Mercredi 12 décembre au Zénith de Toulouse
(renseignements au 05 34 31 10 00)
“LA MER EN POINTILLÉS”, par le
Bouffou Théâtre
Genre : Marionnettes, à partir de 3 ans
Un homme d’un lointain pays n’a jamais vu la
mer. Il prend sa bicyclette pour aller à sa rencontre, traverse plusieurs pays, croise nombre
de gens… et touche presque au but. Sans
papiers d’identité, il est contraint de retourner
à son point de départ…
• Mercredi 5 décembre, à 10h30 et 16h30, au
Centre Culurel de Ramonville (place Jean Jaurès,
05 61 73 00 48)
“LE BRUIT DES COULEURS”, par la
Compagnie Les Voyageurs Immobiles”
Genre : Pour les p’tits bouts de 6 mois à 3
ans
Ce spectacle, construit autour d’un livre
décor, emmène les petits comme les grands
dans un voyage aux pages monochromes où la
musique et les sons trouvent enfin leurs couleurs.
• Mercredi 12 décembre à 9h30, jeudi 13
décembre à 9h30 et 10h30, à la Salle Nougaro
(20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)
“LE MONDE D’EVA”, avec Anna
Eaves et Audrey Darasse
Genre : Contes musicaux à partir de 3 ans
C’est la nuit de Noël, et malgré les recommandations de sa maman, Eva ne veut pas dormir,
dans le seul espoir d’apercevoir le Père Noël.
Apres avoir lu une histoire à son ourson Groseille, Eva trouve enfin le sommeil bien malgré
elle. C’est alors qu’elle tentera de vaincre les
affreux projets de la sorcière Néol, cette terrible sorcière qui veut se venger du Père Noël.
Que va-t-il arriver à Eva ? Va-t-elle s’en sortir ?
Rien n’est moins sûr, car elle aura besoin pour
cela de toute l’aide de la fée des rêves et de
tous les enfants. Quoiqu’il en soit, cette nuit
sera la plus fantastique et la plus magique de sa
vie!
“LA PRINCESSE ET LE CROQUENOTES”, par la Compagnie Les
Amis de Monsieur
Genre : Fantaisie inspirée du répertoire
de Georges Brassens
Corinne Calmels et Nicolas Guybianchi, les
comédiens qui l’interprètent, l’ont aussi
écrite, avec le conseil artistique de Béatrice
Forêt. Puiser dans le répertoire de Brassens, ses chansons, son univers, son ton…
et en faire naître une histoire : un défi que
Les Amis de Monsieur relèvent avec énergie, humour, délire et tendresse. Le résultat
est une magnifique évocation du répertoire
de Georges Brassens, troubadour anticonformiste et chantre de la chaleur humaine,
un spectacle intimiste et farfelu, tout public.
Trio vocal a capella, mélodies ludiques, polyphonies et rythmes du monde, onomatopées,
souffles et sons ethniques, musique de la nature
ou de l’univers urbain contemporain, languages
souligné de petites percussions. Trois voix
mêlées qui s’expriment dans leur langage, qui se
répondent en un dialogue incessant basé sur la
créativité, l’improvisation, la douceur, l’écoute
et le regard aussi.
“CONCERT POUR LA MARMAILLE”, avec Catherine Fontaine
et Marie Bazin
Genre : À partir de 3 ans
C’est un concert, un vrai, tonique et vivifiant :
ragga gourmand, rock et drôle, ballade bucolique, folk loufoque, pop astrale… L’énergie y
est communicative!
• Du 27 au 31 décembre, 21h00, au Théâtre
du Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16
24 59)
• Les 12 et 22 décembre, 15h00, au Théâtre du
Pont-Neuf (8, place Arzac, métro Saint-Cyprien, 05
62 21 51 78)
• Mercredi 12 décembre, 18h30, au Centre Culurel de Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00
48)
• Les dimanches 2 et 9 décembre, 16h00, au
Théâtre Musical de Pibrac (rue Principale à Pibrac,
05 61 07 12 11)
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DANS LES MURS/21
> Humour
“MAGAZIN ZINZIN”, d’après Frédéric
Clément
Genre : Tout public à partir de 4 ans
Magasin ZinZin c’est Alys, la marchande de merveilles
et Frédéric Tictic le collectionneur. C’est l’anniversaire d’Alys et il sait que le choix de son cadeau est difficile tant son magasin renferme de merveilles, mais il
veut tout tenter, il lui présente sa “collection de collections”! Des ogres, des ouragans, des objets précieux, des personnages de contes, des pianos sauvages
ou des angelots… Elle hésite, le laisse parler, chante,
se fond dans les objets précieux qu’il lui propose. Il se
perd parfois dans son inventaire, ne sait plus ce qu’il
dit, fébrile bonimenteur! Puis reprend le fil, veut tout
lui offrir… Que faire pour l’impressionner ?
sa marionnette qui le fait pour elle. Phil va chambouler ses habitudes et semer un peu la pagaille dans le
quartier. Invisibles aux yeux des passants, ils vont
s’apprivoiser, faire les clowns, s’amuser de tout ce qui
est laid dans la grande ville grise et nous entraîner
dans un imaginaire joyeux jusqu’à cette note finale, un
pépin d’espoir, un rêve à réaliser. Point d’interrogation ou d’exclamation, “L’Accord’ange” ne laisse
indifférents ni les petits ni les grands et si l’ange a un
petit air de Coluche ou de Charlot c’est bien pour se
moquer un peu de tout ce qui ne tourne pas rond
dans les grandes villes grises… Malicieux mélange de
théâtre, clown, marionnette, musique et chansons où
l’humour et la poésie se jouent de la réalité l’air de
rien, rien que quelques airs d’accordéon.
• Les 27, 28 et 29 décembre, 15h30, au Théâtre du Pavé
(34, rue Maran, 05 62 26 43 66)
• Du 5 au 29 décembre, les mercredis et samedis à
15h30, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30
99 77)
“LA RIVIÈRE DU LAPIN”, par le Petit
Théâtre Musical
Genre : Spectacle de marionnettes à gaine tout
public
Sur des extraits de musique classique et traditionnelle
russe et de chants yiddish, “La rivière au lapin” est la
simple histoire d’un humble village de la lointaine et
éternelle Russie. Natacha s’affaire dans sa petite maison des bois. Ses deux frères, Yvan et Dimitri, cultivent leur petit lopin de terre. Yvan a trouvé un trésor
dans le champs de patates. Que faire ? Natacha est
bavarde, Dimitri est trop naïf, le voisin rusé comme
un renard blanc, le Roi veut le trésor de Natacha…
• Dimanche 16 décembre, 16h00, à la MJC Croix-Daurade (141, chemin Nicol, 05 61 48 10 22)
“TEMPO”
Genre : Spectacle musical de marionnettes à doigts,
à partir de 18 mois
Spectacle tout en musique spécialement conçu pour la
petite enfance. Sablier, réveil, marche à pied, balancement du corps, éléments de la nature, tout est tempo.
Tempo des chansons et des comptines passant par
des jeux de doigts. Une bassine, un miroir, un orgue à
bouche, des percussions, des marionnettes à doigts,
les enfants entrent dans cet univers mêlant jeux de
lumière, gestuelle et accompagnement musical.
• Les 5, 8, 12, 15, 19 et 22 décembre, à 10h00, 15h30
et 16h15, au Théâtre de la Violette (67, Chemin Pujibet,
métro Borderouge, 05 61 73 18 51)
“L’ACCORD’ANGE”
Genre : Jeune public 4/8 ans (pour les grands aussi)
Deux comédiennes, un accordéon, une marionnette.
Vivant, drôle, poétique, “L’Accord’ange” nous parle
de pollution et d’exclusion, l’air de rien, rien que
quelques airs d’accordéon. Un spectacle léger à planter n’importe où, n’importe quand. Un jour, Phil, un
ange fantasque, très curieux et volubile, descend de
son nuage pour visiter la ville. Là, il rencontre une
sans-abri qui vit dehors à côté de nos poubelles dans
le silence de sa solitude. Quand elle veut parler, c’est
“LE FIL OU LE GRENIER À RÊVES”, par
la compagnie Créa
Genre : Spectacle musical pour les 2 à 10 ans
Deux enfants explorent le grenier de leur tante
(ancienne couturière). Ils cherchent un déguisement
pour une prochaine fête. Chaque costume, accessoire, objet qu’ils vont découvrir, va être l’occasion
d’inventer des situations de jeu et de chanter des
chansons. Du dompteur de serpents aux clowns, aux
rockeurs, au magicien, ces deux enfants s’amusent,
imaginent et sont prêts à toutes les aventures. Les
bobines de fil vont devenir un terrain de jeux pour
Gigi et Mimi. Les fils colorés vont se tisser, se tricoter, se faire se défaire, se transformer en objets en
tout genre et en marionnettes. Ce spectacle conjugue
musique, danse, mime, objet transformé, marionnettes. Il nous parle de l’enfance, de la famille, de
l’amitié.
• Du 23 décembre au 7 janvier, 15h30 (sauf le 1er janvier), au Théâtre de la Violette (67, chemin Pujibet, 05
61 73 18 51)
“MON PSY VA MIEUX, de et avec JeanMarie Bigard
Genre : Humour avec du poil autour
Dans son tout nouveau one-man-show intitulé “Mon psy
va mieux”, Jean-Marie Bigard raconte ses rêves et ses fantasmes. Et même s’il évoque sa propre mort, sa force de
frappe comique demeure intacte. L’artiste reste fidèle à luimême en nous faisant rire de nos propres défauts.
• Lundi 3 décembre, 20h30, au Zénith de Toulouse. Renseignements et réservation au 05 34 31 10 00
“LES BIDOCHON”, par la Compagnie Roysroy’
Genre : Des bulles aux planches
Des créatures de papier passent avec bonheur de la
planche à dessin à celle du théâtre. On aurait pu penser
qu’il resteraient figés sur le papier ad vitam aeternam…
Mais soudain, les voilà qui prennent vie, se lèvent et marchent! Les Bidochon, immortelle saga créée par Christian
Binet, montent sur les planchent. L’auteur en a écrit luimême l’adaptation théâtrale. La lecture scénique de cette
BD est drôle. Les aventures, situations, gags et répliques
ne perdent pas de leur force comique à travers de vraies
paroles prononcées par de vraies bouches. Des bulles au
dessus de la tête des personnages s’envolent puis éclatent
en laissant place à l’articulation magique du théâtre qui
nous réunit dans le partage du rire.
• Jusqu’au 8 décembre, 20h45, au Théâtre de la Violette (67,
chemin Pujibet, 05 61 73 18 51)
“MI-FIGUES, MI-RAISINS”, par la Compagnie Mille et Une Couleurs
Genre : Marionnettes et musique pour bébés
accompagnés de leurs parents
Un voyage paisible et coloré pour dix personnes
dans un espace protégé et insolite. Un univers de
formes, sons, marionnettes, textures, chansons, couleurs… où l’imaginaire de chacun, artiste comme
spectateur, a sa place…
• Vendredi 21 décembre, à 9h30, 10h30, 15h30 et
16h30, au Centre Culturel Henri-Desbals (128, rue Henri
Desbals, 05 34 46 83 25)
“MA COUSINE EST UN CHIC TYPE”
Genre : Comédie explosive
Après le triomphe du “Putain de conte de fée”, c’est à Avignon et à Toulouse et avant Paris que Gérard Pinter installe sa nouvelle pièce, une comédie à six personnages au
texte hilarant, à l’interprétation brillante et au rythme
endiablé.
• Jusqu’au 8 décembre, du mardi au vendredi à 21h00, le
samedi à 20h00 et 22h30, aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61
63 00 74)
“ZORRO”, par la Compagnie Le Pas de
l’Oiseau
Genre : Dès 4 ans
Voici un spectacle qui ravira petits et grands. Zorro,
personnage mythique, déboule sur les planches du
Grand Rond. Il ne sera pas seul puisque tous les personnages de la série l’accompagnent : le fidèle Bernardo bien sûr, mais aussi le sergent Garcia et la
belle Carmélita. Jeux de rôles, jeux de masques, quiproquos, le tout pimenté de musique. Chacun se
prend au jeu et accompagne les personnages dans
leur lutte endiablée contre l’injustice.
“REPAS DE FAMILLE”, avec Les Chevaliers
du Fiel
Genre : Humour d’ici
C’est dimanche, Bruno et Huguette, enseignants sont invités à déjeuner chez leur beau-frère et sœur, carrossiers…
Dans un cadre bucolique et familial, le choc des cultures a
lieu. Un couple de profs traumatisés par les dernières élections peut-il communiquer avec des petits entrepreneurs
pétris de certitudes qui fleurent bon le poujadisme et le
bon sens droitier ? Vous êtes invités à assister à ce flagrant
délire.
• Du 25 au 29 décembre, à 11h00 et 15h00, au
Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62
14 85)
• Du 4 au 15 décembre, du mardi au samedi à 20h00, au
Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, métro Les
Minimes/Claude Nougaro, 05 62 72 06 36)
“HISTOIRES PRESSÉES”
Genre : Masques et marionnettes, dès 8 ans
Lire, dire ou entendre les “Histoires pressées” de
Bernard Friot est une étrange aventure. Avec une
insidieuse tendresse, les mots inoculent une satanée
dose d’huile essentielle d’enfance. Il vous vient du
plus profond des gratouillis d’espièglerie, d’acides
méchancetés de bambins têtes de pioche et cette
lucide vérité qui monte du ventre des enfants jusqu’à
leur bouche. Vos lèvres ont des sourires en coin, vos
jambes fourmillent du désir de courir, un de vos
pieds cherche le vieux ballon crevé, l’autre se met en
crosse pour un espoir de croc-en-jambe. Car il faut
bien dire que Bernard Friot n’écrit pas comme un
enfant, qu’il n’écrit pas que pour les enfants. Non,
Bernard Friot écrit « enfant » avec délectation.
“NOS AMIS LES HUMAINS”, de Bernard
Werber, mise en scène de Gérard Pinter
Genre : Best seller à mourir de rire
Deux humains se retrouvent enfermés dans une cage en
verre. L’un croit qu’il a été kidnappé, l’autre qu’elle fait partie d’un jeu de télé réalité. Lui est scientifique, elle, blonde
et dompteuse de lion, tout les oppose. La vérité est qu’ils
ont bien été kidnappés mais par des extraterrestres. La
finalité est que ces derniers vont tout faire pour qu’ils se
reproduisent.
• Mercredi 5 et samedi 8 décembre, 15h00, au Petit
Théâtre Saint-Exupère (rue de Carrière à Blagnac, 05 61
71 75 15)
“LE VIEL HOMME ET LE BROCHET”, par la
Compagnie Falstaff Théâtre
Genre : Dès 4 ans
Un jour, Vicente fait sa sieste à côté du lac. Alors qu’il se
réveille, il voit des bulles à la surface de l’eau. Il s’avance et
s’approche tellement qu’il tombe au fond du lac. Et là, il
n’en croît pas ses yeux : tous les poissons nagent en rythme… c’est bel et bien un concert! Au milieu de tout ce
monde en train de faire la fête, il y a un brochet qui chante… un air d’Elvis Presley! Vicente parle de ce phénomène
aux villageois qui n’ont plus qu’une idée en tête : capturer
le brochet pour se faire de l’argent. Vicente décide de le
sauver… oui, mais comment ? Un poisson a besoin d’eau
et le lac est sans issue…
“LETTRES D’AMOUR DE 0 À 10”, par la
Compagnie l’Artifice
Genre : Théâtre tout public à partir de 8 ans
Histoire contemporaine aux allures de conte, cette
pièce incarne toutes les angoisses et les questionnements de l’enfance où l’on doute de tout, de ses origines, des parents qui nous élèvent… et où l’on
redoute les secrets de famille. Un moment de
théâtre de toute beauté.
• Vendredi 14 décembre, 19h00, au Centre Culurel de
Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)
• Du 11 décembre au 5 janvier, du mardi au vendredi à 21h00,
le samedi à 20h00 et 22h30, aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05
61 63 00 74)
• Du 5 au 22 décembre, les mercredis et samedis à
15h00, au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05
61 62 14 85)
> EXPOS
> “À suivre II”
expo collective
“À suivre II” est le rendez-vous de la rentrée
avec la très jeune création issue des écoles d’art
en France. Initié en 2006 sous sa forme collective, il a permis de révéler au public et aux professionnels quelques jeunes artistes dont le parcours ne fait que confirmer aujourd’hui
l’originalité et la pertinence des recherches au
sein du vaste laboratoire contemporain. La
seconde édition réunit huit artistes ; c’est une
occasion unique de découvrir les étonnants engagements, questionnements et pratiques de la
toute jeune création contemporaine, des prises
de position artistiques déjà très affirmées inscrites dans des interrogations et des réflexions
esthétiques, existentielles, politiques ou conceptuelles aiguës.
• Jusqu’au 11 décembre au bbb (96, rue MichelAnge, 05 61 13 37 14)
> Lola Sabuco
peintures
« Nature, nature morte, sont autant de supports
qui me sont nécessaires pour peindre. Je ne
cherche pas une création purement imaginaire,
voire abstraite. En fait, je compose avec les
formes et joue avec la lumière qui les sous-tend
pour décrire une ambiance vivement colorée et
dynamique. Ce travail, le plus souvent spontané
et lâché fait appel au mélange “acrylique coloré”
et “encre fluide”. Cette technique mixte me permet aussi de réaliser des transparences que
j’intègre dans mes peintures comme la fluidité et
les couleurs lumineuses. »
• Du 1er au 31 décembre au P’tit Salon (33, rue des
Frères Lion, métro François Verdier, 05 61 13 96 24)
> Roland Fischer/Danwen Xing
photographies
Après Los Angeles Portrait, le photographe
Roland Fischer montre aujourd’hui de nouveaux
pool portraits réalisés en Chine. Si l’apparence
visuelle et le choix des modèles (vedettes chinoises et personnalités qui font la Chine
d’aujourd’hui) restent similaires, ce nouveau travail est autant un approfondissement de la précédente série qu’un renouvellement exemplaire de
sa pratique artistique. Fischer s’intéresse à la
Chine depuis de longues années comme en
témoignent les nombreuses Façades qu’il a réalisées dans ce pays. Xing Danwen est née en 1967
à Xi’an. Elle vit et travaille à Beijing et New York.
Que ce soit des câbles, des composants électroniques, des immeubles ou des intérieurs, le travail de Xing Danwen s’initie toujours dans
l’actuelle et irrépressible modernisation de la
Chine. Au moyen de photographies et d’installations multimédia, l’artiste se fait le témoin privilégié des profonds bouleversements économiques,
politiques et sociaux de son pays.
• Jusqu’au 15 décembre à la Galerie Sollertis (12,
rue des Régans, 05 61 55 43 32)
> “Passé–présent”, Gilles Franqueville
photographies
C’est au profit de l’association Rêves HauteGaronne, que l’association Poussière d’Image
propose cette exposition du photographe Gilles
Franqueville. Des cartes postales et des posters
représentant les œuvres exposées seront proposés au public. Les bénéfices seront reversés à
Rêves Haute-Garonne, structure dont la vocation
consiste à réaliser les rêves des enfants malades.
• Du samedi 8 au samedi 15 décembre, de 9h00 à
23h30, à la Maison des Associations (81, rue Saint
Roch, quartier St-Agne, à Toulouse). Contact : 06 28
23 48 87
> “La ville botanique”
exposition et installation
Cette expo propose une étude botanique et zoologique du milieu urbain, c’est-à-dire la ville.
Celle-ci révèle au jardinier amateur un peu sagace les dizaines d’espèces d’abribus, fleurs
d’asphalte et autres végétaux inattendus qui fleurissent l’espace urbain. On y découvre également
la faune (oiseaux mécaniques, grues à l’ouette,
Caddies™… et les insectes (gendarmes, fourmiliers…) qui se déploient dans ce biotope inventé
par l’homme.
• Jusqu’au 11 janvier au Centre d’Initiative Culturelle
et Citoyenne Samba Résille (38, rue Roquelaine,
métro Jeanne d’Arc, 05 34 41 62 16)
> “Gouffres, chaos, torrents et
cimes : Les Pyrénées des peintres”
peintures et dessins
Un peu plus d’une trentaine de peintures et
autant de dessins illustreront cette chaîne montagneuse qui a toujours alimenté l’imaginaire et les
créations de nombreux artistes.
• Jusqu’au 21 janvier au Musée Paul-Dupuy (13, rue
de la Pleau, 05 61 14 65 50)
INTRAMUROS #320/24p
27/11/07
22/AGENDA
16:13
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DES SORTIES
SAMEDI 1ER DECEMBRE
MUSIQUE
• Jamaican session : POSITIVE ROOTS BAND + POUPA
CHRISTOPHER + DOCTEUR SEB (21h/Le Bikini)
• Soirée brésilienne solidaire : SAMBA RÉSILLE + ESTELA
DOU COQE + RODA DE CAPOEIRA (20h30/Mjc
Prévert)
• Roots rock reggae : K-YAM SELEKTA (21h/La Soule)
• Havanight : TOM POOKS + ERIC PRITZ + VIK
MAZKO2 (23h/Havana)
• Rock pop : ALCAZ' (21h30/Cave Poésie)
• Ska funk : ABUZ KOMZA + SWEET AND SOUR (22h/Le
Cri de la Mouette)
• Flamenco : BERNARDO SANDOVAL (22h/La Gare aux
Morilles)
• Création : ORLANDO (21h/Théâtre du Pont Neuf)
• Folk rock : INDIAN COW (21h/Fairfield Café)
• Traditionnel brésilien revisité : CULTURE CHOC
(21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Pippo Delbono présente le temps des assassins au
théâtre Sorano (20h)
• La Cie Folavril présente COMME À LA RADIO au
théâtre du Grand Rond (21h)
• Nouveau cirque traditionnel d'aujourd'hui ! CIRQUE
SANS NOMS Espace Chapiteaux à Balma (21h)
• LES TROIS MOUSQUETAIRES d'après le roman
d'Alexandre Dumas mise en scène Pierre Matras au centre
culturel Le Moulin de Roques-sur-Garonne (20h)
• Danse La Cie Sankai Juku présente KINKAN SHONEN
"Graine de cumquat" à Odyssud Blagnac (21h)
• La Cie Scimone présente LA BUSTA (19h30) + NUNZIO
(21h30) au théâtre Garonne
• Spectacle circassien déambulatoire à 360° NoFit State
Circus présente IMMORTAL cirque sous chapiteau parc
des Ramiers Blagnac (20h)
• Pierre Rigal et Aurélien Bory présente ÉRECTION au
TNT (20h)
• La Cie Les Vagabonds présente LA DOULEUR de
Marguerite Duras au théâtre du Pavé (20h)
• DE SACHA À GUITRY… mise en scène Gérard Keryse
théâtre Barrière (20h30)
• La Cie Salia Nî Seydou présente C'EST À DIRE + SINDI,
SHUT UP au théâtre des Mazades (21h)
• Spectacle concert OH OUI OH LA LA ! mise en scène
Richard Dubelski au TNT (20h30)
• Le groupe En/Vers Théâtre présente EVA PERON "De
Copi" à la Cave Poésie (19h30)
• Humour MA COUSINE EST UN CHIC TYPE au café
théâtre des 3T (20h)
• La Cie du Périscope & La Cie En Suspens présentent UN
AIR DE FAMILLE au théâtre du Fil à Plomb (21h)
• VOYAGES CHORÉGRAPHIQUES au théâtre Jules-Julien
(20h30)
• La Cie Le spectre Malicieux présente RAPPORT POUR
UNE ACADÉMIE de Franz Kafka au Chapeau Rouge (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Cont'Acte présente LE SECRET DU CHAT au
théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans
• La Cie du Poisson soluble présente QUAND MÊMEUH !
au théâtre du Fil à Plomb (15h30) dès 5 ans
• La Cie Astrolabe présente EN PLEINE MER au théâtre du
Pont Neuf (15h) dès 8 ans
GRATOS
• Apéro concert avec ARGAZAWAK ET AUTRE SKETCH
PITTORESQUE au théâtre du Grand Rond (19h)
• Concert PALLAS INOPIA au Country Blues Café (22h)
DIMANCHE 2
MUSIQUE
• AIR + AU REVOIR SIMONE (21h/Le Bikini)
• Jazz contemporain : CHRISTINE WODRASCKA ET
LUCIA RECIO + GENVIÈVE FOUCROLES joue Braxton
(18h/Théâtre du Pavé)
• Chanson : SALVATORE ADAMO (18h/Théâtre Barrière)
• Création : ORLANDO (21h/Théâtre du Pont Neuf)
THÉÂTRE/DANSE
• Nouveau cirque traditionnel d'aujourd'hui ! CIRQUE
SANS NOMS Espace Chapiteaux à Balma (17h)
• Spectacle circassien déambulatoire à 360° NoFit State
Circus présente IMMORTAL cirque sous chapiteau parc
des Ramiers Blagnac (16h)
culturel Le Moulin de Roques-sur-Garonne (15h30)
LUNDI 3
MUSIQUE
• Chanson : MARIANNE FAITHFULL (20h30/Halle aux
grains)
• INDOCHINE (21h/Le Bikini)
• Indie hip-hop : SOSO + ZOËN (20h/La médiathèque
associative)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Scimone présente LA FESTA au théâtre Garonne
(20h)
• THÉÂTRE D'IMPRO au Fairfield Café (21h)
• JEAN-MARIE BIGARD "Mon psy va mieux" au Zénith
(20h30)
MARDI 4
MUSIQUE
• ROSE + UZTAGLOTE (21h/Le Bikini)
• LES RITA MITSOUKO + TWISTED CHARM (20h30/Le
Phare)
• Chanson : LES POIDS PLUME (21h/Le Bijou)
• Brésil : RENATA ROSA (21h/Le Cri de la mouette)
• Musique du monde : IONAH (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Scimone présente LA FESTA (21h30) + IL
CORTILE (19h30) au théâtre Garonne
• Philippe Caubère présente L'ÉPILOGUE À L'HOMME
QUI DANSE au théâtre Sorano (20h)
• La Cie Lever du jour présente TROIS SŒURS d'après
Tchekhov mise en scène Anne Bourgès au théâtre du
Grand Rond (21h)
• HORACE d'Heiner Müller mise en scène Virginie Baes au
TNT (19h/20h45)
• L'AVARE de Molière à Odyssud Blagnac (21h)
• Spectacle vivant clown trash MAZOUT ET NEUTRON
au théâtre de Poche (21h)
DIVERS
• LA LEÇON DE MUSIQUE DE JEAN-FRANÇOIS ZYGEL
"Chopin" espace Croix-Baragnon (15h30, 18h30 & 21h)
GRATOS
• Apéro concert avec KAMAS ET LES CORBEAUX au
MERCREDI 5
MUSIQUE
• Ragga electro : BOOM CLUB (22h/Le Cri de la Mouette)
• HOCUS POCUS (21h/Le Bikini)
• L'occitan rencontre Khayyâm : TAXIM (21h30/Cave
Poésie)
• Electro metal : LAIBACH (20h30/Havana)
• Chanson electro rock : DGE + EYDOLON (21h/Fairfield
Café)
• Rock : PAGANELLA + CAMERA + NOVÖ (20h30/Saint
des Seins)
• Les arts renaissants : LE CONCERT FRANÇAIS "Bach à
Coethen" (20h30/Église St Jérôme)
• Reggae : ALPHA BLONDY (20h30/Le Phare)
• Slave : ALDONA LA FOLIE SLAVE (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Grand Rond (21h)
• Pierre Rigal et Aurélien Bory présente ARRÊTS DE JEU
au TNT (20h)
TNT (19h/20h45)
• MASSACRE À PARIS de Christopher Marlowe mise en
scène Guillaume Delaveau au TNT (19h30)
• LES IMPROS-NONÇABLES ! au café Rex (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Falstaff Théâtre présenteLE VIEIL HOMME ET LE
BROCHET au théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans
• La Cie Créature présente HISTOIRES PRESSÉES de
Bernard Friot à la chapelle St Exupère Blagnac (15h)
• La Cie Les chercheurs d'arts associés présente LE VÉTO
LIBRAIRE au centre animation Soupetard (15h)
• Le Théâtre du Roseau présente MÉCHANTE
VINAIGRETTE au centre animation des Chamois (15h30)
• La Cie les Milles pas présente LA CHICA DEL SUELO au
Chapeau Rouge (15h)
• Bouffou théâtre présente LA MER EN POINTILLÉS au
centre culturel de Ramonville (10h30/16h30) dès 3 ans
• La Cie du Réfectoire présente LE JOURNAL DE GROSSE
PATATE salle Jacques Brel Castanet Tolosan (18h30) dès 7
ans
• KARAOKÉ KIDS pour les chanteurs en herbe de 5 à 12
ans au P'tit salon (15h à 17h)
GRATOS
JEUDI 6
MUSIQUE
• Ethio-jazz expérience : LE TIGRE DES PLATANES
rencontre ETÉNÈSH WASSIÉ (20h30/Espace CroixBaragnon)
• LES ROCKEURS ONT DU CŒUR (21h/Le Bikini)
Poésie)
• Rock réunionais : MIKY&THE STIRRERS + THE LIONS
(21h/Fairfield Café)
• Musique du monde : HANOU LAKHDAR DUO (21h/Le
Mandala)
• MELISSA MARS (20h30/Le Kleo)
• Variété : MICHEL SARDOU (20h/Zénith)
THÉÂTRE/DANSE
• MARY POPPINS SUR GLACE patinoire de Blagnac
(19h30)
• Danse contemporaine D'UN MOUVEMENT L'AUTRE
"Le principe de solitude" par la Cie Heddy Maalem au foyer
Roger Panouse de Tournefeuille (21h)
Grand Rond (21h)
au TNT (20h)
TNT (19h/20h45)
• Branlo et Nigloo Le petit théâtre baraque présente
AUGUSTES au théâtre Garonne (20h)
GRATOS
INTRAMUROS
M
E
N
S
U
E
L
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. productions - éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected]
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex
Internet : www.intramuroshebdo.com
Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)
Directeur de publication Éric Roméra
Rédacteur en chef Éric Roméra
Cinéma Jean Szurewsky ([email protected])
Musique Jean-Philippe Birac ([email protected]), Michel Castro ([email protected])
Théâtre Jérôme Gac (jeromegac.artblog.fr)
Relecture/corrections : Michel Dargel
Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Amélia Pujol, Élodie Pages,
Marina Pech, Kévin Le Manac’h, Sylvain Morvan
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected])
Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique
• LES JEUDIS DE L'IMPRO scène ouverte avec Maeso trio à
la Bodega el Camino (19h/22h)
• Concert WARMINO au Country Blues Café (22h)
VENDREDI 7
MUSIQUE
• Ethio-jazz expérience : LE TIGRE DES PLATANES
rencontre ETÉNÈSH WASSIÉ (20h30/Espace CroixBaragnon)
• SOPRANO + LA SWIJA (21h/Le Bikini)
• Bonne humeur : FATCHE D'EUX (21h/Centre culturel
Desbals)
Poésie)
• Un autre voyage : YANNICK NOAH (20h/Zénith)
• Rock festif : LES FATALS PICARDS (20h30/Havana Café)
• Rock : ALUNA + UN SINGE EN HIVER (21h/Fairfield
Café)
• Conert de Noël : LA LAUZETA (21h/Église Ste
Radegonde Colomiers)
THÉÂTRE/DANSE
• Danse contemporaine D'UN MOUVEMENT L'AUTRE
"Escupir en el tiempo" par la Cie ERRE QUE ERRE au foyer
Roger Panouse de Tournefeuille (21h)
Grand Rond (21h)
TNT (19h/20h45)
• CHARLOTTE DE TURCKHEIM "Ça va nettement mieux
!" à Altigone St Orens (21h)
au TNT (20h)
• La Cie Le théâtre national 4 présente LA GRANDE
VACANCE à St Alban (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Rouges les anges présente PETIT MONSTRE à la
salle Nougaro (10h) à partir de 3 ans
DIVERS
• Leçon de jazz #2 GUILLAUME DE CHASSY TRIO au
Mandala (20h30)
• Défilé de mode L'INSERTION SUR SON 31 au centre
culturel des Mazades (21h)
GRATOS
• Dédicace d'Arno Rudeboy pour la sortie de son livre
"Nyark nyark! Fragments des scènes punk et rock alternatif
en France 1976-1989" à Armadillo Disques (18h)+
Projection de vidéos sur le rock alternatif aux
Musicophages (20h30)
• Soirée pop-issimo spéciale Air au Gate (21h)
• Concert MELTTINTON au Country Blues Café (22h)
SAMEDI 8
MUSIQUE
è
• Festival 5 édition : SIDILARSEN + POSITIVE ROOTS
BAND + BOOM CLUB + BRASSENS NOT DEAD +
LUFO (19h/Centre culturel de Carbonne)
• Techno hardcore : AUDIOGENIC vs KARNAGE (21h/Le
Bikini)
• EL COMUMERO + CAMEL ET ON (21h/Fairfield Café)
• Solo accordéon voix : MICHEL MACIAS (21h30/Péniche
Chèvrefeuille)
• FISH (20h30/Havana Café)
Poésie)
• CALOGERO (20h/Zénith)
• Jazz : FRANCIS LASSUS TRIO (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Grand Rond (21h)
au TNT (20h)
TNT (19h/20h45)
théâtre des 3T (20h/22h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Créature présente HISTOIRES PRESSÉES de
Bernard Friot à la chapelle St Exupère Blagnac (15h)
• La Cie les Milles pas présente LA CHICA DEL SUELO au
Chapeau Rouge (15h)
GRATOS
• Rock'n'roll ONCLE JACK au café Le Varsi (22h30)
• Battle dj : 10G LEFOURB vs SUNSHINE PARKER à
l'Autan (22h)
• Concert AOC au Country Blues Café (22h)
DIMANCHE 9
MUSIQUE
• Flamenco jazz : COMPAGNIE BRAZKO (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• LE BAL DE L'EMPEREUR au Zénith (15h30)
LUNDI 10
MUSIQUE
• Récital : SANDRINE PIAU (20h/Théâtre du Capitole)
THÉÂTRE/DANSE
• Théâtre d'impro au Fairfield Café (21h)
MARDI 11
MUSIQUE
• Piano : ROMAIN HERVÉ "Chopin" (18h30/Espace CroixBaragnon)
• TON TON SALUT présente le bœuf du mois (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Grand Rond (21h)
• CARMEN MONUMENTAL OPERA au Zénith (20h)
• Objet nocturne n° 17 LES PRÉSIDENTES (20h) + Objet
nocturne n° 8 texte PATRICK KERMANN mise en scène
Solange Oswald (21h45) au TNT
• TAP DOGS chorégraphie Dein Perry à Odyssud Blagnac
(21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
théâtre du Pavé (20h)
• Humour NOS AMIS LES HUMAINS de Bernard Werber
au café théâtre des 3T (21h)
DIVERS
• OSONS auditions publiques au Bijou (21h)
GRATOS
• Apéro concert avec VINCENT GAFFET au théâtre du
Grand Rond (19h)
MERCREDI 12
MUSIQUE
• CALVIN RUSSEL (21h/Le Bikini)
• Chanson : CATHON-CATAIX (21h/Le Bijou)
• Free folk : SPIRES THAT IN THE SUNSET RISE (20h/La
médiathèque associative)
• De l'extase la musique extrême : GEORGES BATAILLE +
ALOOF PROOF + NICOBLAST + GUY "CANARD"
BAYSSAC + LE SEX-TUOR DE TROMBES + LE CHŒUR
DE FEMMES BRÛLANTES + MYSTER SHADOW-SKY
(19h/Mix'Art Myris)
• Reprises : GADZY (21h/Fairfield Café)
• Jazz 50-60's : ELASTIC BAND NOUET NONET (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Grand Rond (21h)
(16h/21h)
Solange Oswald au TNT (21h45)
• La Cie La part manquante présente UNE LANGOUSTE
POUR DEUX au théâtre du Pont Neuf (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Les voyageurs immobiles présente LE BRUIT DES
COULEURS à la salle Nougaro (9h30) de 6 mois à 3 ans
• CONCERT POUR LA MARMAILLE au centre culturel de
Ramonville (18h30) dès 3 ans
AUGUSTES au théâtre Garonne (20h30)
• La Cie Dood Paard présente TITUS de Shakespeare au
théâtre Garonne (20h)
Grand Rond (21h)
(21h)
• Humour LAURENT GERRA FLINGUE LA TÉLÉ ET LA
POLITIQUE au Zénith (20h30)
• DOLORÈS CLAIBORNE théâtre Barrière (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Les voyageurs immobiles présente LE BRUIT DES
COULEURS à la salle Nougaro (9h30/10h30) de 6 mois à 3
ans
• Contes et comptines la Cie des jours présente BÊTE À
BON DIEU maison de quartier de Rangueil
(9h30/10h30/15h30)
• La Cie Myriam Naisy présente NORDSUD RENDEZVOUS SUR LA LIGNE DE L'ÉQUATEUR au centre culturel
des Mazades (10h/14h30) dès 6 ans
DIVERS
• JULIETTE lectures pour le plaisir à la Cave Poésie (20h30)
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Photographie et musique par LUCIE B. à la médiathèque
de Tournefeuille (17h à 19h)
• Concert GRIFFE au Country Blues Café (22h)
VENDREDI 14
MUSIQUE
• ADRIENNE PAULY + CONSTANCE VERLUCCA +
MOKAIESH (20h30) + Bass City #10 : GIGLEZ +
DEXPLICIT + IMPAAAKT! + MC LITTLE J + DJ KRUSH
(23h30/Le Bikini)
• SERGE LOPEZ TRIO (21h/Théâtre Sorano)
• Jazz folk : ANGIE PALMER (21h/Chapeau rouge)
• Flamenco : JOSE SANCHEZ QUARTET (21h30/Péniche
Chèvrefeuille)
• Dialogues : YANN-FAÑCH KEMENER (20h30/Espace
Croix-Baragnon)
• Rock : B SIDES + TAK'UP (21h/Fairfield Café)
• Jazz world : REGINE GESTA QUARTET (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Grand Rond (21h)
théâtre Garonne (20h30)
(21h)
• l'Armée du Chahut présente SOLOPOLO au théâtre
Jules-Julien (20h30)
• Solo humoristique ALAIN RÉGUS "J'veux pas d'visite" au
théâtre Paul Eluard Cugnaux (21h)
• La Cie Les phénomènes présente QUELLE FAMILLE à St
Alban (20h30)
• Humour LAURENT GERRA FLINGUE LA TÉLÉ ET LA
POLITIQUE au Zénith (20h30)
DIVERS
P'TITS BOUTS
• La Cie de l'artifice présente LETTRES D'AMOUR DE 0 À
10 au centre culturel de Ramonville (19h)
GRATOS
Grand Rond (19h)
DIVERS
JEUDI 13
MUSIQUE
• Power folk : LECUBE + INTERNATIONAL HYPER
RYTHMIQUE (22h/Petit voisin)
• Chanson : K "L'arbre rouge" (21h/Centre culturel
Desbals)
• Garage rock : HUSHPUPPIES + FANCY (20h30/Le Bikini)
• Reprises rock : AEROSONG (21h/Fairfield Café)
• Jazz : AUSTIN TRIO tribute to Chet Baker (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Soirée pop-issimo au Gate (21h)
• Concert STONE CROSS au Country Blues Café (22h)
SAMEDI 15
MUSIQUE
• Bienvenue à Toulouse : LE QUARTIER ENCHANTANT
(18h30 à 19h15) + ESTELA DOU COQE (20h à 20h30) +
Grande Big Boom avec les BOMBES 2 BAL & invités
(Dès21h) au Zénith
• Rock engagé : REDWEILLERS + TELEZED + X-OR (Fac
de Rangueil)
• Chanson humoristique : OLDELAF ET MONSIEUR D
> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
INTRAMUROS #320/24p
27/11/07
16:13
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AGENDA DES SORTIES/23
(21h/Les Halles Bram)
• Pop rock : MICK HART + JEFF LANG (20h30/Havana Café)
• Rock : DISLAKE + BALICOTON + KRANK (21h/Fairfield
Café)
• Jazz : THIERRY GONZALES (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Tchekhov mise en scène Anne Bourgès au théâtre du Grand
Rond (21h)
théâtre Garonne (20h30)
(16h/21h)
• l'Armée du Chahut présente SOLOPOLO au théâtre JulesJulien (20h30)
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au théâtre
du Pavé (20h)
• LES CHEVALIERS DU FIEL "Le best of des meilleurs
sketches" au café-théâtre Les Minimes (22h)
• La Cie Les trottoirs du hasard présente LA VÉRITABLE
LÉGENDE DU PÈRE NOËL à Altigone St Orens (16h/18h)
au café théâtre des 3T (20h/22h30)
• La Cie Les phénomènes présente QUELLE FAMILLE à St
Alban (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Falstaff Théâtre présente LE VIEIL HOMME ET LE
• L'Atelier des songes présente LE PETIT ROI OU L'OMBRE
ET LA FLAMME espace Bonnefoy (15h)
• La Cie Le Grenier théâtre présente LYNDA ET
ALPHONSE salle Jacques Brel Castanet Tolosan (20h30) dès
10 ans
DIVERS
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Soirée Friends of P spéciale Fightpod "Girl Power" au
Larsen (22h)
• Concert SAMPAÏS au Country Blues Café (22h)
DIMANCHE 16
THÉÂTRE/DANSE
du Pavé (16h)
• l'Armée du Chahut présente SOLOPOLO au théâtre JulesJulien (17h30)
(15h)
• Conte russe LA RIVIÈRE AU LAPIN au petit théâtre
musical (16h)
LUNDI 17
MUSIQUE
• VICENTE PRADAL "Vendra de noche" (20h30/TNT)
• Punk : ROTI BONDAGE + DISSIPED + ROSEMARY +
ANTI BEAT (19h30/Brasserie Pierre)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Dood Paard présente TITUS de Shakespeare (20h)
+ Branlo et Nigloo Le petit théâtre baraque présente
AUGUSTES (20h30) au théâtre Garonne
• Opéra fantastique LE ROI CAROTTE d'Offenbach à
Odyssud Blagnac (21h)
• Théâtre d'Impro au Fairfield Café (21h)
MARDI 18
MUSIQUE
• Musique du monde : MAMANI KEITA&NICOLAS REPAC
(20h30/Salle Nougaro)
• LE PÉRE NOËL EST UN ROCKEUR ! (21h/Le Bikini)
• VICENTE PRADAL "Vendra de noche" (20h30/TNT)
• Quatuor à cordes : ILLICO (21h/Le Bijou)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Dood Paard présente TITUS de Shakespeare (20h)
+ Branlo et Nigloo Le petit théâtre baraque présente
AUGUSTES (20h30) au théâtre Garonne
• La Cie La Fabrique présente HOT DOG de et avec Mallory
Cassas au théâtre du Grand Rond (21h)
• Opéra fantastique LE ROI CAROTTE d'Offenbach à
du Pavé (20h)
• LA BLONDE, LA BELLE ET… LA SALOPE au café-théâtre
Les Minimes (20h)
DIVERS
• Carte blanche au CONSERVATOIRE DE TOULOUSE
"Chopin" espace Croix-Baragnon (18h30)
GRATOS
• Apéro lectures EN EXTRAIT SUR L'INDE au théâtre du
Grand Rond (19h)
MERCREDI 19
MUSIQUE
• LES WRIGGLES (21h/Le Bikini)
• Métal : MAYHEM (20h30/Havana Café)
• Chanson : LE VILLAGE (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
théâtre Garonne (20h)
AUGUSTES au théâtre Garonne (20h30)
• Fantaisie chorale a capella L'ARMÉE DU CHAHUT "La
compil' du best of" à la Cave Poésie (21h)
du Pavé (20h)
Les Minimes (20h)
• Danse la Cie La Baraque présente LES RÊVES OUBLIÉS au
centre culturel de Ramonville (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Créature présente PETITE HISTOIRE DE FÊTE
espace Bonnefoy (15h)
• La Cie du petit matin présente L'ARBRE DES PLUIES au
centre culturel Henri Desbals (15h)
• La Cie Rouges les anges, Midi-Pyrénées présente PETIT
MONSTRE à St Alban (15h) dès 3 ans
GRATOS
Grand Rond (19h)
JEUDI 20
MUSIQUE
• Saison 5 : IAM (20h30/Zénith)
• THERION + SIRENIA + THE VISION BLEAK (21h/Le
Bikini)
• Ode à la tolérance : ALSINA "De la même espèce…"
(21h/Chapeau rouge)
• Le baroque contemporain : ORCHESTRE DE CHAMBRE
DE TOULOUSE "Les harmoniers réunies" (20h30/Foyer
Roger Panouse de Tournefeuille)
• Funk : LES TONTONS FUNKERS (21h/Fairfield Café)
• Modern jazz : CHAMP DOLORES (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• Comédie musicale CHANCE ! d'Hervé Devolder à
du Pavé (20h)
Les Minimes (20h)
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Concert VIRUS AND VENUS au Country Blues Café (22h)
VENDREDI 21
MUSIQUE
• BEAUTÉS VULGAIRES (21h/Le Bikini)
• Slam & musique : ENTERRÉ SOUS X (21h/Alban Minville)
• Flamenco : ENCUENTRO FLAMENCO (21h30/Péniche
Chèvrefeuille)
• Chansons hip-hop artisanales : TRISTAN (21h/Espace
Bonnefoy)
(21h/Chapeau rouge)
• Concert de Noël : XINUM (20h30/Mjc Roguet)
• Dub du sable : AFOUS AFOUS (21h/Fairfield Café)
• Jazz groove : HAPPY MUSIC (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
du Pavé (20h)
Les Minimes (20h)
• ACIDE LYRIQUE mise en scène Christophe Mirambeau au
théâtre Jules-Julien (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Mille et une couleurs présente MI-FIGUES MIRAISINS au centre culturel Henri Desbals
(9h30/10h30/15h30/16h30)
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Soirée pop-issimo spéciale Montréal au Gate (21h)
• Concert ALUNA au Country Blues Café (22h)
SAMEDI 22
MUSIQUE
(21h/Chapeau rouge)
• Garage rock : THE RODEO DARLING (21h/Fairfield Café)
• Latin soul : MANGROVE (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
du Pavé (20h)
compil' du best of" à la Cave Poésie (21h30)
Les Minimes (20h)
• ACIDE LYRIQUE mise en scène Christophe Mirambeau au
théâtre Jules-Julien (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Mille et une couleurs présente MI-FIGUES MIRAISINS au centre animation Soupetard
(9h30/10h30/15h30/16h30)
GRATOS
Grand Rond (19h)
• Soirée pop-issimo spéciale "Le Père Noël est un popeux au
Gate (21h)
• Concert MEMORIES au Country Blues Café (22h)
DIMANCHE 23
MUSIQUE
• Pop rock : LIAN RAY + PULL(21h/Fairfield Café)
THÉÂTRE/DANSE
MARDI 25
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie La Fabrique présente HOT DOG de et avec
Mallory Cassas au théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES
TONTONS FLINGUAIENT au théâtre du Pont Neuf (21h)
• LA BLONDE, LA BELLE ET… LA SALOPE au caféthéâtre Les Minimes (20h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l'oiseau présente ZORRO au théâtre du
Grand Rond (11h/15h) dès 4 ans
MERCREDI 26
MUSIQUE
• Chanson : MEJ TRIO chante Brassens (21h/Le Bijou)
• Hip hop : AT HOME PRODUCTIONS (21h/Fairfield
Café)
THÉÂTRE/DANSE
ROCK D'ICI
> Plateau local
Le Saint des Seins promet de gronder les
grands sages et les p’tits anges du rock
sous la candeur de décembre avec les
groupes Paganella, Novö et Caméra.
our sûr, Paganella, Novö et Caméra feront craquer les planchers du
grand Saint-Pierre, et la sève va très vite monter… Issu du Tarn-et-Garonne, Paganella offre de riches sons pop rock attelés à des textes mi-
P
P'TITS BOUTS
JEUDI 27
MUSIQUE
• Musiues de l'instant : LAURENT ROCHELLE EE'MARC
SARRAZY (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• LE COMMENCEMENT DU BONHEUR d'après Giacomo
Leopardi mise en scène Jacques Nichet au TNT (19h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie La Volière présente MAGAZIN ZINZIN d'après
Frédéric Clément au théâtre du Pavé (15h30) à partir de 4
ans
GRATOS
• Concert NAMASTE au Country Blues Café (22h)
VENDREDI 28
MUSIQUE
• Rock : THE LIPS + MELTINTONE (21h/Fairfield Café)
• Flamenco jazz : AZULEJOS (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
P'TITS BOUTS
ans
GRATOS
• Soirée pop-issimo spéciale Radiohead au Gate (21h)
• Concert OVERNHEIT au Country Blues Café (22h)
SAMEDI 29
MUSIQUE
• Reggae : SONY KAN (21h/Fairfield Café)
• Jazz pop : FREDERIKA QUINTET (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Novö
roitant autour de thèmes trop peu abordés sur scène. Introspectifs et incisifs,
ces derniers risquent de déferler comme la mélodie de Caméra sur la jolie
vague surnommée “musique”. Il serait bon de s’accrocher pour ne pas perdre
pied… Car, après la tempête provoquée par ces deux groupes sur l’actualité
musicale de la Ville rose, un autre tourbillon pointe le bout de son nez. En effet,
après avoir usé les dalles toulousaines depuis 2002, lors de soirées probablement aussi clandestines, Novo sort enfin son premier opus (“Je retiens ton
souffle”). Et sur la platine, se retrouve l’authenticité scénique, ambrée de reflets
electro et d’un post-rock toujours plus étonnant, le groupe constitue très certainement la surprise de cette fin d’année.
> Marina Pech
• Mercredi 5 décembre, 21h00, au Saint des Seins (5, place Saint-Pierre à Toulouse)
DUO AUDATIEUX
> Rochelle & Sarrazy
Ce mois l’on pourra écouter au Mandala
un duo d’aventuriers, d’équilibristes, de
francs-tireurs de la chose musicale, à savoir Marc Sarrazy (piano) et Laurent
Rochelle (clarinette basse).
D
e la musique du premier on peut dire qu’elle est à la croisée du jazz moderne, d’Erik Satie, d’Art Zoyd et d’Univers Zéro (groupe de jazz rock
belge qui initia le “rock de chambre”). Entendu aux côtés de Denis Frajerman du collectif Palo Alto, Marc Sarrazy a écrit un ouvrage consacré au pianiste Joachim Kühn en 2003, un autre sur le jazz russe et a enregistré sur son propre label,
Demi-Lune, avec Paul Schwingenschlögl (trompettiste qui a sévi aux côtés de Lol
Coxhill, Fred Van Hove…), Dieter Arnold (batteur connu pour ses collaborations
avec Charlie Mariano, Markus Stockhausen) et Joachim Kühn. Laurent Rochelle est
P'TITS BOUTS
ans
DIMANCHE 30
THÉÂTRE/DANSE
Leopardi mise en scène Jacques Nichet au TNT (16h)
LUNDI 31
MUSIQUE
• Samba funk hip-hop : MORRO CLANDESTINO (21h/Le
Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
Mallory Cassas au théâtre du Grand Rond (19h30/22h)
• LA BLONDE, LA BELLE ET… LA SALOPE au caféthéâtre Les Minimes (19h/20h45/22h15)
plus connu de ce côté-ci de la Garonne. Membre essentiel du Lilliput Orkestra et
de Monkomarok, c’est un brillant souffleur polymorphe mais aussi un pianiste
émouvant et bidouilleur de machines. La paire qu’ils forment tous les deux développe une musique libre, basée sur l’écoute, entre écriture et improvisations, puisant sa
force aussi bien du côté de la musique contemporaine, des musiques populaires que
des musiques improvisées et du jazz. Le dialogue est omniprésent, les compositions
permettant à chaque musicien d’amener sa pierre à l’histoire commune. Une musique à (re)découvrir.
• Jeudi 27 décembre, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
INTRAMUROS #320/24p
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& GESTES
SOLEIL D'ICI
> Bombes 2 Bal à la fête
À quelques jours d’un concert, sans doute épique, au
Zénith rencontre avec deux membres des Bombes 2
Bal, formation issue de l’association culturelle Escambiar qui organise, entre autre, depuis des années le
“Forom des langues du Monde” et le festival
“Peuples et musiques au cinéma”.
Dans quelles conditions Bombes 2 Bal a-t-il vu le
jour ?
Lise : En 1999, Aurelie et moi, qui nous connaissions
depuis le lycée, nous avons rencontré Claude (Sicre,
celui de Fabulous Trobadors, ndr) sur la place du Capitole. C’était à l’occasion d’un “Forom des langues
du Monde”. Il cherchait des chanteurs et des musiciens amateurs pour chanter pendant la parade multilingue du “Forom”. Nous sommes arrivées trop
tard, la répétition ayant été avancée. Du coup, nous
étions un peu désappointées. C’est à ce moment-là
que Claude nous a confié qu’il cherchait à monter un
groupe de filles. Et cela nous a intéressées.
Tard, qui nous a proposé Vincent comme réalisateur… On a travaillé très vite avec lui. Il s’est adapté à nous. Il n’a pas essayé de nous faire faire des
choses impossibles, mais il a mis en valeur ce que
l’on sait faire. Il a voulu privilégier l’aspect direct de
notre musique. Par exemple, toutes les voix ont
été enregistrées ensemble et pas séparément, la
plupart du temps avec une seule prise. Idem pour
les percussions. Il voulait quelque chose de très
“live”. Pour le premier album cela avait été plutôt
le contraire.
Aurélie : En amont de l’enregistrement, Vincent et
Claude ont beaucoup parlé de cet album.
Quel était l’objectif de Claude Sicre en initiant
Bombes 2 Bal ?
Lise : Faire danser les gens ensemble, toutes générations et tous horizons sociaux confondus. Et les
faire chanter aussi. C’est un projet qui participe à ses
recherches sur le folklore et comment créer un folklore “arnaudbernardien” et français, pour aller vite.
Quelle est votre place dans les choix qui peuvent
être faits ?
Aurélie : Claude est le directeur artistique du groupe, Vincent est le réalisateur de cet album. Ils font
des propositions et nous en discutons. Mais c’est
vrai que l’initiative vient souvent d’eux. Ce deuxième
album est le reflet de ce que l’on fait sur scène. C’est
pas toujours juste, il y a quelques pains et vachement
d’énergie. Un album qui nous plaît. Mais c’est vrai
que le style et l’ambiance de ce disque viennent du
répertoire écrit en grosse majorité par Claude,
même si Romain le percussionniste, en a écrit une
(“Lou Papet” la chanson la plus bouleversante de
l’album, ndr), des arrangements de Vincent Segal.
Revendiquez-vous votre appartenance à cette
mouvance musicale qui s’est formée autour de
Sicre, de Fabulous Trobadors et de l’association
Escambiar ?
Lise : Complètement! C’est Claude qui a créé le
groupe et qui en est le directeur artistique. C’est Escambiar qui s’en occupe. La volonté de ce collectif,
c’est de remettre au goût du jour des pratiques
comme la danse collective, le chant collectif. Des
pratiques qui étaient celles de nos grands-parents et
qui sont toujours vivantes dans plein d’endroits du
monde, comme le Nordeste brésilien.
Vos textes hésitent entre un idéalisme rigolard et
un utopisme parfois naïf.
Lise : Nous avons de grandes ambitions. Nous ne
sommes pas malheureux, nous ne vivons pas dans un
monde affreux et nous avons envie qu’il soit encore
mieux. Nous défendons des pratiques qui prennent
en compte la collectivité. À notre niveau, cela se traduit aussi par l’initiative autour des repas de quartiers mais aussi par les ateliers hebdomadaires
menés par l’association Escambiar, chorale civique,
atelier percus, de danse, etc. Nous ne parlons pas
dans nos chansons de choses que l’on ne réalisera
pas.
Aurélie : Et puis nous n’avons pas simplement envie
de râler pour râler, ne rien faire et attendre que les
choses se fassent sans nous. Les choses, c’est aussi à
nous de les faire, de les changer. Si on n’est pas satisfait, à nous de prendre les choses en mains. Même si
c’est des petites choses au début.
Les textes sont signés Claude Sicre, c’est facile
de chanter les mots d’un autre ?
Aurélie : Oui, c’est facile. On parle avec lui des
textes qu’il nous amène et dans la grande majorité
des cas on se retrouve dans ses paroles. On aime
bien sa façon d’écrire simplement.
Ce deuxième album est réalisé par Vincent Segal
(collaborateur de -M- et violonceliste du duo
Bumcello). Comment avez-vous travaillé avec
lui ?
Lise : Vincent Segal est un musicien touche-à-tout. Il
joue avec des musiciens du monde entier, aussi bien
dans la rue que sur d'énormes scènes. À ce niveaulà, ils se sont bien trouvés avec Claude. C’est
d’ailleurs par Claude Sicre que nous l’avons rencontré. Mais c’est notre maison de disques, Tôt ou
Par rapport à ce que vous venez de dire, comment vous définissez-vous ? Un groupe d’interprètes ?
Lise : Nous sommes au service — c’est un choix —
d’un micro-projet de l’association Escambiar, parmi
plusieurs autres qui naissent dans ce laboratoire.
Nous ne sommes pas que des interprètes dans le
sens où l’on fait partie d’un projet global que nous
élaborons avec les autres membres de l’association
et dans lequel on s’inscrit.
Aurélie : C’est une autre façon de concevoir la musique. Ça n’est pas qu’un projet artistique. C’est
aussi un projet social… culturel. On ne fait pas de la
musique pour faire de la musique. Pour nous, la musique a une fonction sociale : rassembler les gens, les
faire danser et chanter. On peut écouter Bombes 2
Bal en se disant que c’est hypersimple, ce qui est
vrai. Mais il y a une énorme réflexion derrière et une
logique de pensée rigoureuse.
Vous êtes sur la scène du Zénith mi-décembre,
on peut s’attendre à quoi ?
Aurélie : À des tonnes de choses. D’abord une représentation du “Quartier enchantant” à 18h30
pour petits et grands. Ce spectacle est l’illustration
de ce qui se passe à Arnaud-Bernard à travers les
aventures d’une petite fille, Zaza, qui invente des
chansons pour tous les événements du quotidien.
Ensuite, on pourra écouter Estela dou Coqe, un
nouveau duo issu d’Arnaud-Bernard. Et ensuite big
concert de Bombes 2 Bal avec plein d’invités : Magyd
Cherfi, Les Ogres de Barback, Jean-Luc Amestoy,
Olivia Ruiz… et une grande chorale toulousaine de
130 chanteurs. Et puis un énorme “after” dans tout
le quartier Arnaud-Bernard jusqu’à 5h00 du matin
minimum. Pour l’occasion, tous les restos et les bars
du quartier resteront ouverts jusqu’au lendemain
matin.
> Propos recueillis par Jean-Philippe Birac
• Samedi 15 décembre, à partir de 18h30, au Zénith.
Des infos au 05 61 21 33 05

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Transcription

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