madagascar

Transcription

madagascar
n°08
CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT GRACIEUSEMENT PAR GO TO MADAGASCAR.
FEVRIER 2005
La création sur verre
PNM-ANGAP PN de Tsimanampesotse
Horticulture
Profession : guide de… choc !
Label de qualité
Notre série
DESTINATIONS MALGACHES :
Tuléarla côte du Capricorne
Publication
GROUPEMENT DES OPERATEURS
DU TOURISME DE MADAGASCAR
GO TO MADAGASCAR
5, rue Raveloary
Lot IB 6 Isoraka
Antananarivo 101
Tél. : (261 20) 22 245 63
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www.go2mada.com
Edition
CARAMBOLE VISUEL
BP 5168 Antananarivo 101
Tél. : (261 20) 22 207 40
Fax : (261 20) 22 206 75
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www.carambole-visuel.com
Directeur de Publication
Roger Henri
Rédacteur en chef
Thompson Andriamanoro
Comité de Rédaction
Vincent Verra
Mimie A. Ravaroson
Thompson Andriamanoro
Supervision
Mimie A. Ravaroson
Publicité
Carambole Visuel
Tél. : (261 20) 22 286 68
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Crédit photos
Vincent Verra
Mamy Randrianasolo
Pierre-Yves Babelon
Jacques Fernandes
Ny Aina R.
EDITORIAL
Sa Majesté
la (petite) reine !
P
arlons peu, parlons sport. Les décideurs ne s’y sont pas trompés, eux qui n’ont pas
hésité à engager le prestige et la crédibilité de leurs sociétés derrière ce qui paraissait ne pouvoir
être au pire qu’un ballon sonde « au cas où », et au mieux un aimable divertissement. Il s’agissait
bien sûr du Premier Tour Cycliste de Madagascar couru du 02 au 12 Décembre 2004, et dont
l’étape de vérité s’est en fait disputée en « off » : à force d’y avoir cru, elle a permis d’amener 84
coureurs répartis en une douzaine d’équipes sur la ligne de départ.
Pour Alain Lepatre Lamontagne Directeur Général de la Bank of Africa-Madagascar
répondant à nos confrères de Midi Madagascar « l’investissement que l’on fait ne va pas être
rentable immédiatement, mais pour bien plus tard. Ce Tour va être la manifestation de référence
pour Madagascar et la BOA sera fière d’y avoir été pour quelque chose ». L’homme sait de quoi
il parle, ayant déjà été de la partie pour le Tour du Faso avec Francis Ducreux, le promoteur de
celui de Madagascar. Andriamialisoa Rakotomalala, Directeur Commercial d’Air Madagascar ne
tenait pas un langage différent quand il déclarait : « Ce Tour est un événement qui permettra
non seulement de développer le cyclisme mais aussi de faire connaître le pays à l’’étranger.
Et promouvoir la découverte de Madagascar, c’est aussi servir les intérêts de la Compagnie ».
Trois grands axes que résume Bernard Agier de Sporpub que l’on retrouve pratiquement derrière
tous les grands Tours africains de l’heure : le sport, l’économie, et l’image du pays à l’étranger.
Avec ses 883 kilomètres répartis en 8 étapes le Tour a l’avenir devant lui pour un jour
mieux porter son nom. Et aussi faire revivre le souvenir de ce vrai Tour de Madagascar réalisé
en solitaire en 1958 par un jeune homme de 25 ans du nom d’Edmond Randriamanantena.
Sur la lancée, ce chef routier chez les éclaireurs n’hésita pas à mettre la barre dans les nuages en
s’attaquant à l’impensable : Antananarivo-Paris à bicyclette ! 14.213 kilomètres avalés en 163
jours dont 133 à vélo, 42 crevaisons, 60 rayons de roue partis en pièces, un continent entier
patiemment transpercé de part en part du Kenya au Maroc… Randriamanantena parachevait
son exploit le 27 Avril 1960 à 11 heures devant les locaux de la légation malgache à Paris sous les
flashes des actualités cinématographiques.
Souvenirs souvenirs ? S’il est un mot qui s’accommode mal d’être décliné au passé c’est
bien celui de « performance ». GO TO Madagascar, la Chambre de Commerce et d’Industrie,
la Jeune Chambre Internationale comptent parmi ses chantres en labellisant 31 entreprises pour
que se fasse un « autre » décollage, qualitatif, du tourisme malgache. Même la nature, principal
fonds de commerce de la Destination y est allé de son coup de pouce avec l’ incroyable découverte
de 2 nouvelles espèces de lémuriens, le Lepilemur Seali et le Lepilemur Mitsinjonensis. 2005 ne pouvait
pas mieux s’annoncer, rendez-vous à l’heure du bilan…
T. Andriamanoro
Maquette
Stève Ramiaramanantsoa
Impression
Imprimerie GOPRINT
Dépot légal
Version online :
www.madagascar-guide.com/goto
Photo Couverture : Vincent Verra
The decision-makers did not need to think twice before committing the prestige and credibility of
their firms behind the First Cycle Tour of Madagascar which took pace from 2 till 12 December 2004.
For Alain Lamontagne, General Manager of the Bank of Africa – Madagascar, “this Tour will become
a reference event for the country”. Andriamialisoa Rakotomalala, Air Madagascar Business Manager,
expressed the same opinion, when he stated that “to promote the discovery of Madagascar is also
to contribute to enhancing the Company’s interests”.
This 883 km-long cycle race will one day deserve its name, and revive the memory of the “true”
Tour of Madagascar of 1958, a solo race performed by Edmond Randriamanantena. Two years later,
he raised the stakes and covered the Antananarivo-Paris distance by bicycle: 14 213 km in 163 days,
133 of which on a bike!
The word “performance” should not be used only with reference to the past. That is why GO TO
MADAGASCAR, the Chamber of Commerce and the International Young Chamber have just given
approval to 31 firms so that “another” quality takeoff of Malagasy tourism may take place. 2005
could not have a better start; let us meet again at the time of taking stock…
MAGAZINE
G o To Madagascar
3
MADAGASCAR
SOMMAIRE
6 L’autre Go To Madagascar Magazine
8 Rajery
Le génie du valiha
9 Malagasy Tours Nous les T.O., nous avons parfois des demandes peu ordinaires !
0 Rado Un coeur, une plume, une langue
- Madagascar Discovery Agency Run and Trail, Run Entraide
= Hoasa Ramampy et la création sur verre
w Mercure Voyages Au sein d’un grand groupe
r Le Nosy Be Hôtel Un luxuriant jardin en bord de mer
y Le Madagascar de Spielberg
i Parcs Nationaux Madagascar ANGAP PN de Tsimanampetsotse
] Tuléar, la côte du Capricorne
' Les Toiles de l’Isalo A la croisée du confort et du rêve
x Alfred et Florence Razafindratsira Horticulteurs
v Profession : guide de… choc !
n La région de Tana autrement Les Raids Quad de Vm2k resorts
, Label de qualité Welcome To Madagascar
Les sites touristiques où les membres de
GO TO MADAGASCAR sont présents
4Go To Madagascar
MAGAZINE
Towns and sites having
GO TO MADAGASCAR members
© CARTOGRAPHIE CARAMBOLE
MAGAZINE
G o To Madagascar
5
ENTRETIEN
L’autre Go To
Le Groupement des Opérateurs du
Tourisme de Madagascar possède également un support audiovisuel éponyme
du magazine. Cette superbe production
trimestrielle d’un format 26 minutes
porte les signatures de Richard Bohan,
Gérant de Mad’Activité Production, et de
Hobinirina Miasaharintsoa, Réalisatrice.
Interview en famille et profession de foi
d’un passionné de la Grande Ile pour
qui un voyage à Madagascar représente
avant tout une odyssée dans le temps.
THOMPSON ANDRIAMANORO : Pouvezvous nous faire la genèse du Go To
Madagascar Magazine audiovisuel ?
RICHARD BOHAN : C’était en Juillet 2003, lors
d’une Assemblée Générale de Go To à Nosy
Be . J’ai senti que le Groupement cherchait
à multiplier ses supports de promotion, et
lui ai fait une proposition qui a été accueillie
avec enthousiasme. Il a fallu ensuite essayer
de fédérer un certain nombre d’acteurs que je
qualifierais de stratégiques autour du projet.
Le concours d’Air Madagascar qui a immédiatement adhéré, nous a permis de voyager à
des conditions préférentielles allégeant considérablement les coûts. Nous avons également
cherché un parrainage pour chaque série
annuelle de 4 magazines. 2004 a ainsi recueilli
celui du premier Groupement Hôtelier malgache (le groupe HSM de Sainte Marie composé de 4 hôtels dont l’hôtel Soanambo et
SICEH d’Antananarivo), le relais étant pris
pour 2005 par l’ANGAP. Nous avons négocié
avec différents prestataires, membres ou non
de Go To, pour l’hébergement des équipes
de tournage. Grâce à ces partenariats il a été
possible d’insérer des publi-reportages dans le
magazine audiovisuel à des prix défiant
toutes concurrences.
Madagascar Magazine
Le produit est ensuite appelé à connaître
plusieurs « affectations » justifiant son
rôle de support promotionnel ?
Tout à fait. Chaque film est monté en 2 versions, l’une malgache pour la chaîne nationale
TVM, et l’autre française pour la chaîne privée
RTA. Au terme de l’année les 4 productions
sont encodées sur un support numérique,
un DVD interactif comportant 4 clics sur les
destinations et une vingtaine sur les prestataires soit au total plus de 2 heures d’images.
Le document est ensuite mis à la disposition
de la Classe Affaires d’Air Madagascar où il
pourra être visionné toute une année. Par l’intermédiaire de Go To enfin un certain nombre
de DVD sont destinés aux plus importants
prescripteurs de la destination. Ce DVD sera
également mis en vente, notamment dans les
boutiques d’hôtels.
Quelle est la proportion allouée à la
destination et aux prestataires dans
chaque film ?
On se limite généralement à 3 ou 4 prestataires de façon à accorder dans les 26 minutes à
peu près la même durée aux 2 composantes.
Un point important est que Mad’Activité production s’est engagée à abandonner les droits
sur toutes les images tournées dans le cadre du
magazine. Membres et non membres qui ont
inséré des publi-reportages peuvent en permanence nous demander ce dont ils ont besoin
qui pour un Salon, qui pour son site ou pour
un CD de démonstration. Avec nos autres
productions dont l’émission/concours La
Preuve Par 6 tournée par de jeunes reporters
avec un matériel numérique de pointe nous
disposons de centaines d’heures d’image grâce
auxquelles nous pouvons « reformater » tous
les sujets. C’est le cas par exemple d’Air
Madagascar qui a eu besoin d’une « mosaïque »
de 13 minutes pour le BIT Milan et que nous
avons pu monter en un temps record.
Parlez-nous
du programme
passé et à
venir ?
Les 4 premières
émissions
ont
traité respectivement de Sainte
Marie, Nosy Be,
Antananarivo et
la région Sava.
La prochaine qui
paraîtra en Mars
s’intitulera Les
Portes du Sud et couvrira toute la région
allant de l’Isalo à Ranomafana. On s’attardera avec plaisir sur les beaux paysages de la
vallée du Tsaranoro, le repiquage du riz et les
scènes de Savika improvisées, le contact avec
la population, les enfants… Je suis persuadé
que l’atout N° 1 de Madagascar sur le plan
touristique reste cette population accueillante
qui vit parfois au rythme d’un autre âge et
offre des scènes et des images incomparables!
La 6ème nous emmènera à Diégo-Suarez, puis
la 7ème sur la Côte Est et la 8ème dans la
région de Tuléar.
Pensez-vous que le tourisme est
aujourd’hui mieux compris ?
J’ai la certitude que oui. Les décideurs ont pris
conscience que le tourisme est une industrie
à part entière et non quelques activités aux
impacts anecdotiques. Au plus haut niveau,
on veut vraiment « booster » la destination.
Mais les challenges sont énormes et exigent
d’être sur plusieurs fronts à la fois. Doubler,
ou même plus, le nombre des arrivées dans
les 2 ou 3 ans est tout à fait du domaine du
possible. Encore faut-il harmoniser la promotion de la destination, trouver notamment des
slogans fédérateurs. C’est une urgence parmi
beaucoup d’autres !
E-mail : rbohan @ simicro.mg
6
G o To Madagascar M A G A Z I N E
PROPOS
RECUEILLIS PAR
T. A N D R I A M A N O R O
Une autre initiative marquante a été « l’Ambassador’s Lunch » offert à Monaco par l’Ambassadeur de
Madagascar en France J.P Razafy Andriamihaingo
épaulé par Jacques Ferreyrolles Consul de Madagascar
en principauté de Monaco et Cyril Juge Consul de
Monaco à Madagascar. Ce fut l’occasion de faire mieux
connaître les mesures de facilitation instaurées par le
gouvernement malgache notamment en matière d’amélioration du cadre réglementaire, de sécurisation des
investissements privés, de simplification des procédures
de créations d’entreprises, ainsi que de politique fiscale
incitative. Mais parallèlement et s’inscrivant plus dans
un cadre de proximité, les échanges de délégations
inter-îles de l’Océan Indien ont contribué à impulser une
dynamique régionale qui n’est pas à mésestimer. C’est le cas
de la semaine de Madagascar à Maurice en Novembre qui a
vu le déplacement dans l’île sœur d’une bonne quarantaine
d’opérateurs de Madagascar à l’initiative du Comité d’Appui au Pilotage de la Relance de l’Entreprise (CAPE) et de
l’ambassade malgache. Celui aussi de la visite d’une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF)
de Mayotte début Décembre, ou encore de l’India Business
Council de Maurice pratiquement à la même période.
Investissements :
Quid Novi ?
P
our le tourisme en particulier l’année a débuté
sous les meilleurs auspices après que le cap des 200.000
arrivées ait été doublé en 2004. N’a-t-on en effet pas appris
qu’ACCOR, actionnaire à 28,9% du Club Med tenait
toujours autant à son projet de Novotel à Antananarivo
et d’un nombre à finaliser d’Ibis en province ? Ce schéma
qu’il vient d’appliquer à l’Ethiopie confirme la déclaration
de Patrick Fournier Directeur des Opérations Régionales
Océan Indien pour qui « il existe à Madagascar un marché
qui est à saisir ». De son côté l’intention de NAÏADE
RESORTS de jeter l’ancre dans le Nord Ouest est toujours
d’actualité, tout comme l’ambition de l’agence immobilière
GETIM d’ériger un pôle hôtelier visant à terme les 8000
lits du côté de Belo sur Mer. A ces avancées du moins
dans les intentions n’est sûrement pas étranger le dernier
classement de la Compagnie Française d’Assurances pour
le Commerce Extérieur ( COFACE), situant Madagascar
dans la catégorie C où elle rejoint des pays comme le
Mozambique, le Gabon ou le Ghana.
D’une manière générale la « chasse » aux investisseurs tous secteurs confondus ne veut se connaître aucun
répit, mieux elle est menée tous azimuts. C’est ainsi que
Madagascar a en Novembre dernier été activement présente à la 4ème conférence Internationale de Tokyo sur le
développement de l’Afrique (TICAD), un cadre désormais
incontournable pour la mise en oeuvre de la coopération
entre les 2 continents. A titre d’information TICAD II
a généré deux forum dont le premier en 1999 à Kuala
Lumpur a attiré 230 hommes d’affaires, et le second en
2001 à Durban 196 participants venus de 168 pays.
Selon les chiffres du Guichet Unique des
Investissements et du Développement des Entreprises
(GUIDE) Madagascar a vu l’implantation en 2004 de
469 nouvelles entreprises étrangères sur un total de 817
Sociétés créées.
Les opérateurs français viennent largement en
tête (43%), suivis des chinois (23%), des mauriciens (11%),
des indiens (4%), des britanniques et des italiens (2%). Il
a été octroyé 1272 visas de long séjour, 33 agréments d’entreprises en zone franche et 153 autorisations d’ouverture
touristique.
Concernant enfin les Pôles Intégrés de Croissances
( PIC) dont deux, ceux de Nosy Be et de Fort Dauphin sont
axés entièrement ou en grande partie sur le tourisme, il a
été créé un Centre d’Information et de Communication.
Véritable comptoir d’informations et d’échanges, il est
destiné à orienter les demandes et assister efficacement les
investisseurs et autres porteurs de projets en leur fournissant
toutes les données nécessaires.
INVESTORS:
WHAT’S NEW?
For Madagascar, the quest
for investors is going on in
all directions. For instance,
Madagascar was present in
November at the 4th Tokyo
International Conference
for African Development
(TICAD). As for the Malagasy
Ambassador to Paris he
gave a talk in Monaco on
the facilitation measures
taken by the Malagasy
government for investors.
469 new foreign enterprises were established out
of a total of 817 companies
founded. French operators
are in the lead (43%), followed by Chinese (23%),
the Mauritians (11%), the
Indians (4%), the Britons
and the Italians (2%). 1272
long-stay visas, 33 free
enterprise statuses and
153 tourism facility opening
authorisations were granted last year.
M . A N D R I A M I TA M P I H AVA N A N A
ECHOS
CULTURE
S’il est un instrument emblématique
de Madagascar, c’est bien le valiha.
Longtemps assimilé aux seules
mélodies nostalgiques du pays de
l’Imerina, il s’est libéré de cette
vision réductrice sous l’impulsion
de la nouvelle génération. Rajery,
ce « paysan fils de paysan »
comme il se définit s’est déjà produit devant les publics de tous les
continents, l’Australie restant le seul
géant absent d’un carnet de route
bien rempli. Les sons cristallins du
valiha font vibrer, et pénètrent les
sensibilités quelles que soient les
cultures. Pour Rajery, son prix RFI
2002 est avant tout une victoire de la
musique malgache.
Le valiha se présente sous 3 formes, la plus connue étant la tubulaire avec 17 à 21 cordes
métalliques fixées autour d’un bambou. Dans les régions arides où cette plante cylindrique ne pousse pas,
le valiha prend la forme d’un parallélépipède. C’est le « valiha vata » également appelé « marovany ».
Dans la région Sihanaka enfin se rencontre un valiha semi-tubulaire en tôle dont le profil rappelle celui
d’une charrette couverte. Peut-on le moderniser ? Certains le font, parlant même de valiha
chromatique. Rajery n’est pas contre, à condition d’en préserver l’identité.
je n’en suis
“queLele valiha,
propriétaire parmi
16 millions d’autres
”
Beaucoup de chemin a été parcouru depuis sa
prime jeunesse où il a appris le valiha en autodidacte. La
vraie période de mûrissement a été celle allant de 1988
à 1992 durant laquelle il accompagnait le légendaire
flûtiste Rakoto Frah, avant d’enfin voler de ses propres
ailes. Depuis, il a toujours su concilier l’enseignement du
valiha et la promotion des artistes sur le plan local avec
les contraintes des tournées extérieures. On a même vu
Rajery partie prenante dans un projet de musicothérapie
tout en multipliant les ouvertures pour ne citer que ces
occasions en or où son valiha a dialogué avec le ngoni
et le kora africains, la harpe celtique ou encore le koto
japonais.
Rajery
RAJERY, THE “VALIHA” GENIUS
Une de ses satisfactions est de constater l’intérêt
grandissant suscité par le valiha auprès des étrangers,
du simple touriste en quête de souvenir aux vrais pratiquants. C’est le cas de ce musicien américain, frère
de la chanteuse pop K. Bush qui joue aujourd’hui du
Rakotozafy à la perfection sur son « marovatana ».
IL n’empêche que 2005 sera pour Rajery avant tout
une année d’intenses activités à Madagascar même,
avec notamment ce Festival ANGAREDONA qui
réunira plus d’une centaine de participants. Pour que
la vraie musique du terroir ne soit pas seulement un
produit d’exportation.
T. A .
Rajery, one of the most talented contemporary “valiha” players has already performed in front of various audiences on all continents. The crystalclear sounds of his « valiha » go deep into your heart, whatever your culture is. He considers the RFI 2002 award he won as a tribute to Malagasy
music.
There are three types of « valiha », the best known being the one made of bamboo. We also have the parallelepiped shaped « valiha », also named
the « marovatana » and the semi-tubular one , made of sheet metal , which calls into your mind the covered profile of a cart. Rajery is not against
modernising the « valiha », on the condition that its identity is respected.
8Go To Madagascar
MAGAZINE
2004
Olivier
Toboul
de Malagasy Tours
le
génie
du
valiha
P
our certains chercheurs en mal de lignage, l’étymologie du valiha viendrait du sanskrit
« vadya » signifiant instrument de musique. La parenté est tentante mais Rajery reste sceptique, ses
observations et échanges musicaux avec l’extérieur ayant clairement montré, du moins jusqu’à aujourd’hui,
que Madagascar est bien le seul pays à posséder cet instrument. Aucune trace en Indonésie, pays de la
civilisation du bambou par excellence et que l’on associe généralement aux origines des malgaches. Quant
aux Malais ils ont bien le « Ratonga » mais cet instrument qui se joue en le frappant semble plus proche
du gong chinois. Pour Rajery donc, « valiha » viendrait plus vraisemblablement du malgache « valahara »
qui désigne la perfection tout en ayant une connotation sociale, le « vala » étant la limite circulaire au delà
de laquelle on refoule les exclus.
DE
Cet été par exemple il y a eu
ces 18 mamies de choc de 62 à 85 ans qui
avaient toujours rêvé de spéléologie et
de chasse sous-marine. Nous avons donc
monté pour elles 4 jours de découverte de
l’Ankarana où elles ont pu visiter les grottes
et les canyons, et voir de près les fameux
Tsingy. S’ensuivirent 4 autres jours de navigation en pirogue Sakalava dans les eaux de
Nosy Iranja. Le poisson ramené était cuisiné
sans abris à réinsérer en milieu rural. Ce
type d’engagement est de plus en plus
demandé, les gens souhaitant souvent un
voyage participatif durant lequel ils se rendent utiles tout en profitant d’une région,
d’une activité. Car ces voyages comportent
toujours un volet de découverte.
Après 2 jours à la rencontre des
paysans et artisans des hautes terres nos
petits citadins ont pris l’immémorial train
les T.O., nous avons parfois
“des Nous
demandes peu ordinaires !
”
au feu de bois le soir sur la plage. Les nuits
étaient sous tentes, une situation qu’elles
ont trouvé « tout à fait charmante » !
Fianarantsoa-Manakara. Sur la côte un périple en pirogue leur a permis de découvrir le
Canal des Pangalanes.
Nous avons aussi organisé
un voyage pour 60 jeunes de 18 à 21
ans venus donner la main à une association dénommée ASA s’occupant de
Madagascar sait apporter ce genre
de voyage fait de découverte, d’aventure,
d’échanges, où tout le monde apprend à se
connaître. C’est aussi cela la mondialisation !
E-mail : [email protected]
SEASONS’S NEWS
Olivier Toboul, from Malagasy Tours: « We as T.O are sometimes requested to do
extraordinary things ! It was the case this summer when we received 18 grandmas
aged 62 to 85 who have always dreamt of caving and harpooning. We concocted
them a customized tour on Ankarana and Nosy Iranja. There were also these 60
youths aged 18 to 21 who had come to help an association taking care of the
homeless. We are more and more requested to organize stays of this type, which
give the visitor the opportunity to lend a hand . Madagascar will offer you the joys
of discovery, adventure, cultural exchanges during which people learn about one
another. This is also a facet of globalisation! ».
CULTURE
Indifféremment le poète qu’il est réagit face à
un événement extérieur ou puise son inspiration au fond
de lui-même à la seule condition que soit bannie l’artifice, et c’est ce qui le différencie fondamentalement du
romancier. Le stimulus exogène pourrait être comparé
au galet lancé dans l’eau d’un lac et la poésie aux ondes
qu’il produit. Cette poésie est dans son élément naturel
avec la langue et la pensée malgaches où tout ce qui est
vécu et ressenti l’est par rapport au cœur (fo) et non à
l’esprit (saina), que l’on soit enthousiaste (mafana fo),
abattu (mamoy fo) ou satisfait (afa-po). Et à ma question
piège remettant en question la manière malgache de
compter de droite à gauche en partant de l’unité, incompatible avec les machines donc avec le progrès, Rado
rappelle que dans la philosophie de ce peuple on part
toujours du plus petit au plus grand. C’est pourquoi
le malgache parle des « enfants et des femmes » (zaza
amam-behivavy) et non l’inverse, des « poules et des
oies » (akoho amam-borona) ou de la « terre et du ciel »
(tany aman-danitra) là où le français remue ciel et terre !
ECHOS
Jean Pierre
Maréchal
DE
2004
de Madagascar Discovery
Agency
Le RUN AND TRAIL de l’Association Sportive des Professionnels de la Santé
Véritable monument de la
littérature malgache le poèteécrivain Rado a été de tous les
combats chaque fois que les
valeurs qu’il place au dessus
de toute autre considération
ont été bafouées. Egalement
poète de l’amour comme il
se définit lui même, c’est tout
naturellement qu’il est devenu
un auteur de cantiques – Dieu
étant l’Amour Suprême – ,que
hier il s’est insurgé contre
l’apartheid, et qu’aujourd’hui
il continue à peindre la quotidienneté des petites gens.
Chantre du bonheur du couple
– ce « Nous » né après que
le « Je » ait fondu et que le
« Tu » se soit liquéfié – Rado
l’est aussi, à l’image de la
paisible retraite qu’il vit avec
sa femme dans sa très belle
villa entourée de « tamboho »
en terre battue. Non, tous les
poètes ne sont pas nécessairement maudits…
0Go To Madagascar
Rado
MAGAZINE
un coeur, une plume, une langue
M
embre à la fois de l’Académie, de l’Union des Poètes et
Ecrivains, de l’Association des
Mpikabary ou orateurs traditionnels, Rado ne s’est jamais
voulu d’autre outil que le malgache, se fiant au génie des traducteurs pour les autres versions.
C’est ainsi qu’une anthologie au
titre faussement naïf de « En
deux langues » est en gestation
, confiée à un cercle restreint
d’universitaires et de sommités
des Lettres. Une causerie avec Rado tourne souvent à un
long cheminement sur le thème de cette malgachéité qui
lui coule dans les veines. Il souhaiterait d’ailleurs que soit
enterrée ce terme de « malgache » à relents péjoratifs car
sentant à la fois le « mal » et le « gâchis », et que soit
réhabilitée l’appellation originelle de «malagasy».
Le vrai progrès ne peut venir à
contre courant de certaines donnes, et Rado de parodier le discours d’un ingénieur agronome
devant une assemblée de jeunes
ruraux :
« Ni-inviter anareo tantsaha
iray génération amiko aho, mba
hiara-mi-examiner ity projet de
développement nanaovako étude
plus ou moins approfondie ity.
Mi-concerner ny région-tsika
mantsy izy io, ka tokony hi-sensibiliser-na ny rehetra…».
Silence gêné de la salle qui n’a rien compris, et dépit du
technicien dont le message a tourné court. Et si demain,
de zébrure en dérive les malgaches finissaient par ne plus
tout à fait reconnaître ni leur propre langue ni euxmêmes ?
de France (ASPS) a eu lieu du 23 Octobre au
02 Novembre à Madagascar. Chaque année
l’Association organise un événement permettant
aux membres de découvrir un pays étranger,
sa population, ses besoins en matière de surveillance médicale et de sécurité sanitaire. Le
programme finalisé après plusieurs voyages de
reconnaissance et de contact prend en compte
à la fois l’intérêt touristique du parcours et les
opportunités de remise de matériels médicaux
aux structures ou associations sportives locales.
Il doit également comporter un point à forte
potentialité médiatique appelé à être l’élément
moteur des inscriptions. L’honneur d’être ce
nec plus ultra est échu à l’Allée des Baobabs. Le
voyage se termine généralement par une Soirée
de Gala avec la rétrospective filmée de l’événement et la remise des médailles aux gagnants.
Run and Trail,
Run Entraide
Les partenaires locaux ont été AIR
MADAGASCAR, l’ANGAP, et la SIAR.
L’itinéraire quant à lui a eu pour principales étapes Antsirabe, Ambositra (remise d’aide au dispensaire de Sœur Maria Messina), Ranomafana,
Ambalavao, l’Isalo, Tuléar (assistance au Centre
de Rééducation), Ifaty, Morondava et Andasibe.
Un dernier petit mot pour peindre l’état d’esprit qui était celui de ce RUN AND TRAIL ?
Laissons la parole au Président Jean Pourcher
quand il présentait cette édition 2004 à ses
collègues : « Il est un pays francophone à
11 heures de Paris qui accepte notre aide, un
pays où les gens ont certes le sourire mais aussi
des besoins. Plusieurs équipes locales participeront et nous mèneront dans des paysages
splendides. Nous vous proposons de découvrir,
au rythme de la course à pied et de l’entraide,
MADAGASCAR. »
E-mail : [email protected]
T. A N D R I A M A N O R O
RADO: A HEART, A PEN, A LANGUAGE
A true monument of Malagasy literature, the poet and writer Rado has taken part in all the fights for dignity,
whenever he thought that the values he believed in have been trodden down. A love singing poet, he naturally
took to composing religious hymns – God being the Supreme Love -, and if yesterday he revolted against
apartheid, today he keeps painting and singing poor people’s daily life. Member of the Malagasy Academy and
of the Union of Poets and Writers , Rado has written only in Malagasy, and when necessary , has entrusted the
translation of his works to some of his best friends.
SEASONS’S NEWS
Mr Jean Pierre Maréchal, of Madagascar Discovery Agency: “the RUN AND TRAIL of the ASPS, or the French Health Professionals’ Sport Association, took place from
23 October till 2 November in Madagascar. It is a habit of this Association’s to organise an event that enables its members to discover a foreign country and its
needs in the field of health safety. The itinerary must also include a point with high attractive potentiality likely to be the mainspring for registrations. The choice
was set on the Baobab Alley, in a course including several stages like Ambositra, Ranomafana, Ifaty or Andasibe. For these representatives of the French medical
profession, it was a superb opportunity for discovering Madagascar at the tempo of the race and cooperation.”
MAGAZINE
G o To Madagascar
-
ART
Hoasa
Ramampy
et la création sur verre
C’est au Canada que, terminant
ses études, Hoasa Ramampy a ressenti l’appel
du verre par une simple petite annonce repérée
au hasard d’une page de journal. « Donne des
cours de vitrail »… Entrée chez l’artisan elle a
tout naturellement commencé par payer ses frais
de formation avant de devenir une employée de
«l’Atelier de l’Ouest». La plus grande partie de
son travail consistait alors à graver des dessins
tout préparés sur des plaques de verre…
De retour à Madagascar l’idée d’en
faire son métier, mais à sa manière et à l’aune
de ses ambitions naissantes, prend le temps de
mûrir pendant les 5 ans passés à l’atelier d’artisanat de sa mère Denise Cléroux. Elle est particulèrement fascinée par la lumière filtrant à travers
“ La lumière,
la transparence,
c’est magique !
”
le papier antemoro ultra-fin et la ramenant
immanquablement à sa passion. La
période de gestation est mise à profit
pour se documenter et mettre
au point les équipements.
Et puis vient le déclic qui
précipite tout avec l’offre
de collaboration du magicien de la pierre taillée
Philippe Manet pour son
exposition Archi-textures. C’était en
Février 2004, il y a un an , il y a un siè-
cle…
Dans son atelier à l’ombre des pins
sur les coteaux du lac d’Ambohibao Hoasa et ses
assistants se partagent entre vitraux et gravure.
Les murs sont tapissés d’esquisses qui prendront
forme et vie au bout d’un cheminement relevant
de l’alchimie. On limite souvent l’idée de vitrail
à la décoration religieuse, ses applications sont
autrement plus étendues. Ces fragments de
verre tantôt gravés, tantôt soudés et assemblés
au plomb ou au cuivre , peuvent s’intégrer
dans
des
luminaires,
des cloisons, des
portes, leur
apportant une
touche à la fois
pratique
et
esthétique. La
gravure pour
sa part est une
technique consistant à projeter à haute pression un mélange de sable et d’air
sur le verre où, par un système de cache, on peut dessiner tous les
motifs souhaités. C’est la raison pour laquelle Hoasa Ramampy
s’intéresse particulèrement à l’Art Zafimaniry pour s’en inspirer
bien sûr, mais aussi et surtout pour contribuer à sa valorisation et
la pérennisation de ses thèmes.
Car les possibilités de la création sur verre sont illimitées.
On peut penser à obtenir des formes qui ne soient pas plates, y
intégrer du papier, des fleurs séchées, de la couleur, de la peinture,
de la soudure, marier les matériaux les plus inattendus. Elle sera
de plus en plus présente dans les objets d’intérieur, des appliques
murales aux plateaux de table gravés en passant par les mobiles
d’enfant ou les paravents… Aujourd’hui déjà le retour est bon,
Hoasa ne veut laisser aucune place au doute pour l’avenir, tant
que la lumière aura sur l’homme son étrange et irrésistible pouvoir d’émerveillement.
T. A .
E-mail : [email protected]
HOASA RAMAMPY AND CREATION ON GLASS
It was in Canada that Hoasa Ramampy was first attracted by the
working on glass. In her workshop in Antananarivo, she makes
stained glass windows as well as engraving. Stained glass
windows may really fit into the interior decoration, bringing
to it a touch of both practicality and aesthetics. As for engraving, it consists in drawing patterns on glass by propelling on
it a mixture of air and sand at a very high pressure. Hoasa
Ramampy takes a keen interest in the Zafimaniry wood art in
order to contribute to the enhancement and perpetuation of
its themes.
=Go To Madagascar
MAGAZINE
MAGAZINE
G o To Madagascar
q
À
DECOUVRIR
Mercure Voyages
Au sein d’un grand groupe…
Mercure Voyages appartient au groupe SICAM dont la
façade de verre se détache en haut de la mythique Avenue
de l’Indépendance à Antananarivo. Si son activité billetterie
comptabilise plus de 20 ans d’âge avec régulièrement des
performances comme celle d’avoir été en 2001 le premier
vendeur d’Air Madagascar et le troisième d’Air France, le
tour operating y est plus récent, ayant débuté il y a juste 4
ans. Noël Olivier son Manager mise avant tout sur une bonne
réactivité pour asseoir l’image de Mercure Voyages. Un challenge d’autant plus prenant qu’il croit profondément en une
destination qui, un peu comme le Vietnam, doit se soucier de
ne pas perdre son cachet.
MAGAZINE
Dans le volet tour operating Mercure Voyages
travaille beaucoup avec la France, un peu avec la
Belgique, et a enregistré quelques signes avant-coureurs intéressants venant d’Europe de l’Est. Son registre privilégie les individuels aisés, la combinaison
loueur / T.O garantissant un service de qualité qui fait
la particularité du « Séjour Mercure ». La route du
Sud reste bien sûr ce qui se vend le mieux avec extension sur Nosy Be, mais elle n’exclut pas l’intérêt porté
sur les autres axes dont l’Ouest et le Nord. La clientèle
est généralement composée de voyageurs avertis qui
se sont préalablement documentés, ce qui explique
que le taux de retour soit des plus satisfaisants. Pour
Noël Olivier l’atout majeur d’un réceptif réside, non
pas dans les tarifs qui sont à peu près tous les mêmes,
mais dans son temps de réponse à la demande. Plus
il est réactif et plus il augmente ses chances d’avoir le
marché. Donnant enfin son avis sur la destination il
reconnaît que les actions de promotion ne sont pas
encore ce qu’elles devraient être, faute de moyens. La
…Une activité qui
se porte bien
MERCURE VOYAGES
Les avantages de faire partie d’un groupe sont
aussi nombreux qu’appréciables, pour ne citer que l’ap-
pui logistique pour tout ce qui gravite autour de l’activité
comptable. En plus, cette société-sœur qu’est HERTZ
dont SICAM est l’unique représentant à Madagascar
permet à Mercure Voyages d’accéder à un parc de qualité sans avoir à se préoccuper elle-même des contraintes
d’entretien des véhicules ou de gestion des chauffeurs
guides. Il ne faut en effet pas oublier que l’auto a été
le premier amour de SICAM et qu’elle fait aussi de
la location longue durée par le biais de la SOMADA,
une formule de plus en plus adoptée par les grandes
sociétés.
En matière de billetterie, les relations entre compagnies
aériennes et agences de voyages s’inscrivent à Madagascar
sous le double signe de la complémentarité et de la
communauté d’objectifs. Il est donc peu probable
wGo To Madagascar
qu’on puisse vouloir les compromettre même si s o u s
d’autres latitudes souffle le vent de la
« C o m m i s s i o n Z é r o » et ses conséquences
bien prévisibles. Les (bonnes) Agences ont encore de
beaux jours devant elles.
« pub » indirecte par contre est très présente pour
ne citer que le film de Spielberg ou le Coca Cola à la
vanille de Madagascar. Elle entretient l’intérêt pour le
pays, aux TO d’en tirer le meilleur.
E-mail : [email protected]
Mercure Voyages belongs to SICAM group. As a ticket
selling agency, it has been in the business for more than
20 years and can pride itself of having been the first
seller for Air Madagascar and the third for Air France in
2001.It started its tour operating activity 4 years ago.
With the presence of HERTZ representation within the
group, Mercure Voyages can have access to a fleet of
quality vehicles. Its clientèle mainly consists of wellinformed travellers who already have great knowledge
of the country. Mercure Voyages management believes
that the best asset of a receptive agency resides in its
capacity to respond quickly. Mercure Voyages wants to
make the difference and build its reputation on this
speediness of response.
ZOOM
SUR...
Le Nosy Be Hôtel
Ross Elma et Sanna Vincenzo ont fait le bon choix pour implanter
leur hôtel, auquel ils ont tout simplement donné le nom tout
trouvé de l’Ile aux Parfums. C’était fin 96 sur la côte Ouest de
Nosy Be, face à l’îlot de Nosy Tanga dans l’anse de Bellevue.
de deux superbes manguiers sont lovés deux petits
pavillons abritant l’un le billard et l’autre la télévision
par satellite.
En matière de structure d’accueil le Nosy
Be Hôtel compte 6 bungalows VIP, 3 suites junior, 8
Un luxuriant jardin en bord de mer
L
e luxuriant jardin de 2 hectares donne
directement sur la plage, entretenant ainsi une harmonie qui s’étend aux constructions parfaitement
intégrées à l’environnement avec leur toit en « satrana »
ou “ravinala” et leur menuiserie en palissandre. A une
extrémité, bordant la piscine d’eau douce et le solarium,
se trouve le restaurant et le bar avec sa boutique de
souvenirs et son salon de détente. Sous les frondaisons
chambres ventilées et 22 climatisées, 4 lofts. Chambres
et bungalows disposent d’une terrasse ou d’un balcon
privatif garantissant l’intimité. Les chambres sont équipées d’un grand lit et de meubles en bois précieux, d’un
mini-bar, d’un coffre-fort, d’une grande salle de bain avec
WC, et du nécessaire de toilette dont de grandes serviettes moelleuses et des peignoirs. Bungalows VIP, suites
et lofts disposent en plus d’une bouilloire électrique,
d’un petit salon et d’un jardin suspendu. Pour satisfaire une clientèle
toujours plus exigeante une « Suite Royale Sakalava » est en pleine
construction et sera disponible vers le début du mois de juillet prochain.
La palette loisir et détente est bien fournie, et de qualité. On
pourrait citer le massage et l’ostéopathie, le quad, l’Ulm, le Hobby Cat,
la pêche au gros ou à la palangrotte et la plongée, les excursions marines
ou terrestres avec possibilité de location de 4X4 avec chauffeur.
La clientèle aussi bien individuelle que de groupe vient essentiellement
de France, de la Réunion, d’Italie et d’Afrique du Sud, avec quelques
arrivées allemandes ou américaines. Elle compte beaucoup de fidèles de
longue date car on s’attache et on revient aussi au Nosy Be Hôtel pour
sa cuisine copieuse et raffinée, son accueil souriant et chaleureux, une
propreté rigoureuse et une sécurité de tous les instants. Avec en prime
un cadre enchanteur et de magnifiques couchers de soleil rappelant que
les plaisirs les plus simples sont loin d’être les moindres…
E-mail : [email protected]
NOSY BE HOTEL
Ross Elma and Sanna Vincenzo hotel is built in the midst of a 2 hectare luxuriant garden
along the seaside , on the west coast of Nosy Be. At the one end of it, the restaurant and
bar situated around a fresh water swimming-pool and the solarium are welcoming you.
Reception facilities consist of 6 bungalows, 3 junior suites, 8 ventilated rooms, 22 airconditioned ones, and 4 lofts. To meet the wishes of an increasingly demanding clientèle,
constructing a « Sakalava royal suite » is envisaged. Nosy Be Hotel is all the more captivating as you will enjoy its refined and copious dishes, you will be welcomed with smiles
and ,not the least, it is rigorously clean and absolutely safe.
rGo To Madagascar
MAGAZINE
MAGAZINE
G o To Madagascar
t
On continue à en parler comme
On continue à en parler comme
d’un événement, sa sortie officielle
d’un événement, sa sortie officielle
est prévue le 27 Mai aux Etats Unis
est prévue le 27 Mai aux Etats Unis
et courant Juin dans le reste du
et courant Juin dans le reste du
monde. Il s’agit du film d’animation
monde. Il s’agit du film d’animation
–d’autres continuent à parler de
–d’autres continuent à parler de
dessins animés - en 3 D produit,
dessins animés - en 3 D produit,
excusez du peu, par la société
excusez du peu, par la société
Dreamworks de Steven Spielberg.
Dreamworks de Steven Spielberg.
Son titre « Madagascar » est tout un
Son titre « Madagascar » est tout un
programme et d’ores et déjà une
programme et d’ores et déjà une
série d’affiches représentant les
série d’affiches représentant les
principaux personnages a été lanprincipaux personnages a été lancée en avant première.
cée en avant première.
Le Madagascar
de Spielberg
P
our peu que l’on connaisse le poids de Dreamworks fondé
par le trio Jeffrey Katzenberg («Le Roi
Lion», c’est lui), David Geffen et Steven
Spielberg, quand chiffres à l’appui on
apprendra que «Shrek 2» un autre bébé
de la maison a enregistré plus de 12
millions de cassettes et DVD vendus en 4
jours, il ne reste plus qu’à dire les choses
telles qu’elles se présentent : Madagascar
sera la plus grande publicité indirecte de
tous les temps dont bénéficiera le pays.
On l’a suffisamment raconté, à nous de
faire comme tout le monde : Madagascar c’est l’histoire d’un lion, d’un zèbre, d’un hippopotame et
d’une girafe embarqués de New York pour l’Afrique et dont le bateau échoue sur les côtes d’une île
inconnue où ils font la connaissance d’un lémurien
qui sera leur hôte. A partir de là Madagascar
sera une cascade d’aventures où nature rime avec
humour. Nos 4 Robinson n’étaient pas si malheu-
reux que cela au Zoo de Central
Park, mais à Madagascar
avec un lémurien déluré pour
Vendredi ils feront l’apprentissage
de la liberté. La distribution des voix vaut à elle
seule de l’or ; Ben Stiller «est» le lion Alex, Chris
Rock le zèbre Marty, David Schwimmer une
vieille connaissance Melman la girafe, et
Jada Pinkett Smith l’hippo hyper-cool
Gloria. Pas facile de faire mieux.
Et si l’on se mettait nous aussi à rêver
en 3 Dimensions ? Que Spielberg par
exemple vienne en personne enregistrer quelques séquences en live à
Berenty ou à Daraina, peu importe,
qui seraient intégrées d’une manière ou d’une autre au lancement, ce
ne sera pas «que» du cinéma ! Mais
même sans, les millions de cinéphiles
du monde entier n’auront pour un
bon bout de temps que ce nom aux
lèvres : MADAGASCAR.
T. A .
MADAGASCAR AS SEEN BY SPIELBERG
yGo To Madagascar
MAGAZINE
Steven Spielberg’s 3D cartoon film entitled MADAGASCAR is to be
released in the United States on 27 May and in the rest of the world
in June. It relates the story of a zebra, a hippopotamus and a giraffe
shipped from New York to Africa, but the ship grounded in Madagascar.
Dubbing is done by famous actors such as Ben Stiller, Chris Rock, David
Schwimmer and Jada Pinkett Smith.
Knowing the weight of Dreamworks production, one is assured that
this will be the best indirect advertisement that Madagascar has ever
benefited from.
PNM-ANGAP
© PNM-ANGAP 2005
Parc National
de Tsimanampesotse
Le totem aux couleurs
de l’arc-en-ciel
Le carnivor endémique du Parc :
Galidictis grandidieri
a été classé en 1998 comme site Ramsar, une Convention sur
les Zones Humides d’Importance Internationale servant particulièrement d’habitat aux oiseaux aquatiques. Situé à 275
km de la ville de Tuléar et couvrant une superficie de 43200
hectares, ce Parc National qui a commencé à accueillir des
visiteurs au mois de Juin 2001 attire beaucoup d’opérateurs
touristiques.
© PNM-ANGAP 2005
D’un bleu turquoise virant au vert topaze indescriptible,
le lac Tsimanampesotse, traduit littéralement « le lac
Forêt de Pachypodium
sans dauphin », apparaît comme un
oasis dans cet endroit le plus
sec de Madagascar. La
démarche majestueuse
des milliers de flamants roses qui
s’y migrent, la
forêt littorale
typique autour
de ce lac salé
ainsi que la
forêt dense sèche
dont les formes extraterrestres résultent
d’un combat sans
issue contre la
sécheresse vous
plongent dans
une fascination
magique qui
vous emprisonne jusqu’à la fin de votre
visite.
Les oiseaux constituent les principales
attractions de ce Parc.
Le rassemblement de flamants roses, de flamants
nains et de grèbes pendant
la saison sèche y offre en
effet un spectacle inoubliable.
Un défi à relever
Guide pratique
Tsimanampesotse a été pendant longtemps le théâtre de prélèvements
COMMENT S’Y RENDRE
de bois, de gibiers, de braconnage de tortues et de pâturages de
zébus. L’approche participative qui se concrétise par l’élection de
villageois comme interlocuteurs de PNM-ANGAP a considérable-
C’est également la seule Aire Protégée où vous
trouverez le Gravelot de Madagascar, un groupement de couacs
(5 espèces sur les 7 de la Grande Ile), ainsi qu’une grande
concentration de Vangas. Plusieurs espèces de lémuriens y sont
faciles à trouver, notamment le Lémur Catta. En visite nocturne, vous pourrez observer le Galidictis grandidieri, le petit
carnivore endémique de cette Aire Protégée, et le Microcébus
murinus, le plus petit des lémuriens.
ment contribué à la réduction des pressions sur les ressources
Quatre circuits ont été aménagés par PNM-ANGAP
pour vous faire découvrir les richesses de cette région unique.
Le premier circuit Andaka vous réserve un site d’observation
des oiseaux. Le circuit Tsimaso met pour vous en relief la formation calcaire de grottes et avens, lesquels abritent le fameux
poisson aveugle Typhleotris madagascariensis. Le troisième
circuit Andalamaike vous fera admirer le paysage végétal d’une
région sèche avec les différentes formes d’adaptation des espèces aux conditions dures du climat et du sol. Enfin, le quatrième circuit Emande vous permettra d’observer les lémuriens
et de contempler différents paysages sur l’ensemble du lac.
intégrante du circuit touristique du Grand Sud de Madagascar,
naturelles du Parc.
Par ailleurs, la valorisation des aspects esthétiques, culturels et
récréatifs de l’Aire Protégée à travers la promotion de l’écotourisme
semble inévitable car le site en présente les potentialités et fait partie
de réputation internationale.
Le développement de l’écotourisme dans cette région permettra
d'une part, de pérenniser les actions de conservation la nature, et
d'autre part, de financer les micro-projets de développement que
PNM-ANGAP initie au bénéfice de la communauté locale.
Par les vols réguliers d’Air Madagascar 7/7 jours
Par la RN13 au départ de Tanà
Par la RN10 au départ de Tuléar
Prenez la route impérativement avec un véhicule 4x4
Par des vedettes, des pirogues à voile ou motorisés en partance
de Toliara sur Anakao
Des voitures à louer sont disponibles de Anakao à
Tsimanampesotse.
OÙ LOGER ?
Dans deux sites de camping avec des matériels de camping loués
par l’équipe de PNM-ANGAP.
Dans d’autres infrastructures d’accueil à proximité du Parc : des
hôtels de type Ravinala et des refuges.
RENSEIGNEMENTS ET RESERVATION
PNM-ANGAP
Direction Inter-Régionale de Toliary
Rue Leda Albert BP 400 Tuléar 601
Tél. : +(261 20) 94 435 70
E-mail : [email protected]
Rassemblement de flamants roses
© PNM-ANGAP 2005
F igurant parmi les dix premières réserves de
Madagascar créées en 1927, le Parc National de Tsimanampesotse
Une variété de baobab de la région
© PNM-ANGAP 2005
© PNM-ANGAP 2005
Un aven
flash back 2004
L∑ e paysage médiatique malgache arbore
des chiffres peut-être uniques en Afrique
Subsaharienne. L’ordre des Journalistes regroupe
800 membres accrédités dont une majorité formée
sur le tas et les plus jeunes dans 3 centres spécialisés.
On compte 229 stations de radio dont 65 dans la
capitale, 27 chaînes de télévision dont 12 dans la
province d’Antananarivo et quelques 25 titres de
la presse écrite.
Le Musée National de Géologie d’Antananarivo,
créé en 1923 par Henri Besairie a été complètement rénové selon les normes de l’ICOM (Conseil
International des Musées). Avec ses collections
minéralogiques et paléontologiques il regroupe les
richesses du sous sol de Madagascar et s’avère une
escale incontournable pour tous les passionnés,
qu’ils soient professionnels, étudiants ou touristes.
Un stage de formation sur la conservation préventive y a rassemblé une vingtaine de responsables de différents musées en Novembre.
90% des letchis commercialisés en Europe sont
de provenance malgache. Dans le cadre de la
campagne 2004 Madagascar a exporté environ
17.000 tonnes vers les pays européens. Lors d’une
réception de dégustation organisée à Paris début
Décembre par l’ambassade malgache, le letchi s’est
vu qualifié de fruit divin par un diplomate. Les
fruits étaient cette année de très bonne qualité,
et leur calibrage parfait. Le letchis est désormais
en passe de devenir le fin du fin sur la table des
gourmets pendant les fêtes de fin d’année.
Un monument de l’histoire de Madagascar,
ainsi peut être qualifié le volumineux ouvrage
aux allures de fresque écrit sur Ratany (1856-1944)
par son petit fils Lucien Randrianarivelo. Les deux
tomes de plus de 1500 pages couvrent en effet une
période allant du règne de Radama I à la fin de la
deuxième Guerre Mondiale, et jettent un éclairage
nouveau sur des sujets tels que la vie à la cour,
les guerres franco-malgaches, ou la colonisation.
Certaines informations ont été « miraculeusement »
trouvées par l’auteur au Library of Congress des
Etats-Unis.
L∑ e 7ème Grand Prix Littéraire de l’Océan
Indien a consacré une double victoire malgache avec respectivement « L’œil du cyclone » de
Jean Pierre Haga Andriamampandry dans la catégorie roman, et « Echos et murmures du temps
jadis » de Julien Rakotonaivo dans celle du conte.
Organisé par la Direction de la Promotion Culturelle
et Sportive de la Réunion et doté par la Région, le
Grand Prix a réuni 128 concurrents de toutes les
îles de la zone utilisant le créole ou le français.
L∑ e marché artisanal de la Route Digue à
Antananarivo est l’un des plus fréquentés par les
touristes. Dans ses 320 kiosques peut se découvrir
une riche variété de produits en bois, en fer, en
papier antemoro, en corne, ainsi que de la broderie,
de la vannerie et des pierres. De 100 à 150 visiteurs
y viennent journalièrement de Mai à Octobre, le
nombre se réduisant de moitié pour les autres
mois. Le chiffre d’affaires brassé varie de 3 à 12
millions d’Ariary par semaine selon les saisons.
SUITE P 37…
•-The Malagasy media scene comprises 229 radio stations, 27 channels and 25 newspapers. These are no doubt figures unmatched in
Sub-Saharan Africa.
• The National Geology Museum has been renovated to the standards of the International Council of Museums. With its mineralogical
palaeontological collections, it offers a complete range of the riches of the Malagasy subsoil.
•-90% of the leeches marketed in Europe are from Madagascar. Within the 2004 campaign Madagascar exported around 17 000 tonnes
of this fruit qualified as “divine”.
• The 1500-page work by Lucien Randrianarivelo on Ratany covers a period of the History of Madagascar from 1856 till 1944. Some of
the pieces of information were miraculously found at the Library of Congress of the United States.
•-The 7th Literary Grand Prize of the Indian Ocean sanctioned a double Malagasy victory with Jean Pierre Haga Andriamampandry in the
novel category and Julien Rakotonaivo in the tale one.
• The handicraft market on the Route Digue in Antananarivo receives between 100 and 150 visitors every day from May till October. The
turnovers vary from Ar 2 million to 12 per week.
pGo To Madagascar
MAGAZINE
Le bleu intense du canal du Mozambique
symbolise plus que partout ailleurs, la région
littorale de Tuléar.
D’Andavadoaka au nord à Itampolo au
sud, l’immense barrière de corail longe cette
côte sur plusieurs centaines de kilomètres.
C’est essentiellement sur ce vaste territoire
côtier que vivent les Vezo, peuple de marins et
de pêcheurs nomades.
]Go To Madagascar
MAGAZINE
Tuléar
la côte du Capricorne
S
on ciel, invariablement d'azur, balayé par des
vents réguliers, offre aux pirogues à balancier et aux boutres de
merveilleuses occasions de se livrer à la pêche et au transport.
Nulle part ailleurs le spectacle de la navigation est aussi serein,
dans le silence d'un lagon émeraude constellé parfois de centaines de voiles blanches.
Les récifs coralliens présentent une biodiversité qui,
bien que parfois menacée, demeure néanmoins exceptionnel-
lement riche. Les plongeurs sous-marins découvriront des
fonds de toute beauté avec une température de l'eau qui
fluctue de 25° à 32° selon la saison.
De juin à septembre, la migration des baleines
à bosse présente un autre attrait de ce littoral et plusieurs
opérateurs organisent des « safaris- photos » à la rencontre
des cétacés.
MAGAZINE
G o To Madagascar
\
Les sites balnéaires les plus proches et facilement accessibles au départ de Tuléar sont : au nord, Ifaty et Madiorano, au sud,
Sarodrano et la baie de St Augustin. Après avoir franchi le Tropique
du Capricorne et traversé la Baie de St-Augustin, s’étend un important village Vezo : Anakao. Au large, l’île de Nosy Ve ceinturée d’une
barrière corallienne d’une grande beauté, abrite un lagon peu profond, véritable paradis pour les plongeurs.
dont la forêt des Mikea occupe une large bande.
Plus éloignés du Chef-lieu de province, mais à moins d’une
journée de piste ou de pirogue, les villages côtiers de Salary et d’Andavadoaka, au nord comme ceux de Beheloka et d’Itampolo au sud,
offrent des hébergements et méritent vraiment le déplacement.
Cette région est loin d’être un désert. En effet, sa mystérieuse végétation épineuse qui la recouvre abrite des espèces végétales
uniques au monde, dotées de mécanismes de résistance à la sécheresse, assez étonnants. La formation végétale dominante est un fourré
épineux, qui présente un très fort taux d'endémisme avec ses deux
groupes caractéristiques : les étranges Didiéreacées aux branches tentaculaires et une multitude d'Euphorbiacées aux couleurs parfois gris
bleuté. On note également la présence de nombreuses lianes dont
la Poivrea coccinea, Calopyxis sp. – Combretacées et Cissus bosseri
- Vitidacées.
L’arrière-pays, présente de nombreux pôles d’intérêts tant
sur le plan écologique que sportif.
Traversée par plusieurs grands fleuves, la région offre des
paysages de plaines sableuses, s'élevant parfois en dunes le long de
la mer (Sarodrano, etc.), de bush épineux sur le plateau calcaire
Mahafaly au sud de Tuléar qui longe parallèlement la côte sur plusieurs dizaines de kilomètres et la plaine côtière Masikoro au nord,
De cette brousse épineuse, où abondent d’imposantes
Aloès, surgissent les figuiers de barbarie ou « raketa « plantées en
général aux abords des cases pour faire office de clôture ou délimiter
un enclos à zébus. La silhouette d’un tamarinier, signale souvent la
présence d'un village. Arbre sacré, les croyances locales lui accordent
d’abriter certains esprits de la nature et son large ombrage est aussi
d’une protection bienfaitrice de l’ardeur du soleil.
Mozambique canal deep blue sea symbolizes more than anything else the coastal region of Tuléar.
From Andavadoaka to the north to Itampolo to the south, a huge coral barrier runs along this coastline on several hundreds of kilometres. This
wide coastal area is the territory of the Vezo, a people of sailors and nomad fishermen.
The coral reef biodiversity, although somehow endangered , is still exceptionally rich. Scuba divers will discover wonderful sea fauna and flora,
with water temperature oscillating between 25° and 32° depending on the season.
From June to September, the migration of humpback whales is another attraction of this coastline and “photo” safaris at the encounter of
these cetaceans are then organised by some operators.
The nearest seaside resorts and the easiest of access from Tuléar are:
Ifaty and Madiorano to the north, Sarodrano and St Augustin Bay to the south. Once the Tropic of Capricorn and the St Augustin Bay passed, there lies
an important Vezo village: Anakao. Off this village is the isle of Nosy Vé, surrounded by a magnificent coral barrier, sheltering a shallow lagoon, a real
paradise for scuba divers.
Farther away from the province capital city , but less than one day drive or travel by pirogue, the coastal villages of Salary and Andavadoaka to the north,
and those of Beheloka and Itampolo to the south, can provide for accommodation and are really worth the visit.
aGo To Madagascar
MAGAZINE
MAGAZINE
G o To Madagascar
s
C’est au milieu de ce bush aride
que l’on rencontrera le baobab le plus prestigieux du monde : le Baobab de Grandidier
(Adonsonia grandidieri – Bombacacées).
Pour les passionnés de flore, c’est à
quelques kilomètres seulement de Tuléar, que
l’Arboretum d’Antsokay leur dévoilera les formes d’adaptation les plus originales de plus de
1000 espèces (dont 762 répertoriées) de la flore
caractéristique du sud de Madagascar et ce,
regroupées sur 52 ha.
La faune, plus discrète, mérite une
attention particulière. Les oiseaux sont innombrables et plusieurs espèces très rares attirent les
ornithologistes du monde entier.
Troisième lac de Madagascar, en saison des pluies, par sa superficie,
le lac Ihotry, situé à 100 Km env. au nord de Tuléar est un véritable sanctuaire
pour l'avifaune aquatique. Lors des années de sécheresse, il constitue un refuge
pour l'ensemble des oiseaux aquatiques de la région. Des rassemblements très
importants peuvent avoir lieu (15 000 flamands roses au mois d'août 1983 !).
Le lac constitue par ailleurs un lieu d'hivernage régulier pour les migrateurs
paléarctiques. Le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), le Chevalier aboyeur
(Tringa nebularia), le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), le Bécasseau
cocorli (Calidris ferrugine). De plus, on peut mentionner l'existence de deux
espèces forestières recensées comme "rare", le Monias de Bensch (Monias
benschi) et le Rollier terrestre à longue queue (Uratelornis chimaera).
Chez les mammifères, on remarque la présence de lémuriens parmi
lesquels le Lémur fauve (Lemur fulvus), le Lémur catta (Lemur catta), le
Propithèque de Verreaux (Propithecus verreauxi) mais également du plus
gros carnivore de Madagascar, le Fosa (Cryptoprocta ferox). Les tortues
radiata, espèce protégée aux couleurs jaune et noire, est toutefois menacée
par une exportation illicite.
The hinterland offers a wide range of environmental as well as sports poles of interest.
Crossed by many large rivers, the region offers landscapes of sandy plains, at some places forming high dunes
along the sea ( Saodrano etc…), of thorny bush over Mahafaly limestone plateau running along the coastline
on tens and tens of kilometres to the south of Tuléar and to the north is the coastal plain of Masikoro , a
great strip of which comprises the Mikea forest.
This region is far from being a desert. Indeed, its mysterious thorny vegetation shelters some plant species
that are unique in the world, endowed with fairly amazing mechanisms that make them drought –resistant.
It is in the middle of this arid bush that you will meet with the most prestigious baobab in the
world: the Grandidier Baobab ( Andosonia grandidieri- Bombacacea).
For those who have a passion for flora, the Antsoakay Arboretum , only a few kilometres away from Tuléar,
will reveal them, gathered on 52 ha, more than 1000 species ( 762 of them inventoried) of this flora specific
to the south of Madagascar and their most extraordinary adaptability.
Zebu driven carts, genuine utility vehicles in the bush, are an integral part of the landscape as they provide
a reliable means of transport to populations that live in absolute self-sufficiency conditions.
dGo To Madagascar
MAGAZINE
MAGAZINE
G o To Madagascar
f
Vous ne pourrez manquer, aux abords des pistes ou au beau
milieu des villages assoupis, les troupeaux de zébus ou de chèvres surgissant parfois de nulle part.
Les charrettes à zébus, véritables véhicules utilitaires de cette
brousse, font également partie du paysage offrant aux populations,
vivant en autarcie, un moyen de transport fiable.
C’est essentiellement sur des pistes sablonneuses ou de
rocailles de calcaire que se fera la découverte de cette région. En effet
hormis la route nationale 7 qui relie Tuléar à la capitale qui est goudronnée, le réseau routier est surtout constitué de pistes de terre ou de
sable, véritable paradis pour les passionnés de raid moto ou 4x4.
Isolé du reste du monde, jusqu’au début du 20 ème siècle, ce
n’est qu’en 1920 que les premières pistes carrossables ont été construites pour répondre aux grandes famines frappant périodiquement les
populations de cet extrême sud.
L’homme aussi a su s’adapter à cet environnement hostile.
Fiers et farouchement indépendants, ces peuples Masikoro, Mahafaly
et Antandroy marquent de leur empreinte ce pays aux allures de no
man’s land.
Tuléar est une ville basse et étendue, blanche et lumineuse, où la pluie est rare et le soleil
quasi permanent. Son charme suranné saura séduire
le voyageur, avec ses larges rues fréquentées par de
nombreux pousse-pousse aux couleurs bigarrées, à
la recherche d’un client ou plongé dans un sommeil
récupérateur. Il faut découvrir les anciennes villas
alanguies derrière leur véranda ou les bâtiments
imposants à l'architecture coloniale du début des
années 1900. Son centre est dans la fraîcheur du petit
matin déjà animé.
Mais Tuléar, c'est aussi cette jeunesse souriante, en uniforme bleu-marine, qui circule à pied
ou bicyclette par petits groupes à la sortie des écoles,
ses vendeuses de brochettes au coucher du soleil, ses
milles petits métiers et son bazar (marché), son port
bordé d'une plage où pirogues et goélettes, sont au
mouillage. Son rythme nonchalant saura envoûter
ceux qui viennent profiter du temps qui passe et
découvrir une région encore authentique.
This region of the extreme south of the country was isolated
from the rest of the world until early 20th century, and the first
tracks suitable for vehicles were built only in 1920 to solve the
problems encountered by the populations that were periodically
struck by famine.
It is mainly along sandy tracks and chalky rocky trails that you will discover this
region. Indeed, apart from the paved national highway 7 linking Tuléar to the capital city
of Madagascar , the road network mainly consists of sandy or earth tracks, a real paradise
for those who have a passion for moto or 4x4 raids.
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But man managed to adapt himself to this hostile
environment. The Masikoro, Mahafaly and Antandroy are proud and highly independent peoples, and the trail they leave in this likely no man’s land is
remarkable.
The town of Tuléar extends itself on low land, white and bright, with scarce rainfall and nearly never-ending sunshine. You will be seduced by its outmoded charm , its wide roads and rainbow coloured rickshaws in search of a client, if you do not find their drivers sound asleep to regain strength.
Discovering the ancient villas lying languidly behind their verandas, or the imposing colonial style buildings dated back to early 1900, is a must. In the
already bustling town centre, the air is fresh and you will enjoy it.
MAGAZINE
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Photo Jacques Fernandes
Au pays des Aloalo
Lorsque nous laissons Anakao au nord pour emprunter la piste côtière en
direction du Sud. La lumière est limpide et le souffle léger des vents thermiques nous
donne une impression de grande liberté.
Cette piste pénètre le pays des Mahafaly, reconnu pour ses tombeaux surmontés de grands poteaux sculptés appelés « aloalo ».
Toujours en nombre pair, tournés vers l’Est, ils sont plantés suivant un
ordre strict sur la plate-forme de pierres, au milieu des bucranes.
C’est l’ensemble du poteau avec sa succession de formes géométriques surmontées d’une véritable « image d’Epinal » parfois très chargée qui a fait son succès
jusque dans les galeries d’art occidentales.
« La vie sur Terre n’est qu’un passage », c’est de cet adage que l’on peut dire
qu’à Madagascar, les morales se réfèrent presque toujours à la mort.
Lutte traditionnelle ou « Ringa »
Pratiqué en majorité par les lutteurs Antandroy tous les
dimanches dans l’enceinte de la Direction Inter-Régionale de la
Jeunesse et des Sports à Betania. Un lieu très animé par la présence
de groupes musicaux accompagnés de danses traditionnelles tout
au long des combats.
Chants et danses
Il faut mentionner les folklores régionaux parfois très
vivaces comme le « Tsapiky », le « Golike », le « Kinetsanetsa », le «
Kininike », le « Jihe » etc. qui font partie des danses qui distinguent
le Sud-Ouest des autres régions. En qui concerne les chants folkloriques, on peut citer le « Beko », le « Kolondoy », le « Soronoike »
etc.
Le fitampoha ou « bain des reliques »
Il se déroule tous les cinq ans à Benetse (à 28 km de
Tuléar) pour les Masikoro et à Saint-Augustin pour les Vezo
d’Anantsono et ses environs.
Cette tradition perpétue le pouvoir royal pour les Masikoro et permet pour les Vezo d’honorer leurs ancêtres « Razambe » et recevoir
leur bénédiction « Tso-drano ».
La cérémonie consiste à tremper dans une eau vierge de souillure
But Tuléar is also this smiling youth, in dark blue uniforms, leaving school in small
groups on foot or by bicycle, these women sailing brochettes at sunset, these thousand and
one small jobs and the bazaar ( market), the port lined with the beach where pirogues and
schooners are at anchorage. If you have come to enjoy time passing and discover a region
in its genuineness, you will be under the spell of this city of nonchalance.
jGo To Madagascar
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les reliques des défunts rois qui entrent dans la lignée des ancêtres
sacrés et peuvent intervenir dans les affaires du royaume par l’intermédiaire des « possédés royaux ». Le fitampoha s’accompagne
de chants et de danses traditionnelles suscitant encore l’intérêt des
ethnologues et historiens.
Le « Savatse » ou fête célébrant une circoncision collective.
Cette fête se déroule chaque année, entre les mois de septembre et décembre. Elle rassemble plus d’une centaine d’enfants et
leurs familles. Elle fait partie des principaux évènements culturels
de la ville de Tuléar. La plus célèbre est celle des Vezo d’Anketrake
(Ambolava et Tsimiridy). La fête s’étale alors sur quatre jours. Elle
débute le jeudi après-midi (Moly an’elo) par des « Jihe » ou danses
folkloriques, dont les groupes traversent la ville pour se rendre à
la stèle sacrée ou « hazomanga » qui se situe à Anketrake, afin de
demander la bénédiction auprès des « Mpitan-kazomanga » (détenteurs du pouvoir sacré familial).
Plusieurs tentes sont dressées autour de ce lieu afin que
chaque famille s’organise pour recevoir les donateurs « Mpanenga
» et ce jusqu’au dimanche matin, jour de la circoncision. La cérémonie s’accompagne par des danses et des chants folkloriques et ce,
jour et nuit, sans interruption.
Textes : Vincent Verra
Photos : J. Fernandes
Ny Aina R.
P.Y. Babelon
V. Verra
Infos Pratiques Tuléar
TULÉAR
Avec l’O.R.T.U.
Liaisons aériennes
AIR MADAGASCAR
Agence d’Antananarivo : Tél : 22 222 22
Réservations : (261 20) 22 331 54 / 55
e-mail : [email protected]
Site : www.airmadagascar.mg
Agence de Tuléar
Rue Henri Martin Tél : 94 415 85/ 94 420 58
e-mail : [email protected]
Tuléar - St Denis de la Réunion (via Fort-Dauphin) 1 vol
hebdomadaire le mercredi
Tuléar - Antananarivo 1 à 2 vols quotidiens
Tuléar - Belo (via Morondava et Morombe) 1 vol hebdomadaire le mercredi
Tuléar - Manja 1 vol hebdomadaire
Tuléar - Morondava 3 vols hebdomadaires
Tuléar - Fort Dauphin 2 vols hebdomadaires
Banques
BFV-SG (Western Union)
Rue Flayelle
Tél : 94 420 16
BNI-CL
Place du Marché
Tél : 94 426 22
BOA
Bd Campistron
Tél : 94 417 71
Télécommunications
le Sud déroule son tapis rouge
Réseau GSM : Madacom (33), Orange (32)
Réseau Filaire : Telma (94)
ANGAP
Direction Inter-Régionaloe
Rue Lucciard BP 400
Tél : 94 435 70
e-mail : [email protected]
ORTU
Office Régional du Tourisme de Tuléar
Directeur exécutif, Mr Francis RAMANANTSOA
E-mail : [email protected]
L’O.R.T.U., Office Régional du Tourisme de Toliara,
vient de se doter d’un nouveau bureau (voir encadré) et se montre décidé à maintenir le cap.
A propos de cap, prenez une carte et appréciez.
Ici, l’étendue géographique s’étale au gré du
moramora de chacun depuis Morombe au Nord
jusqu’à Itampolo dans l’extrême Sud.
Terre et mer mêlées, une heureuse palette de
soleil et de sourires joyeusement distribués au
cœur d’une immensité d’éléments naturels sou-
mérite et dont vous rêvez déjà.
Il fallait pour cela que toutes les compétences
locales se réunissent et se concentrent autour
de projets porteurs. Prochainement l’O.R.T.U.
ouvrira un bureau de renseignements sur le front
de mer à Tuléar afin de créer un réceptif digne
de ce nom.
Puis attention aux yeux, un site internet est également en préparation. Chaud le sable sur votre
écran, bleu le soleil…
vent endémiques et de traditions ancestrales. Le
tout parsemé de structures d’accueil à dominantes éco-touristiques qui ne sacrifient en rien les
activités sportives, contemplatives et festives.
Oui, le Sud est une destination prisée. Cela les
professionnels du tourisme tuléarois l’ont bien
compris. Ils seront bientôt une cinquantaine
d’adhérents pour promouvoir à l’unisson la tradition d’accueil de la région.
Hôteliers, restaurateurs, artisans, loueurs de
véhicules (vedettes, pirogues et motos inclues),
agences de voyage, organisateurs de circuits,
tous en osmose avec Air Madagascar, l’ADEMA
et des institutions telles que le PNM ANGAP.
Excusez du peu…
Il suffisait de s’organiser, de motiver les opérateurs pour vitaliser au maximum ce terrain fertile
en découvertes qu’est le Sud, ce Sud qui se
Par ailleurs, en collaboration avec le Syndicat
Hôtelier d’Antananarivo
et l’Ecole Hôtelière de
La Réunion, l’association dispensera
des cycles de
formation afin
de parfaire et
optimiser les
prestations
déjà existantes et reconnues.
C’est donc
bel et bien
décidé, les
membres de
l’O.R.T.U. se veulent acteurs et artisans d’un
outil indispensable pour le développement
intelligent du Sud dans le cadre de programme
d’accueil exigeant et performant.
Dés lors, les pistes sont nombreuses. Et parmi
elles de superbes rubans de latérite qui courent
le long d’une nature cinq étoiles. Un long et
généreux tapis rouge que l’O.R.T.U. s’apprête à
dérouler dans la bonne humeur pour chacun de
ses vahiny.
EN VENTE
DANS TOUTES
LES LIBRAIRIES
E
D
I
T
I
O
N
Membres du bureau de
l’O.R.T.U.
• Présidente, Mme FIDA-CYRILLE Norohanitra (hôtelière)
E-mail : [email protected]
• 1er vice-président, Mr Alain BOS (hôtelier)
E-mail : [email protected]
• 2em vice-président, Mr Jocelyn RAKOTOMALALA
(PNMNGAP) - E-mail : [email protected]
• Secrétaire-Général, Mr Hervé HANOGNONA
(Directeur inter-régional de la Culture et du Tourisme)
• Trésorier, Mr BURKHALTER (hôtelier)
E-mail : [email protected]
• Directeur exécutif, Mr Francis RAMANANTSOA
E-mail : [email protected]
ZOOM
SUR….
Les Toiles
de l’Isalo
flash back 2004
∑M. Dyballa, un ancien professionnel allemand
en cuisine occupe sa retraite à bourlinguer de
pays en pays au gré des contrats. C’est ainsi qu’avant
l’Ouzbekistan il est resté 2 mois à Fianarantsoa où il a
principalement formé des formateurs. Comme il aime
à le dire, dans l’hôtellerie et le tourisme « ce sont les
petits détails qui font les grandes différences ».
∑Le Canal des Pangalanes n’est plus ce qu’il était
mais rêve de le redevenir. Des travaux d’assainissement ont ainsi commencé en Décembre sur
une longueur de 1800 m à partir du port fluvial de
Tamatave. Mais l’entretien doit être permanent et à
plus grande échelle pour que les Pangalanes retrouvent leur vocation d’artère fluviale de la première
importance pour l’économie du littoral oriental et
son tourisme.
Doit-on parler d’un campement, avec ce parfum
sciemment voulu d’aventure sans lequel le terme
serait vide de sens, ou d’un vrai hôtel confortable où
le matériau dominant qu’est la toile a judicieusement
su imprimer à l’ensemble une autre idée de l’hébergement ? Sûrement des deux. Les Toiles de l’Isalo
ont leurs « fondations » dans ce rêve de jeunesse
qu’on a tous eu de passer une nuit hors des murs
et de leurs conventions, à la belle étoile sous une
tente ! A la différence près qu’ici les tentes sont de
véritables chambres de 3m x 3 avec tout l’équipement
nécessaire et les services habituels d’hôtellerie. Et
qu’on est au pied de l’Isalo sur lequel la terrasse
offre une superbe vue panoramique, à consommer
sans modération…
Bien trouvée, cette idée d’avoir associé
le chaume à la toile pour maîtriser la chaleur,
tout comme les passerelles en bois reliant les
différentes unités. Un autre bon point à l’actif
du promoteur est le choix du site, à la sortie de
Ranohira sur la route de la piscine naturelle. Cela
n’a certes pas été facile et Joël Randriamandranto
le Directeur s’en souvient, puisqu’en 1998 date
des premières négociations, les facilitations en
matière foncière n’étaient encore qu’une vue
de l’esprit. La construction a véritablement pu
démarrer en Janvier 2001 avec pour première
grosse équation celle de l’énergie, résolue grâce
aux plaques solaires. Depuis, le branchement
est effectif et l’électricité dans toutes les tentes.
Celles-ci sont au nombre de 9 – la dixième étant
prévue pour bientôt – et répondent toutes aux
exigences d’un séjour confortable,
A la croisée
du confort et
du rêve
de la savonnette au grand lit avec moustiquaire.
A l’extérieur les blocs sanitaires sont dotés d’un
excellent niveau de confort avec carrelage intégral
et surtout eau chaude.
Le restaurant de 60 couverts est également un élément essentiel des Toiles de l’Isalo
depuis que la Direction a décelé quelques petites
défaillances en la matière à Ranohira. Aujourd’hui
on y vient aussi pour la bonne table, sans parler
des petites faims au retour d’une sortie auxquelles
le four à pizza offre la meilleure réponse. Les loisirs dans l’Isalo s’articulent autour des randonnées
dans le Parc, et l’hôtel a prévu toute une palette
d’excursions allant de la demi-journée à 2 ou
3 jours. Rien de tel qu’une saine fatigue pour,
à la nuit tombée, se laisser aller à des moments
de rêverie sous les étoiles qui n’ont jamais paru
si proches ! Mais
si certains modernistes préfèrent la
TV par satellite
du salon bar, ils
y seront tout aussi
bien accueillis…
La saison 2005
se prépare déjà et
« Les Toiles » par-
LES TOILES DE L’ISALO
Located at the exit of Ranohira on the way leading to the famous natural pool, Les Toiles de l’Isalo is a comfortable
hotel whose dominant material, canvas, gives another idea of accommodation. The tents, 9 in number, measure
3m x 3 and are provided with the necessary equipment. They dispose of the usual services of a hotel as well as
connection to electricity. The sanitary units are entirely tiled and provided with hot water.
The restaurant for 60 place settings is a central element of Les Toiles de l’Isalo. Nowadays, it is the reference in
Ranohira as regards good cooking and its pizza oven is most enjoyed by trippers both at the time of departure for
or return from hiking in the Park.
The Toiles de l’Isalo Management is confident for the tourism season
2005, all the more because its prices remain very affordable and
competitive.
o To Madagascar M A G A Z I N E
'G
Nosy Sakatia une des nombreuses « perles »
arrimées à Nosy Be possède d’importantes richesses en matière de flore et de faune aussi bien terrestres que marines. Leur gestion a été transférée à
la population elle même, cette responsabilisation
étant le meilleur gage d’une bonne conservation de
l’environnement naturel.
tent confiantes, les prix restant très accessibles et
compétitifs. Mais il n’est pas trop tôt non plus
pour penser au moyen terme. Le jour viendra,
c’est sûr, où les idées de standards encore plus
luxueux à la kenyane ou à la sud-africaine se
feront réalité…
T. A .
E-mail : [email protected]
Le Ministre de la Culture et du Tourisme Jean
Jacques Rabenirina brosse un bilan culturel positif pour l’année 2004. Parmi les points forts peuvent
être citées la décision de l’Unesco de faire de l’art du
bois Zafimaniry un patrimoine mondial, la participation à des festivals internationaux comme celui de
Taïwan, l’augmentation du taux de fréquentation de la
Bibliothèque Nationale, la signature d’accords culturels avec Maurice, l’Indonésie, et les Etats-Unis.
Dans l’optique de la mise en concession des 12
aéroports principaux gérés par Aéroports de
Madagascar, l’Etat Malgache a racheté les 34% de
parts que détenait Aéroports de Paris dans son
capital. ADP pourra ainsi soumissionner en toute
transparence sans être juge et partie. Parmi ces
aéroports à privatiser figurent ceux d’AntananarivoIvato, de Nosy Be, de Tamatave, de Fort Dauphin et
de Sainte Marie.
L’évènement n’en finissait pas de se faire attendre, c’est aujourd’hui chose faite. Depuis le 8
Décembre Madagascar a son consulat général à la
Réunion avec à sa tête une diplomate de carrière,
Léa Ravololondratavy anciennement conseillère
à l’Ambassade de Madagascar à Washington. La
boucle est ainsi bouclée quant au raffermissement
des liens entre les 2 îles. Lors de sa visite éclair à
Antananarivo Jacques Chirac avait tenu à amener
avec lui le maire de Saint Denis.
Madagascar : Thierry Lhermitte en terre
inconnue. C’était le premier épisode d’une série
documentaire originale conçue par Frédéric Lopez,
et dont l’idée consiste à emmener une personnalité du spectacle dans différentes régions du
globe. Pour Thierry Lhermitte la destination était
Ambodivoahangy, un petit village de la baie d’Antongil où la destruction de la forêt a pu être maîtrisée, au bénéfice non seulement de la faune et de la
flore mais aussi de la population dont la production
de riz s’est vue multipliée par trente.
• Mr Dyballa, a former German cooking professional spent 2 months in Fianarantsoa, where he trained trainers before flying over to Uzbekistan.
• The Canal des Pangalanes has been dredged and drained over a stretch of 1800 m starting from the Toamasina river port. Much remains to get done
before it regains its place and economic role of the days bygone.
• On Nosy Sakatia, a satellite-island of Nosy-Be, the management of wealth in respect to fauna and flora has been transferred directly to the population.
• 12 major airports in Madagascar are scheduled to be placed in concession. Aéroports de Paris has actually withdrawn from the capital of Aéroports de
Madagascar in order to have the right to tender.
• Since 8 December Madagascar has had a General consulate in La Réunion at the head of which is Mrs Léa Ravololondratavy, a career diplomat.
• “Madagascar: Thierry Lhermitte en terre inconnue” or Madagascar: Thierry Lhermitte on an unknown land. That is the first episode of a documentary
Alfred et Florence Razafindratsira,
Horticulteurs
« Nous avons envoyé un petit baobab au Japon par bateau. Il est bien
arrivé et est actuellement à Osaka où il pousse très bien. Des japonais
font le déplacement uniquement pour le voir ! » Pour les Razafindratsira
la certitude est acquise : la protection de l’environnement passe aussi
par la multiplication des plantes et leur
valorisation y compris à l’extérieur. Partant
du constat que le milieu naturel n’est pas
exempt de facteurs endogènes de destruction, leur passion est de constituer une véritable banque génétique. Ils sont ainsi parvenus à reproduire des « baobab amoureux »
aux troncs enlacés à partir de graines, sans
voler quoi que se soit à la nature.
Les plantes les plus
demandées à l’extérieur
sont les pachypodium, les
commandes émanant aussi
bien de jardins botaniques que
de particuliers. Il peut arriver à des
passionnés de situer Madagascar
uniquement grâce à ses plantes
qui jouent ainsi parfaitement
leur rôle d’ambassadrices.
Dans un pays comme le Japon
s’est déjà tenu un Salon d’horticulture consacré exclusivement à Madagascar. Sur place
l’avis autorisé d’Alfred et de
Florence est souvent sollicité par
des agences pour l’organisation
de voyages spécifiques. Où peut-on
trouver telle plante, en quelle période
est-elle en fleur etc… ?
On ne peut que conseiller de s’y fier sans
l’ombre d’une hésitation, quand on saura
qu’une euphorbe qu’ils ont découverte
du côté de Tongobory dans le Sud
a été reconnue comme étant
une espèce nouvelle après
concertation d’un collège
d’experts de 3 nationalités différentes. Elle porte
aujourd’hui le nom scientifique d’Euphorbia Razafindratsirae.
“
les plantes sont
d’excellentes ambassadrices
de Madagascar
”
E-mail : [email protected]
T. A .
L
xGo To Madagascar
MAGAZINE
eurs sociétés respectives,
MADAGASCAN FLORA et CAPRICORNE
FLORA MADAGASCAR sont étroitement interdépendantes dans ce petit monde
complexe où la botanique côtoie
l’entretien des marchés et la mise
à jour des connaissances. Ce sont là des
obligations qui les ont conduits aussi loin que la
Chine, le Japon, la Malaisie ou les Etats Unis. Un long processus
en fait depuis la collecte des graines, et leur séjour dans la pépinière de
4 ha où l’on recense actuellement plus de 500 variétés, essentiellement des
palmiers, des plantes succulentes et des orchidées. Concernant ces dernières la
pépinière possède des pieds-mère et la pollinisation se fait sur place. Les graines
sont envoyées à des laboratoires tels celui du Centre Technique
Horticole d’Antananarivo ou en Afrique du Sud. La
multiplication encore en phase de recherche donne
d’excellents résultats, à ne pas confondre avec
la confection d’hybrides qui peuvent faire
s’extasier le grand public mais n’intéressent pas les connaisseurs. Les résultats
ne sont pas moindres pour les palmiers.
A titre d’exemple le Satrana qui en milieu naturel
ne prend que dans la région de Majunga arrive à
pousser sans problème dans les conditions totalement différentes de la capitale. Aux paysagistes de savoir en profiter…
ALFRED AND FLORENCE
RAZAFINDRATSIRA
HORTICULTURISTS
This couple of horticulturists are convinced that multiplying plants and enhancing them even
overseas contribute also to environmental protection. They possess a 4-ha plant nursery,
where one can make an inventory of 500 varieties, especially palm-trees, succulent plants and
orchids. Convinced of their knowledge, tour operators often appeal to them for advice in the
organisation of specific trips. Alfred and Florence Razafindratsira have represented Malagasy
flora in various Shows in the United States, China, Malaysia and Japan.
MAGAZINE
G o To Madagascar
c
PORTRAIT
A priori rien ne prédestinait Lucien
Goossens au guidage dont il a fait son
métier, sinon quelques ennuis providentiels de santé qui l’ont « condamné » à
la vie au grand air. Celui que le Ministère
de Tourisme a élu Meilleur Guide de
Madagascar en 2002-2003 a jeté son
dévolu sur le tourisme sportif, et on doit
reconnaître que l’homme porte plutôt
bien le physique de l’emploi. Il affectionne
particulièrement les contrées reculées
dont la beauté vous coupe le souffle mais
ne sont parfois accessibles qu’à pied, en
VTT ou en combiné. C’est à dire avec la
machine sur l’épaule…
Profession
guide de…choc !
M
ine de rien le nom et les références de
ce grand solitaire ont fait leur bout de chemin
dans les milieux les plus variés mais unis par la
passion de découvrir Madagascar autrement.
C’est ainsi qu’en
1993-94 on le trouve
dans l’organisation
du MADARAID,
chargé spécialement
des reconnaissances
sur terrain et de l’assistance logistique.
« Retenu parmi plus
d’une centaine de
postulants » aime-t-il
se souvenir. En 1998
il participe, toujours
en tant que guide, à la réalisation d’un
reportage sur le retournement des morts chez
les Betsileo pour le compte de Visages du
Monde. La même année il rejoint l’équipe de
tournage de RFO Réunion à la découverte
de la vie quotidienne des Zafimaniry dans
leur antre de Faliarivo et d’Antoetra. D’autres
organisateurs font appel à ses connaissances
du pays profond pour
des évènements touristico-sportifs qui malheureusement ne verront pas le jour pour
diverses raisons. C’est
le cas du LAKANA
RAID
programmé
en 2002, ou de l’Incroyable
Traversée
de Madagascar qui
devait
partir
de
Tamatave pour aboutir à Morondava sur la côte Sud Ouest. Un
de ses meilleurs faits d’armes est d’avoir
efficacement guidé le réalisateur Suisse
Thomas Lüchinger pour son film
«Madagascar une nature unique», un des principaux supports de la participation malgache au MUBA Plus de Bâle
en Février 2003. D’autres aventures plus anonymes mais
tout aussi enrichissantes émaillent son carnet de route. Tel ce
groupe d’allemands qui a traversé Madagascar de part en part
pour être au bon endroit au bon moment lors de l’Eclipse
2001. Ou encore cette joyeuse randonnée en 1998 d’élèves
du Lycée Français d’Antananarivo à destination du mythique
Cap Masoala. Des moments d’autant plus inoubliables qu’ils
ont permis à ces jeunes d’apporter cahiers et stylos aux écoles
rencontrées au gré des itinéraires dans la luxuriante forêt du
Nord Est .
Lucien Goossens se défend d’être un informel, plutôt un free
lance enregistré en bonne et dûe forme auprès du Ministère.
Il ne prétend pas non plus tout connaître de Madagascar mais
tend en permanence vers le « mieux possible » en multipliant les reconnaissances, comme dans les Sites d’Intérêt
Biologique et Ecologique (SIBE) de la région de Bemaraha
toujours dans une optique de tourisme sportif. Tout n’est
certes pas rose dans ce métier ! Lors de la crise politique
son dernier client datait de Décembre 2001 et le suivant de
Décembre 2002…Mais ceci est de l’histoire ancienne, car
pour notre guide de choc l’optimisme est plus que jamais
d’actualité. Et «sa» matière, Madagascar hors des sentiers
battus, tout simplement intarissable.
T. A .
E-mail : [email protected]
PROFESSION,
EFFICIENT GUIDE!
The Ministry of Tourism elected Lucien
Goossens as The Best Madagascar guide
in 2002-2003. What he likes best is sports
and discovery tourism, when tourists are
guided to wonderful, though difficult
of access, places. As a guide , he took
part in various events such as Madaraid
( 1993-1994), a report for RFO Réunion
, the making of Thomas Lüchinger film
« Madagascar, une Nature Unique » for
Salon Muba Plus held in Bâle in 2003.
Lucien Goossens does not claim to know
everything, but his motto is “achieve
the best possible ». Madagascar off the
beaten track is his subject: isn’t it an
inexhaustible one?
vGo To Madagascar
MAGAZINE
MAGAZINE
G o To Madagascar
b
Les Raids Quad
de VM2K Resort
VM2K Resort est une toute nouvelle
structure montée par la paire Didier
Andrianasolo et Lalaina Rajaonson.
La tentation serait de dire qu’ils
ne jurent que par le quad, et qu’ils
ont doublement raison ! La région
de Tana est riche d’un incroyable
réseau de pistes où le vélo serait
parfois un peu frêle, la moto trop
exigeante, et le 4 x 4 bien encombrant. Avec ses 90 cm de largeur
et son maniement élémentaire le
quad passe partout. Et dévoile de
l’intérieur une campagne majestueuse où l’aventure se fond avec le
culturel.
VM2K Resort a choisi des quads très simples d’utilisation mais de grande marque, des Kawasaki 250 CC qui sont
en quelque sorte le juste milieu entre les grosses et les petites
cylindrées. Semi-automatiques, ils ne nécessitent qu’une
initiation sommaire de quelques minutes avant le départ. Et
comme il s’agit de raids découverte et non d’une quelconque
course, on prendra tout son temps en route, s’arrêtant quand on
le voudra pour souffler ou écouter les explications du guide
spécialisé. A plus de 4 participants un 2ème guide ferme la
colonne, relié par microcasque au 1er. Gants, éventuellement
Kway, casques sont fournis.
Même les Collines Sacrées peuvent désormais se visiter
autrement, pour ne prendre que le cas d’Ambohimanga que l’on
aborde par le Nord en traversant rizières et villages typiques.
Le retour se fait par Ambohitrimanjaka et le marché artisanal
de la Digue avant de piquer sur le Rova d’Ambohidratrimo.
Tout aussi inédit est Mantasoa hors Route Nationale par Itaosy
et l’ancienne piste de Jean Laborde. Après un hébergement au
Riverside ou à l’Ermitage le retour se fait par Manjakandriana,
la Colline Sacrée d’Ilafy et Ivato. Les accros peuvent aussi consacrer
3 jours à Ampefy avec une journée entière à musarder dans cette
magnifique région volcanique.
Cette même année VM2K Resort prévoit de lancer son
Morondava –Tuléar en 4 –5 jours intégralement par les plages,
le sable étant en fait l’élément de prédilection du quad. A raison
d’une soixantaine de kilomètres par jour, ce sera un vrai raid
avec camion d’assistance, bivouac équipé de tentes et douche
solaire, télécommunications par satellite, en un mot de la vraie
aventure haut de gamme. On en reparlera…
Les reconnaissances ont été effectuées avec le GPS,
et ont permis de sérier 3 niveaux de difficultés : les pistes
plates, celles déjà un peu plus cassantes mais bien accessibles,
et enfin celles s’adressant aux initiés qui veulent leurs lots
de trials et de franchissements. Les itinéraires sont
modulables, à distances égales.
THE QUAD DRIVES OF VM2K RESORT
La région de Tana autrement
nGo To Madagascar
MAGAZINE
T. A .
A new way of discovering the Antananarivo area and its incredible network of earth tracks is born: the quad.
We owe this innovation to Société VM2K Resort of Didier Andrianasolo and Lalaina Rajaonson. The machines
are semi-automatic Kawasaki 200 CC ones, very easy to handle. As the quads can go practically everywhere,
they make it possible to reach the Sacred Hills, Mantasoa, Ampefy and even Antsirabe in a different way,
without taking the main roads. This is an other kind of tourism, synonymous of liberty, in which adventure
and culture meet. Later on this year, VM2K Resort quads will also be present between Morondava and Toliara,
driving entirely on beaches at the rate of sixty kilometres or so a day. We will talk about it.
Label de qualité
Welcome To Madagascar
ENTREPRISES LABELLISEES
par ordre alphabétique
HOTELLERIE - RESTAURATION
1 GRAND HOTEL DU LOUVRE
Antananarivo
2 HOTEL COLBERT
Antananarivo
3 HOTEL ROYAL PALISSANDRE
Antananarivo
4 NAPOLEON
Sainte Marie
5 PRINCESSE BORA LODGE
Sainte Marie
6 RELAIS DE LA REINE
Ranohira
7 VAKONA LODGE
Andasibe
8 VANILLA HOTEL
Nosy Be
LOCATION DE VOITURE
9 HERTZ
Antananarivo
CHAMBRE D'HÔTES
10 RESIDENCE CAMELIA
Antsirabe
TABLE D'HÔTES
11 TABLE D'HÔTE DE MARIETTE
Antananarivo
CAMP
12 SOA CAMP
Anjozorobe
PARC PRIVE
13 CROC FARM
Antananarivo
14 PLANETE NATURE
Antananarivo
HOTELLERIE
D
epuis sa création, la Qualité a été le souci premier de
GO TO MADAGASCAR. Le Groupement avait
également conscience que cette Qualité ne pouvait
se réduire à seulement quelques maillons de la chaîne
concernée par le Tourisme. Rien d’étonnant donc à
ce que sa démarche ait progressé par des concepts tels
ceux de Charte ou de Code de Déontologie, pour
aboutir sur le terrain à cette initiative de labellisation
des meilleures prestataires. Rien d’étonnant non
plus à ce qu’elle ait bénéficié de l’adhésion pleine et
entière d’organismes partageant les mêmes valeurs
comme la Chambre de Commerce, d’Industrie,
d’Agriculture et d’Artisanat ou la Jeune Chambre
Internationale.
Inspiré de l’expérience réunionnaise qui a
requis 2 ans de travaux à ses initiateurs, WELCOME TO MADAGASCAR
a été étendu à 13 corps de métiers soumis à plus d’une centaine de
critères d’appréciation répondant aux normes internationales. La barre a été
placée très haut, pour ne citer que la tolérance en matière de sonnerie
du téléphone fixée à 3 pour Antananarivo alors que dans des pays autrement plus cotés elle est de 5. A l’instar de ce qui se
fait ailleurs, pour ne citer que les bienconnus Relais
et Châteaux, le label est donc une véritable garantie
pour le touriste sans pour autant être une fin en soi
pour le prestataire, puisqu’il peut être retiré à tout
moment en cas de manquement.
31 entreprises ont ainsi été labellisées sur
42, premier total de 83 postulants. Au delà du choix
lui-même qui donne à la Qualité de service ses véritables locomotives, un des intérêts majeurs de cette
opération est d’avoir permis de localiser les lacunes
du secteur et d’initier un accompagnement des
non-labellisés. Et si tant est que ‘’décoller’’ implique
une montée effective vers des niveaux supérieurs, il
n’est point déplacé avec WELCOME TO MADAGASCAR de parler de
décollage du tourisme malgache. Pour que les évaluations ne se fassent
plus uniquement en termes de comptabilisation des arrivées.
15 HOTEL BUSHHOUSE (AKANIN'NY NOFY)
Pangalanes
16 HOTEL LE DAUPHIN
Fort-Dauphin
17 TSARA GUEST HOUSE
Fianarantsoa
RESTAURATION
18 LA VARANGUE
Antananarivo
19 LE RIVERSIDE
Mantasoa
20 SOANAMBO
Sainte Marie
AGENCE DE VOYAGE ET TOUR OPERATEUR
21 AMY TRAVEL
Antananarivo
22 AVENTOUR
Antananarivo
23 BOOGIE PILGRIM
Antananarivo
24 DODO TRAVEL
Antananarivo
25 EVASION SANS FRONTIERES
Antananarivo
26 HFF TRAVEL
Antananarivo
27 JACARANDA DE M/CAR
Antananarivo
Since its creation, quality has been the first concern of GO TO MADAGASCAR. The Group knew that such Quality principle could not be applied to only a few links
in the chain of Tourism. Not surprisingly then, it took new steps forward by designing new concepts such as the Charter or the Code of ethics, materialized on the
field by the initiative of labelling the best service providers. It is not surprising either that all agencies sharing these values, such as the Chamber of Commerce,
Industry , Agriculture and Handicraft or the Jeune Chambre Internationale , fully adhered to this initiative.
28 M/CAR DISCOVERY AGENCY
Antananarivo
29 MADAGASCAR AIRTOURS
Antananarivo
Like what is done elsewhere, Relais et Chateaux is only one of the best –known, the label is a guarantee of quality for tourists, although it is not a final objective
in itself for the service provider, as it may be withdrawn at any time in case of failure to comply.
30 OCEANE AVENTURE
Antananarivo
WELCOME TO MADAGASCAR
31 enterprises out of 42 have then received a label , 83 being the total number of applicants. Beyond the selection itself which is the real drive for Service quality,
one of the most interesting part of this operation was that it highlighted the sector shortcomings and support for the non –labelled enterprises was initiated.
And in so far as “taking off ” implies effective climbing towards higher levels, it is not irrelevant to say that with WELCOME TO MADAGASCAR , Malagasy tourism
will certainly take off. Thus, assessments will no longer be mere accounting of the number of visitors.
,Go To Madagascar
MAGAZINE
CROISIERE
31 MADAVOILE
Nosy Be
LES MEMBRES DE GO TO MADAGASCAR
Agences de voyages
AVENTOUR
CORTEZ EXPEDITIONS
DODO TRAVEL
SILVER WINGS T&T
TRANSCONTINENTS
VM2K
Compagnie aérienne
CORSAIR
Ecolodges
TSARA CAMP
SOA CAMP
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Hommes Ressources
CHRISTIAN CHADEFAUX
DANIELLE RAZAFITRIMO
RICHARD BOHAN
ROGER HENRI
Hôtels
BUSHHOUSE
GROUPE L’HOTEL
HILTON MADAGASCAR
HOTEL COLBERT
HOTEL DU LOUVRE
HOTEL PALISSANDRE
HOTEL SOANAMBO
LAKANA HOTEL
LA VARANGUE
LE DAUPHIN
NOSY BE HOTEL
PRINCESSE BORA LODGE
RIVERSIDE HOTEL
TSARA GUEST HOUSE
VAKONA FOREST LODGE
VANILA HOTEL
VENTA CLUB
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Loueurs
TRANSERRE LOCATION
Le temps est venu pour l’action !
Créée le 12 Septembre 2002, GO TO MADAGASCAR est une
organisation professionnelle.
GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres autour des
mêmes objectifs :
- défendre les intérêts du secteur,
- donner un label de qualité à la profession,
- respecter les règles de déontologie et d’éthique.
Afin de :
- mieux développer leurs entreprises,
- travailler dans un environnement économique favorable,
- développer des relations privilégiées entre membres,
- être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics,
- être un partenaire crédible des bailleurs de fonds.
GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement de ses
membres hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens, loueurs de
voitures, tour-opérateurs, agents de voyages, prestataires spécialisés);
non seulement un engagement financier mais une réelle implication
technique et intelectuelle.
GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels reconnus
dans leur métier, sans distinction, acteurs du développement du
tourisme à Madagascar.
En complémentarité avec leurs actions individuelles ou à leur appartenance
à d’autres associations.
Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur l’ensemble
du territoire malgache.
[email protected]
O.N.G.
ASSOCIATION FANAMBY
[email protected]
Parcs
CROC’FARM
PARC TSARASAOTRA
PLANETE NATURE
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Prestataires spécialisés
ESPACE MEDICAL
MADAVOILE
SEI
SOFITRANS
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Table d’hôte
CHEZ MARIETTE
[email protected]
Tour Opérateur Réceptifs
AMY TRAVEL
ARICS
AVENTOUR
BOOGIE PILGRIM
CORTEZ EXPEDITIONS
DODO TRAVEL
JACARANDA DE MADAGASCAR
MAD’CAMELEON
MAD’HOLIDAYS
MALAGASY TOURS
OCEANE AVENTURES
SILVER WINGS T&T
TANY MENA TOURS
TRANSCONTINENTS
TROPIC TOURS
VM2K
Transport aérien privé
MADAGASCAR HELICOPTER
/Go To Madagascar
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
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[email protected]
MAGAZINE
"Welcome To Madagascar" c'est une véritable Charte de Qualité
que tout professionnel adhérent a la volonté de respecter. Avec un
objectif : tout faire pour que votre séjour à Madagascar se déroule
dans les meilleures conditions.
Enfin, chaque adhérent de la Charte "Welcome to Madagascar"
s'engage à porter cette dernière à connaissance de son client sur
simple demande de sa part.
Chacune des entreprises signataires de la Charte de Qualité fait
l'objet d'évaluations régulières afin de vérifier les moyens mis en
oeuvre pour améliorer les prestations qui sont proposées.
Ainsi concrètement, chaque signataire de la Charte "Welcome To
Madagascar" s'engage dans une démarche volontaire à :
- toujours faire preuve de professionnalisme, réserver un accueil
chaleureux et personnalisé
- respecter les normes en vigueur, faire part avec précision des
prestations qu'il est en mesure d’ offrir
- être à l’écoute, répondre aux attentes et s'adapter aux demandes.
- informer sur les atouts touristiques de l'île et contribuer à faire
connaître l'art de vivre, la culture et les traditions malgaches.