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n°08 CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT GRACIEUSEMENT PAR GO TO MADAGASCAR. FEVRIER 2005 La création sur verre PNM-ANGAP PN de Tsimanampesotse Horticulture Profession : guide de… choc ! Label de qualité Notre série DESTINATIONS MALGACHES : Tuléarla côte du Capricorne Publication GROUPEMENT DES OPERATEURS DU TOURISME DE MADAGASCAR GO TO MADAGASCAR 5, rue Raveloary Lot IB 6 Isoraka Antananarivo 101 Tél. : (261 20) 22 245 63 E-mail : [email protected] www.go2mada.com Edition CARAMBOLE VISUEL BP 5168 Antananarivo 101 Tél. : (261 20) 22 207 40 Fax : (261 20) 22 206 75 E-mail : [email protected] www.carambole-visuel.com Directeur de Publication Roger Henri Rédacteur en chef Thompson Andriamanoro Comité de Rédaction Vincent Verra Mimie A. Ravaroson Thompson Andriamanoro Supervision Mimie A. Ravaroson Publicité Carambole Visuel Tél. : (261 20) 22 286 68 [email protected] Crédit photos Vincent Verra Mamy Randrianasolo Pierre-Yves Babelon Jacques Fernandes Ny Aina R. EDITORIAL Sa Majesté la (petite) reine ! P arlons peu, parlons sport. Les décideurs ne s’y sont pas trompés, eux qui n’ont pas hésité à engager le prestige et la crédibilité de leurs sociétés derrière ce qui paraissait ne pouvoir être au pire qu’un ballon sonde « au cas où », et au mieux un aimable divertissement. Il s’agissait bien sûr du Premier Tour Cycliste de Madagascar couru du 02 au 12 Décembre 2004, et dont l’étape de vérité s’est en fait disputée en « off » : à force d’y avoir cru, elle a permis d’amener 84 coureurs répartis en une douzaine d’équipes sur la ligne de départ. Pour Alain Lepatre Lamontagne Directeur Général de la Bank of Africa-Madagascar répondant à nos confrères de Midi Madagascar « l’investissement que l’on fait ne va pas être rentable immédiatement, mais pour bien plus tard. Ce Tour va être la manifestation de référence pour Madagascar et la BOA sera fière d’y avoir été pour quelque chose ». L’homme sait de quoi il parle, ayant déjà été de la partie pour le Tour du Faso avec Francis Ducreux, le promoteur de celui de Madagascar. Andriamialisoa Rakotomalala, Directeur Commercial d’Air Madagascar ne tenait pas un langage différent quand il déclarait : « Ce Tour est un événement qui permettra non seulement de développer le cyclisme mais aussi de faire connaître le pays à l’’étranger. Et promouvoir la découverte de Madagascar, c’est aussi servir les intérêts de la Compagnie ». Trois grands axes que résume Bernard Agier de Sporpub que l’on retrouve pratiquement derrière tous les grands Tours africains de l’heure : le sport, l’économie, et l’image du pays à l’étranger. Avec ses 883 kilomètres répartis en 8 étapes le Tour a l’avenir devant lui pour un jour mieux porter son nom. Et aussi faire revivre le souvenir de ce vrai Tour de Madagascar réalisé en solitaire en 1958 par un jeune homme de 25 ans du nom d’Edmond Randriamanantena. Sur la lancée, ce chef routier chez les éclaireurs n’hésita pas à mettre la barre dans les nuages en s’attaquant à l’impensable : Antananarivo-Paris à bicyclette ! 14.213 kilomètres avalés en 163 jours dont 133 à vélo, 42 crevaisons, 60 rayons de roue partis en pièces, un continent entier patiemment transpercé de part en part du Kenya au Maroc… Randriamanantena parachevait son exploit le 27 Avril 1960 à 11 heures devant les locaux de la légation malgache à Paris sous les flashes des actualités cinématographiques. Souvenirs souvenirs ? S’il est un mot qui s’accommode mal d’être décliné au passé c’est bien celui de « performance ». GO TO Madagascar, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Jeune Chambre Internationale comptent parmi ses chantres en labellisant 31 entreprises pour que se fasse un « autre » décollage, qualitatif, du tourisme malgache. Même la nature, principal fonds de commerce de la Destination y est allé de son coup de pouce avec l’ incroyable découverte de 2 nouvelles espèces de lémuriens, le Lepilemur Seali et le Lepilemur Mitsinjonensis. 2005 ne pouvait pas mieux s’annoncer, rendez-vous à l’heure du bilan… T. Andriamanoro Maquette Stève Ramiaramanantsoa Impression Imprimerie GOPRINT Dépot légal Version online : www.madagascar-guide.com/goto Photo Couverture : Vincent Verra The decision-makers did not need to think twice before committing the prestige and credibility of their firms behind the First Cycle Tour of Madagascar which took pace from 2 till 12 December 2004. For Alain Lamontagne, General Manager of the Bank of Africa – Madagascar, “this Tour will become a reference event for the country”. Andriamialisoa Rakotomalala, Air Madagascar Business Manager, expressed the same opinion, when he stated that “to promote the discovery of Madagascar is also to contribute to enhancing the Company’s interests”. This 883 km-long cycle race will one day deserve its name, and revive the memory of the “true” Tour of Madagascar of 1958, a solo race performed by Edmond Randriamanantena. Two years later, he raised the stakes and covered the Antananarivo-Paris distance by bicycle: 14 213 km in 163 days, 133 of which on a bike! The word “performance” should not be used only with reference to the past. That is why GO TO MADAGASCAR, the Chamber of Commerce and the International Young Chamber have just given approval to 31 firms so that “another” quality takeoff of Malagasy tourism may take place. 2005 could not have a better start; let us meet again at the time of taking stock… MAGAZINE G o To Madagascar 3 MADAGASCAR SOMMAIRE 6 L’autre Go To Madagascar Magazine 8 Rajery Le génie du valiha 9 Malagasy Tours Nous les T.O., nous avons parfois des demandes peu ordinaires ! 0 Rado Un coeur, une plume, une langue - Madagascar Discovery Agency Run and Trail, Run Entraide = Hoasa Ramampy et la création sur verre w Mercure Voyages Au sein d’un grand groupe r Le Nosy Be Hôtel Un luxuriant jardin en bord de mer y Le Madagascar de Spielberg i Parcs Nationaux Madagascar ANGAP PN de Tsimanampetsotse ] Tuléar, la côte du Capricorne ' Les Toiles de l’Isalo A la croisée du confort et du rêve x Alfred et Florence Razafindratsira Horticulteurs v Profession : guide de… choc ! n La région de Tana autrement Les Raids Quad de Vm2k resorts , Label de qualité Welcome To Madagascar Les sites touristiques où les membres de GO TO MADAGASCAR sont présents 4Go To Madagascar MAGAZINE Towns and sites having GO TO MADAGASCAR members © CARTOGRAPHIE CARAMBOLE MAGAZINE G o To Madagascar 5 ENTRETIEN L’autre Go To Le Groupement des Opérateurs du Tourisme de Madagascar possède également un support audiovisuel éponyme du magazine. Cette superbe production trimestrielle d’un format 26 minutes porte les signatures de Richard Bohan, Gérant de Mad’Activité Production, et de Hobinirina Miasaharintsoa, Réalisatrice. Interview en famille et profession de foi d’un passionné de la Grande Ile pour qui un voyage à Madagascar représente avant tout une odyssée dans le temps. THOMPSON ANDRIAMANORO : Pouvezvous nous faire la genèse du Go To Madagascar Magazine audiovisuel ? RICHARD BOHAN : C’était en Juillet 2003, lors d’une Assemblée Générale de Go To à Nosy Be . J’ai senti que le Groupement cherchait à multiplier ses supports de promotion, et lui ai fait une proposition qui a été accueillie avec enthousiasme. Il a fallu ensuite essayer de fédérer un certain nombre d’acteurs que je qualifierais de stratégiques autour du projet. Le concours d’Air Madagascar qui a immédiatement adhéré, nous a permis de voyager à des conditions préférentielles allégeant considérablement les coûts. Nous avons également cherché un parrainage pour chaque série annuelle de 4 magazines. 2004 a ainsi recueilli celui du premier Groupement Hôtelier malgache (le groupe HSM de Sainte Marie composé de 4 hôtels dont l’hôtel Soanambo et SICEH d’Antananarivo), le relais étant pris pour 2005 par l’ANGAP. Nous avons négocié avec différents prestataires, membres ou non de Go To, pour l’hébergement des équipes de tournage. Grâce à ces partenariats il a été possible d’insérer des publi-reportages dans le magazine audiovisuel à des prix défiant toutes concurrences. Madagascar Magazine Le produit est ensuite appelé à connaître plusieurs « affectations » justifiant son rôle de support promotionnel ? Tout à fait. Chaque film est monté en 2 versions, l’une malgache pour la chaîne nationale TVM, et l’autre française pour la chaîne privée RTA. Au terme de l’année les 4 productions sont encodées sur un support numérique, un DVD interactif comportant 4 clics sur les destinations et une vingtaine sur les prestataires soit au total plus de 2 heures d’images. Le document est ensuite mis à la disposition de la Classe Affaires d’Air Madagascar où il pourra être visionné toute une année. Par l’intermédiaire de Go To enfin un certain nombre de DVD sont destinés aux plus importants prescripteurs de la destination. Ce DVD sera également mis en vente, notamment dans les boutiques d’hôtels. Quelle est la proportion allouée à la destination et aux prestataires dans chaque film ? On se limite généralement à 3 ou 4 prestataires de façon à accorder dans les 26 minutes à peu près la même durée aux 2 composantes. Un point important est que Mad’Activité production s’est engagée à abandonner les droits sur toutes les images tournées dans le cadre du magazine. Membres et non membres qui ont inséré des publi-reportages peuvent en permanence nous demander ce dont ils ont besoin qui pour un Salon, qui pour son site ou pour un CD de démonstration. Avec nos autres productions dont l’émission/concours La Preuve Par 6 tournée par de jeunes reporters avec un matériel numérique de pointe nous disposons de centaines d’heures d’image grâce auxquelles nous pouvons « reformater » tous les sujets. C’est le cas par exemple d’Air Madagascar qui a eu besoin d’une « mosaïque » de 13 minutes pour le BIT Milan et que nous avons pu monter en un temps record. Parlez-nous du programme passé et à venir ? Les 4 premières émissions ont traité respectivement de Sainte Marie, Nosy Be, Antananarivo et la région Sava. La prochaine qui paraîtra en Mars s’intitulera Les Portes du Sud et couvrira toute la région allant de l’Isalo à Ranomafana. On s’attardera avec plaisir sur les beaux paysages de la vallée du Tsaranoro, le repiquage du riz et les scènes de Savika improvisées, le contact avec la population, les enfants… Je suis persuadé que l’atout N° 1 de Madagascar sur le plan touristique reste cette population accueillante qui vit parfois au rythme d’un autre âge et offre des scènes et des images incomparables! La 6ème nous emmènera à Diégo-Suarez, puis la 7ème sur la Côte Est et la 8ème dans la région de Tuléar. Pensez-vous que le tourisme est aujourd’hui mieux compris ? J’ai la certitude que oui. Les décideurs ont pris conscience que le tourisme est une industrie à part entière et non quelques activités aux impacts anecdotiques. Au plus haut niveau, on veut vraiment « booster » la destination. Mais les challenges sont énormes et exigent d’être sur plusieurs fronts à la fois. Doubler, ou même plus, le nombre des arrivées dans les 2 ou 3 ans est tout à fait du domaine du possible. Encore faut-il harmoniser la promotion de la destination, trouver notamment des slogans fédérateurs. C’est une urgence parmi beaucoup d’autres ! E-mail : rbohan @ simicro.mg 6 G o To Madagascar M A G A Z I N E PROPOS RECUEILLIS PAR T. A N D R I A M A N O R O Une autre initiative marquante a été « l’Ambassador’s Lunch » offert à Monaco par l’Ambassadeur de Madagascar en France J.P Razafy Andriamihaingo épaulé par Jacques Ferreyrolles Consul de Madagascar en principauté de Monaco et Cyril Juge Consul de Monaco à Madagascar. Ce fut l’occasion de faire mieux connaître les mesures de facilitation instaurées par le gouvernement malgache notamment en matière d’amélioration du cadre réglementaire, de sécurisation des investissements privés, de simplification des procédures de créations d’entreprises, ainsi que de politique fiscale incitative. Mais parallèlement et s’inscrivant plus dans un cadre de proximité, les échanges de délégations inter-îles de l’Océan Indien ont contribué à impulser une dynamique régionale qui n’est pas à mésestimer. C’est le cas de la semaine de Madagascar à Maurice en Novembre qui a vu le déplacement dans l’île sœur d’une bonne quarantaine d’opérateurs de Madagascar à l’initiative du Comité d’Appui au Pilotage de la Relance de l’Entreprise (CAPE) et de l’ambassade malgache. Celui aussi de la visite d’une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) de Mayotte début Décembre, ou encore de l’India Business Council de Maurice pratiquement à la même période. Investissements : Quid Novi ? P our le tourisme en particulier l’année a débuté sous les meilleurs auspices après que le cap des 200.000 arrivées ait été doublé en 2004. N’a-t-on en effet pas appris qu’ACCOR, actionnaire à 28,9% du Club Med tenait toujours autant à son projet de Novotel à Antananarivo et d’un nombre à finaliser d’Ibis en province ? Ce schéma qu’il vient d’appliquer à l’Ethiopie confirme la déclaration de Patrick Fournier Directeur des Opérations Régionales Océan Indien pour qui « il existe à Madagascar un marché qui est à saisir ». De son côté l’intention de NAÏADE RESORTS de jeter l’ancre dans le Nord Ouest est toujours d’actualité, tout comme l’ambition de l’agence immobilière GETIM d’ériger un pôle hôtelier visant à terme les 8000 lits du côté de Belo sur Mer. A ces avancées du moins dans les intentions n’est sûrement pas étranger le dernier classement de la Compagnie Française d’Assurances pour le Commerce Extérieur ( COFACE), situant Madagascar dans la catégorie C où elle rejoint des pays comme le Mozambique, le Gabon ou le Ghana. D’une manière générale la « chasse » aux investisseurs tous secteurs confondus ne veut se connaître aucun répit, mieux elle est menée tous azimuts. C’est ainsi que Madagascar a en Novembre dernier été activement présente à la 4ème conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), un cadre désormais incontournable pour la mise en oeuvre de la coopération entre les 2 continents. A titre d’information TICAD II a généré deux forum dont le premier en 1999 à Kuala Lumpur a attiré 230 hommes d’affaires, et le second en 2001 à Durban 196 participants venus de 168 pays. Selon les chiffres du Guichet Unique des Investissements et du Développement des Entreprises (GUIDE) Madagascar a vu l’implantation en 2004 de 469 nouvelles entreprises étrangères sur un total de 817 Sociétés créées. Les opérateurs français viennent largement en tête (43%), suivis des chinois (23%), des mauriciens (11%), des indiens (4%), des britanniques et des italiens (2%). Il a été octroyé 1272 visas de long séjour, 33 agréments d’entreprises en zone franche et 153 autorisations d’ouverture touristique. Concernant enfin les Pôles Intégrés de Croissances ( PIC) dont deux, ceux de Nosy Be et de Fort Dauphin sont axés entièrement ou en grande partie sur le tourisme, il a été créé un Centre d’Information et de Communication. Véritable comptoir d’informations et d’échanges, il est destiné à orienter les demandes et assister efficacement les investisseurs et autres porteurs de projets en leur fournissant toutes les données nécessaires. INVESTORS: WHAT’S NEW? For Madagascar, the quest for investors is going on in all directions. For instance, Madagascar was present in November at the 4th Tokyo International Conference for African Development (TICAD). As for the Malagasy Ambassador to Paris he gave a talk in Monaco on the facilitation measures taken by the Malagasy government for investors. 469 new foreign enterprises were established out of a total of 817 companies founded. French operators are in the lead (43%), followed by Chinese (23%), the Mauritians (11%), the Indians (4%), the Britons and the Italians (2%). 1272 long-stay visas, 33 free enterprise statuses and 153 tourism facility opening authorisations were granted last year. M . A N D R I A M I TA M P I H AVA N A N A ECHOS CULTURE S’il est un instrument emblématique de Madagascar, c’est bien le valiha. Longtemps assimilé aux seules mélodies nostalgiques du pays de l’Imerina, il s’est libéré de cette vision réductrice sous l’impulsion de la nouvelle génération. Rajery, ce « paysan fils de paysan » comme il se définit s’est déjà produit devant les publics de tous les continents, l’Australie restant le seul géant absent d’un carnet de route bien rempli. Les sons cristallins du valiha font vibrer, et pénètrent les sensibilités quelles que soient les cultures. Pour Rajery, son prix RFI 2002 est avant tout une victoire de la musique malgache. Le valiha se présente sous 3 formes, la plus connue étant la tubulaire avec 17 à 21 cordes métalliques fixées autour d’un bambou. Dans les régions arides où cette plante cylindrique ne pousse pas, le valiha prend la forme d’un parallélépipède. C’est le « valiha vata » également appelé « marovany ». Dans la région Sihanaka enfin se rencontre un valiha semi-tubulaire en tôle dont le profil rappelle celui d’une charrette couverte. Peut-on le moderniser ? Certains le font, parlant même de valiha chromatique. Rajery n’est pas contre, à condition d’en préserver l’identité. je n’en suis “queLele valiha, propriétaire parmi 16 millions d’autres ” Beaucoup de chemin a été parcouru depuis sa prime jeunesse où il a appris le valiha en autodidacte. La vraie période de mûrissement a été celle allant de 1988 à 1992 durant laquelle il accompagnait le légendaire flûtiste Rakoto Frah, avant d’enfin voler de ses propres ailes. Depuis, il a toujours su concilier l’enseignement du valiha et la promotion des artistes sur le plan local avec les contraintes des tournées extérieures. On a même vu Rajery partie prenante dans un projet de musicothérapie tout en multipliant les ouvertures pour ne citer que ces occasions en or où son valiha a dialogué avec le ngoni et le kora africains, la harpe celtique ou encore le koto japonais. Rajery RAJERY, THE “VALIHA” GENIUS Une de ses satisfactions est de constater l’intérêt grandissant suscité par le valiha auprès des étrangers, du simple touriste en quête de souvenir aux vrais pratiquants. C’est le cas de ce musicien américain, frère de la chanteuse pop K. Bush qui joue aujourd’hui du Rakotozafy à la perfection sur son « marovatana ». IL n’empêche que 2005 sera pour Rajery avant tout une année d’intenses activités à Madagascar même, avec notamment ce Festival ANGAREDONA qui réunira plus d’une centaine de participants. Pour que la vraie musique du terroir ne soit pas seulement un produit d’exportation. T. A . Rajery, one of the most talented contemporary “valiha” players has already performed in front of various audiences on all continents. The crystalclear sounds of his « valiha » go deep into your heart, whatever your culture is. He considers the RFI 2002 award he won as a tribute to Malagasy music. There are three types of « valiha », the best known being the one made of bamboo. We also have the parallelepiped shaped « valiha », also named the « marovatana » and the semi-tubular one , made of sheet metal , which calls into your mind the covered profile of a cart. Rajery is not against modernising the « valiha », on the condition that its identity is respected. 8Go To Madagascar MAGAZINE 2004 Olivier Toboul de Malagasy Tours le génie du valiha P our certains chercheurs en mal de lignage, l’étymologie du valiha viendrait du sanskrit « vadya » signifiant instrument de musique. La parenté est tentante mais Rajery reste sceptique, ses observations et échanges musicaux avec l’extérieur ayant clairement montré, du moins jusqu’à aujourd’hui, que Madagascar est bien le seul pays à posséder cet instrument. Aucune trace en Indonésie, pays de la civilisation du bambou par excellence et que l’on associe généralement aux origines des malgaches. Quant aux Malais ils ont bien le « Ratonga » mais cet instrument qui se joue en le frappant semble plus proche du gong chinois. Pour Rajery donc, « valiha » viendrait plus vraisemblablement du malgache « valahara » qui désigne la perfection tout en ayant une connotation sociale, le « vala » étant la limite circulaire au delà de laquelle on refoule les exclus. DE Cet été par exemple il y a eu ces 18 mamies de choc de 62 à 85 ans qui avaient toujours rêvé de spéléologie et de chasse sous-marine. Nous avons donc monté pour elles 4 jours de découverte de l’Ankarana où elles ont pu visiter les grottes et les canyons, et voir de près les fameux Tsingy. S’ensuivirent 4 autres jours de navigation en pirogue Sakalava dans les eaux de Nosy Iranja. Le poisson ramené était cuisiné sans abris à réinsérer en milieu rural. Ce type d’engagement est de plus en plus demandé, les gens souhaitant souvent un voyage participatif durant lequel ils se rendent utiles tout en profitant d’une région, d’une activité. Car ces voyages comportent toujours un volet de découverte. Après 2 jours à la rencontre des paysans et artisans des hautes terres nos petits citadins ont pris l’immémorial train les T.O., nous avons parfois “des Nous demandes peu ordinaires ! ” au feu de bois le soir sur la plage. Les nuits étaient sous tentes, une situation qu’elles ont trouvé « tout à fait charmante » ! Fianarantsoa-Manakara. Sur la côte un périple en pirogue leur a permis de découvrir le Canal des Pangalanes. Nous avons aussi organisé un voyage pour 60 jeunes de 18 à 21 ans venus donner la main à une association dénommée ASA s’occupant de Madagascar sait apporter ce genre de voyage fait de découverte, d’aventure, d’échanges, où tout le monde apprend à se connaître. C’est aussi cela la mondialisation ! E-mail : [email protected] SEASONS’S NEWS Olivier Toboul, from Malagasy Tours: « We as T.O are sometimes requested to do extraordinary things ! It was the case this summer when we received 18 grandmas aged 62 to 85 who have always dreamt of caving and harpooning. We concocted them a customized tour on Ankarana and Nosy Iranja. There were also these 60 youths aged 18 to 21 who had come to help an association taking care of the homeless. We are more and more requested to organize stays of this type, which give the visitor the opportunity to lend a hand . Madagascar will offer you the joys of discovery, adventure, cultural exchanges during which people learn about one another. This is also a facet of globalisation! ». CULTURE Indifféremment le poète qu’il est réagit face à un événement extérieur ou puise son inspiration au fond de lui-même à la seule condition que soit bannie l’artifice, et c’est ce qui le différencie fondamentalement du romancier. Le stimulus exogène pourrait être comparé au galet lancé dans l’eau d’un lac et la poésie aux ondes qu’il produit. Cette poésie est dans son élément naturel avec la langue et la pensée malgaches où tout ce qui est vécu et ressenti l’est par rapport au cœur (fo) et non à l’esprit (saina), que l’on soit enthousiaste (mafana fo), abattu (mamoy fo) ou satisfait (afa-po). Et à ma question piège remettant en question la manière malgache de compter de droite à gauche en partant de l’unité, incompatible avec les machines donc avec le progrès, Rado rappelle que dans la philosophie de ce peuple on part toujours du plus petit au plus grand. C’est pourquoi le malgache parle des « enfants et des femmes » (zaza amam-behivavy) et non l’inverse, des « poules et des oies » (akoho amam-borona) ou de la « terre et du ciel » (tany aman-danitra) là où le français remue ciel et terre ! ECHOS Jean Pierre Maréchal DE 2004 de Madagascar Discovery Agency Le RUN AND TRAIL de l’Association Sportive des Professionnels de la Santé Véritable monument de la littérature malgache le poèteécrivain Rado a été de tous les combats chaque fois que les valeurs qu’il place au dessus de toute autre considération ont été bafouées. Egalement poète de l’amour comme il se définit lui même, c’est tout naturellement qu’il est devenu un auteur de cantiques – Dieu étant l’Amour Suprême – ,que hier il s’est insurgé contre l’apartheid, et qu’aujourd’hui il continue à peindre la quotidienneté des petites gens. Chantre du bonheur du couple – ce « Nous » né après que le « Je » ait fondu et que le « Tu » se soit liquéfié – Rado l’est aussi, à l’image de la paisible retraite qu’il vit avec sa femme dans sa très belle villa entourée de « tamboho » en terre battue. Non, tous les poètes ne sont pas nécessairement maudits… 0Go To Madagascar Rado MAGAZINE un coeur, une plume, une langue M embre à la fois de l’Académie, de l’Union des Poètes et Ecrivains, de l’Association des Mpikabary ou orateurs traditionnels, Rado ne s’est jamais voulu d’autre outil que le malgache, se fiant au génie des traducteurs pour les autres versions. C’est ainsi qu’une anthologie au titre faussement naïf de « En deux langues » est en gestation , confiée à un cercle restreint d’universitaires et de sommités des Lettres. Une causerie avec Rado tourne souvent à un long cheminement sur le thème de cette malgachéité qui lui coule dans les veines. Il souhaiterait d’ailleurs que soit enterrée ce terme de « malgache » à relents péjoratifs car sentant à la fois le « mal » et le « gâchis », et que soit réhabilitée l’appellation originelle de «malagasy». Le vrai progrès ne peut venir à contre courant de certaines donnes, et Rado de parodier le discours d’un ingénieur agronome devant une assemblée de jeunes ruraux : « Ni-inviter anareo tantsaha iray génération amiko aho, mba hiara-mi-examiner ity projet de développement nanaovako étude plus ou moins approfondie ity. Mi-concerner ny région-tsika mantsy izy io, ka tokony hi-sensibiliser-na ny rehetra…». Silence gêné de la salle qui n’a rien compris, et dépit du technicien dont le message a tourné court. Et si demain, de zébrure en dérive les malgaches finissaient par ne plus tout à fait reconnaître ni leur propre langue ni euxmêmes ? de France (ASPS) a eu lieu du 23 Octobre au 02 Novembre à Madagascar. Chaque année l’Association organise un événement permettant aux membres de découvrir un pays étranger, sa population, ses besoins en matière de surveillance médicale et de sécurité sanitaire. Le programme finalisé après plusieurs voyages de reconnaissance et de contact prend en compte à la fois l’intérêt touristique du parcours et les opportunités de remise de matériels médicaux aux structures ou associations sportives locales. Il doit également comporter un point à forte potentialité médiatique appelé à être l’élément moteur des inscriptions. L’honneur d’être ce nec plus ultra est échu à l’Allée des Baobabs. Le voyage se termine généralement par une Soirée de Gala avec la rétrospective filmée de l’événement et la remise des médailles aux gagnants. Run and Trail, Run Entraide Les partenaires locaux ont été AIR MADAGASCAR, l’ANGAP, et la SIAR. L’itinéraire quant à lui a eu pour principales étapes Antsirabe, Ambositra (remise d’aide au dispensaire de Sœur Maria Messina), Ranomafana, Ambalavao, l’Isalo, Tuléar (assistance au Centre de Rééducation), Ifaty, Morondava et Andasibe. Un dernier petit mot pour peindre l’état d’esprit qui était celui de ce RUN AND TRAIL ? Laissons la parole au Président Jean Pourcher quand il présentait cette édition 2004 à ses collègues : « Il est un pays francophone à 11 heures de Paris qui accepte notre aide, un pays où les gens ont certes le sourire mais aussi des besoins. Plusieurs équipes locales participeront et nous mèneront dans des paysages splendides. Nous vous proposons de découvrir, au rythme de la course à pied et de l’entraide, MADAGASCAR. » E-mail : [email protected] T. A N D R I A M A N O R O RADO: A HEART, A PEN, A LANGUAGE A true monument of Malagasy literature, the poet and writer Rado has taken part in all the fights for dignity, whenever he thought that the values he believed in have been trodden down. A love singing poet, he naturally took to composing religious hymns – God being the Supreme Love -, and if yesterday he revolted against apartheid, today he keeps painting and singing poor people’s daily life. Member of the Malagasy Academy and of the Union of Poets and Writers , Rado has written only in Malagasy, and when necessary , has entrusted the translation of his works to some of his best friends. SEASONS’S NEWS Mr Jean Pierre Maréchal, of Madagascar Discovery Agency: “the RUN AND TRAIL of the ASPS, or the French Health Professionals’ Sport Association, took place from 23 October till 2 November in Madagascar. It is a habit of this Association’s to organise an event that enables its members to discover a foreign country and its needs in the field of health safety. The itinerary must also include a point with high attractive potentiality likely to be the mainspring for registrations. The choice was set on the Baobab Alley, in a course including several stages like Ambositra, Ranomafana, Ifaty or Andasibe. For these representatives of the French medical profession, it was a superb opportunity for discovering Madagascar at the tempo of the race and cooperation.” MAGAZINE G o To Madagascar - ART Hoasa Ramampy et la création sur verre C’est au Canada que, terminant ses études, Hoasa Ramampy a ressenti l’appel du verre par une simple petite annonce repérée au hasard d’une page de journal. « Donne des cours de vitrail »… Entrée chez l’artisan elle a tout naturellement commencé par payer ses frais de formation avant de devenir une employée de «l’Atelier de l’Ouest». La plus grande partie de son travail consistait alors à graver des dessins tout préparés sur des plaques de verre… De retour à Madagascar l’idée d’en faire son métier, mais à sa manière et à l’aune de ses ambitions naissantes, prend le temps de mûrir pendant les 5 ans passés à l’atelier d’artisanat de sa mère Denise Cléroux. Elle est particulèrement fascinée par la lumière filtrant à travers “ La lumière, la transparence, c’est magique ! ” le papier antemoro ultra-fin et la ramenant immanquablement à sa passion. La période de gestation est mise à profit pour se documenter et mettre au point les équipements. Et puis vient le déclic qui précipite tout avec l’offre de collaboration du magicien de la pierre taillée Philippe Manet pour son exposition Archi-textures. C’était en Février 2004, il y a un an , il y a un siè- cle… Dans son atelier à l’ombre des pins sur les coteaux du lac d’Ambohibao Hoasa et ses assistants se partagent entre vitraux et gravure. Les murs sont tapissés d’esquisses qui prendront forme et vie au bout d’un cheminement relevant de l’alchimie. On limite souvent l’idée de vitrail à la décoration religieuse, ses applications sont autrement plus étendues. Ces fragments de verre tantôt gravés, tantôt soudés et assemblés au plomb ou au cuivre , peuvent s’intégrer dans des luminaires, des cloisons, des portes, leur apportant une touche à la fois pratique et esthétique. La gravure pour sa part est une technique consistant à projeter à haute pression un mélange de sable et d’air sur le verre où, par un système de cache, on peut dessiner tous les motifs souhaités. C’est la raison pour laquelle Hoasa Ramampy s’intéresse particulèrement à l’Art Zafimaniry pour s’en inspirer bien sûr, mais aussi et surtout pour contribuer à sa valorisation et la pérennisation de ses thèmes. Car les possibilités de la création sur verre sont illimitées. On peut penser à obtenir des formes qui ne soient pas plates, y intégrer du papier, des fleurs séchées, de la couleur, de la peinture, de la soudure, marier les matériaux les plus inattendus. Elle sera de plus en plus présente dans les objets d’intérieur, des appliques murales aux plateaux de table gravés en passant par les mobiles d’enfant ou les paravents… Aujourd’hui déjà le retour est bon, Hoasa ne veut laisser aucune place au doute pour l’avenir, tant que la lumière aura sur l’homme son étrange et irrésistible pouvoir d’émerveillement. T. A . E-mail : [email protected] HOASA RAMAMPY AND CREATION ON GLASS It was in Canada that Hoasa Ramampy was first attracted by the working on glass. In her workshop in Antananarivo, she makes stained glass windows as well as engraving. Stained glass windows may really fit into the interior decoration, bringing to it a touch of both practicality and aesthetics. As for engraving, it consists in drawing patterns on glass by propelling on it a mixture of air and sand at a very high pressure. Hoasa Ramampy takes a keen interest in the Zafimaniry wood art in order to contribute to the enhancement and perpetuation of its themes. =Go To Madagascar MAGAZINE MAGAZINE G o To Madagascar q À DECOUVRIR Mercure Voyages Au sein d’un grand groupe… Mercure Voyages appartient au groupe SICAM dont la façade de verre se détache en haut de la mythique Avenue de l’Indépendance à Antananarivo. Si son activité billetterie comptabilise plus de 20 ans d’âge avec régulièrement des performances comme celle d’avoir été en 2001 le premier vendeur d’Air Madagascar et le troisième d’Air France, le tour operating y est plus récent, ayant débuté il y a juste 4 ans. Noël Olivier son Manager mise avant tout sur une bonne réactivité pour asseoir l’image de Mercure Voyages. Un challenge d’autant plus prenant qu’il croit profondément en une destination qui, un peu comme le Vietnam, doit se soucier de ne pas perdre son cachet. MAGAZINE Dans le volet tour operating Mercure Voyages travaille beaucoup avec la France, un peu avec la Belgique, et a enregistré quelques signes avant-coureurs intéressants venant d’Europe de l’Est. Son registre privilégie les individuels aisés, la combinaison loueur / T.O garantissant un service de qualité qui fait la particularité du « Séjour Mercure ». La route du Sud reste bien sûr ce qui se vend le mieux avec extension sur Nosy Be, mais elle n’exclut pas l’intérêt porté sur les autres axes dont l’Ouest et le Nord. La clientèle est généralement composée de voyageurs avertis qui se sont préalablement documentés, ce qui explique que le taux de retour soit des plus satisfaisants. Pour Noël Olivier l’atout majeur d’un réceptif réside, non pas dans les tarifs qui sont à peu près tous les mêmes, mais dans son temps de réponse à la demande. Plus il est réactif et plus il augmente ses chances d’avoir le marché. Donnant enfin son avis sur la destination il reconnaît que les actions de promotion ne sont pas encore ce qu’elles devraient être, faute de moyens. La …Une activité qui se porte bien MERCURE VOYAGES Les avantages de faire partie d’un groupe sont aussi nombreux qu’appréciables, pour ne citer que l’ap- pui logistique pour tout ce qui gravite autour de l’activité comptable. En plus, cette société-sœur qu’est HERTZ dont SICAM est l’unique représentant à Madagascar permet à Mercure Voyages d’accéder à un parc de qualité sans avoir à se préoccuper elle-même des contraintes d’entretien des véhicules ou de gestion des chauffeurs guides. Il ne faut en effet pas oublier que l’auto a été le premier amour de SICAM et qu’elle fait aussi de la location longue durée par le biais de la SOMADA, une formule de plus en plus adoptée par les grandes sociétés. En matière de billetterie, les relations entre compagnies aériennes et agences de voyages s’inscrivent à Madagascar sous le double signe de la complémentarité et de la communauté d’objectifs. Il est donc peu probable wGo To Madagascar qu’on puisse vouloir les compromettre même si s o u s d’autres latitudes souffle le vent de la « C o m m i s s i o n Z é r o » et ses conséquences bien prévisibles. Les (bonnes) Agences ont encore de beaux jours devant elles. « pub » indirecte par contre est très présente pour ne citer que le film de Spielberg ou le Coca Cola à la vanille de Madagascar. Elle entretient l’intérêt pour le pays, aux TO d’en tirer le meilleur. E-mail : [email protected] Mercure Voyages belongs to SICAM group. As a ticket selling agency, it has been in the business for more than 20 years and can pride itself of having been the first seller for Air Madagascar and the third for Air France in 2001.It started its tour operating activity 4 years ago. With the presence of HERTZ representation within the group, Mercure Voyages can have access to a fleet of quality vehicles. Its clientèle mainly consists of wellinformed travellers who already have great knowledge of the country. Mercure Voyages management believes that the best asset of a receptive agency resides in its capacity to respond quickly. Mercure Voyages wants to make the difference and build its reputation on this speediness of response. ZOOM SUR... Le Nosy Be Hôtel Ross Elma et Sanna Vincenzo ont fait le bon choix pour implanter leur hôtel, auquel ils ont tout simplement donné le nom tout trouvé de l’Ile aux Parfums. C’était fin 96 sur la côte Ouest de Nosy Be, face à l’îlot de Nosy Tanga dans l’anse de Bellevue. de deux superbes manguiers sont lovés deux petits pavillons abritant l’un le billard et l’autre la télévision par satellite. En matière de structure d’accueil le Nosy Be Hôtel compte 6 bungalows VIP, 3 suites junior, 8 Un luxuriant jardin en bord de mer L e luxuriant jardin de 2 hectares donne directement sur la plage, entretenant ainsi une harmonie qui s’étend aux constructions parfaitement intégrées à l’environnement avec leur toit en « satrana » ou “ravinala” et leur menuiserie en palissandre. A une extrémité, bordant la piscine d’eau douce et le solarium, se trouve le restaurant et le bar avec sa boutique de souvenirs et son salon de détente. Sous les frondaisons chambres ventilées et 22 climatisées, 4 lofts. Chambres et bungalows disposent d’une terrasse ou d’un balcon privatif garantissant l’intimité. Les chambres sont équipées d’un grand lit et de meubles en bois précieux, d’un mini-bar, d’un coffre-fort, d’une grande salle de bain avec WC, et du nécessaire de toilette dont de grandes serviettes moelleuses et des peignoirs. Bungalows VIP, suites et lofts disposent en plus d’une bouilloire électrique, d’un petit salon et d’un jardin suspendu. Pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante une « Suite Royale Sakalava » est en pleine construction et sera disponible vers le début du mois de juillet prochain. La palette loisir et détente est bien fournie, et de qualité. On pourrait citer le massage et l’ostéopathie, le quad, l’Ulm, le Hobby Cat, la pêche au gros ou à la palangrotte et la plongée, les excursions marines ou terrestres avec possibilité de location de 4X4 avec chauffeur. La clientèle aussi bien individuelle que de groupe vient essentiellement de France, de la Réunion, d’Italie et d’Afrique du Sud, avec quelques arrivées allemandes ou américaines. Elle compte beaucoup de fidèles de longue date car on s’attache et on revient aussi au Nosy Be Hôtel pour sa cuisine copieuse et raffinée, son accueil souriant et chaleureux, une propreté rigoureuse et une sécurité de tous les instants. Avec en prime un cadre enchanteur et de magnifiques couchers de soleil rappelant que les plaisirs les plus simples sont loin d’être les moindres… E-mail : [email protected] NOSY BE HOTEL Ross Elma and Sanna Vincenzo hotel is built in the midst of a 2 hectare luxuriant garden along the seaside , on the west coast of Nosy Be. At the one end of it, the restaurant and bar situated around a fresh water swimming-pool and the solarium are welcoming you. Reception facilities consist of 6 bungalows, 3 junior suites, 8 ventilated rooms, 22 airconditioned ones, and 4 lofts. To meet the wishes of an increasingly demanding clientèle, constructing a « Sakalava royal suite » is envisaged. Nosy Be Hotel is all the more captivating as you will enjoy its refined and copious dishes, you will be welcomed with smiles and ,not the least, it is rigorously clean and absolutely safe. rGo To Madagascar MAGAZINE MAGAZINE G o To Madagascar t On continue à en parler comme On continue à en parler comme d’un événement, sa sortie officielle d’un événement, sa sortie officielle est prévue le 27 Mai aux Etats Unis est prévue le 27 Mai aux Etats Unis et courant Juin dans le reste du et courant Juin dans le reste du monde. Il s’agit du film d’animation monde. Il s’agit du film d’animation –d’autres continuent à parler de –d’autres continuent à parler de dessins animés - en 3 D produit, dessins animés - en 3 D produit, excusez du peu, par la société excusez du peu, par la société Dreamworks de Steven Spielberg. Dreamworks de Steven Spielberg. Son titre « Madagascar » est tout un Son titre « Madagascar » est tout un programme et d’ores et déjà une programme et d’ores et déjà une série d’affiches représentant les série d’affiches représentant les principaux personnages a été lanprincipaux personnages a été lancée en avant première. cée en avant première. Le Madagascar de Spielberg P our peu que l’on connaisse le poids de Dreamworks fondé par le trio Jeffrey Katzenberg («Le Roi Lion», c’est lui), David Geffen et Steven Spielberg, quand chiffres à l’appui on apprendra que «Shrek 2» un autre bébé de la maison a enregistré plus de 12 millions de cassettes et DVD vendus en 4 jours, il ne reste plus qu’à dire les choses telles qu’elles se présentent : Madagascar sera la plus grande publicité indirecte de tous les temps dont bénéficiera le pays. On l’a suffisamment raconté, à nous de faire comme tout le monde : Madagascar c’est l’histoire d’un lion, d’un zèbre, d’un hippopotame et d’une girafe embarqués de New York pour l’Afrique et dont le bateau échoue sur les côtes d’une île inconnue où ils font la connaissance d’un lémurien qui sera leur hôte. A partir de là Madagascar sera une cascade d’aventures où nature rime avec humour. Nos 4 Robinson n’étaient pas si malheu- reux que cela au Zoo de Central Park, mais à Madagascar avec un lémurien déluré pour Vendredi ils feront l’apprentissage de la liberté. La distribution des voix vaut à elle seule de l’or ; Ben Stiller «est» le lion Alex, Chris Rock le zèbre Marty, David Schwimmer une vieille connaissance Melman la girafe, et Jada Pinkett Smith l’hippo hyper-cool Gloria. Pas facile de faire mieux. Et si l’on se mettait nous aussi à rêver en 3 Dimensions ? Que Spielberg par exemple vienne en personne enregistrer quelques séquences en live à Berenty ou à Daraina, peu importe, qui seraient intégrées d’une manière ou d’une autre au lancement, ce ne sera pas «que» du cinéma ! Mais même sans, les millions de cinéphiles du monde entier n’auront pour un bon bout de temps que ce nom aux lèvres : MADAGASCAR. T. A . MADAGASCAR AS SEEN BY SPIELBERG yGo To Madagascar MAGAZINE Steven Spielberg’s 3D cartoon film entitled MADAGASCAR is to be released in the United States on 27 May and in the rest of the world in June. It relates the story of a zebra, a hippopotamus and a giraffe shipped from New York to Africa, but the ship grounded in Madagascar. Dubbing is done by famous actors such as Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer and Jada Pinkett Smith. Knowing the weight of Dreamworks production, one is assured that this will be the best indirect advertisement that Madagascar has ever benefited from. PNM-ANGAP © PNM-ANGAP 2005 Parc National de Tsimanampesotse Le totem aux couleurs de l’arc-en-ciel Le carnivor endémique du Parc : Galidictis grandidieri a été classé en 1998 comme site Ramsar, une Convention sur les Zones Humides d’Importance Internationale servant particulièrement d’habitat aux oiseaux aquatiques. Situé à 275 km de la ville de Tuléar et couvrant une superficie de 43200 hectares, ce Parc National qui a commencé à accueillir des visiteurs au mois de Juin 2001 attire beaucoup d’opérateurs touristiques. © PNM-ANGAP 2005 D’un bleu turquoise virant au vert topaze indescriptible, le lac Tsimanampesotse, traduit littéralement « le lac Forêt de Pachypodium sans dauphin », apparaît comme un oasis dans cet endroit le plus sec de Madagascar. La démarche majestueuse des milliers de flamants roses qui s’y migrent, la forêt littorale typique autour de ce lac salé ainsi que la forêt dense sèche dont les formes extraterrestres résultent d’un combat sans issue contre la sécheresse vous plongent dans une fascination magique qui vous emprisonne jusqu’à la fin de votre visite. Les oiseaux constituent les principales attractions de ce Parc. Le rassemblement de flamants roses, de flamants nains et de grèbes pendant la saison sèche y offre en effet un spectacle inoubliable. Un défi à relever Guide pratique Tsimanampesotse a été pendant longtemps le théâtre de prélèvements COMMENT S’Y RENDRE de bois, de gibiers, de braconnage de tortues et de pâturages de zébus. L’approche participative qui se concrétise par l’élection de villageois comme interlocuteurs de PNM-ANGAP a considérable- C’est également la seule Aire Protégée où vous trouverez le Gravelot de Madagascar, un groupement de couacs (5 espèces sur les 7 de la Grande Ile), ainsi qu’une grande concentration de Vangas. Plusieurs espèces de lémuriens y sont faciles à trouver, notamment le Lémur Catta. En visite nocturne, vous pourrez observer le Galidictis grandidieri, le petit carnivore endémique de cette Aire Protégée, et le Microcébus murinus, le plus petit des lémuriens. ment contribué à la réduction des pressions sur les ressources Quatre circuits ont été aménagés par PNM-ANGAP pour vous faire découvrir les richesses de cette région unique. Le premier circuit Andaka vous réserve un site d’observation des oiseaux. Le circuit Tsimaso met pour vous en relief la formation calcaire de grottes et avens, lesquels abritent le fameux poisson aveugle Typhleotris madagascariensis. Le troisième circuit Andalamaike vous fera admirer le paysage végétal d’une région sèche avec les différentes formes d’adaptation des espèces aux conditions dures du climat et du sol. Enfin, le quatrième circuit Emande vous permettra d’observer les lémuriens et de contempler différents paysages sur l’ensemble du lac. intégrante du circuit touristique du Grand Sud de Madagascar, naturelles du Parc. Par ailleurs, la valorisation des aspects esthétiques, culturels et récréatifs de l’Aire Protégée à travers la promotion de l’écotourisme semble inévitable car le site en présente les potentialités et fait partie de réputation internationale. Le développement de l’écotourisme dans cette région permettra d'une part, de pérenniser les actions de conservation la nature, et d'autre part, de financer les micro-projets de développement que PNM-ANGAP initie au bénéfice de la communauté locale. Par les vols réguliers d’Air Madagascar 7/7 jours Par la RN13 au départ de Tanà Par la RN10 au départ de Tuléar Prenez la route impérativement avec un véhicule 4x4 Par des vedettes, des pirogues à voile ou motorisés en partance de Toliara sur Anakao Des voitures à louer sont disponibles de Anakao à Tsimanampesotse. OÙ LOGER ? Dans deux sites de camping avec des matériels de camping loués par l’équipe de PNM-ANGAP. Dans d’autres infrastructures d’accueil à proximité du Parc : des hôtels de type Ravinala et des refuges. RENSEIGNEMENTS ET RESERVATION PNM-ANGAP Direction Inter-Régionale de Toliary Rue Leda Albert BP 400 Tuléar 601 Tél. : +(261 20) 94 435 70 E-mail : [email protected] Rassemblement de flamants roses © PNM-ANGAP 2005 F igurant parmi les dix premières réserves de Madagascar créées en 1927, le Parc National de Tsimanampesotse Une variété de baobab de la région © PNM-ANGAP 2005 © PNM-ANGAP 2005 Un aven flash back 2004 L∑ e paysage médiatique malgache arbore des chiffres peut-être uniques en Afrique Subsaharienne. L’ordre des Journalistes regroupe 800 membres accrédités dont une majorité formée sur le tas et les plus jeunes dans 3 centres spécialisés. On compte 229 stations de radio dont 65 dans la capitale, 27 chaînes de télévision dont 12 dans la province d’Antananarivo et quelques 25 titres de la presse écrite. Le Musée National de Géologie d’Antananarivo, créé en 1923 par Henri Besairie a été complètement rénové selon les normes de l’ICOM (Conseil International des Musées). Avec ses collections minéralogiques et paléontologiques il regroupe les richesses du sous sol de Madagascar et s’avère une escale incontournable pour tous les passionnés, qu’ils soient professionnels, étudiants ou touristes. Un stage de formation sur la conservation préventive y a rassemblé une vingtaine de responsables de différents musées en Novembre. 90% des letchis commercialisés en Europe sont de provenance malgache. Dans le cadre de la campagne 2004 Madagascar a exporté environ 17.000 tonnes vers les pays européens. Lors d’une réception de dégustation organisée à Paris début Décembre par l’ambassade malgache, le letchi s’est vu qualifié de fruit divin par un diplomate. Les fruits étaient cette année de très bonne qualité, et leur calibrage parfait. Le letchis est désormais en passe de devenir le fin du fin sur la table des gourmets pendant les fêtes de fin d’année. Un monument de l’histoire de Madagascar, ainsi peut être qualifié le volumineux ouvrage aux allures de fresque écrit sur Ratany (1856-1944) par son petit fils Lucien Randrianarivelo. Les deux tomes de plus de 1500 pages couvrent en effet une période allant du règne de Radama I à la fin de la deuxième Guerre Mondiale, et jettent un éclairage nouveau sur des sujets tels que la vie à la cour, les guerres franco-malgaches, ou la colonisation. Certaines informations ont été « miraculeusement » trouvées par l’auteur au Library of Congress des Etats-Unis. L∑ e 7ème Grand Prix Littéraire de l’Océan Indien a consacré une double victoire malgache avec respectivement « L’œil du cyclone » de Jean Pierre Haga Andriamampandry dans la catégorie roman, et « Echos et murmures du temps jadis » de Julien Rakotonaivo dans celle du conte. Organisé par la Direction de la Promotion Culturelle et Sportive de la Réunion et doté par la Région, le Grand Prix a réuni 128 concurrents de toutes les îles de la zone utilisant le créole ou le français. L∑ e marché artisanal de la Route Digue à Antananarivo est l’un des plus fréquentés par les touristes. Dans ses 320 kiosques peut se découvrir une riche variété de produits en bois, en fer, en papier antemoro, en corne, ainsi que de la broderie, de la vannerie et des pierres. De 100 à 150 visiteurs y viennent journalièrement de Mai à Octobre, le nombre se réduisant de moitié pour les autres mois. Le chiffre d’affaires brassé varie de 3 à 12 millions d’Ariary par semaine selon les saisons. SUITE P 37… •-The Malagasy media scene comprises 229 radio stations, 27 channels and 25 newspapers. These are no doubt figures unmatched in Sub-Saharan Africa. • The National Geology Museum has been renovated to the standards of the International Council of Museums. With its mineralogical palaeontological collections, it offers a complete range of the riches of the Malagasy subsoil. •-90% of the leeches marketed in Europe are from Madagascar. Within the 2004 campaign Madagascar exported around 17 000 tonnes of this fruit qualified as “divine”. • The 1500-page work by Lucien Randrianarivelo on Ratany covers a period of the History of Madagascar from 1856 till 1944. Some of the pieces of information were miraculously found at the Library of Congress of the United States. •-The 7th Literary Grand Prize of the Indian Ocean sanctioned a double Malagasy victory with Jean Pierre Haga Andriamampandry in the novel category and Julien Rakotonaivo in the tale one. • The handicraft market on the Route Digue in Antananarivo receives between 100 and 150 visitors every day from May till October. The turnovers vary from Ar 2 million to 12 per week. pGo To Madagascar MAGAZINE Le bleu intense du canal du Mozambique symbolise plus que partout ailleurs, la région littorale de Tuléar. D’Andavadoaka au nord à Itampolo au sud, l’immense barrière de corail longe cette côte sur plusieurs centaines de kilomètres. C’est essentiellement sur ce vaste territoire côtier que vivent les Vezo, peuple de marins et de pêcheurs nomades. ]Go To Madagascar MAGAZINE Tuléar la côte du Capricorne S on ciel, invariablement d'azur, balayé par des vents réguliers, offre aux pirogues à balancier et aux boutres de merveilleuses occasions de se livrer à la pêche et au transport. Nulle part ailleurs le spectacle de la navigation est aussi serein, dans le silence d'un lagon émeraude constellé parfois de centaines de voiles blanches. Les récifs coralliens présentent une biodiversité qui, bien que parfois menacée, demeure néanmoins exceptionnel- lement riche. Les plongeurs sous-marins découvriront des fonds de toute beauté avec une température de l'eau qui fluctue de 25° à 32° selon la saison. De juin à septembre, la migration des baleines à bosse présente un autre attrait de ce littoral et plusieurs opérateurs organisent des « safaris- photos » à la rencontre des cétacés. MAGAZINE G o To Madagascar \ Les sites balnéaires les plus proches et facilement accessibles au départ de Tuléar sont : au nord, Ifaty et Madiorano, au sud, Sarodrano et la baie de St Augustin. Après avoir franchi le Tropique du Capricorne et traversé la Baie de St-Augustin, s’étend un important village Vezo : Anakao. Au large, l’île de Nosy Ve ceinturée d’une barrière corallienne d’une grande beauté, abrite un lagon peu profond, véritable paradis pour les plongeurs. dont la forêt des Mikea occupe une large bande. Plus éloignés du Chef-lieu de province, mais à moins d’une journée de piste ou de pirogue, les villages côtiers de Salary et d’Andavadoaka, au nord comme ceux de Beheloka et d’Itampolo au sud, offrent des hébergements et méritent vraiment le déplacement. Cette région est loin d’être un désert. En effet, sa mystérieuse végétation épineuse qui la recouvre abrite des espèces végétales uniques au monde, dotées de mécanismes de résistance à la sécheresse, assez étonnants. La formation végétale dominante est un fourré épineux, qui présente un très fort taux d'endémisme avec ses deux groupes caractéristiques : les étranges Didiéreacées aux branches tentaculaires et une multitude d'Euphorbiacées aux couleurs parfois gris bleuté. On note également la présence de nombreuses lianes dont la Poivrea coccinea, Calopyxis sp. – Combretacées et Cissus bosseri - Vitidacées. L’arrière-pays, présente de nombreux pôles d’intérêts tant sur le plan écologique que sportif. Traversée par plusieurs grands fleuves, la région offre des paysages de plaines sableuses, s'élevant parfois en dunes le long de la mer (Sarodrano, etc.), de bush épineux sur le plateau calcaire Mahafaly au sud de Tuléar qui longe parallèlement la côte sur plusieurs dizaines de kilomètres et la plaine côtière Masikoro au nord, De cette brousse épineuse, où abondent d’imposantes Aloès, surgissent les figuiers de barbarie ou « raketa « plantées en général aux abords des cases pour faire office de clôture ou délimiter un enclos à zébus. La silhouette d’un tamarinier, signale souvent la présence d'un village. Arbre sacré, les croyances locales lui accordent d’abriter certains esprits de la nature et son large ombrage est aussi d’une protection bienfaitrice de l’ardeur du soleil. Mozambique canal deep blue sea symbolizes more than anything else the coastal region of Tuléar. From Andavadoaka to the north to Itampolo to the south, a huge coral barrier runs along this coastline on several hundreds of kilometres. This wide coastal area is the territory of the Vezo, a people of sailors and nomad fishermen. The coral reef biodiversity, although somehow endangered , is still exceptionally rich. Scuba divers will discover wonderful sea fauna and flora, with water temperature oscillating between 25° and 32° depending on the season. From June to September, the migration of humpback whales is another attraction of this coastline and “photo” safaris at the encounter of these cetaceans are then organised by some operators. The nearest seaside resorts and the easiest of access from Tuléar are: Ifaty and Madiorano to the north, Sarodrano and St Augustin Bay to the south. Once the Tropic of Capricorn and the St Augustin Bay passed, there lies an important Vezo village: Anakao. Off this village is the isle of Nosy Vé, surrounded by a magnificent coral barrier, sheltering a shallow lagoon, a real paradise for scuba divers. Farther away from the province capital city , but less than one day drive or travel by pirogue, the coastal villages of Salary and Andavadoaka to the north, and those of Beheloka and Itampolo to the south, can provide for accommodation and are really worth the visit. aGo To Madagascar MAGAZINE MAGAZINE G o To Madagascar s C’est au milieu de ce bush aride que l’on rencontrera le baobab le plus prestigieux du monde : le Baobab de Grandidier (Adonsonia grandidieri – Bombacacées). Pour les passionnés de flore, c’est à quelques kilomètres seulement de Tuléar, que l’Arboretum d’Antsokay leur dévoilera les formes d’adaptation les plus originales de plus de 1000 espèces (dont 762 répertoriées) de la flore caractéristique du sud de Madagascar et ce, regroupées sur 52 ha. La faune, plus discrète, mérite une attention particulière. Les oiseaux sont innombrables et plusieurs espèces très rares attirent les ornithologistes du monde entier. Troisième lac de Madagascar, en saison des pluies, par sa superficie, le lac Ihotry, situé à 100 Km env. au nord de Tuléar est un véritable sanctuaire pour l'avifaune aquatique. Lors des années de sécheresse, il constitue un refuge pour l'ensemble des oiseaux aquatiques de la région. Des rassemblements très importants peuvent avoir lieu (15 000 flamands roses au mois d'août 1983 !). Le lac constitue par ailleurs un lieu d'hivernage régulier pour les migrateurs paléarctiques. Le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia), le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), le Bécasseau cocorli (Calidris ferrugine). De plus, on peut mentionner l'existence de deux espèces forestières recensées comme "rare", le Monias de Bensch (Monias benschi) et le Rollier terrestre à longue queue (Uratelornis chimaera). Chez les mammifères, on remarque la présence de lémuriens parmi lesquels le Lémur fauve (Lemur fulvus), le Lémur catta (Lemur catta), le Propithèque de Verreaux (Propithecus verreauxi) mais également du plus gros carnivore de Madagascar, le Fosa (Cryptoprocta ferox). Les tortues radiata, espèce protégée aux couleurs jaune et noire, est toutefois menacée par une exportation illicite. The hinterland offers a wide range of environmental as well as sports poles of interest. Crossed by many large rivers, the region offers landscapes of sandy plains, at some places forming high dunes along the sea ( Saodrano etc…), of thorny bush over Mahafaly limestone plateau running along the coastline on tens and tens of kilometres to the south of Tuléar and to the north is the coastal plain of Masikoro , a great strip of which comprises the Mikea forest. This region is far from being a desert. Indeed, its mysterious thorny vegetation shelters some plant species that are unique in the world, endowed with fairly amazing mechanisms that make them drought –resistant. It is in the middle of this arid bush that you will meet with the most prestigious baobab in the world: the Grandidier Baobab ( Andosonia grandidieri- Bombacacea). For those who have a passion for flora, the Antsoakay Arboretum , only a few kilometres away from Tuléar, will reveal them, gathered on 52 ha, more than 1000 species ( 762 of them inventoried) of this flora specific to the south of Madagascar and their most extraordinary adaptability. Zebu driven carts, genuine utility vehicles in the bush, are an integral part of the landscape as they provide a reliable means of transport to populations that live in absolute self-sufficiency conditions. dGo To Madagascar MAGAZINE MAGAZINE G o To Madagascar f Vous ne pourrez manquer, aux abords des pistes ou au beau milieu des villages assoupis, les troupeaux de zébus ou de chèvres surgissant parfois de nulle part. Les charrettes à zébus, véritables véhicules utilitaires de cette brousse, font également partie du paysage offrant aux populations, vivant en autarcie, un moyen de transport fiable. C’est essentiellement sur des pistes sablonneuses ou de rocailles de calcaire que se fera la découverte de cette région. En effet hormis la route nationale 7 qui relie Tuléar à la capitale qui est goudronnée, le réseau routier est surtout constitué de pistes de terre ou de sable, véritable paradis pour les passionnés de raid moto ou 4x4. Isolé du reste du monde, jusqu’au début du 20 ème siècle, ce n’est qu’en 1920 que les premières pistes carrossables ont été construites pour répondre aux grandes famines frappant périodiquement les populations de cet extrême sud. L’homme aussi a su s’adapter à cet environnement hostile. Fiers et farouchement indépendants, ces peuples Masikoro, Mahafaly et Antandroy marquent de leur empreinte ce pays aux allures de no man’s land. Tuléar est une ville basse et étendue, blanche et lumineuse, où la pluie est rare et le soleil quasi permanent. Son charme suranné saura séduire le voyageur, avec ses larges rues fréquentées par de nombreux pousse-pousse aux couleurs bigarrées, à la recherche d’un client ou plongé dans un sommeil récupérateur. Il faut découvrir les anciennes villas alanguies derrière leur véranda ou les bâtiments imposants à l'architecture coloniale du début des années 1900. Son centre est dans la fraîcheur du petit matin déjà animé. Mais Tuléar, c'est aussi cette jeunesse souriante, en uniforme bleu-marine, qui circule à pied ou bicyclette par petits groupes à la sortie des écoles, ses vendeuses de brochettes au coucher du soleil, ses milles petits métiers et son bazar (marché), son port bordé d'une plage où pirogues et goélettes, sont au mouillage. Son rythme nonchalant saura envoûter ceux qui viennent profiter du temps qui passe et découvrir une région encore authentique. This region of the extreme south of the country was isolated from the rest of the world until early 20th century, and the first tracks suitable for vehicles were built only in 1920 to solve the problems encountered by the populations that were periodically struck by famine. It is mainly along sandy tracks and chalky rocky trails that you will discover this region. Indeed, apart from the paved national highway 7 linking Tuléar to the capital city of Madagascar , the road network mainly consists of sandy or earth tracks, a real paradise for those who have a passion for moto or 4x4 raids. gGo To Madagascar MAGAZINE But man managed to adapt himself to this hostile environment. The Masikoro, Mahafaly and Antandroy are proud and highly independent peoples, and the trail they leave in this likely no man’s land is remarkable. The town of Tuléar extends itself on low land, white and bright, with scarce rainfall and nearly never-ending sunshine. You will be seduced by its outmoded charm , its wide roads and rainbow coloured rickshaws in search of a client, if you do not find their drivers sound asleep to regain strength. Discovering the ancient villas lying languidly behind their verandas, or the imposing colonial style buildings dated back to early 1900, is a must. In the already bustling town centre, the air is fresh and you will enjoy it. MAGAZINE G o To Madagascar h Photo Jacques Fernandes Au pays des Aloalo Lorsque nous laissons Anakao au nord pour emprunter la piste côtière en direction du Sud. La lumière est limpide et le souffle léger des vents thermiques nous donne une impression de grande liberté. Cette piste pénètre le pays des Mahafaly, reconnu pour ses tombeaux surmontés de grands poteaux sculptés appelés « aloalo ». Toujours en nombre pair, tournés vers l’Est, ils sont plantés suivant un ordre strict sur la plate-forme de pierres, au milieu des bucranes. C’est l’ensemble du poteau avec sa succession de formes géométriques surmontées d’une véritable « image d’Epinal » parfois très chargée qui a fait son succès jusque dans les galeries d’art occidentales. « La vie sur Terre n’est qu’un passage », c’est de cet adage que l’on peut dire qu’à Madagascar, les morales se réfèrent presque toujours à la mort. Lutte traditionnelle ou « Ringa » Pratiqué en majorité par les lutteurs Antandroy tous les dimanches dans l’enceinte de la Direction Inter-Régionale de la Jeunesse et des Sports à Betania. Un lieu très animé par la présence de groupes musicaux accompagnés de danses traditionnelles tout au long des combats. Chants et danses Il faut mentionner les folklores régionaux parfois très vivaces comme le « Tsapiky », le « Golike », le « Kinetsanetsa », le « Kininike », le « Jihe » etc. qui font partie des danses qui distinguent le Sud-Ouest des autres régions. En qui concerne les chants folkloriques, on peut citer le « Beko », le « Kolondoy », le « Soronoike » etc. Le fitampoha ou « bain des reliques » Il se déroule tous les cinq ans à Benetse (à 28 km de Tuléar) pour les Masikoro et à Saint-Augustin pour les Vezo d’Anantsono et ses environs. Cette tradition perpétue le pouvoir royal pour les Masikoro et permet pour les Vezo d’honorer leurs ancêtres « Razambe » et recevoir leur bénédiction « Tso-drano ». La cérémonie consiste à tremper dans une eau vierge de souillure But Tuléar is also this smiling youth, in dark blue uniforms, leaving school in small groups on foot or by bicycle, these women sailing brochettes at sunset, these thousand and one small jobs and the bazaar ( market), the port lined with the beach where pirogues and schooners are at anchorage. If you have come to enjoy time passing and discover a region in its genuineness, you will be under the spell of this city of nonchalance. jGo To Madagascar MAGAZINE les reliques des défunts rois qui entrent dans la lignée des ancêtres sacrés et peuvent intervenir dans les affaires du royaume par l’intermédiaire des « possédés royaux ». Le fitampoha s’accompagne de chants et de danses traditionnelles suscitant encore l’intérêt des ethnologues et historiens. Le « Savatse » ou fête célébrant une circoncision collective. Cette fête se déroule chaque année, entre les mois de septembre et décembre. Elle rassemble plus d’une centaine d’enfants et leurs familles. Elle fait partie des principaux évènements culturels de la ville de Tuléar. La plus célèbre est celle des Vezo d’Anketrake (Ambolava et Tsimiridy). La fête s’étale alors sur quatre jours. Elle débute le jeudi après-midi (Moly an’elo) par des « Jihe » ou danses folkloriques, dont les groupes traversent la ville pour se rendre à la stèle sacrée ou « hazomanga » qui se situe à Anketrake, afin de demander la bénédiction auprès des « Mpitan-kazomanga » (détenteurs du pouvoir sacré familial). Plusieurs tentes sont dressées autour de ce lieu afin que chaque famille s’organise pour recevoir les donateurs « Mpanenga » et ce jusqu’au dimanche matin, jour de la circoncision. La cérémonie s’accompagne par des danses et des chants folkloriques et ce, jour et nuit, sans interruption. Textes : Vincent Verra Photos : J. Fernandes Ny Aina R. P.Y. Babelon V. Verra Infos Pratiques Tuléar TULÉAR Avec l’O.R.T.U. Liaisons aériennes AIR MADAGASCAR Agence d’Antananarivo : Tél : 22 222 22 Réservations : (261 20) 22 331 54 / 55 e-mail : [email protected] Site : www.airmadagascar.mg Agence de Tuléar Rue Henri Martin Tél : 94 415 85/ 94 420 58 e-mail : [email protected] Tuléar - St Denis de la Réunion (via Fort-Dauphin) 1 vol hebdomadaire le mercredi Tuléar - Antananarivo 1 à 2 vols quotidiens Tuléar - Belo (via Morondava et Morombe) 1 vol hebdomadaire le mercredi Tuléar - Manja 1 vol hebdomadaire Tuléar - Morondava 3 vols hebdomadaires Tuléar - Fort Dauphin 2 vols hebdomadaires Banques BFV-SG (Western Union) Rue Flayelle Tél : 94 420 16 BNI-CL Place du Marché Tél : 94 426 22 BOA Bd Campistron Tél : 94 417 71 Télécommunications le Sud déroule son tapis rouge Réseau GSM : Madacom (33), Orange (32) Réseau Filaire : Telma (94) ANGAP Direction Inter-Régionaloe Rue Lucciard BP 400 Tél : 94 435 70 e-mail : [email protected] ORTU Office Régional du Tourisme de Tuléar Directeur exécutif, Mr Francis RAMANANTSOA E-mail : [email protected] L’O.R.T.U., Office Régional du Tourisme de Toliara, vient de se doter d’un nouveau bureau (voir encadré) et se montre décidé à maintenir le cap. A propos de cap, prenez une carte et appréciez. Ici, l’étendue géographique s’étale au gré du moramora de chacun depuis Morombe au Nord jusqu’à Itampolo dans l’extrême Sud. Terre et mer mêlées, une heureuse palette de soleil et de sourires joyeusement distribués au cœur d’une immensité d’éléments naturels sou- mérite et dont vous rêvez déjà. Il fallait pour cela que toutes les compétences locales se réunissent et se concentrent autour de projets porteurs. Prochainement l’O.R.T.U. ouvrira un bureau de renseignements sur le front de mer à Tuléar afin de créer un réceptif digne de ce nom. Puis attention aux yeux, un site internet est également en préparation. Chaud le sable sur votre écran, bleu le soleil… vent endémiques et de traditions ancestrales. Le tout parsemé de structures d’accueil à dominantes éco-touristiques qui ne sacrifient en rien les activités sportives, contemplatives et festives. Oui, le Sud est une destination prisée. Cela les professionnels du tourisme tuléarois l’ont bien compris. Ils seront bientôt une cinquantaine d’adhérents pour promouvoir à l’unisson la tradition d’accueil de la région. Hôteliers, restaurateurs, artisans, loueurs de véhicules (vedettes, pirogues et motos inclues), agences de voyage, organisateurs de circuits, tous en osmose avec Air Madagascar, l’ADEMA et des institutions telles que le PNM ANGAP. Excusez du peu… Il suffisait de s’organiser, de motiver les opérateurs pour vitaliser au maximum ce terrain fertile en découvertes qu’est le Sud, ce Sud qui se Par ailleurs, en collaboration avec le Syndicat Hôtelier d’Antananarivo et l’Ecole Hôtelière de La Réunion, l’association dispensera des cycles de formation afin de parfaire et optimiser les prestations déjà existantes et reconnues. C’est donc bel et bien décidé, les membres de l’O.R.T.U. se veulent acteurs et artisans d’un outil indispensable pour le développement intelligent du Sud dans le cadre de programme d’accueil exigeant et performant. Dés lors, les pistes sont nombreuses. Et parmi elles de superbes rubans de latérite qui courent le long d’une nature cinq étoiles. Un long et généreux tapis rouge que l’O.R.T.U. s’apprête à dérouler dans la bonne humeur pour chacun de ses vahiny. EN VENTE DANS TOUTES LES LIBRAIRIES E D I T I O N Membres du bureau de l’O.R.T.U. • Présidente, Mme FIDA-CYRILLE Norohanitra (hôtelière) E-mail : [email protected] • 1er vice-président, Mr Alain BOS (hôtelier) E-mail : [email protected] • 2em vice-président, Mr Jocelyn RAKOTOMALALA (PNMNGAP) - E-mail : [email protected] • Secrétaire-Général, Mr Hervé HANOGNONA (Directeur inter-régional de la Culture et du Tourisme) • Trésorier, Mr BURKHALTER (hôtelier) E-mail : [email protected] • Directeur exécutif, Mr Francis RAMANANTSOA E-mail : [email protected] ZOOM SUR…. Les Toiles de l’Isalo flash back 2004 ∑M. Dyballa, un ancien professionnel allemand en cuisine occupe sa retraite à bourlinguer de pays en pays au gré des contrats. C’est ainsi qu’avant l’Ouzbekistan il est resté 2 mois à Fianarantsoa où il a principalement formé des formateurs. Comme il aime à le dire, dans l’hôtellerie et le tourisme « ce sont les petits détails qui font les grandes différences ». ∑Le Canal des Pangalanes n’est plus ce qu’il était mais rêve de le redevenir. Des travaux d’assainissement ont ainsi commencé en Décembre sur une longueur de 1800 m à partir du port fluvial de Tamatave. Mais l’entretien doit être permanent et à plus grande échelle pour que les Pangalanes retrouvent leur vocation d’artère fluviale de la première importance pour l’économie du littoral oriental et son tourisme. Doit-on parler d’un campement, avec ce parfum sciemment voulu d’aventure sans lequel le terme serait vide de sens, ou d’un vrai hôtel confortable où le matériau dominant qu’est la toile a judicieusement su imprimer à l’ensemble une autre idée de l’hébergement ? Sûrement des deux. Les Toiles de l’Isalo ont leurs « fondations » dans ce rêve de jeunesse qu’on a tous eu de passer une nuit hors des murs et de leurs conventions, à la belle étoile sous une tente ! A la différence près qu’ici les tentes sont de véritables chambres de 3m x 3 avec tout l’équipement nécessaire et les services habituels d’hôtellerie. Et qu’on est au pied de l’Isalo sur lequel la terrasse offre une superbe vue panoramique, à consommer sans modération… Bien trouvée, cette idée d’avoir associé le chaume à la toile pour maîtriser la chaleur, tout comme les passerelles en bois reliant les différentes unités. Un autre bon point à l’actif du promoteur est le choix du site, à la sortie de Ranohira sur la route de la piscine naturelle. Cela n’a certes pas été facile et Joël Randriamandranto le Directeur s’en souvient, puisqu’en 1998 date des premières négociations, les facilitations en matière foncière n’étaient encore qu’une vue de l’esprit. La construction a véritablement pu démarrer en Janvier 2001 avec pour première grosse équation celle de l’énergie, résolue grâce aux plaques solaires. Depuis, le branchement est effectif et l’électricité dans toutes les tentes. Celles-ci sont au nombre de 9 – la dixième étant prévue pour bientôt – et répondent toutes aux exigences d’un séjour confortable, A la croisée du confort et du rêve de la savonnette au grand lit avec moustiquaire. A l’extérieur les blocs sanitaires sont dotés d’un excellent niveau de confort avec carrelage intégral et surtout eau chaude. Le restaurant de 60 couverts est également un élément essentiel des Toiles de l’Isalo depuis que la Direction a décelé quelques petites défaillances en la matière à Ranohira. Aujourd’hui on y vient aussi pour la bonne table, sans parler des petites faims au retour d’une sortie auxquelles le four à pizza offre la meilleure réponse. Les loisirs dans l’Isalo s’articulent autour des randonnées dans le Parc, et l’hôtel a prévu toute une palette d’excursions allant de la demi-journée à 2 ou 3 jours. Rien de tel qu’une saine fatigue pour, à la nuit tombée, se laisser aller à des moments de rêverie sous les étoiles qui n’ont jamais paru si proches ! Mais si certains modernistes préfèrent la TV par satellite du salon bar, ils y seront tout aussi bien accueillis… La saison 2005 se prépare déjà et « Les Toiles » par- LES TOILES DE L’ISALO Located at the exit of Ranohira on the way leading to the famous natural pool, Les Toiles de l’Isalo is a comfortable hotel whose dominant material, canvas, gives another idea of accommodation. The tents, 9 in number, measure 3m x 3 and are provided with the necessary equipment. They dispose of the usual services of a hotel as well as connection to electricity. The sanitary units are entirely tiled and provided with hot water. The restaurant for 60 place settings is a central element of Les Toiles de l’Isalo. Nowadays, it is the reference in Ranohira as regards good cooking and its pizza oven is most enjoyed by trippers both at the time of departure for or return from hiking in the Park. The Toiles de l’Isalo Management is confident for the tourism season 2005, all the more because its prices remain very affordable and competitive. o To Madagascar M A G A Z I N E 'G Nosy Sakatia une des nombreuses « perles » arrimées à Nosy Be possède d’importantes richesses en matière de flore et de faune aussi bien terrestres que marines. Leur gestion a été transférée à la population elle même, cette responsabilisation étant le meilleur gage d’une bonne conservation de l’environnement naturel. tent confiantes, les prix restant très accessibles et compétitifs. Mais il n’est pas trop tôt non plus pour penser au moyen terme. Le jour viendra, c’est sûr, où les idées de standards encore plus luxueux à la kenyane ou à la sud-africaine se feront réalité… T. A . E-mail : [email protected] Le Ministre de la Culture et du Tourisme Jean Jacques Rabenirina brosse un bilan culturel positif pour l’année 2004. Parmi les points forts peuvent être citées la décision de l’Unesco de faire de l’art du bois Zafimaniry un patrimoine mondial, la participation à des festivals internationaux comme celui de Taïwan, l’augmentation du taux de fréquentation de la Bibliothèque Nationale, la signature d’accords culturels avec Maurice, l’Indonésie, et les Etats-Unis. Dans l’optique de la mise en concession des 12 aéroports principaux gérés par Aéroports de Madagascar, l’Etat Malgache a racheté les 34% de parts que détenait Aéroports de Paris dans son capital. ADP pourra ainsi soumissionner en toute transparence sans être juge et partie. Parmi ces aéroports à privatiser figurent ceux d’AntananarivoIvato, de Nosy Be, de Tamatave, de Fort Dauphin et de Sainte Marie. L’évènement n’en finissait pas de se faire attendre, c’est aujourd’hui chose faite. Depuis le 8 Décembre Madagascar a son consulat général à la Réunion avec à sa tête une diplomate de carrière, Léa Ravololondratavy anciennement conseillère à l’Ambassade de Madagascar à Washington. La boucle est ainsi bouclée quant au raffermissement des liens entre les 2 îles. Lors de sa visite éclair à Antananarivo Jacques Chirac avait tenu à amener avec lui le maire de Saint Denis. Madagascar : Thierry Lhermitte en terre inconnue. C’était le premier épisode d’une série documentaire originale conçue par Frédéric Lopez, et dont l’idée consiste à emmener une personnalité du spectacle dans différentes régions du globe. Pour Thierry Lhermitte la destination était Ambodivoahangy, un petit village de la baie d’Antongil où la destruction de la forêt a pu être maîtrisée, au bénéfice non seulement de la faune et de la flore mais aussi de la population dont la production de riz s’est vue multipliée par trente. • Mr Dyballa, a former German cooking professional spent 2 months in Fianarantsoa, where he trained trainers before flying over to Uzbekistan. • The Canal des Pangalanes has been dredged and drained over a stretch of 1800 m starting from the Toamasina river port. Much remains to get done before it regains its place and economic role of the days bygone. • On Nosy Sakatia, a satellite-island of Nosy-Be, the management of wealth in respect to fauna and flora has been transferred directly to the population. • 12 major airports in Madagascar are scheduled to be placed in concession. Aéroports de Paris has actually withdrawn from the capital of Aéroports de Madagascar in order to have the right to tender. • Since 8 December Madagascar has had a General consulate in La Réunion at the head of which is Mrs Léa Ravololondratavy, a career diplomat. • “Madagascar: Thierry Lhermitte en terre inconnue” or Madagascar: Thierry Lhermitte on an unknown land. That is the first episode of a documentary Alfred et Florence Razafindratsira, Horticulteurs « Nous avons envoyé un petit baobab au Japon par bateau. Il est bien arrivé et est actuellement à Osaka où il pousse très bien. Des japonais font le déplacement uniquement pour le voir ! » Pour les Razafindratsira la certitude est acquise : la protection de l’environnement passe aussi par la multiplication des plantes et leur valorisation y compris à l’extérieur. Partant du constat que le milieu naturel n’est pas exempt de facteurs endogènes de destruction, leur passion est de constituer une véritable banque génétique. Ils sont ainsi parvenus à reproduire des « baobab amoureux » aux troncs enlacés à partir de graines, sans voler quoi que se soit à la nature. Les plantes les plus demandées à l’extérieur sont les pachypodium, les commandes émanant aussi bien de jardins botaniques que de particuliers. Il peut arriver à des passionnés de situer Madagascar uniquement grâce à ses plantes qui jouent ainsi parfaitement leur rôle d’ambassadrices. Dans un pays comme le Japon s’est déjà tenu un Salon d’horticulture consacré exclusivement à Madagascar. Sur place l’avis autorisé d’Alfred et de Florence est souvent sollicité par des agences pour l’organisation de voyages spécifiques. Où peut-on trouver telle plante, en quelle période est-elle en fleur etc… ? On ne peut que conseiller de s’y fier sans l’ombre d’une hésitation, quand on saura qu’une euphorbe qu’ils ont découverte du côté de Tongobory dans le Sud a été reconnue comme étant une espèce nouvelle après concertation d’un collège d’experts de 3 nationalités différentes. Elle porte aujourd’hui le nom scientifique d’Euphorbia Razafindratsirae. “ les plantes sont d’excellentes ambassadrices de Madagascar ” E-mail : [email protected] T. A . L xGo To Madagascar MAGAZINE eurs sociétés respectives, MADAGASCAN FLORA et CAPRICORNE FLORA MADAGASCAR sont étroitement interdépendantes dans ce petit monde complexe où la botanique côtoie l’entretien des marchés et la mise à jour des connaissances. Ce sont là des obligations qui les ont conduits aussi loin que la Chine, le Japon, la Malaisie ou les Etats Unis. Un long processus en fait depuis la collecte des graines, et leur séjour dans la pépinière de 4 ha où l’on recense actuellement plus de 500 variétés, essentiellement des palmiers, des plantes succulentes et des orchidées. Concernant ces dernières la pépinière possède des pieds-mère et la pollinisation se fait sur place. Les graines sont envoyées à des laboratoires tels celui du Centre Technique Horticole d’Antananarivo ou en Afrique du Sud. La multiplication encore en phase de recherche donne d’excellents résultats, à ne pas confondre avec la confection d’hybrides qui peuvent faire s’extasier le grand public mais n’intéressent pas les connaisseurs. Les résultats ne sont pas moindres pour les palmiers. A titre d’exemple le Satrana qui en milieu naturel ne prend que dans la région de Majunga arrive à pousser sans problème dans les conditions totalement différentes de la capitale. Aux paysagistes de savoir en profiter… ALFRED AND FLORENCE RAZAFINDRATSIRA HORTICULTURISTS This couple of horticulturists are convinced that multiplying plants and enhancing them even overseas contribute also to environmental protection. They possess a 4-ha plant nursery, where one can make an inventory of 500 varieties, especially palm-trees, succulent plants and orchids. Convinced of their knowledge, tour operators often appeal to them for advice in the organisation of specific trips. Alfred and Florence Razafindratsira have represented Malagasy flora in various Shows in the United States, China, Malaysia and Japan. MAGAZINE G o To Madagascar c PORTRAIT A priori rien ne prédestinait Lucien Goossens au guidage dont il a fait son métier, sinon quelques ennuis providentiels de santé qui l’ont « condamné » à la vie au grand air. Celui que le Ministère de Tourisme a élu Meilleur Guide de Madagascar en 2002-2003 a jeté son dévolu sur le tourisme sportif, et on doit reconnaître que l’homme porte plutôt bien le physique de l’emploi. Il affectionne particulièrement les contrées reculées dont la beauté vous coupe le souffle mais ne sont parfois accessibles qu’à pied, en VTT ou en combiné. C’est à dire avec la machine sur l’épaule… Profession guide de…choc ! M ine de rien le nom et les références de ce grand solitaire ont fait leur bout de chemin dans les milieux les plus variés mais unis par la passion de découvrir Madagascar autrement. C’est ainsi qu’en 1993-94 on le trouve dans l’organisation du MADARAID, chargé spécialement des reconnaissances sur terrain et de l’assistance logistique. « Retenu parmi plus d’une centaine de postulants » aime-t-il se souvenir. En 1998 il participe, toujours en tant que guide, à la réalisation d’un reportage sur le retournement des morts chez les Betsileo pour le compte de Visages du Monde. La même année il rejoint l’équipe de tournage de RFO Réunion à la découverte de la vie quotidienne des Zafimaniry dans leur antre de Faliarivo et d’Antoetra. D’autres organisateurs font appel à ses connaissances du pays profond pour des évènements touristico-sportifs qui malheureusement ne verront pas le jour pour diverses raisons. C’est le cas du LAKANA RAID programmé en 2002, ou de l’Incroyable Traversée de Madagascar qui devait partir de Tamatave pour aboutir à Morondava sur la côte Sud Ouest. Un de ses meilleurs faits d’armes est d’avoir efficacement guidé le réalisateur Suisse Thomas Lüchinger pour son film «Madagascar une nature unique», un des principaux supports de la participation malgache au MUBA Plus de Bâle en Février 2003. D’autres aventures plus anonymes mais tout aussi enrichissantes émaillent son carnet de route. Tel ce groupe d’allemands qui a traversé Madagascar de part en part pour être au bon endroit au bon moment lors de l’Eclipse 2001. Ou encore cette joyeuse randonnée en 1998 d’élèves du Lycée Français d’Antananarivo à destination du mythique Cap Masoala. Des moments d’autant plus inoubliables qu’ils ont permis à ces jeunes d’apporter cahiers et stylos aux écoles rencontrées au gré des itinéraires dans la luxuriante forêt du Nord Est . Lucien Goossens se défend d’être un informel, plutôt un free lance enregistré en bonne et dûe forme auprès du Ministère. Il ne prétend pas non plus tout connaître de Madagascar mais tend en permanence vers le « mieux possible » en multipliant les reconnaissances, comme dans les Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) de la région de Bemaraha toujours dans une optique de tourisme sportif. Tout n’est certes pas rose dans ce métier ! Lors de la crise politique son dernier client datait de Décembre 2001 et le suivant de Décembre 2002…Mais ceci est de l’histoire ancienne, car pour notre guide de choc l’optimisme est plus que jamais d’actualité. Et «sa» matière, Madagascar hors des sentiers battus, tout simplement intarissable. T. A . E-mail : [email protected] PROFESSION, EFFICIENT GUIDE! The Ministry of Tourism elected Lucien Goossens as The Best Madagascar guide in 2002-2003. What he likes best is sports and discovery tourism, when tourists are guided to wonderful, though difficult of access, places. As a guide , he took part in various events such as Madaraid ( 1993-1994), a report for RFO Réunion , the making of Thomas Lüchinger film « Madagascar, une Nature Unique » for Salon Muba Plus held in Bâle in 2003. Lucien Goossens does not claim to know everything, but his motto is “achieve the best possible ». Madagascar off the beaten track is his subject: isn’t it an inexhaustible one? vGo To Madagascar MAGAZINE MAGAZINE G o To Madagascar b Les Raids Quad de VM2K Resort VM2K Resort est une toute nouvelle structure montée par la paire Didier Andrianasolo et Lalaina Rajaonson. La tentation serait de dire qu’ils ne jurent que par le quad, et qu’ils ont doublement raison ! La région de Tana est riche d’un incroyable réseau de pistes où le vélo serait parfois un peu frêle, la moto trop exigeante, et le 4 x 4 bien encombrant. Avec ses 90 cm de largeur et son maniement élémentaire le quad passe partout. Et dévoile de l’intérieur une campagne majestueuse où l’aventure se fond avec le culturel. VM2K Resort a choisi des quads très simples d’utilisation mais de grande marque, des Kawasaki 250 CC qui sont en quelque sorte le juste milieu entre les grosses et les petites cylindrées. Semi-automatiques, ils ne nécessitent qu’une initiation sommaire de quelques minutes avant le départ. Et comme il s’agit de raids découverte et non d’une quelconque course, on prendra tout son temps en route, s’arrêtant quand on le voudra pour souffler ou écouter les explications du guide spécialisé. A plus de 4 participants un 2ème guide ferme la colonne, relié par microcasque au 1er. Gants, éventuellement Kway, casques sont fournis. Même les Collines Sacrées peuvent désormais se visiter autrement, pour ne prendre que le cas d’Ambohimanga que l’on aborde par le Nord en traversant rizières et villages typiques. Le retour se fait par Ambohitrimanjaka et le marché artisanal de la Digue avant de piquer sur le Rova d’Ambohidratrimo. Tout aussi inédit est Mantasoa hors Route Nationale par Itaosy et l’ancienne piste de Jean Laborde. Après un hébergement au Riverside ou à l’Ermitage le retour se fait par Manjakandriana, la Colline Sacrée d’Ilafy et Ivato. Les accros peuvent aussi consacrer 3 jours à Ampefy avec une journée entière à musarder dans cette magnifique région volcanique. Cette même année VM2K Resort prévoit de lancer son Morondava –Tuléar en 4 –5 jours intégralement par les plages, le sable étant en fait l’élément de prédilection du quad. A raison d’une soixantaine de kilomètres par jour, ce sera un vrai raid avec camion d’assistance, bivouac équipé de tentes et douche solaire, télécommunications par satellite, en un mot de la vraie aventure haut de gamme. On en reparlera… Les reconnaissances ont été effectuées avec le GPS, et ont permis de sérier 3 niveaux de difficultés : les pistes plates, celles déjà un peu plus cassantes mais bien accessibles, et enfin celles s’adressant aux initiés qui veulent leurs lots de trials et de franchissements. Les itinéraires sont modulables, à distances égales. THE QUAD DRIVES OF VM2K RESORT La région de Tana autrement nGo To Madagascar MAGAZINE T. A . A new way of discovering the Antananarivo area and its incredible network of earth tracks is born: the quad. We owe this innovation to Société VM2K Resort of Didier Andrianasolo and Lalaina Rajaonson. The machines are semi-automatic Kawasaki 200 CC ones, very easy to handle. As the quads can go practically everywhere, they make it possible to reach the Sacred Hills, Mantasoa, Ampefy and even Antsirabe in a different way, without taking the main roads. This is an other kind of tourism, synonymous of liberty, in which adventure and culture meet. Later on this year, VM2K Resort quads will also be present between Morondava and Toliara, driving entirely on beaches at the rate of sixty kilometres or so a day. We will talk about it. Label de qualité Welcome To Madagascar ENTREPRISES LABELLISEES par ordre alphabétique HOTELLERIE - RESTAURATION 1 GRAND HOTEL DU LOUVRE Antananarivo 2 HOTEL COLBERT Antananarivo 3 HOTEL ROYAL PALISSANDRE Antananarivo 4 NAPOLEON Sainte Marie 5 PRINCESSE BORA LODGE Sainte Marie 6 RELAIS DE LA REINE Ranohira 7 VAKONA LODGE Andasibe 8 VANILLA HOTEL Nosy Be LOCATION DE VOITURE 9 HERTZ Antananarivo CHAMBRE D'HÔTES 10 RESIDENCE CAMELIA Antsirabe TABLE D'HÔTES 11 TABLE D'HÔTE DE MARIETTE Antananarivo CAMP 12 SOA CAMP Anjozorobe PARC PRIVE 13 CROC FARM Antananarivo 14 PLANETE NATURE Antananarivo HOTELLERIE D epuis sa création, la Qualité a été le souci premier de GO TO MADAGASCAR. Le Groupement avait également conscience que cette Qualité ne pouvait se réduire à seulement quelques maillons de la chaîne concernée par le Tourisme. Rien d’étonnant donc à ce que sa démarche ait progressé par des concepts tels ceux de Charte ou de Code de Déontologie, pour aboutir sur le terrain à cette initiative de labellisation des meilleures prestataires. Rien d’étonnant non plus à ce qu’elle ait bénéficié de l’adhésion pleine et entière d’organismes partageant les mêmes valeurs comme la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et d’Artisanat ou la Jeune Chambre Internationale. Inspiré de l’expérience réunionnaise qui a requis 2 ans de travaux à ses initiateurs, WELCOME TO MADAGASCAR a été étendu à 13 corps de métiers soumis à plus d’une centaine de critères d’appréciation répondant aux normes internationales. La barre a été placée très haut, pour ne citer que la tolérance en matière de sonnerie du téléphone fixée à 3 pour Antananarivo alors que dans des pays autrement plus cotés elle est de 5. A l’instar de ce qui se fait ailleurs, pour ne citer que les bienconnus Relais et Châteaux, le label est donc une véritable garantie pour le touriste sans pour autant être une fin en soi pour le prestataire, puisqu’il peut être retiré à tout moment en cas de manquement. 31 entreprises ont ainsi été labellisées sur 42, premier total de 83 postulants. Au delà du choix lui-même qui donne à la Qualité de service ses véritables locomotives, un des intérêts majeurs de cette opération est d’avoir permis de localiser les lacunes du secteur et d’initier un accompagnement des non-labellisés. Et si tant est que ‘’décoller’’ implique une montée effective vers des niveaux supérieurs, il n’est point déplacé avec WELCOME TO MADAGASCAR de parler de décollage du tourisme malgache. Pour que les évaluations ne se fassent plus uniquement en termes de comptabilisation des arrivées. 15 HOTEL BUSHHOUSE (AKANIN'NY NOFY) Pangalanes 16 HOTEL LE DAUPHIN Fort-Dauphin 17 TSARA GUEST HOUSE Fianarantsoa RESTAURATION 18 LA VARANGUE Antananarivo 19 LE RIVERSIDE Mantasoa 20 SOANAMBO Sainte Marie AGENCE DE VOYAGE ET TOUR OPERATEUR 21 AMY TRAVEL Antananarivo 22 AVENTOUR Antananarivo 23 BOOGIE PILGRIM Antananarivo 24 DODO TRAVEL Antananarivo 25 EVASION SANS FRONTIERES Antananarivo 26 HFF TRAVEL Antananarivo 27 JACARANDA DE M/CAR Antananarivo Since its creation, quality has been the first concern of GO TO MADAGASCAR. The Group knew that such Quality principle could not be applied to only a few links in the chain of Tourism. Not surprisingly then, it took new steps forward by designing new concepts such as the Charter or the Code of ethics, materialized on the field by the initiative of labelling the best service providers. It is not surprising either that all agencies sharing these values, such as the Chamber of Commerce, Industry , Agriculture and Handicraft or the Jeune Chambre Internationale , fully adhered to this initiative. 28 M/CAR DISCOVERY AGENCY Antananarivo 29 MADAGASCAR AIRTOURS Antananarivo Like what is done elsewhere, Relais et Chateaux is only one of the best –known, the label is a guarantee of quality for tourists, although it is not a final objective in itself for the service provider, as it may be withdrawn at any time in case of failure to comply. 30 OCEANE AVENTURE Antananarivo WELCOME TO MADAGASCAR 31 enterprises out of 42 have then received a label , 83 being the total number of applicants. Beyond the selection itself which is the real drive for Service quality, one of the most interesting part of this operation was that it highlighted the sector shortcomings and support for the non –labelled enterprises was initiated. And in so far as “taking off ” implies effective climbing towards higher levels, it is not irrelevant to say that with WELCOME TO MADAGASCAR , Malagasy tourism will certainly take off. Thus, assessments will no longer be mere accounting of the number of visitors. ,Go To Madagascar MAGAZINE CROISIERE 31 MADAVOILE Nosy Be LES MEMBRES DE GO TO MADAGASCAR Agences de voyages AVENTOUR CORTEZ EXPEDITIONS DODO TRAVEL SILVER WINGS T&T TRANSCONTINENTS VM2K Compagnie aérienne CORSAIR Ecolodges TSARA CAMP SOA CAMP [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Hommes Ressources CHRISTIAN CHADEFAUX DANIELLE RAZAFITRIMO RICHARD BOHAN ROGER HENRI Hôtels BUSHHOUSE GROUPE L’HOTEL HILTON MADAGASCAR HOTEL COLBERT HOTEL DU LOUVRE HOTEL PALISSANDRE HOTEL SOANAMBO LAKANA HOTEL LA VARANGUE LE DAUPHIN NOSY BE HOTEL PRINCESSE BORA LODGE RIVERSIDE HOTEL TSARA GUEST HOUSE VAKONA FOREST LODGE VANILA HOTEL VENTA CLUB [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Loueurs TRANSERRE LOCATION Le temps est venu pour l’action ! Créée le 12 Septembre 2002, GO TO MADAGASCAR est une organisation professionnelle. GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres autour des mêmes objectifs : - défendre les intérêts du secteur, - donner un label de qualité à la profession, - respecter les règles de déontologie et d’éthique. Afin de : - mieux développer leurs entreprises, - travailler dans un environnement économique favorable, - développer des relations privilégiées entre membres, - être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, - être un partenaire crédible des bailleurs de fonds. GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement de ses membres hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens, loueurs de voitures, tour-opérateurs, agents de voyages, prestataires spécialisés); non seulement un engagement financier mais une réelle implication technique et intelectuelle. GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels reconnus dans leur métier, sans distinction, acteurs du développement du tourisme à Madagascar. En complémentarité avec leurs actions individuelles ou à leur appartenance à d’autres associations. Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur l’ensemble du territoire malgache. [email protected] O.N.G. ASSOCIATION FANAMBY [email protected] Parcs CROC’FARM PARC TSARASAOTRA PLANETE NATURE [email protected] [email protected] [email protected] Prestataires spécialisés ESPACE MEDICAL MADAVOILE SEI SOFITRANS [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] Table d’hôte CHEZ MARIETTE [email protected] Tour Opérateur Réceptifs AMY TRAVEL ARICS AVENTOUR BOOGIE PILGRIM CORTEZ EXPEDITIONS DODO TRAVEL JACARANDA DE MADAGASCAR MAD’CAMELEON MAD’HOLIDAYS MALAGASY TOURS OCEANE AVENTURES SILVER WINGS T&T TANY MENA TOURS TRANSCONTINENTS TROPIC TOURS VM2K Transport aérien privé MADAGASCAR HELICOPTER /Go To Madagascar [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] MAGAZINE "Welcome To Madagascar" c'est une véritable Charte de Qualité que tout professionnel adhérent a la volonté de respecter. Avec un objectif : tout faire pour que votre séjour à Madagascar se déroule dans les meilleures conditions. Enfin, chaque adhérent de la Charte "Welcome to Madagascar" s'engage à porter cette dernière à connaissance de son client sur simple demande de sa part. Chacune des entreprises signataires de la Charte de Qualité fait l'objet d'évaluations régulières afin de vérifier les moyens mis en oeuvre pour améliorer les prestations qui sont proposées. Ainsi concrètement, chaque signataire de la Charte "Welcome To Madagascar" s'engage dans une démarche volontaire à : - toujours faire preuve de professionnalisme, réserver un accueil chaleureux et personnalisé - respecter les normes en vigueur, faire part avec précision des prestations qu'il est en mesure d’ offrir - être à l’écoute, répondre aux attentes et s'adapter aux demandes. - informer sur les atouts touristiques de l'île et contribuer à faire connaître l'art de vivre, la culture et les traditions malgaches.