Commission de Quartier Croix-de

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Commission de Quartier Croix-de
Commission de Quartier
Croix-de-Pierre – Route d’Espagne
Toulouse Rive gauche – 08 décembre
2014
Direction de la Démocratie Locale
Secteur Toulouse Rive gauche
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Lieu : Centre associatif Anadyr – grande salle de réunion – 108 route d’Espagne – 31100 Toulouse
Participation : 180 personnes
Elus présents :
o Franck BIASOTTO, Maire des quartiers 2.2 et 2.1, Adjoint au maire en charge du logement
o Christophe ALVES, Maire du quartier 6.2
o Samir HAJIJE, Maire du quartier 2.3
Services municipaux présents :
Jean-Louis PRAT, Pôle territorial Rive gauche ; Laurent FOURQUET, DDT ; Philippe TEXIER et
Francis ESCALES, Urbanisme ; Stéphane LAVERGNE, Rémi CAUMONT et Laurence GONZALEZ,
Direction de la démocratie locale
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Monsieur Biasotto remercie l’assistance d’être venue si dense débattre de nombreux projets. Puis il
présente ses fonctions d’Adjoint au maire en charge du logement et de Maire de quartier. Avant de
dérouler l’ordre du jour, préparé par l’équipe qui travaille à la Maison de la Citoyenneté, Monsieur
Biasotto annonce qu’un pot de l’amitié viendra clore la réunion, qui laissera aussi du temps à
l’échange, fondamental pour la proximité voulue par la municipalité :
1. Bref rappel de la démarche de Démocratie Locale
2. Inventaire des principales attentes exprimées par les habitants
a. Aménagement et urbanisme
b. Déplacements et circulation
c. Animation et vie de quartier
3. Zooms :
a. L’urbanisme
b. Les déplacements
c. La sécurité : les occupations illicites des bâtiments et espaces publics
d. Les contributions aux audits Eclairage et Bus
4. Echange – Débat
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Monsieur Biasotto remercie les services techniques et l’équipe de Monsieur Lavergne, salue
Messieurs Alvès et Hajije, Maires de quartiers voisins, et les représentants de la Préfecture, de la
DDT, et des services de l’urbanisme, venus apporter certaines précisions.
1. Bref rappel de la démarche de Démocratie Locale
Monsieur Biasotto commente le diaporama sur le dispositif de Démocratie Locale : il en rappelle le
découpage en 20 quartiers, avec 19 Maires, afin de travailler avec les leaders d’opinion et de
construire ensemble des projets. Chaque secteur est doté d’une Maison de la Citoyenneté et d’un
Pôle technique, représenté ce soir par Monsieur Prat. Deux instances animent la Démocratie
Locale : un Bureau, composé d’une quinzaine d’associations, et une Commission de quartier. Des
groupes de travail thématiques s’organisent aussi autant que de besoin et Monsieur Biasotto appelle
l’assistance à se manifester : toute suggestion sera la bienvenue.
2. Inventaire des principales attentes exprimées par les habitants
a. Aménagement et urbanisme
Monsieur Biasotto commente sur le diaporama les actions identifiées, qui découlent d’engagements
de campagne, mais aussi d’attentes des habitants exprimées en permanences ou sur le terrain. Pour
répondre à la forte attente riveraine et à ses inquiétudes sur la densité et la construction, la mairie
veut développer un urbanisme maîtrisé qui tienne compte de l’identité architecturale du quartier. Par
conséquent, les projets de l’avenue de Muret et de l’Oasis font l’objet d’une vigilance particulière.
L’Orientation d’Aménagement et de Programmation de l’Oasis sera rediscutée si nécessaire. La
reconversion du théâtre de la Digue et de la place de la Croix-de-Pierre est étudiée, un travail sur la
centralité se fera en suivant. Une autre demande riveraine a été exprimée : l’enfouissement des
réseaux sur le secteur Daubenton / Cuvier / Bourgelat / Sainte-Cécile. Monsieur Biasotto pose ici sa
méthodologie de travail : rien ne se fera sans les habitants, qui doivent donc s’exprimer et
communiquer leurs besoins. Ils seront aussi, in fine, décideurs des projets.
b. Déplacements et circulation
Sur le diaporama, Monsieur Biasotto liste les actions, à prioriser dans un plan pluriannuel. Il précise
que l’étude d’un aménagement avenue de Muret concerne la partie située entre la Pointe et la Croix
de Pierre.
c. Animation et vie de quartier
Monsieur Biasotto liste les actions prévues pour redynamiser la vie du quartier, celles de l’année en
cours ayant été peu attractives. Il annonce notamment la création d’une maison des séniors pour
2015-16 et signale par ailleurs son intervention auprès de l’épicerie bulgare pour que ses nuisances
cessent.
3. Zooms
a. L’urbanisme
Monsieur Biasotto décrit l’OAP, inscrite au PLU, composée de deux terrains, l’un détenu par Belin
promotion, l’autre ex-propriété d’EDF. La partie qui pourrait être boisée et l’équipement public
attendu sont situés sur le plan. Des stationnements seront prévus. Ce projet structurant est une
opportunité pour le quartier et l’occasion de réfléchir ensemble aux besoins pour optimiser ce foncier.
Mais des contraintes de circulation et d’urbanisme s’imposent. L’OAP est en effet entourée de zones
pavillonnaires, il faut donc agir en douceur. Autre contrainte : la Garonne, qui impose un retrait de
50m, sans bâti. Le reste doit faire l’objet d’un travail commun.
Une habitante s’enquiert d’un maintien du projet de grands immeubles comptant 270 logements.
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Monsieur Biasotto insiste : il ne sera pas décideur, les riverains seront acteurs des modifications.
Cela étant, le PLU contraint, une règle est établie et des orientations prises. L’important est que le
projet appartienne aux riverains, dans le cadre de ces contraintes. L’OAP est un projet, qui n’est pas
à penser en nombre de logements. Monsieur Biasotto souhaite pour sa part une avancée du groupe
de travail dès le 1er trimestre 2015. Il ajoute que, dans le cadre de la modification du PLU, les OAP
peuvent être revues mais, suite au retour des services, assurant avoir tenu compte des avis riverains
et des contraintes, il a voulu continuer le travail engagé et ne pas casser son élan.
Monsieur Biasotto poursuit sur la modification du projet du 195 avenue de Muret, suite à la
mobilisation des riverains. Le permis de construire était déjà validé mais les Chalets ont accepté de
reconsidérer le projet. Un passage de R+3 à R+2 est donc acté et Monsieur Biasotto se félicite
d’avoir obtenu gain de cause. Il a aussi intégré de la mixité en ajoutant de l’accession à la propriété
en cœur d’îlot, où n’était proposé que du locatif social. La destination d’un de ces bâtis, qui restera
en R+3, est actuellement revue, peut-être pour un accueil d’handicapés. Monsieur Biasotto salue
l’écoute et la prise en compte de Monsieur Coltat, directeur des Chalets. Il annonce ensuite
l’abandon du projet hôtelier du n°1 bis avenue de Muret : porté par le promoteur PACFA, sa
faisabilité n’a pas été démontrée. Constat aussi partagé par Bouygues, initialement prêt à le
reprendre. Aucun autre projet n’est en cours.
Le projet GRETA, porté par Bouygues immobilier, inclut un recul végétalisé vis-à-vis du tramway,
imposé par le PLU. Cette résidence fermée, avec 8 stationnements devant, compte 42 logements
T1-T1 bis et 28 stationnements en sous-sol. Des locaux commerciaux avaient été étudiés mais leur
besoin n’est pas avéré, d’autant que les commerces sont en difficulté sur la zone.
Monsieur Biasotto présente ensuite le mémorial d’AZF, sur 5000m². Il comprend : la reconstitution
des portes de l’usine de l’entrée principale, le local de l’association Mémoire et solidarité, association
des salariés d’AZF avec laquelle la signature d’une convention d’occupation est en cours, et un
bâtiment voué à la mémoire du site, pour lequel un groupe de travail thématique se réunira en
janvier. Il a pour mission de réfléchir un parcours de mémoire, une cohérence de l’espace étant
notamment à travailler. Monsieur Biasotto rappelle à cette occasion le travail déjà mené ensemble
sur les commémorations de 2014. Globalement, la difficulté réside pour l’instant dans le financement.
Monsieur Biasotto précise que le site sera clos, avec un éclairage valorisant et une signalétique
encore à réfléchir. La réflexion sera finalisée en janvier 2015, pour passer au travail sur le 2nd bâti.
Monsieur Biasotto clôt cette présentation avec l’exposé des travaux de mise aux normes prévus sur
la digue, qui sera transférée de l’Etat à la Ville en 2016. Dès juin, les riverains ont été convoqués par
leur Maire de quartier pour une réunion d’information avec les services de l’Etat. La digue datant de
1960, une réfection s’imposait. Monsieur Biasotto détaille sur la diapositive les travaux de
confortement : côté riverains, 2,50m seront laissés pour pouvoir nettoyer. Certains habitants se sont
approprié le talus, parfois jusqu’en haut de la digue : les échanges avec eux ne sont pas encore clos.
Depuis le 19 novembre, l’accès est fermé des deux côtés pour que les camions puissent œuvrer. Les
platanes ne seront pas arrachés mais conservés et entretenus, avec un éclairage soutenu. Le reste
de la végétation disparaîtra pour les besoins des travaux et pour des questions de sécurité. Les
travaux se feront en bas et en haut de la digue et le haut restera fermé pendant 1 an.
Monsieur Fourquet revient sur les platanes : deux seuls seront abattus. A charge de la Ville ensuite
de vérifier leur état de santé annuellement.
Un site Internet d’information et une ligne téléphonique sont dédiés aux travaux : www.toulouseinondation.org/.
Plusieurs participants s’inquiètent de la disparition de la piste cyclable. Pour remplacer la piste, un
passage provisoire sur la voie de circulation de l’avenue de Muret sera aménagé, les voitures
devront y suivre les vélos…
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Monsieur Biasotto garantit son maintien à terme. Ensuite, une réflexion sur la séparation de l’espace
public sera menée. Le projet de préemption du 180-182 est pour l’instant entravé par des échanges
difficiles avec le syndic.
Plusieurs participants signalent la dangerosité des cohabitations voitures / cycles et cycles / piétons.
Monsieur Biasotto en est conscient : la municipalité tente d’ailleurs de sécuriser l’axe du tramway par
du stationnement. Tout cet espace sera réorganisé pour une sécurisation et une satisfaction des
attentes de chacun. Concernant le non respect de la piste cyclable de la route d’Espagne, Monsieur
Biasotto rappelle sa mise en peinture verte en juillet dernier, suite à une demande.
Plusieurs participants dénoncent la gêne du stationnement, qui entrave même la circulation piétonne.
Monsieur Biasotto confirme le danger du haut de l’avenue de Muret, à retravailler. Favorable aux
pistes cyclables, il estime que le partage des voies est à repenser.
Monsieur François pense possible un aménagement de chaussée de la portion allant de la pointe au
pont de la rocade par la route de Seysses. La vitesse des véhicules, très dangereuse pour les
piétons, le rend nécessaire. Des contrôles inopinés des forces de l’ordre seraient aussi bienvenus.
Monsieur Biasotto informe d’un projet des services, qui fera l’objet d’une concertation : le Bueau de
quartier sera d’ailleurs réuni pour retravailler ce tronçon dangereux et peu esthétique.
Monsieur Massou, du Comité de quartier de la Croix-de-Pierre, revient sur les travaux de la digue
pour signaler le morcellement du chemin d’entretien. Pointant l’inaccessibilité depuis l’avenue, due
aux parkings riverains, il interroge la nécessité de l’action et le cadre du transfert de propriété. Inquiet
d’un projet en bord de Garonne, déjà inscrit au PPRI, il réclame une consultation démocratique.
Monsieur Fourquié justifie les 2,50m par la sécurité de l’ouvrage, son entretien et sa surveillance.
Les ruptures autorisées renforcent en fait la digue par le remblai. Aucune gêne donc, au contraire.
Monsieur Biasotto garantit une consultation démocratique. Il confirme ensuite l’intérêt des
promoteurs pour le bas de l’avenue depuis les modifications du PLU et l’arrivée du tramway.
Monsieur Escales précise les règles de constructibilité des terrains de la digue : les zones rouges du
PPR signifient l’inconstructibilité. Auparavant, un projet de confortement de la digue se discutait
effectivement entre l’Etat et la Ville. D’où une détermination de zones d’enjeux stratégiques, qui
permettent une constructibilité sous condition de renforcer la digue. Mais une longueur de façade
minimum de 60m, est imposée. Contrainte annulée si un projet vient s’accoler en renfort de l’existant.
Une habitante craint une circulation difficile et réclame un cadencement des feux et du tramway.
Monsieur Biasotto confirme cette difficulté, travaillée par les services. Le Fer-à-cheval reste
cependant un point noir. L’intervention sur les feux a été bénéfique et les services retravaillent
maintenant l’axe Charles-de-Fitte / Fer-à-cheval / avenue de Muret, sérieusement congestionné, tout
comme Croix-de-Pierre en fin de journée. Un plan général de circulation est donc à élaborer, en
intégrant la présence du tramway, cause de la congestion puisqu’il a réduit le trafic routier de 60%.
Un participant s’enquiert de l’extension du chemin de la digue et demande un élagage des platanes.
Monsieur Biasotto annonce un rafraîchissement des arbres et le maintien de la largeur du chemin.
b. La sécurité : les occupations illicites des bâtiments et espaces publics
Monsieur Biasotto poursuit sur le renforcement de la police municipale, priorité de Monsieur le MairePrésident. 30 nouveaux policiers seront opérationnels dès mi-décembre. 20 motards en binômes
répondront aux demandes du 3101. Dès 2016, 150 agents prendront leur poste. La vidéo protection
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concernera d’abord Arnaud-Bernard puis sera phasée : riverains et partenaires seront consultés sur
les lieux à doter. Un lien plus étroit entre Ville et services de l’Etat sera travaillé pour une disparition
des zones de non droit. Monsieur Biasotto se félicite d’ailleurs du retour de la police sur le marché de
Bagatelle. Une délégation dédiée aux problèmes de bruit et une cellule squat seront créées. Les
SDF seront recensés pour un suivi social et l’occupation du domaine public ne sera pas tolérée. A
cet effet, une brigade de la marginalité sera créée avec des travailleurs sociaux. En parallèle,
Monsieur Biasotto et Monsieur Alvès, président du CCAS, œuvrent à des logements thérapeutiques.
Monsieur Saez, résidant avenue de Muret, juge le renforcement exposé comme inadéquat,
insécurisant et requérant un large débat. Il regrette la suppression municipale de l’instance de
conciliation qui résolvait les problèmes de sûreté.
Monsieur Biasotto avance que ces mesures répondent aux demandes riveraines, réitérées depuis 67 ans. Le problème d’insécurité dépasse le simple « sentiment » et Toulouse, comparée à d’autres
grandes villes, accuse un grand retard. D’où sa priorité pour la mairie. La vidéoprotection, qui sera
débattue, découle elle aussi d’une forte demande riveraine, que la mairie a souhaité satisfaire.
Une participante rappelle la proximité du quartier avec Bagatelle et s’enquiert d’actions spécifiques.
Monsieur Biasotto évoque les statistiques qui montrent une tranquillité plus grande à Bagatelle qu’au
centre-ville aujourd’hui. La police municipale, à la présence accrue, sera redéployée près des mairies
de quartier. La reconfiguration et la montée en charge se font progressivement.
c. Les déplacements
Monsieur Biasotto détaille sur le diaporama la restitution en cours de 18 stationnements près de
l’IUFM et le réaménagement finalisé de la place Raynier, qui inclut des stationnements.
Un représentant de l’Association d’Orbesson signale la forte augmentation de la circulation dans les
rues transversales, qui s’accompagne aussi de vitesse et d’incivilité.
Monsieur Biasotto s’accorde sur l’ampleur du problème et informe de la tenue de la commission ad
hoc sur les déplacements dès janvier pour retravailler tout le plan de circulation.
Monsieur Béranger suggère un aménagement pour résoudre le blocage du bus n°12 au carrefour du
palais de justice : y supprimer l’arrêt ou le déplacer à la sortie de la grande rue Saint-Michel afin
d’avoir une seule voie entrante vers le centre-ville et trois sortantes.
Monsieur Biasotto transmettra l’idée aux services et à Madame Escudier, Maire de ce quartier.
Le directeur général du CRIC rappelle l’accès possible au parking du stadium, avec un requalibrage
de la place de la digue. Une passerelle s’impose d’autant plus que Croix-de-Pierre est quasiment
devenue un point multimodal. Très structurant, l’aménagement se réduirait au coût de la passerelle.
Monsieur Biasotto note l’idée de mutualisation des parkings et assure d’un travail sur la centralité.
Un habitant cite la réfection de la rue Lafage, sans consultation large, et s’enquiert d’autres projets
pour les voies adjacentes à celle du tramway, signalant la préexistence d’un plan de circulation.
Monsieur Biasotto reconnaît le besoin de toutes les rues d’une étude et assure de l’examen du plan
cité par l’intervenant. Il précise que l’aménagement rue Lafage s’est limité au retrait de deux poteaux.
Un habitant signale un problème de stationnement à l’Oncopôle, les gens du voyage occupant
l’espace.
Monsieur Biasotto informe de leur évacuation. Ceci étant, l’offre de transport est à travailler.
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d. Les contributions aux audits Eclairage et Bus
Monsieur Biasotto expose les retours associatifs, transmis aux services qui en tiendront compte.
4. Echange-Débat
Avant d’ouvrir le débat, Monsieur Biasotto appelle à rejoindre les groupes de travail, notamment sur
les projets d’OAP et de centralité, et informe de la participation de Monsieur Lagleize à ces travaux.
Une habitante se réjouit de l’action menée pour les séniors mais s’enquiert de lieux pour les jeunes.
Monsieur Biasotto assure de leur prise en compte et pense possible une installation dans la maison
des associations. Tous les âges sont d’ailleurs à étudier : une crèche manque par exemple. Le
repérage des manques d’équipements publics est d’actualité. Parallèlement, et en ce qui concerne
Habitat Toulouse, tout chantier inclut des clauses d’insertion : les jeunes ne sont donc pas oubliés.
Une participante s’inquiète des objectifs d’accroissement du trafic aérien de l’acquéreur de l’aéroport.
Monsieur Biasotto nuance : la vente concerne la société d’exploitation et non l’aéroport, pour lequel
les collectivités ont conservé une minorité de blocage. Reconnaissant que le trafic est déjà vécu
comme trop important, Monsieur Biasotto estime cependant impossible de préjuger de l’avenir.
Monsieur Massou évoque un triplement du trafic et réclame des dispositions pour la santé publique,
Purpan et Héraclès étant concernés. La question d’un 2nd aéroport se pose à nouveau, comme l’a
d’ailleurs déjà évoqué le président d’Oppidea. Concernant l’usine, Monsieur Massou avertit du
changement des probabilités de choc et réclame l’étude des effets réversibles et irréversibles.
D’autant que la production de l’usine est inconnue : cette menace latente ne doit pas être ignorée.
Monsieur Biasotto informe d’un tour de table pour étudier ces difficultés. Concernant SafranHéraclès, il affirme la volonté municipale que l’usine se cantonne à son foncier : des progressions
notables ont eu lieu et le périmètre a été réduit mais Monsieur Biasotto reconnaît l’insuffisance de
ces mesures. Quant au trafic aérien, qui augmentera certainement, nulle réponse ne peut être
apportée pour l’instant sur un 2nd aéroport, qui n’est pas à l’étude.
Madame Dufour, de Croix-de-Pierre, s’enquiert du théâtre de la digue, d’une vraie maison de
quartier, d’un projet de partage des locaux Tisséo avec la SNCF aux Arènes, et signale la saturation
des parkings du métro et le problème d’évacuation des eaux pluviales du pont du stadium. Enfin, elle
juge bien plus utile de recruter des travailleurs sociaux que des policiers, pour combattre la pauvreté
et non les pauvres. Elle interroge donc aussi la volonté municipale de réquisition des logements.
Monsieur Biasotto souligne la complémentarité à rechercher pour le théâtre, notamment pour assurer
la pérennité du Bijou. La maison des associations pourrait s’installer au 2 rue Lafage ou à l’Oasis.
Rien n’est décidé mais le théâtre doit devenir, avec ces deux sites, un pôle d’attractivité, d’autant que
le tramway le dessert. Une information sera donnée dès que possible sur ce projet à bâtir ensemble.
Monsieur Hajije confirme le lancement de l’étude pour créer un cœur de quartier. Un diagnostic en
marchant a déjà eu lieu et une proposition, tenant compte de tous les éléments, devrait être faite en
fin d’année. Une information sera donnée dès que possible. Le parking du métro des Arènes se situe
en cœur de quartier : une discussion est en cours et un parking-silo envisagé mais rien n’est acté.
Monsieur Biasotto affirme la complémentarité des travailleurs sociaux et des policiers, prévention et
accompagnement étant liés. Attaché au traitement social, il assure l’appliquer dans le logement.
Un représentant de l’association Agir pour les Oustalous informe de
DREAL et du gouvernement sur l’incompatibilité entre le PRT, auquel
opposé, et le Transport des Matières Dangereuses, qui concerne
dénonce la nécessité pour l’association d’aller elle-même chercher
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l’absence de réponse de la
seul le Conseil général s’est
aussi la Ville. L’intervenant
des réponses, les pouvoirs
publics refusant de l’informer, comme lors de l’explosion de Saica Pack en 2011, au cratère de 20m².
Il affirme que ces produits dangereux sont courants et que des terrains municipaux sont concernés.
Monsieur Biasotto prend note mais signale son incompétence. Les courriers cités lui ont été transmis
mais sans demande de réponse sur l’objet… Une réponse conjointe avec la Préfecture sera faite.
Une participante rappelle le traitement de cette question en comité de suivi d’Héraclès il y a déjà 1
mois, ce dont l’intervenant précédent est parfaitement informé…
Un participant s’enquiert d’un projet pour l’ancienne cantine d’ERDF.
Monsieur Biasotto rappelle qu’elle est toujours propriété d’EDF. Or, la mairie ne peut se substituer au
privé en cas de squat pour engager la procédure d’expulsion. EDF a déjà obtenu un référé mais doit
encore requérir l’intervention des forces de l’ordre. Aucun projet n’est déposé mais des faisabilités
sur 6-7 étages existent, en bureaux ou activités tertiaires, le lieu étant dans la zone de bruit. Pas
d’habitat en tout cas et Monsieur Biasotto assure de sa vigilance, le quartier étant déjà dense.
Monsieur Godec, élu de l’opposition, interrogera le Maire en conseil municipal sur l’aéroport. Puis il
pointe l’embauche des policiers à effectif constant, c’est-à-dire au détriment d’autres services.
L’approche municipale incite aussi à confondre les deux polices, aux compétences bien distinctes.
Monsieur Biasotto dément la confusion : la police municipale ne dispose pas des mêmes
prérogatives et agit essentiellement en prévention. Monsieur le Maire a aussi demandé des moyens
complémentaires pour la police nationale, en parallèle de l’effort municipal sur la police municipale.
Une habitante de la rue Charpentier demande une navette et un bureau de poste.
Monsieur Biasotto l’assure de l’étude de navettes dans le plan de circulation. Un échange est en
cours avec le responsable régional de la Poste pour un rattachement au bureau de Croix-de-Pierre :
les riverains seront tenus informés des résultats.
Une habitante demande un interlocuteur en cas de squat constaté et en signale un route d’Espagne.
Monsieur Biasotto, membre de la cellule squat qui mène des accompagnements comme celui fait rue
Régence, confirme la veille à l’œuvre et l’écoute des retours riverains, l’objectif municipal étant de
recenser tous les lieux. Quand il est privé, la mairie envoie un courrier. Quand il est public, la
procédure d’expulsion est systématiquement lancée. L’immeuble investi rue d’Alès est un cas à part
car encadré par le CIDES. Quant au squat cité par l’habitante, ses occupants sont recensés et suivis.
Un représentant du CIDES expose le travail mené avec les familles particulièrement. Le CIDES est
d’ailleurs prêt à se tourner vers le site évoqué par l’intervenante précédente. Rue d’Alès, depuis
juillet, 150 personnes occupent les 30-40 logements. Pour limiter les nuisances, le CIDES crée du
lien avec les habitants et peut être joint à tout moment.
Une assistante sociale du CIDES revendique le terme de réquisition pour faire la distinction avec la
démarche volontaire que traduit le squat. En effet, il ne s’agit pas ici de pérenniser le lieu mais plutôt
d’offrir un logement « tremplin ». La volonté est de créer un vrai lieu de vie, avec des contrats signés,
une obligation de scolarisation et de poursuite des démarches administratives et professionnelles.
Nombre d’occupants travaillent déjà et sont en attente d’une place en HLM. Ce projet est réfléchi et
encadré : beaucoup de bénévoles agissent pour que tout se passe au mieux pour les occupants et
les riverains. L’intervenante termine en conviant l’assistance à la prochaine journée mensuelle portes
ouvertes, moyen de casser l’image négative de telles occupations.
Monsieur Biasotto se félicite de l’encadrement de ce squat.
En conclusion, Monsieur Biasotto remercie l’assistance et la convie à partager le pot.
Fin de la réunion à 21h10.
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