assistant/assistante en decoration

Transcription

MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE
ENSEIGNEMENT DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE
Administration Générale de l’ Enseignement et de la Recherche Scientifique
Service général des Affaires pédagogiques,
de la Recherche en Pédagogie et du Pilotage
de l’Enseignement organisé par la Communauté française
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ORDINAIRE DE PLEIN EXERCICE
HUMANITES PROFESSIONNELLES ET TECHNIQUES
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DE QUALIFICATION
Troisième degré
SECTEUR : Arts appliqués
GROUPE : Arts décoratifs
PROGRAMME D’ETUDES DE L’OPTION DE BASE GROUPEE
ASSISTANT/ASSISTANTE EN DECORATION
217/2003/249
1
AVERTISSEMENT
Le présent programme est d’application, à partir du 1 er septembre 2003, dans les
deux années du deuxième degré de l’enseignement secondaire professionnel.
Pour le cours de connaissance de gestion, il convient de se référer au programme
7/5860 de 1999.
Ce programme figure sur RESTODE, serveur pédagogique de l’enseignement
organisé par la Communauté française.
Adresse : http://www.restode.cfwb.be
Il peut en outre être imprimé au format PDF
SOMMAIRE
Pages
1. CADRE GENERAL…………………………………………………………..
3
2. OBJECTIFS DE LA FORMATION……………………………………...
5
3. PRECISIONS PRATIQUES ………………………………………………..
6
4. ARTICULATIONS METHODOLOGIQUES …………………………
7
5. HISTOIRE DES STYLES ET ESTHETIQUE.. ……………………….
20
6. DESSIN TECHNIQUE, D.A.O. ET LECTURE DE PLANS.……...
25
7. DESSIN A MAIN LEVEE. ……….…………………………………..……..
32
8. CREATION – FORMES ET COULEURS……………………………..
35
9. TECHNOLOGIE DU METIER : DECORATION..…………………
43
10. ETUDES ET RECHERCHES TECHNIQUES EN
AMENAGEMENT D’INTERIEUR …………………….……………...
56
11. TRAVAUX PRATIQUES - DECORATION …………….…………..
57
12. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE ……………..………………..
75
Le présent document a été élaboré dans le respect imposé du profil de formation de la C.C.P.Q.
par Iris Lens (A.R. de Bouillon-Paliseul), José Léonard (A.R. de Bouillon-Paliseul),
Dominique Michel (A.R. de La Louvière) et Jean-Luc Vandevelde (I.T.C.F. de Mouscron)
le tout, sous la présidence d’André Lamblin, Inspecteur.
ASSISTAN/ASSISTANTE EN DECORATION
SOMMAIRE
2
1. CADRE GENERAL
Le présent programme de formation de l’Assistant/Assistante en décoration s’inscrit
dans les perspectives fixées par l’article 6 du décret du 24 juillet 1997 sur les missions de
l’école. Celui-ci précise: « La Communauté française, pour l’enseignement qu’elle organise,
et tout pouvoir organisateur pour l’enseignement subventionné, poursuivent simultanément et
sans hiérarchie les objectifs suivants :
1. promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des
élèves ;
2. amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui
les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la
vie économique, sociale et culturelle ;
3. préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au
développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux
autres cultures ;
4. assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale. »
Plus particulièrement, à l’égard des humanités professionnelles et techniques, le même décret
prévoit en son article 39 que le Gouvernement détermine sur proposition du Conseil général
de concertation pour l’enseignement secondaire les profils de formation et les soumet à la
confirmation du Parlement. L’article 40 indique enfin que les profils de formation sont en
relation avec les profils de qualification définis par la Commission communautaire des
professions et qualification, les profils de qualification décrivant les activités et les
compétences exercées par des travailleurs accomplis tels qu’ils se trouvent dans l’entreprise.
Les propositions de rédaction de ces profils de formation a donc été confiée à la Commission
Communautaire des Professions et des Qualifications (C.C.P.Q.). Celle-ci a réuni des groupes
de travail composés de professionnels des divers métiers concernés et de représentants des
réseaux d’enseignement afin de déterminer pour chaque métier recensé les compétences et les
savoirs nécessaires à l’exercice de la profession.
Pour l’assistant(e) en décoration, cette commission a, dans un premier temps, déterminé le
profil de qualification qui est constitué par l’ensemble des fonctions, des rôles et
compétences qu’assure l’assistant qualifié. Cet ensemble comporte des connaissances et des
éléments de formation au travers de l’expérience professionnelle acquise « sur le tas », au
cours de stages et de journées de perfectionnement qui débordent de la mission spécifique que
l’école est en devoir d’assurer. Ce dernier référentiel de compétences, de savoirs et de savoirfaire constitue le profil de formation sur lequel doit porter la certification (certificat de
qualification). Ce référentiel s’impose, dès lors, à tous les réseaux d’enseignement.
CADRE GENERAL
3
Le profil de formation de l’assistant/assistante en décoration élaboré par la C.C.P.Q. a été
approuvé par le Conseil général de concertation (inter-réseaux) puis a été successivement fixé
par le Gouvernement et confirmé par le Parlement de la Communauté française. Il ne propose
aucune approche méthodologique, même si l’énumération et les articulations des compétences
ne sont évidemment pas neutres.
Le présent programme élaboré sous la contrainte et dans le respect de ce profil de
formation vise à tirer bénéfice intégral du travail d’analyse auquel la C.C.P.Q. a procédé. Il
reclasse les compétences et savoirs en unités rationnelles de cours, suggère des réflexions
d’ordre méthodologique et précise au plan de certains contenus théoriques les intentions
générales incluses dans le profil de formation. Il laisse aussi à l’enseignant – ou, plutôt aux
équipes d’enseignants car on ne conçoit guère que la mise en œuvre d’un tel programme soit
le fait d’intervenants s’ignorant les uns les autres – une appréciable liberté pédagogique. Il
considère enfin comme indispensable une perpétuelle adaptation à l’évolution du métier et des
techniques.
Cette disponibilité au changement constitue une mission essentielle que l’école
d’aujourd’hui doit installer. Elle dépasse sans doute en importance l’énoncé sec et ferme que
constitue toute tentative d’énumération des savoirs et savoir-faire requis par l’exercice de la
profession. Evidemment présent dans la réflexion menée au sein du cours de technologie, cet
aspect ouvert, plus proligère, de la formation constituera une préoccupation constante de
tous les cours. C’est lui qui contribuera à donner sens aux apprentissages et à
l’investissement à long terme.
CADRE GENERAL
4
2. OBJECTIFS DE LA FORMATION
Il apparaît opportun de rappeler le champ d’action et de compétences visé par le présent
programme.
Le profil de qualification fait clairement référence au métier pour lequel le CQ6 prépare :
« L’assistant(e) en décoration crée ou choisit, sous la direction d’un responsable de
projet, des structures, volumes, matériaux, éclairages, couleurs…, utiles à
l’aménagement ou à la décoration d’un lieu (résidence privée, bureau, boutique,
vitrine, etc.). Il (elle) élabore son projet en cohérence avec les choix d’un client et en
fonction des contraintes budgétaires, réglementaires et techniques. Il adapte son
travail selon la durée de vie du « produit », qu’il soit conçu pour un événement
ponctuel (stand, vitrine…) ou pour durer dans le temps (immeuble, appartement,
bureau, magasin, etc.).
Le métier s’exerce à la fois en bureau d’étude et sur le lieu de réalisation. Il nécessite
une collaboration étroite avec les professionnels qui participent à la conception
(architectes, dessinateurs, maquettistes…) et à la réalisation (chefs de chantier,
ouvriers…).
Il postule une bonne maîtrise de compétences de base telles que :
§ le dessin (à main levée, par DAO),
§ la connaissance des styles décoratifs,
§ la lecture de plans,
§ la connaissance des couleurs et des effets de la lumière. »
Il va de soi que ces compétences (« telles que ») ne sont pas limitatives. La connaissance des
matériaux, des conditions de leur mise en œuvre et de la technologie sont également requises.
Très explicite par ailleurs, ce texte ne prend pas en compte certaines missions traditionnelles
de l’école (formation morale, civique, sociale, linguistique, etc.) qu’il conviendra de ne pas
perdre de vue. C’est (en particulier mais pas seulement) l’objet des cours de formation
générale de base d’y pourvoir.
On remarquera aussi de les métiers de la décoration évoluent sans cesse tant en fonction des
modes que de l’évolution des techniques. Ceci signifie que ce programme lui-même devra
s’adapter, veiller à intégrer ces dimensions changeantes et à y rendre les esprits disponibles. Il
n’en demeure pas moins que son articulation sur des compétences en privilégie les aspects
permanents que l’enseignant a précisément pour mission d’installer.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
5
3. PRECISIONS PRATIQUES
3.1. COMPETENCE A MAÎTRISER ET/OU A EXERCER
Le présent document reprend en les reclassant sous des intitulés globaux (blocs de
cours) suggérés par la C.C.P.Q. toutes les compétences, tous les savoirs et savoir-faire
repris au profil de formation sous le critère « compétences à maîtriser » (C.M.)
Il suggère l’intérêt d’exercer des compétences classées C.E.F. et C.E.P. (compétences
à exercer mais dont la maîtrise ne peut être certifiée à l’issue de l’épreuve de
qualification, soit parce qu’elle ne sera acquise qu’après une formation ultérieure,
soit en stage, soit parce qu’elle ne peut être acquise qu’au cours de l’activité
professionnelle elle-même).
Le professeur saisira toute occasion opportune à initier ses élèves à ces aspects de la
profession.
Il apparaîtra enfin à l’analyste attentif que le programme semble déborder
occasionnellement du cadre étroit constitué par le profil de formation. Sans solliciter
malicieusement ce texte, il faut, en effet admettre que certains enseignements y sont si
profondément et implicitement intriqués. On ne peut donc en faire l’économie sans
mettre l’élève en difficulté de compréhension ou de savoir-faire. On veillera alors à ne
pas faire porter la certification sur ces quelques éléments pouvant faire l’objet de
contestation.
3.3. HORAIRE
Tenant compte des nécessités qu’imposent lointainement les profils de formation, la
grille-horaire de l’option de base groupée « Assistant(e) en décoration » a été fixée
comme suit
5 ème
6 ème
Connaissance de gestion
1
2
Connaissance des styles et esthétique
2
2
Dessin technique, D.A.O. et lecture de plans
5
5
Dessin à main levée
2
2
Création – Formes et couleurs (**)
3
2
Technologie du métier : décoration
2
2
Etudes et recherches techniques en aménagement d’intérieur
2
2
Travaux pratiques Décoration
8
8
25
25
COURS
TOTAL
3.4. AVERTISSEMENT
1. Vu les dispositions du Décret du 31 mai 2.000 portant confirmation du répertoire
des options groupées, il conviendra de lire « assistant/assistante » (parfois aussi
désigné sous le vocable pratique « décorateur ») chaque fois que le terme
« assistant » sera rencontré dans le présent programme.
2. Pour des raisons techniques, la circulaire fixant les grilles de référence des options
groupées reprend les intitulés suivants :
(**) Formes et couleurs.
PRECISIONS PRATIQUES
6
4. ARTICULATIONS METHODOLOGIQUES
4.1. CONCEPTION METHODOLOGIQUE GENERALE
La formation de l’assistant en décoration résulte d’un projet global impliquant
A. la pratique du travail en équipe qui doit impérativement s’articuler sur les
axes suivants :
• mise au point collective et à tout le moins semestrielle des objectifs poursuivis,
des exercices proposés avec répartition des responsabilités de chacun ;
• intrication des aspects théoriques, techniques et pratiques ;
• interdisciplinarité des projets ;
• évaluation collective des travaux sur base des objectifs et des contraintes
définis au départ et dont l’élève doit avoir connaissance.
B. La disponibilité à l’évolution du métier.
Celle-ci se déploiera sous les aspects complémentaires de
• La constitution d’une bonne documentation personnelle et collective ;
• La visite de salons professionnels (Cocoon, Batibouw, Intérieur, par exemple)
et d’ateliers performants ;
• L’intérêt provoqué à la création décorative et mobilière tant du point de vue
technique que liée aux épiphénomènes de mode et de tendance ;
• La consultation régulière de revues spécialisées et d’Internet ;
• La recherche de stages d’insertion professionnelle en milieux soigneusement
sélectionnés pour leurs possibilités d’apprentissage
4.2. LES ARTICULATIONS ENTRE LES COURS
La volontaire insistance apportée dans tous les chapitres ci-dessus à une gestion
collégiale du processus éducatif doit encore être précisée par des exemples
•
La collaboration entre les responsables des cours de connaissance de gestion et les
titulaires des cours de travaux pratiques de décoration est requise en ce qui
concerne la mise au point de cahiers de charges, de bons de commande et d’offre à
la clientèle. Ceux-ci nécessitent des compétences conjointes d’ordre économique et
technique qu’il serait absurde d’abandonner seul à l’un ou à l’autre.
•
La constitution d’une documentation technique dont la consultation peut s’avérer
nécessaire à tout instant doit impliquer tous les professeurs et très
particulièrement ceux qui sont chargés des cours de technologie et de travaux
pratiques.
•
Les relations entre les cours de technologie et de travaux pratiques sont évidentes
et croisées. L’idéal serait que des notions théoriques trouvent immédiatement leur
application ou que leur enseignement soit motivé par un problème technique. Ce
n’est toutefois pas toujours aisé, à peine de mettre à mal la structure et la logique
interne de chacun de ces cours.
ARTICULATIONS METHODOLOGIQUES
7
On voit donc la difficulté d’édicter in abstracto des règles de conduite absolues.
On peut néanmoins considérer que les cours axés sur des pratiques, soit
prépareront la systématisation, soit rappelleront en cours de travail des notions
théoriques qu’on ne peut jamais estimer totalement fixées.
•
La nature des apprentissages implique de leur donner du sens . La pédagogie du
projet articulée sur des objectifs concrets, directement en phase avec les pratiques
professionnelles est vivement recommandée à la condition de garder constamment
à l’esprit l’ensemble des compétences à installer.
•
Pour obvier à la difficulté constituée par le manque de synchronisation entre
théorie et pratique et pour éviter qu’au sein même de l’équipe professorale se
constitue un fossé entre un spécialiste chargé des aspects théoriques et des
collègues travaillant la pratique du métier, il est recommandé aux chefs
d’établissement de régler les attributions en sorte que tous les enseignants se
partagent des responsabilités en ces matières complémentaires.
•
La liaison nécessaire théorie-pratique s’accommode parfois mal d’un strict
découpage horaire (notamment dans le cas d’une mise en œuvre centrée autour
d’un projet).
Au sein d’un corps professoral travaillant en équipe, – la pratique en est d’ailleurs
courante –il n’y a pas d’inconvénient majeur à désenclaver les disciplines. Avec
l’accord des enseignants concernés ou à l’intérieur de la charge d’un professeur,
des élèves peuvent avantageusement prolonger un cours de travaux pratiques (par
exemple pour des raisons liées au projet, au matériel, au temps de séchage ou aux
locaux disponibles) au détriment d’un temps normalement consacré à du dessin. Il
convient alors de compenser à un autre moment.
On veillera cependant à faire en sorte que cet assouplissement ne touche pas les
cours spécifiquement théoriques (connaissance des styles et technologie) que
l’Inspection souhaite voir donner régulièrement et sans excessive concentration
•
Une attention particulière sera accordée à l’acquisition du vocabulaire technique
et professionnel de base. Dans cet esprit, l’enseignant veillera à la précision et à la
pertinence de son propre vocabulaire.
•
La tutelle et le suivi des stages sont collectifs et n’impliquent donc pas les seuls
spécialistes de la décoration.
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4.3. ENSEIGNER A L’AIDE DE SITUATIONS PROBLEMES
Le projet « Ecole/compétence/entreprise » définit de manière claire et pertinente ce
qu’est une situation-problème et envisage comment les élaborer. Les notes ci-après qui
lui sont empruntées devraient servir de base de réflexion à la préparation des leçons.
4.3.1. QU’EST-CE QU’UNE SITUATION-PROBLEME ?
La situation-problème est
• un moyen d’apprentissage et non le résultat
• une stratégie d’enseignement qui favorise
l’engagement des élèves et permet la
construction des savoirs.
• La situation problème est une tâche
- globale
- complexe
- signifiante.
A.La situation-problème est une tâche globale
Elle est complète, c’est-à-dire qu’elle a un contexte (des données initiales
et qu’elle contient un but.
Elle requiert plus d’une action, plus d’une procédure ou plus d’une
opération à faire. Elle pourrait être décomposée en plusieurs partie ou
éléments.
B. La situation-problème est une tâche complexe
Elle fait appel à plusieurs connaissances et à plus d’un type de’
connaissances (déclaratives, procédurales et conditionnelles) ; elle amène
un conflit cognitif ; la solution n’est pas évidente.
Elle présente un défi à la portée de l’élève (réaliste et réalisable) ; elle peut
toucher à plusieurs objectifs du programme. Elle est donc très structurée
sur le plan didactique puisqu’elle est créée en fonction d’un apprentissage
précis.
4.3.2. LES CARACTERISTIQUES D’UNE SITUATION-PROBLEME
A. Elle contient des données initiales qui précisent le contexte de la situation
et qui sont utiles pour résoudre le problème.
B. Il y a un but à atteindre (différent de l’objectif d’enseignement) qui donne
un sens à la mobilisation et à l’organisation des connaissances.
C. Il y a des contraintes ou des obstacles à surmonter qui exigent une
réorganisation des connaissances antérieures et qui amènent l’élève à
trouver d’autres moyens, donc à faire des apprentissages.
D. La démarche et la solution ne sont pas évidentes ; la personne doit faire
une recherche cognitive active pour savoir comment procéder.
4.3.3. LES AVANTAGES DE LA SITUATION-PROBLEME
A. Elle permet aux élèves de faire de réels apprentissages en les plaçant au
cœur du processus d’apprentissage.
B. Elle sollicite l’engagement des élèves ; ils deviennent davantage acteurs
puisqu’ils utilisent leur intelligence.
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4.3.4. LA SITUATION-PROBLEME SELON MEIRIEU
« Un sujet, en effectuant une tâche, s’affronte à un obstacle ».
Le sujet est orienté par la tâche, le formateur par l’obstacle.
Le franchissement de l’obstacle doit représenter un palier dans le
développement cognitif du sujet.
L’obstacle est franchi si les matériaux fournis et les consignes données
suscitent l’opération mentale requise.
Pour effectuer une même opération mentale, chacun doit pouvoir utiliser une
stratégie différente.
La conception et la mise en œuvre de la situation-problème doivent être
régulées par un ensemble de dispositifs d’évaluation.
Ce n’est pas une « pédagogie de la réponse » mais une « pédagogie du
problème ».
4.3.5. QUESTIONS A POSER AVANT L’ELABORATION D’UNE
SITUATION-PROBLEME.
A. Quel est mon objectif ? Que veux-je faire acquérir à l’apprenant qui
représente pour lui un palier de progression important ?
B. Quelle tâche puis-je proposer qui requiert, pour être menée à bien, l’accès à
cet objectif (communication, reconstitution, énigme, réparation, résolution,
etc.) ?
C. Quel dispositif dois-je mettre en place pour que l’activité mentale permette,
en réalisant la tâche, l’accès à l’objectif ?
Quels matériaux, documents, outils dois-je réunir ?
Quelles consignes dois-je donner pour que les apprenants traitent les
matériaux pour accomplir la tâche ?
Quelles contraintes faut-il introduire pour empêcher les sujets de
contourner l’apprentissage ?
D. Quelles activités puis-je proposer qui permettent de négocier le dispositif
selon diverses stratégies ? Comment varier les outils, démarches, degré de
guidage, modalités de regroupement ?
4.4. LES HABITUDES PROFESSIONNELLES
L’analyse du profil de formation impose de structurer toute séquence
d’enseignement sur des impératifs rigoureusement professionnels.
Ceux-ci visent notamment
1. Les contraintes formelles : respect des demandes du client
2. Les contraintes techniques
3. Les contraintes financières : limitation éventuelle des moyens ; économie des
matières et de la main d’œuvre, etc.
4. Les exigences de maintenance : outre l’élémentaire respect civique, social et moral
du matériel collectif, celui-ci doit être inventorié, remisé et régulièrement
entretenu.
Ces différents impératifs contribuent à définir le projet et/ou l’exercice. Ils
interviennent forcément lors de l’évaluation
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4.5. SECURITE ET HYGIENE
Le respect des règles élémentaires de sécurité (en matière électrique, de maniement et
de stockage des produits), d’hygiène et environnementales doit non seulement se
traduire dans les faits et les habitudes mais faire l’objet de réflexions ponctuelles. Le
professeur saisira donc toute occasion propice à cet effet.
4.6. COMPETENCES CLASSEES CEF.
Le profil de formation fait état d’un certain nombre de compétences classées C.E.F.
qui peuvent être exercées en cours de formation mais dont la maîtrise ne peut être
certifiée qu’à l’issue d’une formation ultérieure à celle de l’assistant en décoration.
L’énumération de ces compétences risquant sans grand bénéfice de distraire le
professeur des objectifs prioritaires, nous renvoyons le lecteur au profil de formation
lui-même.
Ces compétences ont globalement trait
• A la réalisation de maquettes (1.4.)
→ Lister les éléments qui composeront la maquette
→ Etablir la chronologie logique d’assemblage des éléments
→ Convertir les cotes recueillies selon l’échelle choisie
→ Reporter les cotes à l’échelle
→ Maîtriser les gestes professionnels (coupe, pliage, assemblage).
• A la rédaction d’une offre de service (1.5.)
→ Identifier les composantes d’une offre de service (description du
projet, estimation budgétaire, étendue des services, calendrier
préliminaire, honoraires et frais additionnels, modalités de paiement).
→ Appliquer les normes de présentation d’une offre de service
• A l’usage des différents systèmes de représentation pour le dessin d’un
objet et aux techniques de rendu (2.2.1., 2.3.5., 2.4.4. 6.3.2. et 6.4.2.)
→ Tracer des projections axonométriques, isométriques et obliques d'un
objet
→ Traduire graphiquement à main levée différentes textures, contrastes,
motifs, effets d'ombre et de lumière
→ Traduire graphiquement différents contrastes, motifs, textures, effets
d'ombre et de lumière.
• Au dessin, à la mise en place des meubles, à la réalisation des plans, à
la cotation et à l’impression en D.A.O. (3.3. à 3.7.)
→ Déterminer les outils nécessaires au dessin des meubles et accessoires
→ Dessiner, à l’échelle adéquate, divers meubles et accessoires (ou
utiliser la banque d’images existantes).
→ Utiliser les commandes adéquates à la mise en place des meubles et
accessoires sur un plan.
→ Utiliser les commandes adéquates à l’ajout de textures à un dessin.
→ Sélectionner l’échelle appropriée.
→ Eventuellement, convertir l’échelle d’un dessin déjà réalisé
→ Dessiner, à l’échelle adéquate, les principaux éléments des murs :
ouvertures, meubles et accessoires, textures et couleurs s’il y a lieu (ou
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exploiter une banque d’images).
→ Utiliser les fonctions calques relatives au travail en superposition
→ Sélectionner les outils nécessaires à la cotation.
→ Utiliser la fonction texte du logiciel
→ Utiliser les commandes adéquates pour l’impression
• Au rendu des lumières et matières (4.2.)
→ Traiter les rendus (lumière, ombres, contrastes, matières, effets de
profondeur, etc.).
• Au choix des meubles, matériaux, habillages et éclairages à intégrer
dans le projet (6.2., 6.5.2., 6.5.3., 8.3.)
→ Eventuellement, sélectionner dans les catalogues des fournisseurs les
meubles et les éléments susceptibles de s'intégrer dans le projet
(encombrement, fonctionnalité, intention esthétique globale, etc.)
→ Eventuellement, comparer le rapport qualité/prix de différents éléments
de décoration.
→ Eventuellement, choisir les matériaux les mieux adaptés aux harmonies
sélectionnées (revêtements, habillage des fenêtres, etc.), dans les limites
du budget alloué
→ Eventuellement, choisir les accessoires d'éclairage et de décoration,
dans les limites du budget alloué
→ Identifier et respecter
Ø le style choisi,
Ø les normes ergonomiques,
Ø la fonctionnalité du mobilier,
Ø les contraintes techniques,
Ø le cahier des charges
→ S’informer des solutions disponibles sur le marché en matière
d’aménagement de bureau
• Aux recherches à mener en fonction d’une thématique (7.1.)
→ Concevoir et adapter les éléments de décor au thème et au concept
commercial *
→ Identifier les sources d'information qui peuvent être consultées.*
→ Choisir, dans les limites du budget alloué,
Ø les matériaux utilisés,
Ø les couleurs du décor,
Ø les marchandises et accessoires,
Ø un style de composition,
Ø les quincailleries…
(…) adaptés au thème *
• A la préparation du devis pour la réalisation d’un espace commercial
→ Identifier la chronologie des différentes étapes de réalisation.
→ Evaluer la durée des travaux
→ Choisir les éléments modulaires préfabriqués
→ Identifier les éléments de l'espace commercial qui doivent être
fabriqués.
→ Déterminer l'ensemble des matériaux et accessoires nécessaires
→ Estimer les coûts
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•
•
•
•
A l’élaboration, à la présentation et à la réalisation de maquettes de
stand et d’espaces promotionnels (7.4. à 7.8.)
→ Déterminer l'échelle de la maquette.*
→ Choisir les matériaux appropriés à la réalisation *
→ Appliquer les techniques d'assemblage et maîtriser les gestes
professionnels. *
→ Constituer le dossier de présentation *
→ Argumenter les choix techniques et esthétiques *
→ Respecter le budget alloué *
→ Appliquer les techniques et maîtriser les gestes professionnels *
→ Appliquer les règles de sécurité et d'hygiène *
→ Respecter les spécifications du devis *
→ Appliquer l'ordre chronologique de montage des éléments en tenant
compte des contraintes particulières du chantier et des règles de
sécurité et d'hygiène *
→ Appliquer les techniques d'assemblage (éléments modulaires et
fabriqués) *
→ Disposer les marchandises selon les données du plan
→ Régler les problèmes d'éclairage *
→ Respecter les servitudes nécessaires à la réalisation du projet et
s'assurer que les raccords seront effectués *
→ Fixer des critères d'évaluation appropriés *
A la présentation et la préparation des dossiers et devis pour un
aménagement d’un bureau professionnel (8.3. ; 8.5 et 8.6)
→ Identifier et respecter
Ø le style choisi,
Ø les normes ergonomiques,
Ø la fonctionnalité du mobilier,
Ø les contraintes techniques,
Ø le cahier des charges
→ S’informer des solutions disponibles sur le marché en matière
d’aménagement de bureau
→ Constituer le dossier de présentation
→ Argumenter les choix techniques et esthétiques
→ Identifier la chronologie des différentes étapes de réalisation
→ Evaluer la durée des travaux
→ Identifier les éléments qui doivent être fabriqués.
→ Déterminer l'ensemble des matériaux et accessoires nécessaires
→ Estimer les coûts
Au calendrier de la réalisation (8.7.)
→ Etablir l’ordre logique de réalisation
→ Inventorier les contraintes (délais de livraison des commandes,
disponibilité des sous-traitants, durée des travaux).
Aux normes de sécurité pour l’éclairage (9.5.)
→ Identifier les contraintes minimales de la réglementation
13
•
•
•
•
•
•
Aux illusions visuelles (10.6.2. à 10.6.4.)
→ Sélectionner les outils, matériaux et produits adéquats
→ Appliquer la(les) technique(s) et maîtriser les gestes professionnels
→ Expérimenter différentes techniques permettant de créer des illusions
Aux techniques de moulage au plâtre (10.7.)
→ Evaluer la consistance d’une préparation de plâtre.
→ Evaluer la solidité et l’étanchéité d’un moule
→ Appliquer les méthodes permettant de renforcer un moulage au plâtre
→ Utiliser correctement les outils et accessoires nécessaires au travail du
plâtre
→ Appliquer les techniques de moulage et de démoulage.
→ Maîtriser les gestes professionnels.
A la réalisation de stucs, faux marbres, faux bois, patines, trompe-l’œil,
etc. (10.9.)
→ Sélectionner les outils et matériaux nécessaires
→ Appliquer la(les) technique(s) adéquate(s) et maîtriser les gestes
professionnels
A l’identification et au choix des textiles à mettre en œuvre (11.1 à
11.2.4.)
→ Reconnaître les principaux textiles utilisés en décoration et leurs
spécificités (matière, mode de tissage, aspect, entretien, coût, etc.).
→ Interpréter correctement les indications fournies par les fabricants
(catalogues, modes d'emploi, etc.).
→ Se référer au tableau général des textiles
→ Identifier les tissus selon les modes d’entrecroisement des fils ou
d’assemblage.
→ Identifier les fibres textiles et les matières selon leur nature
(naturelles, artificielles, synthétiques, mélangées), leurs spécificités
(qualités, inconvénients, entretien) et leur usage dans l’ameublement.
→ Identifier les matières selon l’apprêt et l’usage
A l’inventaire des éléments à prendre en compte lors de l’habillage
d’une pièce (11.5.)
→ Reconnaître les caractéristiques des principaux types d’ouvertures
existant en architecture et leurs incidences sur l’aménagement et la
décoration d’une pièce.
→ Analyser l’effet de divers types et styles d’habillage et d’accessoires sur
l’ambiance d’une pièce (romantique, rustique, campagnarde, classique,
contemporaine, etc.).
→ Harmoniser les couleurs et les motifs décoratifs selon divers critères
(style et fonction de la pièce, ambiance et effets recherchés, mobilier,
goût du client, entretien, budget alloué, etc.).
→ Identifier les caractéristiques des principaux styles en matière
d’habillage et d’accessoires
A la prise en compte de certaines données d’un projet de vitrine ou
d’étalage (12.1.2 et 12.1.3.)
→ Dresser un état des lieux
→ Identifier le type de marchandise à mettre en valeur.
14
•
•
•
A la prise en compte des tendances et de la mode (12.2.2. et 12.2.3.)
→ Distinguer les principales tendances de la mode.
→ tendances de la mode divers matériaux appropriés et des accessoires
signifiants
A la conception de projets et à la réalisation d’étalages (12.3. à 12.5.)
→ Appliquer les principes de la composition dans l’espace en respectant
les zones de visibilité de la vitrine
→ Produire des dessins en perspective de plusieurs concepts de vitrine.
→ Etablir la chronologie des différentes étapes de la réalisation
→ Déterminer l’ensemble des matériaux et éléments nécessaires à la
réalisation
Aux techniques d’étalagisme (13)
→ Reconnaître les principales catégories de mannequins *
→ Reconnaître les différents types de présentoirs et leurs usages
→ Sélectionner le matériel (mannequins, présentoirs, accessoires) selon le
style de présentation, l’emplacement et l’environnement
→ Epingler et plier des vêtements ou autres articles
→ Appliquer les techniques de suspension avec fil et maîtriser les gestes
professionnels
→ Appliquer les techniques de pliage et d’épinglage sur présentoir et
maîtriser les gestes professionnels
→ Identifier les mécanismes d’attache des composants du mannequin.
→ Appliquer les techniques d’ajustement des vêtements selon
l’emplacement et selon l’angle de vision que présente la vitrine
→ Reconnaître les différents styles de coiffures et choisir les perruques les
mieux adaptées
• aux vêtements présentés,
• au style du magasin et à sa clientèle.*
→ Sélectionner les outils nécessaires à l’installation des mannequins
(éléments de fixation et d’attache).*
→ Déterminer l’emplacement du(des) mannequin(s) en fonction de
l’espace disponible, de l’environnement, de l’éclairage, du style de
présentation visuelle, de la silhouette et du mouvement du mannequin.*
→ Identifier les produits de nettoyage et de retouche des mannequins et
leur mode d’emploi.*
→ Appliquer les techniques de nettoyage et de remisage *
15
4.7. COMPETENCES CLASSEES CEP
Définies comme compétences à exercer en cours de formation mais dont la maîtrise ne
peut être acquise qu’à travers l’activité professionnelle elle-même, les compétences
classées CEP trouvent en particulier leur lieu d’exercice au travers des stages
d’insertion professionnelle.
L’importance de ceux-ci mérite d’être soulignée.
Outre qu’ils complètent la formation assurée par l’école par l’exercice renforcé de
certaines compétences, il s’avère, en effet, que ces séquences de la vie scolaire
contribuent • à assurer une plus grande maturité par rapport au travail ;
• à donner du sens aux apprentissages ;
• à mettre l’élève en contact avec des technologies que l’école n’a ni
les moyens de posséder, ni le temps de développer ;
• à socialiser davantage l’élève par contact avec le monde adulte hors
contexte scolaire ;
• parfois même à assurer de l’emploi au stagiaire à l’issue de ses
études.
Dans ces perspectives, il est recommandé
• d’être particulièrement attentif à l’intérêt éducatif présenté par l’entreprise
accueillante (qualité, disponibilité, compétence, puissance psychologique du
tuteur ; intérêt, technicité et nouveauté du travail pour l’élève ; variété des
tâches à l’intérieur d’un même stage ou entre les différents stages effectués par
l’étudiant, etc.) ;
• de laisser à l’élève le soin de prendre tous les contacts préalables (situation
du demandeur d’emploi) et d’effectuer toutes les démarches qui accompagnent
le stage ;
• de visiter régulièrement les élèves en cours de stage et de recourir à des
procédures rigoureuses d’évaluation formative (carnet de stage, autoévaluation, rédaction de rapports, relevé des acquis, échange des expériences,
etc.).
Dans ces perspectives et comme pour les compétences classées CEF, nous renvoyons
le lecteur au profil de formation pour situer les grandes fonctions où ces compétences
peuvent être exercées. Synthétiquement, on peut de nouveau en résumer le champ de
celles-ci: • à la détermination des matériaux et accessoires nécessaires à
la réalisation d’un projet (1.2.)
→ Evaluer si les informations contenues dans un dossier sont
complètes et pertinentes.
→ Identifier dans les catalogues des fournisseurs les matériaux et
accessoires susceptibles d’être utilisés dans la réalisation d’un
projet.
→ Identifier les propriétés spécifiques des principaux matériaux et
accessoires utilisés en décoration
→ Relier les types de matériaux et accessoires aux différents styles
décoratifs
16
• à l’argumentation à développer vers le client (1.3.2, 1.3.3.,
6.6, 11.4, et 12.5)
→ Argumenter les choix à partir de critères esthétiques, fonctionnels,
techniques et financiers
→ Conseiller le client et lui proposer des alternatives
→ Modifier la proposition en fonction des remarques du client.
→ Présenter oralement les spécificités de chacun des projets.
→ Expliquer les coûts.
→ Conseiller le client
→ Communiquer clairement ses idées.
→ Etablir la pertinence de la (des) proposition(s) par rapport à la
commande.
• à la réalisation d’offres de service, du devis ou du contrat
(1.6. ; 1.8. ; 6.7. ; 7.3.)
→ Différencier une offre de service d’un devis de réalisation.
→ Calculer les quantités et les coûts de matériaux et accessoires
→ Evaluer les coûts de main-d’œuvre et de sous-traitance.
→ Etablir des estimatifs
→ Identifier l’ensemble des composantes d’un devis (clauses
généralement contenues dans un devis).
→ Identifier les annexes d’un devis.
→ Appliquer les normes de présentation d’un devis.
→ Identifier les principaux éléments d’un contrat (droits et devoirs,
responsabilité légale et de recours).
→ Vérifier, à partir des sources documentaires adéquates, les coûts
des matériaux
→ Estimer le temps nécessaire à la réalisation
→ Calculer le coût de la main-d'œuvre
→ Etablir un devis.
→ Identifier la chronologie des différentes étapes de réalisation.*
→ Evaluer la durée des travaux*
fabriqués*
→Déterminer l'ensemble des matériaux et accessoires nécessaires.*
• aux indications relatives à la couleur et à la texture des matériaux
nécessaires à la réalisation (1.7.)
→ Identifier les indications qui doivent paraître sur un plan
→ Utiliser les symboles appropriés
→ Dessiner sur plan les lignes et graphiques nécessaires
→ Préparer les échantillons de couleurs et de matériaux (éléments
fixes).
→ Vérifier la conformité du plan par rapport au projet.
• à l’aménagement des espaces commerciaux (7)
→ Concevoir et adapter les éléments de décor au thème et au concept
commercial*
→ Identifier les sources d'information qui peuvent être consultées*
17
→ Choisir, dans les limites du budget alloué,
Ø les matériaux utilisés,
Ø les couleurs du décor,
Ø les marchandises et accessoires,
Ø un style de composition,
Ø les quincailleries…
adaptés au thème*
→ Identifier la chronologie des différentes étapes de réalisation*
→ Evaluer la durée des travaux*
→ Choisir les éléments modulaires préfabriqués*
fabriqués*
→ Déterminer l'ensemble des matériaux et accessoires nécessaires.
→ Estimer les coûts*
→ Réaliser une maquette de stand (matériaux, technique
d’assemblage)*
• à la prise en compte des problèmes d’éclairage (9)
→ Distinguer les caractéristiques des principales sources de lumière
et des principaux types de faisceaux lumineux.
→ Percevoir les effets visuels et thermiques des diverses sources de
lumière
→ Appliquer les techniques de mise en valeur d'un objet par la
lumière.
→ Percevoir l'influence de la lumière sur l'ambiance d'un espace.
→ Synthétiser toutes les variables du projet de décoration à prendre
en compte pour déterminer le choix de l'éclairage
→ Interpréter le schéma électrique d'un projet
→ Localiser les systèmes de protection d'un circuit électrique
→ Interpréter les symboles
→ Identifier les facteurs déterminant les zones d'éclairage (facteurs
techniques, esthétiques).
→ Evaluer l'intensité lumineuse nécessaire à l'éclairage de diverses
zones et éléments d'un espace commercial donné
→ Evaluer la capacité de l'installation électrique par rapport au
nombre de luminaires pouvant être installés
→ Effectuer des essais
→ Respecter le budget alloué
• à la fourniture d’accessoires d’habillage et de rideaux (11.2.5.)
→ Identifier les fournitures et accessoires en fonction des matières et
des produits (rubans, attaches, suspensions, renforts,
passementerie, doublure, rembourrage, matelassage, clouterie,
sangles
• à l’actualisation, l’information et la formation professionnelles (15.)
→ S’exprimer succinctement dans diverses situations de
communication.
→ Synthétiser une communication orale et écrite sous la forme d’un
mémo
18
→ Se tenir au courant des évolutions de la profession, des matériels,
des produits; de l'actualité, des mouvements artistiques en vogue,
etc.
→ Participer aux foires, expositions et salons professionnels.
→ Identifier les services, juridictions et organismes liés à la vie
professionnelle
→ Identifier ses droits et devoirs
→ Identifier les contraintes relatives au droit d’auteur
→ Respecter strictement les règles déontologiques spécifiques à la
profession
→ Organiser son plan de travail (outils, éclairage, ergonomie,
sécurité)
→ S’inscrire dans une perspective de formation permanente :
−
être disponible au renouvellement des techniques décoratives,
−
expérimenter de nouveaux concepts décoratifs,
−
s’auto-former aux upgrades des logiciels de la profession,
−
s’informer des nouveautés, des courants artistiques en vogue, de
l’actualité.
→ Développer son autonomie, son sens des responsabilités, sa
motivation.
→ Chercher constamment la qualité du service et la satisfaction du
client
On notera par ailleurs que certaines compétences marquées * sont classées CEP et
CEF
4.8. LE MATERIEL
L’organisation d’une OBG professionnelle « Assistant/Assistante en décoration
postule la nécessité de disposer
• d’un atelier suffisamment spacieux et d’une classe pourvue de tables à dessin
et de quelques ordinateurs
• de surfaces de travail (verticales et horizontales)
• d’un outillage électrique minimal : perceuse, idéalement d’une scie combinée
professionnelle (en position scie pendulaire) ou scie circulaire et scie à coupe
d’onglet, meuleuse, ponceuse
• d’un outillage ordinaire de menuiserie
• des outils du peintre
• un épiscope
• une table lumineuse
• le matériel minimal d’initiation à la sérigraphie (charnière manuelle, écrans,
matériel d’insolation, de tirage et de dégravage)
• une ou deux escabelles
• catalogue, revues, documentation professionnelle, échantillons
• carnet de bonnes adresses (fournisseurs, sous-traitance, etc.)
19
5. HISTOIRE DES STYLES ET ESTHETIQUE
S’il faut se garder de vouloir faire de l’encyclopédisme avec un futur assistant en décoration, il
convient de lui assurer un vocabulaire précis, une connaissance minimale des styles et de leur
évolution ainsi qu’une sensibilité à l’unité du goût qui caractérise une époque. Il ne sera bien sûr
pas possible de faire une étude exhaustive – qu’on songe à la diversité des styles régionaux ! – de
tout ce qui constitue l’histoire du meuble et de la décoration. En échange, on est en droit
d’attendre que la formation fixe de grands points de repères pouvant servir de référence tant en
ce qui concerne le type et l’usage de certains meubles ou accessoires qu’en terme d’expression des
valeurs et du goût d’une société. Cette étude permettra par ailleurs de comprendre que l’évolution
du meuble est liée à l’évolution des technologies et des accessoires.
5.1. SITUER UNE EPOQUE SUR LA LIGNE DU TEMPS
OBJECTIF : Installer le cadre chronologique de l’histoire des styles et permettre à
l’élève d’y situer les grandes étapes de celle-ci.
COMPETENCE :
Rattacher une production mobilière ou décorative à son contexte
général
NOTE METHODOLOGIQUE
• Il ne s’agit pas ici de dispenser longuement un cours d’histoire générale ou
d’histoire de l’art mais
§ d’installer la ligne du temps comme cadre de l’évolution des styles
§ d’établir de grands points de repère avant de caractériser chaque époque
par son esprit général et par quelques œuvres particulièrement
significatives
§ d’y revenir lors de l’étude de chaque style en établissant sa relation au
contexte historique et social
§ d’articuler son étude en parallèle aux structures chronologiques étables
par le professeur d'histoire générale.
• Afin de structurer au maximum l’étude ultérieure des styles, le professeur
prendra soin
• de remettre des notes à l’élève résumant et illustrant chaque grande
époque
• de faire collecter des documents photographiques et, dans une
perspective professionnelle, de constituer peu à peu des dossiers
permettant de s’y référer
• dans le même esprit de faire effectuer des recherches en bibliothèque et
sur Internet.
SITUATIONS D’APPRENTISSAGE
• Classement chronologique des documents collectifs et personnels selon la ligne
du temps et les périodes stylistiques étudiées peu à peu
• Référence régulière au jeu des évolutions et des filiations entre périodes
contiguës
HISTOIRE DES STYLES ET ESTHETIQUE
20
LE CADRE D’ETUDE :
SITUER UNE EPOQUE SUR LA LIGNE DU TEMPS
Egypte
L’ANTIQUITE
Gréce
Rome
Roman
LE MOYEN AGE
Gothique
Louis XIII
LE XVIIe SIECLE
Louis XIV
La Régence
LE XVIIIe SIECLE
Louis XV
Louis XVI
Directoire-Consulat
L’Empire
La Restauration
LE XIXe SIECLE
Louis-Philippe
Napoléon III
Art nouveau
Modern Style
Art Déco 1925
LE XIXe SIECLE
Epoque 1950
Aujourd’hui
21
5.2. IDENTIFIER LES STYLES
OBJECTIF : Permettre à l’élève de caractériser et de reconnaître les styles de
meubles et de décoration ainsi que leurs accessoires (tentures, rideaux,
revêtements, murs, sols, objets, etc.)
COMPETENCES :
• Identifier le style précis des meubles et revêtements des
principales époques en justifiant les raisons de ces
attributions
• Se référer aisément à la documentation spécialisée
• Apparier de manière cohérente sièges, meubles, revêtements
et accessoires
• Démontrer une sensibilité aux éléments de style, à la
proportion et à la richesse esthétique relative des matériaux et
des techniques
NOTE METHODOLOGIQUE
• Le professeur veillera à établir un plan de travail structurant les contenus en
tranches correspondantes au nombre total de périodes de cours prévisibles et à
répartir la matière en sorte que les époques et styles significatifs aient en fin de
6ème année fait l’objet d’une information correcte, d’une bonne perception
chronologique et d’une étude suffisante.
Le professeur veillera donc à ne pas exagérément s’attarder sur certains
chapitres (la justification du manque de temps ne doit pas pouvoir être invoquée
pour éluder l’étude du meuble et des tendances contemporaines). Il réservera
par ailleurs dans son découpage 4 à 6 heures pour pallier les besoins de
l’actualité et certaines visites extra muros. Ce planning sera tenu à la disposition
de l’inspection.
• L’usage d’un bon manuel d’histoire des styles peut s’avérer fort utile tant
comme base iconographique qu’au plan de l’étude des caractères stylistiques.
Si ce n’était pas le cas, le professeur élaborera des notes et syllabus destinés à
servir d’aide-mémoire faisant régulièrement l’objet d’un contrôle et d’une
évaluation. Elles seront tenues à la disposition de l’Inspection et de la
Commission d’homologation.
Manuel et syllabus pourront avantageusement être complétés et illustrés par les
élèves.
• Indépendamment des aspects liés à l’évolution des styles, le professeur veillera
à épauler le travail mené au sein des cours à caractère pratique . Il veillera
ainsi à contribuer par l’usage à l’acquisition du vocabulaire esthétique
(espace, composition, rythme, forme, proportions, ligne, correspondance,
alignement, densité, valeurs, couleurs, textures, matériaux, mouvement,
arabesque, dominante, contraste, équilibre vides/pleins, zones animées et
inanimées, rupture, etc.) et technique de base mobilier, menuiserie,
quincaillerie, rideau), etc..
• Le recours à l’illustration - idéalement à la diapositive - doit être constant. Rien
ne saurait être compris s’il n’a été éprouvé visuellement.
• Il appartient au professeur de faire le cours. Il pourra toutefois avantageusement
inviter les élèves à effectuer à des recherches préalables en bibliothèque et sur
Internet et à en donner communication au groupe.
22
•
La visite d’ateliers, de salons d’antiquariat, de châteaux, d’ensemble
immobiliers et mobiliers caractéristiques, de foires spécialisées, etc. prolonge
naturellement l’étude et lui donne du sens.
CONTENUS ET SCHEMA D’ETUDES
• Les grandes époques à couvrir se déduisent du tableau figurant au point 5.1. On
répartira la matière selon les deux années (De l’Egypte au style Empire en
cinquième ; de la Restauration à aujourd’hui – voir point 5.3. – en 6ème année)
sauf si celles-ci sont rassemblées (auquel cas, la matière devenant commune aux
deux années sera alternativement dispensée)
• Chaque époque fera l’objet d’une étude articulée autour des points visés au
tableau « Identification des styles » (voir p. 24)
INDICATEURS DE MAÏTRISE DES COMPETENCES
•
En présence soit d’éléments de mobilier ou de décoration typiques (ou d’un bon
document), l’apprenant en identifie l’époque et le style. Il justifie sa réponse
avec pertinence et associe les accessoires opportuns.
• Cours illustrés, idéalement à l’aide de projections lumineuses
• Manuel et notes de cours
• Récolte et classement d’une documentation personnelle
• Apparier au sein d’une série de documents non identifiés ceux qui ont vu le jour
à la même époque et justifier les rapprochements.
5.3. LA DECORATION CONTEMPORAINE
OBJECTIF : Susciter l’intérêt pour la création moderne et contemporaine en matière
de décoration intérieure. Plus particulièrement, connaître les œuvres
caractéristiques encore éditées des grands stylistes du dernier siècle.
COMPETENCES :
• Intégrer le stylisme mobilier contemporain comme option
d’aménagement naturelle à notre époque
• Etre disponible aux tendances actuelles.
NOTE METHODOLOGIQUES
• Le fait de consacrer un chapitre particulier du programme à la création
contemporaine doit être interprété comme signe important. On évitera de
négliger ce chapitre particulièrement essentiel qui doit ouvrir l’esprit à la
modernité. Associée à leurs œuvres les plus marquantes la connaissance de
créateurs, tels que Gerrit Rietveld, Ludwig Mies van der Rohe, Marcel Breuer,
Le Corbusier, Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret, Arne Jacobsen, Eero
Saarinen, Charles Eames, Alvaar Aalto, Gio Ponti, Joe Colombo, Jean Prouvé,
Philippe Starck, Elisabeth Garouste, Mattia Bonetti, etc. est indispensable pour
intégrer la culture contemporaine .
• La visite de salons de la construction (Ex. : Batibouw) ou de décoration et
design (Intérieur à Courtrai, Cocoon) ainsi que de magasins spécialisés et bien
choisis est vivement r ecommandée. On y trouvera une source importante
d’idées, d’adresses, de renseignements techniques et de documents
23
CONTENUS OPERATIONNELS
SAVOIR-FAIRE
•
Connaître les créations (et
créateurs) modernes et
contemporains
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
INDICATEUR DE MAITRISE
DE COMPETENCE
•
Les matériaux nouveaux et •
les techniques
contemporaines de
fabrication
•
Le fonctionnalisme
•
Notions d’ergonomie
•
Le design
•
Les grands éditeurs (Knoll,
Miller, Airborne, Roche et
Bobois, etc.)
L’apprenant reconnaît les
œuvres des grands
créateurs modernes et
contemporains en matière
de sièges, de meubles et de
design.
IDENTIFICATION DES STYLES.
sièges
Fauteuil
Chaise
lit
meubles
coffre
armoire
table
TYPE DE
MOBILIER
Le meuble caractéristique
Aspect
Forme ligne dominante
caractères
matériaux
Techniques
EPOQUE
Tentures, rideaux
Murs
ACCESSOIRES
sol
Accessoires d’accompagnement et objets
24
6. DESSIN TECHNIQUE, D.A.O. ET LECTURE DE PLANS
En principe, les élèves abordant la 5ème année professionnelle « Assistant en décoration »
devraient posséder un ensemble de compétences permettant au professeur d’y asseoir son
enseignement. Dans les faits, il en va hélas souvent autrement, soit que l’élève ne maîtrise pas
ce qu’il a vu au 2ème degré « Arts appliqués », soit parce qu’issu d’une autre OBG, il ne
connaît pas les indispensables prérequis. Le point 6.1.ci-après figurant notamment au profil de
formation (et donc nécessairement présent au programme) apparaîtra parfois comme
présentant des redites de ce qui a été vu antérieurement.
Le professeur veillera à n’y consacrer que le strict temps nécessaire à leur fixation.
6.1. CONSTRUIRE DES FORMES POLYGONALES ET LES COURBES
USUELLES
OBJECTIFS : Maîtriser les outils classiques de tracé (té, latte, équerres, compas,
pistolet) et construire avec leur concours des formes couramment
utilisées au sein des arts décoratifs.
COMPETENCES :
• Manipuler rationnellement et avec précision les instruments
de tracé
• Maîtriser les cas de raccordement
• A l’aide d’un schéma de construction, tracer les courbes
occasionnellement nécessaires dans des projets d’arts
décoratifs.
NOTE METHODOLOGIQUE
• Les qualités de précision et de tracé aux instruments feront l’objet de toute
l’attention du professeur. L’évaluation sera rigoureuse à cet égard.
On insistera sur des règles élémentaires telles que
§ Accrochage nécessaire de la feuille à la table
§ Proximité de la feuille et de la latte d’appui du té
§ Tracé des parallèles et perpendiculaires en faisant coulisser
l’équerre sur la latte
§ Usage rationnel du crayon (dureté, finesse de la mine, etc.) du
compas (pointe biseautée) et des instruments de tracé
• Le tracé des courbes usuelles présuppose la connaissance des cas de
raccordement. Il faudra certainement y revenir.
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Construire des formes
•
polygonales (3,4, 5, 6, 8, 10,
12 côtés) et des figures
étoilées
DE COMPETENCE
•
Les propriétés
géométriques des figures et
les manipulations pratiques
à l’aide des équerres (usage
directs des angles de 90, 75,
60, 45, 30 et 15°)
•
Les épaisseurs relatives des
traits
•
Premières notions de
cotation
DESSIN TECHNIQUE, D.A.O. ET LECTURE DE PLANS
L’apprenant construit les
formes polygonales
courantes avec précision et
à l’aide des moyens
classiques. Il observe avec
rigueur les conventions de
tracé demandées
25
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
•
•
DE COMPETENCE
Les réseaux (carrelages,
marqueteries et parquets)
Construire les courbes
•
usuelles (ove, ovale,
spirales, anse de panier, arc
•
rampant)
Le tracé des tangentes et les •
cas de raccordement
Construire une ellipse par •
la méthode des rayons
vecteurs et celle des cercles
concentriques
L’usage du pistolet
Le schéma de chaque tracé
A partir des consignes,
l’apprenant construit des
courbes usuelles avec
précision et témoigne de
grande rigueur dans le
tracé des tangentes et des
raccordements (à l’encre)
• A l’aide des instruments et en respectant les consignes, l’apprenant
reproduit les motifs donnés par un croquis
• Réaliser un projet de marqueterie donné (entrelacs, étoile, …) par
découpage et assemblage de cartons légers de différentes couleurs
• Reproduire un tracé sinueux combinant en continuité les courbes usuelles
(Dimensions respectives précisées)
6.2. REALISER DES CROQUIS COTES ET DES MISES AU NET
OBJECTIFS : Représenter et coter rationnellement selon les conventions techniques
en usage les éléments de mobilier et d’aménagement intérieur que
l’assistant en décoration est amené à organiser.
COMPETENCES :
• Faire le relevé d’une situation existante en matière
d’aménagement intérieur ou de structure mobilière
• Coter rationnement les éléments en question
• User s’il y échet de coupes et de sections simples.
• Convertir le relevé en une mise au net à l’échelle soucieuse
de vérité, de clarté et de respect des normes
• Introduire une modification dans une pièces ou un
aménagement et modifier les plans en conséquence.
NOTE METHODOLOGIQUE – SITUATIONS D’APPRENTISSAGE
• Le besoin de structurer l’étude du dessin technique par une progression
rigoureuse des exercices est important.
On procèdera donc successivement
§ à un relevé coté de formes planes (face d’une porte à panneaux et
chambranles, face d’une armoire en bois, d’une barrière, plan d’un
local, relevé d’une façade de magasin, etc.)
§ à une initiation au mécanisme des trois vues au départ de volumes
simples
§ à des transformations de ces volumes (ajouts et retraits de manière à
assurer la vision spatiale)
§ à des repérages de points et de droites au sein de ces trois vues (et
sur des perspectives progressivement plus complexes
26
§
•
•
•
à donner les vues d’un volume complexe (combinaison de
« modules de paix », jeu de légo) et à le traduire en plan (et viceversa)
§ à progressivement user d’une cotation rationnelle (plan de
référence, cotes de fonction et cotes de fabrication)
§ à soigner l’écriture normalisée afin de faciliter la communication.
Le relevé se pratique à main libre (donc sans recours aux instruments de
tracé) et sur feuille quadrillée.
Il fait application des vues classiques (plan, élévation et profil) et fait
éventuellement appel pour des détails à des coupes et sections (cas
simples). L’exigence de clarté à l’égard des indications (cartouche,
écriture…) et de la cotation sera constante et rigoureuse.
La mise au net ne se conçoit pas sans l’existence soit d’un projet, soit d’un
relevé. S’il n’est pas indispensable de procéder à la mise au net, l’esquisse
ou le relevé la précède donc toujours.
Bien que le dessin industriel soit très formateur par sa codification et sa
progression dans la complexité, on lui préférera des applications plus en
rapport avec le monde de la décoration : petit mobilier, aménagements
intégrés (éléments d’assemblages, placards, étagères, armoires de cuisine,
de salle de bains etc.), structures d’étalage, surfaces commerciales, etc.
SAVOIR-FAIRE
•
Faire le relevé de locaux,
d’un meuble, d’un
assemblage, d’une
implantation mobilière ou
d’un étalage
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
DE COMPETENCE
•
La pratique du croquis coté •
•
Les mécanismes des trois
vues
•
Les traits, lignes et figures
conventionnels
•
Les règles de cotation
•
Les cotes fonctionnelles
•
Les coupes et sections
•
Les demi-coupes et les
arrachements
•
Les termes techniques
•
Les symboles usuels de la
représentation en matière
de décoration (murs,
conduits, gaine, béton,
cimentage, bois, isolation,
escalier, radiateur, foyer
ouvert, fenêtres, porte,
lavabo, baignoire, évier,
cuisinière, mobilier, etc.)
A partir de consignes,
l’apprenant(e) exprime par
un croquis rationnellement
coté des formes simples
faisant appel à différentes
vues (coupe et sections)
.
27
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Dresser le relevé d’une
•
installation électrique
simple
Faire le relevé des
emplacements et de
l’encombrement des
appareils de chauffage et de
ventilation.
•
•
•
•
•
Mettre au net (au crayon
ou à l’encre) un croquis
coté
Transposer des croquis en
perspective cavalière ou
axonométrique ou en
perspective linéaire
(méthode « anglaise »)
DE COMPETENCE
Les circuits
•
• de la lumière (simple et
double allumage
• de va-et-vient (2
directions)
• des prises
Le schéma d’une
installation
Les signes conventionnels
L’apprenant localise les
interrupteurs, les types
d’allumage, les lumières et
les prises. Il relève dans la
mesure du possible
l’emplacement du tableau
divisionnaire et l’ampérage
actuel des circuits
•
L’apprenant dessine des
objets (vues
conventionnelles) dans le
respect de l’échelle
déterminée. La mise en
page sur le papier de dessin
est correcte. Les dessins
sont nets et soignés.
•
L'apprenant(e) interprète
correctement un plan.
Les projections :
respectent les angles de
projection et les lignes
parallèles ;
reproduisent l’effet de
profondeur dans l’espace.
L’échelle normalisée
choisie est respectée(1/2,
1/5, 1/10, etc.).
•
La représentation
graphique est conforme à
l’objet et au
positionnement de la source
lumineuse.
•
Les usages rationnels des
instruments de tracé
•
Les traits conventionnels
•
Les échelles et conventions
normalisées
•
Les différents systèmes de
représentation et leurs
règles
•
La mise en perspective du
cercle
•
Le vu et le caché
•
Mes coupes, sections et
arrachés
Dessiner les ombres d’un
objet en perspective
6.3. INTERPRETER LES DONNEES D’UN PLAN
OBJECTIFS : • Permettre au futur assistant en décoration de déterminer les besoins
en matériel au départ du plan (réunir les éléments d’un devis,
prévoir la mise en place, etc.)
• Permettre la mise au point d’une perspective ou la fabrication d’une
maquette.
COMPETENCES :
• Savoir lire un plan et en transposer les données dans l’espace
• Déterminer les modalités concrètes d’intervention du
décorateur (accrochage, aménagements intégrés, circulation,
etc.) au départ du plan.
28
NOTE METHODOLOGIQUE
Il s’agit d’un chapitre important qui doit faire l’objet de multiples situationsproblèmes présentées en ordre progressif. Voir dans l’espace et lire le plan
constituent des pierres d’achoppement particulièrement essentielles et
difficiles.
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
•
•
Distinguer les éléments
composant un jeu de plans
de construction.
Identifier sur des plans les
informations utiles pour un
projet de décoration
Identifier les différents
types de murs, plafonds et
planchers indiqués sur des
plans de construction.
Reconnaître les différents
types de dessin en coupe
utilisés sur les plans d’un
immeuble
Visualiser en 3D à partir
d’un plan.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
L’orientation
•
Les différentes vues, les
échelles et les cotes
•
Les maquettes
•
Les symboles usuels des
éléments (murs, cloisons,
conduits, gaines, fenêtres,
portes, sanitaires,
cuisinières, mobilier, etc.)
et des matériaux (béton,
cimentage, bois, isolants…)
•
Les conventions relatives
aux installations électriques
DE COMPETENCE
•
•
Les termes de métier
A partir d’un jeu de plans
d’une résidence, d’une
pièce ou d’une surface
commerciale,
l’apprenant(e) :
• interprète les
différentes échelles
généralement utilisées
sur un plan (de
construction, de
structure, de
servitudes) ;
• interprète les lignes,
symboles et cotes ;
• identifie
§ les informations des
cartouches,
§ les lignes
conventionnelles,
§ les symboles des
principaux éléments
de structure et des
éléments techniques,
§ les servitudes et les
éléments intégrés,
§ les conventions
relatives aux
mesures ;
• distingue les principaux
éléments graphiques du
dessin d’un objet.
•
Les règles de la perspective §
L’apprenant réalise le
croquis en perspective de
certains éléments du plan et
inversement. Il procède à
des transformations, ajouts
ou retrait un élément, etc.
SITUATIONS D’APPRENTISSAGE :
• A partir d’un plan donné, de matériaux et de prix unitaires donnés, calculer
les besoins et les coûts des matériaux à commander
• Réaliser la maquette d’un plan donné
• Introduire une modification d’aménagement et traduire celle-ci dans un
plan existant.
29
6.4. REALISER DES ESQUISSES DE PLANS D’AMENAGEMENT
OBJECTIFS : • Projeter la pensée sur le plan
• Prendre en considération les éléments anatomiques,
ergonomiques, fonctionnels, d’encombrement, de
circulation, de standardisation en respectant dans les
propositions d’aménagement les règles de représentation et
les conventions en usage dans le métier
• Traduire les propositions sous forme de perspectives et de
maquettes
NOTE METHODOLOGIQUE
• Bien que n’étant pas réclamée au sein du profil de formation comme
compétence à certifier, le recours à la maquette est didactiquement
intéressant et recommandé. Il permet, en effet, le passage intuitif du plan à
l’espace (et vice-versa). Il permet par ailleurs d’aborder certains problèmes
de correction des volumes et d’ambiance liée à l ’éclairage, par exemple. Il
constitue enfin un moyen de persuasion efficace à l’égard du client.
• Il va de soi que si l’on a recours à la maquette, il y a lieu de les préparer
avec la rigueur et les moyens professionnels
COMPETENCES :
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
•
Réaliser des esquisses du
plan d'aménagement pour
visualiser le projet.
Réaliser des dessins
techniques en élévation du
mobilier intégré ‘étagères,
placards, estrade, claustra,
banquettes, etc.).
Réaliser un croquis en
perspective des pièces.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les contraintes du projet
•
Les échelles normalisées
•
La pratique élémentaire de
la DAO et la mise au net
des projets
DE COMPETENCE
•
L’apprenant met au net à
la table et à l’aide des
instruments classiques de
dessin les esquisses des
projets qu’il a réalisé.
•
Il transpose les mêmes
projets avec l’aide de la
DAO
Concevoir le projet et en
réaliser un dessin
technique.
• Concevoir le projet d’aménagement simple
• d’un appartement existant
• d’un loft dont le plan est donné
• idem, des contraintes plus ou moins sévères sont imposées
• Transformation d’un appartement, d’une surface commerciale, etc. avec
des contraintes plus ou moins importantes.
30
6.5. UTILISER UN LOGICIEL D.A.O.
OBJECTIF : Utiliser correctement les fonctions de base d’un logiciel courant afin de
traduire la pensée en plan et en perspective
COMPETENCE :
Maîtriser les fonctions de base d’un logiciel D.A.O.
Comme pour tout apprentissage informatique, il sera nécessaire de recourir à
des séquences de formation frontales. C’est toutefois face aux situationsproblèmes créées par la transposition des projets en D.A.O. que l’on installera
profondément la compétence, aujourd’hui importante dans le métier.
SAVOIR-FAIRE
•
Utiliser un logiciel D.A.O.
et réaliser le plan contour
des surfaces à aménager
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Fonctions et utilisations
possibles des composants
du système D.A.O.
•
L’échelle appropriée
•
Les outils nécessaires à la
réalisation d’un dessin
contour
•
Réaliser un croquis en
passant de la 2D à la 3D
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) réalise à
l’ordinateur les dessins et
croquis évoqués ci-dessus et
dans ses projets
31
7. DESSIN A MAIN LEVEE
La visée utilitaire du profil de formation interdit logiquement de penser le cours de dessin
dans un esprit « généraliste ». Il n’en demeure pas moins que les compétences spécifiques à
établir font implicitement appel à des prérequis généraux dont on ne peut faire l’économie.
Le présent programme (notamment au point 7.1.) n’ajoute donc rien au profil de formation
mais au contraire précise des compétences nécessaires, paraissant aller de soi et à peine
explicitées. On ne bâtit pas sans assurer les fondations.
7.1. DESSINER D’OBSERVATION
OBJECTIFS : Permettre l’expression aisée d’une idée d’aménagement en établissant
les compétences de base en dessin perspectif.
COMPETENCES :
• Figurer des assemblages de volumes simples en respectant
les proportions et l’unité perspective
• Exprimer une idée d’agencement par un croquis perspectif
correct.
NOTE METHODOLOGIQUE
• Les compétences de base devraient avoir été établies au 2ème degré. Il est
cependant certain que leur maîtrise est rarement atteinte, soit parce que les
compétences à installer s’acquièrent difficilement, soit parce que l’élève
arrive fréquemment à un troisième degré orienté vers la décoration sans
être passé par une formation adéquate. Il faut donc nécessairement y
revenir et retravailler longuement le problème.
• Il convient, non de focaliser l’intérêt sur le respect maximal de la sincérité
visuelle dans la position accidentelle du spectateur, mais sur la conquête
des moyens généraux de la représentation (lois de la perspective,
déformation du cercle, rapports entre les formes, expression de l’espace).
• On n’oubliera pas que dans la réalité professionnelle, on ne dessine
pratiquement jamais des choses qui existent que pour les transformer (cas
du relevé, par exemple). Dans la plupart des cas, on dessine des choses qui
n’existent pas (ou qu’on n’a pas devant les yeux).
Ceci ne devrait pas être sans conséquences à l’égard des dispositions
d’esprit de l’apprenti dessinateur comme de l’enseignant. A la simple visée
passive et enregistreuse à laquelle le dessin d’observation a (trop) souvent
sacrifié, il serait souhaitable de substituer – à tout le moins d’ajouter – une
conception fixant comme objectifs fondamentaux l’acquisition des lois du
dessin perspectif, de l’appréhension synthétique des formes du monde (Cf.
Cézanne :« Traiter la nature par le cylindre, le cône et la sphère… ») et de
l’expression conceptuelle ou de mémoire de celles-ci.
Dans le cadre de la formation de l’assistant en décoration, on visera donc à
permettre la traduction de la pensée, soit par le plan (cours de dessin
technique), soit par des moyens perspectifs.
Concrètement, le besoin est d’exprimer sans difficulté sa pensée devant
le client.
DESSIN A MAIN LEVEE
32
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
Réaliser des croquis
perspectifs de bâtisses,
d’intérieurs et de formes
existantes
Synthétiser les formes en
leurs composants
géométriques globaux
Réaliser de mémoire le
croquis d’un objet ou d’un
environnement bâti
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Le point de vue du
spectateur
•
Les lois de la perspective
•
Les proportions et les
rapports entre les formes
(direction,
correspondances, etc.)
•
L’expression de la lumière
(ombres propres et portées)
•
La décomposition
synthétique des formes du
monde
•
Cf. ci-dessus
DE COMPETENCE
•
L’apprenant maîtrise la
représentation perspective
des volumes fondamentaux
(cubes, parallélépipèdes,
primes, pyramides,
cylindres, cônes, sphères,
etc.) et de leur
combinaisons. Il respecte
les consignes (point
d’observation), les formes
et les proportions et traduit
de manière cohérente et en
un rendu approprié les
textures, volumes, effets
d’ombre et de lumière.
•
La représentation est
conforme au modèle décrit
ou observé. Les lignes sont
précises, nettes et de valeur
appropriée. Le croquis est
épuré et correctement mis
en page sur la feuille à
dessin.
• Enseignement progressif de la perspective d’observation
• Dessiner de mémoire les formes et objets que l’on vient de dessiner
d’observation
• Observer un objet ou un groupe d’objets en sachant qu’on devra le (les)
dessiner de mémoire
• Figurer en perspective un détail d’aménagement.
7.2. FIGURER UN PROJET EN PERSPECTIVE
OBJECTIF : Traduire perspectivement les données d’un plan
COMPETENCES :
• Maîtrise de la perspective
• Voir dans l’espace au départ du concept ou du plan
NOTE METHODOLOGIQUE
Le travail de longue haleine que réclame l’installation des compétences visées
concerne l’ensemble des cours (très particulièrement les travaux pratiques).
L’équipe professorale veillera donc à multiplier les « roughts » afin de libérer
le geste et l’expression. Cette pratique impose de solides bases en matière de
connaissance des lois perspectives et du dessin de mémoire.
DESSIN A MAIN LEVEE
33
SAVOIR-FAIRE
•
Traduire par un croquis
perspectif un projet de
décoration intérieure.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les règles et usages
perspectifs
•
La pratique du « rought »
•
Les vertus du trait et des
rehauts (feutre, aquarelle,
etc.)
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) dessine à
main levée des objets à
partir du plan ou de leur
description écrite ou
verbale. Les croquis sont
représentatifs des données
du projet
SITUATIONS D’APPRENTISSAGE :
• Accompagner les projets et maquettes d’une perspective au point de vue
bien choisi.
• Figurer des volumes simples faisant l’objet d’une description écrite ou
verbale.
DESSIN A MAIN LEVEE
34
8. CREATION – FORMES ET COULEURS
L’organisation des formes et de la couleur relève de processus qui ne sont jamais répétitifs.
Difficilement maîtrisés, ils imposent un enseignement de tous les instants et de longue
haleine qui trouve à s’employer dans toutes les situations d’apprentissage. La « matière »,
elle, varie peu, voire pas du tout. En échange, il s’impose de travailler sans cesse à
l’approfondissement des compétences.
Dans le droit fil du modèle spiralaire dont il a été question antérieurement (en dessinant un
enfant de 4 ans met en jeu les mêmes problèmes que met en question l’artiste en pleine
maturité ; mise en page, formes, valeurs, couleurs, expression, etc. qui sont autant de points à
constamment creuser), le présent programme reprend celui du deuxième degré. Il propose à
l’enseignant d’approfondir les solutions avec les élèves qui ont déjà reçu une initiation au
cours des années précédentes. Pour les autres, il s’agira d’établir les bases de l’organisation
plastique sur un plan assez généraliste afin de préparer les applications pratiques.
(Ré)assurer les bases de l’organisation plastique en faisant découvrir et appliquer les principes
qui la règlent constitue l’objet principal du cours. L’ennui est que ces principes sont plus
fluctuants, tendanciels et relatifs que ne sont démontrées les tentatives de les ériger en lois.
Sur cette matière mouvante où le poids des exceptions est très lourd et face à des élèves qui ne
sont guère sensible aux nuances de l’esthétique, il faut néanmoins enseigner quelques
concepts fondamentaux. Nous retiendrons notamment celui d’intention de celui qui crée (fort
proche d’idées générales telles que dominante, clarté, puissance d’affirmation, cohérence,
etc.) et qui affecte la totalité des éléments intervenant dans la réflexion et les applications.
Au plan concret, le professeur va devoir provoquer des situations d’apprentissage et faire
travailler des notions générales d’organisation et de structuration autour de cette idée. Il
veillera dans ce contexte où la liberté créatrice est fortement balisée et canalisée, à favoriser
des solutions aussi variées que possible. Même s’il les aura souvent favorisées voire inspirées,
cela vaudra mieux que la seule transcription plus ou moins dictée d’un modèle unique et
imposé. A cela s’ajoutent les exigences d’exécution parfaite qui, dans une perspective
d’enseignement professionnel sont évidemment importantes.
Partant de cette conception méthodologique qui respecte la variété des élèves et des situations,
il apparaît nécessaire de mettre l’accent sur certains points disposés ci-après en ordre aussi
logique que possible mais qui seront le plus souvent abordés de manière mélangée.
8.1. LA MISE EN PAGE
OBJECTIF : Amener l’élève à structurer clairement l’espace dans lequel il intervient.
COMPETENCE :
Organiser la mise en page d’une image et/ou d’un texte de façon
variée, cohérente et efficace.
NOTE METHODOLOGIQUE
• On ne travaille pas la mise en page pour elle-même mais en réponse à un
besoin lié à la confrontation à une situation-problème. On remarquera
simplement que la mise en page s’articule sur des notions plus larges qui
reviendront régulièrement : intentionnalité, clarté, (a)symétrie, dominante,
répartition en zones animées et de repos, etc.
• Il n’est pas nécessairement besoin de recourir à des problèmes complexes.
La seule mise en place d’un élément dont on peut faire varier le cadrage et
les proportions (photocopies) à l’intérieur de la feuille permet d’aborder le
problème de manière significative.
CREATION : FORMES ET COULEURS
35
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Mettre en page une (ou des) •
images et/ou du texte
•
L’intention directrice
La symétrie/ la dissymétrie,
•
Les points forts
•
Les rapports des vides et
des pleins, des zones
animées et des zones de
repos
•
Le travail par les bords
•
Les « plans »
cinématographiques (plans
généraux, américains, les
gros plan, les avant-plans,
etc.)
•
La tutelle et le respect du
cadre (Cf. art roman)
•
Sortir du cadre pour
dynamiser l’espace
DE COMPETENCE
•
L’apprenant montre un
souci de variété et
d’originalité dans la mise
en place des éléments. Il
pense à assurer une bonne
répartition des zones
animées et des vides. Il se
montre soucieux
d’ordonner
l’ensemble([as]symétrie
relative, ordonnance,
rythme, rappel, lisibilité,
etc.
• Recadrer un travail ou un dessin
• Proposer des variantes d’un même travail. On peut agrandir et découper.
L’intention directrice doit apparaître
• Réaliser la maquette d’un dépliant ou d’une affiche dont les éléments de
base (image et texte sont donnés)
• Répéter un motif simple et demander de le répéter sur base de la consigne
« Travailler par les bords ! »
• Mettre en page un personnage ou un animal sur base de la consigne : « tous
les bords doivent être touchés »
• Dissocier l’espace du cadre et l’image (celle-ci doit se projeter à l’extérieur
du cadre)
8.2. LE JEU DES VALEURS
OBJECTIFS : Dépasser la notion de valeur claire ou foncée pour distinguer en
préalable à toute approche de la couleur ce qui relève spécifiquement
des rapports de valeurs.
COMPETENCES :
Rapproche r deux surfaces colorées en assumant le rapport de
valeurs qu’elles instituent
• soit en établissant un contraste suffisant
• soit, au contraire, en recherchant la vibration qui naît
de la justesse d’un rapport ambigu.
36
NOTE METHODOLOGIQUE
• Il importe de dépasser la notion de clarté relative d’un ton. Faire une
échelle de valeur d’une même couleur permet de dégager la notion de
valeur mais ne pose en aucune manière le problème fondamental du
contraste relatif de deux surfaces colorées. Ce problème qui est
particulièrement important fera l’objet d’expérimentations et d’exercices
systématiques qui constitueront par ailleurs des occasions d’exercer le soin
et de développer la rigueur (Cf. : l’op’art, les œuvres abstraites construites,
la couleur chez certains artistes pop).
• Loin de se limiter à des tâches-problèmes consistant par exemple à
rechercher la vibration de deux surfaces couvertes de deux teintes opposées
mais d’égale valeur, on veillera à ré-interroger l’élève sur la lisibilité
relative des rapports qu’il institue pour tous ses travaux entre des zones
contiguës ou entre figure et fond.
• Le problème des valeurs est en fait beaucoup plus complexe et difficile
qu’il y paraît. Il ne suffit pas, par exemple, d’opposer une forme et un fond
par un simple contraste qui correspondrait à un placage. Dans une autre
mesure, le rapport institué est aussi fonction d’autres paramètres tels que
l’intensité relative des teintes ou les étendues des surfaces respectives, la
régularité des formes (Cf. :la gestalt) ou leur animation. On en comprendra
dès lors la difficulté pour des élèves qui se destinent à la décoration ou à la
publicité. La nécessité de revenir sans cesse sur ces questions de rapports
ne devrait pas être démontrée ; elle s’impose.
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Percevoir le degré de clarté •
d’une couleur
Assumer le rapport de
•
valeur de surfaces
contiguës
•
•
La notion de ton, de clarté, •
d’échelle de valeur
Le ton local, le ton lumière
et les ombres
Les contrastes ; la
prégnance relative du
rapport forme/fond
DE COMPETENCE
L’apprenant prend en
compte les problèmes posés
par les rapports de valeur .
Il décèle les
rapprochements douteux et
les rectifie en améliorant sa
production
Les dégradés, le modelé
• Restituer en gris neutre ou dans une autre couleur la valeur exacte d’une
surface colorée
• A la manière de… (Indiana, Warhol, Wesselman, Keith Haring, etc.),
transposer un effet de valeur-couleur dans un autre registre coloré
• Diviser au carreau un document photographique noir/blanc ou en couleur.
Découper celui-ci en bandes (par exemple) ou en formes éclatées.
Distribuer les morceaux entre les élèves. Ceux-ci sont invités à agrandir le
document selon un rapport donné et à en respecter les valeurs à l’aide d’une
technique déterminée (crayon, stylo à bille, encre de Chine, lavis). La
réunion finale de tous les morceaux agrandi reconstitue le document initial.
Les élèves ont en principe ainsi respecté les différentes valeurs ou (dans le
cas d’un document couleur) sélectionné la valeur de chacune des couleurs.
37
8.3. LES FORMES ET LEURS ARTICULATIONS
OBJECTIFS : • Percevoir globalement les formes géométriques simples présentes
au sein du monde extérieur. En apprécier les rapports réciproques de
dimensions, de masses et de cohérence relative.
• Approcher l’idée de caractère de la forme et la traduire sur papier
ou dans l’espace
COMPETENCES :
• Décomposer les formes globales d’un corps humain ou
animal et les articuler dans des rapports nouveaux exprimant
attitudes et mouvement
• Ordonner des formes et veiller à la cohérence de leur
assemblage (par symétrie, rythme, alignement, similitude
d’orientation, correspondance, points forts, etc.)
• Evaluer les proportions comparées de divers modèles (un
visage, par exemple), les traduire graphiquement en en
amplifiant le caractère.
NOTE METHODOLOGIQUE
• Le travail de la forme est une préoccupation de tous les instants comme elle
l’a été pour toutes les civilisations et à toutes les époques. Fortement
présent dans le dessin d’observation et dans le croquis de personnage, il y
est requis de constamment ramener la perception aux formes simples qui
ont l’avantage d’être aisément lues et mémorisées dans leurs proportions,
leur caractère et leurs rapports internes et réciproques.
Le professeur aura donc le souci constant de ramener le travail constructif à
la géométrie.
• Ce travail offre par ailleurs l’intérêt d’implicitement lutter contre les formes
indifférenciées du hasard. Dans quelque domaine plastique (graphique,
sculptural, environnemental) que ce soit, donner forme consiste
évidemment à dépasser les configurations quelconques pour atteindre à des
ordonnances qui supposent à tout le moins une volonté structurante.
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
Ramener les formes du
monde extérieur à leur
définition géométrique de
base pour
les organiser et les articuler
entre elles
en respecter ou en
amplifier volontairement
les rapports à des fins
stylistiques ou expressives
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
•
Les formes géométriques
de base et leurs proportions
•
Le caractère des formes et
de leurs rapports
•
L’unité d’écriture, la ligne,
le style
•
La symétrie, les rythmes,
les alignements,
l’orientation des formes, les
correspondances, les points
forts
•
Les vides et les pleins
DE COMPETENCE
L’apprenant visualise les
formes de base observables
au sein du monde extérieur
et au sein de documents
photographiques. Il les
traduit graphiquement ou
en volume.
Il se montre sensible à la
proportion, au caractère et
à l’ordonnance des formes
entre elles.
38
• Ramener des formes du monde extérieur (appareils électroménagers,
voitures, camions, architecture, petit mobilier, etc.) à leurs formes
enveloppantes et ne figurer que celles-ci.
• Un personnage étant défini par les diverses parties du schéma corporel
(tête, cou, tronc, avant-bras, bras, mains, bassin, jambes, etc.), définir
formellement chacun de ces éléments (en papiers découpés par exemple) et
rechercher des attitudes et des mouvements à l’intérieur d’un cadre donné.
• D’après photographies, étudier le caractère d’un personnage ou d’un
animal. Le traduire graphiquement en l’amplifiant.
8.4. ORCHESTRER LA COULEUR
OBJECTIF : Assurer les bases nécessaires aux futurs assistants en décoration leur
permettant d’agencer et de structurer l’approche de la couleur avec
goût.
COMPETENCES :
• Nommer les couleurs et leurs nuances de manière
relativement précise
• Comprendre et user des termes génériques courants (couleurs
franches, vives, saturées, rompues, chaudes, froides, pastels,
gris colorés, etc.) avec pertinence de manière à favoriser
l’échange et la compréhension
• Opérer des mélanges fins reconstituant les nuances diverses
de couleurs données
• Concevoir et réaliser des ensembles colorés cohérents
• Prendre en compte des éléments tels que la surface, le
voisinage ou l’éclairage dans le traitement de la couleur.
• La valeur expressive, symbolique et conventionnelle de la
couleur
NOTE METHODOLOGIQUE
• Le premier effort porte sur le vocabulaire qui n’est généralement pas très
riche en section professionnelle. L’usage du terme exact en matière de
couleur sera une préoccupation constante pour le professeur.
• Le problème de la couleur est complexe et délicat. Il met en jeu de
nombreux paramètres qui permettent difficilement de le ramener à l’une ou
l’autre formule toute prête et enseignable. On se gardera donc de tout
dogmatisme ou de (faire) croire à l’existence de règles assurant la réussite
et le « bon goût ».
• A ce niveau et dans une perspective décorative ou d’impact rétinien, il n’en
demeure pas moins important d’en structurer l’approche sur des concepts
variés et souples mais aussi cohérents, définissables et efficaces. Nous
proposons d’articuler cette approche sur la notion d’intention, de
direction colorée. Il sera alors possible de formuler une réflexion initiale
ou une critique sur base d’un critère général et partagé.
• On ne négligera pas la dimension expressive de la couleur qui joue un rôle
évident comme facteur d’ambiance (de même que l’éclairage) en
décoration intérieure.
39
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
DE COMPETENCE
•
Nommer et identifier les
couleurs
•
Les couleurs du prisme
•
Les couleurs primaires
secondaires et
complémentaires
Classer les couleurs
•
Les couleurs chaudes et les •
couleurs froides
•
Les notions de teinte, de
saturation et de clarté
(intensité, valeur)
•
Les teintes franches,
saturées, les tons pastels,
rompus, les gris neutres, les
gris colorés
•
La sensation de vibration
(mat, brillant, etc.)
•
Les nuanciers
professionnels (Sikkens
notamment)
•
La couleur et l’éclairage
(naturel, artificiel)
•
Les propriétés spatiales des
couleurs
•
Mélanges optiques et
pigmentaires
•
Le contraste simultané et
ses conséquences
•
Les harmonies colorées
(harmonies de blancs, de
•
gris, monochromes, les
contrastes et leur
intégration, les harmonies
de suite, les harmonies de
tons francs, les dissonances,
etc.)
Poser et orchestrer la
couleur
Relier couleur et expression •
•
Les ambiances colorées
Les symboliques de la
couleur
•
•
L’apprenant caractérise les
nuances des couleurs par
des termes précis et exacts
L’apprenant opère
différents classements des
couleurs et peut les
rapprocher ainsi sur des
critères communs.
Il distingue couleur et
valeur. Il prend en compte
les modifications dues à
l’éclairage
L’apprenant manipule les
techniques picturales de
manière classique et
adéquate.
Il construit des harmonies
cohérentes et marquées par
des intentions bien
caractérisées
L’apprenant comprend la
couleur comme un véhicule
d’ambiance et d’expression
40
8.5. CREER DES TEXTURES ET DES MATIERES
OBJECTIFS : • Sensibiliser à la richesse des matières et des textures
• S’approprier les moyens de les créer.
COMPETENCES :
• Utiliser des trucs de métier permettant de traiter des
surfaces de manière non conventionnelle
• Réaliser des « effets » par des techniques de décorateur
• Comme pour l’étude de la couleur, on évitera de systématiser la recherche
sous forme d’échantillonnage sans objet ou comme but en soi. Autant que
faire se peut, on intègrera le travail des textures et des matières dans le
contexte d’un projet global porteur de sens pour l’élève.
• Le travail des textures en classe présuppose une expérience et une certaine
science à prévoir les effets chez le professeur chargé de donner des
impulsions. On évitera de placer l’élève dans une simple situation
d’application. Les principes ayant été exposés et les recommandations
essentielles lui ayant été faites, on veillera à le laisser expérimenter et
tâtonner. Dans cet esprit, on ne jugera pas que de la qualité du résultat
attendu mais de l’attitude et de l’intérêt apporté à la recherche
• L’approche des matières implique une réflexion et un enseignement d’ordre
technologique. Il convient à ce sujet de pourvoir les élèves des
indispensables notes écrites et de prolonger la réflexion en parfaite
complémentarité avec le cours de technologie dont l’apport parallèle est
fondamental.
• Indépendamment de l’intérêt purement plastique des matières et textures,
cet enseignement revêt autant que celui de la couleur une particulière
importance pour le futur assistant en décoration.
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Connaître les outils et les
•
moyens de création des
matières et effets picturaux •
•
Les supports
•
Les solvants
•
Les colles
•
Les pinceaux
•
Les couleurs et les encres
•
Les divers crayons de
couleur
•
Les pastels gras et secs
•
Les détrempes et les
peintures (à l’huile,
acryliques, etc.)
Les pigments
Les liants et leur nature
grasse ou maigre
DE COMPETENCE
•
L’apprenant marque un
intérêt et recourt aux
différents moyens
permettant de réaliser des
effets de matière
41
SAVOIR-FAIRE
•
Mettre en œuvre les
techniques classiques
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les apprêts
•
Les glacis
•
Les patines
•
Les techniques de frottage,
de ponçage, de grattage, de
ciré
•
Les effets à l’éponge et au
chiffon
•
Le lissé, le moucheté, le
craquelé
•
Les papiers marbrés, les
papiers à la colle
DE COMPETENCE
•
L’apprenant utilise les
moyens qui lui ont été
suggérés. Il se montre
intéressé à expérimenter et
à se les approprier. Il y
recourt spontanément
dans ses travaux pratiques
42
9. TECHNOLOGIE DU METIER : DECORATION
9.1. LES MATERIAUX COURANTS
OBJECTIFS : • Systématiser la connaissance des principaux matériaux en usage
dans la décoration du home, des lieux de travail et des étalages en
appui des cours de travaux pratiques
• Connaître les propriétés de ces matériaux (conditionnement,
dimensions, propriétés, formes d’emploi, destination, etc.) en vue de
leur utilisation économique et rationnelle
• Connaître les termes techniques d’usage courant dans le métier.
COMPETENCES :
• Choisir judicieusement les matériaux en fonction de leurs
propriétés, de leur coût, de leur résistance à divers facteurs
(traction, compression, feu, etc.)
• Etablir des plans de débit économiques.
NOTE METHODOLOGIQUE
• Le profil de formation commande de « calculer les métrés avec
exactitude » (1.6.2.) ou encore « d’identifier les matériaux nécessaires à la
préparation (…) d’une surface » (10.3.3.), « de mesurer des surfaces et des
métrages en intégrant les exigences esthétiques » (11.2.1.), de « choisir les
matériaux nécessaires dans les limites d’un budget alloué » (10.1.3., de
« préparer l’estimation finale des coûts de réalisation » (6.7.) et
« d’appliquer des techniques de recouvrement et de décor » (10.3.). Il cite
comme indicateur de maîtrise que « l’apprenant doit pouvoir quantifier les
matériaux et évaluer leur coût ».
Il va de soi que de telles opérations sont fonction des besoins précis du
projet qui, selon les cas (Cf. les rideaux, par exemple) peuvent prendre plus
ou moins d’extension selon les types. On en peut conclure qu’avant de
consulter le spécialiste, le décorateur doit avoir des notions suffisantes des
caractéristiques des matériaux et une idée assez précise de la manière dont
il souhaite que ceux-ci soient mis en œuvre. Le présent chapitre constitue
donc un prérequis implicite aux estimations requises par le P.F.
• Toute approche technologique – particulièrement au sein d’une section
professionnelle – doit, autant que possible, s’articuler sur des pratiques.
Dans le cas présent, cela devrait s’exercer parallèlement aux travaux
pratiques et aux stages.
On ne négligera pas la visite de stands et de magasins de fournisseurs (très)
spécialisés ainsi que celle des foires et expositions.
L’élève collectera un maximum de catalogues, de documents et de notices
d’emploi.
Le professeur réunira une documentation abondante et bien classée
permettant à tout moment de se référer à elle lors de l’établissement des
projets.
TECHNOLOGIE DU METIER : DECORATION
43
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Reconnaître les
•
caractéristiques des
principales essences de bois
Connaître les
caractéristiques et les
propriétés des différents
panneaux en usage en
construction et en
décoration
La structure naturelle du
•
bois (aubier, écorce, rayons
médullaires, cœur, s, etc.)
•
Les essences de bois dur,
indigènes et exotiques, leur
structure (ligneuse, fine,
grain, nœuds, loupe , etc.),
leurs caractères et usages
•
Le débit des bois (sur
mailles, sur dosses, sur
quartier, déroulage) et les
déformations au séchage
•
Les propriétés (odeur,
humidité, retrait,
gauchissement)
•
Les bois résineux et leur
emploi en décoration
•
Les bois de récupération
•
Les parasites
(champignons, mérule,
larves, capricornes,
vrillettes) et les modes de
protection
•
La réflexion
environnementale (bois
exotique, application des
produits chimiques, etc.)
•
Les agglomérés, les lamelés •
(lattés), les contreplaqués,
les panneaux de PVC, les
panneaux dur PDF
•
Les contreplaqués
multiplex, le bois marin,
l’isorel, les stratifiés, les
mélaminés, les éléments
thermoformés, les
panneaux de gypse, les
panneaux isolants, les
dalles de plafond, les
panneaux laqués
•
Les formats, les épaisseurs,
le poids, la structure, la
résistance (au feu, à l’eau, à
la compression)
•
Les usages
DE COMPETENCE
L’apprenant identifie les
principales essence de bois
en usage dans la
décoratiuon intérieure. Il
est sensible à certaines
conditions d’emploi et de
choix (humidité,
gauchissement, nœuds,
résine, altération,
conditions de conservation)
L’apprenant détermine
avec pertinence le type de
panneaux adéquat à des
usages déterminés.
44
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les bois de placage
•
Les lambris (orientation et
principe de pose)
Connaître les
•
caractéristiques et les
usages des colles employées •
dans le domaine de la
•
décoration
•
Connaître les usages et les
caractétistiques des
éléments de finition
Calculer les métrés avec
exactitude en connaissant
les caractéristiques des
papiers peints
Les colles vyniliques
DE COMPETENCE
•
L’apprenant détermine les
colles et mastics adéquats
pour des usages généraux
précis. Il recourt
immédiatement à la
documentation en cas
d’hésitation ou de difficulté
L’apprenant intègre les
éléments de finition dans
ses propositions
d’aménagement et ses devis
Les colles de contact
Les colles à la caséine
Les résines époxydes
•
Les colles plastiques pour
papiers et cartons
•
Les adhésifs au polystyrène
•
Les mastics acryliques,
butyles et au silicone
•
Les bandes thermocollantes •
de chants
•
Les plinthes, leur rôle
(cache-câbles), leur fixation
•
Les profilés, les baguettes,
les moulures
•
Les albums et les
différentes espèces de
papiers peints (classiques,
d’apprêt, gaufrés, velours,
« matière », panoramique,
coordonnés, trompe-l’œil)
•
Les caractères physiques
des papiers peints
(préencollés, sans raccord,
duplex, émargés,
épongeables, lavable,
lessivables, raccord droit,
raccord sauté)
•
Les longueurs et largeurs
des lés et le calcul des
besoins
•
Le choix de la colle
•
Les revêtements muraux
particuliers (vinyliques,
billes de verre, tissus
contrecollés sur papier,
liège, revêtements
métallisés) et leur pose
(principe)
•
Pour un projet simple de
décoration intérieure
résidentielle, l’apprenant
calcule les dimensions de
l’espace à occuper, la
quantité de rouleaux ainsi
que le prix de revient des
matériaux (papiers, colle,
etc.)
45
SAVOIR-FAIRE
•
Connaître les tissus
d’ameublement
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les tissus de doublure
(satinette, calicot, doublure
opaque…)
•
Les voilages (mousseline,
coton…)
•
La passementerie (biais,
passepoils, froncés et
plissés, la passementerie du
commerce)
•
Les fermetures (velcro,
boutons-pressions, agrafes
et œillets, attaches, boutons,
fermetures à glissière, etc.
DE COMPETENCE
•
L’apprenant élabore des
projets complets intégrant
un choix de tentures et de
voilages conforme aux
contraintes données. Il se
montre sensible à la
cohérence de l’ensemble et
évalue correctement métré
et coûts.
L’apprenant suggère des
modes d’accrochage
appropriés et les inclut
dans les paramètres de son
devis
•
Connaître les accessoires
décoratifs des rideaux
•
Les embrasses, cordelières,
glands, rinceaux,
cantonnières, lambrequins
et les chutes et leur mode
d’accrochage
•
Connaître les systèmes
d’accrochage des rideaux
•
Les barres de rideaux (bois, •
laiton, fer forgé, etc.) et
leurs accessoires (embouts,
supports, fer forgé, etc.)
•
Les tringles et leurs
accessoires
•
Connaître les
•
caractéristiques des têtes de
rideau et les besoins
qu’elles engendrent
•
•
•
Connaître les types, les
•
styles et les caractéristiques
•
des voilages et des stores
Les caractères des tissus,
•
des différents plis et
fronces, des têtes de rideau
Les dimensions des rideaux
jusqu’au sol, au dessus ou
sous la tablette
L’apprenant suggère
différentes solutions
accordée à l’ambiance
recherchée, au style et au
budget
Les rideaux doublés
Les largeurs des voilages
Les matières et les
caractéristiques des tissus
•
Les formes de voilage
(croisés, ruban, grande
longueur, drapé, tête
bouffante…)
•
Les stores
•
budget
46
SAVOIR-FAIRE
•
Connaître les divers
revêtements de sol et les
principes de leur pose
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les revêtements de sol et
les principes de leur mise
en œuvre
•
Les dalles de plastique
•
Les parquets et leurs
dispositions (à
l’anglaise, à coupe de
pierre, à bâtons
rompus, à point de
Hongrie, mosaïque…)
•
Les carrelages
•
Les pierres naturelles
•
Les moquettes, leurs
caractères (tissées,
nappées, tuftées,
aiguilletées...) et leur
choix
•
Le linoléum
DE COMPETENCE
•
budget
• Réunir et classer la documentation
• Calculer les besoins pour des demandes précises et progressivement plus
complexes.
47
SCHEMA METHODOLOGIQUE
A titre exemplatif
voiles
filets
Voilages
guipures
brodés
velours
toiles
Rideaux
incombustibles
Composition
____________
Tissus isolants
Fibres
naturelles
Propriétés
Identifier
les
différentes
matières
utilisées
satins
satinette
____________
Fibres
artificielles
molleton
Doublures
bougran
Dénomination
Commerciale
____________
mat. de renforcement
Fibres
synthétiques
galons
Etiquetage
Entretien
franges
Passementeries
effilés
glands
Fiches
technologiques
Revêtements
muraux
Informations
en vue
de la vente
peintures
Papiers peints
tissus
48
9.2. LES ELEMENTS FONCTIONNELS DU PROJET
OBJECTIFS : Déterminer les grandes options d’implantation du mobilier
COMPETENCES :
Prendre en compte les contraintes objective, fonctionnelles et
techniques d’un projet d’aménagement
NOTE METHODOLOGIQUE
Les notions ci-après feront forcément l’objet des problèmes rencontrés dans les
cours de travaux pratiques. Elles constituent l’indispensable substrat théorique
qui, selon les cas, précèdera, accompagnera ou systématisera a posteriori les
enseignements nés d’une confrontation avec les problèmes concrets. Dans une
certaine mesure aussi, ils constitueront une réflexion de base particulièrement
utile lorsque les élèves seront confrontés en stage ou dans la vie professionnelle
à des difficultés particulières qu’ils n’auraient pas nécessairement abordées.
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Préparer la conception
•
d’un projet général
d’aménagement en prenant •
en compte les contraintes
objectives (dimensions et
•
disposition de la pièce,
fonctions des diverses
zones, normes et codes à
respecter, signalisation,
etc.)
Diversifier les suggestions à
faire au client
•
Les circulations
L’implantation du
mobilier, intégré ou non
Les portes
• Les termes de métier
(chambranle, clenche,
paumelles, ébrasement,
listel, tête de mur, joint,
etc.)
• Les serrures
• Les poignées
• Les types de portes et
l’encombrement
• Herméticité, étanchéité
• Les chambranles
• Les impostes
DE COMPETENCE
•
L’apprenant diversifie les
solutions d’aménagement
en prenant en compte les
contraintes
• anatomiques
• ergonomiques
• d’orientation
• de circulation
• fonctionnelles
• économiques
• esthétiques
• de circulation
Les séparations
• Portes coulissantes
• Claustras
• Stores
• Radiateurs décoratifs
• Portes pliantes
49
SAVOIR-FAIRE
•
Etablir les principes d’un
aménagement rationnel
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les fenêtres
• Orientation,
emplacement, forme,
morcellement
• La lumière (frontale,
latérale, zénithale,
fusante)
• L’ensoleillement
• Les châssis : propriétés,
ventilation, matériaux,
avantages et
inconvénients, isolation
•
Les faux plafonds
•
Les garde-corps
•
La fermeture externe des
baies et des fenêtres (paresoleil, stores, volets
•
L’obturation interne :
rideaux et tentures
•
Les escaliers (Types : droit,
balancé, hélicoïdaux,
escamotables, échelles de
meunier), les rampes et les
balustrades
•
Les placards et les meubles
de rangement (les
rayonnages – hauteur et
profondeur)
•
La salle de bains
(baignoire, douche,
lavabos, robinetterie,
alimentation, évacuation,
accessoires, W.C., bidet,
surfaces de rangement),
agencement et
encombrement
•
La cuisine (circulation,
agencement, disposition des
équipements, normes
anatomiques,
ergonomiques et de
rangement)
DE COMPETENCE
•
L’apprenant prend en
compte les paramètres
objectifs qui pèsent sur les
projets d’aménagement
50
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
La salle à manger
•
La salle de séjour
•
La chambre
•
Le bureau
DE COMPETENCE
Essentiellement liées aux travaux pratiques dès l’instant où l’approche
technologique a posé globalement les problèmes et envisagé leurs solutions
possibles.
9.3. TRANSFORMER L’ESPACE – CORRIGER LES VOLUMES
OBJECTIF : Permettre à l’assistant-décorateur de suggérer des moyens permettant
de corriger visuellement des proportions ou des rapports de masses
insatisfaisants.
COMPETENCE : Modifier la perception visuelle de l’espace
NOTE METHODOLOGIQUE
Les enseignements de base semblent devoir être dispensés au cours de
technologie. La difficulté est d’amener l’élève à vérifier la pertinence des
solutions proposées, ce qui n’est possible qu’en confrontation concrète à
échelle réelle. L’établissement de maquettes comparatives peut malgré tout
aider à percevoir l’intérêt de ces observations.
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Créer des illusions visuelles •
Les rapports de masses, de
valeurs et de couleurs
•
Le champ visuel
•
Les illusions d’optique
•
Les transformations de
l’espace via
• Les revêtements de sol
(clair ou foncé,
uniforme ou non,
orientation des bandes)
• Le revêtement mural
(bandes horizontales ou
en hauteur, couleur,
etc.)
• Les miroirs et les
espaces vitrés
• Les effets de
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) suggère des
procédés permettant de
modifier la perception
optique d’un espace et son
ambiance (hausser, baisser,
élargir…), y compris par la
pose de miroirs.
51
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
•
•
DE COMPETENCE
rehaussement
Les effets
d’élargissement
Les modifications de
proportions
La correction des volumes
• L’abaissement des
plafonds
• La surélévation du sol
• Les séparations
• Les ruptures de
volumes
9.4. LES TECHNIQUES DE PREPARATION ET DE FINITION
OBJECTIFS : • Connaître les exigences d’usage et de finition
• Connaître les principes généraux de l’apprêt et de la finition des
surfaces.
COMPETENCES :
• Préparer les surfaces à recouvrir et appliquer les techniques
de recouvrement et de décor
• S’il y a lieu, faire appel à un spécialiste
Le profil de formation impose de « n’envisager que des surfaces limitées » et
fait observer que « le décorateur ne peut empiéter sur le métier du peintre dont
l’accès est réglementé ». Sans remettre en cause ce principe imposé, il n’en
demeure pas moins que l’assistant en décoration doit savoir comment traiter
correctement les surfaces.
Le cours de technologie envisagera les règles générales d’application, les
modes d’emploi et les gammes de produits proposés par les fabricants de
couleurs et vernis. Il appartiendra au professeur de travaux pratiques
d’appliquer ces notions et d’assurer les savoir-faire sans lesquels ces notions
resteraient inopérantes.
SAVOIR-FAIRE
•
•
Appliquer les techniques de •
nettoyage, décapage,
•
colmatage, sablage et de
masquage de certains
éléments.
Identifier les matériaux
nécessaires à la
préparation, à l'apprêt et à
la finition d'une surface.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Les savoir-faire spécialisés
Les cires, colorants, vernis,
glacis, matières, pochoirs,
craquelés, patines, etc.)
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) « habille »
un espace dans les règles de
l’art. Les supports sont
préparés. Les matériaux
sont choisis en fonction du
projet global de décoration.
Il (elle) a calculé avec
précision les métrés,
quantités et prix à partir de
52
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
DE COMPETENCE
catalogues
Identifier les surfaces et
sections qui doivent être
traitées par un spécialiste.
Identifier les principaux
types de recouvrements
adaptés au style choisi pour
la décoration intérieure ou
l'étalage.
Identifier les activités des
entreprises (activités)
venant en amont (par
exemple, les entreprises
clientes) et en aval (par
exemple, les sous-traitants).
•
L’apprenant(e) situe son
activité dans une chaîne de
production
9.5. LES SOURCES DE L’ECLAIRAGE
OBJECTIFS : • Connaître les caractéristiques et les effets des principaux types de
lampes
• Prendre conscience des avantages et des inconvénients des
différents modes d’éclairage (direct, indirect, ponctuel, etc.)
• Connaître les différents types d’appareils d’éclairage et leurs effets.
COMPETENCE :
Choisir opportunément le mode général d’éclairage en fonction
des usages et de l’ambiance à créer.
NOTE METHODOLOGIQUE
Comme il est impossible de disposer de tous les types de lampes et d’appareils,
il sera nécessaire de prévoir la visite d’une lustrerie pour compléter l’étude
prévue au présent chapitre.
SAVOIR-FAIRE
•
Connaître les
•
caractéristiques et les effets
induits par l’utilisation des
principaux types de
luminaires, lampes et tubes
et de leurs accessoires.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Les différents types de
lampes
•
La lumière à
incandescence (lampes
claires, « perle »,
opales, à calotte
argentée, à réflecteur
interne, en verre pressé,
tube, hallogènes
•
La lumière fluorescente
(Tubes et
caractéristiques)
DE COMPETENCE
•
L’apprenant connaît les
effets de chaque type de
lampes ou de tube
53
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Connaître les principes, les •
caractères et les emplois
•
des éclairages directs,
indirects et ponctuels
•
Les catalogues spécialisés
•
Les variateurs de lumière
•
Les interrupteurs
programmés
•
Les coûts relatifs
•
Les lustres, lampions,
lampes de table et de
bureau, abat-jour,
appliques, plafonniers,
projecteurs, appareils à
encastrer, lampadaires).
Connaître les types
d’appareils d’éclairage
Les intensités lumineuses
Les angles d’ouverture des
spots
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) identifie
• les catégories de
sources lumineuses,
• le rayonnement émis
(fluorescence,
incandescence),
•
les effets sur
l’ambiance .
9.6. CHOISIR L’ECLAIRAGE
OBJECTIF : Adapter le choix du type d’éclairage et d’appareils à l’ambiance
souhaitée (par le client ou le décorateur)
COMPETENCE :
Réunir dans la réflexion présidant au choix d’un éclairage
artificiel les arguments pertinents touchant à la fonction de la
pièce, à l’ambiance à créer, aux possibilités des lampes et
accessoires, au besoin éventuel de faire appel à un électricien
pour transformer l’installation et à la fourchette financière de
l’opération.
NOTE METHODOLOGIQUE
• La visite d’une ou deux lustreries, celle de salons de décoration intérieure
(Cocoon, Intérieur) et la consultation des catalogues et notes techniques des
firmes spécialisées sensibilisera les élèves aux solutions multiples, aux
différences de coût et aux ambiances que favorise un éclairage bien étudié.
Plus qu’à identifier des appareillages précis évoluant selon les modes, on
veillera à développer la réflexion autour des types d’éclairage, de leurs
effets d’ambiance et de leur fonction. Une étude menée selon les différentes
fonctions des pièces d’habitation selon la destination familiale, économique
ou sociale (pièce de séjour, étalage, atelier, bureau, etc.) semble constituer
une approche très pertinente.
• Ici comme ailleurs, les cours de technologie et de travaux pratiques
s’avèrent étroitement complémentaires
54
SAVOIR-FAIRE
•
Choisir les accessoires
d'éclairage et de
décoration.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les sources d’éclairage et
leurs effets
•
Les catalogues spécialisés
•
Les fonctions particulières
des pièces d’habitation
(salle de séjour, coin repas,
chambre à coucher,
chambre d’enfant, cuisine,
hall, étalage, vitrine,
miroir, cimaise) et
l’ambiance à créer
DE COMPETENCE
•
L’apprenant propose des
solutions d’éclairage
pertinentes et réfléchies en
matière d’usage rationnel,
esthétique, commercial et
économique de l’éclairage.
Il consulte le spécialiste
pour évaluer les quantités
nécessaires de points
d’éclairement et sur base
de prix unitaires donnés,
évalue le prix de revient
précis de l’aménagement
projeté.
Au delà de l’approche théorique, essentiellement liées aux travaux pratiques.
9.7. L’ORGANISATION DU TRAVAIL
OBJECTIFS : • Permettre la consultation aisée de la documentation professionnelle
• Participer à son niveau à la gestion rationnelle du bureau
COMPETENCES :
• Organiser le classement de la documentation ainsi que des
références clients et fournisseurs.
Les habitudes d’ordre dans la collecte des informations, des échantillons et de
la documentation passent nécessairement par l’exemple. Il y aura lieu d’exiger
de soi-même un souci professionnel très rigoureux en la matière et d’en exiger
le respect par les élèves lorsqu’ils devront s’y référer.
SAVOIR-FAIRE
•
•
•
Actualiser ses informations
Classer tout document
professionnel (revues,
catalogues, etc.).
Placer son activité
professionnelle dans le
cadre général de
l’entreprise et de son
fonctionnement
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les thèmes de classement
•
(documentation technique,
modes d’emploi, revues,
catalogues, etc.)
•
L’actualisation des
informations
•
Les modes d’emploi et
notices techniques des
fabricants
•
Les carnets d’adresses
•
professionnelles (personnes,
sociétés, responsabilités,
clients, sous-traitance)
DE COMPETENCE
L’apprenant constitue un
fond documentaire et
organise une bibliothèque
d’images.
L’apprenant situe son
activité dans une chaîne de
production
55
10. ETUDES ET RECHERCHES TECHNIQUES EN
AMENAGEMENT INTERIEUR
Situé à l’ interface des cours de technologie, de dessin technique et de travaux pratiques, le
cours d’études et de recherches techniques en aménagement d’intérieur vient en appoint des
besoins et des projets.
Il en constitue la phase expérimentale, le moment des essais et de la mise au point des détails
et du prototype.
Il touche notamment
• Aux matières à utiliser
• A l’outillage à mettre en œuvre
• Aux recherches en bibliothèque, dans les catalogues et sur Internet
• Aux accessoires à trouver (quincailleries, passementeries, couleurs, etc.)
• Aux contacts à prendre avec l’extérieur
• Aux maquettes à étudier et à réaliser
• Aux « effets » à produire (matières, patines, échantillons, etc.)
• Aux visites professionnelles
Assurant de multiples connexions entre théorie, technologie et pratique, il constitue donc un
« temps » particulier qui peut mobiliser l’ensemble des compétences ou une partie d’entre
elles parfois éloignées d’un cours précis.
Il s’agit donc d’un lieu libre où, avec l’appui de l’enseignant, la créativité et les besoins de
l’élève se rencontrent, où des synchronisations s’organisent et ou des retards se compensent.
C’est aussi un lieu où se donne l’information sur des nouveautés que le présent programme
n’a pas pu prévoir ou sur des besoins qu’il n’a pas identifiés. On peut encore y aborder des
difficultés nées des situations d’apprentissage.
Ce contexte intentionnellement ouvert offre au professeur une occasion de donner cours à
toute sa créativité pédagogique.
ETUDES ET RECHERCHES TECHNIQUES EN AMENAGEMENT D’INTERIEUR
56
11. TRAVAUX PRATIQUES : DECORATION
11.1.LES DONNEES D’UN PROJET
OBJECTIF : Poser les problèmes d’aménagement dans toute leur complexité et
préparer le questionnement relatif aux données et contraintes d’un
projet.
COMPETENCES :
• Objectiver toutes les questions qui peuvent se poser au
décorateur lorsqu’il est confronté à l’espace à aménager et
lors de son contact avec le client afin d’y apporter une
réponse adéquate
• Connaître les ressources potentielles offertes par les
catalogue s et repérer aisément dans la documentation les
éléments susceptibles d’aider à établir un bon dialogue dès le
départ avec le client.
NOTE METHODOLOGIQUE
• L’usage de bons « check lists » pour chaque point à aborder constitue un
bon moyen de travailler rationnellement et de ne rien omettre.
Il est conseillé à l’issue de chaque leçon de technologie et face à chaque
problème abordé au cours de travaux pratiques de mettre à jour l’inventaire
des questions qui se posent ou se sont posées.
• Le profil de formation reprend quasi ne varietur la même fonction
(recueillir et analyser les données du projet) pour des applications diverses
(aménagement du home, de bureaux, de stands, de vitrines ou de magasin).
Il va de soi qu’il ne s’agit que d’applications diverses d’une même
compétence faisant appel à des fonctionnalités et des matériaux différents.
Le professeur aura de nombreuses occasions d’approfondir la réflexion sur
base de cette variable et de la complexité relative du problème
SAVOIR-FAIRE
•
Recueillir et analyser les
données d’un projet de
décoration. En identifiant
les données :
• objectives,
• subjectives,
• esthétiques.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Le relevé de la situation
•
Les contraintes objectives
(orientation, état des lieux,
circulation, budget, etc.)
•
La documentation
professionnelle, les
catalogues, les accessoires
•
Le mobilier
DE COMPETENCE
•
A partir d’un projet simple
de décoration intérieure
résidentielle ou
d’aménagement d’un
espace commercial (étalage,
stand d’exposition), à l’aide
de références (catalogues,
documents techniques,
plans) et d’échantillons,
l’apprenant(e) établit un
document classant les
données :
•
TRAVAUX PRATIQUES : DECORATION
objectives : dimensions
et orientation de
l’espace à décorer ;
fenestrage ; mobilier et
57
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
DE COMPETENCE
•
•
accessoires à intégrer ;
éléments fixes et
mobiles ; contraintes
physiques,
environnementales,
temporelles et
budgétaires ; état des
surfaces ; produits et
articles à exposer, etc.
subjectives : fonction(s)
de l’espace à décorer ;
besoins, desiderata et
préférences du client ;
thématique retenue,
éléments à mettre en
évidence ; ambiance à
créer, etc.
esthétiques : style du
décor, couleurs,
matériaux textures,
éclairage, etc.
• En suivant une progression rigoureuse, établir un inventaire des questions
à aborder avec le client
• Complexifier le questionnement au fur et à mesure des problèmes abordés
aux cours de technologie et de travaux pratiques.
11.2. ETABLIR UN RELEVE
OBJECTIF : Recueillir les informations nécessaires avant tout travail de décoration
ou d’aménagement.
COMPETENCES :
• Prendre des mesures précises en utilisant les moyens
professionnels
• Relever les niveaux
• Faire le relevé de l’installation électrique, des arrivées et
évacuations d’eau
• Noter l’état des surfaces à traiter et du sol
NOTE METHODOLOGIQUE
Comme la plupart des compétences intéressant le cours de travaux pratiques, il
conviendra
• Soit de rappeler des notions vues dans les cours de technologie, de
dessin technique ou de dessin à main levée.
58
•
Soit de faire une première approche précédant la mise au point
générale que ces cours sont appelés à opérer.
La situation forcément centrale des activités pratiques, la confrontation
successive de l’élève avec des problèmes non articulés entre eux, la pédagogie
du projet qui est recommandée mais qui présente l’inconvénient de brasser
simultanément des questions motivantes mais très diverses rendent les
approches des différents cours très complémentaires.
S’il n’est pas chargé des autres cours, le responsable des travaux pratiques
devra donc ne pas mettre ses collègues en cause s’il constate que des notions
qui lui sont nécessaires ne sont pas encore vues.
SAVOIR-FAIRE
•
•
Etablir un relevé de la
situation existant avant
les travaux .
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les notions générales de
relevé et de tracé
•
La vérification et le tracé
des angles droits
Mesurer des surfaces et des
métrages en intégrant les
•
exigences esthétiques
DE COMPETENCE
•
Le relevé des triangles et
des trapèzes
•
Le relevé des angles aigus
et obtus
•
Le relevé des niveaux
•
La cotation et ses règles
L’apprenant(e) est
capable d’établir l’état
des lieux précis d’un
espace à décorer (relevé
des mesures, angles,
contraintes, etc.)
Faire le relevé (selon une progression des difficultés) des lieux à aménager.
11.3. TRANSFORMER L’ESPACE
OBJECTIF : Prendre concrètement en compte les enseignements du cours de
technologie (point : 9.3.) dans des projets personnels.
COMPETENCE :
Intégrer la réflexion sur les effets de correction visuelle dans la
gestation des projets et recourir à des solutions réfléchies et
pertinentes à cet égard.
NOTE METHODOLOGIQUE
La mise au point de maquettes comparées peut pallier dans une certaine mesure
l’impossibilité fréquente de faire éprouver la réalité des modifications des
apparences spatiales.
SAVOIR-FAIRE
•
Créer des illusions
visuelles.
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les aspects théoriques
(Voir 9.3.)
•
Les maquettes comparées
•
Le jeu des miroirs
DE COMPETENCE
•
L’apprenant(e) suggère des
procédés permettant de
modifier la perception
optique d’un espace et son
ambiance (hausser, baisser,
élargir…).
59
• En situation comparée au niveau des maquettes (voir note méthodologique
– deux élèves traitent le même espace avec des variantes)
• Aux dimensions réelles au sein d’un aménagement réalisé.
11.4. ETABLIR UN AVANT-PROJET
OBJECTIFS : • Etablir des propositions d’aménagement prenant en compte les
contraintes du projet.
• Amener l’élève à argumenter, à accueillir les objections de manière
disponible et à faire d’autres propositions justifiées.
COMPETENCES :
• Conjoindre les données du problème d’aménagement, les
références existantes, les normes anatomiques, ergonomiques
et fonctionnelles à la créativité nécessaire pour produire un
projet répondant aux souhaits formulés par le client.
NOTE METHODOLOGIQUE - SITUATIONS D’APPRENTISSAGE
• Les exercices seront bien entendu proposés avec un grand souci de
progressivité dans les difficultés
• Il faut de nouveau souligner l’importance des articulations entre les
différents cours de technologie, de dessin et de dessin technique
• L’aptitude à indifféremment exprimer les formes et l’espace par le plan et
par la perspective trouve ici matière à souvent s’employer.
SAVOIR-FAIRE
•
Réaliser des esquisses du
•
plan d’aménagement
•
d’espaces d’habitation,
d’espaces commerciaux
(stands, magasins, vitrines) •
ou de bureaux
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Les éléments du relevé
Les contraintes physiques
du projet
Les représentations
conventionnelles du
mobilier, des éléments
sanitaires et de cuisine
DE COMPETENCE
•
En tenant compte des
données et des contraintes,
l’apprenant propose des
solutions pertinentes à des
problèmes d’aménagement
intérieur de plus en plus
complexes. Il exprime ses
idées à l’aide de croquis
représentatifs des détails et
de l’ensemble en plan et en
perspective
60
SCHEMA D’APPROCHE DIDACTIQUE
AGENCER LES DIVERSES PIECES DE L’HABITAT PAR LA COMBINAISON
DES ELEMENTS NECESSAIRES A L’HARMONIE DU CADRE DE VIE
consignes
Informations
Identification des
contraintes
Croquis cotés à main
levée
Plan à l’échelle
Dessins
Décalque sur
photographies
Croquis en perspective
ZONE
JOUR
Combinaisons des
éléments
Combinaisons
Modifications
HABITAT
Equilibre des masses
Corrections
optiques
créations
harmonisation
surfaces
modifications
volumes
ZONE
NUIT
Coloration
Mise
en
évidence
Au choix
crayon
encre
Mise en relief
crayons
couleurs
Présentations
solutions
Impressions
sensibles
matière
éclairage
.
naturel
direct
artificiel
indirect
61
Du
Cadre
De
vie
11.5. REALISER LE PROJET FINAL
OBJECTIF : Mettre au net les éléments acceptés de l’avant-projet et réaliser les
dessins de détail
COMPETENCE :
Mettre en pratique autour d’un projet personnel les savoir-faire
acquis aux cours de dessin à main levée et de dessin technique
NOTE METHODOLOGIQUE
Une nouvelle fois, la frontière entre les différents cours s’avère difficile à
tracer. Il ne peut qu’y avoir avantage à perméabiliser les enseignements et les
applications surtout lorsque celles-ci résultent d’un projet personnel.
SAVOIR-FAIRE
•
•
Mettre le projet
d’aménagement au point
sous la forme d’un dessin
technique
Représenter le(s) projet(s)
en perspective (croquis).
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les instruments de tracé
•
Les conventions du dessin
technique (échelle, traits
conventionnels, choix et
disposition des vues, etc.)
•
Les échelles normalisées
•
Les sections et les coupes
•
La cotation
•
Le cartouche
•
La maîtrise du logiciel
D.A.O. (tracé en plan et en
3D)
•
La maquette éventuelle
•
Le croquis perspectif
•
La perspective construite
(méthode « anglaise »)
•
Les outils appropriés du
D.A.O.
DE COMPETENCE
•
L’apprenant met son projet
au net en utilisant les vues
nécessaires et suffisantes. Il
use s’il échet de dessins de
détails, de coupes et de
sections.
•
Il respecte une échelle
normalisée, les valeurs de
trait appropriées ; il
observe les règles d’une
cotation rationnelle et
introduit un cartouche
adéquat.
Pour toutes ces tâches, il
use des instruments de
tracé avec soin et précision.
Il résout correctement les
problèmes de construction
géométrique et maîtrise les
fonctions simples d’un
logiciel D.A.O.
•
L’apprenant exprime ses
idées d’aménagement à
l’aide d’un croquis
perspectif correct et traduit
un plan contour en
perspective à l’aide du
D.A.O.
Accompagner les projets d’une exigence touchant leur mise en perspective (à
main levée, en perspective construite, via le D.A.O.)
62
11.6. SELECTIONNER LES MATERIAUX ET LES ACCESSOIRES
OBJECTIF : Choisir pour un projet personnel des matériaux adéquats rencontrant les
contraintes
• fonctionnelles
• d’ambiance à créer
• de cohérence esthétique
• budgétaires
COMPETENCES :
• Connaître les matériaux et accessoires disponibles sur le
marché ainsi que leurs caractères (voir aussi cours de
technologie).
• Réunir et classer la documentation professionnelle
NOTE METHODOLOGIQUE
On se montrera sensible à la disponibilité de l’élève à la recherche de
matériaux et de solutions nouvelles. La consultation de la documentation
professionnelle et des catalogues nécessairement disponibles en classe doit se
doubler de la constitution d’un fond documentaire personnel dans lequel
l’élève est amené à puiser.
On peut de nouveau mesurer l’importance que revêt la visite de salons
professionnels à l’égard de cette ouverture aux solutions nouvelles.
SAVOIR-FAIRE
•
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Choisir les matériaux
•
nécessaires à la réalisation
dans les limites d'un budget
•
alloué
Choisir et installer les
éléments d'éclairage d'un
projet de décoration ou
d'étalage.
Les contraintes du projet
(Cf. cours de technologie)
La documentation
professionnelle
DE COMPETENCE
•
L’apprenant choisit les
matériaux en fonction des
contraintes matérielles et
d’ambiance.
•
La constitution d’un
dossier informatif
particulier
•
L’apprenant(e) identifie
Identifier les
caractéristiques et les effets § les catégories de sources
lumineuses,
induits par l’utilisation des
§
le rayonnement émis
principaux types de
(fluorescence,
luminaires, lampes et tubes
incandescence),
et de leurs accessoires.
§ les effets sur l’ambiance
Evaluer la qualité de
l'éclairage
•
Liées à la globalité des projets.
63
11.7. EVALUER LES BESOINS EN MATERIEL
OBJECTIF : Calculer les surfaces à recouvrir et, en utilisant les données fournies par
les catalogues à l’égard des dimensions et du conditionnement des
matériaux, déterminer le plan de débit et les besoins.
COMPETENCES :
Calculer les surfaces et débiter rationnellement les matériaux.
NOTE METHODOLOGIQUE
On mettra en évidence des arguments tels que
• économie des matériaux
• coût de la manutention
• groupement rationnel des opérations de débit
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Calculer les quantités
•
nécessaires de matériaux
dans les limites d’un budget •
alloué.
•
•
Le calcul des surfaces
Les références
documentaires
Les prix unitaires
DE COMPETENCE
•
A partir de références
(catalogues, listings de
prix), l’apprenant(e)
quantifie les matériaux
nécessaires et leurs coûts.
L’estimation globale
• Evaluer les besoins au départ d’un plan d’aménagement existant
• Evaluer les besoins et les coûts d’un projet personnel
• Proposer des solutions d’aménagement dans les limites d’un budget donné
(… et d’autres contraintes éventuelles)
11.8. STRUCTURER L’APPROCHE DE LA COULEUR
OBJECTIFS : • Penser l’organisation colorée des aménagements à réaliser.
• Se montrer sensible à l’harmonie, au contraste et à la nuance dans ce
domaine
• Associer la réflexion sur la couleur comme facteur créateur de
l’ambiance recherchée.
COMPETENCES :
• Marquer les projets d’aménagement d’une réflexion sur la
couleur tenant compte de la fonction de la pièce, de son
orientation, de l’impression sensible à dégager
• Prendre en compte les divers paramètres rendant complexe le
problème de la couleur
• la teinte, la valeur, la saturation et l’étendue
• la notion de température des couleurs
• les notions d’unité, d’harmonie et de contraste
appliquées à la couleur
• la relation de la couleur, des lumières et des matières
• les effets spatiaux de la couleur
• les connotations psychologiques et symboliques de la
couleur.
64
NOTE METHODOLOGIQUE
• Les élèves qui sont normalement passés par un deuxième degré « Arts
appliqués » ont reçu des notions de base en matière d’organisation colorée.
Ils devraient avoir acquis des capacités d’agencer les couleurs
• en harmonies de teintes franches
• en camaïeux diversifiés
• en harmonies de teintes chaudes (ou froides)
• en harmonies de suite intégrant un contraste
• en harmonie de blancs ou de gris neutres et de contraste très coloré
• en suite de tons pastels, etc.
Ces notions, reprises et amplifiées au cours de « Création, formes et
couleurs » trouvent ici leur justification. Il y aura lieu de s’y référer en les
intégrant constamment autour de l’idée centrale d’intention colorée.
• Indépendamment de cette approche, il y aura lieu de se préoccuper des
possibilités offertes par la couleur en matière de correction visuelle des
volumes.
• S’il est certain que la couleur est dotée d’un pouvoir psychologique lié à
notre expérience du monde (rouge : violence, passion, excitation, intensité,
etc. ; tons frais de printemps, plus vifs à l’été, plus chauds en automne,
etc.)il convient de se montrer circonspect devant un certain nombre d’idées
reçues tendant à codifier automatiquement l’interprétation des phénomènes
colorés.
• On se gardera des exercices stériles consistant à échantillonner les teintes
(couleurs primaires, complémentaires, nuanciers divers…) qui réclament
beaucoup de temps, ne développent aucune créativité et ne posent pas en
soi le problème majeur des rapports de couleur.
SAVOIR-FAIRE
•
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
Structurer la couleur de
•
manière cohérente en
fonction des intentions à
•
exprimer et en tenant
compte des valeurs, des
matières, des effets de poids •
Le vocabulaire de la
couleur
Les nuanciers
professionnels
La notion de rapports
appliquée aux teintes, aux
valeurs et aux saturations
•
Les grands types
d’organisations colorées
•
L’effet de la surface (Cf.
Matisse : Un m³ de bleu est
plus bleu qu’un cm² de la
même couleur) et de masse.
DE COMPETENCE
•
A partir de consignes, de
mises en situation,
d’échantillons de matériaux
usuels en décoration et à
propos d’un projet concret
de décoration,
l’apprenant(e) :
§ réalise des harmonies
chromatiques
complémentaires,
§ réalise une harmonie de
suite à partir d’une
couleur de valeur claire,
de couleurs
intermédiaires et
foncées ;
§ agence un ensemble de
couleurs chaudes ou
froides.
65
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Percevoir comment une
couleur contribue à la
création d’effets statiques,
dynamiques et de
flottement.
•
Identifier les variables à
prendre en compte lors de
la sélection de couleurs
destinées à créer une
ambiance.
•
Les teintes
•
La clarté
•
La saturation
Associer une couleur à un
effet psychologique
•
La psychologie des couleurs
•
DE COMPETENCE
•
A partir d’une
documentation (photos,
revues,…),
l’apprenant(e) identifie les
effets induits par certaines
couleurs sur l’ambiance
d’un espace.
Il(elle) sélectionne, dans un
projet de décoration
intérieure (pièce
d’habitation, espace
commercial), les couleurs
des revêtements des
murs, sols, portes et
d’habillage des fenêtres en
tenant compte des
contraintes et des variables.
Il (elle) suggère, arguments
à l’appui, une implantation
et une couleur du mobilier
et des accessoires.
• Etudier un même projet d’aménagement selon des « pensées » couleur
différentes.
• Répondre à une demande précise du « client » visant l’ambiance colorée.
11.9. PEINDRE
OBJECTIFS : • Former la conscience de l’assistant décorateur aux impératifs de
préparation des surfaces et aux techniques d’application et de
finition des peintures
• Posséder les savoir-faire adéquats
COMPETENCES :
•
•
•
•
Préparer les surfaces
Appliquer la peinture dans les règles de l’art
Finir le travail
Réaliser des effets d’altération (patines, etc.)
NOTE METHODOLOGIQUE
La formation vise surtout les principes de base et les petites surfaces. Le profil
de formation précise que le travail de l’assistant décorateur n’est pas à
confondre avec les compétences et le champ professionnel du peintre.
66
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
DE COMPETENCE
•
Sélectionner les outils
adéquats
•
Les outils du peintre et leur §
emploi (pinceaux, rouleaux,
tampons, grattoirs, lame à
enduire, rouleaux adhésifs,
papiers abrasifs, etc.) leur
emploi et leur entretien
L’apprenant sélectionne les
outils dont il aura besoin
pour un travail donné
•
Préparer les surfaces
•
§
•
•
l'étalage
•
nécessaires à la
préparation, à l'apprêt et à •
la finition d'une surface.
•
Les réparations des
supports
L’apprenant prépare
correctement les surfaces à
traiter.
§
L’apprenant maîtrise les
différentes techniques
(pinceau, pistolet, rouleau,
etc.) et se montre exigeant
pour la qualité technique
du résultat.
§
L’apprenant réalise des
laques, des nuances, des
patines (sur bois, métal,
papier, plâtre, etc.)
•
•
Interpréter leur mode
d'emploi
Le ponçage à sec et à l’eau
Les apprêts, le bouchepores
La couche de fond
•
Les enduits d’impression
•
Les teintures pour bois
•
Les lasures
•
Les relations maigre/gras
•
Les peintures anti-rouille
•
Les modes d’emploi
Appliquer la (les)
•
technique(s) et maîtriser les
gestes professionnels
•
Evaluer visuellement et au
toucher la qualité de
finition d'une surface
peinte
Les types de peintures de
finition (brillantes, mates,
satinées, etc.)
•
Les vernis
•
Les peintures murales
•
Les peintures spéciales
Créer des effets en altérant •
une couleur
•
•
Les stabilisants,
L’enduisage
•
•
•
Le décapage et ses procédés
(grattage, brûlage,
décapant chimique)
Les techniques de patine,
de craquelé
Les effets de matière, les
pochoirs, les techniques de
vieillissement
Démonstration- Application
67
11.10. CONCEVOIR DES ELEMENTS DE DECOR
OBJECTIFS : • Donner les moyens de reproduire une image ou des formes à une
échelle plus grande
• Manier les outils et maîtriser les gestes professionnels de base
permettant de couper, percer, assembler, coller, plier des matériaux
tels que papiers, cartons, bois, tôles, etc.
• Traiter et préparer correctement les supports et identifier les
surfaces qui doivent l’être par un professionnel spécialisé
• Savoir appliquer les techniques de recouvrement
• Sélectionner et mettre en place les moyens de fixation des éléments
de décor
COMPETENCES :
Mettre en œuvre les techniques de base permettant de fabriquer
des décors (concevoir, découper, assembler, traiter les surfaces,
peindre)
NOTE METHODOLOGIQUE
Les profils de qualification et de formation retiennent comme fonction la
conception d’éléments de décor et cite notamment « la conception d’éléments
de mousse de plastique, de plâtre, etc. ». On veillera dans ce cadre à éviter les
bricolages hérités d’une vieille dérive occupationnelle de certaines sections
professionnelles. Il en va de même pour les longues reproductions murales de
projets soi-disant « décoratifs » dont l’intérêt au plan de l’exercice d’unmétier
reste souvent à démontrer là où on y recourt le plus ou qui devraient être
confiés à des spécialistes (trompe-l’œil en façade, par exemple).
SAVOIR-FAIRE
•
•
Reproduire une image
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Concevoir des éléments de •
décor (en bois, métal,
matériaux plastiques,
mousse de plastique, plâtre, •
etc.) .
•
INDICATEUR DE MAITRISE DE
COMPETENCE
Le report aux carreaux , • L’apprenant(e)
au pochoir, à l’épiscope et
• agrandit un dessin (au
en sérigraphie
carreau, au pochoir, à
l’épiscope) ;
• réalise des anamorphoses.
La maîtrise du dessin
technique
•
L’apprenant(e) applique
correctement les différentes
techniques. L’impression est
• de bonne qualité :
• respecte la forme à
reproduire,
• ne comporte pasde
bavures
§
L’apprenant étudie son
projet en tenant compte des
conditions de réalisation.
La connaissance des
matériaux
Les modes d’assemblage,
de moulage et de collage
68
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Choisir les matériaux
•
nécessaires à la réalisation
dans les limites d'un budget
alloué
Les référentiels
•
documentaires, les cahiers
de charges et les prix
unitaires
L’apprenant choisit ses
matériaux dans les limites
d’un budget
•
Calculer les quantités et les
coûts de matériaux
•
Appliquer les techniques de •
travail spécifiques aux
différents matériaux
(couper, percer, dégrossir,
assembler, coller, plier,
sculpter, etc.) et maîtriser
les gestes professionnels.
•
L’apprenant(e) réalise des
éléments de maquettes
simples d’un projet. Sa
réalisation répond aux
exigences professionnelles
•
Utiliser correctement les
outils (manuels,
électriques).
•
Appliquer les techniques de
nettoyage, décapage,
colmatage, sablage et de
masquage de certains
éléments.
•
Les surfaces sont
correctement traitées
•
•
l'étalage.
•
Formuler diverses
interprétations d’une
thématique de vitrine.
•
A partir d’une
documentation
iconographique,
l’apprenant(e)
• fait des propositions
d’éléments de décor au
départ d’un thème donné,
• réalise une « mise en
scène » de ces éléments,
• utilise les techniques
graphiques de base,
L’enchaînement des
opérations et la maîtrise
des outils
COMPETENCE
•
sélectionne des images
dans une banque et les
exploite
69
EXEMPLE DE SCHEMA METHODOLOGIQUE
ETUDIER ET APPLIQUER DES TECHNIQUES DE SPECIALISATION CONCERNANT
L’HABITAT.
Décapage
Préparation des
supports
Ponçage
Pose produits spéciaux
Pose des couleurs
Email, latex, huile, etc
Pose des vernis
En fonction des
supports
TECHNIQUES DE
SPECIALISATION
Sans raccord
Pose du papier peint
Avec raccord
Les carrelages, les
faïences, les
mosaïques, les stucs
Pose des accessoires
E
De l’esthétique
Pose des patines
en fonction
Des styles
70
SCHEMA METHODOLOGIQUE
AGENCER UN ESPACE
Equilibre
des
masses
symétrie
asymétrie
Zones de vente
APPLIQUER LES
PRINCIPES
D’ESTHETIQUE
Agencer :
un magasin,
un stand,
un salon,
une exposition.
Organisation
spatiale
Equilibre
des
formes
Phénomènes
optiques
Zones de présentation
Zones de circulation
harmonie
des
couleurs
des masses
psychologie
des formes
Des couleurs
71
• Intégrer un projet décoratif ou une image existante à l’environnement par
agrandissement au carreau ou à l’épiscope
• Même demande pour un texte ou un logo après anamorphose
• Réaliser des socles et accessoires pour étalage (avec éventuelle contrainte
de couleur et de finition)
• Récupérer des éléments de meubles et les réintégrer dans des projets
d’étalage ou de décoration en faisant appel à des techniques de finition.
11.11. FIXER LES ELEMENTS
OBJECTIF : Garantir la fixation correcte des éléments de décor.
COMPETENCE
Sélectionner correctement le mode d’accrochage en fonction du
caractère du support et du poids des éléments
NOTE METHODOLOGIQUE
Il y a bien sûr lieux de se référer aux notes techniques des fabricants.
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
§
La nature du support
(plein/creux ; résistant ou
non, etc.)
Sélectionner les éléments de •
fixation selon les
dimensions et le poids des
éléments de décor.
•
COMPETENCE
Les fixations sont solides
Les différentes chevilles,
vis et crochets
11.12. LA PRATIQUE DU LETTRAGE
OBJECTIFS : • Permettre à l’assistant décorateur de proposer et d’exécuter des
lettrages corrects et adaptés aux circonstances et au format
• Le rendre attentif à l’impression sensible et à l’expression connotée
par chaque type d’écriture.
• A main levée et avec les outils adéquats (feutres, pinceaux)
exécuter des textes d’écriture courante (étiquettes, panneaux
d’avertissement, etc.)
• Composer des mots et des textes à l’aide de pochoirs ou de
l’épidiascope
• Réaliser à l’ordinateur des textes structurés
COMPETENCES :
SAVOIR-FAIRE
•
Identifier les différents
types de caractères utilisés
en lettrage
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les grandes familles
typographiques
•
La composition
COMPETENCE
•
A partir de consignes, d’un
projet simple (maquette,
affiche, vitrine,…) et à l’aide
de tous les matériaux,
72
SAVOIR-FAIRE
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
typographique
•
•
couramment utilisés en
lettrage
Choisir un lettrage en
fonction de l’harmonie
esthétique et de la
thématique d’une
présentation visuelle
Réaliser des lettrages.
§
à l’aide de lettrestransferts,
§
à main levée,
§
à l’aide de gabarits,
§
par D.A.O..
•
Les espacements entre
les lettres, entre les
mots et entre les lignes
•
Les lignes-guides
•
Les alignements, la
symétrie, la
dissymétrie
•
Les vides et les pleins ;
les blocs de textes
•
Les effets spéciaux
(lettres formées en
rond, en épaisseur
perspective, ombres,
anamorphoses, etc.)
•
La lettre à trois
dimensions(carton
polystyrène, bois)
•
Les lettres au pochoir
•
L’ordinateur et le
découpage au plotter
COMPETENCE
instruments et matières
premières nécessaires,
l’apprenant(e) réalise des
lettrages répondant, selon les
techniques mises en œuvre,
aux critères suivants:
• qualité de la composition,
• lisibilité du caractère
•
adhérence au support,
• choix approprié des
gabarits
• absence de bavures
• qualité de la finition
La lettre à main levée demande une longue pratique s’étageant, notamment aux
moments perdus, tout au long des années de formation. Informatique aidant,
elle est toutefois beaucoup moins pratiquée que naguère. Il ne manquera pas
d’occasions d’initier les élèves aux techniques actuelles de lettrage à l’aide de
l’ordinateur
11.13. CLASSER LA DOCUMENTATION
OBJECTIF : Disposer d’une documentation professionnelle aisée à consulter
COMPETENCE :
• Structurer le classement de la documentation et des
échantillons de manière logique
• Identifier les fournisseurs et les clients
• L’exigence d’ordre dans la gestion de la documentation collective n’est pas
à démontrer. Celle-ci est de surcroît parfois difficile à réunir. Le professeur
se montrera exigeant pour lui-même à l’égard de la collecte et du
classement.
• La récolte individuelle et le classement de la documentation est un bon
indice de motivation de l’élève à l’égard de son avenir professionnel.
73
SAVOIR-FAIRE
•
Classer tout document
professionnel (revues,
catalogues, etc.).
•
Actualiser ses informations
•
Identifier les activités des
entreprises (activités) de
l’amont (par exemple :
entreprises clientes) et de
l’aval (par exemple : les
sous-traitants).
CONTENUS ASSOCIES
SAVOIRS
•
Les catalogues
•
Les revues de décoration
•
Les livres spécialisés
•
Les notices techniques, les
modes d’emploi
•
Les échantillons
•
Les répertoires
professionnels, les « pages
jaunes, les « bonnes
adresses »
COMPETENCE
•
L’apprenant dispose d’une
documentation
professionnelle (revues, ,
catalogues, prospectus,
notices techniques, modes
d’emploi, échantillons)
complète et bien classée.
Il se montre constamment
attentif à l’actualiser
74
12. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
Les ouvrages traitant d’aménagement et de décoration intérieure sont très nombreux et plus
ou moins spécialisés. Le professeur n’aura que l’embarras du choix pour préparer ses cours. Il
en trouvera aisément en bibliothèque et pourra choisir ceux qui lui serviront de références
ordinaires.
La liste ci-après ne désigne que quelques ouvrages assez typiques dont la consultation est
recommandée.
MANUELS DE BASE
•
•
•
DELVILLE (Daniel), L’aménagement intérieur, Test Achat, Bruxelles, 1986
ECKSTUTS (Joann), Le guide de la décoration d’intérieur, Chronicle Books pour
l’édition française 2000, ISBN : 0-08118-2924-9
Collectif : Guide pratique de la décoration, Sélection du Reader Digest, 1972
HISTOIRE DES STYLES
§
§
§
§
•
•
•
•
BEDET (Jean), Le grand guide des styles, Hachette, Paris, ISBN : 2.01.236065.3
BOULANGER (Gisèle), L’art de reconnaître les styles, Hachette, Paris
DE NOBLET (Jocelyn), Design –Le geste et le compas, France-Loisirs, Paris 1968 –
ISBN : 2-7242-4008-1
GAIRAUD (Yves) et PERTHUIS (Françoise de), Guide du meuble ancien, Hervas, Paris,
ISBN : 2.903118.12.4
HAYWARD (Helena) et collaborateurs, Grand encyclopédie illustrée des meubles,
Princesse, Paris, 1980 – ISBN : 2-85961-073-1
JALLUT (M.), Histoire des styles décoratifs, Larousse, Paris
LEGOUIX (Michèle), Guide pratique des styles en ameublement (2 vol.), Solar, , Paris,
ISBN : 2-263-00381-9 et 2-263-00717-2
MARTIN (Henry) (sous la direction), Collection La grammaire des style, Flammarion,
Paris. Cette collection de nombreuses fois rééditée présente des synthèses relatives aux
styles d’architecture et de mobilier qui vont à l’essentiel. Leur consultation est
recommandée au professeur d’histoire des styles.
TRAVAUX PRATIQUES
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CHASTEL (Philippe), Les enduits décoratifs, Dessain et Tolra, Paris, 2001 –
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Mc CLOUD (Kevin), Le guide de la peinture décorative, Armand Colin, Paris, 1997
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GUEGAN (Yannick) et LE PUIL (Ropger), Le décor peint en trompe-l’œil, Glénat, Paris,
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ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUR
75
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ISBN : 2-01021384-X
LE PUIL (Roger), Patines et Matières, Dessain et Tolra, Paris, 1992 –
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PARIKH (Anoop), Le bloc-notes du décorateur, Gründ, 2000
POTTER (Tony), Les lettres et la typographie, Usborne, Londres, 1987,
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SLOAN (Annie), Patinez meubles et objets, Bordas/Dessain et Tolra, Paris, 1995,
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LETTRES ET MISE EN PAGE
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DUPLAN (Pierre) et JAUNEAU (Roger), Maquette et mise en page, Moniteur, Paris,
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DRUET (Roger) et GREGOIRE (Herman), La civilisation de l’écriture, Fayard – Dessain
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COULEUR
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Le nuancier SIKKENS, Colour collection 3031, Akzo Nobel Coatings, S.A., Département
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Collectif, Le grand livre de l’harmonie des couleurs, L’Homme, 2001
CUMMING (Catherine), Couleurs à vivre, Octopus- Hachette, Paris, 2002
GILL (Martha), Harmonies des couleurs dans la maison, Marabout, 2002
VARICHON (Anne), Couleurs, pigments et teintures dans les mains du peuple, Seuil,
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WESTGATE (Alice), Le guide des couleurs de l’habitat, Evergreen/Taschen, 2000
SITES WEB
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www.artisanatweb.com
www.travaux.com : Construction, Rénovation, Aménagement, Architecture (maison,
appartement, bureau) – Liste de logiciels et de livres
www.gesibois.be
www.cyberbricoleur.com (Fiches de conseil)
www.brico.be (Catalogue et fiches)
www.bricole-remove.com
LOGICIELS
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Architecture d’intérieur 3 D 2002
Home architecture
Habitat 3 D maison
Maison 3 D
Bricolage peintures et revêtements
Dicobat
Construire ou rénover
DOCUMENTATION
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Fiches techniques des magasins de bricolage
Classeurs (5) de fiches : Ma maison, Editions Atlas
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUR
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assistant/assistante en decoration

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