An inconvenient truth Al Gore - de l`Université libre de Bruxelles
Transcription
An inconvenient truth Al Gore - de l`Université libre de Bruxelles
Zoraï Soumia CHIM4D An inconvenient truth Al Gore Communication Scientifique 23/06/2009 Table des matières Introduction 3 Qui est Al Gore ? 4 Une vérité qui dérange. 5 Mon propre avis sur le documentaire 6 Sciences et politique 8 Erreurs rapportées 9 Différences entre les différents livres et le documentaire 12 Conclusion 13 Bibliographie 14 Annexes 15 2 1. Introduction La communication est le processus de transmission de l’information. Ce terme provient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun ». La communication peut donc être considérée comme un processus pour la mise en commun d’informations et de connaissances. Il est nécessaire pour qu’une communication soit établie, qu’il y ait un émetteur et un récepteur, et qu’un message soit délivré du premier vers le second. Une deuxième condition pour établir une communication est que le message soit compréhensible pour le récepteur. Le massage comporte toujours un signifiant et un signifié. Le signifiant est la forme utilisée pour transmettre le message, alors que le signifié est ce que représente le message transmis, ce qu’il veut dire. Pour qu’une communication soit réellement établie, il faut que le signifié soit compris par le récepteur. Si le récepteur n’est pas initié, l’émetteur doit effectuer un travail de vulgarisation qui regroupe toutes les actions nécessaires à la transmission de manière simplifiée et adaptée du message tout en ne le dénuant pas de sens. Ici nous traitons un sujet de communication scientifique ; un travail effectué afin de transmettre une information scientifique. J’ai choisi de traiter du documentaire « Une vérité qui dérange » d’Al Gore qui traite des causes et conséquences du réchauffement climatique qui affectent la planète en entraînant des perturbations météorologiques extrêmes. Pour commencer et afin de nous mettre en condition,nous répondrons aux cinq grandes questions auxquelles doit penser tout acteur de la communication : Qui est l’émetteur ? Albert Arnold Gore, Jr. Que dit‐il ? Il nous met en garde contre l’urgente nécessité de réagir face à la crise climatique Par quel média ? Grâce à un documentaire réalisé par Davis Guggenheim ainsi que deux livres A qui s’adresse‐t‐il ? Aux citoyens de notre planète Terre Avec quels effets ? Il s’attend à ce que tout un chacun réagisse afin de contribuer à remédier à la crise climatique. 3 2. Qui est Al Gore ? Albert Arnold Gore, Jr., plus connu sous le nom d’Al Gore, est né le 31 mars 1948, à Washington. Il est fils d'un éleveur élu Sénateur du Tennessee dans les années '60. Il suit des études de Sciences politiques à Harvard et est élève du professeur Roger Revelle, l’un des premiers scientifiques à mesurer le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère à l’université de Harvard, Al Gore marque déjà une inquiétude pour le réchauffement planétaire. Il part en 1969 au Vietnam, employé comme journaliste par le Service de presse de l'armée. A son retour en 1971, il reprend des études de Droit et de Théologie tout en travaillant comme reporter au Tenessean, un quotidien de Nashville (Tennessee). Depuis ses premiers jours comme membre du Congrès américain, en 1976, où il gagne le siège détenu auparavant par son père, Al Gore a été un des plus ardents défenseurs de la question de la crise climatique planétaire. Il est ensuite réélu pour trois mandats consécutifs à la Chambre des représentants du Congrès, jusqu'en 1982. En 1984, il est élu au poste de Sénateur Démocrate du Tennessee. Il se présente à l'élection présidentielle de 1988 mais il perd New York pendant les primaires démocrates et décide alors de se retirer de la course. Ses efforts du début ont fait l’objet d’un livre publié en 1992 « Earth in Balance : Ecology and the Human Spirit » qui vient d’être publié en français, sous le titre « Urgence Planète Terre. L’esprit humain face à la crise écologique ». En sa qualité de Vice‐Président des USA (1992‐98), à la présidence du Congrès des États‐Unis, Al Gore initie la première audition des climatologues au Congrès, et emmène le débat avec les membres de la Chambre des Représentants. Lors de son mandat il est particulièrement actif dans les domaines des réformes administratives (National Performance Review) et du développement de l'Internet et des nouvelles technologies. Il travaille également activement pour l'accord de libre‐échange sur l'ALENA. Al Gore s'est surtout beaucoup investi dans le domaine de la protection de l'environnement, prenant plusieurs mesures entre autres contre le réchauffement climatique, la réduction de la couche d'ozone et la déforestation. Il y propose la création d’une taxe sur le carbone, pour inciter à réduire la consommation de combustible fossile et, de ce fait, diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Elle fut partiellement mise en œuvre en 1993. En 1997, il est l'un des principaux rédacteurs du Protocole de Kyoto (traité international conçu pour limiter les gaz à effet de serre), ratifié ensuite par 156 pays dans le monde. Malheureusement, il n’a pas été ratifié par les États‐Unis en raison de l’opposition du sénat américain. En 2000, lors de l’élection présidentielle, il réunit quelque 550.000 suffrages de plus que George W. Bush, mais le décompte final, établi sur la base des États, donne la victoire à G. Bush. Sa campagne présidentielle était, entre autre, axée sur un engagement de ratification du protocole de Kyoto. Sa défaite aux élections le pousse à prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser les différents états des USA et le monde entier aux risques du réchauffement climatique pour la planète. Il estime avoir réalisé plus d’un millier de conférences multimédia. Il s'oppose publiquement à la Guerre contre l'Irak et conteste les politiques économiques ultralibérales et ultra‐sécuritaires de l'administration Bush. 4 Il apparaît dans les salles de cinéma du monde entier avec le film documentaire de Davis Guggenheim, Une vérité qui dérange (2006), consacré à ses conférences itinérantes sur le réchauffement planétaire. En 2007, « Une vérité qui dérange » a reçu deux Oscars du cinéma, pour le meilleur documentaire et la meilleure musique originale. Le 07 juillet 2007, il organise une journée mondiale de concerts sur toute la planète, baptisé Live Earth, afin de populariser la lutte contre le réchauffement climatique. Al Gore est en outre Président de « Current TV », une chaîne indépendante de télévision d’information destinée aux jeunes basée sur le journalisme citoyen, Président de « Generation Investment Management », une entreprise qui développe une nouvelle approche en matière d’investissement durable, il est membre du comité de direction d’Apple Computer Inc. et conseiller senior de Google. En octobre 2007, Al Gore est co‐lauréat avec le panel de l’ONU sur le climat : le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) du Prix Nobel de la paix 2007, attribué pour son combat écologiste. Ce prix est une récompense pour « leurs efforts pour constituer et répandre la connaissance scientifique à propos du changement climatique induit par l’homme, et pour poser les fondations des mesures à prendre pour contrer ces changements. Al Gore a décidé de verser le montant du prix (environ 1,1 millions d'euros) à l'Alliance for Climate Protection. 3. Une vérité qui dérange… Ce film est un plaidoyer, pour démontrer les risques planétaires du réchauffement de notre terre. Il met clairement en évidence les contradictions climatiques qui nous attendent comme par exemple des régions inondées parfois situées proches de régions asséchées. Les images démontrent la réalité du problème. Ce film rejoint le consensus de la communauté scientifique et les affirmations énoncées par le groupe intergouvernemental d’experts (GIEC) sur l’évolution du climat. En 94 minutes, le réalisateur Davis Guggenheim suit la campagne médiatique de sensibilisation menée par Al Gore où il présente tous les signes inquiétants liés au réchauffement. Avec l’aide d’un ordinateur portable, Al Gore présente calmement un certain nombre de faits et cherche à nous montrer qu’une réaction doit être immédiate. Le propos n’est pas que pédagogique. Ces moments de show médiatique sont entrecoupés de graphiques, de statistiques, d’animations, de dessins animés, d’humour et d’images choc illustrant le réchauffement déjà palpable actuellement aux quatre coins du globe. Mis en confiance, Al Gore livre à la caméra avec émotion quelques confidences personnelles surprenantes. Il évoque notamment son enfance dans le Tennessee, l’accident de son fils et le décès de sa sœur. Autant d’éléments souvent touchants qui permettent de mieux comprendre son engagement écologique. A la mode américaine et de façon très tangible nous sommes ramenés au rôle important que joue chaque citoyen dans la construction d’un projet de société, notamment par le biais du projet politique. 5 En 2006, le film fut présenté en avant‐première au Festival du film de Sundance, puis au Festival de Cannes. Le livre « une vérité qui dérange » a été publié d’après le documentaire en deux versions : une pour adultes et une pour adolescents. La version pour adultes contient de l’information additionnelle, des analyses scientifiques, et le commentaire d’Al Gore sur les problématiques présentées dans le documentaire. 4. Mon propre avis sur le documentaire Le documentaire est réalisé comme un show à l’américaine. Les supports utilisés tels que les photos, les dessins animés illustrent bien la situation. De plus, son ton humoristique induit la sympathie des téléspectateurs et évite le piège du discours scientifique obscur pour initiés. Je trouve d’une part la vidéo très bien faite bien qu’Al Gore joue sur les sentiments. En effet, en racontant des passages choquants de sa vie privée tels que le coma de son fils suite à un accident de voiture ou encore la mort de sa sœur suite à un cancer des poumons dû au tabagisme ; il joue sur l’émotif. C’est un jeu dangereux. Il se dévoile trop pour un documentaire qui ne serait que scientifique. Il veut directement toucher les gens en jouant sur leurs émotions et leurs sentiments, tantôt par le rire, tantôt par la colère, tantôt par l’indignation… Le caractère insistant de la musique lors des passages introspectifs aurait pu être évité. Comme si son message était de bien se faire voir, d’instaurer la pitié, de montrer qu’il est un homme bon et sympathique qui ne méritait pas de perdre lors des élections présidentielles alors qu’il s’était investit corps et âme afin de sauver le monde dans lequel nous vivons. On pourrait même se demander si tout cela ne tient pas davantage à de la manipulation, en effet on a l’impression quelques fois d’entendre le message du gourou d’une secte... D’ailleurs, il n’hésite pas à juger Bush dans son plaidoyer et à dire que c’était lui qui aurait dû être élu car plus de voix ont voté pour lui. Pour moi, tout cela est hors contexte et n’a pas lieu d’être dans un documentaire sur le réchauffement climatique. Peut être joue‐t‐il sur la corde sensible afin de préparer son éventuel retour politique. Ce qui me dérange dans le documentaire c’est que l’on se pose des questions quant à son but : est‐il électoral? Ou est‐ce de combattre le fléau de la crise climatique ? Un point choquant dans la vidéo est quand on voit qu’il se déplace en jet privé. Est‐ce que quelqu’un de réellement impliqué dans le réchauffement climatique le ferait ?? Par ailleurs, il fait sa propre éloge en matière de trous dans la couche d’ozone problème qui à l’entendre a totalement été éradiqué grâce à sa prise de position au congrès en matière de CFC. Pourtant quand je fais des recherches en la matière je me rends compte que le protocole de Montréal a été signé en 1987 et qu’il préconisait une diminution de 50% des émissions de CFC en 10 ans. Et qu’en 1989, l’union européenne a instauré une interdiction totale de l’utilisation de CFC qui fut APPROUVEE par les Etats‐Unis. La communauté scientifique estime de manière optimiste qu’entre 2055 et 2065, la couche d’ozone retrouvera normalement son état de 1980. Beaucoup de contradiction avec ce qu’il énonce… De plus, en regardant son parcours universitaire, je vois qu’il a suivit une formation en sciences politique et non pas une formation scientifique. Je l’associe donc aux journalistes scientifiques qui n’ont pas suivi de formation scientifique et qui se forment d’eux‐mêmes par passion. En effet, en 6 regardant son documentaire, on sent vraiment son implication dans le domaine du réchauffement climatique ; un engagement passionné. En tant que scientifique qui regarde le documentaire, je me pose énormément de questions quand à ses sources. En effet, j’aurais aimé qu’elles figurent sur ses images ou alors dans le générique afin que les personnes qui le désirent puissent vérifier la véracité de ce qu’il avance ainsi qu’approfondir le sujet. Il conseille de consulter son site internet www.climate crisis.net dans le générique final. Chose faite, je remarque que ce site nous permet d’acheter le dvd, donne quelques informations sur le film et le dvd, donne quelques mots très succins sur le réchauffement climatique (ici des sources non complètes figurent : par exemple, il écrit « nature » sans citer le titre de l’article, les auteurs, ainsi que les références de l’article). Les seules choses intéressantes qui figuraient sur le site sont : un dossier pédagogique, une « calculatrice » d’émission de carbone personnel, quelques conseils pour réduire l’émission de CO2 au niveau national et international. Ce site ne renvoie donc pas à des données et des informations scientifiques telles que l’on pourrait s’y attendre. Il a plus, selon moi, un rôle de marketing afin de promouvoir la vente du dvd. Concernant le dossier pédagogique, je le trouve, très bien fait, très instructif et contrairement au documentaire et aux livres, je le trouve beaucoup plus scientifique. Je m’explique : il entre plus dans les détails, donne énormément de sources, de sites complémentaires. Je pense que celui‐ci a été réalisé par des scientifiques et non par Al Gore ou son réalisateur. On sent vraiment la différence d’approche dans l’appropriation du problème. De plus, je craignais qu’Al Gore n’utilise ce fascicule afin de propager des idées politiques durant les cours de sciences. Heureusement, il n’en est pas du tout le cas. J’ai effectué des recherches concernant les différentes études réalisées (illustrées dans son documentaire) et me rend bien compte qu’il n’invente pas. Peut être que comme son documentaire est destiné à tout un chacun, il ne désire pas alourdir le poids de l’information en étant trop complet et en allant dans les détails. Lors de son exposé concernant le réchauffement climatique, il ne lie celui‐ci qu’à l’augmentation de la concentration du CO2 qui est en effet le principal gaz à effet de serre (qualifié par Al Gore dans le documentaire de dioxyde de carbone, de gaz carbonique ou de CO2 mais sans jamais faire le lien entre ces « synonymes ») et oublie les autres gaz à effet de serre tels : l’eau, le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone, les hydrochlorofluorocarbones, les chlorofluorocarbones, le perfuorométhane et l’hexafluorure de soufre. De plus, les graphes qu’il expose me paraissent trop «embellis ». En effet, j’ai rarement vu d’aussi beaux graphes sortant de telles expérimentations. Pour parfaire sa vulgarisation scientifique, il use de moyens très intéressants : Afin de bien passer le message il utilise différentes sortes de graphiques : histogrammes, nuages de points, gaussiennes… (Simplifiés afin de mieux faire passer le message). 7 Il s’aide aussi de cartes du monde dès que nécessaire afin de mieux se représenter les lieux, les fleuves etc…. il représente par des ronds de tailles différentes les précipitations en hausse et en baisse (avec le pourcentage) ; représente les cartes du monde avec les continents à l’échelle de leur contribution au réchauffement climatique…. Beaucoup d’idées afin de mieux faire passer l’information, qu’elle tape aux yeux de ceux qui la consultent dès le premier regard. Il s’approprie donc très bien ces moyens visuels afin de faire passer au mieux l’information. Tout est très coloré ; y compris ses images qui sont de très bonne qualité artistique même si elles choquent par leur contenu. Il n’hésite pas non plus à utiliser des schémas simples pour représenter par exemple l’effet de serre, expliquer le niveau de CO2 en fonction de l’orientation de la terre, expliquer le phénomène de fonte de la calotte glaciaire, expliquer les courants marins… Je n’ai noté que quelques problèmes flagrants de vulgarisation : ‐ ‐ ‐ ‐ Il a utilisé le terme isotope sans l’expliquer Il parle du CO2 en utilisant tantôt le terme dioxyde de carbone, tantôt le terme gaz carbonique, et tantôt la formule moléculaire. Il évoque le protocole de Kyoto sans donner plus d’informations Il en est de même concernant le Congrès dont il parle Ce n’est que dans la dernière partie du film, et surtout dans le générique final, que nous sont proposées des mesures visant à réduire nos émissions de CO2. L’urgence que revêt la nécessité d’agir est cependant manifeste après le visionnement du film. Cette partie se veut en prise directe avec la propre réalité du public, et lui montre qu’il n’est pas impuissant face à cette problématique ; elle les invite à mener une réflexion sur leurs possibilités d’action. Il faut remarquer que parmi les solutions qu’il propose figure l’utilisation des biocarburants sans tenir compte de la concurrence que cela donne à la production alimentaire ayant comme conséquence la hausse des prix alimentaires. Finalement, je pense que la réalisation d’un tel documentaire nécessite beaucoup d’implication et de travail et que malgré ce que les critiques peuvent en dire, il est très bien fait. 5. Sciences et politique La mission donnée par les politiques aux scientifiques peut se traduire par: « mettez‐vous d’accord, vous scientifiques, et ensuite, nous politiques, nous agirons ». Cette séparation radicale est acceptée par nous les scientifiques car elle préserve notre autonomie. Je me rends compte que le modèle linéaire ne fonctionne pas toujours de la sorte. En matière de réchauffement climatique, les politiciens doivent s’allier aux scientifiques afin de pallier au mieux au problème. La tâche des scientifiques est de constater des faits et de trouver des solutions afin de les éviter et de réparer les dommages qui auraient pu être engendrés. Le scientifique ne peut résoudre seul un problème qui est dû aux habitudes de tous les citoyens de la planète. Ce qu’il peut faire, c’est propager l’information 8 afin de modifier ces habitudes. L’aide du politicien est très importante car grâce à ses prises de positions, il peut agir afin d’accélérer les choses. Je situe Al gore à ce niveau. Mais il faut faire très attention car nous pouvons nous retrouver face à plusieurs problèmes : les scientifiques peuvent manipuler le politique, le politique peut manipuler les scientifiques dans leurs conclusions et finalement, le politique peut tout simplement manipuler le public auquel il s’adresse… Pourtant, l’intervention politique dans le domaine scientifique n’a rien de facultatif, car les champs du savoir présentent trois caractéristiques très intéressantes aux yeux des hommes de lois. D’abord, les sciences offrent du pouvoir grâce à leur faculté de mieux maîtriser la nature et de l’utiliser en fonction des besoins des hommes. Ensuite, elles sont en état de perpétuel changement, voire même de mutations radicales, dont les implications industrielles et donc sociales, mais aussi idéologiques et culturelles, bouleversent les conditions de vie et les rapports entre les membres du corps social, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales. Enfin, les chercheurs s’organisent et construisent des institutions, comme les sociétés savantes et les académies, qui peuvent éventuellement concurrencer les pouvoirs publics ou leur servir de relais auprès de l’opinion. D’où il résulte un nombre important d’intérêts, mais aussi de tensions, et même de conflits, entre sciences et politique. On peut parler de politique scientifique qui regroupe toutes les mesures coordonnées que devraient prendre les gouvernements pour promouvoir le développement de la recherche scientifique et technologique et, en particulier, pour guider l'exploitation des résultats de la recherche dans le but de faire progresser la croissance et le bien‐être économiques du pays. Les sciences et la technologie occupent une place primordiale dans le monde moderne ; il est donc nécessaire qu’il y ait une approche plus systématique des gouvernements afin d'en orienter et d'en encadrer l'utilisation et ce en établissant des politiques scientifiques nationales. Cependant, il existe de profondes divergences quant à la forme que doit prendre au juste une politique scientifique et quant aux institutions gouvernementales qui doivent l'élaborer. On peut dire de la politique scientifique qu'elle comporte deux aspects complémentaires : une politique visant la promotion des sciences, c'est‐à‐dire des dispositions gouvernementales qui favorisent un milieu propice à l'acquisition de connaissances scientifiques et technologiques, et une politique d'utilisation des sciences, c'est‐à‐dire l'exploitation de ces connaissances dans le domaine du développement et de l'innovation. De plus il est à signaler qu’il existe une réelle influence du monde politique ainsi que du monde économique sur l’évolution de la politique environnementale. De plus en plus de gens ont pris conscience de la gravité du phénomène du changement climatique et ont décidé d’adopter un mode de vie plus favorable à l’équilibre écologique. Mais il va de soi que la prise de conscience doit dépasser le cadre individuel : il est indispensable qu’elle se fasse à l’échelle des nations. Il est grand temps que celles‐ci prennent fait et cause pour une politique environnementale durable, et qu’elles dictent des lois en la matière en respectant les dispositions. 6. Erreurs rapportées 9 Le juge Burton de la Haute cour de justice de Londres affirme que neuf affirmations n’ont pas été validées par la majorité de la communication scientifique. Il estime donc que ce film comporte 9 erreurs et qu’il participe à un « climat d’alarmisme et d’exagération ». Voici les neuf affirmations d’Al Gore ainsi que les réponses du juge : ‐ ‐ La fonte des glaces dans l’Ouest de l’Antarctique et le Groenland provoquera une montée des eaux d’environ six mètres « dans un futur proche ». Une affirmation « clairement alarmiste ». Cette hausse du niveau de la mer n’intervenant pas avant au moins un millénaire. ‐ Certains atolls du pacifique au niveau de la mer ont été évacués. ‐ Aucune preuve à ce jour. ‐ Le Golfe Stream, qui réchauffe, pourrait disparaitre. ‐ C’est « très peu probable » mais il pourrait ralentir. ‐ Des graphiques font coïncider exactement la hausse du CO2 et celle des températures sur 650000 ans. ‐ Il y a lien mais « les deux graphiques n’établissent pas ce qu’affirme M. Gore ». ‐ Le réchauffement climatique est responsable de la fonte des neiges au sommet du Kilimandjaro, en Afrique de l’Est. ‐ Ce phénomène ne peut être principalement attribué à l’impact des activités humaines sur le climat. ‐ L’assèchement du lac Tchad est dû au réchauffement climatique. ‐ Insuffisant pour établir la cause exacte. ‐ Des ours se sont noyés après avoir parcouru « à la nage de longues distances – jusqu’à 100 kilomètres – pour trouver de la glace ». ‐ « La seule étude scientifique [trouvée] indique que quatre ours polaires ont récemment été retrouvés noyés à la suite d’une tempête ». ‐ Le réchauffement planétaire est à l’origine de l’ouragan Katrina. ‐ Pas de preuve « suffisante ». ‐ Les coraux se blanchissent du fait du réchauffement climatique et d’autres facteurs. ‐ Il est difficile de séparer l’impact du changement climatique des autres (sur‐pêche, pollution). Christopher Monckton of Brenchley (troisième vicomte du nom) est un consultant Britannique des affaires internationales retraité, un conseiller politique, un écrivain, et un inventeur. Il a servi de conseiller pour Margaret Thatcher et a attiré la controverse pour son opposition biblique sur le 10 consensus prédominant scientifique sur le Réchauffement Global et les changements climatiques. Celui‐ci dénombre 35 erreurs qui comprennent les 9 précédentes : ‐ 100ppm de CO2 fondant une épaisseur d’un mile de glace ‐ Gore implique en concordance que 100 ppm peuvent causer une hausse de température de 12º C. Cependant, le consensus exprimé par L’IPCC est que 100 ppm de concentration de CO2 additionnels, de 180 à 280 ppm feraient augmenter le flux d’énergie radiative dans l’atmosphère à 2.33 watts/m³, ou moins de 1.2 °C, incluant les effets rétroactifs de la température. ‐ L’ouragan Katerina a été crée par l’homme ‐ En 2004, durant l’été au Brésil, la température de la surface de l’eau de la mer était plus froide que la normale, pas plus chaude. Toutefois, la température de l’air a été la plus froide depuis 25 ans. L’air était tellement plus froid que l’eau, que cela a causé un flux de chaleur similaire venant de l’eau vers l’air, pareil au phénomène des mers chaudes qui alimentent les ouragans. ‐ « Nouveau record » pour les typhons japonais ‐ La tendance du nombre de typhons et des cyclones tropicaux s’est affaiblie depuis les derniers 50 ans. La tendance des pluies diluviennes de ces cyclones s’est aussi affaiblie, et il n’y a pas eu de tendances pour les pluies des moussons. ‐ Des ouragans plus intenses ‐ Gore dit que les scientifiques ont émis des mises en garde contre les ouragans qui seront plus intenses, à cause de Réchauffement Global. Ils ne seront pas plus intenses. Depuis les derniers 60 ans, il n’y a pas eu de changements dans la force des ouragans, même si la concentration d’hydrocarbure s’est multipliée par 6 sur la même période. ‐ Les pertes des assurances causées par des gros orages augmentent ‐ Les pertes des assurances, basées sur le pourcentage de la population du corridor côtier des ouragans, ont été plus basses en 2005 qu’en 1925. En 2006, une saison plutôt tranquille coté ouragan, la compagnie Lloyds de Londres, a fait le plus gros bénéfice net de son histoire ; 3.6 milliards. ‐ Mumbai est inondé ‐ Les deux principales stations météorologiques de Mumbai, ne montrent pas de tendances d’augmentations de grosses pluies depuis 48 ans. ‐ Les tornades violentes plus fréquentes ‐ Plus de tornades ont étés rapportées parce que le système de détection est meilleur qu’il était. Mais concernant les tornades violentes, la fréquence a chuté depuis 50 ans. ‐ L’antarctique se réchauffe plus rapidement ‐ Gore ne mentionne pas que l’Arctique se refroidit depuis plus de 60 ans, et est maintenant un degré Celsius plus froid qu’en 1940. ‐ Les eaux des glaciers de l’Himalaya se font rares ‐ Gore nous dit que 40 % de la population mondiale retire ses besoins en eaux de la fonte des glaciers de l’Himalaya, qui s’épuise à cause du Réchauffement Global. Durant les 40 dernières années, en Eurasie, il n’y a pas eu de déclins du montant d’eau venant de la fonte des neiges. ‐ Les glaciers péruviens disparaissent 11 ‐ Gare dit qu’un glacier Péruvien est présentement moins étendu qu’en 1940, impliquant que le Réchauffement Global en est la cause. Ce n’est pas le cas. Excepté pour le plus haut sommet, l’état normal de la cordillère péruvienne est sans glace, et cela, depuis plus de 10,000 ans. ‐ Les glaciers à travers le monde disparaissent ‐ La fonte des glaciers a commencé dans les années 1820, bien avant que les humains aient pu y causer un impact, et a continué de fondre à un rythme uniforme depuis lors, ne montrant aucune accélération de la fonte depuis que les humains commencent à introduire une quantité de CO 2 dans l’atmosphère. ‐ Le désert du Sahara s’assèche ‐ Avant 1200 apr. J.‐C., il y avait souvent des sècheresses sévères et prolongées dans les Grandes Plaines. Depuis ce temps, il y a eu plus d’averses. ‐ La couche de glace de l’antarctique instable ‐ Encore là, la plupart des récessions de cette couche de glace depuis 10,00 ans l’ont été en l’absence du forçage du niveau de la mer ou de la température. ‐ Les champs de glace côtière de la péninsule antarctique se brisent ‐ Le Réchauffement Global a peu à voir avec ce phénomène. Gore ne nous explique pas que les champs de glace ont déjà fondu avant, tel qu’on le voit et étudie sur les sédiments du fond de l’océan. ‐ Le champ de glace côtière Larsen B « s’est brisé à cause du réchauffement global » ‐ Gore se concentre sur le champ de glaces côtières Larsen B, disant qu’il a complètement disparu en 35 jours. Ici, il y a eu beaucoup de bris de glaces côtières depuis les derniers 10,000 ans, et l’étendue maximum des champs de glaces côtières s’est réalisée à la fin de la petite ère glaciale du 15e siècle. ‐ Beaucoup de maladies tropicales « se propagent avec le réchauffement global » ‐ Des autres maladies que Gore mentionne dans son film ou dans le livre qui l’accompagne, aucune d’elles n’est sensible à une élévation de la température. Elles sont répandues non pas par une température plus chaude, mais par les rats, les poulets, les singes, les cochons, une hygiène précaire, l’air conditionné, ou une condition climatique froide. ‐ Aux Etats Unis, le virus du Nil « se propage à cause du réchauffement global » ‐ Le climat américain se situe entre un climat du désert le plus chaud au monde et les toundras les plus glaciales. Le virus du Nil prospère sous tous les climats. Le réchauffement du climat, quelle qu’en soit la cause, n’affecte pas son développement ou sa prévalence. ‐ Le dioxyde de carbone est un polluant ‐ Des expériences en labo ont démontré que même avec une concentration 30 fois plus élevée que celle d’aujourd’hui, les plus délicates des plantes s’épanouissaient. ‐ Le barrage de la tamise ferme plus souvent ‐ La raison est un changement de politique qui autorise la fermeture du barrage durant les marées exceptionnellement basses, pour retenir les eaux dans le bassin de la Tamise, plutôt que de la laisser sortir. ‐ Etc 7. Différences entre les différents livres et le documentaire Comme son documentaire, les livres comprennent beaucoup d’images et de graphes. 12 Le livre pour jeunes, s’articule en 15 chapitres. Il est très imagé mais contrairement à ce que je pensais, il ne reprend pas les dessins des cartoons de la vidéo. Il ne parle de sa vie personnelle qu’en deux pages lors de l’introduction. Je remarque qu’il n’est pas tout à fait compréhensible pour un adolescent : il ne présente pas de définitions afin d’éclairer les jeunes : en effet, il parle par exemple de permafrost, de zooxanthelles, de dendroctone … et ce sans donner plus d’explications. De plus, il montre par exemple des globes terrestres et parle de l’antarctique sans montrer où il se situe sur le globe. Le dernier chapitre traite des technologies qui nous aideront à lutter contre la crise climatique et leur demande d’agir en citant quatre exemples. Je pense que le but de ce livre est plus de faire prendre conscience de la crise climatique grâce aux images choc. Le livre pour adultes, qui est composé de plus de pages et qui est plus complet que le livre pour jeunes, présente plusieurs pages sur fond jaune qui parlent de la vie personnelle d’Al Gore et qui présente plusieurs photos privées Au fil des pages on peut remarquer des cadres bleus destinés à apporter plus d’informations. Je le trouve très bien réalisé, complet et compréhensible par tout un chacun. Comme le livre pour enfants, il parle à la fin du livre de ce que chacun peut faire afin de contribuer à remédier à la crise climatique. Il présente aussi 10 idées fausses sur le réchauffement climatique. De plus cette partie comprend plusieurs références de sites internet afin d’avoir de plus amples informations concernant le réchauffement climatique. Je trouve cela très bien car en effet, cela manquait dans le documentaire et aussi sur le site internet. 8. Conclusion Pour terminer, je trouve cette approche de la communication scientifique très intéressante. Elle présente quelques points négatifs, mais permet la prise de conscience par tout un chacun d’une problématique scientifique complexe. Dommage que la diffusion de ce documentaire possède des droits. Un autre documentaire qui a beaucoup fait parler de lui ces temps‐ci est le film « Home » qui traite du même sujet. J’admire le fait que plusieurs chaines de télévision à travers le monde aient décidé de diffuser le même jour celui‐ci. De plus sa diffusion est libre. Al Gore aurait dû faire pareil. Concernant le livre pour adultes, je le trouve très réussi, intéressant et complet ; dommage que le livre pour adolescent n’a pas bénéficié des plus du documentaires tels que les cartoons, et ne fasse pas apparaitre des bandes dessinées ainsi que des explications plus vulgarisées. Je pense qu’il se résume en un compactage du livre pour adultes. De plus concernant les moyens de diffusions, j’ai réalisé un petit questionnaire (voir annexes) que j’ai fait partager à plusieurs personnes (enfants, jeunes et adultes) afin d’avoir leurs impressions concernant le documentaire. Il ressort que les « jeunes » d’aujourd’hui pensent qu’internet et en particulier Facebook est un réel moyen de communication à exploiter pour la communication scientifique. Tout le monde semble avoir compris le message transmis et ce même à 11 ans. De plus cette petite personne remarque aussi que les états personnels d’Al Gore n’ont pas lieu d’être dans le documentaire. 13 Si tout scientifique s’impliquait autant pour la diffusion de son savoir, je pense que notre petite planète bleue irait beaucoup mieux. 9. Bibliographie ‐ Al Gore, Une vérité qui dérange, Editions de La Martinière, 2007, ISBN 978‐2‐7324‐3550‐3 ‐ Al Gore, Une vérité qui dérange, Editions de La Martinière Jeunesse, 2008, ISBN 978‐2‐7324‐ 3677‐7 ‐ DVD Une vérité qui dérange, USA, 2006, 1h38min, 35mm, avec Al Gore, Participant production, Paramount Classics, Dist: IUP ‐ washingtonpost.com, Undeniable Global Warming, Naomi Oreskes , 26/12/2004; Page B07 ‐ Tiny Bubbles Tell All, Edward J. Brook, www.sciencemag.org SCIENCE VOL 310 25 NOVEMBER 2005 ‐ The Scientific Consensus on Climate Change, Naomi Oreskes, 3 DECEMBER 2004 VOL 306 SCIENCE www.sciencemag.org, 1686 ‐ Al Gore's An Inconvenient Truth One‐sided, Misleading, Exaggerated, Speculative, Wrong; Marlo Lewis, Jr,Competitive enterprise institute on point, September 28, 2006 No. 108 ‐ www.climatecrisis.net; an inconvenient truth, student guide ‐ There Is No ’Consensus’ On Global Warming, RICHARD S. LINDZEN, Wall street journal, June 26, 2006 ‐ Thirty‐five inconvenient truths: the errors in Al Gore’s movie, Christopher Monckton of Brenchley, October 18, 2007 ‐ Cours de communication scientifique de M.J. Gama et M. Claessens 14 10. Annexes Questionnaire après le visionnage du documentaire « Une vérité qui dérange » de Al Gore Voici les questions : 1) Quel âge avez‐vous? 2) Quel est votre plus haut diplôme obtenu? a) Qu'avez vous retenu de cette vidéo? b) Qu'avez vous le plus aimé dans cette vidéo (méthode, informations...)? (plusieurs possibilités de réponses). c) Qu'est ce que vous n'avez pas bien compris? Pourquoi? d) Quel est le message que l'auteur voulait passer? e) Qu'est ce que vous n'avez pas aimé dans cette vidéo? (plusieurs possibilités de réponses) f) Si vous vouliez passer le même message, comment vous y seriez vous pris? (vous pouvez suggérer des méthodes utilisées dans la vidéo ainsi que d'autres de votre choix): g) Quel est pour vous le but principal de l'auteur de cette vidéo? h) Que ne saviez vous pas et que vous venez d'apprendre? i) Manque t'il selon vous des choses que vous auriez voulu entendre de la part du narrateur? j) Si vous deviez récompenser l'auteur de cette vidéo d'un prix Nobel, lequel lui donneriez vous? k) Commentaires supplémentaires que vous désirez ajouter. Réponses du sujet 1. 1) 18ans. 15 2) .... a) Que nous courons vers la catastrophe! b) J'ai bien aimé les images et la manière dont al gore présentait, avec les graphiques etc... c) Euh... d) On doit faire un peut plus attention a notre consommation, changer nos habitudes etc... e)La longueur de la vidéo, c'étais lassant à la fin. f) J'irais dans la rue ferais un maximum de pub pour que les gens voient publierais la vidéo sur Facebook, You Tube etc... g) Nous sensibiliser pour qu'on change nos habitudes. h) Que la population mondiale grandit rapidement, que jamais la planète n'a jamais été aussi chaude et aussi rempli en CO2. i) un verre de coca? j) Prix Nobel de la science. k). J'espère t'avoir aidé et ne pas avoir fait trop de faute d'orthographe! Réponses du sujet 2 1) 17 ans 2) celui de deuxième secondaire a) Que l'Europe est très bien parti pour rabaissé son taux de C02 par rapport à l'Amérique, mais qu'il y a encore du travaille. b) Quand il montre le graphique en montant dans la machine, et le suspense qu'il fait avant. c) Je ne comprend pas pourquoi les politiques américaines on soif d'argent d) Que même si les politiques ne font rien , nous même on peux faire quelque chose , si chacun se met un but précis et qu'il y arrive pour protégé la planète , même petit on pourra réduire le réchauffement climatique e) que le monsieur lui même qui parle de réchauffement climatique se balade en Amérique en jet privé c'est vraiment bête sa f) j'utiliserais Facebook , en faisant des quizz débiles mais au moins ça s'encrera dans la tête des gens en tous cas , via Facebook g) De nous avertir h) Je savais déjà tous mais on m'avais déjà parlé des courants marin mais je trouve qu'ici c'est mieux expliqué i) Oui , il ne dis pas que plus la température de la planète monte , plus il sera difficile de la faire redescendre , je m'explique : plus le réchauffement augmente , plus les feu se déclenchent en Amazonie ce qui laisse échapper le co2 emmagasiné dans les arbres , ce qui ( cercle vicieux ) augmentera la température , ce qui augmentera les feu dans les forets ainsi de suite. j) Aucun k) Vidéo très bien faite Réponses du sujet 3 16 1) 23 ans 2) Universitaire a) Qu'il y avait des problèmes pour la survie de la Terre mais que toutes les solutions existent déjà selon lui?? b) Visuellement c'est bien fait, c'est super accessible pour un public très large c) Le CO2 oscille à cause des saisons ok, mais les longs cycles viennent de quoi? et qu’en est‐il des autres gaz à effet de serre? d) Qu'il y a des problèmes mais que les solutions existent, et pas de panique, personne ne devra changer son mode de vie, la science veille... faut juste un éveil collectif et un mouvement politique (et la responsabilité de chacun de nous la dedans?). e) it's just a f***ing electoral show... le gars ne parle que de lui et ses "états d'âme" la moitié du documentaire... et que grâce à lui, il va y avoir un éveil mondial de la conscience des gens qui sera nécessaire et suffisant pour que l'humanité reprenne le droit chemin...La diabolisation du CO2 qui serait à l'origine de tous les problèmes, ce n'est pas vrai, il y a tout un ensemble de facteurs qui jouent, et à force de simplifier, on se rend vulnérable à la critique. De plus, arrêter de produire du CO2 ne résoudra pas tout les problèmes, car un cycle commencé ne revient pas à l'équilibre tout seul, la fumée ne s'autodétruit pas quand on a éteint le feu... f) Beaucoup plus de faits concrets et moins d'affirmations péremptoires sur des faits scientifiques qui ne sont pas si faciles à interpréter et modéliser qu'il ne le dit. De plus, il y a tout le chapitre, consommation des ressources non‐renouvelables autre que les combustibles (minerais, bois, animaux sauvages (les poissons, ils sont à l'origine de notre pyramide inversée de consommation qui ne durera plus longtemps), l'eau potable (ça au moins il l'a évoqué), diversité génétique détruite par la monoculture, etc... dont il ne parle pas... Et tout ça est lié ou le sera tout ou tard aux problèmes énergétiques... g) Parler! h) Hum... rien qui me saute à l'esprit là... sinon qu'on n'est pas encore sauvés... i) cf. question f De plus, il manque toute stratégie chiffrée de ce qu'il avance et propose. D'ailleurs, il ne propose rien concrètement, il mentionne seulement les énergies renouvelables et les voitures moins polluantes. De plus, il montre des projections de régression à la fin du documentaire sans préciser les conditions pour y arriver... Parler d'énergies renouvelables c'est bien, comment les obtenir, c'est mieux! De plus il n'y a pas de solutions à l'échelle mondiale qui existe à l'heure actuelle et ça il ne le dit pas. Le vent, le soleil, c'es bien, mais ils ne pourraient que fournir quelque chose comme 10% de l'énergie que l'on consomme mondialement chaque année, et on ne tient pas compte du fait que cette consommation augmente chaque année et que l'on suppose que les pays en voie de développement devraient complètement arrêter de se développer... Quant aux biocarburants il faut oublier, ce serait un désastre écologique... j) Je ne lui en donnerais pas. Il n'a rien fait d'exceptionnel, pire il n'a pas blindé son sujet ce qui permet de le démonter...c'est une faute très grave et irrécupérable vu la médiatisation qu'il est parvenu à avoir via son statut d' "ex‐futur président des Etats‐Unis". Il n'utilise pas les arguments propres et nécessaires pour donner un véritable électrochoc, tout ce qu'il fait c'est dire, "moi j'ai pris conscience et je pense au bien de l'humanité jour et nuit, donc je vous en parle et je fais le tour du monde pour en parler..." Ce n'est pas comme ça que l'on suscite un éveil collectif véritable, mais c'est 17 comme ça que l'on devient célèbre... il faut des chiffres !! Montrer qu'il y a un problème et qu'il faudra un immense effort pour encore partiellement les résoudre. Réponses du sujet 4 1) 50 ans 2) 1ère candidature en mathématiques. a) J’ai retenu que la terre court au désastre si on ne change pas nos habitudes envers notre planète c.‐à‐d. revenir aux vieilles habitudes. b) J’ai le plus aimé la caricature de notre comportement telle la grenouille qui saute dans une eau bouillante et en sort vite par contre elle ne sort pas quand on chauffe doucement l’eau. Elle représente très bien notre comportement. c) J’ai tout compris d) Le message que voulait passer l’auteur est de prendre conscience des dégâts qu’a causé l’être humain sur terre.de l’importance de l’accélération de ces dégâts causant un grand réchauffement climatique. Et qu’il faut bien sur agir par la suite. E) Je n’ai pas aimé les images choquantes des êtres humains dans le besoin, ceux qui recherchaient de la nourriture dans les poubelles ou ceux habitants dans les taudis … G) Le but principal de l’auteur est de nous informer qu’il ya un très grand réchauffement planétaire ; que les politiciens n’y portent pas trop d’attention pourtant ceci nous mène au désastre. Tout ce que nous ramassons soit disant pour nos enfants va partir en fumée. H) Je ne savais pas que le réchauffement climatique était si dangereux pour notre avenir. Je viens d’apprendre le contraire et que ceux qui sont entrain de polluer l’atmosphère doivent absolument arrêter de le faire : les usines, les voitures, les avions, les bateaux, le gaspillage…et ceci avec une grande étude stratégique du système. j) J’aurai voulu entendre un plan d’action bien étudié sur des bases scientifiques pour que ce dégât se corrige car ce plan doit venir des politiciens et des scientifiques. J) Je ne donne pas de prix Nobel à personne car j’estime que chacun doit faire son devoir la où il se place et que chaque être humain doit être sincère et fidèle à son poste et aux connaissances qu’il a. h) J’espère que ses politiciens se réveilleront et coopèreront pour le bien de l’humanité et ne penseront pas par égoïsme à l’instant où ils vivent en ne pensant pas à l’avenir de leur enfants. Et ce qui me fait peur c’est que ce changement soit impossible. Beaucoup de cerveaux ne réfléchissent déjà pas normalement et puis le système de vie avec lequel les gens sont habitués de vivre …est ce qu’ils sont prêt pour le changer ? Ne regardons rien que dans le sein d’une famille, les enfants ne sont pas prêts à s’intégrer à leur façon de vivre. L’égoïsme les tue et ils ne s’en rendent pas compte, que dire au sein des sociétés et encore pire au sein du monde entier. L’égoïsme est un très grand défaut et l’être humain ne se rend 18 pas compte des dégâts qu’il peut causer ; il peut même engendrer la perte de la planète toute entière. Réponses du sujet 5 1) J’ai 11ans 2) J’ai encore rien eu a) J’ai retenu que la planète va devenir toute bleue si on continue comme ça. Maintenant c’est la planète bleue, après, ce sera la planète toute bleue. b) J’ai aimé la petite fille et sa glace qui fond en 2 minutes et aussi la grenouille. c) Je n’ai pas compris pourquoi il parlait de lui quand il était petit, car ça n’a rien à voir. d) Il voulait sauver la planète, tel est le message. e) Les images qui sont sombres f) La TV, l’ordi, pub, prospectus, … g) Sauver la planète. h) Que une grenouille sentait qu’il y a du danger quand elle est dans de l’eau qui boue et qu’elle se retire mais dans l’eau tiède qui commence à bouillir, elle reste la jusqu’à ce que l’on vienne la sauver. i) Non, il a parlé de tout. J) Même si ca n’existe pas, je l’invente, je lui donne le prix Nobel de sauver la planète. k) Il y a beaucoup de graphiques que je ne comprenais pas, j’aimais l’histoire de la fille car c’était marrant avec les Simpson. 19 20