An inconvenient truth Al Gore - de l`Université libre de Bruxelles

Transcription

An inconvenient truth Al Gore - de l`Université libre de Bruxelles

Zoraï
Soumia
CHIM4D
An
inconvenient
truth
Al
Gore
Communication
Scientifique
23/06/2009
Table
des
matières
Introduction
3
Qui
est
Al
Gore
?
4
Une
vérité
qui
dérange.
5
Mon
propre
avis
sur
le
documentaire
6
Sciences
et
politique
8
Erreurs
rapportées
9
Différences
entre
les
différents
livres
et
le
documentaire
12
Conclusion
13
Bibliographie
14
Annexes
15
2
1. Introduction
La
communication
est
le
processus
de
transmission
de
l’information.
Ce
terme
provient
du
latin
«
communicare
»
qui
signifie
«
mettre
en
commun
».
La
communication
peut
donc
être
considérée
comme
un
processus
pour
la
mise
en
commun
d’informations
et
de
connaissances.
Il
est
nécessaire
pour
qu’une
communication
soit
établie,
qu’il
y
ait
un
émetteur
et
un
récepteur,
et
qu’un
message
soit
délivré
du
premier
vers
le
second.
Une
deuxième
condition
pour
établir
une
communication
est
que
le
message
soit
compréhensible
pour
le
récepteur.
Le
massage
comporte
toujours
un
signifiant
et
un
signifié.
Le
signifiant
est
la
forme
utilisée
pour
transmettre
le
message,
alors
que
le
signifié
est
ce
que
représente
le
message
transmis,
ce
qu’il
veut
dire.
Pour
qu’une
communication
soit
réellement
établie,
il
faut
que
le
signifié
soit
compris
par
le
récepteur.
Si
le
récepteur
n’est
pas
initié,
l’émetteur
doit
effectuer
un
travail
de
vulgarisation
qui
regroupe
toutes
les
actions
nécessaires
à
la
transmission
de
manière
simplifiée
et
adaptée
du
message
tout
en
ne
le
dénuant
pas
de
sens.
Ici
nous
traitons
un
sujet
de
communication
scientifique
;
un
travail
effectué
afin
de
transmettre
une
information
scientifique.
J’ai
choisi
de
traiter
du
documentaire
«
Une
vérité
qui
dérange
»
d’Al
Gore
qui
traite
des
causes
et
conséquences
du
réchauffement
climatique
qui
affectent
la
planète
en
entraînant
des
perturbations
météorologiques
extrêmes.
Pour
commencer
et
afin
de
nous
mettre
en
condition,nous
répondrons
aux
cinq
grandes
questions
auxquelles
doit
penser
tout
acteur
de
la
communication
:
Qui
est
l’émetteur
?
Albert
Arnold
Gore,
Jr.
Que
dit‐il
?
Il
nous
met
en
garde
contre
l’urgente
nécessité
de
réagir
face
à
la
crise
climatique
Par
quel
média
?
Grâce
à
un
documentaire
réalisé
par
Davis
Guggenheim
ainsi
que
deux
livres
A
qui
s’adresse‐t‐il
?
Aux
citoyens
de
notre
planète
Terre
Avec
quels
effets
?
Il
s’attend
à
ce
que
tout
un
chacun
réagisse
afin
de
contribuer
à
remédier
à
la
crise
climatique.
3
2. Qui
est
Al
Gore
?
Albert
Arnold
Gore,
Jr.,
plus
connu
sous
le
nom
d’Al
Gore,
est
né
le
31
mars
1948,
à
Washington.
Il
est
fils
d'un
éleveur
élu
Sénateur
du
Tennessee
dans
les
années
'60.
Il
suit
des
études
de
Sciences
politiques
à
Harvard
et
est
élève
du
professeur
Roger
Revelle,
l’un
des
premiers
scientifiques
à
mesurer
le
taux
de
dioxyde
de
carbone
dans
l’atmosphère
à
l’université
de
Harvard,
Al
Gore
marque
déjà
une
inquiétude
pour
le
réchauffement
planétaire.
Il
part
en
1969
au
Vietnam,
employé
comme
journaliste
par
le
Service
de
presse
de
l'armée.
A
son
retour
en
1971,
il
reprend
des
études
de
Droit
et
de
Théologie
tout
en
travaillant
comme
reporter
au
Tenessean,
un
quotidien
de
Nashville
(Tennessee).
Depuis
ses
premiers
jours
comme
membre
du
Congrès
américain,
en
1976,
où
il
gagne
le
siège
détenu
auparavant
par
son
père,
Al
Gore
a
été
un
des
plus
ardents
défenseurs
de
la
question
de
la
crise
climatique
planétaire.
Il
est
ensuite
réélu
pour
trois
mandats
consécutifs
à
la
Chambre
des
représentants
du
Congrès,
jusqu'en
1982.
En
1984,
il
est
élu
au
poste
de
Sénateur
Démocrate
du
Tennessee.
Il
se
présente
à
l'élection
présidentielle
de
1988
mais
il
perd
New
York
pendant
les
primaires
démocrates
et
décide
alors
de
se
retirer
de
la
course.
Ses
efforts
du
début
ont
fait
l’objet
d’un
livre
publié
en
1992
«
Earth
in
Balance
:
Ecology
and
the
Human
Spirit
»
qui
vient
d’être
publié
en
français,
sous
le
titre
«
Urgence
Planète
Terre.
L’esprit
humain
face
à
la
crise
écologique
».
En
sa
qualité
de
Vice‐Président
des
USA
(1992‐98),
à
la
présidence
du
Congrès
des
États‐Unis,
Al
Gore
initie
la
première
audition
des
climatologues
au
Congrès,
et
emmène
le
débat
avec
les
membres
de
la
Chambre
des
Représentants.
Lors
de
son
mandat
il
est
particulièrement
actif
dans
les
domaines
des
réformes
administratives
(National
Performance
Review)
et
du
développement
de
l'Internet
et
des
nouvelles
technologies.
Il
travaille
également
activement
pour
l'accord
de
libre‐échange
sur
l'ALENA.
Al
Gore
s'est
surtout
beaucoup
investi
dans
le
domaine
de
la
protection
de
l'environnement,
prenant
plusieurs
mesures
entre
autres
contre
le
réchauffement
climatique,
la
réduction
de
la
couche
d'ozone
et
la
déforestation.
Il
y
propose
la
création
d’une
taxe
sur
le
carbone,
pour
inciter
à
réduire
la
consommation
de
combustible
fossile
et,
de
ce
fait,
diminuer
les
émissions
de
gaz
à
effet
de
serre.
Elle
fut
partiellement
mise
en
œuvre
en
1993.
En
1997,
il
est
l'un
des
principaux
rédacteurs
du
Protocole
de
Kyoto
(traité
international
conçu
pour
limiter
les
gaz
à
effet
de
serre),
ratifié
ensuite
par
156
pays
dans
le
monde.
Malheureusement,
il
n’a
pas
été
ratifié
par
les
États‐Unis
en
raison
de
l’opposition
du
sénat
américain.
En
2000,
lors
de
l’élection
présidentielle,
il
réunit
quelque
550.000
suffrages
de
plus
que
George
W.
Bush,
mais
le
décompte
final,
établi
sur
la
base
des
États,
donne
la
victoire
à
G.
Bush.
Sa
campagne
présidentielle
était,
entre
autre,
axée
sur
un
engagement
de
ratification
du
protocole
de
Kyoto.
Sa
défaite
aux
élections
le
pousse
à
prendre
son
bâton
de
pèlerin
pour
sensibiliser
les
différents
états
des
USA
et
le
monde
entier
aux
risques
du
réchauffement
climatique
pour
la
planète.
Il
estime
avoir
réalisé
plus
d’un
millier
de
conférences
multimédia.
Il
s'oppose
publiquement
à
la
Guerre
contre
l'Irak
et
conteste
les
politiques
économiques
ultralibérales
et
ultra‐sécuritaires
de
l'administration
Bush.
4
Il
apparaît
dans
les
salles
de
cinéma
du
monde
entier
avec
le
film
documentaire
de
Davis
Guggenheim,
Une
vérité
qui
dérange
(2006),
consacré
à
ses
conférences
itinérantes
sur
le
réchauffement
planétaire.
En
2007,
«
Une
vérité
qui
dérange
»
a
reçu
deux
Oscars
du
cinéma,
pour
le
meilleur
documentaire
et
la
meilleure
musique
originale.
Le
07
juillet
2007,
il
organise
une
journée
mondiale
de
concerts
sur
toute
la
planète,
baptisé
Live
Earth,
afin
de
populariser
la
lutte
contre
le
réchauffement
climatique.
Al
Gore
est
en
outre
Président
de
«
Current
TV
»,
une
chaîne
indépendante
de
télévision
d’information
destinée
aux
jeunes
basée
sur
le
journalisme
citoyen,
Président
de
«
Generation
Investment
Management
»,
une
entreprise
qui
développe
une
nouvelle
approche
en
matière
d’investissement
durable,
il
est
membre
du
comité
de
direction
d’Apple
Computer
Inc.
et
conseiller
senior
de
Google.
En
octobre
2007,
Al
Gore
est
co‐lauréat
avec
le
panel
de
l’ONU
sur
le
climat
:
le
GIEC
(Groupe
d'Experts
Intergouvernemental
sur
l'Évolution
du
Climat)
du
Prix
Nobel
de
la
paix
2007,
attribué
pour
son
combat
écologiste.
Ce
prix
est
une
récompense
pour
«
leurs
efforts
pour
constituer
et
répandre
la
connaissance
scientifique
à
propos
du
changement
climatique
induit
par
l’homme,
et
pour
poser
les
fondations
des
mesures
à
prendre
pour
contrer
ces
changements.
Al
Gore
a
décidé
de
verser
le
montant
du
prix
(environ
1,1
millions
d'euros)
à
l'Alliance
for
Climate
Protection.
3. Une
vérité
qui
dérange…
Ce
film
est
un
plaidoyer,
pour
démontrer
les
risques
planétaires
du
réchauffement
de
notre
terre.
Il
met
clairement
en
évidence
les
contradictions
climatiques
qui
nous
attendent
comme
par
exemple
des
régions
inondées
parfois
situées
proches
de
régions
asséchées.
Les
images
démontrent
la
réalité
du
problème.
Ce
film
rejoint
le
consensus
de
la
communauté
scientifique
et
les
affirmations
énoncées
par
le
groupe
intergouvernemental
d’experts
(GIEC)
sur
l’évolution
du
climat.
En
94
minutes,
le
réalisateur
Davis
Guggenheim
suit
la
campagne
médiatique
de
sensibilisation
menée
par
Al
Gore
où
il
présente
tous
les
signes
inquiétants
liés
au
réchauffement.
Avec
l’aide
d’un
ordinateur
portable,
Al
Gore
présente
calmement
un
certain
nombre
de
faits
et
cherche
à
nous
montrer
qu’une
réaction
doit
être
immédiate.
Le
propos
n’est
pas
que
pédagogique.
Ces
moments
de
show
médiatique
sont
entrecoupés
de
graphiques,
de
statistiques,
d’animations,
de
dessins
animés,
d’humour
et
d’images
choc
illustrant
le
réchauffement
déjà
palpable
actuellement
aux
quatre
coins
du
globe.
Mis
en
confiance,
Al
Gore
livre
à
la
caméra
avec
émotion
quelques
confidences
personnelles
surprenantes.
Il
évoque
notamment
son
enfance
dans
le
Tennessee,
l’accident
de
son
fils
et
le
décès
de
sa
sœur.
Autant
d’éléments
souvent
touchants
qui
permettent
de
mieux
comprendre
son
engagement
écologique.
A
la
mode
américaine
et
de
façon
très
tangible
nous
sommes
ramenés
au
rôle
important
que
joue
chaque
citoyen
dans
la
construction
d’un
projet
de
société,
notamment
par
le
biais
du
projet
politique.
5
En
2006,
le
film
fut
présenté
en
avant‐première
au
Festival
du
film
de
Sundance,
puis
au
Festival
de
Cannes.
Le
livre
«
une
vérité
qui
dérange
»
a
été
publié
d’après
le
documentaire
en
deux
versions
:
une
pour
adultes
et
une
pour
adolescents.
La
version
pour
adultes
contient
de
l’information
additionnelle,
des
analyses
scientifiques,
et
le
commentaire
d’Al
Gore
sur
les
problématiques
présentées
dans
le
documentaire.
4. Mon
propre
avis
sur
le
documentaire
Le
documentaire
est
réalisé
comme
un
show
à
l’américaine.
Les
supports
utilisés
tels
que
les
photos,
les
dessins
animés
illustrent
bien
la
situation.
De
plus,
son
ton
humoristique
induit
la
sympathie
des
téléspectateurs
et
évite
le
piège
du
discours
scientifique
obscur
pour
initiés.
Je
trouve
d’une
part
la
vidéo
très
bien
faite
bien
qu’Al
Gore
joue
sur
les
sentiments.
En
effet,
en
racontant
des
passages
choquants
de
sa
vie
privée
tels
que
le
coma
de
son
fils
suite
à
un
accident
de
voiture
ou
encore
la
mort
de
sa
sœur
suite
à
un
cancer
des
poumons
dû
au
tabagisme
;
il
joue
sur
l’émotif.
C’est
un
jeu
dangereux.
Il
se
dévoile
trop
pour
un
documentaire
qui
ne
serait
que
scientifique.
Il
veut
directement
toucher
les
gens
en
jouant
sur
leurs
émotions
et
leurs
sentiments,
tantôt
par
le
rire,
tantôt
par
la
colère,
tantôt
par
l’indignation…
Le
caractère
insistant
de
la
musique
lors
des
passages
introspectifs
aurait
pu
être
évité.
Comme
si
son
message
était
de
bien
se
faire
voir,
d’instaurer
la
pitié,
de
montrer
qu’il
est
un
homme
bon
et
sympathique
qui
ne
méritait
pas
de
perdre
lors
des
élections
présidentielles
alors
qu’il
s’était
investit
corps
et
âme
afin
de
sauver
le
monde
dans
lequel
nous
vivons.
On
pourrait
même
se
demander
si
tout
cela
ne
tient
pas
davantage
à
de
la
manipulation,
en
effet
on
a
l’impression
quelques
fois
d’entendre
le
message
du
gourou
d’une
secte...
D’ailleurs,
il
n’hésite
pas
à
juger
Bush
dans
son
plaidoyer
et
à
dire
que
c’était
lui
qui
aurait
dû
être
élu
car
plus
de
voix
ont
voté
pour
lui.
Pour
moi,
tout
cela
est
hors
contexte
et
n’a
pas
lieu
d’être
dans
un
documentaire
sur
le
réchauffement
climatique.
Peut
être
joue‐t‐il
sur
la
corde
sensible
afin
de
préparer
son
éventuel
retour
politique.
Ce
qui
me
dérange
dans
le
documentaire
c’est
que
l’on
se
pose
des
questions
quant
à
son
but
:
est‐il
électoral?
Ou
est‐ce
de
combattre
le
fléau
de
la
crise
climatique
?
Un
point
choquant
dans
la
vidéo
est
quand
on
voit
qu’il
se
déplace
en
jet
privé.
Est‐ce
que
quelqu’un
de
réellement
impliqué
dans
le
réchauffement
climatique
le
ferait
??
Par
ailleurs,
il
fait
sa
propre
éloge
en
matière
de
trous
dans
la
couche
d’ozone
problème
qui
à
l’entendre
a
totalement
été
éradiqué
grâce
à
sa
prise
de
position
au
congrès
en
matière
de
CFC.
Pourtant
quand
je
fais
des
recherches
en
la
matière
je
me
rends
compte
que
le
protocole
de
Montréal
a
été
signé
en
1987
et
qu’il
préconisait
une
diminution
de
50%
des
émissions
de
CFC
en
10
ans.
Et
qu’en
1989,
l’union
européenne
a
instauré
une
interdiction
totale
de
l’utilisation
de
CFC
qui
fut
APPROUVEE
par
les
Etats‐Unis.
La
communauté
scientifique
estime
de
manière
optimiste
qu’entre
2055
et
2065,
la
couche
d’ozone
retrouvera
normalement
son
état
de
1980.
Beaucoup
de
contradiction
avec
ce
qu’il
énonce…
De
plus,
en
regardant
son
parcours
universitaire,
je
vois
qu’il
a
suivit
une
formation
en
sciences
politique
et
non
pas
une
formation
scientifique.
Je
l’associe
donc
aux
journalistes
scientifiques
qui
n’ont
pas
suivi
de
formation
scientifique
et
qui
se
forment
d’eux‐mêmes
par
passion.
En
effet,
en
6
regardant
son
documentaire,
on
sent
vraiment
son
implication
dans
le
domaine
du
réchauffement
climatique
;
un
engagement
passionné.
En
tant
que
scientifique
qui
regarde
le
documentaire,
je
me
pose
énormément
de
questions
quand
à
ses
sources.
En
effet,
j’aurais
aimé
qu’elles
figurent
sur
ses
images
ou
alors
dans
le
générique
afin
que
les
personnes
qui
le
désirent
puissent
vérifier
la
véracité
de
ce
qu’il
avance
ainsi
qu’approfondir
le
sujet.
Il
conseille
de
consulter
son
site
internet
www.climate
crisis.net
dans
le
générique
final.
Chose
faite,
je
remarque
que
ce
site
nous
permet
d’acheter
le
dvd,
donne
quelques
informations
sur
le
film
et
le
dvd,
donne
quelques
mots
très
succins
sur
le
réchauffement
climatique
(ici
des
sources
non
complètes
figurent
:
par
exemple,
il
écrit
«
nature
»
sans
citer
le
titre
de
l’article,
les
auteurs,
ainsi
que
les
références
de
l’article).
Les
seules
choses
intéressantes
qui
figuraient
sur
le
site
sont
:
un
dossier
pédagogique,
une
«
calculatrice
»
d’émission
de
carbone
personnel,
quelques
conseils
pour
réduire
l’émission
de
CO2
au
niveau
national
et
international.
Ce
site
ne
renvoie
donc
pas
à
des
données
et
des
informations
scientifiques
telles
que
l’on
pourrait
s’y
attendre.
Il
a
plus,
selon
moi,
un
rôle
de
marketing
afin
de
promouvoir
la
vente
du
dvd.
Concernant
le
dossier
pédagogique,
je
le
trouve,
très
bien
fait,
très
instructif
et
contrairement
au
documentaire
et
aux
livres,
je
le
trouve
beaucoup
plus
scientifique.
Je
m’explique
:
il
entre
plus
dans
les
détails,
donne
énormément
de
sources,
de
sites
complémentaires.
Je
pense
que
celui‐ci
a
été
réalisé
par
des
scientifiques
et
non
par
Al
Gore
ou
son
réalisateur.
On
sent
vraiment
la
différence
d’approche
dans
l’appropriation
du
problème.
De
plus,
je
craignais
qu’Al
Gore
n’utilise
ce
fascicule
afin
de
propager
des
idées
politiques
durant
les
cours
de
sciences.
Heureusement,
il
n’en
est
pas
du
tout
le
cas.
J’ai
effectué
des
recherches
concernant
les
différentes
études
réalisées
(illustrées
dans
son
documentaire)
et
me
rend
bien
compte
qu’il
n’invente
pas.
Peut
être
que
comme
son
documentaire
est
destiné
à
tout
un
chacun,
il
ne
désire
pas
alourdir
le
poids
de
l’information
en
étant
trop
complet
et
en
allant
dans
les
détails.
Lors
de
son
exposé
concernant
le
réchauffement
climatique,
il
ne
lie
celui‐ci
qu’à
l’augmentation
de
la
concentration
du
CO2
qui
est
en
effet
le
principal
gaz
à
effet
de
serre
(qualifié
par
Al
Gore
dans
le
documentaire
de
dioxyde
de
carbone,
de
gaz
carbonique
ou
de
CO2
mais
sans
jamais
faire
le
lien
entre
ces
«
synonymes
»)
et
oublie
les
autres
gaz
à
effet
de
serre
tels
:
l’eau,
le
méthane,
le
protoxyde
d’azote,
l’ozone,
les
hydrochlorofluorocarbones,
les
chlorofluorocarbones,
le
perfuorométhane
et
l’hexafluorure
de
soufre.
De
plus,
les
graphes
qu’il
expose
me
paraissent
trop
«embellis
».
En
effet,
j’ai
rarement
vu
d’aussi
beaux
graphes
sortant
de
telles
expérimentations.
Pour
parfaire
sa
vulgarisation
scientifique,
il
use
de
moyens
très
intéressants
:
Afin
de
bien
passer
le
message
il
utilise
différentes
sortes
de
graphiques
:
histogrammes,
nuages
de
points,
gaussiennes…
(Simplifiés
afin
de
mieux
faire
passer
le
message).
7
Il
s’aide
aussi
de
cartes
du
monde
dès
que
nécessaire
afin
de
mieux
se
représenter
les
lieux,
les
fleuves
etc….
il
représente
par
des
ronds
de
tailles
différentes
les
précipitations
en
hausse
et
en
baisse
(avec
le
pourcentage)
;
représente
les
cartes
du
monde
avec
les
continents
à
l’échelle
de
leur
contribution
au
réchauffement
climatique….
Beaucoup
d’idées
afin
de
mieux
faire
passer
l’information,
qu’elle
tape
aux
yeux
de
ceux
qui
la
consultent
dès
le
premier
regard.
Il
s’approprie
donc
très
bien
ces
moyens
visuels
afin
de
faire
passer
au
mieux
l’information.
Tout
est
très
coloré
;
y
compris
ses
images
qui
sont
de
très
bonne
qualité
artistique
même
si
elles
choquent
par
leur
contenu.
Il
n’hésite
pas
non
plus
à
utiliser
des
schémas
simples
pour
représenter
par
exemple
l’effet
de
serre,
expliquer
le
niveau
de
CO2
en
fonction
de
l’orientation
de
la
terre,
expliquer
le
phénomène
de
fonte
de
la
calotte
glaciaire,
expliquer
les
courants
marins…
Je
n’ai
noté
que
quelques
problèmes
flagrants
de
vulgarisation
:
‐
‐
‐
‐
Il
a
utilisé
le
terme
isotope
sans
l’expliquer
Il
parle
du
CO2
en
utilisant
tantôt
le
terme
dioxyde
de
carbone,
tantôt
le
terme
gaz
carbonique,
et
tantôt
la
formule
moléculaire.
Il
évoque
le
protocole
de
Kyoto
sans
donner
plus
d’informations
Il
en
est
de
même
concernant
le
Congrès
dont
il
parle
Ce
n’est
que
dans
la
dernière
partie
du
film,
et
surtout
dans
le
générique
final,
que
nous
sont
proposées
des
mesures
visant
à
réduire
nos
émissions
de
CO2.
L’urgence
que
revêt
la
nécessité
d’agir
est
cependant
manifeste
après
le
visionnement
du
film.
Cette
partie
se
veut
en
prise
directe
avec
la
propre
réalité
du
public,
et
lui
montre
qu’il
n’est
pas
impuissant
face
à
cette
problématique
;
elle
les
invite
à
mener
une
réflexion
sur
leurs
possibilités
d’action.
Il
faut
remarquer
que
parmi
les
solutions
qu’il
propose
figure
l’utilisation
des
biocarburants
sans
tenir
compte
de
la
concurrence
que
cela
donne
à
la
production
alimentaire
ayant
comme
conséquence
la
hausse
des
prix
alimentaires.
Finalement,
je
pense
que
la
réalisation
d’un
tel
documentaire
nécessite
beaucoup
d’implication
et
de
travail
et
que
malgré
ce
que
les
critiques
peuvent
en
dire,
il
est
très
bien
fait.
5. Sciences
et
politique
La
mission
donnée
par
les
politiques
aux
scientifiques
peut
se
traduire
par:
«
mettez‐vous
d’accord,
vous
scientifiques,
et
ensuite,
nous
politiques,
nous
agirons
».
Cette
séparation
radicale
est
acceptée
par
nous
les
scientifiques
car
elle
préserve
notre
autonomie.
Je
me
rends
compte
que
le
modèle
linéaire
ne
fonctionne
pas
toujours
de
la
sorte.
En
matière
de
réchauffement
climatique,
les
politiciens
doivent
s’allier
aux
scientifiques
afin
de
pallier
au
mieux
au
problème.
La
tâche
des
scientifiques
est
de
constater
des
faits
et
de
trouver
des
solutions
afin
de
les
éviter
et
de
réparer
les
dommages
qui
auraient
pu
être
engendrés.
Le
scientifique
ne
peut
résoudre
seul
un
problème
qui
est
dû
aux
habitudes
de
tous
les
citoyens
de
la
planète.
Ce
qu’il
peut
faire,
c’est
propager
l’information
8
afin
de
modifier
ces
habitudes.
L’aide
du
politicien
est
très
importante
car
grâce
à
ses
prises
de
positions,
il
peut
agir
afin
d’accélérer
les
choses.
Je
situe
Al
gore
à
ce
niveau.
Mais
il
faut
faire
très
attention
car
nous
pouvons
nous
retrouver
face
à
plusieurs
problèmes
:
les
scientifiques
peuvent
manipuler
le
politique,
le
politique
peut
manipuler
les
scientifiques
dans
leurs
conclusions
et
finalement,
le
politique
peut
tout
simplement
manipuler
le
public
auquel
il
s’adresse…
Pourtant,
l’intervention
politique
dans
le
domaine
scientifique
n’a
rien
de
facultatif,
car
les
champs
du
savoir
présentent
trois
caractéristiques
très
intéressantes
aux
yeux
des
hommes
de
lois.
D’abord,
les
sciences
offrent
du
pouvoir
grâce
à
leur
faculté
de
mieux
maîtriser
la
nature
et
de
l’utiliser
en
fonction
des
besoins
des
hommes.
Ensuite,
elles
sont
en
état
de
perpétuel
changement,
voire
même
de
mutations
radicales,
dont
les
implications
industrielles
et
donc
sociales,
mais
aussi
idéologiques
et
culturelles,
bouleversent
les
conditions
de
vie
et
les
rapports
entre
les
membres
du
corps
social,
à
l’intérieur
comme
à
l’extérieur
des
frontières
nationales.
Enfin,
les
chercheurs
s’organisent
et
construisent
des
institutions,
comme
les
sociétés
savantes
et
les
académies,
qui
peuvent
éventuellement
concurrencer
les
pouvoirs
publics
ou
leur
servir
de
relais
auprès
de
l’opinion.
D’où
il
résulte
un
nombre
important
d’intérêts,
mais
aussi
de
tensions,
et
même
de
conflits,
entre
sciences
et
politique.
On
peut
parler
de
politique
scientifique
qui
regroupe
toutes
les
mesures
coordonnées
que
devraient
prendre
les
gouvernements
pour
promouvoir
le
développement
de
la
recherche
scientifique
et
technologique
et,
en
particulier,
pour
guider
l'exploitation
des
résultats
de
la
recherche
dans
le
but
de
faire
progresser
la
croissance
et
le
bien‐être
économiques
du
pays.
Les
sciences
et
la
technologie
occupent
une
place
primordiale
dans
le
monde
moderne
;
il
est
donc
nécessaire
qu’il
y
ait
une
approche
plus
systématique
des
gouvernements
afin
d'en
orienter
et
d'en
encadrer
l'utilisation
et
ce
en
établissant
des
politiques
scientifiques
nationales.
Cependant,
il
existe
de
profondes
divergences
quant
à
la
forme
que
doit
prendre
au
juste
une
politique
scientifique
et
quant
aux
institutions
gouvernementales
qui
doivent
l'élaborer.
On
peut
dire
de
la
politique
scientifique
qu'elle
comporte
deux
aspects
complémentaires
:
une
politique
visant
la
promotion
des
sciences,
c'est‐à‐dire
des
dispositions
gouvernementales
qui
favorisent
un
milieu
propice
à
l'acquisition
de
connaissances
scientifiques
et
technologiques,
et
une
politique
d'utilisation
des
sciences,
c'est‐à‐dire
l'exploitation
de
ces
connaissances
dans
le
domaine
du
développement
et
de
l'innovation.
De
plus
il
est
à
signaler
qu’il
existe
une
réelle
influence
du
monde
politique
ainsi
que
du
monde
économique
sur
l’évolution
de
la
politique
environnementale.
De
plus
en
plus
de
gens
ont
pris
conscience
de
la
gravité
du
phénomène
du
changement
climatique
et
ont
décidé
d’adopter
un
mode
de
vie
plus
favorable
à
l’équilibre
écologique.
Mais
il
va
de
soi
que
la
prise
de
conscience
doit
dépasser
le
cadre
individuel
:
il
est
indispensable
qu’elle
se
fasse
à
l’échelle
des
nations.
Il
est
grand
temps
que
celles‐ci
prennent
fait
et
cause
pour
une
politique
environnementale
durable,
et
qu’elles
dictent
des
lois
en
la
matière
en
respectant
les
dispositions.
6. Erreurs
rapportées
9
Le
juge
Burton
de
la
Haute
cour
de
justice
de
Londres
affirme
que
neuf
affirmations
n’ont
pas
été
validées
par
la
majorité
de
la
communication
scientifique.
Il
estime
donc
que
ce
film
comporte
9
erreurs
et
qu’il
participe
à
un
«
climat
d’alarmisme
et
d’exagération
».
Voici
les
neuf
affirmations
d’Al
Gore
ainsi
que
les
réponses
du
juge
:
‐
‐
La
fonte
des
glaces
dans
l’Ouest
de
l’Antarctique
et
le
Groenland
provoquera
une
montée
des
eaux
d’environ
six
mètres
«
dans
un
futur
proche
».
Une
affirmation
«
clairement
alarmiste
».
Cette
hausse
du
niveau
de
la
mer
n’intervenant
pas
avant
au
moins
un
millénaire.
‐
Certains
atolls
du
pacifique
au
niveau
de
la
mer
ont
été
évacués.
‐
Aucune
preuve
à
ce
jour.
‐
Le
Golfe
Stream,
qui
réchauffe,
pourrait
disparaitre.
‐
C’est
«
très
peu
probable
»
mais
il
pourrait
ralentir.
‐
Des
graphiques
font
coïncider
exactement
la
hausse
du
CO2
et
celle
des
températures
sur
650000
ans.
‐
Il
y
a
lien
mais
«
les
deux
graphiques
n’établissent
pas
ce
qu’affirme
M.
Gore
».
‐
Le
réchauffement
climatique
est
responsable
de
la
fonte
des
neiges
au
sommet
du
Kilimandjaro,
en
Afrique
de
l’Est.
‐
Ce
phénomène
ne
peut
être
principalement
attribué
à
l’impact
des
activités
humaines
sur
le
climat.
‐
L’assèchement
du
lac
Tchad
est
dû
au
réchauffement
climatique.
‐
Insuffisant
pour
établir
la
cause
exacte.
‐
Des
ours
se
sont
noyés
après
avoir
parcouru
«
à
la
nage
de
longues
distances
–
jusqu’à
100
kilomètres
–
pour
trouver
de
la
glace
».
‐
«
La
seule
étude
scientifique
[trouvée]
indique
que
quatre
ours
polaires
ont
récemment
été
retrouvés
noyés
à
la
suite
d’une
tempête
».
‐
Le
réchauffement
planétaire
est
à
l’origine
de
l’ouragan
Katrina.
‐
Pas
de
preuve
«
suffisante
».
‐
Les
coraux
se
blanchissent
du
fait
du
réchauffement
climatique
et
d’autres
facteurs.
‐
Il
est
difficile
de
séparer
l’impact
du
changement
climatique
des
autres
(sur‐pêche,
pollution).
Christopher
Monckton
of
Brenchley
(troisième
vicomte
du
nom)
est
un
consultant
Britannique
des
affaires
internationales
retraité,
un
conseiller
politique,
un
écrivain,
et
un
inventeur.
Il
a
servi
de
conseiller
pour
Margaret
Thatcher
et
a
attiré
la
controverse
pour
son
opposition
biblique
sur
le
10
consensus
prédominant
scientifique
sur
le
Réchauffement
Global
et
les
changements
climatiques.
Celui‐ci
dénombre
35
erreurs
qui
comprennent
les
9
précédentes
:
‐ 100ppm
de
CO2
fondant
une
épaisseur
d’un
mile
de
glace
‐ Gore
implique
en
concordance
que
100
ppm
peuvent
causer
une
hausse
de
température
de
12º
C.
Cependant,
le
consensus
exprimé
par
L’IPCC
est
que
100
ppm
de
concentration
de
CO2
additionnels,
de
180
à
280
ppm
feraient
augmenter
le
flux
d’énergie
radiative
dans
l’atmosphère
à
2.33
watts/m³,
ou
moins
de
1.2
°C,
incluant
les
effets
rétroactifs
de
la
température.
‐ L’ouragan
Katerina
a
été
crée
par
l’homme
‐ En
2004,
durant
l’été
au
Brésil,
la
température
de
la
surface
de
l’eau
de
la
mer
était
plus
froide
que
la
normale,
pas
plus
chaude.
Toutefois,
la
température
de
l’air
a
été
la
plus
froide
depuis
25
ans.
L’air
était
tellement
plus
froid
que
l’eau,
que
cela
a
causé
un
flux
de
chaleur
similaire
venant
de
l’eau
vers
l’air,
pareil
au
phénomène
des
mers
chaudes
qui
alimentent
les
ouragans.
‐ «
Nouveau
record
»
pour
les
typhons
japonais
‐ La
tendance
du
nombre
de
typhons
et
des
cyclones
tropicaux
s’est
affaiblie
depuis
les
derniers
50
ans.
La
tendance
des
pluies
diluviennes
de
ces
cyclones
s’est
aussi
affaiblie,
et
il
n’y
a
pas
eu
de
tendances
pour
les
pluies
des
moussons.
‐ Des
ouragans
plus
intenses
‐ Gore
dit
que
les
scientifiques
ont
émis
des
mises
en
garde
contre
les
ouragans
qui
seront
plus
intenses,
à
cause
de
Réchauffement
Global.
Ils
ne
seront
pas
plus
intenses.
Depuis
les
derniers
60
ans,
il
n’y
a
pas
eu
de
changements
dans
la
force
des
ouragans,
même
si
la
concentration
d’hydrocarbure
s’est
multipliée
par
6
sur
la
même
période.
‐ Les
pertes
des
assurances
causées
par
des
gros
orages
augmentent
‐ Les
pertes
des
assurances,
basées
sur
le
pourcentage
de
la
population
du
corridor
côtier
des
ouragans,
ont
été
plus
basses
en
2005
qu’en
1925.
En
2006,
une
saison
plutôt
tranquille
coté
ouragan,
la
compagnie
Lloyds
de
Londres,
a
fait
le
plus
gros
bénéfice
net
de
son
histoire
;
3.6
milliards.
‐ Mumbai
est
inondé
‐ Les
deux
principales
stations
météorologiques
de
Mumbai,
ne
montrent
pas
de
tendances
d’augmentations
de
grosses
pluies
depuis
48
ans.
‐ Les
tornades
violentes
plus
fréquentes
‐ Plus
de
tornades
ont
étés
rapportées
parce
que
le
système
de
détection
est
meilleur
qu’il
était.
Mais
concernant
les
tornades
violentes,
la
fréquence
a
chuté
depuis
50
ans.
‐ L’antarctique
se
réchauffe
plus
rapidement
‐ Gore
ne
mentionne
pas
que
l’Arctique
se
refroidit
depuis
plus
de
60
ans,
et
est
maintenant
un
degré
Celsius
plus
froid
qu’en
1940.
‐ Les
eaux
des
glaciers
de
l’Himalaya
se
font
rares
‐ Gore
nous
dit
que
40
%
de
la
population
mondiale
retire
ses
besoins
en
eaux
de
la
fonte
des
glaciers
de
l’Himalaya,
qui
s’épuise
à
cause
du
Réchauffement
Global.
Durant
les
40
dernières
années,
en
Eurasie,
il
n’y
a
pas
eu
de
déclins
du
montant
d’eau
venant
de
la
fonte
des
neiges.
‐ Les
glaciers
péruviens
disparaissent
11
‐
Gare
dit
qu’un
glacier
Péruvien
est
présentement
moins
étendu
qu’en
1940,
impliquant
que
le
Réchauffement
Global
en
est
la
cause.
Ce
n’est
pas
le
cas.
Excepté
pour
le
plus
haut
sommet,
l’état
normal
de
la
cordillère
péruvienne
est
sans
glace,
et
cela,
depuis
plus
de
10,000
ans.
‐ Les
glaciers
à
travers
le
monde
disparaissent
‐ La
fonte
des
glaciers
a
commencé
dans
les
années
1820,
bien
avant
que
les
humains
aient
pu
y
causer
un
impact,
et
a
continué
de
fondre
à
un
rythme
uniforme
depuis
lors,
ne
montrant
aucune
accélération
de
la
fonte
depuis
que
les
humains
commencent
à
introduire
une
quantité
de
CO
2
dans
l’atmosphère.
‐ Le
désert
du
Sahara
s’assèche
‐ Avant
1200
apr.
J.‐C.,
il
y
avait
souvent
des
sècheresses
sévères
et
prolongées
dans
les
Grandes
Plaines.
Depuis
ce
temps,
il
y
a
eu
plus
d’averses.
‐ La
couche
de
glace
de
l’antarctique
instable
‐ Encore
là,
la
plupart
des
récessions
de
cette
couche
de
glace
depuis
10,00
ans
l’ont
été
en
l’absence
du
forçage
du
niveau
de
la
mer
ou
de
la
température.
‐ Les
champs
de
glace
côtière
de
la
péninsule
antarctique
se
brisent
‐ Le
Réchauffement
Global
a
peu
à
voir
avec
ce
phénomène.
Gore
ne
nous
explique
pas
que
les
champs
de
glace
ont
déjà
fondu
avant,
tel
qu’on
le
voit
et
étudie
sur
les
sédiments
du
fond
de
l’océan.
‐ Le
champ
de
glace
côtière
Larsen
B
«
s’est
brisé
à
cause
du
réchauffement
global
»
‐ Gore
se
concentre
sur
le
champ
de
glaces
côtières
Larsen
B,
disant
qu’il
a
complètement
disparu
en
35
jours.
Ici,
il
y
a
eu
beaucoup
de
bris
de
glaces
côtières
depuis
les
derniers
10,000
ans,
et
l’étendue
maximum
des
champs
de
glaces
côtières
s’est
réalisée
à
la
fin
de
la
petite
ère
glaciale
du
15e
siècle.
‐ Beaucoup
de
maladies
tropicales
«
se
propagent
avec
le
réchauffement
global
»
‐ Des
autres
maladies
que
Gore
mentionne
dans
son
film
ou
dans
le
livre
qui
l’accompagne,
aucune
d’elles
n’est
sensible
à
une
élévation
de
la
température.
Elles
sont
répandues
non
pas
par
une
température
plus
chaude,
mais
par
les
rats,
les
poulets,
les
singes,
les
cochons,
une
hygiène
précaire,
l’air
conditionné,
ou
une
condition
climatique
froide.
‐ Aux
Etats
Unis,
le
virus
du
Nil
«
se
propage
à
cause
du
réchauffement
global
»
‐ Le
climat
américain
se
situe
entre
un
climat
du
désert
le
plus
chaud
au
monde
et
les
toundras
les
plus
glaciales.
Le
virus
du
Nil
prospère
sous
tous
les
climats.
Le
réchauffement
du
climat,
quelle
qu’en
soit
la
cause,
n’affecte
pas
son
développement
ou
sa
prévalence.
‐ Le
dioxyde
de
carbone
est
un
polluant
‐ Des
expériences
en
labo
ont
démontré
que
même
avec
une
concentration
30
fois
plus
élevée
que
celle
d’aujourd’hui,
les
plus
délicates
des
plantes
s’épanouissaient.
‐ Le
barrage
de
la
tamise
ferme
plus
souvent
‐ La
raison
est
un
changement
de
politique
qui
autorise
la
fermeture
du
barrage
durant
les
marées
exceptionnellement
basses,
pour
retenir
les
eaux
dans
le
bassin
de
la
Tamise,
plutôt
que
de
la
laisser
sortir.
‐ Etc
7. Différences
entre
les
différents
livres
et
le
documentaire
Comme
son
documentaire,
les
livres
comprennent
beaucoup
d’images
et
de
graphes.
12
Le
livre
pour
jeunes,
s’articule
en
15
chapitres.
Il
est
très
imagé
mais
contrairement
à
ce
que
je
pensais,
il
ne
reprend
pas
les
dessins
des
cartoons
de
la
vidéo.
Il
ne
parle
de
sa
vie
personnelle
qu’en
deux
pages
lors
de
l’introduction.
Je
remarque
qu’il
n’est
pas
tout
à
fait
compréhensible
pour
un
adolescent
:
il
ne
présente
pas
de
définitions
afin
d’éclairer
les
jeunes
:
en
effet,
il
parle
par
exemple
de
permafrost,
de
zooxanthelles,
de
dendroctone
…
et
ce
sans
donner
plus
d’explications.
De
plus,
il
montre
par
exemple
des
globes
terrestres
et
parle
de
l’antarctique
sans
montrer
où
il
se
situe
sur
le
globe.
Le
dernier
chapitre
traite
des
technologies
qui
nous
aideront
à
lutter
contre
la
crise
climatique
et
leur
demande
d’agir
en
citant
quatre
exemples.
Je
pense
que
le
but
de
ce
livre
est
plus
de
faire
prendre
conscience
de
la
crise
climatique
grâce
aux
images
choc.
Le
livre
pour
adultes,
qui
est
composé
de
plus
de
pages
et
qui
est
plus
complet
que
le
livre
pour
jeunes,
présente
plusieurs
pages
sur
fond
jaune
qui
parlent
de
la
vie
personnelle
d’Al
Gore
et
qui
présente
plusieurs
photos
privées
Au
fil
des
pages
on
peut
remarquer
des
cadres
bleus
destinés
à
apporter
plus
d’informations.
Je
le
trouve
très
bien
réalisé,
complet
et
compréhensible
par
tout
un
chacun.
Comme
le
livre
pour
enfants,
il
parle
à
la
fin
du
livre
de
ce
que
chacun
peut
faire
afin
de
contribuer
à
remédier
à
la
crise
climatique.
Il
présente
aussi
10
idées
fausses
sur
le
réchauffement
climatique.
De
plus
cette
partie
comprend
plusieurs
références
de
sites
internet
afin
d’avoir
de
plus
amples
informations
concernant
le
réchauffement
climatique.
Je
trouve
cela
très
bien
car
en
effet,
cela
manquait
dans
le
documentaire
et
aussi
sur
le
site
internet.
8. Conclusion
Pour
terminer,
je
trouve
cette
approche
de
la
communication
scientifique
très
intéressante.
Elle
présente
quelques
points
négatifs,
mais
permet
la
prise
de
conscience
par
tout
un
chacun
d’une
problématique
scientifique
complexe.
Dommage
que
la
diffusion
de
ce
documentaire
possède
des
droits.
Un
autre
documentaire
qui
a
beaucoup
fait
parler
de
lui
ces
temps‐ci
est
le
film
«
Home
»
qui
traite
du
même
sujet.
J’admire
le
fait
que
plusieurs
chaines
de
télévision
à
travers
le
monde
aient
décidé
de
diffuser
le
même
jour
celui‐ci.
De
plus
sa
diffusion
est
libre.
Al
Gore
aurait
dû
faire
pareil.
Concernant
le
livre
pour
adultes,
je
le
trouve
très
réussi,
intéressant
et
complet
;
dommage
que
le
livre
pour
adolescent
n’a
pas
bénéficié
des
plus
du
documentaires
tels
que
les
cartoons,
et
ne
fasse
pas
apparaitre
des
bandes
dessinées
ainsi
que
des
explications
plus
vulgarisées.
Je
pense
qu’il
se
résume
en
un
compactage
du
livre
pour
adultes.
De
plus
concernant
les
moyens
de
diffusions,
j’ai
réalisé
un
petit
questionnaire
(voir
annexes)
que
j’ai
fait
partager
à
plusieurs
personnes
(enfants,
jeunes
et
adultes)
afin
d’avoir
leurs
impressions
concernant
le
documentaire.
Il
ressort
que
les
«
jeunes
»
d’aujourd’hui
pensent
qu’internet
et
en
particulier
Facebook
est
un
réel
moyen
de
communication
à
exploiter
pour
la
communication
scientifique.
Tout
le
monde
semble
avoir
compris
le
message
transmis
et
ce
même
à
11
ans.
De
plus
cette
petite
personne
remarque
aussi
que
les
états
personnels
d’Al
Gore
n’ont
pas
lieu
d’être
dans
le
documentaire.
13
Si
tout
scientifique
s’impliquait
autant
pour
la
diffusion
de
son
savoir,
je
pense
que
notre
petite
planète
bleue
irait
beaucoup
mieux.
9. Bibliographie
‐ Al
Gore,
Une
vérité
qui
dérange,
Editions
de
La
Martinière,
2007,
ISBN
978‐2‐7324‐3550‐3
‐ Al
Gore,
Une
vérité
qui
dérange,
Editions
de
La
Martinière
Jeunesse,
2008,
ISBN
978‐2‐7324‐
3677‐7
‐ DVD
Une
vérité
qui
dérange,
USA,
2006,
1h38min,
35mm,
avec
Al
Gore,
Participant
production,
Paramount
Classics,
Dist:
IUP
‐ washingtonpost.com,
Undeniable
Global
Warming,
Naomi
Oreskes
,
26/12/2004;
Page
B07
‐ Tiny
Bubbles
Tell
All,
Edward
J.
Brook,
www.sciencemag.org
SCIENCE
VOL
310
25
NOVEMBER
2005
‐ The
Scientific
Consensus
on
Climate
Change,
Naomi
Oreskes,
3
DECEMBER
2004
VOL
306
SCIENCE
www.sciencemag.org,
1686
‐ Al
Gore's
An
Inconvenient
Truth
One‐sided,
Misleading,
Exaggerated,
Speculative,
Wrong;
Marlo
Lewis,
Jr,Competitive
enterprise
institute
on
point,
September
28,
2006
No.
108
‐ www.climatecrisis.net;
an
inconvenient
truth,
student
guide
‐ There
Is
No
’Consensus’
On
Global
Warming,
RICHARD
S.
LINDZEN,
Wall
street
journal,
June
26,
2006
‐ Thirty‐five
inconvenient
truths:
the
errors
in
Al
Gore’s
movie,
Christopher
Monckton
of
Brenchley,
October
18,
2007
‐ Cours
de
communication
scientifique
de
M.J.
Gama
et
M.
Claessens
14
10. Annexes
Questionnaire
après
le
visionnage
du
documentaire
«
Une
vérité
qui
dérange
»
de
Al
Gore
Voici
les
questions
:
1) Quel
âge
avez‐vous?
2) Quel
est
votre
plus
haut
diplôme
obtenu?
a)
Qu'avez
vous
retenu
de
cette
vidéo?
b)
Qu'avez
vous
le
plus
aimé
dans
cette
vidéo
(méthode,
informations...)?
(plusieurs
possibilités
de
réponses).
c)
Qu'est
ce
que
vous
n'avez
pas
bien
compris?
Pourquoi?
d)
Quel
est
le
message
que
l'auteur
voulait
passer?
e)
Qu'est
ce
que
vous
n'avez
pas
aimé
dans
cette
vidéo?
(plusieurs
possibilités
de
réponses)
f)
Si
vous
vouliez
passer
le
même
message,
comment
vous
y
seriez
vous
pris?
(vous
pouvez
suggérer
des
méthodes
utilisées
dans
la
vidéo
ainsi
que
d'autres
de
votre
choix):
g)
Quel
est
pour
vous
le
but
principal
de
l'auteur
de
cette
vidéo?
h)
Que
ne
saviez
vous
pas
et
que
vous
venez
d'apprendre?
i)
Manque
t'il
selon
vous
des
choses
que
vous
auriez
voulu
entendre
de
la
part
du
narrateur?
j)
Si
vous
deviez
récompenser
l'auteur
de
cette
vidéo
d'un
prix
Nobel,
lequel
lui
donneriez
vous?
k)
Commentaires
supplémentaires
que
vous
désirez
ajouter.
Réponses
du
sujet
1.
1) 18ans.
15
2) ....
a)
Que
nous
courons
vers
la
catastrophe!
b)
J'ai
bien
aimé
les
images
et
la
manière
dont
al
gore
présentait,
avec
les
graphiques
etc...
c)
Euh...
d)
On
doit
faire
un
peut
plus
attention
a
notre
consommation,
changer
nos
habitudes
etc...
e)La
longueur
de
la
vidéo,
c'étais
lassant
à
la
fin.
f)
J'irais
dans
la
rue
ferais
un
maximum
de
pub
pour
que
les
gens
voient
publierais
la
vidéo
sur
Facebook,
You
Tube
etc...
g)
Nous
sensibiliser
pour
qu'on
change
nos
habitudes.
h)
Que
la
population
mondiale
grandit
rapidement,
que
jamais
la
planète
n'a
jamais
été
aussi
chaude
et
aussi
rempli
en
CO2.
i)
un
verre
de
coca?
j)
Prix
Nobel
de
la
science.
k).
J'espère
t'avoir
aidé
et
ne
pas
avoir
fait
trop
de
faute
d'orthographe!
Réponses
du
sujet
2
1) 17
ans
2) celui
de
deuxième
secondaire
a)
Que
l'Europe
est
très
bien
parti
pour
rabaissé
son
taux
de
C02
par
rapport
à
l'Amérique,
mais
qu'il
y
a
encore
du
travaille.
b)
Quand
il
montre
le
graphique
en
montant
dans
la
machine,
et
le
suspense
qu'il
fait
avant.
c)
Je
ne
comprend
pas
pourquoi
les
politiques
américaines
on
soif
d'argent
d)
Que
même
si
les
politiques
ne
font
rien
,
nous
même
on
peux
faire
quelque
chose
,
si
chacun
se
met
un
but
précis
et
qu'il
y
arrive
pour
protégé
la
planète
,
même
petit
on
pourra
réduire
le
réchauffement
climatique
e)
que
le
monsieur
lui
même
qui
parle
de
réchauffement
climatique
se
balade
en
Amérique
en
jet
privé
c'est
vraiment
bête
sa
f)
j'utiliserais
Facebook
,
en
faisant
des
quizz
débiles
mais
au
moins
ça
s'encrera
dans
la
tête
des
gens
en
tous
cas
,
via
Facebook
g)
De
nous
avertir
h)
Je
savais
déjà
tous
mais
on
m'avais
déjà
parlé
des
courants
marin
mais
je
trouve
qu'ici
c'est
mieux
expliqué
i)
Oui
,
il
ne
dis
pas
que
plus
la
température
de
la
planète
monte
,
plus
il
sera
difficile
de
la
faire
redescendre
,
je
m'explique
:
plus
le
réchauffement
augmente
,
plus
les
feu
se
déclenchent
en
Amazonie
ce
qui
laisse
échapper
le
co2
emmagasiné
dans
les
arbres
,
ce
qui
(
cercle
vicieux
)
augmentera
la
température
,
ce
qui
augmentera
les
feu
dans
les
forets
ainsi
de
suite.
j)
Aucun
k)
Vidéo
très
bien
faite
Réponses
du
sujet
3
16
1) 23
ans
2)
Universitaire
a)
Qu'il
y
avait
des
problèmes
pour
la
survie
de
la
Terre
mais
que
toutes
les
solutions
existent
déjà
selon
lui??
b)
Visuellement
c'est
bien
fait,
c'est
super
accessible
pour
un
public
très
large
c)
Le
CO2
oscille
à
cause
des
saisons
ok,
mais
les
longs
cycles
viennent
de
quoi?
et
qu’en
est‐il
des
autres
gaz
à
effet
de
serre?
d)
Qu'il
y
a
des
problèmes
mais
que
les
solutions
existent,
et
pas
de
panique,
personne
ne
devra
changer
son
mode
de
vie,
la
science
veille...
faut
juste
un
éveil
collectif
et
un
mouvement
politique
(et
la
responsabilité
de
chacun
de
nous
la
dedans?).
e)
it's
just
a
f***ing
electoral
show...
le
gars
ne
parle
que
de
lui
et
ses
"états
d'âme"
la
moitié
du
documentaire...
et
que
grâce
à
lui,
il
va
y
avoir
un
éveil
mondial
de
la
conscience
des
gens
qui
sera
nécessaire
et
suffisant
pour
que
l'humanité
reprenne
le
droit
chemin...La
diabolisation
du
CO2
qui
serait
à
l'origine
de
tous
les
problèmes,
ce
n'est
pas
vrai,
il
y
a
tout
un
ensemble
de
facteurs
qui
jouent,
et
à
force
de
simplifier,
on
se
rend
vulnérable
à
la
critique.
De
plus,
arrêter
de
produire
du
CO2
ne
résoudra
pas
tout
les
problèmes,
car
un
cycle
commencé
ne
revient
pas
à
l'équilibre
tout
seul,
la
fumée
ne
s'autodétruit
pas
quand
on
a
éteint
le
feu...
f)
Beaucoup
plus
de
faits
concrets
et
moins
d'affirmations
péremptoires
sur
des
faits
scientifiques
qui
ne
sont
pas
si
faciles
à
interpréter
et
modéliser
qu'il
ne
le
dit.
De
plus,
il
y
a
tout
le
chapitre,
consommation
des
ressources
non‐renouvelables
autre
que
les
combustibles
(minerais,
bois,
animaux
sauvages
(les
poissons,
ils
sont
à
l'origine
de
notre
pyramide
inversée
de
consommation
qui
ne
durera
plus
longtemps),
l'eau
potable
(ça
au
moins
il
l'a
évoqué),
diversité
génétique
détruite
par
la
monoculture,
etc...
dont
il
ne
parle
pas...
Et
tout
ça
est
lié
ou
le
sera
tout
ou
tard
aux
problèmes
énergétiques...
g)
Parler!
h)
Hum...
rien
qui
me
saute
à
l'esprit
là...
sinon
qu'on
n'est
pas
encore
sauvés...
i)
cf.
question
f
De
plus,
il
manque
toute
stratégie
chiffrée
de
ce
qu'il
avance
et
propose.
D'ailleurs,
il
ne
propose
rien
concrètement,
il
mentionne
seulement
les
énergies
renouvelables
et
les
voitures
moins
polluantes.
De
plus,
il
montre
des
projections
de
régression
à
la
fin
du
documentaire
sans
préciser
les
conditions
pour
y
arriver...
Parler
d'énergies
renouvelables
c'est
bien,
comment
les
obtenir,
c'est
mieux!
De
plus
il
n'y
a
pas
de
solutions
à
l'échelle
mondiale
qui
existe
à
l'heure
actuelle
et
ça
il
ne
le
dit
pas.
Le
vent,
le
soleil,
c'es
bien,
mais
ils
ne
pourraient
que
fournir
quelque
chose
comme
10%
de
l'énergie
que
l'on
consomme
mondialement
chaque
année,
et
on
ne
tient
pas
compte
du
fait
que
cette
consommation
augmente
chaque
année
et
que
l'on
suppose
que
les
pays
en
voie
de
développement
devraient
complètement
arrêter
de
se
développer...
Quant
aux
biocarburants
il
faut
oublier,
ce
serait
un
désastre
écologique...
j)
Je
ne
lui
en
donnerais
pas.
Il
n'a
rien
fait
d'exceptionnel,
pire
il
n'a
pas
blindé
son
sujet
ce
qui
permet
de
le
démonter...c'est
une
faute
très
grave
et
irrécupérable
vu
la
médiatisation
qu'il
est
parvenu
à
avoir
via
son
statut
d'
"ex‐futur
président
des
Etats‐Unis".
Il
n'utilise
pas
les
arguments
propres
et
nécessaires
pour
donner
un
véritable
électrochoc,
tout
ce
qu'il
fait
c'est
dire,
"moi
j'ai
pris
conscience
et
je
pense
au
bien
de
l'humanité
jour
et
nuit,
donc
je
vous
en
parle
et
je
fais
le
tour
du
monde
pour
en
parler..."
Ce
n'est
pas
comme
ça
que
l'on
suscite
un
éveil
collectif
véritable,
mais
c'est
17
comme
ça
que
l'on
devient
célèbre...
il
faut
des
chiffres
!!
Montrer
qu'il
y
a
un
problème
et
qu'il
faudra
un
immense
effort
pour
encore
partiellement
les
résoudre.
Réponses
du
sujet
4
1) 50
ans
2) 1ère
candidature
en
mathématiques.
a)
J’ai
retenu
que
la
terre
court
au
désastre
si
on
ne
change
pas
nos
habitudes
envers
notre
planète
c.‐à‐d.
revenir
aux
vieilles
habitudes.
b)
J’ai
le
plus
aimé
la
caricature
de
notre
comportement
telle
la
grenouille
qui
saute
dans
une
eau
bouillante
et
en
sort
vite
par
contre
elle
ne
sort
pas
quand
on
chauffe
doucement
l’eau.
Elle
représente
très
bien
notre
comportement.
c)
J’ai
tout
compris
d)
Le
message
que
voulait
passer
l’auteur
est
de
prendre
conscience
des
dégâts
qu’a
causé
l’être
humain
sur
terre.de
l’importance
de
l’accélération
de
ces
dégâts
causant
un
grand
réchauffement
climatique.
Et
qu’il
faut
bien
sur
agir
par
la
suite.
E)
Je
n’ai
pas
aimé
les
images
choquantes
des
êtres
humains
dans
le
besoin,
ceux
qui
recherchaient
de
la
nourriture
dans
les
poubelles
ou
ceux
habitants
dans
les
taudis
…
G)
Le
but
principal
de
l’auteur
est
de
nous
informer
qu’il
ya
un
très
grand
réchauffement
planétaire
;
que
les
politiciens
n’y
portent
pas
trop
d’attention
pourtant
ceci
nous
mène
au
désastre.
Tout
ce
que
nous
ramassons
soit
disant
pour
nos
enfants
va
partir
en
fumée.
H)
Je
ne
savais
pas
que
le
réchauffement
climatique
était
si
dangereux
pour
notre
avenir.
Je
viens
d’apprendre
le
contraire
et
que
ceux
qui
sont
entrain
de
polluer
l’atmosphère
doivent
absolument
arrêter
de
le
faire
:
les
usines,
les
voitures,
les
avions,
les
bateaux,
le
gaspillage…et
ceci
avec
une
grande
étude
stratégique
du
système.
j)
J’aurai
voulu
entendre
un
plan
d’action
bien
étudié
sur
des
bases
scientifiques
pour
que
ce
dégât
se
corrige
car
ce
plan
doit
venir
des
politiciens
et
des
scientifiques.
J)
Je
ne
donne
pas
de
prix
Nobel
à
personne
car
j’estime
que
chacun
doit
faire
son
devoir
la
où
il
se
place
et
que
chaque
être
humain
doit
être
sincère
et
fidèle
à
son
poste
et
aux
connaissances
qu’il
a.
h)
J’espère
que
ses
politiciens
se
réveilleront
et
coopèreront
pour
le
bien
de
l’humanité
et
ne
penseront
pas
par
égoïsme
à
l’instant
où
ils
vivent
en
ne
pensant
pas
à
l’avenir
de
leur
enfants.
Et
ce
qui
me
fait
peur
c’est
que
ce
changement
soit
impossible.
Beaucoup
de
cerveaux
ne
réfléchissent
déjà
pas
normalement
et
puis
le
système
de
vie
avec
lequel
les
gens
sont
habitués
de
vivre
…est
ce
qu’ils
sont
prêt
pour
le
changer
?
Ne
regardons
rien
que
dans
le
sein
d’une
famille,
les
enfants
ne
sont
pas
prêts
à
s’intégrer
à
leur
façon
de
vivre.
L’égoïsme
les
tue
et
ils
ne
s’en
rendent
pas
compte,
que
dire
au
sein
des
sociétés
et
encore
pire
au
sein
du
monde
entier.
L’égoïsme
est
un
très
grand
défaut
et
l’être
humain
ne
se
rend
18
pas
compte
des
dégâts
qu’il
peut
causer
;
il
peut
même
engendrer
la
perte
de
la
planète
toute
entière.
Réponses
du
sujet
5
1)
J’ai
11ans
2)
J’ai
encore
rien
eu
a)
J’ai
retenu
que
la
planète
va
devenir
toute
bleue
si
on
continue
comme
ça.
Maintenant
c’est
la
planète
bleue,
après,
ce
sera
la
planète
toute
bleue.
b)
J’ai
aimé
la
petite
fille
et
sa
glace
qui
fond
en
2
minutes
et
aussi
la
grenouille.
c)
Je
n’ai
pas
compris
pourquoi
il
parlait
de
lui
quand
il
était
petit,
car
ça
n’a
rien
à
voir.
d)
Il
voulait
sauver
la
planète,
tel
est
le
message.
e)
Les
images
qui
sont
sombres
f)
La
TV,
l’ordi,
pub,
prospectus,
…
g)
Sauver
la
planète.
h)
Que
une
grenouille
sentait
qu’il
y
a
du
danger
quand
elle
est
dans
de
l’eau
qui
boue
et
qu’elle
se
retire
mais
dans
l’eau
tiède
qui
commence
à
bouillir,
elle
reste
la
jusqu’à
ce
que
l’on
vienne
la
sauver.
i)
Non,
il
a
parlé
de
tout.
J)
Même
si
ca
n’existe
pas,
je
l’invente,
je
lui
donne
le
prix
Nobel
de
sauver
la
planète.
k)
Il
y
a
beaucoup
de
graphiques
que
je
ne
comprenais
pas,
j’aimais
l’histoire
de
la
fille
car
c’était
marrant
avec
les
Simpson.
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