Editorial Carte blanche Vie chrétienne Actualités Le Bulletin des
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Editorial Carte blanche Vie chrétienne Actualités Le Bulletin des
sommaire P. 2 à 4 Editorial P. 5 à 7 Carte blanche ction de Carême... •A P. 8 à 10 Vie chrétienne • Quand les Secondes des Chartreux vont à Lourdes ! • Le week-end pastoral des Troisièmes à Ars P. 11 à 17 Actualités • Inauguration du stade des Chartreux • 2 0 ans de jumelage, 20 ans de merveilles P. 18 à 19 Le Bulletin des Lettres • L e Petit Larousse • P. 20 à 21 des grands chefs d’œuvre de la peinture L es Saints Association pour la restauration de la Chapelle • L es travaux de restauration de la grande chapelle P. 22 Association des parents d’élèves U n président d’APEL s’en va, un autre arrive • P. 23 à 26 Association des Anciens Elèves • E ntretien avec Sébastien Gagneur, • P. 27 à 41 directeur délégué des prépas CPE R egardez bien ce Prêtre Vie des classes • L es Terminales à Rome ctivité culturelle des Terminales littéraires •A « • L’au revoir » des Terminales rand Prix de la Nouvelle •G N • os trois collèges en Allemagne l’école •A N • ouveauté à Saint-Etienne : le journal du collège P. 42 à 55 En bref • R ésultats 2012 alendrier 2012-2013 •C C • arnet • L a maison d’accueil Les Chartreux – Saint-Irénée • T axe d’apprentissage 2013 Editorial P. Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire des Chartreux 2 Je suis absolument navré pour ne pas dire scandalisé par le fait que le « débat » qui agite actuellement le pays sur les unions homosexuelles et les adoptions d’enfants qu’elles réclament se déroule de la sorte, sous le nez d’adolescents et de jeunes gens que nous avons la lourde charge de mener vers l’âge adulte, au moment le plus difficile de la formation de la conscience morale, de l’équilibre humain et psychologique, de l’acquisition des valeurs et des fondements de la personnalité. Scandalisé est le mot, et je l’emploie dans son acception évangélique (s.luc XVII,1). « Malheur à celui par lequel le scandale arrive ». Il suffira d’aller voir le texte qui suit. Scandalisé, parce que de débat, il n’y aura pas. À la place, une forfaiture, née de l’alliance hasardeuse et peut- être bien imprudente d’un alinéa électoral avec un faux lobby médiatisé par un groupe en minorité à l’intérieur même de son propre « genre ». En cela déjà, je trouve le « politique » indigne, devant la jeunesse qu’elle a en charge de mener vers la maturité. N’a-t-on pas, il est vrai, déjà entendu il y a quelque temps, de la bouche du Ministre de l’Education Nationale, l’affirmation ahurissante selon laquelle, à titre personnel, il était favorable à une mesure de dépénalisation d’une catégorie de stupéfiants ? À titre personnel ! Quand on est responsable de la jeunesse du pays. J’éprouve une certaine confusion mêlée de honte. Peut-être paraîtrai-je « ne pas vivre avec mon temps », selon l’expression consacrée, et dans le meilleur des cas mes propos seront-ils taxés de « ringardise ». Auquel cas, dans le fond, je m’en tirerais à bon compte. Car ne pas être par raison favorable au « mariage pour tous », donc ne pas être dans le vent ni moderne, peut possiblement me faire risquer gros : je risque « l’anathème homophobique ». Cela m’est complètement égal. Le métier d’éducateur, de formateur fait que l’on demeure en permanence auprès des jeunes, et, sans redevenir ce qu’ils sont, nous consacre comme des adultes qui n’ont moralement pas le droit, à l’inverse de bien d’autres manifestement, de s’asseoir sur leur désir d’idéal et de vérité, sur les aspirations les plus hautes qui les habitent et au travers desquelles ils pressentent qu’ils pourraient dégager un sens à donner à leur vie. Parce qu’il est permanence auprès d’eux, j’allais dire par vocation, l’éducateur sait aussi leurs fragilités, leurs doutes qui confinent parfois à l’angoisse, leurs difficultés à affirmer des valeurs qu’ils veulent épouser, sans qu’ils soient moqués ou perturbés profondément par les assauts répétés de ceux qui, sous prétexte de faire « avancer » la société, l’enfoncent. Beaucoup d’entre eux ont cependant déjà tant à faire pour surmonter d’autres types d’épreuve, à l’intérieur même de leurs familles ! Navré aussi, parce que, souvent malgré eux, ceux qui n’ont pas de rempart moral et culturel sont disponibles pour avaler, comme une oie son gavage, le déversement médiatique quotidien du prêt-à-penser, du politiquement correct, de la redoutable doxa, qui coupe à la racine tout déploiement libre de la pensée , critique, argumentée et personnelle. En cela seulement est déjà la supercherie, pour reprendre le mot de l’Archevêque de Paris. Et elle est double : intellectuelle et morale. Intellectuelle parce qu’elle dissimule un mensonge derrière un slogan, ( le mariage pour tous) en même temps qu’elle cherche à satisfaire le lobby d’une minorité. Mais le coût est trop élevé : chacun sait, pour peu qu’il ait su conserver le sens commun, que n’accèderont jamais au mariage, par le biais de cette loi, le mari possible et sincère de plusieurs femmes ou inversement, le frère et la sœur, le père et sa fille, même s’ils devaient s’aimer d’un amour parfaitement chaste. Et heureusement ! Supercherie intellectuelle encore, parce que les mots ont un sens, qui définissent des réalités précises. Et parler de mariage de personnes homosexuelles, c’est établir sans vergogne, un paralogisme philosophique. Parler de mariage hétérosexuel, c’est faire un pléonasme. Strictement parlant, le mariage ne peut être que l’alliance d’un homme et d’une femme. D’ailleurs, la majorité des personnes homosexuelles le sait pertinemment, qui ne revendique ni mariage, ni adoption. Supercherie morale, qui ose inventer un « droit à l’enfant » - comme s’il pouvait exister, dans quelque circonstance ou composition conjugale que ce soit, une obligation de résultat, comme si la vie d’une personne était un produit achetable, comme si l’enfant était un objet de désir ! On passe sous le silence peu édifiant de nos sociétés complètement subjectivistes et égoïstes le seul droit qui existe : celui « de l’enfant » qui a le droit d’être respecté comme une personne, dans sa dignité, dans la souveraineté de sa liberté d’être, 3 Editorial de penser et d’agir. Le droit d’être traité comme une fin en soi, une personne, jamais comme un moyen de mise en œuvre de quelque projet que ce soit. Cela vaut naturellement pour un couple hétérosexuel : adopter n’est pas satisfaire un désir de deux adultes, mais donner des parents à un enfant qui n’en a pas ou plus. Devant ces soubresauts qui agitent notre société de l’adolescence et du désir, il faut garder tête froide, et convoquer la réflexion au seul niveau où elle est possible : celui de la raison. Et non celui de l’affectivité. Ne pas tomber dans le sophisme si facile qui mélange les genres ; ce n’est mépriser personne que de rappeler des évidences, à l’instar des pédo-psychiatres, des psychanalystes, des juristes, des éducateurs de tous bords dont les avis convergent, unanimes, vers la nécessité pour quelque enfant que ce soit d’être en paix avec son origine, sa filiation 4 comme on dit, et de se construire petit à petit, entre un père et une mère. Dire cela n’est pas ignorer ou refuser de penser que deux hommes ou deux femmes peuvent éduquer avec beaucoup de soin et d’attention. Mais la seule volonté éducative n’a pas les moyens de répondre à la grande question de l’origine. Le mystère de l’en-deçà n’a pas moins d’importance que celui de l’au-delà. Davantage, le premier permet la compréhension du second. À ne considérer que le bien souverain de chacun, dans le respect du bien commun, respect de l’enfant à naître ou adopter, respect de la femme qui met au monde, il me semble que toutes ces questions ne se poseraient même pas. Pour une seule raison : celle du bon sens qui parce que bon sens, s’impose. La chapelle vue de la cour d'Honneur Carte blanche Action de Carême MokattamSoudan, vers les 20 ans Philippe Tessieux pour l’équipe Mokattam – Soudan de l’Institution des Chartreux Trois moments décisifs Grande chapelle des Chartreux, Lyon, début d’année 1995. Jean Sage, président de l’Opération Orange, présente à tous les élèves de l’Institution le combat qu’il mène avec son association pour aider les enfants des plus pauvres en Egypte, au Soudan et au Liban. Ancien professeur de géogra- phie, il adapte son propos à chacun des niveaux de classe, mais un message revient comme un leitmotiv : « Aidez-moi à tenir le pari que j’ai fait en 1974 lors de ma rencontre avec Sœur Emmanuelle, celui d’apporter une aide durable aux enfants des plus démunis ». Touchés par ce témoignage, des élèves lui ont demandé ce qu’ils pouvaient faire pour l’aider. Sa réponse a été décisive pour la suite de notre engagement : « Méfiez-vous des “ coups de cœur ”, sachez que le plus difficile est de s’engager dans la durée ». Camp des chiffonniers de Mokattam, Le Caire, Egypte, novembre 1997. Nous sommes une dizaine de professeurs de l’Institution, Jean Sage nous accompagne. Notre « guide » nous immerge au milieu du bidonville où des chiffonniers trient les ordures dans une odeur indescriptible. Hommes, femmes, enfants, animaux, ordures, tout se Sœur Sara, Sœur Emmanuelle et Jean Sage dans l'école de Mokattam, 3 octobre 2000 5 Carte blanche mêle, la misère n’est plus virtuelle, elle est palpable et ce qui monte en nous est un sentiment de culpabilité. Cette traversée s’achève dans la cour de l’école de Mokattam, édifiée grâce à Sœur Emmanuelle et Sœur Sara l’Egyptienne. Nous découvrons une oasis au milieu des ordures, où les enfants des chiffonniers nous accueillent avec des chants et des danses pour nous remercier de l’aide, modeste, que nous leur apportons depuis trois ans. Maison de retraite de Sœur Emmanuelle, Caillan, Var, novembre 1998. Les professeurs qui, un an plus tôt, étaient montés à Mokattam, se retrouvent auprès de Sœur Emmanuelle qui balaie en un instant tout reste de culpabilité : « Engagez-vous dans des actions concrètes, même si vous avez l’impression que l’aide que vous apportez n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Ce que vous faites est essentiel pour les enfants d’Egypte et du Soudan, mais aussi et surtout pour vous et vos élèves, vous vous donnez, vous leur donnez, l’occasion d’aimer ». la durée. La réponse se décline en trois temps : Sensibilisation : un support audiovisuel actualisé permet de mesurer le chemin parcouru en un an grâce à l’aide apportée, il est diffusé auprès de chaque classe. Mobilisation : chaque élève est libre de s’engager dans la collecte de fonds, l’objectif de 100 € par classe étant purement indicatif. Il n’est nullement ici question de charité, il s’agit d’un partage qui s’inscrit dans le droit fil du sens du Carême : puiser dans une réflexion sur le sens de sa vie, la force d'une action personnelle tournée vers les autres. Ce partage est résumé par le slogan que nous utilisons : « Des élèves aident des élèves ». Fête : elle est organisée en l’honneur des enfants de Mokattam et du Soudan. Chacun utilise alors son temps et ses talents pour célébrer cette proximité du cœur avec les plus démunis. L’envoi de ballons orange dans le ciel de Lyon symbolise chaque année ce message de solidarité. Sœur Emmanuelle et les petits chiffonniers du Caire, fin des années 70 6 Un moyen d’aide privilégié : l’action de Carême Les années 1997 et 1998 ont été pour notre action de Carême des charnières décisives. L’équipe Mokattam – Soudan s’est alors posé la question de l’enracinement de cette action dans Fête en l'honneur des enfants de Mokattam et du Soudan, Les Chartreux, 31 mars 2012 Des besoins vitaux Les sommes collectées au cours de ces dix-huit années ont été utilisées par l’Opération Orange afin : - D’apporter une aide à la scolarisation des petits chiffonniers de Mokattam. La collecte permet chaque année de soutenir plus de cinquante enfants sur les neuf cents que compte l’école. Comme le disait Sœur Emmanuelle : « L’école est la priorité des priorités, elle permet à chacun de choisir son avenir. » - De pérenniser le financement des « baby-feeding centers » au Soudan. Ces centres de nutrition pour les tout-petits offrent aux enfants en bas âge l’unique repas de leur journée. L’an dernier, 375 enfants ont pu bénéficier de cette aide grâce à la mobilisation de tous. - De soutenir des « homes » d’enfants au Soudan. Des familles soudanaises accueillent entre 10 et 20 orphelins qui grandissent dans un foyer qui leur apporte stabilité et chaleur. L’œuvre accomplie par l’Opération Orange dans le sillage de Sœur Emmanuelle est colossale. Pouvoir continuer à verser à cette association des sommes importantes (24 000 € en juin 2012, soit 5 % des collectes de l’association) est pour la communauté des Chartreux un honneur. Le défi de mener cette action dans la durée a été relevé jusqu’à aujourd’hui. Alors que se profilent les 20 ans de notre engagement, une ancienne élève de l’Institution, étudiante en école de commerce à Paris, va créer sa propre association (“ Les p'tits chiffonniers de Mokattam ”) en vue d'aider l'Opération Orange de Soeur Emmanuelle à poursuivre et amplifier son action. Petits chiffonniers, Mokattam, 2008 7 Vie chrétienne Quand les Secondes des Chartreux vont à Lourdes ! Eloi Thiboud, élève de 1ère L Ils étaient 45, préparés au meilleur comme au pire. Tous, garçons ou filles, n’avaient qu’un seul but : aider leur prochain. Avec l’Esprit Saint, rien ne pouvait leur résister ! Les barrières de l’impossible ont encore reculé ! Ils ont tout subi : des éternelles heures de car (20 h en tout) jusqu’aux mets inconnus du self du camp qui les accueillait. Napoléon disait : « Le vrai courage, c’est celui de 3 h du matin », eux ont connu celui de 6 h 45 la première semaine de vacances ! Mais le pire, le plus " terrible ", le plus " terrifiant " fut l’épreuve du port constant du bob. Lourdes 2012 8 En effet, pour la première fois, les Chartreux étaient représentés dans ce groupe de jeunes bénévoles que sont “ les bobs ”. Ils étaient reconnaissables à leur couvre-chef, le bob, de couleur assez excentrique, qui leur déplaît tant ! Leur emploi du temps rythmé par les messes du Cardinal, Monseigneur Barbarin, ils ont pu s’occuper des malades et créer de véritables liens basés sur la confiance et la bonne humeur. Les bénévoles ont ainsi pu vivre d’incroyables expériences dans ces lieux sacrés que sont la grotte de Lourdes ou encore les piscines. Durant ces cinq jours, ils ont découvert la vie de Bernadette Soubirous, ils ont pu comprendre et vivre les apparitions de la Vierge devant cette jeune fille qui deviendra une grande sainte de France. Les élèves des Chartreux, pendant de multiples temps forts, auront eux aussi eu la possibilité de rencontrer Marie, tout cela organisé sous la direction du Père Lo Gioco et du Père Chaize. Mieux comprendre les malades : dans leur camp de jeunes situé à un petit kilomètre du centre de Lourdes, les Chartreux mais aussi les Maristes, les Lazaristes et une quantité d’autres lycées appartenant au diocèse de Lyon, mangeaient et couchaient ici. C’est donc, le matin, vers 8 h que ces volontaires de choc descendaient de leur colline pour s’atteler à leur tâche, qui est de déplacer les malades jusqu’à la basilique souterraine de Lourdes. Mais leur travail n’était nullement que manuel. En effet le plus gros du " boulot " était de « créer un lien, démarrer une conversation, débuter une amitié », dit Hugo. Bien qu’ils aient eu un « speech » informatif à leur arrivée, l’application concrète reste difficile : créer une amitié en un quart d’heure n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Aussi, la plupart des jeunes n’ayant aucune expérience dans le monde des malades, des handicapés, les volontaires ont-ils pu acquérir un véritable savoir-faire dans leur manière de parler avec ces personnes, de les transporter avec différents moyens de locomotion. « On a trop tendance à les materner, les sécuriser, alors qu'eux ne veulent que le strict minimum et un sourire ! », déclarait très justement Mathis. Et c’est ainsi que, dès le début de la matinée, vous auriez pu voir une longue file de voiturettes tirées par de jeunes personnes affublées d’un bob. Mais la rencontre avec les malades ne s’arrête pas là ; en effet un groupe de cinq volontaires parmi les autres s’est occupé des fameux PPH, les très grands malades, et nous pouvons affirmer pour l’avoir vécu que c’est ici que les liens ont été les plus forts. Lorsqu’un jeune de 15 ans s’occupe d’une jeune fille de 84 ans sourde, aveugle et muette (vous avez bien lu !) et discute pendant toute une journée de la prière et de la marche à pied, eh bien vous ne pouvez qu’être ému, surtout si vous êtes ce jeune. Les émotions ont été très fortes, provoquant même des larmes chez les filles les plus sensibles ! Ces souvenirs resteront inoubliables sans doute pour tous “ les bobs ”, et auront peut-être bouleversé des vies ! Tout au long de la semaine, les « chartreusards » ont pu vivre des expériences très fortes, telles que la piscine de Lourdes. En effet, ce lieu est unique et les occasions d’y aller sont très rares : les émotions peuvent y être très fortes ! Finalement la plupart des élèves ont remarqué qu’il y a un total dépassement de l’aspect physique de cette expérience, que tout se passe, se déroule en soi-même. Il y a un véritable bouleversement intérieur, on en ressort quelque peu transformé ! En plus des messes quotidiennes du Cardinal, les bénévoles avec les malades ont assisté à une cérémonie dédiée à la Vierge le mercredi soir. Ils ont ainsi pu remarquer l’immensité de l’Eglise : plus de 5 000 personnes étaient rassemblées sur la place ! Ils ont eu aussi droit à une visite de la ville organisée par le Père Lo Gioco dont celle du cachot où vécut sainte Bernadette. Mais surtout n’oublions pas le Chemin de croix sur l’une des collines de Lourdes. Les élèves ont ainsi pu revivre la passion du Christ et mesurer son sacrifice. Fatigués mais heureux, après un voyage de nuit, ils sont rentrés, des souvenirs plein la tête, transformés… La Basilique de Lourdes sur la rive du Gave de Pau 9 Vie chrétienne Le week-end pastoral des 3èmes à Ars Clotilde Huteau, Eugénie Nayrand, élèves de 3ème F 10 Vendredi 9 mars, les confirmants et les élèves de troisième volontaires avions rendez-vous à 7 h 45 à l’Institution des Chartreux pour une présentation du pèlerinage et une prière à la chapelle des Chartreux. Vers 8 h, nous nous sommes rendus en salle Hyvrier pour le visionnage d’un extrait du film « La Passion », de Mel Gibson. L’extrait que nous avons pu regarder était celui de la crucifixion du Christ : un film très émouvant qui permet de nous rendre réellement compte des souffrances qu’a subies le Christ pour nous. Vers 9 h, nous sommes partis en car, puis nous avons été déposés par petits groupes de marche sur des chemins différents et nous avons réfléchi sur « le mal », pour essayer de répondre à une question principale sur les pas du Saint Curé : « Si Dieu est bon, pourquoi « le mal » ? ». Vers 12 h 30, nous nous sommes retrouvés dans un petit village, Reyrieux, où nous avons partagé un pique-nique avec les autres groupes. Puis nous sommes tous repartis ensemble à 13 h 30 et avons marché. Arrivé à une petite chapelle, nous nous sommes arrêtés pour un petit moment de prière. Nous sommes ensuite repartis pour une marche en silence jusqu’au monument de la rencontre. Ce monument a été érigé en mémoire de la rencontre entre un jeune berger nommé Antoine et le Saint Curé d’Ars lorsque celui-ci arrive et demande le chemin d’Ars au berger. Saint Jean-Marie Vianney, ayant obtenu la réponse souhaitée, lui dit alors : « Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du ciel. » Après un arrêt au monument, nous avons terminé notre marche en arrivant à Ars vers 16 h 30. L’installation fut rapide et nous nous sommes vite retrouvés dans une salle de la Providence, où nous logions, pour écouter le Père Lo Gioco et le Père Chaize répondre aux questions que nous avions posées lors de la marche en groupe. Vers 19 h, nous avons partagé un bon dîner avant de nous rendre à la basilique, où le corps du Curé d’Ars est exposé, pour une veillée de prière animée par les Sœurs de la Providence. Durant cette veillée, nous avons eu la possibilité de pouvoir nous confesser. Pour cela, sept prêtres étaient présents, dont trois prêtres d’Ars et quatre des Chartreux. Après cette veillée de prières, nous sommes restés aux complies, puis sommes rentrés à la Providence vers 21 h 30. Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, nous avons pu visionner une vidéo sur la vie de Saint Jean-Marie Vianney et visiter sa maison. À 10 h, nous nous sommes réunis à la basilique pour la célébration de la messe. Celle-ci terminée, notre week-end pastoral a pris fin et nous sommes rentrés à Lyon. Nous avons beaucoup apprécié ce week-end à Ars notamment la marche en groupe qui nous a permis de nous épanouir à travers la nature. La messe et la veillée de prière ont aussi été très appréciées : nous étions tous en communion les uns avec les autres, tous recueillis et face à nous-mêmes. Les intentions de prières écrites par les élèves ont beaucoup plu. Certains ont aussi beaucoup aimé le ressourcement qu’ont apporté les confessions et l’écoute des prêtres. Ce week-end de recueillement à Ars nous a permis de répondre à une question importante que l’on se pose souvent dans notre vie quotidienne devant les catastrophes naturelles, les guerres… « Si Dieu est bon, pourquoi « le mal » ? » Merci aux accompagnateurs qui ont donné de leur temps et aux prêtres des Chartreux de nous avoir accompagnés. Actualités Inauguration du Stade des Chartreux 57, rue Henri Gorjus – Lyon 4ème Mercredi 10 octobre 2012 à 17 h 30 Prêts pour un match ? Le 18 septembre dernier, les Chartreux inauguraient leur nouveau stade, rue Henri Gorjus. Ces travaux ont été réalisés en partenariat avec la Mairie de Lyon, qui a accepté de financer les travaux en contrepartie d’une utilisation des infrastructures, après le temps scolaire, au profit du football club de la Croix-Rousse. Sur l’emplacement des vestiaires, s’élèvera bientôt un bâtiment que construisent les Chartreux et qui aura pour vocation d’accueillir 80 garçons internes de classes préparatoires. Nous publions ici les discours du Sénateur Maire de Lyon, Monsieur Gérard Colomb et celui du Supérieur de l’Institution. La rédaction Allocution de M. Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon M. le Maire du 4ème Arrondissement (M. David KIMELFELD) M. l’Adjoint au Maire de Lyon en charge de l’Urbanisme (M. Gilles BUNA) Mesdames et Messieurs les Elus M. le Supérieur de l’Institution des Chartreux, (Cher Père Jean-Bernard PLESSY) M. le Président de l’Association Immobilière les Chartreux (M. Bernard MISSOL-LEGOUX) M. le Président du Football Club Croix-Roussien (M. Laurent GUILHERMET) Le Supérieur et le Sénateur Maire de Lyon coupant le ruban 11 Actualités Mesdames et Messieurs, 12 Nous sommes réunis aujourd’hui pour inaugurer la première tranche de rénovation du Stade des Chartreux. Elle s’inscrit pour la Ville de Lyon dans le cadre d’un grand plan d’équipement en gazon synthétique des stades de la Ville que nous avons entrepris depuis 2001. Le synthétique permet en effet une utilisation par tous les temps et répond donc aux besoins de nos clubs ; c’est également une surface plus facile à entretenir. Mais ici aux Chartreux, la situation est évidemment particulière car la Ville n’est pas propriétaire du stade. Cette réalisation est donc le fruit d’un travail en commun exemplaire entre l’Institution des Chartreux, la Ville de Lyon, la Mairie du 4ème arrondissement et le Football Club Croix-Roussien (FCCR). Elle s’inscrit dans le cadre plus large d’un projet global de restructuration du site mené par l’Institution des Chartreux qui conduira en 2013 à l’édification d’un bâtiment, qui assurera au FCCR l’usage de vestiaires et d’un club house tout neufs, tandis que les étages accueilleront un internat pour les étudiants des classes préparatoires de l’Institution. Je remercie le Père Jean-Bernard PLESSY et mon adjoint Gilles BUNA, qui ont œuvré ensemble à la réussite de ce projet partenarial, Gilles BUNA, avec son talent habituel, jouant un rôle de facilitateur, de coordinateur et d’accélérateur des procédures tant à la Ville qu’au Grand Lyon. Sous l’égide de la Mairie du 4ème arrondissement, le FCCR et les responsables pédagogiques de l’Institution des Chartreux ont également su négocier et dialoguer dans un délai record. Il fallait en effet que le nouveau stade des Chartreux réponde à la fois aux contraintes règlementaires de la Fédération Française de Football, notamment en matière de dimensions et d’éclairage, tout en permettant aux Chartreux de disposer d’un équipement adapté à l’enseignement de l’éducation physique et sportive. La Ville de Lyon a voté une subvention de 2 M € pour le stade, les vestiaires et le club house tan- dis que les Chartreux ont investi 2,5 M € pour l’internat. C’est l’Association Immobilière des Chartreux qui assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet et nous devons nous féliciter que la fluidité des relations entre les Chartreux, la Ville de Lyon et le FCCR ait permis la livraison du stade dès le début du mois de septembre. C’était très important pour le FCCR et ses 380 licenciés qui reprenaient les compétitions. Le club dispose désormais d’un outil performant pour son projet sportif, un projet porté par une nouvelle équipe dirigeante et un nouveau Président, Laurent GUILHERMET, auquel je souhaite bonne chance. Je sais, M. le Président, que vous avez l’intention de développer la convivialité au sein du club, tout en ayant des ambitions de réussite au plan sportif notamment au niveau de la formation des jeunes. Le partenariat que vous avez noué avec l’Olympique Lyonnais en atteste. Vous n’opposez donc pas sport de haut niveau et sport de masse, qui sont en réalité complémentaires. Le FCCR se met en situation de remplir au mieux ses deux missions qui font la richesse de nos clubs sportifs : la cohésion sociale et la promotion des talents. Merci à tous et à l’année prochaine pour l’inauguration des vestiaires et du club. Gérard Collomb Père Jean-Bernard Plessy Allocution du Père Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire des Chartreux Monsieur le Sénateur Maire de Lyon Monsieur le Premier Adjoint chargé de l’Urbanisme Monsieur le Maire du 4ème arrondissement, Mesdames et Messieurs, À relire l’histoire des bâtiments ou domaines que nous inaugurons ensemble, Monsieur le Sénateur Maire, il est une évidence que nous pratiquons, sans vraiment le chercher, l’art de l’alternance. Vous vous souvenez peut-être d’avoir fait l’honneur aux Chartreux, il y a deux ans, à peu près à pareille époque, d’être venu sur le site que nous avons confié au patronage de saintIrénée, sous l’ancien hôpital Debrousse, pour inaugurer avec le Président Queyranne l’internat que nous souhaitions dédier à nos futurs ingénieurs chimistes et physiciens de CPE. Des études souvent complexes, mais qui peuvent être couronnées de succès, pour ne pas dire de gloire, comme en témoigne le prix Nobel de Physique dédié hier à l’un de nos compatriotes. Aujourd’hui, c’est une verte pelouse que nous inaugurons, dédiée au sport collectif et princi- palement au football, pour nos élèves et pour les jeunes licenciés du FCCR. Alternance, disais-je. Il y a 6 ans, vous étiez aux Chartreux pour inaugurer, sur le site historique de notre Groupe scolaire, le double complexe sportif de notre lycée et du lycée Saint-Bruno, notre plus proche voisin. Si vous le voulez bien, je vous propose de revenir dans moins d’un an sur ce lieu, pour une nouvelle inauguration, celle d’un bâtiment étudiant, construit sur ces vestiaires, qui accueillera quelque 80 internes préparationnaires khâgneux et HEC. Alternance encore, qui confirme l’adage qu’une éducation équilibrée réunit un esprit sain dans un corps sain. De l’étude au sport, du sport à l’étude. Il n’y a rien de volontairement provoqué, mais je vois personnellement, dans cette complémentarité le signe de la vitalité d’un Groupe scolaire qui fait tout pour répondre aux besoins des jeunes qu’il accueille. Ce soir, c’est grâce à votre détermination et à celle de vos équipes municipales que nous nous trouvons devant cette infrastructure rénovée absolument magnifique. Il ne reste quasiment rien, sinon l’emplacement, du vieux stade des Chartreux. Mais celui-ci n’a plus rien à envier à son plus proche voisin, le stade Coupet. Voilà le résultat d’un projet conduit dans un esprit citoyen de bonne intelligence, entre nos élus, notre Institution scolaire et le FCCR qui bénéficie, le soir et le week-end, de cette infrastructure. Nous souhaitons vous exprimer notre chaleureuse reconnaissance, Monsieur le Sénateur Maire, pour la rapidité avec laquelle vous avez décidé de faire aboutir ce projet. Dans l’esprit qui nous anime et que je viens d’évoquer, je tiens à vous redire ici que l’Institution des Chartreux est heureuse de mettre à disposition, à la fin du temps scolaire, ce terrain de sport sur lequel s’entraîne, depuis bien des années, le Football Club de la Croix-Rousse. Comme lors de nos précédents projets, j’aime à préciser de- 13 Actualités vant notre cher Monsieur Buna, qu’aucun arbre n’a fait les frais de cette rénovation, sinon celui-là dont il aurait lui-même ordonné la coupe. Monsieur le Sénateur-Maire, nous souhaitons également vous remercier d’avoir bien voulu accepter que les architectes des Chartreux soient maîtres d’œuvre de ce projet de restauration, comme ils le sont de la construction imminente de notre bâtiment d’études : le cabinet Boucharlat, père et fils, que je salue avec amitié et reconnaissance. Je remercie encore en votre nom et au mien, Monsieur le Maire, tous ceux et celles, à la Mairie de Lyon, à la Mairie du 4ème arrondissement, et je salue avec amitié notre maire monsieur Kimelfeld, comme à l’Institution des Chartreux, hommage soit rendu à mon directeur adminis- 14 tratif et financier, Monsieur Gilles Crespin, qui ont œuvré dans l’efficacité et la simplicité des relations de confiance, pour qu’en deux mois et demi, ce projet aboutisse. Nos jeunes de l’Institution et du FCCR en profitent maintenant pleinement, avec leurs professeurs et leurs éducateurs. Puisse ce stade être le signe vivant et concret d’un véritable art de vivre entre les générations, de la vitalité d’un arrondissement de Lyon où il fait si bon vivre, de la coopération harmonieuse entre les élus, les acteurs du tissu associatif et l’Institution des Chartreux, qui du haut de ses 187 ans demeure, preuve en est, encore très verte. Mesdames et Messieurs, Monsieur le Sénateur Maire, merci, et si vous en êtes d’accord, rendez-vous en septembre, au même endroit. Une équipe de foot peu ordinaire ! Actualités 20 ans de jumelage, 20 ans de merveilles Père Jean-Bernard Plessy, Supérieur Le précédent numéro de Chartreux Actualités annonçait l’événement majeur de l’année 2012 à l’Institution des Chartreux : la célébration des vingt ans du jumelage de notre Maison avec le Collège Saint-Georges de Zalka, au Liban. Et la fête, comme prévue, fut belle. C’était le samedi 12 mai dernier. Une forte et très symbolique délégation libanaise avait été accueillie la veille aux Chartreux. Elle était conduite par Monseigneur Youssef Béchara, archevêque d’Antélias, et Monseigneur Camille Zaidan, qui à ce moment-là était encore évêque auxiliaire près sa Béatitude, le Patriarche Maronite. Nous avons été également très touchés de la présence du Supérieur du Collège Saint-Georges, le père Paul Nahed et de ses deux prédécesseurs immédiats, les pères Michel Naffah et Simon Fadoul. Trois cadres –laïcs- de la direction du collège libanais, Alexi Saad, Lody Fata et Antoinette Abou Ghazali composaient également cette délégation. De l’autre côté de l’amphi Hyvrier, une grande et riche exposition, réalisée par les membres actifs de l’Association du jumelage Les Chartreux Saint-Georges, retraçait l’histoire de ces vingt dernières années. Photographies, reproductions de textes, diapositives, vidéos donnaient à ce panorama historique une véritable épaisseur, et il était émouvant de voir, de reconnaître, ceux et celles qui, depuis vingt ans œuvrent sans se lasser pour la cause de cette amitié franco-libanaise. C’est tout naturellement que les nombreuses personnes invitées, élèves de ce temps, pro- fesseurs et cadres de la Maison, amis des Chartreux et du Collège Saint-Georges, mais encore beaucoup d’anciens élèves, d’anciens professeurs et des représentants des différents jumelages du diocèse de Lyon avec le diocèse d’Antélias, paroisses ou établissements scolaires, se retrouvèrent… de l’autre côté de la cloison de la salle Hyvrier pour la cérémonie d’accueil et d’ouverture de cet anniversaire. En présence du Supérieur Général de la société des prêtres de Saint-Irénée, le père Eric de Nattes, le Supérieur de l’Institution, le père Jean-Bernard Plessy accueillait officiellement la délégation libanaise et toutes les personnes présentes. Au terme des différentes allocutions, il y eut une remise de cadeaux hautement symboliques puisque Les Chartreux offrirent à leurs amis libanais la Lettre des martyrs de Lyon, la médaille aux armes de l’Institution et le livre sur les vitraux de la chapelle des Chartreux, tandis que le Supérieur de l’Institution recevait, gravée sur une tranche de cèdre centenaire, l’expression de la reconnaissance du collège Saint-Georges et l’évocation de 20e anniversaire. La tranche de cèdre centenaire 15 Actualités L’action de grâces se poursuivit naturellement par la célébration de la messe, à la grande chapelle, présidée par son Eminence le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, concélébrée par leurs Excellences Monseigneur Béchara et Monseigneur Zaidan, les prêtres libanais, les prêtres des Chartreux et d’autres confrères présents du diocèse de Lyon. Un chœur libanais de moines antonins assura l’animation liturgique, de manière très puissante et émouvante ; dans la chapelle, peu habituée aux mélodies orientales, montait en langue arabe le chant bi-millénaire de la liturgie maronite. A la fin de la messe, il y eut un échange de vœux, de cadeaux et de dédicaces entre l’évêque d’Antélias et le Primat des Gaules. Et l’on se rendit à nouveau dans l’amphi Hyvrier, cette fois pour entendre une conférence puis un débat, animé par le Professeur Michel 16 Younès , de l’Institut Catholique de Lyon. Monseigneur Béchara exposa sa vision politique de la situation libanaise, tandis que Monseigneur Zaidan, en qualité d’ancien secrétaire général de l’Enseignement Catholique libanais, présentait plutôt un état actuel de l’Ecole Catholique au Liban. Dîner d'honneur avec Monseigneur Béchara Son Éminence le Cardinal Philippe Barbarin présidant la messe d'action de grâces Bruno Dupré entouré d'anciens étudiants libanais La soirée fut à la hauteur de ce qui précédait : un dîner très festif auquel se pressèrent un peu plus de 200 personnes, membres de l’Association Chartreux Saint-Georges ou membres de l’Association diocésaine. Monseigneur Emmanuel Payen représentait l’Archevêque de Lyon et coprésidait cette soirée conviviale avec Monseigneur Béchara. Tous ceux qui sont, aux Chartreux comme à Saint-Georges à Zalka, attachés à cette amitié franco-libanaise, tous ceux qui ont œuvré depuis 20 ans pour construire, année après année, ce jumelage si fécond, si attachant, si noble en beaucoup de ses aspects, pouvaient trouver une très légitime fierté et reconnaissance dans la parfaite célébration de ce vingtième anniversaire. Ils savent que je pense à eux tous, en relatant cet anniversaire. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde reconnaissance, comme celle de nos hôtes libanais, chez lesquels je me rendis, trois semaines après, pour parrainer la promotion du baccalauréat de Saint-Georges. Les évêques et les supérieurs des deux Institutions 17 Le Bulletin des Lettres Avec l’aimable autorisation du Bulletin des Lettres, nous communiquons ici, dans notre rubrique littéraire, le compte-rendu de deux ouvrages pédagogiquement tout indiqués pour nos élèves et leurs parents. Dans le temps de Noël, ils peuvent être des idées intelligentes de cadeaux. La Rédaction Le Petit Larousse des grands chefs d’œuvre de la peinture Larousse 18 Tout le savoir-faire de l’illustre Maison se manifeste dans l’art de concilier les deux adjectifs antonymes du titre. Un choix sévère (en tout 75 œuvres) avec pour critères la qualité, certes, mais aussi une suffisante diversité pour baliser l’immense champ de la peinture de tous les temps et tous les pays ; une progression chronologique, de la grotte Chauvet aux séries d’Andy Warhol, qui donne le sentiment, esthétiquement contestable, d’aller de l’archaïsme à la modernité ; une présentation des œuvres approfondie (4 pages) avec extension à des œuvres apparentées ; une illustration très soignée « avec des focus sur les tableaux » - des focus ? je me précipite sur le Petit Larousse (2011), rien, dans le Grand (2005), rien, alors là c’est un comble ! évidemment à tirer du côté du sens optique de focal, pour comprendre qu’il s’agit de détails grossis et commentés « pour percer le secret des grandes œuvres ». Le titre peut tromper. Qu’on ne s’attende pas à un dictionnaire plus ou moins exhaustif des peintres et des tableaux (il y a d’autres ouvrages pour cela dans la Maison), mais à une première approche accueillante et attachante des plus grands chefs d’œuvre. C’est là une entrée en peinture que je n’hésiterais pas à mettre entre de jeunes mains, pourvu que l’œil soit un peu éveillé. Bernard Plessy 19,5 X 22,5 cm, 320 p., 25,50 € Le Bulletin des Lettres DUQUESNE Jacques Les Saints Flammarion Voici un livre aussi bon que beau. Et pourtant risqué dans son ambition. Il courait deux lièvres : évoquer les grandes figures de la sainteté au long des âges, marquer l’évolution de l’Église à l’égard de cette forme de dévotion. Le proverbe prévaut : J. Duquesne ne réalise pleinement ni l’un ni l’autre propos. Mais le risque était mesuré et assumé, et le résultat, lui, est pleinement convaincant. D’abord le nombre des saints présents depuis l’époque même du Christ à nos jours correspond au nombre de saints conservés au calendrier de l’Église universelle, environ 180, après une sévère épuration, compte non tenu de quelques tolérances locales. Présents et présentés en quelques lignes qui vont à l’essentiel. Ensuite, l’histoire de ce que nous appelons aujourd’hui la canonisation est dressée à grands traits, depuis le temps de La Légende dorée (curieusement absente, ainsi que Jacques de Voragine) jusqu’aux exigences contemporaines de la Congrégation pour les causes des saints, en suivant les fluctuations du phénomène en ses multiples avatars. Enfin l’entrelacement des deux propos est d’heureuse conséquence sur l’agrément de la lecture : on évite la monotonie de deux fils juxtaposés. L’illustration ne dépare pas l’originalité de cette présentation. À quelques exceptions près, elle évite le trop vu, trop attendu, sans tomber dans quelque effet de rareté – sagesse et mesure qui servent le propos de l’auteur. Avec toutefois le regret qu’un bref commentaire ne précise pas le sens du tableau, surtout quand il s’agit d’un miracle, qui n’a rien d’évident pour un profane : par exemple Saint Hugues de Grenoble dans le réfectoire des Chartreux de Zurbaran ou Le Miracle de saint Ignace de Loyola ou de saint François Xavier de Rubens. On eût aussi aimé, en annexe, un répertoire des attributs iconographiques auxquels on reconnaît les saints. Mais ce livre est là, et sur un sujet plus difficile qu’il n’y paraît, il est aussi bon que beau, je persiste et je signe. Bernard Plessy 21 X 27,5 cm, 160 p., 29,90 € 19 Association pour la restauration de la Chapelle Les travaux de restauration de la grande chapelle ont commencé Père Jean-Bernard Plessy, Supérieur 20 Nos étudiants en Gestion « Compta » ou Informatique savent que je dis vrai. En face de leur bâtiment scolaire, les échafaudages montent jusqu’à la toiture de la Grande Chapelle et recouvrent toute la façade nord. On peut d’ailleurs les apercevoir aussi de la cour du Collège. La troisième et dernière tranche de la restauration (après la réfection complète de l’intérieur, puis celle de la façade ouest - l’entrée de la chapelle-) sera réalisée en trois temps, compte tenu de l’importance des travaux et du coût financier que cela représente. Il s’agit donc des trois façades restantes : nord, est (l’abside) et sud, le long du chemin qui descend vers l’impasse Flesselles. De juillet 2012 à avril 2013, la façade nord sera entièrement restaurée. Les travaux ont commencé dès cet été. Avant que ne soient installés les échafaudages, une entreprise parisienne, spécialisée dans le gommage de pierre des édifices et monuments historiques, est venue installer un engin spectaculaire sur la cour de la chapelle. Au bout d’un bras articulé, une cabine littéralement ventousée contre la façade. Dans la cabine, un ouvrier en scaphandre, gommant méthodiquement pierre par pierre. Le noir de la crasse a laissé place à la lumière ocre de la pierre, à la fin du mois d’août. La façade nord a déjà retrouvé son éclat d’autrefois, mais ce nettoyage a fait apparaître ce que l’on craignait : une pierre souvent très abîmée, rongée par le temps, friable. Les échafaudages accueillent depuis septembre une entreprise de tailleurs de pierre, un peu comme au temps des cathédrales, qui travaillent maintenant à la réfection des joints, à celle des corniches et encorbellements, au remplacement des pierres trop dété- riorées. Ce travail est sans doute plus ingrat, car il ne se voit pas vraiment. Il est très minutieux et progressif. L’entreprise est là jusqu’en avril. Lorsque les échafaudages seront déposés, on s’apercevra alors de la perfection de la restauration. Et pour la phase 1 de cette troisième tranche de restauration, nous aurons la conscience en paix, livrant aux générations futures cette partie de l’édifice, restaurée pour un siècle. Façade nord, échafaudée Viendra le temps ensuite de l’abside pour laquelle il faudra faire la même chose, puis enfin la façade sud. C’est grâce à la participation active des parents d’élèves, qui supportent en très grande partie cette restauration, grâce à l’effort et la fidélité des anciens élèves que nous pouvons mener à bien ces travaux. Nous publierons bientôt un petit document faisant état de tout ce qui aura été réalisé depuis 20 ans maintenant. Plus que jamais, notre chapelle ressemblera à la chapelle royale de Vincennes. A tous les parents d’élèves et anciens élèves, professeurs et anciens professeurs, je tiens à exprimer ma plus vive reconnaissance. Rappel : un livre a été publié sur l’histoire des vitraux de la Grande chapelle. Il est en vente à l’Institution au prix de 15 €. Le produit de la vente participe évidemment au financement des travaux. Au milieu du XIXème siècle, sous l’ impulsion de son supérieur monsieur l’ abbé François Hyvrier, l’ Institution des Chartreux se développe rapidement ; une nouvelle chapelle est construite. Le plan rapelle celui de la Saint Chapelle et les vitraux, ceux des cathédrales de Chartres, de Bourges, du Mans et de Lyon. La pierre et le verre sont mobilisés pour édifier les élèves de l’ Institution.Les vérrières présentent un livre ouvert sur l’ histoire Sainte» dans la tradition de la chrétienté médiévale. Cette leçon de cathéchisme dégage une grande force éducative pour des adolescents prompts à s’ identifier à des saints personnages vus comme des héros. Certains fondements historiques sont fragiles mais les représentations, dans leur simplicité un peu naîve, ne manquent pas d’ interpeller l’ éducateur du XXIème siècle. L’ Association des professeurs des Chartreux Retraités (A.P.C.R), créee en 2002, est un lieu de rencontres conviviales, de découvertes et d’ échanges culturels. Elle organise régulièrement des visites et des conférences pour ses adhérents et leurs amis. Au therme d’ une visite commentée des vitraux de la chapelle de l’ Institution des Chartreux, le projet initial d’ un modeste compte-rendu a pris de l’ ampleur et des professeurs retraités ou en activité ont apporté leur contribution à cet ouvrage collectif. La réalisation a été menée à bien grâce à l’ appui de la direction de l’ Institution. Le résultat pourrait représenter un simple châpitre dans un ouvrage de plus grande ambition. LES des CHARTREUX CHARTREUX Les travaux de restauration de la pierre étaient urgents ! 21 Association des parents d’élèves Un président d’APEL s’en va, un autre arrive Père Jean-Bernard Plessy, Supérieur 22 Il n’est pas courant que le Supérieur des Chartreux utilise la chronique de Chartreux Actualités “ réservée ”aux Parents d’Elèves. La circonstance le lui autorise cependant, et quand bien même, il l’aurait provoquée. Par esprit de reconnaissance. Bertrand Philippe a achevé sa mission de Président des Parents d’Elèves. Père de deux enfants arrivés aux Chartreux dès les premières classes de l’école, il met très tôt au service de l’Apel ses talents et ses compétences d’organisateur, puis succède à Madame Catherine Chaniot, son prédécesseur comme Président. Après avoir exercé deux mandats successifs et développé une organisation déjà bien pensée par Catherine Chaniot, diversification des services rendus par les différentes Commissions et services de l’Apel Chartreux, Monsieur Philippe a remis en septembre les clefs et autres signes de la responsabilité à Monsieur Georges Sayar pour lui succéder dans la fonction de Président. Monsieur Sayar est depuis plusieurs années, membre du Bureau des Apel de l’Institution, notamment comme membre représentant l’Association des Chartreux-Saint Georges au Liban, notre jumelage « de Georges Sayar cœur ». Monsieur Sayar est père de 5 enfants, tous formés ou en cours de formation à l’Institution. Il est déjà connu aux Chartreux pour être très actif, de par ses propres origines, franco-libanaises, dans notre Association de jumelage avec le Collège Saint-Georges. Je saisis ce moment de transition pour remercier, et Bertrand Philippe, et Georges Sayar. Je saisis ce moment pour remercier, Catherine Chaniot, Michel Bouteleux, Xavier Richard et Annick Ellie que j’ai connus comme présidents des Parents d’Elèves, les 4 premiers de cette liste en qualité de Supérieur de l’Institution. Je voudrais, dans le même temps, élargir ma reconnaissance et celle de l’Institution à ceux et celles qui, des vice-présidences aux responsabilités parfois les plus humbles et les plus cachées, entourent le Président des Parents d’Elèves et font preuve d’un remarquable dévouement au service de tous les parents, dans des circonstances parfois visibles, parfois non, pour des événements souvent remarqués, souvent non, dans la répétition des tâches, semaine après semaine : BDI, si précieux pour nos élèves, service de la Bibliothèque et du libre emprunt, en lien avec nos professeurs documentalistes, gigantesque (d’organisation, de succès) Soirée Carrière, et tant d’autres missions prises en relais direct avec le Supérieur et ses adjoints, dans le respect total des fonctions de chacun. Ce qui est beau et remarquable, en cette coopération qui mêle ici bénévoles et salariés de l’Institution, c’est l’intelligence commune de ce qu’il convient de faire, ce qu’il convient d’organiser, du temps et de l’investissement à partager et répartir, toujours, tout le temps au service des enfants, des adolescents et des jeunes. Aux Chartreux, il n’y a pas l’Institution et l’Association des Parents d’Elèves, tolérée une fois par mois pour ses réunions. Non, et c’est même l’inverse, ou plutôt c’est toujours la même chose. Il y a le Supérieur et son Conseil de Direction, les prêtres, directeurs spirituels, les professeurs, les éducateurs, les personnels d’administration et des services, les parents d’élèves qui ont choisi l’établissement, et les élèves, les presque 4 000 élèves autour desquels, sur les 7 sites des Chartreux, tournent tous ces adultes. En fait il y a la Maison. Point. Et chacun y a sa place. Merci Monsieur Philippe, merci Monsieur Sayar, merci à vos prédécesseurs, merci à tous les membres de vos Bureaux et Conseils successifs que je ne puis citer ici, mais qui savent que je leur adresse des sentiments de très respectueuse et reconnaissante amitié. Association des anciens élèves Sébastien Gagneur Directeur des classes préparatoires scientifiques de l’Institution des Chartreux Ancien des classes préparatoires CPE de l’Institution des Chartreux – promotion 1994 Rodolphe Voiron, Président de l’Association des Anciens Elèves unité de lieu avec la Croix-Rousse qui est évocatrice et chère au cœur de nombreux anciens. Cependant, ces classes préparatoires font partie intégrante de l’Institution ; elles ont été créées en 1972 et nous fêterons cette année leur quarantième anniversaire. Le projet avait été porté initialement par le Père Babolat dans le cadre d’un partenariat tripartite entre la Faculté Catholique de Lyon, l’ICPI et les Chartreux. Mais globalement, combien d’étudiants sont concernés par ces classes préparatoires scientifiques ? SG : Actuellement, nous avons cette année scolaire un effectif d’environ 450 étudiants, 250 en 1ère année et 200 en 2ème année, à chaque fois se répartissant en cinq classes. La taille est effectivement tout à fait significative ! SG : Ces classes préparatoires se sont régulièrement développées sous la direction de mon prédécesseur, Monsieur François Bois, et le mouvement se poursuit. Aujourd’hui, nous n’avons aucun problème de recrutement. Nous pourrions d’ailleurs accueillir davantage d’étudiants si les autorisations nous étaient accordées par nos instances de tutelle. Sébastien Gagneur Vous dirigez les classes préparatoires scientifiques de l’Institution des Chartreux à Saint-Just. Elles sont quelques fois méconnues des anciens du site historique de la Croix-Rousse et des autres entités des Chartreux. Pouvez-vous nous les présenter brièvement ? SG : Effectivement ! Cela tient avant tout à un certain éloignement. Nous n’avons pas cette Existe-t-il une spécificité de ces classes préparatoires scientifiques Chartreux ? SG : Tout à fait, une spécificité majeure ! Nous proposons aux étudiants des « classes préparatoires à parcours sécurisé ». Ceci est un atout déterminant puisque nous respectons les exigences définies par le Bulletin Officiel pour les programmes des classes préparatoires aux grandes écoles et nos enseignants sont tous agrégés. Notre spécificité : nous avons une convention avec l’école d’ingénieur CPE Lyon – Chimie Physique Electronique – qui permet à nos étudiants d’y entrer sur contrôle continu, tout en ayant la possibilité de tenter les concours aux autres grandes écoles. Il ne faut pas confondre notre dispositif avec celui des « prépas intégrées », comme cela peut exister par exemple à l’INSA, où les contraintes pédagogiques sont moins importantes et la réorientation plus difficile. 23 Association des anciens élèves Quelles conséquences ensuite pour les étudiants dans la poursuite de leurs études ? SG : La conséquence est évidente. Notre lien avec CPE étant très puissant, ce sont chaque année entre 70 % et 80 % des effectifs de début de 1ère année qui intègrent cette prestigieuse école d’ingénieur. J’insiste sur le fait que le pourcentage est énorme puisque calculé sur les entrants en début de 1ère année et non sur des effectifs revus à la baisse comme c’est fréquemment le cas en milieu de 1ère année pour nombre d’autres établissements. CPE n’est-elle « alimentée » que par des étudiants issus des classes préparatoires scientifiques Chartreux ? SG : Evidemment non, mais nous contribuons environ à hauteur de 60 % aux effectifs de CPE. Les autres étudiants CPE émanent des « concours communs polytechniques » et des concours ouverts aux titulaires de DUT ou de Licences, les fameuses « admissions sur titre ». Il est d’ailleurs important de noter que les grandes écoles apprécient de plus en plus ces admis sur titre avec leurs profils atypiques lorsqu’ils font preuve d’excellence ! Il est indéniable cependant que les étudiants issus des classes préparatoires scientifiques Chartreux ont un esprit de corps important dès leur intégration à CPE et sont particulièrement soudés. Des liens ont pu se tisser durant les deux années préparatoires et perdurent durant le cursus CPE, ce qui rejaillit positivement sur l’ensemble de la promotion ensuite. 24 CPE est une école avec plusieurs facettes. Comment chacun se retrouve-t-il dans ces diverses composantes ? SG : CPE offre effectivement des parcours bien différenciés. En matière de chimie, CPE est d’une part la plus importante école d’ingénieurs chimistes française et d’autre part l’une des plus prestigieuses ! Pour l’électronique, CPE n’est pas en reste puisque l’école fête cette année le cinquantième anniversaire de la filière. Ces diverses possibilités de choix au sein de CPE amènent nos étudiants à effectuer des choix de pré-orientation en amont. Ils doivent donc avoir une idée assez précise dès le lycée, ce qui n’est pas chose aisée ! Ceux qui sont at- tirés par la chimie intègrent la voie PC, pour les autres attirés par l’électronique, c’est le choix de la voie PSI-MP. Quelques passerelles peuvent ensuite exister mais elles sont très rares. Toutefois l’école propose des spécialisations en fin de cursus où chimie et électronique se retrouvent… Nous avons beaucoup parlé des études et de la finalité de ces classes préparatoires scientifiques Chartreux mais quel a été votre parcours personnel et professionnel ? SG : Je suis un ancien de ces classes préparatoires scientifiques Chartreux. Après un Baccalauréat obtenu en 1992 préparé au Lycée de Saint Romain en Gal, j’ai intégré ces fameuses classes « Prépa CPE » dirigées à l’époque par François Bois, mon prédécesseur. J’ai bel et bien le sentiment d’être un ancien des Chartreux, mais je ne sais pas si tous les anciens ont cette perception vis-à-vis des étudiants qui comme moi y ont fait uniquement leur cursus au niveau des études supérieures. De nos jours, ce débat n’a plus lieu d’être ! Les étudiants passés par l’Institution des Chartreux sont tous labellisés « Anciens des Chartreux », quel que soit le site de réalisation des études. Le temps est bel et bien fini où seuls les anciens du lycée de la Croix-Rousse pouvaient se targuer de cette appellation. Mais, revenons à vous, ensuite qu’avez-vous fait ? SG : Je n’allais pas échapper à mon destin. J’ai donc poursuivi mes études à CPE, spécialité « chimie - génie des procédés » pendant deux années. J’ai eu l’opportunité d’effectuer ma 5ème année d’études à l’Université de Purdue, aux USA, près de Chicago dans l’Indiana, qui est l'une des importantes universités américaines. J’ai ainsi pu intégrer directement le laboratoire de recherche du Professeur Negishi, qui a été récemment récompensé pour ses travaux puisqu’il a été lauréat du Prix Nobel de Chimie en 2010, et pendant quatre années, en travaillant dans ce laboratoire, j’ai pu valider ma thèse de Doctorat en 2000. Université Purdue puis retour aux Chartreux ? SG : Non, je n’y songeais pas. Il était important pour moi d’acquérir une expérience pro- fessionnelle de terrain. A mon retour des USA, j’ai rapidement été recruté par l’un des leaders de la chimie, le groupe BASF à Ludwigshafen en Allemagne, en tant que chercheur. Le challenge n’était pas mince car je n’avais étudié que l’anglais et l’espagnol ! Comment fait-on dans ce cas-là ? SG : Je veux vraiment insister sur cet aspect des choses pour les jeunes générations qui doivent être conscients que les entreprises sont prêtes à investir si nous sommes prêts à nous investir en retour : l’entreprise m’a donné un mois intensif pour apprendre l’allemand en parallèle à mon activité chez BASF, en résumé le matin en entreprise et 5 heures de cours particuliers tous les après-midi. Au final, en un mois j’avais la maîtrise du langage de base mais surtout le vocabulaire technique me permettant de travailler et d’encadrer mon équipe de trois techniciens germaniques. à l’international et dans le monde de l’entreprise et cette sorte d’effet retour « CPE puis les classes prépa Chartreux ». D’ailleurs, pour aller plus loin dans cette démarche, j’ai préparé en 2010, en parallèle à mon activité principale, l’agrégation de sciences physiques option chimie. Un beau challenge à 35 ans. C’est suite à la validation de cette agrégation que j’ai fait le choix de quitter ma fonction au sein de CPE pour inverser le rythme de mon activité : enseigner au sein des classes préparatoires scientifiques Chartreux et n’assurer que quelques interventions à CPE. C’est en 2011 que vous avez pris en charge la direction des classes préparatoires scientifiques de l’Institution des Chartreux. SG : Suite au départ de François Bois, j’ai effectivement pris la direction de ces classes préparatoires. Combien d’années à l’étranger au total entre les USA et l’Allemagne ? SG : Six ans, c’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à revenir en France en 2003 en tant que consultant dans la région lyonnaise pour ALTRAN. C’est dans cette fonction que j’ai été amené à effectuer une mission de conseil auprès d’un laboratoire du CNRS hébergé par CPE. Monsieur Jean-Marie Basset, directeur scientifique de CPE, satisfait par notre collaboration, a fait le nécessaire pour me convaincre de quitter ALTRAN. J’ai donc rejoint CPE, une sorte de retour aux sources, en assumant diverses fonctions avant de me concentrer sur ma démarche d’enseignant-chercheur en charge également de relations avec l’international. C’est ainsi que parallèlement à ces fonctions, j’ai assumé quelques cours en classes préparatoires aux Chartreux ainsi que des interrogations orales. Vous êtes un jeune directeur. Pas trop de difficultés ? SG : Naturellement, quand on apprend sa nomination, il y a une certaine appréhension mais je n’ai pas rencontré de réelles difficultés, notamment avec les enseignants dont certains ont été mes enseignants puis mes collègues. Ma démarche a été basée sur les maîtres-mots : humilité et collaboration. Quant à mon âge, je ne sais pas s’il doit être perçu comme un atout ou une contrainte ; pour moi, j’ai le sentiment de pouvoir m’appuyer sur des expériences nombreuses et variées dans divers métiers. Aujourd’hui, avec le Père Plessy, nous avons de nombreux défis à relever pour encore porter plus haut les couleurs de nos classes préparatoires. La visibilité de nos classes est croissante avec une lisibilité de plus en plus nationale sur la France et peu à peu un recrutement qui s’internationalise avec d’excellents étudiants venant des pays du Maghreb et d’Amérique du Sud. Le retour aux sources était alors complet ! SG : Effectivement, une sorte de parallélisme entre mon parcours initial « classes prépa scientifiques Chartreux puis CPE », mon implication Sébastien Gagneur, tous nos remerciements pour votre disponibilité et tous nos vœux de réussite dans la poursuite du développement des classes préparatoires scientifiques de l’Institution des Chartreux à Saint-Just. 25 Association des anciens élèves Regardez bien ce Prêtre Xavier Leclerre Promo 86. Chartreux de 82 à 91 Joël Fouilleux Promo 68. Chartreux de 56 à 90 Père Jean Mey 26 Anciens qui ne le connaissez pas, Anciens des années 70, 80, 90 qui avez profité de son exigence, de sa bienveillante et constante attention, et qui ne l’oublierez pas, Anciens qui, avec lui, avez voyagé en Allemagne, participé à l’échange berlinois, ou joué des saynètes aux Chartreux, vous avez tous un intérêt commun pour ce Prêtre-professeur, partagé aussi avec des gens de Chamonix, Franconie, Bavière, Autriche, Alsace, des montagnards du CAF, de la “ Caravane ’’ de Lyon, qui tous ont bénéficié de sa fidélité en amitié. Le Père Mey avait toujours avec lui, lors de ces occasions particulières, publiques ou plus privées, un accessoire dont il usait discrètement, lui qui initiait ses 2des à “ la grammaire du cinéma ” : une caméra Super 8. Et il a filmé... filmé... trente-cinq ans durant. Ainsi, plus de 14 km de pellicule ont été recherchés, retrouvés, et confiés à quelques anciens, élèves, éducateurs ou professeurs, par le Père de Nattes, Supérieur de St Irénée, et Mgr Martin, son prédécesseur en 2004 lors du décès du Père Mey, ce dont on ne cessera de les remercier. Pour survivre au temps, et surtout pour pouvoir profiter à tous les amateurs de souvenirs, cette filmographie doit subir une très coûteuse conversion. Ceux qui l’auront expérimentée pour quelques mètres de vie familiale antérieure au numérique pourront le mesurer. Comment réunir les milliers d’euros nécessaires ? Une constatation aussi s’est imposée : un grand nombre de personnes seront à coup sûr intéressées par quelques mêmes films. Inversement, la mémoire et l’émotion de quelques familles courent sur un nombre important de bobines. Rapidement s’est imposée l’idée d’une mutualisation du coût, et c’est ainsi qu’est née l’association “ Les Amis de Jean Mey ’’. À toutes et tous qui n’ont pas oublié le professeur, le collègue, l’ami qu’ils ont apprécié, qu’ils pensent ou non figurer à l’un des nombreux “ castings ’’, À toutes et tous qui ne l’ont pas directement connu, mais qui souhaiteraient posséder un souvenir, le film du 150e anniversaire de l'Institution, par exemple, sur lequel on peut voir les grandes “ figures cartusiennes ’’ de la seconde moitié du siècle dernier... À toutes et tous, des Chartreux ou d’ailleurs, qui sont partis avec l’APEL sur le Rhin, à Vienne, Londres, à la Jungfrau... Aux amis des Chartreux, à divers titres, qui approuveraient l’initiative... Pour voir les conditions d’adhésion, l’inventaire de la filmographie, des éléments de biographie, des photos souvenirs... et y rencontrer les initiateurs du projet, rendez-vous sur : www.lesamisdejeanmey.fr Ou écrire (joindre trois timbres) à : Association “ Les Amis de Jean Mey ” Le Bourg - 01270 Beaupont Ou téléphoner au 04 74 51 20 69 Rejoignez-nous, et portez l’initiative à la connaissance de tous vos amis qui ne recevraient pas ce bulletin. Vie des classes Les Terminales à Rome « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église » Matthieu 16.18-19 Clémence Legay, TS1 Joséphine Rodet, TE1 La Place Saint-Pierre vue de la Coupole de la Basilique Pendant six jours, accompagnés de Mme Michaux, de Mlle Bergès, du Père Plessy et du Père Lo Gioco, nous avons eu la chance de pouvoir découvrir une ville au centre de l’histoire chrétienne, mais aussi riche de son héritage antique, où à chaque coin de rue fleurissent des monuments d’une autre époque. Laissez-nous vous présenter notre journal de bord ! Mardi 10 avril : ce n’est qu’après 14 joyeuses heures de car que nous sommes arrivés, tous en super forme, à Rome. Les sœurs nous accueillent chaleureusement dans la Pension Saint Joseph de Cluny, avec des chambres confortables et un petit déjeuner digne de ce nom. Dès l’après-midi, nous nous engouffrons dans les profondeurs de Rome avec au programme les Catacombes de Priscilla, les moins connues mais les plus belles, où nous pouvons célébrer la messe. Ensuite, nous avons notre premier aperçu de la ville, notamment avec la visite de nos premières églises, dont l’église baroque Santa Maria della Vittoria où trône “ L’extase de Sainte Thérèse ”. Le soir, nous découvrons notre chère Cuccuma, le restaurant qui nous a régalés pendant une semaine, et dont les lasagnes et les pâtes en ont marqué plus d’un. Mercredi 11 avril : c’est le grand jour ! Aujourd’hui, tous les élèves ainsi que les accompagnateurs sont sur le pied de guerre à 7 h 30, bien habillés et tout excités. Eh oui, aujourd’hui nous sommes conviés à l’audience publique du pape qui se déroule sur la Place Saint-Pierre à l’occasion de la Semaine Sainte. Arrivés là-bas, il y a beaucoup de monde : des religieux, des pèlerins du monde entier, des groupes scolaires de toutes les nationalités, et surtout une très bonne ambiance. Nous sommes bien placés, juste devant. À 10 h 30, Benoît XVI arrive, d’abord en hélicoptère, puis en papamobile ; acclamé par la foule, « Benedetto ! Benedetto ! ». Il souhaite à tous les pèlerins un bon pèlerinage de Pâques, relayé par des prêtres qui traduisent son discours dans toutes les langues. Nous avons même été nommés ! L’après-midi, nous découvrons les musées du Vatican à travers des galeries magnifiques, regorgeant de fresques, de mosaïques, de sculptures, de peintures… jusqu’à la chapelle Sixtine dont la voûte peinte par Michel-Ange est si célèbre. L’arrivée du Pape Benoît XVI 27 Vie des classes Jeudi 12 avril : ce matin, nous avons la chance d’assister à une messe « ad caput » célébrée face au tombeau de Saint Pierre par le Père Plessy et le Père Lo Gioco, juste sous la Basilique Saint Pierre, dans la chapelle Clémentine. S’ensuit la visite « clandestine » de la basilique, pleine de symboles que savent nous expliquer nos quatre accompagnateurs. Après le temps libre de midi où la plupart d’entre nous ont entrepris l’ascension vers la coupole de la Basilique qui nous réserve une vue extraordinaire sur tout Rome, nous entamons les visites de la Rome baroque. Au programme : le château Saint-Ange, le pont Saint-Ange, le palais Spada, le palais Farnèse (siège de l’ambassade de France), la place Navone, la Via Giulia bordée de palais et d’églises, l’église Sainte Agnès en Agone, la fontaine de Trevi, l’église du Gesù, l’église Saint Ignace de Loyola, le Panthéon… Un après-midi chargé durant lequel nous avons beaucoup marché, mais que de belles découvertes ! Vendredi 13 avril : dans la matinée, le Père Plessy et le Père Lo Gioco célèbrent la messe à la basilique Sainte Marie Majeure que nous visitons par la suite. Puis nous nous plongeons dans la Rome antique en découvrant le forum romain et la colonne Trajane, et terminons les visites avec la basilique Saint Clément et la basilique Saint Jean de Latran, dont l’évêque est le pape. Les accompagnateurs nous accordent ensuite du temps libre jusqu’à 22 h 15 : nous avons l’occasion de flâner dans les rues de Rome, guidés par notre sens de l’orientation infaillible, et tout le monde rentre finalement à l’heure. La Place Navone Le Colisée 28 Les enseignements 9 avril Introduction au voyage Pendant le trajet Père Lo Gioco Le sens de la Papauté 10 avril Père Plessy La Réforme et la Contre-Réforme 11 avril catholique en lien avec l'art baroque Mme Michaux La Grâce 12 avril Père Lo Gioco Samedi 14 avril : aujourd’hui, dernier jour, et c’est avec peine que nous disons adieu aux sœurs et à la Cuccuma où nous prenons notre dernier déjeuner. Après un long périple en direction de Saint-Paul hors-les-murs, nous nous aventurons dans le Trastevere (« au-delà du Tibre »), et, à cause de la pluie, nous nous réfugions au palais Corsini, qui abrite l’immense collection de peintures du Cardinal Corsini, dont la magnifique toile du Caravage représentant Saint Jean Baptiste. Nous quittons Rome vers 16 h, embarquant pour le long retour en car à Lyon. Outre les cadeaux, les victuailles, les photos, nous sommes revenus de ce voyage avec des souvenirs inoubliables. En effet, il est difficile d’oublier la beauté des rues de Rome (même sous la pluie), la rencontre avec le « père » de tous les Chrétiens catholiques, le nombre incalculable d’églises et de basiliques toutes plus belles les unes que les autres, les sites antiques chargés d’histoire, et aussi la prévenance des sœurs, les festins de la Cuccuma, les veillées conviviales passées dans la crypte, et tant d’autres bons moments. Ce séjour a été un voyage culturel passionnant, où nous avons découvert les grandes périodes de l’histoire qui ont particulièrement marqué Rome, notam- ment à travers l’art et l’architecture. Il a été aussi bien spirituel : nous sommes remontés aux racines du christianisme et de la foi catholique, et en effet, comment ne pas être touché spirituellement par cette expérience ? Enfin, cette aventure commune nous a tous rapprochés, et de nouvelles amitiés se sont liées : humainement, elle aura également été très enrichissante. Un grand merci aux accompagnateurs qui nous ont fait découvrir cette ville et nous ont supportés pendant tout le séjour, et un grand merci à tous les participants pour ce bon moment ! Les élèves de 1ère / Terminale sur la place Saint Pierre 29 Vie des classes Activité culturelle des Terminales littéraires Autour du documentaire " A vif ", de Réjane Varrod Philippe Tessieux, Professeur d’histoire-géographie 30 L’association " Savoir au présent " propose depuis vingt ans une formation aux enseignants afin d’aider leurs élèves à porter un regard critique sur le flot d’images déversé par la télévision. Une première rencontre au siège de la chaîne Arte permet de sélectionner l’émission sur laquelle nous allons travailler en classe. Deux autres réunions permettent d’aiguiser notre regard avant une diffusion auprès de nos élèves. Enfin un membre de l’équipe de tournage vient en classe pour répondre aux questions suscitées par la projection de l’œuvre. En novembre 2011, notre choix se porte sur un documentaire " A vif ", réalisé la même année par Réjane Varrod. La réalisatrice y présente un centre d’accueil de jour pour adolescents en difficulté. Outre l’humanité qui se dégage de l’œuvre, l’intérêt de l’émission réside dans la démarche adoptée par la réalisatrice : immersion de plusieurs semaines dans le centre auprès des jeunes, rencontre avec les éducateurs et le personnel soignant, moments de vie et de difficultés partagés avec les uns et les autres… sans caméra. Après cette phase de vie commune, Réjane Varrod déclare avoir procédé à un « casting » afin de choisir les « acteurs » qui vont participer à son œuvre, qu’elle considère comme une fiction. Cette démarche pose clairement le problème de la limite entre réalité et fiction dans ce qu’on appelle un documentaire. C’est à ce problème que les élèves de Terminale L vont se heurter à l’issue de la projection de l’émission. S’ils perçoivent le regard profondément humain de la réalisatrice et sa forte personnalité, ils voient difficilement en quoi ce documentaire est une œuvre de cinéma. Pour nous éclairer, nous demandons à la réalisatrice de nous rejoindre en classe, la semaine suivante. Pour décrire cette rencontre, il suffit de quelques mots : proximité de la réalisatrice et des élèves, confiance, sincérité. Pourtant la question du statut du documentaire reste toujours une énigme. Réjane Varrod nous propose alors de revenir pour présenter son premier documentaire, Naissance oubliée ?, qui traite du drame de la fausse couche tardive qu’elle a elle-même vécue. A l'issue de cette deuxième rencontre, nous comprenons les raisons de sa démarche. Pour transmettre son message sur la fragilité et la force absolue de la vie, elle a besoin des " acteurs du réel " pour en faire ses portes-paroles. Paradoxalement, chaque documentaire a été pour elle une étape indispensable pour aboutir au tournage de son premier film de fiction. Avant de partir, elle a ajouté : « Il racontera la réalité de mon histoire… personnelle. » Vie des classes L’ « Au revoir » des Terminales Pour les élèves de Terminale, le dernier jour de leur scolarité se prépare tout au long de l’année, de sorte que le BDL (bureau des élèves) propose à cette occasion des initiatives. Et ce sont elles qui donnent à cette journée une saveur toute particulière. Cette année, l' " au revoir " s’est déroulé sous le signe de la « transmission » : la promotion sortante des Terminales et la nouvelle promotion des 6èmes se sont retrouvées dans le but que les grands puissent transmettre le flambeau aux plus jeunes, par le biais d’un mot encourageant , d’un mot sympathique. Une photo a été prise pour immortaliser ce moment. La matinée s’est terminée à la chapelle pour les discours d’adieux. Nous vous en livrons quelques extraits : Nicolas Bauer, élève de Terminale E1 Chers amis, Ce dernier jour aux Chartreux nous invite à relire le passé, et tout le parcours que nous avons accompli dans l'Institution. Chacun se rappelle, je pense, son premier jour aux Chartreux, en particulier l'accueil dans la chapelle de tous les élèves, souvent très intimidés par leur première rentrée à l'Institution et le discours du Père Plessy. Ce premier jour était pour moi celui de mon année de Première, étant donné que je suis arrivé il y a deux ans aux Chartreux. Autant vous dire qu'il m'a marqué. D'abord, parce qu'en Seconde, j'ai très rarement vu le directeur nous parler, autant dire jamais, et surtout l'accueil aux Chartreux a lieu dans l'église, et j'ai trouvé cela formidable. Qu'il est beau de voir tous ces jeunes qui écoutent silencieusement leur directeur puis prient tous ensemble ! Nous sommes plusieurs aux Chartreux à être arrivés au lycée, en Seconde, Première ou Terminale. En intégrant l'Institution, on est facilement tenté de regarder l'école d'une manière assez utilitaire, simplement comme un moyen pour réussir son orientation. En tout cas, c'est comme cela que je voyais les choses en Première. En venant ici, on peut même avoir l'impression de mettre entre parenthèses une ou deux années de sa vie, que l'on consacre au travail dans le but de réussir ses études supérieures et son orientation. Cependant, nous pouvons aujourd'hui tous dire que les années passées dans cette Institution sont loin d'avoir été des années de notre vie mises entre parenthèses, et nous pouvons nous en réjouir ! Les Chartreux sont bien sûr synonymes d'exigence intellectuelle, de travail, mais aussi, et surtout, nous ont offert une formation religieuse et humaine. Et ceci est le plus important. Nous quittons aujourd'hui les Chartreux avec davantage qu'un simple projet professionnel. Nous quittons les Chartreux avec un projet de vie global, certes encore en construction, mais dont nous avons posé les bases, accompagnés par l'équipe éducative. Les amitiés particulièrement solides qui se sont nouées et approfondies dans cette Institution nous portent aussi. Entretenons ces amitiés et cultivons cet esprit qui règne entre les élèves. Développons ce goût pour des relations respectueuses, profondes et élégantes. Nous quittons les Chartreux également beaucoup plus libres, beaucoup plus responsables et beaucoup plus autonomes que nous l'étions quand nous sommes rentrés. Nous quittons les Chartreux changés. La joie que nous portons et qui nous a été donnée par les Chartreux, ou plutôt que les Chartreux nous ont aidés à accueillir, pensons par exemple aux week-ends pastoraux, cette joie, gardons-la toute notre vie. Restons épanouis et tout ce que nous avons reçu aux Chartreux, transmettons-le autour de nous. Continuons à donner de nous-mêmes, et œuvrons pour le Bien pendant nos études supérieures. Mettons nos compétences au service de tous. Le monde attend cela de nous. Et comme disait Jean-Paul II: " N'ayez pas peur ! ". Allons de l'avant, et soyons tournés vers l'avenir ! 31 Vie des classes Claire Contamine et Louise Cons, élèves de Terminale L 32 Mes chers amis, Vous le savez bien, voici venu le temps des adieux, ou plutôt des " Au revoir ". Voilà, nous sommes les derniers, les derniers des Mohicans si vous préférez. Les derniers à éviter les trois heures de sport " imposées " par la réforme des lycées, les derniers à " subir " les Mémoires de De Gaulle au programme de littérature... Vous m'excuserez cette maxime actuelle, mais le changement c'est maintenant ! Du coup, il nous a semblé dans cet élan de nouveauté d'exprimer l'apologie de chaque section composant notre promotion. Il est sans doute bon de pardonner aux scientifiques leur génie, permettant de démontrer qu'une plume et un kilo de plomb mettent le même temps pour toucher le sol, lâchés à la même hauteur. Qui aurait pu croire que parmi ces ovni aux cortex ultra développés, certains n'ont même pas l'âge de se faire recenser pour le bac ? Mais malgré le cliché de " geek " qui leur est accolé, il faut le dire, ils nous épatent ces S. Voici venu le cas particulier des littéraires. Le diagnostic est difficile à donner puisque les symptômes sont multiples et complexes. Néanmoins, ils vous prient de les excuser pour ce vacarme perpétuel. Oui les L font du bruit, oui les L regardent des films, oui les L rigolent mais non, les L ne font pas rien. Il est facile ce jugement hâtif, mais un véritable besoin de libération apparaît après les journées réglées en fonction des interminables huit heures de philo, les sautes d'humeur de notre capricieux professeur de littérature, d'ailleurs capable de nous demander six copies à rendre en une semaine. Les ES. Que dire ? C'est le milieu, la norme, l'entre-deux. On peut leur reconnaître leurs emplois du temps très chargés, finissant les lundis ou jeudis à seize heures, les mercredis ou vendredis midi à onze heures. Mais en fait, ce n'est pas si bête de ne pas les faire crouler sous le travail. Après tout, ces futurs diplômés d'HEC, de SciencesPo, du CELSA, doivent prendre le temps de chercher des solutions à la crise et remonter cette dette qui nous perturbe tous. Ce sont bien eux les hommes de demain. En définitive, aucune série ne vaut bien l'autre ou toutes se valent, comme vous le voulez. C'est peut-être cette complémentarité fondatrice qui marque notre présence aujourd'hui. Mais malgré toute cette euphorie qui marque nos visages en ce jour, nombreux seront ceux qui verseront une larme, très nombreux ceux qui se noieront dedans. Pourquoi ? Eh bien peut-être seulement pour un bon copain... non, c'est pour bien plus. C'est pour cette ambiance entre chaque classe, c'est pour désormais " détester " le mardi matin ou le jeudi après midi, c'est pour se cacher lorsqu'on porte des robes un peu trop courtes ou du vernis un peu trop foncé. C'est tout simplement parce que ces lieux vont nous manquer et qu'ils ne seront plus que images ancrées dans un coin de notre mémoire, à travers un passé qui deviendra vite lointain. Et puis il y a nos internes, ceux à qui le mot " Maison " n'est pas un simple signifiant: ils l'aiment tellement cette maison que même quand leur emploi du temps leur permet, ils restent jusqu'à 23 h 30 en étude. Ceux pour qui les relations amicales ont été plus qu'intenses. D'ailleurs, c'est à partir de ce soir que la BCFP (Banque Centrale de Fringues Partagées) va faire faillite. Ainsi, quasiment nus, vous repartirez avec votre baluchon en traversant pour la dernière fois le couloir du self aux relents délicieux. Que conclure ? Les Chartreux, c'est bel et bien une leçon de vie. Un chemin vers l'humanité est exprimé. Cette Maison a fait de nous une famille aux liens uniques. Les voyages, les temps forts, même les difficultés ont pu générer des amitiés et même des amours incomparables. Sans doute une maturité est-elle née au fil de ces années et nous pouvons dire en ce jour que nous sommes fin prêts à nous envoler vers nos humanités. Nos voix résonneront toujours entre ces murs comme celles de nos prédécesseurs qui nous habitent encore. Une lueur d'espoir, cet établissement en mémoire, il faut mes amis, prendre la grande route du départ. Les 6 èmes et terminales (promo 2012) sur la cour d'Honneur Vie des classes 33 Vie des classes Grand Prix de la Nouvelle Chaque année une nouvelle Nouvelle : Nouvelle (policière), Nouvelle (francophone), Nouvelle (fantastique), Nouvelle (sentimentale)… En 2012, les élèves de CM2 à 3ème sont partis sur des rivages lointains en compagnie de Kaï O'Hara, pour rejoindre l'Oncle Ka, dans une nouvelle (d'aventure). Nous vous laissons découvrir ce qu'a écrit Alix de Malaussène, lauréate 2012 du Grand Prix de la Nouvelle ( ) des Chartreux. En 2013, Grand Prix de la Nouvelle (?)… Les professeurs membres du jury, Elisabeth Berrucaz, Marie-Christine Bialais, Anne-Sophie Buchholzer, Bérengère Duréault, Martin Fontaine, Pierre-Albéric Missol-Legoux Nouvelle d’aventure Alix de Malaussène, 5ème E 34 « Il (Kaï O'Hara) était dans le détroit de Malacca, y naviguait sous voiles, seul à bord mais poursuivi par les pirates, allant plein sud. La Malaisie sur la gauche et, à main droite, presque imaginaire à force d'y être si peu visible, Sumatra. » Il était inquiet et il lui semblait que son frêle bateau n'avançait plus et qu'au contraire les pirates allaient plus vite que jamais. Il ne lui serait rien arrivé d'aussi fâcheux s'il n'avait pas quitté l'Angleterre. Cette terre où il avait passé toute son enfance et était parti un jour à bord du bateau de son oncle. Non, il ne regrettait pas le choix de quitter sa terre natale. Kaï était né dans cette grande île, fils de parents pauvres habitant dans une ville sur la côte, Liverpool : c'était un grand port. Dès son plus jeune âge, il avait vu partir les grands navires de commerce qui quittaient le port, majestueux, le matin très tôt, et revenaient les cales chargées de denrées précieuses. Il était l'aîné de quatre fils et lorsque sa mère mourut, sa vie sombra tel un bateau aux flancs éventrés par les tirs ennemis. Son père, désespéré, se mit à fréquenter les tavernes les plus mal famées de tout le port. Son père était charpentier. Après la mort de sa femme, il passait ses journées à boire. Quand il rentrait tard le soir, c'était pour battre son aîné car celui-ci ne l'avait pas remplacé correctement dans son travail ou pour s'écrouler ivre mort sur le pas de la porte. Au début, les voisins de Kaï O'Hara l'aidaient et s'occupaient de ses petits frères. Un soir, son père ne revint pas. Le lendemain, Kaï traîna dans les tavernes que Monsieur O'Hara fréquentait, pour le chercher. Sur sa fragile embarcation, il se souvenait parfaitement de la taverne. C'était la troisième qu'il visitait ; il y flottait une odeur de bière pesante et malsaine. Les marins, attablés ici, le regardaient avec méfiance et mépris. Auparavant, il avait vu son père avec l'un des hommes présents. Celui-là était un géant. Ses épaules étaient massives et cachaient toutes les personnes derrière lui. Son visage et ses bras étaient couverts de cicatrices. Quand l'enfant s'approcha, la bouche du colosse se tordit en un rictus moqueur et il lança au garçon : – « Oh gamin, si tu t'es trompé de chemin pour retrouver ta mère, c'est pas sur moi qui faut compter ! » Et l'homme rit bêtement, content de sa plaisanterie. Aussitôt, tous les marins à ses côtés eurent un rire forcé. Kaï supposa que ces hommes étaient au service du géant et qu'ils n'osaient pas le contrarier. O'Hara avait un don d'orateur et de négocia- teur très développé qui lui avait valu, quand il courait les rues avec la bande de voyous du port, le surnom de « diplomate ». Kaï se souvint de ce don pour avoir le courage de répondre à l'homme terrifiant qui s'approchait de lui. Il lui dit : – « Ne vous déplaise, Messire, je suis juste un humble garçon à la recherche de son père, disparu hier soir ». L'hercule bascula sa tête en arrière et un rire tonitruant à réveiller des noyés envahit l'auberge. Le pauvre garçon ne put s'empêcher de reculer de quelques pas tellement cet homme le terrifiait. Puis le géant lui dit entre deux rires peu discrets : – « Ton père, cette charogne, il a été pris comme équipage dans le « Lion des mers » hier soir, enfin plutôt il a été ivre et j'en ai profité pour l'embarquer sur le bateau du patron. Pas bête, l'astuce ! Cela débarrasse notre bonne vieille ville des ivrognes et cela fait plus d'hommes dans nos bateaux ». Kaï O'Hara était désespéré. Un grand froid l'envahit et il resta quelques instants à regarder, la bouche ouverte, le géant qui lui envoya un coup de pied pour lui faire comprendre qu'il était temps de vider les lieux. Le garçon rentra chez lui. Des voisins l'attendaient. Le pauvre enfant leur dit : – « Mon père a été conduit de force sur un bateau pour qu'il y travaille. » Un de ses voisins lui répondit, agaçé : – « Il fallait s'y attendre . Bon, maintenant, soit nous prenons tes petits frères chez nous et en échange quand ils seront plus grands ils travailleront à notre service, soit tu les confies à un orphelinat, soit tu te débrouilles avec eux ». Le garçon, ayant seulement onze ans, ne pouvait s'occuper seul de ses frères. L'orphelinat était la dernière solution qu'il voulait employer car le plus proche, Saint-Patrick, était un lieu sale où de nombreux enfants mouraient jeunes de malnutrition, de mauvais traitements. La seule solution était de les laisser chez les voisins. Il savait que ses frères travailleraient dur, leur enfance passée, mais il n'avait pas le choix. Le lendemain, il confierait ses trois frères Tony, Billy et Kerry à leur famille adoptive et lui irait chercher l'aide d'un oncle dont il avait entendu parler par son père avant que celui-ci ne sombre dans le désespoir. Monsieur O'Hara lui avait dit : – « Si je disparais ou en cas de problème, tu pourras aller voir mon frère qui possède plusieurs navires commerçants. » Il lui avait fait apprendre par cœur l'adresse et elle résonnait maintenant comme une solution évidente. Le lendemain, Kaï quittait douloureusement son misérable quartier. Chaque lieu, chaque son lui rappelaient les souvenirs de sa petite enfance : là, il jouait avec quelques voyous du port à escalader les ruines d'une vieille maison, ici c'était leur « bateau », des vieilles planches assemblées avec de vieux clous rouillés. En quittant son quartier, son cœur était en pièces et dans sa tête résonnait encore les cris de ses petits frères quand il les avait confiés à ses voisins, la famille Morson. Il se retourna une dernière fois pour fixer à jamais dans sa tête l'image de la rue principale qu'il avait de nombreuses fois parcourue. Il trouva sans problème la demeure de son oncle. Et ce fut lui-même qui l'accueillit. Il fut très attristé par la disparition de son frère et la mort de sa belle-sœur. Lui-même ne pouvait l'aider financièrement, ses affaires étant des plus incertaines. Récemment, plusieurs de ses navires, franchissant le détroit de Malacca, avaient été la proie des pirates. L'oncle, surnommé oncle Ka, réfléchit longuement en buvant une chope de bière et lui dit : – « Bon, gamin, je ne peux pas t'aider pour tes frères ou pour m'occuper de toi mais l'un des mousses d'un de mes bateaux est passé pardessus bord ». Sur ce, il avala son verre plein en entier et un air triste passa dans ses yeux 35 Vie des classes 36 sombres. « Et du coup, il me faut le remplacer et je me disais que je pourrais t'embaucher comme mousse sur le Mary ». A ces paroles, Kaï sentit l'espoir renaître en lui et accepta immédiatement la proposition. Cependant son oncle l'avertit : – « Tu sais que mousse c'est pas un boulot facile et tu peux finir comme l'autre p'tit mais si tu acceptes, rends-toi demain matin aux premières lueurs du jour devant le Mary » Le garçon acquiesça gravement et alla se coucher. Le lendemain matin, alors qu'il faisait encore nuit, Kaï se leva, rassembla ses maigres affaires, déjeuna rapidement et courut au port. Il fut accueilli par les premiers rayons du soleil qui caressaient le flanc du navire d'oncle Ka. Celui-ci oscillait doucement sous l'effet conjugué de la brise légère qui courait le long de ses voiles gigantesques et du faible courant du port. Le Mary était un bateau marchand colossal aux cales gonflées, renfermant de nombreux produits à échanger contre les précieuses épices d'Inde et de Chine. Kaï se souvenait de son émerveillement profond lors de son premier voyage. Puis ceux-ci s'étaient succédé et les maigres souvenirs qu'il gardait des premières escales et qui remplissaient encore ses rêves étaient des tissus chamarrés, l'odeur des épices qui étourdissait, d'étranges musiques, des animaux autant inconnus qu'effrayants, des langues mystérieuses et d'autres multiples choses. Kaï revint brutalement hors de ses rêveries. Des pirates s'approchaient dangereusement et aucune voile qui puisse l'aider ne se dressa à l'horizon. Rien ne serait arrivé sans la trahison de l'ancien second dont Kaï avait prit le poste. Celui-ci avait incité les hommes à se révolter contre le capitaine et lui-même avait provoqué une mutinerie. Le capitaine avait succédé à Oncle Ka. Il ne connaissait pas assez ses hommes pour que ceux-ci lui fassent confiance. Kaï était plutôt timide et n'avait pas vraiment aimé la compagnie bruyante des marins, qui le lui rendaient bien. L'ancien second et ses hommes avaient emmené le capitaine avec eux, enfermant le prisonnier dans les cales du Mary. Ils avaient abandonné Kaï sur une des nombreuses îles qui peuplaient ces régions côtières de l'Indonésie. Le jeune homme avait été abandonné sur une grande plage de sable blanc bordée de sombre mangrove, avec un seul couteau, un tonnelet d'eau douce et quelques biscuits secs et véreux. Le jeune homme n'était pas pessimiste mais ses chances de survie étaient réduites. Il commença par remonter ses provisions sur le haut de la plage à l'abri de la marée et il décida de chercher une source d'eau douce car on lui avait laissé à peine de quoi boire pour deux jours. Il pénétra dans la forêt humide et sombre armé de son seul couteau. De nombreux insectes se collaient à sa peau trempée de sueur. En effet, la chaleur était insupportable et l'air très lourd. Kaï écartait avec son couteau les épaisses lianes qui l'empêchaient d'avancer vite. Au bout d'un moment, les arbres s'écartèrent pour finalement laisser entrevoir une clairière. En son milieu, une maigre cascade d'eau douce coulait dans un bassin d'eau claire encadré de fougères d'un vert éclatant. Kaï O'Hara sortit une gourde qu'il avait prise discrètement sur le Mary et la plongea dans l'eau. Il irait en chercher plus avec le tonnelet mais il devait revenir rapidement sur la plage avant la tombée de la nuit. Le jeune homme avait décidé de rester sur la plage car dans la forêt il ne serait pas à l'abri des animaux nocturnes dont il avait entendu parler petit lorsqu'il allait dans les auberges pour écouter les récits des marins revenants d'Inde et de Chine. Il fit un feu à l'aide de bois flotté qu'il avait ramassé sur la plage. Les flammes étaient bleu-vert à cause du sel et projetaient d'étranges ombres sur le sable. Le jeune homme s'endormit rapidement, bercé par le rythme des vagues qui venaient mourir sur le sable encore tiède. Kaï se réveilla en même temps que le soleil, il dispersa les cendres du feu au cas où quelqu'un du Mary passerait voir s'il avait réussi à s'en sortir vivant. Il pénétra de nouveau dans la forêt tropicale. Arrivé au bassin d'eau douce, il se pencha pour remplir le tonnelet qu'il avait emporté avec lui quand soudain il sentit une lame effilée reposer sur sa gorge. Il se jeta violemment en arrière pour pousser son adversaire malgré le risque d'être égorgé. Mais son attaquant le plaqua au sol et lui donna un violent coup de tête qui fit sombrer Kaï dans les ténèbres. Quand il se réveilla, un visage penché sur lui dit : – « Alors, qu'est-ce qui t'a pris d'aller sur cette île. Tout le monde sait pourtant que cette île est maudite. » Kaï crut qu'il n'allait pas pouvoir répondre tant le mal de tête qu'il avait le paralysait. Il articula à peine ces mots : – « Abandonné..., mutinerie. Oh, le Mary...quel mal de tête... » Le jeune homme n'avait pas prêté attention aux traits de l'homme qui lui parlait. C'était un homme qui paraissait très vieux. De multiples rides lui barraient le front et une profonde cicatrice s'étirait de son œil à demi fermé jusqu'à la base de son cou. Ses yeux gris-bleu délavés donnaient l'impression de sombrer dans la mer un jour de pluie. Sa bouche émaciée s'était tordue en un rictus douloureux qui laissait apparaître les vieux chicots qui lui servaient de dents puis il dit : – « Viens, le Mary est à nous. » Le vieil homme lui donna un breuvage à base d'herbes qui le guérit de son mal de tête puis il lui donna un couteau incrusté de pierres colorées dont l'une était considérable, une gourde en peau. L'homme se présenta avant qu'ils partent. – « Je suis Brenti, un ancien criminel de Sin- gapour, très recherché. Je me suis enfui de la prison dans laquelle j'étais avec un prisonnier nommé John, qui avait été embarqué de force dans un bateau de commerce puis s'était révolté contre son capitaine à cause des traitements qu'il infligeait à ses marins. Il a pris la tête d'un petit groupe de marins pour provoquer une mutinerie mais malheureusement, les marins n'étaient pas assez nombreux et tous furent tués sauf John, qui fut emmené dans cette prison pour être tué lui aussi. C'était mon compagnon de cellule. Il m'a raconté sa vie et m'a transformé. Je n'avais plus envie de crimes et d'argent. Lors d'une tempête, nous sommes partis à bord d'un vieux et solide bateau. Mon ami m'a déposé sur cette île où j'avais décidé de vivre à l'écart du monde. Lui est parti se racheter de ses fautes du passé en Angleterre. » Les deux hommes traversèrent la forêt jusqu'à trouver un chemin tracé qui menait à une falaise. Le vieil homme longea cette falaise avec Kaï jusqu'à ce qu'elle descende et que le jeune homme puisse voir la petite crique où un petit bateau à voile oscillait doucement. Kaï et Brenti montèrent dedans et partirent plein sud, voile discrète au milieu de gros navires. La voile ainsi que la coque avaient été intelligemment peintes en gris-bleu pour ne pas se faire remarquer. Ils se dirigèrent vers un petit port de pêcheurs de Singapour. L'ancien criminel et le marin avaient tous deux revêtu de vieux habits de pêcheurs et ils avaient abaissé leur voile bleue pour ne hisser que la voile blanche qui n'attirait pas l'attention. Pour l'instant, Brenti désirait partir en Angleterre pour rejoindre son ami et il commencerait le soir même à recruter un équipage constitué de ses proches et amis et allait voler un de ces légers et rapides bateaux. Kaï avait souhaité le suivre. Tout s'était bien passé, ils avaient retrouvé toutes les personnes essentielles au bon fonctionnement du navire qu'ils allaient voler . Mais la nuit où ils avaient volé le bateau, Brenti et ses hommes étaient partis sans lui. En effet, 37 Vie des classes 38 les gardes du port les avaient repérés au moment où Kaï détachait le cordage qui rattachait le navire au quai du port. Brenti, ne voulant pas abandonner son rêve de partir du pays où il était depuis trop longtemps, avait coupé la corde que Kaï avait détachée et l'avait abandonné aux gardes. Mais Kaï avait réussi à leur échapper sur un petit et solide bateau. Maintenant, il était poursuivi par des pirates qui allaient bientôt l'atteindre. Mais il espérait sortir du détroit de Malacca, ce qui lui sauverait certainement la vie, car les pirates n'osaient pas sortir du détroit et il pourrait accoster en Indonésie pour prendre le premier bateau vers l'Angleterre. Kaï tourna la tête pour voir l'avancée des pirates quand tout à coup il vit leur bateau s'embraser subitement. En quelques minutes, la moitié du navire avait été dévorée par les flammes. Il entendait les cris des pirates terrifiés qui essayaient en vain d'éteindre le feu. Soudain, une énorme explosion provoqua des remous qui touchèrent sa coque, soulevant sa petite embarcation. Le feu avait sûrement atteint les réserves de poudres du bateau, ce qui avait provoqué la mort des pirates. Il distinguait, à travers les fumées de l'incendie, un grand navire qu'il connaissait déjà : le bateau de Brenti. Celui-ci ne l'avait pas oublié comme il l'avait tout d'abord cru. Les deux navires s'approchèrent. Brenti chargea un de ses hommes de rapporter l'embarcation que j'avais volée. J'étais enfin en direction de ma patrie. Le voyage fut court et aucun élément anormal ne vint troubler celui-ci. Une fois en Angleterre, Brenti voulut me présenter son ami John. En arrivant devant chez lui, nous fûmes surpris de trouver la porte grande ouverte. Des cris et des bruits de lames qui s'entrechoquent sortaient de la maison. Kaï sortit le long poignard offert par Brenti et se précipita dans la demeure, son ami le suivant. Un homme acculé à un mur dans l'ombre se battait contre trois bandits aux visages masqués. Le jeune homme fonça sur l'un des hommes qui s'effondra aussitôt au sol, tué par un coup de poignard dans la nuque. Kaï et Brenti tuèrent tous les assaillants de John. Celui-ci sortit de l'ombre pour les remercier quand il s'arrêta brusquement de parler et se mit à contempler Kaï avec un étonnement sans limite sur le visage. Kaï tomba sur ses genoux, un murmure étouffé sortit de ses lèvres : « Père ! ». Et l'ami de Brenti répondit par un murmure tout aussi étouffé que celui de Kaï : « Mon fils Kaï, je regrette, je suis désolé. » Brenti regardait la scène bouche bée. Il semblait vouloir parler et ses lèvres s'agitaient mais aucun son ne pouvait franchir sa bouche. Les retrouvailles de Kaï et son père furent douloureuses pour son père et celui-ci lui demanda où étaient ses frères. Kaï répondit en baissant la tête qu'il n'avait jamais cherché à les retrouver après les avoir laissés à ses voisins. L'après-midi fut chargé en retrouvailles car le père et le fils et Brenti allèrent trouver les frères de Kaï qu'ils trouvèrent bien portants. Tous les trois avaient fait une forge et ils gagnaient bien leur vie. Il ne se passait pas une journée sans que Kaï et son père voguent à bord d'un bateau qu'ils avaient acheté grâce à l'aide des trois frères. John apprenait à son fils tout ce qu'il avait appris sur le métier de marin et Kaï aussi lui expliquait ce qu'il avait appris. Ils retrouvèrent son oncle qui décida de faire de Kaï un capitaine. C'était par un jour de beau temps que cela se passait. Ils étaient partis sur l'énorme bateau de l'oncle Ka avec l'oncle luimême, le capitaine du bateau qui se faisait vieux et son père. Ils étaient tous très sérieux. – « Oncle Ka, dit le capitaine, donne-lui (Kaï O'Hara) la barre ». Vie des classes Nos trois collèges en Allemagne ! Catherine Barrière, professeur d’allemand Dominique Colliard, directrice du collège Les Chartreux Saint-Charles, professeur d’allemand Aux classes bilangues anglais-allemand du collège Les Chartreux - Saint-Charles et du collège de la Croix-Rousse s’est jointe cette année la classe bilangue du collège Les Chartreux Sainte Famille de Saint-Etienne. Au matin du 19 mars, au Clos Jouve, nous sommes montés dans le car qui arrivait de St Etienne avec les élèves germanistes de 6ème et leurs professeurs. Nous avons tous été hébergés à l’auberge de jeunesse de Fribourg située « Kartäuserstraße », « rue des Chartreux », adresse prédestinée pour notre séjour ! Le lundi et le mardi, nous avons tous suivi le même programme : visite de la vieille ville de Fribourg, visite du musée de l’horlogerie à Furtwangen, promenade au bord du lac Titisee, puis dégustation d’une bonne pâtisserie, spécialité de la Forêt Noire. Le mercredi, les élèves de la Sainte Famille ont poursuivi leur voyage culturel jusqu’à la fin du séjour. Les élèves des deux collèges lyonnais ont quant à eux retrouvé leurs correspondants allemands du « Marie Curie Gymnasium » à Kirchzarten. Ils ont suivi des cours, participé à des activités au sein de l’établissement et passé les soirées dans les familles allemandes. Nous nous sommes tous retrouvés le samedi 24 mars au matin pour le départ. Ce voyage qui regroupait les trois classes bilangues de notre Institution fut très réussi et une belle expérience pour tous nos élèves. Nous leur laissons maintenant la parole. Un voyage réussi ! Les élèves de la classe bilangue des Chartreux - Saint-Charles Les élèves germanistes des trois collèges ont participé à un voyage culturel - échange à Fribourg en Forêt Noire. Le trajet en car (7 heures) fut très animé par les rires et les chansons. Nous avons rapidement fait connaissance. Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse, puis chez nos correspondants. Nous avons découvert la vieille ville, la cathédrale, le marché de Fribourg. Nous avons visité le musée de l’horlogerie à Furtwangen. Il y avait même une horloge lyonnaise ! Nous avons fait un rallye pédestre avec nos correspondants allemands à Kirchzarten. C’était super ! Nous avons beaucoup marché au cours de ce séjour ! Nous avons remarqué que les Allemands mangent beaucoup ! Ils se régalent toute la journée de sandwiches, de fruits et de légumes coupés et préparés par leurs mamans dans des boîtes en plastique. Ils ne boivent que du jus de pomme et de l’eau minérale. Les Allemands respectent beaucoup la nature et les animaux. Nous vous invitons à vous rendre en Allemagne, vous en reviendrez avec de beaux souvenirs. « Tschüs ! » Les élèves germanistes des trois collèges et leurs accompagnateurs 39 Vie des classes A l’école La fête de l’école maternelle Saint Romain Stéphanie Accary, Virginie Seguin, Enseignantes à l’école Les Chartreux – Saint-Romain Après avoir appris le texte, les élèves de maternelle de l’école Les Chartreux - Saint Romain ont mis en scène Roule Galette. Le 15 octobre, c’était le jour du vote : nous sommes allés dans des isoloirs pour mettre nos bulletins dans l’enveloppe, puis dans l’urne. Après le dépouillement, nous avons su que Roxane, Amandine, Naomi, Loïc et Lou seraient nos représentants pour deux ans et que Laura, Alix, Fanette, Marine et Ilario seraient leurs remplaçants. C’était bien de voir les idées des autres pour la commune. C’était agréable de pouvoir voter comme des adultes, mais la défaite est parfois difficile à accepter. C’était quand même bien de pouvoir défendre son projet et ses idées. Les projets retenus : « accrobranches » et « fête médiévale ». Une grande première Anne Kravz-Tarnavsky, Enseignante des petits Théâtreux des Chartreux au Primaire Classes maternelles Saint-Romain Le Conseil Municipal des Enfants La classe de CM1-CM2, de l’école Les Chartreux – Sainte-Blandine 40 A Saint Cyr au Mont d’Or, il existe un Conseil Municipal des Enfants : le CME. Cela permet aux enfants de participer à la vie du village en proposant des projets auxquels les adultes n’auraient pas pensé ! Cinq enfants de notre classe pouvaient faire partie du CME. Il suffisait de proposer un projet et de se faire élire par le CE2-CM1-CM2. Neuf projets ont été proposés et les candidats ont fait campagne comme pour une élection municipale, en faisant des affiches, des tracts et des discours. Les 3 et 4 juillet 2012 : une grande première pour les élèves du primaire puisque la recette de ces spectacles était au profit de l’UNICEF ! Quatre pièces sur le thème de l’eau ont été données par les primaires à la salle Hyvrier au profit de l’UNICEF, à raison de 3 € pour chaque adulte entrant. Les petits comédiens, avec leur générosité et leur spontanéité, avaient organisé un don personnel en confectionnant une boîte qu’ils avaient agrémentée de dessins et autres jolies décorations pour participer eux-mêmes à la " Les petits comédiens " Vie des classes Un goût d’automne Sophie Fongarnand, Sophie Richard, Enseignantes à l’école en GS et MS/GS Gouttes d'eau recette pour l’UNICEF : une aide d’enfants à d’autres enfants en mal-être ! Un geste magnifique qui fut très apprécié. La recette totale pour l’UNICEF, s’élevait à 779 €, soit 347,53 € pour les entrées du 3 juillet, 285 € pour les entrées du 4 juillet et 146,47 € de dons personnels des enfants du primaire venus assister aux spectacles. Une mention particulière à Mademoiselle Albane Poulet, ancienne élève de Anne KravzTarnavsky, et à présent élève de 6ème, qui s’est mobilisée également de tout son coeur, sans compter son temps ni sa peine, durant toutes les répétitions de fin et pour chaque soirée en se tenant à l’entrée avec les bénévoles de l’UNICEF. Petite abeille ouvrière extraordinaire ! Pour cette raison, elle a été baptisée par tous : Miss UNICEF 2012 ! Les spectacles ont remporté beaucoup de succès en raison de la qualité des textes et de l’interprétation des enfants. Les deux premières pièces mises en scène par Anne Kravz-Tarnavsky et Isabel Rossato du 3 juillet s’intitulaient « Aquarium et l’étang aux 300 écus », et celles du 4 juillet « Histoire d’eau… H2O et la mélodie de l’étang bleu ». Signalons également que le 4 juillet, dernier jour de spectacle, Monsieur Thierry Saudejaud, Président du Comité du Rhône de l’UNICEF, nous a fait le grand honneur d’être présent à cette soirée. Rendez-vous pour la fin de l’année 2013 avec d’autres spectacles ayant pour thème « Mystère, légende, aventure au pays de l’imaginaire ». Durant la semaine du goût, les saveurs automnales ont pris de la couleur pour les élèves de la maternelle des Chartreux. Les élèves de moyenne et grande sections ont d’abord appris à reconnaître les arbres d’automne et leurs fruits. Ensuite, ils ont éveillé leurs sens au cours de deux ateliers cuisine : - Compotes de fruits mélangés pour les élèves de grande section, - Brochettes de fruits pour les élèves de moyenne et grande sections. Les brochettes Patou et Ange Les enfants ont appris à couper et à assortir les fruits selon leur saveur. Le résultat a été haut en couleurs et en goût ! Lors d’un goûter collectif, tous nos petits cuisiniers en herbe ont apprécié ce délicieux goûter d’automne. Patou et Ange, les petits oursons mascottes des deux classes, se sont bien régalés également ! Bon appétit 41 En bref Nouveauté à Saint-Etienne : le journal du collège Carole Giraudon, professeur de lettres et Jérome Sagnard, professeur documentaliste Les élèves de 4ème LAC du site de Saint-Etienne sont devenus cette année des journalistes en herbe. Ils ont créé leur journal baptisé " Le petit Chartreux stéphanois ", dans lequel ils présentent les différentes activités et sorties du collège. Notre jeune équipe a donc réalisé des interviews, puis a ensuite préparé la rédaction des différents articles avec un certain enthousiasme. Ils prévoient de publier un numéro par trimestre. Le premier est prévu pour le mois de novembre. Vous pourrez donc bientôt le consulter sur notre site Internet de Saint-Etienne. Bonne lecture ! Classe préparatoire économique et commerciale Classe préparatoire économique et commerciale Option scientifique / Session 2012 Option économique / Session 2012 Nom Prénom Intégration Nom Prénom Intégration BLAZER Clarisse ESCP ADNET Cassandre AUDENCIA BRIENS Jérôme ESCP ARDUIN Guillaume AUDENCIA BRUN Amaury Grenoble BALAGNA David Cube BRUWIER Jean-David ESCP BARTHELEMY Clara EDHEC CARMINATI Camille ESCP BAURES Eloi EM Lyon CHARLETY Déborah Toulouse BENAYOUN David EDHEC COLIN Domitille EM Lyon BERLIER Cécile AUDENCIA COLLAUDIN Nicolas AUDENCIA BUZEA Diane EM Lyon COURT Miléna EM Lyon DE LABROUHE DE LABORDERIE Nicolas EDHEC CUDA Marine AUDENCIA DE ROUVROY Margot Rouen DENECK Ombeline EDHEC DESCLEVES Emmanuel AUDENCIA DI MASCIO Ugo ESCP DUBOIS Aymeric EDHEC DUPONT Lilian ESCP FRAGNON Guillaume ESCP GAUBERT Albane ESSEC FRAZAO Vincent AUDENCIA GAUQUELIN Thomas Rouen GAGEY Augustin AUDENCIA GERMAIN Morgane EDHEC GIET Alexandre ESCP GROELL Thomas ESCP ISAIA Charlotte Rouen LEMA Salomé HEC JACOB Nicolas Rouen MARION LASHERMES Anna Reims LAVALLEE Alexandre ESCP PETEL Victor EM Lyon LAVIT Marielle Toulouse QUENDOLO Ornella EM Lyon MICHON Tanguy Toulouse SABY Quentin EM Lyon PACCARD Laura ESCP SARTORI Yoann EM Lyon RICHARD Thaïs EDHEC SOKOLO Prestel ESCP RUBIO-RIANO Maria ESCP SOUBBOTINE Dimitri EM Lyon SARRAUSTE DE MENTHIERE Emeric AUDENCIA TAVERNIER Léo ESCP SERVET Quentin EDHEC VAILLANT Juliette AUDENCIA SOULIER Estelle ESCP WALTER Jillian EDHEC USSEGLIO Juliette EM Lyon VERWAERDE Camille Grenoble VION Capucine AUDENCIA Nombre d’intégrés dans le Top 6 : 85,7 % 42 Nombre d’intégrés dans le Top 6 : 76,7 % Résultats obtenus au Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG) DCG L1 (36 étudiants) UE 1 Introduction au Droit V 25/36 69,4 % Académie B 11/36 30,6 % 122/396 * 30,8 % V B E UE 5 Économie 19/36 52,8 % 13/36 36,1 % 4/36 11,1 % 27/36 9/36 75 % 25 % V B E UE 9 21/35 60 % 13/35 37,1 % 1/35 2,9 % Académie* 84/381 22 % DCG L3 (35 étudiants) UE 3 Droit social V 26/34 76,5 % Académie 183/583 B 8/34 23,5 % 31,4 % UE 11 Contrôle de gestion V 32/35 91,4 % Académie 186/505 B 3/35 8,6 % 36,8 % UE 7 Management V 16/34 47 % Académie B 17/34 50 % 190/537 35,4 % E 1/34 3 % UE 13 Relations prof. V 23/26 88,5 % Académie 94/163 B 3/26 11,5 % 57,7 % * * * * Académie* 110/357 30,8 % Académie* 213/601 35,4 % Légende : V note égale ou supérieure à 10 B note comprise entre 6 et 9,75, possiblement conservée pour les sessions suivantes E note éliminatoire, inférieure à 6 * UE 2 Droit des sociétés V 27/36 75 % Académie 147/520 B 9/36 25 % 28,3 % UE 4 Droit fiscal V 34/36 94,4 % Académie 234/563 B 2/36 5,6 % 41,6 % UE 6 Finances d’entreprise V 22/36 61,1 % Académie B 13/36 36,1 % 77/289 26,7 % E 1/36 2,8 % UE 8 Syst. d’info et de gestion V 22/28 78,6 % Académie 110/357 B 6/28 21,4 % 30,8 % UE 10 Comtabilité approfondie V 31/36 86,1 % Académie B 5/36 13,9 % 132/535 * UE 8 V B Session 2012 DCG L2 (36 étudiants) * * * * 24,7 % V B UE 12 7/11 63,4 % 4/11 36,6 % Résultats Chartreux : 33 / 35 = 94,2 % (Résultats académiques non connus à ce jour) Académie* 261/546 47,8 % Nombre de candidats présents aux épreuves Classe préparatoire Lettres et sciences sociales (KhBL) Session 2012 Intégration Nom Cube ECE GRILLET IPESUP Université allemande LESAICHERRE Nom Prénom BALLAND Apolline BERNARD Anne BROCHARD Marine ISMaPP CHAPELAIN DE SEREVILLE Ségolène CHRYSSOMALIS CLERC DE RODEZ BENAVENT Prénom Cécile Intégration magisterien ENS Cachan Tristan Grenoble MOUGIN Alice magisterien ENS Cachan Rouen PELISSIER Alice Grenoble Jessica Cube Chartreux PELUS Pablo Elise Cube Chartreux PETIT Ségolène Paris I PanthéonSorbonne Autre orientation Thaïs SKEMA PIERSON Gabriel Reims DEMEULEMEESTER Sophie magisterien ENS Cachan ROSSIGNOL BRUNET Mathieu Paris I PanthéonSorbonne ECKERT Félicité VIMAL DU MONTEIL Domitille ISIT FLAMANT Victoire School of business and finance IEP Strasbourg 43 En bref Intégration Classe préparatoire Sciences Politiques 2012 Nom Prénom / Intégration Nom Prénom / Intégration Nom Prénom / Intégration AUGEY Apolline Lille+1 BENEDETTI Inès Lille BERNARD Camille / Toulouse BONNIER Alexane Lyon+1 BRUNAT Thibault BURDEL Marine 2ème année Lyon 3 CAILLAUD Paul Lille+1 CHENAL Alexia Grenoble CHEVALIER Clémence COGEZ Sandrine Lille (filière AN) MAHDJOUB Algance Bordeaux+1 MICHALLAND Victor Lyon+1 MICHEAU Mathilde MORIN Pauline Bordeaux (filière ES) L.A. OURSAIRE Justine / Lille+1 PIGNY Ofélia Grenoble+1 CHOITEL Pauline CLAVREUL Clémentine Lille (filière AL) STAMBOUL Elliot Lyon COLMANT Cécile COURANT Mathilde / Grenoble DAVENET Charles DE VANSSAY Marie DOMINGO Mathieu Bordeaux (filière Caraïbes) GINESTET François Lyon+1 GOURINCHAS Bastien 2ème année Lyon 3 HENRY Alice / Grenoble+1 HERAL Lucas Lille+1 LEFORT Amélie Lille TABELLION Fanny 2ème année Lyon 3 REGNAULD François ROUX Baptiste Lille+1 SARTINI Inès SERVEL Nicolas Lille+1 SPAETH Camille Bordeaux (filière Caraïbes) ZARETTI Faustine Lyon+1 Module Sciences-Po Terminale 2012 44 Nom Prénom AVOUAC Stéphane Sciences-Po Paris X BAUER Nicolas X DE BISSCHOP Sixtine X DROUAUX Loïc DU PUY Tristan HUMEAU Marie-Lys MARÈS Ségolène Autre IEP X X X X MOINEREAU Paul TERNAMIAN Estelle X X VANNEAUD Hugues X VEIGA-PLANELLS Léa X En bref Résultats aux examens 2012 BREVET DES COLLÈGES Institution des Chartreux En Troisième A, ont été reçus : AOUIFI Anaïs (TB), BALLANDRAS Clémence (B), BARBIER Margot (B), BARDECABUCON Thibault (B), BASSI Antoine (B), BAUDART Séverin (B), BELAICH Thomas (TB), BRUEL Blanche (TB), BUFFAZ Louise (TB), CHARLOT--WAUQUIER Titouan (B), DUPIN Jean-Michel (B), DURAND Antonin (B), FILI Charles-Georges (B), GUIGNARD Raphaël (B), HARAT Louis (B), JAN Brieuc (B), LEDUC Sarah (B), MARMONIER Héloïse (B), MARTEL Camille (TB), MESTRALLET Agathe (B), MONTJOTIN Antoine (TB), POUZET Clémentine (B), RIVET Adélaïde (B), RIVIERE MarieCharlotte (B), ROUQUETTE Aude-Marie (B), SCHUSSLER Pauline (B), SIGALAT Alison (B), TAFFOREAU Gaspard (B), TAVERNIER Niels (AB), VERCHERE Justine (B), VIRIEUX Benoît (B) En Troisième B, ont été reçus : BARRE Guillaume (B), BAUWENS Alice (B), BESSON Flobert (B), BEUCHERPINGEON Apolline (B), BIENFAIT Marien (AB), BOILLOT Paul (B), BONNARD Florian (B), BORGNAT Hugo (AB), BOSC Maximilien (B), CHANCEAULME Rémi (AB), CHARRIN Clara (B), CHEVALLIERCHANTEPIE Briac (B), DALENCON Marie (AB), DANANCHER Valentin (B), DE SEYSSEL Lorraine (B), DUBREUIL PierreAndré (AB), DUMORTIER Clothilde (B), DUQUESNE Hugo (AB), FARON Charlie (AB), GAILLARD Aubane (B), GODART Antoine (B), KERLANN Shannon (B), LANCELIN Dorian (AB), MOINEREAU Juliette (AB), MOUCHET Arthur (B), POLITI Oscar (B), ROCHE Jean-Baptiste (TB), ROLAND Anatole (B), ROSSIGNOL Hugo (B), SCALBERT Kaciel (B), SEVILLE Benoît (AB), THOMAS Aurore (B). En Troisième C, ont été reçus : BADOR Domitille (B), BARRY Bianca (TB), BIANCHI Victoria (AB), BRAZIER Magali (TB), CARENCOTTE Emilie (TB), CHARTOIS Matthieu (B), COLAS DES FRANCS Timothée (AB), DE LA ROQUE Priscille (B), DE RODELLEC DU PORZIC Pierre (AB), DUCASSE Jeanne (B), FARAH Elise (B), FRANCOIS Pierre-Marie (B), FURGE Amélie (AB), GLOAGUEN Tanguy (B), GRAND Mathilde (B), JABOULET Robin (AB), LITAUDON Chloé (B), PELISSIER Paul (AB), PEYRON Alexis (B), PILOT Louise (B), POLVERELLI Sarah (TB), QIAN-LAURENT Clémence (TB), STAGNI Arnaud (AB), TEISSIER Amaury (B), TRAUCHESSEC Adrien (AB), ZHU Clément (AB). En Troisième D, ont été reçus : BLANCHET Edouard (AB), BOUCHETCORDAT Victor (AB), COMBES Margaux, COSTE Thibaud (AB), FATTON Paola (B), FEUILLAS Antoine (B), GENTHIAL Nicolas, GIGNOUX Robin (AB), GIUDICELLI Xavier (AB), GOMEZ Pierre-Esteban (AB), HARF Ludovic), JOB Elsy (AB), LANTELME Julie (AB), LOUVET Guillaume, LUGAND Romain, MOUREY Mathilde (AB), PERRIN Thomas, PINEL Ludivine, ROUSSEAU Pauline, SALICHON Pierre-Olivier (B), SAVY Chloé (B), VARENNE Clémence (AB), VOIRON Rodolphe (AB), WALCKENAER Guillaume. En Troisième E, ont été reçus : ADVININ Grégoire (AB), BELLEMERE Marie-Caroline (B), BERNAL Lucas (AB), CLERC Martin (B), COUDER Léo (B), DE METZ Camille (B), DE WIDERSPACH Thomas (AB), DUFAURE DE LAJARTE Albéric (AB), EMIN Jeanne (B), EMONET Clémence (B), GHO Camille (AB), GIAMMARILE Alice (AB), HUCHARD Guillemette (AB), ILIOU Louis (B), JACQUES Inès (AB), MALERBA Carla (TB), MARTIN Come (AB), MICHEL Alice (B), MILLET Estelle (B), NAOURI Clara (B), NAVANT Maylis, PEREZ Léo (TB), PIERSON Louis (AB), ROBERT Ségolène (AB). En Troisième F, ont été reçus : BARGAS Gabrielle (B), BERGER Alexandra (AB), BERNARD Paul (AB), BOULAY Tristan (AB), BUTTAY Margot (AB), COLOMBANI Mathieu (AB), DE LA CHAPELLE Guillaume (AB), DUBUS Charles (AB), FLOURENS Martin (B), FRENEAT Mickaël (B), GUARNERI Marie (AB), GUIRAL LéaMarie, HUTEAU Clotilde (B), KADIYOGO 45 En bref Juliette (AB), LEMARCHAND Titouan (AB), MALKA Julien (B), MIALON Benjamin (AB), MOSTRAS Provence (AB), NAYRAND Eugénie (B), PAOLINI Camille (AB), PAQUIEN Clément (AB), PASCAL Lise (AB), PERROUD Maxime (AB), RABANY Nicolas (AB), REY Maëlle (B), SARRANO Emma (AB), TISSIER Louise (B), VERNET Marie (AB), ZSCHACHLITZ Carla (AB). En Troisième G, ont été reçus : ASTIER Mathieu (AB), BAZUS Pierre (B), BENET Céline (AB), BERTHELON Camille (B), BORG Alessia (TB), BOUTEILLE Joséphine (B), BROSSEAU Gabrielle (AB), CECCON Adélaïde (AB), CUDENNEC Camille (B), DE BONNEVAL Hanna (AB), DELATTRE Philippine (B), DEVILLERS Adrien (AB), GUILLAUME Adèle (AB), MION Valentin, MORGANTINI Antoine (AB), PERRIN-AMOUDJAYAN Raphaël (AB), PINEL Niels (AB), PLANCHE Romain (TB), PROKOP Titouan (AB), RAMIERE Claire (AB), RECOPE DE TILLY - BLARU Paul (AB), SENUT Astrid (AB), SEVAIN Victoire (AB), TRICHARD Graziella (B), VINARNIC Léa (AB). Collège Les Chartreux – Saint Charles : En Troisième A, ont été reçus : ABOU Antoine (AB), ACHACHE Yanis (AB), AGBAHOUNDJO Nathanael (B), BAUMGARTEN Clément (AB), BUATOIS Thomas, CABRERO Mélody, CARON MarieMichelle (B), CHAROUSSET Paul (AB), DESCHATRETTE Marie-Daria (AB), DURAND Axel, ENIONA Rachel (B), FARGERE Laurène, HAAS Salomé (TB), HACHIM Ibrahim, HUGONNET Maïssa-Sarah (AB), JAYET-BESNARD Victor (B), KHANI Ariane (B), MAMERI Sabrina (AB), MOREAU Florent (TB), MOUSSALEM Sarra (B), MURRIS Thibault (B), NAZON Philaé (AB), NIRENNOLD Lony (B), PAYET Charles (B), PERESSINI Marin (TB), PERNOT Alix (B), ROLLAND Pierre (AB), ROUSSANNES Alix (B), SAMSON Marie-Eve (B), SOL Grégoire (B), TANTOT Florian), TOUTOUNGHIAN Patricia, ZANETTACCI-STEPHANOPOLI Pierre (B). 46 Collège Les Chartreux – Sainte Famille : En Troisième 1, ont été reçus : BAILLEUX Maxime (AB), BELLET Augustin (B), BERGINIAT Jean (AB), BOUCHUT Benjamin (B), CHETAILLE Gabrielle (TB), GIRARD Louis (AB), GONTHIER Mayeul (AB), HUBERT Anne-Sophie (B), KHENNOUSSI Myriam (AB), LACASSAGNE Myriam (AB), LAVIER Louis-Marie (B), MARTIN Geoffrey, NICOLAI Damien (AB), PHILIP Pierre, ROUSSELIN Marie (B), SAHTOUT Jamil, TALANCIEUX Estelle (B), TELMAT Kenza. En Troisième 2, ont été reçus : CARLE Loriane (B), CHAZAL Pauline (AB), COSTAS Aurélien, DELGADO Jacques-Joël (AB), GAUDARD Julie (AB), JABOULAY Juliette (AB), LE-BOURHIS-ROCHE Jeanne, MARCONNET Vincent-Nicolas, MOREAU Benjamin (B), MOREL-ORIOL Loïc (B), PATURAL Solène (B), PATUREL MarieEugénie (B), PEMBELE Ange (AB), RAIMONDI Pierre-Jean (AB), ROLHION Vincent (AB), TREVEYS Eva (TB), VALETTE Xavier (B), ZADRA Clémentine (B). BACCALAURÉAT En Terminale L, ont été admis : BLANC-FAVRAT Marie-Anne (AB), BUCHERE Lucie (TB), CHARTON Zoé (AB), CLAVEL Pauline (B), COLLET Joanna (AB), CONS Louise, CONTAMINE Claire (TB), CZYBA Pauline (B), DE COUESPEL Clotilde (AB), DE RICHOUFFTZ Damarice (TB), FAYSSE Clémentine (AB), FOURNEAUX Mailys (AB), GIRAUD Florencia, GRELLIER Aurélien (B), HERAUD Albane (B), LALAIN Anna (B), LECERF Ariane (TB), LECHAT Aliénor, LEVET Abigaïl), LORENZELLI Claire (TB), PREVOST Maguelonne (B), RIBEIRO DE SOUZA Stéphane, TESSIEUX Nolwenn (AB), TUGLER Mathieu (AB). En Terminale ES1, ont été admis : BATTAGLIA Paul (AB), BAUER Nicolas (TB), BERTHELON Adrien (B), CORNU Thomas (B), CROZE Augustin (B), DE FENOYL Olivier (TB), DE MONTAIGNAC Solène (AB), DELIRY Côme (TB), DIDRICHE Manon (AB), DROUAUX Loïc (AB), JULLIEN Laura (AB), MANTIONE Charles (AB), MARES Ségolène (TB), MARTINLAPRADE Mia (AB), MAZOYER Alexis (B), MONTBARBON Rémi), PUIDUPIN Pierre LAPRADE Mia (AB), MAZOYER Alexis (B), MONTBARBON Rémi, PUIDUPIN Pierre (B), RAMA Baptiste (AB), REA Roxane (AB), RICHARD Fantin (AB), ROCHE Alice (B), ROMY Anna, SALGAS Julia (B), SESTER Jean-Thomas, SOUYRIS Adrien (B), TALBOT Camille (AB), THOMAS Chloé (B), VEIGAPLANELLS Léa (TB), VENARD Thomas (AB), VIAL Marie (AB), VOISIN Manon (B), WACK Agate (B). En Terminale ES2, ont été admis : ALONSO Candice (B), ARDUIN Alexis (B), BACCON Auréa (TB), BALAIS Pierre (AB), BALANDREAU Marie (B), BARRANGER Joséphine (AB), BARTHELEMY Benoît (B), BERTHELON Camille (AB), BOULFROY Tristan (B), CHANCEL Antoine (B), CORNU Julien (B), DE BISSCHOP Sixtine (TB), DE LA TOUR D'ARTAISE Laure (B), DE MARLIAVE Espérance (B), DELSOL Nicolas (B), DUCASSE Inès (TB), DUTRIEVOZ Aurelien, FETIVEAU Timothée (TB), FLECHER Marie Caroline (B), GHIELMETTI Romain (B), GORMAND Colombe (B), HUCHARD Valentine (AB), HUTEAU Domitille (B), JOSEPH Roxanne (B), LAURENT Marguerite (B), LAVAUR Ariane, MAUREL Olivier (B), NEURAZ Thomas (AB), RICHARD Emma (AB), SERRE Sixtine, THIOLLIER Félix, THOMAS Philippine (AB), VANNEAUD Hugues (TB), VULIN Juliette (AB). En Terminale ES3, ont été admis : AIME Patrick AB), AUGROS Charlotte (AB), AVOUAC Stéphane (TB), BALAY Capucine (B), BARTHELEMY Lorraine (B), CHARRIE Nicolas (B), CHARRIN Clément (B), CHAZAUX Astrid (AB), CHEVALIER Malo (AB), COY Harold (TB), DE BECDELIEVRE Diane (AB), DE SEYSSEL Maureen (AB), ESCAMEZ Roxana (B), FEBVRE-ISSALY Matthieu (TB), FOGNINI Alice (AB), GELUGNE Victor (B), GORIZIAN Gary (B), GRASSET Pauline (AB), HODEN Marie (AB), LATORRE Inès (B), LESEUTE Eudes (TB), MASCHA Julie (AB), MICHEL Hortense (B), PRADIER Anaïs (B), SAVI Eloi (B), SORDET Diane (AB), TASCON Agathe (AB), TRACOL Philippine (AB), ZEN Andréa (B). En Terminale S1, ont été admis : ANDRE Ophélie (TB), BESNARD Adrien (B), BEVILACQUA Guillaume (B), BIDAR Myriam (TB), CHABRAN Coline (B), CHEDID Carole (TB), CHEVALLIER-CHANTEPIE Pierre-Louis (TB), CLERC Eléonore (B), DE LIEDEKERKE DE PAILHE Astrid (TB), DUBREUIL Marie (B), GAMMOUDI Mégane (TB), GE Adrien (B), LE MOING Anaïs (TB), LEVY Vincent (B), LIETAR Cécile (TB), LOUAT Guillaume (TB), MARGAIN Clémence (B), MATHOREL Jean-Baptiste (AB), MAURIN Aymeric (TB), MONNIER Alexis (AB), MONTIER Héloïse(TB), PARMENTIER Paul (TB), REY Antoine (B), ROSIER Clémentine (TB), RUBIO RIANO Daniel (TB), SAHLI Amir (B), SALES Amelie (B), SAMBIN Pauline (TB), SHU Julien (B), TAMBURRO Geoffroy (B), VAN HEESWYCK Thibaut (B), VERDIER Vincent (TB). En Terminale S2, ont été admis : BARIL Claire (B), BASSET-CHERCOT Laurence (TB), BERARDAN Julien (B), BERNARD Jean (TB), BERTOT Bryan (B), BOIS Antoine (AB), BOUCHARD Jérémy (B), CHAPELLE Caroline (B), CLEON Alice (TB), CONNIN Nicolas (TB), DE BENQUE Benoît (AB), DELPON Jean-Etienne (B), DUC DODON Camille (AB), DUFAURE DE LAJARTE Victor (TB), FOSSORIER Joël (TB), FOUGERE Antonin (AB), GUINET-DANNONAY Evence (AB), HABARUREMA Kéren (B), HUMEAU Marie-Lys (TB), JAN Léna (B), JUNG Louis (B), L'HUILLIER Marie (TB), MAUCOTEL Anne-Lise (B), MICHEL Pierre (B), MILLET Delphine (B), MOINEREAU Paul (TB), PITANCE Clémentine (TB), SINGH Thomas), VERNET Victoire (B). En Terminale S3, ont été admis : BALTHAZARD Adrien (TB), BERNARD DE LAVERNETTE Eloi (B), BERNAUD Benoit (B), BRASIER DE THUY Justin (TB), CANNELL John (AB), CHABERT Thomas (B), CHANFRAY Apollinaire (AB), CHARBONNIER Lucas (TB), CIULLA Marie-Anais (B), DARCISSAC Victor (B), DERATS Guillaume (AB), HOFF Thomas (B), LANGLOIS Audrey (TB), MONTJOTIN Matthieu (TB), NAVANT Nicolas (B), PITANCE Jérôme (B), PLANCHE Paul (AB), RIDEL Félicien (B), RONTEIX Gustave (TB), RUFFIER D'EPENOUX Louis (B), SOLTYSIAK Martin (B), TILLOY Cyrille (B), VIDAL Victor (TB), SOLTYSIAK Martin (B), TILLOY Cyrille (B), VIDAL Victor (TB). 47 En bref En Terminale S4, ont été admis : BIDAN Bénédicte (TB), BREHIER Clarisse (TB), CABOT Clément (TB), DEMOUSTIER Bénédicte (TB), DINH Marc (AB), DRAILLARD Marina (TB), DU PUY Tristan (TB), DUBREUIL Gaspard (AB), DUMAS Margaux (TB), GIDE Pierre Axel (B), HAEBERLE Charles (B), LARDY Camille (TB), LEGRAND Charles (B), LORIDON Mathieu (B), MALERBA Inès (B), MALLEINGERIN Elsa (TB), PHILIPPE Geoffroy), ROUSSEAU Alix (TB), ROUX Adrien (AB), SELIGNAN Raphaël (TB), TERNAMIAN Estelle (TB), VIEILLARD Pierre (TB), VIVANT Joséphine (TB). PRIX DES ANCIENS ELEVES Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 10 novembre 2012. Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association des Anciens Élèves, a transmis le Prix des Anciens à Claire CONTAMINE (série L), Nicolas BAUER et Sixtine de BISSCHOP (série ES), Anaïs LEMOING et Daniel RUBIO-RIANO (série S). BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été reçus : BENSAFI Sofiane, BIETRIX Grégoire, BOSSY Hugo, CABAUD Solène, CAILLAT Rodolphe (4ème de l’Académie), CARRION Edouard, CERUTI Charles, COLCOMBET AndréAmaury, COLIN Adrien, CROIZIER Claire, DE JESUS Diana, DE MAUROY Jeanne, DUDA Pétronille, GARGANO Julie, GUERIN Ségolène, HUMBERT François, ISOLA Alice, JAY Estelle, KOC Fatih, MELEY Jean-Baptiste, PARLALIDIS Elsa, RAPETTI-THOMAS Émilie, SOPRANZI Florian, TENAND Andréa, WERNER Kévin, ZANTE Pauline. 48 En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été reçus : BENEYTON Audrey, BLERVAQUE François, BRESSY Marie, DEROUX Naaman, DESCOURS Clarisse, DIALLO Mouskeba, DREZET Vivien, DUSHI David, FRANCON Romain, GORMAND Maxime, HAYOT Jérôme, JACQUEMET Kévin, JOULJI Vanessa, NDIAYE René, NOURY Florian, PROST Emilie, RAHMANI Soraya, RUIZ Audrey, VUAILLE Sophie, WIRTH Vanessa. En classe de BTS Informatique de gestion, ont été reçus : Option Développeur : BRUNETTI Pierre-Aymeric, DAVID Fabien, DENEULIN Thomas, GRAND-CHAVIN Kevin, GRIVOLLAT Aurélien (2ème de l’Académie), HERNANDEZ Anthony, MARGIRIER Laurent, MOLETTE Mathieu, PASQUET Guillaume (3ème de l’Académie), ROLLIN Jonathan, TORRALBA Jérémy. Option Réseaux : CARRÉ Denis, GALLIOT Mickaël, HAFFNER Jordan , LEBON Arnaud, MARCHESINI Aurélien, MARTIN Dimitri , MARTINEZ Camille (3ème de l’Académie), MICAL DimitriAlexeï, PARDO Florian, TATIN Floren. EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue) Taux de réussite : 74,8 %, soit 98 élèves sur 131 Ont obtenu le “First Certificate in English” (session décembre 2011) : Elèves de 2nde 1 : 100 % de réussite (6 élèves sur 6) DE BUSTAMANTE Laure, DE RICHOUFFTZ Céline, ENIONA Natacha, MICHEL Stanislas, ROQUEPLO Martin, SAVEREUX Clara. Ont obtenu le “First Certificate in English” (session juin 2012) : Elèves de 3ème B : 87,5 % de réussite (28 élèves sur 32) BARRE Guillaume, BAUWENS Alice, BESSON Flobert, BEUCHER-PINGEON Apolline, BIENFAIT Marien, BOILLOT Paul, BONNARD Florian, CHANCEAULME Rémi, CHARRIN Clara, CHEVALLIER-CHANTEPIE Briac, DALENCON Marie, DANANCHER Valentin, DUMORTIER Clothilde, DUQUESNE Hugo, FARON Charlie, GAILLARD Aubane, GODART Antoine, KERLANN Shannon, LANCELIN Dorian, MOINEREAU Juliette, MOUCHET Arthur, POLITI Oscar, ROCHE Jean-Baptiste, ROLAND Anatole, En bref Arthur, POLITI Oscar, ROCHE Jean-Baptiste, ROLAND Anatole, ROSSIGNOL Hugo, SCALBERT Kaciel, SEVILLE Benoît, THOMAS Aurore. Elèves de 1ère : 65,7 % de réussite (23 élèves sur 35) BILLARD Claire, BOUTAN Prokop, ECKERT Marie-Carmel, MARTIN-LAPRADE Rebecca, THOMAS Constance, CELLE Caroline, DELLINGER Claire, FIEVET Thaïs, CHAPOT Philippine, CHARBON Jules, MASUREL Jean, VIELLIARD Victor, BOTTERO Cécile, DUPIN Jean-Louis, GRENARD Carl, JACQUOT Paul, JAMET Grégoire, LITAUDON Pauline, MARTIN Flore, RAMPON Marie, REYNAUD Victoire, ROCHE Estelle, SELIGNAN Maud. Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” (session juin 2012): Elèves de 2nde 1 : 74,5 % de réussite (35 élèves sur 47) AUBERT Alban, BAGHDASSARIAN Thibault, BARRE Pierre, BARTHOD Fanny, BESSEAS Sandra, BEUZON Anatole, BOILLOT Sarah, BOURG Alexandre, CHAMALY Solène, DURAND Alaïs, ENIONA Natacha, FACCHINETTI Clément, FOURNET Théophile, GERMAIN Rémi, GOUTALAND Antoine, JAILLET Agathe, LAGARDE Nicolas, LATOUR Alexis, LE CORRE Tiphaine, MICHON Antoine, MOTTI Marie, MOUCHTOURIS Margaux, PIRON Nicolas, ROQUEPLO Martin, SAVEREUX Clara, SELIGNAN Clara, SHIMONY Anaël, SIX Philippe. Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” (session mars 2012): Elèves de 1ère : 50 % (2 élèves sur 4) BOTTERO Cécile, DAVAUD Alice. Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English” (session décembre 2011) : 57,9 % de réussite (11 élèves de Terminale sur 19). DROUAUX Loïc, TALBOT Camille, CHARRIN Clément, DE SEYSSEL Maureen, GORIZIAN Gary, SAVI Eloi, BARIL Claire, MOINEREAU Paul, DU PUY Tristan, ROUSSEAU Alix, SELIGNAN Raphaël. CALENDRIER 2012-2013 RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS - Institution des Chartreux (58 rue Pierre Dupont) : • Vendredi 30 novembre à 18 h : pour les 3èmes • Vendredi 14 décembre à 18 h : pour les 1ères • Samedi 26 janvier à 9 h : rencontre parents/ enseignantes de l’école • Vendredi 1er février à 18 h : pour les terminales • Samedi 9 février : journée rencontre parentsprofs pour les 6èmes, 5èmes, 4èmes, 2ndes (Croix-Rousse) • Vendredi 5 avril à 18 h : pour les premières • Jeudi 11 avril à 18 h : pour les troisièmes (avec les professeurs principaux) - Collège Les Chartreux – Saint-Charles ( 22, rue André Bonin ): • Jeudi 14 février à 17 h 30 : pour les 6èmes, 5èmes et 4èmes • Jeudi 4 avril à 17 h 30 : pour les 3èmes (avec les professeurs principaux) - École Les Chartreux – Sainte-Blandine : • Mardi 22 janvier à 16 h 30 : rencontre parents / enseignantes - École Les Chartreux – Saint-Romain : • Vendredi 25 janvier à 16 h 30 : rencontre parents / enseignantes PRÉSENTATION DES CLASSES POST-BAC DE L’INSTITUTION DES CHARTREUX • Lundi 14 janvier à 18 h : CPGE Croix-Rousse • Lundi 11 février à 17 h 30 : BTS CGO, BTS SIO et DCG SALON DE L’ETUDIANT (Halle Tony Garnier) • Du vendredi 18 janvier au dimanche 20 janvier JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR • Mercredi 30 janvier et jeudi 31 janvier Pas de classe pour les élèves de terminale le mercredi 30 janvier, toute la journée, et le jeudi 31 janvier, matin 49 En bref RÉUNIONS D'INFORMATION SUR L'ORIENTATION • Vendredi 25 janvier à 18 h : pour les parents des secondes • Vendredi 8 février à 18 h : pour les parents de 3ème (Croix-Rousse et Saint Charles) PORTES OUVERTES - Institution des Chartreux (58 rue Pierre Dupont) : • Samedi 16 février, de 13 h 30 à 16 h 30 pour les futurs élèves des classes post-bac • Samedi 23 mars, de 9 h à 12 h pour les futurs élèves du lycée • Mercredi 12 juin, de 16 h à 19 h pour les futurs élèves du lycée - Collège Les Chartreux – Saint-Charles ( 22, rue André Bonin ) : • Mardi 4 juin, de 17 h : accueil des nouveaux élèves admis et de leurs parents - Ecoles Les Chartreux – Sainte Blandine et Les Chartreux – Saint-Romain : • Mercredi 26 juin, de 16 h à 18 h 30 : accueil des nouveaux élèves admis et de leurs parents 50 EXAMENS BLANCS • Brevet des Collèges blanc : mardi 22 janvier et mercredi 23 janvier • Bac blanc (Première) : du lundi 6 mai au mardi 7 mai • Bac blanc (Terminale) : du lundi 7 janvier au vendredi 25 janvier (oraux 1er tour) Du lundi 18 février au jeudi 21 février (écrits) • BTS blanc SIO 1ère année : du lundi 17 décembre au vendredi 21 décembre • BTS blanc SIO 2ème année : du mercredi 7 novembre au vendredi 9 novembre • BTS blanc BTS CGO 2ème année : du lundi 14 janvier au vendredi 18 janvier • BTS blanc 2ème année : du lundi 15 avril au vendredi 19 avril • Concours blanc des classes préparatoires : Sciences-Po : 16 et 18 février, 13 et 15 avril HEC 1 – 3 : du 14 au 16 janvier, du 18 au 21 février, du 6 au 7 mai, du 10 au 11 mai, du 6 au 8 juin HEC 2 – 4 : du 7 au 12 janvier K B/L : du 11 au 16 février Hk B/L : du 3 au 8 juin STAGES DES ÉLÈVES • HEC / BL : du 25 février au 28 février (stage de mathématiques) • BTS SIO 2 : du 18 février au 12 avril • BTS CGO 1, CGO3 et SIO1 : du lundi 27 mai au 28 juin • DCG L2 : du 10 juin au 12 juillet RETENUES Samedis 12 janvier, 19 janvier, 26 janvier, 2 février, 9 février, 16 février, 16 mars, 23 mars, 6 avril, 13 avril, 25 mai, 1er juin, 8 juin et 15 juin PASTORALE • Baptêmes : Dimanche 31 mars à 10 h à l'église Saint-Bruno (école Croix-Rousse) Dimanche 14 avril à 10 h 30 à l'église de SaintCyr (école Sainte-Blandine) Dimanche 19 mai à 10 h à l'église Saint-Romain (école Saint-Romain) • Première Communion : Samedi 6 avril à 17 h Dimanche 7 avril à 9 h 30 et 11 h Retraites : mardi 2 avril (sauf CM2) et jeudi 4 avril (CM2 et 6ème) • Profession de Foi : Samedi 25 mai à 16 h et à 18 h Dimanche 26 mai à 9 h et 11 h 1er temps fort : samedi 26 janvier, de 9 h à 12 h 2ème temps fort : samedi 6 avril, de 9 h à 13 h 3ème temps fort : samedi 25 mai, de 9 h à 12 h Réunions de parents : mardi 16 avril à 20 h Retraite : vendredi 24 mai, de 8 h à 17 h • Confirmation : Samedi 1er juin à 10 h à la Primatiale Saint Jean 1er temps fort : samedi 8 décembre, de 9 h à 12 h 2ème temps fort : samedi 19 janvier, de 14 h à 20 h (rassemblement diocésain) 3ème temps fort : samedi 16 février, de 9 h à 12 h 4ème temps fort : mercredi 15 mai, de 14 h à 18 h (rencontre avec l’évêque à 16 h) Réunion de parents : mercredi 15 mai à 20 h Retraite (3èmes et lycée) : mardi 28 mai et mercredi 29 mai (1er groupe) Jeudi 30 mai et vendredi 31 mai (2ème groupe) WEEK-ENDS PASTORAUX • CPGE : du jeudi 17 janvier au samedi 19 janvier (Grand Saint-Bernard) • Terminale : du jeudi 21 février au vendredi 22 février (Notre-Dame de l'Ermitage) • 3ème : du vendredi 15 mars à 8 h au samedi 16 mars à 12 h (Ars) WEEK-END DES CONFIRMÉS • du jeudi 11 avril au samedi 13 avril (NotreDame de la Salette) MATINÉE SPIRITUELLE • 4ème : mardi 14 mai PÉLERINAGES • 6ème : mardi 4 juin, de 8 h à 14 h (Fourvière) • 2nde : du lundi 3 juin au samedi 8 juin (Lourdes) VIE LITURGIQUE • Mardi 8 janvier à 11 h : Epiphanie à 11 h (Sainte Blandine) • Jeudi 10 janvier : Epiphanie à 15 h 30 (Saint Romain) • Vendredi 25 janvier : Messe de l’unité à 11 h (4ème à post-bac) • Mercredi 13 février : Messe des Cendres à 8 h (6ème) et à 11 h (4ème à post-bac) • Jeudi 14 février : Messe d'entrée en Carême à 8 h (5ème Croix-Rousse) et à 14 h (St Charles) • Jeudi 28 mars : Messe du Jeudi Saint à 10 h 30 (CP à CM2 Croix-Rousse) Messe du Jeudi Saint à 14 h (6ème) Messe du Jeudi Saint à 16 h (5ème à post-bac) • Vendredi 29 mars : Chemin de Croix à 10 h 30 (Saint Romain) Chemin de Croix à 16 h (Saint Charles) Office du Vendredi Saint à 16 h (6ème à post-bac) OPÉRATION « MOKATTAM » • Sensibilisation : du lundi 11 mars au vendredi 15 mars • « Bol de riz » : vendredi 29 mars • Fête : samedi 13 avril SOIRÉE LIBAN • Vendredi 24 mai à 18 h ACTIVITÉS CULTURELLES • Les Théâtreux, élèves de Terminale, option théâtre et expression dramatique : « Lorenzaccio » d’Alfred de Musset Jeudi 23 mai à 20 h 30 Vendredi 24 mai à 20 h 30 Samedi 25 mai à 20 h 30 • Fête de l’école maternelle : samedi 29 juin de 9 h 30 à 14 h (célébration à 11 h à la chapelle) • Les Petits Théâtreux, élèves de l'école : Mardi 2 juillet à 20 h Vacances scolaires 2012-2013 • Noël : du vendredi 21 décembre après les cours au lundi 7 janvier au matin • Hiver : du vendredi 22 février après les cours au lundi 11 mars au matin • Lundi de Pâques : lundi 1er avril (pas de cours) • Printemps : du vendredi 19 avril après les cours au lundi 6 mai au matin • Pont de l'Ascension : du mardi 7 mai après les cours au lundi 13 mai au matin Récupération des cours du vendredi 10 mai (sauf post-bac) : - matin : samedi 22 juin (pas de cours : demijournée pédagogique) - après-midi : mercredi 22 mai, après-midi • Pentecôte : lundi 20 mai au matin (pas de cours) 51 En bref Carnet MARIAGES Se sont unis ou s’uniront par le mariage : • Anne-Charlotte Sallé – Le Roy (promo 2006) et Pierre-Emmanuel d’Huart, le 9 juin 2012 • Florence Bonnet (promo 2005) et François Dizerbo, le 7 juillet 2012 • Marie-Emeline Hugot (promo 2000) et Brice Orliange, le 21 juillet 2012 • Antoine Camus (promo 2002), fils de Florence Camus, directrice des écoles, et Elise Buffaud (promo 2003), professeur des écoles, le 27 juillet 2012 • Marion Billet (promo 2000) et Baptiste Lucas, le 28 juillet 2012 • Hélène Guinard (promo 1997) et Aurélien Gaillard, le 17 août 2012 • Dorothée Pradines (promo 2006) et Mayeul Fournier de Saint Jean, le 25 août 2012 • Jean-Marie Gilardin (promo 1998) et Charlotte Merle, le 1er septembre 2012 • François d’Hautefort (promo 2002) et Maïté de Boncourt, le 22 septembre 2012 • Romain Boucharlat (promo 1996) et Marine Repellin, le 29 septembre 2012 • Constance Muzio, ancienne maîtresse d’externat, et Cyril Duflos, le 15 décembre 2012 • Juliette Rebuffet, professeur des écoles, et Pierre Souche, le 29 décembre 2012 NAISSANCES Nous avons la joie d’annoncer la venue au monde de : 52 • Arthur, 3ème enfant de Florian et Raphaëlle Castagno, née Isaac (promo 1997), le 20 février 2012 • Thomas, au foyer de Raphaël (promo 1993) et Isabelle Bertholon, née Rajot (promo 1996), le 24 février 2012 • Justine, au foyer de Sébastien (promo 2001) et Isabelle Dulac, née Dupont (promo 2002), le 5 mars 2012 • Antoine, 2ème enfant d’Audrey et Thomas VivierMerle (promo 1999), le 6 mars 2012 • Diane, 3ème enfant de Sophie Fongarnand, professeur des écoles, le 20 mars 2012 • Victoire, 2ème enfant d’Aurélie Frappaz et Edbert Gnansounou (anciens BTS-DECF), le 22 mars 2012 • Edgar, 3ème enfant d’Aurélie et Arnaud Demeure (promo 1995), le 13 avril 2012 • Augustin, 2ème enfant de Pétronille et Amaury Rostagnat (promo 1999), le 27 avril 2012 • Lily, au foyer de Bruno Bernard et Nancy Simms, professeur d’anglais à l’Institution Les Chartreux – Sainte Famille, le 3 mai 2012 • Antonin Maria Vojtech, au foyer de Vojtech et Marie-Alix Semeradovi, née Bergerot, ancienne professeur de lettres, le 13 mai 2012 • Merlin, 2ème enfant d’Emilie et Olivier Comte (promo 1998), le 22 mai 2012 • Dayan, au foyer de Pascaline Pitreboth, ASEM à l’école Les chartreux – Saint Romain, le 2 juin 2012 • Bertille, 2ème enfant d’Etienne et Marion Sauvageot, née Tantot (promo 2001), le 12 juin 2012 • Romane, 2ème enfant de Lucie Dupouy, née Rodet (promo 2000) et Laurent Dupouy, le 19 juin 2012 • Zoé, au foyer de Maud Lebas (promo 2000) et Simon-Pierre Baudouin (promo 1999), le 25 juin 2012 • Clémence, au foyer de Stéphane Arnoldi, professeur de mathématiques, le 2 juillet 2012 • Alexis, 2ème enfant de Camille et Antoine Nanterme (promo 1998), le 5 juillet 2012 • Philaé, 3ème enfant de Constance et Patrice Durand (promo 1997), le 6 juillet 2012 • Giuliane, petite sœur de Lohan GuadagnaDarnis, élève en CE2 à l’école Les Chartreux – Saint Romain, le 8 juillet 2012 • Côme, 4ème enfant de Jean-Philippe et Guillemette Jarrin, née Clément (promo 1994), le 19 juillet 2012 • Victoire, 2ème enfant de Jean-Baptiste et Gersende Monin, née Bouvier (promo 2001), le 23 juillet 2012 • Dysmas, 2ème enfant de Marc et Bérengère Redier, professeur des écoles, le 1er août 2012 • Irène, au foyer de Joseph Barcola et Claire Marie Cronenberger, professeur des écoles à l’Institution Les Chartreux – Sainte Famille, le 1er août 2012 • Elea, 4ème enfant d’Elodie et Jean-François Nast (promo 1998), le 23 août 2012 • Barthélémy, 2ème enfant de Krystyna et Olivier Bron, fils de Simone Bron, ancienne professeur de mathématiques, le 24 août 2012 • Clémence, 3ème enfant de Vincent et Aude Dupuy, née Ojardias (promo 1995), le 2 septembre 2012 • Alexandra, au foyer de Thomas Hugon (promo 2002) et Laetitia de Font-Réaulx (promo 2002), fille de Corinne Thomas, professeur d’espagnol, le 10 septembre 2012 • Salomé, petite sœur de Louis et Yaëlle Richard, élèves à l’école Les Chartreux –Saint Romain, le 1er octobre 2012 • Achille, 2ème enfant d’Alexandre et Laure Colliex, née Confavreux (promo 1997), le 5 octobre 2012 • Théophane, au foyer de Lucie et Brendan Leroy (promo 2008), le 8 octobre 2012 • Augustin, 2ème enfant de Maud et Nicolas Léger, professeur d’espagnol, le 11 octobre 2012 • Lô, au foyer d'Olivier Dubois, professeur de mathématiques en Prépa CPE, le 19 octobre 2012 • Louise, au foyer de Vincent et Lise Marie, enseignante de CE2 /CM1 à l'école Les ChartreuxSainte-Famille, le 27 octobre 2012 • Garance, 3ème enfant de Claire et Louis Marie Bonnet (promo 2002), le 2 novembre 2012 • Nohan, au foyer de Jérôme Tressol, professeur de sciences économiques et sociales, le 19 novembre 2012 DÉCÈS Nous ont quittés : • Georges Barral-Cadière (promo 1956), le 16 mars 2012 • La mère de Nicolas Connin, élève de Terminale S2, le 29 mai 2012 • La mère de Marie Balandreau, étudiante en classe préparatoire 1ère année, au mois de juillet 2012 • Auguste, pendant 6 mois dans le ventre de sa maman, Virginie Seguin, enseignante à l’école Les Chartreux - Saint Romain, début août 2012 • La mère de Juliette Biblocque, professeur de lettres, le 17 août 2012 • Le père de Judith Piot, professeur de droit, le 23 août 2012 • Le père d’Elisabeth Goujon-Courrier, le 4 septembre 2012 • La mère de Jessica Soulier, étudiante en classe préparatoire 1ère année, le 6 septembre 2012 • Pierre Flamens (promo 44), le 6 septembre 2012 • Pablo Pelus, ancien élève de prépa K B/L (promo 2012), le 15 septembre 2012 • Madame Dumas, mère de Madame Dunand, intervenante à l’école, et grand-mère de Christophe Dunand, ancien élève Prépa CPE Lyon (promo 2006), le 24 septembre 2012 • La mère de Madame Grenier, enseignante en CE1 à l'école Les Chartreux-Sainte-Famille, le 11 octobre 2012 • Jean Dedieu, le père de Stéphanie DedieuGodfrin (promo Bac 1993 et DECF), le 25 octobre 2012 • Le père de Jeanne et Benjamin Cotte, anciens élèves, le 14 novembre 2012 • La mère de Jacques Gauthier, président de l'OGEC Sainte-Famille, le 6 décembre 2012 Sœur Anne-Véronique Lapèze, ancienne assistante du Supérieur, a prononcé ses vœux perpétuels dans la Congrégation des Sœurs oblates de Saint François de Sales, le 25 août 2012 53 En bref La maison d’accueil « Les Chartreux - Saint-Irénée » : un environnement riche et agréable pour vos séjours, séminaires et retraites estivales Située en plein coeur de Lyon sur la colline de Fourvière, à cinq minutes de la Gare Perrache et de la Place Bellecour, à quelques pas du vieux Lyon, la Maison Les Chartreux - Saint-Irénée, appartenant à l’Institution des Chartreux, date du XIXe siècle et s’étend sur un parc arboré de plus d’un hectare, surplombant la ville. Pour vous accueillir lors de vos séminaires, séjours ou retraites estivales, la maison dispose d’une centaine de chambres, simples et doubles, toutes équipées de leur salle de bain individuelle, pour une capacité totale de 147 places pendant les mois de juillet et août. Toutes les chambres bénéficient également de prises Internet permettant de connecter vos ordinateurs si besoin. La salle de conférence, entièrement équipée, offre 100 places assises et le « parloir » offre un bel espace de travail et de réunion. La maison dispose également d’une chapelle. Pour vous restaurer, le réfectoire peut accueillir jusqu’à cent personnes assises, pour des formules en demi-pension ou pension complète, le petit déjeuner étant compris avec la nuitée. Vous trouverez également à votre disposition un salon avec télévision et coin cuisine tout équipé. La Maison d’accueil La salle de conférences Le parloir Pour tout renseignement, vous pouvez joindre : M. Olivier Hautier, Directeur du site Les Chartreux – Saint-Irénée Tél. : 04 78 34 40 31 Fax : 04 78 34 59 15 Portable : 06 73 86 72 74 Mail : [email protected] 54 Le jardin En bref TAXE D’APPRENTISSAGE La campagne de collecte de la Taxe d’apprentissage 2013 débute au mois de janvier pour se terminer le 28 février prochain. Nos formations d’enseignement supérieur tertiaire bénéficient chaque année, grâce auxressources de la Taxe, d’équipements et de logiciels adaptés. L’évolution permanente des matériels et logiciels nous oblige à renouveler les outils pédagogiques pour nos classes de BTS et de DCG. L’Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d’apprentissage au titre du hors quota, catégorie A+B ou B+C. Après une année de collecte en retrait, difficile pour le secteur économique, nous cherchons à élargir cette année le nombre de donateurs pour la collecte de la Taxe 2013. Décideurs, prescripteurs auprès de votre entreprise ou des entreprises que vous conseillez, vous pouvez nous aider en demandant le versement de tout ou partie de la Taxe d’apprentissage au profit de l’Institution des Chartreux. Votre soutien financier, par le versement de la Taxe, nous est indispensable pour mener à bien nos investissements et permettre à nos étudiants des classes BTS et DCG de travailler sur un matériel de pointe, en adéquation avec notre exigence de travail. Madame Delahaye est à votre disposition pour vous renseigner ou vous envoyer les documents « Taxe 2013 ». Elle est joignable au 04 72 00 75 50 ou par mail : [email protected]. Vous trouverez sur notre site Internet www.leschartreux.net, rubrique Taxe d’Apprentissage, tous les renseignements utiles, dont une plaquette d’information à télécharger. Le versement de votre Taxe d’Apprentissage contribue à financer nos projets : Le groupe scolaire des Chartreux, 7 sites en Rhône-Alpes : la Taxe d’Apprentissage ? 1 TRADITION - CULTURE - MODERNITE Lyon 1er : Institution des Chartreux avec école, collège, lycée et classes post-bac (préparations commerciales et littéraires, Sciences Politiques, BTS, DCG) 2 Lyon 4ème : Collège Les Chartreux – Saint Charles 3 Lyon 5ème : Classes préparatoires CPE Lyon Lyon 5ème : Les Chartreux - St Irénée Internat Prépa CPE Caluire : Ecole Les Chartreux – Saint Romain Saint Cyr : Ecole Les Chartreux – Sainte Blandine Saint-Etienne : Institution des Chartreux – Sainte Famille (école et collège) Le groupe scolaire compte plus de 3 800 élèves de la maternelle aux classes post-bac. Les élèves sont accompagnés au quotidien par près de 470 professeurs, institutrices et employés. > Equipement informatique pédagogique > Achat ou mise à jour de logiciels > Acquisition de mobilier scolaire > Acquisition de matériel audio et vidéo > Renouvellement du parc informatique Comment nous verser Faites votre choix de formation pour laquelle vous souhaitez verser votre Taxe d’Apprentissage, et reportez-le sur le formulaire “Annonce de versement” joint. Communiquez à votre organisme collecteur vos souhaits en lui transmettant le formulaire. Adressez vos éléments de paiement à votre organisme collecteur avant le : 28 février 2013. Vous pouvez également nous tenir informés de vos annonces de paiement : > soit en nous transmettant le formulaire correspondant, Service Taxe d’Apprentissage : > Guillemette Delahaye : [email protected] Service Emploi - Carrières : > Jean-François Brechet : [email protected] > Myriam Triomphe Perret : [email protected] > soit en vous connectant sur : www.leschartreux.net (rubrique Taxe d’Apprentissage). Dans quelles catégories sommes-nous habilités à percevoir la ? Taxe d’Apprentissage L’Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d’Apprentissage au titre du hors quota, catégorie A+B ou B+C. Chacun concourt à l’épanouissement et à la réussite des élèves, afin de les rendre adultes responsables et acteurs de la vie économique, sociale, politique et spirituelle de demain. L’Institution des Chartreux prépare aux Baccalauréats d’Enseignement Général, comme aux concours d’accès aux grandes Ecoles de Commerce. Ses résultats font autorité et donnent Quelles sont les formations habilitées, à l’Institution des Chartreux, à recevoir la Taxe d’Apprentissage ? > Classes préparant au BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations), > Classes préparant au BTS CGO (Comptabilité et Gestion des Organisations), TAXE D’APPRENTISSAGE 2013 > Classes préparatoires à l’expertise comptable : DCG – DSCG en partenariat avec l’Université Catholique de Lyon. à l’établissement une lisibilité régionale pour le lycée, nationale pour ses classes préparatoires. Or, les Chartreux forment également depuis plus de vingt ans des Pour plus d’informations, consultez notre site Internet : www.leschartreux.net étudiants dans leurs sections techniques d’enseignement supérieur, dans la filière comptabilité-gestion et dans la filière informatique. Là encore, inscrits comme les autres filières d’étude de l’Institution, dans une culture de l’exigence et de l’excellence, ces sections obtiennent de très bons résultats aux examens et leurs étudiants sont souvent vite remarqués par les entreprises ou les cabinets d’expertise. Par votre contribution à la Taxe d’Apprentissage, vous aidez l’Institution des Chartreux à bien former ces futurs cadres. Nous vous remercions de cette précieuse coopération. J.-B. Plessy, Supérieur Institution des Chartreux 58 rue Pierre Dupont 69283 LYON CEDEX 01 Tél. 04 72 00 75 50 Fax : 04 72 07 02 10 [email protected] Groupe scolaire Chartreux 55 56 R05013 Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy Rédacteur en chef : Patrice Moret Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron Photographies : Gérard Balayn – Gonzague de Sallmard - Myriam de Santis – Photos Georges - © Stéphane Nys ( Air Tech Photo ) - Jacqueline Salmon - Rédacteurs