Editorial Carte blanche Vie chrétienne Actualités Le Bulletin des

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Editorial Carte blanche Vie chrétienne Actualités Le Bulletin des
sommaire
P. 2 à 4
Editorial
P. 5 à 7
Carte blanche
ction de Carême...
•A
P. 8 à 10
Vie chrétienne
• Quand les Secondes des Chartreux vont à Lourdes !
• Le week-end pastoral des Troisièmes à Ars
P. 11 à 17
Actualités
• Inauguration du stade des Chartreux
• 2 0 ans de jumelage, 20 ans de merveilles
P. 18 à 19
Le Bulletin des Lettres
• L e Petit Larousse
•
P. 20 à 21
des grands chefs d’œuvre de la peinture
L es Saints
Association pour la restauration de la Chapelle
• L es travaux de restauration de la grande chapelle
P. 22
Association des parents d’élèves
U
n
président
d’APEL s’en va, un autre arrive
•
P. 23 à 26
Association des Anciens Elèves
• E ntretien avec Sébastien Gagneur,
•
P. 27 à 41
directeur délégué des prépas CPE
R
egardez bien ce Prêtre
Vie des classes
• L es Terminales à Rome
ctivité culturelle des Terminales littéraires
•A
«
• L’au revoir » des Terminales
rand Prix de la Nouvelle
•G
N
• os trois collèges en Allemagne
l’école
•A
N
• ouveauté à Saint-Etienne : le journal du collège
P. 42 à 55
En bref
• R ésultats 2012
alendrier 2012-2013
•C
C
• arnet
• L a maison d’accueil Les Chartreux – Saint-Irénée
• T axe d’apprentissage 2013
Editorial
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe
scolaire des Chartreux
2
Je suis absolument navré pour ne pas dire
scandalisé par le fait que le « débat » qui agite
actuellement le pays sur les unions homosexuelles
et les adoptions d’enfants qu’elles réclament se
déroule de la sorte, sous le nez d’adolescents
et de jeunes gens que nous avons la lourde
charge de mener vers l’âge adulte, au moment
le plus difficile de la formation de la conscience
morale, de l’équilibre humain et psychologique,
de l’acquisition des valeurs et des fondements
de la personnalité.
Scandalisé est le mot, et je l’emploie dans son
acception évangélique (s.luc XVII,1). « Malheur
à celui par lequel le scandale arrive ». Il suffira
d’aller voir le texte qui suit. Scandalisé, parce
que de débat, il n’y aura pas. À la place, une
forfaiture, née de l’alliance hasardeuse et peut-
être bien imprudente d’un alinéa électoral
avec un faux lobby médiatisé par un groupe
en minorité à l’intérieur même de son propre
« genre ». En cela déjà, je trouve le « politique »
indigne, devant la jeunesse qu’elle a en charge
de mener vers la maturité. N’a-t-on pas, il est
vrai, déjà entendu il y a quelque temps, de la
bouche du Ministre de l’Education Nationale,
l’affirmation ahurissante selon laquelle, à titre
personnel, il était favorable à une mesure de
dépénalisation d’une catégorie de stupéfiants ?
À titre personnel ! Quand on est responsable
de la jeunesse du pays.
J’éprouve une certaine confusion mêlée de
honte. Peut-être paraîtrai-je « ne pas vivre avec
mon temps », selon l’expression consacrée, et
dans le meilleur des cas mes propos seront-ils
taxés de « ringardise ». Auquel cas, dans le fond,
je m’en tirerais à bon compte. Car ne pas être
par raison favorable au « mariage pour tous »,
donc ne pas être dans le vent ni moderne, peut
possiblement me faire risquer gros : je risque
« l’anathème homophobique ». Cela m’est complètement égal. Le métier d’éducateur, de formateur fait que l’on demeure en permanence
auprès des jeunes, et, sans redevenir ce qu’ils
sont, nous consacre comme des adultes qui
n’ont moralement pas le droit, à l’inverse de
bien d’autres manifestement, de s’asseoir sur
leur désir d’idéal et de vérité, sur les aspirations
les plus hautes qui les habitent et au travers desquelles ils pressentent qu’ils pourraient dégager
un sens à donner à leur vie.
Parce qu’il est permanence auprès d’eux, j’allais
dire par vocation, l’éducateur sait aussi leurs
fragilités, leurs doutes qui confinent parfois à
l’angoisse, leurs difficultés à affirmer des valeurs qu’ils veulent épouser, sans qu’ils soient
moqués ou perturbés profondément par les
assauts répétés de ceux qui, sous prétexte de
faire « avancer » la société, l’enfoncent. Beaucoup d’entre eux ont cependant déjà tant à
faire pour surmonter d’autres types d’épreuve,
à l’intérieur même de leurs familles !
Navré aussi, parce que, souvent malgré eux,
ceux qui n’ont pas de rempart moral et culturel sont disponibles pour avaler, comme une
oie son gavage, le déversement médiatique
quotidien du prêt-à-penser, du politiquement
correct, de la redoutable doxa, qui coupe à la
racine tout déploiement libre de la pensée , critique, argumentée et personnelle.
En cela seulement est déjà la supercherie, pour
reprendre le mot de l’Archevêque de Paris.
Et elle est double : intellectuelle et morale.
Intellectuelle parce qu’elle dissimule un mensonge derrière un slogan, ( le mariage pour
tous) en même temps qu’elle cherche à satisfaire le lobby d’une minorité. Mais le coût est
trop élevé : chacun sait, pour peu qu’il ait su
conserver le sens commun, que n’accèderont
jamais au mariage, par le biais de cette loi, le
mari possible et sincère de plusieurs femmes
ou inversement, le frère et la sœur, le père et
sa fille, même s’ils devaient s’aimer d’un amour
parfaitement chaste. Et heureusement !
Supercherie intellectuelle encore, parce que les
mots ont un sens, qui définissent des réalités
précises. Et parler de mariage de personnes
homosexuelles, c’est établir sans vergogne, un
paralogisme philosophique. Parler de mariage
hétérosexuel, c’est faire un pléonasme. Strictement parlant, le mariage ne peut être que l’alliance d’un homme et d’une femme. D’ailleurs,
la majorité des personnes homosexuelles le sait
pertinemment, qui ne revendique ni mariage,
ni adoption.
Supercherie morale, qui ose inventer un « droit
à l’enfant » - comme s’il pouvait exister, dans
quelque circonstance ou composition conjugale
que ce soit, une obligation de résultat, comme si
la vie d’une personne était un produit achetable,
comme si l’enfant était un objet de désir ! On
passe sous le silence peu édifiant de nos sociétés
complètement subjectivistes et égoïstes le seul
droit qui existe : celui « de l’enfant » qui a le droit
d’être respecté comme une personne, dans sa
dignité, dans la souveraineté de sa liberté d’être,
3
Editorial
de penser et d’agir. Le droit d’être traité comme
une fin en soi, une personne, jamais comme un
moyen de mise en œuvre de quelque projet que
ce soit. Cela vaut naturellement pour un couple
hétérosexuel : adopter n’est pas satisfaire un
désir de deux adultes, mais donner des parents
à un enfant qui n’en a pas ou plus.
Devant ces soubresauts qui agitent notre société de l’adolescence et du désir, il faut garder
tête froide, et convoquer la réflexion au seul niveau où elle est possible : celui de la raison. Et
non celui de l’affectivité. Ne pas tomber dans
le sophisme si facile qui mélange les genres ;
ce n’est mépriser personne que de rappeler des
évidences, à l’instar des pédo-psychiatres, des
psychanalystes, des juristes, des éducateurs de
tous bords dont les avis convergent, unanimes,
vers la nécessité pour quelque enfant que ce
soit d’être en paix avec son origine, sa filiation
4
comme on dit, et de se construire petit à petit,
entre un père et une mère. Dire cela n’est pas
ignorer ou refuser de penser que deux hommes
ou deux femmes peuvent éduquer avec beaucoup de soin et d’attention. Mais la seule volonté éducative n’a pas les moyens de répondre
à la grande question de l’origine. Le mystère de
l’en-deçà n’a pas moins d’importance que celui
de l’au-delà. Davantage, le premier permet la
compréhension du second.
À ne considérer que le bien souverain de chacun,
dans le respect du bien commun, respect de
l’enfant à naître ou adopter, respect de la femme
qui met au monde, il me semble que toutes ces
questions ne se poseraient même pas. Pour une
seule raison : celle du bon sens qui parce que
bon sens, s’impose.
La chapelle vue de la cour d'Honneur
Carte blanche
Action de Carême MokattamSoudan, vers les 20 ans
Philippe Tessieux
pour l’équipe Mokattam – Soudan
de l’Institution des Chartreux
Trois moments décisifs
Grande chapelle des Chartreux, Lyon, début d’année
1995.
Jean Sage, président de l’Opération Orange,
présente à tous les élèves de l’Institution le combat qu’il mène avec son association pour aider
les enfants des plus pauvres en Egypte, au Soudan et au Liban. Ancien professeur de géogra-
phie, il adapte son propos à chacun des niveaux
de classe, mais un message revient comme un
leitmotiv : « Aidez-moi à tenir le pari que j’ai
fait en 1974 lors de ma rencontre avec Sœur
Emmanuelle, celui d’apporter une aide durable
aux enfants des plus démunis ». Touchés par
ce témoignage, des élèves lui ont demandé ce
qu’ils pouvaient faire pour l’aider. Sa réponse a
été décisive pour la suite de notre engagement :
« Méfiez-vous des “ coups de cœur ”, sachez que
le plus difficile est de s’engager dans la durée ».
Camp des chiffonniers de Mokattam, Le Caire, Egypte,
novembre 1997.
Nous sommes une dizaine de professeurs de
l’Institution, Jean Sage nous accompagne.
Notre « guide » nous immerge au milieu du
bidonville où des chiffonniers trient les ordures dans une odeur indescriptible. Hommes,
femmes, enfants, animaux, ordures, tout se
Sœur Sara, Sœur Emmanuelle et Jean Sage dans l'école de Mokattam, 3 octobre 2000
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Carte blanche
mêle, la misère n’est plus virtuelle, elle est palpable et ce qui monte en nous est un sentiment
de culpabilité. Cette traversée s’achève dans la
cour de l’école de Mokattam, édifiée grâce à
Sœur Emmanuelle et Sœur Sara l’Egyptienne.
Nous découvrons une oasis au milieu des
ordures, où les enfants des chiffonniers nous
accueillent avec des chants et des danses pour
nous remercier de l’aide, modeste, que nous
leur apportons depuis trois ans.
Maison de retraite de Sœur Emmanuelle, Caillan,
Var, novembre 1998.
Les professeurs qui, un an plus tôt, étaient
montés à Mokattam, se retrouvent auprès de
Sœur Emmanuelle qui balaie en un instant tout
reste de culpabilité : « Engagez-vous dans des
actions concrètes, même si vous avez l’impression que l’aide que vous apportez n’est qu’une
goutte d’eau dans la mer. Ce que vous faites
est essentiel pour les enfants d’Egypte et du
Soudan, mais aussi et surtout pour vous et vos
élèves, vous vous donnez, vous leur donnez,
l’occasion d’aimer ».
la durée. La réponse se décline en trois temps :
Sensibilisation : un support audiovisuel actualisé
permet de mesurer le chemin parcouru en un
an grâce à l’aide apportée, il est diffusé auprès
de chaque classe.
Mobilisation : chaque élève est libre de s’engager
dans la collecte de fonds, l’objectif de 100 € par
classe étant purement indicatif. Il n’est nullement ici question de charité, il s’agit d’un partage qui s’inscrit dans le droit fil du sens du
Carême : puiser dans une réflexion sur le sens
de sa vie, la force d'une action personnelle
tournée vers les autres. Ce partage est résumé
par le slogan que nous utilisons : « Des élèves
aident des élèves ».
Fête : elle est organisée en l’honneur des enfants
de Mokattam et du Soudan. Chacun utilise
alors son temps et ses talents pour célébrer
cette proximité du cœur avec les plus démunis.
L’envoi de ballons orange dans le ciel de
Lyon symbolise chaque année ce message de
solidarité.
Sœur Emmanuelle et les petits chiffonniers du Caire, fin des années 70
6
Un moyen d’aide privilégié : l’action de
Carême
Les années 1997 et 1998 ont été pour notre
action de Carême des charnières décisives.
L’équipe Mokattam – Soudan s’est alors posé la
question de l’enracinement de cette action dans
Fête en l'honneur des enfants de Mokattam et du Soudan,
Les Chartreux, 31 mars 2012
Des besoins vitaux
Les sommes collectées au cours de ces dix-huit
années ont été utilisées par l’Opération Orange
afin :
- D’apporter une aide à la scolarisation des
petits chiffonniers de Mokattam. La collecte
permet chaque année de soutenir plus de cinquante enfants sur les neuf cents que compte
l’école. Comme le disait Sœur Emmanuelle :
« L’école est la priorité des priorités, elle permet
à chacun de choisir son avenir. »
- De pérenniser le financement des « baby-feeding centers » au Soudan. Ces centres de nutrition pour les tout-petits offrent aux enfants
en bas âge l’unique repas de leur journée. L’an
dernier, 375 enfants ont pu bénéficier de cette
aide grâce à la mobilisation de tous.
- De soutenir des « homes » d’enfants au Soudan.
Des familles soudanaises accueillent entre 10 et
20 orphelins qui grandissent dans un foyer qui
leur apporte stabilité et chaleur.
L’œuvre accomplie par l’Opération Orange
dans le sillage de Sœur Emmanuelle est colossale. Pouvoir continuer à verser à cette association des sommes importantes (24 000 € en juin
2012, soit 5 % des collectes de l’association) est
pour la communauté des Chartreux un honneur. Le défi de mener cette action dans la durée a été relevé jusqu’à aujourd’hui. Alors que
se profilent les 20 ans de notre engagement,
une ancienne élève de l’Institution, étudiante
en école de commerce à Paris, va créer sa
propre association (“ Les p'tits chiffonniers de
Mokattam ”) en vue d'aider l'Opération Orange
de Soeur Emmanuelle à poursuivre et amplifier
son action.
Petits chiffonniers, Mokattam, 2008
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Vie chrétienne
Quand les Secondes
des Chartreux vont à Lourdes !
Eloi Thiboud,
élève de 1ère L
Ils étaient 45, préparés au meilleur comme au
pire. Tous, garçons ou filles, n’avaient qu’un
seul but : aider leur prochain. Avec l’Esprit
Saint, rien ne pouvait leur résister ! Les barrières de l’impossible ont encore reculé ! Ils ont
tout subi : des éternelles heures de car (20 h
en tout) jusqu’aux mets inconnus du self du
camp qui les accueillait. Napoléon disait : « Le
vrai courage, c’est celui de 3 h du matin », eux
ont connu celui de 6 h 45 la première semaine
de vacances ! Mais le pire, le plus " terrible ", le
plus " terrifiant " fut l’épreuve du port constant
du bob.
Lourdes 2012
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En effet, pour la première fois, les Chartreux
étaient représentés dans ce groupe de jeunes
bénévoles que sont “ les bobs ”. Ils étaient
reconnaissables à leur couvre-chef, le bob, de
couleur assez excentrique, qui leur déplaît tant !
Leur emploi du temps rythmé par les messes
du Cardinal, Monseigneur Barbarin, ils ont pu
s’occuper des malades et créer de véritables
liens basés sur la confiance et la bonne humeur.
Les bénévoles ont ainsi pu vivre d’incroyables
expériences dans ces lieux sacrés que sont la
grotte de Lourdes ou encore les piscines. Durant ces cinq jours, ils ont découvert la vie de
Bernadette Soubirous, ils ont pu comprendre
et vivre les apparitions de la Vierge devant cette
jeune fille qui deviendra une grande sainte de
France. Les élèves des Chartreux, pendant de
multiples temps forts, auront eux aussi eu la
possibilité de rencontrer Marie, tout cela organisé sous la direction du Père Lo Gioco et du
Père Chaize. Mieux comprendre les malades :
dans leur camp de jeunes situé à un petit kilomètre du centre de Lourdes, les Chartreux mais
aussi les Maristes, les Lazaristes et une quantité d’autres lycées appartenant au diocèse de
Lyon, mangeaient et couchaient ici. C’est donc,
le matin, vers 8 h que ces volontaires de choc
descendaient de leur colline pour s’atteler à leur
tâche, qui est de déplacer les malades jusqu’à
la basilique souterraine de Lourdes. Mais leur
travail n’était nullement que manuel. En effet le
plus gros du " boulot " était de « créer un lien,
démarrer une conversation, débuter une amitié », dit Hugo. Bien qu’ils aient eu un « speech »
informatif à leur arrivée, l’application concrète
reste difficile : créer une amitié en un quart
d’heure n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Aussi,
la plupart des jeunes n’ayant aucune expérience
dans le monde des malades, des handicapés,
les volontaires ont-ils pu acquérir un véritable
savoir-faire dans leur manière de parler avec ces
personnes, de les transporter avec différents
moyens de locomotion. « On a trop tendance
à les materner, les sécuriser, alors qu'eux ne
veulent que le strict minimum et un sourire ! »,
déclarait très justement Mathis. Et c’est ainsi
que, dès le début de la matinée, vous auriez pu
voir une longue file de voiturettes tirées par de
jeunes personnes affublées d’un bob. Mais la
rencontre avec les malades ne s’arrête pas là ;
en effet un groupe de cinq volontaires parmi
les autres s’est occupé des fameux PPH, les très
grands malades, et nous pouvons affirmer pour
l’avoir vécu que c’est ici que les liens ont été les
plus forts. Lorsqu’un jeune de 15 ans s’occupe
d’une jeune fille de 84 ans sourde, aveugle et
muette (vous avez bien lu !) et discute pendant
toute une journée de la prière et de la marche à
pied, eh bien vous ne pouvez qu’être ému, surtout si vous êtes ce jeune. Les émotions ont été
très fortes, provoquant même des larmes chez
les filles les plus sensibles !
Ces souvenirs resteront inoubliables sans doute
pour tous “ les bobs ”, et auront peut-être bouleversé des vies ! Tout au long de la semaine, les
« chartreusards » ont pu vivre des expériences
très fortes, telles que la piscine de Lourdes. En
effet, ce lieu est unique et les occasions d’y aller
sont très rares : les émotions peuvent y être
très fortes ! Finalement la plupart des élèves
ont remarqué qu’il y a un total dépassement
de l’aspect physique de cette expérience, que
tout se passe, se déroule en soi-même. Il y a
un véritable bouleversement intérieur, on en
ressort quelque peu transformé ! En plus des
messes quotidiennes du Cardinal, les bénévoles
avec les malades ont assisté à une cérémonie
dédiée à la Vierge le mercredi soir. Ils ont ainsi pu remarquer l’immensité de l’Eglise : plus
de 5 000 personnes étaient rassemblées sur la
place ! Ils ont eu aussi droit à une visite de la
ville organisée par le Père Lo Gioco dont celle
du cachot où vécut sainte Bernadette. Mais
surtout n’oublions pas le Chemin de croix sur
l’une des collines de Lourdes. Les élèves ont
ainsi pu revivre la passion du Christ et mesurer
son sacrifice. Fatigués mais heureux, après un
voyage de nuit, ils sont rentrés, des souvenirs
plein la tête, transformés…
La Basilique de Lourdes sur la rive du Gave de Pau
9
Vie chrétienne
Le week-end
pastoral des 3èmes
à Ars
Clotilde Huteau,
Eugénie Nayrand,
élèves de 3ème F
10
Vendredi 9 mars, les confirmants et les élèves
de troisième volontaires avions rendez-vous à
7 h 45 à l’Institution des Chartreux pour une
présentation du pèlerinage et une prière à la
chapelle des Chartreux. Vers 8 h, nous nous
sommes rendus en salle Hyvrier pour le visionnage d’un extrait du film « La Passion », de Mel
Gibson. L’extrait que nous avons pu regarder
était celui de la crucifixion du Christ : un film
très émouvant qui permet de nous rendre réellement compte des souffrances qu’a subies le
Christ pour nous.
Vers 9 h, nous sommes partis en car, puis nous
avons été déposés par petits groupes de marche
sur des chemins différents et nous avons réfléchi sur « le mal », pour essayer de répondre
à une question principale sur les pas du Saint
Curé : « Si Dieu est bon, pourquoi « le mal » ? ».
Vers 12 h 30, nous nous sommes retrouvés
dans un petit village, Reyrieux, où nous avons
partagé un pique-nique avec les autres groupes.
Puis nous sommes tous repartis ensemble à
13 h 30 et avons marché. Arrivé à une petite
chapelle, nous nous sommes arrêtés pour un
petit moment de prière. Nous sommes ensuite
repartis pour une marche en silence jusqu’au
monument de la rencontre. Ce monument a
été érigé en mémoire de la rencontre entre un
jeune berger nommé Antoine et le Saint Curé
d’Ars lorsque celui-ci arrive et demande le chemin d’Ars au berger. Saint Jean-Marie Vianney, ayant obtenu la réponse souhaitée, lui dit
alors : « Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te
montrerai le chemin du ciel. » Après un arrêt au
monument, nous avons terminé notre marche
en arrivant à Ars vers 16 h 30. L’installation
fut rapide et nous nous sommes vite retrouvés dans une salle de la Providence, où nous
logions, pour écouter le Père Lo Gioco et le
Père Chaize répondre aux questions que nous
avions posées lors de la marche en groupe.
Vers 19 h, nous avons partagé un bon dîner
avant de nous rendre à la basilique, où le corps
du Curé d’Ars est exposé, pour une veillée de
prière animée par les Sœurs de la Providence.
Durant cette veillée, nous avons eu la possibilité de pouvoir nous confesser. Pour cela, sept
prêtres étaient présents, dont trois prêtres d’Ars
et quatre des Chartreux. Après cette veillée de
prières, nous sommes restés aux complies, puis
sommes rentrés à la Providence vers 21 h 30. Le
lendemain matin, après un bon petit déjeuner,
nous avons pu visionner une vidéo sur la vie de
Saint Jean-Marie Vianney et visiter sa maison.
À 10 h, nous nous sommes réunis à la basilique
pour la célébration de la messe. Celle-ci terminée, notre week-end pastoral a pris fin et nous
sommes rentrés à Lyon.
Nous avons beaucoup apprécié ce week-end à
Ars notamment la marche en groupe qui nous
a permis de nous épanouir à travers la nature.
La messe et la veillée de prière ont aussi été très
appréciées : nous étions tous en communion
les uns avec les autres, tous recueillis et face à
nous-mêmes. Les intentions de prières écrites
par les élèves ont beaucoup plu. Certains ont
aussi beaucoup aimé le ressourcement qu’ont
apporté les confessions et l’écoute des prêtres.
Ce week-end de recueillement à Ars nous a permis de répondre à une question importante que
l’on se pose souvent dans notre vie quotidienne
devant les catastrophes naturelles, les guerres…
« Si Dieu est bon, pourquoi « le mal » ? »
Merci aux accompagnateurs qui ont donné
de leur temps et aux prêtres des Chartreux de
nous avoir accompagnés.
Actualités
Inauguration
du Stade des Chartreux
57, rue Henri Gorjus – Lyon 4ème
Mercredi 10 octobre 2012 à 17 h 30
Prêts pour un match ?
Le 18 septembre dernier, les Chartreux inauguraient leur nouveau stade, rue Henri Gorjus.
Ces travaux ont été réalisés en partenariat avec
la Mairie de Lyon, qui a accepté de financer les
travaux en contrepartie d’une utilisation des infrastructures, après le temps scolaire, au profit
du football club de la Croix-Rousse.
Sur l’emplacement des vestiaires, s’élèvera bientôt un bâtiment que construisent les Chartreux
et qui aura pour vocation d’accueillir 80 garçons internes de classes préparatoires.
Nous publions ici les discours du Sénateur
Maire de Lyon, Monsieur Gérard Colomb et
celui du Supérieur de l’Institution.
La rédaction
Allocution de M. Gérard Collomb,
Sénateur-Maire de Lyon
M. le Maire du 4ème Arrondissement
(M. David KIMELFELD)
M. l’Adjoint au Maire de Lyon en charge de l’Urbanisme
(M. Gilles BUNA)
Mesdames et Messieurs les Elus
M. le Supérieur de l’Institution des Chartreux,
(Cher Père Jean-Bernard PLESSY)
M. le Président de l’Association Immobilière les Chartreux
(M. Bernard MISSOL-LEGOUX)
M. le Président du Football Club Croix-Roussien
(M. Laurent GUILHERMET)
Le Supérieur et le Sénateur Maire de Lyon coupant le ruban
11
Actualités
Mesdames et Messieurs,
12
Nous sommes réunis aujourd’hui pour inaugurer la première tranche de rénovation du Stade
des Chartreux.
Elle s’inscrit pour la Ville de Lyon dans le cadre
d’un grand plan d’équipement en gazon synthétique des stades de la Ville que nous avons
entrepris depuis 2001.
Le synthétique permet en effet une utilisation
par tous les temps et répond donc aux besoins
de nos clubs ; c’est également une surface plus
facile à entretenir.
Mais ici aux Chartreux, la situation est évidemment particulière car la Ville n’est pas propriétaire du stade.
Cette réalisation est donc le fruit d’un travail
en commun exemplaire entre l’Institution des
Chartreux, la Ville de Lyon, la Mairie du 4ème arrondissement et le Football Club Croix-Roussien (FCCR).
Elle s’inscrit dans le cadre plus large d’un projet global de restructuration du site mené par
l’Institution des Chartreux qui conduira en
2013 à l’édification d’un bâtiment, qui assurera au FCCR l’usage de vestiaires et d’un club
house tout neufs, tandis que les étages accueilleront un internat pour les étudiants des classes
préparatoires de l’Institution.
Je remercie le Père Jean-Bernard PLESSY
et mon adjoint Gilles BUNA, qui ont œuvré
ensemble à la réussite de ce projet partenarial,
Gilles BUNA, avec son talent habituel, jouant
un rôle de facilitateur, de coordinateur et d’accélérateur des procédures tant à la Ville qu’au
Grand Lyon.
Sous l’égide de la Mairie du 4ème arrondissement,
le FCCR et les responsables pédagogiques de
l’Institution des Chartreux ont également su
négocier et dialoguer dans un délai record. Il
fallait en effet que le nouveau stade des Chartreux réponde à la fois aux contraintes règlementaires de la Fédération Française de Football, notamment en matière de dimensions et
d’éclairage, tout en permettant aux Chartreux
de disposer d’un équipement adapté à l’enseignement de l’éducation physique et sportive.
La Ville de Lyon a voté une subvention de 2 M €
pour le stade, les vestiaires et le club house tan-
dis que les Chartreux ont investi 2,5 M € pour
l’internat.
C’est l’Association Immobilière des Chartreux
qui assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet et
nous devons nous féliciter que la fluidité des
relations entre les Chartreux, la Ville de Lyon
et le FCCR ait permis la livraison du stade dès
le début du mois de septembre.
C’était très important pour le FCCR et ses 380
licenciés qui reprenaient les compétitions.
Le club dispose désormais d’un outil performant pour son projet sportif, un projet porté
par une nouvelle équipe dirigeante et un nouveau Président, Laurent GUILHERMET, auquel je souhaite bonne chance.
Je sais, M. le Président, que vous avez l’intention de développer la convivialité au sein du
club, tout en ayant des ambitions de réussite au
plan sportif notamment au niveau de la formation des jeunes. Le partenariat que vous avez
noué avec l’Olympique Lyonnais en atteste.
Vous n’opposez donc pas sport de haut niveau
et sport de masse, qui sont en réalité complémentaires.
Le FCCR se met en situation de remplir au
mieux ses deux missions qui font la richesse
de nos clubs sportifs : la cohésion sociale et la
promotion des talents.
Merci à tous et à l’année prochaine pour l’inauguration des vestiaires et du club.
Gérard Collomb
Père Jean-Bernard Plessy
Allocution du Père Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe scolaire
des Chartreux
Monsieur le Sénateur Maire de Lyon
Monsieur le Premier Adjoint chargé de l’Urbanisme
Monsieur le Maire du 4ème arrondissement,
Mesdames et Messieurs,
À relire l’histoire des bâtiments ou domaines
que nous inaugurons ensemble, Monsieur le
Sénateur Maire, il est une évidence que nous
pratiquons, sans vraiment le chercher, l’art de
l’alternance.
Vous vous souvenez peut-être d’avoir fait
l’honneur aux Chartreux, il y a deux ans, à peu
près à pareille époque, d’être venu sur le site
que nous avons confié au patronage de saintIrénée, sous l’ancien hôpital Debrousse, pour
inaugurer avec le Président Queyranne l’internat que nous souhaitions dédier à nos futurs ingénieurs chimistes et physiciens de CPE. Des
études souvent complexes, mais qui peuvent
être couronnées de succès, pour ne pas dire de
gloire, comme en témoigne le prix Nobel de
Physique dédié hier à l’un de nos compatriotes.
Aujourd’hui, c’est une verte pelouse que nous
inaugurons, dédiée au sport collectif et princi-
palement au football, pour nos élèves et pour
les jeunes licenciés du FCCR.
Alternance, disais-je. Il y a 6 ans, vous étiez aux
Chartreux pour inaugurer, sur le site historique
de notre Groupe scolaire, le double complexe
sportif de notre lycée et du lycée Saint-Bruno,
notre plus proche voisin.
Si vous le voulez bien, je vous propose de
revenir dans moins d’un an sur ce lieu, pour
une nouvelle inauguration, celle d’un bâtiment étudiant, construit sur ces vestiaires, qui
accueillera quelque 80 internes préparationnaires khâgneux et HEC. Alternance encore,
qui confirme l’adage qu’une éducation équilibrée réunit un esprit sain dans un corps sain.
De l’étude au sport, du sport à l’étude. Il n’y a
rien de volontairement provoqué, mais je vois
personnellement, dans cette complémentarité
le signe de la vitalité d’un Groupe scolaire qui
fait tout pour répondre aux besoins des jeunes
qu’il accueille.
Ce soir, c’est grâce à votre détermination et à
celle de vos équipes municipales que nous nous
trouvons devant cette infrastructure rénovée
absolument magnifique. Il ne reste quasiment
rien, sinon l’emplacement, du vieux stade des
Chartreux. Mais celui-ci n’a plus rien à envier à
son plus proche voisin, le stade Coupet.
Voilà le résultat d’un projet conduit dans un
esprit citoyen de bonne intelligence, entre nos
élus, notre Institution scolaire et le FCCR qui
bénéficie, le soir et le week-end, de cette infrastructure.
Nous souhaitons vous exprimer notre chaleureuse reconnaissance, Monsieur le Sénateur
Maire, pour la rapidité avec laquelle vous avez
décidé de faire aboutir ce projet. Dans l’esprit
qui nous anime et que je viens d’évoquer,
je tiens à vous redire ici que l’Institution des
Chartreux est heureuse de mettre à disposition,
à la fin du temps scolaire, ce terrain de sport
sur lequel s’entraîne, depuis bien des années, le
Football Club de la Croix-Rousse. Comme lors
de nos précédents projets, j’aime à préciser de-
13
Actualités
vant notre cher Monsieur Buna, qu’aucun arbre
n’a fait les frais de cette rénovation, sinon celui-là dont il aurait lui-même ordonné la coupe.
Monsieur le Sénateur-Maire, nous souhaitons
également vous remercier d’avoir bien voulu
accepter que les architectes des Chartreux
soient maîtres d’œuvre de ce projet de restauration, comme ils le sont de la construction imminente de notre bâtiment d’études : le cabinet
Boucharlat, père et fils, que je salue avec amitié
et reconnaissance.
Je remercie encore en votre nom et au mien,
Monsieur le Maire, tous ceux et celles, à la Mairie de Lyon, à la Mairie du 4ème arrondissement,
et je salue avec amitié notre maire monsieur
Kimelfeld, comme à l’Institution des Chartreux,
hommage soit rendu à mon directeur adminis-
14
tratif et financier, Monsieur Gilles Crespin, qui
ont œuvré dans l’efficacité et la simplicité des
relations de confiance, pour qu’en deux mois
et demi, ce projet aboutisse. Nos jeunes de
l’Institution et du FCCR en profitent maintenant pleinement, avec leurs professeurs et leurs
éducateurs. Puisse ce stade être le signe vivant
et concret d’un véritable art de vivre entre les
générations, de la vitalité d’un arrondissement
de Lyon où il fait si bon vivre, de la coopération harmonieuse entre les élus, les acteurs du
tissu associatif et l’Institution des Chartreux,
qui du haut de ses 187 ans demeure, preuve en
est, encore très verte. Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Sénateur Maire, merci, et si vous
en êtes d’accord, rendez-vous en septembre, au
même endroit.
Une équipe de foot peu ordinaire !
Actualités
20 ans de jumelage,
20 ans de merveilles
Père Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Le précédent numéro de Chartreux Actualités
annonçait l’événement majeur de l’année 2012
à l’Institution des Chartreux : la célébration des
vingt ans du jumelage de notre Maison avec le
Collège Saint-Georges de Zalka, au Liban.
Et la fête, comme prévue, fut belle. C’était le
samedi 12 mai dernier. Une forte et très symbolique délégation libanaise avait été accueillie
la veille aux Chartreux. Elle était conduite par
Monseigneur Youssef Béchara, archevêque
d’Antélias, et Monseigneur Camille Zaidan, qui
à ce moment-là était encore évêque auxiliaire
près sa Béatitude, le Patriarche Maronite. Nous
avons été également très touchés de la présence
du Supérieur du Collège Saint-Georges, le père
Paul Nahed et de ses deux prédécesseurs immédiats, les pères Michel Naffah et Simon Fadoul.
Trois cadres –laïcs- de la direction du collège
libanais, Alexi Saad, Lody Fata et Antoinette
Abou Ghazali composaient également cette
délégation.
De l’autre côté de l’amphi Hyvrier, une grande
et riche exposition, réalisée par les membres
actifs de l’Association du jumelage Les Chartreux Saint-Georges, retraçait l’histoire de ces
vingt dernières années. Photographies, reproductions de textes, diapositives, vidéos donnaient à ce panorama historique une véritable
épaisseur, et il était émouvant de voir, de reconnaître, ceux et celles qui, depuis vingt ans
œuvrent sans se lasser pour la cause de cette
amitié franco-libanaise.
C’est tout naturellement que les nombreuses
personnes invitées, élèves de ce temps, pro-
fesseurs et cadres de la Maison, amis des
Chartreux et du Collège Saint-Georges, mais
encore beaucoup d’anciens élèves, d’anciens
professeurs et des représentants des différents
jumelages du diocèse de Lyon avec le diocèse
d’Antélias, paroisses ou établissements scolaires, se retrouvèrent… de l’autre côté de la
cloison de la salle Hyvrier pour la cérémonie
d’accueil et d’ouverture de cet anniversaire. En
présence du Supérieur Général de la société des
prêtres de Saint-Irénée, le père Eric de Nattes,
le Supérieur de l’Institution, le père Jean-Bernard Plessy accueillait officiellement la délégation libanaise et toutes les personnes présentes.
Au terme des différentes allocutions, il y eut
une remise de cadeaux hautement symboliques
puisque Les Chartreux offrirent à leurs amis
libanais la Lettre des martyrs de Lyon, la médaille aux armes de l’Institution et le livre sur les
vitraux de la chapelle des Chartreux, tandis que
le Supérieur de l’Institution recevait, gravée sur
une tranche de cèdre centenaire, l’expression
de la reconnaissance du collège Saint-Georges
et l’évocation de 20e anniversaire.
La tranche de cèdre centenaire
15
Actualités
L’action de grâces se poursuivit naturellement
par la célébration de la messe, à la grande chapelle, présidée par son Eminence le Cardinal
Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, concélébrée par leurs Excellences Monseigneur
Béchara et Monseigneur Zaidan, les prêtres
libanais, les prêtres des Chartreux et d’autres
confrères présents du diocèse de Lyon.
Un chœur libanais de moines antonins assura
l’animation liturgique, de manière très puissante et émouvante ; dans la chapelle, peu
habituée aux mélodies orientales, montait en
langue arabe le chant bi-millénaire de la liturgie
maronite.
A la fin de la messe, il y eut un échange de vœux,
de cadeaux et de dédicaces entre l’évêque d’Antélias et le Primat des Gaules.
Et l’on se rendit à nouveau dans l’amphi Hyvrier, cette fois pour entendre une conférence
puis un débat, animé par le Professeur Michel
16
Younès , de l’Institut Catholique de Lyon. Monseigneur Béchara exposa sa vision politique de
la situation libanaise, tandis que Monseigneur
Zaidan, en qualité d’ancien secrétaire général
de l’Enseignement Catholique libanais, présentait plutôt un état actuel de l’Ecole Catholique
au Liban.
Dîner d'honneur avec Monseigneur Béchara
Son Éminence le Cardinal Philippe Barbarin présidant la messe d'action de grâces
Bruno Dupré entouré d'anciens étudiants libanais
La soirée fut à la hauteur de ce qui précédait :
un dîner très festif auquel se pressèrent un peu
plus de 200 personnes, membres de l’Association Chartreux Saint-Georges ou membres de
l’Association diocésaine. Monseigneur Emmanuel Payen représentait l’Archevêque de Lyon
et coprésidait cette soirée conviviale avec Monseigneur Béchara.
Tous ceux qui sont, aux Chartreux comme à
Saint-Georges à Zalka, attachés à cette amitié
franco-libanaise, tous ceux qui ont œuvré depuis 20 ans pour construire, année après année,
ce jumelage si fécond, si attachant, si noble en
beaucoup de ses aspects, pouvaient trouver
une très légitime fierté et reconnaissance dans
la parfaite célébration de ce vingtième anniversaire.
Ils savent que je pense à eux tous, en relatant
cet anniversaire. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde reconnaissance, comme
celle de nos hôtes libanais, chez lesquels je me
rendis, trois semaines après, pour parrainer la
promotion du baccalauréat de Saint-Georges.
Les évêques et les supérieurs des deux Institutions
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Le Bulletin des Lettres
Avec l’aimable autorisation du Bulletin des Lettres, nous communiquons ici, dans notre rubrique littéraire,
le compte-rendu de deux ouvrages pédagogiquement tout indiqués pour nos élèves et leurs parents.
Dans le temps de Noël, ils peuvent être des idées intelligentes de cadeaux.
La Rédaction
Le Petit Larousse
des grands chefs d’œuvre de la peinture
Larousse
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Tout le savoir-faire de l’illustre Maison se manifeste dans l’art de concilier les deux adjectifs
antonymes du titre. Un choix sévère (en tout
75 œuvres) avec pour critères la qualité, certes,
mais aussi une suffisante diversité pour baliser l’immense champ de la peinture de tous
les temps et tous les pays ; une progression
chronologique, de la grotte Chauvet aux séries
d’Andy Warhol, qui donne le sentiment, esthétiquement contestable, d’aller de l’archaïsme
à la modernité ; une présentation des œuvres
approfondie (4 pages) avec extension à des
œuvres apparentées ; une illustration très soignée « avec des focus sur les tableaux » - des
focus ? je me précipite sur le Petit Larousse
(2011), rien, dans le Grand (2005), rien, alors là
c’est un comble ! évidemment à tirer du côté du
sens optique de focal, pour comprendre qu’il
s’agit de détails grossis et commentés « pour
percer le secret des grandes œuvres ».
Le titre peut tromper. Qu’on ne s’attende pas
à un dictionnaire plus ou moins exhaustif des
peintres et des tableaux (il y a d’autres ouvrages
pour cela dans la Maison), mais à une première
approche accueillante et attachante des plus
grands chefs d’œuvre. C’est là une entrée en
peinture que je n’hésiterais pas à mettre entre
de jeunes mains, pourvu que l’œil soit un peu
éveillé.
Bernard Plessy
19,5 X 22,5 cm, 320 p.,
25,50 €
Le Bulletin des Lettres
DUQUESNE Jacques
Les Saints
Flammarion
Voici un livre aussi bon que beau. Et pourtant risqué dans son ambition. Il courait deux
lièvres : évoquer les grandes figures de la sainteté au long des âges, marquer l’évolution de
l’Église à l’égard de cette forme de dévotion. Le
proverbe prévaut : J. Duquesne ne réalise pleinement ni l’un ni l’autre propos. Mais le risque
était mesuré et assumé, et le résultat, lui, est
pleinement convaincant. D’abord le nombre
des saints présents depuis l’époque même du
Christ à nos jours correspond au nombre de
saints conservés au calendrier de l’Église universelle, environ 180, après une sévère épuration, compte non tenu de quelques tolérances
locales. Présents et présentés en quelques lignes
qui vont à l’essentiel. Ensuite, l’histoire de ce
que nous appelons aujourd’hui la canonisation
est dressée à grands traits, depuis le temps de
La Légende dorée (curieusement absente, ainsi
que Jacques de Voragine) jusqu’aux exigences
contemporaines de la Congrégation pour les
causes des saints, en suivant les fluctuations
du phénomène en ses multiples avatars. Enfin
l’entrelacement des deux propos est d’heureuse
conséquence sur l’agrément de la lecture : on
évite la monotonie de deux fils juxtaposés.
L’illustration ne dépare pas l’originalité de cette
présentation. À quelques exceptions près, elle
évite le trop vu, trop attendu, sans tomber dans
quelque effet de rareté – sagesse et mesure qui
servent le propos de l’auteur. Avec toutefois le
regret qu’un bref commentaire ne précise pas
le sens du tableau, surtout quand il s’agit d’un
miracle, qui n’a rien d’évident pour un profane :
par exemple Saint Hugues de Grenoble dans le réfectoire des Chartreux de Zurbaran ou Le Miracle de
saint Ignace de Loyola ou de saint François Xavier de
Rubens.
On eût aussi aimé, en annexe, un répertoire des
attributs iconographiques auxquels on reconnaît les saints.
Mais ce livre est là, et sur un sujet plus difficile
qu’il n’y paraît, il est aussi bon que beau, je persiste et je signe.
Bernard Plessy
21 X 27,5 cm, 160 p.,
29,90 €
19
Association pour la restauration de la Chapelle
Les travaux de restauration
de la grande chapelle ont
commencé
Père Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
20
Nos étudiants en Gestion « Compta » ou Informatique savent que je dis vrai. En face de leur
bâtiment scolaire, les échafaudages montent
jusqu’à la toiture de la Grande Chapelle et recouvrent toute la façade nord. On peut d’ailleurs les apercevoir aussi de la cour du Collège.
La troisième et dernière tranche de la restauration (après la réfection complète de l’intérieur,
puis celle de la façade ouest - l’entrée de la chapelle-) sera réalisée en trois temps, compte tenu
de l’importance des travaux et du coût financier que cela représente. Il s’agit donc des trois
façades restantes : nord, est (l’abside) et sud,
le long du chemin qui descend vers l’impasse
Flesselles.
De juillet 2012 à avril 2013, la façade nord sera
entièrement restaurée. Les travaux ont commencé dès cet été. Avant que ne soient installés les échafaudages, une entreprise parisienne,
spécialisée dans le gommage de pierre des édifices et monuments historiques, est venue installer un engin spectaculaire sur la cour de la
chapelle. Au bout d’un bras articulé, une cabine
littéralement ventousée contre la façade. Dans
la cabine, un ouvrier en scaphandre, gommant
méthodiquement pierre par pierre. Le noir de
la crasse a laissé place à la lumière ocre de la
pierre, à la fin du mois d’août. La façade nord a
déjà retrouvé son éclat d’autrefois, mais ce nettoyage a fait apparaître ce que l’on craignait :
une pierre souvent très abîmée, rongée par le
temps, friable. Les échafaudages accueillent
depuis septembre une entreprise de tailleurs
de pierre, un peu comme au temps des cathédrales, qui travaillent maintenant à la réfection
des joints, à celle des corniches et encorbellements, au remplacement des pierres trop dété-
riorées. Ce travail est sans doute plus ingrat, car
il ne se voit pas vraiment. Il est très minutieux
et progressif. L’entreprise est là jusqu’en avril.
Lorsque les échafaudages seront déposés, on
s’apercevra alors de la perfection de la restauration. Et pour la phase 1 de cette troisième tranche de restauration, nous aurons
la conscience en paix, livrant aux générations
futures cette partie de l’édifice, restaurée pour
un siècle.
Façade nord, échafaudée
Viendra le temps ensuite de l’abside pour laquelle il faudra faire la même chose, puis enfin
la façade sud.
C’est grâce à la participation active des parents
d’élèves, qui supportent en très grande partie
cette restauration, grâce à l’effort et la fidélité
des anciens élèves que nous pouvons mener à
bien ces travaux.
Nous publierons bientôt un petit document
faisant état de tout ce qui aura été réalisé depuis 20 ans maintenant. Plus que jamais, notre
chapelle ressemblera à la chapelle royale de
Vincennes.
A tous les parents d’élèves et anciens élèves,
professeurs et anciens professeurs, je tiens à
exprimer ma plus vive reconnaissance.
Rappel : un livre a
été publié sur l’histoire des vitraux de
la Grande chapelle. Il
est en vente à l’Institution au prix de 15 €.
Le produit de la vente
participe évidemment
au financement des
travaux.
Au milieu du XIXème siècle, sous l’ impulsion de son supérieur
monsieur l’ abbé François Hyvrier, l’ Institution des Chartreux
se développe rapidement ; une nouvelle chapelle est construite.
Le plan rapelle celui de la Saint Chapelle et les vitraux, ceux des
cathédrales de Chartres, de Bourges, du Mans et de Lyon.
La pierre et le verre sont mobilisés pour édifier les élèves de
l’ Institution.Les vérrières présentent un livre ouvert sur l’ histoire Sainte» dans la tradition de la chrétienté médiévale. Cette
leçon de cathéchisme dégage une grande force éducative pour
des adolescents prompts à s’ identifier à des saints personnages
vus comme des héros. Certains fondements historiques sont fragiles mais les représentations, dans leur simplicité un peu naîve,
ne manquent pas d’ interpeller l’ éducateur du XXIème siècle.
L’ Association des professeurs des Chartreux Retraités (A.P.C.R),
créee en 2002, est un lieu de rencontres conviviales, de découvertes et d’ échanges culturels. Elle organise régulièrement des
visites et des conférences pour ses adhérents et leurs amis. Au
therme d’ une visite commentée des vitraux de la chapelle de l’
Institution des Chartreux, le projet initial d’ un modeste compte-rendu a pris de l’ ampleur et des professeurs retraités ou en
activité ont apporté leur contribution à cet ouvrage collectif. La
réalisation a été menée à bien grâce à l’ appui de la direction de l’
Institution. Le résultat pourrait représenter un simple châpitre
dans un ouvrage de plus grande ambition.
LES
des CHARTREUX
CHARTREUX
Les travaux de restauration de la pierre étaient urgents !
21
Association des parents d’élèves
Un président d’APEL s’en va,
un autre arrive
Père Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
22
Il n’est pas courant que le Supérieur des Chartreux utilise la chronique de Chartreux Actualités
“ réservée ”aux Parents d’Elèves. La circonstance le lui autorise cependant, et quand bien
même, il l’aurait provoquée. Par esprit de reconnaissance.
Bertrand Philippe a achevé sa mission de Président des Parents d’Elèves. Père de deux enfants arrivés aux Chartreux dès les premières
classes de l’école, il met très tôt au service de
l’Apel ses talents et ses compétences d’organisateur, puis succède à Madame Catherine
Chaniot, son prédécesseur comme Président.
Après avoir exercé deux mandats successifs et
développé une organisation déjà bien pensée
par Catherine Chaniot, diversification des services rendus par les différentes Commissions
et services de l’Apel Chartreux, Monsieur Philippe a remis en septembre les clefs et autres
signes de la responsabilité à Monsieur Georges
Sayar pour lui succéder dans la fonction de Président.
Monsieur Sayar est
depuis plusieurs
années, membre du
Bureau des Apel
de l’Institution, notamment comme
membre représentant l’Association
des Chartreux-Saint
Georges au Liban,
notre jumelage « de
Georges Sayar
cœur ».
Monsieur Sayar est père de 5 enfants, tous formés ou en cours de formation à l’Institution.
Il est déjà connu aux Chartreux pour être très
actif, de par ses propres origines, franco-libanaises, dans notre Association de jumelage
avec le Collège Saint-Georges.
Je saisis ce moment de transition pour remercier, et Bertrand Philippe, et Georges Sayar. Je
saisis ce moment pour remercier, Catherine
Chaniot, Michel Bouteleux, Xavier Richard et
Annick Ellie que j’ai connus comme présidents
des Parents d’Elèves, les 4 premiers de cette
liste en qualité de Supérieur de l’Institution.
Je voudrais, dans le même temps, élargir ma reconnaissance et celle de l’Institution à ceux et
celles qui, des vice-présidences aux responsabilités parfois les plus humbles et les plus cachées,
entourent le Président des Parents d’Elèves et
font preuve d’un remarquable dévouement au
service de tous les parents, dans des circonstances parfois visibles, parfois non, pour des
événements souvent remarqués, souvent non,
dans la répétition des tâches, semaine après
semaine : BDI, si précieux pour nos élèves,
service de la Bibliothèque et du libre emprunt,
en lien avec nos professeurs documentalistes,
gigantesque (d’organisation, de succès) Soirée
Carrière, et tant d’autres missions prises en relais direct avec le Supérieur et ses adjoints, dans
le respect total des fonctions de chacun.
Ce qui est beau et remarquable, en cette coopération qui mêle ici bénévoles et salariés de l’Institution, c’est l’intelligence commune de ce qu’il
convient de faire, ce qu’il convient d’organiser,
du temps et de l’investissement à partager et
répartir, toujours, tout le temps au service des
enfants, des adolescents et des jeunes.
Aux Chartreux, il n’y a pas l’Institution et
l’Association des Parents d’Elèves, tolérée
une fois par mois pour ses réunions. Non, et
c’est même l’inverse, ou plutôt c’est toujours la
même chose. Il y a le Supérieur et son Conseil
de Direction, les prêtres, directeurs spirituels,
les professeurs, les éducateurs, les personnels
d’administration et des services, les parents
d’élèves qui ont choisi l’établissement, et les
élèves, les presque 4 000 élèves autour desquels,
sur les 7 sites des Chartreux, tournent tous ces
adultes.
En fait il y a la Maison. Point. Et chacun y a
sa place. Merci Monsieur Philippe, merci Monsieur Sayar, merci à vos prédécesseurs, merci à
tous les membres de vos Bureaux et Conseils
successifs que je ne puis citer ici, mais qui
savent que je leur adresse des sentiments de
très respectueuse et reconnaissante amitié.
Association des anciens élèves
Sébastien Gagneur
Directeur des classes préparatoires
scientifiques de l’Institution
des Chartreux
Ancien des classes préparatoires
CPE de l’Institution des Chartreux
– promotion 1994
Rodolphe Voiron,
Président de l’Association des Anciens
Elèves
unité de lieu avec la Croix-Rousse qui est évocatrice et chère au cœur de nombreux anciens.
Cependant, ces classes préparatoires font partie
intégrante de l’Institution ; elles ont été créées
en 1972 et nous fêterons cette année leur quarantième anniversaire. Le projet avait été porté
initialement par le Père Babolat dans le cadre
d’un partenariat tripartite entre la Faculté Catholique de Lyon, l’ICPI et les Chartreux.
Mais globalement, combien d’étudiants sont concernés
par ces classes préparatoires scientifiques ?
SG : Actuellement, nous avons cette année scolaire un effectif d’environ 450 étudiants, 250 en
1ère année et 200 en 2ème année, à chaque fois se
répartissant en cinq classes.
La taille est effectivement tout à fait significative !
SG : Ces classes préparatoires se sont régulièrement développées sous la direction de mon
prédécesseur, Monsieur François Bois, et le
mouvement se poursuit. Aujourd’hui, nous
n’avons aucun problème de recrutement. Nous
pourrions d’ailleurs accueillir davantage d’étudiants si les autorisations nous étaient accordées par nos instances de tutelle.
Sébastien Gagneur
Vous dirigez les classes préparatoires scientifiques de
l’Institution des Chartreux à Saint-Just. Elles sont
quelques fois méconnues des anciens du site historique
de la Croix-Rousse et des autres entités des Chartreux.
Pouvez-vous nous les présenter brièvement ?
SG : Effectivement ! Cela tient avant tout à un
certain éloignement. Nous n’avons pas cette
Existe-t-il une spécificité de ces classes préparatoires
scientifiques Chartreux ?
SG : Tout à fait, une spécificité majeure ! Nous
proposons aux étudiants des « classes préparatoires à parcours sécurisé ». Ceci est un atout
déterminant puisque nous respectons les exigences définies par le Bulletin Officiel pour
les programmes des classes préparatoires aux
grandes écoles et nos enseignants sont tous
agrégés. Notre spécificité : nous avons une
convention avec l’école d’ingénieur CPE Lyon
– Chimie Physique Electronique – qui permet
à nos étudiants d’y entrer sur contrôle continu, tout en ayant la possibilité de tenter les
concours aux autres grandes écoles. Il ne faut
pas confondre notre dispositif avec celui des
« prépas intégrées », comme cela peut exister
par exemple à l’INSA, où les contraintes pédagogiques sont moins importantes et la réorientation plus difficile.
23
Association des anciens élèves
Quelles conséquences ensuite pour les étudiants dans la
poursuite de leurs études ?
SG : La conséquence est évidente. Notre lien
avec CPE étant très puissant, ce sont chaque
année entre 70 % et 80 % des effectifs de début
de 1ère année qui intègrent cette prestigieuse
école d’ingénieur. J’insiste sur le fait que le
pourcentage est énorme puisque calculé sur
les entrants en début de 1ère année et non sur
des effectifs revus à la baisse comme c’est fréquemment le cas en milieu de 1ère année pour
nombre d’autres établissements.
CPE n’est-elle « alimentée » que par des étudiants issus
des classes préparatoires scientifiques Chartreux ?
SG : Evidemment non, mais nous contribuons environ à hauteur de 60 % aux effectifs
de CPE. Les autres étudiants CPE émanent
des « concours communs polytechniques » et
des concours ouverts aux titulaires de DUT
ou de Licences, les fameuses « admissions sur
titre ». Il est d’ailleurs important de noter que
les grandes écoles apprécient de plus en plus
ces admis sur titre avec leurs profils atypiques
lorsqu’ils font preuve d’excellence !
Il est indéniable cependant que les étudiants
issus des classes préparatoires scientifiques
Chartreux ont un esprit de corps important dès
leur intégration à CPE et sont particulièrement
soudés. Des liens ont pu se tisser durant les
deux années préparatoires et perdurent durant
le cursus CPE, ce qui rejaillit positivement sur
l’ensemble de la promotion ensuite.
24
CPE est une école avec plusieurs facettes. Comment
chacun se retrouve-t-il dans ces diverses composantes ?
SG : CPE offre effectivement des parcours
bien différenciés. En matière de chimie, CPE
est d’une part la plus importante école d’ingénieurs chimistes française et d’autre part l’une
des plus prestigieuses ! Pour l’électronique,
CPE n’est pas en reste puisque l’école fête cette
année le cinquantième anniversaire de la filière.
Ces diverses possibilités de choix au sein de
CPE amènent nos étudiants à effectuer des
choix de pré-orientation en amont. Ils doivent
donc avoir une idée assez précise dès le lycée,
ce qui n’est pas chose aisée ! Ceux qui sont at-
tirés par la chimie intègrent la voie PC, pour
les autres attirés par l’électronique, c’est le
choix de la voie PSI-MP. Quelques passerelles
peuvent ensuite exister mais elles sont très
rares. Toutefois l’école propose des spécialisations en fin de cursus où chimie et électronique
se retrouvent…
Nous avons beaucoup parlé des études et de la finalité
de ces classes préparatoires scientifiques Chartreux mais
quel a été votre parcours personnel et professionnel ?
SG : Je suis un ancien de ces classes préparatoires scientifiques Chartreux. Après un Baccalauréat obtenu en 1992 préparé au Lycée de
Saint Romain en Gal, j’ai intégré ces fameuses
classes « Prépa CPE » dirigées à l’époque par
François Bois, mon prédécesseur. J’ai bel et
bien le sentiment d’être un ancien des Chartreux, mais je ne sais pas si tous les anciens
ont cette perception vis-à-vis des étudiants qui
comme moi y ont fait uniquement leur cursus
au niveau des études supérieures.
De nos jours, ce débat n’a plus lieu d’être ! Les étudiants passés par l’Institution des Chartreux sont tous
labellisés « Anciens des Chartreux », quel que soit le
site de réalisation des études. Le temps est bel et bien
fini où seuls les anciens du lycée de la Croix-Rousse
pouvaient se targuer de cette appellation.
Mais, revenons à vous, ensuite qu’avez-vous fait ?
SG : Je n’allais pas échapper à mon destin. J’ai
donc poursuivi mes études à CPE, spécialité
« chimie - génie des procédés » pendant deux
années. J’ai eu l’opportunité d’effectuer ma 5ème
année d’études à l’Université de Purdue, aux
USA, près de Chicago dans l’Indiana, qui est
l'une des importantes universités américaines.
J’ai ainsi pu intégrer directement le laboratoire de recherche du Professeur Negishi, qui
a été récemment récompensé pour ses travaux
puisqu’il a été lauréat du Prix Nobel de Chimie
en 2010, et pendant quatre années, en travaillant dans ce laboratoire, j’ai pu valider ma thèse
de Doctorat en 2000.
Université Purdue puis retour aux Chartreux ?
SG : Non, je n’y songeais pas. Il était important pour moi d’acquérir une expérience pro-
fessionnelle de terrain. A mon retour des USA,
j’ai rapidement été recruté par l’un des leaders
de la chimie, le groupe BASF à Ludwigshafen
en Allemagne, en tant que chercheur. Le challenge n’était pas mince car je n’avais étudié que
l’anglais et l’espagnol !
Comment fait-on dans ce cas-là ?
SG : Je veux vraiment insister sur cet aspect des
choses pour les jeunes générations qui doivent
être conscients que les entreprises sont prêtes
à investir si nous sommes prêts à nous investir
en retour : l’entreprise m’a donné un mois intensif pour apprendre l’allemand en parallèle à
mon activité chez BASF, en résumé le matin en
entreprise et 5 heures de cours particuliers tous
les après-midi. Au final, en un mois j’avais la
maîtrise du langage de base mais surtout le vocabulaire technique me permettant de travailler
et d’encadrer mon équipe de trois techniciens
germaniques.
à l’international et dans le monde de l’entreprise et cette sorte d’effet retour « CPE puis
les classes prépa Chartreux ». D’ailleurs, pour
aller plus loin dans cette démarche, j’ai préparé en 2010, en parallèle à mon activité principale, l’agrégation de sciences physiques option
chimie. Un beau challenge à 35 ans. C’est suite
à la validation de cette agrégation que j’ai fait
le choix de quitter ma fonction au sein de CPE
pour inverser le rythme de mon activité : enseigner au sein des classes préparatoires scientifiques Chartreux et n’assurer que quelques
interventions à CPE.
C’est en 2011 que vous avez pris en charge la direction
des classes préparatoires scientifiques de l’Institution des
Chartreux.
SG : Suite au départ de François Bois, j’ai effectivement pris la direction de ces classes préparatoires.
Combien d’années à l’étranger au total entre les USA
et l’Allemagne ?
SG : Six ans, c’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à
revenir en France en 2003 en tant que consultant dans la région lyonnaise pour ALTRAN.
C’est dans cette fonction que j’ai été amené à
effectuer une mission de conseil auprès d’un
laboratoire du CNRS hébergé par CPE.
Monsieur Jean-Marie Basset, directeur scientifique de CPE, satisfait par notre collaboration,
a fait le nécessaire pour me convaincre de quitter ALTRAN.
J’ai donc rejoint CPE, une sorte de retour aux
sources, en assumant diverses fonctions avant
de me concentrer sur ma démarche d’enseignant-chercheur en charge également de relations avec l’international. C’est ainsi que parallèlement à ces fonctions, j’ai assumé quelques
cours en classes préparatoires aux Chartreux
ainsi que des interrogations orales.
Vous êtes un jeune directeur. Pas trop de difficultés ?
SG : Naturellement, quand on apprend sa
nomination, il y a une certaine appréhension
mais je n’ai pas rencontré de réelles difficultés,
notamment avec les enseignants dont certains
ont été mes enseignants puis mes collègues.
Ma démarche a été basée sur les maîtres-mots :
humilité et collaboration. Quant à mon âge, je
ne sais pas s’il doit être perçu comme un atout
ou une contrainte ; pour moi, j’ai le sentiment
de pouvoir m’appuyer sur des expériences
nombreuses et variées dans divers métiers. Aujourd’hui, avec le Père Plessy, nous avons de
nombreux défis à relever pour encore porter
plus haut les couleurs de nos classes préparatoires. La visibilité de nos classes est croissante
avec une lisibilité de plus en plus nationale
sur la France et peu à peu un recrutement qui
s’internationalise avec d’excellents étudiants
venant des pays du Maghreb et d’Amérique du
Sud.
Le retour aux sources était alors complet !
SG : Effectivement, une sorte de parallélisme
entre mon parcours initial « classes prépa scientifiques Chartreux puis CPE », mon implication
Sébastien Gagneur, tous nos remerciements pour votre
disponibilité et tous nos vœux de réussite dans la poursuite du développement des classes préparatoires scientifiques de l’Institution des Chartreux à Saint-Just.
25
Association des anciens élèves
Regardez bien ce Prêtre
Xavier Leclerre
Promo 86. Chartreux de 82 à 91
Joël Fouilleux
Promo 68. Chartreux de 56 à 90
Père Jean Mey
26
Anciens qui ne le connaissez pas,
Anciens des années 70, 80, 90 qui avez profité
de son exigence, de sa bienveillante et constante
attention, et qui ne l’oublierez pas,
Anciens qui, avec lui, avez voyagé en Allemagne, participé à l’échange berlinois, ou joué
des saynètes aux Chartreux,
vous avez tous un intérêt commun pour ce
Prêtre-professeur, partagé aussi avec des gens
de Chamonix, Franconie, Bavière, Autriche,
Alsace, des montagnards du CAF, de la “ Caravane ’’ de Lyon, qui tous ont bénéficié de sa
fidélité en amitié.
Le Père Mey avait toujours avec lui, lors de
ces occasions particulières, publiques ou plus
privées, un accessoire dont il usait discrètement, lui qui initiait ses 2des à “ la grammaire du
cinéma ” : une caméra Super 8. Et il a filmé...
filmé... trente-cinq ans durant.
Ainsi, plus de 14 km de pellicule ont été recherchés, retrouvés, et confiés à quelques anciens,
élèves, éducateurs ou professeurs, par le Père
de Nattes, Supérieur de St Irénée, et Mgr Martin, son prédécesseur en 2004 lors du décès du
Père Mey, ce dont on ne cessera de les remercier.
Pour survivre au temps, et surtout pour pouvoir profiter à tous les amateurs de souvenirs,
cette filmographie doit subir une très coûteuse
conversion. Ceux qui l’auront expérimentée
pour quelques mètres de vie familiale antérieure
au numérique pourront le mesurer. Comment
réunir les milliers d’euros nécessaires ?
Une constatation aussi s’est imposée : un grand
nombre de personnes seront à coup sûr intéressées par quelques mêmes films.
Inversement, la mémoire et l’émotion de
quelques familles courent sur un nombre important de bobines.
Rapidement s’est imposée l’idée d’une mutualisation du coût, et c’est ainsi qu’est née l’association “ Les Amis de Jean Mey ’’.
À toutes et tous qui n’ont pas oublié le professeur, le collègue, l’ami qu’ils ont apprécié, qu’ils
pensent ou non figurer à l’un des nombreux
“ castings ’’,
À toutes et tous qui ne l’ont pas directement
connu, mais qui souhaiteraient posséder un
souvenir, le film du 150e anniversaire de
l'Institution, par exemple, sur lequel on peut
voir les grandes “ figures cartusiennes ’’ de la
seconde moitié du siècle dernier...
À toutes et tous, des Chartreux ou d’ailleurs,
qui sont partis avec l’APEL sur le Rhin, à
Vienne, Londres, à la Jungfrau...
Aux amis des Chartreux, à divers titres, qui approuveraient l’initiative...
Pour voir les conditions d’adhésion, l’inventaire de la filmographie, des éléments de biographie, des photos souvenirs... et y rencontrer
les initiateurs du projet,
rendez-vous sur :
www.lesamisdejeanmey.fr
Ou écrire (joindre trois timbres) à :
Association “ Les Amis de Jean Mey ”
Le Bourg - 01270 Beaupont
Ou téléphoner au 04 74 51 20 69
Rejoignez-nous, et portez l’initiative à la
connaissance de tous vos amis qui ne recevraient pas ce bulletin.
Vie des classes
Les Terminales à Rome
« Tu es Pierre, et sur cette pierre
je bâtirai mon église »
Matthieu 16.18-19
Clémence Legay, TS1
Joséphine Rodet, TE1
La Place Saint-Pierre vue de la Coupole de la Basilique
Pendant six jours, accompagnés de Mme Michaux,
de Mlle Bergès, du Père Plessy et du Père
Lo Gioco, nous avons eu la chance de pouvoir découvrir une ville au centre de l’histoire
chrétienne, mais aussi riche de son héritage
antique, où à chaque coin de rue fleurissent
des monuments d’une autre époque.
Laissez-nous vous présenter
notre journal de bord !
Mardi 10 avril : ce n’est qu’après 14 joyeuses
heures de car que nous sommes arrivés, tous
en super forme, à Rome. Les sœurs nous accueillent chaleureusement dans la Pension Saint
Joseph de Cluny, avec des chambres confortables et un petit déjeuner digne de ce nom.
Dès l’après-midi, nous nous engouffrons dans
les profondeurs de Rome avec au programme
les Catacombes de Priscilla, les moins connues
mais les plus belles, où nous pouvons célébrer
la messe. Ensuite, nous avons notre premier
aperçu de la ville, notamment avec la visite
de nos premières églises, dont l’église baroque
Santa Maria della Vittoria où trône “ L’extase
de Sainte Thérèse ”. Le soir, nous découvrons
notre chère Cuccuma, le restaurant qui nous
a régalés pendant une semaine, et dont les lasagnes et les pâtes en ont marqué plus d’un.
Mercredi 11 avril : c’est le grand jour ! Aujourd’hui, tous les élèves ainsi que les accompagnateurs sont sur le pied de guerre à 7 h 30,
bien habillés et tout excités. Eh oui, aujourd’hui
nous sommes conviés à l’audience publique du
pape qui se déroule sur la Place Saint-Pierre à
l’occasion de la Semaine Sainte. Arrivés là-bas,
il y a beaucoup de monde : des religieux, des
pèlerins du monde entier, des groupes scolaires de toutes les nationalités, et surtout une
très bonne ambiance. Nous sommes bien placés, juste devant. À 10 h 30, Benoît XVI arrive,
d’abord en hélicoptère, puis en papamobile ;
acclamé par la foule, « Benedetto ! Benedetto ! ».
Il souhaite à tous les pèlerins un bon pèlerinage
de Pâques, relayé par des prêtres qui traduisent
son discours dans toutes les langues. Nous
avons même été nommés ! L’après-midi, nous
découvrons les musées du Vatican à travers des
galeries magnifiques, regorgeant de fresques,
de mosaïques, de sculptures, de peintures…
jusqu’à la chapelle Sixtine dont la voûte peinte
par Michel-Ange est si célèbre.
L’arrivée du Pape Benoît XVI
27
Vie des classes
Jeudi 12 avril : ce matin, nous avons la chance
d’assister à une messe « ad caput » célébrée face
au tombeau de Saint Pierre par le Père Plessy et
le Père Lo Gioco, juste sous la Basilique Saint
Pierre, dans la chapelle Clémentine. S’ensuit la
visite « clandestine » de la basilique, pleine de
symboles que savent nous expliquer nos quatre
accompagnateurs. Après le temps libre de midi
où la plupart d’entre nous ont entrepris l’ascension vers la coupole de la Basilique qui nous
réserve une vue extraordinaire sur tout Rome,
nous entamons les visites de la Rome baroque.
Au programme : le château Saint-Ange, le pont
Saint-Ange, le palais Spada, le palais Farnèse
(siège de l’ambassade de France), la place Navone, la Via Giulia bordée de palais et d’églises,
l’église Sainte Agnès en Agone, la fontaine de
Trevi, l’église du Gesù, l’église Saint Ignace de
Loyola, le Panthéon… Un après-midi chargé
durant lequel nous avons beaucoup marché,
mais que de belles découvertes !
Vendredi 13 avril : dans la matinée, le Père
Plessy et le Père Lo Gioco célèbrent la messe
à la basilique Sainte Marie Majeure que nous
visitons par la suite. Puis nous nous plongeons
dans la Rome antique en découvrant le forum
romain et la colonne Trajane, et terminons les
visites avec la basilique Saint Clément et la basilique Saint Jean de Latran, dont l’évêque est le
pape. Les accompagnateurs nous accordent ensuite du temps libre jusqu’à 22 h 15 : nous avons
l’occasion de flâner dans les rues de Rome, guidés par notre sens de l’orientation infaillible, et
tout le monde rentre finalement à l’heure.
La Place Navone
Le Colisée
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Les enseignements
9 avril
Introduction au voyage
Pendant le trajet
Père Lo Gioco
Le
sens
de la Papauté
10 avril
Père Plessy
La Réforme
et la Contre-Réforme
11 avril
catholique en lien
avec l'art baroque
Mme Michaux
La Grâce
12 avril
Père Lo Gioco
Samedi 14 avril : aujourd’hui, dernier jour,
et c’est avec peine que nous disons adieu aux
sœurs et à la Cuccuma où nous prenons notre
dernier déjeuner. Après un long périple en direction de Saint-Paul hors-les-murs, nous nous
aventurons dans le Trastevere (« au-delà du
Tibre »), et, à cause de la pluie, nous nous réfugions au palais Corsini, qui abrite l’immense
collection de peintures du Cardinal Corsini,
dont la magnifique toile du Caravage représentant Saint Jean Baptiste. Nous quittons Rome
vers 16 h, embarquant pour le long retour en
car à Lyon.
Outre les cadeaux, les victuailles, les photos,
nous sommes revenus de ce voyage avec des
souvenirs inoubliables. En effet, il est difficile
d’oublier la beauté des rues de Rome (même
sous la pluie), la rencontre avec le « père » de
tous les Chrétiens catholiques, le nombre incalculable d’églises et de basiliques toutes plus
belles les unes que les autres, les sites antiques
chargés d’histoire, et aussi la prévenance des
sœurs, les festins de la Cuccuma, les veillées
conviviales passées dans la crypte, et tant
d’autres bons moments. Ce séjour a été un
voyage culturel passionnant, où nous avons
découvert les grandes périodes de l’histoire qui
ont particulièrement marqué Rome, notam-
ment à travers l’art et l’architecture. Il a été aussi bien spirituel : nous sommes remontés aux
racines du christianisme et de la foi catholique,
et en effet, comment ne pas être touché spirituellement par cette expérience ? Enfin, cette
aventure commune nous a tous rapprochés, et
de nouvelles amitiés se sont liées : humainement, elle aura également été très enrichissante.
Un grand merci aux accompagnateurs qui nous
ont fait découvrir cette ville et nous ont supportés pendant tout le séjour, et un grand merci à tous les participants pour ce bon moment !
Les élèves de 1ère / Terminale sur la place Saint Pierre
29
Vie des classes
Activité culturelle
des Terminales littéraires
Autour du documentaire
" A vif ", de Réjane Varrod
Philippe Tessieux,
Professeur d’histoire-géographie
30
L’association " Savoir au présent " propose depuis vingt ans une formation aux enseignants
afin d’aider leurs élèves à porter un regard critique sur le flot d’images déversé par la télévision. Une première rencontre au siège de la
chaîne Arte permet de sélectionner l’émission
sur laquelle nous allons travailler en classe.
Deux autres réunions permettent d’aiguiser
notre regard avant une diffusion auprès de nos
élèves. Enfin un membre de l’équipe de tournage vient en classe pour répondre aux questions suscitées par la projection de l’œuvre.
En novembre 2011, notre choix se porte sur un
documentaire " A vif ", réalisé la même année
par Réjane Varrod. La réalisatrice y présente
un centre d’accueil de jour pour adolescents
en difficulté. Outre l’humanité qui se dégage
de l’œuvre, l’intérêt de l’émission réside dans
la démarche adoptée par la réalisatrice : immersion de plusieurs semaines dans le centre auprès des jeunes, rencontre avec les éducateurs
et le personnel soignant, moments de vie et de
difficultés partagés avec les uns et les autres…
sans caméra. Après cette phase de vie commune, Réjane Varrod déclare avoir procédé à
un « casting » afin de choisir les « acteurs » qui
vont participer à son œuvre, qu’elle considère
comme une fiction. Cette démarche pose clairement le problème de la limite entre réalité et
fiction dans ce qu’on appelle un documentaire.
C’est à ce problème que les élèves de Terminale L vont se heurter à l’issue de la projection de l’émission. S’ils perçoivent le regard
profondément humain de la réalisatrice et sa
forte personnalité, ils voient difficilement en
quoi ce documentaire est une œuvre de cinéma.
Pour nous éclairer, nous demandons à la réalisatrice de nous rejoindre en classe, la semaine
suivante. Pour décrire cette rencontre, il suffit
de quelques mots : proximité de la réalisatrice
et des élèves, confiance, sincérité. Pourtant la
question du statut du documentaire reste toujours une énigme. Réjane Varrod nous propose
alors de revenir pour présenter son premier
documentaire, Naissance oubliée ?, qui traite du
drame de la fausse couche tardive qu’elle a
elle-même vécue. A l'issue de cette deuxième
rencontre, nous comprenons les raisons de sa
démarche. Pour transmettre son message sur
la fragilité et la force absolue de la vie, elle a
besoin des " acteurs du réel " pour en faire ses
portes-paroles. Paradoxalement, chaque documentaire a été pour elle une étape indispensable pour aboutir au tournage de son premier
film de fiction. Avant de partir, elle a ajouté :
« Il racontera la réalité de mon histoire… personnelle. »
Vie des classes
L’ « Au revoir » des Terminales
Pour les élèves de Terminale, le dernier jour de
leur scolarité se prépare tout au long de l’année,
de sorte que le BDL (bureau des élèves) propose
à cette occasion des initiatives. Et ce sont elles qui
donnent à cette journée une saveur toute particulière. Cette année, l' " au revoir " s’est déroulé
sous le signe de la « transmission » : la promotion
sortante des Terminales et la nouvelle promotion
des 6èmes se sont retrouvées dans le but que les
grands puissent transmettre le flambeau aux plus
jeunes, par le biais d’un mot encourageant , d’un
mot sympathique. Une photo a été prise pour immortaliser ce moment. La matinée s’est terminée
à la chapelle pour les discours d’adieux. Nous vous
en livrons quelques extraits :
Nicolas Bauer,
élève de Terminale E1
Chers amis,
Ce dernier jour aux Chartreux nous invite à relire le passé, et tout le parcours que nous avons
accompli dans l'Institution. Chacun se rappelle,
je pense, son premier jour aux Chartreux, en
particulier l'accueil dans la chapelle de tous les
élèves, souvent très intimidés par leur première
rentrée à l'Institution et le discours du Père
Plessy. Ce premier jour était pour moi celui de
mon année de Première, étant donné que je
suis arrivé il y a deux ans aux Chartreux. Autant
vous dire qu'il m'a marqué. D'abord, parce qu'en
Seconde, j'ai très rarement vu le directeur nous
parler, autant dire jamais, et surtout l'accueil
aux Chartreux a lieu dans l'église, et j'ai trouvé
cela formidable. Qu'il est beau de voir tous ces
jeunes qui écoutent silencieusement leur directeur puis prient tous ensemble !
Nous sommes
plusieurs aux Chartreux à être arrivés au lycée,
en Seconde, Première ou Terminale. En intégrant l'Institution, on est facilement tenté de
regarder l'école d'une manière assez utilitaire,
simplement comme un moyen pour réussir son
orientation. En tout cas, c'est comme cela que
je voyais les choses en Première. En venant
ici, on peut même avoir l'impression de mettre
entre parenthèses une ou deux années de sa vie,
que l'on consacre au travail dans le but de réussir ses études supérieures et son orientation.
Cependant, nous pouvons aujourd'hui tous
dire que les années passées dans cette Institution sont loin d'avoir été des années de notre
vie mises entre parenthèses, et nous pouvons
nous en réjouir ! Les Chartreux sont bien sûr
synonymes d'exigence intellectuelle, de travail, mais aussi, et surtout, nous ont offert une
formation religieuse et humaine. Et ceci est le
plus important. Nous quittons aujourd'hui les
Chartreux avec davantage qu'un simple projet
professionnel. Nous quittons les Chartreux
avec un projet de vie global, certes encore en
construction, mais dont nous avons posé les
bases, accompagnés par l'équipe éducative. Les
amitiés particulièrement solides qui se sont
nouées et approfondies dans cette Institution
nous portent aussi. Entretenons ces amitiés et
cultivons cet esprit qui règne entre les élèves.
Développons ce goût pour des relations respectueuses, profondes et élégantes.
Nous quittons les Chartreux également beaucoup plus
libres, beaucoup plus responsables et beaucoup
plus autonomes que nous l'étions quand nous
sommes rentrés. Nous quittons les Chartreux
changés. La joie que nous portons et qui nous a
été donnée par les Chartreux, ou plutôt que les
Chartreux nous ont aidés à accueillir, pensons
par exemple aux week-ends pastoraux, cette
joie, gardons-la toute notre vie. Restons épanouis et tout ce que nous avons reçu aux Chartreux, transmettons-le autour de nous. Continuons à donner de nous-mêmes, et œuvrons
pour le Bien pendant nos études supérieures.
Mettons nos compétences au service de tous.
Le monde attend cela de nous. Et comme disait Jean-Paul II: " N'ayez pas peur ! ". Allons de
l'avant, et soyons tournés vers l'avenir !
31
Vie des classes
Claire Contamine et Louise Cons,
élèves de Terminale L
32
Mes chers amis,
Vous le savez bien, voici venu le temps des
adieux, ou plutôt des " Au revoir ".
Voilà, nous
sommes les derniers, les derniers des Mohicans
si vous préférez. Les derniers à éviter les trois
heures de sport " imposées " par la réforme
des lycées, les derniers à " subir " les Mémoires
de De Gaulle au programme de littérature...
Vous m'excuserez cette maxime actuelle, mais
le changement c'est maintenant !
Du coup,
il nous a semblé dans cet élan de nouveauté
d'exprimer l'apologie de chaque section composant notre promotion. Il est sans doute bon
de pardonner aux scientifiques leur génie, permettant de démontrer qu'une plume et un kilo
de plomb mettent le même temps pour toucher le sol, lâchés à la même hauteur. Qui aurait
pu croire que parmi ces ovni aux cortex ultra
développés, certains n'ont même pas l'âge de
se faire recenser pour le bac ? Mais malgré le
cliché de " geek " qui leur est accolé, il faut le
dire, ils nous épatent ces S.
Voici venu le cas
particulier des littéraires. Le diagnostic est difficile à donner puisque les symptômes sont
multiples et complexes. Néanmoins, ils vous
prient de les excuser pour ce vacarme perpétuel. Oui les L font du bruit, oui les L regardent
des films, oui les L rigolent mais non, les L ne
font pas rien. Il est facile ce jugement hâtif,
mais un véritable besoin de libération apparaît
après les journées réglées en fonction des interminables huit heures de philo, les sautes d'humeur de notre capricieux professeur de littérature, d'ailleurs capable de nous demander six
copies à rendre en une semaine.
Les ES. Que
dire ? C'est le milieu, la norme, l'entre-deux. On
peut leur reconnaître leurs emplois du temps
très chargés, finissant les lundis ou jeudis à
seize heures, les mercredis ou vendredis midi
à onze heures. Mais en fait, ce n'est pas si bête
de ne pas les faire crouler sous le travail. Après
tout, ces futurs diplômés d'HEC, de SciencesPo, du CELSA, doivent prendre le temps de
chercher des solutions à la crise et remonter
cette dette qui nous perturbe tous. Ce sont
bien eux les hommes de demain.
En définitive,
aucune série ne vaut bien l'autre ou toutes se
valent, comme vous le voulez. C'est peut-être
cette complémentarité fondatrice qui marque
notre présence aujourd'hui.
Mais malgré toute
cette euphorie qui marque nos visages en ce
jour, nombreux seront ceux qui verseront une
larme, très nombreux ceux qui se noieront dedans. Pourquoi ? Eh bien peut-être seulement
pour un bon copain... non, c'est pour bien plus.
C'est pour cette ambiance entre chaque classe,
c'est pour désormais " détester " le mardi matin ou le jeudi après midi, c'est pour se cacher
lorsqu'on porte des robes un peu trop courtes
ou du vernis un peu trop foncé. C'est tout simplement parce que ces lieux vont nous manquer et qu'ils ne seront plus que images ancrées
dans un coin de notre mémoire, à travers un
passé qui deviendra vite lointain. Et puis il y a
nos internes, ceux à qui le mot " Maison " n'est
pas un simple signifiant: ils l'aiment tellement
cette maison que même quand leur emploi du
temps leur permet, ils restent jusqu'à 23 h 30 en
étude. Ceux pour qui les relations amicales ont
été plus qu'intenses. D'ailleurs, c'est à partir de
ce soir que la BCFP (Banque Centrale de Fringues Partagées) va faire faillite. Ainsi, quasiment nus, vous repartirez avec votre baluchon
en traversant pour la dernière fois le couloir du
self aux relents délicieux. Que conclure ? Les
Chartreux, c'est bel et bien une leçon de vie.
Un chemin vers l'humanité est exprimé. Cette
Maison a fait de nous une famille aux liens
uniques. Les voyages, les temps forts, même les
difficultés ont pu générer des amitiés et même
des amours incomparables. Sans doute une maturité est-elle née au fil de ces années et nous
pouvons dire en ce jour que nous sommes
fin prêts à nous envoler vers nos humanités.
Nos voix résonneront toujours entre ces murs
comme celles de nos prédécesseurs qui nous
habitent encore.
Une lueur d'espoir, cet établissement en mémoire, il faut mes amis, prendre
la grande route du départ.
Les 6 èmes et terminales (promo 2012) sur la cour d'Honneur
Vie des classes
33
Vie des classes
Grand Prix de la Nouvelle
Chaque année une nouvelle Nouvelle : Nouvelle (policière), Nouvelle (francophone), Nouvelle (fantastique), Nouvelle (sentimentale)…
En 2012, les élèves de CM2 à 3ème sont partis sur des rivages lointains en compagnie de
Kaï O'Hara, pour rejoindre l'Oncle Ka, dans
une nouvelle (d'aventure). Nous vous laissons
découvrir ce qu'a écrit Alix de Malaussène,
lauréate 2012 du Grand Prix de la Nouvelle
( ) des Chartreux. En 2013, Grand Prix de la
Nouvelle (?)…
Les professeurs membres du jury,
Elisabeth Berrucaz, Marie-Christine Bialais,
Anne-Sophie Buchholzer, Bérengère Duréault,
Martin Fontaine, Pierre-Albéric Missol-Legoux
Nouvelle d’aventure
Alix de Malaussène,
5ème E
34
« Il (Kaï O'Hara) était dans le détroit de Malacca,
y naviguait sous voiles, seul à bord mais poursuivi par les pirates, allant plein sud. La Malaisie
sur la gauche et, à main droite, presque imaginaire à force d'y être si peu visible, Sumatra. »
Il était inquiet et il lui semblait que son frêle
bateau n'avançait plus et qu'au contraire les
pirates allaient plus vite que jamais.
Il ne lui serait rien arrivé d'aussi fâcheux s'il
n'avait pas quitté l'Angleterre.
Cette terre où il avait passé toute son enfance
et était parti un jour à bord du bateau de son
oncle.
Non, il ne regrettait pas le choix de quitter sa
terre natale.
Kaï était né dans cette grande île, fils de parents
pauvres habitant dans une ville sur la côte, Liverpool : c'était un grand port. Dès son plus
jeune âge, il avait vu partir les grands navires de
commerce qui quittaient le port, majestueux, le
matin très tôt, et revenaient les cales chargées
de denrées précieuses.
Il était l'aîné de quatre fils et lorsque sa mère
mourut, sa vie sombra tel un bateau aux flancs
éventrés par les tirs ennemis. Son père, désespéré, se mit à fréquenter les tavernes les plus
mal famées de tout le port.
Son père était charpentier. Après la mort de sa
femme, il passait ses journées à boire. Quand
il rentrait tard le soir, c'était pour battre son
aîné car celui-ci ne l'avait pas remplacé correctement dans son travail ou pour s'écrouler ivre
mort sur le pas de la porte.
Au début, les voisins de Kaï O'Hara l'aidaient
et s'occupaient de ses petits frères.
Un soir, son père ne revint pas. Le lendemain,
Kaï traîna dans les tavernes que Monsieur
O'Hara fréquentait, pour le chercher.
Sur sa fragile embarcation, il se souvenait parfaitement de la taverne.
C'était la troisième qu'il visitait ; il y flottait une
odeur de bière pesante et malsaine. Les marins,
attablés ici, le regardaient avec méfiance et mépris.
Auparavant, il avait vu son père avec l'un des
hommes présents. Celui-là était un géant. Ses
épaules étaient massives et cachaient toutes les
personnes derrière lui. Son visage et ses bras
étaient couverts de cicatrices.
Quand l'enfant s'approcha, la bouche du colosse se tordit en un rictus moqueur et il lança
au garçon :
– « Oh gamin, si tu t'es trompé de chemin pour
retrouver ta mère, c'est pas sur moi qui faut
compter ! »
Et l'homme rit bêtement, content de sa plaisanterie.
Aussitôt, tous les marins à ses côtés eurent un
rire forcé. Kaï supposa que ces hommes étaient
au service du géant et qu'ils n'osaient pas le
contrarier.
O'Hara avait un don d'orateur et de négocia-
teur très développé qui lui avait valu, quand
il courait les rues avec la bande de voyous du
port, le surnom de « diplomate ».
Kaï se souvint de ce don pour avoir le courage
de répondre à l'homme terrifiant qui s'approchait de lui. Il lui dit :
– « Ne vous déplaise, Messire, je suis juste un
humble garçon à la recherche de son père, disparu hier soir ».
L'hercule bascula sa tête en arrière et un rire tonitruant à réveiller des noyés envahit l'auberge.
Le pauvre garçon ne put s'empêcher de reculer
de quelques pas tellement cet homme le terrifiait. Puis le géant lui dit entre deux rires peu
discrets :
– « Ton père, cette charogne, il a été pris comme
équipage dans le « Lion des mers » hier soir,
enfin plutôt il a été ivre et j'en ai profité pour
l'embarquer sur le bateau du patron. Pas bête,
l'astuce ! Cela débarrasse notre bonne vieille
ville des ivrognes et cela fait plus d'hommes
dans nos bateaux ».
Kaï O'Hara était désespéré. Un grand froid
l'envahit et il resta quelques instants à regarder,
la bouche ouverte, le géant qui lui envoya un
coup de pied pour lui faire comprendre qu'il
était temps de vider les lieux.
Le garçon rentra chez lui.
Des voisins l'attendaient. Le pauvre enfant leur
dit :
– « Mon père a été conduit de force sur un bateau pour qu'il y travaille. »
Un de ses voisins lui répondit, agaçé :
– « Il fallait s'y attendre . Bon, maintenant, soit
nous prenons tes petits frères chez nous et en
échange quand ils seront plus grands ils travailleront à notre service, soit tu les confies à un
orphelinat, soit tu te débrouilles avec eux ».
Le garçon, ayant seulement onze ans, ne pouvait s'occuper seul de ses frères. L'orphelinat
était la dernière solution qu'il voulait employer
car le plus proche, Saint-Patrick, était un lieu
sale où de nombreux enfants mouraient jeunes
de malnutrition, de mauvais traitements.
La seule solution était de les laisser chez les voisins. Il savait que ses frères travailleraient dur,
leur enfance passée, mais il n'avait pas le choix.
Le lendemain, il confierait ses trois frères Tony,
Billy et Kerry à leur famille adoptive et lui irait
chercher l'aide d'un oncle dont il avait entendu parler par son père avant que celui-ci ne
sombre dans le désespoir.
Monsieur O'Hara lui avait dit :
– « Si je disparais ou en cas de problème, tu
pourras aller voir mon frère qui possède plusieurs navires commerçants. »
Il lui avait fait apprendre par cœur l'adresse et
elle résonnait maintenant comme une solution
évidente.
Le lendemain, Kaï quittait douloureusement
son misérable quartier. Chaque lieu, chaque
son lui rappelaient les souvenirs de sa petite
enfance : là, il jouait avec quelques voyous du
port à escalader les ruines d'une vieille maison,
ici c'était leur « bateau », des vieilles planches
assemblées avec de vieux clous rouillés.
En quittant son quartier, son cœur était en
pièces et dans sa tête résonnait encore les cris
de ses petits frères quand il les avait confiés à
ses voisins, la famille Morson.
Il se retourna une dernière fois pour fixer à
jamais dans sa tête l'image de la rue principale
qu'il avait de nombreuses fois parcourue.
Il trouva sans problème la demeure de son oncle.
Et ce fut lui-même qui l'accueillit. Il fut très
attristé par la disparition de son frère et la mort
de sa belle-sœur. Lui-même ne pouvait l'aider
financièrement, ses affaires étant des plus incertaines. Récemment, plusieurs de ses navires,
franchissant le détroit de Malacca, avaient été la
proie des pirates.
L'oncle, surnommé oncle Ka, réfléchit longuement en buvant une chope de bière et lui dit :
– « Bon, gamin, je ne peux pas t'aider pour tes
frères ou pour m'occuper de toi mais l'un des
mousses d'un de mes bateaux est passé pardessus bord ». Sur ce, il avala son verre plein
en entier et un air triste passa dans ses yeux
35
Vie des classes
36
sombres. « Et du coup, il me faut le remplacer et je me disais que je pourrais t'embaucher
comme mousse sur le Mary ».
A ces paroles, Kaï sentit l'espoir renaître en lui
et accepta immédiatement la proposition. Cependant son oncle l'avertit :
– « Tu sais que mousse c'est pas un boulot facile
et tu peux finir comme l'autre p'tit mais si tu acceptes, rends-toi demain matin aux premières
lueurs du jour devant le Mary »
Le garçon acquiesça gravement et alla se coucher.
Le lendemain matin, alors qu'il faisait encore
nuit, Kaï se leva, rassembla ses maigres affaires,
déjeuna rapidement et courut au port. Il fut
accueilli par les premiers rayons du soleil qui
caressaient le flanc du navire d'oncle Ka.
Celui-ci oscillait doucement sous l'effet conjugué de la brise légère qui courait le long de ses
voiles gigantesques et du faible courant du port.
Le Mary était un bateau marchand colossal aux
cales gonflées, renfermant de nombreux produits à échanger contre les précieuses épices
d'Inde et de Chine.
Kaï se souvenait de son émerveillement profond lors de son premier voyage.
Puis ceux-ci s'étaient succédé et les maigres
souvenirs qu'il gardait des premières escales et
qui remplissaient encore ses rêves étaient des
tissus chamarrés, l'odeur des épices qui étourdissait, d'étranges musiques, des animaux autant inconnus qu'effrayants, des langues mystérieuses et d'autres multiples choses.
Kaï revint brutalement hors de ses rêveries.
Des pirates s'approchaient dangereusement et
aucune voile qui puisse l'aider ne se dressa à
l'horizon.
Rien ne serait arrivé sans la trahison de l'ancien
second dont Kaï avait prit le poste. Celui-ci avait
incité les hommes à se révolter contre le capitaine et lui-même avait provoqué une mutinerie.
Le capitaine avait succédé à Oncle Ka. Il ne
connaissait pas assez ses hommes pour que
ceux-ci lui fassent confiance. Kaï était plutôt timide et n'avait pas vraiment aimé la compagnie
bruyante des marins, qui le lui rendaient bien.
L'ancien second et ses hommes avaient emmené le capitaine avec eux, enfermant le prisonnier dans les cales du Mary. Ils avaient abandonné Kaï sur une des nombreuses îles qui
peuplaient ces régions côtières de l'Indonésie.
Le jeune homme avait été abandonné sur une
grande plage de sable blanc bordée de sombre
mangrove, avec un seul couteau, un tonnelet
d'eau douce et quelques biscuits secs et véreux.
Le jeune homme n'était pas pessimiste mais ses
chances de survie étaient réduites.
Il commença par remonter ses provisions sur le
haut de la plage à l'abri de la marée et il décida
de chercher une source d'eau douce car on lui
avait laissé à peine de quoi boire pour deux
jours. Il pénétra dans la forêt humide et sombre
armé de son seul couteau.
De nombreux insectes se collaient à sa peau
trempée de sueur. En effet, la chaleur était insupportable et l'air très lourd.
Kaï écartait avec son couteau les épaisses lianes
qui l'empêchaient d'avancer vite. Au bout d'un
moment, les arbres s'écartèrent pour finalement laisser entrevoir une clairière. En son
milieu, une maigre cascade d'eau douce coulait
dans un bassin d'eau claire encadré de fougères
d'un vert éclatant.
Kaï O'Hara sortit une gourde qu'il avait prise
discrètement sur le Mary et la plongea dans
l'eau. Il irait en chercher plus avec le tonnelet
mais il devait revenir rapidement sur la plage
avant la tombée de la nuit.
Le jeune homme avait décidé de rester sur la
plage car dans la forêt il ne serait pas à l'abri des
animaux nocturnes dont il avait entendu parler petit lorsqu'il allait dans les auberges pour
écouter les récits des marins revenants d'Inde
et de Chine.
Il fit un feu à l'aide de bois flotté qu'il avait ramassé sur la plage.
Les flammes étaient bleu-vert à cause du sel et
projetaient d'étranges ombres sur le sable.
Le jeune homme s'endormit rapidement, bercé
par le rythme des vagues qui venaient mourir
sur le sable encore tiède.
Kaï se réveilla en même temps que le soleil, il
dispersa les cendres du feu au cas où quelqu'un
du Mary passerait voir s'il avait réussi à s'en sortir vivant. Il pénétra de nouveau dans la forêt
tropicale.
Arrivé au bassin d'eau douce, il se pencha pour
remplir le tonnelet qu'il avait emporté avec lui
quand soudain il sentit une lame effilée reposer
sur sa gorge. Il se jeta violemment en arrière
pour pousser son adversaire malgré le risque
d'être égorgé.
Mais son attaquant le plaqua au sol et lui donna
un violent coup de tête qui fit sombrer Kaï
dans les ténèbres.
Quand il se réveilla, un visage penché sur lui dit :
– « Alors, qu'est-ce qui t'a pris d'aller sur cette
île. Tout le monde sait pourtant que cette île est
maudite. »
Kaï crut qu'il n'allait pas pouvoir répondre tant
le mal de tête qu'il avait le paralysait. Il articula
à peine ces mots :
– « Abandonné..., mutinerie. Oh, le Mary...quel
mal de tête... »
Le jeune homme n'avait pas prêté attention aux
traits de l'homme qui lui parlait.
C'était un homme qui paraissait très vieux. De
multiples rides lui barraient le front et une profonde cicatrice s'étirait de son œil à demi fermé
jusqu'à la base de son cou. Ses yeux gris-bleu
délavés donnaient l'impression de sombrer
dans la mer un jour de pluie. Sa bouche émaciée s'était tordue en un rictus douloureux qui
laissait apparaître les vieux chicots qui lui servaient de dents puis il dit :
– « Viens, le Mary est à nous. »
Le vieil homme lui donna un breuvage à base
d'herbes qui le guérit de son mal de tête puis il
lui donna un couteau incrusté de pierres colorées dont l'une était considérable, une gourde
en peau.
L'homme se présenta avant qu'ils partent.
– « Je suis Brenti, un ancien criminel de Sin-
gapour, très recherché. Je me suis enfui de
la prison dans laquelle j'étais avec un prisonnier nommé John, qui avait été embarqué de
force dans un bateau de commerce puis s'était
révolté contre son capitaine à cause des traitements qu'il infligeait à ses marins. Il a pris la
tête d'un petit groupe de marins pour provoquer une mutinerie mais malheureusement, les
marins n'étaient pas assez nombreux et tous
furent tués sauf John, qui fut emmené dans
cette prison pour être tué lui aussi. C'était mon
compagnon de cellule. Il m'a raconté sa vie et
m'a transformé. Je n'avais plus envie de crimes
et d'argent. Lors d'une tempête, nous sommes
partis à bord d'un vieux et solide bateau. Mon
ami m'a déposé sur cette île où j'avais décidé de
vivre à l'écart du monde. Lui est parti se racheter de ses fautes du passé en Angleterre. »
Les deux hommes traversèrent la forêt jusqu'à
trouver un chemin tracé qui menait à une falaise. Le vieil homme longea cette falaise avec
Kaï jusqu'à ce qu'elle descende et que le jeune
homme puisse voir la petite crique où un petit
bateau à voile oscillait doucement. Kaï et Brenti montèrent dedans et partirent plein sud, voile
discrète au milieu de gros navires. La voile ainsi
que la coque avaient été intelligemment peintes
en gris-bleu pour ne pas se faire remarquer.
Ils se dirigèrent vers un petit port de pêcheurs
de Singapour. L'ancien criminel et le marin
avaient tous deux revêtu de vieux habits de
pêcheurs et ils avaient abaissé leur voile bleue
pour ne hisser que la voile blanche qui n'attirait
pas l'attention.
Pour l'instant, Brenti désirait partir en Angleterre pour rejoindre son ami et il commencerait
le soir même à recruter un équipage constitué
de ses proches et amis et allait voler un de ces
légers et rapides bateaux. Kaï avait souhaité le
suivre. Tout s'était bien passé, ils avaient retrouvé toutes les personnes essentielles au bon
fonctionnement du navire qu'ils allaient voler .
Mais la nuit où ils avaient volé le bateau, Brenti
et ses hommes étaient partis sans lui. En effet,
37
Vie des classes
38
les gardes du port les avaient repérés au moment où Kaï détachait le cordage qui rattachait
le navire au quai du port.
Brenti, ne voulant pas abandonner son rêve de
partir du pays où il était depuis trop longtemps,
avait coupé la corde que Kaï avait détachée et
l'avait abandonné aux gardes.
Mais Kaï avait réussi à leur échapper sur un
petit et solide bateau.
Maintenant, il était poursuivi par des pirates
qui allaient bientôt l'atteindre. Mais il espérait
sortir du détroit de Malacca, ce qui lui sauverait certainement la vie, car les pirates n'osaient
pas sortir du détroit et il pourrait accoster en
Indonésie pour prendre le premier bateau vers
l'Angleterre.
Kaï tourna la tête pour voir l'avancée des
pirates quand tout à coup il vit leur bateau
s'embraser subitement. En quelques minutes,
la moitié du navire avait été dévorée par les
flammes. Il entendait les cris des pirates terrifiés qui essayaient en vain d'éteindre le feu.
Soudain, une énorme explosion provoqua des
remous qui touchèrent sa coque, soulevant sa
petite embarcation.
Le feu avait sûrement atteint les réserves de
poudres du bateau, ce qui avait provoqué la mort
des pirates. Il distinguait, à travers les fumées
de l'incendie, un grand navire qu'il connaissait
déjà : le bateau de Brenti.
Celui-ci ne l'avait pas oublié comme il l'avait
tout d'abord cru. Les deux navires s'approchèrent.
Brenti chargea un de ses hommes de rapporter
l'embarcation que j'avais volée. J'étais enfin en
direction de ma patrie.
Le voyage fut court et aucun élément anormal
ne vint troubler celui-ci.
Une fois en Angleterre, Brenti voulut me présenter son ami John. En arrivant devant chez
lui, nous fûmes surpris de trouver la porte
grande ouverte. Des cris et des bruits de lames
qui s'entrechoquent sortaient de la maison. Kaï
sortit le long poignard offert par Brenti et se
précipita dans la demeure, son ami le suivant.
Un homme acculé à un mur dans l'ombre se
battait contre trois bandits aux visages masqués. Le jeune homme fonça sur l'un des
hommes qui s'effondra aussitôt au sol, tué par
un coup de poignard dans la nuque.
Kaï et Brenti tuèrent tous les assaillants de
John. Celui-ci sortit de l'ombre pour les remercier quand il s'arrêta brusquement de parler et
se mit à contempler Kaï avec un étonnement
sans limite sur le visage. Kaï tomba sur ses genoux, un murmure étouffé sortit de ses lèvres :
« Père ! ».
Et l'ami de Brenti répondit par un murmure
tout aussi étouffé que celui de Kaï : « Mon fils
Kaï, je regrette, je suis désolé. »
Brenti regardait la scène bouche bée. Il semblait vouloir parler et ses lèvres s'agitaient mais
aucun son ne pouvait franchir sa bouche.
Les retrouvailles de Kaï et son père furent douloureuses pour son père et celui-ci lui demanda
où étaient ses frères. Kaï répondit en baissant la
tête qu'il n'avait jamais cherché à les retrouver
après les avoir laissés à ses voisins.
L'après-midi fut chargé en retrouvailles car le
père et le fils et Brenti allèrent trouver les frères
de Kaï qu'ils trouvèrent bien portants. Tous les
trois avaient fait une forge et ils gagnaient bien
leur vie.
Il ne se passait pas une journée sans que Kaï
et son père voguent à bord d'un bateau qu'ils
avaient acheté grâce à l'aide des trois frères.
John apprenait à son fils tout ce qu'il avait
appris sur le métier de marin et Kaï aussi lui
expliquait ce qu'il avait appris.
Ils retrouvèrent son oncle qui décida de faire
de Kaï un capitaine. C'était par un jour de beau
temps que cela se passait. Ils étaient partis sur
l'énorme bateau de l'oncle Ka avec l'oncle luimême, le capitaine du bateau qui se faisait vieux
et son père. Ils étaient tous très sérieux.
– « Oncle Ka, dit le capitaine, donne-lui (Kaï
O'Hara) la barre ».
Vie des classes
Nos trois collèges
en Allemagne !
Catherine Barrière,
professeur d’allemand
Dominique Colliard,
directrice du collège Les Chartreux Saint-Charles, professeur d’allemand
Aux classes bilangues anglais-allemand du collège Les Chartreux - Saint-Charles et du collège de la Croix-Rousse s’est jointe cette année
la classe bilangue du collège Les Chartreux Sainte Famille de Saint-Etienne.
Au matin du 19 mars, au Clos Jouve, nous
sommes montés dans le car qui arrivait de St
Etienne avec les élèves germanistes de 6ème et
leurs professeurs.
Nous avons tous été hébergés à l’auberge de
jeunesse de Fribourg située « Kartäuserstraße »,
« rue des Chartreux », adresse prédestinée pour
notre séjour !
Le lundi et le mardi, nous avons tous suivi le
même programme : visite de la vieille ville de
Fribourg, visite du musée de l’horlogerie à Furtwangen, promenade au bord du lac Titisee,
puis dégustation d’une bonne pâtisserie, spécialité de la Forêt Noire.
Le mercredi, les élèves de la Sainte Famille ont
poursuivi leur voyage culturel jusqu’à la fin du
séjour.
Les élèves des deux collèges lyonnais ont quant
à eux retrouvé leurs correspondants allemands
du « Marie Curie Gymnasium » à Kirchzarten.
Ils ont suivi des cours, participé à des activités
au sein de l’établissement et passé les soirées
dans les familles allemandes.
Nous nous sommes tous retrouvés le samedi
24 mars au matin pour le départ.
Ce voyage qui regroupait les trois classes bilangues de notre Institution fut très réussi et une
belle expérience pour tous nos élèves.
Nous leur laissons maintenant la parole.
Un voyage réussi !
Les élèves de la classe bilangue
des Chartreux - Saint-Charles
Les élèves germanistes des trois collèges ont
participé à un voyage culturel - échange à Fribourg en Forêt Noire.
Le trajet en car (7 heures) fut très animé par les
rires et les chansons. Nous avons rapidement
fait connaissance.
Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse, puis chez nos correspondants. Nous
avons découvert la vieille ville, la cathédrale,
le marché de Fribourg. Nous avons visité le
musée de l’horlogerie à Furtwangen. Il y avait
même une horloge lyonnaise !
Nous avons fait un rallye pédestre avec nos correspondants allemands à Kirchzarten. C’était super !
Nous avons beaucoup marché au cours de ce
séjour ! Nous avons remarqué que les Allemands mangent beaucoup ! Ils se régalent
toute la journée de sandwiches, de fruits et de
légumes coupés et préparés par leurs mamans
dans des boîtes en plastique. Ils ne boivent que
du jus de pomme et de l’eau minérale.
Les Allemands respectent beaucoup la nature
et les animaux.
Nous vous invitons à vous rendre en Allemagne, vous en reviendrez avec de beaux souvenirs.
« Tschüs ! »
Les élèves germanistes des trois collèges et leurs accompagnateurs
39
Vie des classes
A l’école
La fête de l’école maternelle
Saint Romain
Stéphanie Accary,
Virginie Seguin,
Enseignantes à l’école Les Chartreux –
Saint-Romain
Après avoir appris le texte, les élèves de maternelle de l’école Les Chartreux - Saint Romain
ont mis en scène Roule Galette.
Le 15 octobre, c’était le jour du vote : nous
sommes allés dans des isoloirs pour mettre nos
bulletins dans l’enveloppe, puis dans l’urne.
Après le dépouillement, nous avons su que
Roxane, Amandine, Naomi, Loïc et Lou seraient nos représentants pour deux ans et que
Laura, Alix, Fanette, Marine et Ilario seraient
leurs remplaçants.
C’était bien de voir les idées des autres pour
la commune. C’était agréable de pouvoir voter
comme des adultes, mais la défaite est parfois
difficile à accepter. C’était quand même bien
de pouvoir défendre son projet et ses idées.
Les projets retenus : « accrobranches » et « fête
médiévale ».
Une grande première
Anne Kravz-Tarnavsky,
Enseignante des petits Théâtreux
des Chartreux au Primaire
Classes maternelles Saint-Romain
Le Conseil Municipal des Enfants
La classe de CM1-CM2,
de l’école Les Chartreux – Sainte-Blandine
40
A Saint Cyr au Mont d’Or, il existe un Conseil
Municipal des Enfants : le CME. Cela permet
aux enfants de participer à la vie du village
en proposant des projets auxquels les adultes
n’auraient pas pensé ! Cinq enfants de notre
classe pouvaient faire partie du CME. Il suffisait de proposer un projet et de se faire élire par
le CE2-CM1-CM2.
Neuf projets ont été proposés et les candidats
ont fait campagne comme pour une élection
municipale, en faisant des affiches, des tracts
et des discours.
Les 3 et 4 juillet 2012 : une grande première
pour les élèves du primaire puisque la recette
de ces spectacles était au profit de l’UNICEF !
Quatre pièces sur le thème de l’eau ont été données par les primaires à la salle Hyvrier au profit de l’UNICEF, à raison de 3 € pour chaque
adulte entrant.
Les petits comédiens, avec leur générosité
et leur spontanéité, avaient organisé un don
personnel en confectionnant une boîte qu’ils
avaient agrémentée de dessins et autres jolies
décorations pour participer eux-mêmes à la
" Les petits comédiens "
Vie des classes
Un goût d’automne
Sophie Fongarnand,
Sophie Richard,
Enseignantes à l’école en GS et MS/GS
Gouttes d'eau
recette pour l’UNICEF : une aide d’enfants à
d’autres enfants en mal-être ! Un geste magnifique qui fut très apprécié.
La recette totale pour l’UNICEF, s’élevait à
779 €, soit 347,53 € pour les entrées du 3 juillet,
285 € pour les entrées du 4 juillet et 146,47 € de
dons personnels des enfants du primaire venus
assister aux spectacles.
Une mention particulière à Mademoiselle Albane Poulet, ancienne élève de Anne KravzTarnavsky, et à présent élève de 6ème, qui s’est
mobilisée également de tout son coeur, sans
compter son temps ni sa peine, durant toutes
les répétitions de fin et pour chaque soirée
en se tenant à l’entrée avec les bénévoles de
l’UNICEF. Petite abeille ouvrière extraordinaire ! Pour cette raison, elle a été baptisée par
tous : Miss UNICEF 2012 !
Les spectacles ont remporté beaucoup de succès en raison de la qualité des textes et de l’interprétation des enfants.
Les deux premières pièces mises en scène
par Anne Kravz-Tarnavsky et Isabel Rossato
du 3 juillet s’intitulaient « Aquarium et l’étang
aux 300 écus », et celles du 4 juillet « Histoire
d’eau… H2O et la mélodie de l’étang bleu ».
Signalons également que le 4 juillet, dernier
jour de spectacle, Monsieur Thierry Saudejaud,
Président du Comité du Rhône de l’UNICEF,
nous a fait le grand honneur d’être présent à
cette soirée.
Rendez-vous pour la fin de l’année 2013 avec
d’autres spectacles ayant pour thème « Mystère,
légende, aventure au pays de l’imaginaire ».
Durant la semaine du goût, les saveurs automnales ont pris de la couleur pour les élèves de
la maternelle des Chartreux. Les élèves de
moyenne et grande sections ont d’abord appris
à reconnaître les arbres d’automne et leurs fruits.
Ensuite, ils ont éveillé leurs sens au cours de
deux ateliers cuisine :
- Compotes de fruits mélangés pour les élèves
de grande section,
- Brochettes de fruits pour les élèves de moyenne
et grande sections.
Les brochettes
Patou et Ange
Les enfants ont appris à couper et à assortir les
fruits selon leur saveur. Le résultat a été haut en
couleurs et en goût !
Lors d’un goûter collectif, tous nos petits cuisiniers en herbe ont apprécié ce délicieux goûter
d’automne. Patou et Ange, les petits oursons
mascottes des deux classes, se sont bien régalés
également !
Bon appétit
41
En bref
Nouveauté à Saint-Etienne : le journal du collège
Carole Giraudon, professeur de lettres
et Jérome Sagnard, professeur documentaliste
Les élèves de 4ème LAC du site de Saint-Etienne sont devenus cette année des journalistes en herbe. Ils ont créé
leur journal baptisé " Le petit Chartreux stéphanois ", dans lequel ils présentent les différentes activités et sorties du
collège. Notre jeune équipe a donc réalisé des interviews, puis a ensuite préparé la rédaction des différents articles
avec un certain enthousiasme. Ils prévoient de publier un numéro par trimestre. Le premier est prévu pour le mois
de novembre. Vous pourrez donc bientôt le consulter sur notre site Internet de Saint-Etienne. Bonne lecture !
Classe préparatoire économique et commerciale Classe préparatoire économique et commerciale
Option scientifique / Session 2012
Option économique / Session 2012
Nom
Prénom
Intégration
Nom
Prénom
Intégration
BLAZER
Clarisse
ESCP
ADNET
Cassandre
AUDENCIA
BRIENS
Jérôme
ESCP
ARDUIN
Guillaume
AUDENCIA
BRUN
Amaury
Grenoble
BALAGNA
David
Cube
BRUWIER
Jean-David
ESCP
BARTHELEMY
Clara
EDHEC
CARMINATI
Camille
ESCP
BAURES
Eloi
EM Lyon
CHARLETY
Déborah
Toulouse
BENAYOUN
David
EDHEC
COLIN
Domitille
EM Lyon
BERLIER
Cécile
AUDENCIA
COLLAUDIN
Nicolas
AUDENCIA
BUZEA
Diane
EM Lyon
COURT
Miléna
EM Lyon
DE LABROUHE DE LABORDERIE
Nicolas
EDHEC
CUDA
Marine
AUDENCIA
DE ROUVROY
Margot
Rouen
DENECK
Ombeline
EDHEC
DESCLEVES
Emmanuel
AUDENCIA
DI MASCIO
Ugo
ESCP
DUBOIS
Aymeric
EDHEC
DUPONT
Lilian
ESCP
FRAGNON
Guillaume
ESCP
GAUBERT
Albane
ESSEC
FRAZAO
Vincent
AUDENCIA
GAUQUELIN
Thomas
Rouen
GAGEY
Augustin
AUDENCIA
GERMAIN
Morgane
EDHEC
GIET
Alexandre
ESCP
GROELL
Thomas
ESCP
ISAIA
Charlotte
Rouen
LEMA
Salomé
HEC
JACOB
Nicolas
Rouen
MARION LASHERMES
Anna
Reims
LAVALLEE
Alexandre
ESCP
PETEL
Victor
EM Lyon
LAVIT
Marielle
Toulouse
QUENDOLO
Ornella
EM Lyon
MICHON
Tanguy
Toulouse
SABY
Quentin
EM Lyon
PACCARD
Laura
ESCP
SARTORI
Yoann
EM Lyon
RICHARD
Thaïs
EDHEC
SOKOLO
Prestel
ESCP
RUBIO-RIANO
Maria
ESCP
SOUBBOTINE
Dimitri
EM Lyon
SARRAUSTE DE MENTHIERE
Emeric
AUDENCIA
TAVERNIER
Léo
ESCP
SERVET
Quentin
EDHEC
VAILLANT
Juliette
AUDENCIA
SOULIER
Estelle
ESCP
WALTER
Jillian
EDHEC
USSEGLIO
Juliette
EM Lyon
VERWAERDE
Camille
Grenoble
VION
Capucine
AUDENCIA
Nombre d’intégrés dans le Top 6 : 85,7 %
42
Nombre d’intégrés dans le Top 6 : 76,7 %
Résultats obtenus au Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG)
DCG L1 (36 étudiants)
UE 1 Introduction au Droit
V
25/36 69,4 % Académie
B
11/36 30,6 % 122/396
*
30,8 %
V
B
E
UE 5 Économie
19/36 52,8 %
13/36 36,1 %
4/36 11,1 %
27/36
9/36
75 %
25 %
V
B
E
UE 9
21/35 60 %
13/35 37,1 %
1/35
2,9 %
Académie*
84/381
22 %
DCG L3 (35 étudiants)
UE 3 Droit social
V
26/34 76,5 % Académie
183/583
B
8/34 23,5 % 31,4 %
UE 11 Contrôle de gestion
V
32/35 91,4 % Académie
186/505
B
3/35
8,6 %
36,8 %
UE 7 Management
V
16/34 47 % Académie
B
17/34 50 % 190/537
35,4 %
E
1/34
3 %
UE 13 Relations prof.
V
23/26 88,5 % Académie
94/163
B
3/26 11,5 % 57,7 %
*
*
*
*
Académie*
110/357
30,8 %
Académie*
213/601
35,4 %
Légende :
V note égale ou supérieure à 10
B note comprise entre 6 et 9,75, possiblement conservée
pour les sessions suivantes
E note éliminatoire, inférieure à 6
*
UE 2 Droit des sociétés
V
27/36 75 % Académie
147/520
B
9/36
25 %
28,3 %
UE 4 Droit fiscal
V
34/36 94,4 % Académie
234/563
B
2/36
5,6 %
41,6 %
UE 6 Finances d’entreprise
V
22/36 61,1 % Académie
B
13/36 36,1 % 77/289
26,7 %
E
1/36
2,8 %
UE 8 Syst. d’info et de gestion
V
22/28 78,6 % Académie
110/357
B
6/28 21,4 % 30,8 %
UE 10 Comtabilité approfondie
V
31/36 86,1 % Académie
B
5/36 13,9 % 132/535
*
UE 8
V
B
Session 2012
DCG L2 (36 étudiants)
*
*
*
*
24,7 %
V
B
UE 12
7/11 63,4 %
4/11 36,6 %
Résultats Chartreux : 33 / 35 = 94,2 %
(Résultats académiques non connus
à ce jour)
Académie*
261/546
47,8 %
Nombre de candidats présents aux épreuves
Classe préparatoire Lettres et sciences sociales (KhBL)
Session 2012
Intégration
Nom
Cube ECE
GRILLET
IPESUP
Université
allemande LESAICHERRE
Nom
Prénom
BALLAND
Apolline
BERNARD
Anne
BROCHARD
Marine
ISMaPP
CHAPELAIN
DE SEREVILLE
Ségolène
CHRYSSOMALIS
CLERC
DE RODEZ
BENAVENT
Prénom
Cécile
Intégration
magisterien
ENS Cachan
Tristan
Grenoble
MOUGIN
Alice
magisterien
ENS Cachan
Rouen
PELISSIER
Alice
Grenoble
Jessica
Cube Chartreux
PELUS
Pablo
Elise
Cube Chartreux
PETIT
Ségolène
Paris I PanthéonSorbonne
Autre orientation
Thaïs
SKEMA
PIERSON
Gabriel
Reims
DEMEULEMEESTER
Sophie
magisterien
ENS Cachan
ROSSIGNOL
BRUNET
Mathieu
Paris I PanthéonSorbonne
ECKERT
Félicité
VIMAL DU
MONTEIL
Domitille
ISIT
FLAMANT
Victoire
School of
business and
finance
IEP Strasbourg
43
En bref
Intégration Classe préparatoire Sciences Politiques 2012
Nom Prénom / Intégration
Nom Prénom / Intégration
Nom Prénom / Intégration
AUGEY Apolline
Lille+1
BENEDETTI Inès
Lille
BERNARD Camille / Toulouse
BONNIER Alexane
Lyon+1
BRUNAT Thibault
BURDEL Marine
2ème année Lyon 3
CAILLAUD Paul
Lille+1
CHENAL Alexia
Grenoble
CHEVALIER Clémence
COGEZ Sandrine
Lille (filière AN)
MAHDJOUB Algance
Bordeaux+1
MICHALLAND Victor
Lyon+1
MICHEAU Mathilde
MORIN Pauline
Bordeaux (filière ES) L.A.
OURSAIRE Justine / Lille+1
PIGNY Ofélia
Grenoble+1
CHOITEL Pauline
CLAVREUL Clémentine
Lille (filière AL)
STAMBOUL Elliot
Lyon
COLMANT Cécile
COURANT Mathilde / Grenoble
DAVENET Charles
DE VANSSAY Marie
DOMINGO Mathieu
Bordeaux (filière Caraïbes)
GINESTET François
Lyon+1
GOURINCHAS Bastien
2ème année Lyon 3
HENRY Alice / Grenoble+1
HERAL Lucas
Lille+1
LEFORT Amélie
Lille
TABELLION Fanny
2ème année Lyon 3
REGNAULD François
ROUX Baptiste
Lille+1
SARTINI Inès
SERVEL Nicolas
Lille+1
SPAETH Camille
Bordeaux (filière Caraïbes)
ZARETTI Faustine
Lyon+1
Module Sciences-Po Terminale 2012
44
Nom
Prénom
AVOUAC
Stéphane
Sciences-Po Paris
X
BAUER
Nicolas
X
DE BISSCHOP
Sixtine
X
DROUAUX
Loïc
DU PUY
Tristan
HUMEAU
Marie-Lys
MARÈS
Ségolène
Autre IEP
X
X
X
X
MOINEREAU
Paul
TERNAMIAN
Estelle
X
X
VANNEAUD
Hugues
X
VEIGA-PLANELLS
Léa
X
En bref
Résultats aux examens 2012
BREVET DES COLLÈGES
Institution des Chartreux
En Troisième A, ont été reçus :
AOUIFI Anaïs (TB), BALLANDRAS
Clémence (B), BARBIER Margot (B), BARDECABUCON Thibault (B), BASSI Antoine (B),
BAUDART Séverin (B), BELAICH Thomas
(TB), BRUEL Blanche (TB), BUFFAZ Louise
(TB), CHARLOT--WAUQUIER Titouan (B),
DUPIN Jean-Michel (B), DURAND Antonin
(B), FILI Charles-Georges (B), GUIGNARD
Raphaël (B), HARAT Louis (B), JAN Brieuc
(B), LEDUC Sarah (B), MARMONIER
Héloïse (B), MARTEL Camille (TB),
MESTRALLET Agathe (B), MONTJOTIN
Antoine (TB), POUZET Clémentine (B),
RIVET Adélaïde (B), RIVIERE MarieCharlotte (B), ROUQUETTE Aude-Marie
(B), SCHUSSLER Pauline (B), SIGALAT
Alison (B), TAFFOREAU Gaspard (B),
TAVERNIER Niels (AB), VERCHERE
Justine (B), VIRIEUX Benoît (B)
En Troisième B, ont été reçus :
BARRE Guillaume (B), BAUWENS Alice
(B), BESSON Flobert (B), BEUCHERPINGEON Apolline (B), BIENFAIT Marien
(AB), BOILLOT Paul (B), BONNARD
Florian (B), BORGNAT Hugo (AB), BOSC
Maximilien (B), CHANCEAULME Rémi (AB),
CHARRIN Clara (B), CHEVALLIERCHANTEPIE Briac (B), DALENCON Marie
(AB), DANANCHER Valentin (B), DE
SEYSSEL Lorraine (B), DUBREUIL PierreAndré (AB), DUMORTIER Clothilde (B),
DUQUESNE Hugo (AB), FARON Charlie
(AB), GAILLARD Aubane (B), GODART
Antoine (B), KERLANN Shannon (B),
LANCELIN Dorian (AB), MOINEREAU
Juliette (AB), MOUCHET Arthur (B), POLITI
Oscar (B), ROCHE Jean-Baptiste (TB),
ROLAND Anatole (B), ROSSIGNOL Hugo
(B), SCALBERT Kaciel (B), SEVILLE Benoît
(AB), THOMAS Aurore (B).
En Troisième C, ont été reçus :
BADOR Domitille (B), BARRY Bianca
(TB), BIANCHI Victoria (AB), BRAZIER
Magali (TB), CARENCOTTE Emilie (TB),
CHARTOIS Matthieu (B), COLAS DES
FRANCS Timothée (AB), DE LA ROQUE
Priscille (B), DE RODELLEC DU PORZIC
Pierre (AB), DUCASSE Jeanne (B), FARAH
Elise (B), FRANCOIS Pierre-Marie (B),
FURGE Amélie (AB), GLOAGUEN Tanguy
(B), GRAND Mathilde (B), JABOULET
Robin (AB), LITAUDON Chloé (B),
PELISSIER Paul (AB), PEYRON Alexis (B),
PILOT Louise (B), POLVERELLI Sarah
(TB), QIAN-LAURENT Clémence (TB),
STAGNI Arnaud (AB), TEISSIER Amaury
(B), TRAUCHESSEC Adrien (AB), ZHU
Clément (AB).
En Troisième D, ont été reçus :
BLANCHET Edouard (AB), BOUCHETCORDAT Victor (AB), COMBES Margaux,
COSTE Thibaud (AB), FATTON Paola (B),
FEUILLAS Antoine (B), GENTHIAL Nicolas,
GIGNOUX Robin (AB), GIUDICELLI
Xavier (AB), GOMEZ Pierre-Esteban (AB),
HARF Ludovic), JOB Elsy (AB), LANTELME
Julie (AB), LOUVET Guillaume, LUGAND
Romain, MOUREY Mathilde (AB), PERRIN
Thomas, PINEL Ludivine, ROUSSEAU Pauline,
SALICHON Pierre-Olivier (B), SAVY Chloé
(B), VARENNE Clémence (AB), VOIRON
Rodolphe (AB), WALCKENAER Guillaume.
En Troisième E, ont été reçus :
ADVININ Grégoire (AB), BELLEMERE
Marie-Caroline (B), BERNAL Lucas (AB),
CLERC Martin (B), COUDER Léo (B), DE
METZ Camille (B), DE WIDERSPACH
Thomas (AB), DUFAURE DE LAJARTE
Albéric (AB), EMIN Jeanne (B), EMONET
Clémence (B), GHO Camille (AB), GIAMMARILE
Alice (AB), HUCHARD Guillemette (AB),
ILIOU Louis (B), JACQUES Inès (AB),
MALERBA Carla (TB), MARTIN Come
(AB), MICHEL Alice (B), MILLET Estelle
(B), NAOURI Clara (B), NAVANT Maylis,
PEREZ Léo (TB), PIERSON Louis (AB),
ROBERT Ségolène (AB).
En Troisième F, ont été reçus :
BARGAS Gabrielle (B), BERGER Alexandra
(AB), BERNARD Paul (AB), BOULAY Tristan
(AB), BUTTAY Margot (AB), COLOMBANI
Mathieu (AB), DE LA CHAPELLE
Guillaume (AB), DUBUS Charles (AB),
FLOURENS Martin (B), FRENEAT Mickaël
(B), GUARNERI Marie (AB), GUIRAL LéaMarie, HUTEAU Clotilde (B), KADIYOGO
45
En bref
Juliette (AB), LEMARCHAND Titouan (AB),
MALKA Julien (B), MIALON Benjamin (AB),
MOSTRAS Provence (AB), NAYRAND Eugénie
(B), PAOLINI Camille (AB), PAQUIEN Clément
(AB), PASCAL Lise (AB), PERROUD Maxime
(AB), RABANY Nicolas (AB), REY Maëlle
(B), SARRANO Emma (AB), TISSIER Louise
(B), VERNET Marie (AB), ZSCHACHLITZ
Carla (AB).
En Troisième G, ont été reçus :
ASTIER Mathieu (AB), BAZUS Pierre (B),
BENET Céline (AB), BERTHELON Camille
(B), BORG Alessia (TB), BOUTEILLE
Joséphine (B), BROSSEAU Gabrielle (AB),
CECCON Adélaïde (AB), CUDENNEC
Camille (B), DE BONNEVAL Hanna (AB),
DELATTRE Philippine (B), DEVILLERS
Adrien (AB), GUILLAUME Adèle (AB), MION
Valentin, MORGANTINI Antoine (AB),
PERRIN-AMOUDJAYAN Raphaël (AB),
PINEL Niels (AB), PLANCHE Romain (TB),
PROKOP Titouan (AB), RAMIERE Claire
(AB), RECOPE DE TILLY - BLARU Paul
(AB), SENUT Astrid (AB), SEVAIN Victoire
(AB), TRICHARD Graziella (B), VINARNIC
Léa (AB).
Collège Les Chartreux – Saint Charles :
En Troisième A, ont été reçus :
ABOU Antoine (AB), ACHACHE Yanis
(AB), AGBAHOUNDJO Nathanael (B),
BAUMGARTEN Clément (AB), BUATOIS
Thomas, CABRERO Mélody, CARON MarieMichelle (B), CHAROUSSET Paul (AB),
DESCHATRETTE Marie-Daria (AB), DURAND
Axel, ENIONA Rachel (B), FARGERE Laurène,
HAAS Salomé (TB), HACHIM Ibrahim,
HUGONNET Maïssa-Sarah (AB), JAYET-BESNARD Victor (B), KHANI Ariane
(B), MAMERI Sabrina (AB), MOREAU
Florent (TB), MOUSSALEM Sarra (B),
MURRIS Thibault (B), NAZON Philaé (AB),
NIRENNOLD Lony (B), PAYET Charles (B),
PERESSINI Marin (TB), PERNOT Alix (B),
ROLLAND Pierre (AB), ROUSSANNES Alix
(B), SAMSON Marie-Eve (B), SOL Grégoire
(B), TANTOT Florian), TOUTOUNGHIAN
Patricia, ZANETTACCI-STEPHANOPOLI
Pierre (B).
46
Collège Les Chartreux – Sainte Famille :
En Troisième 1, ont été reçus :
BAILLEUX Maxime (AB), BELLET Augustin (B),
BERGINIAT Jean (AB), BOUCHUT Benjamin
(B), CHETAILLE Gabrielle (TB), GIRARD
Louis (AB), GONTHIER Mayeul (AB),
HUBERT Anne-Sophie (B), KHENNOUSSI
Myriam (AB), LACASSAGNE Myriam (AB),
LAVIER Louis-Marie (B), MARTIN Geoffrey,
NICOLAI Damien (AB), PHILIP Pierre,
ROUSSELIN Marie (B), SAHTOUT Jamil,
TALANCIEUX Estelle (B), TELMAT Kenza.
En Troisième 2, ont été reçus :
CARLE Loriane (B), CHAZAL Pauline (AB),
COSTAS Aurélien, DELGADO Jacques-Joël
(AB), GAUDARD Julie (AB), JABOULAY
Juliette (AB), LE-BOURHIS-ROCHE Jeanne,
MARCONNET Vincent-Nicolas, MOREAU
Benjamin (B), MOREL-ORIOL Loïc (B),
PATURAL Solène (B), PATUREL MarieEugénie (B), PEMBELE Ange (AB), RAIMONDI
Pierre-Jean (AB), ROLHION Vincent (AB),
TREVEYS Eva (TB), VALETTE Xavier (B),
ZADRA Clémentine (B).
BACCALAURÉAT
En Terminale L, ont été admis :
BLANC-FAVRAT Marie-Anne (AB), BUCHERE
Lucie (TB), CHARTON Zoé (AB), CLAVEL
Pauline (B), COLLET Joanna (AB), CONS
Louise, CONTAMINE Claire (TB), CZYBA
Pauline (B), DE COUESPEL Clotilde (AB),
DE RICHOUFFTZ Damarice (TB), FAYSSE
Clémentine (AB), FOURNEAUX Mailys (AB),
GIRAUD Florencia, GRELLIER Aurélien (B),
HERAUD Albane (B), LALAIN Anna (B),
LECERF Ariane (TB), LECHAT Aliénor,
LEVET Abigaïl), LORENZELLI Claire (TB),
PREVOST Maguelonne (B), RIBEIRO DE
SOUZA Stéphane, TESSIEUX Nolwenn
(AB), TUGLER Mathieu (AB).
En Terminale ES1, ont été admis :
BATTAGLIA Paul (AB), BAUER Nicolas (TB),
BERTHELON Adrien (B), CORNU Thomas
(B), CROZE Augustin (B), DE FENOYL
Olivier (TB), DE MONTAIGNAC Solène
(AB), DELIRY Côme (TB), DIDRICHE
Manon (AB), DROUAUX Loïc (AB), JULLIEN
Laura (AB), MANTIONE Charles (AB),
MARES Ségolène (TB), MARTINLAPRADE Mia (AB), MAZOYER Alexis (B),
MONTBARBON Rémi), PUIDUPIN Pierre
LAPRADE Mia (AB), MAZOYER Alexis (B),
MONTBARBON Rémi, PUIDUPIN Pierre
(B), RAMA Baptiste (AB), REA Roxane (AB),
RICHARD Fantin (AB), ROCHE Alice (B),
ROMY Anna, SALGAS Julia (B), SESTER
Jean-Thomas, SOUYRIS Adrien (B), TALBOT
Camille (AB), THOMAS Chloé (B), VEIGAPLANELLS Léa (TB), VENARD Thomas
(AB), VIAL Marie (AB), VOISIN Manon (B),
WACK Agate (B).
En Terminale ES2, ont été admis :
ALONSO Candice (B), ARDUIN Alexis (B),
BACCON Auréa (TB), BALAIS Pierre (AB),
BALANDREAU Marie (B), BARRANGER
Joséphine (AB), BARTHELEMY Benoît (B),
BERTHELON Camille (AB), BOULFROY
Tristan (B), CHANCEL Antoine (B), CORNU
Julien (B), DE BISSCHOP Sixtine (TB), DE LA
TOUR D'ARTAISE Laure (B), DE MARLIAVE
Espérance (B), DELSOL Nicolas (B),
DUCASSE Inès (TB), DUTRIEVOZ Aurelien,
FETIVEAU Timothée (TB), FLECHER
Marie Caroline (B), GHIELMETTI Romain
(B), GORMAND Colombe (B), HUCHARD
Valentine (AB), HUTEAU Domitille (B),
JOSEPH Roxanne (B), LAURENT Marguerite
(B), LAVAUR Ariane, MAUREL Olivier (B),
NEURAZ Thomas (AB), RICHARD Emma
(AB), SERRE Sixtine, THIOLLIER Félix,
THOMAS Philippine (AB), VANNEAUD
Hugues (TB), VULIN Juliette (AB).
En Terminale ES3, ont été admis :
AIME Patrick AB), AUGROS Charlotte (AB),
AVOUAC Stéphane (TB), BALAY Capucine
(B), BARTHELEMY Lorraine (B), CHARRIE
Nicolas (B), CHARRIN Clément (B), CHAZAUX
Astrid (AB), CHEVALIER Malo (AB), COY
Harold (TB), DE BECDELIEVRE Diane (AB),
DE SEYSSEL Maureen (AB), ESCAMEZ
Roxana (B), FEBVRE-ISSALY Matthieu (TB),
FOGNINI Alice (AB), GELUGNE Victor
(B), GORIZIAN Gary (B), GRASSET Pauline
(AB), HODEN Marie (AB), LATORRE Inès
(B), LESEUTE Eudes (TB), MASCHA Julie
(AB), MICHEL Hortense (B), PRADIER
Anaïs (B), SAVI Eloi (B), SORDET Diane
(AB), TASCON Agathe (AB), TRACOL
Philippine (AB), ZEN Andréa (B).
En Terminale S1, ont été admis :
ANDRE Ophélie (TB), BESNARD Adrien
(B), BEVILACQUA Guillaume (B), BIDAR
Myriam (TB), CHABRAN Coline (B), CHEDID
Carole (TB), CHEVALLIER-CHANTEPIE
Pierre-Louis (TB), CLERC Eléonore (B),
DE LIEDEKERKE DE PAILHE Astrid
(TB), DUBREUIL Marie (B), GAMMOUDI
Mégane (TB), GE Adrien (B), LE MOING
Anaïs (TB), LEVY Vincent (B), LIETAR
Cécile (TB), LOUAT Guillaume (TB),
MARGAIN Clémence (B), MATHOREL
Jean-Baptiste (AB), MAURIN Aymeric
(TB), MONNIER Alexis (AB), MONTIER
Héloïse(TB), PARMENTIER Paul (TB),
REY Antoine (B), ROSIER Clémentine (TB),
RUBIO RIANO Daniel (TB), SAHLI Amir
(B), SALES Amelie (B), SAMBIN Pauline (TB),
SHU Julien (B), TAMBURRO Geoffroy (B),
VAN HEESWYCK Thibaut (B), VERDIER
Vincent (TB).
En Terminale S2, ont été admis :
BARIL Claire (B), BASSET-CHERCOT
Laurence (TB), BERARDAN Julien (B),
BERNARD Jean (TB), BERTOT Bryan (B),
BOIS Antoine (AB), BOUCHARD Jérémy
(B), CHAPELLE Caroline (B), CLEON Alice
(TB), CONNIN Nicolas (TB), DE BENQUE
Benoît (AB), DELPON Jean-Etienne (B),
DUC DODON Camille (AB), DUFAURE
DE LAJARTE Victor (TB), FOSSORIER Joël
(TB), FOUGERE Antonin (AB), GUINET-DANNONAY Evence (AB), HABARUREMA
Kéren (B), HUMEAU Marie-Lys (TB), JAN
Léna (B), JUNG Louis (B), L'HUILLIER
Marie (TB), MAUCOTEL Anne-Lise (B),
MICHEL Pierre (B), MILLET Delphine
(B), MOINEREAU Paul (TB), PITANCE
Clémentine (TB), SINGH Thomas), VERNET
Victoire (B).
En Terminale S3, ont été admis :
BALTHAZARD Adrien (TB), BERNARD
DE LAVERNETTE Eloi (B), BERNAUD
Benoit (B), BRASIER DE THUY Justin
(TB), CANNELL John (AB), CHABERT
Thomas (B), CHANFRAY Apollinaire (AB),
CHARBONNIER Lucas (TB), CIULLA
Marie-Anais (B), DARCISSAC Victor (B),
DERATS Guillaume (AB), HOFF Thomas
(B), LANGLOIS Audrey (TB), MONTJOTIN
Matthieu (TB), NAVANT Nicolas (B),
PITANCE Jérôme (B), PLANCHE Paul (AB),
RIDEL Félicien (B), RONTEIX Gustave
(TB), RUFFIER D'EPENOUX Louis (B),
SOLTYSIAK Martin (B), TILLOY Cyrille (B),
VIDAL Victor (TB), SOLTYSIAK Martin (B),
TILLOY Cyrille (B), VIDAL Victor (TB).
47
En bref
En Terminale S4, ont été admis :
BIDAN Bénédicte (TB), BREHIER Clarisse
(TB), CABOT Clément (TB), DEMOUSTIER
Bénédicte (TB), DINH Marc (AB),
DRAILLARD Marina (TB), DU PUY Tristan
(TB), DUBREUIL Gaspard (AB), DUMAS
Margaux (TB), GIDE Pierre Axel (B),
HAEBERLE Charles (B), LARDY Camille
(TB), LEGRAND Charles (B), LORIDON
Mathieu (B), MALERBA Inès (B), MALLEINGERIN Elsa (TB), PHILIPPE Geoffroy),
ROUSSEAU Alix (TB), ROUX Adrien (AB),
SELIGNAN Raphaël (TB), TERNAMIAN
Estelle (TB), VIEILLARD Pierre (TB),
VIVANT Joséphine (TB).
PRIX DES ANCIENS ELEVES
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours
d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi
10 novembre 2012. Monsieur Rodolphe Voiron,
Président de l’Association des Anciens
Élèves, a transmis le Prix des Anciens à Claire
CONTAMINE (série L), Nicolas BAUER
et Sixtine de BISSCHOP (série ES), Anaïs
LEMOING et Daniel RUBIO-RIANO (série S).
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
En classe de BTS Comptabilité et gestion 2,
ont été reçus :
BENSAFI Sofiane, BIETRIX Grégoire, BOSSY
Hugo, CABAUD Solène, CAILLAT Rodolphe
(4ème de l’Académie), CARRION Edouard,
CERUTI Charles, COLCOMBET AndréAmaury, COLIN Adrien, CROIZIER Claire,
DE JESUS Diana, DE MAUROY Jeanne,
DUDA Pétronille, GARGANO Julie, GUERIN
Ségolène, HUMBERT François, ISOLA Alice,
JAY Estelle, KOC Fatih, MELEY Jean-Baptiste,
PARLALIDIS Elsa, RAPETTI-THOMAS
Émilie, SOPRANZI Florian, TENAND
Andréa, WERNER Kévin, ZANTE Pauline.
48
En classe de BTS Comptabilité et gestion 4,
ont été reçus :
BENEYTON Audrey, BLERVAQUE François,
BRESSY Marie, DEROUX Naaman, DESCOURS
Clarisse, DIALLO Mouskeba, DREZET
Vivien, DUSHI David, FRANCON Romain,
GORMAND Maxime, HAYOT Jérôme,
JACQUEMET Kévin, JOULJI Vanessa,
NDIAYE René, NOURY Florian, PROST
Emilie, RAHMANI Soraya, RUIZ Audrey,
VUAILLE Sophie, WIRTH Vanessa.
En classe de BTS Informatique de gestion,
ont été reçus :
Option Développeur :
BRUNETTI Pierre-Aymeric, DAVID Fabien,
DENEULIN Thomas, GRAND-CHAVIN
Kevin, GRIVOLLAT Aurélien (2ème de l’Académie),
HERNANDEZ Anthony, MARGIRIER Laurent,
MOLETTE Mathieu, PASQUET Guillaume
(3ème de l’Académie), ROLLIN Jonathan,
TORRALBA Jérémy.
Option Réseaux :
CARRÉ Denis, GALLIOT Mickaël, HAFFNER
Jordan , LEBON Arnaud, MARCHESINI
Aurélien, MARTIN Dimitri , MARTINEZ
Camille (3ème de l’Académie), MICAL DimitriAlexeï, PARDO Florian, TATIN Floren.
EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue)
Taux de réussite : 74,8 %, soit 98 élèves sur 131
Ont obtenu le “First Certificate in English”
(session décembre 2011) :
Elèves de 2nde 1 : 100 % de réussite (6 élèves
sur 6)
DE BUSTAMANTE Laure, DE RICHOUFFTZ
Céline, ENIONA Natacha, MICHEL Stanislas,
ROQUEPLO Martin, SAVEREUX Clara.
Ont obtenu le “First Certificate in English”
(session juin 2012) :
Elèves de 3ème B : 87,5 % de réussite (28 élèves
sur 32)
BARRE Guillaume, BAUWENS Alice, BESSON
Flobert, BEUCHER-PINGEON Apolline,
BIENFAIT Marien, BOILLOT Paul, BONNARD
Florian, CHANCEAULME Rémi, CHARRIN
Clara, CHEVALLIER-CHANTEPIE Briac,
DALENCON Marie, DANANCHER Valentin,
DUMORTIER Clothilde, DUQUESNE
Hugo, FARON Charlie, GAILLARD Aubane,
GODART Antoine, KERLANN Shannon,
LANCELIN
Dorian,
MOINEREAU
Juliette, MOUCHET Arthur, POLITI Oscar,
ROCHE Jean-Baptiste, ROLAND Anatole,
En bref
Arthur, POLITI Oscar, ROCHE Jean-Baptiste,
ROLAND Anatole, ROSSIGNOL Hugo,
SCALBERT Kaciel, SEVILLE Benoît,
THOMAS Aurore.
Elèves de 1ère : 65,7 % de réussite (23 élèves
sur 35)
BILLARD Claire, BOUTAN Prokop, ECKERT
Marie-Carmel, MARTIN-LAPRADE Rebecca,
THOMAS Constance, CELLE Caroline,
DELLINGER Claire, FIEVET Thaïs, CHAPOT
Philippine, CHARBON Jules, MASUREL Jean,
VIELLIARD Victor, BOTTERO Cécile, DUPIN
Jean-Louis, GRENARD Carl, JACQUOT
Paul, JAMET Grégoire, LITAUDON Pauline,
MARTIN Flore, RAMPON Marie, REYNAUD
Victoire, ROCHE Estelle, SELIGNAN Maud.
Ont obtenu le “Certificate in Advanced
English” (session juin 2012):
Elèves de 2nde 1 : 74,5 % de réussite (35
élèves sur 47)
AUBERT Alban, BAGHDASSARIAN Thibault,
BARRE Pierre, BARTHOD Fanny, BESSEAS
Sandra, BEUZON Anatole, BOILLOT Sarah,
BOURG Alexandre, CHAMALY Solène,
DURAND Alaïs, ENIONA Natacha,
FACCHINETTI Clément, FOURNET
Théophile, GERMAIN Rémi, GOUTALAND
Antoine, JAILLET Agathe, LAGARDE
Nicolas, LATOUR Alexis, LE CORRE
Tiphaine, MICHON Antoine, MOTTI Marie,
MOUCHTOURIS Margaux, PIRON Nicolas,
ROQUEPLO Martin, SAVEREUX Clara,
SELIGNAN Clara, SHIMONY Anaël, SIX
Philippe.
Ont obtenu le “Certificate in Advanced
English” (session mars 2012):
Elèves de 1ère : 50 % (2 élèves sur 4)
BOTTERO Cécile, DAVAUD Alice.
Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in
English” (session décembre 2011) : 57,9 %
de réussite (11 élèves de Terminale sur 19).
DROUAUX Loïc, TALBOT Camille,
CHARRIN Clément, DE SEYSSEL Maureen,
GORIZIAN Gary, SAVI Eloi, BARIL Claire,
MOINEREAU Paul, DU PUY Tristan,
ROUSSEAU Alix, SELIGNAN Raphaël.
CALENDRIER 2012-2013
RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS
- Institution des Chartreux (58 rue Pierre Dupont) :
• Vendredi 30 novembre à 18 h : pour les 3èmes
• Vendredi 14 décembre à 18 h : pour les 1ères
• Samedi 26 janvier à 9 h : rencontre parents/
enseignantes de l’école
• Vendredi 1er février à 18 h : pour les terminales
• Samedi 9 février : journée rencontre parentsprofs pour les 6èmes, 5èmes, 4èmes, 2ndes (Croix-Rousse)
• Vendredi 5 avril à 18 h : pour les premières
• Jeudi 11 avril à 18 h : pour les troisièmes
(avec les professeurs principaux)
- Collège Les Chartreux – Saint-Charles ( 22,
rue André Bonin ):
• Jeudi 14 février à 17 h 30 : pour les 6èmes, 5èmes
et 4èmes
• Jeudi 4 avril à 17 h 30 : pour les 3èmes (avec les
professeurs principaux)
- École Les Chartreux – Sainte-Blandine :
• Mardi 22 janvier à 16 h 30 : rencontre parents / enseignantes
- École Les Chartreux – Saint-Romain :
• Vendredi 25 janvier à 16 h 30 : rencontre
parents / enseignantes
PRÉSENTATION DES CLASSES POST-BAC
DE L’INSTITUTION DES CHARTREUX
• Lundi 14 janvier à 18 h : CPGE Croix-Rousse
• Lundi 11 février à 17 h 30 : BTS CGO, BTS
SIO et DCG
SALON DE L’ETUDIANT (Halle Tony Garnier)
• Du vendredi 18 janvier au dimanche 20 janvier
JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
• Mercredi 30 janvier et jeudi 31 janvier
Pas de classe pour les élèves de terminale le
mercredi 30 janvier, toute la journée, et le jeudi
31 janvier, matin
49
En bref
RÉUNIONS D'INFORMATION SUR
L'ORIENTATION
• Vendredi 25 janvier à 18 h : pour les parents des
secondes
• Vendredi 8 février à 18 h : pour les parents
de 3ème (Croix-Rousse et Saint Charles)
PORTES OUVERTES
- Institution des Chartreux (58 rue Pierre Dupont) :
• Samedi 16 février, de 13 h 30 à 16 h 30 pour
les futurs élèves des classes post-bac
• Samedi 23 mars, de 9 h à 12 h pour les futurs élèves du lycée
• Mercredi 12 juin, de 16 h à 19 h pour les
futurs élèves du lycée
- Collège Les Chartreux – Saint-Charles ( 22,
rue André Bonin ) :
• Mardi 4 juin, de 17 h : accueil des nouveaux
élèves admis et de leurs parents
- Ecoles Les Chartreux – Sainte Blandine et
Les Chartreux – Saint-Romain :
• Mercredi 26 juin, de 16 h à 18 h 30 : accueil
des nouveaux élèves admis et de leurs parents
50
EXAMENS BLANCS
• Brevet des Collèges blanc : mardi 22 janvier et mercredi 23 janvier
• Bac blanc (Première) : du lundi 6 mai au
mardi 7 mai
• Bac blanc (Terminale) : du lundi 7 janvier au
vendredi 25 janvier (oraux 1er tour)
Du lundi 18 février au jeudi 21 février (écrits)
• BTS blanc SIO 1ère année : du lundi 17 décembre au vendredi 21 décembre
• BTS blanc SIO 2ème année : du mercredi 7
novembre au vendredi 9 novembre
• BTS blanc BTS CGO 2ème année : du lundi
14 janvier au vendredi 18 janvier
• BTS blanc 2ème année : du lundi 15 avril au
vendredi 19 avril
• Concours blanc des classes préparatoires :
Sciences-Po : 16 et 18 février, 13 et 15 avril
HEC 1 – 3 : du 14 au 16 janvier, du 18 au 21 février, du 6 au 7 mai, du 10 au 11 mai, du 6 au 8 juin
HEC 2 – 4 : du 7 au 12 janvier
K B/L : du 11 au 16 février
Hk B/L : du 3 au 8 juin
STAGES DES ÉLÈVES
• HEC / BL :
du 25 février au 28 février (stage de mathématiques)
• BTS SIO 2 :
du 18 février au 12 avril
• BTS CGO 1, CGO3 et SIO1 :
du lundi 27 mai au 28 juin
• DCG L2 :
du 10 juin au 12 juillet
RETENUES
Samedis 12 janvier, 19 janvier, 26 janvier,
2 février, 9 février, 16 février, 16 mars, 23 mars,
6 avril, 13 avril, 25 mai, 1er juin, 8 juin et 15 juin
PASTORALE
• Baptêmes :
Dimanche 31 mars à 10 h à l'église Saint-Bruno
(école Croix-Rousse)
Dimanche 14 avril à 10 h 30 à l'église de SaintCyr (école Sainte-Blandine)
Dimanche 19 mai à 10 h à l'église Saint-Romain
(école Saint-Romain)
• Première Communion :
Samedi 6 avril à 17 h
Dimanche 7 avril à 9 h 30 et 11 h
Retraites : mardi 2 avril (sauf CM2) et jeudi 4
avril (CM2 et 6ème)
• Profession de Foi :
Samedi 25 mai à 16 h et à 18 h
Dimanche 26 mai à 9 h et 11 h
1er temps fort : samedi 26 janvier, de 9 h à 12 h
2ème temps fort : samedi 6 avril, de 9 h à 13 h
3ème temps fort : samedi 25 mai, de 9 h à 12 h
Réunions de parents : mardi 16 avril à 20 h
Retraite : vendredi 24 mai, de 8 h à 17 h
• Confirmation :
Samedi 1er juin à 10 h à la Primatiale Saint Jean
1er temps fort : samedi 8 décembre, de 9 h à 12 h
2ème temps fort : samedi 19 janvier, de 14 h à
20 h (rassemblement diocésain)
3ème temps fort : samedi 16 février, de 9 h à 12 h
4ème temps fort : mercredi 15 mai, de 14 h à 18 h
(rencontre avec l’évêque à 16 h)
Réunion de parents : mercredi 15 mai à 20 h
Retraite (3èmes et lycée) : mardi 28 mai et mercredi 29 mai (1er groupe)
Jeudi 30 mai et vendredi 31 mai (2ème groupe)
WEEK-ENDS PASTORAUX
• CPGE : du jeudi 17 janvier au samedi 19 janvier (Grand Saint-Bernard)
• Terminale : du jeudi 21 février au vendredi
22 février (Notre-Dame de l'Ermitage)
• 3ème : du vendredi 15 mars à 8 h au samedi 16
mars à 12 h (Ars)
WEEK-END DES CONFIRMÉS
• du jeudi 11 avril au samedi 13 avril (NotreDame de la Salette)
MATINÉE SPIRITUELLE
• 4ème : mardi 14 mai
PÉLERINAGES
• 6ème : mardi 4 juin, de 8 h à 14 h (Fourvière)
• 2nde : du lundi 3 juin au samedi 8 juin (Lourdes)
VIE LITURGIQUE
• Mardi 8 janvier à 11 h :
Epiphanie à 11 h (Sainte Blandine)
• Jeudi 10 janvier :
Epiphanie à 15 h 30 (Saint Romain)
• Vendredi 25 janvier :
Messe de l’unité à 11 h (4ème à post-bac)
• Mercredi 13 février :
Messe des Cendres à 8 h (6ème) et à 11 h (4ème à
post-bac)
• Jeudi 14 février :
Messe d'entrée en Carême à 8 h (5ème Croix-Rousse)
et à 14 h (St Charles)
• Jeudi 28 mars :
Messe du Jeudi Saint à 10 h 30 (CP à CM2
Croix-Rousse)
Messe du Jeudi Saint à 14 h (6ème)
Messe du Jeudi Saint à 16 h (5ème à post-bac)
• Vendredi 29 mars :
Chemin de Croix à 10 h 30 (Saint Romain)
Chemin de Croix à 16 h (Saint Charles)
Office du Vendredi Saint à 16 h (6ème à post-bac)
OPÉRATION « MOKATTAM »
• Sensibilisation : du lundi 11 mars au vendredi 15 mars
• « Bol de riz » : vendredi 29 mars
• Fête : samedi 13 avril
SOIRÉE LIBAN
• Vendredi 24 mai à 18 h
ACTIVITÉS CULTURELLES
• Les Théâtreux, élèves de Terminale,
option théâtre et expression dramatique :
« Lorenzaccio » d’Alfred de Musset
Jeudi 23 mai à 20 h 30
Vendredi 24 mai à 20 h 30
Samedi 25 mai à 20 h 30
• Fête de l’école maternelle : samedi 29 juin
de 9 h 30 à 14 h (célébration à 11 h à la chapelle)
• Les Petits Théâtreux, élèves de l'école :
Mardi 2 juillet à 20 h
Vacances scolaires 2012-2013
• Noël : du vendredi 21 décembre après les
cours au lundi 7 janvier au matin
• Hiver : du vendredi 22 février après les cours
au lundi 11 mars au matin
• Lundi de Pâques : lundi 1er avril (pas de cours)
• Printemps : du vendredi 19 avril après les
cours au lundi 6 mai au matin
• Pont de l'Ascension : du mardi 7 mai après
les cours au lundi 13 mai au matin
Récupération des cours du vendredi 10 mai
(sauf post-bac) :
- matin : samedi 22 juin (pas de cours : demijournée pédagogique)
- après-midi : mercredi 22 mai, après-midi
• Pentecôte : lundi 20 mai au matin (pas de cours)
51
En bref
Carnet
MARIAGES
Se sont unis ou s’uniront par le mariage :
• Anne-Charlotte Sallé – Le Roy (promo 2006)
et Pierre-Emmanuel d’Huart, le 9 juin 2012
• Florence Bonnet (promo 2005) et François
Dizerbo, le 7 juillet 2012
• Marie-Emeline Hugot (promo 2000) et Brice
Orliange, le 21 juillet 2012
• Antoine Camus (promo 2002), fils de Florence
Camus, directrice des écoles, et Elise Buffaud
(promo 2003), professeur des écoles, le 27
juillet 2012
• Marion Billet (promo 2000) et Baptiste Lucas,
le 28 juillet 2012
• Hélène Guinard (promo 1997) et Aurélien
Gaillard, le 17 août 2012
• Dorothée Pradines (promo 2006) et Mayeul
Fournier de Saint Jean, le 25 août 2012
• Jean-Marie Gilardin (promo 1998) et Charlotte
Merle, le 1er septembre 2012
• François d’Hautefort (promo 2002) et Maïté
de Boncourt, le 22 septembre 2012
• Romain Boucharlat (promo 1996) et Marine
Repellin, le 29 septembre 2012
• Constance Muzio, ancienne maîtresse d’externat, et Cyril Duflos, le 15 décembre 2012
• Juliette Rebuffet, professeur des écoles, et
Pierre Souche, le 29 décembre 2012
NAISSANCES
Nous avons la joie d’annoncer la venue au
monde de :
52
• Arthur, 3ème enfant de Florian et Raphaëlle Castagno, née Isaac (promo 1997), le 20 février 2012
• Thomas, au foyer de Raphaël (promo 1993) et
Isabelle Bertholon, née Rajot (promo 1996),
le 24 février 2012
• Justine, au foyer de Sébastien (promo 2001)
et Isabelle Dulac, née Dupont (promo 2002),
le 5 mars 2012
• Antoine, 2ème enfant d’Audrey et Thomas VivierMerle (promo 1999), le 6 mars 2012
• Diane, 3ème enfant de Sophie Fongarnand,
professeur des écoles, le 20 mars 2012
• Victoire, 2ème enfant d’Aurélie Frappaz et
Edbert Gnansounou (anciens BTS-DECF),
le 22 mars 2012
• Edgar, 3ème enfant d’Aurélie et Arnaud Demeure
(promo 1995), le 13 avril 2012
• Augustin, 2ème enfant de Pétronille et Amaury
Rostagnat (promo 1999), le 27 avril 2012
• Lily, au foyer de Bruno Bernard et Nancy
Simms, professeur d’anglais à l’Institution
Les Chartreux – Sainte Famille, le 3 mai 2012
• Antonin Maria Vojtech, au foyer de Vojtech
et Marie-Alix Semeradovi, née Bergerot, ancienne professeur de lettres, le 13 mai 2012
• Merlin, 2ème enfant d’Emilie et Olivier Comte
(promo 1998), le 22 mai 2012
• Dayan, au foyer de Pascaline Pitreboth,
ASEM à l’école Les chartreux – Saint Romain,
le 2 juin 2012
• Bertille, 2ème enfant d’Etienne et Marion
Sauvageot, née Tantot (promo 2001), le 12
juin 2012
• Romane, 2ème enfant de Lucie Dupouy, née
Rodet (promo 2000) et Laurent Dupouy, le
19 juin 2012
• Zoé, au foyer de Maud Lebas (promo 2000)
et Simon-Pierre Baudouin (promo 1999), le
25 juin 2012
• Clémence, au foyer de Stéphane Arnoldi, professeur de mathématiques, le 2 juillet 2012
• Alexis, 2ème enfant de Camille et Antoine
Nanterme (promo 1998), le 5 juillet 2012
• Philaé, 3ème enfant de Constance et Patrice
Durand (promo 1997), le 6 juillet 2012
• Giuliane, petite sœur de Lohan GuadagnaDarnis, élève en CE2 à l’école Les Chartreux
– Saint Romain, le 8 juillet 2012
• Côme, 4ème enfant de Jean-Philippe et Guillemette
Jarrin, née Clément (promo 1994), le 19 juillet 2012
• Victoire, 2ème enfant de Jean-Baptiste et
Gersende Monin, née Bouvier (promo 2001),
le 23 juillet 2012
• Dysmas, 2ème enfant de Marc et Bérengère
Redier, professeur des écoles, le 1er août 2012
• Irène, au foyer de Joseph Barcola et Claire
Marie Cronenberger, professeur des écoles à
l’Institution Les Chartreux – Sainte Famille,
le 1er août 2012
• Elea, 4ème enfant d’Elodie et Jean-François
Nast (promo 1998), le 23 août 2012
• Barthélémy, 2ème enfant de Krystyna et Olivier
Bron, fils de Simone Bron, ancienne professeur de mathématiques, le 24 août 2012
• Clémence, 3ème enfant de Vincent et Aude
Dupuy, née Ojardias (promo 1995), le 2 septembre 2012
• Alexandra, au foyer de Thomas Hugon (promo 2002) et Laetitia de Font-Réaulx (promo
2002), fille de Corinne Thomas, professeur
d’espagnol, le 10 septembre 2012
• Salomé, petite sœur de Louis et Yaëlle Richard,
élèves à l’école Les Chartreux –Saint Romain,
le 1er octobre 2012
• Achille, 2ème enfant d’Alexandre et Laure
Colliex, née Confavreux (promo 1997), le 5
octobre 2012
• Théophane, au foyer de Lucie et Brendan
Leroy (promo 2008), le 8 octobre 2012
• Augustin, 2ème enfant de Maud et Nicolas Léger,
professeur d’espagnol, le 11 octobre 2012
• Lô, au foyer d'Olivier Dubois, professeur de mathématiques en Prépa CPE, le 19 octobre 2012
• Louise, au foyer de Vincent et Lise Marie, enseignante de CE2 /CM1 à l'école Les ChartreuxSainte-Famille, le 27 octobre 2012
• Garance, 3ème enfant de Claire et Louis Marie
Bonnet (promo 2002), le 2 novembre 2012
• Nohan, au foyer de Jérôme Tressol, professeur
de sciences économiques et sociales, le 19 novembre 2012
DÉCÈS
Nous ont quittés :
• Georges Barral-Cadière (promo 1956), le 16
mars 2012
• La mère de Nicolas Connin, élève de Terminale
S2, le 29 mai 2012
• La mère de Marie Balandreau, étudiante en
classe préparatoire 1ère année, au mois de juillet 2012
• Auguste, pendant 6 mois dans le ventre de sa
maman, Virginie Seguin, enseignante à l’école
Les Chartreux - Saint Romain, début août
2012
• La mère de Juliette Biblocque, professeur de
lettres, le 17 août 2012
• Le père de Judith Piot, professeur de droit, le
23 août 2012
• Le père d’Elisabeth Goujon-Courrier, le 4
septembre 2012
• La mère de Jessica Soulier, étudiante en classe
préparatoire 1ère année, le 6 septembre 2012
• Pierre Flamens (promo 44), le 6 septembre
2012
• Pablo Pelus, ancien élève de prépa K B/L
(promo 2012), le 15 septembre 2012
• Madame Dumas, mère de Madame Dunand,
intervenante à l’école, et grand-mère de
Christophe Dunand, ancien élève Prépa CPE
Lyon (promo 2006), le 24 septembre 2012
• La mère de Madame Grenier, enseignante en
CE1 à l'école Les Chartreux-Sainte-Famille,
le 11 octobre 2012
• Jean Dedieu, le père de Stéphanie DedieuGodfrin (promo Bac 1993 et DECF), le 25
octobre 2012
• Le père de Jeanne et Benjamin Cotte, anciens
élèves, le 14 novembre 2012
• La mère de Jacques Gauthier, président de
l'OGEC Sainte-Famille, le 6 décembre 2012
Sœur Anne-Véronique Lapèze, ancienne assistante du Supérieur, a prononcé ses vœux perpétuels dans la Congrégation des Sœurs oblates de Saint François de Sales, le 25 août 2012
53
En bref
La maison d’accueil « Les Chartreux
- Saint-Irénée » : un environnement
riche et agréable pour vos séjours,
séminaires et retraites estivales
Située en plein coeur de Lyon sur la colline de
Fourvière, à cinq minutes de la Gare Perrache
et de la Place Bellecour, à quelques pas du vieux
Lyon, la Maison Les Chartreux - Saint-Irénée,
appartenant à l’Institution des Chartreux, date
du XIXe siècle et s’étend sur un parc arboré de
plus d’un hectare, surplombant la ville.
Pour vous accueillir lors de vos séminaires,
séjours ou retraites estivales, la maison dispose d’une centaine de chambres, simples et
doubles, toutes équipées de leur salle de bain
individuelle, pour une capacité totale de 147
places pendant les mois de juillet et août.
Toutes les chambres bénéficient également de
prises Internet permettant de connecter vos
ordinateurs si besoin.
La salle de conférence, entièrement équipée,
offre 100 places assises et le « parloir » offre un
bel espace de travail et de réunion. La maison
dispose également d’une chapelle. Pour vous
restaurer, le réfectoire peut accueillir jusqu’à
cent personnes assises, pour des formules en
demi-pension ou pension complète, le petit déjeuner étant compris avec la nuitée. Vous trouverez également à votre disposition un salon
avec télévision et coin cuisine tout équipé.
La Maison d’accueil
La salle de conférences
Le parloir
Pour tout renseignement, vous pouvez joindre :
M. Olivier Hautier,
Directeur du site Les Chartreux – Saint-Irénée
Tél. : 04 78 34 40 31
Fax : 04 78 34 59 15
Portable : 06 73 86 72 74
Mail : [email protected]
54
Le jardin
En bref
TAXE D’APPRENTISSAGE
La campagne de collecte de la Taxe d’apprentissage 2013 débute au mois de janvier pour se
terminer le 28 février prochain.
Nos formations d’enseignement supérieur tertiaire bénéficient chaque année, grâce auxressources
de la Taxe, d’équipements et de logiciels adaptés. L’évolution permanente des matériels et
logiciels nous oblige à renouveler les outils pédagogiques pour nos classes de BTS et de DCG.
L’Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d’apprentissage au titre du hors
quota, catégorie A+B ou B+C.
Après une année de collecte en retrait, difficile pour le secteur économique, nous cherchons
à élargir cette année le nombre de donateurs pour la collecte de la Taxe 2013. Décideurs,
prescripteurs auprès de votre entreprise ou des entreprises que vous conseillez, vous pouvez
nous aider en demandant le versement de tout ou partie de la Taxe d’apprentissage au profit de
l’Institution des Chartreux.
Votre soutien financier, par le versement de la Taxe, nous est indispensable pour mener à bien
nos investissements et permettre à nos étudiants des classes BTS et DCG de travailler sur un
matériel de pointe, en adéquation avec notre exigence de travail.
Madame Delahaye est à votre disposition pour vous renseigner ou vous envoyer les documents
« Taxe 2013 ». Elle est joignable au 04 72 00 75 50 ou par mail : [email protected].
Vous trouverez sur notre site Internet www.leschartreux.net, rubrique Taxe d’Apprentissage,
tous les renseignements utiles, dont une plaquette d’information à télécharger.
Le versement de votre Taxe d’Apprentissage
contribue à financer nos projets :
Le groupe scolaire des Chartreux,
7 sites en Rhône-Alpes :
la Taxe d’Apprentissage ?
1
TRADITION - CULTURE - MODERNITE
Lyon 1er : Institution des Chartreux avec école, collège,
lycée et classes post-bac (préparations commerciales et
littéraires, Sciences Politiques, BTS, DCG)
2
Lyon 4ème : Collège Les Chartreux – Saint Charles
3
Lyon 5ème : Classes préparatoires CPE Lyon
Lyon 5ème : Les Chartreux - St Irénée Internat Prépa CPE
Caluire : Ecole Les Chartreux – Saint Romain
Saint Cyr : Ecole Les Chartreux – Sainte Blandine
Saint-Etienne : Institution des Chartreux – Sainte Famille
(école et collège)
Le groupe scolaire compte plus de 3 800 élèves de la maternelle aux classes post-bac.
Les élèves sont accompagnés au quotidien par près de 470 professeurs, institutrices et employés.
> Equipement informatique pédagogique
> Achat ou mise à jour de logiciels
> Acquisition de mobilier scolaire
> Acquisition de matériel audio et vidéo
> Renouvellement du parc informatique
Comment nous verser
Faites votre choix de formation pour laquelle vous souhaitez verser votre Taxe
d’Apprentissage, et reportez-le sur le formulaire “Annonce de versement” joint.
Communiquez à votre organisme collecteur vos souhaits en lui transmettant le
formulaire.
Adressez vos éléments de paiement à votre organisme collecteur avant le :
28 février 2013.
Vous pouvez également nous tenir informés de vos annonces de paiement :
> soit en nous transmettant le formulaire correspondant,
Service Taxe d’Apprentissage :
> Guillemette Delahaye :
[email protected]
Service Emploi - Carrières :
> Jean-François Brechet : [email protected]
> Myriam Triomphe Perret : [email protected]
> soit en vous connectant sur :
www.leschartreux.net (rubrique Taxe d’Apprentissage).
Dans quelles
catégories sommes-nous habilités à percevoir la
?
Taxe d’Apprentissage
L’Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d’Apprentissage au titre du
hors quota, catégorie A+B ou B+C.
Chacun concourt à l’épanouissement et à la réussite des élèves, afin de les rendre adultes
responsables et acteurs de la vie économique, sociale, politique et spirituelle de demain.
L’Institution des Chartreux prépare aux Baccalauréats d’Enseignement Général, comme
aux concours d’accès aux grandes Ecoles de Commerce. Ses résultats font autorité et donnent
Quelles sont les formations habilitées, à l’Institution des
Chartreux, à recevoir la Taxe d’Apprentissage ?
> Classes préparant au BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations),
> Classes préparant au BTS CGO (Comptabilité et Gestion des Organisations),
TAXE
D’APPRENTISSAGE
2013
> Classes préparatoires à l’expertise comptable : DCG – DSCG
en partenariat avec l’Université Catholique de Lyon.
à l’établissement une lisibilité régionale pour le lycée, nationale pour ses classes préparatoires.
Or, les Chartreux forment également depuis plus de vingt ans des
Pour plus d’informations, consultez notre site Internet :
www.leschartreux.net
étudiants dans leurs sections techniques d’enseignement supérieur, dans la
filière comptabilité-gestion et dans la filière informatique. Là encore, inscrits
comme les autres filières d’étude de l’Institution, dans une culture de l’exigence
et de l’excellence, ces sections obtiennent de très bons résultats aux examens
et leurs étudiants sont souvent vite remarqués par les entreprises ou les
cabinets d’expertise.
Par votre contribution à la Taxe d’Apprentissage, vous aidez
l’Institution des Chartreux à bien former ces futurs cadres.
Nous vous remercions de cette précieuse coopération.
J.-B. Plessy,
Supérieur
Institution des Chartreux
58 rue Pierre Dupont
69283 LYON CEDEX 01
Tél. 04 72 00 75 50
Fax : 04 72 07 02 10
[email protected]
Groupe scolaire Chartreux
55
56
R05013
Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron
Photographies : Gérard Balayn – Gonzague de Sallmard - Myriam de Santis – Photos Georges - © Stéphane Nys ( Air Tech
Photo ) - Jacqueline Salmon - Rédacteurs