Films pour la jeunesse - Médiathèque Luc-la

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Films pour la jeunesse - Médiathèque Luc-la
« L’Algérie et le cinéma algérien »
Cette sélection de 29 films aborde le cinéma algérien. Des fictions et des
documentaires pour découvrir ce pays et surtout son histoire.
17, rue bleue
Chad Chenouga. Doriane films, 2000. 161 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2010.
Cinq ans après sa fuite d'Algérie en 1967, Adda vit 17, rue Bleue, à Paris, avec ses deux
enfants et ses deux sœurs. Elle entretient une relation amoureuse avec Georges Merlin, son patron qui
assure une situation confortable à l'ensemble de la famille. A la mort de celui-ci, leur destin bascule.
Algérie, d'autres regards
Raphaël Pillosio. Artefilm, 2004. 59 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2004.
Durant la guerre d'Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui
dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n'ont pratiquement
jamais été vus. Dans "Algérie, d'autres regards", ceux de René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff
et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de
diffusion de ces oeuvres oubliées aujourd'hui. La volonté de transmettre leur conviction profonde que
l'Algérie devait être indépendante a coûté cher à ces cinéastes : blessures, arrestations et
emprisonnements qui ont fortement marqué leur existence. Enfin, à travers les souvenirs de ces hommes
et de ces femmes, il était question de soulever la question essentielle du rôle des cinéastes dans une
société où l'image tient une place de plus en plus importante .
Arche du désert (L’)
Mohamed Chouikh. K-films, [S.d.]. 90 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1997.
Dans l'immensité du désert, plusieurs éthnies cohabitent dans une paix relative. Dans une oasis,
les amours de deux adolescents de tribus différentes vont détruire le fragile équilibre de cette société
conservatrice. Ce "Roméo et Juliette" du désert est une belle fable contre l'obscurantisme .
Bab el oued city
Merzak Allouache. Blaq Out, 2004. 1h35. Prêt + consultation.
Cop. 1994.
Alger, 1989. Le quartier populaire de Bab el-Oued est encore sous le choc des émeutes
sanglantes d'octobre 1988. La nuit, le jeune Boualem travaille à la boulangerie. Le jour, la voix
amplifiée de l'Imam l'empêche de dormir. Dans un accès de colère, il arrache le haut-parleur placé sur la
terrasse de son immeuble et le jette à la mer. Un groupe de jeunes islamistes se met à la recherche du
coupable afin de lui infliger une punition exemplaire.
Barakat !
Djamila Sahraoui. Les films d'ici, 2006. 94 mn. Prêt.
Cop. 2006.
Algérie, années 90. Amel, médecin urgentiste attend Mourad, son mari journaliste chez elle.
Mais elle doit emmener en urgence à l'hôpital Bilal, le petit garçon de ses voisins. Quand Amel revient,
le lendemain soir, Mourad n'est toujours pas rentré. Et la voilà en voiture sur les routes, à la recherche
d'un maquis islamiste. Son amie Khadidja, infirmière, l'accompagne. Capturées par les islamistes, les
deux femmes ne doivent la vie sauve qu'à leur chef qui s'acquitte ainsi d'une dette contractée envers
Khadidja pendant la première guerre d'Algérie. Libérées, Amel et Khadidja reprennent la route. Dans la
montagne, elles trouvent refuge dans la maison isolée d'un vieil homme solitaire .
Bataille d'Alger (La)
Gillo Pontecorvo. Studio Canal, 2008. 121 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1966.
Début 1957, la 10ème division parachutiste du général Massu se vit confier la mission de
s'installer dans Alger et de mettre fin par tous les moyens au terrorisme urbain. Tenus de se substituer à
la police, les paras livrèrent ce qu'on allait appeler la "bataille d'Alger". Affranchis des règlements, ils
démantelèrent en quelques mois tous les réseaux, rendant la paix à Alger. Pour obtenir si vite un tel
résultat, ils durent parfois se salir les mains.
Bled number one
Rabah Ameur-Zaïmeche. Arte vidéo, 2007. 130 mn. Prêt.
Cop. 2006.
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d'origine, l'Algérie. Cet exil forcé le
contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence .
Cartouches gauloises
Mehdi Charef. Pathé, 2008. 1h29. Prêt.
Cop. 2006.
1962, c'est le dernier printemps de la guerre d'Algérie, celui qui précède l'été de
l'indépendance. Ali, 11 ans, est vendeur de journaux. Son monde est à la fois celui de la guerre et de
l'enfance. Son meilleur copain Nico est français. Tous deux regardent leurs mondes changer et font
semblant de croire que Nico ne partira jamais.
Chouchou
Merzak Allouache. Warner Home Vidéo, 2003. 101 mn. Prêt.
Cop. 2002.
Chouchou, jeune maghrébin sensible, débarque clandestinement à Paris. Sans argent, il est
recueilli par le père Léon qui le loge dans sa cure de banlieue et lui trouve un emploi chez une
psychanalyste en tant que Mademoiselle Chouchou, assistante particulière. Peu après, à l'Apocalypse,
un cabaret de Pigalle fréquenté par ses amis d'enfance, Chouchou devient serveuse de nuit et rencontre
Stanislas.
Citadelle (La)
Mohamed Chouikh. K-films, [S.d.]. 95 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1988.
Une journée particulière dans la vie d'un village du sud oranais. Une farce tragique sur la
solitude des uns et la polygamie des autres : l'histoire d'une population composée de deux sociétés, celle
des hommes et celle des femmes; Deux sociétés divisées par des murs.
De Hollywood à Tamanrasset
Mahmoud Zemmouri. Michel Lévy production, [S.d.]. 90 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1991.
Le maçon du village se prend pour Clint Eastwood, crache sur les cafards et prend sa truelle
pour un colt. Le tout-puissant marchand de légumes, pour "JR" de Dallas, et rêve de jolies filles et de
conquêtes faciles... Fous de Colombo, Sue Ellen, Rambo, ou Kojak, sosies revus et corrigés, complotant
dans un mélange de français et d'algérien au "Saïd burger"... Ces héros mêlent, dans une belle pagaille,
tradition et modernisme, Islam et télévision.
Dernier maquis
Rabah Ameur-Zaïmeche. Arte vidéo, 2009. 128 mn. Prêt.
Cop. 2008.
Au fond d'une zone industrielle à l'agonie, Mao, un patron musulman, possède une entreprise
de réparation de palettes et un garage de poids-lourds. Il décide d'ouvrir une mosquée pour ses ouvriers
et désigne sans aucune concertation l'imam.
Folles années du twist (Les)
Mahmoud Zemmouri. Michel Levy Productions, [S.d.]. 90 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1986.
Dans un petit village d'Algérie, deux jeunes gens d'une vingtaine d'années, Boualem et Salah,
oisifs et roublards, essaient de tirer parti de la guerre au début des années soixante, tout en s'amusant sur
des rythmes de twist. Ils traînent dans les rues ne pensant qu'à draguer, s’habiller en chemise à carreaux
rouges et blancs, lunettes noires, avec une belle insolence.
Honneur de la tribu (L’)
Mahmoud Zemmouri. Créon music, 2002. 1h30. Prêt + consultation.
Cop. 1993.
Comme chaque année à Zitouna, passe un montreur d'ours. Avec sa créature, il vient défier la
petite communauté. Et comme tous les ans c'est Slimane qui défend l'honneur de la tribu. Mais
malheureusement il meurt et laisse deux orphelins, Omar et Ourida, qui devront grandir seuls et sans
ressource.
Indigènes
Rachid Bouchareb. TF1 Vidéo, 2007. 2h. Prêt.
Cop. 2006.
1943. Ils n'avaient encore jamais foulé le sol français, mais parce que c'est la guerre, Saïd,
Abdelkader, Messaoud et Yassir vont s'engager comme 130 000 autres indigènes dans l'armée française
pour libérer la "mère patrie" de l'ennemi nazi.
Maison jaune (La)
Amor Hakkar. Sarah films, 2008. 83 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2007.
Alya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de gendarmerie
s'approche. L'un des gendarmes lui remet une lettre et l'informe que son frère aîné qui effectuait son
service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur,
sans attendre et bravant tous les interdits, Mouloud, le père, paysan modeste des Aurès, récupère le
corps de son fils. Fatima, la mère est plongée dans une immense tristesse.
Montagne de Baya (La)
Azzédine Meddour. Fassiphone Belgium, [S.d.]. 1h56. Prêt + consultation.
Cop. 1997.
À la suite d'une insurrection contre l'occupation française en Kabylie, tout un village a été
obligé à l'exil. À peine la population est-elle de retour que les soldats du chef local, le bachagha, les
chassent à nouveau. Le fils du bachagha, Saïd, reconnaissant Baya, fille du guide spirituel de la
communauté, qu'il a aimée autrefois, veut l'emmener, et tue son mari. Pour effacer le crime, le bachagha
remet à la jeune veuve une bourse de louis d'or, la "ddiya" ou prix du sang versé. Dès lors, Baya est
pressée par la communauté de remettre cette somme pour la reconstruction du village .
Morituri
Okacha Touita. Wall works : Armor films, 2007. 1h56. Prêt.
Cop. 2007.
1990, durant la guerre civile qui déchire l'Algérie, le commissaire de police Brahim Llob, la
cinquantaine, traque les islamistes au quotidien. Devenu leur cible privilégiée, c'est avec la peur au
ventre qu'il se rend à son travail tous les jours. Gênant pour le pouvoir en place et s'apprêtant à publier
un livre dénonciateur, Morituri, Llob est dans l'obligation de prendre sa retraite anticipée .
Mouchoir de mon père (Le)
Farid Haroud. Doc net films : France 3, 2002. 52 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2002.
Après huit années de guerre, il aurait dû comme tous les Français retrouver une vie normale.
Au lieu de cela, un jour de juillet 1962, dans une Algérie qui fête son indépendance, tout a basculé.
Dénoncé, arrêté, exploité, trimballé de prisons en camps, loin de sa famille, l'homme a été emporté par
le tourbillon de l'histoire. Cet homme, c'est Khélifa Haroud, un harki tombé du mauvais côté. De ces
années charbon, Khélifa Haroud n'a pas conservé grand-chose, il lui reste un vieux mouchoir tout mité
sur lequel il a brodé du fond de sa cellule des mots qu'il ne voulait pas oublier. Quarante ans plus tard,
c'est grâce à ce mouchoir que son fils qui est également réalisateur du film a pu reconstituer son
cheminement qui est aussi celui de nombreux harkis.
Noces de Larbi (Les)
Rebecca Houzel. Arturo Mio : Arte France, 2004. 55 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2004.
"Depuis quelques semaines, un événement inattendu agite ma belle-famille. Larbi, frère de
Khelil, mon compagnon, qui vit en France depuis l'âge de trois ans, est tombé amoureux et veut se
marier. Contre toute attente, c'est Aïda, une jeune fille qui n'a jamais quitté le bled algérien qui a pris
son coeur. Dans la famille, la nouvelle de son mariage crée l'événement et nous entraîne dans une
histoire en trois temps : le premier où se mêlent les questions suscitées par le choix inattendu de Larbi et
les préparatifs de la noce. Le second, en Algérie, où toute la famille est réunie pour la première fois pour
les célébrations du mariage. Le dernier, où après une longue attente, Aïda rejoint enfin son époux en
France. Pour moi, ce film est aussi l’occasion d’explorer les liens complexes des membres de ma bellefamille à leur pays d’origine." Rebecca Houzel.
Prends 10 000 balles et casse-toi
Mahmoud Zemmouri. Michel Levy Productions, [S.d.]. 90 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1981.
Quand un ministre déclare que la France, terre d'accueil, va donner 10 000 francs à chaque
immigré qui voudra bien quitter le pays, il précipite Fifi-rouges à lèvre et Mustapha-Travolta dans la
plus humoristique des aventures. Algériens de France ils ne parlent pas l'arabe et se sentent plus à l'aise
dans métro que sur les pistes. Alors, ça ne va tarder à grincer entre eux et les vrais algériens, entre les
jeunes et les vieux, entre ceux pour qui la femme doit s'occuper des fourneaux et celle qui a goûté à
l'émancipation européenne.
Question (La)
Laurent Heyneman. Doriane films, [S.d.]. 150 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1976.
D'après le livre d’Henri Alleg, paru en 1958 et qui dénonçait l'usage de la torture en Algérie,
l'arrestation et le calvaire du directeur d'un journal d'Alger séquestré par des parachutistes. À mi-chemin
du témoignage et de la fiction, le film de Laurent Heynemann décrit sans emphase et sans complaisance
ce que furent les souffrances de cet homme, son extraordinaire courage et, finalement, sa victoire sur
l'humiliation et le mensonge.
Rachida
Yamina Bachir-Chouikh. Films du paradoxe, 2002. 100 mn. Prêt.
Cop. 2002.
Alger, Rachida a 20 ans. Elle est institutrice dans un quartier populaire. Un matin elle est
abordée par quatre jeunes hommes qui lui ordonnent de poser une bombe dans son école. Elle refuse, ils
lui tirent dessus et la laissent pour morte.
Remparts d'argile
Jean-Louis Bertuccelli. AK vidéo, [S.d.]. 87 mn. Prêt.
Cop. 1968.
C'est d’abord l'histoire de Rima, orpheline, adoptée par une famille de Chebika, petit village
perdu aux confins du Sahara. Elle ne sait ni lire ni écrire, mais elle est curieuse de savoir, de
connaissance, de découverte. Elle pressent que, derrière cet horizon lointain et ensablé, peut-être une
autre vie l’attend. C'est ensuite l'histoire des hommes du village, casseurs de pierres. Le jour où le
contremaître refuse de les payer, ils cessent de travailler sans un mot.
Rome plutôt que vous
Tariq Teguia. Shellac sud, 2009. 113 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2007.
Durant plus de 10 ans, l'Algérie a connu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais
ayant causé plus de 100 000 morts. Zina et Kamel, deux jeunes Algérois, décident de sillonner une
dernière fois cette Algérie avant de la quitter. Un premier film très prometteur sur un pays à l'agonie .
Salut cousin !
Merzak Allouache. JBA édition, [S.d.]. 100 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1995.
Rat des champs, Alilo débarque émerveillé d'Alger pour son petit trafic. Rat des villes, Mok
son cousin, pure deuxième génération et parisien jusqu'au bout des ongles, l'accueille. Alilo perd
l'adresse de son correspondant, et une course poursuite d'une semaine s'engage pour retrouver la
fameuse valise qu'il doit impérativement ramener à Alger. Durant ce séjour imposé, l'étonnement
perpétuel de l'un révèle le carcan étouffant de la société algérienne, et les mille et une activités de survie
de l'autre, l'extrême dureté de la vie à Paris. Alilo l'algérien, pour avoir découvert l'amour, ratera son
avion de retour sans savoir que Mok son cousin français, victime d'une sombre affaire, est parti, expulsé
vers l'Algérie.
Soleil assassiné (Le)
Abdelkrim Bahloul. Montparnasse [éd.], 2005. 83 mn. Prêt.
Cop. 2003.
Le poète Jean Sénac, également animateur de radio, est un pied-noir qui a choisi de rester en
Algérie après l'indépendance. Ses poèmes attirent un public populaire et son émission rencontre un
véritable succès. Deux jeunes amis étudiants du poète vont assister à son combat pour la liberté et la
culture de la jeunesse algérienne. Combat qui mènera Sénac jusqu'au martyre : une nuit d'août 1973, il
est assassiné dans des circonstances jamais élucidées.
Vent de sable : le Sahara des essais nucléaires
Larbi Benchiha. 24 images, 2008. 52 mn. Prêt + consultation.
Cop. 2008.
En 1960, dans le nord de l'Algérie, la guerre battait son plein. Mais à deux mille kilomètres de
là, dans le Hoggar, des officiers et des scientifiques installaient le premier centre français
d'expérimentation atomique. Outre les scientifiques et les militaires de carrière, des soldats du
contingent et une main d'œuvre locale sont mis à contribution pour réaliser ce gigantesque projet. Le 13
février 1961, à 7h04, la France entra dans le club très fermé des puissances atomiques. Ce film raconte
une histoire qui a existé et dont les conséquences continuent, aujourd'hui encore, d'affecter le quotidien
de beaucoup de familles aussi bien en France qu'en Algérie.
Youcef : La légende du septième dormant
Mohamed Chouikh. K-films, [S.d.]. 105 mn. Prêt + consultation.
Cop. 1991
En terre d'Islam comme dans la chrétienté existe une légende aux termes de laquelle sept
hommes demeurèrent endormis pendant près de trois siècles. A leur réveil, les choses et les gens avaient
bien changé... Youcef a été interné à la fin de la guerre d'Algérie dans un asile psychiatrique. Pour lui le
temps, le temps s'est arrêté en 1960 et il se croit toujours prisonnier de l'armée française .