Les leaders d`aujourd`hui s`engagent en faveur de ceux

Transcription

Les leaders d`aujourd`hui s`engagent en faveur de ceux
JUDQGLVVRQV HQVHPEOH
Les leaders d’aujourd’hui
s’engagent en faveur
de ceux de demain
1
François FILLON
Premier ministre
Je me félicite de l’engagement de plus de trente grands comptes
“à s’allier
au sein de la nouvelle association Pacte PME, afin de promouvoir
la croissance de leurs fournisseurs et favoriser ainsi l’émergence des
nouvelles entreprises de taille intermédiaire, dont notre économie
a tant besoin. Le développement de nouvelles solidarités entre grands
comptes et PME, basées sur un intérêt de moyen et long terme bien
compris de l’ensemble des parties prenantes, est un objectif essentiel
auquel le Gouvernement continuera d’apporter tout son soutien. ”
Christine LAGARDE
Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
me réjouis que le programme Pacte PME, qui existe depuis
“troisJe ans,
se soit constitué l’été dernier sous la forme d’association,
pour consolider et amplifier les résultats positifs déjà obtenus,
que ce soit dans le montant des achats attribués à des PME
ou dans l’accompagnement à l’international. ”
2
MOT DU PRESIDENT
Fabrice BREGIER
Directeur général délégué d’Airbus
La croissance et l’emploi dans notre pays dépendent de notre tissu
“industriel
et de sa capacité à générer de nouvelles Entreprises de Taille
Intermédiaire, ces ETI grâce auxquelles le Mittlestand allemand marque
tous les jours des points sur les marchés mondiaux.
PME, grandes entreprises, pouvoirs publics, nous avons tous intérêt
à favoriser ce développement. Pour y parvenir, il nous faut faire
aujourd’hui encore plus d’efforts et valoriser les bonnes pratiques.
Concrètement, il s’agit pour les dirigeants des grands comptes d’élargir
les missions de la fonction Achats, d’offrir des stratégies claires et durables
aux PME, de contribuer à l’émergence et à la croissance de partenaires
dynamiques et solides, porteurs d’innovation et de compétitivité.
Les dirigeants de PME sauront ainsi s’engager davantage à mettre
en œuvre une stratégie de développement conquérante et pérenne.
REPERES
Je suis heureux et fier d’avoir été choisi par ceux qui partagent cette
vision et cet engagement dans la durée pour les représenter. En prenant
la succession d’Henri Lachmann à la tête de la nouvelle association
Pacte PME, j’ai l’ambition de renforcer les partenariats entre les grands
groupes et les PME, de soutenir l’innovation et ainsi, de contribuer
à la compétitivité de nos entreprises. ”
Fabrice BREGIER
Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines, Fabrice BREGIER débute sa
carrière en 1983, comme ingénieur d’essais à la centrale nucléaire de Creys-Malville.
Directeur des ventes chez Pechiney (Japon) en 1984, il rejoint la DRIRE Alsace en 1986
avant d’être nommé Directeur des affaires économiques et financières au ministère
de l’Agriculture en 1989. Après plusieurs nominations en qualité de conseiller auprès
de différents ministères, Fabrice BREGIER devient Directeur des activités Missiles de
croisière au sein de Matra Défense, avant d’être nommé CEO de Matra BAe Dynamics.
Il devient, en 2001, CEO de MBDA, puis président et CEO du Groupe Eurocopter en 2003.
Depuis novembre 2006, Fabrice BREGIER est Directeur Général Délégué d’Airbus.
3
MISSION
Faire émerger des entreprises de taille intermédiaire (ETI) grâce à un engagement
dans la durée.
du tissu économique français explique
en grande partie ses faiblesses en
matière d’innovation, d’exportation,
de croissance et d’emploi.
Les grands groupes sont eux aussi
victimes de cette situation. Ils ont besoin de l’ancrage local, du dynamisme
ainsi que de la capacité d’innovation
et d’entrepreneuriat des PME, mais
leur trop grande fragilité empêche les
relations de s’établir. Afin de briser
ce véritable cercle vicieux, des grands
groupes et des PME, représentées
par leurs organisations professionnelles, ont décidé de créer ensemble
l’association Pacte PME.
HISTORIQUE
La valeur ajoutée de l’association
Après une première phase d’incubation
réussie par le Comité Richelieu avec
le support d’OSEO et de la DGA,
le Pacte PME se développe, comme
une PME, regroupant l’ensemble des
acteurs concernés. Sa valeur ajoutée
par rapport à la situation antérieure
est triple :
▶ associer
un plus grand spectre
d’acteurs à cette démarche,
▶ activer
un nouvel axe, celui du
renforcement par l’ensemble des
grands comptes membres des PME
fournisseurs stratégiques de chacun
d’entre eux,
▶ mettre en place le principe d’autorégulation, grâce à la gouvernance
paritaire de l’association.
4
Entre les grands groupes, fleurons
de notre économie, et une multitude
de petites entreprises qui peinent à
croître, il manque à la France un solide
tissu d’ETI (entreprises de taille intermédiaire, de 250 à 5 000 salariés)
leaders dans leur domaine. Avec son
Mittelstand, l’Allemagne compte cinq
fois plus de sociétés de ce type que
la France, implantées sur la totalité
de son territoire et exportant à elles
seules autant que l’ensemble des
entreprises françaises. La structure
Pour mener cette mission à bien, les
dirigeants de ces grands groupes et
de ces PME prennent un engagement
fort et dans la durée. Il s’agit de
dépasser le court-termisme du
capitalisme anglo-saxon et d’oser
emprunter la voie de sa version
rhénane, celle d’un plus fort respect
des acteurs et d’une forme de
solidarité portant ses fruits sur le
moyen terme, dans l’intérêt de tous
et de chacun.
Le Pacte PME est une approche
alternative au Small Business Act
mis en place par le gouvernement
américain il y a plus de cinquante
ans. Le SBA repose sur une loi et ne
s’applique qu’aux acheteurs publics.
Le Pacte PME se déploie quant à
lui sur la base d’un engagement
volontaire d’acteurs tant publics que
privés. Il bénéficie d’un mécanisme
d’autorégulation et ne fonctionne
que parce qu’il correspond aux
intérêts à moyen terme de l’ensemble
des acteurs : créer des ETI à partir
des meilleures PME d’aujourd’hui.
Le Pacte PME est un véritable Small
Business Act d’initiative privée.
Il s’est développé en deux temps.
Il a tout d’abord pris la forme d’un
programme mis en œuvre par le
Comité Richelieu au profit de
l’ensemble des PME françaises
grâce au soutien d’OSEO et de la
DGA. Ce programme a permis de
construire les premières briques
de la démarche. Il fut élu meilleure
mesure européenne en faveur des
PME deux années consécutives.
L’association Pacte PME a été créée
sur cette base en juin 2010 par
l’ensemble des acteurs concernés.
TEXTE DU PACTE
« L’association agit dans le cadre d’une démarche intitulée “mobilisation positive”
décrite dans le “Pacte PME”, annexé aux statuts et aux principes
de laquelle les membres doivent adhérer. »
Extrait des statuts de l’association
Attendus Les relations entre les grands comptes et les PME ne vont pas de soi :
– Dans des domaines à fort contenu innovant, il est difficile d’identifier au bon moment les entreprises disposant
de compétences, de produits ou de services susceptibles d’apporter une valeur ajoutée.
– Les jeunes entreprises souffrent d’un déficit de confiance qui peut amener des acheteurs à les exclure a priori,
même lorsqu’elles apportent une solution compétitive.
– Dans un environnement économique de plus en plus contraint, les grands comptes sont amenés à globaliser
leur demande afin d’en diminuer les coûts d’acquisition.
– Pourtant, les PME sont porteuses de gains de compétitivité, sous la forme d’innovations, d’un élargissement
de la concurrence, d’une diminution des coûts, de réactivité et de flexibilité.
Engagement Les grands comptes signataires expriment leur volonté de s’appuyer sur des écosystèmes dynamiques et en bonne santé,
alliant ainsi une vision à moyen terme aux contraintes du court terme.
Ils s’engagent à agir pour renforcer leur ouverture aux propositions nouvelles émanant de PME et à œuvrer
collectivement pour développer celles qui sont déjà leurs fournisseurs ou leurs partenaires.
Pour cette seconde mission, ils sont rejoints par les autres acteurs du développement des PME (établissements
bancaires, investisseurs, établissements d’enseignement supérieur, établissements publics de recherche,
pôles de compétitivité et organismes publics d’aide aux PME) qui, eux aussi, s’engagent en signant le Pacte PME
à agir pour développer celles qui composent déjà l’écosystème de ces grands comptes.
Mise en œuvre Contrairement à la discrimination positive, la démarche proposée aux signataires, intitulée mobilisation positive,
n’impose pas à ses signataires de réserver un volume d’achats aux PME. Les signataires sont libres des moyens
qu’ils choisissent pour mettre en œuvre cet engagement. Ils s’engagent toutefois à donner une transparence sur
leurs résultats.
De plus, des échanges réguliers sont proposés aux signataires. Ils leur permettent, tant pour l’objectif d’ouverture
que pour celui de renforcement :
– d’identifier des meilleures pratiques,
– de bénéficier de retours d’expérience,
– de formuler des recommandations aux pouvoirs publics,
– de construire des programmes qui sont ensuite mis à leur disposition.
M.
Fonction
Grand compte
5
STRUCTURE
L’association Pacte PME est une véritable alliance pour des écosystèmes de croissance,
soutenue par les pouvoirs publics tout en en restant indépendante.
UNE ASSOCIATION PARITAIRE
En juin 2010, trente et un grands
comptes ont pris l’initiative de créer
l’association Pacte PME, manifestant
ainsi leur engagement à partager
une vision à moyen terme et leur
volonté de mettre en place les
pratiques et outils nécessaires. Ils
ont été rejoints par dix organisations professionnelles, mobilisées
par la nécessité de faire émerger
de nouvelles entreprises de taille
intermédiaire.
La gouvernance de l’association
est strictement paritaire, ces
organisations étant représentées
par des PME, elles aussi animées
par cette vision moyen terme de leur
développement.
De plus, onze personnalités qualifiées
sont gardiennes de l’esprit du Pacte
PME : vision à moyen terme, parité,
partenariat et transparence.
La DGCIS (Direction de la compétitivité, de l’industrie et des services,
placée sous l’autorité du ministre
de l’Economie, de l’Industrie et de
l’Emploi) apporte un soutien financier
et participe aux conseils d’administration en tant qu’observatrice.
LES MEMBRES
Depuis juin 2010, des grands comptes, des organisations professionnelles et des pôles de compétitivité
supplémentaires ont rejoint les membres fondateurs de l’association.
AIR LIQUIDE
GRANDS COMPTES
AIRBUS
BRUKER BIOSPIN
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES
PUBLICS ET DE LA FONCTION
PUBLIQUE / SERVICE DES ACHATS
DE L’ETAT (SAE)
CEA
NEXTER
CNES
RATP
CONSEIL REGIONAL
D’ILE-DE-FRANCE
RESEAU DES ACHETEURS
HOSPITALIERS D’ILE-DE-FRANCE
DGA
SAFRAN
DCNS
SANOFI-AVENTIS
EDF
SIEMENS
EUROCOPTER
SCHNEIDER ELECTRIC
GROUPE CASINO
SOCIETE GENERALE
IFP
SNCF
INEO, GROUPE GDF SUEZ
THALES
LA POSTE
TOTAL
MBDA
UGAP
METEO FRANCE
VILLE DE PARIS
ALSTOM
ALTRAN
MICROSOFT
6
MINISTERE DE L’INTERIEUR /
POLICE NATIONALE
Henri LACHMANN
Président fondateur
du Pacte PME
Le succès de l’économie française, ce sont les grandes entreprises ;
“l’échec
c’est l’insuffisante taille des petites, donc le nombre très
insuffisant d’ETI. L’association Pacte PME est une initiative des
entreprises pour les entreprises. Sa création résulte d’une prise
de conscience : on ne gagne jamais seul.
L’Allemagne sait créer et développer les entreprises de taille intermédiaire,
dont manque notre pays. Le Mittelstand constitue la force économique
de l’Allemagne. La coopération est dans son code génétique, alors que
les Français ne savent plus jouer collectif. En Allemagne, fournisseur
se dit Zulieferer et non Unterlieferer, que l’on peut traduire par soustraitant. Le donneur d’ordre est un client. En France, il faut transformer
les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants en relations
entre clients et fournisseurs, voire partenaires.
Pour l’Entreprise France, il est fondamental de créer un écosystème
de croissance entre toutes les entreprises françaises et de favoriser
l’émergence des ETI. C’est la mission que se fixe le Pacte PME,
par son programme d’action, élaboré par l’ensemble de ses membres
et porté par leur volonté commune. ”
ORGANISATIONS
PROFESSIONNELLES
PÔLES DE
COMPÉTITIVITÉ
ACFCI
FIEEC
AFDEL
FRANCE CLUSTERS
AFOP
LEA VALLEY
ALLIANCE TICS
MEDEF
CGPME
OPTICS VALLEY
CJD
PEXE
CNOP
RESEAU ENTREPRENDRE
COMITE RICHELIEU
SNESE
FEEF
SYNTEC NUMERIQUE
AEROSPACE VALLEY
IMAGINOVE
ALSACE BIOVALLEY
MOV’EO
ARVE-INDUSTRIES
OPTITEC
ASTECH
S2E2
COSMETIC VALLEY
SYSTEMATIC
I-TRANS
ORGANISME PUBLIC
CENTRE FRANCILIEN
DE L’INNOVATION
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LA GOUVERNANCE
STRUCTURE
BUREAU EXECUTIF
Fabrice BREGIER
Président
Henri LACHMANN
Pierre GATTAZ
Jean-Pierre GERAULT
Pierre PELOUZET
Vice-présidents
Jean-François ROUBAUD
Secrétaire du bureau
Dominique VERNAY
Trésorier
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Collège des grands groupes
Collège des organisations professionnelles
Personnalités qualifiées
Hélène AURIOL
MICROSOFT
Jean-Claude ANDREINI
BURGEAP (PEXE)
Bruno CRESCENT
EDF
Philippe BERNA
KAYENTIS (COMITE RICHELIEU)
Hervé ARDITTY
Président d’IXCORE
Fondateur du COMITE RICHELIEU
Yves de CHAISEMARTIN
ALTRAN
Etienne BERNARD
BERNARD CONTROLS (MEDEF)
François GERIN
SIEMENS
Philippe BOUQUET
ATOS-RACKS (COMITE RICHELIEU)
Pierre LAFUMA
CNES
Stéphane DISTINGUIN
FABERNOVEL (COMITE RICHELIEU)
Dominique LEGOUGE
RESAH-IDF
Jean-Pierre GERAULT
I2S (COMITE RICHELIEU)
Françoise MERCADAL-DELASALLES
SOCIETE GENERALE
Harilaos LOUKOS
CLIMPACT (COMITE RICHELIEU)
Thomas PEAUCELLE
INEO, GROUPE GDF SUEZ
Michel MEUNIER
VIGIMARK (CJD)
Frédéric PECHENARD
MINISTERE DE L’INTERIEUR /
POLICE NATIONALE
Tristan MONROE
METANEXT (SYNTEC INFORMATIQUE)
Philippe QUEILLE
AIR LIQUIDE
Nathaniel SAIDENBERG
MBDA
Erwan SALMON
DGA
Yves TOURNIE
TOTAL
Fabrice BREGIER
Directeur général délégué d’AIRBUS
Pierre GATTAZ
Président de la FIEEC et du GFI
Président du directoire de RADIALL
Gérard HUOT
Président de la CCI Essonne
Henri LACHMANN
Président du conseil de surveillance
de SCHNEIDER ELECTRIC
Président de PACTE PME INTERNATIONAL
Laure de LA RAUDIERE
Député
Jean MOUNET
Vice-président de SOPRA GROUP
Joël PETILLON
KINDY SA (FEEF)
Pierre PELOUZET
Président de la CDAF
Directeur des Achats de la SNCF
Jean-François ROUBAUD
SIMONET RUNGIS (CGPME)
Bruno RETAILLEAU
Sénateur
Thierry SACHOT
EOLANE (COMITE RICHELIEU)
Dominique VERNAY
Fondateur du Club des pôles mondiaux
Président du pôle SYSTEMATIC
Thomas SERVAL
BARACODA (COMITE RICHELIEU)
Denis VERCHERIN
SAFRAN
Pierre VIOLO
BENVENISTEBIO
(RESEAU ENTREPRENDRE)
Collège des pôles de compétitivité
Membre invité
Gilles BATTIER
DGCIS
Jean-Claude VOLOT
Médiateur national des relations
inter-entreprises industrielles et
de la sous-traitance
SPRING TECHNOLOGIES (SYSTEMATIC)
COMITE DE SUIVI
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Directeurs des achats
Dirigeants de PME
Personnalités qualifiées
Olivier DUTHUIT
Olivier GOURMELON
Denis LAUR
Patrick BAILLY
Jean-Lou BLACHIER
Frédéric GRIVOT
Hervé ARDITTY
Pierre GATTAZ
Jean-Claude VOLOT
ACTIVITES
Le Pacte PME permet aux grands comptes de nouer et développer des relations avec
des PME capables de devenir ensuite de nouveaux partenaires solides sur lesquels
ils peuvent compter. Il permet aux PME d’excellence de conquérir de nouveaux marchés
et, sur cette base, de devenir les leaders dans leur domaine.
S’appuyant sur les dispositifs déjà
opérationnels dans certains secteurs
et dans certaines régions, l’association
met en œuvre des programmes
de renforcement collectif des PME
partenaires des grands comptes :
soutien à la création d’ETI – y compris
virtuelles – par le rapprochement
de plusieurs entreprises, accès à
des marchés en France et à l’international, accès à du financement et
renforcement des compétences. Sur
ce premier point, la valeur ajoutée de
l’association réside dans sa capacité
à mobiliser l’ensemble des grands
comptes membres pour renforcer
les fournisseurs stratégiques de l’un
d’entre eux.
En amont, elle propose un support à
l’instauration de nouvelles relations,
par la mise en contact des grands
comptes avec des PME à potentiel de
croissance. Sur ce second point, la
valeur ajoutée du Pacte PME tient à
sa capacité à mobiliser les réseaux
des organisations professionnelles et
des pôles de compétitivité membres
de l’association.
Pour atteindre ce double objectif,
le Pacte PME déploie des activités
qui s’articulent en trois volets :
les échanges, les programmes et
l’autorégulation.
LES ECHANGES
Les
échanges
associent
des
collaborateurs de grands comptes
et des représentants de PME, issus
des organisations professionnelles
et des pôles de compétitivité. Ils se
structurent en deux catégories, dont
les objectifs sont bien distincts : des
Groupes de travail et des Commissions
sectorielles. Des réunions plénières,
organisées trimestriellement, les
complètent.
Les commissions sectorielles
Les Commissions sectorielles réunissent des représentants des membres
de l’association, évoluant dans un même domaine d’activité et travaillant à bâtir
ensemble des projets opérationnels.
Ces plans stratégiques collectifs peuvent être orientés :
– sur les débouchés marché, comme des offres communes ou plan d’accès
« en meute » à un marché international émergent,
– sur les achats, comme des synergies de consolidation au sein des différents
tissus de fournisseurs.
La définition des secteurs qui font l’objet de commissions fait écho à la politique
de filières définie lors des États généraux de l’Industrie. Les travaux des Commissions
sectorielles du Pacte PME pourront déboucher sur des propositions, destinées
aux pouvoirs publics et transmises aux Comités stratégiques de filières.
Actuellement trois Commissions sectorielles pilotes ont été mises en place :
Défense, Éco-industries et Technologies et services de l’information.
9
LES ECHANGES
ACTIVITES
Les groupes de travail
LES THÈMES
GT1
Achat public
GT2
Optimisation des achats
GT3
Innovation ouverte
GT4
Risque
GT5
Renforcement des PME
GT6
Mobilisation
Le Pacte PME et la Charte de
la Médiation inter entreprise
et de la CDAF
La Charte a établi les Dix Commandements d’une fonction Achats
responsable, chargée du pilotage de
la relation fournisseurs et visant à
améliorer les relations des donneurs
d’ordre avec les PME. Cette volonté
de bon comportement est cohérente
avec l’engagement des membres de
l’association Pacte PME, qui y ajoutent
deux objectifs opérationnels (le développement des fournisseurs existants
et l’ouverture de leurs panels à de
nouvelles PME porteuses de valeur)
et un cadre de travail pour mettre ces
principes en œuvre.
Le Pacte PME compte actuellement six Groupes de travail thématiques.
Chacun d’entre eux a une triple vocation :
> L’identification de bonnes pratiques qui font ensuite l’objet, après validation
par le comité de suivi, d’une large promotion auprès de tous les membres.
Les Groupes de travail thématiques ont déjà identifié les bonnes pratiques suivantes :
▶
possibilité de nouveaux référencements ou d’attribution de marchés
à des PME innovantes non référencées (GT2),
▶
en cas d’offre groupée, la solidarité peut n’être demandée qu’au seul mandataire (GT2),
▶
l’adhésion au Pacte PME est proposée aux principaux fournisseurs (GT2),
▶
partage des coûts de R&D (GT3),
▶
travaux de réalisation confiés à la PME en charge du développement (GT3),
▶
l’identification et le suivi des fournisseurs clés (GT5).
> La mise au point de programmes qui sont ensuite mis à disposition de l’ensemble
des membres du Pacte PME. Six d’entre eux sont détaillés dans les pages suivantes :
▶
les Conférences achat public et innovation (GT1),
▶
les Séminaires internes (GT6),
▶
les Conférences grands comptes (GT3),
▶
les Appels à compétences (GT3),
▶
les Vitrines de l’innovation (GT3),
▶
les Journées découverte (GT3).
Des programmes supplémentaires sont en cours de mise en place, en particulier
dans le cadre du GT5 afin de renforcer les PME parrainées par les grands groupes.
Cette construction se fait sur la base de cas pilotes.
> L’élaboration de propositions aux pouvoirs publics, qui ont la spécificité d’exprimer
les intérêts de l’ensemble des parties de la relation grands comptes / PME.
Elles peuvent être ensuite relayées par les membres de l’association qui le souhaitent.
Quatre thèmes ont été identifiés par les Groupes de travail :
▶
le déplafonnement de l’article 26 de la loi de modernisation de l’économie (LME) (GT1),
▶
l’allègement des exigences lors d’offres groupées (achat public), permettant de faciliter
la constitution d’offres conjointes (GT1),
▶
le développement du dispositif Passerelle (GT3),
▶
l’adaptation des aides publiques (GT5).
Les réunions plénières
Ces rencontres constituent l’occasion de présenter à tous les membres l’avancée
des travaux menés au sein des groupes de travail, ainsi que d’écouter un grand
témoin du monde industriel ou politique, qui vient partager son expérience avec
les membres de l’association.
Le Pacte PME a déjà reçu Frank HERKSTRÖTER (photo ci-contre), venu exposer
la politique d’innovation ouverte de Procter & Gamble, et Franck RIBOUD,
le président-directeur général du Groupe Danone, pour la présentation de
Danone Ecosystème.
10
LES PROGRAMMES DU PACTE PME
Les programmes sont mis en place
et développés selon les attentes
exprimées par le groupe de travail
thématique auxquels ils sont
rattachés. Ils sont à la disposition de
tous les grands comptes, membres
de l’association, et des PME inscrites.
L’équipe du Pacte PME est à leur
service pour élaborer le contenu
des événements, en adaptant les
programmes types en fonction de
leurs objectifs, de leurs messages
et en les illustrant par des cas
pratiques choisis en fonction de
leur secteur d’activité.
Programme construit et suivi
par GT1 – Achat public
Elle peut coordonner tous les aspects
logistiques de la manifestation et ne
mobilise le temps de leurs interlocuteurs au sein des grands comptes
que pour les décisions essentielles.
Si l’entreprise organisatrice souhaite
médiatiser l’événement pour témoigner son ouverture à de nouveaux
fournisseurs, l’équipe du Pacte PME
peut également collaborer avec son
département communication pour
gérer les relations presse.
CONFÉRENCES ACHAT PUBLIC ET INNOVATION
Une synthèse de dispositions complexes
2 Conférences achat public
et innovation ont déjà été
planifiées pour 2011.
L’objectif des Conférences achat public et innovation est de lever les obstacles
qui entravent la commande publique aux PME innovantes. Il s’agit de montrer
aux acheteurs l’intérêt d’une ouverture à l’innovation et de rappeler, dans des termes
concrets, ce que la loi permet et ne permet pas. Chaque situation de recours
aux dispositions qui encadrent la commande publique aux PME innovantes est
illustrée par un ou plusieurs cas pratiques, construits par les membres de l’association,
à partir de leur retour d’expérience.
Les Conférences achat public et innovation sont proposées gratuitement à tous
les grands comptes publics membres du Pacte PME. Elles peuvent être organisées
sur le site de leur choix, à Paris ou en région.
PROGRAMME TYPE
Accueil par un dirigeant de l’entreprise
10 min.
Introduction : intérêt d’une ouverture à l’innovation
10 min.
Connaître l’offre innovante
20 min.
Passer des marchés de R&D
15 min.
Réserver des marchés aux PME innovantes
15 min.
Attribuer des marchés aux PME innovantes
15 min.
Faciliter le passage de la recherche à la production
15 min.
Conclusion : propositions d’évolutions réglementaires du Pacte PME
Questions / réponses
5 min.
10 min.
11
LES PROGRAMMES
ACTIVITES
Programme construit et suivi
par GT6 – Mobilisation
SÉMINAIRES INTERNES
Une information sur mesure, adaptée au secteur d’activité
de chaque grand compte.
2 Séminaires internes
ont déjà été organisés
et une dizaine est déjà
planifiée pour 2011.
Les Séminaires internes ont pour vocation d’informer les collaborateurs des grands
comptes membres de l’association des programmes et des bonnes pratiques
mis à leur disposition, en soulignant les gains de compétitivité réalisables grâce
à la collaboration avec des PME.
Au cours de ces Séminaires internes, les responsables d’un grand compte, associés
aux membres de l’équipe Pacte PME, exposent aux collaborateurs issus des
différents départements concernés par l’innovation :
les motifs de l’engagement de leur entreprise dans l’association,
un éventail de bonnes pratiques élaborées grâce au retour d’expérience de tous
les membres,
les programmes mis à leur disposition, illustrés par des résultats dans leur domaine
d’activité,
le mode d’emploi de ces programmes et bonnes pratiques au sein de l’entreprise.
▶
▶
▶
▶
PROGRAMME TYPE
Également déclinable en version 30 minutes
Accueil par un dirigeant de l’entreprise organisatrice
10 min.
Introduction : présentation du Pacte PME
10 min.
La roadmap innovation de l’entreprise
15 min.
La stratégie d’achat de l’entreprise
15 min.
Les bonnes pratiques du Pacte PME
20 min.
Les programmes du Pacte PME
20 min.
Conclusion : utiliser au mieux le Pacte PME
10 min.
Questions / réponses
10 min.
À l’issue de la réunion, l’équipe du Pacte PME remet au public une enquête
de satisfaction donnant lieu à un bilan.
Programme construit et suivi
par GT3 – Innovation ouverte
CONFÉRENCES GRANDS COMPTES
Un gain de temps
12 Conférences grands
comptes ont déjà été
organisées et 3 sont déjà
planifiées pour 2011.
Le Pacte PME propose des Conférences grands comptes à ceux qui souhaitent
développer leurs relations avec des PME d’excellence, mais pensent que la formulation
et la transmission des informations préalables sur leur politique d’innovation et
d’achat est coûteuse en temps.
Ces Conférences grands comptes leur permettent de présenter, en deux heures et demie,
leur organisation, leurs méthodes, leurs thèmes d’intérêt à court et moyen terme,
ainsi que les perspectives dans leur domaine, à un public d’entreprises pertinentes,
identifiées grâce au réseau du Pacte PME. Les Conférences grands comptes constituent
une préparation efficace au lancement d’appels à compétences.
PROGRAMME TYPE
12
Accueil par un dirigeant du grand compte
10 min.
Présentation générale du grand compte
20 min.
Présentation de la direction des achats
30 min.
Présentation des directions opérationnelles
30 min.
Exposé des domaines d’intérêt du grand compte
30 min.
Témoignages de fournisseurs
10 min.
Conclusion
10 min.
Questions / réponses
10 min.
Programme construit et suivi
par GT3 – Innovation ouverte
APPELS À COMPÉTENCES
Un sourcing à la carte
52 Appels à compétence ont
déjà été organisés en 2010.
48 retombées concrètes
ont déjà été identifiées.
Les Appels à compétences sont des opérations de sourcing, anonymes ou non,
proposées gratuitement aux grands comptes adhérents. Afin d’informer de leur
recherche toutes les PME pertinentes, la formulation du besoin d’innovation
du grand compte, une fois communiquée à l’équipe du Pacte PME, est diffusée
au réseau de l’association.
Chaque Appel à compétences débouche sur la remise d’offres rédigées spécifiquement
pour répondre à la demande. Si à l’issue de cette étape, le grand compte souhaite
rencontrer les PME correspondant le mieux à ses besoins, l’équipe du Pacte PME
le guide dans le choix du format de la mise en relation : présentations des PME
devant une assemblée de collaborateurs de l’entreprise, concernés par les projets
en cours, ou série de rendez-vous individuels, d’une durée à sa convenance.
Parallèlement, elle propose aux représentants des PME retenues des séances
de coaching, les préparant à la rencontre.
TÉMOIGNAGES
PROBAYES + MBDA
DAESIGN + SOCIETE GENERALE
Spin off de l’INRIA et du CNRS, Probayes recourt à la programmation
probabiliste afin de prévoir des comportements dans un objectif d’aide
à la décision.
Les représentants de la direction des systèmes d’information et de
la direction des achats du groupe Société Générale, qui ont suscité un
Appel à compétences sur le web immersif, sélectionnent cinq PME.
« Notre société est présente sur de multiples marchés – détection de fraude
à la carte bancaire, production industrielle ou business intelligence –,
mais elle excelle tout particulièrement dans les questions d’évitement
de collision qui intéressent aussi bien l’automobile que la sécurité et la
Défense » précise Serge Rigori, son directeur commercial. Dans le cadre
du Pacte PME, MBDA lance un Appel à compétences sur le thème
« Autonomie – aide à la décision ». Parmi la soixantaine de PME qui ont
soumis un dossier, Probayes fait partie des quinze entreprises invitées
par le missilier à venir présenter leur offre.
Parmi ces entreprises pressenties pour développer le programme de
formation des conseillers clients de la banque figure l’agence Daesign,
spécialisée dans les serious games. Reçu en entretien individuel, son
directeur exécutif Sébastien Beck repart avec le cahier des charges
de l’appel d’offre et une nouvelle date pour la soutenance orale de la
réponse un mois et demi plus tard. La décision tombe rapidement :
Daesign remporte le marché et reçoit un mois après le deuxième rendezvous un bon de commande qui lui permet d’émettre la première facture
d’acompte.
Reçue ensuite par différents groupes techniques, Probayes se voit
confier par l’un d’entre eux une étude de faisabilité portant sur
l’identification des comportements de menace.
« Après la livraison, un événement interne a déjà été prévu pour nous
permettre de diffuser nos travaux auprès des autres groupes techniques de
MBDA, curieux de nos résultats. Bien sûr, nous espérons aller plus loin.
Lorsque j’ai travaillé pour des grands groupes aux USA, j’ai été surpris
par leur capacité à accorder une vraie crédibilité aux PME qui apportent
une vraie valeur ajoutée. Cette coopération avec MBDA témoigne
qu’en France, cette idée commence à s’imposer dans certaines industries,
notamment celle de la Défense. » Les résultats techniques du premier
contrat ayant été validés par MBDA, un deuxième contrat, techniquement
plus complexe et d’un montant financier plus important que le premier
est en cours de finalisation, début 2011, entre Probayes et MBDA.
Ce deuxième contrat est un deuxième pas sur le chemin pouvant mener,
à terme, à une collaboration suivie entre les deux entreprises.
« Société Générale respecte vraiment bien l’esprit du Pacte PME...
Échelonner les paiements en fonction de l’avancement du projet, c’est
fair-play. On a beau dire que les délais de paiement sont réduits, ils ne courent
pas tant que l’on ne peut pas émettre la facture » commente Sébastien
Beck, qui insiste également sur l’adaptation des processus d’achats.
« Habituellement, pour travailler avec un grand compte, il faut être référencé.
Un référencement prend du temps et met en compétition des grandes
entreprises avec des PME qui n’ont pas nécessairement la structure adéquate
leur permettant de répondre à toutes les exigences d’un tel processus.
Mais le groupe Société Générale, bien conscient des contraintes des PME,
a su se laisser la souplesse nécessaire, par le biais d’un seuil de délégation,
pour que les PME puissent accéder à des marchés propices à leur développement sans être contraintes de se plier à l’exercice. » Avec raison. Satisfaite
de cette première collaboration éclair, Société Générale a déjà passé une
deuxième commande à Daesign.
13
LES PROGRAMMES
ACTIVITES
Programme construit et suivi
par GT3 – Innovation ouverte
VITRINES DE L’INNOVATION
Un rendez-vous mensuel avec l’actualité de l’innovation
10 Vitrines de l’innovation
ont déjà été organisées
en 2010.
20 retombées concrètes ont
déjà été identifiées.
Parmi les thèmes prévus
pour 2011 :
– capteurs photoniques
pour des environnements
extrêmes,
– RFID et développement
durable.
Tous les quatrièmes jeudi du mois, de 9 heures à 13 heures, les Vitrines de l’innovation
invitent tous les représentants des grands comptes, membres de l’association, concernés
par l’innovation (R&D, achats, veille technologique, directions techniques, etc.)
à rencontrer une vingtaine de PME, potentiellement génératrices de gains de
compétitivité.
Ces PME ont été sélectionnées par des organisations professionnelles et des pôles
de compétitivité, autour d’un thème transversal ou hors production – par exemple
la sécurité, la logistique ou le green business. Leurs représentants ont été préparés
à formuler en cinq minutes la valeur ajoutée de leur offre, grâce aux séances de coaching
proposées par le Pacte PME.
À l’issue des présentations effectuées par les PME, les participants sont conviés à
des échanges informels autour d’un cocktail. Une occasion pour les représentants
des grands comptes de nouer, sans contrainte, de nouvelles relations avec des
fournisseurs potentiels et de partager leur expérience avec des pairs, dans une logique
de club de l’innovation.
Les représentants des grands comptes sont invités à participer à l’élaboration du
programme futur en votant pour les thèmes qu’ils souhaiteraient voir aborder.
TEMOIGNAGE
LEXIS NUMERIQUE + MINISTERE DE L’INTERIEUR / POLICE NATIONALE
Fondé en 1990, Lexis Numérique est un studio de création et de
production multimédia français, à l’origine de nombreux jeux
ludo-éducatifs. Pour développer le projet My Fashion Galaxy,
un portail dédié à la mode qui exige une représentation très
réaliste des visages et de leur transformation, le studio a
dû mettre au point de technologies de 3D et de morphing
extrêmement innovantes.
C’est alors que Thierry Hilaire, directeur du développement
commercial, apprend que le ministère de l’Intérieur (direction
générale de la Police nationale-direction de l’administration de
la Police nationale) organise, avec le Pacte PME, une rencontre
autour des Serious games, il décide d’y présenter une transposition de ces applications au portrait-robot. Les représentants
du service des technologies de la sécurité intérieure (STSI)
s’intéressent vivement à cette proposition qui rejoint les attentes
des services d’enquête.
14
Non seulement cette technologie permettrait à la Police nationale
de passer du portrait-robot en 2D à une vision en 3D, mais
celle-ci serait accessible, pour tous les enquêteurs, partout en
France via le réseau Intranet du ministère de l’Intérieur.
Un contrat portant sur le développement d’un prototype est
signé quatre mois plus tard. « C’est un délai très bref pour un
marché public remarque Thierry Hilaire. Nos interlocuteurs ont
démontré une vraie volonté de travailler avec des PME. Ils nous
ont notamment aidés à maîtriser le sujet en formant l’un de nos
collaborateurs à leurs techniques de portrait-robot. Convaincu
par les démonstrations du prototype, le ministère de l’Intérieur l’a
présenté sur son stand au salon Milipol, qui attire des polices ainsi
que des forces de sécurité du monde entier. »
Programme construit et suivi
par GT3 – Innovation ouverte
JOURNÉES DÉCOUVERTE
Les dirigeants de PME ouvrent les portes de leur usine
3 Journées découverte
ont déjà été organisées
chez Atos-Racks, Ixsea
et Nexeya-Isis.
Les Journées découverte ont pour vocation de sensibiliser les grands comptes aux
réalités des PME. Elles sont aussi l’occasion d’appréhender l’ensemble des activités
d’une PME avec laquelle ils ont déjà collaboré dans un domaine donné ou
d’approfondir leur connaissance de ses méthodes.
Lors de chacune de ces Journées découverte, une dizaine de représentants de différents
grands comptes, tous métiers confondus (R&D, achats, veille technologique, directions
techniques, etc.) visite une PME, accompagnée par un membre de l’équipe Pacte PME.
Les grands comptes qui souhaitent visiter une PME spécifique, avec des représentants
d’autres grands comptes exerçant différents métiers, peuvent la proposer à l’équipe
Pacte PME qui se chargera de l’organisation.
L’agenda des prochaines Journées découverte est annoncé dans le bulletin d’information
mensuel du Pacte PME.
PROGRAMME TYPE
Présentation de l’organisation de la société par son dirigeant
45 min.
Visite commentée de l’usine
60 min.
Table ronde
60 min.
Vincent PAIN
Supplier Evaluation and
Development, MBDA
“ Il est très important d’être reçu par les présidents des entreprises.
Leurs messages sont plus directs et ils ont une liberté de parole que
n’ont pas les commerciaux. ”
Philippe DEBAILLON VESQUE
Président d’iXSEa
“ La visite des grands comptes organisée par le Pacte PME chez iXSEa
a permis tout autant à nos équipes de mieux appréhender les souhaits
et exigences de grands donneurs d’ordre, qu’aux grands groupes
de découvrir la capacité d’innovation, le dynamisme et la réactivité
de structures plus petites.”
15
AUTOREGULATION
ACTIVITES
Il s’agit du suivi de l’engagement par les pairs, via le comité de suivi.
Le travail effectué à cette occasion, qui débouche sur la constitution d’un
dossier individuel annuel, permet la mesure de l’impact, la promotion des
avancées et la mobilisation de l’ensemble des acteurs.
Le suivi
Des dossiers individuels et confidentiels sont réalisés chaque année. Ils permettent
à chaque grand compte membre de bénéficier d’un comparatif (par rapport à l’ensemble
des membres et par rapport à une commission sectorielle donnée).
Un engagement réciproque
Les dirigeants des grands comptes
s’engagent à impulser une nouvelle
orientation à leur organisation, se
traduisant par un élargissement de
la fonction Achats, passant de
l’optimisation telle qu’elle est pratiquée
actuellement à une mission proactive
visant à s’assurer de l’incubation et de
la croissance de partenaires solides
porteurs d’innovation et de compétitivité. Quant à eux, les dirigeants de
PME s’engagent à mettre en œuvre une
stratégie de développement pérenne.
Le dossier individuel annuel
Indicateurs : part des PME dans les achats, nombre de nouveaux fournisseurs significatifs
et mesure de la croissance des fournisseurs.
Baromètre : 12 questions posées par le Pacte PME aux fournisseurs de chaque grand
compte membre.
Taux d’utilisation des programmes du Pacte PME.
Bonnes pratiques mises en œuvre.
Success stories.
Objectifs pour l’exercice à venir.
Ces dossiers sont également transmis au comité de suivi, chargé de vérifier la réalité
de l’engagement pris en adhérant à l’association. En cas de difficultés, un échange
est établi avec le membre concerné afin de partager la vision de la situation et,
le cas échéant, identifier des actions correctrices. Le Pacte PME bénéficie donc
d’un mécanisme d’autorégulation, par les pairs et à portes fermées, garant du réel
engagement de ses membres (cf. Un engagement réciproque).
La communication
Les informations rassemblées pour ces dossiers sont utilisées, si les membres
concernés donnent leur accord, pour effectuer des opérations de communication
visant à mettre en avant les comportements exemplaires, renforcer la mobilisation
des collaborateurs des grands comptes et démontrer leur engagement.
Elles se déclinent sur deux niveaux :
▶
Avec un membre : sur la base du dossier annuel et à la demande du membre concerné,
Avec l’ensemble des membres : organisation d’un événement annuel incluant
un palmarès (meilleurs indicateurs, baromètres et taux d’utilisation des programmes
du Pacte PME) et la remise de prix décernés par un jury de journalistes (meilleures
pratiques, meilleures Success stories).
▶
TÉMOIGNAGES CROISÉS
ATERMES + THALES
Lorsqu’une PME, qui affiche une inflexible volonté de croître
et s’en donne les moyens, est soutenue par ses principaux
donneurs d’ordres, les conditions sont réunies pour faire
naître une entreprise de taille intermédiaire (ETI). Illustration
par l’exemple d’Atermes, petit atelier de câblage créé dans
un pavillon de Bagneux en 1989, devenu aujourd’hui une ETI
grâce, entre autres, à un partenariat avec Thales Optronique.
« Notre volonté a été de faire progresser à l’infini notre technologie pour
nous hisser de notre rôle initial de sous-traitant à celui de sous-systémier
pour les grands donneurs d’ordres. » explique Jean-Charles Casanova,
le fondateur d’Atermes. Pour garder néanmoins une certaine indépendance, l’entreprise choisit de développer en propre des gammes de produits,
afin de s’ouvrir les portes de l’export. Mais le développement à l’international est un art difficile pour une PME qui se lance seule.
Après des tentatives en Egypte, au Moyen-Orient et en Asie, qui ne sont
pas couronnées du succès escompté, Atermes revient à ses fondamentaux :
privilégier la synergie avec les grands comptes, notamment avec Thales.
16
« Atermes réalisait des pièces pour nos caméras Catherine depuis 2003,
mais leur rôle a évolué quand nous avons souhaité intégrer nos équipements
sur des véhicules, explique Jean-Jacques Guittard, directeur général de
Thales Optronique. Dans le cadre d’un marché en Chine et de la compensation attachée au contrat, nous avons mis en contact direct Atermes avec
notre client final. Cette démarche est source de multiples bénéfices pour
tous. Pour Atermes bien sûr, à qui nous ouvrons nos contacts pour leur
permettre de développer leurs propres marchés à l’export. Mais ce partenariat
est aussi une triple opportunité pour Thales Optronique. Outre le gain
financier que représente la vente ou le transfert d’une technologie, nous
renforçons Atermes en augmentant son volume d’activité sur des marchés
lointains. Du même coup, nous la rendons plus compétitive vis-à-vis de
nous. Enfin, et peut-être surtout, en recommandant à nos clients chinois
une PME comme Atermes, qualifiée par le groupe Thales pour la qualité
et la performance de ses équipements, nous nous assurons de leur
satisfaction et nous installons dans la durée nos relations partenariales
avec ces clients. »
WHO’S WHO
E
BUREAU EXÉCUTIF
A
CONSEIL D’ADMINISTRATION
S
COMITÉ DE SUIVI
Hervé ARDITTY A
P
Ingénieur des Arts et Manufactures (Centrale
Paris 72), Docteur-Ingénieur, Post Doc à Stanford,
chef de laboratoire au Laboratoire Central de
Recherches de Corbeville de Thomson-CSF, Hervé
Arditty crée Photonetics SA en 1978 (500 employés
et 100 M2 de CA en 2000, date à laquelle il en cède
le contrôle au groupe danois GN-Great-Nordic).
Il crée alors iXCore, holding industrielle familiale.
Auteur de nombreuses publications et de près de
50 brevets, il a obtenu le premier prix « Innovation
et Défense » (1990). Président de la Société
française d’optique (1991-1993), administrateur du
CNRS (1996-2001), il a présidé le comité scientifique
de l’Action prioritaire en optique du CNRS et a été
membre du Comité d’orientation de Génopole Evry.
Hélène AURIOL A
Directrice division PME-PMI
et partenaires – Microsoft
Hélène Auriol a rejoint Microsoft France en janvier
2009 pour prendre la direction de la division SMS
& P (Small and Mid-market Solutions & Partners).
Elle a commencé sa carrière aux Etats-Unis chez
France Telecom et au Crédit Lyonnais. Elle a ensuite
passé 16 ans chez Nortel où son dernier poste
fut vice-président EMEA Carrier Operations and
Services. Avant de rejoindre Microsoft, Hélène Auriol
était chez Dell où pendant deux ans et demi elle
a été directrice générale pour la zone Afrique,
Méditerranée et Baltique.
Patrick BAILLY
P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES
S
Président de la S.C.B. société holding du groupe
Bailly et membre de la commission exécutive
de la CGPME
B
A
S
Président d’iXCore et président fondateur
du Comité Richelieu
Ingénieur commercial de formation, Patrick Bailly
a transformé l’affaire familiale de distribution
automobile en l’un des plus grands groupes français,
avec près de 900 employés répartis entre près
d’une trentaine de concessions. Patrick Bailly
s’investit dans de nombreuses instances patronales
en Lorraine jusqu’à son élection en 2008 à la tête du
Conseil National des Professions de l’Automobile
et devient ainsi le porte parole d’une branche
regroupant 90 000 entreprises et 450 000 employés.
Engagé au sein du MEDEF et de la CGPME, Patrick
Bailly est Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
Il appartient à la section des Activités économiques
du Conseil Economique, Social et Environnemental.
Jean-Claude ANDREINI A
Gilles BATTIER A
Président du conseil de surveillance
de Burgeap et président du PEXE
Président-directeur général de Spring
Technologies et VP PME au Bureau exécutif
de Systematic
Jean-Claude Andréini quitte l’Algérie en 1962 pour
intégrer les classes préparatoires scientifiques à
Paris. Il obtient son diplôme d’ingénieur de l’Ecole
nationale supérieure de géologie de Nancy (ENSG)
et débute sa carrière en 1974 au Sénégal puis en
Guinée-Bissau. Il intègre ensuite Burgeap où il va
évoluer de jeune ingénieur jusqu’à président du
conseil de surveillance. Jean-Claude Andréini est
également vice-président du Comité stratégique
des éco-industries, président du comité de
pilotage du programme Ecotech de l’ANR. Enfin,
il est administrateur du Syndicat des énergies
renouvelables, de l’ENSG et d’Unis-cité IDF.
Ingénieur ENSIAME, Gilles BATTIER débute
sa carrière chez Saint-Gobain en 1985 comme
consultant en nouvelles technologies. En 1989,
il rejoint la PME SPRING Technologies comme
commercial, en devient président-directeur
général en 1993 et vend la société à un groupe
allemand en 2000. En 2003, il la rachète et la
développe à l’international avec des implantations
en Allemagne, Chine et Etats-Unis. A travers sa
PME innovante, membre d’OSEO Excellence et
de Pacte PME International, il s’implique dans
les pôles de compétitivité et particulièrement
dans leurs relations grands groupes-PME. Il est
membre PME d’ASTECH et VP PME au Bureau
exécutif de SYSTEMATIC.
17
E
BUREAU EXÉCUTIF
A
CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITÉ DE SUIVI
P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES
Philippe BERNA A
Bruno CRESCENT A
Président fondateur de Kayentis
et administrateur du Comité Richelieu
Directeur des achats d’EDF
Après de nombreuses années passées dans des
grands groupes industriels (Alcatel, Aérospatiale)
en tant qu’ingénieur de développement Logiciel et
responsable Certification, Philippe Berna fonde
en 1991 une première entreprise dans le domaine
du développement des logiciels embarqués à
bord d’équipements aéronautiques. Après une
première expérience réussie, il démarre une
nouvelle aventure entrepreneuriale en 2003, autour
du concept de la feuille de papier communicante
pour la collecte, la numérisation et le traitement
des données manuscrites en environnements
contraints. Philippe Berna est également membre
et administrateur du LeeM et membre du directoire
du pôle de compétitivité Systematic.
C
Bruno Crescent a débuté sa carrière en 1975 au
sein du groupe Elf Aquitaine où il a occupé des
fonctions d’ingénieur commercial, de chef de
produits et de directeur général du GIE Génétrans.
De 1985 à 1987, il a été directeur des achats du
groupe Calberson, avant de rejoindre le groupe
belge Lhoist en tant que directeur général adjoint
de la filiale française. Il a ensuite intégré le groupe
Sari, filiale de la Compagnie Générale des Eaux,
en 1989, au poste de directeur commercial d’une
filiale. En 1994, il a intégré le groupe Sceta, filiale
de la SNCF, pour prendre la direction des achats.
Il était directeur des achats et de la qualité de
l’équipementier Lear depuis 1999, quand il a rejoint
EDF en janvier 2002 comme Directeur des Achats
et de l’Immobilier.
Etienne BERNARD A
Yves DE CHAISEMARTIN A
Président-directeur général de Bernard Controls
et président du comité TPE/PME/ETI du Medef
Président-directeur général – Altran
Ingénieur diplômé de l’INPG/ENSI, Etienne Bernard
est Président Directeur Général de Bernard
Controls depuis 1982, groupe industriel international spécialisé dans l’automatisation des
vannes et installations associées – servomoteurs
électriques et équipements de contrôle. Avec sept
filiales présentes en Europe (dont une en France),
en Chine et aux Etats-Unis, le Groupe réalise
40 M2 de CA et emploie 350 personnes dans le
monde. Sa part de marché mondial est supérieure
à 5 %. Il devient administrateur d’Ubifrance,
Président du G.I.M en 2004 et Président du Comité
TPE/PME/ETI du MEDEF en 2010.
18
S
D
Yves de Chaisemartin, 62 ans, préside le groupe
depuis septembre 2006. Il était Président du
Conseil de surveillance depuis juillet 2005. Avant
de rejoindre Altran, il a passé plusieurs années
au sein du groupe de communication Robert
Hersant, devenu Socpresse. Il en a été Directeur
général adjoint en 1986, Directeur général, puis
Président-directeur général et enfin Président
du Directoire jusqu’en septembre 2004. Pendant
cette période, il a occupé les fonctions de Président
du Directoire du Figaro, Président-directeur
général de France-Soir, Directeur général de
La Cinq et fut responsable des filiales en Europe.
Auparavant, il fut avocat de 1972 à 1986.
Jean-Lou BLACHIER S
Laure DE LA RAUDIERE A
Cofondateur et gérant de Promaxion SARL
et vice-président national de la CGPME
Député
P
Diplômé de l’Institut supérieur de commerce
de Paris en 1979, auteur d’une thèse sur Les
mécanismes des forces de persuasion, Jean-Lou
Blachier n’a jamais cessé de s’engager dans la
vie publique. De 2000 à 2003, il occupe la viceprésidence de la CGPME nationale chargée des
affaires internationales et européennes. Chevalier
dans l’Ordre national du Mérite, il est également
président national d’UCAPLAST, président de la
CGPME Seine Saint-Denis, président du CEDAX
et président de l’UTPMI. Expert sur la question du
négoce avec la Chine, Jean-Lou Blachier devenu
Conseiller du commerce extérieur de la France
en juillet 2010.
Normalienne, Ingénieur en chef du Corps des Mines
(Télécommunications), Laure de La Raudière
débute de sa carrière à France Télécom de 1989
à 2001. En 2001, elle quitte cette entreprise pour
s’associer dans le développement d’une start-up,
Pertinence Data Intelligence, qui développe un
logiciel de data-mining. En 2003, elle crée une
société de conseil en télécommunications auprès
des grandes entreprises, qu’elle fusionne en 2006
avec la société Navigacom. Elle est élue député
UMP d’Eure-et-Loir depuis juin 2007 et conseiller
régional du Centre depuis mars 2010. À l’Assemblée
nationale, elle est vice-présidente du groupe
d’études Internet et vice-présidente de la Commission des Affaires Economiques.
Philippe BOUQUET A
Stéphane DISTINGUIN A
Président-directeur général d’Atos
et administrateur du Comité Richelieu
Fondateur et gérant de faberNovel
et administrateur du Comité Richelieu
Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de
l’Aéronautique et de l’Espace, titulaire d’un MBA
(IAE Paris), Philippe Bouquet débute sa carrière
dans les grands groupes de la Défense, avant de
diriger quatre ans la PME innovante Martec qu’il
cède en 2009 au groupe Eolane. Il est depuis à la
tête d’ATOS, ETI spécialisée dans la tôlerie fine
pour l’électronique. Conseiller du commerce
extérieur de la France, il est aussi vice-président de
la commission nationale Intelligence économique,
co-rédacteur d’un guide Intelligence économique
à destination des PME, membre de la commission
nationale PME en charge de l’innovation
Stéphane Distinguin est un entrepreneur français
et un activiste associatif dans le domaine des
nouvelles technologies et de l’innovation. En 2003,
il crée faberNovel, Agence d’Innovation spécialisée
dans la conception de produits ou services
innovants. faberNovel édite également des
produits en propre et promeut un modèle de
développement par « excubation » en diversifiant
ses activités avec la création ou l’investissement
en pré-amorçage. Par ailleurs, Stéphane Distinguin
est Président d’Honneur de Silicon Sentier,
association regroupant près de 150 sociétés
franciliennes dans le domaine des TIC. Il est
également vice-président de Cap Digital, le pôle
de compétitivité des industries créatives en
Ile-de-France et président de Futur en Seine 2011.
WHO’S WHO
Olivier DUTHUIT S
François GERIN A
Directeur du département des achats
et de la logistique - RATP
Directeur général adjoint - SIEMENS SAS
Diplômé de l’École X-Mines, de l’Insead AMP,
lauréat de la Fondation nationale entreprise et
performance, François Gerin, 61 ans, a dirigé de
1991 à 1998 les activités de télécommunication
de Siemens SAS en France. Directeur général
adjoint du groupe depuis le 1er octobre1995, il est
actuellement chargé des synergies de vente entre
entités du groupe, de la coordination des activités
d’innovation. Président du conseil d’administration
de l’Ecole des Mines de Saint-Étienne depuis
septembre 2002, François Gerin est également
Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
Diplômé en 1979 de l’Ecole Supérieure de Physique
et Chimie de Paris, Olivier Duthuit a commencé
sa carrière comme ingénieur d’études chez
Renault puis chez Philips. Il rejoint Thomson-CSF,
aujourd’hui Thales, en 1987, comme responsable
chargé d’affaires avant de prendre en charge la
Business Unit Informatique Renforcée et Visualisation à Toulouse, pendant 5 ans. Il est ensuite
Président d’une filiale Thales Transport et Logistique
avant de devenir Directeur des Achats de la filiale
Systèmes Aéroportés en 2001. A la RATP, depuis
le 1er juin 2005, Olivier Duthuit assure la fonction
de directeur des Achats et de la Logistique.
G
G
Pierre GATTAZ E
A
S
Olivier GOURMELON S
P
Président du directoire de Radiall,
président de la FIEEC et du GFI
Vice-président achats Siemens Sud Ouest Europe
ESSEC MS, Olivier Gourmelon débute sa carrière
dans le marketing chez THOMSON CSF à Hong
Kong (1985) puis en France-Benelux au sein de
ST Microlectronics. En 1990 il intègre le Cabinet
de stratégie Solving International et y mène des
missions de stratégie et d’organisation au sein
de grands groupes européens présents dans
l’alimentaire, l’automobile et l’industrie électrique
et électronique jusqu’en 1997. Directeur des
achats de Siemens Nixdorf en France en 1998,
il élargira par étapes successives son périmètre
d’action sur l’ensemble des secteurs de Siemens
en France puis sur l’ensemble de la supply
chain des 16 pays de la zone Sud-Ouest du Groupe
Siemens.
Ingénieur des télécoms et diplômé en Administrative
Management de la George Washington University
en 1983, Pierre Gattaz a été chef de projet chez
Dassault électronique de 1984 à 1989 et directeur
général des sociétés Fontaine électronique
et Convergie de 1989 à 1992, avant de devenir
directeur général puis président du directoire
de Radiall en 1994. Son engagement constant
dans l’action collective au sein des organisations
professionnelles l’a conduit à assumer, depuis
2008, les fonctions de président de la FIEEC
(Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication). Il est, par ailleurs,
membre du conseil exécutif du Medef, et depuis
2010, président du GFI (Groupe des Fédérations
Industrielles).
Jean-Pierre GERAULT E
A
Gérard HUOT A
Président du directoire de I2S
et président du Comité Richelieu
Ingénieur ENSCT, docteur en physique électronique
et titulaire d’un MBA, Jean-Pierre Gérault débute
sa carrière au CNRS. En 1984, il intègre Xerox
France comme commercial, en devient DG en 1994,
Senior VP Europe en 1999, dirigera une enseigne
du groupe PPR en 2001 avant de s’impliquer dans
le développement des PME innovantes. Il devient
notamment administrateur indépendant, puis, en
2006, actionnaire dirigeant d’i2S, dont il préside
actuellement le directoire. Auteur de plusieurs
ouvrages sur l’impact d’Internet sur l’écrit et
le livre, il préside la fondation Empreinte sous
l’égide de l’Institut de France.
P
Président de la CCI Essonne
H
Diplômé de l’ESC et d’Etudes Comptables Supérieures, Gérard Huot a été directeur financier et
directeur général de filiales de sociétés américaines
jusqu’en 1983 avant de reprendre la société AMI
FONDERIE. Président de la SAS HUBTECH21 et
de sa filiale aux USA, il est aussi administrateur de
l’ADIT, vice-président de l’Agence pour l’Economie
en Essonne, représentant de la CRCI au Bureau
de l’Agence Régionale de Développement Ile-deFrance et au Comité Economique et Social Régional,
représentant de l’Association des Chambres de
Commerce et d’Industrie de France (ACFCI) au
Comité de Pilotage de l’AFAQ AFNOR et Responsable du groupe environnement et qualité de
l’ACFCI. Elu Président de la CCI Essonne en 2004,
il est également vice-président de la CRCI ParisIle-de-France.
A
Frédéric GRIVOT S
Henri LACHMANN E
Directeur associé d’Ocebur-MSTC, président
de l’UNPMI et vice-président chargé de la
coordination des branches professionnelles
de la CGPME
Président du conseil de surveillance de Schneider
Electric et président de Pacte PME International
Frédéric GRIVOT débute sa carrière aux Antilles
dans une menuiserie industrielle. En 1980, il intègre
le poste de PDG d’une filiale du groupe Tollens,
puis réintègre le groupe MEP/ERAM en Martinique
en qualité de Directeur. En 1990, il reprend
une société industrielle et intègrera le groupe
Rouffeteaux au sein duquel il aura en charge le
développement externe. Aujourd’hui, il est
actionnaire dirigeant de PME en cartonnage.
Toujours impliqué au sein du monde entrepreneurial, il est Vice-président en charge de la
coordination des branches professionnelles de
la CGPME, Président de l’UNPMI et du Comité
de Promotion et développement de la Fédération
française du cartonnage.
L
P
Président du conseil de surveillance de Schneider
Electric, co-auteur du Rapport sur le Bien-être et
l’efficacité au travail, Henri Lachmann est également
Président de l’Association Pacte PME et de Pacte
PME International. PDG de Schneider Electric
de 1999 à 2006, il a été toujours été très actif
dans le domaine de la revalorisation de la
formation professionnelle. Henri Lachmann est
vice-président de l’Institut Montaigne depuis sa
création en 2000.
19
E
BUREAU EXÉCUTIF
A
CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITÉ DE SUIVI
P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES
Pierre LAFUMA A
Françoise MERCADAL-DELASALLES A
Directeur des achats, recettes externes
et affaires juridiques du CNES
Directrice des ressources du groupe
Société Générale
Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des
Télécommunications de Paris, de l’Ecole Polytechnique et titulaire d’un CPA-MBA de HEC,
Pierre Lafuma débute comme ingénieur R&D
et laboratoire électronique au département
« Transmissions » en 1982. Après avoir occupé
de multiples postes, Pierre Lafuma devient, de
1997 à 1999, représentant de la France pour le
programme international Cospas-Sarsat, dont
il préside le conseil à partir de1998. Chef de la
division Instrumentation de 2000 à mai 2002, sousdirecteur Radiocommunications à la direction
des projets (notamment Stentor, Argos, Sarsat
et Galiléo), il devient sous-directeur Radiofréquences au Centre spatial de Toulouse en 2004
avant de prendre, en 2006, ses fonctions actuelles.
Licenciée en lettres et en droit, diplômée de l’IEP
de Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration,
Françoise Mercadal-Delasalles a débuté sa carrière
en 1988 comme Administrateur civil à la Direction
du Budget du ministère des Finances. Elle intègre
en 1992, le département des financements de projets
internationaux de BNP, en tant que responsable
du secteur Environnement. Elle occupe ensuite le
poste de sous-directrice du Bureau Europe de la
Direction du Budget au ministère des Finances.
En 2002, elle devient Directrice déléguée d’Informatique de la Caisse des Dépôts, puis en 2003,
adjointe au Secrétaire Général. Elle est aujourd’hui
directrice des Ressources du groupe Société
Générale et membre du Comité Exécutif du
groupe Société Générale.
M
Denis LAUR S
Michel MEUNIER A
Directeur des achats – INEO, Groupe GDF SUEZ
Denis LAUR, 46 ans est Ingénieur, diplômé
de l’ENSEEIHT de Toulouse en spécialité électrotechnique et d’un DEA en Informatique Industrielle
et Electronique de puissance. Il fait ses premières
armes dans l’entreprise (SEEE groupe Fabricom)
en 1989 en tant qu’Ingénieur d’Affaires. Une
expérience opérationnelle de près de dix ans,
aux côtés de clients prestigieux (IBM, Coca Cola...),
côtoyant de grands bureaux d’études et des
architectes renommés (Sir Norman Foster,
Ricardo Boffil, etc.). A la création d’INEO (GDF Suez)
en 2001, il met en place la Direction des
Achats, fort de sa connaissance terrain et son
attirance pour les concepts et l’innovation.
Aujourd’hui, toujours proche du terrain, il
coordonne les achats de la BU Fisa au sein de
la branche ENERGIE SERVICE de GDF Suez.
Président-directeur général de Vigimark
Sûreté et Président du CJD
Dominique LEGOUGE A
Tristan MONROE A
Directeur du GIP RESAH-IDF
Président-directeur général de Metanext
et administrateur de Syntec Numérique
Directeur d’hôpital, ancien élève de l’EHESP,
Dominique Legouge exerce, tout d’abord, ses
fonctions en centre hospitalier, en tant que
directeur adjoint, puis chef d’établissement.
Il est nommé, en 2007, directeur du groupement
d’intérêt public « Resah-idf », qui a pour mission
de fédérer les achats des organismes du secteur
public hospitalier, médico-social et social
francilien. Spécialiste de l’achat et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il est président de
l’association française des acheteurs hospitaliers
et vice-président de l’association internationale
des acheteurs de la santé.
Agé de 37 ans, Michel Meunier est PrésidentDirecteur Général de Vigimark Sûreté (entreprise
de Prestations humaines en sûreté aéroportuaires :
225 collaborateurs et 11 M2 de CA) et d’Evalevo
(formation, audit, conseil et Prestations en sécurité
et sûreté aéroportuaires : 6 collaborateurs et 0,6 M2
de CA). Membre du Centre des jeunes dirigeants
d’entreprise (CJD) depuis 1997, Michel Meunier
a été Président de la région Picardie en 2005-2007
et a rejoint le Bureau national du CJD en 2007.
Il a pris la succession de Gontran Lejeune à la
Présidence Nationale du CJD le 26 juin 2010.
Il est par ailleurs Administrateur de Picardie
Entreprendre et d’Emmaüs.
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Electricité (1992)
et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Eco-Fi
1993), Tristan Monroe débute sa carrière en 1995
comme responsable de comptes et chef de projets au sein des divisions Serveurs puis Services
d’HP Europe et HP France. En 2002, il fonde METANEXT, société innovante spécialisée dans la
sécurisation et la transformation des infrastructures des SI critiques (CA 6,5 M2 en 2010 – 30 %
de croissance moyenne/an). Elu en 2006 – et en
2009 – administrateur de SYNTEC numérique,
Tristan Monroe met, au service du travail engagé
par le syndicat en faveur des PME, sa double
expérience d’ex-acheteur stratégique au sein d’un
grand compte et de dirigeant de PME innovante
qui a la volonté de devenir une ETI.
Harilaos LOUKOS A
Jean MOUNET A
Président fondateur de Climpact
et administrateur du Comité Richelieu
Directeur général de Sopra Group
Harilaos Loukos est le Président de Climpact,
le leader européen de la Business Intelligence
climatique. Harilaos Loukos est Docteur en
Climatologie de l’Université Paris 6, Lauréat de
Challenge Plus de l’Institut HEC Start-Up, et expert
climat auprès de la Commission européenne.
Avant de créer Climpact, Harilaos a été en charge
de recherches sur le climat en France à l’Institut
Pierre Simon Laplace des Sciences de l’Environnement, et aux Etats-Unis auprès de l’Université
de Washington et la National Oceanic and
Atmospheric Administration.
20
S
P
Ingénieur de l’École supérieure de Chimie de
Lyon, docteur-ès-sciences physiques, diplômé
de l’Université de Stanford (USA) en marketing
stratégique, Jean Mounet a occupé plusieurs
fonctions au sein du groupe Bull pour finir directeur
marketing groupe. Depuis 1988, il est directeur
général de Sopra Group (13 000 collaborateurs
dans le monde)et membre du directoire. Président
de Syntec Informatique de 2003 à 2010, Jean
Mounet est membre du CSTI (Conseil stratégique
des technologies de l’information) présidé par
Jean-Pierre Raffarin. Jean Mounet est chevalier
de l’Ordre national du Mérite.
WHO’S WHO
P
Thomas PEAUCELLE A
Philippe QUEILLE A
Directeur de la stratégie d’INEO,
groupe GDF SUEZ
Directeur adjoint R&D Groupe Air Liquide
Ingénieur ENSEEIHT et docteur en droit, Thomas
Peaucelle, a rejoint le Groupe INEO en 1991. Après
avoir été chef de projet sur le développement et
la réalisation d’infrastructures de production
et transport d’électricité à l’export, il a créé et
développé le service des financements internationaux en animant la direction juridique de
l’une des unités du groupe. En 2001, il assure
la direction des risques d’INEO et, en 2008, est
nommé directeur de la stratégie et membre du
comité de direction d’INEO et de la Business Unit
France Installations et Services associés de la
branche Services de GDF SUEZ (CA : 3,6 Mds 2 26 000 personnes).
Frédéric PECHENARD A
Directeur général de la Police nationale –
Ministère de l’Intérieur / Police nationale
Frédéric Péchenard, Préfet, directeur général de
la Police nationale depuis 2007, est titulaire d’une
maîtrise de droit public et auditeur de l’institut des
hautes études de la sécurité intérieure. En 1983,
il est diplômé de l’École nationale supérieure
de police et intègre la préfecture de police où il
sera notamment chef de la brigade criminelle en
2000, sous-directeur des affaires économiques et
financières en 2003, puis directeur des services
actifs chargé de la direction régionale de la police
judiciaire en 2006. Il est membre actif de
l’International Association of Chiefs of Police. Il est
Chevalier de la Légion d’honneur et Officier dans
l’Ordre national du Mérite.
Pierre PELOUZET E
A
Q
R
R
Centralien promotion 1978, Philippe Queille rejoint
Air Liquide en 1980 dans la R&D où il mène des
recherches dans différents domaines d’application
des gaz industriels. Il dirige le centre de recherche
d’Air Liquide à Chicago entre1992 et 1994 avant
de rejoindre la direction des marchés Groupe
en tant que Directeur Technique, puis Directeur
Marketing. En 2001, il revient à la R&D pour diriger
un grand portefeuille de projets de recherche,
devient directeur adjoint de la R&D Groupe en
2005 et s’occupe de développer les activités
R&D du Groupe en Asie. Il est membre actif de
plusieurs organismes français et internationaux
de recherche et d’innovation.
Bruno RETAILLEAU A
P
Sénateur
Titulaire d’une maitrise de Sciences économiques
et diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de
Paris, Bruno Retailleau est président du Conseil
Général de la Vendée. Entre 1998 et 2004, il a été
3e vice-président du Conseil régional des Pays de
la Loire. Président de la commission du dividende
numérique, il a été chargé en 2010 par le Premier
ministre d’un rapport sur les entreprises de taille
intermédiaire. Président de la mission parlementaire
sur la tempête Xynthia, la Vendée est sa terre
d’élection mais surtout d’affection. Longtemps
l’une des chevilles ouvrières du Puy du Fou,
directeur de Sciences Com à Nantes, directeur
général adjoint d’Alouette FM : Bruno Retailleau
a su concilier une expérience d’entrepreneur avec
ses mandats de responsable public.
Jean-François ROUBAUD E
P
Directeur des achats - SNCF
A
Administrateur de Simonet Rungis
et président de la CGPME
Titulaire d’une maîtrise de Sciences économiques
et d’un MBA, diplômé de l’INSEAD. Après 5 ans
dans la vente et le marketing et différents postes
de responsable achats en Europe, Afrique et
Etats-Unis, il devient directeur des Achats
d’Exxon Mobil Europe du Sud puis de Cegelec.
Directeur des Achats de la SNCF depuis
2007, à la tête de 700 acheteurs et d’un
volume global d’achats de 12 Md d’euros, Pierre
Pelouzet est, entre autres, président de la CDAF
(association des Acheteurs et Directeurs Achats
de France), initiateur et co-président du comité
de suivi de la Charte de bonnes pratiques entre
grands groupes et PME, ainsi que membre du
Comex de la Médiation de l’Industrie et de la soustraitance.
Jean-François Roubaud, président de la CGPME
depuis octobre 2002, a été réélu le 20 janvier 2010.
Chef d’entreprise dans le secteur du bâtiment,
il a occupé le poste de Président de la Fédération
Française du Bâtiment Paris Ile-de-France de
2002 à 2005. Il est membre du Comité d’orientation
de France Investissement, vice-président de
l’UEAPME, membre du Conseil Economique et
Social et Président du Conseil de Surveillance
d’OSEO Financement. Jean-François Roubaud est
Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de
l’Ordre national du Mérite. Ses hobbies sont le ski,
la voile et le golf.
Joël PETILLON A
Nathaniel SAIDENBERG A
Président du directoire de Kindy SA – Bloquert
et vice-président du bureau de la FEEF
Directeur de la politique industrielle
et du management de la Supply Chain - MBDA
En 1972, Joël Pétillon débute sa carrière
professionnelle au sein du groupe BSN (devenu
Danone) et notamment dans sa filiale Lesieur.
Il y exerce plusieurs fonctions durant dix ans,
dans le domaine du marketing et du commercial.
En 1982, il intègre le groupe Kindy par sa filiale
Labonal. Il en devient directeur commercial puis
directeur général. En 1998, Joël Pétillon prend le
contrôle de Kindy dont il fait évoluer le business
model d’industriel à marketeur. Conseiller du
commerce extérieur de la France, Joël Pétillon
est aussi membre du conseil d’administration
de GENFA (GS1 France).
Nathaniel Saidenberg est ingénieur diplomé de
Sup Aéro et docteur en économie appliquée de
l’Université Dauphine. Il a été auditeur du CHEAR
(Centre des Hautes Etudes de l’Armement) et est
Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Il a
effectué sa carrière chez MBDA (ex-MATRA)
d’abord au Secteur civil, puis au secteur militaire
où il a dirigé divers grands programmes dont
notamment l’Apache précurseur du missile de
croisière Scalp. Son poste actuel de Directeur de
la Politique Industrielle et du management de la
Supply Chain du Groupe MBDA l’amènent à porter
une attention particulière aux PME innovantes et
à s’intéresser à leur développement et à leur
contribution à la filière missile.
S
21
E
BUREAU EXÉCUTIF
A
CONSEIL D’ADMINISTRATION
22
COMITÉ DE SUIVI
P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES
Thierry SACHOT A
Denis VERCHERIN A
Directeur général d’Eolane, chargé de
l’industrie et de la R&D et administrateur
du Comité Richelieu
Directeur industriel Groupe SAFRAN
Electronicien, diplômé ICG en 1990, Thierry Sachot
débute sa carrière en tant que Responsable de
Production dans une PME familiale de fabrication
de produits d’électronique professionnelle. En 1999,
il prend la direction de cette entreprise devenue
filiale du groupe Eolane qui atteint alors la taille
de 500 personnes. En 2007, le groupe franchit le
cap des 1000 personnes : il devient membre du
Directoire en tant que Directeur Général en charge
de l’industrie et de la R&D. En 2008, il intègre
le conseil d’administration du Comité Richelieu.
En 2010, Eolane dépasse 2300 personnes.
T
S
V
Diplômé de l’Ecole Centrale Paris en 1975, Denis
Vercherin entre chez Snecma en 1976 et participe
au développement du moteur CFM56-2. En 1982
il est détaché chez General Electric comme
représentant technique puis programme. De retour
en 1986, il devient responsable nacelle GE36.
En 1989 il est responsable conception puis
Ingénieur en Chef du moteur CFM56-5B équipant
la famille Airbus A320. En 2000, il prend les postes
de Directeur des Programmes CFM56 et Executive
VP de CFM International. En 2003, il devient DG
Adjoint de Hispano-Suiza avant d’intégrer en 2007
Snecma-Services comme PDG. En 2009, il devient
DG Adjoint de Snecma en 2009 et, en janvier
2010, accède à la fonction de directeur industriel
Groupe SAFRAN.
Erwan SALMON A
Dominique VERNAY E
Chargé de la sous-direction PME – DGA
Fondateur du club des pôles mondiaux
Erwan Salmon commence sa carrière à l’Atelier
industriel de l’aéronautique (AIA) de Cuers-Pierrefeu
(Var). Après avoir rejoint en 1997 l’administration
centrale du service de la maintenance aéronautique, il nommé chef de cabinet du directeur
en 1999. En 2002, au sein du service des
programmes aéronautiques, il devient architecte de
marque « patrouille maritime » et « soutien Rafale ».
Il rejoint en 2004 le cabinet du DGA comme
conseiller technique. En 2006, il devient chef des
bureaux de l’action régionale et des PME et lui est
alors confiée la préparation du plan PME Défense.
Depuis 2008, il est chargé de la sous-direction des
PME créée dans le cadre de ce plan. Il est aussi
correspondant interministériel des pôles de
compétitivité du domaine aéronautique et spatial.
Dominique Vernay entre dans le groupe Thales en
1973 en tant qu’ingénieur de recherche, il y fait
toute sa carrière professionnelle. En 1991, il est
directeur de la division simulateurs d’entraînement
en France puis en Grande-Bretagne. De 1996 à
2009, il est directeur technique du groupe et pilote
l’internationalisation de la politique de recherche et
technologie. Dominique Vernay est très fortement
impliqué dans le monde de la recherche et de
l’innovation : président du pôle de compétitivité
Systematic, fondateur du club des pôles mondiaux,
membre du CA du CNRS et de celui du campus
de Paris-Saclay, membre du Conseil Stratégique
d’OSEO et de la Conférence nationale pour l’Industrie.
Thomas SERVAL A
Pierre VIOLO A
Président de Baracoda et vice-président
du Comité Richelieu
Président de BenvenisteBio et membre
du bureau national de Réseau-Entreprendre
Economiste de formation, ancien élève de l’Ecole
Normale Supérieure et de l’ENSAE, Thomas
Serval est diplômé expert comptable. Il débute
sa carrière comme enseignant-chercheur sur
l’économie de l’Internet. En 2001, il crée le groupe
Baracoda qu’il développe afin d’en faire un leader
mondial dans le domaine des technologies de
l’identification sans fils. Titulaire de plusieurs
brevets internationaux, il a été membre du comité
exécutif de Microsoft en France en charge des
plates-formes de l’écosysteme et est aujourd’hui
président non-exécutif de Baracoda.
Pierre Violo est président de BenvenisteBio, société
de biotech qu’il a contribué à fonder en décembre
2009. Il est également Président du Programme
Innotech, président de Réseau Entreprendre
Yvelines et administrateur de l’AFDEL (Association
française des éditeurs de logiciel). Passionné par
l’entreprise, il est impliqué dans de nombreuses
initiatives visant à développer, accompagner et
financer les PME. Président de l’éditeur de logiciel
Xcalia qu’il a cédé à Progress Software en 2008, il
a mené de 1983 à 2000 une carrière internationale,
en Europe et aux Etats-Unis, à des postes de
direction internationale et européenne chez des
leaders du secteur des hautes technologies, tels
que BEA Systems, Sybase, Computervision.
Yves TOURNIE A
Jean-Claude VOLOT A
Directeur de Total Développement Régional
Médiateur national des relations inter-entreprises
industrielles et de la sous-traitance
Diplômé de l’Ecole nationale supérieur des arts
et métiers de Paris, Yves Tournié a commencé sa
carrière à ELF, sur les champs pétroliers et de
gaz acides de Lacq. En 1988, il est nommé chef du
district des champs pétroliers de Bassin parisien.
En 1999, il assure la fonction de directeur des
opérations d’ELF-SEREPCA au Cameroun. En 2001,
lors de la fusion de Total et d’Elf, il se voit confier
la responsabilité de la création et du développement de la direction technique du Gaz-Electricité
dans le nouveau groupe. Il occupe aujourd’hui
la fonction de Directeur de Total Développement
Régional, entité dédiée par le Groupe au support
des PME, en France et dans le monde – pour la
création, le développement ou la reprise d’activités
industrielles, ainsi que le partage d’expertise.
A
S
P
P
Ingénieur, chef d’entreprise, fondateur et repreneur
de vingt-quatre sociétés (PME ou ETI), Jean-Claude
Volot occupe la fonction de médiateur national
des relations inter-entreprises industrielles et de
la sous-traitance, depuis avril 2010. Également
président de l’Agence pour la création d’entreprises
(APCE), il met aussi son expertise au service
de l’action du Commissariat général à l’Investissement et du Fonds de consolidation et de
développement des entreprises (FCDE).
Auparavant, il a été médiateur délégué à la
Médiation du crédit puis chargé de mission auprès
du ministre de l’Industrie et du ministre de
l’Aménagement du territoire pour l’évaluation du
dispositif des commissaires à la réindustrialisation.
L’équipe du
Pacte PME
Emmanuel Leprince
Directeur général
[email protected]
01 44 88 93 33
Sidney Kristiansen
Relations partenaires
et pôles de compétitivité
[email protected]
01 44 88 93 32
Nicolas Baumer
Relations
grands comptes
[email protected]
01 44 88 93 37
Elisabeth Baccard
Relations
grands comptes
[email protected]
01 44 88 93 34
Julien Vuillemin-Toledo
Relations
grands comptes
[email protected]
01 44 88 93 30
Rachael Godt
Communication
et relations presse
[email protected]
01 44 88 93 38
Renaud Boyer
Responsable systèmes
d’information
[email protected]
01 44 88 93 35
Dominique Camus
Responsable administrative,
juridique et financière
[email protected]
01 44 88 93 33
Pacte PME – Janvier 2011
CRÉDITS
Pages 6, 9 et 10 : © 2010 – François Girard, Studio Géo.
Page 19, portrait d’Olivier Duthuit : © RATP – Jean-François Mauboussin
Page 22, portrait de Dominique Vernay : © JJ Kraemer
REMERCIEMENTS
Yves BARILLE (MBDA), Nathalie DELEVILLE (SNCF), Eva MOMPIED (INEO, groupe GDF SUEZ),
Murielle PORTE (SOCIETE GENERALE), Jacques ROCCA (AIRBUS),
Véronique ROQUET-MONTEGON (SCHNEIDER ELECTRIC), Mireille Watier (EDF).
Conception graphique : Caroline Vincent – 06 33 34 52 14
Impression : Afortiori
JUDQGLVVRQV HQVHPEOH
24
32, rue des Jeûneurs 75002 Paris
01 44 88 93 33
www.pactepme.org