Les leaders d`aujourd`hui s`engagent en faveur de ceux
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Les leaders d`aujourd`hui s`engagent en faveur de ceux
JUDQGLVVRQV HQVHPEOH Les leaders d’aujourd’hui s’engagent en faveur de ceux de demain 1 François FILLON Premier ministre Je me félicite de l’engagement de plus de trente grands comptes “à s’allier au sein de la nouvelle association Pacte PME, afin de promouvoir la croissance de leurs fournisseurs et favoriser ainsi l’émergence des nouvelles entreprises de taille intermédiaire, dont notre économie a tant besoin. Le développement de nouvelles solidarités entre grands comptes et PME, basées sur un intérêt de moyen et long terme bien compris de l’ensemble des parties prenantes, est un objectif essentiel auquel le Gouvernement continuera d’apporter tout son soutien. ” Christine LAGARDE Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie me réjouis que le programme Pacte PME, qui existe depuis “troisJe ans, se soit constitué l’été dernier sous la forme d’association, pour consolider et amplifier les résultats positifs déjà obtenus, que ce soit dans le montant des achats attribués à des PME ou dans l’accompagnement à l’international. ” 2 MOT DU PRESIDENT Fabrice BREGIER Directeur général délégué d’Airbus La croissance et l’emploi dans notre pays dépendent de notre tissu “industriel et de sa capacité à générer de nouvelles Entreprises de Taille Intermédiaire, ces ETI grâce auxquelles le Mittlestand allemand marque tous les jours des points sur les marchés mondiaux. PME, grandes entreprises, pouvoirs publics, nous avons tous intérêt à favoriser ce développement. Pour y parvenir, il nous faut faire aujourd’hui encore plus d’efforts et valoriser les bonnes pratiques. Concrètement, il s’agit pour les dirigeants des grands comptes d’élargir les missions de la fonction Achats, d’offrir des stratégies claires et durables aux PME, de contribuer à l’émergence et à la croissance de partenaires dynamiques et solides, porteurs d’innovation et de compétitivité. Les dirigeants de PME sauront ainsi s’engager davantage à mettre en œuvre une stratégie de développement conquérante et pérenne. REPERES Je suis heureux et fier d’avoir été choisi par ceux qui partagent cette vision et cet engagement dans la durée pour les représenter. En prenant la succession d’Henri Lachmann à la tête de la nouvelle association Pacte PME, j’ai l’ambition de renforcer les partenariats entre les grands groupes et les PME, de soutenir l’innovation et ainsi, de contribuer à la compétitivité de nos entreprises. ” Fabrice BREGIER Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Mines, Fabrice BREGIER débute sa carrière en 1983, comme ingénieur d’essais à la centrale nucléaire de Creys-Malville. Directeur des ventes chez Pechiney (Japon) en 1984, il rejoint la DRIRE Alsace en 1986 avant d’être nommé Directeur des affaires économiques et financières au ministère de l’Agriculture en 1989. Après plusieurs nominations en qualité de conseiller auprès de différents ministères, Fabrice BREGIER devient Directeur des activités Missiles de croisière au sein de Matra Défense, avant d’être nommé CEO de Matra BAe Dynamics. Il devient, en 2001, CEO de MBDA, puis président et CEO du Groupe Eurocopter en 2003. Depuis novembre 2006, Fabrice BREGIER est Directeur Général Délégué d’Airbus. 3 MISSION Faire émerger des entreprises de taille intermédiaire (ETI) grâce à un engagement dans la durée. du tissu économique français explique en grande partie ses faiblesses en matière d’innovation, d’exportation, de croissance et d’emploi. Les grands groupes sont eux aussi victimes de cette situation. Ils ont besoin de l’ancrage local, du dynamisme ainsi que de la capacité d’innovation et d’entrepreneuriat des PME, mais leur trop grande fragilité empêche les relations de s’établir. Afin de briser ce véritable cercle vicieux, des grands groupes et des PME, représentées par leurs organisations professionnelles, ont décidé de créer ensemble l’association Pacte PME. HISTORIQUE La valeur ajoutée de l’association Après une première phase d’incubation réussie par le Comité Richelieu avec le support d’OSEO et de la DGA, le Pacte PME se développe, comme une PME, regroupant l’ensemble des acteurs concernés. Sa valeur ajoutée par rapport à la situation antérieure est triple : ▶ associer un plus grand spectre d’acteurs à cette démarche, ▶ activer un nouvel axe, celui du renforcement par l’ensemble des grands comptes membres des PME fournisseurs stratégiques de chacun d’entre eux, ▶ mettre en place le principe d’autorégulation, grâce à la gouvernance paritaire de l’association. 4 Entre les grands groupes, fleurons de notre économie, et une multitude de petites entreprises qui peinent à croître, il manque à la France un solide tissu d’ETI (entreprises de taille intermédiaire, de 250 à 5 000 salariés) leaders dans leur domaine. Avec son Mittelstand, l’Allemagne compte cinq fois plus de sociétés de ce type que la France, implantées sur la totalité de son territoire et exportant à elles seules autant que l’ensemble des entreprises françaises. La structure Pour mener cette mission à bien, les dirigeants de ces grands groupes et de ces PME prennent un engagement fort et dans la durée. Il s’agit de dépasser le court-termisme du capitalisme anglo-saxon et d’oser emprunter la voie de sa version rhénane, celle d’un plus fort respect des acteurs et d’une forme de solidarité portant ses fruits sur le moyen terme, dans l’intérêt de tous et de chacun. Le Pacte PME est une approche alternative au Small Business Act mis en place par le gouvernement américain il y a plus de cinquante ans. Le SBA repose sur une loi et ne s’applique qu’aux acheteurs publics. Le Pacte PME se déploie quant à lui sur la base d’un engagement volontaire d’acteurs tant publics que privés. Il bénéficie d’un mécanisme d’autorégulation et ne fonctionne que parce qu’il correspond aux intérêts à moyen terme de l’ensemble des acteurs : créer des ETI à partir des meilleures PME d’aujourd’hui. Le Pacte PME est un véritable Small Business Act d’initiative privée. Il s’est développé en deux temps. Il a tout d’abord pris la forme d’un programme mis en œuvre par le Comité Richelieu au profit de l’ensemble des PME françaises grâce au soutien d’OSEO et de la DGA. Ce programme a permis de construire les premières briques de la démarche. Il fut élu meilleure mesure européenne en faveur des PME deux années consécutives. L’association Pacte PME a été créée sur cette base en juin 2010 par l’ensemble des acteurs concernés. TEXTE DU PACTE « L’association agit dans le cadre d’une démarche intitulée “mobilisation positive” décrite dans le “Pacte PME”, annexé aux statuts et aux principes de laquelle les membres doivent adhérer. » Extrait des statuts de l’association Attendus Les relations entre les grands comptes et les PME ne vont pas de soi : – Dans des domaines à fort contenu innovant, il est difficile d’identifier au bon moment les entreprises disposant de compétences, de produits ou de services susceptibles d’apporter une valeur ajoutée. – Les jeunes entreprises souffrent d’un déficit de confiance qui peut amener des acheteurs à les exclure a priori, même lorsqu’elles apportent une solution compétitive. – Dans un environnement économique de plus en plus contraint, les grands comptes sont amenés à globaliser leur demande afin d’en diminuer les coûts d’acquisition. – Pourtant, les PME sont porteuses de gains de compétitivité, sous la forme d’innovations, d’un élargissement de la concurrence, d’une diminution des coûts, de réactivité et de flexibilité. Engagement Les grands comptes signataires expriment leur volonté de s’appuyer sur des écosystèmes dynamiques et en bonne santé, alliant ainsi une vision à moyen terme aux contraintes du court terme. Ils s’engagent à agir pour renforcer leur ouverture aux propositions nouvelles émanant de PME et à œuvrer collectivement pour développer celles qui sont déjà leurs fournisseurs ou leurs partenaires. Pour cette seconde mission, ils sont rejoints par les autres acteurs du développement des PME (établissements bancaires, investisseurs, établissements d’enseignement supérieur, établissements publics de recherche, pôles de compétitivité et organismes publics d’aide aux PME) qui, eux aussi, s’engagent en signant le Pacte PME à agir pour développer celles qui composent déjà l’écosystème de ces grands comptes. Mise en œuvre Contrairement à la discrimination positive, la démarche proposée aux signataires, intitulée mobilisation positive, n’impose pas à ses signataires de réserver un volume d’achats aux PME. Les signataires sont libres des moyens qu’ils choisissent pour mettre en œuvre cet engagement. Ils s’engagent toutefois à donner une transparence sur leurs résultats. De plus, des échanges réguliers sont proposés aux signataires. Ils leur permettent, tant pour l’objectif d’ouverture que pour celui de renforcement : – d’identifier des meilleures pratiques, – de bénéficier de retours d’expérience, – de formuler des recommandations aux pouvoirs publics, – de construire des programmes qui sont ensuite mis à leur disposition. M. Fonction Grand compte 5 STRUCTURE L’association Pacte PME est une véritable alliance pour des écosystèmes de croissance, soutenue par les pouvoirs publics tout en en restant indépendante. UNE ASSOCIATION PARITAIRE En juin 2010, trente et un grands comptes ont pris l’initiative de créer l’association Pacte PME, manifestant ainsi leur engagement à partager une vision à moyen terme et leur volonté de mettre en place les pratiques et outils nécessaires. Ils ont été rejoints par dix organisations professionnelles, mobilisées par la nécessité de faire émerger de nouvelles entreprises de taille intermédiaire. La gouvernance de l’association est strictement paritaire, ces organisations étant représentées par des PME, elles aussi animées par cette vision moyen terme de leur développement. De plus, onze personnalités qualifiées sont gardiennes de l’esprit du Pacte PME : vision à moyen terme, parité, partenariat et transparence. La DGCIS (Direction de la compétitivité, de l’industrie et des services, placée sous l’autorité du ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi) apporte un soutien financier et participe aux conseils d’administration en tant qu’observatrice. LES MEMBRES Depuis juin 2010, des grands comptes, des organisations professionnelles et des pôles de compétitivité supplémentaires ont rejoint les membres fondateurs de l’association. AIR LIQUIDE GRANDS COMPTES AIRBUS BRUKER BIOSPIN MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE / SERVICE DES ACHATS DE L’ETAT (SAE) CEA NEXTER CNES RATP CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE RESEAU DES ACHETEURS HOSPITALIERS D’ILE-DE-FRANCE DGA SAFRAN DCNS SANOFI-AVENTIS EDF SIEMENS EUROCOPTER SCHNEIDER ELECTRIC GROUPE CASINO SOCIETE GENERALE IFP SNCF INEO, GROUPE GDF SUEZ THALES LA POSTE TOTAL MBDA UGAP METEO FRANCE VILLE DE PARIS ALSTOM ALTRAN MICROSOFT 6 MINISTERE DE L’INTERIEUR / POLICE NATIONALE Henri LACHMANN Président fondateur du Pacte PME Le succès de l’économie française, ce sont les grandes entreprises ; “l’échec c’est l’insuffisante taille des petites, donc le nombre très insuffisant d’ETI. L’association Pacte PME est une initiative des entreprises pour les entreprises. Sa création résulte d’une prise de conscience : on ne gagne jamais seul. L’Allemagne sait créer et développer les entreprises de taille intermédiaire, dont manque notre pays. Le Mittelstand constitue la force économique de l’Allemagne. La coopération est dans son code génétique, alors que les Français ne savent plus jouer collectif. En Allemagne, fournisseur se dit Zulieferer et non Unterlieferer, que l’on peut traduire par soustraitant. Le donneur d’ordre est un client. En France, il faut transformer les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants en relations entre clients et fournisseurs, voire partenaires. Pour l’Entreprise France, il est fondamental de créer un écosystème de croissance entre toutes les entreprises françaises et de favoriser l’émergence des ETI. C’est la mission que se fixe le Pacte PME, par son programme d’action, élaboré par l’ensemble de ses membres et porté par leur volonté commune. ” ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ ACFCI FIEEC AFDEL FRANCE CLUSTERS AFOP LEA VALLEY ALLIANCE TICS MEDEF CGPME OPTICS VALLEY CJD PEXE CNOP RESEAU ENTREPRENDRE COMITE RICHELIEU SNESE FEEF SYNTEC NUMERIQUE AEROSPACE VALLEY IMAGINOVE ALSACE BIOVALLEY MOV’EO ARVE-INDUSTRIES OPTITEC ASTECH S2E2 COSMETIC VALLEY SYSTEMATIC I-TRANS ORGANISME PUBLIC CENTRE FRANCILIEN DE L’INNOVATION 7 LA GOUVERNANCE STRUCTURE BUREAU EXECUTIF Fabrice BREGIER Président Henri LACHMANN Pierre GATTAZ Jean-Pierre GERAULT Pierre PELOUZET Vice-présidents Jean-François ROUBAUD Secrétaire du bureau Dominique VERNAY Trésorier CONSEIL D’ADMINISTRATION Collège des grands groupes Collège des organisations professionnelles Personnalités qualifiées Hélène AURIOL MICROSOFT Jean-Claude ANDREINI BURGEAP (PEXE) Bruno CRESCENT EDF Philippe BERNA KAYENTIS (COMITE RICHELIEU) Hervé ARDITTY Président d’IXCORE Fondateur du COMITE RICHELIEU Yves de CHAISEMARTIN ALTRAN Etienne BERNARD BERNARD CONTROLS (MEDEF) François GERIN SIEMENS Philippe BOUQUET ATOS-RACKS (COMITE RICHELIEU) Pierre LAFUMA CNES Stéphane DISTINGUIN FABERNOVEL (COMITE RICHELIEU) Dominique LEGOUGE RESAH-IDF Jean-Pierre GERAULT I2S (COMITE RICHELIEU) Françoise MERCADAL-DELASALLES SOCIETE GENERALE Harilaos LOUKOS CLIMPACT (COMITE RICHELIEU) Thomas PEAUCELLE INEO, GROUPE GDF SUEZ Michel MEUNIER VIGIMARK (CJD) Frédéric PECHENARD MINISTERE DE L’INTERIEUR / POLICE NATIONALE Tristan MONROE METANEXT (SYNTEC INFORMATIQUE) Philippe QUEILLE AIR LIQUIDE Nathaniel SAIDENBERG MBDA Erwan SALMON DGA Yves TOURNIE TOTAL Fabrice BREGIER Directeur général délégué d’AIRBUS Pierre GATTAZ Président de la FIEEC et du GFI Président du directoire de RADIALL Gérard HUOT Président de la CCI Essonne Henri LACHMANN Président du conseil de surveillance de SCHNEIDER ELECTRIC Président de PACTE PME INTERNATIONAL Laure de LA RAUDIERE Député Jean MOUNET Vice-président de SOPRA GROUP Joël PETILLON KINDY SA (FEEF) Pierre PELOUZET Président de la CDAF Directeur des Achats de la SNCF Jean-François ROUBAUD SIMONET RUNGIS (CGPME) Bruno RETAILLEAU Sénateur Thierry SACHOT EOLANE (COMITE RICHELIEU) Dominique VERNAY Fondateur du Club des pôles mondiaux Président du pôle SYSTEMATIC Thomas SERVAL BARACODA (COMITE RICHELIEU) Denis VERCHERIN SAFRAN Pierre VIOLO BENVENISTEBIO (RESEAU ENTREPRENDRE) Collège des pôles de compétitivité Membre invité Gilles BATTIER DGCIS Jean-Claude VOLOT Médiateur national des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance SPRING TECHNOLOGIES (SYSTEMATIC) COMITE DE SUIVI 8 Directeurs des achats Dirigeants de PME Personnalités qualifiées Olivier DUTHUIT Olivier GOURMELON Denis LAUR Patrick BAILLY Jean-Lou BLACHIER Frédéric GRIVOT Hervé ARDITTY Pierre GATTAZ Jean-Claude VOLOT ACTIVITES Le Pacte PME permet aux grands comptes de nouer et développer des relations avec des PME capables de devenir ensuite de nouveaux partenaires solides sur lesquels ils peuvent compter. Il permet aux PME d’excellence de conquérir de nouveaux marchés et, sur cette base, de devenir les leaders dans leur domaine. S’appuyant sur les dispositifs déjà opérationnels dans certains secteurs et dans certaines régions, l’association met en œuvre des programmes de renforcement collectif des PME partenaires des grands comptes : soutien à la création d’ETI – y compris virtuelles – par le rapprochement de plusieurs entreprises, accès à des marchés en France et à l’international, accès à du financement et renforcement des compétences. Sur ce premier point, la valeur ajoutée de l’association réside dans sa capacité à mobiliser l’ensemble des grands comptes membres pour renforcer les fournisseurs stratégiques de l’un d’entre eux. En amont, elle propose un support à l’instauration de nouvelles relations, par la mise en contact des grands comptes avec des PME à potentiel de croissance. Sur ce second point, la valeur ajoutée du Pacte PME tient à sa capacité à mobiliser les réseaux des organisations professionnelles et des pôles de compétitivité membres de l’association. Pour atteindre ce double objectif, le Pacte PME déploie des activités qui s’articulent en trois volets : les échanges, les programmes et l’autorégulation. LES ECHANGES Les échanges associent des collaborateurs de grands comptes et des représentants de PME, issus des organisations professionnelles et des pôles de compétitivité. Ils se structurent en deux catégories, dont les objectifs sont bien distincts : des Groupes de travail et des Commissions sectorielles. Des réunions plénières, organisées trimestriellement, les complètent. Les commissions sectorielles Les Commissions sectorielles réunissent des représentants des membres de l’association, évoluant dans un même domaine d’activité et travaillant à bâtir ensemble des projets opérationnels. Ces plans stratégiques collectifs peuvent être orientés : – sur les débouchés marché, comme des offres communes ou plan d’accès « en meute » à un marché international émergent, – sur les achats, comme des synergies de consolidation au sein des différents tissus de fournisseurs. La définition des secteurs qui font l’objet de commissions fait écho à la politique de filières définie lors des États généraux de l’Industrie. Les travaux des Commissions sectorielles du Pacte PME pourront déboucher sur des propositions, destinées aux pouvoirs publics et transmises aux Comités stratégiques de filières. Actuellement trois Commissions sectorielles pilotes ont été mises en place : Défense, Éco-industries et Technologies et services de l’information. 9 LES ECHANGES ACTIVITES Les groupes de travail LES THÈMES GT1 Achat public GT2 Optimisation des achats GT3 Innovation ouverte GT4 Risque GT5 Renforcement des PME GT6 Mobilisation Le Pacte PME et la Charte de la Médiation inter entreprise et de la CDAF La Charte a établi les Dix Commandements d’une fonction Achats responsable, chargée du pilotage de la relation fournisseurs et visant à améliorer les relations des donneurs d’ordre avec les PME. Cette volonté de bon comportement est cohérente avec l’engagement des membres de l’association Pacte PME, qui y ajoutent deux objectifs opérationnels (le développement des fournisseurs existants et l’ouverture de leurs panels à de nouvelles PME porteuses de valeur) et un cadre de travail pour mettre ces principes en œuvre. Le Pacte PME compte actuellement six Groupes de travail thématiques. Chacun d’entre eux a une triple vocation : > L’identification de bonnes pratiques qui font ensuite l’objet, après validation par le comité de suivi, d’une large promotion auprès de tous les membres. Les Groupes de travail thématiques ont déjà identifié les bonnes pratiques suivantes : ▶ possibilité de nouveaux référencements ou d’attribution de marchés à des PME innovantes non référencées (GT2), ▶ en cas d’offre groupée, la solidarité peut n’être demandée qu’au seul mandataire (GT2), ▶ l’adhésion au Pacte PME est proposée aux principaux fournisseurs (GT2), ▶ partage des coûts de R&D (GT3), ▶ travaux de réalisation confiés à la PME en charge du développement (GT3), ▶ l’identification et le suivi des fournisseurs clés (GT5). > La mise au point de programmes qui sont ensuite mis à disposition de l’ensemble des membres du Pacte PME. Six d’entre eux sont détaillés dans les pages suivantes : ▶ les Conférences achat public et innovation (GT1), ▶ les Séminaires internes (GT6), ▶ les Conférences grands comptes (GT3), ▶ les Appels à compétences (GT3), ▶ les Vitrines de l’innovation (GT3), ▶ les Journées découverte (GT3). Des programmes supplémentaires sont en cours de mise en place, en particulier dans le cadre du GT5 afin de renforcer les PME parrainées par les grands groupes. Cette construction se fait sur la base de cas pilotes. > L’élaboration de propositions aux pouvoirs publics, qui ont la spécificité d’exprimer les intérêts de l’ensemble des parties de la relation grands comptes / PME. Elles peuvent être ensuite relayées par les membres de l’association qui le souhaitent. Quatre thèmes ont été identifiés par les Groupes de travail : ▶ le déplafonnement de l’article 26 de la loi de modernisation de l’économie (LME) (GT1), ▶ l’allègement des exigences lors d’offres groupées (achat public), permettant de faciliter la constitution d’offres conjointes (GT1), ▶ le développement du dispositif Passerelle (GT3), ▶ l’adaptation des aides publiques (GT5). Les réunions plénières Ces rencontres constituent l’occasion de présenter à tous les membres l’avancée des travaux menés au sein des groupes de travail, ainsi que d’écouter un grand témoin du monde industriel ou politique, qui vient partager son expérience avec les membres de l’association. Le Pacte PME a déjà reçu Frank HERKSTRÖTER (photo ci-contre), venu exposer la politique d’innovation ouverte de Procter & Gamble, et Franck RIBOUD, le président-directeur général du Groupe Danone, pour la présentation de Danone Ecosystème. 10 LES PROGRAMMES DU PACTE PME Les programmes sont mis en place et développés selon les attentes exprimées par le groupe de travail thématique auxquels ils sont rattachés. Ils sont à la disposition de tous les grands comptes, membres de l’association, et des PME inscrites. L’équipe du Pacte PME est à leur service pour élaborer le contenu des événements, en adaptant les programmes types en fonction de leurs objectifs, de leurs messages et en les illustrant par des cas pratiques choisis en fonction de leur secteur d’activité. Programme construit et suivi par GT1 – Achat public Elle peut coordonner tous les aspects logistiques de la manifestation et ne mobilise le temps de leurs interlocuteurs au sein des grands comptes que pour les décisions essentielles. Si l’entreprise organisatrice souhaite médiatiser l’événement pour témoigner son ouverture à de nouveaux fournisseurs, l’équipe du Pacte PME peut également collaborer avec son département communication pour gérer les relations presse. CONFÉRENCES ACHAT PUBLIC ET INNOVATION Une synthèse de dispositions complexes 2 Conférences achat public et innovation ont déjà été planifiées pour 2011. L’objectif des Conférences achat public et innovation est de lever les obstacles qui entravent la commande publique aux PME innovantes. Il s’agit de montrer aux acheteurs l’intérêt d’une ouverture à l’innovation et de rappeler, dans des termes concrets, ce que la loi permet et ne permet pas. Chaque situation de recours aux dispositions qui encadrent la commande publique aux PME innovantes est illustrée par un ou plusieurs cas pratiques, construits par les membres de l’association, à partir de leur retour d’expérience. Les Conférences achat public et innovation sont proposées gratuitement à tous les grands comptes publics membres du Pacte PME. Elles peuvent être organisées sur le site de leur choix, à Paris ou en région. PROGRAMME TYPE Accueil par un dirigeant de l’entreprise 10 min. Introduction : intérêt d’une ouverture à l’innovation 10 min. Connaître l’offre innovante 20 min. Passer des marchés de R&D 15 min. Réserver des marchés aux PME innovantes 15 min. Attribuer des marchés aux PME innovantes 15 min. Faciliter le passage de la recherche à la production 15 min. Conclusion : propositions d’évolutions réglementaires du Pacte PME Questions / réponses 5 min. 10 min. 11 LES PROGRAMMES ACTIVITES Programme construit et suivi par GT6 – Mobilisation SÉMINAIRES INTERNES Une information sur mesure, adaptée au secteur d’activité de chaque grand compte. 2 Séminaires internes ont déjà été organisés et une dizaine est déjà planifiée pour 2011. Les Séminaires internes ont pour vocation d’informer les collaborateurs des grands comptes membres de l’association des programmes et des bonnes pratiques mis à leur disposition, en soulignant les gains de compétitivité réalisables grâce à la collaboration avec des PME. Au cours de ces Séminaires internes, les responsables d’un grand compte, associés aux membres de l’équipe Pacte PME, exposent aux collaborateurs issus des différents départements concernés par l’innovation : les motifs de l’engagement de leur entreprise dans l’association, un éventail de bonnes pratiques élaborées grâce au retour d’expérience de tous les membres, les programmes mis à leur disposition, illustrés par des résultats dans leur domaine d’activité, le mode d’emploi de ces programmes et bonnes pratiques au sein de l’entreprise. ▶ ▶ ▶ ▶ PROGRAMME TYPE Également déclinable en version 30 minutes Accueil par un dirigeant de l’entreprise organisatrice 10 min. Introduction : présentation du Pacte PME 10 min. La roadmap innovation de l’entreprise 15 min. La stratégie d’achat de l’entreprise 15 min. Les bonnes pratiques du Pacte PME 20 min. Les programmes du Pacte PME 20 min. Conclusion : utiliser au mieux le Pacte PME 10 min. Questions / réponses 10 min. À l’issue de la réunion, l’équipe du Pacte PME remet au public une enquête de satisfaction donnant lieu à un bilan. Programme construit et suivi par GT3 – Innovation ouverte CONFÉRENCES GRANDS COMPTES Un gain de temps 12 Conférences grands comptes ont déjà été organisées et 3 sont déjà planifiées pour 2011. Le Pacte PME propose des Conférences grands comptes à ceux qui souhaitent développer leurs relations avec des PME d’excellence, mais pensent que la formulation et la transmission des informations préalables sur leur politique d’innovation et d’achat est coûteuse en temps. Ces Conférences grands comptes leur permettent de présenter, en deux heures et demie, leur organisation, leurs méthodes, leurs thèmes d’intérêt à court et moyen terme, ainsi que les perspectives dans leur domaine, à un public d’entreprises pertinentes, identifiées grâce au réseau du Pacte PME. Les Conférences grands comptes constituent une préparation efficace au lancement d’appels à compétences. PROGRAMME TYPE 12 Accueil par un dirigeant du grand compte 10 min. Présentation générale du grand compte 20 min. Présentation de la direction des achats 30 min. Présentation des directions opérationnelles 30 min. Exposé des domaines d’intérêt du grand compte 30 min. Témoignages de fournisseurs 10 min. Conclusion 10 min. Questions / réponses 10 min. Programme construit et suivi par GT3 – Innovation ouverte APPELS À COMPÉTENCES Un sourcing à la carte 52 Appels à compétence ont déjà été organisés en 2010. 48 retombées concrètes ont déjà été identifiées. Les Appels à compétences sont des opérations de sourcing, anonymes ou non, proposées gratuitement aux grands comptes adhérents. Afin d’informer de leur recherche toutes les PME pertinentes, la formulation du besoin d’innovation du grand compte, une fois communiquée à l’équipe du Pacte PME, est diffusée au réseau de l’association. Chaque Appel à compétences débouche sur la remise d’offres rédigées spécifiquement pour répondre à la demande. Si à l’issue de cette étape, le grand compte souhaite rencontrer les PME correspondant le mieux à ses besoins, l’équipe du Pacte PME le guide dans le choix du format de la mise en relation : présentations des PME devant une assemblée de collaborateurs de l’entreprise, concernés par les projets en cours, ou série de rendez-vous individuels, d’une durée à sa convenance. Parallèlement, elle propose aux représentants des PME retenues des séances de coaching, les préparant à la rencontre. TÉMOIGNAGES PROBAYES + MBDA DAESIGN + SOCIETE GENERALE Spin off de l’INRIA et du CNRS, Probayes recourt à la programmation probabiliste afin de prévoir des comportements dans un objectif d’aide à la décision. Les représentants de la direction des systèmes d’information et de la direction des achats du groupe Société Générale, qui ont suscité un Appel à compétences sur le web immersif, sélectionnent cinq PME. « Notre société est présente sur de multiples marchés – détection de fraude à la carte bancaire, production industrielle ou business intelligence –, mais elle excelle tout particulièrement dans les questions d’évitement de collision qui intéressent aussi bien l’automobile que la sécurité et la Défense » précise Serge Rigori, son directeur commercial. Dans le cadre du Pacte PME, MBDA lance un Appel à compétences sur le thème « Autonomie – aide à la décision ». Parmi la soixantaine de PME qui ont soumis un dossier, Probayes fait partie des quinze entreprises invitées par le missilier à venir présenter leur offre. Parmi ces entreprises pressenties pour développer le programme de formation des conseillers clients de la banque figure l’agence Daesign, spécialisée dans les serious games. Reçu en entretien individuel, son directeur exécutif Sébastien Beck repart avec le cahier des charges de l’appel d’offre et une nouvelle date pour la soutenance orale de la réponse un mois et demi plus tard. La décision tombe rapidement : Daesign remporte le marché et reçoit un mois après le deuxième rendezvous un bon de commande qui lui permet d’émettre la première facture d’acompte. Reçue ensuite par différents groupes techniques, Probayes se voit confier par l’un d’entre eux une étude de faisabilité portant sur l’identification des comportements de menace. « Après la livraison, un événement interne a déjà été prévu pour nous permettre de diffuser nos travaux auprès des autres groupes techniques de MBDA, curieux de nos résultats. Bien sûr, nous espérons aller plus loin. Lorsque j’ai travaillé pour des grands groupes aux USA, j’ai été surpris par leur capacité à accorder une vraie crédibilité aux PME qui apportent une vraie valeur ajoutée. Cette coopération avec MBDA témoigne qu’en France, cette idée commence à s’imposer dans certaines industries, notamment celle de la Défense. » Les résultats techniques du premier contrat ayant été validés par MBDA, un deuxième contrat, techniquement plus complexe et d’un montant financier plus important que le premier est en cours de finalisation, début 2011, entre Probayes et MBDA. Ce deuxième contrat est un deuxième pas sur le chemin pouvant mener, à terme, à une collaboration suivie entre les deux entreprises. « Société Générale respecte vraiment bien l’esprit du Pacte PME... Échelonner les paiements en fonction de l’avancement du projet, c’est fair-play. On a beau dire que les délais de paiement sont réduits, ils ne courent pas tant que l’on ne peut pas émettre la facture » commente Sébastien Beck, qui insiste également sur l’adaptation des processus d’achats. « Habituellement, pour travailler avec un grand compte, il faut être référencé. Un référencement prend du temps et met en compétition des grandes entreprises avec des PME qui n’ont pas nécessairement la structure adéquate leur permettant de répondre à toutes les exigences d’un tel processus. Mais le groupe Société Générale, bien conscient des contraintes des PME, a su se laisser la souplesse nécessaire, par le biais d’un seuil de délégation, pour que les PME puissent accéder à des marchés propices à leur développement sans être contraintes de se plier à l’exercice. » Avec raison. Satisfaite de cette première collaboration éclair, Société Générale a déjà passé une deuxième commande à Daesign. 13 LES PROGRAMMES ACTIVITES Programme construit et suivi par GT3 – Innovation ouverte VITRINES DE L’INNOVATION Un rendez-vous mensuel avec l’actualité de l’innovation 10 Vitrines de l’innovation ont déjà été organisées en 2010. 20 retombées concrètes ont déjà été identifiées. Parmi les thèmes prévus pour 2011 : – capteurs photoniques pour des environnements extrêmes, – RFID et développement durable. Tous les quatrièmes jeudi du mois, de 9 heures à 13 heures, les Vitrines de l’innovation invitent tous les représentants des grands comptes, membres de l’association, concernés par l’innovation (R&D, achats, veille technologique, directions techniques, etc.) à rencontrer une vingtaine de PME, potentiellement génératrices de gains de compétitivité. Ces PME ont été sélectionnées par des organisations professionnelles et des pôles de compétitivité, autour d’un thème transversal ou hors production – par exemple la sécurité, la logistique ou le green business. Leurs représentants ont été préparés à formuler en cinq minutes la valeur ajoutée de leur offre, grâce aux séances de coaching proposées par le Pacte PME. À l’issue des présentations effectuées par les PME, les participants sont conviés à des échanges informels autour d’un cocktail. Une occasion pour les représentants des grands comptes de nouer, sans contrainte, de nouvelles relations avec des fournisseurs potentiels et de partager leur expérience avec des pairs, dans une logique de club de l’innovation. Les représentants des grands comptes sont invités à participer à l’élaboration du programme futur en votant pour les thèmes qu’ils souhaiteraient voir aborder. TEMOIGNAGE LEXIS NUMERIQUE + MINISTERE DE L’INTERIEUR / POLICE NATIONALE Fondé en 1990, Lexis Numérique est un studio de création et de production multimédia français, à l’origine de nombreux jeux ludo-éducatifs. Pour développer le projet My Fashion Galaxy, un portail dédié à la mode qui exige une représentation très réaliste des visages et de leur transformation, le studio a dû mettre au point de technologies de 3D et de morphing extrêmement innovantes. C’est alors que Thierry Hilaire, directeur du développement commercial, apprend que le ministère de l’Intérieur (direction générale de la Police nationale-direction de l’administration de la Police nationale) organise, avec le Pacte PME, une rencontre autour des Serious games, il décide d’y présenter une transposition de ces applications au portrait-robot. Les représentants du service des technologies de la sécurité intérieure (STSI) s’intéressent vivement à cette proposition qui rejoint les attentes des services d’enquête. 14 Non seulement cette technologie permettrait à la Police nationale de passer du portrait-robot en 2D à une vision en 3D, mais celle-ci serait accessible, pour tous les enquêteurs, partout en France via le réseau Intranet du ministère de l’Intérieur. Un contrat portant sur le développement d’un prototype est signé quatre mois plus tard. « C’est un délai très bref pour un marché public remarque Thierry Hilaire. Nos interlocuteurs ont démontré une vraie volonté de travailler avec des PME. Ils nous ont notamment aidés à maîtriser le sujet en formant l’un de nos collaborateurs à leurs techniques de portrait-robot. Convaincu par les démonstrations du prototype, le ministère de l’Intérieur l’a présenté sur son stand au salon Milipol, qui attire des polices ainsi que des forces de sécurité du monde entier. » Programme construit et suivi par GT3 – Innovation ouverte JOURNÉES DÉCOUVERTE Les dirigeants de PME ouvrent les portes de leur usine 3 Journées découverte ont déjà été organisées chez Atos-Racks, Ixsea et Nexeya-Isis. Les Journées découverte ont pour vocation de sensibiliser les grands comptes aux réalités des PME. Elles sont aussi l’occasion d’appréhender l’ensemble des activités d’une PME avec laquelle ils ont déjà collaboré dans un domaine donné ou d’approfondir leur connaissance de ses méthodes. Lors de chacune de ces Journées découverte, une dizaine de représentants de différents grands comptes, tous métiers confondus (R&D, achats, veille technologique, directions techniques, etc.) visite une PME, accompagnée par un membre de l’équipe Pacte PME. Les grands comptes qui souhaitent visiter une PME spécifique, avec des représentants d’autres grands comptes exerçant différents métiers, peuvent la proposer à l’équipe Pacte PME qui se chargera de l’organisation. L’agenda des prochaines Journées découverte est annoncé dans le bulletin d’information mensuel du Pacte PME. PROGRAMME TYPE Présentation de l’organisation de la société par son dirigeant 45 min. Visite commentée de l’usine 60 min. Table ronde 60 min. Vincent PAIN Supplier Evaluation and Development, MBDA “ Il est très important d’être reçu par les présidents des entreprises. Leurs messages sont plus directs et ils ont une liberté de parole que n’ont pas les commerciaux. ” Philippe DEBAILLON VESQUE Président d’iXSEa “ La visite des grands comptes organisée par le Pacte PME chez iXSEa a permis tout autant à nos équipes de mieux appréhender les souhaits et exigences de grands donneurs d’ordre, qu’aux grands groupes de découvrir la capacité d’innovation, le dynamisme et la réactivité de structures plus petites.” 15 AUTOREGULATION ACTIVITES Il s’agit du suivi de l’engagement par les pairs, via le comité de suivi. Le travail effectué à cette occasion, qui débouche sur la constitution d’un dossier individuel annuel, permet la mesure de l’impact, la promotion des avancées et la mobilisation de l’ensemble des acteurs. Le suivi Des dossiers individuels et confidentiels sont réalisés chaque année. Ils permettent à chaque grand compte membre de bénéficier d’un comparatif (par rapport à l’ensemble des membres et par rapport à une commission sectorielle donnée). Un engagement réciproque Les dirigeants des grands comptes s’engagent à impulser une nouvelle orientation à leur organisation, se traduisant par un élargissement de la fonction Achats, passant de l’optimisation telle qu’elle est pratiquée actuellement à une mission proactive visant à s’assurer de l’incubation et de la croissance de partenaires solides porteurs d’innovation et de compétitivité. Quant à eux, les dirigeants de PME s’engagent à mettre en œuvre une stratégie de développement pérenne. Le dossier individuel annuel Indicateurs : part des PME dans les achats, nombre de nouveaux fournisseurs significatifs et mesure de la croissance des fournisseurs. Baromètre : 12 questions posées par le Pacte PME aux fournisseurs de chaque grand compte membre. Taux d’utilisation des programmes du Pacte PME. Bonnes pratiques mises en œuvre. Success stories. Objectifs pour l’exercice à venir. Ces dossiers sont également transmis au comité de suivi, chargé de vérifier la réalité de l’engagement pris en adhérant à l’association. En cas de difficultés, un échange est établi avec le membre concerné afin de partager la vision de la situation et, le cas échéant, identifier des actions correctrices. Le Pacte PME bénéficie donc d’un mécanisme d’autorégulation, par les pairs et à portes fermées, garant du réel engagement de ses membres (cf. Un engagement réciproque). La communication Les informations rassemblées pour ces dossiers sont utilisées, si les membres concernés donnent leur accord, pour effectuer des opérations de communication visant à mettre en avant les comportements exemplaires, renforcer la mobilisation des collaborateurs des grands comptes et démontrer leur engagement. Elles se déclinent sur deux niveaux : ▶ Avec un membre : sur la base du dossier annuel et à la demande du membre concerné, Avec l’ensemble des membres : organisation d’un événement annuel incluant un palmarès (meilleurs indicateurs, baromètres et taux d’utilisation des programmes du Pacte PME) et la remise de prix décernés par un jury de journalistes (meilleures pratiques, meilleures Success stories). ▶ TÉMOIGNAGES CROISÉS ATERMES + THALES Lorsqu’une PME, qui affiche une inflexible volonté de croître et s’en donne les moyens, est soutenue par ses principaux donneurs d’ordres, les conditions sont réunies pour faire naître une entreprise de taille intermédiaire (ETI). Illustration par l’exemple d’Atermes, petit atelier de câblage créé dans un pavillon de Bagneux en 1989, devenu aujourd’hui une ETI grâce, entre autres, à un partenariat avec Thales Optronique. « Notre volonté a été de faire progresser à l’infini notre technologie pour nous hisser de notre rôle initial de sous-traitant à celui de sous-systémier pour les grands donneurs d’ordres. » explique Jean-Charles Casanova, le fondateur d’Atermes. Pour garder néanmoins une certaine indépendance, l’entreprise choisit de développer en propre des gammes de produits, afin de s’ouvrir les portes de l’export. Mais le développement à l’international est un art difficile pour une PME qui se lance seule. Après des tentatives en Egypte, au Moyen-Orient et en Asie, qui ne sont pas couronnées du succès escompté, Atermes revient à ses fondamentaux : privilégier la synergie avec les grands comptes, notamment avec Thales. 16 « Atermes réalisait des pièces pour nos caméras Catherine depuis 2003, mais leur rôle a évolué quand nous avons souhaité intégrer nos équipements sur des véhicules, explique Jean-Jacques Guittard, directeur général de Thales Optronique. Dans le cadre d’un marché en Chine et de la compensation attachée au contrat, nous avons mis en contact direct Atermes avec notre client final. Cette démarche est source de multiples bénéfices pour tous. Pour Atermes bien sûr, à qui nous ouvrons nos contacts pour leur permettre de développer leurs propres marchés à l’export. Mais ce partenariat est aussi une triple opportunité pour Thales Optronique. Outre le gain financier que représente la vente ou le transfert d’une technologie, nous renforçons Atermes en augmentant son volume d’activité sur des marchés lointains. Du même coup, nous la rendons plus compétitive vis-à-vis de nous. Enfin, et peut-être surtout, en recommandant à nos clients chinois une PME comme Atermes, qualifiée par le groupe Thales pour la qualité et la performance de ses équipements, nous nous assurons de leur satisfaction et nous installons dans la durée nos relations partenariales avec ces clients. » WHO’S WHO E BUREAU EXÉCUTIF A CONSEIL D’ADMINISTRATION S COMITÉ DE SUIVI Hervé ARDITTY A P Ingénieur des Arts et Manufactures (Centrale Paris 72), Docteur-Ingénieur, Post Doc à Stanford, chef de laboratoire au Laboratoire Central de Recherches de Corbeville de Thomson-CSF, Hervé Arditty crée Photonetics SA en 1978 (500 employés et 100 M2 de CA en 2000, date à laquelle il en cède le contrôle au groupe danois GN-Great-Nordic). Il crée alors iXCore, holding industrielle familiale. Auteur de nombreuses publications et de près de 50 brevets, il a obtenu le premier prix « Innovation et Défense » (1990). Président de la Société française d’optique (1991-1993), administrateur du CNRS (1996-2001), il a présidé le comité scientifique de l’Action prioritaire en optique du CNRS et a été membre du Comité d’orientation de Génopole Evry. Hélène AURIOL A Directrice division PME-PMI et partenaires – Microsoft Hélène Auriol a rejoint Microsoft France en janvier 2009 pour prendre la direction de la division SMS & P (Small and Mid-market Solutions & Partners). Elle a commencé sa carrière aux Etats-Unis chez France Telecom et au Crédit Lyonnais. Elle a ensuite passé 16 ans chez Nortel où son dernier poste fut vice-président EMEA Carrier Operations and Services. Avant de rejoindre Microsoft, Hélène Auriol était chez Dell où pendant deux ans et demi elle a été directrice générale pour la zone Afrique, Méditerranée et Baltique. Patrick BAILLY P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES S Président de la S.C.B. société holding du groupe Bailly et membre de la commission exécutive de la CGPME B A S Président d’iXCore et président fondateur du Comité Richelieu Ingénieur commercial de formation, Patrick Bailly a transformé l’affaire familiale de distribution automobile en l’un des plus grands groupes français, avec près de 900 employés répartis entre près d’une trentaine de concessions. Patrick Bailly s’investit dans de nombreuses instances patronales en Lorraine jusqu’à son élection en 2008 à la tête du Conseil National des Professions de l’Automobile et devient ainsi le porte parole d’une branche regroupant 90 000 entreprises et 450 000 employés. Engagé au sein du MEDEF et de la CGPME, Patrick Bailly est Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Il appartient à la section des Activités économiques du Conseil Economique, Social et Environnemental. Jean-Claude ANDREINI A Gilles BATTIER A Président du conseil de surveillance de Burgeap et président du PEXE Président-directeur général de Spring Technologies et VP PME au Bureau exécutif de Systematic Jean-Claude Andréini quitte l’Algérie en 1962 pour intégrer les classes préparatoires scientifiques à Paris. Il obtient son diplôme d’ingénieur de l’Ecole nationale supérieure de géologie de Nancy (ENSG) et débute sa carrière en 1974 au Sénégal puis en Guinée-Bissau. Il intègre ensuite Burgeap où il va évoluer de jeune ingénieur jusqu’à président du conseil de surveillance. Jean-Claude Andréini est également vice-président du Comité stratégique des éco-industries, président du comité de pilotage du programme Ecotech de l’ANR. Enfin, il est administrateur du Syndicat des énergies renouvelables, de l’ENSG et d’Unis-cité IDF. Ingénieur ENSIAME, Gilles BATTIER débute sa carrière chez Saint-Gobain en 1985 comme consultant en nouvelles technologies. En 1989, il rejoint la PME SPRING Technologies comme commercial, en devient président-directeur général en 1993 et vend la société à un groupe allemand en 2000. En 2003, il la rachète et la développe à l’international avec des implantations en Allemagne, Chine et Etats-Unis. A travers sa PME innovante, membre d’OSEO Excellence et de Pacte PME International, il s’implique dans les pôles de compétitivité et particulièrement dans leurs relations grands groupes-PME. Il est membre PME d’ASTECH et VP PME au Bureau exécutif de SYSTEMATIC. 17 E BUREAU EXÉCUTIF A CONSEIL D’ADMINISTRATION COMITÉ DE SUIVI P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES Philippe BERNA A Bruno CRESCENT A Président fondateur de Kayentis et administrateur du Comité Richelieu Directeur des achats d’EDF Après de nombreuses années passées dans des grands groupes industriels (Alcatel, Aérospatiale) en tant qu’ingénieur de développement Logiciel et responsable Certification, Philippe Berna fonde en 1991 une première entreprise dans le domaine du développement des logiciels embarqués à bord d’équipements aéronautiques. Après une première expérience réussie, il démarre une nouvelle aventure entrepreneuriale en 2003, autour du concept de la feuille de papier communicante pour la collecte, la numérisation et le traitement des données manuscrites en environnements contraints. Philippe Berna est également membre et administrateur du LeeM et membre du directoire du pôle de compétitivité Systematic. C Bruno Crescent a débuté sa carrière en 1975 au sein du groupe Elf Aquitaine où il a occupé des fonctions d’ingénieur commercial, de chef de produits et de directeur général du GIE Génétrans. De 1985 à 1987, il a été directeur des achats du groupe Calberson, avant de rejoindre le groupe belge Lhoist en tant que directeur général adjoint de la filiale française. Il a ensuite intégré le groupe Sari, filiale de la Compagnie Générale des Eaux, en 1989, au poste de directeur commercial d’une filiale. En 1994, il a intégré le groupe Sceta, filiale de la SNCF, pour prendre la direction des achats. Il était directeur des achats et de la qualité de l’équipementier Lear depuis 1999, quand il a rejoint EDF en janvier 2002 comme Directeur des Achats et de l’Immobilier. Etienne BERNARD A Yves DE CHAISEMARTIN A Président-directeur général de Bernard Controls et président du comité TPE/PME/ETI du Medef Président-directeur général – Altran Ingénieur diplômé de l’INPG/ENSI, Etienne Bernard est Président Directeur Général de Bernard Controls depuis 1982, groupe industriel international spécialisé dans l’automatisation des vannes et installations associées – servomoteurs électriques et équipements de contrôle. Avec sept filiales présentes en Europe (dont une en France), en Chine et aux Etats-Unis, le Groupe réalise 40 M2 de CA et emploie 350 personnes dans le monde. Sa part de marché mondial est supérieure à 5 %. Il devient administrateur d’Ubifrance, Président du G.I.M en 2004 et Président du Comité TPE/PME/ETI du MEDEF en 2010. 18 S D Yves de Chaisemartin, 62 ans, préside le groupe depuis septembre 2006. Il était Président du Conseil de surveillance depuis juillet 2005. Avant de rejoindre Altran, il a passé plusieurs années au sein du groupe de communication Robert Hersant, devenu Socpresse. Il en a été Directeur général adjoint en 1986, Directeur général, puis Président-directeur général et enfin Président du Directoire jusqu’en septembre 2004. Pendant cette période, il a occupé les fonctions de Président du Directoire du Figaro, Président-directeur général de France-Soir, Directeur général de La Cinq et fut responsable des filiales en Europe. Auparavant, il fut avocat de 1972 à 1986. Jean-Lou BLACHIER S Laure DE LA RAUDIERE A Cofondateur et gérant de Promaxion SARL et vice-président national de la CGPME Député P Diplômé de l’Institut supérieur de commerce de Paris en 1979, auteur d’une thèse sur Les mécanismes des forces de persuasion, Jean-Lou Blachier n’a jamais cessé de s’engager dans la vie publique. De 2000 à 2003, il occupe la viceprésidence de la CGPME nationale chargée des affaires internationales et européennes. Chevalier dans l’Ordre national du Mérite, il est également président national d’UCAPLAST, président de la CGPME Seine Saint-Denis, président du CEDAX et président de l’UTPMI. Expert sur la question du négoce avec la Chine, Jean-Lou Blachier devenu Conseiller du commerce extérieur de la France en juillet 2010. Normalienne, Ingénieur en chef du Corps des Mines (Télécommunications), Laure de La Raudière débute de sa carrière à France Télécom de 1989 à 2001. En 2001, elle quitte cette entreprise pour s’associer dans le développement d’une start-up, Pertinence Data Intelligence, qui développe un logiciel de data-mining. En 2003, elle crée une société de conseil en télécommunications auprès des grandes entreprises, qu’elle fusionne en 2006 avec la société Navigacom. Elle est élue député UMP d’Eure-et-Loir depuis juin 2007 et conseiller régional du Centre depuis mars 2010. À l’Assemblée nationale, elle est vice-présidente du groupe d’études Internet et vice-présidente de la Commission des Affaires Economiques. Philippe BOUQUET A Stéphane DISTINGUIN A Président-directeur général d’Atos et administrateur du Comité Richelieu Fondateur et gérant de faberNovel et administrateur du Comité Richelieu Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace, titulaire d’un MBA (IAE Paris), Philippe Bouquet débute sa carrière dans les grands groupes de la Défense, avant de diriger quatre ans la PME innovante Martec qu’il cède en 2009 au groupe Eolane. Il est depuis à la tête d’ATOS, ETI spécialisée dans la tôlerie fine pour l’électronique. Conseiller du commerce extérieur de la France, il est aussi vice-président de la commission nationale Intelligence économique, co-rédacteur d’un guide Intelligence économique à destination des PME, membre de la commission nationale PME en charge de l’innovation Stéphane Distinguin est un entrepreneur français et un activiste associatif dans le domaine des nouvelles technologies et de l’innovation. En 2003, il crée faberNovel, Agence d’Innovation spécialisée dans la conception de produits ou services innovants. faberNovel édite également des produits en propre et promeut un modèle de développement par « excubation » en diversifiant ses activités avec la création ou l’investissement en pré-amorçage. Par ailleurs, Stéphane Distinguin est Président d’Honneur de Silicon Sentier, association regroupant près de 150 sociétés franciliennes dans le domaine des TIC. Il est également vice-président de Cap Digital, le pôle de compétitivité des industries créatives en Ile-de-France et président de Futur en Seine 2011. WHO’S WHO Olivier DUTHUIT S François GERIN A Directeur du département des achats et de la logistique - RATP Directeur général adjoint - SIEMENS SAS Diplômé de l’École X-Mines, de l’Insead AMP, lauréat de la Fondation nationale entreprise et performance, François Gerin, 61 ans, a dirigé de 1991 à 1998 les activités de télécommunication de Siemens SAS en France. Directeur général adjoint du groupe depuis le 1er octobre1995, il est actuellement chargé des synergies de vente entre entités du groupe, de la coordination des activités d’innovation. Président du conseil d’administration de l’Ecole des Mines de Saint-Étienne depuis septembre 2002, François Gerin est également Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Diplômé en 1979 de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris, Olivier Duthuit a commencé sa carrière comme ingénieur d’études chez Renault puis chez Philips. Il rejoint Thomson-CSF, aujourd’hui Thales, en 1987, comme responsable chargé d’affaires avant de prendre en charge la Business Unit Informatique Renforcée et Visualisation à Toulouse, pendant 5 ans. Il est ensuite Président d’une filiale Thales Transport et Logistique avant de devenir Directeur des Achats de la filiale Systèmes Aéroportés en 2001. A la RATP, depuis le 1er juin 2005, Olivier Duthuit assure la fonction de directeur des Achats et de la Logistique. G G Pierre GATTAZ E A S Olivier GOURMELON S P Président du directoire de Radiall, président de la FIEEC et du GFI Vice-président achats Siemens Sud Ouest Europe ESSEC MS, Olivier Gourmelon débute sa carrière dans le marketing chez THOMSON CSF à Hong Kong (1985) puis en France-Benelux au sein de ST Microlectronics. En 1990 il intègre le Cabinet de stratégie Solving International et y mène des missions de stratégie et d’organisation au sein de grands groupes européens présents dans l’alimentaire, l’automobile et l’industrie électrique et électronique jusqu’en 1997. Directeur des achats de Siemens Nixdorf en France en 1998, il élargira par étapes successives son périmètre d’action sur l’ensemble des secteurs de Siemens en France puis sur l’ensemble de la supply chain des 16 pays de la zone Sud-Ouest du Groupe Siemens. Ingénieur des télécoms et diplômé en Administrative Management de la George Washington University en 1983, Pierre Gattaz a été chef de projet chez Dassault électronique de 1984 à 1989 et directeur général des sociétés Fontaine électronique et Convergie de 1989 à 1992, avant de devenir directeur général puis président du directoire de Radiall en 1994. Son engagement constant dans l’action collective au sein des organisations professionnelles l’a conduit à assumer, depuis 2008, les fonctions de président de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication). Il est, par ailleurs, membre du conseil exécutif du Medef, et depuis 2010, président du GFI (Groupe des Fédérations Industrielles). Jean-Pierre GERAULT E A Gérard HUOT A Président du directoire de I2S et président du Comité Richelieu Ingénieur ENSCT, docteur en physique électronique et titulaire d’un MBA, Jean-Pierre Gérault débute sa carrière au CNRS. En 1984, il intègre Xerox France comme commercial, en devient DG en 1994, Senior VP Europe en 1999, dirigera une enseigne du groupe PPR en 2001 avant de s’impliquer dans le développement des PME innovantes. Il devient notamment administrateur indépendant, puis, en 2006, actionnaire dirigeant d’i2S, dont il préside actuellement le directoire. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’impact d’Internet sur l’écrit et le livre, il préside la fondation Empreinte sous l’égide de l’Institut de France. P Président de la CCI Essonne H Diplômé de l’ESC et d’Etudes Comptables Supérieures, Gérard Huot a été directeur financier et directeur général de filiales de sociétés américaines jusqu’en 1983 avant de reprendre la société AMI FONDERIE. Président de la SAS HUBTECH21 et de sa filiale aux USA, il est aussi administrateur de l’ADIT, vice-président de l’Agence pour l’Economie en Essonne, représentant de la CRCI au Bureau de l’Agence Régionale de Développement Ile-deFrance et au Comité Economique et Social Régional, représentant de l’Association des Chambres de Commerce et d’Industrie de France (ACFCI) au Comité de Pilotage de l’AFAQ AFNOR et Responsable du groupe environnement et qualité de l’ACFCI. Elu Président de la CCI Essonne en 2004, il est également vice-président de la CRCI ParisIle-de-France. A Frédéric GRIVOT S Henri LACHMANN E Directeur associé d’Ocebur-MSTC, président de l’UNPMI et vice-président chargé de la coordination des branches professionnelles de la CGPME Président du conseil de surveillance de Schneider Electric et président de Pacte PME International Frédéric GRIVOT débute sa carrière aux Antilles dans une menuiserie industrielle. En 1980, il intègre le poste de PDG d’une filiale du groupe Tollens, puis réintègre le groupe MEP/ERAM en Martinique en qualité de Directeur. En 1990, il reprend une société industrielle et intègrera le groupe Rouffeteaux au sein duquel il aura en charge le développement externe. Aujourd’hui, il est actionnaire dirigeant de PME en cartonnage. Toujours impliqué au sein du monde entrepreneurial, il est Vice-président en charge de la coordination des branches professionnelles de la CGPME, Président de l’UNPMI et du Comité de Promotion et développement de la Fédération française du cartonnage. L P Président du conseil de surveillance de Schneider Electric, co-auteur du Rapport sur le Bien-être et l’efficacité au travail, Henri Lachmann est également Président de l’Association Pacte PME et de Pacte PME International. PDG de Schneider Electric de 1999 à 2006, il a été toujours été très actif dans le domaine de la revalorisation de la formation professionnelle. Henri Lachmann est vice-président de l’Institut Montaigne depuis sa création en 2000. 19 E BUREAU EXÉCUTIF A CONSEIL D’ADMINISTRATION COMITÉ DE SUIVI P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES Pierre LAFUMA A Françoise MERCADAL-DELASALLES A Directeur des achats, recettes externes et affaires juridiques du CNES Directrice des ressources du groupe Société Générale Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Télécommunications de Paris, de l’Ecole Polytechnique et titulaire d’un CPA-MBA de HEC, Pierre Lafuma débute comme ingénieur R&D et laboratoire électronique au département « Transmissions » en 1982. Après avoir occupé de multiples postes, Pierre Lafuma devient, de 1997 à 1999, représentant de la France pour le programme international Cospas-Sarsat, dont il préside le conseil à partir de1998. Chef de la division Instrumentation de 2000 à mai 2002, sousdirecteur Radiocommunications à la direction des projets (notamment Stentor, Argos, Sarsat et Galiléo), il devient sous-directeur Radiofréquences au Centre spatial de Toulouse en 2004 avant de prendre, en 2006, ses fonctions actuelles. Licenciée en lettres et en droit, diplômée de l’IEP de Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration, Françoise Mercadal-Delasalles a débuté sa carrière en 1988 comme Administrateur civil à la Direction du Budget du ministère des Finances. Elle intègre en 1992, le département des financements de projets internationaux de BNP, en tant que responsable du secteur Environnement. Elle occupe ensuite le poste de sous-directrice du Bureau Europe de la Direction du Budget au ministère des Finances. En 2002, elle devient Directrice déléguée d’Informatique de la Caisse des Dépôts, puis en 2003, adjointe au Secrétaire Général. Elle est aujourd’hui directrice des Ressources du groupe Société Générale et membre du Comité Exécutif du groupe Société Générale. M Denis LAUR S Michel MEUNIER A Directeur des achats – INEO, Groupe GDF SUEZ Denis LAUR, 46 ans est Ingénieur, diplômé de l’ENSEEIHT de Toulouse en spécialité électrotechnique et d’un DEA en Informatique Industrielle et Electronique de puissance. Il fait ses premières armes dans l’entreprise (SEEE groupe Fabricom) en 1989 en tant qu’Ingénieur d’Affaires. Une expérience opérationnelle de près de dix ans, aux côtés de clients prestigieux (IBM, Coca Cola...), côtoyant de grands bureaux d’études et des architectes renommés (Sir Norman Foster, Ricardo Boffil, etc.). A la création d’INEO (GDF Suez) en 2001, il met en place la Direction des Achats, fort de sa connaissance terrain et son attirance pour les concepts et l’innovation. Aujourd’hui, toujours proche du terrain, il coordonne les achats de la BU Fisa au sein de la branche ENERGIE SERVICE de GDF Suez. Président-directeur général de Vigimark Sûreté et Président du CJD Dominique LEGOUGE A Tristan MONROE A Directeur du GIP RESAH-IDF Président-directeur général de Metanext et administrateur de Syntec Numérique Directeur d’hôpital, ancien élève de l’EHESP, Dominique Legouge exerce, tout d’abord, ses fonctions en centre hospitalier, en tant que directeur adjoint, puis chef d’établissement. Il est nommé, en 2007, directeur du groupement d’intérêt public « Resah-idf », qui a pour mission de fédérer les achats des organismes du secteur public hospitalier, médico-social et social francilien. Spécialiste de l’achat et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il est président de l’association française des acheteurs hospitaliers et vice-président de l’association internationale des acheteurs de la santé. Agé de 37 ans, Michel Meunier est PrésidentDirecteur Général de Vigimark Sûreté (entreprise de Prestations humaines en sûreté aéroportuaires : 225 collaborateurs et 11 M2 de CA) et d’Evalevo (formation, audit, conseil et Prestations en sécurité et sûreté aéroportuaires : 6 collaborateurs et 0,6 M2 de CA). Membre du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) depuis 1997, Michel Meunier a été Président de la région Picardie en 2005-2007 et a rejoint le Bureau national du CJD en 2007. Il a pris la succession de Gontran Lejeune à la Présidence Nationale du CJD le 26 juin 2010. Il est par ailleurs Administrateur de Picardie Entreprendre et d’Emmaüs. Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Electricité (1992) et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Eco-Fi 1993), Tristan Monroe débute sa carrière en 1995 comme responsable de comptes et chef de projets au sein des divisions Serveurs puis Services d’HP Europe et HP France. En 2002, il fonde METANEXT, société innovante spécialisée dans la sécurisation et la transformation des infrastructures des SI critiques (CA 6,5 M2 en 2010 – 30 % de croissance moyenne/an). Elu en 2006 – et en 2009 – administrateur de SYNTEC numérique, Tristan Monroe met, au service du travail engagé par le syndicat en faveur des PME, sa double expérience d’ex-acheteur stratégique au sein d’un grand compte et de dirigeant de PME innovante qui a la volonté de devenir une ETI. Harilaos LOUKOS A Jean MOUNET A Président fondateur de Climpact et administrateur du Comité Richelieu Directeur général de Sopra Group Harilaos Loukos est le Président de Climpact, le leader européen de la Business Intelligence climatique. Harilaos Loukos est Docteur en Climatologie de l’Université Paris 6, Lauréat de Challenge Plus de l’Institut HEC Start-Up, et expert climat auprès de la Commission européenne. Avant de créer Climpact, Harilaos a été en charge de recherches sur le climat en France à l’Institut Pierre Simon Laplace des Sciences de l’Environnement, et aux Etats-Unis auprès de l’Université de Washington et la National Oceanic and Atmospheric Administration. 20 S P Ingénieur de l’École supérieure de Chimie de Lyon, docteur-ès-sciences physiques, diplômé de l’Université de Stanford (USA) en marketing stratégique, Jean Mounet a occupé plusieurs fonctions au sein du groupe Bull pour finir directeur marketing groupe. Depuis 1988, il est directeur général de Sopra Group (13 000 collaborateurs dans le monde)et membre du directoire. Président de Syntec Informatique de 2003 à 2010, Jean Mounet est membre du CSTI (Conseil stratégique des technologies de l’information) présidé par Jean-Pierre Raffarin. Jean Mounet est chevalier de l’Ordre national du Mérite. WHO’S WHO P Thomas PEAUCELLE A Philippe QUEILLE A Directeur de la stratégie d’INEO, groupe GDF SUEZ Directeur adjoint R&D Groupe Air Liquide Ingénieur ENSEEIHT et docteur en droit, Thomas Peaucelle, a rejoint le Groupe INEO en 1991. Après avoir été chef de projet sur le développement et la réalisation d’infrastructures de production et transport d’électricité à l’export, il a créé et développé le service des financements internationaux en animant la direction juridique de l’une des unités du groupe. En 2001, il assure la direction des risques d’INEO et, en 2008, est nommé directeur de la stratégie et membre du comité de direction d’INEO et de la Business Unit France Installations et Services associés de la branche Services de GDF SUEZ (CA : 3,6 Mds 2 26 000 personnes). Frédéric PECHENARD A Directeur général de la Police nationale – Ministère de l’Intérieur / Police nationale Frédéric Péchenard, Préfet, directeur général de la Police nationale depuis 2007, est titulaire d’une maîtrise de droit public et auditeur de l’institut des hautes études de la sécurité intérieure. En 1983, il est diplômé de l’École nationale supérieure de police et intègre la préfecture de police où il sera notamment chef de la brigade criminelle en 2000, sous-directeur des affaires économiques et financières en 2003, puis directeur des services actifs chargé de la direction régionale de la police judiciaire en 2006. Il est membre actif de l’International Association of Chiefs of Police. Il est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier dans l’Ordre national du Mérite. Pierre PELOUZET E A Q R R Centralien promotion 1978, Philippe Queille rejoint Air Liquide en 1980 dans la R&D où il mène des recherches dans différents domaines d’application des gaz industriels. Il dirige le centre de recherche d’Air Liquide à Chicago entre1992 et 1994 avant de rejoindre la direction des marchés Groupe en tant que Directeur Technique, puis Directeur Marketing. En 2001, il revient à la R&D pour diriger un grand portefeuille de projets de recherche, devient directeur adjoint de la R&D Groupe en 2005 et s’occupe de développer les activités R&D du Groupe en Asie. Il est membre actif de plusieurs organismes français et internationaux de recherche et d’innovation. Bruno RETAILLEAU A P Sénateur Titulaire d’une maitrise de Sciences économiques et diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris, Bruno Retailleau est président du Conseil Général de la Vendée. Entre 1998 et 2004, il a été 3e vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire. Président de la commission du dividende numérique, il a été chargé en 2010 par le Premier ministre d’un rapport sur les entreprises de taille intermédiaire. Président de la mission parlementaire sur la tempête Xynthia, la Vendée est sa terre d’élection mais surtout d’affection. Longtemps l’une des chevilles ouvrières du Puy du Fou, directeur de Sciences Com à Nantes, directeur général adjoint d’Alouette FM : Bruno Retailleau a su concilier une expérience d’entrepreneur avec ses mandats de responsable public. Jean-François ROUBAUD E P Directeur des achats - SNCF A Administrateur de Simonet Rungis et président de la CGPME Titulaire d’une maîtrise de Sciences économiques et d’un MBA, diplômé de l’INSEAD. Après 5 ans dans la vente et le marketing et différents postes de responsable achats en Europe, Afrique et Etats-Unis, il devient directeur des Achats d’Exxon Mobil Europe du Sud puis de Cegelec. Directeur des Achats de la SNCF depuis 2007, à la tête de 700 acheteurs et d’un volume global d’achats de 12 Md d’euros, Pierre Pelouzet est, entre autres, président de la CDAF (association des Acheteurs et Directeurs Achats de France), initiateur et co-président du comité de suivi de la Charte de bonnes pratiques entre grands groupes et PME, ainsi que membre du Comex de la Médiation de l’Industrie et de la soustraitance. Jean-François Roubaud, président de la CGPME depuis octobre 2002, a été réélu le 20 janvier 2010. Chef d’entreprise dans le secteur du bâtiment, il a occupé le poste de Président de la Fédération Française du Bâtiment Paris Ile-de-France de 2002 à 2005. Il est membre du Comité d’orientation de France Investissement, vice-président de l’UEAPME, membre du Conseil Economique et Social et Président du Conseil de Surveillance d’OSEO Financement. Jean-François Roubaud est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite. Ses hobbies sont le ski, la voile et le golf. Joël PETILLON A Nathaniel SAIDENBERG A Président du directoire de Kindy SA – Bloquert et vice-président du bureau de la FEEF Directeur de la politique industrielle et du management de la Supply Chain - MBDA En 1972, Joël Pétillon débute sa carrière professionnelle au sein du groupe BSN (devenu Danone) et notamment dans sa filiale Lesieur. Il y exerce plusieurs fonctions durant dix ans, dans le domaine du marketing et du commercial. En 1982, il intègre le groupe Kindy par sa filiale Labonal. Il en devient directeur commercial puis directeur général. En 1998, Joël Pétillon prend le contrôle de Kindy dont il fait évoluer le business model d’industriel à marketeur. Conseiller du commerce extérieur de la France, Joël Pétillon est aussi membre du conseil d’administration de GENFA (GS1 France). Nathaniel Saidenberg est ingénieur diplomé de Sup Aéro et docteur en économie appliquée de l’Université Dauphine. Il a été auditeur du CHEAR (Centre des Hautes Etudes de l’Armement) et est Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Il a effectué sa carrière chez MBDA (ex-MATRA) d’abord au Secteur civil, puis au secteur militaire où il a dirigé divers grands programmes dont notamment l’Apache précurseur du missile de croisière Scalp. Son poste actuel de Directeur de la Politique Industrielle et du management de la Supply Chain du Groupe MBDA l’amènent à porter une attention particulière aux PME innovantes et à s’intéresser à leur développement et à leur contribution à la filière missile. S 21 E BUREAU EXÉCUTIF A CONSEIL D’ADMINISTRATION 22 COMITÉ DE SUIVI P PERSONNALITÉS QUALIFIÉES Thierry SACHOT A Denis VERCHERIN A Directeur général d’Eolane, chargé de l’industrie et de la R&D et administrateur du Comité Richelieu Directeur industriel Groupe SAFRAN Electronicien, diplômé ICG en 1990, Thierry Sachot débute sa carrière en tant que Responsable de Production dans une PME familiale de fabrication de produits d’électronique professionnelle. En 1999, il prend la direction de cette entreprise devenue filiale du groupe Eolane qui atteint alors la taille de 500 personnes. En 2007, le groupe franchit le cap des 1000 personnes : il devient membre du Directoire en tant que Directeur Général en charge de l’industrie et de la R&D. En 2008, il intègre le conseil d’administration du Comité Richelieu. En 2010, Eolane dépasse 2300 personnes. T S V Diplômé de l’Ecole Centrale Paris en 1975, Denis Vercherin entre chez Snecma en 1976 et participe au développement du moteur CFM56-2. En 1982 il est détaché chez General Electric comme représentant technique puis programme. De retour en 1986, il devient responsable nacelle GE36. En 1989 il est responsable conception puis Ingénieur en Chef du moteur CFM56-5B équipant la famille Airbus A320. En 2000, il prend les postes de Directeur des Programmes CFM56 et Executive VP de CFM International. En 2003, il devient DG Adjoint de Hispano-Suiza avant d’intégrer en 2007 Snecma-Services comme PDG. En 2009, il devient DG Adjoint de Snecma en 2009 et, en janvier 2010, accède à la fonction de directeur industriel Groupe SAFRAN. Erwan SALMON A Dominique VERNAY E Chargé de la sous-direction PME – DGA Fondateur du club des pôles mondiaux Erwan Salmon commence sa carrière à l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Cuers-Pierrefeu (Var). Après avoir rejoint en 1997 l’administration centrale du service de la maintenance aéronautique, il nommé chef de cabinet du directeur en 1999. En 2002, au sein du service des programmes aéronautiques, il devient architecte de marque « patrouille maritime » et « soutien Rafale ». Il rejoint en 2004 le cabinet du DGA comme conseiller technique. En 2006, il devient chef des bureaux de l’action régionale et des PME et lui est alors confiée la préparation du plan PME Défense. Depuis 2008, il est chargé de la sous-direction des PME créée dans le cadre de ce plan. Il est aussi correspondant interministériel des pôles de compétitivité du domaine aéronautique et spatial. Dominique Vernay entre dans le groupe Thales en 1973 en tant qu’ingénieur de recherche, il y fait toute sa carrière professionnelle. En 1991, il est directeur de la division simulateurs d’entraînement en France puis en Grande-Bretagne. De 1996 à 2009, il est directeur technique du groupe et pilote l’internationalisation de la politique de recherche et technologie. Dominique Vernay est très fortement impliqué dans le monde de la recherche et de l’innovation : président du pôle de compétitivité Systematic, fondateur du club des pôles mondiaux, membre du CA du CNRS et de celui du campus de Paris-Saclay, membre du Conseil Stratégique d’OSEO et de la Conférence nationale pour l’Industrie. Thomas SERVAL A Pierre VIOLO A Président de Baracoda et vice-président du Comité Richelieu Président de BenvenisteBio et membre du bureau national de Réseau-Entreprendre Economiste de formation, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure et de l’ENSAE, Thomas Serval est diplômé expert comptable. Il débute sa carrière comme enseignant-chercheur sur l’économie de l’Internet. En 2001, il crée le groupe Baracoda qu’il développe afin d’en faire un leader mondial dans le domaine des technologies de l’identification sans fils. Titulaire de plusieurs brevets internationaux, il a été membre du comité exécutif de Microsoft en France en charge des plates-formes de l’écosysteme et est aujourd’hui président non-exécutif de Baracoda. Pierre Violo est président de BenvenisteBio, société de biotech qu’il a contribué à fonder en décembre 2009. Il est également Président du Programme Innotech, président de Réseau Entreprendre Yvelines et administrateur de l’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciel). Passionné par l’entreprise, il est impliqué dans de nombreuses initiatives visant à développer, accompagner et financer les PME. Président de l’éditeur de logiciel Xcalia qu’il a cédé à Progress Software en 2008, il a mené de 1983 à 2000 une carrière internationale, en Europe et aux Etats-Unis, à des postes de direction internationale et européenne chez des leaders du secteur des hautes technologies, tels que BEA Systems, Sybase, Computervision. Yves TOURNIE A Jean-Claude VOLOT A Directeur de Total Développement Régional Médiateur national des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance Diplômé de l’Ecole nationale supérieur des arts et métiers de Paris, Yves Tournié a commencé sa carrière à ELF, sur les champs pétroliers et de gaz acides de Lacq. En 1988, il est nommé chef du district des champs pétroliers de Bassin parisien. En 1999, il assure la fonction de directeur des opérations d’ELF-SEREPCA au Cameroun. En 2001, lors de la fusion de Total et d’Elf, il se voit confier la responsabilité de la création et du développement de la direction technique du Gaz-Electricité dans le nouveau groupe. Il occupe aujourd’hui la fonction de Directeur de Total Développement Régional, entité dédiée par le Groupe au support des PME, en France et dans le monde – pour la création, le développement ou la reprise d’activités industrielles, ainsi que le partage d’expertise. A S P P Ingénieur, chef d’entreprise, fondateur et repreneur de vingt-quatre sociétés (PME ou ETI), Jean-Claude Volot occupe la fonction de médiateur national des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance, depuis avril 2010. Également président de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE), il met aussi son expertise au service de l’action du Commissariat général à l’Investissement et du Fonds de consolidation et de développement des entreprises (FCDE). Auparavant, il a été médiateur délégué à la Médiation du crédit puis chargé de mission auprès du ministre de l’Industrie et du ministre de l’Aménagement du territoire pour l’évaluation du dispositif des commissaires à la réindustrialisation. L’équipe du Pacte PME Emmanuel Leprince Directeur général [email protected] 01 44 88 93 33 Sidney Kristiansen Relations partenaires et pôles de compétitivité [email protected] 01 44 88 93 32 Nicolas Baumer Relations grands comptes [email protected] 01 44 88 93 37 Elisabeth Baccard Relations grands comptes [email protected] 01 44 88 93 34 Julien Vuillemin-Toledo Relations grands comptes [email protected] 01 44 88 93 30 Rachael Godt Communication et relations presse [email protected] 01 44 88 93 38 Renaud Boyer Responsable systèmes d’information [email protected] 01 44 88 93 35 Dominique Camus Responsable administrative, juridique et financière [email protected] 01 44 88 93 33 Pacte PME – Janvier 2011 CRÉDITS Pages 6, 9 et 10 : © 2010 – François Girard, Studio Géo. Page 19, portrait d’Olivier Duthuit : © RATP – Jean-François Mauboussin Page 22, portrait de Dominique Vernay : © JJ Kraemer REMERCIEMENTS Yves BARILLE (MBDA), Nathalie DELEVILLE (SNCF), Eva MOMPIED (INEO, groupe GDF SUEZ), Murielle PORTE (SOCIETE GENERALE), Jacques ROCCA (AIRBUS), Véronique ROQUET-MONTEGON (SCHNEIDER ELECTRIC), Mireille Watier (EDF). Conception graphique : Caroline Vincent – 06 33 34 52 14 Impression : Afortiori JUDQGLVVRQV HQVHPEOH 24 32, rue des Jeûneurs 75002 Paris 01 44 88 93 33 www.pactepme.org