Mise en page 1 - La Nouvelle République
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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com L’ E D I T O D E Gendarmerie nationale : intense activité durant l’été p. 4 Ouyahia apporte l’éclairage du RND CHERIF A. Plus de concessions us ne permettrons pas aux personnes impliquées dans la tragédie nationale d’enfreindre la charte pour la paix et la réconciliation nationale et créer un parti politique et ce, dans le cadre des lois de la République, notamment l’article 26 de ce texte», avait déclaré le Premier ministre Abbdelmalek Sellal, début septembre, en réaction aux déclarations de Madani Mezrag, ex-chef de l’AIS, quant à la création d’un nouveau parti. Plus explicite encore, il avait ajouté : «Aucun agrément ne sera délivré pour la création d’un parti fondé sur les décombres du FIS dissous», avant de rappeler que «la charte pour la paix et la réconciliation nationale impose aux individus impliqués dans la tragédie nationale des obligations qu’ils doivent observer». Ténacité à l’appui, l’ex-chef de l’AIS a quand même repris, sans scrupule aucun, la rhétorique impudique des années 90, en rétorquant qu’il allait «défoncer les portes». Une nouvelle insulte à tout le peuple algérien et aux familles des victimes dans leur amour-propre. Emboîtant le pas au Premier ministre, lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger, le secrétaire général du RND et directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, est venu à son tour remettre les pendules à l’heure quant aux intentions de l’ex-chef de l’AIS de créer un nouveau parti. Ainsi, après avoir abordé plusieurs questions d’actualité, telles que la révision de la Constitution, les changements opérés au sein du DRS, la crise économique, etc., Ahmed Ouyahia avait précisé à propos de l’exchef de l’AIS que Madani Mezrag tenait des conclaves depuis l’année 2000 et que l’Etat était au courant de ses activités. Toutefois, a-t-il souligné, l’Etat n’autorisera pas Madani Mezrag à créer un parti. Une déclaration qui devrait mettre un terme définitif à l’onirisme de l’ex-«émir». Plus de concessions, donc, car la décennie noire est une page tournée de notre pays ; c’est ce que répondrait chaque Algérien en marge des déclarations des responsables politiques. No Le secrétaire général du RND a animé une conférence de presse, hier, dans laquelle il est revenu sur la Constitution, sa relation avec Sellal, la situation économique du pays et la dernière sortie de l’ancien chef de l’AIS, Madani Mezrag. p. 2 Ligue des champions : l’USMA tombe à Khartoum Drame à la Mecque : au moins 107 morts p. 24 p. 6 MONDE actuel Le chiffre du jour onu habitat ons Déploiement du drapeau palestinien L'Algérie se félicite et réaffirme son soutien à la cause palestinienne. AADL La phase de choix des sites s'achèvera fin octobre. Industrie Hausse des prix à la production industrielle au 2e trimestre 2015. demain Questions brûlantes d’actualité REPÈRE Ouyahia apporte l’éclairage du RND Très attendue, la conférence de presse donnée hier par le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui est également de directeur de cabinet de la Présidence, la deuxième depuis qu’il a repris la tête de ce parti, en juin dernier, constitue sans aucun doute l’événement de la rentrée politique, dans un contexte marqué par nombre d’interrogations et d’incertitudes. Pour sa sortie médiatique, Ouyahia a tenu, comme à son habitude, à rassurer les Algériens en s’efforçant de clarifier au mieux les questions d’actualité qui restent entourées de confusion et aussi à donner le point de vue du RND sur d’autres aspects qui font l’objet d’un débat très controversé. Il en est ainsi du recours à l’endettement extérieur. Sans surprise, il confirme qu’il est opposé à cette option. On sait qu’Ahmed Ouyahia a toujours rejeté le recours à l’endettement lui préférant d’autres options, comme le partenariat appuyé sur les investissements étrangers. Au cours de sa conférence de presse qu'il a animée au siège de son parti, il a rappelé que «l'Algérie a une marge de sécurité et n'a pas besoin de recourir à un endettement extérieur». D’ailleurs, précise-t-il, c’est le chef de l'Etat qui a interdit le retour à l'endettement extérieur. Il fait observer que la dette extérieure actuelle de l'Algérie n'est que de 400 millions de dollars et ce, grâce au la «sage décision» du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de rembourser par anticipation la totalité de la dette extérieure du pays. Pour Ahmed Ouyahia, le peuple peut être «rassuré pour les trois ou quatre ans à venir dans la mesure où le pays dispose de près de 160 milliards de dollars de réserves de changes». De même, il se dit contre le retour du crédit à la consommation. Sur la question de la diversification de l’économie, il introduit une nuance, en faisant remarquer que celle-ci est déjà diversifiée, mais que l'Algérie qui n'exporte que les hydrocarbures, doit, en fait, «diversifier ses exportations». Le secrétaire général par intérim du RND laisse entendre que ce qui gêne les investissements, ce n’est pas le manque de facilités accordées aux opérateurs Ouyahia lors de la conférence de presse. (Photo > New Press) économiques, mais la persistance du «phénomène de la bureaucratie et de la corruption». Concernant la révision de la 57 000 adultes ont vaincu l’analphabétisme à M’sila. Constitution, le secrétaire général par intérim du RND n’a pas hésité à marteler une explication qui revient systématique- Djelfa : des atouts à mettre en valeur Djelfa dispose de beaucoup d’atouts. Ils ne sont pas des moindres. Il suffit de les mettre en valeur. Pour peu que des goulots d’étranglement sauteront et l’initiative réfléchie soit libérée. Soit en viandes blanches ou rouges, en produits maraichers, fruits secs ou fruits tout simplement. Djelfa peut contribuer à garnir les tables des foyers algériens. C’est ce que demande le peuple : des protéines, des calories et surtout des produits bio. Telles sont les capacités productives de «ber Sidi Nail» territoires des Ouled Sidi Nail. Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture se rendra au Sersou, au nord de la wilaya de Djelfa, pour constater de visu les capacités de production agricoles, notamment en arboriculture. Certains producteurs ont mis la clé sous le paillasson et quitté les lieux. Ils ont été contraints de le faire, vu la concurrence déloyale des importateurs soutenus par des politiques inappropriées. Les pommes importées sont récupérées des stocks de sécurité pour pallier aux grandes catastrophes au niveau des pays européens. Elles sont imbibées en produits conservateurs donc cancérigènes. Au lieu qu’elles soient détruites ou transformées, ce sont les importateurs algériens qui les collectent pour les ramener. Tout comme les bananes... Elles sont introduites à raison d’un million de cartons par mois (chiffre approximatif à vérifier). Ces introductions incontrôlées causent des dégâts sur les citoyens et sur l’économie nationale et le développement de l’agriculture, ce qui peut mettre en cause à tout moment la souveraineté nationale. Les arboriculteurs du Sersou comme ceux du sud de la wilaya souhaitent être sécurisés d’abord par des lois qui réglementent l’introduction des fruits en hors saison en général et qui protègent la production nationale en particulier par des dispositions particulières. Généralement, ils financent sur des fonds propres et n’ont pas besoin d’argent ou d’aides financières de l’Etat. Par contre, c’est la levée des contraintes pour l’achat, l’acheminement et le stockage des engrais. Ils revendiquent un statut propre pour clarifier leur situation. Actuellement, leur situation juridique est inexistante et est bloquée sur la fonction de fellah. Ils sont pour la plupart d’entre eux des producteurs, transformateurs et parfois distributeurs alors qu’ils n’ont ni registre de commerce ni statut d’industriel. Certains demandent de nouveaux terrains pour des extensions. Ils ne parlent pas d’accompagnement suite aux mauvaises expériences vécues. Ils sont en train de développer leurs propres pépinières, ce qui assure une meilleure indépendance. La question lancinante du paiement des abonnements de l’électricité même en période creuse reste posée. Les producteurs de viandes blanches n’ont pas été programmés lors de cette visite, pourtant de deux jours ; à titre d’information, le premier producteur de dindonneaux et de dindes est à Aïn Oussara. Il représente à lui seul près de 40% de la production nationale. Djilali Harfouche ment dans ses interventions, à savoir que «la question de la révision de la Constitution relève seulement des prérogatives du président de la République, et c’est lui seul qui gère ce dossier». Coupant court aux informations qu’il juge «exagérées» à propos de ce projet, il insiste, en tant que responsable de parti et en tant que cadre de l'Etat, sur le fait que la décision revient au président de la République. Toutefois, il estime «possible que celui-ci serait annoncé durant l'année en cours», ajoutant que le RND «attend toujours la fin de l'élaboration du projet de Constitution qui ne saurait tarder», sans savoir si la nouvelle Constitution passera par un référendum populaire ou par voie parlementaire. Il fallait s’y attendre, là également, Ahmed Ouyahia a livré une réponse cinglante à l’idée qui circule, selon laquelle l’ancien chef de l’AIS, Madani Mezrag, pourrait créer un parti politique : «L'Etat n'autorisera pas Madani Mezrag à créer un parti politique dans la mesure où les lois sur la concorde civile, la réconciliation nationale et sur les partis politiques l'interdisent». Ahmed Ouyahia a rappelé qu’il n’est pas interdit aux cadres de l’ex-FIS «d'exercer leurs activités et de tenir des réunions», citant pour preuve les rencontres qu'organisaient Madani Mezrag à Jijel depuis le début les années 2000. Ils ne sont pas exclus de la scène politique nationale à condition qu'ils respectent les lois de la République. A ce titre, fait-il observer, ils ont été invités par la Présidence pour participer aux consultations menées autour de l'amendement de la constitution. Autre clarification : il n’y a aucun conflit entre Ahmed Ouyahia et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le secrétaire général par intérim du RND, tout en réaffirmant l'engagement de son parti aux côtés du président Bouteflika et du gouvernement et aux côtés de Abdelmalek Sellal, a tenu à démentir formellement s’être attaqué au Premier ministre, «un frère et un ami depuis 1979». Ahmed Ouyahia a rappelé être dans la politique depuis une vingtaine d'années et avoir été trois fois à la tête du gouvernement, pour une durée de dix ans. Il a souligné à ce propos n'avoir jamais critiqué l'action de l'Exécutif lorsqu'il en sortait, étant convaincu que la politique est une question de choix et que le travail de son parti complétait celui du gouvernement. Sur les questions délicates qui touchent aux services de sécurité, Ahmed EFFONDREMENT D’UNE GRUE À LA MECQUE Un mort et 17 blessés parmi les pèlerins algériens Au moins 107 personnes ont été tuées et 238 blessées vendredi dernier lorsqu'une grue s'est effondrée sur la Grande mosquée de La Mecque, dans l'ouest de l'Arabie saoudite. Ainsi, un total de 17 hadjis algériens ont été blessés, dont 8 souffrant de blessures profondes et hospitalisés dans des structures sanitaire saoudiennes, selon un bilan établi, hier, par la mission médicale algérienne de La Mecque. En effet, le bilan qui actualise le nombre de pèlerins algériens touchés par l’accident, a été établi par les responsables, de la Mission, dont l’un a fait état de la présence au niveau d’une morgue de 13 hadjis non encore identifiés. Par ailleurs, le porteparole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a annoncé la mort d’un hadji algérien et 11 autres ont été blessés, précisant que la personne décédée, (Meghatri Abdelkader) est originaire d’Ain Defla. En outre, trois personnes parmi les blessés, «souffrant de traumatismes au niveau des membres inférieurs et dont les jours ne sont pas en danger, sont toujours hospitalisés», selon la même source. Il s'agit de MM. Belkhir Abdelkader (Batna), Benzid Youcef (Oran) et Rahmani Abderrahmane (Ouargla), a-t-il précisé. Pour la personne décédée, il s'agit de Meghatri Abdelkader, né le 22 juin 1941 à Djendel (Ain Defla), a indiqué M. Benali Cherif. Ouyahia a été prudent s’en tenant aux principes qui guident l’action de l’Etat. Sur les changements opérés au sein du DRS, il estime qu’«il n’y a pas de lecture à faire», mais, précise-t-il «ce n’est pas une guerre menée par Bouteflika». Il rappelle que le Groupe d’intervention spéciale (GIS) dissous en 2015 été créé en 1989 dans une conjoncture sécuritaire particulière. «En 2015, l’Algérie a retrouvé la paix et la sécurité», explique-t-il, en ajoutant que «la sécurité du pays n’est pas menacée par la dissolution de ce corps. Il y a des milliers et des milliers de régiments capables d’intervenir pour la sécurité du pays. Il y a des groupes spéciaux à la police et à la gendarmerie qui sont capables d’intervenir». Lakhdar A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel Amine Mazouzi S TAT I S T I Q U E S «Sonatrach est une SPA régie par la législation en vigueur et gérée par ses organes sociaux» , Sonatrach est une société par actions (SPA) régie par la législation en vigueur et gérée par ses organes sociaux qui sont l’assemblée générale, le conseil d’administration et son président-directeur général. Dans un entretien accordé à l’APS, le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a indiqué que les orientations du gouvernement pour renforcer son autonomie de gestion confirment l’intérêt et la confiance qu’accordent les pouvoirs publics à Sonatrach. Tout en rappelant que l’organisation, les règles de fonctionnement ainsi que les attributions et responsabilités de gestion et d’administration de Sonatrach sont clairement définies dans les textes et statuts de la société. Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait affirmé en mai dernier que Sonatrach allait avoir une autonomie de gestion en indiquant qu’elle n'aura plus à subir l'ingérence du politique dans la prise des décisions techniques, précisant que les décisions politiques relatives au domaine de l'énergie reviennent au ministre chargé de ce sec- BRÈVE Sociétés à responsabilité limitée : les motifs des amendements du code de commerce Le projet de loi modifiant le code de commerce prévoit de nouvelles mesures pour les sociétés à responsabilité limitée (Sarl), en vue d'encourager la création d'entreprises en Algérie et contribuer à la lutte contre l'économie informelle. Voici les motifs d'amendement tels que présentés par les concepteurs de ce texte qui sera présenté aujourd’hui devant l'Assemblée populaire nationale (APN). «Elle s'inscrit dans le cadre de l'encouragement de la création des PME. En effet, cette exigence était justifiée par le fait que le capital social constitue un gage exclusif pour les créanciers de la société. Toutefois, cette exigence n'est plus justifiée puisque les apports effectués pour constituer le capital peuvent être librement utilisés et entièrement dépensés ou investis juste après la constitution, et les pertes peuvent atteindre même le capital social. En réalité, la valeur de la société est évaluée à travers sa capacité d'investir et non du montant de son capital social et les associés peuvent recourir à d'autres moyens de financement, notamment les crédits bancaires.» Agence Amine Mazouzi. (Photo > D. R.) teur qui applique le programme du président de la République. Dans ce sens, Amine Mazouzi, a estimé que les orientations du Premier ministre convergent dans cet esprit et confirment l’intérêt et la confiance qu’accordent les pouvoirs publics à Sonatrach, une société qui joue un rôle primordial dans l’économie du pays. Tous les efforts engagés par le management de la société sont concentrés, poursuit-il, sur le renforcement de l’implication de ses organes sociaux et de ses filiales dans la prise des décisions importantes. «La concertation et les échanges d’avis représentent des garanties à la bonne gestion des dossiers en cours», soutient-il. Dans le même sillage, le même responsable a souligné qu’une conférence des cadres de Sonatrach se tiendra en septembre à Hassi Messaoud afin de débattre des questions principales liées à l’efficacité et à l’efficience de l’ensemble de ses activités. Cette conférence devrait se solder par l’élaboration de plans d’actions de mise à niveau s’inscrivant naturellement dans les orientations du Premier ministre. Sonatrach priorisera les projets les plus rentables économiquement En outre, Amine Mazouzi a fait savoir que Sonatrach va maintenir ses investissements à long terme en accordant la priorité aux projets les plus rentables économi- quement. «Sonatrach se doit de préparer la reprise en maintenant son effort d’investissement dans les grands projets stratégiques et structurants de long terme.» Le dirigeant de Sonatrach répondait à une question sur un éventuel report de projets d’investissements suite à la baisse drastique des cours de brut qui a réduit les capacités de financement de tous les grands groupes pétroliers internationaux. Selon lui, «malgré la forte chute des cours mondiaux du brut, la compagnie nationale qu’il gère va mener, à terme, tous les projets d’investissements d’intérêt national dans les segments de l’exploration et de l’exploitation des gisements, le raffinage, la liquéfaction et le transport par canalisation». Tout en expliquant que dans ce contexte de crise cyclique des cours de pétrole, le groupe va accorder une attention particulière à la dimension économique et à la stratégie de réalisation des projets dès la phase de conception. Dans ce contexte, il a affirmé que la priorité sera donnée aux projets les plus rentables économiquement dans toute décision d’investissements, car dans ce contexte de baisse des prix des hydrocarbures, la rentabilité à court et à moyen termes des projets revêt une importance capitale. ces malades dont l’état de santé les empêchent de rejoindre les centres spécialisés», a-t-elle fait savoir. Dans ce sens, elle s’est félicitée des efforts déployés au niveau de la wilaya de Tlemcen pour la création de classes spéciales destinées aux enfants trisomiques. Par ailleurs, la ministre a rappelé la convention signée entre son département et le ministère de l’Education nationale portant prise en charge d’enfants souffrant de handicaps légers et désignation d’éducateurs spécialisés du ministère de la solidarité pour accompagner les enseignants du secteur de l’éducation nationale. Elle a également évoqué la politique de la rationalisation des dépenses publiques, indiquant que son département oeuvre à donner une nouvelle impulsion aux centres relevant de son secteur afin qu’ils puissent pleinement activer avec toutes leurs capacités. Elle a annoncé que 37 centres relèveront prochainement de son secteur qui verra ainsi ses capacités renforcées. K. K. Agence Nawel Hami 21 000 enfants aux besoins spécifiques rejoignent les bancs des centres spécialisés œuvre du programme du président Abdelaziz Bouteflika, visant la prise en charge effective de l'enfant handicapé, son intégration dans la société et la protection de sa dignité, a rappelé la ministre, soulignant que le taux de réussite aux examens de l’année 2015 ont été de l’ordre de 88% dans le cycle primaire, 55,73% au BEM et 54,30% au baccalauréat Par ailleurs, elle a indiqué que la nouveauté de cette année a été l’édition en braille du programme d’enseignement secondaire au profit des lycéens non voyants et mal voyants. «L’Etat déploiera tous les moyens pour prendre en charge toutes les couches de la société afin de garantir l’égalité sociale», a-t-elle souligné. Concernant la scolarité des enfants souffrant de maladies rares, Mme Meslem a rappelé que son ministère accorde une attention particulière à cette catégorie de citoyens qui demande des équipements lourds et onéreux. «Le ministère œuvre à former des éducateurs et pédagogues pour assurer des cours privés à Hausse des prix à la production industrielle au 2e trimestre 2015 Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures du secteur public ont enregistré une hausse de 0,9% au deuxième trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Par rapport à la même période de 2014, les prix à la production industrielle ont connu une évolution de 1,8%, précisent les dernières données de l'Office. Par catégorie sectorielle, les prix à la production des industries manufacturières ont enregistré une légère augmentation de 0,4% au deuxième trimestre 2015 par rapport au 1er trimestre et une hausse de 0,7% par rapport à la même période de 2014. La hausse des prix à la production (sortie usine hors transport) au 2e trimestre par rapport au 1er trimestre 2015 est due essentiellement à une augmentation des coûts de production des mines et carrières de plus de 10% induite par l'augmentation des prix de l'extraction de minerai de fer (+48,8%) et du minerai de phosphates (+7,3%). De leur côté, les matériaux de construction, qui ont enregistré une relative stagnation au 1er trimestre 2015, ont vu leur prix évoluer de 2,2% au 2e trimestre après l'augmentation des prix des liants hydrauliques (+3,3%). Les autres secteurs qui ont également participé à cette progression des prix à la production industrielle sont les industries agroalimentaires, qui affiche une tendance haussière pour le deuxième mois consécutif (+0,5%) après la hausse de 2,4% des prix des tabacs et allumettes. En revanche, le secteur de l'énergie a connu une légère baisse de 0,3% au 2e trimestre 2015 par rapport au trimestre écoulé après avoir enregistré une hausse de 1,2% au 1er trimestre. En 2014, rappelle-ton, les prix à la production industrielle hors hydrocarbures du secteur public avaient enregistré une hausse de 1%. Le champ de l'opération de calcul de l'indice des prix à la production industrielle a concerné près de 300 produits industriels dont les prix sont observés trimestriellement auprès d'un échantillon de 157 entreprises couvrant près de 80% des ventes. Les biens industriels observés sont ceux vendus sur le marché intérieur exceptés les produits importés et ceux destinés à l'exportation. Solidarité nationale , La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, a annoncé, à Tlemcen, que 21 000 enfants aux besoins spécifiques ont entamé, ce jour, au niveau national, leur nouvelle année scolaire, dont le coup d'envoi a été donné à partir de la ville de Nedroma. Au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, la ministre a précisé que cet important effectif des enfants scolarisés a été réparti à travers 217 établissements spécialisés, ouverts dans diverses régions du pays. Ces effectifs sont encadrés par 13 700 éducateurs et enseignants spécialisés. Mme Meslem a précisé que son département ministériel a consacré un budget de 10, 8 milliards de DA pour prendre en charge la scolarité de cette frange de la société, afin de lui garantir une égalité de chances à tous les enfants algériens, y compris les handicapés et ceux ayant des besoins spécifiques. Ces actions colossales s'inscrivent dans le cadre de la mise en Industrie actuel Gendarmerie nationale TÉLÉSURVEILLANCE Intense activité durant la saison estivale , Pas moins de 9 348 affaires de criminalité ont été traitées par les services de police judiciaire de la gendarmerie durant la saison estivale. Impliquées dans différentes formes d’insécurité ordinaire et organisée, 7 883 individus ont été interpellés et introduits devant les juridictions compétentes. Intervenant hier à une conférence de presse sur l’activité des différents services de la gendarmerie dans le cadre du plan estival Delphine, le général Djamel Abdessalem Zghida, directeur de la sécurité publique et de l’emploi au commandement central, a indiqué que «les unités opérationnelles ont veillé de près sur la sécurité et la quiétude de la population au cours de la saison de vacances, le mois de Ramadhan et jusqu’à la rentrée sociale». Il note la mobilisation, depuis le 1er juin, de plus de 44 000 hommes, 4 500 véhicules, 3 700 motos, 59 groupes cynotechniques et 12 hélicoptères. «Enseignements tirés des expériences des années précédentes, nous avons mobilisé plus de moyens et sommes passés à un mode opératoire offensif et préventif plus étudié et plus renforcé», souligne le général, expliquant que tous les lieux publics, les lieux de détente, toutes les plages et les voies de communication ont été investis par les unités de la gendarmerie afin de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes, prévenir toute éventuelle menace et assurer un été totalement sécurisé pour les nationaux et les touristes notamment au niveau des villes côtières. En effet, la sécurité de 254 plages autorisées à la baignade a été confiée aux services de la gendarmerie, soit près de 73% de l’ensemble des plages. Sur place, les postes Un décret présidentiel pour le fonctionnement du système national tion de deux pistolets-mitrailleurs», relève la même source. Par ailleurs, «dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji-Mokhtar (6e Région militaire) a intercepté neuf contrebandiers et a saisi quatre marteaux piqueurs, six groupes électrogènes et des téléphones portables», indique, en outre, le communiqué du ministère de la Défense nationale. «Au niveau de la 2e Région militaire, les éléments des Gardesfrontières relevant du secteur opérationnel de Tlemcen ont mis en échec une tentative de contrebande de 1 260 litres de carburant», ajoute la même source. n décret présidentiel fixant les règles générales relatives à l'organisation et au fonctionnement du système national de vidéosurveillance en Algérie a été publié au Journal officiel (JO) du 23 d'août 2015. Le système de télésurveillance est défini par ce décret comme étant un outil technique de connaissance et d'anticipation qui a pour objectif de contribuer à la lutte contre le terrorisme, la prévention des actes criminels, la protection des personnes et des biens publics, et la préservation de l'ordre public. Il a également pour objectifs : la régulation de la circulation routière, la sécurisation des édifices et sites sensibles ainsi que la gestion des situations de crise ou de catastrophes naturelles. Le décret précise que les lieux faisant l'objet de vidéosurveillance sont les agglomérations urbaines et les zones suburbaines, les grands axes routiers, les lieux ouverts au public et les grandes entreprises économiques. Selon le décret, la vidéosurveillance dans ces lieux est assurée par les moyens de l'Etat, alors que la vidéosurveillance exercée sur les lieux situés à l'intérieur des grandes entreprises économiques est assurée par les moyens propres de ces entreprises. Pour ce qui est de l'installation de caméras de surveillance sur les lieux publics ou ouverts au public, elle n'est pas soumise à autorisation administrative préalable. Toutefois, l'installation de caméras destinées à filmer la voie publique pour protection des abords d'une entreprise économique est soumise à une autorisation administrative délivrée par le wali, est-il mentionné dans le décret. S'agissant de l'organisation du système national de vidéosurveillance, il comprend un centre national et des centres de wilaya de vidéosurveillance ainsi que des réseaux de caméras vidéo, installées sur des lieux publics ou ouverts au public. Au chapitre fonctionnement du système national de vidéosurveillance, il est expliqué que le centre national centralise l'action de télésurveillance réalisée à l'échelle nationale et sert de centre des opérations pour faciliter la gestion par le gouvernement des crises et des effets des catastrophes naturelles. Le décret présidentiel précise en outre que le centre national est placé sous l'autorité du Premier ministre qui en délègue l'emploi permanent à la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), avec siège à Alger. Moncef Rédha Agence U Des gendarmes sur une plage. (Photo > D. R.) de sécurité de plages et les brigades territoriales ont traité 151 affaires d’exploitation illégale des plages, 13 affaires de camping illégal et 51 affaires d’exploitation de parkings sans autorisation. En somme, 2 773 tables, 9 543 chaises, 2 152 parasols et 154 tentes ont été saisis. Les mêmes services ont constaté 1 460 cas d’intoxication alimentaire engendrant cinq décès notamment à Tlemcen, Béjaïa et Skikda. Pour ce qui est des affaires traitées en matière de police judiciaire, les gendarmes ont constaté, durant les trois mois écoulés, 1 902 at- teintes aux personnes et aux biens, soit une hausse de 6% par rapport à la même période de l’année dernière. 79 affaires de criminalité ont concerné des auteurs et des victimes mineurs cités dans des détournements, des viols, des vols et des affaires de drogue et d’alcool. Le bilan fait, également, état de 418 affaires de crime organisé liées essentiellement au trafic de drogue et à la contrebande de carburant et des produits alimentaires. Il s’agit, entre autres, de 372 affaires de drogue soldées par la saisie de 12,6 tonnes de kif traité et plus de 95 000 unités de substances psychotropes dont 2 300 dans les villes côtières. Par ailleurs, 173 ressortissants étrangers en situation irrégulière ont été interpellés dont 359 impliqués dans des affaires de criminalité parmi des Maliens, des Nigérians et des Marocains. Concernant la sécurité routière, les services de la gendarmerie ont constaté durant la saison estivale, 2 167 accidents causant la mort à 347 personnes et des blessures à 3 820 autres notamment à Alger, Tipasa, Béjaïa, Boumerdès et Oran. Radia Zerrouki Lutte antiterroriste Deux terroristes abattus et un autre arrêté , Dans un communiqué rendu public, le ministre de la Défense a indiqué que deux terroristes ont été abattus à Bordj Ménaïel, un autre arrêté près d’Ouled Moussa dans la wilaya de Boumerdès. Plusieurs armes de guerre et des minutions ont été récupérées, a ajouté le même communiqué. Deux terroristes ont été abattus, un pistolet-mitrailleur et une quantité de munitions ont été récupérés, mercredi à l'aube, par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), près du village d'Aïn Hamra, commune de Bordj Menaïel (Boumerdès), a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et au cours d'une opéra- Réglementation tion de recherche et de ratissage menée près du village d'Ain Hamra au nord de la ville de Bordj Menaïel relevant du secteur opérationnel de Boumerdès (1re Région militaire), un détachement de l'Armée nationale populaire a éliminé, à l'aube d'aujourd’hui 9 septembre 2015, deux terroristes et récupéré un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et une quantité de munitions», précise le communiqué. Un terroriste a été arrêté et un pistolet mitrailleur de type kalachnikov récupéré par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), mercredi près d'Ouled Moussa, dans le cadre de l'opération menée au niveau du secteur opérationnel de Boumerdès (1re Région militaire), indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et en continuité de l'opération de bouclage et de ratissage au niveau du secteur opérationnel de Boumerdès (1re Région militaire), un détachement de l'Armée nationale populaire a arrêté, dans la matinée d'hier 9 septembre 2015 près de la zone d'Ouled Moussa, un terroriste et a récupéré un pistolet-mitrailleur de type kalachnikov, deux grenades de confection artisanale, une quantité de munitions, des téléphones portables et d'autres objets», précise le communiqué. «Le bilan de cette opération, qui est toujours en cours, s'élève ainsi à la mise hors d'état de nuire de trois terroristes et la récupéra- échos INFOS EXPRESS Accidents de la route: 13 morts et 42 blessés vendredi Complexe céramique de Guelma Promotion spéciale hadj 2015 d’Algérie Télécom 15 DA/min pour les appels vers l’Arabie Saoudite Algérie Télécom lance une promotion spéciale Hadj 2015 avec un tarif exceptionnel de 15 DA la minute pour les appels vers le fixe et le mobile en Arabie saoudite. Cette offre est valable du 7 septembre au 10 octobre 2015. La promotion spéciale Hadji 2015 d’Algérie Télécom permettra aux clients de bénéficier du meilleur tarif sur le marché pour maintenir le contact avec leurs proches se trouvant sur les lieux saints de l’Islam pour le Hadj. Relizane Les maquignons se frottent les mains Si certains préfèrent guetter leur clientèle à domicile, d’autres optent pour les marchés à bestiaux. Le piège est le même pour ces acheteurs occasionnels embusqués parfois par la hantise du temps et de la montée des prix. A cet effet, à Relizane, d’ailleurs sans une affluence nombreuse, on défile dans tous les coins du bled pour acquérir ce fameux mouton de l’Aïd, et ce, avec la peur au ventre car bien que parfois entre le maquignon et le client, il y a une lueur d’entente. Ce sont toujours les intermédiaires qui faussent la donne. Quant au prix, il varie selon la bête même si ce sera inutile de rêver d’un mouton au-dessous de 40 000 DA. D’ailleurs, une tarification qui résonne dans tous les sens et aux alentours du marché donnant l’impression qu’une bande passant sous silence qui régule le souk. Pour ainsi dire, les gens aux bourses modestes devront réfléchir longtemps pour s’adjuger le mouton. S’abstenir serait le meilleur moyen de fuir le feu des prix bien que le rituel soit une issue inévitable. N.-Malik Djelfa La gestion de l’abattoir régional intéresse des opérateurs italiens La gestion de l’abattoir régional de Hassi Bahbah (Djelfa) intéresse des opérateurs italiens, a révélé, lundi, le wali Abdelkader Djelaoui. Selon le premier responsable de la wilaya, une délégation italienne a visité, dernièrement, ce complexe, qui l’intéresse, signalant que la «visite prochaine du ministre de l’Agriculture, du Développement rural, et de la Pêche, dans la wilaya nous en apprendra plus sur ce sujet». L’abattoir régional de Hassi Bahbah (à une cinquantaine de km au Nord de Djelfa), réalisé par la société de gestion des participations de l’Etat (produits animales) Proda, est le troisième du genre à l’échelle nationale, avec une capacité d’abatage d’une moyenne quotidienne de 2.000 têtes ovines et 80 têtes bovines. R. N. Echec à la privatisation ,Le chemin vers la mise en place d’une entreprise de production des céramiques dignes de ce nom, telle que voulu par les gouvernants à travers la loi de la privatisation, reste encore long. Plus de huit années après la privatisation du complexe céramiques de Guelma, le constat n’est pas reluisant. Et pour cause, même si des efforts ont été fournis par les gestionnaires et les salariés de l’entreprise au plan de l’organisation, de la production et de la gestion des structures, ça ne bouge pas. Pis, les huit dernières années ont permis à l’italien Graziano Giacobazzi le principal bénéficiaire de la privatisation du complexe céramique porcelaine et produits réfractaires d’ETER Spa Algérie de Guelma, de mettre définitivement un terme aux espoirs des 130 salariés de relancer leur outil de production. Maintes fois lancées par les syndicalistes, les élus locaux et nationaux dont Smaïn Kouadria, député à l'Assemblée populaire nationale, membre permanent de la commission des affaires économiques , du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification, les alertes n’ont pas rencontré d’écho. De nombreux maux, tels que l’endettement, représentent de véritables handicaps que traîne l’entreprise comme un boulet. Au plan même de la reconstitution des stocks et de la réhabilitation de l’outil de production, le constat de leur multiplicité est l’une des premières faiblesses dans la relance des activités de ce complexe. Des voix s’étaient élevées pour alerter les pouvoirs publics y compris le wali de Guelma et le ministre de l’Industrie et des Mines sur la nécessité de prendre en charge ce dossier, en vain. La privatisation qui avait, plus ou moins été admise par les salariés, fait aujourd’hui grincer des dents. Pis, ces derniers jours, pour tenter de répondre à ces obligations de paiement des salaires, charges fiscales et parafiscales et régler ses fournisseurs, la direction générale a été contrainte de mettre en vente aux enchères, des équipements de production. La démarche s’est faite en l’absence du principal actionnaire, l’italien Graziano Giacobazzi, et des représentants de la Société de gestion des participations. Et pourtant, dans les clauses de l’accord de cession de la majorité des actions du capital social, il est clairement mentionné que le partenaire italien interviendrait pour relancer la production avec la mise en place de quatre ateliers de production de céramique sanitaire, verrerie, vaisselle et charmotte. Cette situation a généré le découragement des salariés, cadres et dirigeants. Tous étaient prêts à y faire face en rivalisant d’ingéniosité pour créer l’environnement nécessaire à la reprise de la production. «L’on se pose la question sur l’absence de réaction des pouvoirs publics pour mettre un terme à cette situation qui permettrait de relancer la production de produits céramiques dont le marché national a besoin. Faut-il croire que rien ne se fait pour permettre à l’exportation de ces mêmes produits de se poursuivre ?», s’interroge Smaïl Kouadrai, député du PT à l’APN. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a procédé, jeudi à Oran, à l’installation du premier collège inspectoral du secteur, à l'occasion d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya. (Photo > D. R.) Meslem reçoit les ambassadeurs de la Corée du Nord et du Venezuela Chérif Abdedaïm Question de temps (II) D Oran : installation du premier collège inspectoral du secteur de l’éducation A. Djabali LA CHRONIQUE DE epuis cet été, les appareils de l'US Air Force peuvent aussi décoller de bases situées en Turquie, notamment la base d'Incirlik, proche de la frontière syrienne, ce qui facilite la tâche des Américains. La Turquie est passée à l'action cet été après avoir subi plusieurs attaques de Daech sur son territoire. La Jordanie, frontalière de la Syrie, mène également des raids aériens. Ses attaques se sont intensifiées depuis qu'un pilote jordanien a été brûlé vif par le groupe Etat islamique en février dernier. L'Arabie saoudite participe depuis un an aux frappes contre la Syrie. Les Emirats arabes unis mènent également des raids contre la Syrie. Un escadron de chasseurs F16 opère depuis le territoire jordanien. Les cibles de la coalition sont d’abord Raqqa, le bastion de l'Etat islamique, mais aussi Kobané, Alep, et plus largement une grande partie du nord de la Syrie. D'après le dernier bilan de la Maison Blanche paru en août, il y aurait eu 5.800 frappes et 10.000 combattants de Daech auraient été neutralisés d'après la coalition. Les raids ont en tout cas aidé les combattants kurdes dans la région de Kobané notamment. La France n'a jamais été aussi proche de frappes aériennes en Syrie. La Grande-Bretagne a annoncé avoir frappé en Syrie fin août. Jusqu’à maintenant, comme la France, Londres se limitait aux raids en Irak pour lutter contre Daech. Cela dit, côté médias, les euphémismes défilent dans le sens où chaque guerre est légitimée par des arguments frôlant l’absurde. Les Médias sont au service de l'Occident, et d’aucuns le savent ; donc, au service de ses guerres et de sa mondialisation financière ultra-libérale. En France, nombre de Treize personnes sont mortes et 42 autres ont été blessés dans 30 accidents de la circulation routière enregistrés dans la journée du vendredi 4 septembre, indique un bilan de la Gendarmerie nationale (Photo > D. R. ) grands titres de la presse appartiennent aux industriels de guerre, aux marchands de la mort. Donc, tout n'est que mensonges et propagande de guerre. Il suffit de voir qui ils interviewent pour comprendre leur parti pris : débats à sens unique donc faux débats, interviews d'opposants au régime... On ne voit jamais à l'écran un partisan de Bachar-Al-Assad expliquer la situation, défendre le point de vue du pays ! Il faut dire et répéter que la plupart d’entre eux sont orchestrés par des agents d'Israël défendant exclusivement les guerres de l'OTAN, la mondialisation financière, les ingérences de l'Occident dans les pays insoumis, les Révolutions de couleur. Et tout cela au détriment de l'information digne de ce nom, honnête. Les Anglo-Saxons ne défendent pas la démocratie dans le monde, ils la piétinent en permanence en favorisant l'accession au pouvoir de dictateurs comme en Amérique latine des années 80, ou comme en Iran avec le shah (coup d'Etat de la GB contre le dirigeant iranien démocratiquement élu, Mossadegh, parce qu'il était nationaliste). Et ils n'hésitent pas à s'appuyer sur la mouvance terroriste, Al Quaida par le passé, et maintenant Daech pour détruire un Etat souverain tel que la Syrie, voler ses ressources comme le gaz, contrôler le pays, s'en servir ensuite comme rampe de lancement contre l'Iran, exactement comme avec la Libye. Aujourd’hui, avec cette nouvelle escalade, les pièces manquantes du puzzle sont mises en place pour permettre à la coalition de démembrer la Syrie. Ce n’est plus qu’une question de temps. (Suite et fin) C. A. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer, a reçu jeudi, séparément et à leur demande, les ambassadeurs de la République populaire démocratique de Corée, Choe Hyok Chol, et l'ambassadeur du Venezuela, Jose de Sojo Reyes, a indiqué un communiqué du ministère. (Photo > D. R.) La pièce «Al-Khalifa» du théâtre de Béjaïa chaleureusement ovationnée La pièce Al Khalifa du théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa, dont la générale a été présentée au théâtre régional de Constantine, a été chaleureusement et longuement ovationnée par le public, a-t-on constaté. (Photo > D. R. ) monde Yémen Arabie Saoudite Drame à La Mecque, au moins 107 morts dans la chute d'une grue sur la Grande mosquée Des équipes de secours inspectent les lieux où s'est effondrée une grue sur la Grande mosquée de La Mecque. (Photo > D. R.) ,Les autorités saoudiennes enquêtaient samedi sur le drame à la Grande mosquée de la Mecque où 107 personnes ont péri dans l'effondrement d'une énorme grue, mais elles ont d'emblée affirmé que le pèlerinage annuel n'en serait pas affecté. Vendredi, à quelques jours du grand pèlerinage qui attire des centaines de milliers de fidèles du monde entier, une grue s'est effondrée en pleine tempête sur la Grande mosquée à la Mecque, le premier lieu saint de l'islam dans l'ouest de l'Arabie saoudite. L'immense fracas a provoqué un mouvement de panique parmi les fidèles qui y étaient rassemblés en ce jour hebdomadaire de repos et de prière chez les musulmans. Il s'agit de la pire tragédie qui touche les lieux saints saoudiens depuis des années. Mais elle n'affectera pas le hajj attendu le 21 ou le 22 septembre, alors qu'environ 800.000 pèlerins étrangers sont déjà arrivés dans le royaume. "Cela n'affectera en aucun cas le hajj", a déclaré à l'AFP un responsable saoudien sous le couvert d'anonymat, ajoutant que les dégâts à la Grande mosquée seraient "probablement réparés en quelques jours". Le gouverneur de la région de La Mecque, le prince Khaled al-Faiçal, a ordonné dès venderdi soir l'ouverture d'une enquête sur ce drame. Mais plusieurs heures après, les autorités n'avaient toujours pas fourni de détails sur les morts ou leurs nationalités, alors qu'un grand nombre de pèlerins étrangers se trouvaient sur place au côté des fidèles saoudiens. Selon un bilan officiel, au moins 107 personnes ont été tuées et 238 blessées par la chute de la grue. Mauvais temps Des photos et vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des corps ensanglantés gisant dans une cour de l'immense mosquée sur laquelle s'est fracassée la grue ainsi que des fidèles pris de panique hurlant et courant après qu'un énorme fracas a été entendu. Selon des témoins, des Saoudiens et des étrangers se sont immédiatement mobilisés après la tragédie pour faire des dons de sang. Devant l'un des hôpitaux de la région, plus de 100 personnes ont attendu leur tour dans la rue. L'Indonésie a confirmé jusque-là la mort de deux de ses ressortissants, ajoutant que 31 autres avaient été blessés dont certains grièvement, et hospitalisés. La Malaisie a fait état de son côté de 10 blessés parmi ses nationaux et de six disparus. L'Iran a fait état de 15 pèlerins blessés. Le porte-parole des deux saintes mosquées (La Mecque et Médine), Ahmed ben Mohamed al-Mansouri, a expliqué la chute de la grue par "les vents violents et les fortes pluies". Le mauvais temps devait se prolonger samedi, selon l'agence saoudienne SPA. La mosquée est entourée de plusieurs grues utilisées pour exécuter un énorme projet en cours destiné à agrandir la superficie de la mosquée de 400.000 mètres carrés, ce qui permettrait d'accueillir jusqu'à 2,2 millions de personnes à la fois. Condoléances étrangères Abdel Aziz Naqour, qui travaille à la mosquée, a dit avoir vu la grue tomber après qu'elle a été frappée par les intempéries. "S'il n'y avait pas eu le pont Al-Tawaf, le bilan des victimes aurait été pire", a-t-il dit en référence à un énorme passage couvert qui entoure et surplombe en partie la Kaaba et qui a amorti la chute de la grue. La Kaaba, située au centre de la grande mosquée, est un imposant édifice en forme cubique dont les pèlerins font sept fois le tour pendant le pèlerinage, et en direction de laquelle les musulmans prient cinq fois par jour. Irfan al-Alawi, co-créateur de la Fondation pour la recherche du patrimoine islamique basée à la Mecque, estime que les autorités ont fait preuve de négligence face au danger que représentait ces grues. "Ils ne se préoccupent pas du patrimoine et ils se moquent de la santé et de la sécurité", at-il déclaré. Plusieurs dirigeants étrangers, dont ceux de Russie, de Grande-Bretagne et d'Inde, ont adressé des messages de condoléances à la direction saoudienne. Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s'il en a les moyens. Il n'a pas connu d'incidents majeurs ces dernières années, l'Arabie saoudite investissant des milliards de dollars dans le transport et les autres infrastructures pour faciliter les mouvements de la foule qui y prend part. En janvier 2006, 364 pèlerins étaient morts piétinés lors d'un mouvement de panique, et 251 deux ans auparavant. En juillet 1990, 1.426 pèlerins avaient péri, la plupart étouffés lors d'un mouvement de panique dans un tunnel. R. I./Agence La Mecque : le pèlerinage aura lieu comme prévu malgré le drame de la Grande mosquée Le pèlerinage musulman en Arabie saoudite qui doit commencer le 21 ou 22 septembre prochain aura lieu comme prévu, malgré le drame de la Grande mosquée où plus de 100 personnes ont péri dans l'effondrement d'une grue, a indiqué samedi un responsable. "Cela n'affectera en aucun cas le hajj", a déclaré à l'AFP le responsable saoudien sous le couvert d'anonymat, ajoutant que les réparations à la Grande mosquée prendraient probablement quelques jours. R. I./Agence Nouvelles négociations en vue, attaque meurtrière sur un marché , Le pouvoir yéménite a annoncé vendredi sa participation la semaine prochaine à de nouvelles négociations annoncées par l'ONU pour tenter de régler le conflit au Yémen, où 20 civils ont péri dans une attaque rebelle sur un marché bondé. Les rebelles chiites Houthis, eux, n'ont pas encore confirmé leur présence à ces discussions mais le médiateur de l'ONU Ismaïl Ahmed Ould Cheikh a affirmé jeudi que tous les protagonistes du conflit avaient accepté d'y participer. Ces négociations sont destinées à parvenir à "un cessez-le-feu et à une transition politique pacifique", a indiqué le médiateur dans un communiqué après s'être adressé par vidéoconférence depuis Ryad au Conseil de sécurité. Elles doivent aussi permettre de "créer un cadre" pour permettre l'application de la résolution 2216 de l'ONU prévoyant le retrait des Houthis et de leurs alliés, les militaires restés fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, des régions conquises lors de leur offensive lancée en juillet 2014. Agissant en soutien au pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, le royaume saoudien sunnite a pris en mars la tête d'une campagne militaire arabe pour empêcher les Houthis, soutenus par le rival iranien chiite, de prendre le contrôle total du Yémen. Alors que les violences ne connaissent aucun répit, le gouvernement du président Hadi a annoncé avoir "approuvé la participation aux consultations" qui selon son porte-parole, Rajeh Badi, doivent avoir lieu à Oman. Dans un communiqué, il a appelé le médiateur onusien à "oeuvrer pour obtenir un engagement public et clair" des Houthis et de M. Saleh à appliquer sans conditions la résolution 2216. M. Badi a dit ne pas être sûr que les rebelles y participeraient. Les discussions "pourraient ne pas avoir lieu", selon lui. R. I./Agence Des rebelles chiites Houthis manifestent à Sanaa. (Photo > D. R.) Obama La stratégie russe en Syrie est «vouée à l'échec» , Le président américain Barack Obama a estimé vendredi que la stratégie de la Russie en Syrie consistant à soutenir le régime de Bachar al-Assad était "vouée à l'échec". "La Russie partage avec nous la volonté de lutter contre l'extrémisme violent", a expliqué M. Obama depuis la base militaire de Fort Meade (Maryland, est des Etats-Unis). "S'ils sont prêts à travailler avec nous et les 60 pays de la coalition, alors il y a une possibilité d'un accord politique de transition", a-t-il expliqué. "La mauvaise nouvelle est que la Russie continue à croire qu'Assad est quelqu'un qui mérite d'être sou- tenu", a-t-il ajouté, promettant de faire passer un message clair à la Russie: "Vous ne pouvez continuer à appliquer une stratégie qui est vouée à l’échec". Le dirigeant syrien est "destructeur pour son propre peuple", a martelé M. Obama, soulignant qu'il transformait son pays en une zone qui attire "les jihadistes de toute la région". Les Etats-Unis ont fait état d'un récent déploiement de matériel et de soldats russes près de Lattaquié, fief alaouite du président Bachar al-Assad. Moscou a démenti tout renforcement de sa présence militaire en Russie. R. I./Agence économie Etats-Unis INFOS EXPRESS Accord amiable pour 12 banques sur un dossier de CDS Le Koweït achètera 28 Eurofighter , Douze banques ont conclu avec la justice américaine un règlement amiable de 1,865 milliard de dollars (1,645 milliard d'euros) pour mettre fin aux poursuites d'investisseurs qui les accusaient d'avoir manipulé les prix et entravé la concurrence sur le marché des swaps de défaut de crédit CDS), a déclaré vendredi un avocat représentant ces derniers. "Nous pensons que c'est historique", a dit l'avocat Daniel Brockett. "C'est l'un des règlements les plus importants pour une action collective antitrust et un résultat exceptionnel pour les plaignants". Les banques en question sont Bank of America, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, Crédit Suisse Group, Deutsche Bank, Goldman Sachs Group, HSBC Holdings, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland et UBS. Figurent également parmi les défendants l'International Swaps and Derivatives Association (Isda) et Markit, qui fournit des services de cotation de dérivés de crédit. Le marché des CDS avait atteint un point culminant de 58.000 milliards de dollars en 2007, selon la Banque des Règlements in- Douze banques ont conclu avec la justice américaine un règlement amiable de 1,865 milliard de dollars. (Photo > D. R.) ternationaux (BRI), avant de redescendre à 16.000 milliards sept ans plus tard, les investisseurs ayant entretemps acquis une meilleure connaissance de ses risques. Le CDS est un instrument de couverture censé protéger l'investisseur contre tout risque de défaut d'un émetteur de dette, qu'il soit souverain ou corporate. Les plaignants affirmaient qu'ils avaient payé des prix injustifiés sur des CDS de la fin 2008 à 2013, du fait des pratiques des Bourse Pour Wall Street, la semaine se résumera à la décision de la Fed , Après une semaine d'hésitation, conclue par une hausse hebdomadaire, Wall Street n'a plus guère d'autres préoccupations qu'une décision particulièrement cruciale de la Réserve fédérale (Fed), qui dira jeudi si elle commence à retirer un précieux soutien à l'économie. Depuis la clôture de vendredi dernier, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 2,05% à 16.433,09 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 2,96% à 4.822,34 points. L'indice élargi S&P 500, particulièrement suivi par les investisseurs, a gagné 2,07% à 1.961,05 points. Cette progression, qui efface la baisse de la semaine précédente, ne rend pas compte des fortes fluctuations enregistrées par les indices, qui ont par exemple ouvert mercredi dans le vert pour finir en nette baisse. "Cette semaine m'a fait penser à quelqu'un qui essaie de retenir son souffle et dont le pouls accélère", a résumé Sam Stovall, de Standard and Poor's Capital IQ. "On a eu de fortes hausses et de fortes baisses dans la perspective de la réunion de la Fed." La banque centrale américaine tiendra mercredi et jeudi une réunion de politique monétaire, à l'issue de laquelle elle dira si elle relève ou non ses taux, maintenus à un niveau presque nul depuis la fin des années 2000, et de commencer ainsi à retirer son soutien à l'économie. Ces réunions, organisées tous les mois et demi, sont toujours très suivies par les investisseurs, mais celle de la semaine prochaine suscite une nervosité particulièrement élevée car le flou a rarement autant régné sur les intentions de la Fed. "C'est incertain, car, avant le ralentissement chinois et le déclin des Bourses, beaucoup d'économistes comptaient sur un relèvement des taux en septembre", a rapporté M. Stovall. défendants, alors qu'une meilleure liquidité aurait dû au contraire faire baisser les prix. Ils déclaraient aussi que les banques avaient tenté fin 2008 d'entraver le lancement d'un marché de dérivés de crédit développé par CME Group en convenant de ne pas recourir à de nouvelles plateformes de CDS et en incitant l'Isda et Markit à ne pas octroyer de licences à ce nouveau marché. Une porte-parole de l'Isda a dit que l'organisme "se félicite que la question soit près d'être résolue" et était attaché à assurer un fonctionnement sûr et efficace du marché des CDS. R. E. Chine L'inflation accélère à 2% en août L'inflation en Chine a nettement accéléré en août, à son plus haut niveau depuis un an et à nouveau gonflée par les prix du porc, a annoncé jeudi le gouvernement, confirmant le reflux des pressions déflationnistes dans la deuxième économie mondiale. La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation, s'est établie à 2% sur un an le mois dernier, contre 1,6% sur un an en juillet, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS). C'est au-delà des prévisions des économistes interrogés par l'agence Bloomberg, qui anticipaient en moyenne une accélération à 1,8%. Comme les mois précédents, l'inflation demeure très en-deçà du niveau-cible de 3% que s'est fixé le gouvernement pour l'ensemble de l'année alors que le ralentissement de la croissance et le déclin des cours des matières premières pèsent toujours sur le niveau des prix. Cependant, alors que l'inflation avait glissé en janvier sous le seuil de 1% pour la première fois en cinq ans, laissant planer le spectre d'une spirale déflationniste, elle est sensiblement remontée ces derniers mois et a continué d'accélérer en août. Les prix alimentaires, poids-lourd de l'indice, se sont ainsi appréciés de 3,7% sur un an: cette hausse significative "est presque entièrement responsable de l'accéléra- tion de l'inflation dans son ensemble", observait Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. En particulier, le renchérissement du porc (presque +20% sur un an) était considéré comme "un facteur majeur". Les prix des légumes frais ont eux grimpé de 16%. Hors prix alimentaires, "l'impact de la baisse des cours du pétrole sur les coûts des transports a été éclipsé par l'inflation accrue sur les logements" sur fond de rebond continu du marché immobilier, soulignait M. Evans-Pritchard. Selon lui, l'inflation devrait continuer de remonter sur les prochains mois, alors qu'une "forte chute" de la population porcine en Chine devrait continuer de doper les prix de cette viande très populaire dans le pays. "Mais si l'on met de côté le porc, l'inflation reste modérée", tempéraient les analystes de la banque ANZ, assurant par ailleurs que la récente dévaluation du yuan (qui renchérit de facto les importations) n'avait eu qu'un "impact limité". De son côté, l'indice qui mesure l'évolution des prix à la vente à la sortie d'usine (PPI), a reculé en août pour le 42e mois consécutif, plongeant de 5,9% sur un an --son plus fort repli depuis quasiment six ans. VoirsurInternet www.lnr-dz.com Le Koweït a signé un protocole d'accord pour l'achat de 28 Eurofighter, a confirmé vendredi le consortium qui construit cet avion de combat. L'émirat devient ainsi le huitième pays à acquérir cet avion. Des sources industrielles italiennes avaient dit auparavant à Reuters que le Koweït achèterait des Eurofighter dans le cadre d'un contrat pouvant atteindre les huit milliards d'euro s. "Nous considérons cet accord comme un signal fort pour le marché en vue de nouveaux contrats dans les années à venir", a dit Theodor Benien, porte-parole d'Eurofighter, ajoutant que le Danemark, la Belgique, la Malaisie et l'Indonésie figuraient parmi d'autres clients intéressés. Il n'a rien dit du montant du marché. Le chasseur, entré en service en 2003, a été acheté par l'Allemagne, la GrandeBretagne, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, l'Arabie saoudite et le sultanat d'Oman. L'Eurofighter est produit par Finmeccanica, BAE Systems et Airbus Group. Le contrat, d'une durée de 20 ans, devrait être finalisé dans les prochaines semaines, ont dit les sources, qui confirmaient une information du site internet du Corriere della Sera. Cette information a permis à l'action Finmeccanica de gagner 5,4% ce vendredi en Bourse de Milan . Une source a dit que le groupe italien, qui a une participation de 36% dans Eurofighter, était le principal interlocuteur du Koweït pour ce marché et qu'il devrait recueillir plus de la moitié de sa valeur. L'action BAE Systems a fini en hausse de 1,9%, tandis qu'Airbus Group a cédé 1,65%. régions INFO EXPRESS Lutte contre la contrebande Sidi Bel-Abbès 291 impliqués dans 277 affaires de droit commun Deux cent soixante-dix-sept affaires de droit commun ont été recensées le mois d’août dernier par les services de la police judiciaire de Sidi Bel-Abbès, dans lesquelles 291 individus sont impliqués. La justice a mis en mandat de dépôt 94 d’entre eux pendant que le reste a bénéficié d’une citation directe. 125 affaires ont concerné les délits contre les individus qui ont vu l’implication de 145 individus dont 26 mis en détention et le reste a bénéficié d’une citation directe. Contre les fonds et les biens, le nombre a atteint 103 affaires, avec 84 personnes impliquées dont 30 mises en détention et le reste en citation directe. En outre, 38 affaires d’atteinte aux biens publics ont été recensées, ont vu l’implication de 49 individus dont 26 mis en détention et le reste en citation directe. Le Kif avec 11 affaires, 13 personnes impliquées dont 12 mis en détention préventive. Par ailleurs et pour des raisons de lutter contre la criminalité urbaine, la police réalisé 308 opérations entre organisées et inopinées ciblant les points noir de la ville qui ont permis l’étude d’état de 1720 individus, dont 44 avérés impliqués dans des affaires de crime. Ils ont été présentés devant le parquet qui a mis en détention 31 d’entre eux. Djilali T. Huit personnes interceptées et des produits saisis dans différentes régions du pays ,Huit contrebandiers ont été interceptés et différents produits destinés à la contrebande saisis ces trois derniers jours à Tamanrasset, Bordj Badjia Mokhtar, Tlemcen, Djelfa et El Oued, a indiqué, vendredi, le ministère de la Défense national (MEN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset et de Bordj Badjia Muktsar (6e Région militaire), ont intercepté, dans deux opérations distinctes menées les 9 et 10 septembre 2015, cinq contrebandiers dont deux Algériens et trois de différentes nationalités africaines», lit-on dans le communiqué. Un véhicule tout-terrain, quatre marteaux-piqueurs, deux groupes électrogènes et un détecteur de métaux ont également été saisis lors de ces opérations, précise la même source. D'autre part, des éléments des gardes-frontières, relevant du secteur opérationnel de Tlemcen (2e Région militaire), ont saisi le 9 septembre 2015, deux véhicules chargés de 5.000 litres de carburant destinés à la contrebande, ajoute le MEN. De même, des éléments de l'ANP, relevant du secteur opérationnel de Djelfa (1re Région militaire), ont intercepté le 11 septembre deux contrebandiers et saisi un véhicule touristique, un camion, cinq fusils à pompes, trois fusils de chasse et 10.000 cartouches de différents calibres, selon la même source. Dans le même Tlemcen Grand engouement pour la 4G LTE ,Le téléphone 4 G permettant l’accès à internet haut débit à partir du réseau fixe connaît un engouement particulier de la part des usagers, notamment dans les zones non couvertes par le réseau téléphonique fixe. Selon le directeur d'Algerie Télécom, Boughendja Djelloul, «le nouveau 4G LTE se développe d'une manière planifiée en fonction des priorités de chaque zone». «Nous avons installé dernièrement 5 nouvelles stations BTS de la 4G qui ont été mises en service dans les localités de Bab El Assa, Sebdou, Aïn Youcef et Hennaya. «Ce qui porte le nombre à 13 stations réparties à travers l'ensemble du territoire de la wilaya de Tlemcen et d'autres stations sont en cours de réalisation pour étendre ce réseau de dernière génération à d'autres régions de la wilaya et notre objectif reste la couverture et sa généralisa- tion sur l'ensemble de la wilaya» a-t-il ajouté. La modernisation des réseaux et l'amélioration des conditions d’accueil de la clientèle ont été aussi évoquées avec l'ouverture de deux agences commerciales à Bab El Assa et Chetouane, auxquels s'ajoutent les agences de Beni Snous, Honaine, Oujlida, Fellaoucène, Souahlia et Sidi Djimma qui sont en passe d'être réceptionnées. Saisie de 50 q de déchets de cuivre Selon un communiqué rendu public par la direction régionale des douanes de Tlemcen, les agents de contrôle relevant de la brigade de Honaine ont réussi à faire avorter une tentative d'exportation frauduleuse vers le Maroc de 4.000 kg de déchets de cuivre chargés à bord de deux véhicules, l'un de marque Peugeot J5 et l'autre un camion Saviem. Cette opération a été concrétisée grâce à une embuscade tendue entre la localité de Fatmi Larbi et et Sbaâ Chioukh. L'un des deux occupants des deux véhicules a été arrêté, alors que le second a réussi à prendre la fuite. La valeur de la marchandise saisie et celle des moyens de transport utilisés est estimée à 2.100.000.00 DA, tandis que les pénalités encourues sont de 26.450.000.00 DA Les établissements scolaires sous surveillance Contrairement aux années scolaires précédentes, celle de 2015/2016 connaît depuis dimanche dernier la présence d'un nombre important de policiers devant les établissements scolaires des trois paliers aux heures de pointe. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'application des instructions données par la Direction générale de la sûreté nationale afin d'assurer la sécurité aux élèves au moment où ces derniers ont repris le chemin de l'école. Ces dispositions ont été accueillies avec satisfaction par les parents d’élèves. Souhaitons que cette initiative s'étale sur toute l'année scolaire. Mohamed Hichem contexte, et au niveau du secteur opérationnel d'El Oued (4e Région militaire), un détachement de l'ANP a arrêté le 10 septembre 2015 un contrebandier et saisi 200 litres de boissons traditionnelles et 1.334 bouteilles de différentes boissons, conclut le communiqué. R. R. Béni Saf Massinissa, hôte de Syphax , «Massinissa, hôte de Syphax» est le thème de la rencontre nationale écologique et culturelle qu’organisera l’association «El Yad El Khadra» (la main verte) de Bénisaf du 1er au 4 octobre prochain dans la ville de Bénisaf, a déclaré à la presse, jeudi dernière, le président de l’association, Zahouani Mohamed. Plusieurs associations culturelles et écologiques issues des wilayas d’Algérie participeront à cet évènement. Au commencement, une exposition permanente sera concoctée. Puis suivent quatre importantes conférences portant sur les thèmes de l’environnement dont les valeurs écologiques et de gestion de l’île de Rechgoun et autres d’histoire de la région de Bénisaf depuis l’aube de l’histoire jusqu’à la fin de l’antiquité. Elles seront animées par des professeurs des uni- versités d’Oran, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Alger. Elles permettront au public de connaître les deux rois berbères Syphax et Massinissa et aux chercheurs dans les domaines de l’histoire de l’Algérie antique et de la culture nationale de réécrire la mémoire collective de ce peuple d’une plume algérienne avec beaucoup d’objectivité. En outre, des activités théâtrales, musicales, des visites guidées, projections cinématographiques sont au programme. Pour la réussite de cette manifestation, le président a convié les autorités, les personnes physiques et le mouvement associatif pour une contribution effective. S. Djelloul Voir sur Internet www.lnr-dz.com BRÈVE Sidi Bel-Abbès Le président de l’USMB dépose plainte contre un supporter Le directeur général de la SPA USMBA, Bensenada Djilali, a fait savoir, cette semaine, qu’il a été victime de menaces graves proférées par un supporter au téléphone. Cette personne prétend juste être fan de l’équipe de l’USMBA et ne s’est pas gênée de s’immiscer dans la gestion de l’équipe et le recrutement qu’il a qualifié de bidon. Bessenay, devant cette acte inqualifiable, est allé déposer plainte pour sa sécurité et préserver le respect pour le club et ses gestionnaires qui font de leur mieux. D. T. régions Oran : 60 chercheurs attendus à la Conférence des sciences aéronautiques Dispositions de la loi de finances complémentaire La CCI Ouled Naïl de Djelfa emboîte le pas au wali et titube ,La journée d’étude organisée par la Chambre de commerce et d’industrie Ouled Naïl de Djelfa, jeudi dernier, à la salle de cinéma, de la même ville, n’a pas tenu toutes ses promesses. Elle a été placée sous le haut parrainage du wali de Djelfa. Elle n’a duré qu’une demi-journée. Quatre interventions suivies de débats parfois des intervenants incongrus «dits de la société civile». Cette rencontre s’inscrit en prolongement du travail commencé par le wali pour projeter sur le terrain les décisions et orientations issues de la rencontre des walis avec le Premier ministre représentant du Président de la République. Pour ce, plusieurs dispositions ont été arrêtées et prises pour lever les contraintes superflues et décourageantes. Avant cette rencontre ouverte aux «futurs investisseurs» ou ceux actuellement en difficulté, une première conférence de presse a été organisée à la wilaya pour expliquer aux journalistes les nouvelles démarches. Rares sont ceux qui ont réellement compris la problématique et repris avec fidélité. D’autres correspondants «élus du chef de cabinet du wali» se sont gavés d’amandes et de cacahuètes. Ils ont fait le plein lors de l’invitation pour repartir repus et faire une sieste. Le parterre dans la salle du cinéma communal était relativement hétérogène et sensiblement déséquilibré. Beaucoup d’absents parmi les es qualité (maires 7/36), aucun chef de daïra, pas de représen- Plus de 60 chercheurs algériens et étrangers ont confirmé leur participation à la 2 e Conférence internationale des sciences aéronautiques, prévue les 3 et 4 novembre à l'Université des sciences et de la technologie d’Oran. (Photo > D. R. ) Un pêcheur porté disparu au large de Mostaganem tants de la Direction de l’agriculture ni de la Chambre de l’agriculture de la wilaya, aucun investisseur dans l’agriculture. N’étaient présents que quelques directeurs d’exécutif, d’autres bien que concernés comme celui de l’office régional des terres agricoles, le DSA et le plus important parmi eux le directeur régional de la BEA et celui de l’agence de la Banque extérieure d’Algérie de Djelfa. Laquelle banque est désignée par sa tutelle pour accompagner les investisseurs de la wilaya de Djelfa. Quelques intervenants parmi les vrais investisseurs ont dénoncé cette institution financière pour l’absence de ses responsables et surtout pour l’abstinence dans l’accompagnement des investisseurs de la wilaya. Ils considèrent selon leurs propos que «c’est une orientation de ceux qui veulent que Djelfa reste retardataire et créer un système pour détourner ce qui est destiné pour Djelfa». Par contre, le directeur régional de la BDL a répondu à l’invitation et est même in- tervenu pour expliquer et convaincre l’auditoire intéressé de déposer leurs fonds, thésaurisés, dans les banques sans la contrainte de l’explication de l’origine et surtout que le paiement de la taxe est volontaire et facultatif. Cette nouvelle disposition a été expliquée avec pédagogie par le directeur de wilaya des impôts, une garantie supplémentaire. Quant au foncier industriel, les directeurs chargés du domaine public et celui de l’industrie qui pilote l’opération ont été sur tous les fronts pour répondre aux questions et surtout pour bloquer des manœuvres manipulées par de faux investisseurs qui occupent des assiettes foncières sans lancer les travaux. Le wali dira à ce sujet que ces assiettes foncières seront retirées à leurs bénéficiaires. Le cahier des charges sera respecté. Concernant ceux qui ont pu bénéficier de l’arrêté définitif, ils seront poursuivis en justice et les terrains leur seront retirés. Le wali offusqué par les comportements «intempestifs» de certains membres de la société civile. Interrompu lors de la lecture de son discours d’orientation par une intervention impromptue, venue de la salle, d’un membre de «la société civile de Djelfa». Le wali, stoïque habituellement, n’a pas mis de gants cette foisci pour remettre à sa place le membre de la société civile. En effet, c’est lors de la prononciation du discours pour lancer les travaux de la journée d’étude organisée par la CCI Ouled Naïl pour expliquer les nouvelles dispositions réglementaires contenues dans la loi de finances complémentaire afin d’encourager l’investissement par la facilitation des démarches. Après qu’il ait quitté la salle, les amis de ce membre de la société civile, une douzaine, occupent des sièges dans la salle et interviennent dans les débats pour se relayer au micro et dire des dires, leurs dires. Gênant ainsi le déroulement de la séance de travail. A chaque fois ils dénoncent des situations dont ils sont les seuls à être au courant. Djilali Harfouche Ghazaouet Un pêcheur a été porté disparu dans la nuit de mardi à mercredi au large de la ville de Mostaganem, a-t-on appris, mercredi, de source de sécurité. (Photo > D. R.) Oran : démantèlement d'une bande de trafiquants de drogue Une bande spécialisée dans le trafic de drogue a été démantelée, à Oran, par la brigade des stupéfiants relevant des services de la police judiciaire, a indiqué, mercredi dernier, un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. (Photo > D. R. ) In Salah : financement bancaire de 75 projets agricoles Plus de 14 000 élèves ont rejoint les bancs de l'école , Plus de 14.000 élèves des trois cycles ont rejoint les bancs de l'école dans la daïra de Ghazaouet dont 1.000 nouveaux inscrits. La totalité de ces élèves sont répartis à travers 51 établissements scolaires, 3 lycées, 9 collèges d'enseignement moyen et 39 écoles primaires implantées dans les quatre communes que compte la daïra de Ghazaouet, à savoir Ghazaouet, Souahlia, Dar Yaghomracen et Tient. La nouveauté cette année est que le lycée Nedjar-Hocine, sis au quartier de Sidi Amar (commune de Ghazaouet), a été doté d'une unité de dépistage sanitaire (UDS) qui sera chargée en premier lieu du suivi sanitaire des élèves dudit lycée ainsi que ceux du CEM Zenati Benamar et les écoles primaires El Bachir Boumediene et Moulay Hadj Mohammed, tous situés au quartier de Sidi Amar. Il convient de signaler que certains établissements scolaires en cours de construction connaissent un retard considérable dans les travaux. C'est le cas pour le lycée de Souahlia et l'école d'Eddas. Par ailleurs, il y a lieu d'ajouter que certains travaux lancés dans le cadre du programme FCCL au niveau de certaines écoles sont toujours en cours. D'autre part, des informations font état que plus de 5 000 élèves nécessiteux, tous cycles scolaires confondus, bénéficieront de l'aide de 3.000 DA. Mohamed Hichem Au moins 75 projets d’investissement dans le secteur agricole ont été financés depuis le début de l’année, à travers les dispositifs des crédits Ettahadi, R’fig, et le soutien à l’emploi des jeunes, a-ton appris, jeudi dernier, auprès de l’antenne locale de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR). (Photo > D. R.) enquête Environnement et collecte des déchets à Annaba Pollution : la cote d’alerte kLa grande pollution qui frappe quotidiennement cette jolie ville de l’Est algérien révèle un constat alarmant sur la situation du Complexe de production d’ammoniac et de fertisants ( Fertial). l faut savoir à ce sujet que la gestion des déchets à Annaba est réellement une problématique qu’il faut résoudre définitivement, cette wilaya qui vient de bénéficier d’un centre d’enfouissement technique d’une capacité de 400 000 m3 couvrant les quatre communes notamment Annaba, Sidi Amar, El Hadjar et El Bouni pour 4 décharges d’une capacité de 278 000 m3. Il est prévu un enfouissement des déchets avec une option de traitement thermique doté d’un système de traitement de gaz. Ainsi d’après les spécialistes en la matière près de 8 millions de tonnes de déchets solides dont 1,5 million provenant de l’industrie sont déversés annuellement et souvent de façon archaïque en Algérie. Pourtant le contrôle et l’élimination des déchets solides figurent dans le programme de l’Etat depuis la promulgation de la loi 2001. Mais le tri et le recyclage des déchets restent insuffisants alors qu’on assiste à une prolifération des décharges sauvages qui induisent des risques importants de pollution des nappes phréatiques et par ricochet, une atteinte à la santé publique. seul celui d’Ouled Fayet est mis en service. D’après certaines informations le coût de la collecte et du transport des déchets vers la décharge publique est estimé à 4000 DA, soit un total annuel de l’ordre de 352 millions de dinars. I Des décharges sauvages qui menacent l’environnement D’après l’enquête journalistique que nous avons effectuée sur la collecte des déchets à Annaba il a été relevé que la décharge publique de Berka Zargua qui notamment reçoit plusieurs milliers de tonnes de déchets ménagers en provenance de la wilaya et ses environs limitrophes, celle-ci est d’ores et déjà saturée dans laquelle tous les déchets ménagers de la ville qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés vers cette ancienne décharge qui notamment accueille des quantités d’ordures énormes provenant de nombreuses communes à savoir de Sidi Amar, El Hadjar, El Bouni, Annaba, Sidi Salem, Hjar Eddis et autres localités avoisinantes .Soit plus de 80 000 tonnes d’amas de détritus avaient été dénombrés durant les derniers mois et jetés par une population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de la ville bônoise. C’est en effet 267 de déchets par an et par résident furent jetés dans la nature. Une quantité qui dépasse les 52 000 tonnes de déchets domestiques avaient été enlevés pour un coût de 3 500 dinars par tonne qui représente ainsi le montant de la collecte et du transport vers la décharge publique de Berka Zargua située prés de la localité de Hjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de source municipale. Certainement malgré les grands efforts fournis par les collecteurs d’ordures qui travaillent jour et nuit, la majo- Le civisme inexistant dans nos villes rité des quartiers intra-muros de la wilaya restent de plus en plus sales offrant un paysage angoissant de la banlieue. La pollution urbaine demeure vraiment une menace permanente pour l’environnement particulièrement au niveau des grandes agglomérations qui se caractérisent par un énorme déséquilibre dans la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un problème complexe et aujourd’hui les ordures se ramassent à la tonne pour lesquels d’importants moyens humains et matériels sont déployés pour l’élimination des ordures ménagères, les déchets mis en décharge sont de nature variée. A titre d’exemple, plastiques, papiers, cartons, métalliques, verres, textiles, matières organiques ; produits toxiques et autres types. Outre la pollution esthétique, les déchets solides constituent une source de pollution de l’environnement en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains contiennent des substances chimiques toxiques. Il existe plusieurs modes d’élimination des déchets managers, la mise en décharge traditionnelle, l’incinération, la valorisation matière à travers le compostage ou le recyclage. Les risques de chacun d’eux ne sont pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet de réduire l’extraction de matières premières. A titre illustratif, l’acier recyclé permet d’économiser du minerai de fer, chaque tonne de plastique recyclé permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. le recyclage de 01 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chi- miques et 14 kilowatt / heure d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois. Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l’aluminium, l’acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d’un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou le plastique peuvent être facilement recyclés. Le recyclage des déchets présente un double avantage, il permet d’abord d’économiser de la matière première et préserver les ressources naturelles comme aussi il permet de réduire le volume et le poids des déchets à mettre en décharge pour limiter les risques de pollution de l’air et des sols. Le recyclage constitue une parfaite solution de la situation déplorable de nos poubelles ou’ la part recyclable de nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes par an, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes de métaux, 50 000 tonnes de verre, 95 000 tonnes de matières diverses pour un potentiel de 760 000 tonnes à recycler à l’échelle nationale. Dans ce volet il faut souligner que les communes les plus sales du chef-lieu de la wilaya sont Berrahal, Annaba ville, El Hadjat, Sidi Amar, El Bouni, Sidi Sallem. En effet, l’état de ces lieux reste déplorable puisque les déchets ménagers sont jetés partout dans la totalité des rues, les caves d’immeubles, les paliers ainsi que les cages d’ascenseurs. Certes, les poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers et cités de la wilaya. Par ailleurs beaucoup de marchands de fruits et légumes ambulants qui ont envahis quelques ruelles de la ville sont responsables de cet état de fait désolant, ils laissent toujours derrière eux des produits avariés jetés par terre causant ainsi des désagréments, odeurs nauséabondes et des maladies transmissibles et empestant carrément l’environnement : « Les marchands clandestins nous rendent la tâche très difficile à chaque fois qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries ! », nous ont déclaré des agents de ramassage des services communaux . La municipalité pointe un doigt accusateur vers les citoyens accusés ouvertement de manque de civisme. A ce sujet il faut savoir que les enfants qui se sont spécialisés dans le ramassage des objets recyclables cèdent le plastique ramassé à 5 DA le kilo, le fer à 10 DA alors que l’aluminium et le cuivre qui sont d’ores et déjà trop recherchés par les trafiquants varient entre 400 et 450 DA le kilo. L’aluminium et le cuivre qui sont des produits chers et trop recherchés dans la majorité des cas clandestinement aux barons de l’acier. Selon les services de sécurité, la rentabilité des produits recyclables avait entrainé de nombreux vols ces dernières années et presque quotidiens notamment les fils électriques et téléphoniques causant ainsi de grandes pertes à Sonalgaz et Algérie Télecom et des désagréments aux clients et autres abonnés. Des chiffres officiels font état de 3 000 décharges sauvages recouvrant 150 000 hectares à travers le pays. Certaines décharges sont arrivées à saturation dans 7 wilayas comme Celles de Annaba et d’El Taref qui nécessitent une réhabilitation. En outre 20 centres d’enfouissement sur le territoire national avaient été aménagés mais Le manque de civisme, c’est faire preuve d’une agression envers autrui. Des experts en la matière interrogés sur le sujet soulignent que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de 1,5 kg d’ordures par jour. De ce fait, la rue représente pour les habitants l’unique dépotoir des déchets et par manque de civisme, des milliers de résidents continuent de jeter volontairement leurs sacs de déchets par les balcons il faut ajouter à cela que le plus grave des ordures ménagères sont les médicaments qui forment des ordures spéciales à cause de leur contenance en substances chimiques. la pollution par les eaux aussi de son côté pose un désastre sur la santé puisque une partie des eaux usées continue à être déversée dans les cours d’eau et oueds ce qui représente un danger permanent pour la qualité des ressources hydriques constituant ainsi une source de propagation des maladies à transmission hydrique provenant de la consommation des produits agricoles irrigués par des eaux usées et polluées. Ajoutons à cela les décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires qui notamment génèrent des tonnes de déchets spéciaux ou médicaux jetés dans la nature, nous préciset-on. Malgré toutes les vastes précautions il a été signalé un peu partout l’existence de plusieurs sacs contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de Seybouse. Face à cet état de fait, les services de l’inspection doivent agir sévèrement et vite pour remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur et détruire la nature, la santé humaine, la vie propre et l’environnement. Les substances organiques et les détergents rejetés par les égouts génèrent également une pollution très dangereuse. Dans cette vision il est tout à fait objectif de noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles par les mouches et les cafards sont le choléra, dermatoses, trachome. Il convient enfin de dire à ce sujet que le rôle primordial des citadins autrement dit de la population citadine est de maintenir la propreté des lieux et des quartiers où ils vivent. Hélas les mauvaises habitudes restent inchangeables. Oki Faouzi culture Festival de Toronto «Seul sur Mars», une odyssée haletante kAbandonné sur Mars, un astronaute s'efforce de survivre: avec ce sujet fort, le réalisateur américain Ridley Scott a livré vendredi une épopée en 3D très attendue au 40e Festival de Toronto, avec Matt Damon, en attendant le dernier documentaire de Michael Moore. Adapté du roman éponyme à succès de l'Américain Andy Weir, oeuvre de science-fiction mais fortement nourrie de réalisme, «Seul sur Mars» (The Martian) raconte l'aventure solitaire de Mark Watney (Matt Damon), un astronaute de la Nasa. Durant une mission sur Mars, pris dans une tempête de sable, Mark est laissé pour mort par son équipage, dirigé par le commandant Melissa Lewis (Jessica Chastain), qui repart précipitamment sur la Terre. Resté seul, il va devoir utiliser toutes ses connaissances scientifiques pour organiser sa survie, faisant pousser des pommes de terre ou tentant d'établir un contact avec la Terre, en attendant d'hypothétiques secours. Alternant les scènes sur Mars aux paysages désertiques et sur la Terre, où les responsables de la Nasa tentent de trouver des solutions pour secourir l'astronaute, «Seul sur Mars» et son suspense croissant s'inscrit dans une lignée de films situés dans l'espace ces dernières années. Parmi eux, l'im- pressionnant «Gravity» du Mexicain Alfonso Cuaron, thriller à gros suspense en 3D avec George Clooney et Sandra Bullock, ou encore «Interstellar» de Christopher Nolan, ode à la conquête de l'espace avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway et déjà Jessica Chastain et Matt Damon. Basé sur la science Le film, comme le livre, détaillé sur le plan scientifique, se veut très proche des avancées actuelles et notamment des scénarii d'exploration de Mars envisagés par la Nasa. Réalisateur de «Alien» et «Blade Runner», Ridley Scott renoue ici avec la sciencefiction mais d'une façon totalement différente. «Pour moi, ce film est beaucoup plus réaliste», a déclaré lors d'une conférence de presse le réalisateur de 77 ans, couronné par l'Oscar du meilleur film en 2001 pour «Gladiator». «Je pense que le fantasme de l'espace, qui est aussi maintenant réalité, est une plateforme d'expression formidable», a ajouté le réalisateur, qui a dit «appliquer à tout ce qu'il fait» l'esprit du western, dans lequel «il s'agit toujours d'un homme face à la nature, face au hasard». Seul pendant la quasitotalité du film, s'exprimant régulièrement, parfois avec humour, devant une caméra avec laquelle il s'enregistre, l'astronaute joué par Matt Damon détaille avec précisions ses états d'âme et ses projets. «C'était vraiment un défi intéressant» d'être seul pendant une grande partie du film, a confié Matt Damon. Pour le comédien de 44 ans, l'histoire racontée par «Seul sur Mars», «n'est pas de la sciencefiction, c'est quelque chose qui est tout proche». «Les solutions que trouve cet homme pour survivre sont vraiment celles qu'il faudrait utiliser dans cette situation. Cela s'appuie complètement sur la science, et c'est ce qui est amusant», a-t-il souligné. Jessica Chastain dit de son côté s'être largement inspirée d'une astronaute rencontrée à Houston, où se trouve le centre de contrôle de la Nasa pour les vols habités, au Texas (sud des Etats-Unis). «Je voulais apprendre des choses sur les voyages dans l'espace», dit-elle, soulignant que «ça paraissait tellement incroyable d'avoir l'occasion de travailler avec la Nasa». Outre Ridley Scott, le documentariste américain controversé Michael Moore est également très attendu vendredi pour son grand retour avec «Where to invade next?», présenté en avant-première mondiale. C'est son premier film depuis son der- nier documentaire il y a six ans sur les dérapages du système capitaliste, «Capitalism: A love story». Dans ce nouvel opus, dont peu de détails ont encore été dévoilés, il s'attaque à la logique militaire américaine. Le Festival international du film de Toronto (TIFF), qui a débuté jeudi soir avec la projection du dernier film du Canadien Jean-Marc Vallée ("Demolition"), continue jusqu'au 20 septembre, avec quelque 400 films de 71 pays. R. C. Dans la vie en général et nos préoccupations quotidiennes Le temps est notre plus cruel tyran kOn ne peut pas arrêter le temps et celui qui passe sans que nous en tirions profit est perdu à jamais en laissant en chacun de nous des marques de vieillissement. « Chaque jour qui passe est un pas de plus vers la tombe », a dit un détenteur de la sagesse populaire. Le temps fait partie de notre réalité, on le vit bien, intensément ou médiocrement. C’’est une question de gestion à bon escient et judicieuse du temps. Ce qui s’explique par la différence de bilan entre les uns et les autres après une durée de vie. Les gens, actifs de nature, évoluent très vite financièrement ou culturellement, d’autres stagnants malgré eux n’ont rien parce qu’ils ont été incapables de réaliser des progrès ou d’acquérir des connaissances ou des biens. C’est une question de conscience lorsque les uns pensent à l’avenir proche ou lointain,, alors que d’autres font du temps qui passe la dernière de leurs préoccupations. Si le sens du mot est évident, sa définition reste néanmoins difficile En réalité, même le sens du mot est variable, étant donné sa polysémie : « le temps c’est de l’argent », « travailler un certain temps », ces deux expressions donnent du temps une différence d’ordre sémantique indiscutable. On peut aller jusqu’à l’infini pour apporter la preuve du grand nombre d’acceptions que peut avoir ce mot en fonction des contextes d’mploi. Pour avoir la notion du temps vécu ou à vivre, l’homme a inventé des mesures, appellations d’unités de temps comme l’heure, la minute, la seconde, le jour, le mois et il y a des milliers d’indicateurs temporels comme laps de temps, éternité etc. n’y a-t-il pas une allusion au temps dans les mots : la saison, le vieillissement, la jeunesse, l’enfance, la mémoire d’un peuple, un début, une fin, une retraite, la ténacité dans le travail. Beaucoup d’histoires renvoient à l’idée de temps comme par exemple un patrimoine culturel, fruit d’une accumulation de connaissances et de savoir qu’un peuple hérite de ses prédécesseurs en prenant soin à son tour d’apporter un plus à cette culture des ancêtres dont les plus sages ont marqué leur temps par leurs inventions, découvertes, pensées, réalisations. Les pyramides d’Egypte ont été d’abord conçues par l’esprit inventif avant de devenir des édifices grâce au travail de force des millions d’ouvriers qui ont donné leur temps, celui de leurs plus belles années et leur force pour que cela devienne une réalité palpable. Ibn Khaldoun a consacré une bonne partie de son temps pour reconstituer des millénaires d’histoires des berbères en 1 500 pages et un peu plus, cela dépend des éditions. D’autres œuvres à l’exemple de la Mouqqadima, donnent à voir ce qu’est une civilisation qui a une durée de vie parmi d’autres qui ont précédé ou suivi. C’est un auteur de référence et indiscutablement crédible pour sa méthode scientifique selon laquelle il considère que pour atteindre la vérité en histoire, il faut puiser à plusieurs sources ; c’est universellement vrai. Il a constaté en se fondant sur des faits véridiques que dans toute civilisation, il y a d es créateurs, des continuateurs et des destructeurs. Une civilisation est appelée à disparaître pour être supplantée par une autre. Et il en est ainsi depuis les Sumériens. On dit souvent que dans tel ou tel endroit on trouve d es marques de nos origines ou de l’histoire. Normalement, chaque chose a une histoire, des références temporelles qui montrent qu’elle est le résultat d’un processus, le résultat d’un travail de recherche. Il a fallu que des chercheurs à l’esprit créatif se consacrent à la mise au point des voies et moyens qui permettent d’avoir dans sa poche l’internet au moyen des portables sophistiqués pour ne pas dire perfectionnés si bien que deux partenaires d’une communication peuvent se regarder, même s’ils se trouvent en des lieux extrêmes du monde. Le temps consacré à la recherche sur ce plan fait gagner du temps à d’autres qui sans se déplacer, se concertent, se donnent des consignes, planifiant un travail urgent. Des étudiants algériens attachés au mérite ont été suivis dans leurs investigations par des directeurs de recherche se trouvant aux EtatsUnis, en Australie ou au Canada. Quel gain de temps ont-ils ainsi réalisé. Citations universellement liées au temps On les emploie familièrement parce qu’elles répondent aux besoins des partenaires de la communication pour être plus précis dans leurs échanges. Un chanteur ancien a dit par souci de langage concret, « le temps tue le temps » pour signifier que le temps qui passe réduit de jour en jour un temps de vie : d’une fleur, d’un animal, d’un être humain. Un philosophe parle dans le même sens en affirmant que l’attente ou l’ennui peuvent rallonger ou raccourcir le temps. Et une parole devenue proverbiale est d’autant plus évidente qu’elle est vérifiée au quotidien : « chaque jour qui passe est un pas de plus vers la tombe », citation belle par sa forme et son contenu qui revient dans les discussions. De grands hommes de la politique ou de l’histoire connus à l’échelle mondiale, ont inventé sur le temps d es expressions ou des pensées souvent citées pour servir d’illustrations dans leurs discours : on fait dire communément pour signifier que l’adversaire est déconnecté ou déphasé : c’est un anachronisme, aller à contre courant d’un mouvement légitime, des méthodes de travail d’un autre temps indiquant que l’autre a des idées archaïques. On dit aussi mais dans un autre sens : autres temps, autres mœurs. En ces temps de crise, on dit communément que quelqu’un a été un précurseur ou un visionnaire parce que tout ce qu’il a dit pour mettre en garde ses contemporains : « le temps a fini pa lui donner raison. A côté de ces expression de haut niveau, il y a des expressions vulgarisés parce que d’emploi quotidien ou banalisé : le temps perdu ne se rattrape jamais, le temps, c’est de l’argent et il y en a d’autres à la portée des locuteurs de tous les niveaux de langue, contrairement à cette citation d’auteur souvent employée chez nous, en langage populaire : seul le temps peut unir ce qu’un instant a séparé (ou divisé). On a coutume de dire en milieu politique cette belle expression lue chez notre grand homme politique : Ferhat Abbas : on peut tromper un temps, mais on ne peut pas le tromper tout le temps. Les langues populaires de nos anciens artisans du langage comportent des expressions sémantiquement équivalentes. On a entendu dire un célèbre penseur : «Les instants hors des choses ne sont rien», a ceci répondu un autre contemporain lui aussi : « le réel n’est pas réductible à ce que nous en savons, nous ne pouvons connaître la chose en soi ». Le temps étant déterminant pour notre vie a fait dire de manière implicite des idées toujours en rapport avec le temps, à l’exemple de : connaissance à priori / a posteriori ». Boumediene Abed science Paléontologie Qui est «l'Homo naledi», découvert cette semaine en Afrique du Sud ? Est-il le chaînon manquant ? L'Homo naledi, découvert dans une grotte d’Afrique du Sud, pourrait être un trait d'union entre le genre Homo et celui des australopithèques. Il s'agirait d'une «nouvelle espèce du genre humain» selon les paléontologues qui l'ont présenté au public jeudi 10 septembre et qui l'ont classé dans le genre Homo, auquel appartient l'homme moderne sous l'appellation Homo sapiens. l présente des caractéristiques avancées : des pieds modernes adaptés aux longues marches et des mains qui laissent supposer qu'il avait la capacité de manier des outils. Mais aussi des traits propres aux australopithèques, comme la célèbre Lucy : épaules et pelvis primitifs, et phalanges incurvées pour grimper aux arbres. Quant à sa boîte crânienne, si elle présente une forme humanoïde avancée, elle reste deux fois plus petite que celle d'un humain moderne : 560 cm3 contre 1 650 pour les premiers sapiens et 1 350 pour l'homme actuel. I INFO EXPRESS Le mystère des taches lumineuses observées sur Cérès bientôt élucidé ? Une nouvelle image reprise par la sonde Dawn de la NASA dévoile le cratère Occator et ses mystérieuses taches lumineuses avec une résolution sans précédent.Les mystérieuses taches de Cérès n'en finissent pas d'intriguer. Découvertes il y a quelques mois, grâce à la sonde Dawn de la NASA, elles font depuis l'objet d'un suivi accru par les astronomes de l'agence spatiale américaine. De son orbite, situé à 1.470 kilomètres de la planète naine, la sonde réalise de nombreuses images. A mesure que sa mission avance, le profile de l'astre situé dans la ceinture d'astéroïdes se dessine et se fait de plus en plus précis. Une nouvelle série de clichés capturés par l'appareil dévoile ainsi le cratère Occator parsemé de nombreux points brillants avec une résolution environ trois fois supérieure aux précédents, réalisé lors d'un survol en juin. Une image sans précédent L'image que vous pouvez observer ci-dessus a été réalisée en combinant deux points de vue. L'un exposé de manière à pouvoir observer la dépression et un autre ajusté pour capturer la surface environnante dans ses moindres détails. "Dawn a transformé ce qui n'était récemment que quelques points lumineux en un paysage lumineux, magnifique et scintillant", a déclaré dans un communiqué Marc Rayman, directeur de la mission. Grâce à cette nouvelle représentation, les chercheurs de la NASA ont pu créer une carte virtuelle et animée du cratère Occator d'un diamètre d'environ 90 kilomètres. Celle-ci permet de rendre compte de la géologie et topographie de cette région. La communauté scientifique a accueilli l'annonce avec prudence, notamment parce qu'aucune datation n'a été précisée. "Il faut être très prudent et ne pas confondre vitesse et précipitation !" indique le paléontologue Michel Brunet, découvreur de Toumaï, le plus ancien hominidé connu (7 millions d'années). Ce nouvel Homo, s'il s'agit bien d'une nouvelle espèce, pourrait se situer au tout début du genre, il y a un peu moins de 3 millions d'années, mais il est à l'heure actuelle impossible de le placer sur la frise chronologique ci-dessous. B O N À S AV O I R Guennadi Padalka, recordman du nombre de jours dans l'espace Le cosmonaute russe Guennadi Padalka est revenu sur Terre samedi avec dans ses bagages le record du nombre de jours passés par un homme dans l'espace, soit 879. Agé de 57 ans, Guennadi Padalka a achevé son cinquième voyage spatial, qu'il avait débuté en mars dernier, quand sa capsule Soyouz a atterri à 20h51 heure locale vendredi (00h51 GMT samedi) au sud-est de Djezkazgan, dans la steppe kazakhe, après avoir quitté la Station spatiale internationale (ISS) à 17h39 (21h39 GMT). Il était accompagné de deux cosmonautes débutants, le Kazakh Aidyn Aimbetov et le Danois Andreas Mogensen, qui n'auront passé pour leur part qu'une dizaine de jours en orbite. Guennadi Padalka a effectué sa première mission à bord de la station Mir avant d'accomplir quatre missions en tant que commandant de bord de l'ISS. Il bat le précédent record établi par son compatriote Sergueï Krikalev, qui s'élevait à 803 jours. santé Cancer INFO EXPRESS Gastro : les bons gestes à adopter pour votre enfant La gastro, maladie redoutée de tous et plus particulièrement des enfants qui peuvent être épuisés par un tel épisode. On vous explique les bons gestes à adopter. À l'exception des solutés de réhydratation, pas d'automédication en cas de gastro-entérite ! », Insiste le Dr Saholy Razafi narivo-Schoreisz, pédiatre. En attendant de consulter, on adopte ces quelques gestes : - Proposer systématiquement à son enfant un soluté de réhydratation (SRO). Cette poudre à reconstituer dans de l'eau contient des glucides et des sels minéraux en quantité adéquate afin de compenser les pertes hydriques. On la fait prendre en petites gorgées, pour éviter les vomissements. - Pas de médicaments antidiarrhée ou antivomissements, car « ce sont deux mécanismes naturels du corps pour se débarrasser du virus », rappelle la pédiatre. - Côté alimentation, si le bébé est allaité, on alterne tétées et SRO. S'il est au lait artificiel, le médecin pourra conseiller de basculer quelques jours sur un lait sans lactose (les écoles divergent sur le sujet). Si la nourriture de bébé est diversifiée, on privilégie des aliments aux propriétés antidiarrhéiques : carotte, pomme, riz, pomme de terre, yaourt... On consulte en urgence si... - Le bébé a moins de 3 mois ; - L'enfant ne boit plus ; - Il vomit ou a la diarrhée de manière systématique - Il montre des signes de déshydratation : yeux cernés, peau rigide, fontanelles creusées, respiration rapide, somnolence ; - Il a perdu du poids (5 %). En cas de diarrhée importante, il est conseillé de peser son enfant toutes les 6 heures - Les symptômes s'accompagnent d'une forte fièvre ; - Les selles contiennent des glaires ou du sang ; - Il revient d'un pays tropical.. Les cellules métastasées pourront être identifiées plus rapidement ,Les cellules métastasées pourront bientôt être détectées au stade précoce, donc traitées plus rapidement, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Nature Communications. es chercheurs de l'Université du Michigan ont mis au point un moyen de détecter de manière précoce des métastases. Les scientifiques ont réussi à créer un implant en biomatériaux capable de détecter et capturer des cellules métastatiques chez des souris génétiquement modifiées pour avoir un cancer du sein. "Nous avons combiné cela avec un système d'imagerie qui nous permet de détecter la présence de cellules cancéreuses L NOTEZ-LE ! dans l'implant, ce qui nous permet de détecter de manière précoce les métastases", a expliqué le professeur Lonnie Shea. Les métastases sont des cellules cancéreuses qui migrent de l'organe touché par le cancer à d'autres parties du corps. Elles sont le signe avant-coureur de la généralisation du cancer. Cette découverte permettrait de réduire ces risques de la généralisation du cancer souvent détectée trop tard. Et pour tous les patients à risque de réci- dive, cette détection permettrait d'identifier les métastases au stade le plus précoce et permettrait la mise en place d'un traitement adapté. Ces conclusions ont été observées en laboratoire chez l'animal. Elles doivent être validées sur l'homme. Grâce à cette découverte, "une fenêtre de tir pour traiter les métastases alors que le patient est encore en relativement bonne santé et avec peu de cellules cancéreuses", explique le professeur Lonnie Shea à l'AFP. Si ces résultats sont encourageants, les chercheurs doivent trouver financements pour mettre en place les procédures de fabrication des biomatériaux et mettre en place des essais cliniques pour valider leurs conclusions sur l'homme. Mais "il n'y a aucune raison de penser que le système ne marcherait pas chez l'homme, mais nous devons encore le prouver" ajoute-t-il, sans exclure que certains "détails" puissent évoluer à l'avenir. Le manque de sommeil augmente le risque de maladies cardiaques Ne pas dormir suffisamment pourrait augmenter le risque de développer une maladie cardiaque, selon une nouvelle étude scientifique. En plus des effets néfastes sur le cerveau et le bien-être, le manque du sommeil pourrait rendre les personnes plus exposées au risque de maladies cardiaques. Trop de sommeil, trop peu de sommeil, ou un sommeil de mauvaise qualité seraient tous associés à un niveau élevé de calcium dans les artères coronaires et à la rigidité artérielle. Des précédentes études ont déjà démontré que le fait de dormir trop, ou pas suffisamment serait lié à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires. Cependant, le lien entre les deux n'est pas encore complètement compris. Pour en apprendre davantage, une équipe de chercheurs de l'University School of Medecine de Séoul, (Corée du Sud) ont réalisé une étude sur la santé cardiovasculaire des personnes et leur qualité de sommeil. Les chercheurs ont suivi 47 309 adultes. Les participants ont rempli un questionnaire sur le nombre d'heures de sommeil et la qualité de leur nuit. Puis, chaque participant a subi un examen de santé pour mesurer le taux de calcium dans leurs artères coronaires et éva- luer leur rigidité artérielle (deux mesures sous-cliniques pour dépister la maladie cardiaque.) Leurs résultats montrent un lien entre le manque du sommeil et un niveau élevé de calcium dans les artères coronaires. Les participants qui dormaient en moyenne 5 heures ou moins par jour avaient 50% de plus de calcium dans leurs artères coronaires que ceux qui ont assuré dormir 7 heures ou plus par nuit. Le niveau de calcium étaient 70% plus élevé chez ceux qui dormaient trop (9 heures ou plus) et 20% élevé chez ceux qui témoigné avoir une mauvaise qualité de sommeil. Psoriasis : de nouveaux traitements arrivent Cette maladie de peau très répandue peut être très handicapante dans ses formes sévères. C'est pourquoi les nouveaux médicaments sont très attendus. Ils ont fait l'objet de communications au dernier congrès de dermatologie, à San Francisco... Près de 2% de la population souffre de psoriasis, une maladie de peau qui apparait le plus sou- vent entre 15 et 30 ans mais peut aussi apparaitre après 50 ans. «Il s'agit d'une maladie "auto-immune", révélant un dysfonctionnement du système immunitaire. Certaines cellules de la peau se renouvellent trop vite et trop fort, ce qui entraine des plaques et des desquamations » explique le Pr Carle Paul, chef du service dermatologie au CHU de Tou- louse. Un peu plus de la moitié des malades souffrent de psoriasis léger, un bon tiers de formes modérées à sévères, l es autres de formes très sévères avec au moins 20% de la surface corporelle atteinte, des démangeaisons gênantes, des douleurs rhumatismales. C'est à eux que s'adressent les nouvelles thérapies. contribution Migrants Que cherche-t-on à montrer ou à cacher derrière l’émotion relayée par la photo du petit Aylan ? , L’émotion suscitée par la photo du petit Aylan, mort échoué sur une plage, ne pouvait être que forte. Elle alimente quotidiennement une puissante propagande sur l’arrivée massive, en terre européenne, de migrants venus de certains pays du Moyen-Orient, marqués par des conflits sanglants depuis plusieurs décennies. L’attention semble se focaliser sur les hommes et les femmes d’origine syrienne. Mais voilà : cette émotion médiatique et politique n’est pas forcément désintéressée, surtout face à des situations aussi complexes où une violente guerre de l’information se nourrit des massacres et des drames humains, ignorant cyniquement de rappeler tous les calculs géopolitiques qui les fabriquent. Il est certes juste et humain de ressentir de l’émotion face au malheur qui frappe des populations, surtout lorsqu’il s’agit de guerres injustes où des crimes abominables sont commis contre des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards. Quelques soient leur race ou leur religion !!! Il est par contre dangereux de se laisser guider par la seule émotion, à plus forte raison si elle est médiatiquement et politiquent «soutenue», «orientée» et surtout «contrôlée». Dans ce cas précis, il nous faut absolument rester vigilants vis- à- vis des images choquantes, diffusées à «flot continu» sur les chaînes de télévision, essayer d’en vérifier les sources et les objectifs qu’elles servent. En effet, les méthodes utilisées pour sensibiliser sur l’errance et les destins chavirés des migrants ne sont pas si pures qu’on voudrait bien nous le faire croire. Le sens de cette guerre de l’information est de masquer la responsabilité de ceux qui sont les initiateurs et commanditaires du chaos organisé au Moyen-Orient. Pour tout esprit logique et cartésien, il est anormal que, soudainement et collectivement, des centaines de milliers d’hommes et de femmes choisissent ensemble de «se donner une sorte de mot passe» pour couper les racines d’avec leur pays, d’abandonner leurs familles, parfois leurs épouses et leurs enfants en bas âges, d’affronter les dangers de la mer en remettant leur vie entre les mains de crapules cupides et sans scrupules, pour finalement venir échouer sur les rivages européens. Pour percer le mystère de cette guerre de l’information et de l’émotion autour de ces milliers de destins inexorablement cloués au pilori, interrogeons nous ! Qui a pu ainsi fracasser et «déshonorer pour mieux les avilir» les vies de toutes ces populations en fuite ? Quelles sont les forces occultes qui les ont rendu victimes de la faillite économique de leur pays? Pourquoi, en Europe et ailleurs, a-t-on si longtemps fermé les yeux sur l’utilisation de la puissance militaire et de la force arbitraire qui les a opprimé? Qui financent les assassins de leurs libertés politiques et religieuses pour aggraver les tourments et les effets de la guerre totale, impitoyable, menée de façon barbare dans cette région du monde depuis plusieurs années, et obéissant à un agenda précis pour les obliger à devenir, peu importe les mots, des «migrants», des «réfugiés» mais surtout , pour bon nombre d’entre eux, des «exilés» forcés, parfois «fabriqués» et aujourd’hui encouragés à jouer leur vie «à la roulette ru sse» pour échapper, peut-être, à une mort certaine mais surtout à abandonner leur terre natale qui est en même temps celle de leurs ancêtres? Qui a intérêt à organiser un tel chaos? Aussi complexe et sensible que soit cette question, il est clair que le hasard , la fatalité et/ou la négligence ne peuvent pas être sérieusement et objectivement évoquées, encore moins soutenues. Il ne s’agit pas de faire dans la stratégie du «complot». Mais en tenant compte des événements de ces dernières décennies (Guerre d’Irak, Guerre de Libye, Guerre du Liban et aujourd’hui Guerre en Syrie) , on est en droit d’avoir la légitime suspicion que se déroule, sous nos yeux, les différentes phases d’un programme qui aurait été, selon certains analystes, réfléchi et bien planifié, laissant entendre la destruction des structures sociétales ou étatiques pour imposer l’idée d’un «Ordre nouveau» au Moyen-Orient, englobant également les pays du Maghreb. C’est l’idée bien connue du Grand MoyenOrient, soutenue par l’ancien Président Georges Bush. «Le principe de cette doctrine stratégique peut être résumé ainsi : le plus simple pour piller les ressources naturelles d’un pays sur une longue période, ce n’est pas de l’occuper, mais de détruire l’État.. Sans État, pas d’armée. Sans armée ennemie, aucun risque de défaite. Dès lors, le but stratégique de cette doctrine : détruire des États. Ce que deviennent les populations concernées n’est pas le problème de ceux qui sont à l’origine de sa formalisation et de son exécution sur le terrain...» Face à ce terrible chaos qui semble organisé , après la guerre d’Irak et depuis quelques années de Syrie, les dirigeants de l’Union européenne se trouvent soudainement confrontés à des situations inattendues. Après les attentats terroristes, commis par des individus agissant sous les couleurs usurpées «d’un Islam politique»; les pays de l’Union européenne font face aujourd’hui à un afflux massif et continu de migrants fuyant la guerre, via la Méditerranée. Nous voici donc face à deux problèmes qui servent les armes d’une guerre de l’information: Les attentats terroristes, estampillés «islamistes». Les migrations par centaines de milliers d’âmes qui empruntent les voies maritimes de la Méditerranée pour se re- trouver en Europe. Les migrations en Méditerranée nous sont présentées pour le moment, par les média et les autorités des pays concernés, comme un problème humanitaire. Ils seront certainement exploités, demain, par les tenants du racisme et de l’islamophobie comme facteur de déstabilisation sécuritaire, culturelle et économique. Le discours des partis politiques d’extrême visent et viseront de plus en plus à encourager la haine de l’autre qui pourrait provoquer des troubles sociétaux importants dans certains pays européens, comme par exemple la France où la marque de «la savonnette électorale» pour les prochaines élections présidentielles est connue. Il s’agit de l’Islam. Aussi, nous n’avons pas le droit de ne pas nous sentir interpellés par les souffrances de ces centaines de milliers d’hommes, de femmes et de leurs enfants. l’instrumentalisation de l’émotion politique et médiatique de leurs douleurs accentue chez eux le fantasme d’avoir fait le bon choix, après avoir risqués de se noyer en méditerranée, pour obtenir une existence légitime plus paisible que dans le pays qui les a vu naître. Le manteau du silence finira par couvrir l’écho et les bruits de la guerre des images et de l’émotion. C’est une autre guerre qui reprendra ses droits, en tout cas pour nous en France, à l’approche des échéances électorales. Cette guerre c’est de la propagande continue des forces politiques extrémistes et fascistes pour enflammer l’islamophobie. Pour mieux distiller le poison et la culture de la haine, les dirigeants de ces mêmes forces extrémistes affirment, ouvertement et publiquement, que des terroristes, forcément musulmans bien sûr, pourraient s’être infiltrés au milieu de tous ces milliers de migrants pour commettre des attentats. Comme en écho à leurs supputations, nullement étayées par des preuves tangibles, certains maires de villes françaises moyennes, certes minoritaires, déclarent sans honte qu’ils n’accueilleraient dans leur commune que des migrants chrétiens. Ces élus de la République souffrent d’amnésie. Ils n’ont jamais visité les cimetières de Verdun et ignorent la bravoure et les com- bats héroïques des soldats musulmans à Monte-Cassino. C’étaient nos grands parents et nos arrières grands-parents… «Sujets de la République» à l’époque coloniale, mobilisés dans les armées françaises durant les deux dernières guerres mondiales, ils ont servi de «chair à canon» pour défendre les valeurs de liberté et de fraternité, vaincre le nazisme et le fascisme qui a failli souillé à jamais l’honneur de la France et des Français. En réaction aux propos de ces «élites politiques» de peu d’envergure, Claude Bortolone – président du Conseil régional d’Île de France déclara : «Après l’étoile jaune, l’étoile verte». La forme dénaturée et appauvrie de leurs «cocoricos patriotiques», intoxiqués au ressentiment anti-musulman, révèle leur sottise politique et leur ignorance des valeurs qui fondent la République. Prisonniers de leur racisme, ils cultivent l’image fantasmée d’une France,«mère-patrie coloniale», qui doit écraser la différence, au nom du principe de laïcité, et refuser de s’excuser pour ses fautes passées. C’est à se demander si ces contempteurs du «modèle fasciste» connaissent un peu d’histoire. La laïcité n’a pas été pensée en France pour intégrer les immigrants. Historiquement, elle a d’abord été programmée pour arracher les racines catholiques du pays. C’est dans une querelle franco-française qu’elle a émergé. C’est bien tardivement qu’on a cherché à la circonscrire dans la perspective de l’intégration, avec un certain succès. La République et ses valeurs seront toujours plus fortes en considérant tous ses citoyens sur un même pied d’égalité. En tant que diaspora algérienne en France, nous continuerons à nous concentrer sur l’essentiel. La France va peut-être mal mais finira par se redresser. Beaucoup d’Algériens, nés en France, participent désormais à la vitalité de sa vie intellectuelle et à son développement économique et culturel. L’histoire de leur naissance en a décidé ainsi. Alors, comme dit le proverbe arabe: «les chiens aboient et la caravane passe…». Le secrétariat général de l’ANAAF société Histoires extravagantes du vécu collectif A propos de la première rentrée à l’école , C’est une journée mémorable qui marque à vie un enfant qui l’a vécue intensément. Enfants gâtés, peureux, mal élevés, très attachés à la maman, pleurent et se d ébattent comme des fous parce qu’ils ressentent cette première rentrée comme un arrachement brutal du milieu familial. l y a des enfants qui y vont même dans la joie et la bonne humeur, surtout lorsqu’il s’agit des petits habitués à la rue. Les filles quant à elles, ne manifestent aucune crainte ou gêne ; bien au contraire, elles ont le pressentiment d’aller à leur future délivrance. On n’oubliera jamais le cas de cette fillette nouvellement descendue de son village de montagne pour venir vivre à Alger, au lendemain de l’indépendance. Son père de condition très modeste d’un salaire de fonctionnaire embauché à l’indépendance, parce que les demandeurs d’emploi étaient rares. Il suffisait d’un niveau de certificat d’études très bon à l’époque par rapport à la nullité d’aujourd’hui. Ce père habitait à Alger-centre, les biens vacants étaient nombreux. La fille, quant à elle était toute heureuse d’aller à une école toute proche ; elle a été la 1ère dans toutes les matières. Elle est ensuite rentrée au lycée des filles d’Alger-centre et en est sortie avec le bac obtenu avec la mention « très bien ». Et l’université d’Alger-centre toute proche aussi voit arriver la jeune fille à l’institut de physique où très vite par un travail acharné, elle obtient sous peine tous les diplômes universitaires jusqu’au doctorat d’état. Un exemple admirable de fille travailleuse issue d’une famille pauvre qui a réussi brillamment pour devenir une pièce maîtresse dans la recherche scientifique. I A l’école des régions campagnardes C’est dans ces zones défavorisées que les jeunes réussissent le plus. Les filles comprennent dès leur première rentrée que l’école est une délivrance pour elles. Et pour peu qu’elles soient intelligentes et qu’elles ne rencontrent pas d’obstacles, elles vont jusqu’à l’extrême limite des études. Les problèmes, c’est chez les garçons qu’il faut les recenser. On en a eu des cas frappants. Le premier jour de classe, un enfant de 5 ans a caché ses souliers neufs à un endroit de la maison où personne dans la famille n’a pu les retrouver. Il a réussi à faire torpiller ce premier jour de classe parce qu’il n’avait rien d ‘autre à se mettre aux pieds. « Demain avait dit le père, on va l’emmener de force en passant par le marchand de claquettes ». C’est à ce moment là qu’il a sorti ses souliers d’une cachette impressionnante, une vieille poubelle abandonnée et sur laquelle on avait superposé toutes sortes d’objets. Depuis ce jour, c’était la lutte quotidienne pour le forcer à aller à l’école et il fallait toujours quelqu’un pour l’y conduire comme un animal qu’on emmène à l’abattoir. Un autre vieillard aujourd’hui, raconte comment il a gâché sa première année au point de se faire rayer de la liste des élèves de sa classe. Le premier jour il y allait régulièrement avant de commencer à s’absenter. Et comme le maître lui donnait des coups de bâton à chaque retour, il a juré de ne plus y retourner. Au début, à l’insu des parents, il sortait normalement de la maison en faisant semblant d’aller à l’école, alors qu’il se dirigeait vers un sommet du village d’où il voyait les élèves se mettre en rangs avant de pénétrer dans la classe et il suivait de près la situation. Et dès que l’heure de de sortie sonnait, il rentrait à la maison. Au bout d’une quinzaine de ours, on avait signalé son absence au père. Ce dernier, après interrogatoire, finit par tout savoir : le fils ne voulait plus aller à l’école sous prétexte de maladie. Il avait joué au malade et comme c’était un garçon unique, il avait fini par avoir gain de cause. Les parents avaient accepté et l’enfant n’avait commencé à aller à l’école que l’année suivante. Quelquefois, en zone rurale, les parents font de leurs petits, d’abord des bergers pour garder des troupeaux de moutons et de chèvres. C’est plus enrichissant pour eux. Et lorsque le jour de la rentrée arrive, ils envoient leurs enfants en tenue de berger. L’administration de l’école les renvoie en exigeant d’eux une propreté et une tenue règlementaires. Et comme les parents sont complices et que les services administratifs de wilaya sont défaillants, les enfants décrochent. A l’âge adulte, on les voit bien habillés, venir solliciter quelqu’un pour remplir un chèque. C’est des pourris d’argent mais tout juste capable de signer un papier. Imaginez une signature d’illettré. Jadis on offrait des cadeaux aux responsables pour que ceux-ci ferment les yeux à propos de scolarité. Quand des parents veulent que l’enfant réussisse Ils sont toujours derrière l’enfant qui doit se sentir obligé d’aller à l’école. Si le fils ou la fille tombe sur de bons maîtres et que les enfants travaillent, c’est le bonheur total. Mais si les petits écoliers démarrent très mal et qu’ils traînent de classe en classe, avec des résultats médiocres, les parents sont angoissés, il leur arrive de s’emporter parce que ne comprenant rien à la situation : cela peut être dû au manque de capacité d’apprentissage de l’enfant, sinon aux insuffisances professionnelles des enseignants, ou aux conditions de travail difficile : surcharge des classes, indiscipline, problèmes relationnels. Actuellement, les plus nanties parmi les familles font suivre des cours de soutien ou de rattrapage à des enfants jugés irrécupérables ou perdus. Très souvent, on se trompe et des cas sont là pour en apporter la preuve. Une dame a placé son fils triplant en 1ère année du primaire chez une jeune enseignante qui s’était improvisée comme telle pour donner des cours à qui en voulait. C’est une ancienne élève de terminale qui s’est avérée être très douée pour des cas pathologiques comme le triplant qu’elle a accepté de prendre en charge, après que celui-ci avait été emmené chez des psychologues par les parents désespérés. Deux mois de cours avaient suffit pour qu’un miracle se produise : l’enfant triplant montré du doigt comme cas pathologique même par les psychologues, a commencé à lire et à écrire. Le dernier psychologue qui l’avait suivi pendant un an, après son test habituel avait eu la surprise de constater une nette amélioration , il a demandé à la mère de lui expliquer comment celas’était produit. Cette dernière lui avoue qu’elle l’avait placé chez une jeune fille pour des cours et les résultats concluants sont là. Le psychologue sidéré avoue être dépassé et recommanda à la maman qui a recouvré l’espoir d’aller désormais chez l’enseignante et de ne plus venir chez lui. Boumediene Abed République Algérienne Démocratique et Populaire Wilaya de Laghouat Direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction Laghouat, route de Djelfa Numéro d'identification fiscale (NIF) : 099803019005331 En application des dispositions du décret présidentiel n° 10/236 en date du 7/10/2010 portant réglementation des marchés publics, modifié et complété, la Direction de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction de la wilaya de Laghouat informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offres national n° 83/2015 lancé dans les quotidiens la Nouvelle République en date du 30/7/2015 portant réalisation des travaux de voirie de la cité Ben Badis, commune d’Aflou, qu’à l'issue de l'évaluation des offres techniques et financières, conformément aux critères prévus dans le cahier des charges, le marché relatif à ce projet est attribué provisoirement à : ENTREPRISE DESIGNATION DU PROJET MONTANT EN DA DELAI OBSERVATION EURL Manar Khouildi Ahmed (NIF : 196603190009047) Réalisation des travaux de voirie de la cité Ben Badis, commune d'Aflou 13.385.700,00 05 mois Moins disante Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contractant peut introduire un recours auprès de la commission des marchés publics de la wilaya de Laghouat dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de la première parution du présent avis dans les journaux. Nlle République / 13/9/15 / ANEP 344070 AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE ϖϴΛϮΘϠϟ ϲϣϮϤϋ ΐΘϜϣ ϥΎϤΣήϟ ΪΒϋ ϲϧΎϳί ΫΎΘγϷ ΓΪϴόγ – ΏϭΪΠϣ ΏϮΒη ωέΎη 19 ϖϴΛϮΘϠϟ ϲϣϮϤϋ ΐΘϜϣ ϥΎϤΣήϟ ΪΒϋ ϲϧΎϳί ΫΎΘγϷ ΓΪϴόγ – ΏϭΪΠϣ ΏϮΒη ωέΎη 19 "˯ΎϨΒϟϭ ήϴϤόΘϟ" ΓΎϤδϤϟ ΓΩϭΪΤϤϟ ΔϴϟϭΆδϤϟ ΕΫ Δϛήη ϖΒδϣ ϞΣ SARL "URBANISME ET CONSTRUCTION" ΓΪϴόγ - 05 Ϣϗέ ΪϤΣ ϱέϮϧ ϲΣ ΔϴϋΎϤΘΟ κμΣ ΔϟΎΣ· "ΝΎΣ ϞϴϛϮϣ" ΓΎϤδϤϟ ΓΩϭΪΤϤϟ ΔϴϟϭΆδϤϟ ΕΫ Δϛήη SARL MOUKIL HADJ ΓέήΤϣ ΔϴόϤΟ ήπΤϣ ϰϠϋ ˯ΎϨΑϭ ˬϪϧϭ ϲϓ ϞΠϴγ ϱάϟϭ 2015/07/26 ΦϳέΎΘΑ ΎϨΒΘϜϤΑ ϩΎϨϴϘϠΗ ΪϘϋ ΐΟϮϤΑ ------------------------------------------------------ :ϢϬΎϤγ ΔϴΗϵ ΓΩΎδϟ έήϗ ˬ2015/05/30 ΦϳέΎΘΑ ------------------------------------------------------ .ήϴδϣ ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ ϢϳήϜϟ ΪΒϋ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ -1 ---------------------------------------------------------- .Ϛϳήη ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ ΔϔϴϠΧ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ -2 --------------------------------------------------------- .Ϛϳήη ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ ϡΎθϫ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ -3 --------------------------- ."˯ΎϨΒϟϭ ήϴϤόΘϟ" ΓΎϤδϤϟ ΓΩϭΪΤϤϟ ΔϴϟϭΆδϤϟ ΕΫ ΔϛήθϠϟ ˯Ύπϋ ϢϬΘϔμΑ ϞΣ ϦϤπΘϤϟ ϢϬϨϴΑ ϢΗ ϱάϟ ϱΩϮϟ ϢϬϗΎϔΗ ϲϤγέ ϞϜη ϲϓ έήΤϳ ϥ ϪϠϔγ ϲπϤϤϟ ϖΛϮϤϟ Ϧϣ ϮΒϠρ ϦϳάϠϟ -------------------------------------- .ΪϘόϟ άϫ ϡήΑ· ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯ΪΘΑ ˬΎϘΑΎγ ΓέϮϛάϤϟ Δϛήθϟ ----------------------------------------------------------- .ΓΪϴόγ ΔϳΪϠΑ ˬ05 Ϣϗέ ΪϤΣ ϱέϮϧ ϲΣ :ήϘϤϟ ---------------------------------------------------------------------------------- .ΔϨγ 99 :ΓΪϤϟ ----------------------------------------- .(ΝΩ 100.000) ϱήΰΟ έΎϨϳΩ ϒϟ ΔΎϣ :ΎϬϟΎϤγέ -------- .ΕΎϴΣϼμϟϭ ΕΎτϠδϟ ϊγϭ ϪϠϳϮΨΗ ϊϣ ˯ΎπϋϷ ϦϴΑ ϢϫΎϔΘϟΎΑ ΔϛήθϠϟ ϲϔμϤϟ Ϧϴόϳ :ϲϔμϤϟ .ΓΪϴόγ ΔϳϻϮϟ ϱέΎΠΘϟ ϞΠδϠϟ ϲϨρϮϟ ΰϛήϤϠϟ ϲϠΤϤϟ ωήϔϟ ϯΪϟ ΎϴϧϮϧΎϗ ΎϤϬϋΪϳ· ϢΘϴγ ΪϘόϟ άϫ Ϧϣ ϦϴΘΨδϧ ϖΛϮϤϟ /ϥϼϋϺϟ ΦϳέΎΘΑ ΓΪϴόδΑ "Θϔϟ" ϞϴΠδΘϟ ΔϴθΘϔϣ ΔΤϠμϤΑ ϞΠδϤϟ 2015/07/30 ΦϳέΎΘΑ ΎϨΒΘϜϤΑ ϩΎϨϴϘϠΗ ΪϘϋ ΐΟϮϤΑ Ϧϣ 2015/07/28 ΦϳέΎΘΑ ΓΪϘόϨϤϟ ΔϳΩΎόϟ ΔϣΎόϟ ΔϴόϤΠϠϟ ΎϘΒρ ˬ11501006 Ϣϗέ ϞλϮϠϟ ΎόΒΗ ˬ2015/08/12 ----------------------------------- :ϲϠϳ Ύϣ έήϘΗ ϱάϟϭ ΝΎΤϟ ϱΩϮόδϣ Ϊϴδϟ ΔϴϧϭΎόΘϟ βϴέ ϑήρ ϊϴϤΠΑ ΎϣΰΘϠϣ (02) ϦϴΘμΤΑ ΓέΪϘϤϟ κμΤϟ ˬϩϼϋ έϮϛάϤϟ ΓΩΎϗ ϢγΎϗ Ϊϴδϟ ϝΎΣ ΪϘόϟ άϫ ΐΟϮϤΑ --------------------- .ϩϼϋ έϮϛάϤϟ ΪϤΤϣ ϝΎδϛ Ϊϴδϟ ϰϟ· ϥ΄θϟ άϫ ϞΜϣ ϲϓ ΔϴϧϮϧΎϘϟϭ ΔϳΩΎόϟ ΕΎϧΎϤπϟ ϕϭΪϨμΑ ϼόϓ ώϠΒϤϟ ωΩϭϭ (ΝΩ 2000.00) ϱήΰΟ έΎϨϳΩ Ϧϴϔϟ ϩέΪϗ ϦϤΜΑ Ϧϴϓήτϟ Ϧϣ ΖϠΒϗϭ ΔϟΎΣϹ ΖϤΗ έΎϨϳΩ Ϧϴϔϟ ϩέΪϗ ϦϤΜΑ Ϧϴϓήτϟ Ϧϣ ΖϠΒϗϭ ΔϟΎΣϹ ΖϤΗ ΕϼΠγ Ϧϣ ΖΑΎΛ Ϯϫ ΎϤϛ ϡϮϴϟ άϫ ϲϓ ϖϴΛϮΘϟ ΐΘϜϣ ΕϼΠγ Ϧϣ ΖΑΎΛ Ϯϫ ΎϤϛ ϡϮϴϟ άϫ ϲϓ ϖϴΛϮΘϟ ΐΘϜϣ ϕϭΪϨμΑ ϼόϓ ώϠΒϤϟ ωΩϭϭ (ΝΩ 2000.00) ϱήΰΟ .-------------------------ΔΒγΎΤϤϟ --------------------------------- .ΕήϴϐΗ Ϊϗ ϲγΎγϷ ϥϮϧΎϘϟ Ϧϣ (06) ΔγΩΎδϟ ΓΩΎϤϟ ϥΈϓ ϚϟάΑϭ ------------------------------------------------------------------------------ .ήϴϴϐΗ ϥϭΪΑ ϲϗΎΒϟϭ .ΓΪϴόγ ΔϳϻϮϟ ϱέΎΠΘϟ ϞΠδϠϟ ϲϨρϮϟ ΰϛήϤϠϟ ϲϠΤϤϟ ωήϔϟ ϯΪϟ ΎϴϧϮϧΎϗ ΎϤϬϋΪϳ· ϢΘϴγ ΪϘόϟ άϫ Ϧϣ ϦϴΘΨδϧ ϖΛϮϤϟ /ϥϼϋϺϟ sport JA-2015 (haltérophilie) Quatre médailles dont trois en argent pour l’Algérie , L’haltérophilie algérienne a remporté quatre médailles dont trois en argent, vendredi, en clôture des compétitions disputées à la salle «la Révolution» à Brazzaville, pour le compte des 11es Jeux africains. Les distinctions en argent ont été l’œuvre de Messaoud Seddam dans la catégorie des 94 kg où il a pris la seconde place à l’arraché (150 kg), la même à l’épaulé jeté (183 kg) et au total des deux mouvements (333 kg). Les médailles d’or de la catégorie sont revenues à l’Egyptien Abdel Razek Ragab (160 kg arraché, 200 kg épaulé jeté et 360 kg au total), alors que les trois bronzes ont été remportées par le Libyen Abdessalem Merouane Fardj (140 kg arraché, 182 kg épaulé jeté et 332 total. Son compatriote Hamza Sanoun a ajouté une bronze dans la catégorie des +105 kg, réalisant 150 kg à l’arraché. A l’épaulé jeté (181 kg), échouant à un essai 186 kg pour la médaille de bronze qui est revenue à l’athlète mauricien. Le titre des Jeux de Brazzaville a été gagné haut la main par l’Egyptien Attia Mohamed Ehsan, laissant la seconde à l’autre égyptien Ahmed Mohamed Abdelaziz. Jeudi, l’Algérien Hossain Fardjallah (85 kg) s’était contenté d’une seule médaille de bronze au total de l’arraché et de l’épaulé jeté (314 kg), loin derrière l’Egyptien Ammar Hassan Mabrouk (argent) 352 kg, et le Libyen Ali Meftah Elakikil avec le même total et déclaré champion d’Afrique au poids du corps. Pour sa part, l’Algérienne Assia Slimani a La sélection algérienne termine avec cinq médailles. (Photo > D. R.) terminé l'épreuve des 75 kg), en 7e position, avec une barre de 73 kg (arraché), 95 kg (épaulé jeté) et 168 kg au total. Lors de la première journée, l’Algérien Amor Fenni avait remporté une médaille d’argent dans la catégorie des 56 kg. Il avait soulevé 103 kg à l’arraché, avant de déclarer forfait pour l’épaulé jeté à cause d’une blessure à l’épaule. Au cours de la même journée, Fatma Laghouati (48 kg) s’était contentée d’une 4e place, après avoir soulevé 56 kg à l’arraché et 72 kg à l’épaulé jeté, totalisant 128 kg. Ses compatriotes Ikram Cherara (63 kg) et Amir Belhout (77 kg) n’ont pu également revenir avec des consécrations. Cherara a pris la 6e place avec 65 kg à l’arraché et 85 kg à l’épaulé jeté, totalisant 150 kg, alors que Belhout avait mordu ses trois essais au mouvement arraché, avant de déclarer forfait à l’épaulé jeté à cause d’un blocage au niveau de son épaule. Les 11es Jeux africains de Braz- zaville prennent fin pour la sélection algérienne d’haltérophilie qui termine avec un total de cinq médailles dont quatre en argent, en plus de plusieurs records d’Algérie pulvérisés. L'haltérophilie algérienne a été présentée avec huit athlètes au lieu de neuf dont trois filles (absence de Hairèche FatmaZohra) aux 11es Jeux africains de Brazzaville, pour un pronostic de douze médailles dont deux en or. R. S. Ligue 1 Wenger regrette Corchia prend du galon sur son flanc droit , Un peu plus d'un an après son arrivée à Lille, Sébastien Corchia prend du galon sur son flanc droit : avec un groupe fortement renouvelé et rajeuni à l'intersaison, le Losc a aussi besoin de joueurs expérimentés pour encadrer les jeunes joueurs. Et du haut de ses 24 ans, il joue déjà un rôle important dans le vestiaire lillois. En vue sur les pelouses, il est un grand discret en dehors. Le rôle de leader n’est pas encore d'actualité mais il sait qu'il doit franchir ce palier pour donner un coup de fouet à sa carrière. «J'essaie de travailler ça, que ce soit en match ou à l'entraînement, confie-t-il. Mais c'est aussi une question de caractère. Être réservé en dehors ne m'empêche pas de parler sur le terrain.» Le joueur formé au Mans fut capitaine des Espoirs, mais n'a pas pris l'ascenseur des A : il ne reçoit que des préconvocations en équipe de France depuis le milieu de la saison dernière. Corchia estime qu'il va pouvoir prendre du volume sous les ordres de l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire. «Hervé (Renard) est un coach exigeant mais c'est une très bonne chose pour les joueurs, ça nous fait progresser». Et le «Dogue» sait de quoi il parle. Il a retrouvé le technicien qu'il avait quitté après la descente sochalienne en mai 2014. Un avantage certain pour les deux hommes, qui n'ont pas eu besoin de faire connaissance, ni d'apprendre à travailler ensemble. Les Bleus ? «Difficile mais pas impossible» «C'est sûr que je savais à quoi m'attendre, souligne le natif de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Je suis content qu'il soit là car j'ai vraiment gardé un excellent souvenir de Sochaux. Son arrivée à Lille, c'est bien pour le club et le groupe». Renard ne tarit pas d'éloges non plus sur son joueur : «Sébastien est un joueur exceptionnel à diriger. Il parle peu mais travaille avec beaucoup de professionnalisme et de discrétion. Il a de grandes ambitions cette année avec l'Euro. C'est à lui de faire de grandes performances pour y arriver.» Et le latéral considère-t-il les Bleus comme un objectif à portée de crampons ? «J'essaie de progresser dans tous les domaines. Mais je ne me prends pas la tête, je reste concentré sur mes performances et celles de mon équipe.» Samedi à Gerland, justement, Corchia sait qu'un gros défi attend ses équipiers : «On sait qu'on peut les mettre en difficultés. Il faudra être rigoureux et faire beaucoup d'efforts parce que c'est une très bonne équipe. Mais on a les moyens de faire quelque chose à Lyon, j'en suis persuadé». «L'Europe ne produit plus d'attaquants» , Vendredi, Arsène Wenger s’est livré, devant les journalistes, à un long exposé sur la situation des attaquants en Europe. Pour le manager français d’Arsenal, les buteurs de niveau international n’existent quasiment plus. La faute, selon lui, à un déficit dans la formation européenne. S'il est un sujet sur lequel Arsène Wenger est légitime, c'est bien celui de la pénurie d'attaquants de niveau international en Europe. Mercato après mercato, le manager d'Arsenal court après l'espoir de recruter un buteur, sans jamais parvenir à attirer ses cibles (Higuain, Benzema ou Cavani pour les plus récentes). Dans des propos relayés hier par The Guardian, le technicien français a justifié ces tentatives infructueuses par un déficit de qualité au plus haut niveau. «L'Europe ne produit plus d'attaquants, a ainsi regretté Wenger. Les buteurs, aujourd'hui, ils sont Sud-Américains.» Agüero, Cavani, Tévez, Higuain, Falcao, Suarez ou Bacca, tous classés parmi les meilleurs buteurs européens ces dernières saisons, sont en effet originaires d'Amérique latine. S'il fait fi des réussites de l'Anglais Kane, du Français Benzema ou du Polonais Lewandowski, Wenger pointe du doigt la faillite des grandes nations européennes. «Regardez l'Allemagne, par exemple : ils ont joué en Ecosse avec Mario Götze en pointe, alors que c'est un milieu offensif. Ils aimeraient bien avoir un buteur, mais ils n'en ont pas qui ait le top niveau. Vous voyez qui, en Europe ? L'Espagne a gagné la Coupe du monde (en 2010, ndlr) avec Fabregas comme en attaquant.» Les raisons ? Une formation pas assez performante. Wenger a évoqué la formation des jeunes joueurs comme responsable de cette pénurie. «C'est dans les centres de formation qu'il faut spécialiser les joueurs à ce poste, a déclaré l'entraîneur des Gunners. De 5 à 12 ans, on se concentre sur la technique, avant d'y ajouter le physique et la vitesse entre 12 à 14 ans. Le travail au poste ne vient qu'après 14 ans. Peut-être faut-il l'amener plus tôt, quitte à repenser totalement la formation.» Après avoir longuement discuté de la question devant les journalistes, l'Alsacien n'a pas manqué de rappeler la confiance qu'il avait en ses attaquants. «Giroud, Walcott et Sanchez peuvent marquer 20 buts par saison sans aucun problème, a-t-il assuré. Parfois, il faut faire confiance à ses joueurs. Moi je dis 'laissele jouer, peut-être qu'il va marquer.' On ne peut pas en être certain, mais il faut y croire. «A défaut de recrue en attaque, il ne reste de toute façon pas grand-chose d'autre à Arsène Wenger. R. S. sport USC 0 – JSMS 0 EN DEUX MOTS Equitable Stade Zerdani-H’souna, beau temps, affluence très nombreuse, pelouse en bon état, organisation parfaite. Arbitres de Bahloul assisté par Tabet et Saâdi. Avertissements : Aouf (30’) Chetti (58’), Rebah (89’) USC et Cheniguer (27’) Guessiri (30’), Bitam (58’) Lahmar (73’), Snigra (85’) Mehila (90’+2) JSMS. Composition des équipes : USC : Benbout, Hetani, Chekhmam, Si Mohamed, Aouf, Chetti, Bourahla, Demen (Ouassel 88’), Merah (Rebah 78’), Kebari, Saighi (Medjoub 70’) Entraîneur : Gigui JSMS : Mehila, Khiter, Snigra, Hamadach, Khellafi, Bouchouk (Nezar 90’+3), Guessiri, Naili (Lahmar 67’), Boulainceur, Cheniguer, Bitam. Entraîneur : Mechiche Revigorés par un nul précieux face à l’USMMH à Hadjout lors de la précédente journée, les poulains du technicien roumain Gigui, qui n’ont d’autre alternative que de remporter leur premier succès à domicile, n’ont pu venir à bout d’une coriace formation skikdie. Si le nul arrange les affaires des visiteurs qui restent coller au 5e rang, il n’en est pas de même pour les locaux qui jusque-là comptabilisent uniquement 3 points et occupent l’avant dernière place en compagnie de 3 autres clubs dans cette quatrième journée du championnat de ligue 2 Mobilis. D’emblée les visiteurs ont failli ouvrir la marque notamment aux 10e, 13e et 19e minutes de jeu par Bouchouk, Snigra et Cheniguer qui ont trouvé une défense chaouie vigilante et un gardien à l’affût, ils ont annihilé ces tentatives. La réplique Les Chaouis n’arrivent pas à décrocher une victoire. (Photo > D. R.) des locaux ne s’est pas faite attendre. Sur une belle combinaison des attaquants, Chekhmam d’un tir fulgurant, le cuir passa légèrement à côté des bois gardés par Mehila. A la 29’, sur une contre attaque rapide menée individuellement par Bouchouk, ce dernier fut crocheté dans la surface de réparation par le défenseur Aouf, mais l’arbitre n’accorde pas un penalty indiscutable, ce qui a provoqué la colère des joueurs skikdis. A la 39’, corner bien tiré par Bitam, Chekhmam faillit tromper son propre gardien, heureusement que le ballon passa à quelques centimètres des bois du gardien Benbout. La seconde période a vu l’équipe locale plus entreprenante et mieux organisée devant l’équipe visiteuse qui s’est repliée en défense optant pour la prudence et par des contres. Kebari et consorts ruèrent à l’attaque et à maintes re- Ligue 1 MCA-JSK pourrait être délocalisé au 5-Juillet , Le choc MC Alger - JS Kabylie, prévu le 10 octobre 2015 (19h) au stade Omar-Hamadi de Bologhine pour le compte de la 8e journée de la Ligue 1 «Mobilis» de football pourrait être délocalisé au stade 5-Juillet (Alger), a indiqué jeudi le président de la Ligue du football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «Au 5-Juillet, la priorité est donnée à l'équipe nationale et aux derbies algérois. Cela dit, si les conditions le permettent, on peut y faire jouer d'autres matchs, comme le clasico MCA-JSK», a expliqué Kerbadj, en marge du derby USM El Harrach NA Hussein-Dey (2-0), à l'occasion de la réouverture du grand stade olympique, après 2 ans de fermeture pour travaux. Le MCA, club hôte du clasico de la 8e journée contre la JSK, a considéré que le stade de Bologhine (12 000 places, ndlr), est «inapproprié» pour abri- ter un match de cette envergure, d'où sa requête de délocaliser la rencontre au 5-Juillet. «Il est possible que le match MCA-JSK soit délocalisé de Bologhine au 5-Juillet, mais il est important de garder à l'esprit qu'en termes de domiciliation, le dernier mot revient toujours à LFP, et non aux clubs», a tenu cependant à rappeler Kerbadj pendant la même intervention. Le président de la LFP a refusé de s'étaler davantage sur le sujet, considérant qu'il est «prématuré» d'évoquer la domiciliation du match MCA-JSK un bon mois avant le jour «J». «Le match MCA-JSK est prévu le 10 octobre prochain. Il est donc trop tôt pour en parler. Intéressonsnous plutôt aux quatre derbies ainsi qu'aux deux matchs amicaux de l'équipe nationale qui se joueront avant ce classique», a conclu Kerbadj. prises, ils n’ont pas trouvé le chemin des filets devant un gardien des grands jours. Sentant la menace, les Skikdis se reprennent et inquiètent à leur tour les locaux par l’intermédiaire du remuant Cheniguer, qui d’un superbe tir obligea le portier chaoui à étaler toute sa classe pour dévier le cuir en corner. Dans le temps additionnel (90’+2) sur un coup franc botté par Medjoub, Kebari sauta plus haut que tout le monde et d’une belle tête croisée, Mehila d’une belle parade sauva miraculeusement son team en déviant le cuir en corner. Ainsi c’est sur un score vierge que s’achève la partie dans un fair-play exemplaire. Les fans de Russikadas qui étaient environ 3 000 dans les tribunes n’ont pas regretté leur déplacement à Oum El Bouaghi. A. R. Ligue 2 Le CA Batna confirme, l'USM Bel-Abbès arrive , Le CA Batna a conservé sa place de leader du championnat d'Algérie de Ligue 2 Mobilis de football grâce à son succès contre le Paradou AC (1-0) dans le choc de la quatrième journée, marquée également par le nul obtenu par l'OM Arzew en déplacement à Bordj Bou-Arreridj. Le CAB de l'entraîneur Rachid Bouarata a confirmé sa belle entame de saison en remportant sa troisième victoire de la saison contre le promu Paradou par la plus petite des marques. Un but contre son camp du défenseur chaoui dans le premier quart d'heure de la partie a suffi aux bonheurs des Batnéens, lesquels comptent désormais deux points d'avance sur leur poursuivant direct, l'USM Bel-Abbès, difficile vainqueur du CRB Aïn Fekroun (1-0) sur une réalisation de Bounoua en toute fin de partie. L'OM Arzew, auteur d'un précieux nul en déplacement face au CA Bordj Bou-Arreridj (1-1) se hisse à la troisième place à quatre longueurs du leader. Les visiteurs ont ouvert le score par Baouche dès la 10e minute de la partie, mais leur joie fut de courte durée puisque Attafane a remis les pendules à l'heure trois minutes plus tard. La bonne opération de la journée est à mettre à l'actif de l'USMM Hadjout qui est allée battre l'AS Khroub (20) infligeant à son adversaire sa première défaite. Deux buts de Sellami (12) et Ouras (37 sp) ont permis à l'USMMH de remonter à la quatrième place avec 5 points. L'O Médéa et la JSM Skikda ont décroché un précieux nul en déplacement contre respectivement le MC Saïda (0-0) et l'US Chaouia (0-0). Résultats : MC Saïda - O. Médéa 0-0 CA Bordj Bou Arréridj - OM Arzew 1-1 CA Batna - Paradou AC 1-0 US Chaouia - JSM Skikda 0-0 AS Khroub - USMM Hadjout 0-2 USM Bel Abbès - CRB Aïn Fekroun 1-0 JSM Béjaïa - Amel Boussaâda 1-1 Mardi 15 septembre : A Chlef : ASO Chlef - MC El Eulma (19h) Classement 1. CA Batna 2. USM Bel Abbès 3. OM Arzew -. A Boussaâda 5. ASO Chlef --. O. Médéa --. MC Saïda --. JSM Skikda --. USMM Hadjout 10. MC El Eulma --. CABB Arréridj 12. JSM Béjaïa -- . Paradou AC --. AS Khroub --. US Chaouia 16. CRB Aïn Fekroun Pts 10 8 6 6 5 5 5 5 5 4 4 3 3 3 3 1 J 4 4 4 4 3 4 4 4 4 3 4 4 4 4 4 4 Algérie-Guinée et AlgérieSénégal au 5-Juillet Les deux matchs amicaux au menu de la sélection nationale de football, face à la Guinée et au Sénégal, prévus en octobre prochain se déroulement au stade du 5-Juillet. Intervenant sur les ondes de la Chaîne I dans l’émission «Studio El Koora», le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a confirmé les deux prochaines sorties des Verts, en amical, au stade du 5-Juillet. Le premier match face à la Guinée aura lieu le 9 octobre, alors que le second face au Sénégal se tiendra le 15 du même mois. «Le stade du 5-Juillet est de nouveau opérationnel, j’espère que l’entretien de cette enceinte suivra car elle va abriter tous les derbys de la capitale. J’espère également que tous les moyens seront réunis pour que l’équipe nationale dispute ses deux prochains matchs, pour le reste de la programmation on verra après», a déclaré Raouraoua à la Chaîne I. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Editorialiste : Noureddine Benferhat. Secrétaire général de rédaction : Mehenna Hamadouche. Directeur technique et de la coordination : Samir Sabek. Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : [email protected]/E-mail pub : [email protected] - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE sport en direct le match à suivre football JA-2015 (haltérophilie) Quatre médailles dont trois en argent pour l’Algérie Ligue 1 MCA-JSK pourrait être délocalisé au 5-Juillet Ligue 2 Le CA Batna confirme, l'USM Bel-Abbès arrive Ligue des champions L'USM Alger tombe à Khartoum , Le leader du groupe B de la Ligue des champions d'Afrique de football, l'USM Alger, s'est incliné, hier, à Khartoum, précisément à Oum Dourman, face à la formation soudanaise d'Al-Merrikh sur le score d'un but à zéro. Avec les très nombreuses défections au sein de la formation de Soustara, il était clair que l'équipe ne pouvait aspirer à mieux dans cette rencontre. En effet, sans Zemmamouche, Meftah, Khoualed, Benayada, Koudri, Beldjilali et surtout Belaïli, l'USMA était très diminué. Mais n’empêche, les remplaçants ont joué avec leurs armes en essayant de conserver leur invincibilité. Les Algériens ne pourront toutefois pas battre le record de l’Espérance de Tunis, ni l'égaler si elle avait seulement fait match nul. Les Rouge et Noir ont été surpris par la réalisation signée Libéré. Le joueur ivoirien a conclu un mouvement collectif et a donné l'avantage à son équipe. Les Algériens ont réclamé un penalty que l'arbitre égyptien, Gehad Zeghloul Grisha a ignoré après une faute d'un défenseur sur Baïteche à la 25e minute de jeu. Aoudia a touché, pour sa part, le poteau à la 37e minute de jeu. Même si les Usmistes ont tenté de revenir au score, c'est la formation d'Al Merrikh qui était tout près de doubler la mise en seconde période. Mais le gardien Mansouri a été à la hauteur en arrêtant toutes les tentatives des joueurs soudanais. Le match s'est achevé sur le score d'un but à zéro. L'USM Alger termine ainsi la phase des poules du groupe avec 15 points. La formation d'Al Merrikh la suit en seconde position avec 13 points. La Der Les Usmistes enregistrent leur première défaite en Ligue des champions. (Photo > D. R.) Les deux clubs étaient déjà qualifiés avant ce dernier match. La seconde partie de ce groupe a eu lieu au stade du 8-Mai 1945 entre l'ES Sétif et le MC El Eulma. Mais comme lors des précédentes rencontres, le champion d'Afrique en titre s'est montré incapable de se hisser au niveau qui était le sien l'année dernière. Avant même le quart d'heure de jeu, Korichi surprend les défen- seurs sétifiens et trompe Belhani à la douzième minute de jeu. Les Noir et Blanc ont dû courir derrière le score. Mais ce n'est qu'en seconde période que l'Entente a réussi à revenir au score, grâce au but égalisateur de Belameiri à la 61e minute de jeu. Dagoulou a même donné l'avantage à l'ESS à la 78e minute de jeu. Mais dans un ultime sursaut d'orgueil des Eulmis, qui évo- luent aujourd'hui en Ligue 2, Abbès a rétabli pour son équipe à la 89e minute de jeu. Le match s'est achevé ainsi sur le score de parité de deux buts partout. Le MCEE a arraché son premier point dans la phase des poules, alors que le champion d'Afrique, l'ESS n'a pas gagné le moindre match sur sa pelouse, en se contentant de deux nuls face à Al Merrikh et le MC El Eulma et une défaite devant l'USM Alger. Mais au final, les deux clubs de l'Est du pays quittent la compétition de la Ligue des champions sur la pointe des pieds. Khaled M. A voir Eurosport : US Open à New York – Finale messieurs à 21h Eurosport : Major League Soccer, Etats-Unis – Toronto (CAN) à 22h Vérités Dans une émission télévisée, sur une chaîne bien de chez-nous, les joueurs africains évoluant en Algérie ont craché les quatre vérités au visage des responsables de leur transfert. Des vérités amères et émouvantes à la fois où s’entremêlent escroquerie, racisme et détournement d’argent. Ils ont tout dit, tout déballé pour raconter leur désarroi et dénoncer ces prédateurs qui non seulement portent préjudice au football mais également à la réputation du pays. Ces joueurs, venus en Algérie pour gagner leur vie, sont, selon leurs dires, soumis à de véritables chantages pour leur soutirer de l’argent. Leurs allégations sont confirmées par les joueurs locaux, eux aussi traqués sont contraints à se soumettre à leur diktat. Les transferts juteux des joueurs locaux n’échappent pas non plus aux dîmes et aux ponctions de ces rapaces devenus incontournables dans le monde du football. Le témoignage des joueurs, locaux et africains, a au moins le mérite de faire la lumière sur ces pratiques condamnables et fort préjudiciables pour la discipline. De lourdes présomptions pesaient sur les auteurs de ces transferts mais cette fois-ci, la vérité a éclaté grâce à ces courageux joueurs victimes de ces pratiques. Il n’est pas sans dire que ces prédateurs agissent dans l’impunité puisque la traçabilité de l’argent des transferts ne peut être établie. Elle échappe à tout contrôle si bien sûr celuici existe, ce dont tout le monde doute fort. Les Africains sont dépouillés de l’argent qui leur revient de droit car sans payer rubis sur l’ongle, les transferts ne se réalisent jamais. Prenant leur mal en patience, ils acceptent de payer la dîme uniquement pour évoluer en Algérie, plaque tournante des joueurs africains voulant évoluer en Europe. Ces prédateurs en profitent allègrement d’autant qu’ils ne sont jamais inquiétés ni même dérangés. Ils continuent à faire chanter ces Africains sans courir le moindre risque. Assem Madjid