Mise en page 1 - La Nouvelle République

Transcription

Mise en page 1 - La Nouvelle République


LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
L’ E D I T O D E
Gendarmerie
nationale :
intense activité
durant l’été p. 4
 
Ouyahia apporte
l’éclairage du RND
CHERIF A.
Plus de concessions
us ne permettrons pas aux
personnes impliquées dans
la tragédie nationale
d’enfreindre la charte pour la paix et la
réconciliation nationale et créer un
parti politique et ce, dans le cadre des
lois de la République, notamment
l’article 26 de ce texte», avait déclaré le
Premier ministre Abbdelmalek Sellal,
début septembre, en réaction aux
déclarations de Madani Mezrag, ex-chef
de l’AIS, quant à la création d’un
nouveau parti. Plus explicite encore, il
avait ajouté : «Aucun agrément ne sera
délivré pour la création d’un parti fondé
sur les décombres du FIS dissous»,
avant de rappeler que «la charte pour la
paix et la réconciliation nationale
impose aux individus impliqués dans la
tragédie nationale des obligations qu’ils
doivent observer». Ténacité à l’appui,
l’ex-chef de l’AIS a quand même repris,
sans scrupule aucun, la rhétorique
impudique des années 90, en
rétorquant qu’il allait «défoncer les
portes». Une nouvelle insulte à tout le
peuple algérien et aux familles des
victimes dans leur amour-propre.
Emboîtant le pas au Premier ministre,
lors d’une conférence de presse tenue
hier à Alger, le secrétaire général du
RND et directeur de cabinet de la
présidence de la République, Ahmed
Ouyahia, est venu à son tour remettre
les pendules à l’heure quant aux
intentions de l’ex-chef de l’AIS de créer
un nouveau parti. Ainsi, après avoir
abordé plusieurs questions d’actualité,
telles que la révision de la Constitution,
les changements opérés au sein du DRS,
la crise économique, etc., Ahmed
Ouyahia avait précisé à propos de l’exchef de l’AIS que Madani Mezrag tenait
des conclaves depuis l’année 2000 et
que l’Etat était au courant de ses
activités. Toutefois, a-t-il souligné,
l’Etat n’autorisera pas Madani Mezrag à
créer un parti. Une déclaration qui
devrait mettre un terme définitif à
l’onirisme de l’ex-«émir». Plus de
concessions, donc, car la décennie noire
est une page tournée de notre pays ;
c’est ce que répondrait chaque Algérien
en marge des déclarations des
responsables politiques.
No
Le secrétaire général du RND a
animé une conférence de presse,
hier, dans laquelle il est revenu
sur la Constitution, sa relation avec
Sellal, la situation économique du
pays et la dernière sortie de l’ancien
chef de l’AIS, Madani Mezrag.
p. 2
Ligue
des champions :
l’USMA tombe
à Khartoum
Drame
à la Mecque :
au moins
107 morts
p. 24
p. 6
MONDE
actuel

Le chiffre du jour
onu
habitat
ons
Déploiement du drapeau palestinien
L'Algérie se félicite et réaffirme
son soutien à la cause palestinienne.
AADL
La phase de choix des sites
s'achèvera fin octobre.
Industrie
Hausse des prix à la production
industrielle au 2e trimestre 2015.
demain
Questions brûlantes d’actualité
REPÈRE
Ouyahia apporte l’éclairage du RND
Très attendue, la conférence de presse donnée
hier par le secrétaire général du Rassemblement
national démocratique
(RND), Ahmed Ouyahia,
qui est également de directeur de cabinet de la
Présidence, la deuxième
depuis qu’il a repris la
tête de ce parti, en juin
dernier, constitue sans
aucun doute l’événement
de la rentrée politique,
dans un contexte marqué
par nombre d’interrogations et d’incertitudes.
Pour sa sortie médiatique, Ouyahia a tenu, comme à son habitude, à rassurer les Algériens en
s’efforçant de clarifier au mieux
les questions d’actualité qui restent entourées de confusion et
aussi à donner le point de vue du
RND sur d’autres aspects qui
font l’objet d’un débat très
controversé. Il en est ainsi du
recours à l’endettement extérieur. Sans surprise, il confirme
qu’il est opposé à cette option.
On sait qu’Ahmed Ouyahia a toujours rejeté le recours à l’endettement lui préférant d’autres options, comme le partenariat appuyé sur les investissements
étrangers.
Au cours de sa conférence de
presse qu'il a animée au siège
de son parti, il a rappelé que
«l'Algérie a une marge de sécurité
et n'a pas besoin de recourir à un
endettement
extérieur».
D’ailleurs, précise-t-il, c’est le
chef de l'Etat qui a interdit le retour à l'endettement extérieur.
Il fait observer que la dette extérieure actuelle de l'Algérie n'est
que de 400 millions de dollars
et ce, grâce au la «sage décision»
du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, de rembourser par anticipation la totalité de la dette extérieure du
pays.
Pour Ahmed Ouyahia, le peuple
peut être «rassuré pour les trois
ou quatre ans à venir dans la
mesure où le pays dispose de
près de 160 milliards de dollars
de réserves de changes». De
même, il se dit contre le retour
du crédit à la consommation.
Sur la question de la diversification de l’économie, il introduit
une nuance, en faisant remarquer que celle-ci est déjà diversifiée, mais que l'Algérie qui n'exporte que les hydrocarbures,
doit, en fait, «diversifier ses exportations».
Le secrétaire général par intérim du RND laisse entendre que
ce qui gêne les investissements,
ce n’est pas le manque de facilités accordées aux opérateurs
 Ouyahia lors de la conférence de presse. (Photo > New Press)
économiques, mais la persistance du «phénomène de la bureaucratie et de la corruption».
Concernant la révision de la

57 000 adultes ont vaincu l’analphabétisme à M’sila.
Constitution, le secrétaire général par intérim du RND n’a pas
hésité à marteler une explication qui revient systématique-
Djelfa : des atouts à mettre
en valeur
 Djelfa dispose de beaucoup d’atouts. Ils ne sont pas des moindres. Il
suffit de les mettre en valeur. Pour peu que des goulots d’étranglement
sauteront et l’initiative réfléchie soit libérée. Soit en viandes blanches
ou rouges, en produits maraichers, fruits secs ou fruits tout simplement.
Djelfa peut contribuer à garnir les tables des foyers algériens. C’est ce
que demande le peuple : des protéines, des calories et surtout des
produits bio. Telles sont les capacités productives de «ber Sidi Nail»
territoires des Ouled Sidi Nail. Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture se
rendra au Sersou, au nord de la wilaya de Djelfa, pour constater de visu
les capacités de production agricoles, notamment en arboriculture.
Certains producteurs ont mis la clé sous le paillasson et quitté les lieux.
Ils ont été contraints de le faire, vu la concurrence déloyale des
importateurs soutenus par des politiques inappropriées.
Les pommes importées sont récupérées des stocks de sécurité pour
pallier aux grandes catastrophes au niveau des pays européens. Elles
sont imbibées en produits conservateurs donc cancérigènes. Au lieu
qu’elles soient détruites ou transformées, ce sont les importateurs
algériens qui les collectent pour les ramener. Tout comme les bananes...
Elles sont introduites à raison d’un million de cartons par mois (chiffre
approximatif à vérifier). Ces introductions incontrôlées causent des
dégâts sur les citoyens et sur l’économie nationale et le développement
de l’agriculture, ce qui peut mettre en cause à tout moment la
souveraineté nationale.
Les arboriculteurs du Sersou comme ceux du sud de la wilaya souhaitent
être sécurisés d’abord par des lois qui réglementent l’introduction des
fruits en hors saison en général et qui protègent la production nationale
en particulier par des dispositions particulières. Généralement, ils
financent sur des fonds propres et n’ont pas besoin d’argent ou d’aides
financières de l’Etat. Par contre, c’est la levée des contraintes pour
l’achat, l’acheminement et le stockage des engrais. Ils revendiquent un
statut propre pour clarifier leur situation. Actuellement, leur situation
juridique est inexistante et est bloquée sur la fonction de fellah. Ils sont
pour la plupart d’entre eux des producteurs, transformateurs et parfois
distributeurs alors qu’ils n’ont ni registre de commerce ni statut
d’industriel. Certains demandent de nouveaux terrains pour des
extensions. Ils ne parlent pas d’accompagnement suite aux mauvaises
expériences vécues. Ils sont en train de développer leurs propres
pépinières, ce qui assure une meilleure indépendance. La question
lancinante du paiement des abonnements de l’électricité même en
période creuse reste posée.
Les producteurs de viandes blanches n’ont pas été programmés lors de
cette visite, pourtant de deux jours ; à titre d’information, le premier
producteur de dindonneaux et de dindes est à Aïn Oussara. Il représente
à lui seul près de 40% de la production nationale.
Djilali Harfouche
ment dans ses interventions, à
savoir que «la question de la révision de la Constitution relève
seulement des prérogatives du
président de la République, et
c’est lui seul qui gère ce dossier». Coupant court aux informations qu’il juge «exagérées» à
propos de ce projet, il insiste,
en tant que responsable de parti
et en tant que cadre de l'Etat,
sur le fait que la décision revient
au président de la République.
Toutefois, il estime «possible que
celui-ci serait annoncé durant
l'année en cours», ajoutant que le
RND «attend toujours la fin de
l'élaboration du projet de Constitution qui ne saurait tarder»,
sans savoir si la nouvelle Constitution passera par un référendum populaire ou par voie parlementaire.
Il fallait s’y attendre, là également, Ahmed Ouyahia a livré
une réponse cinglante à l’idée
qui circule, selon laquelle l’ancien chef de l’AIS, Madani Mezrag, pourrait créer un parti politique : «L'Etat n'autorisera pas
Madani Mezrag à créer un parti
politique dans la mesure où les
lois sur la concorde civile, la réconciliation nationale et sur les
partis politiques l'interdisent».
Ahmed Ouyahia a rappelé qu’il
n’est pas interdit aux cadres de
l’ex-FIS «d'exercer leurs activités
et de tenir des réunions», citant
pour preuve les rencontres
qu'organisaient Madani Mezrag à
Jijel depuis le début les années
2000. Ils ne sont pas exclus de la
scène politique nationale à
condition qu'ils respectent les
lois de la République.
A ce titre, fait-il observer, ils ont
été invités par la Présidence
pour participer aux consultations menées autour de l'amendement de la constitution.
Autre clarification : il n’y a aucun
conflit entre Ahmed Ouyahia et
le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal. Le secrétaire général par
intérim du RND, tout en réaffirmant l'engagement de son parti
aux côtés du président Bouteflika et du gouvernement et aux
côtés de Abdelmalek Sellal, a
tenu à démentir formellement
s’être attaqué au Premier ministre, «un frère et un ami depuis 1979».
Ahmed Ouyahia a rappelé être
dans la politique depuis une
vingtaine d'années et avoir été
trois fois à la tête du gouvernement, pour une durée de dix ans.
Il a souligné à ce propos n'avoir
jamais critiqué l'action de l'Exécutif lorsqu'il en sortait, étant
convaincu que la politique est
une question de choix et que le
travail de son parti complétait
celui du gouvernement. Sur les
questions délicates qui touchent
aux services de sécurité, Ahmed
EFFONDREMENT D’UNE GRUE
À LA MECQUE
Un mort et 17 blessés
parmi les pèlerins
algériens
Au moins 107 personnes ont été
tuées et 238 blessées vendredi
dernier lorsqu'une grue s'est
effondrée sur la Grande
mosquée de La Mecque, dans
l'ouest de l'Arabie saoudite.
Ainsi, un total de 17 hadjis
algériens ont été blessés, dont 8
souffrant de blessures
profondes et hospitalisés dans
des structures sanitaire
saoudiennes, selon un bilan
établi, hier, par la mission
médicale algérienne de La
Mecque.
En effet, le bilan qui actualise le
nombre de pèlerins algériens
touchés par l’accident, a été
établi par les responsables, de
la Mission, dont l’un a fait état
de la présence au niveau d’une
morgue de 13 hadjis non encore
identifiés. Par ailleurs, le porteparole du ministère des Affaires
étrangères, Abdelaziz Benali
Cherif, a annoncé la mort d’un
hadji algérien et 11 autres ont
été blessés, précisant que la
personne décédée, (Meghatri
Abdelkader) est originaire d’Ain
Defla. En outre, trois personnes
parmi les blessés, «souffrant de
traumatismes au niveau des
membres inférieurs et dont les
jours ne sont pas en danger,
sont toujours hospitalisés»,
selon la même source. Il s'agit
de MM. Belkhir Abdelkader
(Batna), Benzid Youcef (Oran) et
Rahmani Abderrahmane
(Ouargla), a-t-il précisé. Pour la
personne décédée, il s'agit de
Meghatri Abdelkader, né le 22
juin 1941 à Djendel (Ain Defla), a
indiqué M. Benali Cherif.
Ouyahia a été prudent s’en tenant aux principes qui guident
l’action de l’Etat. Sur les changements opérés au sein du DRS,
il estime qu’«il n’y a pas de lecture à faire», mais, précise-t-il «ce
n’est pas une guerre menée par
Bouteflika».
Il rappelle que le Groupe d’intervention spéciale (GIS) dissous
en 2015 été créé en 1989 dans
une conjoncture sécuritaire particulière. «En 2015, l’Algérie a retrouvé la paix et la sécurité», explique-t-il, en ajoutant que «la
sécurité du pays n’est pas menacée par la dissolution de ce
corps. Il y a des milliers et des
milliers de régiments capables
d’intervenir pour la sécurité du
pays. Il y a des groupes spéciaux
à la police et à la gendarmerie
qui sont capables d’intervenir».
Lakhdar A.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com

actuel

Amine Mazouzi
S TAT I S T I Q U E S
«Sonatrach est une SPA régie par la législation
en vigueur et gérée par ses organes sociaux»
, Sonatrach est une société par actions (SPA)
régie par la législation en
vigueur et gérée par ses
organes sociaux qui sont
l’assemblée générale, le
conseil d’administration et
son président-directeur
général.
Dans un entretien accordé à l’APS,
le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a indiqué que les orientations du gouvernement pour renforcer son autonomie de gestion
confirment l’intérêt et la confiance
qu’accordent les pouvoirs publics
à Sonatrach. Tout en rappelant
que l’organisation, les règles de
fonctionnement ainsi que les attributions et responsabilités de
gestion et d’administration de Sonatrach sont clairement définies
dans les textes et statuts de la société. Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait affirmé en mai dernier que Sonatrach allait avoir une autonomie
de gestion en indiquant qu’elle
n'aura plus à subir l'ingérence du
politique dans la prise des décisions techniques, précisant que
les décisions politiques relatives
au domaine de l'énergie reviennent au ministre chargé de ce sec-
BRÈVE
Sociétés à responsabilité
limitée : les motifs
des amendements
du code de commerce
Le projet de loi modifiant le code
de commerce prévoit de nouvelles
mesures pour les sociétés à
responsabilité limitée (Sarl), en
vue d'encourager la création
d'entreprises en Algérie et
contribuer à la lutte contre
l'économie informelle. Voici les
motifs d'amendement tels que
présentés par les concepteurs de
ce texte qui sera présenté
aujourd’hui devant l'Assemblée
populaire nationale (APN). «Elle
s'inscrit dans le cadre de
l'encouragement de la création
des PME. En effet, cette exigence
était justifiée par le fait que le
capital social constitue un gage
exclusif pour les créanciers de la
société. Toutefois, cette exigence
n'est plus justifiée puisque les
apports effectués pour constituer
le capital peuvent être librement
utilisés et entièrement dépensés
ou investis juste après la
constitution, et les pertes peuvent
atteindre même le capital social.
En réalité, la valeur de la société
est évaluée à travers sa capacité
d'investir et non du montant de
son capital social et les associés
peuvent recourir à d'autres
moyens de financement,
notamment les crédits
bancaires.»
Agence
Amine Mazouzi. (Photo > D. R.)
teur qui applique le programme
du président de la République.
Dans ce sens, Amine Mazouzi, a
estimé que les orientations du Premier ministre convergent dans cet
esprit et confirment l’intérêt et la
confiance qu’accordent les pouvoirs publics à Sonatrach, une société qui joue un rôle primordial
dans l’économie du pays.
Tous les efforts engagés par le management de la société sont
concentrés, poursuit-il, sur le renforcement de l’implication de ses
organes sociaux et de ses filiales
dans la prise des décisions importantes. «La concertation et les
échanges d’avis représentent des
garanties à la bonne gestion des
dossiers en cours», soutient-il.
Dans le même sillage, le même
responsable a souligné qu’une
conférence des cadres de Sonatrach se tiendra en septembre à
Hassi Messaoud afin de débattre
des questions principales liées à
l’efficacité et à l’efficience de l’ensemble de ses activités. Cette
conférence devrait se solder par
l’élaboration de plans d’actions
de mise à niveau s’inscrivant naturellement dans les orientations
du Premier ministre.
Sonatrach priorisera les projets
les plus rentables
économiquement
En outre, Amine Mazouzi a fait savoir que Sonatrach va maintenir
ses investissements à long terme
en accordant la priorité aux projets les plus rentables économi-
quement. «Sonatrach se doit de
préparer la reprise en maintenant
son effort d’investissement dans
les grands projets stratégiques et
structurants de long terme.» Le
dirigeant de Sonatrach répondait
à une question sur un éventuel
report de projets d’investissements suite à la baisse drastique
des cours de brut qui a réduit les
capacités de financement de tous
les grands groupes pétroliers internationaux. Selon lui, «malgré la
forte chute des cours mondiaux
du brut, la compagnie nationale
qu’il gère va mener, à terme, tous
les projets d’investissements d’intérêt national dans les segments
de l’exploration et de l’exploitation des gisements, le raffinage,
la liquéfaction et le transport par
canalisation».
Tout en expliquant que dans ce
contexte de crise cyclique des
cours de pétrole, le groupe va accorder une attention particulière
à la dimension économique et à la
stratégie de réalisation des projets dès la phase de conception.
Dans ce contexte, il a affirmé que
la priorité sera donnée aux projets
les plus rentables économiquement dans toute décision d’investissements, car dans ce
contexte de baisse des prix des hydrocarbures, la rentabilité à court
et à moyen termes des projets
revêt une importance capitale.
ces malades dont l’état de santé
les empêchent de rejoindre les
centres spécialisés», a-t-elle fait
savoir. Dans ce sens, elle s’est
félicitée des efforts déployés au
niveau de la wilaya de Tlemcen
pour la création de classes spéciales destinées aux enfants trisomiques.
Par ailleurs, la ministre a rappelé
la convention signée entre son
département et le ministère de
l’Education nationale portant
prise en charge d’enfants souffrant de handicaps légers et désignation d’éducateurs spécialisés du ministère de la solidarité
pour accompagner les enseignants du secteur de l’éducation
nationale.
Elle a également évoqué la politique de la rationalisation des
dépenses publiques, indiquant
que son département oeuvre à
donner une nouvelle impulsion
aux centres relevant de son secteur afin qu’ils puissent pleinement activer avec toutes leurs
capacités. Elle a annoncé que 37
centres relèveront prochainement de son secteur qui verra
ainsi ses capacités renforcées.
K. K.
Agence
Nawel Hami
21 000 enfants aux besoins spécifiques
rejoignent les bancs des centres spécialisés
œuvre du programme du président Abdelaziz Bouteflika, visant
la prise en charge effective de
l'enfant handicapé, son intégration dans la société et la protection de sa dignité, a rappelé la ministre, soulignant que le taux de
réussite aux examens de l’année
2015 ont été de l’ordre de 88%
dans le cycle primaire, 55,73%
au BEM et 54,30% au baccalauréat
Par ailleurs, elle a indiqué que
la nouveauté de cette année a
été l’édition en braille du programme d’enseignement secondaire au profit des lycéens non
voyants et mal voyants. «L’Etat
déploiera tous les moyens pour
prendre en charge toutes les
couches de la société afin de garantir l’égalité sociale», a-t-elle
souligné.
Concernant la scolarité des enfants souffrant de maladies rares,
Mme Meslem a rappelé que son
ministère accorde une attention
particulière à cette catégorie de
citoyens qui demande des équipements lourds et onéreux.
«Le ministère œuvre à former
des éducateurs et pédagogues
pour assurer des cours privés à
Hausse des prix
à la production
industrielle au
2e trimestre 2015
Les prix à la production
industrielle hors hydrocarbures
du secteur public ont enregistré
une hausse de 0,9% au
deuxième trimestre 2015 par
rapport au trimestre précédent,
a appris l'APS auprès de l'Office
national des statistiques (ONS).
Par rapport à la même période
de 2014, les prix à la
production industrielle ont
connu une évolution de 1,8%,
précisent les dernières données
de l'Office.
Par catégorie sectorielle, les
prix à la production des
industries manufacturières ont
enregistré une légère
augmentation de 0,4% au
deuxième trimestre 2015 par
rapport au 1er trimestre et une
hausse de 0,7% par rapport à
la même période de 2014.
La hausse des prix à la
production (sortie usine hors
transport) au 2e trimestre par
rapport au 1er trimestre 2015 est
due essentiellement à une
augmentation des coûts de
production des mines et
carrières de plus de 10%
induite par l'augmentation des
prix de l'extraction de minerai
de fer (+48,8%) et du minerai
de phosphates (+7,3%).
De leur côté, les matériaux de
construction, qui ont enregistré
une relative stagnation au 1er
trimestre 2015, ont vu leur prix
évoluer de 2,2% au 2e trimestre
après l'augmentation des prix
des liants hydrauliques
(+3,3%).
Les autres secteurs qui ont
également participé à cette
progression des prix à la
production industrielle sont les
industries agroalimentaires,
qui affiche une tendance
haussière pour le deuxième
mois consécutif (+0,5%) après
la hausse de 2,4% des prix des
tabacs et allumettes.
En revanche, le secteur de
l'énergie a connu une légère
baisse de 0,3% au 2e trimestre
2015 par rapport au trimestre
écoulé après avoir enregistré
une hausse de 1,2% au 1er
trimestre. En 2014, rappelle-ton, les prix à la production
industrielle hors hydrocarbures
du secteur public avaient
enregistré une hausse de 1%.
Le champ de l'opération de
calcul de l'indice des prix à la
production industrielle a
concerné près de 300 produits
industriels dont les prix sont
observés trimestriellement
auprès d'un échantillon de 157
entreprises couvrant près de
80% des ventes. Les biens
industriels observés sont ceux
vendus sur le marché intérieur
exceptés les produits importés
et ceux destinés à
l'exportation.
Solidarité nationale
, La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la
Condition féminine, Mounia Meslem, a annoncé, à Tlemcen, que
21 000 enfants aux besoins spécifiques ont entamé, ce jour, au
niveau national, leur nouvelle
année scolaire, dont le coup d'envoi a été donné à partir de la
ville de Nedroma.
Au cours d'une conférence de
presse, tenue en marge de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, la
ministre a précisé que cet important effectif des enfants scolarisés a été réparti à travers 217
établissements spécialisés, ouverts dans diverses régions du
pays. Ces effectifs sont encadrés
par 13 700 éducateurs et enseignants spécialisés. Mme Meslem
a précisé que son département
ministériel a consacré un budget de 10, 8 milliards de DA pour
prendre en charge la scolarité
de cette frange de la société, afin
de lui garantir une égalité de
chances à tous les enfants algériens, y compris les handicapés
et ceux ayant des besoins spécifiques.
Ces actions colossales s'inscrivent dans le cadre de la mise en
Industrie
actuel


Gendarmerie nationale
TÉLÉSURVEILLANCE
Intense activité durant la saison estivale
, Pas moins de 9 348 affaires de criminalité ont
été traitées par les services de police judiciaire
de la gendarmerie durant
la saison estivale. Impliquées dans différentes
formes d’insécurité ordinaire et organisée, 7 883
individus ont été interpellés et introduits devant les
juridictions compétentes.
Intervenant hier à une conférence
de presse sur l’activité des différents services de la gendarmerie
dans le cadre du plan estival Delphine, le général Djamel Abdessalem Zghida, directeur de la sécurité publique et de l’emploi au
commandement central, a indiqué que «les unités opérationnelles ont veillé de près sur la sécurité et la quiétude de la population au cours de la saison de
vacances, le mois de Ramadhan et
jusqu’à la rentrée sociale». Il note
la mobilisation, depuis le 1er juin,
de plus de 44 000 hommes, 4 500
véhicules, 3 700 motos, 59 groupes
cynotechniques et 12 hélicoptères. «Enseignements tirés des
expériences des années précédentes, nous avons mobilisé plus
de moyens et sommes passés à un
mode opératoire offensif et préventif plus étudié et plus renforcé», souligne le général, expliquant que tous les lieux publics,
les lieux de détente, toutes les
plages et les voies de communication ont été investis par les unités de la gendarmerie afin de lutter contre l’insécurité sous toutes
ses formes, prévenir toute éventuelle menace et assurer un été totalement sécurisé pour les nationaux et les touristes notamment
au niveau des villes côtières. En
effet, la sécurité de 254 plages autorisées à la baignade a été confiée
aux services de la gendarmerie,
soit près de 73% de l’ensemble
des plages. Sur place, les postes
Un décret
présidentiel pour
le fonctionnement
du système national
tion de deux pistolets-mitrailleurs», relève la même source.
Par ailleurs, «dans le cadre de la
lutte contre la criminalité organisée, un détachement relevant du
secteur opérationnel de Bordj
Badji-Mokhtar (6e Région militaire) a intercepté neuf contrebandiers et a saisi quatre marteaux piqueurs, six groupes électrogènes et des téléphones
portables», indique, en outre, le
communiqué du ministère de la
Défense nationale.
«Au niveau de la 2e Région militaire, les éléments des Gardesfrontières relevant du secteur opérationnel de Tlemcen ont mis en
échec une tentative de contrebande de 1 260 litres de carburant», ajoute la même source.
n décret présidentiel
fixant les règles générales
relatives à l'organisation
et au fonctionnement du système
national de vidéosurveillance en
Algérie a été publié au Journal
officiel (JO) du 23 d'août 2015. Le
système de télésurveillance est
défini par ce décret comme étant
un outil technique de
connaissance et d'anticipation
qui a pour objectif de contribuer
à la lutte contre le terrorisme, la
prévention des actes criminels, la
protection des personnes et des
biens publics, et la préservation
de l'ordre public. Il a également
pour objectifs : la régulation de
la circulation routière, la
sécurisation des édifices et sites
sensibles ainsi que la gestion des
situations de crise ou de
catastrophes naturelles. Le décret
précise que les lieux faisant
l'objet de vidéosurveillance sont
les agglomérations urbaines et
les zones suburbaines, les grands
axes routiers, les lieux ouverts au
public et les grandes entreprises
économiques.
Selon le décret, la
vidéosurveillance dans ces lieux
est assurée par les moyens de
l'Etat, alors que la
vidéosurveillance exercée sur les
lieux situés à l'intérieur des
grandes entreprises économiques
est assurée par les moyens
propres de ces entreprises. Pour
ce qui est de l'installation de
caméras de surveillance sur les
lieux publics ou ouverts au
public, elle n'est pas soumise à
autorisation administrative
préalable. Toutefois, l'installation
de caméras destinées à filmer la
voie publique pour protection
des abords d'une entreprise
économique est soumise à une
autorisation administrative
délivrée par le wali, est-il
mentionné dans le décret.
S'agissant de l'organisation du
système national de
vidéosurveillance, il comprend
un centre national et des centres
de wilaya de vidéosurveillance
ainsi que des réseaux de caméras
vidéo, installées sur des lieux
publics ou ouverts au public. Au
chapitre fonctionnement du
système national de
vidéosurveillance, il est expliqué
que le centre national centralise
l'action de télésurveillance
réalisée à l'échelle nationale et
sert de centre des opérations
pour faciliter la gestion par le
gouvernement des crises et des
effets des catastrophes
naturelles. Le décret présidentiel
précise en outre que le centre
national est placé sous l'autorité
du Premier ministre qui en
délègue l'emploi permanent à la
direction générale de la Sûreté
nationale (DGSN), avec siège à
Alger.
Moncef Rédha
Agence
U
 Des gendarmes sur une plage. (Photo > D. R.)
de sécurité de plages et les brigades territoriales ont traité 151
affaires d’exploitation illégale des
plages, 13 affaires de camping illégal et 51 affaires d’exploitation de
parkings sans autorisation. En
somme, 2 773 tables, 9 543
chaises, 2 152 parasols et 154
tentes ont été saisis. Les mêmes
services ont constaté 1 460 cas
d’intoxication alimentaire engendrant cinq décès notamment à
Tlemcen, Béjaïa et Skikda. Pour
ce qui est des affaires traitées en
matière de police judiciaire, les
gendarmes ont constaté, durant
les trois mois écoulés, 1 902 at-
teintes aux personnes et aux
biens, soit une hausse de 6% par
rapport à la même période de l’année dernière. 79 affaires de criminalité ont concerné des auteurs et
des victimes mineurs cités dans
des détournements, des viols, des
vols et des affaires de drogue et
d’alcool. Le bilan fait, également,
état de 418 affaires de crime organisé liées essentiellement au
trafic de drogue et à la contrebande de carburant et des produits alimentaires. Il s’agit, entre
autres, de 372 affaires de drogue
soldées par la saisie de 12,6
tonnes de kif traité et plus de 95
000 unités de substances psychotropes dont 2 300 dans les
villes côtières. Par ailleurs, 173
ressortissants étrangers en situation irrégulière ont été interpellés dont 359 impliqués dans
des affaires de criminalité parmi
des Maliens, des Nigérians et des
Marocains. Concernant la sécurité routière, les services de la
gendarmerie ont constaté durant
la saison estivale, 2 167 accidents
causant la mort à 347 personnes
et des blessures à 3 820 autres
notamment à Alger, Tipasa, Béjaïa, Boumerdès et Oran.
Radia Zerrouki
Lutte antiterroriste
Deux terroristes abattus et un autre arrêté
, Dans un communiqué rendu
public, le ministre de la Défense a
indiqué que deux terroristes ont
été abattus à Bordj Ménaïel, un
autre arrêté près d’Ouled Moussa
dans la wilaya de Boumerdès. Plusieurs armes de guerre et des minutions ont été récupérées, a
ajouté le même communiqué.
Deux terroristes ont été abattus,
un pistolet-mitrailleur et une
quantité de munitions ont été récupérés, mercredi à l'aube, par
un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), près du
village d'Aïn Hamra, commune de
Bordj Menaïel (Boumerdès), a indiqué le ministère de la Défense
nationale (MDN) dans un communiqué.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et au cours d'une opéra-
Réglementation
tion de recherche et de ratissage
menée près du village d'Ain
Hamra au nord de la ville de Bordj
Menaïel relevant du secteur opérationnel de Boumerdès (1re Région militaire), un détachement
de l'Armée nationale populaire a
éliminé, à l'aube d'aujourd’hui 9
septembre 2015, deux terroristes
et récupéré un pistolet mitrailleur
de type kalachnikov et une quantité de munitions», précise le communiqué.
Un terroriste a été arrêté et un
pistolet mitrailleur de type kalachnikov récupéré par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), mercredi près
d'Ouled Moussa, dans le cadre de
l'opération menée au niveau du
secteur opérationnel de Boumerdès (1re Région militaire), indique
jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et en continuité de l'opération de bouclage et de ratissage
au niveau du secteur opérationnel
de Boumerdès (1re Région militaire), un détachement de l'Armée nationale populaire a arrêté,
dans la matinée d'hier 9 septembre 2015 près de la zone d'Ouled Moussa, un terroriste et a récupéré un pistolet-mitrailleur de
type kalachnikov, deux grenades
de confection artisanale, une
quantité de munitions, des téléphones portables et d'autres objets», précise le communiqué. «Le
bilan de cette opération, qui est
toujours en cours, s'élève ainsi à
la mise hors d'état de nuire de
trois terroristes et la récupéra-
échos
INFOS
EXPRESS


Accidents de la route: 13 morts
et 42 blessés vendredi
Complexe céramique de Guelma
Promotion spéciale
hadj 2015 d’Algérie
Télécom
15 DA/min pour les
appels vers l’Arabie
Saoudite
Algérie Télécom lance une
promotion spéciale Hadj 2015 avec
un tarif exceptionnel de 15 DA la
minute pour les appels vers le fixe et
le mobile en Arabie saoudite. Cette
offre est valable du 7 septembre au
10 octobre 2015. La promotion
spéciale Hadji 2015 d’Algérie Télécom
permettra aux clients de bénéficier
du meilleur tarif sur le marché pour
maintenir le contact avec leurs
proches se trouvant sur les lieux
saints de l’Islam pour le Hadj.
Relizane
Les maquignons
se frottent les mains
Si certains préfèrent guetter leur
clientèle à domicile, d’autres optent
pour les marchés à bestiaux. Le piège
est le même pour ces acheteurs
occasionnels embusqués parfois par
la hantise du temps et de la montée
des prix. A cet effet, à Relizane,
d’ailleurs sans une affluence
nombreuse, on défile dans tous les
coins du bled pour acquérir ce
fameux mouton de l’Aïd, et ce, avec la
peur au ventre car bien que parfois
entre le maquignon et le client, il y a
une lueur d’entente. Ce sont toujours
les intermédiaires qui faussent la
donne. Quant au prix, il varie selon la
bête même si ce sera inutile de rêver
d’un mouton au-dessous de 40 000
DA. D’ailleurs, une tarification qui
résonne dans tous les sens et aux
alentours du marché donnant
l’impression qu’une bande passant
sous silence qui régule le souk. Pour
ainsi dire, les gens aux bourses
modestes devront réfléchir
longtemps pour s’adjuger le mouton.
S’abstenir serait le meilleur moyen de
fuir le feu des prix bien que le rituel
soit une issue inévitable.
N.-Malik
Djelfa
La gestion de l’abattoir
régional intéresse des
opérateurs italiens
La gestion de l’abattoir régional de
Hassi Bahbah (Djelfa) intéresse des
opérateurs italiens, a révélé, lundi, le
wali Abdelkader Djelaoui.
Selon le premier responsable de la
wilaya, une délégation italienne a
visité, dernièrement, ce complexe,
qui l’intéresse, signalant que la «visite
prochaine du ministre de
l’Agriculture, du Développement
rural, et de la Pêche, dans la wilaya
nous en apprendra plus sur ce sujet».
L’abattoir régional de Hassi Bahbah (à
une cinquantaine de km au Nord de
Djelfa), réalisé par la société de
gestion des participations de l’Etat
(produits animales) Proda, est le
troisième du genre à l’échelle
nationale, avec une capacité
d’abatage d’une moyenne
quotidienne de 2.000 têtes ovines et
80 têtes bovines.
R. N.
Echec à la privatisation
,Le chemin vers la mise en
place d’une entreprise de production des céramiques dignes
de ce nom, telle que voulu par les
gouvernants à travers la loi de la
privatisation, reste encore long.
Plus de huit années après la privatisation du complexe céramiques de Guelma, le constat
n’est pas reluisant.
Et pour cause, même si des efforts ont
été fournis par les gestionnaires et les salariés de l’entreprise au plan de l’organisation, de la production et de la gestion
des structures, ça ne bouge pas. Pis, les
huit dernières années ont permis à l’italien Graziano Giacobazzi le principal bénéficiaire de la privatisation du complexe céramique porcelaine et produits
réfractaires d’ETER Spa Algérie de
Guelma, de mettre définitivement un
terme aux espoirs des 130 salariés de relancer leur outil de production. Maintes
fois lancées par les syndicalistes, les
élus locaux et nationaux dont Smaïn
Kouadria, député à l'Assemblée populaire nationale, membre permanent de la
commission des affaires économiques ,
du développement, de l'industrie, du
commerce et de la planification, les
alertes n’ont pas rencontré d’écho. De
nombreux maux, tels que l’endettement,
représentent de véritables handicaps
que traîne l’entreprise comme un boulet. Au plan même de la reconstitution
des stocks et de la réhabilitation de l’outil de production, le constat de leur multiplicité est l’une des premières faiblesses
dans la relance des activités de ce complexe. Des voix s’étaient élevées pour
alerter les pouvoirs publics y compris le
wali de Guelma et le ministre de l’Industrie et des Mines sur la nécessité de
prendre en charge ce dossier, en vain. La
privatisation qui avait, plus ou moins
été admise par les salariés, fait aujourd’hui grincer des dents. Pis, ces derniers
jours, pour tenter de répondre à ces
obligations de paiement des salaires,
charges fiscales et parafiscales et régler
ses fournisseurs, la direction générale a
été contrainte de mettre en vente aux enchères, des équipements de production.
La démarche s’est faite en l’absence du
principal actionnaire, l’italien Graziano
Giacobazzi, et des représentants de la Société de gestion des participations. Et
pourtant, dans les clauses de l’accord de
cession de la majorité des actions du
capital social, il est clairement mentionné
que le partenaire italien interviendrait
pour relancer la production avec la mise
en place de quatre ateliers de production
de céramique sanitaire, verrerie, vaisselle et charmotte.
Cette situation a généré le découragement des salariés, cadres et dirigeants.
Tous étaient prêts à y faire face en rivalisant d’ingéniosité pour créer l’environnement nécessaire à la reprise de la production. «L’on se pose la question sur
l’absence de réaction des pouvoirs publics pour mettre un terme à cette situation qui permettrait de relancer la
production de produits céramiques dont
le marché national a besoin. Faut-il croire
que rien ne se fait pour permettre à l’exportation de ces mêmes produits de se
poursuivre ?», s’interroge Smaïl Kouadrai, député du PT à l’APN.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a
procédé, jeudi à Oran, à l’installation du premier collège
inspectoral du secteur, à l'occasion d’une visite de travail et
d’inspection dans la wilaya. (Photo > D. R.)
Meslem reçoit les ambassadeurs
de la Corée du Nord et du Venezuela
Chérif Abdedaïm
Question de temps (II)
D
Oran : installation du premier collège
inspectoral du secteur de l’éducation
A. Djabali
LA CHRONIQUE DE
epuis cet été, les appareils de l'US Air Force
peuvent aussi décoller de bases situées en
Turquie, notamment la base d'Incirlik,
proche de la frontière syrienne, ce qui facilite la
tâche des Américains. La Turquie est passée à
l'action cet été après avoir subi plusieurs
attaques de Daech sur son territoire.
La Jordanie, frontalière de la Syrie, mène
également des raids aériens. Ses attaques se
sont intensifiées depuis qu'un pilote jordanien
a été brûlé vif par le groupe Etat islamique en
février dernier. L'Arabie saoudite participe
depuis un an aux frappes contre la Syrie. Les
Emirats arabes unis mènent également des
raids contre la Syrie. Un escadron de chasseurs
F16 opère depuis le territoire jordanien. Les
cibles de la coalition sont d’abord Raqqa, le
bastion de l'Etat islamique, mais aussi Kobané,
Alep, et plus largement une grande partie du
nord de la Syrie. D'après le dernier bilan de la
Maison Blanche paru en août, il y aurait eu
5.800 frappes et 10.000 combattants de Daech
auraient été neutralisés d'après la coalition. Les
raids ont en tout cas aidé les combattants
kurdes dans la région de Kobané
notamment. La France n'a jamais été aussi
proche de frappes aériennes en Syrie. La
Grande-Bretagne a annoncé avoir frappé en
Syrie fin août. Jusqu’à maintenant, comme la
France, Londres se limitait aux raids en Irak pour
lutter contre Daech. Cela dit, côté médias, les
euphémismes défilent dans le sens où chaque
guerre est légitimée par des arguments frôlant
l’absurde. Les Médias sont au service de
l'Occident, et d’aucuns le savent ; donc, au
service de ses guerres et de sa mondialisation
financière ultra-libérale. En France, nombre de
Treize personnes sont mortes et 42 autres ont été blessés dans 30
accidents de la circulation routière enregistrés dans la journée du
vendredi 4 septembre, indique un bilan de la Gendarmerie nationale
(Photo > D. R. )
grands titres de la presse appartiennent aux
industriels de guerre, aux marchands de la
mort. Donc, tout n'est que mensonges et
propagande de guerre. Il suffit de voir qui ils
interviewent pour comprendre leur parti pris :
débats à sens unique donc faux débats,
interviews d'opposants au régime... On ne voit
jamais à l'écran un partisan de Bachar-Al-Assad
expliquer la situation, défendre le point de vue
du pays ! Il faut dire et répéter que la plupart
d’entre eux sont orchestrés par des agents
d'Israël défendant exclusivement les guerres de
l'OTAN, la mondialisation financière, les
ingérences de l'Occident dans les pays insoumis,
les Révolutions de couleur. Et tout cela au
détriment de l'information digne de ce nom,
honnête. Les Anglo-Saxons ne défendent pas
la démocratie dans le monde, ils la piétinent en
permanence en favorisant l'accession au
pouvoir de dictateurs comme en Amérique
latine des années 80, ou comme en Iran avec le
shah (coup d'Etat de la GB contre le dirigeant
iranien démocratiquement élu, Mossadegh,
parce qu'il était nationaliste). Et ils n'hésitent
pas à s'appuyer sur la mouvance terroriste, Al
Quaida par le passé, et maintenant Daech pour
détruire un Etat souverain tel que la Syrie, voler
ses ressources comme le gaz, contrôler le pays,
s'en servir ensuite comme rampe de lancement
contre l'Iran, exactement comme avec la Libye.
Aujourd’hui, avec cette nouvelle escalade, les
pièces manquantes du puzzle sont mises en
place pour permettre à la coalition de
démembrer la Syrie. Ce n’est plus qu’une
question de temps.
(Suite et fin)
C. A.
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia
Meslem Si Amer, a reçu jeudi, séparément et à leur demande, les ambassadeurs de la
République populaire démocratique de Corée, Choe Hyok Chol, et l'ambassadeur du
Venezuela, Jose de Sojo Reyes, a indiqué un communiqué du ministère. (Photo > D. R.)
La pièce «Al-Khalifa» du théâtre de
Béjaïa chaleureusement ovationnée
La pièce Al Khalifa du théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh de
Béjaïa, dont la générale a été présentée au théâtre régional de
Constantine, a été chaleureusement et longuement ovationnée par le
public, a-t-on constaté. (Photo > D. R. )
monde


Yémen
Arabie Saoudite
Drame à La Mecque, au moins 107 morts dans
la chute d'une grue sur la Grande mosquée
 Des équipes de secours inspectent les lieux où s'est effondrée une grue sur la Grande mosquée de La Mecque. (Photo > D. R.)
,Les autorités
saoudiennes
enquêtaient samedi
sur le drame à la
Grande mosquée de
la Mecque où 107
personnes ont péri
dans l'effondrement
d'une énorme grue,
mais elles ont
d'emblée affirmé que
le pèlerinage annuel
n'en serait pas
affecté.
Vendredi, à quelques jours
du grand pèlerinage qui attire des centaines de milliers de fidèles du monde
entier, une grue s'est effondrée en pleine tempête sur
la Grande mosquée à la
Mecque, le premier lieu
saint de l'islam dans l'ouest
de l'Arabie saoudite. L'immense fracas a provoqué
un mouvement de panique
parmi les fidèles qui y
étaient rassemblés en ce
jour hebdomadaire de
repos et de prière chez les
musulmans. Il s'agit de la
pire tragédie qui touche les
lieux saints saoudiens depuis des années. Mais elle
n'affectera pas le hajj attendu le 21 ou le 22 septembre, alors qu'environ
800.000 pèlerins étrangers
sont déjà arrivés dans le
royaume. "Cela n'affectera
en aucun cas le hajj", a déclaré à l'AFP un responsable
saoudien sous le couvert
d'anonymat, ajoutant que
les dégâts à la Grande mosquée seraient "probablement réparés en quelques
jours". Le gouverneur de la
région de La Mecque, le
prince Khaled al-Faiçal, a
ordonné dès venderdi soir
l'ouverture d'une enquête
sur ce drame. Mais plusieurs heures après, les autorités n'avaient toujours
pas fourni de détails sur les
morts ou leurs nationalités,
alors qu'un grand nombre
de pèlerins étrangers se
trouvaient sur place au côté
des fidèles saoudiens.
Selon un bilan officiel, au
moins 107 personnes ont
été tuées et 238 blessées
par la chute de la grue.
Mauvais temps
Des photos et vidéos circulant sur les réseaux sociaux
ont montré des corps ensanglantés gisant dans une
cour de l'immense mosquée sur laquelle s'est fracassée la grue ainsi que des
fidèles pris de panique hurlant et courant après qu'un
énorme fracas a été entendu.
Selon des témoins, des
Saoudiens et des étrangers
se sont immédiatement mobilisés après la tragédie
pour faire des dons de sang.
Devant l'un des hôpitaux de
la région, plus de 100 personnes ont attendu leur
tour dans la rue. L'Indonésie a confirmé jusque-là la
mort de deux de ses ressortissants, ajoutant que 31
autres avaient été blessés
dont certains grièvement,
et hospitalisés.
La Malaisie a fait état de
son côté de 10 blessés
parmi ses nationaux et de
six disparus. L'Iran a fait
état de 15 pèlerins blessés.
Le porte-parole des deux
saintes mosquées (La
Mecque et Médine), Ahmed
ben Mohamed al-Mansouri,
a expliqué la chute de la
grue par "les vents violents
et les fortes pluies". Le mauvais temps devait se prolonger samedi, selon
l'agence saoudienne SPA.
La mosquée est entourée
de plusieurs grues utilisées
pour exécuter un énorme
projet en cours destiné à
agrandir la superficie de la
mosquée de 400.000 mètres
carrés, ce qui permettrait
d'accueillir jusqu'à 2,2 millions de personnes à la fois.
Condoléances étrangères
Abdel Aziz Naqour, qui travaille à la mosquée, a dit
avoir vu la grue tomber
après qu'elle a été frappée
par les intempéries.
"S'il n'y avait pas eu le pont
Al-Tawaf, le bilan des victimes aurait été pire", a-t-il
dit en référence à un
énorme passage couvert
qui entoure et surplombe
en partie la Kaaba et qui a
amorti la chute de la grue.
La Kaaba, située au centre
de la grande mosquée, est
un imposant édifice en
forme cubique dont les pèlerins font sept fois le tour
pendant le pèlerinage, et en
direction de laquelle les musulmans prient cinq fois par
jour. Irfan al-Alawi, co-créateur de la Fondation pour la
recherche du patrimoine islamique basée à la Mecque,
estime que les autorités ont
fait preuve de négligence
face au danger que représentait ces grues. "Ils ne se
préoccupent pas du patrimoine et ils se moquent de
la santé et de la sécurité", at-il déclaré.
Plusieurs dirigeants étrangers, dont ceux de Russie,
de Grande-Bretagne et
d'Inde, ont adressé des messages de condoléances à la
direction saoudienne.
Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé accomplir au
moins une fois dans sa vie
s'il en a les moyens.
Il n'a pas connu d'incidents
majeurs ces dernières années, l'Arabie saoudite investissant des milliards de
dollars dans le transport et
les autres infrastructures
pour faciliter les mouvements de la foule qui y
prend part.
En janvier 2006, 364 pèlerins étaient morts piétinés
lors d'un mouvement de panique, et 251 deux ans auparavant. En juillet 1990, 1.426
pèlerins avaient péri, la plupart étouffés lors d'un mouvement de panique dans un
tunnel.
R. I./Agence
La Mecque : le pèlerinage aura lieu
comme prévu malgré le drame
de la Grande mosquée
 Le pèlerinage musulman en Arabie
saoudite qui doit commencer le 21 ou 22
septembre prochain aura lieu comme
prévu, malgré le drame de la Grande
mosquée où plus de 100 personnes ont
péri dans l'effondrement d'une grue, a
indiqué samedi un responsable. "Cela
n'affectera en aucun cas le hajj", a
déclaré à l'AFP le responsable saoudien
sous le couvert d'anonymat, ajoutant
que les réparations à la Grande
mosquée prendraient probablement
quelques jours.
R. I./Agence
Nouvelles négociations en vue,
attaque meurtrière sur un marché
, Le pouvoir yéménite a
annoncé vendredi sa participation la semaine prochaine à de nouvelles négociations annoncées par
l'ONU pour tenter de régler
le conflit au Yémen, où 20
civils ont péri dans une attaque rebelle sur un marché bondé.
Les rebelles chiites Houthis, eux, n'ont pas encore
confirmé leur présence à
ces discussions mais le médiateur de l'ONU Ismaïl
Ahmed Ould Cheikh a affirmé jeudi que tous les protagonistes du conflit
avaient accepté d'y participer.
Ces négociations sont destinées à parvenir à "un cessez-le-feu et à une transition politique pacifique", a
indiqué le médiateur dans
un communiqué après
s'être adressé par vidéoconférence depuis Ryad au
Conseil de sécurité.
Elles doivent aussi permettre de "créer un cadre"
pour permettre l'application de la résolution 2216
de l'ONU prévoyant le retrait des Houthis et de leurs
alliés, les militaires restés fidèles à l'ex-président Ali
Abdallah Saleh, des régions
conquises lors de leur offensive lancée en juillet
2014.
Agissant en soutien au pouvoir du président Abd
Rabbo Mansour Hadi, le
royaume saoudien sunnite
a pris en mars la tête d'une
campagne militaire arabe
pour empêcher les Houthis,
soutenus par le rival iranien chiite, de prendre le
contrôle total du Yémen.
Alors que les violences ne
connaissent aucun répit, le
gouvernement du président Hadi a annoncé avoir
"approuvé la participation
aux consultations" qui
selon son porte-parole,
Rajeh Badi, doivent avoir
lieu à Oman.
Dans un communiqué, il a
appelé le médiateur onusien à "oeuvrer pour obtenir un engagement public
et clair" des Houthis et de
M. Saleh à appliquer sans
conditions la résolution
2216.
M. Badi a dit ne pas être
sûr que les rebelles y participeraient. Les discussions
"pourraient ne pas avoir
lieu", selon lui.
R. I./Agence
Des rebelles chiites Houthis manifestent à Sanaa. (Photo > D. R.)
Obama
La stratégie russe en Syrie
est «vouée à l'échec»
, Le président américain
Barack Obama a estimé
vendredi que la stratégie
de la Russie en Syrie consistant à soutenir le régime de
Bachar al-Assad était
"vouée à l'échec". "La Russie partage avec nous la volonté de lutter contre l'extrémisme violent", a expliqué M. Obama depuis la
base militaire de Fort
Meade (Maryland, est des
Etats-Unis). "S'ils sont prêts
à travailler avec nous et les
60 pays de la coalition,
alors il y a une possibilité
d'un accord politique de
transition", a-t-il expliqué.
"La mauvaise nouvelle est
que la Russie continue à
croire qu'Assad est quelqu'un qui mérite d'être sou-
tenu", a-t-il ajouté, promettant de faire passer un message clair à la Russie: "Vous
ne pouvez continuer à appliquer une stratégie qui
est vouée à l’échec". Le dirigeant syrien est "destructeur pour son propre
peuple", a martelé M.
Obama, soulignant qu'il
transformait son pays en
une zone qui attire "les jihadistes de toute la région".
Les Etats-Unis ont fait état
d'un récent déploiement de
matériel et de soldats
russes près de Lattaquié,
fief alaouite du président
Bachar al-Assad. Moscou a
démenti tout renforcement
de sa présence militaire en
Russie.
R. I./Agence

économie

Etats-Unis
INFOS
EXPRESS
Accord amiable pour 12 banques
sur un dossier de CDS
Le Koweït
achètera 28
Eurofighter
, Douze banques ont
conclu avec la justice
américaine un
règlement amiable de
1,865 milliard de dollars
(1,645 milliard d'euros)
pour mettre fin aux
poursuites
d'investisseurs qui les
accusaient d'avoir
manipulé les prix et
entravé la concurrence
sur le marché des swaps
de défaut de crédit
CDS), a déclaré vendredi
un avocat représentant
ces derniers.
"Nous pensons que c'est historique", a dit l'avocat Daniel
Brockett. "C'est l'un des règlements les plus importants pour
une action collective antitrust
et un résultat exceptionnel pour
les plaignants".
Les banques en question sont
Bank of America, Barclays, BNP
Paribas, Citigroup, Crédit Suisse
Group, Deutsche Bank, Goldman Sachs Group, HSBC Holdings, JPMorgan Chase, Morgan
Stanley, Royal Bank of Scotland
et UBS.
Figurent également parmi les
défendants
l'International
Swaps and Derivatives Association (Isda) et Markit, qui
fournit des services de cotation
de dérivés de crédit. Le marché des CDS avait atteint un
point culminant de 58.000 milliards de dollars en 2007, selon
la Banque des Règlements in-
 Douze banques ont conclu avec la justice américaine un règlement amiable de 1,865 milliard de dollars.
(Photo > D. R.)
ternationaux (BRI), avant de redescendre à 16.000 milliards
sept ans plus tard, les investisseurs ayant entretemps acquis
une meilleure connaissance de
ses risques. Le CDS est un instrument de couverture censé
protéger l'investisseur contre
tout risque de défaut d'un émetteur de dette, qu'il soit souverain ou corporate.
Les plaignants affirmaient qu'ils
avaient payé des prix injustifiés sur des CDS de la fin 2008 à
2013, du fait des pratiques des
Bourse
Pour Wall Street, la semaine se
résumera à la décision de la Fed
, Après une semaine d'hésitation,
conclue par une hausse hebdomadaire, Wall Street n'a plus guère
d'autres préoccupations qu'une
décision particulièrement cruciale
de la Réserve fédérale (Fed), qui
dira jeudi si elle commence à retirer un précieux soutien à l'économie.
Depuis la clôture de vendredi dernier, l'indice vedette Dow Jones
Industrial Average a pris 2,05% à
16.433,09 points, et le Nasdaq, à
dominante technologique, 2,96%
à 4.822,34 points. L'indice élargi
S&P 500, particulièrement suivi
par les investisseurs, a gagné
2,07% à 1.961,05 points. Cette progression, qui efface la baisse de la
semaine précédente, ne rend pas
compte des fortes fluctuations enregistrées par les indices, qui ont
par exemple ouvert mercredi dans
le vert pour finir en nette baisse.
"Cette semaine m'a fait penser à
quelqu'un qui essaie de retenir son
souffle et dont le pouls accélère",
a résumé Sam Stovall, de Standard
and Poor's Capital IQ. "On a eu de
fortes hausses et de fortes baisses
dans la perspective de la réunion
de la Fed."
La banque centrale américaine
tiendra mercredi et jeudi une réunion de politique monétaire, à
l'issue de laquelle elle dira si elle
relève ou non ses taux, maintenus
à un niveau presque nul depuis la
fin des années 2000, et de commencer ainsi à retirer son soutien
à l'économie. Ces réunions, organisées tous les mois et demi, sont
toujours très suivies par les investisseurs, mais celle de la semaine prochaine suscite une nervosité particulièrement élevée car
le flou a rarement autant régné sur
les intentions de la Fed. "C'est incertain, car, avant le ralentissement chinois et le déclin des
Bourses, beaucoup d'économistes
comptaient sur un relèvement des
taux en septembre", a rapporté M.
Stovall. 
défendants, alors qu'une
meilleure liquidité aurait dû au
contraire faire baisser les prix.
Ils déclaraient aussi que les
banques avaient tenté fin 2008
d'entraver le lancement d'un
marché de dérivés de crédit développé par CME Group en
convenant de ne pas recourir à
de nouvelles plateformes de
CDS et en incitant l'Isda et Markit à ne pas octroyer de licences
à ce nouveau marché. Une
porte-parole de l'Isda a dit que
l'organisme "se félicite que la
question soit près d'être résolue" et était attaché à assurer un
fonctionnement sûr et efficace
du marché des CDS.
R. E.
Chine
L'inflation accélère à 2% en août
L'inflation en Chine a nettement accéléré en août, à son plus haut niveau depuis un an et à nouveau gonflée par les prix du porc, a annoncé
jeudi le gouvernement, confirmant le
reflux des pressions déflationnistes
dans la deuxième économie mondiale.
La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation,
s'est établie à 2% sur un an le mois dernier, contre 1,6% sur un an en juillet,
a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS). C'est au-delà des prévisions des économistes interrogés
par l'agence Bloomberg, qui anticipaient en moyenne une accélération
à 1,8%. Comme les mois précédents,
l'inflation demeure très en-deçà du niveau-cible de 3% que s'est fixé le gouvernement pour l'ensemble de l'année alors que le ralentissement de la
croissance et le déclin des cours des
matières premières pèsent toujours
sur le niveau des prix. Cependant,
alors que l'inflation avait glissé en janvier sous le seuil de 1% pour la première fois en cinq ans, laissant planer le spectre d'une spirale déflationniste, elle est sensiblement remontée
ces derniers mois et a continué d'accélérer en août. Les prix alimentaires,
poids-lourd de l'indice, se sont ainsi
appréciés de 3,7% sur un an: cette
hausse significative "est presque entièrement responsable de l'accéléra-
tion de l'inflation dans son ensemble",
observait Julian Evans-Pritchard, du
cabinet Capital Economics. En particulier, le renchérissement du porc
(presque +20% sur un an) était considéré comme "un facteur majeur". Les
prix des légumes frais ont eux grimpé
de 16%. Hors prix alimentaires, "l'impact de la baisse des cours du pétrole
sur les coûts des transports a été
éclipsé par l'inflation accrue sur les logements" sur fond de rebond continu
du marché immobilier, soulignait M.
Evans-Pritchard. Selon lui, l'inflation
devrait continuer de remonter sur les
prochains mois, alors qu'une "forte
chute" de la population porcine en
Chine devrait continuer de doper les
prix de cette viande très populaire
dans le pays. "Mais si l'on met de côté
le porc, l'inflation reste modérée", tempéraient les analystes de la banque
ANZ, assurant par ailleurs que la récente dévaluation du yuan (qui renchérit de facto les importations)
n'avait eu qu'un "impact limité". De
son côté, l'indice qui mesure l'évolution des prix à la vente à la sortie
d'usine (PPI), a reculé en août pour
le 42e mois consécutif, plongeant de
5,9% sur un an --son plus fort repli depuis quasiment six ans.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Le Koweït a signé un
protocole d'accord pour
l'achat de 28 Eurofighter,
a confirmé vendredi le
consortium qui construit
cet avion de combat.
L'émirat devient ainsi le
huitième pays à acquérir
cet avion. Des sources
industrielles italiennes
avaient dit auparavant à
Reuters que le Koweït
achèterait des Eurofighter
dans le cadre d'un contrat
pouvant atteindre les huit
milliards d'euro s.
"Nous considérons cet
accord comme un signal
fort pour le marché en
vue de nouveaux contrats
dans les années à venir",
a dit Theodor Benien,
porte-parole
d'Eurofighter, ajoutant
que le Danemark, la
Belgique, la Malaisie et
l'Indonésie figuraient
parmi d'autres clients
intéressés. Il n'a rien dit
du montant du marché. Le
chasseur, entré en service
en 2003, a été acheté par
l'Allemagne, la GrandeBretagne, l'Italie,
l'Espagne, l'Autriche,
l'Arabie saoudite et le
sultanat d'Oman.
L'Eurofighter est produit
par Finmeccanica, BAE
Systems et Airbus Group.
Le contrat, d'une durée
de 20 ans, devrait être
finalisé dans les
prochaines semaines, ont
dit les sources, qui
confirmaient une
information du site
internet du Corriere della
Sera. Cette information a
permis à l'action
Finmeccanica de gagner
5,4% ce vendredi en
Bourse de Milan . Une
source a dit que le groupe
italien, qui a une
participation de 36%
dans Eurofighter, était le
principal interlocuteur du
Koweït pour ce marché et
qu'il devrait recueillir
plus de la moitié de sa
valeur. L'action BAE
Systems a fini en hausse
de 1,9%, tandis qu'Airbus
Group a cédé 1,65%.
régions
INFO
EXPRESS


Lutte contre la contrebande
Sidi Bel-Abbès
291 impliqués dans
277 affaires de droit
commun
Deux cent soixante-dix-sept
affaires de droit commun ont été
recensées le mois d’août dernier
par les services de la police
judiciaire de Sidi Bel-Abbès, dans
lesquelles 291 individus sont
impliqués. La justice a mis en
mandat de dépôt 94 d’entre eux
pendant que le reste a bénéficié
d’une citation directe. 125 affaires
ont concerné les délits contre les
individus qui ont vu l’implication
de 145 individus dont 26 mis en
détention et le reste a bénéficié
d’une citation directe. Contre les
fonds et les biens, le nombre a
atteint 103 affaires, avec 84
personnes impliquées dont 30
mises en détention et le reste en
citation directe. En outre, 38
affaires d’atteinte aux biens
publics ont été recensées, ont vu
l’implication de 49 individus dont
26 mis en détention et le reste en
citation directe. Le Kif
avec 11 affaires, 13 personnes
impliquées dont 12 mis
en détention préventive.
Par ailleurs et pour des raisons de
lutter contre la criminalité urbaine,
la police
réalisé 308 opérations entre
organisées et inopinées ciblant les
points noir de la ville qui ont
permis l’étude d’état de 1720
individus, dont 44 avérés
impliqués dans des affaires de
crime. Ils ont
été présentés devant le parquet
qui a mis en détention 31 d’entre
eux.
Djilali T. Huit personnes interceptées et des produits saisis dans
différentes régions du pays
,Huit contrebandiers ont
été interceptés et différents produits destinés à la
contrebande saisis ces trois
derniers jours à Tamanrasset, Bordj Badjia Mokhtar,
Tlemcen, Djelfa et El Oued,
a indiqué, vendredi, le ministère de la Défense national (MEN) dans un communiqué.
«Dans le cadre de la sécurisation
des frontières et de la lutte
contre la criminalité organisée,
des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), relevant
des secteurs opérationnels de
Tamanrasset et de Bordj Badjia
Muktsar (6e Région militaire), ont
intercepté, dans deux opérations
distinctes menées les 9 et 10 septembre 2015, cinq contrebandiers dont deux Algériens et trois
de différentes nationalités africaines», lit-on dans le communiqué.
Un véhicule tout-terrain, quatre
marteaux-piqueurs,
deux
groupes électrogènes et un détecteur de métaux ont également
été saisis lors de ces opérations,
précise la même source.
D'autre part, des éléments des
gardes-frontières, relevant du
secteur opérationnel de Tlemcen (2e Région militaire), ont saisi
le 9 septembre 2015, deux véhicules chargés de 5.000 litres de
carburant destinés à la contrebande, ajoute le MEN.
De même, des éléments de l'ANP,
relevant du secteur opérationnel de Djelfa (1re Région militaire),
ont intercepté le 11 septembre
deux contrebandiers et saisi un
véhicule touristique, un camion,
cinq fusils à pompes, trois fusils
de chasse et 10.000 cartouches
de différents calibres, selon la
même source. Dans le même
Tlemcen
Grand engouement pour la 4G LTE
,Le téléphone 4 G
permettant l’accès à
internet haut débit à
partir du réseau fixe
connaît un engouement
particulier de la part des
usagers, notamment dans
les zones non couvertes
par le réseau
téléphonique fixe.
Selon le directeur d'Algerie
Télécom, Boughendja Djelloul, «le nouveau 4G LTE se
développe d'une manière planifiée en fonction des priorités de chaque zone».
«Nous avons installé dernièrement 5 nouvelles stations
BTS de la 4G qui ont été mises
en service dans les localités
de Bab El Assa, Sebdou, Aïn
Youcef et Hennaya.
«Ce qui porte le nombre à 13
stations réparties à travers
l'ensemble du territoire de la
wilaya de Tlemcen et d'autres
stations sont en cours de réalisation pour étendre ce réseau de dernière génération
à d'autres régions de la wilaya et notre objectif reste la
couverture et sa généralisa-
tion sur l'ensemble de la wilaya» a-t-il ajouté.
La modernisation des réseaux
et l'amélioration des conditions d’accueil de la clientèle
ont été aussi évoquées avec
l'ouverture de deux agences
commerciales à Bab El Assa et
Chetouane, auxquels s'ajoutent les agences de Beni
Snous, Honaine, Oujlida, Fellaoucène, Souahlia et Sidi
Djimma qui sont en passe
d'être réceptionnées.
Saisie de 50 q de déchets
de cuivre
Selon un communiqué rendu
public par la direction régionale des douanes de Tlemcen,
les agents de contrôle relevant de la brigade de Honaine
ont réussi à faire avorter une
tentative d'exportation frauduleuse vers le Maroc de
4.000 kg de déchets de cuivre
chargés à bord de deux véhicules, l'un de marque Peugeot
J5 et l'autre un camion Saviem. Cette opération a été
concrétisée grâce à une embuscade tendue entre la localité de Fatmi Larbi et et
Sbaâ Chioukh.
L'un des deux occupants des
deux véhicules a été arrêté,
alors que le second a réussi à
prendre la fuite.
La valeur de la marchandise
saisie et celle des moyens de
transport utilisés est estimée
à 2.100.000.00 DA, tandis que
les pénalités encourues sont
de 26.450.000.00 DA
Les établissements
scolaires sous surveillance
Contrairement aux années
scolaires précédentes, celle
de 2015/2016 connaît depuis
dimanche dernier la présence
d'un nombre important de policiers devant les établissements scolaires des trois paliers aux heures de pointe.
Cette initiative s'inscrit dans
le cadre de l'application des
instructions données par la
Direction générale de la sûreté nationale afin d'assurer la
sécurité aux élèves au moment où ces derniers ont repris le chemin de l'école.
Ces dispositions ont été accueillies avec satisfaction par
les parents d’élèves. Souhaitons que cette initiative
s'étale sur toute l'année scolaire.
Mohamed Hichem
contexte, et au niveau du secteur
opérationnel d'El Oued (4e Région
militaire), un détachement de
l'ANP a arrêté le 10 septembre
2015 un contrebandier et saisi
200 litres de boissons traditionnelles et 1.334 bouteilles de différentes boissons, conclut le communiqué.
R. R.
Béni Saf
Massinissa, hôte de Syphax
, «Massinissa, hôte de Syphax» est le thème de la rencontre nationale écologique et
culturelle qu’organisera l’association «El Yad El Khadra» (la
main verte) de Bénisaf du 1er au
4 octobre prochain dans la ville
de Bénisaf, a déclaré à la presse,
jeudi dernière, le président de
l’association, Zahouani Mohamed. Plusieurs associations culturelles et écologiques issues
des wilayas d’Algérie participeront à cet évènement.
Au commencement, une exposition permanente sera concoctée. Puis suivent quatre importantes conférences portant sur
les thèmes de l’environnement
dont les valeurs écologiques
et de gestion de l’île de Rechgoun et autres d’histoire de la
région de Bénisaf depuis l’aube
de l’histoire jusqu’à la fin de
l’antiquité. Elles seront animées
par des professeurs des uni-
versités d’Oran, Tlemcen, Sidi
Bel-Abbès et Alger. Elles permettront au public de connaître
les deux rois berbères Syphax et
Massinissa et aux chercheurs
dans les domaines de l’histoire de l’Algérie antique et de la
culture nationale de réécrire la
mémoire collective de ce
peuple d’une plume algérienne
avec beaucoup d’objectivité.
En outre, des activités théâtrales, musicales, des visites
guidées, projections cinématographiques sont au programme.
Pour la réussite de cette manifestation, le président a convié
les autorités, les personnes physiques et le mouvement associatif pour une contribution effective.
S. Djelloul
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
BRÈVE
Sidi Bel-Abbès
Le président de l’USMB
dépose plainte contre un
supporter
Le directeur général de la SPA USMBA,
Bensenada Djilali, a fait savoir, cette
semaine, qu’il a été victime de menaces
graves proférées par un supporter au
téléphone. Cette personne prétend juste
être fan de l’équipe de l’USMBA et ne
s’est pas gênée de s’immiscer dans la
gestion de l’équipe et le recrutement
qu’il a qualifié de bidon.
Bessenay, devant cette acte inqualifiable,
est allé déposer plainte pour sa sécurité
et préserver le respect pour le club et ses
gestionnaires qui font de leur mieux.
D. T.

régions

Oran : 60 chercheurs attendus
à la Conférence des sciences aéronautiques
Dispositions de la loi de finances complémentaire
La CCI Ouled Naïl de Djelfa emboîte
le pas au wali et titube
,La journée d’étude
organisée par la
Chambre de commerce et d’industrie
Ouled Naïl de Djelfa,
jeudi dernier, à la
salle de cinéma, de la
même ville, n’a pas
tenu toutes ses promesses. Elle a été placée sous le haut parrainage du wali de
Djelfa. Elle n’a duré
qu’une demi-journée.
Quatre interventions suivies de débats parfois des
intervenants incongrus
«dits de la société civile». Cette rencontre s’inscrit en prolongement du
travail commencé par le
wali pour projeter sur le terrain les décisions et orientations issues de la rencontre des walis avec le Premier ministre représentant
du Président de la République. Pour ce, plusieurs
dispositions ont été arrêtées et prises pour lever les
contraintes superflues et
décourageantes. Avant
cette rencontre ouverte aux
«futurs investisseurs» ou
ceux actuellement en difficulté, une première conférence de presse a été organisée à la wilaya pour expliquer aux journalistes les
nouvelles démarches. Rares
sont ceux qui ont réellement compris la problématique et repris avec fidélité.
D’autres correspondants
«élus du chef de cabinet du
wali» se sont gavés
d’amandes et de cacahuètes. Ils ont fait le plein
lors de l’invitation pour repartir repus et faire une
sieste. Le parterre dans la
salle du cinéma communal
était relativement hétérogène et sensiblement déséquilibré. Beaucoup d’absents parmi les es qualité
(maires 7/36), aucun chef
de daïra, pas de représen-
Plus de 60 chercheurs algériens et étrangers ont confirmé leur
participation à la 2 e Conférence internationale des sciences
aéronautiques, prévue les 3 et 4 novembre à l'Université des
sciences et de la technologie d’Oran. (Photo > D. R. )
Un pêcheur porté disparu au
large de Mostaganem
tants de la Direction de
l’agriculture ni de la
Chambre de l’agriculture de
la wilaya, aucun investisseur dans l’agriculture.
N’étaient présents que
quelques directeurs d’exécutif, d’autres bien que
concernés comme celui de
l’office régional des terres
agricoles, le DSA et le plus
important parmi eux le directeur régional de la BEA
et celui de l’agence de la
Banque extérieure d’Algérie de Djelfa. Laquelle
banque est désignée par sa
tutelle pour accompagner
les investisseurs de la wilaya de Djelfa.
Quelques intervenants
parmi les vrais investisseurs ont dénoncé cette institution financière pour l’absence de ses responsables
et surtout pour l’abstinence
dans l’accompagnement
des investisseurs de la wilaya. Ils considèrent selon
leurs propos que «c’est une
orientation de ceux qui veulent que Djelfa reste retardataire et créer un système
pour détourner ce qui est
destiné pour Djelfa». Par
contre, le directeur régional de la BDL a répondu à
l’invitation et est même in-
tervenu pour expliquer et
convaincre l’auditoire intéressé de déposer leurs
fonds, thésaurisés, dans les
banques sans la contrainte
de l’explication de l’origine
et surtout que le paiement
de la taxe est volontaire et
facultatif. Cette nouvelle
disposition a été expliquée
avec pédagogie par le directeur de wilaya des impôts, une garantie supplémentaire. Quant au foncier
industriel, les directeurs
chargés du domaine public
et celui de l’industrie qui
pilote l’opération ont été
sur tous les fronts pour répondre aux questions et
surtout pour bloquer des
manœuvres manipulées
par de faux investisseurs
qui occupent des assiettes
foncières sans lancer les
travaux. Le wali dira à ce
sujet que ces assiettes foncières seront retirées à
leurs bénéficiaires. Le cahier des charges sera respecté. Concernant ceux qui
ont pu bénéficier de l’arrêté définitif, ils seront
poursuivis en justice et les
terrains leur seront retirés. Le wali offusqué par
les comportements «intempestifs» de certains
membres de la société civile. Interrompu lors de la
lecture de son discours
d’orientation par une intervention impromptue,
venue de la salle, d’un
membre de «la société civile de Djelfa». Le wali,
stoïque habituellement, n’a
pas mis de gants cette foisci pour remettre à sa place
le membre de la société civile. En effet, c’est lors de la
prononciation du discours
pour lancer les travaux de
la journée d’étude organisée par la CCI Ouled Naïl
pour expliquer les nouvelles dispositions réglementaires contenues dans
la loi de finances complémentaire afin d’encourager
l’investissement par la facilitation des démarches.
Après qu’il ait quitté la salle,
les amis de ce membre de
la société civile, une douzaine, occupent des sièges
dans la salle et interviennent dans les débats pour
se relayer au micro et dire
des dires, leurs dires. Gênant ainsi le déroulement
de la séance de travail.
A chaque fois ils dénoncent
des situations dont ils sont
les seuls à être au courant.
Djilali Harfouche
Ghazaouet
Un pêcheur a été porté disparu dans la nuit de mardi à mercredi au large
de la ville de Mostaganem, a-t-on appris, mercredi, de source de
sécurité. (Photo > D. R.)
Oran : démantèlement d'une
bande de trafiquants de drogue
Une bande spécialisée dans le trafic de drogue a été
démantelée, à Oran, par la brigade des stupéfiants relevant
des services de la police judiciaire, a indiqué, mercredi
dernier, un communiqué de la cellule de communication de
la sûreté de wilaya. (Photo > D. R. )
In Salah : financement bancaire
de 75 projets agricoles
Plus de 14 000 élèves ont rejoint les bancs
de l'école
, Plus de 14.000 élèves des trois
cycles ont rejoint les bancs de
l'école dans la daïra de Ghazaouet
dont 1.000 nouveaux inscrits.
La totalité de ces élèves sont répartis à travers 51 établissements
scolaires, 3 lycées, 9 collèges d'enseignement moyen et 39 écoles primaires implantées dans les quatre
communes que compte la daïra de
Ghazaouet, à savoir Ghazaouet,
Souahlia, Dar Yaghomracen et Tient.
La nouveauté cette année est que le
lycée Nedjar-Hocine, sis au quartier
de Sidi Amar (commune de Ghazaouet), a été doté d'une unité de dépistage sanitaire (UDS) qui sera
chargée en premier lieu du suivi sanitaire des élèves dudit lycée ainsi
que ceux du CEM Zenati Benamar et
les écoles primaires El Bachir Boumediene et Moulay Hadj Mohammed, tous situés au quartier de Sidi
Amar. Il convient de signaler que
certains établissements scolaires en
cours de construction connaissent
un retard considérable dans les travaux. C'est le cas pour le lycée de
Souahlia et l'école d'Eddas. Par
ailleurs, il y a lieu d'ajouter que certains travaux lancés dans le cadre du
programme FCCL au niveau de certaines écoles sont toujours en cours.
D'autre part, des informations font
état que plus de 5 000 élèves nécessiteux, tous cycles scolaires
confondus, bénéficieront de l'aide
de 3.000 DA.
Mohamed Hichem
Au moins 75 projets d’investissement dans le secteur agricole ont
été financés depuis le début de l’année, à travers les dispositifs
des crédits Ettahadi, R’fig, et le soutien à l’emploi des jeunes, a-ton appris, jeudi dernier, auprès de l’antenne locale de la Banque
de l’agriculture et du développement rural (BADR). (Photo > D. R.)

enquête

Environnement et collecte des déchets à Annaba
Pollution : la cote d’alerte
kLa grande pollution qui frappe quotidiennement cette jolie ville de l’Est algérien révèle un constat alarmant sur la situation du Complexe
de production d’ammoniac et de fertisants ( Fertial).
l faut savoir à ce sujet que la
gestion des déchets à Annaba est réellement une problématique qu’il faut résoudre définitivement, cette wilaya qui vient de bénéficier d’un
centre d’enfouissement technique
d’une capacité de 400 000 m3 couvrant les quatre communes notamment Annaba, Sidi Amar, El
Hadjar et El Bouni pour 4 décharges d’une capacité de 278 000
m3. Il est prévu un enfouissement
des déchets avec une option de
traitement thermique doté d’un
système de traitement de gaz.
Ainsi d’après les spécialistes en la
matière près de 8 millions de
tonnes de déchets solides dont
1,5 million provenant de l’industrie sont déversés annuellement et
souvent de façon archaïque en Algérie. Pourtant le contrôle et l’élimination des déchets solides figurent dans le programme de
l’Etat depuis la promulgation de la
loi 2001. Mais le tri et le recyclage
des déchets restent insuffisants
alors qu’on assiste à une prolifération des décharges sauvages
qui induisent des risques importants de pollution des nappes
phréatiques et par ricochet, une
atteinte à la santé publique.
seul celui d’Ouled Fayet est mis en
service. D’après certaines informations le coût de la collecte et du
transport des déchets vers la décharge publique est estimé à 4000
DA, soit un total annuel de l’ordre
de 352 millions de dinars.
I
Des décharges sauvages qui
menacent l’environnement
D’après l’enquête journalistique
que nous avons effectuée sur la
collecte des déchets à Annaba il a
été relevé que la décharge publique de Berka Zargua qui notamment reçoit plusieurs milliers
de tonnes de déchets ménagers
en provenance de la wilaya et ses
environs limitrophes, celle-ci est
d’ores et déjà saturée dans laquelle tous les déchets ménagers
de la ville qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés
vers cette ancienne décharge qui
notamment accueille des quantités d’ordures énormes provenant
de nombreuses communes à savoir de Sidi Amar, El Hadjar, El
Bouni, Annaba, Sidi Salem, Hjar
Eddis et autres localités avoisinantes .Soit plus de 80 000 tonnes
d’amas de détritus avaient été dénombrés durant les derniers mois
et jetés par une population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de la ville bônoise. C’est en effet 267 de déchets par an et par résident furent
jetés dans la nature. Une quantité
qui dépasse les 52 000 tonnes de
déchets domestiques avaient été
enlevés pour un coût de 3 500 dinars par tonne qui représente
ainsi le montant de la collecte et
du transport vers la décharge publique de Berka Zargua située prés
de la localité de Hjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de
source municipale. Certainement
malgré les grands efforts fournis
par les collecteurs d’ordures qui
travaillent jour et nuit, la majo-
Le civisme inexistant dans nos
villes
rité des quartiers intra-muros de
la wilaya restent de plus en plus
sales offrant un paysage angoissant de la banlieue. La pollution
urbaine demeure vraiment une
menace permanente pour l’environnement particulièrement au
niveau des grandes agglomérations qui se caractérisent par un
énorme déséquilibre dans la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un problème complexe et aujourd’hui les ordures se
ramassent à la tonne pour lesquels d’importants moyens humains et matériels sont déployés
pour l’élimination des ordures ménagères, les déchets mis en décharge sont de nature variée. A
titre d’exemple, plastiques, papiers, cartons, métalliques, verres,
textiles, matières organiques ; produits toxiques et autres types.
Outre la pollution esthétique, les
déchets solides constituent une
source de pollution de l’environnement en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains contiennent
des substances chimiques
toxiques. Il existe plusieurs modes
d’élimination des déchets managers, la mise en décharge traditionnelle, l’incinération, la valorisation matière à travers le compostage ou le recyclage. Les
risques de chacun d’eux ne sont
pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet
de réduire l’extraction de matières
premières. A titre illustratif, l’acier
recyclé permet d’économiser du
minerai de fer, chaque tonne de
plastique recyclé permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. le
recyclage de 01 kg d’aluminium
peut économiser environ 8 kg de
bauxite, 4 kg de produits chi-
miques et 14 kilowatt / heure
d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5
tonnes de bois. Les principaux
matériaux recyclables sont les matières plastiques, l’aluminium,
l’acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d’un
seul matériau, comme les bouteilles de verre ou le plastique
peuvent être facilement recyclés.
Le recyclage des déchets présente
un double avantage, il permet
d’abord d’économiser de la matière première et préserver les
ressources naturelles comme
aussi il permet de réduire le volume et le poids des déchets à
mettre en décharge pour limiter
les risques de pollution de l’air et
des sols. Le recyclage constitue
une parfaite solution de la situation déplorable de nos poubelles
ou’ la part recyclable de nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes
par an, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes de métaux,
50 000 tonnes de verre, 95 000
tonnes de matières diverses pour
un potentiel de 760 000 tonnes à
recycler à l’échelle nationale.
Dans ce volet il faut souligner que
les communes les plus sales du
chef-lieu de la wilaya sont Berrahal, Annaba ville, El Hadjat, Sidi
Amar, El Bouni, Sidi Sallem. En
effet, l’état de ces lieux reste déplorable puisque les déchets ménagers sont jetés partout dans la
totalité des rues, les caves d’immeubles, les paliers ainsi que les
cages d’ascenseurs. Certes, les
poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers
et cités de la wilaya. Par ailleurs
beaucoup de marchands de fruits
et légumes ambulants qui ont envahis quelques ruelles de la ville
sont responsables de cet état de
fait désolant, ils laissent toujours
derrière eux des produits avariés
jetés par terre causant ainsi des
désagréments, odeurs nauséabondes et des maladies transmissibles et empestant carrément
l’environnement : « Les marchands clandestins nous rendent
la tâche très difficile à chaque fois
qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries ! », nous ont
déclaré des agents de ramassage
des services communaux . La municipalité pointe un doigt accusateur vers les citoyens accusés ouvertement de manque de civisme.
A ce sujet il faut savoir que les enfants qui se sont spécialisés dans
le ramassage des objets recyclables cèdent le plastique ramassé à 5 DA le kilo, le fer à 10 DA
alors que l’aluminium et le cuivre
qui sont d’ores et déjà trop recherchés par les trafiquants varient entre 400 et 450 DA le kilo.
L’aluminium et le cuivre qui sont
des produits chers et trop recherchés dans la majorité des cas
clandestinement aux barons de
l’acier. Selon les services de sécurité, la rentabilité des produits
recyclables avait entrainé de nombreux vols ces dernières années et
presque quotidiens notamment
les fils électriques et téléphoniques causant ainsi de grandes
pertes à Sonalgaz et Algérie Télecom et des désagréments aux
clients et autres abonnés. Des
chiffres officiels font état de 3 000
décharges sauvages recouvrant
150 000 hectares à travers le pays.
Certaines décharges sont arrivées
à saturation dans 7 wilayas
comme Celles de Annaba et d’El
Taref qui nécessitent une réhabilitation. En outre 20 centres d’enfouissement sur le territoire national avaient été aménagés mais
Le manque de civisme, c’est faire
preuve d’une agression envers autrui. Des experts en la matière interrogés sur le sujet soulignent
que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de 1,5 kg
d’ordures par jour. De ce fait, la
rue représente pour les habitants
l’unique dépotoir des déchets et
par manque de civisme, des milliers de résidents continuent de
jeter volontairement leurs sacs
de déchets par les balcons il faut
ajouter à cela que le plus grave
des ordures ménagères sont les
médicaments qui forment des ordures spéciales à cause de leur
contenance en substances chimiques. la pollution par les eaux
aussi de son côté pose un désastre sur la santé puisque une
partie des eaux usées continue à
être déversée dans les cours d’eau
et oueds ce qui représente un danger permanent pour la qualité des
ressources hydriques constituant
ainsi une source de propagation
des maladies à transmission hydrique provenant de la consommation des produits agricoles irrigués par des eaux usées et polluées. Ajoutons à cela les
décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires qui notamment génèrent des tonnes de
déchets spéciaux ou médicaux
jetés dans la nature, nous préciset-on. Malgré toutes les vastes précautions il a été signalé un peu
partout l’existence de plusieurs
sacs contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de
Seybouse. Face à cet état de fait,
les services de l’inspection doivent agir sévèrement et vite pour
remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de
l’ampleur et détruire la nature, la
santé humaine, la vie propre et
l’environnement.
Les substances organiques et les
détergents rejetés par les égouts
génèrent également une pollution
très dangereuse. Dans cette vision il est tout à fait objectif de
noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles
par les mouches et les cafards
sont le choléra, dermatoses, trachome. Il convient enfin de dire à
ce sujet que le rôle primordial des
citadins autrement dit de la population citadine est de maintenir
la propreté des lieux et des quartiers où ils vivent. Hélas les mauvaises habitudes restent inchangeables.
Oki Faouzi
culture


Festival de Toronto
«Seul sur Mars», une odyssée haletante
kAbandonné sur Mars, un astronaute s'efforce de survivre: avec ce sujet fort, le réalisateur américain Ridley Scott a livré vendredi une épopée
en 3D très attendue au 40e Festival de Toronto, avec Matt Damon, en attendant le dernier documentaire de Michael Moore.
Adapté du roman éponyme à succès de l'Américain Andy Weir,
oeuvre de science-fiction mais
fortement nourrie de réalisme,
«Seul sur Mars» (The Martian) raconte l'aventure solitaire de Mark
Watney (Matt Damon), un astronaute de la Nasa. Durant une mission sur Mars, pris dans une tempête de sable, Mark est laissé
pour mort par son équipage, dirigé par le commandant Melissa
Lewis (Jessica Chastain), qui repart précipitamment sur la Terre.
Resté seul, il va devoir utiliser
toutes ses connaissances scientifiques pour organiser sa survie,
faisant pousser des pommes de
terre ou tentant d'établir un
contact avec la Terre, en attendant d'hypothétiques secours. Alternant les scènes sur Mars aux
paysages désertiques et sur la
Terre, où les responsables de la
Nasa tentent de trouver des solutions pour secourir l'astronaute,
«Seul sur Mars» et son suspense
croissant s'inscrit dans une lignée
de films situés dans l'espace ces
dernières années. Parmi eux, l'im-
pressionnant «Gravity» du Mexicain Alfonso Cuaron, thriller à
gros suspense en 3D avec George
Clooney et Sandra Bullock, ou encore «Interstellar» de Christopher
Nolan, ode à la conquête de l'espace avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway et déjà Jessica Chastain et Matt Damon.
Basé sur la science
Le film, comme le livre, détaillé
sur le plan scientifique, se veut
très proche des avancées actuelles et notamment des scénarii d'exploration de Mars envisagés par la Nasa. Réalisateur de
«Alien» et «Blade Runner», Ridley
Scott renoue ici avec la sciencefiction mais d'une façon totalement différente. «Pour moi, ce film
est beaucoup plus réaliste», a déclaré lors d'une conférence de
presse le réalisateur de 77 ans,
couronné par l'Oscar du meilleur
film en 2001 pour «Gladiator». «Je
pense que le fantasme de l'espace, qui est aussi maintenant
réalité, est une plateforme d'expression formidable», a ajouté le
réalisateur, qui a dit «appliquer à
tout ce qu'il fait» l'esprit du western, dans lequel «il s'agit toujours
d'un homme face à la nature, face
au hasard». Seul pendant la quasitotalité du film, s'exprimant régulièrement, parfois avec humour,
devant une caméra avec laquelle
il s'enregistre, l'astronaute joué
par Matt Damon détaille avec précisions ses états d'âme et ses projets. «C'était vraiment un défi intéressant» d'être seul pendant une
grande partie du film, a confié
Matt Damon.
Pour le comédien de 44 ans, l'histoire racontée par «Seul sur
Mars», «n'est pas de la sciencefiction, c'est quelque chose qui
est tout proche». «Les solutions
que trouve cet homme pour survivre sont vraiment celles qu'il
faudrait utiliser dans cette situation. Cela s'appuie complètement
sur la science, et c'est ce qui est
amusant», a-t-il souligné.
Jessica Chastain dit de son côté
s'être largement inspirée d'une
astronaute rencontrée à Houston,
où se trouve le centre de contrôle
de la Nasa pour les vols habités,
au Texas (sud des Etats-Unis).
«Je voulais apprendre des choses
sur les voyages dans l'espace»,
dit-elle, soulignant que «ça paraissait tellement incroyable
d'avoir l'occasion de travailler
avec la Nasa». Outre Ridley Scott,
le documentariste américain
controversé Michael Moore est
également très attendu vendredi
pour son grand retour avec
«Where to invade next?», présenté
en avant-première mondiale. C'est
son premier film depuis son der-
nier documentaire il y a six ans
sur les dérapages du système capitaliste, «Capitalism: A love
story». Dans ce nouvel opus, dont
peu de détails ont encore été dévoilés, il s'attaque à la logique militaire américaine. Le Festival international du film de Toronto
(TIFF), qui a débuté jeudi soir
avec la projection du dernier film
du Canadien Jean-Marc Vallée
("Demolition"), continue jusqu'au
20 septembre, avec quelque 400
films de 71 pays.
R. C.
Dans la vie en général et nos préoccupations quotidiennes
Le temps est notre plus cruel tyran
kOn ne peut pas arrêter le temps et celui
qui passe sans que nous en tirions profit
est perdu à jamais en laissant en chacun de
nous des marques de vieillissement.
« Chaque jour qui passe est un pas de plus
vers la tombe », a dit un détenteur de la sagesse populaire. Le temps fait partie de
notre réalité, on le vit bien, intensément ou
médiocrement. C’’est une question de gestion à bon escient et judicieuse du temps.
Ce qui s’explique par la différence de bilan
entre les uns et les autres après une durée
de vie. Les gens, actifs de nature, évoluent
très vite financièrement ou culturellement,
d’autres stagnants malgré eux n’ont rien
parce qu’ils ont été incapables de réaliser
des progrès ou d’acquérir des connaissances ou des biens. C’est une question de
conscience lorsque les uns pensent à l’avenir proche ou lointain,, alors que d’autres
font du temps qui passe la dernière de
leurs préoccupations.
Si le sens du mot est évident, sa
définition reste néanmoins difficile
En réalité, même le sens du mot est variable, étant donné sa polysémie : « le
temps c’est de l’argent », « travailler un
certain temps », ces deux expressions donnent du temps une différence d’ordre sémantique indiscutable. On peut aller jusqu’à l’infini pour apporter la preuve du
grand nombre d’acceptions que peut avoir
ce mot en fonction des contextes d’mploi.
Pour avoir la notion du temps vécu ou à
vivre, l’homme a inventé des mesures, appellations d’unités de temps comme
l’heure, la minute, la seconde, le jour, le
mois et il y a des milliers d’indicateurs
temporels comme laps de temps, éternité
etc. n’y a-t-il pas une allusion au temps
dans les mots : la saison, le vieillissement,
la jeunesse, l’enfance, la mémoire d’un
peuple, un début, une fin, une retraite, la ténacité dans le travail. Beaucoup d’histoires renvoient à l’idée de temps comme
par exemple un patrimoine culturel, fruit
d’une accumulation de connaissances et de
savoir qu’un peuple hérite de ses prédécesseurs en prenant soin à son tour d’apporter un plus à cette culture des ancêtres
dont les plus sages ont marqué leur temps
par leurs inventions, découvertes, pensées, réalisations. Les pyramides d’Egypte
ont été d’abord conçues par l’esprit inventif avant de devenir des édifices grâce
au travail de force des millions d’ouvriers
qui ont donné leur temps, celui de leurs
plus belles années et leur force pour que
cela devienne une réalité palpable. Ibn
Khaldoun a consacré une bonne partie de
son temps pour reconstituer des millénaires d’histoires des berbères en 1 500
pages et un peu plus, cela dépend des éditions. D’autres œuvres à l’exemple de la
Mouqqadima, donnent à voir ce qu’est une
civilisation qui a une durée de vie parmi
d’autres qui ont précédé ou suivi. C’est un
auteur de référence et indiscutablement
crédible pour sa méthode scientifique
selon laquelle il considère que pour atteindre la vérité en histoire, il faut puiser
à plusieurs sources ; c’est universellement
vrai. Il a constaté en se fondant sur des
faits véridiques que dans toute civilisation, il y a d es créateurs, des continuateurs
et des destructeurs. Une civilisation est
appelée à disparaître pour être supplantée
par une autre. Et il en est ainsi depuis les
Sumériens. On dit souvent que dans tel
ou tel endroit on trouve d es marques de
nos origines ou de l’histoire. Normalement,
chaque chose a une histoire, des références temporelles qui montrent qu’elle
est le résultat d’un processus, le résultat
d’un travail de recherche. Il a fallu que des
chercheurs à l’esprit créatif se consacrent
à la mise au point des voies et moyens qui
permettent d’avoir dans sa poche l’internet
au moyen des portables sophistiqués pour
ne pas dire perfectionnés si bien que deux
partenaires d’une communication peuvent
se regarder, même s’ils se trouvent en des
lieux extrêmes du monde. Le temps consacré à la recherche sur ce plan fait gagner
du temps à d’autres qui sans se déplacer,
se concertent, se donnent des consignes,
planifiant un travail urgent. Des étudiants
algériens attachés au mérite ont été suivis
dans leurs investigations par des directeurs de recherche se trouvant aux EtatsUnis, en Australie ou au Canada. Quel gain
de temps ont-ils ainsi réalisé.
Citations universellement liées au temps
On les emploie familièrement parce qu’elles
répondent aux besoins des partenaires de
la communication pour être plus précis
dans leurs échanges. Un chanteur ancien
a dit par souci de langage concret, « le
temps tue le temps » pour signifier que le
temps qui passe réduit de jour en jour un
temps de vie : d’une fleur, d’un animal,
d’un être humain. Un philosophe parle
dans le même sens en affirmant que l’attente ou l’ennui peuvent rallonger ou raccourcir le temps. Et une parole devenue
proverbiale est d’autant plus évidente
qu’elle est vérifiée au quotidien : « chaque
jour qui passe est un pas de plus vers la
tombe », citation belle par sa forme et son
contenu qui revient dans les discussions.
De grands hommes de la politique ou de
l’histoire connus à l’échelle mondiale, ont
inventé sur le temps d es expressions ou
des pensées souvent citées pour servir
d’illustrations dans leurs discours : on fait
dire communément pour signifier que l’adversaire est déconnecté ou déphasé : c’est
un anachronisme, aller à contre courant
d’un mouvement légitime, des méthodes
de travail d’un autre temps indiquant que
l’autre a des idées archaïques. On dit aussi
mais dans un autre sens : autres temps,
autres mœurs. En ces temps de crise, on dit
communément que quelqu’un a été un précurseur ou un visionnaire parce que tout
ce qu’il a dit pour mettre en garde ses
contemporains : « le temps a fini pa lui
donner raison. A côté de ces expression de
haut niveau, il y a des expressions vulgarisés parce que d’emploi quotidien ou banalisé : le temps perdu ne se rattrape jamais, le temps, c’est de l’argent et il y en a
d’autres à la portée des locuteurs de tous
les niveaux de langue, contrairement à
cette citation d’auteur souvent employée
chez nous, en langage populaire : seul le
temps peut unir ce qu’un instant a séparé
(ou divisé). On a coutume de dire en milieu politique cette belle expression lue
chez notre grand homme politique : Ferhat Abbas : on peut tromper un temps,
mais on ne peut pas le tromper tout le
temps. Les langues populaires de nos anciens artisans du langage comportent des
expressions sémantiquement équivalentes.
On a entendu dire un célèbre penseur :
«Les instants hors des choses ne sont rien»,
a ceci répondu un autre contemporain lui
aussi : « le réel n’est pas réductible à ce que
nous en savons, nous ne pouvons
connaître la chose en soi ». Le temps étant
déterminant pour notre vie a fait dire de
manière implicite des idées toujours en
rapport avec le temps, à l’exemple de :
connaissance à priori / a posteriori ».
Boumediene Abed
science


Paléontologie
Qui est «l'Homo naledi», découvert
cette semaine en Afrique du Sud ?
Est-il le chaînon manquant ? L'Homo naledi, découvert
dans une grotte d’Afrique du Sud, pourrait être un trait
d'union entre le genre Homo et celui des australopithèques. Il s'agirait d'une «nouvelle espèce du genre humain» selon les paléontologues qui l'ont présenté au public jeudi 10 septembre et qui l'ont classé dans le genre
Homo, auquel appartient l'homme moderne sous l'appellation Homo sapiens.
l présente des caractéristiques avancées : des pieds
modernes adaptés aux longues marches et des mains qui
laissent supposer qu'il avait la capacité de manier des
outils. Mais aussi des traits propres aux
australopithèques, comme la célèbre Lucy : épaules et pelvis
primitifs, et phalanges incurvées pour grimper aux arbres.
Quant à sa boîte crânienne, si elle présente une forme
humanoïde avancée, elle reste deux fois plus petite que celle
d'un humain moderne : 560 cm3 contre 1 650 pour les
premiers sapiens et 1 350 pour l'homme actuel.
I
INFO
EXPRESS
Le mystère des taches lumineuses
observées sur Cérès bientôt élucidé ?
Une nouvelle image reprise par la sonde Dawn de la NASA
dévoile le cratère Occator et ses mystérieuses taches
lumineuses avec une résolution sans précédent.Les
mystérieuses taches de Cérès n'en finissent pas d'intriguer.
Découvertes il y a quelques mois, grâce à la sonde Dawn de la
NASA, elles font depuis l'objet d'un suivi accru par les
astronomes de l'agence spatiale américaine. De son orbite,
situé à 1.470 kilomètres de la planète naine, la sonde réalise de
nombreuses images. A mesure que sa mission avance, le
profile de l'astre situé dans la ceinture d'astéroïdes se dessine
et se fait de plus en plus précis. Une nouvelle série de clichés
capturés par l'appareil dévoile ainsi le cratère Occator parsemé
de nombreux points brillants avec une résolution environ trois
fois supérieure aux précédents, réalisé lors d'un survol en juin.
Une image sans précédent
L'image que vous pouvez observer ci-dessus a été réalisée en
combinant deux points de vue. L'un exposé de manière à
pouvoir observer la dépression et un autre ajusté pour
capturer la surface environnante dans ses moindres détails.
"Dawn a transformé ce qui n'était récemment que quelques
points lumineux en un paysage lumineux, magnifique et
scintillant", a déclaré dans un communiqué Marc Rayman,
directeur de la mission. Grâce à cette nouvelle représentation,
les chercheurs de la NASA ont pu créer une carte virtuelle et
animée du cratère Occator d'un diamètre d'environ 90
kilomètres. Celle-ci permet de rendre compte de la géologie et
topographie de cette région. 
La communauté scientifique a accueilli l'annonce avec
prudence, notamment parce qu'aucune datation n'a été
précisée. "Il faut être très prudent et ne pas confondre
vitesse et précipitation !" indique le paléontologue Michel
Brunet, découvreur de Toumaï, le plus ancien hominidé
connu (7 millions d'années). Ce nouvel Homo, s'il s'agit bien
d'une nouvelle espèce, pourrait se situer au tout début du
genre, il y a un peu moins de 3 millions d'années, mais il est
à l'heure actuelle impossible de le placer sur la frise
chronologique ci-dessous. 
B O N À S AV O I R
Guennadi Padalka, recordman du nombre de
jours dans l'espace
Le cosmonaute russe Guennadi
Padalka est revenu sur Terre
samedi avec dans ses bagages
le record du nombre de jours
passés par un homme dans
l'espace, soit 879.
Agé de 57 ans, Guennadi
Padalka a achevé son
cinquième voyage spatial, qu'il
avait débuté en mars dernier,
quand sa capsule Soyouz a
atterri à 20h51 heure locale
vendredi (00h51 GMT samedi)
au sud-est de Djezkazgan, dans
la steppe kazakhe, après avoir
quitté la Station spatiale
internationale (ISS) à 17h39
(21h39 GMT).
Il était accompagné de deux
cosmonautes débutants, le
Kazakh Aidyn Aimbetov et le
Danois Andreas Mogensen, qui
n'auront passé pour leur part
qu'une dizaine de jours en orbite.
Guennadi Padalka a effectué sa première mission à bord de la station Mir avant d'accomplir quatre missions
en tant que commandant de bord de l'ISS. Il bat le précédent record établi par son compatriote Sergueï
Krikalev, qui s'élevait à 803 jours. 

santé
Cancer
INFO
EXPRESS
Gastro : les bons
gestes à adopter
pour votre enfant
La gastro, maladie
redoutée de tous et plus
particulièrement des
enfants qui peuvent être
épuisés par un tel
épisode. On vous
explique les bons gestes à
adopter.
À l'exception des solutés
de réhydratation, pas
d'automédication en cas
de gastro-entérite ! »,
Insiste le Dr Saholy Razafi
narivo-Schoreisz,
pédiatre.
En attendant de
consulter, on adopte ces
quelques gestes :
- Proposer
systématiquement à son
enfant un soluté de
réhydratation (SRO). Cette
poudre à reconstituer
dans de l'eau contient
des glucides et des sels
minéraux en quantité
adéquate afin de
compenser les pertes
hydriques. On la fait
prendre en petites
gorgées, pour éviter les
vomissements.
- Pas de médicaments
antidiarrhée ou
antivomissements, car «
ce sont deux mécanismes
naturels du corps pour se
débarrasser du virus »,
rappelle la pédiatre.
- Côté alimentation, si le
bébé est allaité, on
alterne tétées et SRO. S'il
est au lait artificiel, le
médecin pourra conseiller
de basculer quelques
jours sur un lait sans
lactose (les écoles
divergent sur le sujet). Si
la nourriture de bébé est
diversifiée, on privilégie
des aliments aux
propriétés
antidiarrhéiques :
carotte, pomme, riz,
pomme de terre,
yaourt...
On consulte en urgence
si...
- Le bébé a moins de 3
mois ;
- L'enfant ne boit plus ;
- Il vomit ou a la diarrhée
de manière systématique
- Il montre des signes de
déshydratation : yeux
cernés, peau rigide,
fontanelles creusées,
respiration rapide,
somnolence ;
- Il a perdu du poids (5
%). En cas de diarrhée
importante, il est
conseillé de peser son
enfant toutes les 6 heures
- Les symptômes
s'accompagnent d'une
forte fièvre ;
- Les selles contiennent
des glaires ou du sang ;
- Il revient d'un pays
tropical..

Les cellules métastasées pourront être
identifiées plus rapidement
,Les cellules métastasées pourront bientôt être détectées au stade précoce, donc traitées plus rapidement, selon les
résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Nature Communications.
es chercheurs de l'Université du Michigan ont mis au
point un moyen de détecter
de manière précoce des métastases. Les scientifiques ont réussi
à créer un implant en biomatériaux capable de détecter et capturer des cellules métastatiques
chez des souris génétiquement
modifiées pour avoir un cancer
du sein. "Nous avons combiné
cela avec un système d'imagerie
qui nous permet de détecter la
présence de cellules cancéreuses
L
NOTEZ-LE !
dans l'implant, ce qui nous permet de détecter de manière précoce les métastases", a expliqué le
professeur Lonnie Shea. Les métastases sont des cellules cancéreuses qui migrent de l'organe touché par le cancer à d'autres parties du corps. Elles sont le signe
avant-coureur de la généralisation
du cancer. Cette découverte permettrait de réduire ces risques de
la généralisation du cancer souvent détectée trop tard. Et pour
tous les patients à risque de réci-
dive, cette détection permettrait
d'identifier les métastases au
stade le plus précoce et permettrait la mise en place d'un traitement adapté. Ces conclusions ont
été observées en laboratoire chez
l'animal. Elles doivent être validées sur l'homme. Grâce à cette
découverte, "une fenêtre de tir
pour traiter les métastases alors
que le patient est encore en relativement bonne santé et avec peu
de cellules cancéreuses", explique
le professeur Lonnie Shea à l'AFP.
Si ces résultats sont encourageants, les chercheurs doivent
trouver financements pour mettre
en place les procédures de fabrication des biomatériaux et mettre
en place des essais cliniques pour
valider leurs conclusions sur
l'homme. Mais "il n'y a aucune raison de penser que le système ne
marcherait pas chez l'homme,
mais nous devons encore le prouver" ajoute-t-il, sans exclure que
certains "détails" puissent évoluer à l'avenir. 
Le manque de sommeil augmente le risque
de maladies cardiaques
Ne pas dormir suffisamment pourrait augmenter le risque de développer une maladie
cardiaque, selon une nouvelle étude scientifique. En plus des effets néfastes sur le
cerveau et le bien-être, le manque du sommeil pourrait rendre les personnes plus exposées au risque de maladies cardiaques.
Trop de sommeil, trop peu de sommeil, ou
un sommeil de mauvaise qualité seraient
tous associés à un niveau élevé de calcium
dans les artères coronaires et à la rigidité artérielle. Des précédentes études ont déjà
démontré que le fait de dormir trop, ou pas
suffisamment serait lié à un risque plus
élevé de maladies cardiovasculaires. Cependant, le lien entre les deux n'est pas encore complètement compris. Pour en apprendre davantage, une équipe de chercheurs de l'University School of Medecine de
Séoul, (Corée du Sud) ont réalisé une étude
sur la santé cardiovasculaire des personnes
et leur qualité de sommeil. Les chercheurs
ont suivi 47 309 adultes. Les participants
ont rempli un questionnaire sur le nombre
d'heures de sommeil et la qualité de leur
nuit. Puis, chaque participant a subi un examen de santé pour mesurer le taux de calcium dans leurs artères coronaires et éva-
luer leur rigidité artérielle (deux mesures
sous-cliniques pour dépister la maladie cardiaque.) Leurs résultats montrent un lien
entre le manque du sommeil et un niveau
élevé de calcium dans les artères coronaires.
Les participants qui dormaient en moyenne
5 heures ou moins par jour avaient 50% de
plus de calcium dans leurs artères coronaires que ceux qui ont assuré dormir 7
heures ou plus par nuit. Le niveau de calcium étaient 70% plus élevé chez ceux qui
dormaient trop (9 heures ou plus) et 20%
élevé chez ceux qui témoigné avoir une mauvaise qualité de sommeil. 
Psoriasis : de nouveaux traitements arrivent
Cette maladie de peau très répandue peut
être très handicapante dans ses formes sévères. C'est pourquoi les nouveaux médicaments sont très attendus. Ils ont fait l'objet
de communications au dernier congrès de
dermatologie, à San Francisco... Près de 2%
de la population souffre de psoriasis, une
maladie de peau qui apparait le plus sou-
vent entre 15 et 30 ans mais peut aussi apparaitre après 50 ans. «Il s'agit d'une maladie
"auto-immune", révélant un dysfonctionnement du système immunitaire. Certaines cellules de la peau se renouvellent trop vite et
trop fort, ce qui entraine des plaques et des
desquamations » explique le Pr Carle Paul,
chef du service dermatologie au CHU de Tou-
louse. Un peu plus de la moitié des malades
souffrent de psoriasis léger, un bon tiers de
formes modérées à sévères, l es autres de
formes très sévères avec au moins 20% de la
surface corporelle atteinte, des démangeaisons gênantes, des douleurs rhumatismales.
C'est à eux que s'adressent les nouvelles
thérapies. 
contribution


Migrants
Que cherche-t-on à montrer ou à cacher derrière
l’émotion relayée par la photo du petit Aylan ?
, L’émotion suscitée par la photo du petit Aylan, mort échoué sur une plage, ne pouvait être que forte. Elle alimente quotidiennement une puissante propagande sur l’arrivée massive, en terre européenne, de migrants venus de certains pays du Moyen-Orient, marqués par des conflits sanglants depuis plusieurs décennies.
L’attention semble se focaliser sur les
hommes et les femmes d’origine syrienne.
Mais voilà : cette émotion médiatique et
politique n’est pas forcément désintéressée, surtout face à des situations aussi
complexes où une violente guerre de l’information se nourrit des massacres et des
drames humains, ignorant cyniquement
de rappeler tous les calculs géopolitiques
qui les fabriquent. Il est certes juste et humain de ressentir de l’émotion face au malheur qui frappe des populations, surtout
lorsqu’il s’agit de guerres injustes où des
crimes abominables sont commis contre
des hommes, des femmes, des enfants, des
vieillards. Quelques soient leur race ou
leur religion !!!
Il est par contre dangereux de se laisser
guider par la seule émotion, à plus forte raison si elle est médiatiquement et politiquent «soutenue», «orientée» et surtout
«contrôlée».
Dans ce cas précis, il nous faut absolument rester vigilants vis- à- vis des images
choquantes, diffusées à «flot continu» sur
les chaînes de télévision, essayer d’en vérifier les sources et les objectifs qu’elles
servent.
En effet, les méthodes utilisées pour sensibiliser sur l’errance et les destins chavirés des migrants ne sont pas si pures qu’on
voudrait bien nous le faire croire.
Le sens de cette guerre de l’information est
de masquer la responsabilité de ceux qui
sont les initiateurs et commanditaires du
chaos organisé au Moyen-Orient.
Pour tout esprit logique et cartésien, il est
anormal que, soudainement et collectivement, des centaines de milliers d’hommes
et de femmes choisissent ensemble de «se
donner une sorte de mot passe» pour couper les racines d’avec leur pays, d’abandonner leurs familles, parfois leurs épouses
et leurs enfants en bas âges, d’affronter
les dangers de la mer en remettant leur
vie entre les mains de crapules cupides et
sans scrupules, pour finalement venir
échouer sur les rivages européens.
Pour percer le mystère de cette guerre de
l’information et de l’émotion autour de ces
milliers de destins inexorablement cloués
au pilori, interrogeons nous !
Qui a pu ainsi fracasser et «déshonorer
pour mieux les avilir» les vies de toutes
ces populations en fuite ? Quelles sont les
forces occultes qui les ont rendu victimes
de la faillite économique de leur pays?
Pourquoi, en Europe et ailleurs, a-t-on si
longtemps fermé les yeux sur l’utilisation
de la puissance militaire et de la force arbitraire qui les a opprimé? Qui financent les
assassins de leurs libertés politiques et religieuses pour aggraver les tourments et les
effets de la guerre totale, impitoyable,
menée de façon barbare dans cette région
du monde depuis plusieurs années, et
obéissant à un agenda précis pour les obliger à devenir, peu importe les mots, des
«migrants», des «réfugiés» mais surtout ,
pour bon nombre d’entre eux, des «exilés»
forcés, parfois «fabriqués» et aujourd’hui
encouragés à jouer leur vie «à la roulette ru
sse» pour échapper, peut-être, à une mort
certaine mais surtout à abandonner leur
terre natale qui est en même temps celle de
leurs ancêtres? Qui a intérêt à organiser un
tel chaos?
Aussi complexe et sensible que soit cette
question, il est clair que le hasard , la fatalité et/ou la négligence ne peuvent pas être
sérieusement et objectivement évoquées,
encore moins soutenues.
Il ne s’agit pas de faire dans la stratégie du
«complot». Mais en tenant compte des événements de ces dernières décennies
(Guerre d’Irak, Guerre de Libye, Guerre du
Liban et aujourd’hui Guerre en Syrie) , on
est en droit d’avoir la légitime suspicion
que se déroule, sous nos yeux, les différentes phases d’un programme qui aurait
été, selon certains analystes, réfléchi et
bien planifié, laissant entendre la destruction des structures sociétales ou étatiques
pour imposer l’idée d’un «Ordre nouveau»
au Moyen-Orient, englobant également les
pays du Maghreb.
C’est l’idée bien connue du Grand MoyenOrient, soutenue par l’ancien Président
Georges Bush.
«Le principe de cette doctrine stratégique
peut être résumé ainsi : le plus simple pour
piller les ressources naturelles d’un pays
sur une longue période, ce n’est pas de
l’occuper, mais de détruire l’État.. Sans
État, pas d’armée. Sans armée ennemie,
aucun risque de défaite.
Dès lors, le but stratégique de cette doctrine : détruire des États. Ce que deviennent
les populations concernées n’est pas le
problème de ceux qui sont à l’origine de sa
formalisation et de son exécution sur le
terrain...» Face à ce terrible chaos qui
semble organisé , après la guerre d’Irak et
depuis quelques années de Syrie, les dirigeants de l’Union européenne se trouvent
soudainement confrontés à des situations
inattendues. Après les attentats terroristes,
commis par des individus agissant sous
les couleurs usurpées «d’un Islam politique»; les pays de l’Union européenne
font face aujourd’hui à un afflux massif et
continu de migrants fuyant la guerre, via la
Méditerranée. Nous voici donc face à deux
problèmes qui servent les armes d’une
guerre de l’information:
Les attentats terroristes, estampillés «islamistes». Les migrations par centaines
de milliers d’âmes qui empruntent les voies
maritimes de la Méditerranée pour se re-
trouver en Europe. Les migrations en Méditerranée nous sont présentées pour le
moment, par les média et les autorités des
pays concernés, comme un problème humanitaire. Ils seront certainement exploités,
demain, par les tenants du racisme et de
l’islamophobie comme facteur de déstabilisation sécuritaire, culturelle et économique. Le discours des partis politiques
d’extrême visent et viseront de plus en
plus à encourager la haine de l’autre qui
pourrait provoquer des troubles sociétaux
importants dans certains pays européens,
comme par exemple la France où la marque
de «la savonnette électorale» pour les prochaines élections présidentielles est
connue. Il s’agit de l’Islam.
Aussi, nous n’avons pas le droit de ne pas
nous sentir interpellés par les souffrances
de ces centaines de milliers d’hommes, de
femmes et de leurs enfants. l’instrumentalisation de l’émotion politique et médiatique de leurs douleurs accentue chez eux
le fantasme d’avoir fait le bon choix, après
avoir risqués de se noyer en méditerranée, pour obtenir une existence légitime
plus paisible que dans le pays qui les a vu
naître. Le manteau du silence finira par
couvrir l’écho et les bruits de la guerre
des images et de l’émotion. C’est une autre
guerre qui reprendra ses droits, en tout
cas pour nous en France, à l’approche des
échéances électorales.
Cette guerre c’est de la propagande continue des forces politiques extrémistes et
fascistes pour enflammer l’islamophobie.
Pour mieux distiller le poison et la culture
de la haine, les dirigeants de ces mêmes
forces extrémistes affirment, ouvertement
et publiquement, que des terroristes, forcément musulmans bien sûr, pourraient
s’être infiltrés au milieu de tous ces milliers
de migrants pour commettre des attentats. Comme en écho à leurs supputations,
nullement étayées par des preuves tangibles, certains maires de villes françaises
moyennes, certes minoritaires, déclarent
sans honte qu’ils n’accueilleraient dans
leur commune que des migrants chrétiens.
Ces élus de la République souffrent d’amnésie. Ils n’ont jamais visité les cimetières de
Verdun et ignorent la bravoure et les com-
bats héroïques des soldats musulmans à
Monte-Cassino. C’étaient nos grands parents et nos arrières grands-parents…
«Sujets de la République» à l’époque coloniale, mobilisés dans les armées françaises
durant les deux dernières guerres mondiales, ils ont servi de «chair à canon» pour
défendre les valeurs de liberté et de fraternité, vaincre le nazisme et le fascisme qui
a failli souillé à jamais l’honneur de la
France et des Français.
En réaction aux propos de ces «élites politiques» de peu d’envergure, Claude Bortolone – président du Conseil régional d’Île de
France déclara : «Après l’étoile jaune,
l’étoile verte».
La forme dénaturée et appauvrie de leurs
«cocoricos patriotiques», intoxiqués au ressentiment anti-musulman, révèle leur sottise politique et leur ignorance des valeurs
qui fondent la République.
Prisonniers de leur racisme, ils cultivent
l’image fantasmée d’une France,«mère-patrie coloniale», qui doit écraser la différence, au nom du principe de laïcité, et refuser de s’excuser pour ses fautes passées.
C’est à se demander si ces contempteurs
du «modèle fasciste» connaissent un peu
d’histoire. La laïcité n’a pas été pensée en
France pour intégrer les immigrants.
Historiquement, elle a d’abord été programmée pour arracher les racines catholiques du pays. C’est dans une querelle
franco-française qu’elle a émergé. C’est
bien tardivement qu’on a cherché à la circonscrire dans la perspective de l’intégration, avec un certain succès.
La République et ses valeurs seront toujours plus fortes en considérant tous ses citoyens sur un même pied d’égalité.
En tant que diaspora algérienne en France,
nous continuerons à nous concentrer sur
l’essentiel. La France va peut-être mal mais
finira par se redresser. Beaucoup d’Algériens, nés en France, participent désormais à la vitalité de sa vie intellectuelle et
à son développement économique et culturel. L’histoire de leur naissance en a décidé ainsi.
Alors, comme dit le proverbe arabe: «les
chiens aboient et la caravane passe…».
Le secrétariat général de l’ANAAF

société

Histoires extravagantes du vécu collectif
A propos de la première rentrée à l’école
, C’est une journée mémorable qui marque à vie un enfant qui l’a vécue intensément. Enfants gâtés, peureux, mal élevés, très attachés à la
maman, pleurent et se d ébattent comme des fous parce qu’ils ressentent cette première rentrée comme un arrachement brutal du milieu
familial.
l y a des enfants qui y vont même dans
la joie et la bonne humeur, surtout lorsqu’il s’agit des petits habitués à la rue. Les
filles quant à elles, ne manifestent aucune crainte ou gêne ; bien au contraire,
elles ont le pressentiment d’aller à leur future
délivrance. On n’oubliera jamais le cas de
cette fillette nouvellement descendue de son
village de montagne pour venir vivre à Alger,
au lendemain de l’indépendance. Son père de
condition très modeste d’un salaire de fonctionnaire embauché à l’indépendance, parce
que les demandeurs d’emploi étaient rares.
Il suffisait d’un niveau de certificat d’études
très bon à l’époque par rapport à la nullité
d’aujourd’hui. Ce père habitait à Alger-centre,
les biens vacants étaient nombreux. La fille,
quant à elle était toute heureuse d’aller à
une école toute proche ; elle a été la 1ère dans
toutes les matières. Elle est ensuite rentrée
au lycée des filles d’Alger-centre et en est sortie avec le bac obtenu avec la mention « très
bien ». Et l’université d’Alger-centre toute
proche aussi voit arriver la jeune fille à l’institut de physique où très vite par un travail
acharné, elle obtient sous peine tous les diplômes universitaires jusqu’au doctorat
d’état. Un exemple admirable de fille travailleuse issue d’une famille pauvre qui a
réussi brillamment pour devenir une pièce
maîtresse dans la recherche scientifique.
I
A l’école des régions campagnardes
C’est dans ces zones défavorisées que les
jeunes réussissent le plus. Les filles comprennent dès leur première rentrée que
l’école est une délivrance pour elles. Et pour
peu qu’elles soient intelligentes et qu’elles ne
rencontrent pas d’obstacles, elles vont jusqu’à l’extrême limite des études. Les problèmes, c’est chez les garçons qu’il faut les
recenser. On en a eu des cas frappants. Le
premier jour de classe, un enfant de 5 ans a
caché ses souliers neufs à un endroit de la
maison où personne dans la famille n’a pu les
retrouver. Il a réussi à faire torpiller ce premier jour de classe parce qu’il n’avait rien d
‘autre à se mettre aux pieds. « Demain avait
dit le père, on va l’emmener de force en passant par le marchand de claquettes ». C’est
à ce moment là qu’il a sorti ses souliers
d’une cachette impressionnante, une vieille
poubelle abandonnée et sur laquelle on avait
superposé toutes sortes d’objets.
Depuis ce jour, c’était la lutte quotidienne
pour le forcer à aller à l’école et il fallait toujours quelqu’un pour l’y conduire comme un
animal qu’on emmène à l’abattoir. Un autre
vieillard aujourd’hui, raconte comment il a
gâché sa première année au point de se faire
rayer de la liste des élèves de sa classe. Le
premier jour il y allait régulièrement avant de
commencer à s’absenter. Et comme le maître
lui donnait des coups de bâton à chaque retour, il a juré de ne plus y retourner. Au
début, à l’insu des parents, il sortait normalement de la maison en faisant semblant d’aller à l’école, alors qu’il se dirigeait vers un
sommet du village d’où il voyait les élèves se
mettre en rangs avant de pénétrer dans la
classe et il suivait de près la situation. Et
dès que l’heure de de sortie sonnait, il rentrait à la maison. Au bout d’une quinzaine de
ours, on avait signalé son absence au père.
Ce dernier, après interrogatoire, finit par tout
savoir : le fils ne voulait plus aller à l’école
sous prétexte de maladie. Il avait joué au
malade et comme c’était un garçon unique,
il avait fini par avoir gain de cause. Les parents avaient accepté et l’enfant n’avait commencé à aller à l’école que l’année suivante.
Quelquefois, en zone rurale, les parents font
de leurs petits, d’abord des bergers pour
garder des troupeaux de moutons et de
chèvres. C’est plus enrichissant pour eux.
Et lorsque le jour de la rentrée arrive, ils envoient leurs enfants en tenue de berger. L’administration de l’école les renvoie en exigeant d’eux une propreté et une tenue règlementaires. Et comme les parents sont
complices et que les services administratifs
de wilaya sont défaillants, les enfants décrochent. A l’âge adulte, on les voit bien habillés, venir solliciter quelqu’un pour remplir
un chèque. C’est des pourris d’argent mais
tout juste capable de signer un papier. Imaginez une signature d’illettré. Jadis on offrait
des cadeaux aux responsables pour que
ceux-ci ferment les yeux à propos de scolarité.
Quand des parents veulent
que l’enfant réussisse
Ils sont toujours derrière l’enfant qui doit
se sentir obligé d’aller à l’école. Si le fils ou
la fille tombe sur de bons maîtres et que les
enfants travaillent, c’est le bonheur total.
Mais si les petits écoliers démarrent très
mal et qu’ils traînent de classe en classe, avec
des résultats médiocres, les parents sont
angoissés, il leur arrive de s’emporter parce
que ne comprenant rien à la situation : cela
peut être dû au manque de capacité d’apprentissage de l’enfant, sinon aux insuffisances professionnelles des enseignants, ou
aux conditions de travail difficile : surcharge
des classes, indiscipline, problèmes relationnels. Actuellement, les plus nanties parmi
les familles font suivre des cours de soutien
ou de rattrapage à des enfants jugés irrécupérables ou perdus. Très souvent, on se
trompe et des cas sont là pour en apporter
la preuve. Une dame a placé son fils triplant
en 1ère année du primaire chez une jeune enseignante qui s’était improvisée comme telle
pour donner des cours à qui en voulait. C’est
une ancienne élève de terminale qui s’est
avérée être très douée pour des cas pathologiques comme le triplant qu’elle a accepté
de prendre en charge, après que celui-ci
avait été emmené chez des psychologues
par les parents désespérés. Deux mois de
cours avaient suffit pour qu’un miracle se
produise : l’enfant triplant montré du doigt
comme cas pathologique même par les psychologues, a commencé à lire et à écrire. Le
dernier psychologue qui l’avait suivi pendant un an, après son test habituel avait eu
la surprise de constater une nette amélioration , il a demandé à la mère de lui expliquer
comment celas’était produit. Cette dernière
lui avoue qu’elle l’avait placé chez une jeune
fille pour des cours et les résultats concluants
sont là. Le psychologue sidéré avoue être dépassé et recommanda à la maman qui a recouvré l’espoir d’aller désormais chez l’enseignante et de ne plus venir chez lui.
Boumediene Abed
République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya de Laghouat
Direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction
Laghouat, route de Djelfa
Numéro d'identification fiscale (NIF) : 099803019005331
En application des dispositions du décret présidentiel n° 10/236 en date du 7/10/2010 portant réglementation des marchés publics, modifié et complété, la Direction
de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction de la wilaya de Laghouat informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offres
national n° 83/2015 lancé dans les quotidiens la Nouvelle République en date du 30/7/2015 portant réalisation des travaux de voirie de la cité Ben Badis, commune
d’Aflou, qu’à l'issue de l'évaluation des offres techniques et financières, conformément aux critères prévus dans le cahier des charges, le marché relatif à ce projet
est attribué provisoirement à :
ENTREPRISE
DESIGNATION DU PROJET
MONTANT EN DA
DELAI
OBSERVATION
EURL Manar Khouildi Ahmed
(NIF : 196603190009047)
Réalisation des travaux de voirie de la cité Ben Badis,
commune d'Aflou
13.385.700,00
05 mois
Moins disante
Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contractant peut introduire un recours auprès de la commission des marchés publics de la wilaya de
Laghouat dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de la première parution du présent avis dans les journaux.
Nlle République / 13/9/15 / ANEP 344070
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE
ϖϴΛϮΘϠϟ ϲϣϮϤϋ ΐΘϜϣ
ϥΎϤΣήϟ΍ ΪΒϋ ϲϧΎϳί ΫΎΘγϷ΍
ΓΪϴόγ – ΏϭΪΠϣ ΏϮΒη ωέΎη 19
ϖϴΛϮΘϠϟ ϲϣϮϤϋ ΐΘϜϣ
ϥΎϤΣήϟ΍ ΪΒϋ ϲϧΎϳί ΫΎΘγϷ΍
ΓΪϴόγ – ΏϭΪΠϣ ΏϮΒη ωέΎη 19
"˯ΎϨΒϟ΍ϭ ήϴϤόΘϟ΍" ΓΎϤδϤϟ΍ ΓΩϭΪΤϤϟ΍ ΔϴϟϭΆδϤϟ΍ Ε΍Ϋ Δϛήη ϖΒδϣ ϞΣ
SARL "URBANISME ET CONSTRUCTION"
ΓΪϴόγ - 05 Ϣϗέ ΪϤΣ΃ ϱέϮϧ ϲΣ
ΔϴϋΎϤΘΟ΍ κμΣ ΔϟΎΣ·
"ΝΎΣ ϞϴϛϮϣ" ΓΎϤδϤϟ΍ ΓΩϭΪΤϤϟ΍ ΔϴϟϭΆδϤϟ΍ Ε΍Ϋ Δϛήη
SARL MOUKIL HADJ
ΓέήΤϣ ΔϴόϤΟ ήπΤϣ ϰϠϋ ΍˯ΎϨΑϭ ˬϪϧ΍ϭ΃ ϲϓ ϞΠϴγ ϱάϟ΍ϭ 2015/07/26 ΦϳέΎΘΑ ΎϨΒΘϜϤΑ ϩΎϨϴϘϠΗ ΪϘϋ ΐΟϮϤΑ
------------------------------------------------------ :ϢϬ΋ΎϤγ΃ ΔϴΗϵ΍ ΓΩΎδϟ΍ έήϗ ˬ2015/05/30 ΦϳέΎΘΑ
------------------------------------------------------ .ήϴδϣ ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ΍ ϢϳήϜϟ΍ ΪΒϋ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ΍ -1
---------------------------------------------------------- .Ϛϳήη ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ΍ ΔϔϴϠΧ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ΍ -2
--------------------------------------------------------- .Ϛϳήη ϪΘϔμΑ ΐϴρ ϦΑ΍ ϡΎθϫ ϲΟΎΣ Ϊϴδϟ΍ -3
--------------------------- ."˯ΎϨΒϟ΍ϭ ήϴϤόΘϟ΍" ΓΎϤδϤϟ΍ ΓΩϭΪΤϤϟ΍ ΔϴϟϭΆδϤϟ΍ Ε΍Ϋ ΔϛήθϠϟ ˯Ύπϋ΃ ϢϬΘϔμΑ
ϞΣ ϦϤπΘϤϟ΍ ϢϬϨϴΑ ϢΗ ϱάϟ΍ ϱΩϮϟ΍ ϢϬϗΎϔΗ΍ ϲϤγέ ϞϜη ϲϓ έήΤϳ ϥ΃ ϪϠϔγ΃ ϲπϤϤϟ΍ ϖΛϮϤϟ΍ Ϧϣ ΍ϮΒϠρ ϦϳάϠϟ΍
-------------------------------------- .ΪϘόϟ΍ ΍άϫ ϡ΍ήΑ· ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯΍ΪΘΑ΍ ˬΎϘΑΎγ ΓέϮϛάϤϟ΍ Δϛήθϟ΍
----------------------------------------------------------- .ΓΪϴόγ ΔϳΪϠΑ ˬ05 Ϣϗέ ΪϤΣ΃ ϱέϮϧ ϲΣ :ήϘϤϟ΍
---------------------------------------------------------------------------------- .ΔϨγ 99 :ΓΪϤϟ΍
----------------------------------------- .(ΝΩ 100.000) ϱή΋΍ΰΟ έΎϨϳΩ ϒϟ΃ Δ΋Ύϣ :ΎϬϟΎϤγ΃έ
-------- .ΕΎϴΣϼμϟ΍ϭ ΕΎτϠδϟ΍ ϊγϭ΃ ϪϠϳϮΨΗ ϊϣ ˯ΎπϋϷ΍ ϦϴΑ ϢϫΎϔΘϟΎΑ ΔϛήθϠϟ ϲϔμϤϟ΍ Ϧϴόϳ :ϲϔμϤϟ΍
.ΓΪϴόγ ΔϳϻϮϟ ϱέΎΠΘϟ΍ ϞΠδϠϟ ϲϨρϮϟ΍ ΰϛήϤϠϟ ϲϠΤϤϟ΍ ωήϔϟ΍ ϯΪϟ ΎϴϧϮϧΎϗ ΎϤϬϋ΍Ϊϳ· ϢΘϴγ ΪϘόϟ΍ ΍άϫ Ϧϣ ϦϴΘΨδϧ
ϖΛϮϤϟ΍ /ϥϼϋϺϟ
ΦϳέΎΘΑ ΓΪϴόδΑ "΢Θϔϟ΍" ϞϴΠδΘϟ΍ ΔϴθΘϔϣ ΔΤϠμϤΑ ϞΠδϤϟ΍ 2015/07/30 ΦϳέΎΘΑ ΎϨΒΘϜϤΑ ϩΎϨϴϘϠΗ ΪϘϋ ΐΟϮϤΑ
Ϧϣ 2015/07/28 ΦϳέΎΘΑ ΓΪϘόϨϤϟ΍ ΔϳΩΎόϟ΍ ΔϣΎόϟ΍ ΔϴόϤΠϠϟ ΎϘΒρ ˬ11501006 Ϣϗέ ϞλϮϠϟ ΎόΒΗ ˬ2015/08/12
----------------------------------- :ϲϠϳ Ύϣ έήϘΗ ϱάϟ΍ϭ ΝΎΤϟ΍ ϱΩϮόδϣ Ϊϴδϟ΍ ΔϴϧϭΎόΘϟ΍ βϴ΋έ ϑήρ
ϊϴϤΠΑ ΎϣΰΘϠϣ (02) ϦϴΘμΤΑ ΓέΪϘϤϟ΍ κμΤϟ΍ ˬϩϼϋ΃ έϮϛάϤϟ΍ ΓΩΎϗ ϢγΎϗ Ϊϴδϟ΍ ϝΎΣ΃ ΪϘόϟ΍ ΍άϫ ΐΟϮϤΑ
--------------------- .ϩϼϋ΃ έϮϛάϤϟ΍ ΪϤΤϣ΃ ϝΎδϛ Ϊϴδϟ΍ ϰϟ· ϥ΄θϟ΍ ΍άϫ ϞΜϣ ϲϓ ΔϴϧϮϧΎϘϟ΍ϭ ΔϳΩΎόϟ΍ ΕΎϧΎϤπϟ΍
ϕϭΪϨμΑ ϼόϓ ώϠΒϤϟ΍ ωΩϭ΃ϭ (ΝΩ 2000.00) ϱή΋΍ΰΟ έΎϨϳΩ Ϧϴϔϟ΃ ϩέΪϗ ϦϤΜΑ Ϧϴϓήτϟ΍ Ϧϣ ΖϠΒϗϭ ΔϟΎΣϹ΍ ΖϤΗ
έΎϨϳΩ Ϧϴϔϟ΃ ϩέΪϗ ϦϤΜΑ Ϧϴϓήτϟ΍ Ϧϣ ΖϠΒϗϭ ΔϟΎΣϹ΍ ΖϤΗ ΕϼΠγ Ϧϣ ΖΑΎΛ Ϯϫ ΎϤϛ ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ϲϓ ϖϴΛϮΘϟ΍ ΐΘϜϣ
ΕϼΠγ Ϧϣ ΖΑΎΛ Ϯϫ ΎϤϛ ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ϲϓ ϖϴΛϮΘϟ΍ ΐΘϜϣ ϕϭΪϨμΑ ϼόϓ ώϠΒϤϟ΍ ωΩϭ΃ϭ (ΝΩ 2000.00) ϱή΋΍ΰΟ
.-------------------------ΔΒγΎΤϤϟ΍
--------------------------------- .ΕήϴϐΗ Ϊϗ ϲγΎγϷ΍ ϥϮϧΎϘϟ΍ Ϧϣ (06) ΔγΩΎδϟ΍ ΓΩΎϤϟ΍ ϥΈϓ ϚϟάΑϭ
------------------------------------------------------------------------------ .ήϴϴϐΗ ϥϭΪΑ ϲϗΎΒϟ΍ϭ
.ΓΪϴόγ ΔϳϻϮϟ ϱέΎΠΘϟ΍ ϞΠδϠϟ ϲϨρϮϟ΍ ΰϛήϤϠϟ ϲϠΤϤϟ΍ ωήϔϟ΍ ϯΪϟ ΎϴϧϮϧΎϗ ΎϤϬϋ΍Ϊϳ· ϢΘϴγ ΪϘόϟ΍ ΍άϫ Ϧϣ ϦϴΘΨδϧ
ϖΛϮϤϟ΍ /ϥϼϋϺϟ

sport

JA-2015 (haltérophilie)
Quatre médailles dont trois en argent pour l’Algérie
, L’haltérophilie algérienne
a remporté quatre médailles
dont trois en argent, vendredi,
en clôture des compétitions
disputées à la salle
«la Révolution» à Brazzaville,
pour le compte des 11es Jeux
africains.
Les distinctions en argent ont été l’œuvre
de Messaoud Seddam dans la catégorie
des 94 kg où il a pris la seconde place à
l’arraché (150 kg), la même à l’épaulé
jeté (183 kg) et au total des deux mouvements (333 kg). Les médailles d’or de
la catégorie sont revenues à l’Egyptien
Abdel Razek Ragab (160 kg arraché, 200
kg épaulé jeté et 360 kg au total), alors
que les trois bronzes ont été remportées
par le Libyen Abdessalem Merouane Fardj
(140 kg arraché, 182 kg épaulé jeté et 332
total. Son compatriote Hamza Sanoun a
ajouté une bronze dans la catégorie des
+105 kg, réalisant 150 kg à l’arraché. A
l’épaulé jeté (181 kg), échouant à un essai
186 kg pour la médaille de bronze qui est
revenue à l’athlète mauricien.
Le titre des Jeux de Brazzaville a été
gagné haut la main par l’Egyptien Attia
Mohamed Ehsan, laissant la seconde à
l’autre égyptien Ahmed Mohamed Abdelaziz. Jeudi, l’Algérien Hossain Fardjallah
(85 kg) s’était contenté d’une seule médaille de bronze au total de l’arraché et
de l’épaulé jeté (314 kg), loin derrière
l’Egyptien Ammar Hassan Mabrouk (argent) 352 kg, et le Libyen Ali Meftah Elakikil avec le même total et déclaré champion d’Afrique au poids du corps.
Pour sa part, l’Algérienne Assia Slimani a
 La sélection algérienne termine avec cinq médailles. (Photo > D. R.)
terminé l'épreuve des 75 kg), en 7e position, avec une barre de 73 kg (arraché),
95 kg (épaulé jeté) et 168 kg au total.
Lors de la première journée, l’Algérien
Amor Fenni avait remporté une médaille
d’argent dans la catégorie des 56 kg. Il
avait soulevé 103 kg à l’arraché, avant
de déclarer forfait pour l’épaulé jeté à
cause d’une blessure à l’épaule.
Au cours de la même journée, Fatma Laghouati (48 kg) s’était contentée d’une 4e
place, après avoir soulevé 56 kg à l’arraché et 72 kg à l’épaulé jeté, totalisant 128
kg. Ses compatriotes Ikram Cherara (63
kg) et Amir Belhout (77 kg) n’ont pu également revenir avec des consécrations.
Cherara a pris la 6e place avec 65 kg à l’arraché et 85 kg à l’épaulé jeté, totalisant
150 kg, alors que Belhout avait mordu
ses trois essais au mouvement arraché,
avant de déclarer forfait à l’épaulé jeté à
cause d’un blocage au niveau de son
épaule. Les 11es Jeux africains de Braz-
zaville prennent fin pour la sélection algérienne d’haltérophilie qui termine avec
un total de cinq médailles dont quatre en
argent, en plus de plusieurs records d’Algérie pulvérisés.
L'haltérophilie algérienne a été présentée
avec huit athlètes au lieu de neuf dont
trois filles (absence de Hairèche FatmaZohra) aux 11es Jeux africains de Brazzaville, pour un pronostic de douze médailles dont deux en or.
R. S.
Ligue 1
Wenger regrette
Corchia prend du galon
sur son flanc droit
,
Un peu plus d'un an
après son arrivée à Lille,
Sébastien Corchia prend
du galon sur son flanc
droit : avec un groupe fortement renouvelé et rajeuni à l'intersaison, le
Losc a aussi besoin de
joueurs expérimentés
pour encadrer les jeunes
joueurs. Et du haut de ses
24 ans, il joue déjà un rôle
important dans le vestiaire
lillois. En vue sur les pelouses, il est un grand discret en dehors. Le rôle de
leader n’est pas encore
d'actualité mais il sait qu'il
doit franchir ce palier pour
donner un coup de fouet à
sa carrière. «J'essaie de travailler ça, que ce soit en
match ou à l'entraînement,
confie-t-il. Mais c'est aussi
une question de caractère.
Être réservé en dehors ne
m'empêche pas de parler
sur le terrain.» Le joueur
formé au Mans fut capitaine des Espoirs, mais n'a
pas pris l'ascenseur des A
: il ne reçoit que des préconvocations en équipe de
France depuis le milieu de
la saison dernière.
Corchia estime qu'il va
pouvoir prendre du volume sous les ordres de
l'ancien sélectionneur de
la Côte d'Ivoire. «Hervé
(Renard) est un coach exigeant mais c'est une très
bonne chose pour les
joueurs, ça nous fait progresser».
Et le «Dogue» sait de quoi
il parle. Il a retrouvé le
technicien qu'il avait
quitté après la descente
sochalienne en mai 2014.
Un avantage certain pour
les deux hommes, qui
n'ont pas eu besoin de
faire connaissance, ni d'apprendre à travailler ensemble.
Les Bleus ? «Difficile
mais pas impossible»
«C'est sûr que je savais à
quoi m'attendre, souligne
le natif de Noisy-le-Sec
(Seine-Saint-Denis). Je suis
content qu'il soit là car j'ai
vraiment gardé un excellent souvenir de Sochaux.
Son arrivée à Lille, c'est
bien pour le club et le
groupe». Renard ne tarit
pas d'éloges non plus sur
son joueur : «Sébastien est
un joueur exceptionnel à
diriger. Il parle peu mais
travaille avec beaucoup de
professionnalisme et de
discrétion. Il a de grandes
ambitions cette année
avec l'Euro. C'est à lui de
faire de grandes performances pour y arriver.»
Et le latéral considère-t-il
les Bleus comme un objectif à portée de crampons ? «J'essaie de progresser dans tous les domaines. Mais je ne me
prends pas la tête, je reste
concentré sur mes performances et celles de mon
équipe.»
Samedi à Gerland, justement, Corchia sait qu'un
gros défi attend ses équipiers : «On sait qu'on peut
les mettre en difficultés. Il
faudra être rigoureux et
faire beaucoup d'efforts
parce que c'est une très
bonne équipe. Mais on a
les moyens de faire
quelque chose à Lyon, j'en
suis persuadé». 
«L'Europe ne produit
plus d'attaquants»
, Vendredi, Arsène Wenger s’est livré,
devant les journalistes, à un long exposé
sur la situation des attaquants en Europe. Pour le manager français d’Arsenal,
les buteurs de niveau international n’existent quasiment plus. La faute, selon lui,
à un déficit dans la formation européenne.
S'il est un sujet sur lequel Arsène Wenger
est légitime, c'est bien celui de la pénurie
d'attaquants de niveau international en
Europe. Mercato après mercato, le manager d'Arsenal court après l'espoir de recruter un buteur, sans jamais parvenir à
attirer ses cibles (Higuain, Benzema ou
Cavani pour les plus récentes). Dans des
propos relayés hier par The Guardian, le
technicien français a justifié ces tentatives infructueuses par un déficit de qualité au plus haut niveau. «L'Europe ne
produit plus d'attaquants, a ainsi regretté
Wenger. Les buteurs, aujourd'hui, ils sont
Sud-Américains.» Agüero, Cavani, Tévez,
Higuain, Falcao, Suarez ou Bacca, tous
classés parmi les meilleurs buteurs européens ces dernières saisons, sont en
effet originaires d'Amérique latine. S'il
fait fi des réussites de l'Anglais Kane, du
Français Benzema ou du Polonais Lewandowski, Wenger pointe du doigt la
faillite des grandes nations européennes.
«Regardez l'Allemagne, par exemple : ils
ont joué en Ecosse avec Mario Götze en
pointe, alors que c'est un milieu offensif.
Ils aimeraient bien avoir un buteur, mais
ils n'en ont pas qui ait le top niveau. Vous
voyez qui, en Europe ? L'Espagne a gagné
la Coupe du monde (en 2010, ndlr) avec
Fabregas comme en attaquant.»
Les raisons ? Une formation pas assez
performante.
Wenger a évoqué la formation des jeunes
joueurs comme responsable de cette pénurie. «C'est dans les centres de formation qu'il faut spécialiser les joueurs à
ce poste, a déclaré l'entraîneur des Gunners. De 5 à 12 ans, on se concentre sur
la technique, avant d'y ajouter le physique et la vitesse entre 12 à 14 ans. Le
travail au poste ne vient qu'après 14 ans.
Peut-être faut-il l'amener plus tôt, quitte
à repenser totalement la formation.»
Après avoir longuement discuté de la
question devant les journalistes, l'Alsacien n'a pas manqué de rappeler la
confiance qu'il avait en ses attaquants.
«Giroud, Walcott et Sanchez peuvent marquer 20 buts par saison sans aucun problème, a-t-il assuré. Parfois, il faut faire
confiance à ses joueurs. Moi je dis 'laissele jouer, peut-être qu'il va marquer.' On ne
peut pas en être certain, mais il faut y
croire. «A défaut de recrue en attaque, il
ne reste de toute façon pas grand-chose
d'autre à Arsène Wenger.
R. S.

sport

USC 0 – JSMS 0
EN
DEUX MOTS
Equitable
Stade Zerdani-H’souna, beau
temps, affluence très nombreuse,
pelouse en bon état, organisation
parfaite. Arbitres de Bahloul assisté par Tabet et Saâdi.
Avertissements : Aouf (30’) Chetti
(58’), Rebah (89’) USC et Cheniguer (27’) Guessiri (30’), Bitam
(58’) Lahmar (73’), Snigra (85’) Mehila (90’+2) JSMS.
Composition des équipes :
USC : Benbout, Hetani, Chekhmam, Si Mohamed, Aouf, Chetti,
Bourahla, Demen (Ouassel 88’),
Merah (Rebah 78’), Kebari, Saighi
(Medjoub 70’)
Entraîneur : Gigui
JSMS : Mehila, Khiter, Snigra, Hamadach, Khellafi, Bouchouk
(Nezar 90’+3), Guessiri, Naili (Lahmar 67’), Boulainceur, Cheniguer,
Bitam.
Entraîneur : Mechiche
Revigorés par un nul précieux face
à l’USMMH à Hadjout lors de la
précédente journée, les poulains
du technicien roumain Gigui, qui
n’ont d’autre alternative que de
remporter leur premier succès à
domicile, n’ont pu venir à bout
d’une coriace formation skikdie.
Si le nul arrange les affaires des
visiteurs qui restent coller au 5e
rang, il n’en est pas de même pour
les locaux qui jusque-là comptabilisent uniquement 3 points et occupent l’avant dernière place en
compagnie de 3 autres clubs dans
cette quatrième journée du championnat de ligue 2 Mobilis.
D’emblée les visiteurs ont failli ouvrir la marque notamment aux 10e,
13e et 19e minutes de jeu par Bouchouk, Snigra et Cheniguer qui ont
trouvé une défense chaouie vigilante et un gardien à l’affût, ils ont
annihilé ces tentatives. La réplique
 Les Chaouis n’arrivent pas à décrocher une victoire. (Photo > D. R.)
des locaux ne s’est pas faite attendre. Sur une belle combinaison
des attaquants, Chekhmam d’un
tir fulgurant, le cuir passa légèrement à côté des bois gardés par
Mehila. A la 29’, sur une contre attaque rapide menée individuellement par Bouchouk, ce dernier fut
crocheté dans la surface de réparation par le défenseur Aouf, mais
l’arbitre n’accorde pas un penalty
indiscutable, ce qui a provoqué la
colère des joueurs skikdis.
A la 39’, corner bien tiré par Bitam,
Chekhmam faillit tromper son
propre gardien, heureusement que
le ballon passa à quelques centimètres des bois du gardien Benbout.
La seconde période a vu l’équipe
locale plus entreprenante et mieux
organisée devant l’équipe visiteuse
qui s’est repliée en défense optant
pour la prudence et par des
contres. Kebari et consorts ruèrent à l’attaque et à maintes re-
Ligue 1
MCA-JSK pourrait être
délocalisé au 5-Juillet
, Le choc MC Alger - JS Kabylie,
prévu le 10 octobre 2015 (19h) au
stade Omar-Hamadi de Bologhine
pour le compte de la 8e journée de
la Ligue 1 «Mobilis» de football pourrait être délocalisé au stade 5-Juillet
(Alger), a indiqué jeudi le président
de la Ligue du football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj. «Au
5-Juillet, la priorité est donnée à
l'équipe nationale et aux derbies
algérois. Cela dit, si les conditions
le permettent, on peut y faire jouer
d'autres matchs, comme le clasico
MCA-JSK», a expliqué Kerbadj, en
marge du derby USM El Harrach NA Hussein-Dey (2-0), à l'occasion
de la réouverture du grand stade
olympique, après 2 ans de fermeture pour travaux. Le MCA, club
hôte du clasico de la 8e journée
contre la JSK, a considéré que le
stade de Bologhine (12 000 places,
ndlr), est «inapproprié» pour abri-
ter un match de cette envergure,
d'où sa requête de délocaliser la
rencontre au 5-Juillet. «Il est possible que le match MCA-JSK soit
délocalisé de Bologhine au 5-Juillet,
mais il est important de garder à
l'esprit qu'en termes de domiciliation, le dernier mot revient toujours à LFP, et non aux clubs», a
tenu cependant à rappeler Kerbadj
pendant la même intervention. Le
président de la LFP a refusé de s'étaler davantage sur le sujet, considérant qu'il est «prématuré» d'évoquer la domiciliation du match
MCA-JSK un bon mois avant le jour
«J». «Le match MCA-JSK est prévu le
10 octobre prochain. Il est donc
trop tôt pour en parler. Intéressonsnous plutôt aux quatre derbies ainsi
qu'aux deux matchs amicaux de
l'équipe nationale qui se joueront
avant ce classique», a conclu Kerbadj. 
prises, ils n’ont pas trouvé le chemin des filets devant un gardien
des grands jours. Sentant la menace, les Skikdis se reprennent et
inquiètent à leur tour les locaux
par l’intermédiaire du remuant
Cheniguer, qui d’un superbe tir
obligea le portier chaoui à étaler
toute sa classe pour dévier le cuir
en corner. Dans le temps additionnel (90’+2) sur un coup franc
botté par Medjoub, Kebari sauta
plus haut que tout le monde et
d’une belle tête croisée, Mehila
d’une belle parade sauva miraculeusement son team en déviant le
cuir en corner. Ainsi c’est sur un
score vierge que s’achève la partie
dans un fair-play exemplaire. Les
fans de Russikadas qui étaient environ 3 000 dans les tribunes n’ont
pas regretté leur déplacement à
Oum El Bouaghi.
A. R.
Ligue 2
Le CA Batna confirme, l'USM
Bel-Abbès arrive
, Le CA Batna a conservé sa place
de leader du championnat d'Algérie
de Ligue 2 Mobilis de football grâce
à son succès contre le Paradou AC
(1-0) dans le choc de la quatrième
journée, marquée également par le
nul obtenu par l'OM Arzew en déplacement à Bordj Bou-Arreridj.
Le CAB de l'entraîneur Rachid Bouarata a confirmé sa belle entame de
saison en remportant sa troisième
victoire de la saison contre le promu
Paradou par la plus petite des
marques.
Un but contre son camp du défenseur chaoui dans le premier quart
d'heure de la partie a suffi aux bonheurs des Batnéens, lesquels comptent désormais deux points
d'avance sur leur poursuivant direct, l'USM Bel-Abbès, difficile vainqueur du CRB Aïn Fekroun (1-0) sur
une réalisation de Bounoua en toute
fin de partie. L'OM Arzew, auteur
d'un précieux nul en déplacement
face au CA Bordj Bou-Arreridj (1-1)
se hisse à la troisième place à quatre
longueurs du leader. Les visiteurs
ont ouvert le score par Baouche
dès la 10e minute de la partie, mais
leur joie fut de courte durée puisque
Attafane a remis les pendules à
l'heure trois minutes plus tard. La
bonne opération de la journée est à
mettre à l'actif de l'USMM Hadjout
qui est allée battre l'AS Khroub (20) infligeant à son adversaire sa première défaite. Deux buts de Sellami
(12) et Ouras (37 sp) ont permis à
l'USMMH de remonter à la quatrième place avec 5 points. L'O
Médéa et la JSM Skikda ont décroché un précieux nul en déplacement contre respectivement le MC
Saïda (0-0) et l'US Chaouia (0-0).
Résultats :
MC Saïda - O. Médéa 0-0
CA Bordj Bou Arréridj - OM Arzew 1-1
CA Batna - Paradou AC 1-0
US Chaouia - JSM Skikda 0-0
AS Khroub - USMM Hadjout 0-2
USM Bel Abbès - CRB Aïn Fekroun 1-0
JSM Béjaïa - Amel Boussaâda 1-1
Mardi 15 septembre :
A Chlef : ASO Chlef - MC El Eulma
(19h)
Classement
1. CA Batna
2. USM Bel Abbès
3. OM Arzew
-. A Boussaâda
5. ASO Chlef
--. O. Médéa
--. MC Saïda
--. JSM Skikda
--. USMM Hadjout
10. MC El Eulma
--. CABB Arréridj
12. JSM Béjaïa
-- . Paradou AC
--. AS Khroub
--. US Chaouia
16. CRB Aïn Fekroun
Pts
10
8
6
6
5
5
5
5
5
4
4
3
3
3
3
1
J
4
4
4
4
3
4
4
4
4
3
4
4
4
4
4
4
Algérie-Guinée et AlgérieSénégal au 5-Juillet
Les deux matchs amicaux
au menu de la sélection
nationale de football, face
à la Guinée et au Sénégal,
prévus en octobre prochain
se déroulement au stade
du 5-Juillet.
Intervenant sur les ondes
de la Chaîne I dans
l’émission «Studio El
Koora», le président de la
Fédération algérienne de
football, Mohamed
Raouraoua, a confirmé les
deux prochaines sorties
des Verts, en amical, au
stade du 5-Juillet. Le
premier match face à la
Guinée aura lieu le 9
octobre, alors que le
second face au Sénégal se
tiendra le 15 du même
mois.
«Le stade du 5-Juillet est
de nouveau opérationnel,
j’espère que l’entretien de
cette enceinte suivra car
elle va abriter tous les
derbys de la capitale.
J’espère également que
tous les moyens seront
réunis pour que l’équipe
nationale dispute ses deux
prochains matchs, pour le
reste de la programmation
on verra après», a déclaré
Raouraoua à la Chaîne I.
Quotidien national d’information.
Edité par la Sarl SEDICOM au
capital social de 100 000 DA.
Rédaction - Direction Administration : Maison de la
Presse. 1, rue Bachir Attar,
Place du 1er-Mai - Alger.
Tél. : 021 67.10.44/67.10.46
Fax : 021 67.10.75.
Compte bancaire : CPA 103 400
08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben
Bouali, agence Les Halles.
Membres fondateurs :
Gérant, directeur de la publication:
Abdelwahab Djakoune.
Editorialiste : Noureddine
Benferhat. Secrétaire général de
rédaction : Mehenna
Hamadouche. Directeur technique
et de la coordination : Samir Sabek.
Directeur commercial : Ouahid
Kouba. Composition PAO La
Nouvelle République Impression
Alger : SIMPRAL.
Oran : SIO. Constantine : SIE.
Diffusion centre : SEDICOM.
Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :
Trag diffusion Publicité : La
Nouvelle République, Maison de
la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021
67.10.75. E-mail :
[email protected]/E-mail pub :
[email protected] - ANEP
Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :
021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021
73.95.59 - 021 73.99.19.
Conception : Studio Baylaucq,
Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation.



LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

sport
en direct
le match à suivre
football
JA-2015 (haltérophilie)
Quatre médailles dont
trois en argent pour
l’Algérie
Ligue 1
MCA-JSK pourrait être
délocalisé au 5-Juillet
Ligue 2
Le CA Batna confirme,
l'USM Bel-Abbès arrive
Ligue des champions
L'USM Alger tombe à Khartoum
, Le leader du groupe B
de la Ligue des champions
d'Afrique de football,
l'USM Alger, s'est incliné,
hier, à Khartoum, précisément à Oum Dourman,
face à la formation soudanaise d'Al-Merrikh sur le
score d'un but à zéro.
Avec les très nombreuses défections au sein de la formation
de Soustara, il était clair que
l'équipe ne pouvait aspirer à
mieux dans cette rencontre. En
effet, sans Zemmamouche, Meftah, Khoualed, Benayada, Koudri, Beldjilali et surtout Belaïli,
l'USMA était très diminué. Mais
n’empêche, les remplaçants ont
joué avec leurs armes en essayant de conserver leur invincibilité. Les Algériens ne pourront toutefois pas battre le record de l’Espérance de Tunis, ni
l'égaler si elle avait seulement
fait match nul. Les Rouge et Noir
ont été surpris par la réalisation
signée Libéré.
Le joueur ivoirien a conclu un
mouvement collectif et a donné
l'avantage à son équipe.
Les Algériens ont réclamé un penalty que l'arbitre égyptien,
Gehad Zeghloul Grisha a ignoré
après une faute d'un défenseur
sur Baïteche à la 25e minute de
jeu. Aoudia a touché, pour sa
part, le poteau à la 37e minute de
jeu. Même si les Usmistes ont
tenté de revenir au score, c'est la
formation d'Al Merrikh qui était
tout près de doubler la mise en
seconde période. Mais le gardien
Mansouri a été à la hauteur en arrêtant toutes les tentatives des
joueurs soudanais.
Le match s'est achevé sur le
score d'un but à zéro. L'USM
Alger termine ainsi la phase des
poules du groupe avec 15 points.
La formation d'Al Merrikh la suit
en seconde position avec 13
points.
La Der
 Les Usmistes enregistrent leur première défaite en Ligue des champions. (Photo > D. R.)
Les deux clubs étaient déjà qualifiés avant ce dernier match. La
seconde partie de ce groupe a eu
lieu au stade du 8-Mai 1945 entre
l'ES Sétif et le MC El Eulma.
Mais comme lors des précédentes rencontres, le champion
d'Afrique en titre s'est montré
incapable de se hisser au niveau
qui était le sien l'année dernière.
Avant même le quart d'heure de
jeu, Korichi surprend les défen-
seurs sétifiens et trompe Belhani
à la douzième minute de jeu. Les
Noir et Blanc ont dû courir derrière le score. Mais ce n'est qu'en
seconde période que l'Entente a
réussi à revenir au score, grâce
au but égalisateur de Belameiri à
la 61e minute de jeu.
Dagoulou a même donné l'avantage à l'ESS à la 78e minute de
jeu. Mais dans un ultime sursaut
d'orgueil des Eulmis, qui évo-
luent aujourd'hui en Ligue 2,
Abbès a rétabli pour son équipe
à la 89e minute de jeu. Le match
s'est achevé ainsi sur le score
de parité de deux buts partout.
Le MCEE a arraché son premier
point dans la phase des poules,
alors que le champion d'Afrique,
l'ESS n'a pas gagné le moindre
match sur sa pelouse, en se
contentant de deux nuls face à Al
Merrikh et le MC El Eulma et une
défaite devant l'USM Alger. Mais
au final, les deux clubs de l'Est du
pays quittent la compétition de
la Ligue des champions sur la
pointe des pieds.
Khaled M.
A voir
 Eurosport : US Open à New York
– Finale messieurs à 21h
 Eurosport : Major League Soccer,
Etats-Unis – Toronto (CAN) à 22h
Vérités
Dans une émission télévisée, sur une chaîne bien de
chez-nous, les joueurs africains évoluant en Algérie
ont craché les quatre vérités au visage des
responsables de leur transfert. Des vérités amères et
émouvantes à la fois où s’entremêlent escroquerie,
racisme et détournement d’argent. Ils ont tout dit,
tout déballé pour raconter leur désarroi et dénoncer
ces prédateurs qui non seulement portent préjudice
au football mais également à la réputation du pays.
Ces joueurs, venus en Algérie pour gagner leur vie,
sont, selon leurs dires, soumis à de véritables
chantages pour leur soutirer de l’argent. Leurs
allégations sont confirmées par les joueurs locaux,
eux aussi traqués sont contraints à se soumettre à leur
diktat. Les transferts juteux des joueurs locaux
n’échappent pas non plus aux dîmes et aux ponctions
de ces rapaces devenus incontournables dans le
monde du football. Le témoignage des joueurs, locaux
et africains, a au moins le mérite de faire la lumière
sur ces pratiques condamnables et fort préjudiciables
pour la discipline. De lourdes présomptions pesaient
sur les auteurs de ces transferts mais cette fois-ci, la
vérité a éclaté grâce à ces courageux joueurs victimes
de ces pratiques. Il n’est pas sans dire que ces
prédateurs agissent dans l’impunité puisque la
traçabilité de l’argent des transferts ne peut être
établie. Elle échappe à tout contrôle si bien sûr celuici existe, ce dont tout le monde doute fort. Les
Africains sont dépouillés de l’argent qui leur revient
de droit car sans payer rubis sur l’ongle, les transferts
ne se réalisent jamais. Prenant leur mal en patience,
ils acceptent de payer la dîme uniquement pour
évoluer en Algérie, plaque tournante des joueurs
africains voulant évoluer en Europe. Ces prédateurs en
profitent allègrement d’autant qu’ils ne sont jamais
inquiétés ni même
dérangés. Ils continuent à faire chanter ces Africains
sans courir le moindre risque.
Assem Madjid